jeudi 3 février 2011

Le lobby pro-israélien cherche à accroître son influence parmi les parlementaires européens en offrant un voyage gratuit

02-02-2011 - Le lobby pro-israélien cherche à accroître son influence parmi les membres des parlements d’Europe en leur offrant un voyage tous frais payés au Moyen-Orient.
Des brochures distribuées dans plusieurs assemblées élues invitent leurs représentants à prendre part à une visite dans les territoires Palestiniens occupés, organisée par le groupe European Friends of Israel (EFI).
Les brochures ne donnent aucun détail sur la façon dont la visite du 5 au 8 février est financée, autres que la demande de 300 euros (408 dollars), comme contribution de chaque membre du Parlement qui accepte l’invitation. La contribution, qui ne couvre qu’une fraction des coûts de la visite, est décrite comme “non obligatoire”.
La prochaine visite est promue comme la seconde “conférence politique” d’EFI. Elle comprend des excursions d’une journée au siège les entreprises de fabrication d’armes et de technologie. Cette visite coïncide aussi avec "la conférence annuelle sur la sécurité d’Herzliya", qui attire habituellement les responsables militaires et politiques israéliens, ainsi que des éminents invités venant de l’étranger.
Piet De Bruyn, un sénateur belge, a déclaré "qu’il a décidé de prendre part à la visite à titre individuel, malgré qu’il soit critique vis-à-vis de l’occupation israélienne des terres palestiniennes.
"Je suis curieux de savoir comment ce sera", dit-il.
"Nous feront-ils un lavage de cerveau ou seront-ils plus subtiles?
 Il serait particulièrement intéressé de voir comment la tournée des colonies israéliennes est présentée. Je ne sais pas quel message nous sera donné" ajoute-t-il.
Créé en 2006, l’EFI a émergé comme équivalent le plus proche en Europe du American Israel Public Affairs Committee (AIPAC), le lobby pro-israélien le plus puissant à Washington. 

Réunion de suivi à Paris de l'aide aux Palestiniens, sans ministre égyptien

PARIS - La ministre française des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie organise jeudi à Paris un dîner de suivi sur l'aide aux Palestiniens, en présence du Premier ministre palestinien Salam Fayyad, mais sans ministre égyptien.
Invité, le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Aboul-Gheit ne pourra y prendre part, en raison du soulèvement populaire contre le président Hosni Moubarak.
"Ces dîners de travail se tiennent régulièrement pour assurer un suivi des engagements pris le 17 décembre 2007 à Paris lors de la conférence des donateurs pour l'Etat palestinien", a déclaré à la presse le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.
"Ce suivi a été efficace. Il s'est concrétisé par le versement sur 3 ans de l'intégralité des 7,7 milliards de dollars promis à la conférence, et a ainsi permis à Salam Fayyad de poursuivre les réformes qu'il s'était engagé à mettre en oeuvre à Paris en 2007, notamment dans les domaines de la gouvernance, de la sécurité et de la transparence financière", a-t-il ajouté.
Outre Salam Fayyad, ce dîner réunira la chef de la diplomatie de l'Union européenne Catherine Ashton, le ministre norvégien des Affaires étrangères, Jonas Gahr Stoere, et Gary Grappo, adjoint du représentant spécial du Quartette, Tony Blair.
"Cette réunion sera l'occasion d'évoquer l'organisation, en lien avec l'Autorité palestinienne et nos partenaires européens, de la deuxième conférence des donateurs", que la France est prête à accueillir, a précisé Bernard Valero. "Cette conférence à dominante économique (...) s'inscrit dans la perspective de la création, d'ici la fin 2011, conformément aux déclarations du Quartette, d'un État de Palestine souverain et indépendant", a-t-il insisté.
Selon un diplomate français, Salam Fayyad souhaiterait que cette conférence se tienne en juin mais aucune date n'a encore été fixée.
Nicolas Sarkozy avait indiqué le 24 janvier que la France proposerait "l'organisation d'une conférence des donateurs pour le futur Etat palestinien à une condition, c'est que cette conférence des donateurs ait une dimension politique".
Ce dîner coïncidera avec une visite officielle en France jeudi et vendredi de Salam Fayyad, qui rencontrera le président Nicolas Sarkozy et le Premier ministre François Fillon.
Il s'agit de la première visite au cours de laquelle le Premier ministre, qui rencontrera aussi les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat bénéficiera des honneurs d'un chef de gouvernement.
La France veut ainsi renforcer politiquement le Premier ministre palestinien, dont elle juge le travail "remarquable".
Salam Fayyad doit aussi rencontrer vendredi des entrepreneurs et donner deux conférences sur la construction de l'État palestinien.
Une réunion ministérielle du Quartette pour le Proche-Orient (USA, ONU, Russie et UE) est par ailleurs prévue samedi à Munich pour étudier les moyens de sortir les pourparlers de paix de l'impasse. Le négociateur palestinien Saëb Erakat a appelé mardi le Quartette lors de cette réunion à "reconnaître l'Etat de Palestine sur les frontières de 1967".
Les Palestiniens espèrent de la communauté internationale une reconnaissance de leur Etat en septembre prochain.
(©AFP / 02 février 2011 17h30)
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Israël commence à avoir peur après la révolution en Egypte

2011-02-02
Les manifestations bouleversant le régime se poursuivent en Egypte et les regards sont tournés vers les autres pays arabes.
Israël suit avec attention les développements.
Selon les experts, Israël craint que le chaos intérieur qui a éclaté chez son voisin cause le changement de l'équilibre militaire au Moyen-Orient.
Le soulèvement égyptien contre le chef d'Etat Moubarak prend une ampleur importante et les leaders de la région ne se sentiraient pas en sécurité.
Le Premier ministre israélien Netanyahou a déclaré que son pays s'inquiétait de la formation d'un régime extrémiste à la fin des événements en Egypte.
Rappelant que le processus actuel en Egypte pouvait être exploité par les groupes radicaux, Netanyahou a fait savoir que cela avait été observé en Iran et dans d'autres pays.
Un article, paru dans le quotidien britannique Guardian, a précisé qu'Israël suivait de près et avec inquiétude les développements en Egypte indiquant que l'Egypte pouvait devenir un second Iran et que si l'Egypte était secouée, Israël tremblerait.
Selon les observateurs, Israël a peur du changement de l'équilibre militaire au Moyen-Orient et de la propagation des soulèvements en Tunisie et Egypte.
Israël estimerait également que le chaos intérieur en Egypte met en danger la frontière israélo-égyptienne, assurée par le traité de paix signé en 1979. C'est pourquoi d'ailleurs Israël révise ses politiques de sécurité tout en se préparant à faire face aux tunnels incontrôlables qui mènent à Gaza.
Contrairement aux autres pays arabes, l'Egypte a des relations diplomatiques avec Israël.
L'Egypte servait de médiateur entre les Palestiniens et Israéliens et empêchait également le renforcement des organisations contre Israël à savoir le Hamas.

Une source israélienne implique l’ambassade des USA au Caire d’avoir alimenté le courroux des manifestants

02/02/2011

Un site de renseignement israélien a indiqué que les manifestations populaires qui se poursuivent en Égypte ont été alimentées par l’ambassade des USA au Caire. Idem pour les différents pays arabes qui ont vécu ou bien vivront les manifestations populaires.
* La même source indique que les cellules d’opération appartenant au plus grand appareil de renseignement américain mettent en place quotidiennement des méthodes visant à provoquer le courroux dans les régions qui sont dans le viseur des USA, et qui sont stratégiques pour ces derniers pour approfondir leur influence et domination. La même source a indiqué que ce qui se passe aux USA a été planifié depuis l’année 2008 durant l’ère de président d’alors, George W. Bush.
Ces propos ont été confirmés par le quotidien anglais «Daily», qui a rapporté dans un de ses articles que « les USA sont derrière toutes les évolutions qui ont suivi les manifestations populaires innocentes en Tunisie et en Égypte. »
Le site a ajouté que l’ambassade des USA au Caire a commencé depuis 2008 à travailler avec des organisations égyptiennes locales activant sous couvert des droits de l’Homme afin de préparer le putsch contre Moubarak sous le prétexte de la défense de ces droits. La plupart de leurs éléments ont suivi une formation aux USA, sous couvert de participation à des rencontres. Le site a indiqué que l’ambassade des USA au Caire a, effectivement, réussi à garder secret cette opération, tout comme elle a réussi à tromper les services de renseignement égyptiens.. 

Les inquiétudes de l’Occident et d’Israël face aux révolutions de Tunisie et d’Egypte

Par le Dr Ahmed ROUADJIA
Assurément , l’Occident et Israël s’inquiètent et paniquent sur ce qui s’est passé en Tunisie et sur ce qui se déroule en ce moment en Egypte. La fuite éperdue de leur « ami » et protégé Zine El Abidine Ben Ali qui les a surprit comme un tonnerre dans un ciel serin, et les fortes pressions exercées à présent par des milliers de manifestants qui se relayent jour et nuit en Egypte pour exiger le départ immédiat de Hosni Moubarak du pouvoir, les inquiète encore davantage et fausse toutes les prévisions et les espoirs qu’ils pouvaient faire ou avoir pour garder main-basse sur les pays arabes du Moyen-Orient, via le régime égyptien considéré comme un allié stratégique et garant essentiel de la sécurité d’Israël, et par ricochet, comme un solide rempart contre les mouvements de résistance arabe ( Hamas , Hezbollah…).
L’Occident peut-il sauver in extremis le régime de Moubarak ?
Ces inquiétudes pointent nettement à travers toutes les déclarations ayant été faites par les grands dirigeants occidentaux et sionistes. Depuis le 26 janvier 2011, date du soulèvement en masse du peuple égyptien contre son Pharaon, sommé de déguerpir sans trop tarder du pouvoir qu’il occupait depuis trente ans, les puissances occidentales, au premier chef desquelles, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, se concertaient en conciliabules pour sauver le régime de Hosni Moubarak en lequel ils tenaient comme à la prunelle de leurs yeux, tant il s’est toujours empressé, durant trente ans de pouvoir personnel et quasi absolu sur l’Egypte, de satisfaire à toutes les demandes et concessions que ces puissances lui demandaient. 
Les déclarations d’Obama, de sa Ministre des Affaires Etrangères, Mme Clinton, ainsi que celles du porte-parole de la Maison Blanche le 31 janvier, sont là pour attester de la volonté des Etats-Unis de tendre des perches au régime pourtant discrédité et disqualifié par le peuple d’Egypte et de sa jeunesse qui se sont dressés comme un seul homme pour exiger dans leur langue vernaculaire la chute de Moubarak au cri : « al-chaâb yourid issqât moubarek ! » ( Le peuple veut la chute de Moubarek ! », « Nourid dihâb du raïs ! » ( Nous voulons le départ du raïs ! ), « Misr djamila bi-doun Moubarak » ( L’Egypte est belle sans Moubarak ». Tous ces slogans inscrits sur les banderoles déployées par d’immenses foules sur la place de Maidane At-Tahrir au Caire n’ont pas été, malgré le message fort et déterminé, qu’ils comportent, bien enregistrés par les dirigeants occidentaux et le régime égyptien qui espèrent par des atermoiements, des promesses d’ouverture, de nomination d’un –vice président en la personne d’Omar Suleiman, d’élections transparents et de révision de la Constitution, gagner du temps avec l’espoir de reconduire, sous une forme édulcorée, le régime exécrable de Hosni Moubarak.
L’Occident qui a été pris au dépourvu par la chute précipitée de Zine El Abidine peut-il aujourd’hui sauver in extremis Hosni Moubarak et son régime qui sentent déjà le sol remuer sur leurs pieds ? Rien n’est moins sûr. Ils savent déjà que le peuple d’Egypte a signé son « arrêt de mort », et les mots d’ordre chantés en chœur dans les grandes artères du Caire sont décisifs, tranchants et sans retour en arrière : le « Pharaon doit quitter le pouvoir ! » La foule scandant son nom en le stigmatisant parle de lui non pas au présent, mais au passé, comme s’il était détrôné depuis belle lurette. Et son régime que les Occidentaux voudraient reconstituer sous une forme acceptable pour eux et pour le peuple égyptien ? Là encore, ce dernier n’est pas dupe et ne veut pas en entendre parler, comme il ne veut pas entendre parler du maintien de ses figures familières dans un éventuel gouvernement de coalition nationale. Il sait qu’on ne peut pas faire du « neuf » à partir des éléments anciens, usés de corruption , entachés d’un lourd passé fait de trahison, de pactes secrets et de compromissions honteux avec l’entité sioniste. Le premier février 2001 sera un test, et une leçon mémorable qui restera à jamais gravée dans la mémoire de ceux qui caressent encore et jusqu’au dernier instant l’espoir d’une rémission. Le million de manifestants, voire plus, prévu ce jour là en Egypte scellera le destin de ce régime et tournera sans nulle doute une nouvelle page dans l’histoire de l’Egypte moderne.
La fausse neutralité des États-Unis
Penser que Moubarak et son régime maintiendront le cap, qu’ils résisteront à la poussée irrésistible de la lame de fond qui la traverse de part en part, c’est compter sans la détermination du peuple d’Egypte, décidé plus que jamais d’en finir avec ce régime exécrable, qui déshonore la nation égyptienne et lui colle l’image peu glorieuse d’une nation « peureuse », lâche et soumise au diktat sioniste et à l’Occident intéressé et impérialiste. Les Etats-Unis ont beau dire, par la voix de la Maison Blanche, qu’ils sont « neutres », qu’ils ne prennent parti ni pour un camp ( le régime) ni pour un autre (le peuple), mais qu’ils se contentent seulement de suivre de près les évènements sans aucune ingérence dans les affaires intérieures de l’Egypte, ils ne se penchent pas moins, pourtant, du côté du régime de Moubarak dont ils s’efforcent de sauver les meubles en incitant à une « ouverture » politique contrôlée par le régime que la rue conteste pourtant avec force. En saluant comme une sage solution la nomination par Moubarak d’un vice-président, et en demandant à celui-ci d’être un peu plus réceptif à la colère des foules qui submergent le Caire, Alexandrie et d’autres grandes métropoles du pays, les Etats-Unis ont déjà pris leur parti : celui du régime contre le peuple et sa jeunesse insurgés. Ils ont beau dire et répété qu’ils ne prennent le parti d’aucun des deux camps en présence, les Etats-Unis travaillent en vérité secrètement, la mort dans l’âme, pour sauver le régime Moubarak de la dérive dangereuse dans laquelle il s’est pris comme dans une nasse où il ne pourra plus désormais trouver d’issue heureuse. Le peuple d’Egypte et sa jeunesse ont dit nettement leur refus catégorique de voir se maintenir ce régime dont ils savent qu’il n’a jamais été au service de la nation, mais au service de l’oligarchie politique et militaire locale protégée par les Etats-Unis et Israël qui joue dans cette région au gendarme assermenté de l’Occident dominateur et expansionniste à souhait.

L’Occident et la démocratie à géométrie variable
L’Occident a une vision curieuse, paradoxale, de la démocratie. Si celle-ci est pratiquée chez lui et se trouve relativement bien observée, grâce à un apprentissage culturel et politique encadré par des règles fixées dans les Constitutions, il ne veut pas cependant que les bienfaits qui résultent de cette démocratie se répandent de manière univoque sur tous les pays et les continents. Pour lui, cette démocratie est une denrée si précieuse qu’elle n’est pas à la portée de n’importe culture ou air géographique. Ce serait la galvauder que de la confier en dépôt à des peuples qui ne sauraient pas en faire un « bon usage ». On considère de ce fait que des peuples, comme les Arabes, les Noirs Africains et certains aborigènes de la savane africaine ou australienne, ne sont pas aptes à pratiquer la démocratie tant leur niveau culturel, leurs représentations du monde, leurs héritages ancestral et leurs traditions demeurent au stade « primitif » que commandent le patriarcat, l’autoritarisme du chef et de tous le représentants de la gens ou de la tribu élargie. Or, un pays comme l’Egypte, la Tunisie, l’Algérie, etc., sont considérées comme des nations inaptes à pratiquer la démocratie, et seul le mode de gouvernance autoritaire de type patriarcal leur convient.
L’’Egypte, tout comme la Tunisie, et tous les pays arabes gouvernés par des régimes autoritaires ou dictatoriaux sont à la fois méprisés in petto par l’Occident et adulés de manière intéressée. Dans le premier cas, on les méprise précisément en raison de leur comportement brutal envers leurs peuples tout en ménageant leur susceptibilité ; dans le second cas, on se réjouit secrètement de la manière dont ils gouvernent avec dureté leurs populations, jugées elles aussi ignorantes et immatures pour pratiquer la démocratie. Comment explique-t-on ce double langage, cette ambigüité ? Par le fait que l’Occident dominateur et monopolisateur des richesses des nations faibles s’accommode toujours et sans mauvaise conscience aucune avec les dictatures qui veillent à ses intérêts ou qui se font les agents conscients et intéressés de ses visées politiques et stratégiques dans telle ou telle « aire géographique » considérée comme névralgique ( pétrole, voie de navigation maritime…). Or, l’Egypte est un pays situé dans une zone névralgique ( le canal de Suez) par lequel transitent les navires chargés de pétrole, d’armes et de marchandises. Politiquement, elle joue un rôle fondamental dans la région et son régime politique a toujours fonctionné, surtout depuis les Accords du Camp David en 1978, comme un agent efficace au service de la politique occidentale en général, et de celle des Etats-Unis en particulier.
Comme allié stratégique de ces derniers, le régime politique égyptien s’est engagé par divers accords de protéger la sécurité d’Israël aux frontières, de traquer les « suspects », d’empêcher les infiltrations des résistants palestiniens et libanais à Gaza et en Israël, et de fournir à cette entité artificielle tous les renseignements susceptibles de démanteler et de détruire dans l’œuf les groupes de résistance en Israël et dans toute la Palestine occupée. Ce régime fonctionne aussi comme contrepoids à l’influence grandissante et au prestige dont bénéficie l’Iran auprès de la résistance libano-palestinienne, mais aussi auprès de larges masses égyptienne, jordaniennes et libanaises.
Les craintes de l’Occident de voir émerger des sociétés civiles autonomes et des régimes démocratiques dans le monde arabe
On comprend dans ces conditions qu’un régime véritablement démocratique, dont les hommes ont le sens du patriotisme et de l’honneur, même minimal, n’acceptera pas un tel abaissement. Les Etats-Unis et Israël le savent, et c’est pourquoi ils redoutent de voir s’installer en Egypte, ou ailleurs, un régime véritablement démocratique qui mettrait en cause leurs intérêts. Lorsque les Etats-Unis et Israël disent redouter l’arrivée des Frères Musulmans au pouvoir en Egypte, ils passent en fait sous silence leurs craintes et leurs répugnances secrètes de voir émerger une société civile et un régime démocratique en phase l’un avec l’autre aussi bien en Egypte que dans n’importe quel pays arabe. S’il devaient choisir entre un régime islamiste de type iranien, un régime démocratique de type européen et un régime néo-laïc de type égyptien, il est clair qu’ils rejetteraient les deux premiers au profit de ce dernier. Le modèle néo-laïc égyptien et le modèle wahhabite et néo-fondamentaliste en vigueur en Arabie Saoudite ont la préférence de l’Occident dans la mesure où les régimes qui les incarnent se caractérisent par des comportements politiques autoritaires et conservatrices et en même temps par une dépendance psychologique des élites gouvernantes envers l’Occident sans le soutien duquel, politique et militaire, elles ne sauraient perdurer à la tête du pouvoir.
La contrepartie du soutien financier américain aux régimes arabes « amis »
Le soutien financier qu’accordent les Etats-Unis à l’Egypte, soutient évalué à près de deux milliards de dollars annuellement, est la rançon de la triple aliénation politique, économique et mentale du régime Moubarak vis-à-vis des Etats-Unis. La relative stabilité politique de l’Arabie Saoudite ne tient pas seulement à la manne pétrolière, et aux énormes revenus tirés du pèlerinage à la Mecque, mais tient également aux appuis politique et militaire que l’Occident, en particulier les USA, apportent à la monarchie wahhabite considérée comme un rempart contre les idées séditieuses, qu’elles soient d’origine patriotiques ( nationalistes et progressistes), soit d’inspiration islamiste ( extrémiste de type Frère Musulmans, chiites iraniens…), ou d’inspiration socialiste ( modèle soviétique).
D’ailleurs, l’Arabie Saoudite avait joué un rôle décisif durant la guerre froide dans la lutte contre les idées communistes, et avait, de concert avec les Etats-Unis, aider à la mobilisation d’une masse importante de jeunes arabes et musulmans pour aller combattre les troupes d’occupation soviétiques en Afghanistan dans les années quatre-vingt. Ce qu’on appellera plus tard sous diverses dénominations « extrémistes musulmans », « Afghans », « GIA », et enfin al-Qaïda, sont en vérité des créations, à l’origine, directes ou indirectes de l’Arabie Saoudite et des Etats-Unis. Embrigadés et enrégimentés, des jeunes désœuvrés venus de bon nombre de pays arabes, y compris d’Algérie, furent encouragés pour aller combattre, aux cotés des Talibans les troupes soviétiques qui, une fois boutées dehors, ces jeunes « moudjahidines » se retrouvèrent soudain en situation de « chômage », et sans autres perspectives que d’attendre le moment propice pour combler le vide laissé par le départ des « impies » soviétiques. Avec l’apparition de Ben Laden qui fut lui-même une créature des Etats-Unis et de l’Arabie Saoudite avant de tourner casaque , ces jeunes Afghans découvrirent subitement que la monarchie wahhabite et bon nombre de pays arabes n’avaient rien à envier, en matière d’impiété, à la Russie soviétique, et qu’il leur fallait dorénavant retourner leurs armes contre ces régimes qui auraient tous tourné le dos à l’islam vrai, authentique, tel qu’il fut expérimenté à Médine du temps des Premiers Califes orthodoxes.
La promotion discriminatoire et raciste de la démocratie et des droits de l’homme
Les démocraties occidentales ne favorisent la diffusion et la transplantation de la culture démocratique que dans les nations dont ils sont sûrs qu’elles garantissent sur la durée leurs intérêts culturel, politique et économique. Parmi celles-ci, figurent les nations ayant en commun avec l’Occident la culture, la proximité géographique et la « civilisation chrétienne » par opposition et contraste, notamment avec la civilisation de l’Islam regardée comme une culture à la fois concurrente et différente par ses traits supposés archaïques, « fanatiques » et « intolérants ». De là s’explique le fait que ce que l’Occident accepte et admet comme souhaitable et légitime pour les nations de culture chrétienne, il le refuse aux nations exogènes : musulmane, africaine et asiatique, au motif que ces civilisations sont imperméables aux idées du progrès et de la démocratie. Pétries de culture archaïque ou patriarcale, vouées au culture de la soumission qu’elles doivent aux souvenirs des Ancêtres, ces nations seraient étrangères à l’idée de la délibération et à tous les modes d’expression contradictoires. Irréfléchies et irrationnelles, elles ne pourraient être gouvernées et contenues que par la force qui seule pourrait endiguer leurs instincts agressifs de « sauvages ». Ce qu’elles méritent donc ce sont des régimes autocratiques, et en l’occurrence des régimes autoritaires comme ceux des pays arabes pouvant garantir à la fois le maintien de l’ordre, de « la sécurité » et de la « stabilité » internes, ainsi que les intérêts des puissances occidentales. En échange de ce maintien de l’ordre conservateur interne par les régimes en place, l’Occident leur fourni l’appui politique, militaire, financier et logistique pour se prémunir contre des révoltes éventuelles de leurs peuples.
Alors que l’Occident avait encouragé et contribué, par médias interposés, à l’écroulement des régimes communistes dans l’Europe centrale et orientale ( La Pologne, La Hongrie, la Tchécoslovaquie…) ainsi qu’ à l’émergence des sociétés civiles, il s’est interdit en revanche de faire pareillement dans les pays arabes où les régimes n’ont rien à envier aux pays satellites de l’ex-Union soviétique. Il est vrai que le travail d’informations et de diffusion des idées « démocratiques » en direction de l’ex-bloc soviétique n’a jamais été dénué d’arrière-pensées et de calculs politiques de la part de l’Occident. En se faisant le chantre de la démocratie et le défenseur des droits de l’homme bafoués par les régimes autoritaires de l’Europe soviétisée, l’Occident avait surtout en vue de faire s’écrouler l’empire soviétique et de lui soustraire les zones d’influence qu’il avait occupées après la seconde guerre mondiale. Cependant, l’Occident ne voyait pas, malgré tout, d’un mauvais œil l’émergence de sociétés démocratiques dans les pays qui étaient alors en effervescence contre l’emprise du communisme, à condition toutefois que ces sociétés et ces régimes qui allaient naître de ces bouleversements et connaitre une aube nouvelle sortent définitivement de l’orbite soviétique pour basculer définitivement dans son escarcelle. Une fois ce but atteint, l’Occident n’aura rien à craindre de la démocratisation de ces sociétés d’autant plus qu’elles sont de culture et de valeurs chrétiennes, et pourraient non seulement cohabiter en paix avec leurs analogues situées à l’Ouest de l’Europe, mais travailler également de concert au développement et à l’ « universalité » de la civilisation chrétienne censée être à la pointe du mouvement du progrès des idées et des techniques de l’humanité.
En effet, pendant près de quarante ans, les médias occidentaux ont mené des campagnes d’informations en direction des pays de l’Est. En particulier les radios occidentales avaient joué un rôle fondamental de contre-information à l’occasion des évènements majeurs survenus dans le bloc soviétique depuis les années 50. En dépit du brouillage de leurs émissions, elles avaient constitué l’un des rares vecteurs culturels en proposant une certaine ouverture à des sociétés que les régimes communistes entendaient protéger de « toute contamination occidentale.
Lorsqu’il s’agit des sociétés arabes, comme c’est la cas aujourd’hui en Tunisie et en Egypte, où les peuples lèvent l’étendard de la révolte contre des régimes répressifs et violeurs des libertés fondamentales de leurs peuples, les médias occidentaux qui se targuent d’indépendance et d’ « objectivité » n’hésitent pourtant pas à donner une couverture médiatique des évènements d’Egypte fort spécieuse en mettant tout d’abord en avant la menace que représenterait pour ce pays les Frères Musulmans ou « l’intégrisme musulman », qui pourrait s’engouffrer dans la brèche ainsi ouverte par des millions de manifestants pour s’emparer du pouvoir. Ce faisant, ils insinuent à leurs lecteurs et auditeurs que le régime contesté est bien moins dangereux pour l’Occident qu’un régime islamiste de type iranien. Reflétant les points de vue de leurs gouvernements, ces médias tendent à occulter les aspirations de millions d’égyptiens, toutes obédiences confondues, à la démocratie, au droit, à la justice sociale et à la liberté de pensée et d’expression. Tout en faisant mine de promouvoir partout la démocratie là où règnent des régimes d’arbitraire, comme l’est la quasi-totalité des pays arabes, l’Occident travaille en fait secrètement à perpétuer ces régimes et à empêcher que s’instaure une véritable démocratie. On peut dire qu’en parole l’Occident est pour l’ouverture « démocratique « de ces régimes, manière de donner le change et d’induire les imaginaires en erreur, mais qu’en pratique il répugne à ce que cette ouverture véritable prenne corps. Ce qui était souhaitable et légitime pour l’Europe centrale et d’autres pays éloignés d’Israël, ne l’est pas pour les Arabes en général, et l’Egypte en particulier, dont le régime s’avère être l’ allié et le garant essentiel de la « sécurité d’Israël » et en même temps source de malheur et d’insécurité pour le peuple d’Egypte et de Palestine. Telles sont les vérités les plus triviales de cette discrimination, de cette politique de deux poids deux mesures, et de ce racisme aussi bien manifeste que latent, qu’applique l’Occident de manière différentielle et selon ses propres intérêts…

Israël à la rescousse du régime Moubarak
L’exemple de l’Egypte insurgée en est la preuve tangible. La lecture de cette dépêche, choisie au hasard de l’actualité, illustre encore mieux les collusions évidentes entre ces régimes et l’impérialisme occidental : « Alors que des milliers de personnes continuent de manifester sur la Place A-Tahrir au Caire et de scander des slogans appelant à la démission du président Moubarak, des avions de combat tournent dans les cieux cairotes. Des forces blindées ainsi que des camions avec des hommes de troupes font aussi route vers ce secteur. Des chars de fabrication américaine ont déjà été déployés dans la capitale égyptienne. » D’autres sources concordantes vont plus loin et indiquent que les Israéliens, « ennemis des Arabes », accourent de toutes parts pour secourir le régime de Moubarak menacé de destitution par « son » peuple . Les témoignages livrés par deux exilés égyptiens, Omar Afifi, ancien colonel de la police, et de Loï Dib, militant des Droits de l’Homme, sur la chaine Al-Jazeera en date du 31 janvier, confirment les connivences instaurées entre ces régimes foncièrement anti – nationaux et l’Occident. Les deux témoins cités ont déclaré détenir des preuves irréfutables démontrant que « 3 avions israéliens en provenance de Chypre, ont atterri tôt ce matin du dimanche 30 janvier, entre 4h et 5h matin à l’aéroport militaire du Caire » où ils ont déchargé des armes meurtrières, dont en particulier « des pistolets télescopiques sophistiqués, de fabrication israélienne munis d’un système optique spécialement conçus pour des « snippers » ; des pistolets pour balles explosives à guidage laser ; des caisses de munitions ; des conteneurs de bouteilles de gaz lacrymogène étouffant, internationalement interdits d’usage… ». Les mêmes témoins, qui semblent détenir des sources fiables, ont rappelé sur la chaine Al-Jazeera que le chef des renseignements militaire (« mukhabarate » , le général Omar Suleiman, nommé à la hâte « Vice-Président » par Moubarak, avait toujours passé plus de temps à Tel-Aviv en compagnie des stratèges de l’armée sioniste qu’avec ses pairs et subordonnés au Caire….

La paix avec Israël dans la ligne de mire

02/02/2011 
Par CHRISTOPHE AYAD
Au fur et à mesure que grandit la contestation contre le régime de Hosni Moubarak, ce n’est plus seulement Moubarak qui est en péril mais aussi son régime. C’est-à-dire pas seulement un homme mais les institutions qui l’ont soutenu. Pas seulement une politique mais les grands choix stratégiques qui fondent l’Egypte d’aujourd’hui. A commencer par le premier d’entre eux, la paix avec Israël, scellée à Camp David en 1979 sous le parrainage actif des Etats-Unis.
Les Frères musulmans, qui ont choisi de s’engager résolument dans la contestation, ne font plus mystère de leur projet d’en finir avec le «régime» égyptien - institutions, Parlement, parti - et appellent à manifester jusqu’à sa chute. Hier, un cadre de la confrérie a demandé de cesser les livraisons de gaz égyptien à Israël, qui sont partie intégrante des accords de Camp David. Plus tard dans la journée, un porte-parole indiquait qu’il n’était pas question de «négocier» avec le pouvoir, comme l’avait proposé la veille Omar Souleiman, le tout nouveau vice-président et ancien chef des services de renseignements. Pas question pour eux de tendre la main à un pouvoir aux abois…
Echange. Pour la politique américaine, la chute du régime égyptien - et non plus seulement de Hosni Moubarak - pourrait s’apparenter à un choc aussi important que la chute du shah d’Iran Reza Pahlavi, en 1979, qui s’était justement enfui en Egypte, où il a fini ses jours. A l’époque, Washington avait perdu son principal allié dans la région, remettant en cause toute sa stratégie d’alliances afin d’assurer la sécurité d’Israël. L’Egypte, en rejoignant le camp de la paix avec Israël et celui des alliés des Etats-Unis, avait justement comblé le vide laissé par la «défection» iranienne. Un adage en vogue chez les diplomates veut qu’au Proche-Orient la guerre sans l’Egypte n’est pas possible, comme la paix sans la Syrie ne l’est pas non plus.
Si jamais un régime civil, ou démocratique, venait à s’installer en Egypte, la politique étrangère du pays ne manquerait pas d’en être affectée dans un sens défavorable à Israël et aux Etats-Unis. Washington accorde en effet 1,2 milliard de dollars (867 millions d’euros) d’aide - dont 800 millions d’aide militaire et 400 pour la coopération civile - par an au Caire en échange de la paix avec Israël. Car, en Egypte, politiques intérieure et étrangère sont étroitement mêlées. Le discrédit du régime de Hosni Moubarak ne manquera pas d’avoir des conséquences sur les orientations géopolitiques des futurs dirigeants de l’Egypte, quels qu’ils soient.
Fibre. Cependant, un changement de régime et une sortie de ce «pacte» n’impliqueraient pas forcément un retour à l’état de guerre avec Israël mais, au minimum, un changement de paradigme. On risque donc fort de passer de la «paix froide» à la «guerre froide» avec le voisin israélien. Attention, en effet, aux comparaisons avec la Révolution islamique. Les Frères musulmans ne sont pas Khomeiny. Ils n’ont ni la même légitimité, ni le même pouvoir spirituel sur la foule des fidèles - sunnites et non chiites - que le vieil ayatollah et son clergé. Ils ne sont surtout pas animés par la même fibre révolutionnaire. Mais leur proximité avec le Hamas palestinien, dans la bande de Gaza, ne manque pas d’inquiéter Israël, qui a annoncé hier que le traité de paix de Camp David ne pouvait pas être remis en cause…
Contrairement à la Tunisie, où il n’y a pas d’enjeu géostratégique, les Etats-Unis tentent de sauver ce qui peut l’être avant qu’il ne soit trop tard : avec la nomination d’Omar Souleiman, un homme qu’ils connaissent bien et apprécient, ils ont obtenu satisfaction. Un ancien ambassadeur américain en Egypte, Frank Wisner, a été dépêché d’urgence au Caire. Pendant que l’ambassadrice s’est entretenue hier avec l’opposant Mohamed el-Baradeï, Wisner est à la manœuvre dans la coulisse, probablement afin de convaincre Moubarak, qu’il connaît bien, de passer la main en douceur à son vice-président.
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Israël/corruption: les fils de Sharon visés

AFP
01/02/2011 
La police israélienne a réuni suffisamment de preuves pour recommander à la justice de poursuivre les deux fils de l'ex-Premier ministre Ariel Sharon dans une affaire de corruption portant sur des millions de dollars, ont affirmé aujourd'hui les médias locaux.
Selon le journal en ligne Y-Net qui cite des sources policières, les enquêteurs affirment disposer "d'un ensemble de preuves" qui permettraient au procureur général de l'Etat d'engager des poursuites contre Omri et Gilad Sharon.
Le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld, a dit ne pas disposer d'informations corroborant les affirmations des médias selon lesquelles les deux hommes auraient permis à leur père d'obtenir un pot-de-vin de 4,5 millions de dollars de la part de l'homme d'affaires autrichien Martin Schlaff.
L'enquête de la police sur les soupçons de corruption visant la famille Sharon a commencé en 2003. En décembre 2005, la police a procédé à une perquisition de la maison possédée à Jérusalem par M. Schlaff, et a annoncé une semaine plus tard y avoir découvert la preuve que ce dernier avait donné des prébendes de trois millions de dollars à la famille Sharon.
M. Sharon, aujourd'hui âgé de 82 ans, a ensuite été terrassé par une violente attaque cérébrale qui l'a plongé dans un profond coma dont il n'est toujours pas sorti.

Israël privé de nouveau chef d'état-major, impliqué dans un scandale foncier

JERUSALEM - Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Ehud Barak ont annulé la nomination du futur chef d'état-major de l'armée, le général Yoav Galant, accusé de s'être appropriés illégalement des terrains à des fins personnelles.
"MM. Netanyahu et Barak se sont entretenus mardi avec le général Galant et lui ont fait savoir qu'ils avaient décidé d'annuler sa nomination", a déclaré à l'AFP une porte-parole du ministère de la Défense.
Cette décision, attendue, survient alors que la région est plongée dans un climat d'instabilité en raison de révoltes populaires en Egypte contre le régime du président Hosni Mourbarak, un allié d'Israël, et en Tunisie.
Elle fait suite aux conclusions du conseiller juridique du gouvernement concernant une affaire d'appropriation illégale de terrains impliquant le général Galant.
Ce dernier devait prendre ses fonctions le 14 février.
Le chef d'état-major adjoint, le général Yaïr Naveh, assumera l'intérim en attendant la nomination d'un nouveau prétendant dans les 60 jours, a précisé la TV publique israélienne.
M. Barak avait personnellement appuyé la candidature du général Galant pour devenir le 20e chef d'état-major de l'histoire d'Israël, et l'annulation de sa nomination apparaît donc comme un sérieux revers pour le ministre de la Défense.
Le général Galant avait été formellement accusé le 20 janvier par le contrôleur de l'Etat de s'être illégalement accaparé des terrains, une affaire qui a provoqué un énorme retentissement en Israël.
Le haut gradé a été mis en cause pour avoir érigé un parking et une voie d'accès pour sa luxueuse villa sur des terres domaniales, il y a une dizaine d'années, dans le nord d'Israël.
Il est également soupçonné d'avoir obtenu de l'Administration des domaines un terrain de 3,5 hectares à cultiver, contrairement aux règlements en vigueur, en faisant jouer ses relations.
Il a en outre admis s'être approprié illégalement 2,8 hectares de terres dont il a dû se retirer après une plainte de ses voisins du village d'Amikam. Il a plaidé une erreur de cadastre.
Dans un rapport remis au conseiller juridique du gouvernement, Yéhouda Weinstein, qui a les fonctions de procureur général, le contrôleur de l'Etat soulignait que le général Galant n'avait pas dit la vérité à la justice concernant ce dossier.
Le général Galant s'est défendu récemment dans la presse en se présentant comme victime d'une cabale ourdie par des rivaux.
Avant d'être désigné à la tête de l'armée, il avait été la cible d'une violente campagne de presse. Les médias israéliens avaient publié un document --en fait un faux-- censé l'impliquer dans une opération de déstabilisation, mais la police l'avait ensuite innocenté.
Les deux principaux rivaux du général Galant au poste de chef d'état-major étaient le général Benny Gantz, adjoint du chef d'état-major sortant, le général Gaby Ashkenazi, et le chef de la région militaire Nord, le général Gadi Eizenkot.
En tant que chef de la région militaire sud, le général Galant avait commandé la dévastatrice offensive "Plomb durci" dans la bande de Gaza il y a deux ans qui a valu à Israël d'être accusé de "crimes de guerre" et de "possibles crimes contre l'humanité" par l'ONU.
(©AFP / 01 février 2011 20h38)
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Israël ressent avec amertume la «trahison» des États-Unis

02/02/2011 
La presse et la classe politique accusent le Barack Obama de «tourner le dos trop vite à Hosni Moubarak».
«Jimmy Carter avait laissé tomber le chah d'Iran, Obama est en train de faire pareil avec Moubarak.» Tel est le constat amer dressé, en privé, par des responsables israéliens. Officiellement rien ne filtre. Mais la déception, voire une certaine colère, est perceptible. «Comment peut-on faire confiance aux États-Unis alors qu'à la moindre épreuve ils lâchent leur allié le plus fidèle, c'est le meilleur moyen pour les Américains de perdre pied au Moyen-Orient», souligne un de ses officiels.
Un diagnostic partagé par Shaul Mofaz, le président de la commission de la défense et des affaires étrangères du Parlement. «Les Américains viennent de faire comprendre que leur soutien inconditionnel envers leurs alliés était des plus partiel», souligne Shaul Mofaz. Des médias accusent Barack Obama «d'avoir poignardé Hosni Moubarak dans le dos». Même chez une partie de la gauche le malaise est perceptible. Yossi Beilin, un ardent partisan d'un processus de paix avec les Palestiniens, estime que le président américain n'a pas eu la manière «en tournant le dos trop vite à Hosni Moubarak».
Ephraïm Halevy et Danny Yatom, deux anciens chefs du Mossad, les services de renseignements, ne sont pas tendres non plus avec le président américain. «Ce qu'a fait Barack Obama est dans la droite ligne de ce que disait l'ancien secrétaire d'État américain Henry Kissinger lorsqu'il affirmait que les tous les accords stratégiques passés par les Américains sont conditionnels, autrement dit limités dans le temps », souligne Ephraïm Halevy. Au passage il ne manque pas de s'interroger sur les raisons pour lesquels le président américain «évoque les droits de l'homme au moment où Hosni Moubarak est en difficulté alors qu'il passe sous silence ce sujet lorsqu'il s'agit de la Chine ou de la Russie».

«Pari simpliste» 

Pour Danny Yatom, «l'attitude hautement problématique des Américains en Égypte doit servir d'avertissement pour les autres alliés des États-Unis, tel Israël, car une telle mésaventure peut nous arriver». «Est-ce que les États-Unis pourraient nous abandonner?», s'interroge le quotidien Yediot Aharonot. Autrement dit, l'amitié «indéfectible» des États-Unis envers Israël, sans cesse proclamée à Washington, pourrait être remise en cause au cas où les Américains considéreraient que leurs intérêts vitaux sont en jeu.
D'aucuns n'hésitent pas à considérer que Barack Obama n'est pas capable de déterminer ce qui sert son pays. «Il a fait un pari simpliste qui consiste à soutenir les revendications des manifestants en Égypte, en espérant que les prochains dirigeants de ce pays lui en seront reconnaissants, ce qui est loin très loin d'être acquis», prévoit Ephraïm Halevy.
Une allusion aux craintes suscitées par une éventuelle prise du pouvoir par les Frères musulmans en Égypte. Sur la même longueur d'onde, Shimon Pérès, le président a bien résumé cette inquiétude en affirmant qu'une «oligarchie religieuse et fanatique ne constitue pas vraiment un mieux par rapport à un manque de démocratie».
Le quotidien Haaretz estime que la déstabilisation de l'Égypte constitue une occasion unique pour Benyamin Nétanyahou, le premier ministre à la tête du «seul allié stable de la région», de rétablir la confiance avec les États-Unis.
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L'occupation s'empare de 600 dunums des terres de Beit AOmmar, au sud d'al Khalil

Beit Ommar - 02-02-2011

Par Palestine Info 
Les forces de l'occupation sionistes ont informé, le mardi 1/2, la municipalité de Beit Amr au nord d'al Khalil (Hébron) leur décision militaire de s'emparer de 600 dunums des terres agricoles du village proche de la colonie sioniste "Gush Etzion".
Des sources locales ont déclaré que la prétendue "Direction civile" de l'armée de l'occupation a donné la décision de confisquer 400 dunums des terres agricoles qui appartiennent au citoyen Mahmoud Eyad Awad et 200 autres des familles d'Abou Eiach, Alami et Sabareina.
Le texte de la décision montre que l'occupation construira un établissement didactique" pour la colonie installée illégalement sur les terres des citoyens palestiniens.
Le village "Beit Amr" subit une attaque continuelle des forces et des colons sionistes dont le dernier assassinat d'un jeune homme palestinien et la blessure de deux autres, le vendredi passé.

L'Autorité palestinienne tabasse et arrête des manifestants à Ramallah

Ramallah - 02-02-2011

Par Maan News 
La police de l'Autorité palestinienne a tabassé des manifestants à la matraque et arrêté au moins deux personnes, lors d'un rassemblement spontané à Ramallah, Place Al-Manara, ce soir en soutien au peuple égyptien tandis que le chaos frappe les rues du Caire.
"J'en avais assez de rester assise chez moi, à ne rien faire," dit une habitant de Ramallah, après avoir vu sur Facebook que des amis participaient à une protestation pacifique, à 21h, au centre ville.
Quand elle y est arrivée peu après, elle a vu un manifestant traîné par la police. "Il n'y avait qu'une trentaine de personnes au début", ajoutant qu'après les arrestations, d'autres se sont rassemblés.
Les responsables de la police palestinienne de Ramallah, joints par téléphone, n'ont pas souhaité faire de commentaires, mais avaient dit au journaliste de Ma'an auparavant que les officiers étaient "prêts pour tout problème" qui surgirait.
Les manifestants ont dit que le rassemblement était pacifique jusqu'à ce que la police surgisse avec des matraques et commence à repousser les femmes qui étaient en tête du groupe loin du centre ville.
"Nous nous sommes simplement rassemblés en soutien à l'Egypte", a dit un manifestant à Ma'an par téléphone, "nous n'avons rien dit contre l'AP".
Plus tôt dans la journée, des dizaines de partisans du Fatah s'étaient rassemblés au même endroit pour soutenir Moubarak. Ils portaient des pancartes accusant le leader de l'opposition égyptienne Mohammed ElBaradei d'être un agent de la CIA, d'après un article dans le quotidien israélien The Jerusalem Post. L'article cite des sources à Ramallah qui ont dit que la manifestation était à l'initiative de la direction de l'Autorité palestinienne. La participation à cette manifestation fut faible et il n'y a pas eu d'arrestations.
Traduction : MR pour ISM

An Nabi Saleh : procès contre Islam Tamimi et réaction du comité populaire

mercredi 2 février 2011 - 07h:15
Comité
Aujourd’hui (mardi 1er février), la cour militaire d’Ofer a prolongé la détention du jeune Islam, arrêté le week-end dernier dans le village de Nabi Saleh.
(JPG)
Manifestation à An NAbi Saleh, 22 janvier 2010 - Photo : Activestills.org
Le jugement a été rendu par la cour des Enfants après que la famille d’Islam et les avocat(es) aient décidé de refuser la proposition du tribunal qui prévoyait de le détenir dans une maison à Ramallah pour une période de 4 mois, avec interdiction de sortir, présence de deux adultes possesseurs de la carte d’identité bleue (1), ajouté à une amende de 10 000 Sheckels (2).
De plus, les hôtes devraient faire installer une ligne téléphonique afin que la police puisse s’assurer en permanence de la présence d’Islam.
Le mouvement de la Résistance Populaire d’An Nabi Saleh a exprimé pour sa part le refus absolu de la décision du tribunal.
La décision du tribunal de prolonger la détention d’Islam tant que les conditions de rétention dans un domicile tiers ne seront pas respectées montrent l’audace de l’occupation et la perte de tout sens d’humanité.
Ces idées de déportation et d’exclusion ne doivent pas constituer un précédent pour les autorités de l’occupation.
Le comité du village compte continuer la résistance contre les provocations israéliennes qui s’acharnent sur les plus jeunes et créent un sentiment de peur.
Le comité fait savoir qu’il a fait appel à des organisations internationales des droits de l’Homme telles que l’UNICEF ou encore Amnesty International, afin de faire libérer Islam le plus rapidement possible et lui permettre de retrouver sa famille et retourner à l’école.
Notes :
(1) Cette carte permet à ceux qui la détiennent de se rendre en Israël contrairement à la verte... Toute activité politique quelque qu’elle soit (ou ait été) est éliminatoire dans l’obtention de la carte bleue.
(2) Ce qui équivaut à 2 000 €, sachant que le salaire moyen est compris entre 500 et 800 €.
Articles liés :
1° février 2011 - Communiqué par courrier électronique
Traduction de l’anglais : Mahmoud
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Pour une nouvelle politique de l’Union européenne au Proche-Orient

publié le jeudi 3 février 2011

 
Sanctionner la politique israélienne apparaît aujourd’hui comme une nécessité si on veut faire avancer la cause d’une paix juste au Proche-Orient
Les soussignés appellent à des sanctions contre la politique israélienne et ceux qui la mènent. L’impunité c’est l’assurance que se perpétuera la même politique. Pourquoi ? Parce que les gouvernements israéliens successifs s’obstinent à nier les droits fondamentaux du peuple palestinien, à saccager le contenu de tous les accords de paix proposés depuis ceux d’Oslo. Ils violent le droit international dans l’impunité. Ils poursuivent la colonisation de Jérusalem-Est et de la Cisjordanie. Ils ont martyrisé Gaza sous prétexte de réponse à des tirs de roquettes aveugles – certes condamnables. Ils ont provoqué un bain de sang lors de l’opération contre la "flottille humanitaire". Sanctionner la politique israélienne apparaît aujourd’hui comme une nécessité si on veut faire avancer la cause d’une paix juste au Proche-Orient, c’est-à-dire le respect des droits du peuple palestinien, de sa sécurité et de la sécurité du peuple israélien.
Des sanctions ? Mais quelles sanctions ? La question nécessite une clarification. Si l’on est partisan, comme nous le sommes, de contribuer à réaliser les conditions d’une paix juste et durable, la première exigence est la suspension de l’accord préférentiel entre l’Union européenne et l’Etat d’Israël. Ne pas le suspendre encourage une politique qui nie en permanence les droits humains les plus élémentaires. L’Union européenne a par ailleurs adopté des textes, relatifs à la traçabilité des produits israéliens ou supposés tels, qu’elle n’applique que de façon partielle et insuffisante. Les investissements d’entreprises européennes qui facilitent la colonisation ou en profitent doivent cesser.
Suspendre l’accord préférentiel jusqu’à ce qu’Israël s’engage réellement dans un processus de paix, appliquer les textes qui interdisent aux produits des colonies d’être importés en Europe sous label israélien, constituent à nos yeux des objectifs politiques immédiats, crédibles, justes, efficaces, rassembleurs. Les paroles creuses de soutien aux droits palestiniens, démenties par les encouragements de facto à la politique qui les nie, laissent le champ libre aux dirigeants actuels d’Israël. Que change cette situation et demain des négociations pourront reprendre avec comme préalable le gel des colonies, pour aboutir au retrait israélien sur les frontières de 1967, à un accord sur Jérusalem, capitale partagée, et à une solution négociée du problème des réfugiés sur la base des résolutions de l’ONU.
REJET DU BOYCOTT TOTAL D’ISRAËL
C’est dans cette perspective que nous rejetons deux positions antagonistes. D’un côté celle qui prône le boycott total d’Israël, mesure proclamée radicale ; d’un autre côté, celle des forces qui n’ont jamais agi pour que l’Union européenne exerce une pression réelle sur la politique israélienne et prennent prétexte de la prétendue radicalité du boycott total, qualifié de campagne de haine, pour exiger d’inacceptables censures ou poursuites judiciaires. Nous considérons qu’il faut être aux côtés des progressistes israéliens, qui soutiennent le boycott des produits des colonies, comme aux côtés des progressistes palestiniens.
Nous soutenons la demande de hauts responsables palestiniens pour une action vers l’Union européenne, en vue de sanctions efficaces, et non du boycott total d’Israël.
La lutte pour des sanctions à l’encontre de la politique israélienne doit s’accompagner de clarté sur les objectifs poursuivis et sur les moyens de lever les obstacles. Seule cette clarté permettra de convaincre ; elle seule permettra l’union la plus large pour que cesse enfin un conflit meurtrier, absurde en tout point car les conditions du règlement pacifique juste et négocié sont connues et elles s’imposeront. Elle seule permettra à l’indignation de trouver son prolongement efficace et sa contribution au rétablissement du peuple palestinien dans ses droits fondamentaux.
Nous nous y engageons, nous vous y engageons.
Signataires :
Gérard Aschieri, enseignant, syndicaliste ;
Raymond Aubrac, résistant ;
Claudie Bassi-Lederman, universitaire ;
Sophie Bessis, historienne ;
Nicole Borvo Cohen-Seat, sénatrice PCF de Paris ;
Ian Brossat, président du groupe PCF/PG au Conseil de Paris, élu du XVIIIe ;
Marie-George Buffet, députée PCF ;
Jean-Pierre Cabouat, ancien ambassadeur, membre de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) ;
Alice Cherki, psychanalyste et essayiste ;
Maurice Cling, ancien déporté, professeur d’université honoraire ;
Michel Dreyfus, historien ;
Simone Dreyfus-Gamelon, anthropologue, directrice d’étude à l’EHESS ;
Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des droits de l’homme ;
Olivier Gebuhrer, mathématicien, maître de conférences honoraire, co-animateur d’Une autre voix juive ;
Stéphane Hessel, ambassadeur de France ;
Isaac Johsua, économiste ;
Pierre Kalfon, écrivain, journaliste ;
Henri Leclerc, président d’honneur de la Ligue des droits de l’homme ;
Pascal Lederer, physicien, co-animateur d’Une autre voix juive ;
Alain Lipietz, ancien député au Parlement européen ;
Michaël Löwy, sociologue, philosophe, directeur de recherche émérite au CNRS ;
Gilles Manceron, historien, vice-président de la Ligue des droits de l’homme ;
Sylvie Mayer, député au Parlement européen de 1979 à 1994 ;
Yvon Quiniou, philosophe ;
Maurice Rajsfus, président de l’Observatoire des libertés ;
Yves Salesse, haut fonctionnaire ;
Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT ;
Michel Tubiana, président d’honneur de la Ligue des droits de l’homme ;
Pierre Villard, co-président du Mouvement de la paix ;
Roland Wlos, ancien conseiller municipal de Paris.

Processus de paix: les USA veulent que l'Égypte reste "constructive"

03/02/2011 | 23h30
Les Etats-Unis "espèrent" que l'Egypte gardera à l'avenir "un rôle constructif" dans le processus de paix au Proche-Orient et accordera de l'importance à la paix avec Israël, a déclaré mercredi Philip Crowley, le porte-parole de la diplomatie américaine.
"Nous espérons que le prochain gouvernement de l'Egypte jouera un rôle constructif dans le processus de paix, et reconnaîtra l'importance d'avoir une relation pacifique avec Israël", a-t-il lancé lors de son point de presse quotidien.
L'Egypte a signé un traité de paix historique avec Israël en 1979, et le régime contesté du président Hosni Moubarak reste considéré comme le meilleur allié arabe de Washington sur ce dossier.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a mis mercredi en garde contre le risque que la révolte populaire en Egypte ne débouche sur une période "d'instabilité et d'incertitude pendant de nombreuses années" dans la région.
"Je suis convaincu que si les forces qui veulent amener un changement mesuré, les réformes et la démocratisation en Egypte l'emportent, ce changement fera avancer la paix entre Israël et le monde arabe", a assuré M. Netanyahu.  

Washington affiche, de nouveau, son appui à Tel-Aviv

02 Février 2011 10:06 
IRNA- Six législateurs démocrates américains ont rejeté l’arrêt des aides financières à Israël. Dans une lettre aux députés républicains et au Comité budgétaire de la Chambre des représentants américaine, 6 députés démocrates américains ont rejeté la proposition du député de l’Etat du Kentucky qui avait demandé l’arrêt de l’aide américaine à Israël. Le député républicain de l’Etat du Kentucky, Rand Paul, avait dit, la semaine dernière, que «la première chose qu’on devrait faire, pour réduire le déficit budgétaire des Etats-Unis, serait d’arrêter les aides non nécessaires aux pays alliés, notamment, une aide militaire de 3 milliards de dollars à Israël».
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L’attaque verbale des députés portugais, à l’encontre de Lieberman

02 Février 2011 18:55 
IRIB- Les dépurés portugais ont exprimé leur opposition à la présence de Lieberman, le ministre israélien des Affaires étrangères, dans l’enceinte du parlement portugais. Les représentant des partis de gauche et les Communistes se sont opposés, vivement, à la présence de Lieberman au parlement, le qualifiant d’extrémiste et de raciste. Ils ont, également, condamné les politiques inhumaines du régime sioniste, à l’encontre du peuple palestinien. Jose Manuel Pureza, le leader de la fraction de gauche, au parlement, a déclaré, à ce propos, qu’ils ne pouvaient pas rester indifférents, quant à la visite de Lieberman au Portugal. Il a, également, ajouté : «Nous déclarons, solennellement, que nous sommes contre les positions de Lieberman…Israël doit reconnaître l’Etat palestinien, à l’intérieur des frontières tracées, en 1967». Jusqu’à présent, plus de 100 pays ont soutenu la formation de l’Etat indépendant palestinien et ont demandé le retrait d’Israël des régions qu’il a envahies, lors de la guerre des 6 jours de 1967.
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Netanyahu nomme Naveh au poste de chef d'état-major provisoirement

[ 02/02/2011 - 13:01 ]
Al-Nassera – CPI
Le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, a décidé, hier soir, le mardi 1/2, d'annuler la nomination de Yoav Galant au poste du chef d'état-major à l'armée sioniste en le remplaçant par son adjoint, Yair Naveh, temporairement.
La radio hébreu a déclaré que Netanyahu et son ministre de la guerre, Ehud Barak, ont informé Galant de cette décision et informé Naveh qui a été nommé au poste pour 60 jours jusqu'à ce qu'un nouveau chef d'état-major soit nommé.
La raison du licenciement de Galant serait son implication dans l'affaire d'obtention de terres de façon illégale.

La captive libérée « Tawil » dénonce la barbarie des occupants sionistes au sein des prisonnières

[ 02/02/2011 - 12:53 ]
Ramallah- CPI
« Les prisonnières palestiniennes dans les geôles de l’ennemi occupant israélien s’exposent régulièrement à la sauvagerie de l’administration pénitentiaire , vivent dans de pires conditions dont les perquisitions continuelles, nocturnes, sévères et provocatrices », a déclaré aujourd’hui, la captive, l’activiste « Montaha Tawil » qui avait purgé un ans dans les geôles sionistes, après sa libération hier soir 1/2.
La détenue libérée a attiré l’intention que les prisonnières malgré leur énorme tragédie dans les prisons de l’occupation, mais elles s’intéressent, sans précédent, citant celles à la prison « Hacharon », aux projet de leur nation, exigeant la réalisation de la réconciliation palestinienne le plutôt possible.
Montaha Tawil a appelé les institutions, organisations des droits de l’homme, ainsi les côtés qui s’occupent des questions légales, humanitaires et juridiques à assumer leur responsabilité pour mettre la pression sur le gouvernement de l’occupation israélienne, afin de libérer immédiatement les prisonnières palestiniens qui souffrent extrêmement sous des conditions catastrophiques dans les prisons sionistes.
De sa part, le centre « Ahrar » pour les études des détenus et des libérés a affirmé qu’il s’apprête pour le lancement d’une vaste campagne de soutien aux prisonniers en coopération avec des institutions juridiques internationales, afin de libérer les détenues et œuvrer à soulager leurs souffrances.

Les députés islamiques : le dossier des détenues doit être une priorité

[ 02/02/2011 - 13:05 ]
Ramallah – CPI
Les députés islamiques en Cisjordanie occupée ont accueilli, le mardi 1/2, sur le barrage militaire sioniste de Joubara près de Toulkarem, la détenue libérée des prisons de l'occupation, Mounraha Twail, après avoir passé une année dans les prisons sionistes.
Notons que l'ex-détenue Mountaha Twaiul est l'épouse du chef de la municipalité d'al-Birah, le détenu libéré, Jamal Twail.
Elle a été accueillie par le député Abdul-Rahman Zaidan et le député Fathi Qarawi accompagnés de plusieurs familles des détenus y compris celle de la captive, Mountaha Twail.
Les députés ont exprimé leur satisfaction de la libération de Twail, affirmant que la joie ne sera complète que par la libération de tous les détenus et les prisonnières.
Ils ont insisté sur le fait que la question des prisonnières doit rester à la tête des priorités de la cause palestinienne, attirant l'attention sur les mauvaises conditions dont souffrent les détenues dans les prisons sionistes, ce qui exige un soutien continuel pour mettre fin à leur souffrance.

L'occupation évoque trois scénarios probables pour la suite des événements en Egypte

[ 02/02/2011 - 13:24 ]
Al-Nassera – CPI
Shaul Mofaz, président de la « commission des affaires étrangères et de la sécurité » à la Knesset sioniste, a proposé de nombreux scénarios prévus à partir des événements en Egypte, suite à la continuation des manifestations populaires demandant la chute du régime et la démission de Moubarak.
Mofaz a déclaré dans un entretien hier mardi 1/2, que le président égyptien, Mohamed Hosni Moubarak, pourrait exiger la répression des manifestants et l’arrêt des émeutes, en particulier avec l'absence d'une direction qui conduit les mouvements populaires et les manifestations de façon coordonnée, selon ses allégations.
Il a ajouté : « Si cela se produit, Moubarak optera pour l'organisation d’élections générales en septembre prochain, conformément aux dispositions de la Constitution égyptienne », soulignant que « ce scénario est privilégié par Israël ».
Mofaz a expliqué un deuxième scénario dans lequel l'armée égyptienne reste sur sa position et son désir de ne pas recourir à l'utilisation de la force contre les manifestants civils, ce qui insinue la possibilité que l'armée prenne le pouvoir en Egypte.
Le troisième scénario est la possibilité que Moubarak présente sa démission et que les frères musulmans prennent le pouvoir, ce qui est considéré par le gouvernement sioniste comme « un sujet préoccupant et une menace » contre l'entité sioniste, a ajouté Mofaz.

Ashkenazi : les événements en Egypte prouvent la fragilité de la situation sécuritaire sioniste

[ 02/02/2011 - 13:32 ]
Al-Qods occupée – CPI
L'ex-chef d'état major à l'armée sioniste, le général Ghabi Ashkenazi, a mis en garde contre la situation sécuritaire fragile et a affirmé que le calme qui règne sur les frontières peut changer à tout moment à cause de ce qui se passe en Egypte.
Lors de la supervision des entraînements militaires de la branche terrestre dans la base militaire sioniste "Chezvon", Ashkenazi a déclaré que "le calme relatif sur les frontières est causé par de nombreuses raisons dont "la force de dissuasion d'Israël", cependant, ce calme peut changer à tout moment parce qu'il est fragile".
Ashkenazi a souligné les missions difficiles de la branche terrestre de l'armée sioniste, surtout, qu'elle fait face à l'adversaire dans la première ligne du front, ajoutant que "les batailles sont toujours résolues par les branches terrestres".

L'occupation arrête 14 Palestiniens en Cisjordanie occupée

[ 02/02/2011 - 13:40 ]
Ramallah – CPI
Les forces de l'occupation israélienne ont arrêté 14 Palestiniens lors de raids dans diverses régions en Cisjordanie occupée, aujourd'hui à l'aube, le mercredi 2/2.
La radio de l'ennemi sioniste a prétendu que les forces occupantes ont kidnappé 12 recherchés en les emmenant vers les centres d'enquête sans aucune mention des lieux de leur arrestation, selon un porte-parole militaire sioniste.
De leur côté, des sources locales ont déclaré que les forces occupantes ont arrêté deux Palestiniens du village d'Athna à al Khalil (Hébron) au sud de la Cisjordanie occupée en les emmenant vers une direction inconnue et ont agressé deux autres citoyens.
Une force militaire sioniste a envahi le camp de Jénine en pénétrant dans les maisons résidentielles avant d'arrêter trois palestiniens.
Des témoins oculaires ont déclaré que les soldats sionistes ont lancé des bombes sonores sur les maisons palestiniennes, et y ont mené des fouilles.
Notons que les forces sionistes ont arrêté, hier à l'aube mardi, 12 Palestiniens en Cisjordanie occupée dont un député du Conseil législatif palestinien.

Les réfugiés palestiniens à Damas : le groupe d'Oslo n'est pas mandaté à négocier en notre nom

[ 02/02/2011 - 14:26 ]
Damas – CPI
De nombreux réfugiés palestiniens dans le camp de Yarmouk à Damas ont appelé à une révolte populaire contre l'Autorité d'Oslo pour la faire tomber après la révélation de leur renonciation au droit au retour, affirmant leur attachement à leur droit au retour vers leurs terres et maisons.
Le Centre palestinien d'information a interrogé plusieurs réfugiés palestiniens habitant dans le camp de Yarmouk sur les concessions de l'autorité d’Abbas au profit de l'occupation. Ils ont exprimé leur indignation envers l'autorité d'Oslo en Cisjordanie occupée notamment après les documents révélés par al-Jazeera qui ont dévoilé que les négociateurs de l'autorité d'Abbas ont fait d’importantes concessions sur le droit au retour des réfugiés palestiniens lorsqu'ils ont accepté le retour de seulement 10 000 réfugiés chaque année pendant dix ans (soit un total de 100 000 réfugiés).
L'homme âgé, Haj Abou Ahmed, 83 ans, qui a manifesté sa colère contre le groupe d'Oslo, nous a déclaré que « les droits au retour des réfugiés palestiniens sont des droits individuels que personne ne peut abandonner », affirmant qu'il détient toujours les clés et les titres de propriété de la maison de sa famille jusqu'au retour.
Il a appelé lors de son interview par le CPI toutes les factions nationales et islamiques à remplir leur devoir envers les réfugiés palestiniens dans les pays de refuge.
Les réfugiés palestiniens dans les camps de refuge confirment que le droit au retour est inaliénable et ne peut être renoncé, quel que soit les détails de négociations palestino-sionistes, et la réalité de ce qui s'est passé à huit-clos.
A côté du réfugié Haj Abou Ahmed, était assis son voisin Mohamed Omar qui a déclaré qu'il n'accepterait que son retour à son village de Herbia, ajoutant : « Je ne me préoccupe pas de ce qui se passe dans les négociations minables, pour moi, ce droit est individuel et collectif et les réfugiés palestiniens dans le monde ont un seul rêve, le retour ».
Omar a appelé tous les réfugiés palestiniens à être patients, endurants, à se préparer, préserver leurs principes et leurs valeurs, défendre leurs droits et comprendre que le Djihad est le seul chemin vers la victoire et la libération.
Hoda Saber, 29 ans, réfugiée de Yarmouk à Damas, pense que les documents d'al-Jazeera constituent un tournant très important dans l'histoire de la question palestinienne, assurant que l'autorité d'Abbas doit être jugée et qu'elle ne mérite pas de représenter le peuple palestinien.
De nombreux autres réfugiés ont affirmé que le groupe d'Oslo n'est pas mandaté à négocier au nom du peuple palestinien ou de renoncer à ses droits ou principes.

Péres : La démocratie en Egypte amènera les islamistes au pouvoir comme la victoire du Hamas

[ 02/02/2011 - 16:35 ]
Ramallah – CPI
Le président de la prétendue entité sioniste, Shimon Péres, a averti des conséquences des événements en Egypte et leur impact sur la stabilité au Moyen-Orient.
Péres a exprimé sa préoccupation vis-à-vis d’une « démocratie en Egypte qui prendra fin avec la victoire des islamistes », et a ajouté que « le monde entier doit considérer ce qui s’est passé en 2006, car cela avait commencé en termes de démocratie, mais elle a pris fin lorsque le Hamas a pris le pouvoir, lorsque des élections ont lieu d’une manière incorrecte, le jeu de la démocratie s’achève ».
Péres a souligné lors de sa rencontre avec la chancelière allemande, Angela Merkel, que les éléctions démocratiques ont amené le mouvement du Hamas au pouvoir.
De son côté, la chef de l’opposition sioniste, Tzipi Livni, a exprimé sa crainte que les Etats-Unis soutiennent le processus démocratique dans les sociétés musulmanes avec l’émergence de « groupes qui ne respectent pas la démocratie ».

Hamas: Le discours de l'organisation des élections sous l'ombre des désaccords est invalide

[ 02/02/2011 - 17:50 ]
Ramallah – CPI
Le mouvement du Hamas a affirmé que le fait de parler des nouvelles élections palestiniennes législatives et municipales, sous l'ombre des désaccords internes et l'absence du consensus sur leur organisation, est invalide et conduira à des résultats inconnus.
Dans un communiqué publié le mercredi 2/2, le Hamas a décrit le gouvernement de Fayyad d'illégitime parce qu'il n'a pas obtenu la confiance du conseil législatif palestinien, en plus la situation de répression pratiquée par les services de sécurités qui coordonnent leurs travaux avec l'occupation en Cisjordanie occupée, ce qui ne crée pas des atmosphères appropriées pour organiser des élections libres, selon le communiqué.
Le gouvernement inconstitutionnel de Fayyad avait déterminé la date des élections législatives et municipales, sans aucun signal qu'elles seront organisées en Cisjordanie occupée et dans la Bande de Gaza ou en Cisjordanie seulement.
Hamas a déclaré qu'il ne participera pas à cette comédie, la qualifiant qu'elle ne vise que à cacher ce qui se passe en Cisjordanie occupée, de crimes et de renforcement de l'état d'usurpation de l'autorité, ainsi que la couverture des concessions révélées par les documents d'al-Jazeera".
Il a annoncé son rejet aux résultats de ces élections invalides qui ont pour objectif de frapper toute initiative pour le consensus et le pluralisme politique.
De leur côté, les députés islamiques en Cisjordanie ont considéré que la propagande de l'Autorité à propos des élections dans les territoires palestiniens avant de réaliser le consensus est une futilité et une participation à approfondir les mésententes palestiniennes internes et la séparation entre la Cisjordanie et la Bande de Gaza.
Ils ont insisté sur l'importance de créer les atmosphères positives et adéquats et fournir les exigences nécessaires et fondamentales qui représentent les valeurs du respect à la loi et de l'exécuter sur tout le monde, ainsi que de permettre aux individus et les institutions à appliquer leurs activités protégées par la loi et cesser les violations qui menacent les principes de la démocratie.
Les députés islamiques ont renouvelé leur refus à l'organisation des élections avant la réalisation du consensus et l'unité nationaux, affirmant que leur organisation en Cisjordanie seulement aidera à approfondir la division.

Les détenus d'Ofer condamnent l'inspection humiliante contre leurs familles

[ 02/02/2011 - 18:27 ]
Bethléem – CPI
Les détenus palestiniens dans la prison sioniste d'Ofer ont condamné fermement le fait que les soldats sionistes fouillent de façon humiliante et provocante les membres de leurs familles, surtout les femmes sur le barrage de Beitunia.
Au cours d'une rencontre avec le directeur de la prison, les détenus ont menacé de couper les visites en cas de la continuation de cette politique humiliante contre leurs familles, où le représentant des prisonniers, Chadi Chalaleidah a déclaré dans un communiqué de presse que les familles des détenus ont exprimé leur ressentiment envers l'inspection honteuse contre eux, considérant que cette mesure fait partie de la punition collective et les pressions psychologiques qui les visent avec leurs familles et une exécution à la soi-disant "Loi de Chalit" qui permet de mettre des obstacles devant les visites des captifs.
Chalaleidah a appelé le CICR à se trouver sur la barrière militaire sioniste de Beitunia pour surveiller les fouilles pratiquées par les soldats sionistes contre leurs familles.
En outre, les prisonniers d'Ofer ont également critiqué la tentative du tribunal sioniste d'exiler l'enfant Islam Dar Ayoub, 14 ans, de son village "Nabi Saleh" à Ramallah.
"C'est une décision très grave qui ouvre la porte devant la justice sioniste pour revendiquer la politique d'expulsion des détenus, de les encercler dans des séjours limités, comme ce qui se passe dans la ville occupée d'al-Qods", ont dit les détenus.
Ils ont finalement appelé à la libération immédiate de tous les enfants et les mineurs dont leur arrestation est illégitime, exigeant au même temps l'intervention de toutes les institutions juridiques et humanitaires pour cesser cette politique de barbarie pratiquée par l'occupation contre les détenus mineurs.

Entretien téléphonique:Haniyeh félicite le Cheikh Ghannouchi de son retour en Tunisie

[ 02/02/2011 - 18:34 ]
Gaza – CPI
Le premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, a téléphoné, le mercredi 2/2, au Cheikh Rached Ghannouchi en lui félicitant au nom du gouvernement et peuple palestinien pour sa sécurité de son retour à sa patrie et la liberté démocratique du peuple tunisien.
Le premier ministre palestinien a affirmé que le peuple tunisien restera un partisan au peuple palestinien et sa question nationale.
De son côté, Cheikh Ghannouchi a exprimé son remerciement à Haniyeh, saluant Gaza et sa fermeté qui était une source d'inspiration pour le peuple tunisien et son soulèvement, selon ses propos.