jeudi 6 mars 2014

« Notre liberté, nous l’arracherons »

mercredi 5 mars 2014 - 07h:25
Baladi
Soutenir la lutte des prisonniers détenus dans les geôles sionistes.
Un nouvel assassinat ciblé a été commis par l’armée de l’occupation à Birzeit en Cisjordanie, en territoire contrôlé par l’Autorité Palestinienne. Mu’tazz Washaha, 25 ans, ancien prisonnier libéré, membre du FPLP, a été assassiné au cours d’une opération d’une rare lâcheté. Un héros martyr de plus vient de tomber, en pleine période de négociations entre l’Autorité palestinienne et l’entité coloniale, menées sous la pression des États-Unis et la bénédiction des pays européens. Dès l’aube, et pendant 10 heures, les forces de l’occupation ont encerclé la maison du héros pour l’arrêter et l’emprisonner. Mais Mu’tazz a refusé une nouvelle incarcération.
Son frère a déclaré qu’il avait juré qu’il ne serait jamais fait prisonnier. Les sionistes l’ont alors assassiné. Mu’tazz Washaha a préféré le martyre. C’est par le sang que les sionistes espèrent accomplir leur projet d’annihilation du peuple palestinien et de sa volonté de résistance. C’est d’ailleurs le but poursuivi par la vague d’arrestations (environ 200 Palestiniens par mois depuis le début des négociations) menée par les forces de l’occupation : soumettre le peuple palestinien et ses forces vives au diktat américano-sioniste dans la région.
La terreur exercée par l’occupation en Palestine s’étend jusqu’aux prisons et les centres d’interrogatoire, où un autre assassinat a été commis, ciblant le prisonnier maqdisi, Jihad Tawil, 47 ans, et où les prisonniers sont abandonnés à leurs maladies, d’ailleurs suscitées ou bien aggraveés par les conditions de détention. L’occupant sioniste a décidé la mort ou le handicap à vie des prisonniers puisqu’il ne cesse de les cibler par les lois qu’il vote et les incursions meurtrières qu’il mène dans les prisons. Ces crimes sionistes, la « communauté internationale » en est responsable d’abord, puisqu’elle protège l’Etat colonial et lui assure, depuis 1948, les moyens de sa politique barbare. Que ce soient les Etats-Unis, l’Union européenne ou l’ONU, chaque martyr palestinien porte la marque de leur participation aux crimes de l’occupation.
1 - Prisonniers grévistes de la faim dans les prisons de l’occupation
Trois résistants prisonniers membres cadres du mouvement du Jihad islamique dans la ville d’al-Khalil, et détenus « administratifs », ont décidé d’entamer une grève de la faim, dès le premier mars. Il s’agit de Aref Hraybat, 28 ans, détenu depuis le 18 août 2013, ayant été prisonnier pendant 6 ans, et Ayman Ibtaych, 33 ans, détenu depuis le 9 mai 2013, il avait déjà mené la grève de la faim pendant 120 jours, mais l’administration coloniale a manqué à sa promesse de ne pas renouveler sa détention. Avant sa dernière arrestation, il a été prisonnier pendant onze ans. Et Ahmad Abu Rass, 33 ans, détenu depuis le 2 janvier 2014.
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Ayman Ibtaych reprend la grève de la faim contre la détention administrative 
 
Muammar Banat, Akram Fassissi et Wahid Abu Maria, détenus dans la prison de Ofer et membres du mouvement du Jihad islamique, poursuivent depuis leur arrestation le 9 janvier la grève de la faim. Ils réclament leur libération immédiate et l’abolition de la détention administrative.
Suite à la détérioration de l’état de santé de Banat et Fassissi, la direction de l’hôpital Kablan où ils ont été emmenés s’est réunie pour envisager les mesures à prendre. Elle a décidé de leur founir des vitamines. Les deux grévistes de la faim refusent toute auscultation médicale depuis le début de leur mouvement pour protester contre les mauvais traitements subis jusqu’à présent de la part des autorités carcérales.
Dans un message envoyé à une association de soutien aux prisonniers, ils décrivent les mesures répressives de l’occupant : maintenir les grévistes dans une cellule froide, où non seulement ce qui tient de fenêtre est ouvert, mais en faisant marcher les appareils de refroidissement. Pour les obliger à cesser leur mouvement de lutte, l’administration carcérale a isolé Akram Fassissi dans une cellule à part, et interdit aux trois de communiquer entre eux, même par le biais des ouvertures. Ils sont interdits de sortir en « récréation » ensemble, mais les prisonniers ont refusé cette dernière mesure. Malgré cette répression, les prisonniers ont affirmé poursuivre leur mouvement, jusqu’au martyre s’il le faut.
Le détenu Wahid Abu Maria est né en 1967, il est père de quatre enfants. Il a été arrêté le 30 octobre 2013. Le détenu Akram Fassisi est né en 1983, et père de deux enfants. Il a été arrêté le 16 novembre 2012. Le détenu Mu’ammar Banat est né en 1986 et est célibataire. Il a été arrêté le 20 août 2013.
- Le prisonnier détenu administratif Ameer Shammas, de la ville d’al-Khalil, a entamé la grève de la faim pour réclamer sa libération immédiate.
- Le prisonnier Kifah Hattab, de Tulkarm, a repris la grève de la faim qu’il avait entamée il y a plus d’un an, pour réclamer le statut de prisonnier de guerre.
Les prisonniers palestiniens ont décidé de mener une lutte collective pour améliorer les conditions de détention dans les prisons de l’occupation. Dans un communiqué, ils dénoncent la campagne de répression qu’ils subissent et parlent d’une « situation explosive » à cause de la grave détérioration des conditions de détention. Ils considèrent qu’il est temps de mener une riposte et d’affronter « les plans qui visent à déshumaniser et priver les prisonniers de leur dignité et de leurs droits ».
Ils réclament le retour à la période d’avant la loi « Shalit » et l’arrêt de la répression et l’isolement des prisonniers, la levée de l’interdiction des visites familiales pour motifs sécuritaires, l’augmentation du nombre des chaînes télévisées, l’organisation régulière des visites pour les familles de Gaza, l’augmentation des achats alimentaires, l’arrêt des fouilles barbares et la destruction des biens personnels des prisonniers, l’installation de téléphones publics et la cessation du renouvellement injustifié des détentions « administratives ».
Les prisonniers détenus dans la prison de Nafha réclament la fermeture des sections 3 et 4 qui ne sont pas conformes à « des être humains ». Ils ont déclaré qu’ils mèneraient la lutte pour exiger la fermeture des deux sections. D’après les prisonniers, la situation dans ces sections est insupportable : elles sont fermées par des tôles métalliques et sont infestées de bestioles et de rats. Les prisonniers y souffrent de manque régulier d’eau chaude et d’humidité qui a provoqué des maladies de peau. Ils ont présenté près de 40 demandes de transfert, mais sans résultat.
C’est pourquoi ils envisagent de passer au degré supérieur et d’entamer la lutte.
Selon un centre palestinien d’études de la question des prisonniers, les prisonniers palestiniens ont réussi à faire avorter le projet d’installation de micros dans les cellules et les sections, après avoir découvert quelques micros installés dans la prison de Ramon.
2 – Libérer les prisonniers malades
Les mauvaises conditions de détention, les privations de toutes sortes, les incursions répétées dans les cellules pour déstabiliser psychiquement les prisonniers et pour les réprimer et vaincre leur volonté, tous ces facteurs réunis, mais surtout la négligence médicale délibérée de la part de l’occupant, favorisent les maladies de toutes sortes chez les prisonniers. C’est cette négligence médicale qui a contraint les prisonniers à opérer avec des instruments primaires certains des leurs, comme le prisonnier Rami Hussayn.
Malgré les nombreuses demandes pour se faire opérer et enlever les éclats de balles incrustés dans son corps, le prisonnier n’avait reçu aucune réponse. Les prisonniers ont réussi à les lui enlever, avec les grands risques encourus. De plus, les témoignages des prisonniers ajoutent que les expériences menées par les équipes médicales sionistes sur les prisonniers sont souvent mortelles ou bien entraînent des handicaps à vie.
Ces pratiques se sont multipliées ces derniers temps puisque plus rien n’arrête les bras des meurtriers. De nombreux prisonniers sont hospitalisés, à cause de ces expériences menés sur eux, au profit des firmes pharmaceutiques de l’occupant.
Le résistant kidnappé en Ukraine il y a trois ans, Darrar al-Sissi, dont l’état de santé est préoccupant, a dénoncé la négligence médicale dont il est victime, puisqu’aucun remède approprié ne lui a été fourni jusqu’à présent.
Trois prisonniers détenus dans la prison de Nafha souffrent de complications diverses : Ibrahim Bitar, Ayman Ju’aym et Medhat Abu Sharifa.
Alors qu’il comparaissait devant le tribunal militaire de l’occupation, le prisonnier Shadi Awad, 30 ans, de Awarta dans la province de Nablus, a perdu connaissance. Les conditions de détention dans la salle du tribunal de Salem sont inhumaines, et souvent des dizaines de prisonniers sont entassés dans quelques mètres carrés, et pendant 10 heures parfois.
Le club des prisonniers lance un cri d’alarme pour sauver de la mort le prisonnier Zamel Shallouf. A cause de la torture subie lors des séances d’interrogatoire, le prisonnier détenu dans la section d’Echel souffre de problèmes cardiaques. Agé de 33 ans, il a été condamné à 15 ans de prison après son arrestation il y a 6 ans.
Le prisonnier malade Yasser al-Masri est également menacé de mort prochaine, selon le centre d’études sur les prisonniers, qui lance un appel pour réclamer sa libération immédiate.
Le député au conseil législatif, Yasser Mansour, en détention « administrative » depuis le 11 décembre 2012, souffre de plusieurs maladies dues à la détention. Yasser Mansour, 46 ans, avait mené une grève de la faim il y a un mois, contre le renouvellement de sa détention « administrative » avant d’arrêter son mouvement ayant reçu des promesses que ce serait fait.
Le prisonnier Khodr Dabaya, 27 ans, détenu dans la section de Echel, dans la prison d’al-Naqab, a perdu la mémoire, suite aux coups administrés par les forces répressives de la prison, sur la tête. Il a été arrêté en 2003, à l’âge de 16 ans. En 2009, il refuse le port du vêtement orange que veut imposer l’administration carcérale. Il est alors sauvagement frappé à la tête et au visage. Depuis, il est atteint d’amnésie et de dépression. Khodr a perdu deux frères martyrs (Fadi et Lou’ay) lors d’une incursion dans le camp de Jénine en 2003, il a été arrêté à cette date et condamné à 16 ans de prison, et son frère Raed a été arrêté il y a deux ans.
Le prisonnier Jamil Abdallah, 19 ans, a été transféré d’urgence à l’hôpital suite à l’interrogatoire subi au centre d’interrogatoire d’al-Moskobiya. Il avait subi, avant son arrestation, une intervention chirurgicale et son état de santé réclamait le repos. Il a été arrêté le 2 février dernier et sauvagement battu lors de son arrestation.
3 – Abolir la détention « administrative »
Le nombre des détenus « administratifs » augmente sans cesse. Ils sont à présent 200 détenus, accusés d’aucune charge, mais sur lesquels pèse la menace d’une incarcération renouvelable à volonté. Selon un centre de soutien aux prisonniers, les prisonniers libérés forment 90% des détenus « administratifs », ce qui signifie que l’occupant arrête à nouveau les prisonniers libérés, sans charge ni « procès », juste parce que leur présence dans leur environnement social les rend « dangereux » aux yeux de l’occupant. Dans le cas de la détention « administrative », les autorités de l’occupation s’appuient sur des « dossiers secrets » concoctés par le Shabak, que les avocats ne peuvent consulter.
Le prisonnier Qahoush, 20 ans, passe du statut de prisonnier libéré à celui de détenu « administratif ». Il devait être libéré le 27 janvier dernier à cause du manque de preuves, mais le tribunal militaire prononce sa détention « administrative ». Il avait été arrêté le 20 novembre 2013 et accusé d’être entré en Palestine occupée sans permis et d’avoir offert des services à une organisation interdite. Aucune preuve n’a pu être retenue contre lui. Mais l’occupant n’a pas besoin de preuves ni de justifications pour emprisonner les Palestiniens.
L’occupant a renouvelé la détention « administrative » pour Mu’tassam Saqfhayt, 24 ans, de Nablus, pour la troisième fois consécutive. Il a été arrêté en janvier 2013. Ancien prisonnier, il avait été arrêté en 2008 puis en 2012, et plusieurs fois kidnappé par les services sécuritaires de l’AP.
Renouvellement pour la deuxième fois de la détention « administrative » du journaliste Mohammad Mouna, de Nablus, pour 6 mois. Il avait été arrêté le 8 juillet 2013, et est un ancien prisonnier détenu pendant 5 ans, la plupart du temps en détention « administrative ».
L’occupant a renouvelé la détention administrative, pour la deuxième fois, de Khodr Sarkaji, pour 6 mois. Il avait été arrêté le 12 août 2013. Ancien prisonnier ayant passé 8 ans en détention, et frère du martyr sheikh Youssef Sarkaji, assassiné par l’occupation au début de l’Intifada al-Aqsa.
Pour la troisième fois, la détention « administrative » est renouvelée pour Waddah Douwaykat, de Nablus, pour trois mois. Il a été arrêté le 6 août 2013. Son frère Bassel, également détenu « administratif » a subi le renouvellement de sa détention quelques jours auparavant, pour 6 mois.
4 – Prisonnières palestiniennes
Les résistantes palestiniennes détenues dans la prison de Hasharon ont réclamé l’ouverture de deux cellules supplémentaires, à cause de la surpopulation due aux nombreuses arrestations des militantes. Elles sont à présent 18 prisonnières à vivre dans quatre cellules étroites (2m sur 2m) , où il est impossible de bouger. La direction de la prison n’a pas encore répondu à leur demande.
La doyenne des prisonnières, Lina Jarbouni, condamnée à 13 ans de prison, a dénoncé la surpopulation des cellules où sont enfermées les prisonnières, et les mauvaises conditions de leur transfert, que ce soit au niveau des cars ou au niveau de la répression qu’elles subissent lors des transferts.
Les prisonnières palestiniennes sont au nombre de 18 : Lina Jarbouni, Mona Qaadan, Intissar Sayyed, Alaa Abu Zaytoun, Dima Hamdane, Nawal Saadi, Nahil Abu Aysha, Tahrir Mansour, Rasmiya Balawna, In’am Hasanat, Dunia Waked, Ayat Mahfouz, et les suivantes :
- Lama Hadayda, du camp de Tulkarm, arrêtée le 14/10/2013. Après une semaine d’interrogatoires dans le centre de Jalame, elle est tansférée à la prison de Hasharon.
- Rana Abu Kweik, mère de quatre enfants, de Ramallah. Arrêtée le 26/10/2013, transférée à la prison de Hasharon.
- Wi’am Jabr, de Nablus, étudiante, arrêtée le 11/11/2013.
- Maram Hassouna, de Nablus, étudiante, arrêtée le 13/11/2013.
- Falastin Najm, de Nabus, arrêtée le 20/11/2013. Ancienne prisonniède entre 2006 et 2009.
- Zaynab Mustafa, du camp Balata, Nablus, arrêtée le 8/12/2013.
Par ailleurs, les prisonnières ont été interdites d’acheter des appareils de chauffage par la direction de la prison. Elles ont pu néanmoins acheter des couvertures, grâce à l’aide apportée par une association de soutien aux prisonnières, basée dans les territoires occupés en 48. Il faut noter que le prix des couvertures vendues dans la « cantine » des prisons, où les prisonniers doivent acheter leurs affaires, est double que celui vendu à l’extérieur. Pour les sionistes, le fait d’emprisonner les Palestiniens est également une source de revenus.
5 – Répression
C’est au cours d’une agression de la part des services sécuritaires de la prison de Beer Saba’ que le prisonnier Maqdisi Jihad Abdel Rahman Tawil a été tué. Deux mois auparavant, il avait été agressé et emmené à l’hôpital Soroka dans le Naqab pour être soigné. Le martyr Jihad Tawil avait été arrêté et condamné à trois mois de prison, pour conduite sans permis. Il était du quartier Ras al-Amoud dans al-Quds.
Les prisonniers originaires des territoires occupés en 48 ont été l’objet d’une nouvelle législation raciste. La commission ministérielle législative de l’occupant a discuté une proposition de loi visant à priver les prisonniers palestiniens porteurs de « l’identité israélienne » des allocations diverses fournies par l’entité coloniale. 54 membres de l’organe législatif ont voté en faveur de cette loi.
L’unité spéciale pour la répression des prisonniers, connue sous le nom de Kayter, a investi la section 3 de la prison de Ascalan, a fouillé les cellules de manière provocatrice. Elle a procédé à des fouilles corporelles puis est passé à la cellule 11 où elle a cassé les objets personnels des prisonniers, sous le prétexte de rechercher des téléphones. Selon le militant Riad Achkar, la cellule 11 de la section 3 de la prison de Ascalan est souvent l’objet d’incursions surprises, où les 60 prisonniers qui y sont détenus subissent plusieurs formes de répression.
Parmi les nombreuses arrestations opérées au cours du mois de février, les forces de l’occupation ont arrêté à Nablus deux militants de la cause des prisonniers, Riad Abu Hassan et Ahmad Bitawi.
Le prisonnier libéré Adnan Hamarsha, 45 ans, a été arrêté. Il est de Ya’bud, dans la province de Jénine. Il avait été détenu pendant une durée de 10 ans, la plupart du temps en détention « administrative ».
Plusieurs enfants de la ville d’al-Quds ont été arrêtés et condamnés à plusieurs mois de prison ou à la détention à domicile. La résistance de la population maqdisie contre l’occupation a mis l’occupant en état d’alerte. Pas un jour ne passe sans qu’il n’arrête enfants et moins jeunes, femmes ou hommes, juste pour s’imposer et instaurer l’ordre de l’occupant. Parmi les enfants arrêtés, Mohammad al-Masri, 14 ans, Mohammad Dari, 14 ans, Yazan Ubayd, 17 ans, Youssef Farid, 16 ans.
Sheikh Khodr Adnane a été arrêté au barrage près de la ville de Nablus, alors qu’il accompagnait sa famille. Les forces de l’occupation ont voulu le maintenir en arrestation et ont conseillé à Sheikh Khodr Adnane de faire accompagner sa famille par des tiers parce qu’elles veulent le garder. Il a refusé leur « proposition ».
L’occupant lui a remis alors une convocation au centre des Renseignements à Salem. Khodr Adnane a alors déclaré que l’occupant tente de « pourrir » la vie des citoyens palestiniens, il les tue, les emprisonne, les convoque sans cesse, mais cela ne peut entamer la détermination des Palestiniens à vaincre l’occupant.
Le journaliste prisonnier Usama Shahin a dénoncé l’interdiction de laisser entrer des livres dans la prison du Naqab, dans toutes ses sections. L’administration carcérale a justifié cette interdiction disant que les prisonniers inscrits à l’université peuvent lire et étudier par correspondance.
6– Libération
Le prisonnier Ahmad Abu Namous de la région de Nablus a été libéré après 32 mois de prison.
Rawi Sultani, originaire des territoires occupés en 48, a été libéré après 5 ans de prison. Il avait été accusé de liens avec des parties ennemies.
Le prisonnier Saji Ataya a été libéré après 4 mois de détention. Ancien prisonnier, plusieurs fois arrêté et détenu.
Libération de Taqi Jamal Hour, fils du dirigeant des Brigades d’al-Qassam, Jamal Hour, condamné à 5 perpétuités. Taqi Hour a été arrêté le 10 juillet 2010 lors de son retour de Jordanie.
7 – Statistiques
L’occupation reconnaît avoir arrêté 1000 enfants palestiniens sur une durée d’un an.
En une semaine, les tribunaux militaires de l’occupant prolongent la détention de 70 Palestiniens arrêtés, qui ne sont pas « jugés » ni condamnés. Des centaines de Palestiniens sont ainsi emprisonnés dans des centres d’arrestation, et doivent subir les « humeurs » de l’occupant, entre le renouvellement de l’état d’arrestation, ou tout simplement le report du « jugement ».
Selon une association de soutien aux prisonniers, 20 résistants palestiniens sont maintenus en isolement dans les prisons. Parmi eux, les résistants Darrar Abu Sissi, Mohammad Shaalan, Sami Abu Usayla et Mahmoud Zahran, dans la section d’isolement de Echel, le prisonnier Kifah Hattab dans la section d’isolement de Haddarim, et le prisonnier Ibrahim Hamed, dans la section d’isolement de Ohilkedar.
Les forces de l’occupation ont arrêté au cours du mois de février 390 Palestiniens, dont 85 enfants. 13 Palestiniens sont de la bande de Gaza, dont trois pêcheurs. Le renouvellement de la détention administrative a été prononcé sur 35 détenus au cours du mois de février.
8 – Solidarité
L’association Youssef Seddik active dans le soutien aux prisonniers palestiniens, a réussi à introduire un médecin spécialiste des maladies de peau chez les prisonnières. Elle cherche à présent à faire entrer un dentiste.
L’association palestinienne « femmes pour les prisonnières » a réussi à obtenir l’achat de couvertures pour les prisonnières détenues dans Hasharon. Elle a lancé il y a plusieurs mois une campagne pour écrire des lettres personnalisées aux prisonnières. Mais il semble que les lettres soient confisquées, de temps à autre, par l’administration carcérale.
Une tente permanente de solidarité avec les prisonniers malades et les grévistes de la faim a été installée à Gaza, par l’association Mahjat al-Quds, consacrée aux prisonniers et leurs familles.
Des prisonniers libérés en Cisjordanie font des visites aux familles des prisonniers et martyrs. Pendant plus d’une semaine, et la tournée va se poursuivre, une délégation de prisonniers libérés a tenu à rendre hommage aux prisonniers et martyrs, en visitant leurs familles.
La Ligue des États arabes a dénoncé les conditions de détention dans les prisons sionistes et a déclaré qu’il faut envoyer des commissions d’enquête dans les prisons de l’occupation. De nombreux militants ont considéré que de telles dénonciations n’entraînent aucun changement, tant qu’elles restent verbales et ne sont suivies d’aucune mesure concrète contre l’occupation. Quant à envoyer des commissions d’enquête, il ne s’agit que de la « poudre aux yeux », comme si la Ligue arabe, l’ONU et les divers organismes des droits de l’homme ignoraient la situation dans les prisons de l’occupation.
Les forces sécuritaires de l’AP poursuivent les militants palestiniens
Alors que son frère Ayman mène une grève de la faim pour réclamer la fin de la détention administrative, les forces sécuritaires de l’AP poursuivent le militant Mohammad Ibtaych, qui avait été arrêté par l’occupant en 2004, puis plusieurs fois. Il y a quelques mois, Mohammad, détenu également, mène la grève de la faim en solidarité avec Ayman pendant 83 jours. Le jeune frère, Khaled, est arrêté par l’occupant pour faire pression sur eux. C’est à présent l’AP qui a arrêté Mohammad. « Quelle différence entre les forces sécuritaires de Abbas et les forces de l’occupation » se demandent les militants palestiniens ?
Les forces sécuritaires de l’AP ont procédé, pendant le mois de février, à une grande vague d’arrestations de résistants et militants en Cisjordanie. Il semble que la collaboration sécuritaire est au sommet, pour empêcher la révolte des Palestiniens contre le plan sioniste de Kerry. Elles ont arrêté le militant Mohammad Abu Khawla, à Ramallah, qui est un ancien prisonnier, et membre du mouvement du Jihad islamique. Sa famille réclame sa libération immédiate et fait porter la responsabilité à l’AP pour toute détérioration de sa santé.
Sheikh Khodr Adnane a réclamé l’adoption d’une charte par l’AP interdisant l’arrestation des militants palestiniens. Il a déclaré que « les martyrs et les prisonniers » sont la fierté du peuple palestinien, et toute formation politique palestinienne qui affirme vénérer les martyrs doit cesser toute collaboration sécuritaire avec l’ennemi, en visant plus particulièrement le mouvement Fateh dont les membres des services sécuritaires de l’AP ne cessent de poursuivre les résistants.
L’appareil sécuritaire du président Abbas a arrêté le prisonnier libéré Ahmad Abu Adi, puis Zahed Daghra et Ahmad Awiwi. Le mouvement du Jihad islamique a dénoncé la poursuite de ses militants, disant que de telles pratiques ne servaient que l’occupant. Ces arrestations ont eu lieu après les manifestations de solidarité avec les prisonniers malades pour réclamer leur libération.
Bien que non responsable directement de l’agression menée contre l’ancien ministre chargé des prisonniers, et ancien prisonnier Wasfi Qubbaha, l’AP doit assurer la sécurité des citoyens palestiniens et empêcher les bandes de voyous, souvent à la solde de l’occupant ou des services sécuritaires de l’AP, de sévir. C’est ce qu’ont réclamé les directions politiques palestiniennes, notamment islamiques, en Cisjordanie occupée.
Début mars 2014, les services de l’AP arrêtent quatre militants du Hamas et convoquent l’épouse d’un prisonnier membre des Brigades al-Qassam. Le prisonnier libéré Tayseer Natché, frère du martyr Ma’moun Natché, a été arrêté, ainsi que le prisonnier libéré Shawqi Idriss, 33 ans, plusieurs fois arrêté par les services de l’AP. Le prisonnier libéré Mohammad Saqr a également été arrêté, alors qu’il n’a été libéré des prisons de l’occupation que depuis une semaine. De même, l’ingénieur Baher Saleh, membre du Hezb Tahrir, a été arrêté.
N°3 - Mars 2014 - Transmis par Baladi
http://info-palestine.net/ 

Le vent tourne contre Israël, en passe de devenir un État paria et isolé

jeudi 6 mars 2014 - 11h:04
Jonathan Cook
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a rarement été aussi assiégé politiquement. Les difficultés qu’il rencontre reflètent l’incapacité de la droite israélienne à répondre à l’évolution du paysage politique, que ce soit dans la région ou dans le monde.
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Les troupes israéliennes d’occupation dans une de leurs distractions favorites : le kidnapping de jeunes enfants palestiniens - Photo : Tamar Fleishman 
 
Les ennuis dont il est question ont pour contexte l’engagement qu’il a pris en 2009, sous la pression considérable du président américain nouvellement élu, Barack Obama, pour soutenir la création d’un État palestinien. Netanyahou n’avait jamais souhaité faire cette concession et le regrette depuis.
Le secrétaire d’État américain John Kerry a exploité cette promesse en imposant les pourparlers de paix actuellement en cours. Netanyahou est aujourd’hui confronté à un « accord-cadre » imminent qui pourrait l’obliger à prendre de nouveaux engagements et à favoriser ainsi un résultat qu’il refuse catégoriquement.
Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, n’apporte aucune aide de son côté. Plutôt que de s’accrocher à ses positions, il propose un hébergement constant. La semaine dernière, Mahmoud Abbas a déclaré au New York Times qu’Israël pourrait prendre cinq ans pour retirer tranquillement ses soldats et ses colons de la vallée du Jourdain, alors qu’il s’agit d’une zone-clé du territoire palestinien. L’État palestinien resterait démilitarisé, tandis que les troupes de l’OTAN pourraient rester « longtemps et partout où elles veulent ».
La Ligue arabe constitue un deuxième point épineux, puisqu’elle a renouvelé sa proposition émise en 2002, l’Initiative de paix arabe, qui promet à Israël des relations pacifiques avec le monde arabe en échange de son accord pour la création d’un État palestinien.
Pendant ce temps, l’Union européenne accentue la pression vis-à-vis de l’occupation et condamne régulièrement la construction frénétique de colonies par Israël, comme après l’annonce faite la semaine dernière indiquant la construction de 558 maisons de colons à Jérusalem-Est. Enfin, en arrière-plan, des sanctions planent sur les produits des colonies.
Les institutions financières européennes nous fournissent un baromètre utile mesurant l’état d’esprit qui règne parmi les 28 États membres de l’UE. Ces derniers sont devenus les pionniers inattendus du mouvement Boycott, désinvestissement et sanctions : les banques fournissent un flot continu et les fonds de pension ont retiré leurs investissements au cours des dernières semaines.
Soulignant que les boycotts et les campagnes de « délégitimisation » ne feront que s’accélérer, Kerry a averti Israël en qualifiant sa politique traditionnelle comme étant « insoutenable ».
Ce message paraît sincère aux yeux de nombreux chefs d’entreprise israéliens qui sont venus appuyer le plan diplomatique des États-Unis. Selon eux, la mise en place d’un État palestinien permettra à Israël d’accéder à des marchés régionaux lucratifs et d’assurer une croissance économique continue.
Netanyahou a dû être déconcerté d’apprendre que parmi ceux qui ont rencontré John Kerry le mois dernier, lors du Forum économique mondial de Davos, pour lui apporter leur soutien, figurait Shlomi Fogel, proche de longue date du Premier ministre.
Les pressions qu’il subit sur ces différents fronts peuvent expliquer la décision de Netanyahou de convoquer précipitamment ses principaux ministres, afin d’élaborer une stratégie visant à contrer la tendance vers le boycott. Il a été proposé de lancer une campagne médiatique de 28 millions de dollars, de mener une action en justice à l’encontre des institutions qui recourent au boycott, mais aussi d’accentuer la surveillance des militants à l’étranger par le Mossad.
Sur la scène nationale, Netanyahou, connu pour accorder bien plus de valeur à sa survie politique qu’à toute autre préoccupation, se retrouve également malmené. Il est attaqué sur son flanc droit par des rivaux appartenant à sa coalition.
Naftali Bennett, à la tête de la colonisation, a provoqué ce mois-ci une polémique avec Netanyahou après l’avoir accusé d’avoir perdu son « sens moral » au cours des négociations. Dans le même temps, Avigdor Lieberman, ministre des Affaires étrangères issu du parti d’extrême droite Israel Beitenou, a radicalement changé d’approche et caresse Kerry dans le sens du poil, le qualifiant de « véritable ami d’Israël ». La direction politique peu probable de Lieberman ont rendu les querelles que Netanyahou mène contre les États-Unis « puériles et irréfléchies », selon les termes d’un analyste local.
C’est à la lumière de ces pressions croissantes sur Netanyahou que l’on doit comprendre son comportement de plus en plus incohérent, alors que le fossé se creuse avec les États-Unis.
Une situation de discorde est née le mois dernier suite aux propos insultants du ministre de la Défense à l’encontre de John Kerry. Cette situation aux conséquences néfastes ne s’est pas calmée depuis. La semaine dernière, Netanyahou a une nouvelle fois lancé ses plus proches alliés au cabinet à l’assaut de Kerry, l’un d’entre eux ayant indiqué que les déclarations du secrétaire d’État américain étaient « offensantes et intolérables ».
Susan Rice, conseillère de Barack Obama à la sécurité nationale, a fait part de son mécontentement en postant sur Twitter ce qui sonne comme un coup de semonce. Les attaques du gouvernement israélien étaient « totalement infondées et inacceptables », a-t-elle jugé. Tout doute possible sur le fait qu’elle parle au nom du président a été dissipé plus tard lorsqu’Obama a salué « la passion extraordinaire et la diplomatie de principes » dont John Kerry fait preuve.
Néanmoins, malgré les signes apparents, Netanyahou est moins seul qu’il en a l’air et bien loin d’être prêt à faire des compromis.
La majeure partie de l’opinion publique israélienne est derrière lui, grâce notamment aux magnats des médias, comme son ami Sheldon Adelson, qui attisent une atmosphère nationale d’assiègement et de victimisation.
Mais surtout, une grande partie des forces de sécurité et économiques d’Israël est de son côté.
Les colons ainsi que leurs alliés idéologiques se sont infiltrés en profondeur dans les plus hauts rangs de l’armée et du Shin Bet , le service de renseignements secrets d’Israël. Le journal Haaretz a révélé ce mois-ci une information inquiétante en affirmant que trois des quatre dirigeants du Shin Bet s’associent aujourd’hui à cette idéologie extrémiste.
En outre, des éléments influents des forces de sécurité apportent à la fois un soutien financier et idéologique à l’occupation. Au cours des dernières années, le budget de la Défense a atteint des niveaux records, dans la mesure où toute une frange supérieure de l’armée se sert de l’occupation pour justifier les salaires et retraites exagérément élevés qu’ils empochent.
Les entreprises génèrent également de vastes profits lors de ce statu quo, des industries de haute technologie aux industries voraces en ressources. Des indications de l’enjeu sont récemment apparues lorsqu’il a été annoncé que les Palestiniens devront acheter à Israël deux ressources naturelles essentielles (le gaz et l’eau) au prix fort, alors qu’ils en disposeraient en abondance sans l’occupation.
Soutenu par ces groupes d’intérêt, c’est un Netanyahou provocateur qui, cette fois-ci, pourra probablement faire face à l’assaut diplomatique des États-Unis. Kerry n’a toutefois pas tort de prévenir que dans le long terme, un nouveau triomphe de l’intransigeance israélienne sera finalement une victoire à la Pyrrhus.
Ces négociations pourraient ne pas aboutir à un accord, mais elles marqueront néanmoins un tournant historique. La délégitimisation d’Israël est bel et bien en cours, et ce sont les dirigeants israéliens eux-mêmes qui sont en grande partie responsables des dégâts.
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* Jonathan Cook a remporté le prix spécial de journalisme Martha Gellhorn. Ses derniers livres sont Israel and the Clash of Civilisations : Iraq, Iran and the Plan to Remake the Middle East (Pluto Press) et Disappearing Palestine : Israel’s Experiments in Human Despair (Zed Books). Il a écrit cet article pour PalestineChronicle. Site internet : www.jonathan-cook.net. (Cet article a été publié pour la première fois dans le journal The National d’Abou Dhabi.)
Du même auteur :
- Les Israéliens se plaisent à vivre dans une bulle de déni - 1e mars 2014
- Le système éducatif israélien engendre l’intolérance et le mensonge - 14 janvier 2014
- Comment se fait-il qu’Uri Avnery en sache si peu sur Israël, ou sur l’apartheid ? - 2 novembre 2013
- La droite d’Israël s’attaque aux manuels scolaires - 7 octobre 2013
- Et si on parlait des stocks d’armes chimiques en Israël ? - 20 septembre 2013
- Israël cherche à mettre en opposition Arabes chrétiens et musulmans dans une confrontation cruelle - 29 août 2011
- Des discussions inutiles, mais aussi lourdes de danger - 2 août 2013
- Gros racistes contre petits racistes : comment l’apartheid israélien se joue la comédie - 26 juin 2013
- Le retour à Iqrit - 13 juin 2013
- Obama est venu bénir un gouvernement de colons - 25 mars 2013
- Le voyage d’Obama en Israël, c’est 4 nouvelles années de colonisation - 28 février 2013
- Israël a déclaré la guerre aux enfants de Jérusalem : 1200 arrestations en un an - 30 janvier 2012
13 février 2014 - The Palestine Chronicle - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.palestinechronicle.com/t...
Traduction : Info-Palestine.eu - Valentin C.

Rapport de l'ONU dévoile la discrimination de l'occupation contre les Palestiniens dans la zone "C"

[ 06/03/2014 - 11:48 ] 
Jérusalem occupée – CPI
Des données de l'ONU ont déclaré que le nombre de citoyens palestiniens qui habitent en Cisjordanie occupée dans la région classée "C" selon l'accord d'Oslo et situe sous le contrôle administrative et secrétaire de l'occupation israélienne est 300 000 personnes et qu'ils s'exposent aux violations et les pratiques inhumaines israéliennes violant leurs droits, tout en niant les statistiques israéliennes disant que leur nombre est moins de 150 000 personnes.
Selon un rapport publié par le Bureau de l'Onu pour la coordination des aides humanitaires dans les territoires palestiniens occupées "OCHA", 297 000 citoyens palestiniens habitent dans 532 quartiers résidentiels dans le cadre de la région "C", y compris 240 quartiers et villages complètement situent dans les frontières de la régions et habités par plus de 67 000 personnes.
Les donnés ont démontré que 18% des terres de la Cisjordanie occupée sont considérées des régions militaires fermées pour les entraînements des forces de l'armée de l'occupant israélien.
Le rapport a ajouté que la majorité des citoyens palestiniens qui vivent dans la région "C" habitent dans des quartiers situent dans la région encadrant la ville occupée de Jérusalem et leur nombre est environ 74 000 personnes, alors que 67 000 a

La Knesset forme un Comité spéciale pour imposer la division temporelle d'el-Aqsa

06/03/2014 - 11:52 ] 
Jérusalem occupée – CPI
Le Comité de l'intérieur à la Knesset israélienne a officiellement approuvé, le mercredi 5/3, la formation d'un sous-comité spécialisé dont sa tâche est la mise en œuvre des décisions du gouvernement concernant les incursions des colons juifs à la mosquée bénie d'el-Aqsa et d'examiner la possibilité de mettre en œuvre ces instructions nommées "La montée du temple" de manière quotidienne, pendant une période de 3 heures et demie.
La Fondation d'el-Aqsa pour les legs pieux et le patrimoine a déclaré dans un communiqué que le Comité fondé sur l'initiative de la députée extrémiste, Miri Regev et sera présidé par le député, David Tzur, a accordé un délai de 3 mois pour présenter ses recommandations et décisions concernant le dossier d'incursions juives dans el-Aqsa.
La Fondation a estimé dans son communiqué que cette mesure s'inscrit dans une série d'étapes concrètes commencées par ce qui est connu comme "Les Groupes du Temple", sous l'égide de la Knesset contre la mosquée sainte d'el-Aqsa, en soulignant que ces mesures comprennent une indication que l'occupation poursuit ses tentatives d'imposer un partage temporel et spatial entre les Musulmans et les Juifs dans la mosquée bénie d'el-Aqsa.
Dans le même contexte, les organisations du Temple ont annoncé leur intention d'organiser une Conférence, en 11Avril prochain, pour inciter les Juifs d'envahir la mosquée d'el-Aqsa, où il est prévu que le vice-président de la Knesset, Moshé Fijlin et les députées Elrav Yisrael, Ariel et Yehuda Blick et des autres personnalités extrémistes juives vont participer dans cette conférence.

170 Jérusalémites kidnappés par l'occupation, y compris 75 mineurs depuis le début de 2014

[ 06/03/2014 - 12:06 ] 
Jérusalem occupée – CPI
Un centre Jérusalémite a enregistré l'escalade des violations et les attaques de l'occupation israélienne contre les jérusalémites et la mosquée sainte d'el-Aqsa depuis le début de l'année 2014.
Le centre d'Information de Wadi Helwah – Selwan a démontré dans un communiqué, le mercredi 5/3 que le mois dernier de Février a témoigné le martyre du citoyen Jihad Abdul-Rahman Tawil (47 ans) dans la prison israélienne de Beer Sheva.
Il a rappelé que l'armée et la police de l'occupant israélien ont arrêté environ 170 Jérusalémites, y compris 75 mineurs, 5 femmes et une jeune fille, depuis le début de l'année 2014, en indiquant que 50 ont été arrêtés en Janvier et 120 autres en Février.
Les arrestations se sont concentrées dans la vieille ville, puis le village d'Issawya et les restes dans les autres parties de la ville, notant que la réelle raison est l'invasion israélienne dans el-Aqsa, selon le centre.
Le centre a attiré l'attention aux attaques et les violations continues contre el-Aqsa, soulignant que la Knesset a discuté pour la première fois en une séance privée concernant une proposition pour imposer la souveraineté de l'occupation sur el-Aqsa, sur la base d'une demande du vice-président de la Knesset, Moshé Fijlin.
Des extrémistes juifs ont poursuivi leurs invasions dans el-Aqsa, où 1 600 colons extrémistes juifs ont pris d'assaut la mosquée en Jénvier et février dernier.
Dans le même contexte, le centre a assuré que l'occupant israélien a expulsé environ 30 Palestiniens de la ville sacrée de Jérusalem occupée et les territoires palestiniens occupés en 1948 de la mosquée bénie d'el-Aqsa pour des périodes d'un seul jour jusqu'à 6 mois.
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Zahhar: l'Egypte a perdu son rôle dans la réconciliation

06/03/2014 - 12:13 ] 
Gaza – CPI
Le membre du Bureau politique du mouvement du Hamas, Dr. Mahmoud Zahhar, a considéré que la décision d'un tribunal égyptien d'interdire les activités de son mouvement comme une décision politique par excellence et cause la perte du rôle de l'Egypte dans la réconciliation palestinienne.
Dans un communiqué publié sur sa page au Facebook, Zahhar a déclaré que l'Egypte après cette décision a perdu son rôle dans la réconciliation palestinienne.
Il a insisté qu'ils présenteront un procès contre celui qui a présenté cet avis en temps opportun, démontrant que la décision manque de la justice et n'est pas fondée sur des documents ou preuves sur le mensonge de l'avocat Samir Sabri qui a conduit le procès.
"Cette décision criminalise le Hamas, le mouvement des héros, les Moudjahiddines et les martyrs qui ont mené 4 guerres contre Israël durant 6 ans et ont vaincu ces 4 guerres grâce d'Allah, alors qu'elle sert le projet sioniste de façon significative", a-t-il ajouté.
Il a, en outre, poursuivi: "Le Hamas ne possède pas des sièges, ni d'argents en Egypte, au moment où l'ambassade israélienne existe là, ainsi que le passage de Rafah est fermé en face des assiégés et les malades, au moment où le passage de Taba est ouvert pour les Juifs sans visa".

6 martyrs parmi les réfugiés palestiniens en Syrie

06/03/2014 - 13:00 ] 
Damas – CPI
Le " groupe de travail pour les Palestiniens en Syrie " a déclaré que six réfugiés ont été tués hier en Syrie en raison de la sécheresse, du siège et du bombardement continu sur les camps.
Le groupe a expliqué dans un communiqué, hier, que Mohammed Dib Mohammed Dib Zin et Mohammad Khalid Abdullah sont morts à la suite de la déshydratation due à la poursuite du blocus du camp de réfugiés de Yarmouk.
Il a également cité que Taysir Ahmed Hussein, l'un des éléments du Front Populaire - Commandement général, est tombé en martyr hier dans le camp de réfugiés de Yarmouk ainsi que les enfants Mohammed al-Masri, Omar Hamades et Mahmoud al-Shibli après le bombardement qui visait le camp de Handarat.
Une attaque de missile et une attaque aérienne féroce a visé le camp de Handarat à Alep hier et a conduit à la destruction d'un grand nombre de maisons dans le camp, tandis que trois victimes ont été enregistrées en raison de l'attentat.
Le groupe a souligné que le camp de Yarmouk a également été exposé au bombardement. Plusieurs obus sont tombés hier ciblant la périphérie des rues des écoles et de l’hôpital de Palestine conduisant à la blessure de plusieurs personnes et des affrontements ont éclaté à la rue trente dans le camp.
Le groupe a souligné que le siège est encore imposé sur le camp de réfugiés de Yarmouk depuis plus de huit mois.

L’Egypte empêche une délégation de femmes solidaires d’accéder à Gaza

[ 06/03/2014 - 13:03 ] 
Le Caire – CPI
L’Egypte a interdit une délégation comprenant des dizaines de militantes arabes d'entrer en Egypte sur le chemin de la bande de Gaza pour célébrer la Journée internationale de la femme palestinienne qui aura lieu le 8 Mars prochain et dénoncer le blocus imposé sur Gaza.
Des sources bien informées ont déclaré que les autorités de l'aéroport ont empêché environ 62 militantes internationales arrivées à l'aéroport du Caire pour tenter de pénétrer dans la bande de Gaza par le passage de Rafah, en vue de leur expulsion par avion ce matin, selon des sources de sécurité à l'aéroport et un communiqué du ministère de l'aviation civile.
"Les militantes et parmi elles l’algérienne Jamila Bouhairid sont arrivées à l'aéroport du Caire à bord d’avion de nombreuses compagnies aériennes de la France, la Belgique, les Etats-Unis et l'Autriche. Elles ont été détenues et leur nombre est prévu d’augmenter dans les prochaines heures à venir", ont précisé les sources.
Les activités ont effectué un sit-in à l'aéroport du Caire, en signe de protestation contre les autorités de l'aéroport pour les avoir empêchées d’entrer.
Les sources ont indiqué que le consul français est arrivé à l'aéroport et a essayé de les convaincre d'entrer et d’essayer d’entrer à la bande de Gaza par un autre moyen mais elles ont refusé et le consul a alors quitté l'aéroport. A son départ, elles ont commencé a crier des slogans contre les autorités.
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L’occupation prévoit de mettre en œuvre 19 plans coloniaux en Cisjordanie

06/03/2014 - 19:58 ] 
Cisjordanie – CPI
Des sources médiatiques hébreu ont révélé 19  nouveaux plans que l’occupation prévoit de mettre en œuvre sur la terre palestinienne dans les zones classées comme " C " sous le contrôle administratif de l'occupation.
Selon ce qu’a rapporté la radio hébreu sur son site Internet hier citant le chef de la soi-disant " administration civile " de l'occupation " Yoav Mordechai ", le ministre de la "sécurité intérieure" israélienne Moshe Yaalon a présenté 19 plans pour la construction dans les zones "c", sans divulguer les détails de ces régimes et leurs sites de mise en œuvre.
Cela a eu lieu au moment où le Bureau central des statistiques de l'entité sioniste a révélé que l'année écoulée a vu une augmentation spectaculaire de la construction de colonies en Cisjordanie occupée où le pourcentage a augmenté d'environ 123 pour cent en 2012
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Une plainte judiciaire en Egypte appelant à considérer " Israël " une " entité terroriste "

06/03/2014 - 20:01 ] 
Le Caire – CPI
La Cour d’Abdin pour les questions urgentes au Caire a fixé aujourd’hui une session le 26 Mars prochain pour étudier une plainte appelant à interdire les activités " israéliennes " en Egypte.
L'expert juridique égyptien Hamid Sedik a déposé une plainte devant le même tribunal qui a interdit les activités du Mouvement de la résistance islamique "Hamas" Il ya deux jours afin d'exiger l'arrêt des activités d'Israël à l'intérieur du territoire égyptien et la fermeture de son ambassade.
Il a déclaré que la plainte déposée par le tribunal appelle à l'interdiction de toutes les activités israéliennes en Egypte immédiatement et en particulier la fermeture des bureaux de Tel Aviv au Caire, l'ambassade israélienne et toutes ses filiales la considérant comme un «État terroriste».
Sedik a indiqué que «la Cour a accepté la plainte sous le numéro 700 pour l'année 2014 et a fixé le 26 Mars prochain pour l’examiner ».
Des réactions de rage et d’extrême colère avaient prévalu l'Egypte en raison de l'interdiction des activités de la résistance en Egypte, soulignant que cette récente décision d'interdire les activités du Hamas est comme un soutien à l’occupation face au mouvement de la libération de la Palestine et ceci est contraire à l'histoire de l'Egypte qui a toujours soutenu la lutte de la résistance.
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Cisjordanie : Raids israéliens et arrestations

06/03/2014 - 20:06 ] 
Jénine – CPI
Les forces armées israéliennes ont arrêté, à l'aube d’aujourd’hui, de nombreux citoyens dans toute la Cisjordanie, y compris cinq militants du mouvement du Jihad islamique, après la prise d’assaut de leurs maisons dans le camp de réfugiés de Jénine.
Des sources parmi les dirigeants du Jihad islamique ont déclaré au journaliste du " Centre Palestinien d’Information" : " Les forces d'occupation ont pris d'assaut le camp de réfugiés de Jénine à l'ouest de la ville dans les premières heures du matin et ont attaqué la maison de l’un des dirigeants du Jihad islamique Khaled Abuzina (50 ans) après avoir cassé la porte de sa maison."
"Elles lui ont bandé les yeux et menotté puis l’ont arrêté. Elles ont également lancé une campagne de raids et d'arrestations dans les maisons des cadres du mouvement affectant quatre d'entre eux et ils sont : Baha Abu Tabikh (27 ans), Mahmoud Hathnewi (28 ans), Ahmed Abuzina (25 ans) et Tawfiq Jarboua (25 ans)", ont également indiqué les sources.
Les forces occupantes israéliennes ont aussi arrêté le jeune Khudair Youssef Khoudair Awad (18 ans), après des raids au domicile de sa famille dans la ville de Beit Ummar, à Hébron. Elles ont forcé les habitants (enfants et femmes) à sortir à l'air libre au milieu froid glacial à l'aube d’aujourd'hui.
Dans la ville de Dura à Hébron, les forces israéliennes ont procédé à l’arrestation d'un certain nombre de jeunes hommes inconnus jusqu’à présent.
Les forces d'occupation sionistes ont arrêté, hier soir, les habitants de la ville de Naplouse dans les territoires de la Cisjordanie y compris le chef du Front Populaire pour la Libération de la Palestine Hossam El-Rezza (55 ans) de la ville de Naplouse.
Des sources ont déclaré à notre correspondant que les soldats israéliens ont érigé des postes de contrôle sur la route entre les villes de Naplouse et Ramallah et ont arrêté El-Rezza, soulignant qu’il est un ex-prisonnier libéré par l’occupation.
Les forces de l’armée occupante ont pris d’assaut le village de Madama, au sud de Naplouse, et ont arrêté le jeune Akram Nassar (20 ans). Des sources locales ont indiqué que les forces d'occupation avaient fouillé un certain nombre de maisons et mis en place un point de contrôle dans le village pour vérifier les identités des citoyens.
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Les colons prennent d'assaut la mosquée d’el-Aqsa et l’occupation attaque un étudiant

06/03/2014 - 20:12 
Jérusalem – CPI
La fondation d'el-Aqsa pour le Waqf a déclaré que les forces occupantes stationnées à el-Aqsa ont battu l’étudiant de « terrasses de science» Khalil Sawan de la ville de Jérusalem et lui ont causé des blessures dans tout le corps.
L'organisation a déclaré dans un communiqué aujourd’hui que l'incident d'agression a eu lieu ce matin à la porte d’el-Qatanin, après que les forces occupantes ont présumé que l'étudiant a refusé de donner son identité avant d'entrer à la mosquée.
Le processus de l'attaque a eu lieu lors de l’incursion menée par 64 colons et écoliers juifs à la mosquée d’el-Aqsa accompagnés par des rabbins, sous la sécurité des forces de police. Ils ont reçu des explications sur l'histoire et les caractéristiques du prétendu temple juif.
Il a été noté que les étudiants qui ont profané la mosquée se sont dispersés et se sont assis sur le sol dans les différentes parties de la mosquée, tandis que les éléments de renseignement de l'occupation se sont déployés et se sont promenés dans les terrasses de la mosquée pour provoquer les fidèles et ceci a soulevé la colère des étudiants.

Les Palestiniens ne devraient pas poser plus de conditions (Lieberman)

Jeudi, 06 mars 2014 03:43 
IRIB-Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a indiqué mercredi que les Palestiniens ne devraient pas faire plus de demandes afin de faire avancer les négociations de paix avec Israël, a rapporté le Jerusalem Post.
"Nous sommes prêts à écouter et à négocier, mais nous n'accepterons pas de conditions," a déclaré Lieberman lors d'une réunion à l'institut des Experts comptables agréés de Tel Aviv.
"Il n'y aura pas de conditions," a-t-il ajouté. "Ceux qui veulent fixer des conditions doivent chercher d'autres partenaires."
Les négociations de paix entre Israël et les Palestiniens, parrainées par les Etats-Unis, ont repris en juillet, dans un cadre de neuf mois qui s'achèvera à la fin du mois d'avril.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a encouragé récemment l'introduction d'un accord cadre qui prolongerait les négociations jusqu'à la fin de 2014.
L'accord cadre traite des points clé à régler, dont les frontières du futur Etat palestinien, les arrangements de sécurité, le statut de Jérusalem et celui des réfugiés palestiniens qui ont fui leurs foyers lors de la guerre de 1948.
Les négociations sont ternies par des désaccords, principalement dus aux constructions d'implantations par Israël en Cisjordanie sur des terres occupées suite à la guerre des Six Jours de 1967, et à l'insistance d'Israël d'être reconnu comme un Etat juif par l'autorité palestinienne.

Tentatives de relancer le processus de paix

Barack Obama a reçu lundi Benyamin Netanyahu pour l’exhorter à accepter un accord-cadre sur les négociations de paix avec les Palestiniens à l’approche d’une date butoir. Mais le premier ministre israélien veut résister aux pressions. « Le président américain doit traiter le dossier israélo-palestinien avant la fin de son mandat. C’est pourquoi il tente de pousser les deux parties à s’asseoir à une table de négociations, même si ces négociations sont inefficaces », explique Mohamad Gomaa, analyste au Centre des Etudes Politiques et Stratégiques (CEPS) d’Al-Ahram au Caire.
En effet, les pourparlers de paix, qui ont repris en juillet 2013 après quasiment trois ans d’interruption, sont censés déboucher d’ici au 29 avril sur un « accord-cadre » traçant les grandes lignes d’un règlement définitif sur les questions dites de statut final : les frontières, les colonies, la sécurité, le statut de Jérusalem et les réfugiés palestiniens.
Toutefois le secrétaire d’Etat John Kerry a fait savoir que les discussions se poursuivraient probablement au-delà de la date butoir alors que les Palestiniens sont opposés à toute prolongation des négociations au-delà de l’échéance du 29 avril.
« Obama veut enregistrer une avancée dans cette question pour redorer son image », affirme Gomaa. « Cela dit, pour qu’Israël accepte de rester à la table de négociations avec Palestine, les Etats-Unis ont dû promettre de lui accorder des avantages et des privilèges économiques, financiers ou politiques », ajoute-t-il.
Or, rien ne garantit à l’heure actuelle que les efforts d’Obama puissent aboutir à quoi que ce soit de concret. D’un côté, les Etats-Unis continuent à soutenir Israël et à réitérer le sacro-saint concept de la « sécurité » d’Israël. De l’autre, le soutien des Etats-Unis à la sécurité d’Israël, le président Obama a aussi prévenu : « Si les Palestiniens arrivent à la conclusion qu’un Etat palestinien souverain et contigu n’est plus possible, alors notre capacité à gérer les conséquences internationales sera limitée ».
En fait, les Etats-Unis veulent avant tout que les deux parties reprennent langue, même si les pourparlers s’éternisent. M. Kerry avait déjà provoqué la colère de la droite israélienne en mettant en garde début février contre les risques de boycottage d’Israël si ce dernier ne concluait pas rapidement la paix. « Netanyahu doit prendre une décision sur le processus de paix », explique Alan Elsner, vice-président du groupe progressiste J Street, partisan d’une solution à deux Etats. « Ce n’est pas facile pour lui parce qu’il y a des coûts politiques induits, mais le coût de l’inaction est bien plus grand pour Israël », ajoute ce responsable en allusion à la coalition de Netanyahu qui va des centristes laïques à l’extrême droite religieuse. Avant de quitter Israël, le premier ministre, qui entretient des relations personnelles peu chaleureuses avec Obama, a estimé que ces dernières années, l’Etat d’Israël avait fait l’objet de diverses pressions. « Nous les avons rejetées. Nous l’avons fait dans le passé, nous allons le faire à l’avenir », a-t-il ajouté. Le premier ministre a exprimé son inquiétude vis-à-vis de la tournure des pourparlers entre les grandes puissances et l’Iran après qu’un accord intérimaire eut été trouvé en novembre sur le programme nucléaire de la République islamique.
Après des mois de navette de Kerry entre les deux camps, certains analystes prévoient que la communauté internationale, surtout les Américains vont exercer une forte pression sur les Palestiniens et non sur les Israéliens. « La communauté internationale veut que le camp palestinien fasse plus de concessions, mais ce dernier ne peut rien céder, il a avancé beaucoup de concessions et ne pourra pas faire de plus », explique Gomaa en ajoutant que les Américains veulent que le camp palestinien abandonne une des questions critiques comme la question des réfugiés palestiniens. Une demande irrecevable pour les Palestiniens.
A cet égard, Obama recevra le président palestinien, Mahmoud Abbas, deux semaines après la visite de Netanyahu le 17 mars. Les Palestiniens ont manifesté leur hostilité à un accord-cadre qui inclurait l’exigence d’une reconnaissance de la judéité de l’Etat d’Israël comme Etat-Nation juif, élément cardinal d’un accord de paix pour Netanyahu.
Le président Abbas a récemment pris acte de l’échec « jusqu’à présent » de la diplomatie américaine, qualifiant d’« inacceptables » les idées avancées par Washington. Les Palestiniens rejettent notamment l’exigence d’une reconnaissance de la judéité de l’Etat d’Israël comme Etat-Nation juif, estimant que cela reviendrait à renoncer « sans contrepartie au droit au retour des réfugiés, ainsi qu’à leur propre histoire ». Le premier ministre israélien a fait de cette reconnaissance un élément cardinal d’un accord de paix.
Mais ni Netanyahu ni Abbas ne sont enthousiastes vis-à-vis des tentatives américaines de les rapprocher. Les deux font de leur mieux pour éviter d’apparaître comme les obstacles à l’avancée du processus de paix .

Un comité de l'ONU exhorte le Conseil de sécurité à réagir face à la situation à Jérusalem-Est

Une rue animée de Jérusalem-Est. Photo IRIN/Shabtai Gold
5 mars 2014 – Le Comité des Nations Unies pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien a appelé mercredi le Conseil de sécurité à réagir devant la multiplication des incursions par des extrémistes israéliens, des responsables politiques et des représentants du gouvernement de ce pays sur l'esplanade des mosquées à Jérusalem-Est.
Ces incursions sont, selon le bureau du comité, une provocation contre les Palestiniens et les fidèles musulmans, et elles ont souvent mené à des affrontements durant lesquels des Palestiniens ont été blessés, arrêtés et placés en détention. Le Comité a également dénoncé la proposition de loi au Parlement israélien qui cherche à imposer la souveraineté sur l'esplanade appelée Haram Al-Sharif en arabe.
« De telles actions à l'égard de ce lieu très sensible ne sont pas seulement préoccupantes pour les Palestiniens, mais aussi peuvent également être perçues comme des incitations à la violence dans la toute la région du Proche-Orient », a prévenu le Comité. « En outre, ces actions sapent le processus de négociations en cours, et menaçant les perspectives de paix ».
Selon le Comité, ces actions récentes témoignent d'une stratégie visant à modifier le caractère juridique, démographique, et culturel de Jérusalem-Est. « Ces actions sont clairement interdites par le droit international. Les démolitions de maisons, les expulsions, l'expropriation des terres et la révocation des droits de résidence des Palestiniens de Jérusalem sont également en hausse ».
En 2013, 565 bâtiments palestiniens ont été démolis à Jérusalem-Est, déplaçant 298 personnes, dont un grand nombre de femmes et enfants. Le Comité a rappelé que les Palestiniens sont seulement autorisés à construire sur 14% de la superficie de Jérusalem-Est, et un tiers des terres palestiniennes à Jérusalem-Est ont été expropriées depuis 1967. Dans la même période, le statut de résidence de plus de 14.000 Palestiniens a été révoqué par Israël.
« Le bureau du Comité tient à réaffirmé que Jérusalem-Est est une partie intégrante du territoire palestinien occupé, et est donc soumis aux dispositions de la quatrième Convention de Genève, ce qui a été souligné à plusieurs reprises dans les résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale ».
Selon un rapport publié mercredi par le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires dans le territoire palestinien occupé, il y a plus de 300.000 Palestiniens qui résident dans la zone C, où Israël est toujours en charge de la sécurité, de la planification et de la construction, et qui représente plus de 60% de la Cisjordanie.
Le rapport, qui est une estimation de la vulnérabilité de cette population, offre des informations sur les besoin de protection, l'accès à l'eau, à la terre et aux moyens de subsistance ainsi qu'à l'éducation et aux services de santé.
« Les résidents de la zone C sont parmi les plus vulnérables en Cisjordanie, en termes de besoins humanitaires, dont l'accès aux services de santé », a expliqué le chef du bureau de l'OCHA dans le territoire palestinien occupé. « Alors que la zone C a été prioritaire pour l'aide humanitaire au cours des dernières années, nous n'avons pas su exactement quelle était la situation des Palestiniens qui y vivent à cause du manque de données. L'évaluation aide à mieux comprendre la situation ». 

En janvier, les troupes d’occupation ont kidnappé 183 enfants, ensuite déférés devant des cours militaires

jeudi 6 mars 2014 - 05h:30
Nora Barrows-Friedman
Un nouveau rapport indique qu’à la fin de janvier, 183 enfants palestiniens ont été enlevés et détenus par les soldats et la police de l’occupation israélienne, emprisonnés puis poursuivis devant des tribunaux militaires israéliens. Sur les 183 enfants, 20 sont entre les âges de 14 et 15 ans.
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Les soldats et policiers israéliens kidnappent régulièrement les enfants palestiniens - Photo : APA images/Saeed Qaq 
 
Defense Children International - section Palestine ( DCI- PS ) a ajouté dans son bulletin sur les détentions que 75% des enfants palestiniens détenus en 2013 « ont enduré des violences physiques lors de leur arrestation et de leur interrogatoire. »
Les documents diffusés par DCI-PS détaillent des cas spécifiques d’enfants palestiniens détenus, arrêtés et violemment maltraités par les forces israéliennes. Dans son bulletin, le groupe de défense des droits des enfants met en lumière le cas de Salah S. âgé de 16 ans, de Qalqilya en Cisjordanie occupée :
En janvier , les soldats israéliens ont enlevé Salah S., âgé de 16 ans, originaire de Azzun près de Qalqilya autour de 16h30, alors qu’il était avec des amis près d’une route utilisée par les soldats et les colons israéliens. Les soldats israéliens l’ont retenu pendant toute la nuit et l’ont transféré à plusieurs endroits sur une période de 12 heures, tout en le soumettant à la violence physique et aux mauvais traitements.
Salah avait déjà été arrêté en janvier 2013, alors qu’il était âgé de 15 ans, et il a passé 10 mois à la prison de Megiddo en Israël.
Le 1er janvier, les forces israéliennes ont kidnappé 16 résidents du village d’at-Tabaqa, à l’ouest d’Hébron en Cisjordanie, dont neuf enfants palestiniens, certains aussi jeunes que 13 ans, sur des soupçons de jets de pierres.
DCI-Palestine expose que les enfants arrivent aux centres d’interrogatoire israéliens les yeux bandés, liés et privés de sommeil. Contrairement à leurs homologues israéliens, les enfants palestiniens n’ont pas le droit d’être accompagnés par un parent lors d’un interrogatoire. Dans 96% des cas documentés par DCI-Palestine en 2013, les enfants ont été interrogés seusl et rarement informés de leurs droits, notamment de leur droit contre l’auto-incrimination.
Chaque année, environ 500 à 700 enfants palestiniens - certains âgés de 12 ans - qui sont arrêtés et poursuivis en justice dans le système des tribunaux militaires israéliens.
L’ accusation la plus courante est d’avoir jeté des pierres. Actuellement, 41,5% des enfants palestiniens prisonniers sont détenus en Israël en violation de l’article 76 de la quatrième Convention de Genève.
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* Nora Barrows-Friedman est auteur et rédactrice à The Electronic Intifada, et contribue aussi à Al Jazeera, Inter Press Service, Truthout.org, Left Turn magazine, et à différents supports d’informations internationaux. Elle écrit régulièrement de Palestine depuis 2004.
De la même auteure :
- Un groupe de footballeurs militants solidaire avec le footballeur palestinien emprisonné et avec tous les grévistes de la faim - 17 mai 2012
- Des artistes indiens boycottent leur exposition au musée de l’Art à Tel Aviv - 5 septembre 2011
- Le procès de Rachel Corrie remet en cause l’impunité d’Israël - 12 avril 2011
- Quand on colonise, on colonise ! - 7 octobre 2010 -
- « En temps de guerre, il n’y a pas de civils » - 15 septembre 2010
- Amir, dix ans, enlevé dans son lit par les soldats israéliens - 11 mars 2010
- Les Israéliens torturent des enfants palestiniens - 15 avril 2007
3 octobre 2014 - The Electronic Intifada - Vous pouvez consulter cet article à :
http://electronicintifada.net/blogs...
Traduction : Info-Palestine.eu - Naguib

A Montréal, sous une température de - 20 ° : soutien aux femmes de Gaza

Un témoignage extraordinaire de solidarité avec les femmes de Gaza et l’initiative de la coalition internationale contre le blocus de Gaza par les femmes canadiennes de l’Association « La Voie des Femmes ». Quelle chaleur par un tel froid !

A l’aéroport du Caire, des dizaines de femmes résistent à l’arbitraire gouvernemental

Ces femmes, une soixantaine, font partie des 100 volontaires de nombreux pays ayant répondu à l’appel au secours des femmes du territoire palestinien martyr de Gaza, où elles ont été invitées à se rendre pour célébrer ensemble la Journée Internationale de la Femme, le 8 mars.
Agées de 16 à 84 ans, toutes avaient pris connaissance, avant de s’embarquer d’aéroports américains et européens, de la brutalité exercée deux jours plus tôt sur la première arrivée au Caire, la militante pacifiste américaine de CodePink Medea Benjamin, tabassée par les policiers du régime au point d’avoir l’épaule démise et un bras fracturé.
A leur arrivée au Caire, sans autre ambition que de traverser le territoire égyptien pour se diriger vers la bande de Gaza, quelques unes ont passé sans encombre les contrôles policiers, tandis que la majorité des arrivantes se voyaient interdire le passage, et sommées de rentrer chez elles.
Pas question, ont-elles unanimement répondu, s’installant ostensiblement dans le terminal, entourées de policiers, mais sous les yeux de tous les autres voyageurs qui n’en ont pas raté une miette.
Assez rapidement, les autorités diplomatiques françaises (le contingent français étant le plus fourni, suivi d’un groupe belge et un autre américain), sont arrivées sur les lieux.
Tant l’ambassadeur M. Galley que le consul général M. Bernard Regnauld-Fabre sont convenus qu’il était complètement anormal que ces citoyennes pacifiques, n’ayant au surplus aucun programme d’activité sur le sol égyptien, se voient interdire l’accès à ce pays.
A partir de minuit environ, ambassadeur et consul ont promis aux assiégées qu’ils allaient faire « tout leur possible », pour « débloquer » la situation, et permettre aux voyageuses d’entrer dans le pays.
Vers 2 heures du matin, la situation avait apparemment progressé, : la police égyptienne, consciente que son coup de force faisait de plus en plus désordre (les médias internationaux -pas nécessairement français, comme d’hab- ayant commencé à couvrir le scandale- proposait alors un marché : OK pour les libérer toutes, ... sauf 4 !
Nos quatre camarades en question étant, selon les mots d’un officiel égyptien répercutés par le consul, « des personnes dangereuses recherchées ».
Un mensonge gros comme ça, évidemment, quand on sait que Justine, Gwenaelle, Claire et Lucie, toutes âgées de 25 à 30 ans, exercent respectivement les professions d’assistante de gestion, infirmière, aide-soignante et éducatrice !
On en était là aux petites heures du matin au Caire, où la fatigue se faisait évidemment sentir dans le terminal, mais l’heure restait à la solidarité entre toutes ces femmes admirables.
Celles d’entre elles entrées sans problèmes en Egypte assuraient de leur côté l’assistance téléphonique avec les « prisonnières », et répondaient à la presse.
A suivre
http://www.europalestine.com






Abbas qualifie de "blague" le retour de 5 millions de réfugiés en Palestine

[ 06/03/2014 - 01:53 ] 
Ramallah – CPI
Le site Web du journal hébreu "Maariv" a cité dans un rapport publié hier de la présidente du mouvement israélien de Meterz, Zahava Gal-On, que le président de l'AP, Mahmoud Abbas, a qualifié de blague le retour de 5 millions de réfugiés palestiniens dans leurs foyers dans les territoires palestiniens occupés en 1948.
Il est à noter que Gal-On a rencontré lundi Abbas dans son Bureau à Ramallah et a dit qu'il l'a informé que les négociations palestino-israéliennes confrontent actuellement des engagements principaux, y compris le quatrième lot des prisonniers anciens convenu et la proche de la fin de 9 mois consacrés aux négociations.
Il est à noter qu'elle a rapporté d'Abbas ces déclarations sur le retour des réfugiés palestiniens dans leurs foyers, où il a dit : "l'allégation qui dit que j'ai l'intention ou un plan de faire revenir 5 millions de refugiés palestiniens est une blague, pas plus".
Abbas a déclaré qu'il ne veut pas détruire Israël et aucun réfugié palestinien ne retournera en Israël sans l'accord des Israéliens, mais il attend et "pense qu'Israël acceptera de fixer un quota numérique concernant le nombre de réfugiés qu'elle peut accueillir chaque année".
http://www.palestine-info.cc

Deir Saman : cité antique pillée par les colons

[ 06/03/2014 - 01:49 ] 
Salfit – CPI
L’occupation s’attaque à la civilisation et à l’histoire de la Palestine occupée. Elle change et invente des noms pour fabriquer une histoire falsifiée. Elle marginalise, dissimule et pille des vestiges dans plusieurs zones comme à Salfit : les colons de Leshem ont marginalisé le village historique de Deir Saman, ils l’ont pillé et balayé tout ce qui se trouvait autour pour construire davantage de colonies.
Les agriculteurs des villages de Kafr Ad-Dik et Dir Balout à l’ouest de Salfit, dont le village historique est situé sur leurs terres ont déclaré que les colons ont fermé la route à trois reprises. Ils ont mené des opérations de fouille dans le village sous prétexte de rénover l’endroit. Les colons ont volé des piliers historiques et l’ont isolé.
Le chercheur Khaled Maaly a assuré à son tour que la cité de Dir Saman a été construite il y a plus de 1600 ans, à l’époque romaine. Les vestiges sont des puits, des bassins, des maisons taillées dans la roche et des pressoirs de raisins et d’olives taillés dans la pierre également. Même les routes sont décorées de mosaïques, le tout peignant un tableau magnifique.
Maaly a signalé que le village historique est situé dans la zone C, selon les accords d’Oslo, ce qui le rend plus vulnérable au pillage des colons. Les colons ont apporté des concasseurs et des machines ambulantes, ils ont balayé une petite colline en face des ruines et l’ont détruite, ils ont utilisé des pierres pour paver les rues de Leshem et construire des appartements coloniaux.
Le spécialiste a indiqué que ce que commet l’occupation va à l’encontre des lois internationales. Surtout l’accord de La Haye de 1954 et celui de  l’UNESCO  ainsi que d’autres accords concernant la sauvegarde des vestiges comme monuments historiques qu’il est formellement interdit de toucher ou de changer.
Maaly ajoute que la nouvelle colonie de Leshem se trouve à quelques mètres des ruines de Deir Saman. L’occupation détourne l’histoire, le patrimoine et la civilisation. Les colons prétendront bientôt que ces ruines appartenaient à leurs ancêtres pour fabriquer une histoire falsifiée, comme ils l’ont fait pour la prétendue montagne du temple [de Salomon], et comme ce qu’il s’est passé dans le village de Kafel Hares au nord de Salfit lorsqu’ils ont prétendu que les tombeaux de Dhul-Nûn (Jonas) et celui  Dhul Kifl (Ezéchiel) leur appartenaient.
La destruction des sites archéologiques prend une place centrale dans la guerre livrée par l’occupation à travers les colonies, considère Maaly. Et cela en essayant de faire disparaitre l’identité culturelle et civilisationnelle palestinienne et ses monuments. L’occupation cible les sites archéologiques en Palestine occupée car elle constitue une partie de la civilisation palestinienne. L’occupation pense s’être imposée sur le terrain, et veut maintenant s’imposer dans l’histoire.
Les statistiques palestiniennes révèlent l’existence de plus de 22 000 sites archéologiques répandus dans la Palestine historique, après que ces sites ont été placés dans des zones militaires ou dans la zone C selon l’accord d’Oslo, ceux-ci sont livrés à la destruction, à la falsification, aux fouilles, et aux excavations.
http://www.palestine-info.cc