dimanche 26 juillet 2009

Un journal arabe dénonce l'hypocrisie de l'Occident sur l'Iran

25/07/2009

Le quotidien arabe " al-Quds al-Arabi" a vivement critiqué la position des pays occidentaux à l'encontre de l'Iran.
Selon l'éditorialiste de ce quotidien publié à Londres, les Occidentaux dramatisent le mouvement de protestation post électoral, parce qu'ils souhaitent implicitement sa poursuite, avec pour but sournois de renverser le régime.

Citant les témoignages de personnes qui se sont rendues en Iran, le tabloïd assure que la situation interne est calme, et la vie se poursuit de façon routinière, indiquant que les manifestations médiatisées en Occident avec intensité passent presque inaperçues dans la vie des Iraniens.

Parmi les positions occidentales les plus réprimandées par le quotidien est celle du chef de la diplomatie suédois dont le pays préside actuellement l'Union européenne, qui a déclaré lors de l'éclatement de ce mouvement de protestation que " le régime iranien avait un problème de légitimité".
L'auteur de l'éditorial se demande "si les pays européens allaient dire la même chose si ces troubles post électoraux avaient éclaté dans l'un des pays alliés dans la région, à l'instar de l'Égypte, du Liban ou de l'Irak: " nous ne croyons pas du tout que les pays occidentaux vont soupçonner les résultats des élections présidentielles dans un pays ami des États-Unis, ou que leurs ministres des affaires étrangères vont estimer que les régimes où les fraudes électorales ont eu lieu manquent de légitimité", regrette-t-il .

Signalant que de nombreux pays n'ayant jamais connu ni d'élections, ni de bureaux de vote, ni des institutions élues démocratiquement, ni de pouvoir juridique indépendant sont soutenus par l'Occident qui ne met jamais en cause la légitimité de leur régime.

Le journal conclut que les états qui sont pro-occidentaux et entretiennent des relations avec Israël sont à l'abri des critiques des gouvernements occidentaux, même s'ils commettent les violations les plus violents des droits de l'Homme.

" L'équation est bien claire: sois l'ami des États-Unis et d'Israël, et tue et arrête qui tu veux sans t'inquiéter; tu seras à l'abri des critiques et trouveras même dans les médias occidentaux qui tentera de couvrir tes crimes, et vanter ton palmarès splendide dans la défense des droits de l'Homme" ironise l'article après avoir estimé que la scène iranienne faisait preuve de pratiques démocratiques inexistantes dans le monde arabe.
" Il suffit de présenter au roi saoudien une requête sollicitant des réformes constitutionnelles, plus de liberté d'expression et de stopper les violations des droits de l'Homme pour être passible de prison" en Arabie saoudite, implore ce journal.

alamanar.com

Téhéran menace de bombarder des sites nucléaires israéliens en cas d'attaque

25/07/2009 Les Gardiens de la révolution islamique en Iran ont menacé de riposter à un bombardement israélien de l'Iran en faisant de même contre les installations nucléaires israéliennes.
Selon le commandant en chef de cette force militaire formée chargée de défendre la révolution islamique, le général Ali Jaafari qui répondait aux questions de la chaîne satellitaire al-Alam: "si le régime sioniste s'attaque à l'Iran, nous allons surement frapper ses installations nucléaires grâce à nos capacités balistiques".

Et d'ajouter que l'Iran qui dispose "de missiles qui peuvent pilonner avec une grande précision toutes les positions israéliennes en Palestine occupée" va en cas d'attaque donner une bonne leçon à l'entité sioniste .

almanar.com

Clinton débloque 200 millions de dollars pour l'Autorité palestinienne

25/07/2009


La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a annoncé vendredi que les Etats-Unis avaient débloqué 200 millions de dollars pour aider l'Autorité palestinienne à boucler son budget, comme ils s'y étaient engagés en mars.
"Ce transfert représente une portion importante de l'aide totale que j'ai annoncée en mars à Charm el-Cheikh", a déclaré la chef de la diplomatie américaine au cours d'une conférence de presse.
Lors d'une conférence de donateurs pour Gaza tenue début mars à Charm
el-Cheikh, en Egypte, Mme Clinton avait annoncé une contribution totale de 900 millions de dollars pour les Palestiniens, dont 300 millions destinés à la bande de Gaza, le reste allant à l'Autorité palestinienne.

Vendredi, Mme Clinton a indiqué avoir voulu, avec cette annonce, exprimer son soutien aux réformes entreprises depuis deux ans par le président palestinien Mahmoud Abbas et le Premier ministre Salam Fayyad.

M. Fayyad, qui participait à la conférence de presse en duplex depuis Ramallah, a remercié la chef de la diplomatie américaine pour cette aide, soulignant que son montant était "le plus élevé jamais versé directement à l'Autorité palestinienne" à ce jour.

"C'est indubitablement une immense marque de confiance", a-t-il ajouté.
Notant que son émissaire spécial pour le Proche-Orient, George Mitchell, se trouvait justement au Proche-Orient pour de nouveaux entretiens avec les dirigeants arabes et israéliens, Mme Clinton a indiqué avoir aussi voulu créer les conditions d'une reprise des négociations de paix avec Israël.

"Nous espérons que le soutien des États-Unis et d'autres pays aidera à instaurer les conditions dans lesquelles un Etat palestinien pourra être créé, un Etat qui sera un partenaire responsable, en paix avec Israël et ses voisins de la région, un Etat qui rendra des comptes à son peuple, un Etat dont tous les Palestiniens, où qu'ils soient, seront fiers et qui sera respecté dans le monde entier", a-t-elle dit.
La secrétaire d'Etat a d'ailleurs appelé les autres pays à suivre l'exemple des Etats-Unis et à respecter leurs engagements financiers.
"Je pense que nous progressons dans nos efforts pour créer les conditions d'une reprise fructueuse des négociations dans un avenir proche", a-t-elle ajouté.

Lourdement dépendante de l'aide internationale, l'Autorité palestinienne a obtenu des promesses de dons totalisant près de 12 milliards de dollars lors de deux conférences internationales, à Paris en 2007 et à Charm el-Cheikh en mars.
Mais début juin, M. Fayyad avait chiffré à 50 millions de dollars par mois le montant d'aide internationale qui faisait défaut à l'Autorité palestinienne.

almanar.com

Sans preuves, Israël accuse Caracas de proposer de faux documents à des Iraniens

25/07/2009

La responsable du ministère israélien des Affaires étrangères pour l'Amérique latine, Dorit Shavit, a accusé arbitrairement le Venezuela de proposer de faux documents à des Iraniens pour faciliter leur circulation dans la région, a rapporté vendredi l'agence de presse de la communauté juive argentine.

"Avec ces documents, ils n'ont pas besoin de visa pour entrer dans n'importe quel autre pays d'Amérique latine (...) Aucun touriste ne bénéficie de ces avantages et personne ne sait ce que font ces citoyens iraniens", a prétendu la diplomate, sans donner davantage de détails sur la nature de ces papiers, et sans présenter les preuves qui étayent ces accusations.
Elle a également souligné que "l'amitié entre l'Iran et le Venezuela" était "patente". "(Le président iranien Mahmoud) Ahmadinejad est venu plusieurs fois à Caracas et (son homologue vénézuélien Hugo) Chavez s'est rendu à Téhéran", a-t-elle relevé.

Mme Shavit, qui accompagne le chef de la diplomatie israélienne, l'ultra-orthodoxe Avigdor Lieberman dans une tournée de dix jours en Amérique latine, avait déjà déploré le rapprochement croissant entre Caracas et Téhéran, dans une entrevue au journal colombien El Tiempo publiée dimanche.

Le ministère vénézuélien des Affaires étrangères avait vivement réagi à ses propos. Il avait notamment démenti catégoriquement l'existence sur son sol de cellules du Hezbollah, mouvement de résistance libanais qui a vaincu l'entité sioniste , évoquée dans cette interview par la diplomate israélienne.
La tournée de M. Lieberman est destinée à contrer l'influence croissante de Téhéran en Amérique latine, selon les diplomates israéliens.
"L'Iran a un passé terroriste dans ce continent et plus précisément en Argentine", a encore déclaré Mme Shavit, en ajoutant "qu'un troisième attentat peut survenir dans n'importe quelle partie" de la région.
Elle fait clairement allusion à l'attentat de 1992 contre l'ambassade d'Israël en Argentine et à celui contre le siège d'une mutuelle juive argentine deux ans plus tard à Buenos Aires.

Sans preuves, et apparemment sous la pression du lobby sioniste particulièrement influent dans ce pays qui héberge la plus grande communauté juive d'Amérique latine, la justice argentine accuse l'Iran pour responsable de ces deux attaques, qui ont fait 107 morts et 500 blessés.

almanar.com

ONU: Le Hezbollah viole la résolution 1701. Aucune mention à "Israël".

25/07/2009
Les violations quotidiennes israéliennes des territoires libanais ne suscitent aucune condamnation ni appel à l'entité sioniste pour respecter la résolution 1701, mais un seul incident du côté libanais mobilise toute la communauté internationale contre les agissements du Hezbollah!

En effet, depuis l'explosion de la cache d'armes à Kherbet Selem, toute une action internationale a été déclenchée pour accuser le Hezbollah de violer la résolution onusienne 1701, à commencer par les pressions israéliennes visant à changer les règles d'engagement des forces intérimaires des nations unies pour qu'elles soient capables d'agir sans coordination avec l'armée libanaise et de recourir même à la force contre les Libanais du sud.

Toutefois, le chef de la mission de paix des Nations unies au Liban, Alain Le Roy a tenu à démentir toute intention en ce sens, dans un rapport présenté vendredi soir aux pays membres du conseil de sécurité, réunis à huis clos à la demande des Etats-Unis qui voulaient dénoncer " la violation de l'embargo de l'Onu sur les armes dans le sud du Liban".

Selon l'ambassadeur adjoint des Etats-Unis Alejandro Wolff citant Alain Le Roy, l'explosion intervenue au Sud-Liban la semaine passée provenait d'une cache d'armes opérationnelle appartenant au Hezbollah.

Wolff a estimé que les stocks d'armes "clandestins" au sud du fleuve Litani constituaient "une violation claire de la résolution 1701 et que tout indiquait que ces armes étaient conservées par le Hezbollah". Selon lui, "cet incident démontre que le Hezbollah poursuit son armement au sud du Litani", prétextant que la réaction des habitants était préméditée et non spontanée.

Rapportant des propos de Le Roy, la délégation libanaise à Washington a toutefois affirmé que l'enquête se poursuit toujours, précisant que le secrétariat général ne détient aucune preuve tangible qui démontre que ces armes sont parvenues au Sud Liban après l'an 2006.

A ce propos, le commandant de la FINUL le général Claudio Graziano estime que ces armes datent d'avant 2006, soulignant que les forces intérimaires des nations unies ne possèdent aucune information sur la présence des stocks d'armes dans la zone de leurs opérations entre le Litani et la ligne bleue.

Dans son rapport, Le Roy a présenté des informations contradictoires: Alors qu'il a mentionné dans une partie du texte que l'affrontement survenu avec la FINUL était un acte isolé, il a souligné dans un autre paragraphe que "certaines personnes étaient des membres du Hezbollah en tenue civile".

Loin des calculs internationaux, les parties concernées sur le terrain œuvrent pour normaliser la situation. L'unité italienne se rend ce samedi à kherbet Selem pour se réunir avec le maire de la localité, et résoudre les différends.

Lundi prochain également, une rencontre élargie se tiendra à Tebnine entre le général Claudio Graziano, un représentant de l'armée libanaise, les deux députés de la région Hassan Fadlallah et
Ali Bazzi ainsi que des maires et des notables du Sud.

Bref, quelques réunions "à l'amiable" entre la FINUL et des responsables des partis politiques libanais influents au sud suffisent pour résoudre le litige, mais qui se réunira avec les Israéliens pour qu'ils cessent, sinon diminuent leurs transgressions quotidiennes terrestres, aériennes et maritimes de la souveraineté libanaise?

almanar.com

John Dugard appelle la Cour Pénale à enquêter sur les crimes israéliens dans la Bande de Gaza

[ 25/07/2009 - 10:22 ]
New York - CPI

Le chef de la commission nommée par la ligue arabe pour enquêter sur les crimes de l’occupation contre les habitants civils de la Bande de Gaza, John Dugard, a appelé à la cour pénale internationale, à accepter d’enquêter sur ces crimes pour qu'elle ne soit accusée de pratiquer la politique de "deux poids, deux mesures".

Dans son article paru, le vendredi 24/7, sur le journal américain «New York Times», Dugard a affirmé que 1400 palestiniens ont été tués lors des opérations israéliennes qui avaient duré 23 jours consécutifs, dont au moins 900 civils, alors que plus de 5000 personnes ont été blessées, ainsi que 3000 maisons, des dizaines d’établissements gouvernementaux, des écoles, des universités, des mosquées, des usines et des hôpitaux ont été détruits.

En attirant l’attention de l’opinion publique et internationale aux crimes sionistes très horribles contre la population civile de la Bande de Gaza, Dugard a appelé l’autorité palestinienne à déposer une plainte à la cour pénale internationale pour enquêter sur les crimes de l’occupation, en révélant que le procureur général de la Cour Pénale Internationale doit prendre des mesures juridiques qui condamnent les dirigeants sionistes coupables, et de renforcer la loi et les règles internationales, afin que la cour pénale ne soit pas accusée de traiter les affaires juridiques en utilisant la politique de "deux poids, deux mesures".

Raed Salah : les palestiniens ne reconnaîtront jamais un état juif en Palestine

[ 25/07/2009 - 12:17 ]
Oum al Fahm - CPI

Le chef du mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés en 1948, Cheikh Raed Salah, a affirmé que les tentatives oppressives de l’occupation sioniste, dont la démolition de leurs maisons et leur biens ne vont jamais pousser les palestiniens à reconnaître une entité à caractère juive.

Dans ses déclarations au cours de la prière de vendredi, Cheikh Salah a dit en s'adressant à l’état de l’entité sioniste : «vous avez tenté au nom de la loi d’imposer la reconnaissance d’un état juif, et nous allons être très clairs avec vous, en affirmant qu'on ne va jamais reconnaître cet état juif».

«Faites ce que vous désirez faire, démolissez tout ce qu'il vous plaît, mais nous changerons jamais notre peau, et nous ne renoncerons jamais à notre civilisation arabe et islamique», a dit Salah en soulignant que toutes les tentatives de l'occupation vont échouer.

Cheikh Salah a estimé que les occupants sionistes vivent actuellement des tentions plus élevées que celles confrontées par la grippe porcine, en soulignant que la décision sioniste de suspendre l’expression de la Nakba des livres scolaires palestiniens, n’est qu’une tentative pour s'engouffrer dans le labyrinthe des violations et crimes contre tout ce qui est humain et légal, tout en précisant que les palestiniens ne vont jamais se soumettre aux décisions illégitimes de l’occupation.

Le centre d'études des captifs affirme l'escalade des campagnes de fouille contre les captifs

En appelant les organisations juridiques à démasquer les violations sionistes
[ 25/07/2009 - 17:55 ]
Al Qods occupée – CPI

Le centre d'études des captifs a affirmé que la direction des prisons sionistes a préparé des unités spéciales pour attaquer les captifs dont l'unité de Nahchoun et de Mitsada qui portent des armes à effet très dangereux, en terrorisant les détenus sans les tuer.

Le centre a déclaré dans un communiqué que ces unités spéciales armées et masquées envahissent les chambres durant la nuit et terrorisent les captifs palestiniens en les frappant, insultant et confisquant leurs biens particuliers.

Il a indiqué aux nombreuses et différentes sortes de fouilles contre les captifs, alors que leurs familles sont fouillées, plusieurs fois, durant leur visite, sur les portes, sur les barrages, avant d'entrer à la prison et dans la chambre des visites.

Le directeur du centre, Raafat Hamdouna a appelé les organisations juridiques et les institutions qui s'occupent des affaires et droits des captifs à démasquer les violations sionistes contre les détenus palestiniens.

Sous les décombres, Kholoud réussit ses examens

[ 25/07/2009 - 22:52 ]
Gaza - CPI

L’élève Kholoud Abou Askar n’a pu se retenir lorsqu’elle a entendu la nouvelle de sa réussite. Elle a obtenu le BAC avec mention Excellent. Elle s’est mise tout de suite à genoux, signe de reconnaissance envers le Seigneur. Kholoud a raison de remercier Allah, le Tout Puissant. En effet, elle a eu cet étonnant résultat dans un climat de feu, de sang, de désolation, de destruction, de bombardement, d’assassinat. La maison même de sa famille a été explosée par les forces de l’occupation israélienne. Son frère et un de ses oncles ont été tués par les mêmes forces.

Les parents, les amis, les voisins se sont rassemblés, dès que la nouvelle s’est répandue. C’était une occasion de retrouvaille, surtout pour ces Palestiniens qui avaient vécu la terreur de la guerre agressive israélienne menée contre Gaza et qui vivent toujours le blocus imposé sur eux depuis trois.

Kholoud était là pour semer, par sa réussite et sa jeunesse, la joie, le sourire, l’optimisme. Une ambiance bon enfant a rendu le sourire à tout le monde.

Une réussite malgré les difficultés

Kholoud a eu 90,3% de moyenne, dit-elle à l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI). Pendant et après la guerre, il y a eu une période de flottement. « Bien que j’aie perdu ma maison, deux frères et un oncle, j’ai décidé de prendre le taureau par les cornes en reprenant mon travail. J’ai décidé de sonner la joie chez ma famille en réussissant avec excellence ».

Le 6 janvier 2009 était un jour fatidique. La vie de toute une famille a changé. Les occupants israéliens leur ont ordonné de quitter leur maison, dans le quartier Al-Falchora, au nord de Gaza. Ils voulaient la bombarder. En un rien de temps, la maison est partie, tous les souvenirs avec.

Le jour même, quelques heures seulement après, ces occupants ont commis leur crime contre l’école Al-Fakhoura où son frère Khalid, 19 ans, son frère Imad, 14 ans, et son oncle Rafat, 30 ans, ont laissé la vie. A savoir qu’elle a auparavant perdu son autre oncle Ahmed Abou Askar, en 2006.

Souffrances et réussite

Déménager d’une maison à une autre a beaucoup perturbé ses études. Plus d’un mois et demi d’un déséquilibre et de souffrances inhumains. « Mais j’ai décidé de faire régner la joie dans ma famille ». Avec l’aide d’Allah et grâce à une volonté d’acier et un sincère encouragement de la part de sa famille Kholoud, elle a réussi son pari et a obtenu son BAC avec excellence.

Maintenant, elle veut faire des études universitaires dans la presse et les médias, pour mettre sous la lumière du jour les souffrances de son peuple palestinien.

Un message de volonté

Le père de cette fille travailleuse est un chef local du Hamas au nord de la Bande. Il souligne combien sa fille a pu laisser un fort air de joie dans cette famille qui a beaucoup souffert de l’occupant, de son blocus et de ses guerres.

De son coté, le groupe « Changement et Réforme » du Conseil législatif palestinien a adressé à la famille un message de félicitations pour la formidable réussite de sa fille, une réussite réalisée dans des conditions vraiment exceptionnelles.

Pour l’humanité

Palestine - 25-07-2009
Par Hussin Ramadan > campaignfreesaadat@gmail.com
Hussin Ramadan est un jeune palestinien qui vit dans le camp de réfugiés de Dheisheh, Bethléem, en Palestine occupée. On peut le joindre par email à : the.godfather87@hotmail.com. Il participe activement à la Campagne pour Libérer Ahmad Sa’adat.
Nous, Palestiniens, nous identifions les uns aux autres non seulement à travers nos identités mutuelles, mais aussi à travers nos expériences communes, par exemple notre situation sous l’occupation, nos conditions économiques, nos vies comme réfugiés, les vies et les situations de nos prisonniers. Lorsque nous allons dormir, nous sommes incapables de le faire comme « les gens normaux », exempts de ces réalités. Nous ne vivons pas dans des «conditions normales » pour des êtres humains.

En Palestine, chaque famille a au moins un de ses membres en prison, ou un ancien prisonnier ; l’emprisonnement est une de ces expériences partagées par notre peuple.

Beaucoup de Palestiniens sont morts pour la Palestine, et beaucoup d’autres mourront, mais les prisonniers souffrent chaque jour. Ils acceptent une vie inhumaine pour la cause palestinienne, pour la liberté, pour le retour des réfugiés, et ils paient tous les jours, comme prix de leur lutte, des conditions de vie misérables, des traitements immoraux et injustes, la négligence voulue de leur santé par les autorités d’occupation.

Ahmad Sa’adat est un dirigeant élu du peuple palestinien. Il n’est pas un « terroriste », il est un défenseur de la cause de tout le peuple palestinien. Il est un dirigeant qui croit à la liberté, à la dignité, à l’humanité, à un Etat sans occupation, au retour des réfugiés et de tous les principes fondamentaux du peuple palestinien, des principes en lesquels croient tous les Palestiniens.

Il porte notre message en tant que Palestiniens et en tant qu’Arabes, et en tant que peuple de par le monde qui croient en la justice, et nous devons le soutenir jusqu’au bout.

Pour toutes ces raisons, nous, ici en Palestine, refusons ces conditions et ces politiques, et nous exigeons la liberté et la justice pour nos prisonniers, et nous sommes déterminés à informer les peuples du monde sur ce qui se passe ici, exactement.

Et pour toutes ces raisons, nous nous impliquons dans la campagne pour libérer Ahmad Sa’adat.

Ahmad Sa’adat refuse d’accepter les ordres de l’occupation en prison et les mauvais traitements des prisonniers ; il refuse d’accepter les tribunaux illégitimes, les procès et les prisons de l’occupant. Il a entrepris une grève de la faim pour que l’occupation entende haut et fort le message que nous sommes des humains, pas des animaux, pour être traités de cette façon.

Nous ne pouvons pas le laisser seul, face à l’obscurité de la prison. Nous devons ressentir ce que nous ressentons et le soutenir de toutes les manières, nous devons retrouver notre dignité et notre humanité sous les décombres de l’occupation.

Nous savons que nous avons des droits, nous croyons en notre cause, et nous nous tiendrons debout pour elle et nous acceptons de souffrir pour elle, comme Ahmad Sa’adat souffre tous les jours pour que nous vivions comme des êtres humains à part entière.

Il est très important que le monde sache ce que nous pensons et nous sommes déterminés à faire savoir aux gens le prix que paient les prisonniers tous les jours, de leurs vies, pour la liberté et pour nous. Personne ne souhaite vivre dans les conditions que subit Ahmad tous les jours, mais Ahmad continue de lutter, il nous donne de l’espoir et nous resterons sur sa voie de la justice et de la liberté, parce que nous ne le laisserons pas tomber, ni lui ni tous nos prisonniers.

Parce que nous avons la foi d’Ahmad, et l’âme d’Ahmad, nous continuerons à lutter jusqu’au bout pour libérer tous les prisonniers des geôles et des centres de détention. C’est la voie que nous choisissons, et c’est pourquoi il est si important que nous soutenions la campagne pour libérer Ahmad Sa’adat.

Liberté pour Ahmad Sa’adat et tous les prisonniers, et pour tous les défenseurs de la liberté !

The Campaign to Free Ahmad Sa'adat
Source : Campagne pour la libération d'Ahmad Saadat
Traduction : MR pour ISM

Le général Mohammad Ali Jafari : les missiles iraniens peuvent atteindre tous les territoires occupés

Téhéran.Irna. 25 Juillet 2009.

Le commandant en chef des Gardiens de la révolution, le général Mohamad Ali Jafari, a prévenu samedi « les missiles iraniens pourront atteindre les territoires occupés si le régime israélien entreprend une attaque contre la République Islamique d’Iran ».

Le général Mohamad Ali Jafari a averti que « nous ne sommes pas responsables des actes idiots du régime sioniste et des pays ennemis de l’Iran mais dans ce cas, l’un des points forts de l’Iran c’est qu’il ripostera de manière précise et ferme à toute agression.


Evoquant les tirs d’essai de missiles israéliens récents, il a souligné qu’effectivement le régime sioniste et des pays ennemis peuvent mais d’une façon limitée par des boucliers anti-missiles contrer les missiles iraniens mais dans le cas de tirs d’un grand nombre de missiles, ils ne pourront riposter.


Il a en même temps qualifié d’improbable une menace militaire contre l’Iran et a tenu à préciser que les pays ennemis doivent savoir que le temps des menaces militaires est désormais révolu. « Ils doivent savoir que plus les menaces militaires augmentent plus la nation iranienne s’unifie.

Gaza : L'UNWRA dénonce toute allégation de contrôle par le Hamas

24 juillet 2009 – L'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a catégoriquement rejeté toute allégation selon laquelle le Hamas contrôlerait l'assistance humanitaire à Gaza et selon laquelle son directeur John Ging aurait dû quitter Gaza pour cause de menaces de mort.

« Ces allégations sont totalement fausses », a déclaré un porte-parole du Secrétaire général, Farhan Haq, lors du point de presse à New York.

« M. Ging n'a jamais fui Gaza et son comportement face aux menaces et attaques commises par le passé est bien connu. Toute suggestion selon laquelle le Hamas aurait une influence ou un contrôle quelconque sur l'UNRWA est aussi dépourvu de tout fondement », a dit le porte-parole.

L'UNRWA rappelle qu'elle est guidée par les principes et valeurs des Nations Unies et qu'elle distribue l'assistance directement aux réfugiés en fonction de leurs besoins, quelles qu'en soient les difficultés.

« Le gouvernement de fait du Hamas n'a aucune influence quelle qu'elle soit sur le choix des destinataires de l'aide et a respecté l'indépendance de l'UNRWA », a-t-il ajouté.

Le porte-parole a fait observer que le Quatuor pour le Moyen-Orient, composé des États-Unis, de la Fédération de Russie, de l'ONU et de l'Union européenne avait par ailleurs appelé à un accès sans entrave aux fournitures d'assistance et de reconstruction pour Gaza.

un.org

Le FDLP appelle à la réconciliation palestinienne

25 Juil 2009

Damas / Le Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP) a appelé, lors d'une manifestation organisée aujourd'hui à Gaza, les deux mouvements Fateh et Hamas à s'unifier afin de mettre un terme à la souffrance du peuple palestinien.

"Cette manifestation constitue une opportunité permettant aux centaines de Palestiniens y participant de démontrer leur unité et aux deux mouvements de faire prévaloir l'intérêt national", a dit à la chaîne satellitaire al-Manar M. Ramzi Rabah, un des leaders du FDLP, mettant l'accent sur la nécessité d'accomplir ce qui a été approuvé au cours des séances du dialogue interpalestinien, notamment en ce qui concerne les élections présidentielles et législatives.

Ayant pris part à cette manifestation, l'acteur syrien Doreid Lahham a indiqué que les missiles israéliennes n'enfonceraient pas les murs de la résistance ni ne pourraient expulser les Palestiniens de leur terre, affirmant que c'est "la volonté de la résistance nationale palestinienne qui crée l'équilibre stratégique dans les territoires palestiniens occupés".

A.A. / Gh.H.

sana.sy

De père en fils

publié le samedi 25 juillet 2009

Christophe Kantcheff
Dans « The Time that remains », Elia Suleiman raconte les Palestiniens d’Israël à travers sa famille.

Écrit à partir des souvenirs d’enfance et d’adolescence d’Elia Suleiman, ajoutés à ceux de son père quand il était jeune adulte, les armes à la main, The Times that remains (le Temps qu’il reste) aurait pu se réduire au récit familial, celui de Palestiniens devenus des Arabes israéliens en 1948, à la création de l’État d’Israël, récit recoupant ainsi l’histoire du Proche-Orient. Une sorte de Porte du soleil – le film de Youri Nasrallah adapté du roman d’Elias Khoury –, mais dans une tonalité toute différente, très personnelle, intimiste, archi-stylisée, et dont l’action se déroule à l’intérieur des frontières du nouvel État. Précisément : à Nazareth.

Mais The Times that remains est aussi un film au présent, où le cinéaste interprète son propre personnage, interrogeant implicitement celui qu’il est devenu par rapport à son pays, et de quelle manière il s’y inscrit. La superbe séquence d’ouverture est, de ce point de vue, réellement troublante. Installé à l’arrière d’un taxi qui l’a pris en course à l’aéro­port, Elia Suleiman, à peine discernable, se tient dans la pénombre tandis que le chauffeur, au premier plan, finit par se perdre alors que s’abat un violent orage, et par demander de l’aide dans son émetteur radio en répétant : « Où suis-je ? » Derrière lui, la silhouette d’Elia Suleiman reste de marbre, comme s’il fallait comprendre que l’homme qui revient dans son pays, et dans ses souvenirs, est littéralement un revenant, un spectre, un fantôme, embarqué dans ce taxi tel un bateau malmené, puis échoué. La vision a quelque chose d’apocalyptique, qui restera comme une ombre portée sur la suite.

1948, les années 1960, les années 1970, et aujourd’hui sont les quatre moments sur lesquels s’arrête le film. Même s’il est le plus dramatique, le premier est aussi le plus glorieux, parce qu’il est le temps de l’action. C’est le moment où le courage et les convictions ne se discutent pas. Elia Suleiman montre la résistance palestinienne à Nazareth, dont son père (Saleh Bakri) a fait partie jusqu’à son arrestation et à ce qu’il soit laissé pour mort. Il le fait à sa manière, avec des plans très composés, épurés, souvent saisissants, qui ne dédaignent pas le détail comique, mais sans la distance ironique qui se renforcera ensuite. On y voit, par exemple, des soldats israéliens grimés en Palestiniens tuer à bout portant une femme. On y entend que les Israéliens chassent les populations locales vers les frontières, ce qui contredit la vulgate officielle selon laquelle les Palestiniens sont partis de leur plein gré.

Dans les décennies suivantes, les Palestiniens d’Israël sont devenus des citoyens de seconde zone, suspects, qu’on cherche à assimiler, comme l’évoquent les séquences du jeune Elia à l’école, parmi les plus réussies : celle où sa classe de petits Arabes reçoit le premier prix de chant hébraïque ; ou quand il se fait réprimander par son instituteur pour avoir dit que l’Amérique était un pays colonialiste ou impérialiste… Des idées qu’il tient évidemment de ses parents. Implicitement, The Time that remains est un film sur la transmission. La famille d’Elia partage la même colère rentrée face à l’humiliation lancinante. Et lors de l’annonce de la mort de Nasser, les mêmes larmes coulent sur le visage du père, de la mère et du jeune garçon. Mais il s’agit d’une transmission symbolique, qui, sans être explicite, et encore moins théorique, forme une vision critique, politique, mais pas un combattant.

En effet, si l’image qui ressort de la famille du cinéaste est celle de parents aimants, où la tendresse n’est jamais épuisée, la figure héroïque du père contraste avec celle du fils, que l’on retrouve à l’âge adulte posant un regard impassible sur l’absurdité des situations et l’évolution du monde, témoin plutôt qu’acteur, constamment muet et souvent vêtu d’un humble pyjama.

The Time that remains n’est pas un film militant, et Elia Suleiman n’est pas le porte-parole ou l’historiographe du peuple dont il est issu. Son arme est l’ironie cinglante et l’imaginaire son échappatoire. Quand par exemple, à Ramallah, il filme la disproportion des forces, avec un char pointant son canon sur un jeune Palestinien occupé à téléphoner dans la rue et à préparer sa sortie en boite de nuit ; ou, dans cette fameuse scène où il saute à la perche au-dessus du mur dit « de sécurité ». Elia Suleiman n’imagine pas qu’il le perce ou le fait exploser : il le dépasse, l’annihile. Et explore ici les ressources du cinéma avec un geste exutoire, fantasmatique, libérateur. Le fils, alors, se hisse à la hauteur du père.

En salle le 12 août.

Na’lin commémore la mort de 3 manifestants

Ecrit par Leyla Jad
Saturday, 25 July 2009
NA’LIN – Les soldats israéliens ont attaqué des centaines de villageois palestiniens et des dizaines de sympathisants internationaux et israéliens au cours de la manifestation hebdomadaire non-violente contre le mur et les colonies à Na’lin, dans l’ouest de Ramallah (au centre de la Cisjordanie).
Les villageois ont tenu la prière du vendredi près du lieu où a été tué le manifestant Yousef Tzadik ‘Akil’ Srour, 36 ans, le vendredi 5 juin 2009.

«Nous poursuivons la lutte et la manifestation pour les martyrs», a dit le cheikh du village Salah Taya Al-Khawaja. Hier l’action non-violente commémorait le meurtre de Ahmed Moussa, 10 ans, de Yousef Amira, 17 ans, et la fin du deuil de quarante jours pour Akil Srour.

Ahmed avait été tué par les soldats israéliens après une manifestation, le mardi 29 juillet 2008. Yousef a été tué par balles le jour d’après, le mardi 30 juillet 2008, après les funérailles de Ahmed. Amené à l’hôpital de Ramallah en coma, sa mort a été déclarée le 4 août 2008.

Comme les villageois ont marché vers le mur, les soldats israéliens ont attaqué les gens en tirant du gaz lacrymogène et l’«eau sioniste» puante.

Personne n’a été arrêté. (PNN)

ISRAEL KIDNAPPE UN JOUEUR DE FOOT DE L’ÉQUIPE NATIONALE PALESTINIENNE

Publié le 25-07-2009


La PFA (Association Palestienne de Football) en appelle à la FIFA (Fédération Internationale de Football Association) pour qu’elle fasse relâcher immédiatement Mahmoud al-Sarsark, 22 ans, kidnappé par l’armée israélienne jeudi, alors qu’il quittait la bande de Gaza pour se rendre à une rencontre sportive en Cisjordanie.

Al- Sarsak fait partie de l’équipe nationale de football palestinienne. Deux de ses co-équipiers qui l’accompagnaient n’ont pu passer le check-point d’Erez et ont été renvoyés dans la bande de Gaza, alors que les trois joueurs avaient informé bien en avance les autorités israéliennes qu’ils se rendaient à Naplouse pour une rencontre avec le Club de Ballata.

Après 8 heures d’interrogatoires des sportifs, Al-Sarsak a été emmené à la prison d’Ashkelon où il se trouve en détention.

Les dirigeants israéliens ne supportent même pas l’idée que Les Palestiniens puissent continuer à faire du sport, y compris dans ces conditions épouvantables d’occupation et de répression. De même qu’ils entravent leur activités culturelles, leur enseignement.

Aucun lien avec la "sécurité", bien entendu.

Que ceux qui s’interrogent sur le rapport entre le sport et la politique, ou encore la culture et la politique, le comprennent : ce sont tous les compartiments de la vie des Palestiniens qui sont entravés. Les Palestiniens ne sont pas des êtres humains. "Un bon Palestinien est un Palestinien mort", comme on peut lire sur des murs en Israël.

Sources :

- www.uruknet.info ?p=56280

- news.xinhuanet.com/english/2009-07/23/content_11761757.htm

(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)

CAPJPO-EuroPalestine