samedi 29 octobre 2011

Candidature de la Palestine à l'ONU: la Bosnie n'a pas encore tranché

29 Octobre 2011
IRIB - La présidence collégiale de Bosnie, qui est membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, n'a pas encore adopté une décision sur la demande palestinienne d'adhésion à l'ONU, a déclaré samedi à l'AFP le membre musulman de la présidence, Bakir Izetbegovic.  

Palestine : les militaires israéliens ont attaqué les manifestants

29 Octobre 2011 
IRIB- Les militaires israéliens, en attaquant, aujourd’hui, samedi, les manifestants palestiniens, à Ramallah, en Cisjordanie, en ont blessé plusieurs. A la suite de cette attaque, les jeunes palestiniens sont entrés en conflit avec les militaires israéliens. De même, lors du raid des chasseurs-bombardiers de l’armée du régime sioniste, contre Gaza, 6 combattants palestiniens, dont un commandant du bataillon al-Qods, branche militaire du Jihad Islamique, sont tombés en martyrs.
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"Israël" empêche les experts internationaux d’inspecter ses réacteurs nucléaires

29-10-2011
Le vice- ministre de la santé palestinien, Annan Masri a appelé  tous les Palestiniens qui sont victimes des maladies chroniques suite à la radioactivité émanant du réacteur nucléaire israélien Dimona  de subir un suivi médical et de documenter  toutes les informations pour  présenter leur à des institutions et des forums internationaux.
Il a souligné au cours d’une interview à la chaîne satellitaire alAlam que l'occupation israélienne empêche les experts nucléaires internationaux et les médecins de venir en Palestine pour poursuivre cette question.
« Tous les médecins et les experts qui ont traité des cas de maladies incurables et  inhabituelles sont tenus de présenter leurs  cas au Ministère palestinien et déterminer  les causes de ces  maladies » a-t-il ajouté.
Il a précisé :"Nous travaillons en pleine coordination avec l'Organisation mondiale de la santé sur  les questions dans lesquelles nous avons une expérience limitée et la propagation de maladies incurables chez les Palestiniens à cause des réacteurs nucléaires israéliens de Dimona est l'une de ces questions".
En réponse à une question sur la raison de l'inaction de l'Autorité palestinienne sur ce qui se passe dans les villages et les zones palestiniennes exposées aux  radiations de Dimona, Masri a répondu : « L’autorité a, à plusieurs reprises, soulevé cette question dans des conférences internationaux à Genève. Le  ministère de la Santé a appelé  l'Organisation mondiale de la santé à agir contre les agissements illégaux de l’entité sioniste,  notamment contre le fait d’enterrer les déchets nucléaires dans les territoires palestiniens. L’OMS  a dénoncé l’occupation israélienne et  à envoyer des délégués internationaux pour suivre l'affaire, mais malheureusement, les Israéliens ont empêché ces experts à venir en Palestine pour enquêter sur  la question ».
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Neuf roquettes tirées vers le sud d'Israël, trois hommes sont blessés

Ecrit par Pierre Tiercin   
30.10.11
Trois israéliens ont été blessés suite à l'envoi d'une salve de 9 roquettes depuis Gaza vers le sud d'Israël, touchant Ashdod, Gan Yavne, Ascalon et l'ouest de Be'er Sheva. 
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L'une des roquettes a touché une école à Ashdod
Les neuf roquettes ont été tirées dans le début de la soirée de ce samedi. Cette attaque intervient en réponse à la mort de cinq militants du Jihad Islamique au cours d'un raid israélien sur Gaza en début d'après-midi.
Quatre roquettes ont explosé à Ashdod. L'une d'elle a touché un bâtiment résidentiel et légèrement blessé un homme. Une autre a touché une école, mais n'a heureusement fait aucune victime.
Une roquette a explosé à Gan Yavne, où un homme de 40 ans a reçu des éclats dans la jambe. Les autres n'ont fait aucun dégâts.
Un peu plus tard, un tir de mortier a atteint une zone vierge proche du Conseil Régional d'Eshkol, ne faisant aucun dégâts. Et plusieurs heures plus tard, deux autre roquette ont explosés dans une zone vide à l'ouest de Be'er Sheva, peu de temps avant que le tir le plus récent ne touche une maison d'Ascalon, blessant modérément un israélien.  
"Nous avons entendu une explosion, puis une minute plus tard, les sirènes ont retenti. Quelques bâtiments et plusieurs véhicules ont été endommagés", rapporte Dror Aharon, président du Conseil Local de Gan Yavneh, au quotidien israélien Ha'aretz. "Ce genre d’évènement pourrait se répéter demain. Nous devons évaluer la situation ce soir avec le Conseil Local et décider si nous ouvrirons ou non les écoles".
Cette attaque s'inscrit suite au raid aérien exécuté par l'armée israélienne contre un camp des Brigades d'al-Quds aux abords de Rafah dans la bande de Gaza. Celui-ci a fait 5 morts et 15 blessés parmi les partisans de la faction armée, causant notamment la mort d'Ahmed al-Sheikh Khalil, un célèbre commandant des brigades.
 Malgré l'appel au calme porté par l'Autorité Palestinienne, le Jihad Islamique avait averti qu'il comptait répondre en frappant "au coeur d'Israël". 
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Jihad Islamique : 5 morts, 15 blessés au cours d'un raid aérien à Gaza

Ecrit par Pierre Tiercin   
30.10.11
Un nouveau raid aérien israélien a été exécuté ce matin, il a visé un camp du Jihad Islamique proche de la ville de Rafah dans la bande de Gaza. Le raid a fait cinq morts et 15 blessés. Toutes les victimes sont des membres des Brigades d'al-Quds.
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Un raid aérien sur la bande de Gaza en 2009
Quatre des blessés qui ont été transférés à l'hôpital Abu Yousef al-Najjar de Rafah sont dans un état critique, selon le ministère de la santé.
Des témoins locaux ont rapporté que les avions ont tiré deux missiles sur le camp militaire des Brigades d'al-Quds, à proximité de Tal al-Sultan, au nord-est de la ville frontière de Rafah. L'un des morts est Ahmad al-Sheikh Khalil, un célèbre leader des Brigades d'al-Quds. Les quatre autres sont Mohammed Ashour, Abdul Karim Shabat, Basem Abol Ata et Mohammed al-Khudari.
Le porte-parole des Brigades, Abu Ahmad, a expliqué que le raid en question a été l'un des plus brutal porté contre la Résistance depuis avril dernier, lorsqu'une série d'attaques avait fait 18 morts et conduit les factions a négocié un cessez-le-feu.
"Israël provoque la Résistance. Notre réponse touchera le coeur d'Israël", a averti le porte-parole.
Confirmant l'assault, l'armée israélienne a rapporté qu'elle ciblait "un groupe terroriste qui préparait une attaque utilisant des roquettes de longue portée". "Le groupe est notamment responsable de l'envoi de plusieurs roquettes vers le sud d'Israël mercredi dernier". Ces roquettes s'étaient écrasé en terrain vierge près de la ville d'Ashdod.
L'Autorité Palestinienne a appelé les factions du Hamas à l’apaisement. 
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L'armée et les colons harcèlent les habitants de Yatta au sud d'Hébron

Ecrit par Pierre Tiercin   
29.10.11
"Comme d'habitude, les colons ont attaqué les villages avec la bénédiction et la protection de l'armée", a rapporté Kamal Ruba'i, 31 ans. "Ils enferment les citoyens et pendant ce temps, les colons pillent nos maisons et massacrent nos moutons. Et ce n'est pas tout, ils ont conduit 300 moutons dans les champs de culture où ils les ont regardé engloutir un an de travail, et toutes nos futures récoltes".
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Un villageois rassemble ses moutons dans les collines du sud d'Hébron
K. Ruba'i nous a expliqué que les colons ont ensuite volé les moutons.
Ratib al-Jabour, le directeur du Comité Yatta Contre le Mur et les Colonies, a indiqué que plusieurs habitants des collines du sud d'Hébron ont tenté de venir en aide à leurs voisins. Mais l'armée les en a empêché : elle a bloqué l'accès à la région et l'a déclaré zone d'opération militaire.
Mohammed Mohayna, 43 ans, nous a informé que les forces d'occupations avaient déjà saisi des centaines d'acres des terrains de Yatta pour les transformer en zone d'entraînement militaire, l'année passée, dépossédant le village de la source d'une large part de ses revenus. Toutefois, il ne compte pas quitter la région.
"Nous resterons sur nos terres. Nous vivons sur elles et pour elles", a déclaré Mahmoud Dababseh, 46 ans. "Nous ne partirons pas, nous tiendrons jusqu'à ce qu'ils viennent directement nous chercher pour nous pousser dehors, peu importe à quel point celà devient difficile pour nous".
Le président du conseil du village d'al-Litwani, Sabr al-Hraini, a certifié que le village était régulièrement ciblé par les persécutions parce que les colons convoitaient les terres. Mais il a ajouté que "les attaques ne nous rendrons que plus fort".
"Nous sommes dans une guerre continue avec les colons", a rapporté Zahran Abu Qubeita, maire de Yatta. "Il n'y a pas un jour qui passe sans qu'un incident survienne, qu'il concerne nos enfants, nos terres ou même nos moutons".
Selon les archives de la municipalité de Yatta, le village détenait à l'origine 9 500 hectares de terres - les soldats et les colons israéliens en auraient ainsi saisi près de 3 000. 
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Raid aérien à Gaza : deux arrestations et un hangar détruit

Ecrit par Pierre Tiercin   
29.10.11
Les forces armées israéliennes ont opéré un raid aérien sur Gaza jeudi matin, ciblant plusieurs sites parmi lesquels un hangar à bateaux appartenant à un pêcheur de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza. Aucun blessé n'a été signalé. 
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Un pêcheur gazaouïte prépare ses outils et son filet
Fouad al-Amoudi, un témoin de l'opération militaire, nous explique que "les avions ont sciemment ciblés le hangar, celui-ci contient des outils de pêche. Il y a eu au moins un missile, et il a été complètement détruit. Ce hangar appartenait à Mohammed Mahmoud Abu Shamala, un pêcheur".
Israël a conduit l'arrestation de deux pêcheurs, Mousa Ibrahim abu Ziad et Ahmed Omar Nterah ; elle a également confisqué leurs bateaux. Selon l'armée israélienne, le hangar aurait servi de dépôt d'armes aux factions armées du Jihad Islamique. 
La radio israélienne a annoncé que le raid constituait une réponse au tir depuis Gaza de trois missiles Grad vers la ville d'Ashdod et le village de Bani Ayesh en Israël. Les roquettes se sont écrasés en terrain vierge, et aucun groupe palestinien n'a revendiqué l'attaque. 
Le quotidien Ha'aretz a rapporté que le Hamas aurait mis la main sur des missiles russes détournés en Libye. Plusieurs lance-roquettes auraient été et seraient encore clandestinement introduit dans la bande Gaza grâce au soutien de l'Iran, selon les services de renseignements israéliens. 
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Une délégation des Frères musulmans égyptiens reçue à Gaza

Reuters | 29/10/2011
Des représentants des Frères musulmans égyptiens se sont rendus samedi dans la bande de Gaza, administrée par le Hamas, pour une visite sans précédent qui confirme le changement d'attitude du Caire à l'égard du mouvement palestinien depuis le renversement d'Hosni Moubarak.
La délégation, emmenée par Goma Amin, numéro deux de la confrérie, a été reçue par Ismaïl Haniyeh, chef de l'administration locale, à l'occasion d'une cérémonie pour la remise en liberté de plusieurs centaines de Palestiniens détenus en Israël en échange du soldat franco-Israélien Gilad Shalit.
"Nous sommes venus participer aux réjouissances après la libération de nos frères. Nous sommes fiers d'eux. La résistance a fait ses preuves", a déclaré Goma Amin, s'adressant à la presse.
Comme le Hamas, les Frères musulmans refusent tout contact avec l'Etat hébreu. Le mouvement était interdit sous le règne d'Hosni Moubarak, qui s'est achevé en février. Ils sont désormais considérés comme la formation la mieux préparée pour les élections législatives de novembre, ce qui suscite l'inquiétude en Israël.
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Londres : Approbation de l’expulsion de Cheikh Salah

[ 29/10/2011 - 16:32 ]
Londres - CPI
Le juge de la cour d'immigration dans la ville britannique de Birmingham  a approuvé la décision de la ministre de l'Intérieur d'expulser Cheikh Raed Salah, chef du mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés en 1948, du territoire britannique, au motif que ses vues et ses positions envers l'entité sioniste peuvent donner lieu à des controverses et des problèmes entre la communauté britannique.
Le cheikh a interjeté appel au début d'Octobre contre la décision du ministre de la cour d'immigration et de contester les raisons invoquées par le gouvernement pour justifier la décision, mais le juge a considéré la décision du gouvernement, bien que juridiquement n’ait  pas prouvé les accusations portées contre Cheikh Salah.
Le Forum palestinien en Grande-Bretagne a déclaré que cette décision n’est qu’une distinction politique, car au moment où le juge ne pouvait pas étayer les accusations présentées par le lobby sioniste contre Cheikh Salah et adoptées par la ministre de l'Intérieur dans sa décision d'expulser Cheikh, cependant, il a rejeté le pourvoi de Cheikh Salah contre la résolution, ce qui signifie que le juge a donné  bénédiction à la demande ministérielle de déporter Cheikh Salah, au motif «que sa présence pourrait provoquer des problèmes entre les segments de la société de différentes religions, parce que l'opinion du Cheikh et ses attitudes envers l'occupation pourrait être compris comme contre les Juifs», selon le juge.
Zaher Berawi, responsable des relations officielles et l’information au forum palestinienne a averti le gouvernement britannique des répercussions de la résolution, tout en déclarant qu'elle est plus dangereux pour la société britannique de la position de Cheikh qui ne représente que des opinions et  positions politiques partagées par un large public britannique, et même des membres de la Chambre des communes britannique qui étaient prêts à témoigner récemment avec le cheikh lors des audiences au tribunal.
Berawi a affirmé que la décision du juge d'expulser Cheikh endommage de manière significative la crédibilité de la justice britannique d'une part, et la liberté d'expression, qui est l'une des caractéristiques les plus importantes de la société démocratique, de l'autre.
Il a ajouté que cette décision et les modifications antérieures aux lois sur la détention des criminels de guerre, et celles qui menaçaient les criminels de guerre des dirigeants de l'occupation dans le cas d'entrée sur le territoire britannique, ainsi que le fait de permettre à la secrétaire d'Etat sioniste précédente de visiter Londres récemment, en dépit d'un mandat d’arrêt contre elle,  il y a deux ans,  consistent une preuve réelle de la soumission du gouvernement et les tribunaux britanniques à la pression du lobby sioniste en Grande-Bretagne et la pression de l'entité sioniste, et lance une phase noire de l'histoire de la Grande-Bretagne pour le recul de la liberté d'expression et la loi face aux positions politiques du parti au pouvoir.

Sabri: la démolition du pont des Maghrébins est une étape sur la démolition d'el-Aqsa

[ 29/10/2011 - 18:36 ]
El-Qods occupée – CPI
Le Cheikh Ekrma Sabri, président du Conseil suprême islamique à el-Qods, a décrit la décision des autorités d'occupation sionistes de démolir le pont de la porte des Maghrébins, menant à la mosquée sainte d'el-Aqsa, comme agressive, criminelle et illégale.
Dans ses déclarations de presse, le samedi 29/10, le Cheikh Sabri a vu que le fait des autorités de l'occupation sioniste et leurs intentions de démolir le pont de la porte des Maghrébins qui lie le mur d'el-Buraq par les esplanades des Mosquées est une agression,sans précédent et une violation très flagrante contre le Waqf islamique alors qu'elle représente une introduction à la démolition de la mosquée sainte d'el-Aqsa.
"Cette décision ouvre la porte devant toutes les possibilités pour l'avenir de la mosquée d'el-Aqsa, car toute chose est possible et prévue parce que l'occupation ne prend pas en compte et ne respecte pas aucune sainteté ou loi, et elle expulse les habitants et les chasse, alors qu'elle nous empêche de faire la prière à el-Aqsa et confisque les terres, établit les colonies et s'empare des maisons au moment où elle nous empêche de construire, ainsi qu'elle creuse les tunnels et vole le patrimoine et l'histoire", a-t-il ajouté.
L'orateur d'el-Aqsa a tenu l'occupation sioniste responsables des glissements de terre dans la collnie sur laquelle le pont des Maghrébines est construit, déclarant que cette colline a été construite avant plus de 15 siècles.

El-Racheq : le Quartet veut faire revivre le processus de paix

[ 29/10/2011 - 18:44 ]
Damas – CPI
Le membre du bureau politique du mouvement du Hamas, Ezzat el-Racheq, a condamné les mouvements du Quartet international pour relancer les négociations entre l'autorité palestinienne à Ramallah et l'occupation sioniste.
Dans sa page Facebook, el-Racheq a décrit les mouvements du Quartet international comme faisant partie de la mise en place  d'une nouvelle embuscade, en disant qu'il n'y a "rien de bon dans ce comité et ses efforts".
Le dirigeant du Hamas a ajouté que le Quartet international qui a rencontré récemment des responsables des deux côtés (Palestinien et sioniste) essaie de faire revivre le corps du processus de paix qui est complètement mort.
D'autre part, le responsable du Hamas a confirmé l'attachement du peuple palestinien à ses territoires et sa patrie, en répondant aux informations publiées par certains services de renseignements occidentaux que des messages ont été reçus par Amman, montrant que le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, adopte le plan de la partie alternative "Réinstallation des Palestiniens en Jordanie en substitution à la Palestine".
El-Racheq a affirmé que ce n'est pas une nouvelle, parce que ces positions représentent l'idéologie de Netanyahu et son parti, insistant dans le même temps sur l'échec de ce plan devant la volonté du peuple palestinien, et que les Palestiniens s'attachent à leur patrie et leurs territoires.

L'occupation annonce la chute de 3 roquettes sur Ashdod

[ 29/10/2011 - 19:02 ]
El-Nassera – CPI
Les forces d'occupation sioniste ont annoncé la chute de trois missiles, le samedi soir 29/10, sur des quartiers sionistes dans le sud des térritoires palestiniens occupés en 1948.
La radio hébreu a déclaré que trois missiles ont été tirés de la Bande de Gaza et ont atterri dans la zone située au nord d'Ashdod, sans faire de blessés ni dommages, selon ses allégations.
De leur côté, les brigades d'el-Qods, la branche militaire du mouvement du Djihad islamique en Palestine, ont revendiqué le lancement des missiles de type "Grad" sur la ville occupée d'Ashdod et Gan Yavne, comme une première réaction à l'assassinat de cinq de leurs cadres à Rafah.
Dans le même contexte, les autorités de l'occupation ont annoncé qu'un colon sioniste a été moyennement blessé, après avoir été touché par un missile lancé sur Ashdod.

Des blessés dans la répression des forces occupantes et ses colons contre une marche à el Khalil

[ 29/10/2011 - 19:19 ]
El Khalil (Hébron) – CPI
Une marche pacifique a été organisée, aujourd'hui après-midi, le samedi 29/10, dans le village de Beit Amr dans le nord d'el Khalil (Hébron) au sud de la Cisjordanie occupée, contre la colonisation qui menace la zone de Khelat Ketlah située près de la colonie "Karmi Tzor" dans le sud du village.
Des dizaines de citoyens palestiniens, militants français et internationaux et des activistes pour la paix ont participé à la marche, brandissant des bannières appellent à l'arrêt de la colonisation, la libération des prisonniers et la fin de l'occupation. Ils ont également levé des drapeaux palestiniens et répété des slogans exigeant la levée du blocus et de la fermeture imposée sur le village de Beit Amr, ainsi que des slogans appelant à l'unité nationale.
Les participants ont été surpris par un grand nombre de colons sionistes armés qui se trouvaient dans la région sous la protection d'importantes forces de l'armée sioniste.
L'officier sioniste responsable de cette région a annoncé qu'elle est une zone militaire fermée, après l'arrivée de la marche, où les soldats sionistes ont lancé des bombes assourdissantes et de gaz lacrymogène et ont frappé les manifestants.
Les manifestants ont déclaré que les colons sionistes les ont insultés et jeté des pierres sur eux devant les yeux des soldats sionistes qui ne faisaient qu'agresser les manifestants.

El-Qassam : l'occupation assumera les conséquences de son crime à Rafah

[ 29/10/2011 - 19:31 ]
Gaza – CPI
"L'ennemi sioniste porte toute la responsabilité de son crime odieux commis à Rafah", a confirmé Abou Obeidah, porte-parole des brigades d'el-Qassam, la branche militaire du mouvement du Hamas, insistant sur le fait que l'occupation devra assumer les conséquences de ce crime odieux.
Dans une déclaration de presse publiée sur le site Web "Qassam", Abou Obeidah a déclaré : "Les factions de la résistance palestiniennes notamment les brigades d'el-Qassam ne pardonneront pas l'ennemi qui continuer de verser le sang des martyrs et Moudjahidins du peuple palestinien".
Ce crime odieux a pour but de gâcher la joie du peuple palestinienpour la libération des prisonniers et de réduire l'immense joie qui a régné sur toute la Palestine, après l'opération de la "Fidélité des Libres", attirant l'attention sur le fait que l'ennemi cherche à travers ce crime à minimiser l'état de frustration et de défaite vécue par l'ennemi sioniste sur tous les niveaux à la suite de cette opération bénie", a-t-il déclaré.
Le porte-parole d'el-Qassam a souligné que les brigades ont commencé à consulter les factions de la résistance sur la nature de leur réponse à ce nouveau crime odieux commis par les forces occupantes à Rafah.

Rafah : Cinq martyrs et plusieurs blessés suite à un raid sioniste contre un camp des Sarayas

[ 29/10/2011 - 18:24 ]
CPI
Cinq militants des Sarayas el Qods (Brigades d'al-Qods), l'aile armée du Jihad el Islami, sont tombés en martyrs et cinq autres ont été blessés suite à un raid lancé contre un camp appartenant aux Saraya au nord de Rafah.
Notre correspondant a rapporté que les martyrs sont : Ahmed Chikh Khalil, Basem Abou el Ataa, Mohamed Achour Chatet, Imed Bakir et Basel Ghannem, et qu’ils ont trouvé la mort suite à une forte explosion à l’intérieur du camp de « Mouhajer » qui appartient à Saraya el Qods et ce, après que l’aviation de l’occupant ait survolé la région.
Les équipes de secours ont évacué les blessés dans une ambiance de crainte de voir augmenter le nombre de martyrs.
Des sources dans les Sarayas ont révélé que les avions de l’occupant ont mené plusieurs raids sur un camp d’entrainement militaire qui leur appartient, ce qui a conduit à un certain nombre de martyrs et de blessés, dont un commandant, Ahmad Sheikh Khalil Abou Khader, l'un des plus éminents dirigeants de l'unité d'ingénierie et de fabrication dans les Brigades Al-Quds, et frère des leaders martyrs (Mohammad, Ashraf et Charaf Mahmoud Cheikh Khalil).
Saraya el-Qods a juré que ce crime ne restera pas sans réplique et que l’ennemi le payera cher.
D’autre part, le porte parole des Saraya,s Abou Ahmed, a assuré que ce raid ne peut être que sioniste tout en le qualifiant du « plus dangereux depuis plusieurs mois »

Le général israélien Nitzan Alon dénonce le terrorisme des colons

samedi 29 octobre 2011
C’est à l’occasion de son départ à la retraite (courageux, mais pas téméraire !) que le Brigadier General Nitzan Alon, commandant de la division armée en Cisjordanie , a condamné les attaques par les colons d’extrême-droite des Palestiniens, soulignant que l’armée n’avait pas fait grand chose pour les en empêcher.
Sexprimant à l’occasion de la cérémonie de départ, Alon a insisté sur le fait que "l’armée israélienne devrait prévenir et empêcher les exactions des colons, qu’ils appellent ’le prix de la vengeance’ mais qui sont en fait des actes de terrorisme".
Alon, qui va être remplacé par le brigadier général Hagai Mordechai, a fait savoir que la colère monte un peu partout à cause de ces colons extrêmistes le plus souvent armés, de leurs attaques des villages et fermes palestiniennes, des oliveraies, des mosquées.

Mosquée de Qusra saccagée (Cisjordanie)
CAPJPO-EuroPalestine
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Libération de Gilad Shalit : la France sur la touche

28-10-11
Nicolas Sarkozy en avait rêvé : le jour de sa libération, un hélicoptère militaire français aurait récupéré Gilad Shalit en Egypte pour le ramener en Israël. Un porte-hélicoptères de la Marine nationale, qui croise dans la région, avait été placé en état d'alerte... Mais c'est finalement en marchant que l'otage a franchi la frontière égypto-israélienne. "Pas besoin de héros de la 25e heure", tranche-t-on à Jérusalem.
Jusqu'au bout, l'Elysée a multiplié les appels du pied en direction de Benyamin Netanyahou afin de grappiller une place pour un représentant de la France sur la photo-souvenir de cette journée historique. Las, les efforts déployés par l'ambassadeur de France en Israël, Christophe Bigot, pour participer à la cérémonie célébrant le retour du soldat franco-israélien se sont heurtés au refus catégorique des Israéliens.
Des chicaneries qui résument la frustration de la France dans ce dossier où elle a systématiquement été tenue à l'écart, se voyant préférer l'Egypte et surtout l'Allemagne dans le rôle d'intermédiaire.
La seule consolation pourrait venir du Franco-Palestinien Salah Hamouri : Paris insiste désormais pour qu'il soit inclus dans la seconde vague de prisonniers libérés dans le cadre de l'accord Shalit. "S'il est réglo, Nétanyahou doit faire un geste en notre faveur. D'autant qu'on l'aide à remplir ses quotas, puisque Hamouri est en fin de peine", estime un proche du dossier. Pour l'instant, les Israéliens n'ont pas dit oui.

L'Algérie appelle l'Unesco à soutenir l'admission de la Palestine comme membre permanent

L’Algérie appelle l’Unesco à soutenir l’admission de la Palestine comme membre permanent
"Cette demande d’adhésion a été précédée la veille par une réunion des pays membres de l’Unesco, où l’Algérie a demandé à tous les pays arabes et musulmans de soutenir la candidature de la Palestine", a déclaré M. Benbouzid, à l’APS, ajoutant avoir eu" beaucoup de satisfaction de constater que ce principe a été repris également par d’autres pays, dont l’Arabie saoudite qui a de son côté appelé tous les autres pays arabes à soutenir la candidature de la Palestine comme membre permanent de l’Unesco".
Pour le ministre, cette demande s’inscrit dans " une démarche de paix car admettre la Palestine au sein de l’Unesco c’est préparer son admission à l’Onu " a-t-il dit, ajoutant que tous les pays et je l’espère, les deux tiers de la conférence générale vont adopter et suivre nos recommandations".
Les élections sont prévues lundi prochain en fin de matinée, selon une source de l’Unesco. "Aux pays qui disposent de beaucoup de moyens, qui font du lobbying défavorable à la Palestine nous leurs disons qu’ils l’ont eux-mêmes dit haut et fort, qu’ils sont pour la création de deux Etats", a dit le ministre.
Il a également indiqué avoir évoqué lors de cette 36éme session, la candidature de l’Algérie au comité du patrimoine mondial, affirmant que le pays compte sept sites du patrimoine mondial et vient de parachever son arsenal juridique et législatif national, et toutes ces conditions, a-t-il dit "militent justement en faveur de son admission à ce comité". Se déclarant "confiant", quant à l’admission de l’Algérie, il a affirmé que celle-ci "a beaucoup de chance d’être élue".
"Le président de la République a déjà évoqué cette question au sein de l’Union Africaine dont les pays membres soutiennent notre candidature tout comme ils ont notre soutien pour leur admission à d’autres comités", a-t-il précisé. M. Benbouzid a rappelé que la ministre de la Culture avait également évoqué cette question auprès de l’Unesco et qu il a discuté au nom de l’Algérie, lors de la présente session, avec les Etats arabes, leur demandant de soutenir les pays qui ont achevé la mise en place des instruments juridiques requis pour une admission et en l’occurrence, l’Algérie qui a "réunit ces conditions pour accéder à cette position", a-t-il dit.
Le ministre a souligné aussi que la célébration du 40éme anniversaire de la convention du patrimoine mondial réjouit l’Algérie qui considère que cet évènement doit "conduire à une réflexion profonde sur la manière de faire de cet instrument un moyen puissant de dialogue interculturel et de paix dans le monde" et insisté sur l’intérêt de songer au "lancement d’une décennie pour l’éducation au patrimoine mondial".
Cette proposition sur la décennie de l’éducation au patrimoine mondial, a rappelé le ministre a été faite par l’Algérie lorsqu’elle présidait la réunion des ministres africains de l’Education et qui par la suite a été adoptée par les pays d’Afrique.
L’Algérie, a affirmé M. Benbouzid, qui est parvenue à une scolarisation presque totale des enfants a atteint un taux de scolarisation de 95%. "Nous comptons aller plus loin parce que les moyens dégagés par le gouvernement algérien, aussi bien financiers qu’humains sont énormes et dépassent parfois les budgets de plusieurs pays africains réunis en matière d’éducation. C’est vous dire l’importance et la priorité que nous accordons à l’éducation des enfants en Algérie", a-t-il dit.
Il a dans ce cadre rappelé aussi que l’Algérie a adopté une stratégie de lutte contre l’analphabétisme, affirmant qu’" en 1962, 80% de la population était analphabète. Aujourd’hui, a-t-il ajouté, ce taux a considérablement régressé pour atteindre 18-19%.
"La stratégie adoptée par le gouvernement en 2007 est en train de donner ses fruits. Nous sommes aujourd’hui en train de scolariser plus de 1,5 millions d’analphabètes et nous comptons achever la scolarisation de tous ceux qui sont actuellement analphabètes d’ici 4 à 5 ans, sachant que le but que nous nous sommes assignés en Algérie est d’éliminer totalement l’analphabétisme dans notre pays d’ici dix ans" , a encore déclaré le ministre.
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Construction d'une clinique pour un village palestinien

Ambassade d'Allemagne - CIDAL - 28/10/2011 12:16:34
Le Premier ministre palestinien Salam Fayyad et le directeur du Bureau de représentation de la République fédérale d'Allemagne à Ramallah, Götz Lingenthal, ont donné le 26 octobre le coup d'envoi officiel de la construction d'une clinique dans le village d'Al-Jiftlik en Cisjordanie.
Le village d'Al-Jiftlik, 6 000 habitants, se situe dans la vallée du Jourdain, à 30 kilomètres de Jéricho ; il est en plein dans ce que l'on appelle la « zone C ». Les soins médicaux sont pour l'instant prodigués dans des conteneurs en métal exigus et uniquement pendant la journée.
Les « zones C » couvrent environ 60 % de la surface de la Cisjordanie et sont directement placées sous administration israélienne. Dans ces territoires, les Palestiniens ne peuvent ériger de bâtiments que dans des conditions très strictes. Dans les « zones B », les autorités palestiniennes sont elles-mêmes responsables des affaires civiles et dans les « zones A », elles assurent en outre la sécurité.
Il est prévu que la nouvelle clinique comprenne un service d'urgences, trois salles de soins, un salle pour les infirmières, une salle de radiographie, un laboratoire ainsi qu'une salle d'attente sur 300 mètres carré de surface.
Un avenir pour la Palestine
Ce projet permettra une amélioration des soins pour les 6 000 habitants du village ainsi que pour les habitants des villages environnants.
La clinique sera érigée grâce aux fonds du ministère fédéral des Affaires étrangères dans le cadre de l'initiative « Un avenir pour la Palestine ». Les mesures réalisées par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit GmbH (GIZ) visent notamment à renforcer les communes marginalisées.
Le gouvernement fédéral et l'Autorité palestinienne ont lancé l'initiative « Un avenir pour la Palestine » en janvier 2008. Les projets concrets et rapides à mettre en oeuvre dans les domaines de la culture, de l'éducation et des infrastructures doivent bénéficier directement à la population palestinienne et l'encourager à soutenir le long et fragile processus de paix.
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L'occupation mate les marches anti-mur en Cisjordanie

[ 29/10/2011 - 09:22 ]
Cisjordanie – CPI
Des dizaines de citoyens palestiniens et de militants pacifiques étrangers ont été étouffés avec des gaz lacrymogènes et blessés par des balles en caoutchouc alors que les forces occupantes ont dispersé des marches hebdomadaires contre le mur de séparation raciste en Cisjordanie, qui y ont commencé après la prière du vendredi dans plusieurs régions.
Mohemed Breijeh, porte-parole médiatique du comité populaire contre le mur et la colonisation dans la province de Bethléem, a déclaré que les soldats de l'occupation sionistes ont lancé des bombes de gaz et agressé les participants dans la marche hebdomadaire de Maassara, blessant un certain nombre de manifestants, alors que des dizaines d'autres ont été touchés par l'étouffement.
Dans le village de Bilin, des dizaines ont été également touchées de cas d'étouffement des gaz lacrymogènes, tandis que les soldats sionistes ont ainsi  lancé les balles en métal recouvert de caoutchouc et des bombes assourdissantes sur les citoyens palestiniens qui ont participé dans une marche contre le mur discriminatoire.
La même violation a été répétée dans le village de Kafr Kadoum, où un citoyen palestinien et une militante étrangère ont été blessés, suite à la suppression des forces occupantes aux participantes, dans la marche hebdomadaire organisée dans le village pour protester conte la continuation de la fermeture de la route principale du village.

El-Zahhar: Hamas veut fabriquer un projet unifié de la résistance

[ 29/10/2011 - 09:44 ] 
Gaza – CPI

Dr. Mahmoud el-Zahhar, membre du bureau politique du Hamas a appelé le mouvement du Fatah à mettre en œuvre ce qui a été convenu dans l'accord du Caire afin de parvenir à la réconciliation nationale.
Dans le festival "Avant-garde des libres" organisé par le mouvement du Hamas pour honorer les prisonniers libérés dans le nord de la Bande d Gaza, le vendredi 28/10, el-Zahhar a déclaré que la réconciliation sera réalisé par l'application de ce qui a été convenu au Caire.
"Les mains du Hamas sont tendues plus que jamais aux factions pour fabriquer un projet politique et djihadiste unifié pour réaliser l'objectif désiré, précisant que la libération de la Palestine est devenue plus proche que jamais", a-t-il ajouté.
Il a confirmé que le peuple palestinien en général a exprimé sa joie par la réalisation de l'opération d'échange des prisonniers, poursuivant que cette joie a étouffé les cris et les voix de ceux qui ont tenté de réduire cette opération et Gaza aujourd'hui récolte le fruit, après cinq ans, après avoir réussi par sa résistance d'expulser l'occupation en 2005.
El-Zahhar a insisté que "Ce qui s'est passé à l'opération confirme que nous marchons sur les bonnes rythmes et que nous appliquerons nos buts", confirmant le recul de l'occupation comparativement à la victoire de la résistance sur tous les niveaux.

Un juif devient membre du Fatah

28-10-2011
Sur recommandation du chef de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, le Conseil révolutionnaire du Fatah a admis jeudi dans les rangs du mouvement le célèbre militant pro-palestinien Ilan Halevi, a annoncé vendredi l'agence WAFA.
Né en 1973 en France, Ilan Halevi est journaliste et homme politique. Il est une des très rares personnalités juives haut placées dans l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
Connu par son hostilité envers l'idéologie "sioniste", M. Halevi a pris part à de nombreux mouvements palestino-israéliens conjoints luttant contre l'occupation israélienne.
Conseiller d'un ministre du gouvernement du Fatah par le passé, Ilan Halevi est actuellement représentant du Fatah auprès de l'Internationale socialiste et membre du Conseil national palestinien.
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"Israël" dans une situation difficile à tous les fronts (rapport stratégique)

29-10-2011
Le quotidien israélien Yediot Ahranot a publié les conclusions du rapport annuel sur « les estimations stratégiques » élaboré par l’institut d’études de la sécurité nationale israélienne, et selon lequel « Israël » se trouve dans une situation difficile à tous les fronts.
 « Israël est actuellement face à une détérioration supplémentaire au niveau de sa situation stratégique, à cause de plusieurs facteurs, dont entre autre : le printemps arabe, l’échec du processus de paix, et la grande faiblesse ayant frappé la position des Etats-Unis, ce qui pourrait conduire Israël au désastre », indique le rapport.
Qualifié du plus effrayant et du plus pessimiste, le rapport critique le gouvernement israélien pour ne pas avoir élaboré une stratégie efficace afin de calmer les foyers de tension qui ont aiguisé les crises et les défis, alors que la diplomatie palestinienne jouit d’un soutien international de plus en plus important.
« Le processus visant à ôter la légitimité d’Israël se poursuit et ceci contribue à la faiblesse du rôle politique israélien et à la limitation de la liberté d’action de l’armée israélienne », précise le même rapport.   
Et d’ajouter : « La faiblesse qui a frappé les Etats-Unis et les relations tendues entre les gouvernements d’Obama et de Netanyahu  ont fait perdre à Israël une équation importante dans sa force de dissuasion. Ceci a permis à d’autres parties de jouer un rôle au Proche-Orient contraire aux intérêts israéliens. Sans oublier de souligner la faiblesse des efforts visant à freiner le projet nucléaire iranien ». 
D’après les estimations israéliennes, les régimes arabes seront occupés par leurs affaires intérieures dans les prochaines années sous l’effet du printemps arabe, et des conflits intestins. Dans ce cas, « Israël » pourrait être confronté à l’escalade à Gaza ou à des affrontements violents en Cisjordanie occupée.

Frappes contre l’Iran: Netanyahu pour, l’armée et le Mossad contre (médias)

29-10-2011
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Ehud Barak sont favorables à des frappes contre les installations nucléaires iraniennes, mais l'armée et les services de renseignement s'y opposent, rapportent vendredi soir les médias.
Selon les correspondants militaires des principales chaînes de télévision, Netanyahu et Barak pressent les autres membres du gouvernement de soutenir une action militaire contre l'Iran.
Toutefois, le chef d'état-major, le général Benny Gantz, le patron du Mossad, Tamir Pardo, le chef du renseignement militaire, le général Aviv Kochavi, et le chef du Shin Beth (Sécurité intérieure), Yoram Cohen, sont hostiles à une telle attaque.
Cette opposition devrait empêcher, du moins dans l'immédiat, le recours à l'option militaire, estiment les correspondants militaires.
"Le front iranien est la priorité", a affirmé jeudi le directeur du département politique du ministère de la Défense, Amos Gilad, cité par le site d'information Ynet et les télévisions, lors d'un discours devant des étudiants.
"Benjamin Netanyahu est le premier à avoir considéré l'Iran comme une menace majeure. Le ministre de la Défense comprend également l'ampleur de cette menace", a souligné Amos Gilad, en réaffirmant que "toutes les options étaient sur la table".
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Une année de réalisations BDS et de défis

samedi 29 octobre 2011 - 06h:43
Philly BDS
Le bilan d’une année de BDS fait par un petit groupe américain.
(PNG) Il y a un an, Philly BDS créait le premier groupe de Philadelphie se consacrant à faire avancer le mouvement en faveur du boycott, du désinvestissement et de sanctions contre Israël. Cette création répondait à l’appel du 9 juillet 2005 de 171 organisations de la société civile palestinienne pour faire rendre des comptes à Israël jusqu’à ce qu’il se conforme au droit international et aux principes universels des droits humains pour les Palestiniens dans les Territoires occupés, pour les citoyens palestiniens d’Israël, et pour les réfugiés palestiniens.
Aujourd’hui, à notre premier anniversaire, notre réflexion porte au-delà des grandes étapes de notre boycott consommateur de l’houmous Sabra et de l’houmous Tribe, et va jusqu’aux initiatives éclatantes du mouvement BDS dans le monde au cours de l’année écoulée. Le mouvement BDS n’a pas arrêté de prendre de l’ampleur, et des défis importants se sont aussi présentés d’eux-mêmes.
Mondialement, il y a un certain nombre de succès concrets remarquables. Pour en mettre quelques-uns en évidence :
De novembre 2007 à novembre 2010, Adalah NY, basé aux États-Unis, a lancé une campagne mondiale contre le milliardaire israélien, magnat du diamant et constructeur de colonies, Lev Leviev. La campagne a conduit à son reniement par l’UNICEF, sa dénonciation par Oxfam, au retrait d’une rubrique promotionnelle de son site qui mettait en vedette des acteurs comme Salma Hayek, Drew Barrymore, et Halle Berry, et à une décision du gouvernement britannique de ne pas louer l’espace ambassade de son entreprise. En novembre 2010, la société Africa Israel de Leviev annonçait qu’elle ne s’impliquerait plus dans la construction dans les colonies.
Répondant aux appels de la société civile après l’agression d’Israël contre la flottille humanitaire vers Gaza, en juin 2010, les dockers d’Oakland, de Californie, de Suède et de Norvège ont refusé l’accostage et le déchargement de navires israéliens, imposant un blocus, si l’on peut dire, sur les marchandises israéliennes. Une action similaire historique avait été lancée par les dockers sud-africains en février 2009.
Courant de l’été 2010 également, le conseil d’administration de la coopérative Food Co-op à Olympia, capitale de l’État de Washington, a décidé de boycotter les marchandises israéliennes. La Olympia Food Co-op a maintenu le boycott face à un tollé d’oppositions, y compris une plainte récemment déposée dans laquelle des responsables du gouvernement israélien sont probablement mêlés, au moins dans les coulisses. (Voir notamment : Soutien des Affaires étrangères d’Israël aux procès contre BDS aux États-Unis - Richard Silverstein - 19 sept 2011)
Des coups déterminants ont été portés aussi à Carmel Agrexcop, le plus gros importateur d’Israël, et à Veolia, la multinationale française opérant dans le domaine des services de l’eau, de la gestion des déchets, de l’énergie et des transports. Agrexco commercialise 60 à 70 % des produits agricoles des colonies israéliennes et joue un rôle clé dans le développement de l’industrie agroalimentaire israélienne et à un haut niveau, elle a exploité sa relation intime avec les autorités de l’occupation israélienne pour s’assurer un statut de quasi-monopole dans l’exportation des produits palestiniens de la bande de Gaza. Agrexco a été confrontée à une activité massive de boycott en Europe, son principal marché pour l’exportation, qui l’a obligée à déclarer faillite. Veolia, mêlée à un certain nombre de projets israéliens, dont le tristement célèbre projet de tramway visant à relier les colonies de Cisjordanie à Jérusalem, a perdu nombre de contrats importants en Europe grâce aux campagnes BDS, et elle a annoncé des baisses surprenantes de ses profits.
Ce qui est très positif, c’est que toujours plus d’organisations et initiatives recommandant le BDS continuent de surgir partout dans le monde, et notamment sur les campus. Philly en est un bon exemple, où un groupe BDS à l’université de Pennsylvanie est maintenant actif. Une même initiative a été signalée à l’université DePaul du Michigan, et à celle de Columbia et d’autres. Même si ces actions ont connu des réussites plus ou moins grandes, leur prévalence croissante démontre qu’un vent fort pousse en avant le mouvement BDS.
Une réussite importante a été enregistrée en mars 2011 avec un boycott universitaire et culturel par l’université de Johannesbourg qui a voté la rupture de ses liens avec l’université Ben Gourion d’Israël, en raison du rôle de cette université dans l’occupation israélienne.
La liste grandissante de personnalités reconnues qui adoptent le BDS comprend des légendes de la musique comme Roger Wateers de Pink Floyd. En 2006, Waters avait programmé un spectacle à Tel Aviv. Mais des militants palestiniens et des militants pour les droits des Palestiniens à travers le monde lui ont demandé de ne pas y aller. Et en réponse, il s’est rendu en Palestine, expérience qu’il décrit lui-même comme transformatrice. Il a annulé son spectacle à Tel Aviv et il est même reparti du pays en soutien au boycott, écrivant « Quand les gouvernements refusent d’agir, les gens le doivent, avec tous les moyens pacifiques dont ils disposent ».
D’autres personnalités ont choisi d’observer le boycott et de ne pas se produire en Israël, tels que les Pixies, Elvis Costello, le regretté Gil Scott-Heron, le guitariste Santana, et le rappeur Snoop Dog. De même que les Yes Men ont retiré leur film du festival du film de Jérusalem et que le réalisateur, scénariste et critique de film, Jean-Luc Godard, a annulé son projet de participer à celui de Tel Aviv.
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Des victoires importantes aussi dans les désinvestissements méritent notre attention, plus qu’on pourrait le faire ici. Pour en citer quelques-unes : en février 2009, le College Hampshire, qui devint un pionnier dans les années soixante-dix en étant la première l’université américaine à se désinvestir de l’apartheid sud-africain, a décidé de se désinvestir des 200 entreprises qui « violent les normes du College relatives à la responsabilité sociale », dont 6 entreprises qui ont d’étroites relations avec l’occupation par Israël.
En juin 2010, les étudiants du Collège d’État Evergreen, à Olympia, État de Washington, ont voté le retrait des fonds de la Fondation du collège des entreprises qui tirent profit de l’occupation illégale israélienne. Et en juillet 2010, les militants de la Voix juive pour la Paix ont présenté plus de 15 000 signatures de pétitions et cartes postales à l’attention de l’un des fonds de pension les plus importants du monde, TIAA-CREF, lui demandant de se désinvestir des entreprises réputées profiter de l’occupation par Israël des territoires palestiniens.
Ces évolutions ont montré que les populations, partout dans le monde, y compris aux États-Unis, sont de plus en plus conscientes de la nécessité d’une pression véritable, populaire, sur Israël pour mettre fin à sa politique d’apartheid, et se lèvent pour agir. Considérant que le mouvement BDS n’a, en lui-même, qu’une dizaine d’années à peine, les réalisations à ce jour sont remarquables et encourageantes. Et la tendance pointe vers des actions plus grandes dans le futur.
Rien ne montre mieux l’importance et le succès grandissants du mouvement BDS mondial que toutes les focalisations et les attaques dirigées contre lui. Toutefois, le mouvement est confronté à des défis importants pour les années à venir. Le gouvernement israélien et les groupes et institutions pro-israéliens dans le monde ont multiplié leurs efforts pour combattre le BDS. Défrayant la chronique récemment, le vote par le parlement israélien d’une loi anti-BDS. Le projet de loi était présenté par le député Ze’ev Elkin, du Likoud, et a été voté le 11 juillet 2011.
Cette loi permet aux citoyens d’engager des poursuites civiles contre les personnes et organisations qui appellent au boycott économique, culturel ou universitaire d’Israël et des institutions israéliennes - y compris des sociétés et universités. Elle empêche aussi le gouvernement de faire travailler des entreprises qui initient ou se conforment à de tels boycotts. D’après Elkin, la mouture définitive du projet de loi qui a été votée est « végétarienne », parce les dispositions qui criminalisaient le boycott en ont été supprimées. La loi a provoqué une grande controverse tant à l’intérieur qu’à l’extérieur d’Israël. Elle a été dénoncée partout dans le monde. En effet, même de nombreux parlementaires israéliens se sont exprimés publiquement contre cette loi.
Cette loi n’est pas le seul cas de « retour de bâton » contre BDS. L’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC) intervient de plus en plus ouvertement sur la question du BDS. En mars de cette année, des organisations ont fait passer l’information que les Renseignements militaires israéliens avaient créé une nouvelle unité chargée de localiser les groupes à l’étranger, comme en Cisjordanie et dans la bande de Gaza dont l’objectif était de « délégitimer l’État d’Israël ». L’unité va surveiller, parmi un panel apparemment illimité de cibles possibles, les militants de BDS.
Plus inquiétant peut-être encore, le mois dernier, 11 étudiants de l’université Irvine de Californie, les « Onze d’Irvine », ont été déclarés coupables de complot visant à perturber, et de tapage lors d’un discours de Michael Oren, ambassadeur d’Israël aux États-Unis. Certains peuvent voir dans ces réactions comme un présage inquiétant de ce qui est à venir dans ce pays comme à l’étranger. D’autres, dont Philly BDS, voient les choses autrement, comme un signe sans équivoque que le mouvement BDS est au premier rang, et ne peut plus être ignoré. Il devient général.
La direction israélienne a manifesté sa crainte du mouvement BDS de la façon la plus claire possible, en l’interdisant. Et si nous ne minimisons pas les difficultés véritables auxquelles sont confrontés nos courageux alliés, comme les Onze d’Irvine et les nombreux militants BDS en Palestine qui ont été emprisonnés pour leur militantisme, nous préférons voir dans ces réactions la certitude que nous faisons la différence, que nous construisons un mouvement irrépressible et durable pour la justice en Israël/Palestine.
23 octobre 2011 - Philly BDS - traduction : jpp
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Les Palestiniens déportés racontent leur calvaire dans les prisons israéliennes

samedi 29 octobre 2011 - 06h:33
Mohammad Alsaafin et Nour Samaha - Al Jazeera
« Essayez d’imaginer que vous êtes dans une cellule, et qu’en face de vous quelqu’un agonise » lance un des libérés à Al-Jazeera.
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40 prisonniers Palestiniens des 1027 libérés ont été déportés et sommés de recommencer leurs vies à zéro - Photo : Reuters
Partie à la rencontre des prisonniers palestiniens libérés à la suite de l’accord conclu en octobre 2011 entre Israël et le Hamas, l’équipe d’Al Jazeera a rencontré deux d’entre eux devant être déportés vers le Qatar. En effet, cette décision d’exil s’inscrit dans le cadre de l’accord d’échange de 1027 prisonniers palestiniens contre le soldat israélien Gilad Shalit, capturé en 2006 par le Hamas.
Hazem Asili et Abdelhakim Hnaini avaient été emprisonnés en 1986 et 1993, respectivement. Le premier avait 25 ans et le second 27 ans. Ils livrent une interview exclusive à Al-Jazeera où ils reviennent sur les conditions vécues dans les prisons israéliennes ainsi que le traitement subi et décrivent le sentiment de jouir finalement de la liberté.
Al Jazeera : Pour commencer, de quoi étiez-vous accusés ?
Asili : J’ai été accusé d’appartenir à une cellule qui a commandité l’explosion d’un bus en 1983, et d’avoir coopéré avec une autre cellule qui avait lancé des attaques, en 1986, contre des troupes de la Brigade Guivati.
Hnaini : Pour ma part, mon accusation vient du fait de mon appartenance aux Brigades Izz ad-Din al-Qassam, et de ma participation à quelques activités armées.
A.J : Et quelle a été la peine requise contre vous ?
Hnaini : La prison à perpétuité pour nous deux.
A.J : Pouvez-vous nous raconter un peu les ennuis que vous avez rencontré en prison ?
Asili : Il n’existe point un sentiment pire que celui du geôlier qui veut vous briser et à vous anéantir, qui cherche à vous ôter votre propre sens de l’humanité, à vous réduire à un simple objet. C’était notre vie de tous les jours, un combat mené 24h/24.
Personnellement, j’estime qu’il n’y a plus dégradant que la fouille corporelle pour motif de sécurité, d’autant plus que nous savons tous qu’il s’agit d’un faux prétexte. Nous fouiller alors que nous sommes nus n’a rien à voir avec la sécurité, et n’a qu’une seule explication : briser et annihiler notre volonté en usant des pires supplices qui soient.
Ces souffrances et le mauvais traitement étaient accompagnés des restrictions sévères imposées à quiconque désirait me rendre visite. Les autorités pénitentiaires accordaient le droit de visite aux membres de ma famille les plus proches [seulement]. C’est très dur de vivre des années sans pouvoir rencontrer les autres membres importants de ma famille comme mes neveux et nièces. Tous ces êtres chers à mon cœur n’étaient pas autorisés à venir me voir. Bien évidemment, on avance toujours les raisons sécuritaires qui, une fois de plus se révèlent dépourvues de tout fondement. Comment voulez-vous que ma nièce, âgée de 10 ans, puisse être une menace pour la sécurité si elle me rend visite en prison.
Face à tout cela, l’israélien vient ensuite dépeindre ses qualités et prétendre être le plus humaniste de tous. C’est vraiment la cerise sur le gâteau ; ils viennent, mettent la main sur notre terre, contrôlent le moindre aspect de nos vies, de nos mouvements, ce que nous construisons, ce que nous apprenons...ils insistent que c’est leur droit. En fait, c’est cette même mentalité qui est répandue en prison.
Hnaini : Je voudrais juste ajouter un petit détail. En fait, après toutes ces années vécues dans le mauvais traitement, les gens comme Abu Jaber [Asili] et moi finissent par s’habituer à ces abus, devenus routine. Nous oublions presque que telle chose est inconcevable, par contre, ce sont les gens de l’extérieur qui demeurent choqués quand ils entendent notre récit.
Je vous donne un exemple : imaginez que vous vivez dans une cellule avec 16 prisonniers qui peuvent à peine se mettre debout, l’un à côté de l’autre, pour faire la prière. Mais au bout d’un moment, cela devient très normal et s’ancre dans notre quotidien. Quant aux considérations sécuritaires, je dois souligner que durant les quinze dernières années, j’ai vu mon frère deux fois seulement, or, il n’a pas un casier judiciaire qui l’en empêche. Et il n’est pas le seul, ma mère et mon père aussi, âgés respectivement de 75 et 80 ans, n’avaient pas le droit de me rendre visite pour les mêmes raisons.
Et ce n’est pas tout, il existe aussi un autre aspect alarmant : le manque de soins médicaux. Vous savez, un de nos frères libérés, Ahmad al-Najjar se trouve avec un cancer de la gorge. Quand il était en prison, il se rendait constamment à la clinique de l’établissement, mais à chaque visite, le médecin lui disait toujours qu’il ne souffrait que d’une infection. Un autre aussi qui a passé dix ans en prison souffrant d’un cancer. Une fois au stade final, ils l’ont envoyé chez lui pour finir ses jours. Actuellement, il est mourant à l’hôpital de Bethlehem.
Bien sûr, les maladies, surtout les affections cutanées se propagent facilement dans les cellules où nous sommes tous serrés et entassés. Les responsables de la prison ne nous prodiguent aucun soin jusqu’à ce qu’il y ait un cas désespéré. Alors, essayez d’imaginer que vous vous trouvez dans une cellule où votre compagnon est en train de mourir sous vos yeux chaque jour à cause de l’insuffisance des soins médicaux. Rien que cela vous anéantit ; c’est la pire des souffrances.
Mais il faut dire que nous nous sommes habitués à tout cela, chose qui ne cesse de choquer les gens de l’extérieur. En vérité, ils arrivent à peine à nous croire.
Permettez-moi également de vous parler de l’isolement. C’est exactement un espace de 1,8 mètre de long avec un banc pour dormir et un petit endroit pour les toilettes. En dépit de l’étroitesse du lieu qui permet difficilement de s’agenouiller pour la prière, on s’amuse à mettre deux personnes dans la même cellule. Mais avec le temps, tous ces détails sont devenus habituels pour nous.
A.J : Vous avez passé 19 et 25 ans de votre vie dans ces conditions, tout le temps enfermés dans des espaces réduits, et, du jour au lendemain, vous être libres. Quel est le sentiment qui vous traverse ?
Hnaini : J’ai reçu un coup de fil de mon frère qui me demande où j’étais. J’ai répondu que j’étais perdu ! Oui perdu dans cet immense machin [Centre Commercial à Doha, Qatar]. J’ai le sentiment d’être sorti de l’enfer vers le paradis. Seules les personnes ayant fait la prison pourront comprendre cela, car la prison est une tombe. Aujourd’hui, sortir de cette tombe qu’est la prison signifie pour moi renaitre.
Je me souviens une fois, dans la prison, nous regardions un programme sur une chaine de télévision israélienne. Le thème du film documentaire parlait des prisons en Scandinavie. Ce jour là, tous les prisonniers des tôles israéliennes avaient bien rigolé, contrairement aux téléspectateurs normaux supposés éprouver de la sympathie à l’égard des prisonniers en Scandinavie. Ils doivent vraiment venir voir notre état dans les prisons d’Israël pour comprendre.
Asili : Et vous avez sans doute compris qu’il s’agit là d’une autre forme de torture psychologique qui serait volontaire. A travers ces films, on tente de nous expliquer que nous ne valons rien, et qu’on ne mérite même pas d’être traités ou comparés à des êtres humains.
Hnaini : Avant de passer à autre chose, je tiens à ajouter un autre point devenu un règlement au sein des prisons israéliennes. Il y a ce que nous appelons bosta, une sorte de voyage ou trajet que l’on effectue d’une prison à une autre, ou de la prison vers l’hôpital. Bon, disons que j’exagère si j’appelle ça hôpital, c’est en fait une prison avec un équipement médical de base.
Asil : On vous met tellement de bâtons dans les roues que finalement, on préfère rester malade en prison que d’essayer de se rendre dans cet « hôpital ».
Hnaini : Laissez-moi vous décrire notre souffrance et vous comprendrez ce qu’il vient de dire. Pour aller à l’hôpital, on nous installe dans un fourgon qui est à la base une cage métallique, avec des sièges métalliques. Un petit ventilateur est accroché au plafond, juste ce qu’il faut pour empêcher les quelques 25 personnes serrées à l’arrière d’étouffer. Les personnes malades ont les mains et les jambes dans les chaines.
Dites-moi si ces mesures sont pour la sécurité ? Que nous nous trouvons dans une cage métallique ligotés ! Moi je dis que cela s’appelle racisme. Ils aiment nous voir souffrir. Je n’exagère pas si je vous dis que sur une distance d’une ou deux heures à tout casser, ils nous laissent jusqu’à 15 heures dans cette cage. Tout cela pour que, une autre fois, si vous tombez malade et que le médecin vous informe que vous serez transféré vers l’hôpital, vous finirez par dire non. Mieux vaut rester que de refaire le même trajet où vous mourrez 20 fois avant d’arriver. A ce titre, le médecin vous fait signer un papier, comme ça, si vous périssez, il déclinera toute responsabilité.
A.J : L’un de vous a été emprisonné au milieu des années 80 et l’autre depuis le début des années 90 !
Asili : Oui, avant même Internet [rires].
Hnaini : Nous parvenons à peine à manier les touches « appeler » et « raccrocher » sur un téléphone portable [rires]. A.J : Avez-vous déjà eu la possibilité d’utiliser les téléphones à l’intérieur ?
Asili : Non, bien sûr que non
Hnaini : Quelques prisonniers se débrouillaient pour avoir un téléphone clandestinement. Ils devaient enfreindre les règles pour venir à bout des règlements racistes qui interdisent aux prisonniers tout contact avec leurs familles. Vous savez, depuis la capture de Shalit, tous les prisonniers gazaouis avaient été empêchés d’avoir le moindre contact avec leurs familles. Cette démarche constitue une violation du droit international et une punition à l’égard des familles des prisonniers.
A.J : Ils n’ont même pas le droit d’appeler leurs familles ?
Hnaini : Tout à fait. Je vais vous raconter une petite histoire. Les détenus de la prison du Néguev avaient un jour réussi à se procurer quelques téléphones portables. Avec l’un des appareils, ils ont pris en photo cinq ou six prisonniers qui, dans leur cellule, étaient en train de préparer un poulet farci pour le diner. Un gars a par la suite utilisé son téléphone pour télécharger la photo en ligne.
Et voici le résultat : les téléphones avaient été confisqués, la photo publiée dans les médias israéliens, le prisonnier ayant téléchargé la photo a été accusé « d’incitation » et envoyé à l’isolement pendant quatre mois. Et puis, le comble de l’absurdité, une nouvelle loi a été adoptée stipulant l’interdiction d’acheter un poulet complet pour la cuisine.
A.J : Qu’est-ce qui vous a poussé à faire ce que vous avez fait ?
Asili : Vous savez, j’ai agi de façon naturelle. Vous ne pouvez pas rester, les bras croisés, et accepter que quelqu’un vienne et vous arrache tous vos droits, sauf si vous considérez que cette personne est meilleure que vous. Eux par contre, c’est leur idéologie qui leur enseigne cela et leur fait croire qu’ils sont supérieurs à nous et que de toute façon, nous devons accepter cela. J’ai agi spontanément, sans que personne ne m’en incite et je me suis rebellé contre eux. Non seulement ils volent ma terre, mais ils se croient meilleurs que moi et que nous n’appartenons pas au même rang.
Je suis prêt à défier tous les israéliens pour qu’ils nous traitent tous sur le même pied d’égalité. Qu’ils nous donnent les mêmes avantages sociaux et politiques accordés aux juifs. Qu’ils me traitent, moi qui appartiens à cette terre, comme ils traitent quelqu’un venu de Russie de n’importe quelle autre contrée qui n’a absolument aucune relation avec cette terre. Qu’ils me considèrent un citoyen à part entière comme les leurs ; qu’ils me donnent ce qu’ils donnent aux leurs et je serai extrêmement ravi de cohabiter et arrêterai de les combattre. Qu’ils me donnent le droit de voter et d’être élu et nous déposerons les armes. Je les mets tous au défi.
Hnaini : Je voudrais ajouter un détail très important. Il faut que tout le monde sache que nous ne haïssons point les juifs à cause de leur religion. Ce que nous haïssons est l’occupant. Regardez autour de vous, pourquoi les Qataris se promènent-ils en toute sécurité et tranquillité sans armes ? Parce qu’ils ne sont pas occupés. Pourquoi les Français se promènent-ils sans armes ? Pareil, leur pays n’est pas occupé.
Asili : Mais autrefois, le peuple français avait pris les armes. Quand les Français avaient été occupés, ils ont résisté. Toutefois, quand il s’agit de nous, c’est encore pire. Quand les Français avaient été occupés, tout le monde s’est uni d’une seule voix pour les soutenir, et pour soutenir leur lutte. Ce même exemple d’occupation, une fois appliqué chez les Palestiniens, c’est le monde entier qui, au lieu de nous soutenir, préfère s’allier à l’occupant. En vérité, nous ne sommes pas seulement occupés, mais l’ennemi veut nous dépouiller de notre dignité. Pire encore, l’occupant veut vider mon droit de lutte contre l’oppresseur de sa légitimité en le qualifiant de terreur, d’une part, et à clamer le droit et l’éthique de son occupation, d’autre part.
Hnaini : Si nous n’étions pas occupés, nous n’aurions jamais pris les armes pour nous battre. Nous ne cherchons que la paix et la sécurité, mais l’occupant refuse de nous les donner. Nous ne rêvons pas de combats, nous rêvons de vivre dans nos maisons, en paix.
Le 25 octobre 2011 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/indept...
Traduction : Niha
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Al-Tamimi : Nous avons quitté les prisons israéliennes la tête haute

[ 28/10/2011 - 22:26 ]
Amman – CPI
Ils sont sortis des prisons israéliennes la tête haute, par la bienfaisance d’Allah (le Tout Puissant) et par la force des hommes de la résistance palestinienne de Gaza qui ont réalisé une transaction de qualité, a affirmé la détenue libérée, membre des brigades d’Al-Qassam, Ahlam Al-Tamimi.
Dans une interview accordée à notre Centre Palestinien d’Information (CPI), Al-Tamimi s’adresse aux dirigeants de l’Entité sioniste : « Que votre colère vous tue ; nous sommes sortis la tête haute ».
Les services de l’autorité de Ramallah harcèlent les détenus libérés et leurs familles, en Cisjordanie. C’est une honte pour l’autorité qui devra se mettre dans la tête qu’elle devra rendre compte de ses agissements.
Elle a peur que la coordination sécuritaire entre l’autorité et l’occupation ramènent les détenus vers les prisons : « Les Arabes devront arrêter Abbas et ceux qui le suivent dans de tels actes ».
Et pour ceux qui sont restés dans les prisons israéliennes, elle dit : « Les hommes des brigades d’Al-Qassam sont derrière vous ; ils respecteront leur promesse ; rassurez-vous, les hommes d’Al-Qassam travaillent en silence, un silence actif ».
Très certainement, les hommes de la résistance cachent quelque chose pour les hommes encore en prison.
Al-Tamimi a rencontré le président du bureau politique du mouvement du Hamas Khaled Mechaal, au Caire. De cette rencontre, elle dit que le cheikh Khaled Mechaal avait les larmes aux yeux, les larmes d’un père, d’un frère.

Yarova : Le calvaire des palestiniens un défi à l'humanité !

[ 28/10/2011 - 23:30 ]

Gaza-CPI 
Un convoi d'aide humanitaire russe, chargé de médicaments et d'équipements médicaux est parvenu le jeudi (27-10) par le point de transit de Rafah, à la bande de Gaza, assiégée pour la cinquième année consécutive.
Le convoi, premier dans son genre, a quitté jeudi dernier (27-10) la Russie, pour apporter appui et secours à Gaza sous le signe de "Moscou est avec toi, ô Gaza ! " . En plus de Lilia Mohamed Yarova, présidente de l'Association Solidarité : (Ettadhamen) , participent aussi au convoi le célèbre journaliste, Maxim Chivchinko et son épouse la journaliste Nadijda Kivarkova : tous partisans de la cause palestinienne .
A l'initiative de l'Association caritative "Ettadhamen" , les musulmans en Russie ont procédé au cours du mois de Ramadan , à une collecte d'argent consacrée à l'achat de médicaments, d'équipements et, de nécessités médicales destinées à l'assistance des patients dans la bande de Gaza assiégée ; ces médicaments et équipements ont été achetés en Egypte conformément à la liste établie par le Ministère de la santé de Gaza .
Yarova a déclaré à l'occasion que : l'association caritative "Ettadhamen (dont le siège est à Moscou) a réussi à amasser environ dix sept mille dollars (17000 dollars) des musulmans de tous les coins de la Russie, pour l'achat de médicaments et d'équipements médicaux aux hôpitaux, qui seront remis au Ministère de la santé dans la bande de Gaza assiégée .
Le Ministère de la santé dans la bande de Gaza avait auparavant annoncé, la rupture de 310 espèces de médicaments et de nécessités médicales , à Gaza et sollicité tous ceux qui sont en mesure de procurer des médicaments et des nécessités médicales de concourir à la sauvegarde du régime médical dans la bande de Gaza .
Yarova a en outre ajouté que : le calvaire du peuple palestinien constitue un grand défi aux musulmans dans tous les coins du monde, et un test pour notre sympathie, notre fraternité et notre humanité.

L'entité et l'Autorité : Deux faces d'un même médaillon

[ 28/10/2011 - 23:45 ] 
Le quotidien hébreu Haaretz a affirmé que, les autorités de l'occupation sioniste, ont fourni à l'autorité de Abbas et ses appareils sécuritaires, des moyens de répression militaire et sécuritaires utilisés pour mater des citoyens et disperser des manifestants, signalant dans ce cas, l'absence d'un tel précédent, depuis l'instauration de l'Autorité .
Dans son numéro publié vendredi (28-10) , le journal précise que le transfert des moyens de répression, répond à une demande du côté palestinien, notifiée quelques mois auparavant , en prévision des protestations massives déclenchées à l'occasion de la participation palestinienne à l'ONU, en Septembre dernier . Le retard de la livraison s'explique par l'ajournement de la décision politique à ce sujet .
Le même quotidien attire l'attention que, les moyens de dispersement des foules, livrées aux appareils sécuritaires de Abbas, comptent des bombes à gaz lacrymogène, des balles en caoutchouc, des bombes sonores et des masques anti-gaz qui correspondent aux moyens utilisés par les forces de l'occupation contre les manifestations palestiniennes causant le martyr de plusieurs d'entre eux .

Bahr appelle Abbas d'entamer immédiatement la réalisation de la réconciliation

[ 29/10/2011 - 08:18 ]
Gaza - CPI
Dr. Ahmed Bahr, Premier Vice-Président du Conseil législatif palestinien a appelé le président de l'Autorité Mahmoud Abbas à tirer les leçons de deux décennies d'échec dans les négociations avec l'occupation dans le contexte de la complicité internationale, et de commencer la mise en œuvre immédiate de l'accord de réconciliation nationale qui a été ratifié au Caire, au début de mai dernier.
En commentant le discours d’«Abou Mazen» devant le Conseil révolutionnaire du Fatah, Bahr a affirmé dans un communiqué de presse, vendredi 28/10, que les options pour "Abou Mazen" sont maintenant complètement fermés, sauf l’option de l'unité nationale et le consensus interne palestinien, soulignant que cette porte est la bonne approche pour corriger les torts historiques commis par le leadership de l'organisation, de l'Autorité et du mouvement de Fatah, à travers le pari perdant sur les Accords d'Oslo et le rôle des Etats-Unis, ainsi de corriger la situation interne palestinienne, et de sauver la question palestinienne et la retourner de nouveau au niveau International.
« On doit transmettre les déclarations et les aspirations en faits réels et tangibles, afin que chaque citoyen touche leur bienfaisance », a également déclaré Bahr, en l’attention aux déclarations d’«Abou Mazen» répétées ces derniers temps sur la nécessité d'accélérer la réalisation de la réconciliation et le consensus sur l'application des mécanismes, conformément à l'Accord du Caire en mai dernier, et sa référence à la nécessité de discuter avec le Hamas sur les perspectives pour l'avenir palestinien.
Bahr, a ainsi ajouté, à cet égard : «Cela donne une indication d'un signal positif et important qui devrait être efficacement exploité ».
Le dirigeant palestinien a mis en garde contre les agendas très dangereux de l’entité sioniste (l’occupation israélienne) qui visent, sans précédent, le peuple palestinien, sa question légitime, tout en insistant sur les circonstances actuelles propices, plus que jamais, pour la réalisation de la réconciliation

Nouveaux avis de démolition des maisons palestiniennes à Selwan

[ 29/10/2011 - 08:48 ]
El-Qods occupée – CPI
Les autorités de l'occupation sionistes ont distribué des avis de démolition des maisons palestiniennes dans le village de Selwan au sud de la mosquée sainte d'el-Aqsa dans la ville occupée d'el-Qods.
Le centre de Selwan pour l'information a déclaré que les avis de démolition ont été distribués dans le quartier d'Eïn Lwza et Wadi Yassoul, où les familles d'el-Abbassi et d'autres familles ont reçu des avis, jusqu'à maintenant le nombre des maisons menacées de démolition n'est pas connu en raison de la continuation des ordres distribués.
Il est à noter que ces mesures d'escalade contre les citoyens Maqdissins viennent dans le cadre de la politique des colons sionistes et leurs organisations visant à contrôler les bâtiments et les biens palestiniens dans plusieurs régions à el-Qods.
D'autre part, des colons sionistes ont détruit un champ d'oliviers dans un quartier palestinien proche d'el-Qods, où la porte-parole de la police sioniste a déclaré qu'environ 20 oliviers ont été coupés dans une ferme palestinienne à Beit Sefafa dans le sud d'el-Qods.
Les enquêteurs ont trouvé à la place un communiqué d'adoption signé par le mot "Paiement du prix", la politique de revanche adoptée par les colons sionistes contre des objectifs palestiniens.
Un rapport publié l'année dernière par l'organisation "Oxfam" déclarant que le secteur d'olive participe chaque année par 100 000 000 de dollars des biens des familles palestiniennes les plus pauvres.

Mofaz annule une visite en Turquie par crainte d'être arrêté

[ 29/10/2011 - 08:52 ]
El-Nassera – CPI
Shaul Mofaz, président du comité des affaires étrangères à la Knesset sioniste, a annule une visite prévue en Turquie, craignant des poursuites par les Turcs, à la lumière de la crise de relations entre la Turquie et l'entité sioniste.
Mofaz qui était le ministre de la guerre au passé a reporté sa visite prévue en Turquie pour une période indéfinie, en raison des coûts élevés des mesures de sécurité nécessaires pour se rendre en Turquie dans ces circonstances difficiles, selon des médias hébreux.
Le système judiciaire turc travaille sur le lancement des mesures juridiques pour juger 174 officiers et responsables militaires sionistes, sur des accusations d'avoir tué 9 militants Turcs étaient à bord du navire "Mavi Marmara" qui conduisait la "Flottille de la Liberté" dans les eaux internationaux en destination vers la Bande de Gaza, le 31 mai 2010.
Des sources médiatiques turques ont déclaré que le procureur général a également demaéndé la publication d'un mandat d'arrêt international contre les israéliens accusés.

Stephane et Christiane Hessel sur Europe 1 : Ghozlan se ridiculise une fois deplus !

vendredi 28 octobre 2011
Excellente interview de Christiane et Stéphane Hessel à écouter ci-dessous sur Europe 1. Le bureau d’incitation à l’antisémitisme en France, n’a fait ni une ni deux : Ghozlan a déposé plainte contre Stéphane Hessel pour "apologie de crimes de guerre" parce qu’il a dit que les militants du Hamas sont des résistants, des patriotes. Merci Sammy, on a hâte de voir cela jugé par un tribunal !

http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Les-recits-d-Europe-1-soir/Sons/Il-est-temps-que-le-peuple-palestinien-ait-un-Etat-789549/
EUROPE1 A SUPPRIMÉ CETTE INTERVIEW DE 10 MINUTES REALISEE PAR NICOLAS POINCARÉ, TRES PEU DE TEMPS APRES L’AVOIR POSTEE. POURQUOI UNE TELLE CENSURE ? DEMANDEZ-LE A LA DIRECTION QUI VOUS DEMANDE VOTRE AVIS SUR LE TRAITEMENT DE L’ACTUALITÉ. LAISSEZ UN MESSAGE SUR : http://www.europe1.fr/Contacts/

CAPJPO-EuroPalestine
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