jeudi 2 septembre 2010

Négociations directes : un état palestinien sans Quds, ni Aqsa, ni..., ni...

01/09/2010  
L’image de ce devrait être le présumé état palestinien selon la vision  israélienne se dessine de plus en plus, au fils des conditions israéliennes lancées depuis l’annonce des négociations directes avec l’Autorité palestinienne.
Ce sera tout d’abord un état sans Quds comme capitale, et sans la mosquée d’Al Aqsa.
Selon le ministre de la guerre israélien Ehud Barak, seules « les banlieues arabes de la ville sainte reviendraient à l’état palestinien ». Alors que la résolution de partition de la Palestine 242 accordait aux Palestiniens la totalité de l’est de la ville sainte.
Seront donc usurpés aux Palestiniens les 12 quartiers confisqués ces dernières années, et dans lesquels se sont déjà installés quelques 200.000 colons, sans compter Jérusalem de l’ouest, occupée depuis 1948.
Ni la vieille ville, ni les lieux saints, dont la mosquée d’AlAqsa, ne reviendront à l’état palestinien.
Selon Barak « un régime spécial et des mesures spéciales seront appliqués sur la vieille ville, la ville de David et le Mont des oliviers » (l’équivalent sioniste du quartier palestinien de Salwane), sans en préciser la nature. Il faut également s’attendre à leur usurpation. 
Le prochain état palestinien sera sur une partie de la Cisjordanie, contrairement aux résolutions onusiennes.  « Seules les colonies sauvages et isolées seront restituées » continue Barak. Ce qui équivaut à dire que les territoires sur lesquels des colonies ont été édifiées pour quelque 400.000 colons seront également usurpés.
Et puis, s’agissant du retour des réfugiés palestiniens aux territoires de 1948, toute le monde sait d’ors et déjà que leur droit dicté pas la résolution onusienne 181 a depuis longtemps été dénigré : «  il faudrait leur trouver une solution, soit ils reviennent à l’état palestinien, soit ils sont intégrés dans d’autres sociétés, avec une aide internationale » affirme Barak. Cette vision rejoint l’insistance israélienne, dont celle du  premier ministre Benjamin Netanyahou sur la nature juive de l’entité sioniste, qui exclut en conséquence ce retour qui peut modifier la donne démographique.  
Concernant toujours ce point, force est de constater que l’entité sioniste se désiste d’assumer la responsabilité de payer à ces réfugiés les indemnisations qui leur sont dues, en contrepartie de leur biens abandonnés et usurpés par les colons sionistes.
Depuis un certain temps, il est beaucoup question d’un troc entre ces droits et «  une compensation pour le biens des juifs arabes laissés dans les pays arabes, après leur fuite vers « Israël ». Sachant que la plupart de ces biens avaient été vendus avant le départ de leurs propriétaires juifs.  
En plus de toutes ces usurpations, l’état palestinien sera démilitarisé, soumis à des mesures sécuritaires draconiennes, pour éviter selon Barak à «  la Cisjordanie un sort similaire à celui du Liban et de la Bande de Gaza après le retrait israélien ». Juste «  un état vivable politiquement et économiquement » signale Barak, empruntant le terme à de nombreux dirigeants occidentaux.    
A noter que cette vision avait été suggérée lors des négociations de Camp David en l’an 2000, à l’ancien chef de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat. Celui-ci l’avait rejetée catégoriquement, arguant qu’elle bafoue les droits légués aux Palestiniens par les résolutions onusiennes.
Dix après, la voilà de nouveau proposée à son successeur Mahmoud Abbas qui n’a ni son intelligence, ni son obstination.
Sans jamais l’afficher ouvertement, les Israéliens ont œuvré de concert avec  certaines puissances occidentales, non sans succès, pour rendre inopérantes ces résolutions. En créant des faits accomplis sur le terrain.  Mais ils ont toujours besoin d’un renoncement officiel signé par les Palestiniens.
C’est à Abbas que cette mission serait conférée. Nombreux sont les Palestiniens qui craignent qu’il ne soit disposé à le faire…   
Leila Mazboudi 

Manifestations à Ramallah contre la reprise des pourparlers israélo-palestiniens à Washington

Mercredi, 01 Septembre 2010 21:57 
IRIB - Des centaines de Palestiniens sont descendus dans les rues de Ramallah en guise de protestation contre les négociations entre l'autorité palestinienne et le régime sioniste. Les pourparlers de paix entre Israéliens et Palestiniens reprennent le 2 septembre à Washington sous l’égide de Barack Obama. Les manifestants ont scandaient contre tout accord éventuel sur l'avenir de la Palestine dans ces négociations. Par ailleurs, dans une interview parue mercredi dans le journal israélien Haaretz, le ministre israélien de la Guerre et leader du parti travailliste Ehud Barak affirme que Tel-Aviv serait disposé dans le cadre d'un accord global à accepter un "régime spécial" pour une ville qui cristallise toutes les passions dans la région. La partie occidentale d'Al-Qods et 12 quartiers juifs qui abritent 200.000 habitants seraient à Israël. Les quartiers arabes dans lesquels vivent près d'un quart de million de Palestiniens seraient à eux", propose Ehud Barak. Pourtant le vice premier ministre israélien a fait savoir que la noble Qods restera la partie intégrante d'Israël et sa capitale permanente.  
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Obama ouvre le spectacle du compromis

Jeudi, 02 Septembre 2010 09:36 
IRNA - Le président américain Barack Obama a ouvert ce spectacle politique qui a pour ambition de faire avancer le compromis au Moyen-Orient. Les soi disant négociations de paix au Moyen-Orient vont débuter solennellement aujourd'hui jeudi entre Obama, Netanyahu, Mahmoud Abbas, Hosni Mobarak et Abdallah II de Jordanie. Lors du dîner du mercredi soir avec les acteurs du processus du compromis Obama a déclaré que le soutien tous azimuts de Washington à Tel-Aviv est imperturbable et qu'il est possible qu'une telle occasion n'aura plus lieu pour la paix. Lors de cette cérémonie, Netanyahu a parlé d'Abbas comme son partenaire dans l'avancée du plan de paix d'Israël avant d'ajouter que si ce plan n'avance pas la Palestine et Israël seront tous les deux les grands perdants dans cette affaire. Abbas et Moubarak ont demandé pour leur part le gel de la colonisation. Obama et les démocrates espèrent détourner par ces négociations l'opinion publique des problèmes accrus économiques e augmenter leur chances aux élections mi-mandat de novembre.  
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L'occupation qualifie l'opération d'al Khalil de "très grave" et envahit Saeïr et Cheioukh

[ 01/09/2010 - 11:15 ]
Al Khalil – CPI
Les forces de l'occupation sioniste ont informé les milices fidèles à Mahmoud Abbas, ex-président de l'autorité palestinienne, dans la ville d'al Khalil (Hébron), leur intention d'envahir la ville et d'y effectuer des raids et des arrestations au sein des Palestiniens suite à l'opération effectuée par les brigades d'al-Qassam, la branche militaire du Hamas, dans laquelle ils ont tué quatre colons.
La radio hébreu a rapporté de sources militaires que l'armée de l'occupation a interdit aux colons résidants dans les colonies proches du lieu de l'opération de quitter leurs maisons jusqu'à nouvel ordre.
Les forces occupantes ont également décidé d'augmenter le niveau de préparation de toutes leurs unités après l'opération, et d’accentuer « la vigilance de leurs forces, et leur présence dans toutes les zones ».
Le ministre sioniste de la guerre, Ehud Barak, a qualifié l'opération comme étant un « incident très grave », déclarant que les forces occupantes chercheront les auteurs de l'opération pour les arrêter.
Barak a indiqué : « Nous ne permettrons pas à personne de lever la tête et nous exigeons un prix pour les auteurs de l’opération et ses commanditeurs. Elle vise à saper les efforts déployés pour relancer le processus de paix et faire échouer les négociations qui commenceront demain à Washington », selon ses allégations.
Le ministre sioniste de l'enseignement et de l'éducation, Gideon Saar, a déclaré : « Il n’est pas improbable que l'opération ait été effectuée afin de faire échouer les négociations directes prévues à Washington ».
D'autre part, de grandes forces de l'armée de l'occupation israélienne ont envahi le village de Bani Naïm au nord de la ville d'al Khalil (Hébron), pour rechercher les auteurs de l'opération.
Des témoins oculaires ont déclaré que de grandes forces sionistes ont donné l'assaut dans le village et ont imposé le couvre-feu après avoir bouclé toutes ses entrées, suite au meurtre de 4 colons lors d’une fusillade sur la route menant au village.
Les forces sionistes ont ainsi envahi le village de Saeïr et Cheioukh à l'est d'al Khalil, et ont bouclé leurs entrées avant que de violents affrontements éclatent avec les jeunes palestiniens.

Les milices d'Abbas enlèvent plus de 150 partisans du Hamas et convoquent des centaines d'autres

[ 01/09/2010 - 11:30 ]
Ramallah – CPI
Les milices fidèles à l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, ont lancé la nuit de mardi à mercredi, un vague d'arrestations, en enlevant des dizaines de partisans et de cadres du mouvement du Hamas en Cisjordanie, suite à l'opération effectuée par les brigades d'al-Qassam, dans la ville d'al Khalil (Hébron) en Cisjordanie.
Des sources du mouvement du Hamas en Cisjordanie ont déclaré au correspondant du Centre palestinien d'information que les milices d'Abbas ont procédé mardi soir, à une campagne massive d'enlèvements dans diverses régions de la Cisjordanie, en arrêtant plus de 50 Palestiniens.
Elles ont ajouté que la campagne s'est concentrée dans la ville d'al Khalil et les villages voisins, en attirant l'attention que cette campagne commune entre les forces occupantes et les milices d'Abbas n'exclue pas les enfants, les personnes âgées, et les détenus libérés.
"La campagne ne s'est pas limitée à al Khalil (Hébron), mais a touché toutes les villes de la Cisjordanie", en déclarant que les miliciens d'Abbas donnent l'assaut dans les maisons et les mosquées, cassent les meubles, agressent les femmes et les enfants, et enlèvent les jeunes et les hommes âgés.

Abou Zouhri : les déclarations de Fayyad sont une preuve de la collaboration avec l'occupation

[ 01/09/2010 - 11:48 ]
Gaza – CPI
Le porte-parole du mouvement du Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri, a déclaré, mardi soir 31/8, dans un bref communiqué : « Les déclarations de Fayyad sont une confirmation supplémentaire de la collaboration sécuritaire entre l'occupation et l'autorité de Fatah, et que ses services de sécurité protègent l'occupation », en soulignant que son mouvement considère que celui qui tente de saper la résistance, se met du côté des traîtres et des agents.
Fayyad avait condamné au nom de l'autorité de Fatah l'opération effectué par les brigades d'al-Qassam à al Khalil, et a promis de prendre des mesures supplémentaires pour protéger les colons sionistes partout.
Dans un communiqué diffusé mardi soir, Fayyad a déclaré: « Nous condamnons l'opération », en prétendant qu'elle s'oppose aux intérêts palestiniens.
Bien que l'opération ait eu lieu dans des lieux qui ne relèvent pas de la responsabilité de la sécurité de l'autorité de Fatah, Fayyad s'est engagé à continuer de prendre toutes les mesures efficaces pour empêcher la répétition de tels événements, en appelant le gouvernement de l'occupation à faciliter le travail de ses miliciens afin de poursuivre la résistance dans toutes les régions.
De son côté, l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a condamné de Washington, l'opération d'al Khalil, en considérant qu'elle a pour put de perturber le processus politique à la veille de la reprise des négociations directes avec l'entité sioniste.

Les milices d’Abbas rendent 4 extrémistes sionistes à l’occupation à Tubas

[ 01/09/2010 - 11:51 ]
Tubas- CPI
Les milices alliées à l’ex-président Mahmoud Abbas ont rendu, le mardi soir 31/8, quatre extrémistes sionistes à l’occupation, après les avoir protégés lors de leur infiltration à Tubas.
Des sources locales ont affirmé que les milices d’Abbas ont précipité pour protéger les colons afin de garantir leur transfert à l’armée sioniste.
« Les quatre sionistes ont été emmenés vers le siège de la direction du soi-disant « la sécurité nationale » allié à Abbas, puis remis à l’agent de la liaison militaire ce qui a provoqué les ressentiments des citoyens palestiniens.

Des alertes sionistes à la suite de l’opération d’Al Khalil

[ 01/09/2010 - 11:49 ]
Cisjordanie - CPI
Les forces armée de l’occupation israélienne, en Cisjordanie occupée, sont mis dans un état d’alertes très élevées, le mercredi 1/9, suite à l’opération héroïque exécutée par les brigades d’Al Qassam, près d’Al Khalil où 4 extrémistes sionistes avaient trouvé la mort.
Un porte-parole de l'armée sioniste a déclaré : "Nos troupes sont mis en alerte, à la crainte de nouvelles attaques", ajoutant que cette action signifie plus de vigilance.
Selon la radio militaire sioniste, la police israélienne, à son tour a pris des mesures de précaution dans le sud de l'entité sioniste, aux environs du lieu de l'attaque, en prévision de l'infiltration des résistants pour l’exécution de nouvelles attaques.

Les forces occupantes réinstallent des barrages militaires en Cisjordanie

[ 01/09/2010 - 11:59 ]
Ramallah – CPI
Les forces de l'occupation israélienne ont renforcé, ce matin, mercredi 1/9, leurs mesures oppressives sur les barrages militaires en Cisjordanie occupée, notamment ceux qui encadrent la ville de Naplouse, au moment où de nombreux de colons sionistes se sont déployés depuis les premières heures de l'aube, sur la route de Naplouse-Ramallah.
Des témoins oculaires ont déclaré que les forces occupantes ont renforcé leurs mesures oppressives sur les barrages de Naplouse, et ont arrêté les véhicules des palestiniens en contrôlant l'identité des passagers.
Ils ont ajouté que le point de contrôle de Hawara fut le lieu de mesures oppressives sionistes, ce qui a causé des embouteillages.
Les forces occupantes ont réinstallé le point de contrôle d'al-Tanib, al-Bathan et le 17.
Les témoins ont ajouté que les colons sionistes se rassemblent au carrefour de Yatsahar au sud de Naplouse et près du barrage de Zatara, pour protester contre le meurtre de 4 colons sionistes hier à al-Khalil (Hébron) par les tirs des résistants palestiniens.
Les témoins ont déclaré qu'un groupe de colons sionistes se sont rassemblés à l'endroit où était installée la colonie évacuée de Houmich au sud de Jénine et au nord de la Cisjordanie, et y ont commis des actes de dégradation sous la protection de l'armée de l'occupation.

L’écosse:des juristes boycottent les produits de l’occupation israélienne

[ 01/09/2010 - 13:53 ]
Agences-CPI
« Plus de 30 magasins ont participé à une vaste campagne de boycottage des produits israéliens, à l’écosse, après que des juristes écossais ont lancé leur campagne de boycott anti-sioniste », a révélé le journal écossais « Synday Tribune », selon la chaîne d’Al Jazeera
La source a souligné que des militants juristes pro-palestiniens alliés à la campagne de solidarité écossaise-palestinienne et de l'association des fidèles d'al-Aqsa ont lancé, à Glasgow, dans la principale ville écossaise une campagne de boycottage des produits sioniste, en condamnant le colonialisme, crimes et violations de forces armées israéliennes au sein des Palestiniens.
 « Les protestataires ont brandi des panneaux célébrant des expressions du boycott, sur lesquels on lit: « Nous ne vendons plus des produits israéliens », a-t-elle ajouté, tout en confirmant que les activistes pro-palestiniens vont élargir leurs activités du boycottage pour l’étendre dans toutes les villes écossaises.

Jugement de 4 Palestiniens de 48 pour la formation d'un groupe résistant

[ 01/09/2010 - 13:28 ]
Ramallah – CPI
La radio de l'occupation a rapporté que le tribunal central de la ville de Haïfa en Palestine occupée en 1948 a condamné, le mercredi 1/9, quatre habitants d'al-Maghar et de Barta'a par des peines allant jusqu'à 11 ans de prison. Ils sont accusés de formation d'un groupe résistant et de planification et préparation d'opérations de résistance.
L'accusation a prétendu que les 4 Palestiniens condamnés ont planifié des opérations contre des soldats de l'armée de l'occupation, comme revanche de la guerre oppressive sioniste menée contre la Bande de Gaza, fin 2008.
La radio a souligné que l'un d'eux est accusé de planifier la capture d'un soldat sioniste, et de fabriquer des charges explosives et des revolvers, selon ses allégations.

Mechaal : pas de légitimité pour la réunion de Washington

[ 01/09/2010 - 13:02 ] 
Damas – CPI
Le président du bureau politique du mouvement du Hamas, Khaled Mechaal, a renouvelé le rejet et la condamnation de son mouvement des négociations directes prévues aujourd'hui mercredi 1/9 à Washington entre le président de l'équipe d'Oslo, Mahmoud Abbas, et le gouvernement de l'occupation, sous l'égide des Etats-Unis, et la présence du Roi jordanien, Abdullah II, et le président égyptien, Mohamed Hosni Moubarak.
Lors d'une rupture du jeûne organisée hier pour les orphelins par le mouvement du Hamas à Damas, avec la présence de plus de 1400 orphelins palestiniens, Mechaal a indiqué: "Les négociations de Washington sont un marché aux esclaves pour vendre la Palestine sous l'ordre des Etats-Unis, mais notre chemin est la résistance et le Djihad, qui est celui de la fierté et de la victoire".
Il a également rappelé que l'équipe négociatrice ne représente pas le peuple palestinien et qu'elle est une minorité isolée.
"La réunion de Washington est inutile et sans légitimité politique, nationale et morale. C'est une rencontre de faibles minoritaires qui se sont séparés de leur peuple sur ordre américain." a-t-il déclaré.

Rapport de Solidarité: l’occupation a tué 2 palestiniens et arrêté plus de 410 autres le mois dernier

[ 01/09/2010 - 13:59 ]
Naplouse-CPI
« L’occupation israélienne a multiplié récemment ses agressions, violations et crimes barbares contre le peuple palestinien, y compris les assassinats, les arrestations, la démolition des maisons, la confiscation des terres agricoles, la judaïsation et le colonialisme très étendu  en Cisjordanie et à Al Qods occupée, ainsi le durcissement du blocus sévère imposé contre la population de la bande de Gaza », a affirmé l’association de la solidarité internationale pour les droits de l’homme, lors d’un rapport paru le mercredi 1/9.
 Le rapport a révélé que les forces occupantes israéliennes ont arrêté plus de 260 palestiniens dont 6 enfants et deux femmes, dévoilant qu’elles ont tué 2 citoyens dans la bande de Gaza.
« Plus de 350 ouvriers dans les territoires palestiniens occupés en 1948 ont été enlevés par les autorités occupantes israéliennes, sous prétextes du manque d’autorisation du travail », a également rapporté l’association de la solidarité internationale.
L’association a appelé la communauté internationale, les institutions des droits de l’homme, celles qui s’occupent des affaires des détenus, à la nécessité d’assumer leur responsabilité et de mettre la pression sur l’occupation israélienne afin qu’elle arrête ses campagnes plus agressives, barbares, hostiles, raciste et discriminatoire contre le peuple palestinien dont ses femmes et ses mineurs innocents.

Les Palestiniens des territoires occupés en 1948 affluent vers la sainte mosquée d’Al-Aqsa

[ 02/09/2010 - 01:45 ]
Al-Nassira – CPI
Les occupants israéliens ont tout fait pour dissuader les fidèles palestiniens d’aller vers leur sainte mosquée d’Al-Aqsa. Ils ont tout fait pour rendre le cheikh Raïd Salah absent de sa mosquée, dans ce mois béni de Ramadan. Ils ont tout fait pour mettre des bâtons dans les roues des habitants de la Cisjordanie qui veulent l’atteindre. Pour contrer l’intention des occupants israéliens, les Palestiniens des territoires occupés en 1948 font tout pour combler la lacune et essaient de dire aux occupants que l’esprit du cheikh Salah ne sera jamais absent.
En effet, dès le premier jour de ce mois béni de Ramadan, les Palestiniens des territoires occupés en 1948 affluent vers la sainte mosquée d’Al-Aqsa, quotidiennement et en grand nombre. Et les vendredis, des milliers viendront, en dépit de tous les obstacles sionistes.
Grand enthousiasme
L’institution Al-Biariq, qui travaille dans les territoires palestiniens occupés en 1948, a mis à la disposition des fidèles 170 cars, dans la campagne « Le parcours Al-Biariq », pour les amener de leurs villes et villages jusqu’à la sainte mosquée d’Al-Aqsa, dans le deuxième vendredi du Ramadan.
Ces campagnes reçoivent un grand enthousiasme de la part de la population. Mohammed Aghbaria, de la ville d’Om Al-Faham, dit : « Je ne laisse passer aucune occasion islamique, sans y participer. Je fais tout pour accomplir toujours ma prière du vendredi dans la sainte mosquée d’Al-Aqsa. Je ferai tout pour y être présent, en particulier dans les dix derniers jours du mois béni de Ramadan, surtout que les habitants de la Cisjordanie ne peuvent atteindre la mosquée, empêchés par les occupants israéliens et leurs mesures draconiennes. »
Les habitants des territoires palestiniens occupés en 1948 veulent mettre en avant l’aspect islamique, dit Maher Mohammed. Beaucoup de signes montrent que ces habitants s’attachent de plus en plus à leur religion, l’Islam. On est de plus en plus soucieux de payer des aumônes, d’aller à la mosquée d’Al-Aqsa, d’accomplir les rites des soirs du mois béni de Ramadan, de participer activement aux festivals organisés pour soutenir Al-Aqsa.
Un échec sioniste
Pour sa part, le jeune Ahmed Mahmoud, du village de Jajoulia, croit que toutes les tentatives des occupants israéliens destinées à judaïser la ville d'Al-Quds et les lieux saints ne recevront qu’un échec cuisant. Tous les obstacles sionistes ne peuvent l’empêcher d’aller à la sainte mosquée d’Al-Aqsa, ni lui ni les autres fidèles. C’est de leur devoir de protéger la mosquée d’Al-Aqsa. Même si l’occupation dure longtemps, elle partira un jour, croit-il fermement.
Les Palestiniens des territoires 48 font le jeûne du Ramadan, et ils sont de plus en plus nombreux ; ils protègent la mosquée d’Al-Aqsa et y sont présents, de plus en plus nombreux. Tout cela est la preuve que l’Etat d’occupation a déjà perdu la bataille de la judaïsation pratiquée à l’encontre des Palestiniens des territoires occupés en 1948, confirme le penseur sioniste Amous Kinan.
Amous souligne que les occupants israéliens espéraient que les Palestiniens se détachent de leur religion islamique ou du moins de ses rites. Ce détachement représenterait pour eux un attachement à l’Etat d’"Israël". Peine perdue.

PO: l'Egypte propose de déployer un contingent international en Cisjordanie

14:51 01/09/2010
LE CAIRE, 1er septembre - RIA Novosti
Le président égyptien Hosni Moubarak, en visite à Washington, a proposé de déployer un contingent international en Cisjordanie dans son article pour The New York Times repris mercredi par les médias égyptiens.
"Le déploiement des forces internationales en Cisjordanie pour une période déterminée d'avance conférera un sentiment de sécurité aux deux parties", a indiqué M.Moubarak qui est arrivé aux Etats-Unis dans l'espoir de contribuer à la reprise des négociations directes palestino-israéliennes programmée pour jeudi.
"Le désir légitime d'Israël de vivre en sécurité se marie bien avec l'exigence juste des Palestiniens de libérer les territoires occupés", estime le président égyptien. Les besoins sécuritaires israéliens ne justifient pas l'occupation des territoires palestiniens qui est contraire au principe fondamental "La terre contre la paix", selon lui.
Le manque de confiance réciproque, qui s'explique par des années de violences et la construction des colonies juives, est le problème principal des négociations directes entre Palestiniens et Israéliens. "Il faut dont rétablir la confiance et le sentiment de sécurité", poursuit M.Moubarak.
Le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu relanceront jeudi des négociations directes à Washington. Le président égyptien Moubarak et le roi Abdallah II de Jordanie ont été invités à participer à la reprise des discussions.
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Quinze jours d’injustice à Sheikh Jarrah

Jérusalem - 01-09-2010

Par ISM 
Ces deux dernières semaines à Sheikh Jarrah ont vu une résurgence du harcèlement et de la violence des colons contre les Palestiniens, au-delà des abus de basse intensité qui sont la norme.
Des échanges d’insultes ont éclaté lorsqu’un jeune colon est entré, le 16 août, dans maison Al-Ghawe occupée . L’adolescent est alors monté sur le toit et y a installé un immense drapeau israélien, près d’une menora surdimensionnée, un acte délibéré de provocation visant à insulter encore davantage la famille palestinienne expulsée.

Après des échanges verbaux musclés partant des deux côtés en hébreu et en arabe, le colon israélien a ramassé une très grosse pierre et a commencé à menacer de la jeter sur la famille palestinienne. Quatre ou cinq membres de la communauté se sont précipités sur lui et ont réussi à lui enlever la pierre et à le contenir. Le colon a appelé la police, lui a donné une version déformée des événements et le résultat habituel s’en est suivi – un des jeunes palestiniens a été arrêté.
Après une nouvelle bagarre entre un groupe important de colons et les Palestiniens locaux, la police a été à nouveau appelé par les colons et, comme d’habitude, un Palestinien a été arrêté et aucun Israélien, en dépit du fait que ce soit eux qui soient à l’origine de la violence. Ayman Al-Ghawe a été incarcéré pendant une semaine, accusé d’avoir attaqué trois colons, sans tenir compte du fait qu’il n’y avait aucune preuve de cette soi-disant attaque et que ce soit lui qui était en sang au moment de l’arrestation.
2 août 2009 : les colons sionistes jettent dans la rue les affaires de la famille Al-Ghawe...

... et s'installent à sa place...

La police a aussi essayé d’arrêter un gamin de onze ans, que les colons accusaient d’avoir jeté du verre sur « leur » maison – une maison qui appartient à la famille Al-Ghawe et que les colons occupent depuis le 2 août 2009. Le jeune a été convoqué au poste de police de Jérusalem mais il ne s’y est pas rendu.
Le 22 août, vers 7h du matin, un autre habitant de Sheikh Jarrah nommé Jad a découvert les pneus de sa voiture lacérés. Bien que l’attaque n’ait pas eu de témoins, les Palestiniens soupçonnent fortement que les jeunes colons soient derrière l’attaque parce que de nombreux incidents similaires ont eu lieu par le passé.
Le van était l’outil de travail de Jad, qui transporte des personnes handicapées. A la suite de ce vandalisme, des activistes d’ISM ont suggéré que l’entreprise israélienne qui l’emploie pourrait payer les frais de réparation, puisqu’il était victime d’une attaque raciste.
Toutefois, c’est le contraire qui s’est produit. L’entreprise israélienne a dit qu’elle craignait qu’une prochaine fois, le véhicule soit incendié – et a décidé que la vulnérabilité de Jad en tant qu’habitant d’un quartier fréquemment sujet à des attaques des colons le rendait responsable, et il a été licencié.  

La voix de la Palestine

Palestine - 01-09-2010

Par Reham Alhelsi 
Nous, les Palestiniens, nous avons une voix ; une voix forte qui ne se lasse jamais, peu importe la surdité ou le silence du monde. Nous parlons de nos souffrances, de nos aspirations et de nos espoirs quand tous les autres se taisent. Nous racontons notre histoire, l’histoire d’une terre usurpée par des colonisateurs étrangers, l’histoire d’un peuple indigène nettoyé ethniquement de sa terre ancestrale, l’histoire d’un olivier déterminé face au sionisme. Nous, les Palestiniens, nous avons une voix qui n’est peut-être pas, pour vous, aussi « sophistiquée » ou « exotique » ou « intéressante » que celle d’un Israélien parlant/écrivant sur la Palestine, ou celle d’un Américain ou d’un Européen parlant/écrivant sur la Palestine.
Notre voix, la voix des Palestiniens ordinaires vivant sous occupation, n’a peut-être pas pour vous autant d’attrait que celle des « autres » qui écrivent sur notre « expérience sous occupation ». Mais nous avons une voix, une voix qui parle de la souffrance qui est quotidienne, des craintes qui sont palpables, des douleurs qui sont réelles, de la terre qui est mêlée à notre sang, une voix qui est palestinienne.
Nous, les Palestiniens, nous avons une voix qui est la voix de la vie que nous vivons 24 heures par jour, 7 jours par semaine, 4 semaines par mois et 12 mois par an. Nous n’avons jamais cessé de raconter notre histoire, pour ceux qui ont pris la peine de l’écouter et pour ceux qui ignorent notre existence. Nous avons commencé à la raconter dès que le premier colonisateur sioniste a mis le pied sur la terre palestinienne, nous n’avons jamais cessé de nous servir de notre voix pour dire au monde ce que ces sionistes nous font. Nous continuons de le dire sous la forme d’une parole, d’une chanson, d’une peinture. Nous parlons de la Palestine qui fut, qui est et qui sera à jamais. Nous écrivons sur la terre ô combien sacrée, sur les plaines si vertes, sur les amandiers qui fleurissent dans le Jalil et sur les oliviers qui décorent les collines de Jérusalem. Nous chantons pour les camarades qui ont ouvert la voie de la liberté à venir, pour les camarades dont les corps font un avec la Palestine, pour les camarades dont les âmes sont enfermées derrière des barreaux, pour les camarades qui se tiennent solidement dans leurs champs, dans leurs maisons, sur leur terre. Nous peignons Palestine la Fiancée, Palestine la Résistance, Palestine la Liberté, Palestine la Mère qui attend que tous ses enfants reviennent à la maison. Nous, les Palestiniens, nous avons une voix, c’est la voix de nos pères, de nos mères, de nos frères, de nos sœurs, de nos amis et de nos voisins. C’est la voix de la Palestine.
Les Palestiniens ont toujours raconté leur histoire. Mais les paroles d’un Palestinien n’ont jamais eu beaucoup d’importance. Elles sont généralement ignorées et écartées, et pas seulement par les sionistes et leurs partisans. Les Palestiniens ne sont pas autorisés à raconter leur propre histoire, ils sont considérés comme « non pertinents » et leurs histoires sont qualifiées de « partiales ». Les sionistes, par contre, sont les bienvenus pour parler en leur propre nom, au nom des Palestiniens et du monde entier, et leurs dires sont considérés comme « équilibrés » parce que les sionistes sont pour toujours « pertinents ».
Quand un accident de voiture se produit à Oman, faites venir un sioniste qui analysera, pour les spectateurs, les auditeurs et les lecteurs, que le motif derrière les accidents de voiture dans le monde arabe, c’est l’absence de relations diplomatiques pleines et entières avec Israël. Quand des inondations détruisent le Pakistan, et que des tremblements de terre secouent l’Iran, faites venir un sioniste pour expliquer aux spectateurs, aux auditeurs et aux lecteurs que les inondations et les tremblements de terre sont « la punition de Dieu » sur tous ceux qui s’opposent au « peuple élu de Dieu ». Quand une mosquée doit être construite à New-York, faites venir un sioniste qui expliquera aux spectateurs, aux auditeurs et aux lecteurs que le « 11 Septembre » est la nouvelle religion du monde « civilisé », que c’est le problème de « nous contre eux » pour que les drapeaux verts ne remplacent les bandes blanches, rouges et bleus et les étoiles, et pour que les minarets ne remplacent les câbles d’antennes et pour que l’Arabe ne devienne la langue officielle des Etats-Unis et de l’Union Européenne. Et lorsque Mars est envahi par « le monde civilisé » sans aucune raison, hormis la sempiternelle « propagation de la démocratie et de la liberté », faites venir un sioniste qui fera entrer dans les têtes des spectateurs, des auditeurs et des lecteurs, une bonne fois pour toutes, que « pour la sécurité d’Israël, nous devons envahir les planètes et les galaxies, abattre leurs populations, détruire leurs maisons et leurs champs parce que le prochain holocauste arrive, on ne sait ni quand ni où ni comment, mais il arrive. Et c’est pourquoi nous devons les tuer tous pour empêcher un autre holocauste. » Et quand un enfant palestinien est kidnappé dans son lit en pleine nuit et torturé par un officier du renseignement israélien pour le forcer à avouer quelque chose qu’il n’a pas fait, demandez à un « sioniste expert des questions palestiniennes, du Moyen-Orient, et de la terre » et il vous dira que l’enfant palestinien est en réalité reconnaissant d’être torturé, qu’il y prend du plaisir et qu’il en redemanderait, n’était l’intervention de « fanatiques », dont la seule tâche est de ternir l’image de « la seule démocratie du Moyen-Orient », du « défendeur des droits de l’homme », et de l’endroit le plus parfait de toute la galaxie qu’est Israël. Et pendant que les sionistes sont autorisés à raconter leurs fables 24h sur 24, à expliquer, analyser, et exposer le « problème avec les Palestiniens » et pourquoi « les Palestiniens ne sont pas des gens de paix » tandis que les criminels de guerre Rabin, Shamir, Sharon, Barak, Livni et Netanyahu représentent « l’incarnation de la paix, de l’amour et de l’humanité », les Palestiniens demeurent « non pertinents » quand il s’agit de leur propre liberté, de leur droit, de leur terre, et même de leur propre vie.

Quand les Palestiniens racontent leur histoire, on y prête rarement attention, à moins bien sûr que l’histoire ne soit écrite par un non-Palestinien. Et lorsque nous, Palestiniens, nous racontons notre histoire assez fréquemment pour que certains y prêtent attention et l’écoutent, on dira : c’est de la propagande. On nous demande de fournir des « preuves » que le jeune homme assassiné de sang-froid par les forces israéliennes d’occupation (FIO) devant des dizaines de témoins n’était pas « un terroriste », tandis que les affirmations des assassins, c’est-à-dire les FIO, selon lesquelles le jeune homme qu’elles viennent d’assassiner de sang froid est « un terroriste », seront acceptées sans discussion. On ne demande jamais aux FIO de fournir la preuve de leurs affirmations ou de leurs fables, et bien sûr les dizaines de témoignages palestiniens sont écartés comme « non pertinents ».
On nous demande de fournir des « preuves » que la balle qui a tué la petite fille assise dans sa classe est à 1000% une balle « israélienne », et non une quelconque balle partie d’Amérique du Sud en direction du pôle nord et qui aurait en chemin touché la petite fille palestinienne qui lisait son livre de classe. La probabilité que la balle sud-américaine soit responsable de la mort de la petite fille est est supérieure à celle d’une balle israélienne, étant donné que la balle sud-américaine arrivée par les airs dans une salle de classe palestinienne, soit dit en passant au moment où des soldats israéliens tiraient en direction de l’école, n’est qu’une « magouille antisémite pour délégitimer davantage Israël et l’accuser de choses que les autres ont fait. » Ah, ces Sud-Américains, qui tirent sur des enfants palestiniens depuis l’autre côté de la planète et accusent ce pauvre petit Israël-haï-par-tout-le-monde-sans-raison. Et le fait que le point d’observation de l’armée israélienne positionné exactement en face de la classe ait à voir avec le ciblage des Palestiniens sur le chemin de l’école, du travail ou de la maison, sera aussi considéré comme « non pertinent ».
On nous demande de fournir des « preuves » que la famille palestinienne évacuée par la force de sa maison ancestrale bâtie sur sa terre ancestrale est bien « propriétaire » de la maison, en dépit du fait que la maison est plus ancienne que l’entité sioniste elle-même. Des colonialistes sionistes portant les traits de paysages lointains seront considérés comme les « enfants errants » revenant récupérer leur maison, tandis que les véritables propriétaires de la maison, qui portent les traits de leur terre, dont le sang et la sueur coulent sur leur terre et dont les racines plongent profondément dans le cœur de leur terre, seront considérés comme « non pertinents ».
On nous demande de fournir les « preuves » que Jarash, Deir Aban, Zakariya et tous les autres villages ethniquement nettoyés de leurs populations puis effacés de la surface de la terre par les sionistes, sont un fait et non une fiction, en dépit des millions et millions de réfugiés palestiniens qui portent ces villages dans leur esprit, leur cœur et leur nom. Ils nous demandent des « preuves » que ces villages ont existé, qu’il y a eu « nettoyage ethnique », alors que leurs dirigeants se vantent des massacres et de la destruction des maisons et des champs, alors qu’ils démolissent même nos cimetières pour effacer non seulement les vivants mais aussi les morts. Ils demandent des « preuves » alors qu’ils viennent d’Allemagne, de France, du Royaume-Uni, des Etats-Unis et de Russie et qu’ils occupent les maisons de ceux qui ont été expulsés pendant la Nakba. Ils demandent des « preuves » alors qu’ils construisent des musées, des écoles et des parcs sur nos morts, sur nos maisons et sur nos vies.
Et en dépit de l’océan infini de films documentant l’oppression du peuple palestinien par Israël, vous continuez à entendre des exigences de « preuves à fournir » aux « accusations infondées » visant uniquement à déformer l’image de l’entité sioniste éprise de paix. Et après les raids aériens, les bombardements et les massacres des civils palestiniens dormant dans leurs maisons, et après avoir pleuré sur les dizaines, les centaines et les milliers d’enfants, de femmes et de vieillards tués sans aucune raison hormis celle d’être Palestiniens, on continue à entendre des demandes de preuves, les Etats-Unis, l’Union Européenne, les Nations Unies et presque tous les autres et leurs médias respectifs qui continuent à exiger des « preuves » de nos « affirmations », alors que, souvenez-vous, quand des gangs rivaux de mafieux israéliens posaient des bombes dans leurs discothèques, magasins ou immeubles, tout le monde se dépêchait de relayer les allégations israéliennes selon lesquelles il s’agissait d’« attaque terroriste » palestinienne. Pas besoin de « preuves », les FIO ont parlé, ainsi soit-il.
Et lorsque les preuves des crimes de guerre d’Israël sont transmises en direct à tout l’univers, comme pendant le génocide israélien à Gaza, tout ceux qui avaient exigé des « preuves » sont devenus aveugles d’un seul coup, et l’entité sioniste qui, dans ce cas, n’est plus en mesure de déformer les faits, se contente de déformer la loi et de déclarer qu’à partir de ce moment-là, l’utilisation des bombes au phosphore est légale sur des zones résidentielles, et le monde entier se contentera en toute « conscience » d’opiner du chef et de féliciter Israël.
Et puis il y a les dizaines de milliers d’autres exemples de crimes de guerre perpétrés par Israël au vu et au su de tous, sans qu’aucune « preuve » ne soit « documentée », à part les témoignages des survivants qui sont « non pertinents » puisqu’ils sont Palestiniens. Lorsqu’Israël attaquait, par exemple, le camp de réfugiés de Jenin, qu’il commettait des atrocités puis dénonçait devant les caméras les fausses « allégations » palestiniennes et exiger des « preuves », rares sont ceux qui ont pris la peine de se souvenir que juste avant et pendant les atrocités, Jenin avait été déclarée « zone militaire fermée » et les journalistes interdits d’accès. Ce n’est qu’après le « nettoyage » du camp de réfugiés des pires traces de ses crimes de guerre qu’Israël a autorisé les journalistes à y entrer.
Alors, voyez-vous, la prochaine fois que vous vous demanderez pourquoi, à notre époque, avec toute la technologie qui nous étrangle, on a si peu de preuves de l’oppression des Palestiniens par Israël, sous forme de reportages vidéo en direct, sachez que c’est parce que l’armée d’occupation israélienne, « l’armée la plus morale du monde », commet ses crimes dans des « zones militaires fermées » à l’avance, sans présence de témoin, à part les témoins palestiniens, qui sont, eux, « non pertinents ». Et sachez que l’entité sioniste, « la seule démocratie au Moyen-Orient », ne permet généralement aux journalistes de travailler en Palestine occupée qu’après leur avoir fait signer des déclarations s’engageant à ne rien écrire qui puisse porter préjudice « aux meurtres systématiques des Palestiniens par Israël », c’est-à-dire à la « sécurité » d’Israël, c’est à dire en censurant tout ce qu’ils écrivent. Et les journalistes qui désobéissent à ces règles se voient interdire de faire d’autres reportages. Et sachez que cet Etat « protecteur des droits de l’homme », le « seul tenant de la liberté d’expression dans une mer de dictatures et de censure », n’hésitera pas à kidnapper le journaliste récalcitrant, à bombarder son bureau dans le local de l’agence de presse ou même à assassiner le caméraman qui osera filmer Israël en plein « travail humanitaire » sur les Palestiniens. Comment voulez-vous que ces journalistes osent nous filmer ? On comprend qu’ils préfèrent préserver l’anonymat de l’action humanitaire, comme par exemple à Haïti.
Il arrive aussi que, en dépit de la censure d’Israël, des preuves soient fournies parce que quelqu’un a filmé en secret les hauts faits et gestes de « l’armée la plus morale du monde », ou que quelqu’un a réussi à cacher le film avant que sa caméra ne soit cassée par les travailleurs humanitaires des Forces israéliennes d’occupation (FIO) intimidés par les caméras, ou parce qu’une gentille soldate sympathique des FIO, qui aime les Palestiniens à mort et qui veut juste apporter du rire dans la vie de ces Palestiniens austères qui ne comprennent pas les joies de la vie et ne veulent pas sourire à la caméra, a pu partager avec le monde les « meilleurs moments de sa vie », avant que « l’armée la plus morale du monde » lui explique qu’il vaut mieux garder secrets les beaux gestes, pas les révéler, parce que « le monde nous déteste et ne nous comprend pas. » Mais dans ces rares cas où, malgré la censure d’Israël, des preuves sont fournies, l’entité sioniste et son armée terroriste tiennent leur hasbara toute prête :
1. Nier les « allégations » ; car ce que disent les Palestiniens sont toujours des allégations/plaintes, des histoires à dormir debout. En revanche ce que disent les Israéliens sont toujours la réalité, les paroles de nul autre que « le peuple élu de Dieu ».
2. Ensuite, quand quelque journaliste imbécile (qui se retrouvera au chômage après l’article/reportage TV/entretien) va un petit peu au-delà que ce qui est permis et montre quelques vidéos ou photos qui ont échappé à la censure sioniste, l’entité sioniste (après bien sûr le processus habituel d’accusation du reporter d’incompétence professionnelle, d’être partial, de haïr Israël et d’antisémitisme) déclare que c’est une fabrication, une production « Palywood » et que « le monde entier est contre nous », alors qu’en fait, ce sont eux les experts en productions Zionwood (par exemple la production Zionwood “The Fantasy World of ZIONWOOD”).
3. Si la preuve est trop accablante et que les cris de « manipulations », « Palywood » et « prochain holocauste » ne donnent rien, alors l’entité sioniste s’excuse en soulignant que « l’incident » était un « incident isolé », un « acte honteux », « regrettable » et accompli par une personne « dérangée ». Un commandant de l’armée sioniste apparaîtra lors d’une conférence pour dire : « Voyez comme je suis triste de la perte de ce Palestinien, mais le soldat qui l’a tué, bien qu’il ait suivi les ordres des FIO, a agi seul, et bien que sa conduite soit commune dans l’armée israélienne, il ou elle ne nous représente pas ; et pour montrer aux Palestiniens notre sincère tristesse pour cette perte, nous récompenserons le soldat qui a accidentellement, alors qu’il travaillait seul, tué un Palestinien qui aurait pu, en grandissant, devenir un terroriste. Nous ressentons votre perte, mais c’est votre faute. » En fait, étant donné le nombre de tels « incidents » et de soldats « dérangés » qui servent dans l’armée d’occupation israélienne, et avec un minimum de connaissances en mathématiques, le résultat de cette équation est clair : les sionistes sont des assassins qui tuent les gens et volent leur terre.
4. En cas de massacres commis en direct devant les caméras au vu et au su du monde entier, et quand elle ne peut recourir à d’autres mensonges, l’entité sioniste utilise la formule magique de la légitime défense. Par exemple et entre autres, lors des massacres d’Al-Aqsa, de Jenin, de Gaza et de la Flottille internationale.
Les illustrations de la véritable nature du sionisme ne manquent pas : terrorisme, racisme et nettoyage ethnique de la population indigène, vol des terres, de l’histoire et de la culture. Les atrocités sionistes commises contre les Palestiniens sont innombrables, de même les atrocités sionistes que chacun de nous a expérimentées, dont il a été témoin ou qu’un proche, un ami ou un voisin lui a raconté. Mais pour l’instant, voici trois exemples, les autres suivront dans un prochain article.
MAHMOUD SALAH

Le 8 mars 2002, Mahmoud Salah, 23 ans, de Naplouse, a été tué de sang froid par la police israélienne des frontières. Selon divers témoignages visuels, Mahmoud a été arrêté au checkpoint militaire de Beit Hanina, fouillé et menotté. La police israélienne l’a déshabillé et, 30 minutes après son arrestation, et alors qu’il était toujours sous le contrôle de la police des frontières, Mahmoud a été exécuté. Un robot détecteur de métaux a été amené pour flouer le monde et faire croire que Mahmoud allait se livrer à un attentat-suicide. Un témoin, Yehiya al-Waari, 56 ans, a affirmé sous serment que Mahmoud « a été assassiné une demi-heure après son arrestation, après que la police l’ait totalement maîtrisé. » (…) « Vers 16h15 le vendredi, une patrouille des gardes frontières est arrivée au Troisième Projet du Projet de logement de Nuseibeh, à Jérusalem occupée, et a interpelé deux personnes qui passaient dans la rue, Randy, habitant du quartier Nuseibeh et Mahmoud, de la région de Naplouse. » (…) « Quand Mahmoud s’est approché, il a été immédiatement menotté, puis les policiers l’ont jeté contre ma voiture. Quelques minutes plus tard, une unité de déminage de la police est arrivée sur les lieux. » (…) « Un policier avait mis son pied sur le cou de Mahmoud, un autre lui tenait les jambes et un troisième les mains. Tous les voisins et moi-même nous avons vu, par les fenêtres de nos appartements et les balcons, comment il a été exécuté, une demi-heure après son arrestation. » (…) « Les membres des unités spéciales l’ont jeté à terre, découpé et enlevé ses vêtements avec une lame spéciale et ne lui ont laissé que son slip. » (…) « Des membres de la police régulière ont, depuis le début, clairement marqué leur désaccord avec le comportement des membres des unités spéciales qui ont exécuté Mahmoud et répété, en hébreu : ‘Tuons-le !’ » Al-Waari ajoute que la police israélienne des frontières a exécuté Mahmoud « à une distance de 40 à 60 centimètres… et l’a laissé, gisant sur le sol, pendant 40mn après sa mort. Puis ils ont fait venir un robot pour retirer une ceinture d’explosif. »
Les médias sionistes & Co ont répété la propagande de la police israélienne des frontières prétendant que la police israélienne avait tué un Palestinien qui allait mener une « attaque suicide ». Déclaration après déclaration, la police israélienne a tenté de justifier le meurtre. Un porte-parole de la police israélienne, Kobi Zarhad, a affirmé que Mahmoud « portait une ceinture explosive sur l’estomac et un détonateur sur la poitrine, » ajoutant que « cette personne a été tuée parce qu’elle n’a pas pu être maîtrisé. Ce n’est qu’après sa mort que nous avons pu retirer la ceinture d’explosifs. »
Dans un communiqué de presse, la police israélienne a eu le culot de déclarer que Mahmoud « a été maintenu au sol, la face contre terre, pendant qu’un expert en déminage tentait de désamorcer l’engin explosif. Ceci a duré plusieurs minutes. Pendant ce temps, le ‘suicide bomber’ a tenté à plusieurs reprises de déclencher la bombe en frottant sa poitrine contre le sol, dans l’espoir d’activer le détonateur. Pour empêcher le meurtre des policiers et du démineur, la police a tué le ‘suicide bomber’. La bombe a été désactivée à l’aide d’un robot démineur. »
Les Palestiniens qui ont assisté à l’exécution ont réfuté la version de la police israélienne des frontières et déclaré qu’il s’agissait d’une exécution, d’un meurtre de sang froid. A l’insu de la police israélienne, l’exécution a été filmée à partir d’un immeuble proche. La vidéo montre clairement comment Mahmoud Salah a été plaqué au sol, dévêtu (on ne voit aucune ceinture d’explosifs) puis exécuté. Un robot a été amené pour « démanteler » la ceinture d’explosifs inexistante. Les photos prises prouvent ce que les témoins ont dit et démasquent les mensonges israéliens. Une photo montre le corps presque nu de Mahmoud et on ne voit nulle part une ceinture d’explosifs. Elle montre Mahmoud mort, la face tournée vers le sol, comment le robot aurait-il désactivé l’engin explosif – visiblement inexistant ? Mahmoud a été arrêté, menotté, sous le contrôle des soldats israéliens et complètement maîtrisé pendant toute la demi-heure qui a précédé son exécution, ce qui contredit également le mensonge israélien selon lequel l’opération n’aurait duré que quelques minutes. Une autre photo montre des soldats maintenant Mahmoud au sol juste avant de l’exécuter. Si Mahmoud avait eu une ceinture d’explosifs attachée à la taille, les policiers israéliens l’auraient-ils bloqué au sol, face contre terre ? Se seraient-ils assis sur lui s’ils avaient eu 0,1% de doute qu’il portait une ceinture d’explosif ? Non, ils n’auraient jamais osé le faire. Un étaient SURS qu’il n’y avait pas de ceinture d’explosif ! Selon le Jerusalem Post, l’Inspecteur général de la police israélienne, Shlomo Aharonishky, a téléphoné aux deux policiers des frontières qui ont exécuté Mahmoud pour les féliciter personnellement.
(Voir les photos de l'assassinat publiées à l'époque par Al-Hayat Al-Jadeeda, "Images of an execution")
SABRI FAYEZ YOUNIS AL-RAJOUB
Le 14 février 2005, Sabri, un jeune de 16 ans habitant Doura, a été tué par un officier de l’occupation israélienne au checkpoint militaire proche de la mosquée Ibrahimi à Hébron. Selon les témoins, Sabri a été exécuté. Sa mère, qui s’est précipitée, a vu son fils criblé de balles, couvert de sang, et des policiers israéliens l’encerclant et riant en le montrant du doigt. Un photographe palestinien, Nayef Al-Hashlamoun, a pris une photo qui montre « l’humanité » des policiers israéliens après qu’ils aient tué le jeune non armé.

L’un d’entre eux sourit et montre Sabri gisant au sol, tandis qu’un autre semble « papoter » avec des amis, comme si personne ne venait d’être assassiné. Les témoins palestiniens du meurtre ont déclaré sur l’honneur à des organisations de droits de l’homme que le commandant israélien au checkpoint avait personnellement tiré sur Sabri à une distance d’une dizaine de mètres. Sabri a été touché à la poitrine, à l’abdomen, au bas-ventre et à la jambe droite. Le commandant israélien s’est approché du jeune et l’a poussé du pied pour vérifier qu’il était bien mort. Puis il a nouveau tiré sur Sabri trois balles dans la poitrine à un mètre de distance. L’armée d’occupation israélienne, comme toujours, s’est empressée de clamer que Sabri, le jeune sans arme, était armé jusqu’aux dents et avait tenté de poignarder un soldat israélien. On n’a trouvé aucun couteau sur le jeune.
Comme d’habitude, si rien n’est trouvé sur la victime, ni couteau ni bombe à présenter au monde, alors une arme est miraculeusement « créée » ou la victime est responsable de sa propre mort : il marchait, parlait, pensait d’une manière « suspecte » : « Les FIO ont affirmé qu’Al-Rajoub s’était approché des troupes israéliennes en faction près du Lieu saint musulman d’Al-Haram Ibrahimi dans la ville d’Hébron au sud de la Cisjordanie d’une manière « suspecte » et avait tenté de poignarder un soldat. Les témoins disent que le jeune n’avait pas d’arme et que les troupes des FIO l’ont tué de sang-froid. »
(Article asharq-alarabi.org)
J’aimerais vraiment savoir ce que signifie une manière “suspecte” : Sabri, 16 ans, marchait-il sur les mains ? Ou peut-être s’« approchait-t-il » du checkpoint en sautillant ?
Et pour ce qui est de l’utilisation sioniste du fameux prétexte de l’incident « isolé », le 30 mai 2005, Omar Radi Mahmoud Houshyyieh, 28 ans, de Yatta, a été assassiné de la même manière : les forces d’occupation israélienne stationnées à un checkpoint, dans la vieille ville d’Hébron, ont tiré sur Omar, l’ont tué, et ont affirmé ensuite qu’il avait tenté de poignarder un soldat. A l’hôpital, les médecins ont trouvé au moins 7 balles dans le corps d’Omar. Les habitants palestiniens du secteur ont démenti la version israélienne. Je me pose la question : Omar marchait-il ou parlait-il de manière suspecte ? Ou peut-être portait-il une chemise suspecte, ou un pantalon suspect ?
HUDA AL-KHAWAJA
Au cours d’un assaut de l’armée israélienne dans le camp de réfugiés d’Aida, à Bethléem, le 8 mars 2002, les soldats israéliens ont martelé la porte d’entrée de la maison de Huda Al-Khawaja à la recherche de « prétendues armes ». Alors que Huda s’approchait de la porte pour l’ouvrir, les soldats l’ont fait sauter à l’explosif, blessant grièvement Huda. Elle est tombée par terre, en sang, tandis que son mari et ses enfants l’entouraient, en larmes, suppliant les soldats d’aller chercher de l’aide médicale pour la sauver. Mais les soldats ont refusé et ont effectué leur fouille des soi-disant armes qui ne furent jamais trouvées. Pendant la fouille, les soldats ont détruit les meubles et abattu des murs, ignorant Huda qui agonisait devant eux. Huda, 31 ans, mère de 5 enfants, s’est vidée de son sang pendant une heure, avant que l’armée israélienne n’autorise finalement l’arrivée de l’aide médicale. Huda a bien été assassinée.
Quand l’histoire de Huda a été racontée par les Palestiniens, comme d’habitude, très peu les crurent. Mais deux semaines plus tard, une chaîne de télévision israélienne a décidé de faire fi de la censure israélienne et a diffusé un reportage montrant le raid israélien et ce qui s’était passé dans la maison de Huda. Le 19 mars 2002, CBC rapportait : « Lorsque CBC News a discuté avec Ismail Khawaja, à l’hôpital de Bethléem, au début du mois, il n’y avait aucune moyen de vérifier l’histoire qu’il nous racontait sur les circonstances de la mort de sa femme, jusqu’à ce que la Chaîne 2 israélienne diffuse la vidéo le week-end dernier. »
En d’autres termes : lorsque les Palestiniens racontent leurs histoires, « nous ne sommes pas sûrs qu’ils disent la vérité », à moins qu’Israël ne confirme ! Comme d’habitude, la « seule démocratie au Moyen Orient » et la « protectrice des libertés » n’a pas autorisé les journalistes à entrer dans le camp pour témoigner des atrocités que l’armée était en train de commettre. Seuls quelques médias israéliens sélectionnés ont accompagner les soldats, à condition que leurs reportages passent par la censure de l’armée. Une équipe a filmé l’explosion de la porte, Huda blessée et perdant son sang, par terre, et sa famille suppliant les soldats de l’aider. Le reportage montrait Ismail Khawaja « suppliant les soldats de laisser venir l’ambulance. La caméra a saisi la terreur de la fille de la femme, et les tentatives de son frère pour qu’elle ne montre pas sa peur aux soldats. Après que la femme ait été enfin emmenée, un des soldats regarde la caméra et dit : ‘Je ne sais pas ce que nous faisons ici. Purification, peut-être ? C’est sale ici. Je ne sais pas pourquoi un bon gars hébreu doit être ici, si loin de chez lui.’ Les soldats ont saccagé l’appartement, à la recherche d’armes (mon commentaire : rien n’a été trouvé). Une autre fille les suppliait de ne pas démolir le mur de la maison. Habituellement, les soldats cassent les murs pour passer directement dans la maison mitoyenne. »
Ci-dessous le reportage sur le meurtre d’Huda Al-Khawaja filmé par les médias israéliens autorisés à accompagner l’armée pendant le raid.
Après la diffusion de ce document, l’armée d’occupation israélienne a annoncé que cette vidéo « l’embarrassait », c’est-à-dire que la diffusion de la vidéo la dérangeait non pas l’action des soldats.
Ranaan Gissin, maître es-Hasbara qui est toujours sur les chaînes de TV après chaque atrocité israélienne pour défendre les massacres israéliens et justifier l’assassinat de civils palestiniens, et accuser les Palestiniens d’être responsable de leurs propres massacres, a déclaré, sur le fait de laisser une mère de 5 enfants se vider de son sang : « J’aurais espéré un petit peu plus d’autocensure de la part des médias israéliens ». Et peut-être un petit peu plus de Zionwood, vous ne croyez pas, M. Gissin ? Peut-être que les chaînes TV auraient dû monter la vidéo un petit peu avant de la diffuser pour qu’on puisse voir Huda suppliant elle-même qu’on l’aide, ou peut-être auraient-elles dû la modifier un petit peu pour montrer que ceux qui ont enfoncé la porte à l’explosif et saccagé la maison n’étaient pas des soldats israéliens mais quelques « terroristes » qui voulait ternir l’image de « l’armée la plus morale du monde ». Le rapport ajoute : « L’armée, après avoir essayé d’empêcher la diffusion des images, a admis que les actions des soldats avaient dépassé les limites ce que le public peut accepter. » Donc, d’abord, essayez de supprimer les images des atrocités auxquelles se livre sans cesse votre armée, et si vous n’y arrivez pas, faites semblant d’être angoissé, ahuri, mécontent et déçu par les atrocités que vous avez toujours encouragées. Le porte-parole de l’armée Olivier Rafowicz a qualifié ce qui s’est produit d’« erreur ». Une simple « erreur » !
Nous continuerons à vous raconter notre histoire, nous la raconterons chaque heure et chaque jour. Nous raconterons l’histoire du gamin assassiné sur le chemin de l’école, l’histoire de la grand-mère battue par des soldats israéliens de l’âge de ses petits-enfants, l’histoire du père battu et humilié par des soldats israéliens à un checkpoint, devant ses enfants, l’histoire de la mère obligée d’accoucher à un checkpoint devant des soldats hilares, l’histoire du fermier qui défend ses champs des colonisateurs sionistes qui sont venus incendier ses oliviers, ses amandiers et ses figuiers, l’histoire du pêcheur tué d’une balle pour être allé chercher à manger pour ses enfants, l’histoire du prisonnier enterré vivant dans une geôle obscure parce qu’il a osé rêver de liberté, l’histoire de la fillette qui était assise au sommet du colline, observant Jérusalem qui s’étendait devant elle et qui a juré de dire au monde la beauté des gens de cette belle terre, la grande injustice qui leur a été faite et l’esprit de résistance et d’obstination qui guide les Palestiniens pour récupérer leurs droits légitimes et leur liberté.
Nous continuerons à raconter notre histoire ; la vôtre et la mienne, jusqu’à ce que le monde ouvre enfin les yeux et les oreilles et retrouve sa conscience. Et pendant que nous vous raconterons notre histoire, l’entité sioniste continuera ses mensonges, ses fabrications et sa Hasbara, mais, finalement et au bout du compte, tôt ou tard, justice sera faite, les Palestiniens auront le dernier mot et la Palestine sera libre de la mer au Jourdain.

Le Hamas peut participer aux négociations s'il renonce à la violence

le 02.09.10 | 03h00 
Les Etats-Unis ont affirmé mardi que le mouvement palestinien Hamas pourrait à terme participer aux négociations de paix avec Israël s'il renonçait à la violence et adhérait aux principes démocratiques. «Nous ne nous attendons pas à voir le Hamas jouer un rôle dans ce processus immédiat de négociations directes entre Israéliens et Palestiniens», a déclaré l'envoyé spécial américain au Proche-Orient, George Mitchell. «Mais comme la secrétaire d'Etat (Hillary) Clinton et moi-même l'avons dit à de nombreuses reprises (...) nous accueillerons favorablement une participation complète du Hamas et d'autres parties concernées, une fois  qu'elles respecteront les conditions de démocratie et de non-violence qui sont évidemment des préalables à toute discussion sérieuse», a dit M. Mitchell.

Les grands dossiers

le 02.09.10 | 03h00
Dix-sept ans après le lancement du processus de paix israélo-palestinien à Oslo, les positions de départ des deux parties demeurent très éloignées, bien que les contours d'un accord de paix soient largement connus. 
1) Création d'un Etat palestinien et ses pouvoirs :
Les Palestiniens veulent proclamer un Etat souverain sur l'ensemble des   territoires palestiniens occupés par Israël en juin 1967: El Qods-Est, toute la Cisjordanie et la bande de Ghaza, conformément aux resolutions de l’ONU, retenues d’ailleurs comme base de négociations lors de la conférence internationale de Madrid initiée par les Etats-Unis en 1991.    
2) Tracé des frontières de l'Etat palestinien :
Les Palestiniens exigent un retrait israélien de tous les territoires   occupés depuis 1967, mais sont disposés à accepter des modifications   frontalières mineures sur la base d'échanges de territoires équivalents avec Israël.  Israël exclut catégoriquement un retour aux frontières d'avant 1967, mais est prêt à des retraits en Cisjordanie. Un retrait à sa convenance.
3) Statut d'El Qods :
L'Autorité palestinienne veut faire d’El Qods-Est, dont l'annexion n'a jamais été reconnue par la communauté internationale et où vivent 260 000 Palestiniens et plus de 200 000 Israéliens, la capitale de son Etat.    
4) Sort des réfugiés :
Il y a plus de quatre millions de réfugiés palestiniens, en grande majorité des descendants des quelque 700 000 Palestiniens ayant fui ou été chassés de leur terre à la création de l'Etat d'Israël en 1948. Les Palestiniens exigent qu'Israël reconnaisse un droit au retour des réfugiés dans ses frontières, conformément à la résolution 194 de l'Assemblée  générale de l'ONU. Le   Premier ministre Benjamin Netanyahu veut que les Palestiniens reconnaissent Israël «comme l'Etat du peuple juif» afin, selon lui, de garantir que la question des réfugiés sera résolue dans le cadre du futur Etat palestinien.
5) Controle des ressources en eau :
Israël se réserve une grande partie des nappes phréatiques dans le sous-sol de la Cisjordanie. Les Palestiniens réclament un partage équitable.
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«Présence active» des Etats-Unis

le 02.09.10 | 03h00 
Washington aura une «présence active et soutenue» lors des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens, a affirmé mardi l'envoyé spécial au Proche-Orient, George Mitchell, assurant que ce dossier constituait une «grande priorité» du président Barack Obama.
S'exprimant avant la reprise formelle des négociations directes entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, M. Mitchell a affirmé que les Etats-Unis définissaient leur rôle comme «une présence active et soutenue». «Cela ne veut pas dire que les Etats-Unis doivent être représentés dans chaque rencontre en particulier. Nous reconnaissons l'importance des discussions bilatérales entre les parties, et nous les encourageons», a déclaré M. Mitchell face à des journalistes à la Maison-Blanche. «Cependant, cela ne veut pas dire non plus que les Etats-Unis resteront en marge et ne participeront pas activement. Nous opérerons de façon raisonnable et sensée, selon les circonstances», a-t-il assuré.
Interrogé sur la question d'une implication directe du président Obama dans ces pourparlers, M. Mitchell a remarqué que «le président a été engagé personnellement (dans ce processus) depuis le tout début». «Je suis certain que le président effectuera une évaluation sur la base des circonstances à ce moment-là (pour savoir) s'il est raisonnable et nécessaire qu'il y participe», a ajouté l'envoyé spécial. Le président Obama «a beaucoup, beaucoup d'obligations importantes, mais une paix complète au Proche-Orient constitue une grande priorité pour lui», a assuré M. Mitchell. 

Un délai raisonnable

le 02.09.10 | 03h00 
Les Etats-Unis ont jugé «réaliste» mardi de voir aboutir d'ici un an le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, et estimé qu'une «fenêtre de tir» existait pour une solution à   deux Etats, avant la reprise des négociations directes à Washington.
«Nous pensons que c'est réaliste», a déclaré l'envoyé spécial américain au Proche-Orient, George Mitchell. «Nous pensons que cela peut être fait.» M. Mitchell a concédé que cet optimisme était loin d'être partagé par tous. «Nous reconnaissons qu'il y a beaucoup de gens, certains très savants, qui sont d'un avis contraire, et il y a aussi des gens qui disent très clairement que ce n'est pas possible et que ça ne devrait même pas être tenté, des deux   côtés», a-t-il dit. «Mais à mon sens, ce qui est important en fin de compte, c'est ce qui est le mieux pour les Israéliens et les Palestiniens», a affirmé M. Mitchell, qui a effectué des navettes incessantes depuis sa nomination, il y a 18 mois, pour tenter de renouer les fils du dialogue entre les deux parties. «Et je pense que l'on peut défendre l'idée claire et solide (...) qu'une solution pacifique mettant fin à ce conflit, à toutes les revendications, et qui crée un Etat palestinien viable (...) vivant pacifiquement à côté d'Israël est dans leur meilleur intérêt», a argumenté M. Mitchell.     «L'alternative à cela, la possibilité d'un conflit qui continuerait à l'avenir sans perspective de fin, est bien plus problématique», a-t-il dit.    

L’échec annoncé ?

le 02.09.10 | 03h00 
On peut déjà dire du président américain qu’il a réussi une première manche dans sa volonté annoncée, alors qu’il était encore président élu, d’aider au règlement de la question palestinienne, mais elle peut être l’unique et la dernière, si jamais Israël persistait dans sa politique de blocage de tout processus de paix.
Tout d’ailleurs laisse croire que cela pourrait être le cas, pourtant, constate-t-on, il y a une unanimité internationale autour de la démarche américaine, portée quant à elle par un discours nouveau. C’est en effet la première fois depuis la création d’Israël en 1948 qu’un président américain considère que la poursuite du conflit du Proche-Orient constitue une menace pour les intérêts des Etats-Unis. Et c’est pourquoi que les Palestiniens en premier, et c’est ce qui explique très certainement leur accord pour ce nouveau round malgré le lourd pessimisme, attendent beaucoup de la position américaine dans ce processus qui s’ouvre solennellement aujourd’hui à Washington. On ne semble pas faire attention aux déclarations du premier ministre israélien, et les Etats-Unis paraissent plutôt prudents. «Nous avons tout à fait à l'esprit la position palestinienne», a déclaré un haut fonctionnaire. Ce qui pose la question du plan.
Les Américains en ont-ils un ? Que sera ce processus plus précisément ? Comme ceux de Wye Plantation en 1998, de Camp David en 2000 et d’Annapolis en 2007, qui n’ont fait que creuser le fossé entre Palestiniens et Israéliens et, plus généralement, entre ceux qui croient à la négociation, comme le revendique encore le président palestinien Mahmoud Abbas, et ceux des Palestiniens qui n’y ont jamais cru ?  Pressés eux aussi par leur propre opinion, et appréhendant très certainement une plus grande déroute lors des prochaines élections générales, les Etats-Unis ont emprunté une autre voie, celle du oui ou non.
«Intérêt vital» des Etats-Unis
En ce sens qu’ils ont fait savoir qu’ils étaient prêts à se retirer de ce processus si rien n’en sortait. Ils ont même rappelé aux Israéliens une logique toute simple, même si les mots sont bien choisis. Ainsi, ont-ils déclaré, Israël doit choisir entre la paix et la colonisation, étant entendu que ce dernier processus, pourtant dénoncé par la communauté internationale, constitue un acte de guerre. Toute la question est là. Qu’est-ce qui sera négocié ? Et même si le principe est admis, quel espace pour l’Etat palestinien ? Celui que les Israéliens accepteront de céder aux Palestiniens, et là, il y a manifestement maldonne ? Avec quelles attributions ? On n’en est pas encore là, car il faut encore affronter le chantage israélien.
En effet et alors que les participants se préparaient à rallier la capitale américaine, Benjamin Netanyahu faisait savoir qu’il n'a pas promis aux Etats-Unis la poursuite du gel partiel de la colonisation en Cisjordanie. Il faisait allusion à l'expiration, le 26 septembre, du moratoire de dix mois sur la construction de logements dans les colonies de Cisjordanie et ce, dans le même intervalle que «plusieurs milliers» de logements, ayant obtenu toutes les autorisations légales nécessaires, pourraient commencer à être construits dès le 27 septembre dans 57 colonies pour le secrétaire général de la paix, maintenant, un mouvement opposé à la colonisation, le «gouvernement israélien n'avait aucune intention réelle de parvenir à une solution de deux Etats pour deux peuples». Une conclusion et même une conviction largement partagée à travers le monde. Serait-ce alors la chronique d’un échec annoncé ? Quelles en seront les conséquences et qui les assumera ? Les Palestiniens excédés par ces tapes sur l’épaule, qui n’ont rien d’amicales et autres mondanités, ont déjà fixé les limites de ces négociations. A aucun moment, ils n’ont parlé des guerre, mais ils refusent de servir d’alibi. 
Mohammed Larbi
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La Troisième Guerre mondiale se prépare : Objectif Iran

mercredi 1er septembre 2010 - 06h:00
Michel Chossudovsky
Mondialisation
Si l’Iran faisait l’objet d’une attaque aérienne « préemptive » de la part des forces alliées, la région entière s’embraserait, de l’est de la Méditerranée à la frontière ouest de la Chine, du Pakistan et de l’Afghanistan, ce qui nous conduirait probablement à un scénario de Troisième Guerre mondiale.
1ère partie : La guerre planétaire
(JPG) L’humanité est à un carrefour dangereux : la guerre contre l’Iran est à un « stade de préparation avancé » et des systèmes d’armes de haute technologie, incluant des ogives nucléaires, sont complètement déployés.
Cette aventure militaire est sur la planche à dessin du Pentagone depuis le milieu des années 1990. D’abord l’Irak, ensuite l’Iran, peut-on lire dans un document déclassifié de l’US Central Command.
L’escalade fait partie du programme militaire. Alors que l’Iran représente la prochaine cible, avec la Syrie et le Liban, ce déploiement militaire stratégique menace également la Corée du Nord, la Chine et la Russie.
Depuis 2005, les États-Unis et leurs alliés, incluant leurs partenaires de l’OTAN et Israël, ont été impliqués dans le vaste déploiement et le stockage de systèmes d’armes perfectionnés. Les systèmes de défense antiaérienne des États-Unis, des pays membres de l’OTAN et d’Israël sont totalement intégrés.
Il s’agit d’une tentative coordonnée du Pentagone, de l’OTAN et de l’armée israélienne (Tsahal), avec la participation militaire active de plusieurs pays partenaires non membres de l’OTAN, dont les États arabes de premier plan (les membres du Dialogue méditerranéen et de l’Initiative de coopération d’Istanbul) : l’Arabie Saoudite, le Japon, la Corée du Sud, l’Inde, l’Indonésie, Singapore, et, entre autres, l’Australie. (L’OTAN comprend 28 États membres. Vingt et un pays supplémentaires sont membres du Conseil de partenariat euro-atlantique (CPEA) et le Dialogue méditerranéen et l’Initiative de coopération d’Istanbul comportent 10 pays arabes plus Israël.)
Les rôles de l’Égypte, des États du Golfe et de l’Arabie Saoudite (au sein de l’alliance militaire élargie) sont particulièrement pertinents. L’Égypte contrôle le transit des navires de guerre et des pétroliers par le canal de Suez ; l’Arabie Saoudite et les États du Golfe occupent les lignes de côtes sud-ouest du golfe Persique, du détroit d’Ormuz et du golfe d’Oman. Au début juin, « l’Égypte aurait permis à un navire israélien et 11 navires étasuniens de passer par le canal de Suez [...] en guise de signal clair à l’Iran. [...] Le 12 juin, les organes de presse régionaux rapportaient que les Saoudiens avaient accordé à Israël le droit de survoler leur espace aérien [...] » (Muriel Mirak Weissbach, Israel’s Insane War on Iran Must Be Prevented., Global Research, 31 juillet 2010)
Dans la doctrine militaire post-11 Septembre, ce déploiement massif d’équipement militaire a été défini comme un élément de la soi-disant « guerre mondiale au terrorisme », ciblant des organisations terroristes « non étatiques », incluant Al-Qaïda et les prétendus « Etats qui appuient le terrorisme », comprenant l’Iran, la Syrie, le Liban et le Soudan.
L’établissement de nouvelles bases militaires étasuniennes, le stockage systèmes d’armes perfectionnés, incluant des armes nucléaires tactiques, etc., ont été mis en œuvre en vertu de la doctrine de défense militaire préemptive sous l’égide de la « guerre mondiale au terrorisme ».
La guerre et la crise économique
Les plus vastes implications d’une attaque des États-Unis, de l’OTAN et d’Israël contre l’Iran sont lourdes de conséquences. La guerre et la crise économique sont intimement liées. D’une part, l’économie de guerre est financée par Wall Street, qui fait office de créancier de l’administration étasunienne. Les fabricants d’armes étasuniens sont d’autre part les récipiendaires des contrats d’approvisionnement de plusieurs milliards de dollars du département de la Défense pour des systèmes d’armes perfectionnés. En retour, « la bataille du pétrole » au Moyen-Orient et en Asie centrale sert directement les intérêts des géants anglo-étasuniens de l’industrie pétrolière.
Les États-Unis et leurs alliés « appellent à la guerre » au plus fort d’une dépression économique mondiale, cela, sans compter la plus grave catastrophe environnementale de l’Histoire. Cela prend une tournure amère, car l’un des joueurs importants (BP) sur l’échiquier géopolitique du Moyen-Orient et de l’Asie centrale, connu autrefois sous le nom Anglo-Persian Oil Company, est le responsable du désastre écologique dans le golfe du Mexique.
Désinformation médiatique
Face aux conséquences probables de ce que l’on affiche comme une opération « punitive » ad hoc contre les installations nucléaires iraniennes plutôt qu’une guerre totale, l’opinion publique, influencée par le battage médiatique, se montre tacitement favorable, indifférente ou ignorante. Pourtant, les préparatifs de guerre comprennent le déploiement d’armes nucléaires fabriquées par les États-Unis et Israël. Dans ce contexte, les effets dévastateurs d’une guerre nucléaire sont soit banalisés ou ne sont tout simplement pas mentionnés.
La « vraie crise » qui menace l’humanité, selon les médias et les gouvernements, ce n’est pas la guerre, mais le réchauffement planétaire. Les médias fabriquent des crises là où il n’y en a pas, comme la pandémie mondiale H1N1, qui représentait « un péril planétaire ». Toutefois, personne ne semble redouter une guerre nucléaire promue par les États-Unis.
La guerre contre l’Iran est présentée à l’opinion publique comme un problème parmi tant d’autres. Elle n’est pas vue comme une menace à la « Terre mère » comme l’est le réchauffement planétaire. Elle ne fait pas la une des journaux. Qu’une attaque contre l’Iran puisse mener à une escalade et déclencher une « guerre mondiale » ne fait l’objet de préoccupation.
Le culte du massacre et de la destruction
L’engin meurtrier mondial est aussi maintenu par un culte enraciné du massacre et de la destruction qui imprègne les films hollywoodiens, sans parler des séries sur le crime et la guerre diffusées à heure de grande écoute à la télévision réseau. Ce culte de la tuerie est cautionné par la CIA et le Pentagone, qui appuient (financent) les productions d’Hollywood, lesquelles servent d’instrument de propagande de guerre :
« L’ancien agent de la CIA Bob Baer nous a dit qu’il "existe une symbiose entre la CIA et Hollywood" et a révélé que l’ancien directeur de la CIA George Tenet est actuellement "à Hollywood où il discute avec les studios" » (Matthew Alford et Robbie Graham, Lights, Camera... Covert Action : The Deep Politics of Hollywood, Global Research, 31 janvier 2009).
La machine meurtrière est déployée au niveau planétaire, dans le cadre de la structure unifiée de commandement au combat. Elle est invariablement préservée comme instrument incontesté de paix et de prospérité mondiale par les institutions gouvernementales, les médias privés, ainsi que par les mandarins et intellectuels du nouvel ordre mondial issus des boîtes de réflexion et des instituts d’études stratégiques de Washington.
Une culture de massacre et de violence s’est incrustée dans la conscience humaine.
La guerre est largement acceptée comme une phase du processus sociétal : la patrie doit être « défendue » et protégée.
Dans les démocraties occidentales, on maintient « la violence légitimée » et les exécutions sommaires de « terroristes » comme des instruments nécessaires à la sécurité nationale.
La soi-disant communauté internationale entretient une « guerre humanitaire ». Elle n’est pas condamnée comme acte criminel et ses principaux artisans sont récompensés pour leur contribution à la paix mondiale.
Concernant l’Iran, ce qui se déroule constitue la légitimation absolue de la guerre au nom d’une notion illusoire de sécurité planétaire.
Une attaque aérienne « préemptive » contre l’Iran mènerait à l’escalade
À l’heure actuelle il existe trois théâtres de guerre distincts au Moyen-Orient et en Asie centrale : l’Irak, l’Af-Pak (l’Afghanistan et le Pakistan) et la Palestine.
Si l’Iran faisait l’objet d’une attaque aérienne « préemptive » de la part des forces alliées, la région entière s’embraserait, de l’est de la Méditerranée à la frontière ouest de la Chine, du Pakistan et de l’Afghanistan, ce qui nous conduirait probablement à un scénario de Troisième Guerre mondiale.
La guerre s’étendrait par ailleurs au Liban et à la Syrie.
S’ils étaient exécutés, il est très peu probable que les bombardements soient circonscrits aux installations nucléaires iraniennes, comme l’affirment les déclarations officielles des États-Unis et de l’OTAN. Une attaque aérienne massive visant à la fois les infrastructures militaires et civiles - les systèmes de transport, les usines et les édifices publiques - est davantage probable.
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Relativement aux réserves mondiales de pétrole et de gaz, l’Iran, détenant approximativement 10 % de celles-ci, se classe au troisième rang après l’Arabie Saoudite (25 %) et l’Irak (11 %). Par comparaison, les États-Unis possèdent moins de 2,8 % des réserves mondiales de pétrole, lesquelles sont estimées à moins de 20 milliards de barils. La région élargie du Moyen-Orient et de l’Asie centrale comprend des réserves de pétrole équivalant à plus de 30 fois celles des États-Unis, ce qui représente plus de 60 % de toutes les réserves du monde.
La récente découverte en Iran de la deuxième réserve de gaz en importance, Soumar et Halgan, est significative : on l’estime à 12,4 billions de pieds cube.
Cibler l’Iran n’a pas que pour but de réinstaurer le contrôle anglo-étasunien de l’économie pétrolière et gazière, y compris les routes de pipeline, mais également à s’opposer à l’influence de la Chine et de la Russie dans la région.
L’attaque planifiée contre l’Iran fait partie d’une feuille de route militaire mondiale coordonnée. Il s’agit d’une étape de la « longue guerre » du Pentagone, une guerre sans frontières à but lucratif, un projet de domination mondiale, une succession d’opérations militaires.
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Les planificateurs militaires des États-Unis et de l’OTAN ont envisagé divers scénarios d’escalade militaire. Ils sont aussi pleinement conscients des implications géopolitiques, à savoir que la guerre pourrait s’étendre au-delà de la région du Moyen-Orient et de l’Asie centrale. Par ailleurs, les impacts économiques sur les marchés du pétrole, etc., ont été analysés.
Alors que l’Iran, la Syrie et le Liban sont des cibles immédiates, la Chine, la Russie et la Corée du Nord, sans parler du Venezuela et de Cuba, font également l’objet de menaces de la part des États-Unis.
La structure des alliances militaires est en jeu. Les déploiements, les exercices et les entrainements militaires des États-Unis, de l’OTAN et d’Israël effectués aux frontières immédiates de la Russie et de la Chine sont directement liés à la guerre envisagée contre l’Iran. Ces menaces et le moment choisi pour les proférer informent clairement les anciennes puissances de la guerre froide qu’elles ne doivent intervenir d’aucune manière pouvant empiéter sur une attaque contre l’Iran menée par les États-Unis.
Guerre planétaire
L’objectif stratégique à moyen terme est de cibler l’Iran et de neutraliser ses alliés par la diplomatie de la canonnière. L’objectif militaire à long terme consiste à cibler directement la Chine et la Russie.
Alors que l’Iran représente la cible immédiate, le déploiement militaire est loin d’être limité au Moyen-Orient et à l’Asie centrale : un programme militaire mondial a été formulé.
Le déploiement de troupes coalisées et de systèmes d’armes perfectionnés par les États-Unis, l’OTAN et ses partenaires a lieu simultanément dans toutes les grandes régions du monde.
Les récents actes de l’armée étasunienne le long du littoral nord-coréen, y compris la conduite de jeux de guerre, relèvent d’un plan mondial.
Visant principalement la Russie et la Chine, les exercices militaires, les exercices de guerre et les déploiements d’armes des États-Unis de l’OTAN et des alliés, sont menés parallèlement dans les grandes zones géopolitiques sensibles :
-  dans la péninsule coréenne, la mer du Japon, le détroit de Taïwan, la mer de Chine méridionale, menaçant la Chine ;
-  en Pologne, des missiles Patriot sont déployés, alors qu’en République Tchèque un centre d’alerte lointaine est mis sur pied, tous deux menaçant la Russie ;
-  en Bulgarie, en Roumanie et sur la mer Noire des déploiements navals menacent la Russie ;
-  en Géorgie, les États-Unis et l’OTAN déploient des troupes ;
-  dans le golfe Persique, un gigantesque déploiement naval dirigé contre l’Iran a lieu, incluant des sous-marins israéliens.
Concurremment, la Méditerranée orientale, la mer Noire, les Caraïbes, l’Amérique centrale et la région des Andes en Amérique du Sud se militarisent continuellement. En Amérique latine et dans les Caraïbes, les menaces visent le Venezuela et Cuba.
L’« aide militaire » étatsunienne
Par ailleurs, des transferts d’armes de grande envergure à des pays sélectionnés ont été entrepris sous la bannière de l’« aide militaire » étasunienne, dont une vente d’armes à l’Inde de 5 milliards de dollars visant à renforcer la puissance de l’inde face à la Chine. (Huge U.S.-India Arms Deal To Contain China, Global Times, 13 juillet 2010).
« [La] vente d’armes améliorera les liens entre Washington et New Delhi et, intentionnellement ou non, aurait pour effet de limiter l’influence de la Chine dans la région. » (Cité dans Rick Rozoff, Confronting both China and Russia : U.S. Risks Military Clash With China In Yellow Sea, Global Research, 16 juillet 2010)
Les États-Unis ont des accords de coopération militaire avec de nombreux pays d’Asie du Sud-Est, dont Singapore, le Vietnam et l’Indonésie, comprenant de l’« aide militaire » ainsi que la participation à des jeux de guerres menés par les États-Unis en bordure du Pacifique (juillet-août 2010). Ces accords appuient le déploiement d’armes contre la République populaire de Chine. (Voir Rick Rozoff, Confronting both China and Russia : U.S. Risks Military Clash With China In Yellow Sea, Global Research, 16 juillet 2010).
En lien plus étroit avec l’attaque planifiée contre l’Iran, les États-Unis arment de la même manière les États du Golfe (le Bahreïn, le Koweït, le Qatar et les Émirats arabes unis) de missiles terrestres intercepteurs, de Patriot Advanced Capability-3, d’un système de défense de zone du théâtre à haute altitude (THAAD), ainsi que de missiles intercepteurs mer-air Standard 3, installés sur des navires de guerre équipés du système Aegis et situés dans le golfe Persique. (Voir Rick Rozoff, NATO’s Role In The Military Encirclement Of Iran, Global Research, 10 février 2010).
Le calendrier de stockage et de déploiement militaire
Concernant les transferts d’armes des États-Unis à des pays alliés et partenaires, le moment choisi pour la livraison et le déploiement est crucial. En temps normal, le lancement d’une opération militaire organisée par les États-Unis se produirait une fois que ces systèmes d’armes sont en place, déployés efficacement et que le personnel est entraîné. (En Inde par exemple)
Nous assistons à un plan militaire mondial soigneusement coordonné, contrôlé par le Pentagone et impliquant les forces armées combinées de plus de 40 pays. Ce déploiement militaire multinational et planétaire est de loin la plus importante démonstration de systèmes d’armes perfectionnés de l’Histoire.
De surcroît, les États-Unis et leurs alliés ont établi de nouvelles bases militaires dans différentes régions du monde : « La surface de la Terre est structurée comme un vaste champs de bataille. » (Voir Jules Dufour, Le réseau mondial des bases militaires US, Mondialisation.ca, le 10 avril).
La structure de commandement unifié divisée en commandements géographiques est basée sur une stratégie de militarisation à l’échelle planétaire. « L’armée étasunienne possède des bases dans 63 pays et de toutes nouvelles bases militaires ont été construites dans 7 pays depuis le 11 septembre 2001. En tout, 255 065 personnels militaires étasuniens sont déployés à travers le monde. » (Voir Jules Dufour, Le réseau mondial des bases militaires US, Mondialisation.ca, le 10 avril 2007)
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Scénario de Troisième Guerre mondiale
« Le monde et les zones de responsabilité des commandants » (voir la carte ci-dessus) définit le plan militaire mondial du Pentagone, lequel est un plan de conquête du monde. Ce déploiement militaire a lieu simultanément dans plusieurs régions et est coordonné par les commandements régionaux étasuniens. Il comprend le stockage de systèmes d’armes de fabrication étasunienne par les forces des États-Unis et des pays partenaires, dont certains sont d’anciens ennemis, comme le Vietnam et le Japon.
Le contexte actuel est caractérisé par un accroissement du potentiel militaire planétaire contrôlé par une superpuissance mondiale utilisant ses nombreux alliés pour déclencher des guerres régionales.
En revanche, la Seconde Guerre mondiale était une conjonction de théâtres de guerre régionaux distincts. En raison des technologies des années 1940, il n’existait pas de coordination stratégique « en temps réel » des actions militaires entre de vastes régions géographiques.
La guerre planétaire est fondée sur le déploiement coordonné d’une seule puissance militaire dominante supervisant les actions de ses partenaires et de ses alliés.
À l’exception d’Hiroshima et de Nagasaki, la Seconde Guerre mondiale était définie par l’utilisation d’armes conventionnelles. La planification d’une guerre planétaire repose sur la militarisation de l’espace. Si une guerre contre l’Iran était déclenchée, on utiliserait non seulement des armes nucléaires, mais aussi toute la gamme de systèmes d’armes perfectionnés, incluant des méthodes électrométriques et des techniques de modification de l’environnement (ENMOD).
Le Conseil de sécurité des Nations Unies
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté au début juin une quatrième ronde de sanctions radicales contre la République islamique d’Iran, comprenant un embargo élargi sur les armes, ainsi que des « contrôles financiers plus sévères ». Amère ironie du sort, cette résolution est passée dans les jours suivant le refus catégorique du Conseil de sécurité (CS) d’adopter une motion condamnant Israël pour son attaque contre la Flottille de la liberté de Gaza en eaux internationales.
La Russie et la Chine, sous la pression des États-Unis, ont cautionné le régime de sanctions du CS à leurs propres dépens. Leur décision au sein du CS contribue à affaiblir leur propre alliance militaire, l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), dans laquelle l’Iran a un statut d’observateur. La résolution du CS paralyse les coopérations militaires bilatérales et les accords commerciaux respectifs de la Chine et de la Russie avec l’Iran. Elle a également de profondes répercussions sur le système de défense aérien de l’Iran, lequel dépend en partie de la technologie et de l’expertise russe.
Cette résolution du CS donne de facto le « feu vert » au déclenchement d’une guerre préemptive contre l’Iran.
L’Inquisition étasunienne : la création d’un consensus politique pour la guerre
En chœur, les médias occidentaux ont désigné l’Iran comme une menace à la sécurité mondiale en raison de son prétendu (inexistant) programme d’armement nucléaire. Faisant écho aux déclarations officielles, les médias demandent maintenant l’exécution de bombardements punitifs en Iran pour assurer la sécurité d’Israël.
Les médias occidentaux appellent à la guerre. Par le biais de reportages successifs, ad nauseam, le but consiste à inculquer tacitement dans la conscience des gens l’idée que la menace iranienne est réelle et que la République islamique doit être mise « hors jeu ».
Ce mécanisme de création d’un consensus favorable à la guerre est similaire à l’Inquisition espagnole : il requiert et exige la soumission à l’idée que la guerre est une entreprise humanitaire.
La vraie menace à la sécurité mondiale, connue et documentée, émane de l’alliance entre les États-Unis, l’OTAN et Israël. Cependant, dans un environnement inquisitorial, les réalités sont sens dessus dessous : les bellicistes sont dévoués à la paix et les victimes de la guerre sont présentées comme les protagonistes de celle-ci. Alors qu’en 2006 presque les deux tiers des Étasuniens s’opposaient à une action militaire contre l’Iran, un récent sondage Reuter-Zogby, effectué en février 2010 suggère que 56 % des Étasuniens sont favorables à une telle action de la part des États-Unis et de l’OTAN.
Fabriquer un consensus politique basé sur un parfait mensonge ne peut toutefois pas reposer uniquement sur la position officielle de ceux qui sont à la source du mensonge.
Le mouvement antiguerre aux États-Unis, partiellement infiltré et coopté, a pris une position faible à l’égard de l’Iran. Ce mouvement est divisé. L’accent a été mis sur des guerres qui ont déjà lieu (Afghanistan, Irak) plutôt que sur la ferme opposition à des guerres en préparation et en ce moment même sur la planche à dessin du Pentagone. Depuis l’inauguration de l’administration Obama, le mouvement antiguerre a perdu de son élan.
En outre, ceux qui s’opposent activement aux guerres en Afghanistan et en Irak ne s’opposent pas nécessairement à des « bombardements punitifs » de l’Iran et ne définissent pas non plus ceux-ci comme un acte de guerre pouvant possiblement être un prélude à la Troisième Guerre mondiale.
L’envergure des manifestations antiguerre en ce qui a trait à l’Iran a été minime comparativement aux manifestations massives ayant précédé les bombardements et l’invasion de l’Irak en 2003.
La vraie menace à la sécurité mondiale provient de l’alliance des États-Unis, de l’OTAN et d’Israël.
Dans l’arène diplomatique, la Chine et la Russie ne s’opposent pas à l’opération iranienne. Celle-ci est appuyée par les gouvernements des États arabes de premier plan intégrés au Dialogue méditerranéen organisé par l’OTAN. Elle a par ailleurs l’appui de l’opinion publique occidentale.
Nous appelons les gens du pays, des États-Unis, de l’Europe de l’Ouest, d’Israël, de la Turquie et du monde entier à s’élever contre ce projet militaire, contre leurs gouvernements qui appuient une action militaire contre l’Iran, contre les médias qui servent à camoufler les conséquences dévastatrices d’une guerre contre l’Iran.
Le programme militaire favorise un système économique mondial destructeur et motivé par le profit, appauvrissant de vastes groupes de population à travers le monde.
Cette guerre est une pure folie.
La Troisième Guerre mondiale sera terminale. Albert Einstein avait compris les périls d’une guerre nucléaire et l’extinction de la vie sur terre, laquelle a déjà débuté avec la contamination radioactive provenant de l’uranium appauvri. « Je ne sais pas avec quelles armes on combattra durant la Troisième Guerre mondiale, mais durant la Quatrième, ce sera avec des pierres et des bâtons. »
Les médias, les intellectuels, les scientifiques et les politiciens, tous en chœur, occultent la vérité non dite, à savoir qu’une guerre menée avec des ogives nucléaires détruit l’humanité et que ce processus complexe de destruction graduelle a déjà débuté.
Lorsque le mensonge devient vérité, il n’y a pas de retour en arrière.
Lorsque la guerre est perpétuée comme entreprise humanitaire, la Justice et tout l’appareil judiciaire international sont bouleversés : le pacifisme et le mouvement antiguerre sont criminalisés et l’opposition à la guerre devient un acte criminel.
Le Mensonge doit être dénoncé pour ce qu’il est et ce qu’il fait.
Il sanctionne le massacre, sans distinction, d’hommes, de femmes et d’enfants.
Il détruits des familles et des gens. Il détruit l’engagement des êtres humains envers leurs semblables.
Il empêche les gens d’exprimer leur solidarité avec ceux qui souffrent. Il maintient la guerre et l’État policier comme la seule avenue.
Il détruit à la fois le nationalisme et l’internationalisme.
Mettre fin au mensonge équivaut à mettre fin à un projet criminel de destruction planétaire dans lequel la quête du profit constitue la force primordiale.
Ce programme militaire à but lucratif anéantit les valeurs humaines et transforme les gens en zombies inconscients.
Renversons la vapeur.
Contestons les criminels de guerre en hauts lieux et les puissants groupes de pression privés qui les soutiennent.
Démolissons l’Inquisition étasunienne.
Minons la croisade militaire des États-Unis, de l’OTAN et d’Israël.
Fermons les usines d’armement et les bases militaires.
Ramenons les troupes à la maison.
Les membres des forces armées devraient désobéir aux ordres et refuser de participer à une guerre criminelle.
Michel Chossudovsky est directeur du Centre de recherche sur la mondialisation et professeur émérite de sciences économiques à l’Université d’Ottawa. Il est l’auteur de Guerre et mondialisation, La vérité derrière le 11 Septembre et de Mondialisation de la pauvreté et nouvel ordre mondial (best-seller international publié en 12 langues).
29 août 2010 - Mondialisation - Article original en anglais : Preparing for World War III, Targeting Iran, Part I : Global Warfare, publié le 1er août 2010. - Traduction par Julie Lévesque pour Mondialisation.ca.
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