mercredi 13 juillet 2011

Les Palestiniens appellent Washington à revoir sa position à l'ONU

AFP | 13/07/2011
Les Palestiniens ont appelé les Etats-Unis à revenir sur leur décision d'opposer un veto à l'ONU à l'adhésion d'un Etat de Palestine, a annoncé mercredi le négociateur Saëb Erakat.
M. Erakat a par ailleurs jugé vaine toute reprise des pourparlers sans acceptation par Israël des lignes de 1967 comme base de négociations, comme l'a énoncé le 19 mai le président américain Barack Obama.
"A la suite de la réunion du Quartette (lundi soir à Washington, NDLR) nous avons exhorté les Etats-Unis à revoir, réexaminer, reconsidérer leur position à l'égard de notre tentative d'obtenir l'adhésion de la Palestine à l'ONU", a-t-il indiqué lors d'un point de presse à Ramallah.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et les chefs de la diplomatie américaine Hillary Clinton, russe Sergueï Lavrov et de l'Union européenne (UE) Catherine Ashton ont renoncé à publier une déclaration à l'issue de leur dîner, qui concluait une journée de travail de leurs conseillers, en raison de l'écart entre les parties, selon le département d'Etat américain.
"Les Américains nous ont dit à maintes reprises qu'ils utiliseraient leur veto au Conseil de sécurité contre notre demande d'adhésion et nous avons été prévenus que si nous poursuivions dans cette voie à l'Assemblée générale des Nations unies, il y aurait des conséquences", a ajouté M. Erakat, assurant que les dirigeants palestiniens ne se laisseraient pas détourner de cet objectif.
"Sans l'approbation du Conseil de sécurité, nous ne pouvons obtenir l'adhésion via l'Assemblée générale, que nous recueillions deux tiers des voix ou même 100%. Ce que l'on peut obtenir de l'Assemblée générale, c'est une résolution qui élèvera notre statut à l'ONU d'observateur à Etat non membre", a-t-il reconnu.
Le président palestinien Mahmoud Abbas participera jeudi à Doha à une réunion du comité de suivi arabe sur les aspects juridiques des démarches à l'ONU, puis samedi au Caire sur la décision politique de présenter cette demande d'adhésion, a-t-il précisé.
"Nous voulons entendre de la bouche du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu +j'accepte le principe de deux Etats sur les lignes de 1967+", a réclamé M. Erakat, en estimant toute reprise des pourparlers inutile sans cette référence, soutenue par la communauté internationale, mais rejetée par Israël.
Mais "je ne pense pas que nous entendrons cela de ce gouvernement", a-t-il estimé.
Faute de perspective sérieuse de reprise des négociations de paix, enlisées depuis neuf mois, les Palestiniens comptent demander à l'ONU l'admission d'un Etat de Palestine, une option catégoriquement rejetée par Israël et Washington, qui a annoncé son intention d'y opposer son veto. 

Jérusalem: affrontements entre ultra-orthodoxes juifs et policiers

AFP | 13/07/2011 
Des affrontements entre des centaines d'ultra-orthodoxes juifs et des policiers israéliens se déroulaient mercredi dans le quartier religieux de Méa Shearim à Jérusalem, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la police.
"Des agents du fisc sont entrés mercredi matin dans le quartier pour procéder à des contrôles et des vérifications" de plusieurs entreprises et commerces, a expliqué le porte-parole Micky Rosenfeld.
"Des pierres et d'autres objets ont été lancés vers les policiers", a-t-il ajouté.
Selon M. Rosenfeld, six officiers de police ont été légèrement blessés par ces projectiles.
La police a procédé à six interpellations.
Selon le porte-parole, les affrontements se poursuivaient en milieu de journée, opposant 200 à 300 manifestants à une quarantaine de policiers. La police a déployé des renforts.
Les médias ont pour leur part indiqué que les heurts avaient commencé quand des agents du fisc ont tenté de fermer un abattoir illégal.
De nombreux juifs ultra-orthodoxes rejettent l'autorité de l'Etat hébreu, adhérant à une interprétation stricte des Ecritures juives.

Gaza: deux raids aériens israéliens après des tirs palestiniens (armée)

AFP | 13/07/2011
L'aviation israélienne a mené dans la nuit de mardi à mercredi deux raids aériens dans le nord de la bande de Gaza contre deux ateliers de production d'armes, a annoncé l'armée israélienne dans un communiqué.
Ces attaques, au cours desquelles les cibles visées ont été détruites, ont été lancées à la suite du tir mardi soir de trois roquettes de la bande de Gaza vers le sud du territoire israélien. Ces tirs n'ont pas fait pas de victime, a ajouté l'armée.
Dans la matinée de mercredi, un quatrième roquette a été tirée dans le secteur d'Eshkol, sans faire ni victime ni dégâts, a indiqué une porte-parole de l'armée.
Aucun groupe n'a revendiqué ces tirs de roquettes.
Après deux mois d'acalmie, les incidents armés se multiplient depuis quelques semaines dans la bande de Gaza et aux alentours. 

Jérusalem: feu vert pour un musée israélien situé sur des tombes musulmanes

13/07/2011
Le ministère de l'Intérieur israélien a donné son feu vert pour le début des travaux de terrassement du musée de la Tolérance à Jérusalem, qui doit être construit sur un site de tombes musulmanes datant de plusieurs siècles, a indiqué mercredi une porte-parole. "Le permis accordé mardi par la commission de district du ministère permet de commencer à creuser immédiatement pour ce projet", a affirmé à l'AFP la porte-parole Efrat Orbach sans préciser quand ces travaux allaient effectivement débuter. Elle a par ailleurs souligné que de "nombreuses étapes" devront encore être franchies pour passer des fondations à la phase de construction du bâtiment lui-même.
Le musée doit être érigé à Jérusalem sur le terrain du vieux cimetière musulman Ma'man Allah où plusieurs saints soufis sont enterrés ce qui avait suscité l'indignation de la population musulmane et un malaise dans l'opinion publique en Israël. Selon le département israélien des Antiquités, 200 squelettes ont dû être exhumés pour procéder à une translation des restes.
La Cour suprême israélienne, qui avait dans un premier temps ordonné de suspendre les travaux, a finalement donné son feu vert en janvier 2009 à la construction, les promoteurs faisant valoir que la plus grande partie du terrain servait jusqu'alors de parking. Le projet, estimé à 250 millions de dollars, est financé par le centre Simon Wiesenthal qui a édifié un musée éponyme à Los Angeles, en Californie. Simon Wiesenthal est un chasseur de nazis d'origine autrichienne décédé en 2005. Ce musée de la Tolérance "aura pour mission de promouvoir la tolérance et la compréhension entre les différentes religions, juive, chrétienne, musulmane et autres, mais aussi entre les juifs eux-mêmes", avait annoncé en 2002 le rabbin Marvin Hier, fondateur et doyen du Centre Simon Wiesenthal de Los Angeles.
En février 2010, des dizaines de familles palestiniennes avaient appelé l'ONU à intervenir auprès d'Israël pour obtenir l'arrêt définitif de la construction de ce musée en dénonçant "la profanation du cimetière" et "des violations des conventions internationales".

L'accueil du président grec par Abbas à Ramallah cause une colère populaire

[ 13/07/2011 - 11:24 ]
Ramallah – CPI
La réception par le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, de son homologue grec, Karolos Papoulias, à Ramallah, mardi après-midi, a causé des réactions de colère populaire dans la rue palestinienne, suite à la position d'Athènes d'empêcher les bateaux de la "Flottille de la Liberté 2" de partir des ports grecs vers la Bande de Gaza assiégée, début juillet.
Des dizaines de jeunes palestiniens ont participé cet après-midi, à une marche pacifique dans la ville de Ramallah pour protester contre l'accueil du président grec dans le siège du district à Ramallah.
Les participants à la marche qui a démarré place Manara dans le centre de la ville de Ramallah, ont levé les drapeaux palestiniens et des banderoles condamnant la venue du Président grec, en raison de sa position envers la "Flottille de la Liberté" et son interdiction d'atteindre la Bande de Gaza.
Le président grec Papoulias, est arrivé hier à Tel-Aviv pour une visite officielle en entité sioniste, puis il s'est rendu à la ville de Ramallah pour une visite officielle des territoires de l'Autorité palestinienne, où il a reçu une grande cérémonie d'accueil, ce qui a causé une grande colère parmi les citoyens palestiniens.
L'une des participantes à la manifestation à laquelle ont appelé des groupes de jeunes palestiniens sur Internet, a exigé l'expulsion du Président grec des territoires palestiniens, à cause de sa soumission aux exigences sionistes, en interdisant la "Flottille de la Liberté 2" de naviguer vers Gaza.
Une autre participante a appelé le Président grec à s'excuser auprès du peuple palestinien et toute l'humanité, "en raison de sa position honteuse à l'égard de la Flottille de la Liberté 2" qui va à l'encontre de toutes les normes et lois humanitaires et internationales".
Jamil, l'un des organisateurs de la manifestation, a déclaré que "cette marche intervient pour exprimer à la direction palestinienne à Ramallah le refus du peuple palestinien de recevoir le président grec dans les territoires palestiniens à cause de son interdiction sur la "Flottille de la Liberté 2" qui transporte des aides humanitaires et médicales pour plus de 1,5 millions de citoyens palestiniens assiégés par "Israël" dans la Bande de Gaza".

Marche de militants français pour condamner la soumission de Paris aux pressions sionistes

[ 13/07/2011 - 11:43 ]
Paris – CPI
La capitale française, Paris, fut mardi le lieu d'une grande marche de militants pro-palestiniens devant le ministère français des Affaires étrangères, pour condamner la position du gouvernement français se soumettant à l'entité sioniste. En effet, la France, en coopération avec les autorités de l'occupation sioniste, a empêché des centaines de militants de se rendre dans les territoires palestiniens occupée et en Cisjordanie pour se solidariser avec le peuple palestinien contre les crimes de l'occupation.
Le coordinatrice du mouvement "Bienvenue en Palestine", Olivia Zemmour, a déclaré : "Nous sommes ici pour condamner la coopération française avec le terrorisme de l'Etat israélien, parce que nous sommes 342 personnes qui ont été enregistrées sur des listes des terroristes". Elle a ajouté alors qu'elle se trouve au milieu de manifestant portant des T-shirts sur lesquels est écrit "Palestine Libre" : "Les personnes qui ont entre 9 et 85 ans sont interdites de voyager, non seulement par ordre du gouvernement israélien, mais avec le consentement du gouvernement français, et c'est une chose très grave".
L'entité sioniste avait vigoureusement cherché à empêcher des centaines de militants pro-palestiniens d'accéder aux territoires palestiniens occupés, à la fin de la semaine dernière, en envoyant aux compagnies aériennes de listes de personnes non grata sur ses territoires.
Il est à noter que plus de 342 citoyens français participants à la mission "Bienvenue en Palestine" ont été empêchés de se rendre dans les territoires palestiniens occupés en 1948 et en Cisjordanie occupée, depuis plusieurs aéroports européens, alors que 49 autres ont été arrêtés après leur arrivée en entité sioniste.

L’occupation intoxique plus de 20 détenus dans la prison du Néguev

[ 13/07/2011 - 13:58 ]
Ramallah – CPI
Des sources au sein du mouvement des détenus dans la prison du Néguev désertique ont révélé que plus de 20 prisonniers dans plusieurs départements de la prison souffrent depuis lundi d’une intoxication alimentaire, après avoir mangé de la nourriture avariée dans la cantine de la prison.
Les sources ont précisé, selon le site « Libres, nous sommes nés », que malgré les protestations des détenus, l’administration pénitentiaire continue de vendre des aliments périmés à la cantine. De plus, après que les détenus ont mangé des hamburgers, ils ont commencé à souffrir de diarrhée et de vomissements à cause de l’intoxication. L’administration a transféré les malades dans les cliniques sans fournir aux prisonniers des informations sur leur état de santé.
Les détenus ont demandé à la Croix-Rouge d’intervenir et de faire pression immédiatement sur l’administration pénitentiaire pour qu’ils soient transférés à l’hôpital afin de réaliser des tests et recevoir des traitements. Les sources ont souligné l’ampleur de l’impact des conditions de la prison dans le désert du Néguev sur la vie et la santé des prisonniers.

La direction de la campagne palestinienne de boycott répond à la nouvelle loi

Israël - 13 juillet 2011
Par BDS Movement
Le parlement israélien (Knesset) a voté la nuit dernière [11 juillet] une nouvelle loi (1) qui criminalise le soutien à la campagne de la société civile palestinienne de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) contre Israël, pénalisant les personnes et organisations israéliennes qui prennent une part active à la campagne, ou bien sûr à tout autre boycott partiel d'Israël ou de ses institutions. La législation répressive empêche aussi les entreprises qui refusent de traiter avec les colonies illégales bâties sur la terre palestinienne de répondre aux appels d'offre du gouvernement.
La direction de la campagne palestinienne de boycott répond à la nouvelle loi
Hind Awwad, coordonnatrice du Comité national palestinien BDS (BNC), la coalition de la société civile palestinienne la plus importante constituée des partis politiques principaux, des syndicats, des ONG et des organisations de masse, a déclaré :
"Une fois de plus, Israël prend des mesures draconiennes pour criminaliser la résistance civile à son système d'apartheid, de colonialisme et d'occupation du peuple palestinien. Mais tant qu'Israël poursuit son siège illégal de la Bande de Gaza, son occupation brutale, la négation des droits des réfugiés palestiniens et le système de discrimination institutionnalisée contre les Palestiniens, des actes répressifs comme ceux-ci ne font que constituer des preuves supplémentaires de la nature antidémocratique et oppressive de la vie politique israélienne et motiver encore plus de gens de conscience à rejoindre notre mouvement mondial BDS pour la liberté, la justice, et l'égalité."
"Cette nouvelle loi, qui viole le droit international, témoigne du succès du mouvement mondial BDS en croissance rapide et montre que les élites politiques à l'intérieur d'Israël réalisent que l'Etat devient un paria dans le monde comme le fut jadis l'Afrique du Sud."
Le professeur Gabi Baramki, ancien chef de l'Université de Birzeit et actuellement membre du Comité directeur de la campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d'Israël (PACBI), a réagi à la nouvelle loi : "La loi sur le boycott n'est rien d'autre que la continuation du rôle pivot que je joue la Knesset depuis des décennies de la Knesset en votant des lois qui légalisent l'apartheid israélien, le colonialisme et d'autres formes d'oppression du peuple palestinien."
Madame Awwad a aussi affirmé : "Nous sommes solidaires de tous les citoyens et organismes israéliens qui ont des principes et qui sont les premiers visés par cette loi, et qui sont passibles d'amendes et même d'emprisonnement pour exercer leur droit fondamental à s'exprimer et à agir non violemment pour obliger leur Etat à se conformer au droit international."
Note aux rédacteurs
1. La campagne de la société civile palestinienne pour le BDS appelle à prendre de larges mesures de boycott, désinvestissement et sanctions contre Israël, semblables à celles qui furent prises contre l'Afrique du Sud du temps de l'apartheid, jusqu'à ce qu'Israël respecte ses obligations en vertu du droit international en mettant fin à son occupation et à sa colonisation du territoire de 1967, à la discrimination raciale contre les Palestiniens à l'intérieur d'Israël, et à garantir aux réfugiés palestiniens leur droit au retour comme ratifié par les Nations Unies.
2. Les succès clefs du mouvement BDS comprennent la campagne de désinvestissement contre la multinationale française Veolia, qui a coûté à l'entreprise des milliards de dollars de contrats perdus à cause de son implication continue dans le tramway illégal de Jérusalem et la décision prise par le gouvernement norvégien d'exclure les sociétés israéliennes impliquées dans la construction des colonies illégales et le mur de son fonds de pension national. Au début de l'année, l'Université de Johannesburg a rompu ses liens avec l'Université Ben Gourion à cause de sa complicité dans les violations des droits de l'homme. De nombreux artistes ont répondu à l'appel palestinien au boycott culturel contre Israël, dont Roger Waters, Jello Biafra, les Pixies et Faithless. Carmel Agrexco, une société d'exportations agricoles qui appartient partiellement par l'État et qui est visée par le mouvement BDS, a récemment annoncé des pertes record.
(1) "Israël vote une loi interdisant les appels au boycott", ISM-France, 12 juillet 2011

Source : BDS Movement
Traduction : MR pour ISM

Agrexco au bord du gouffre ? Aidons-le à sauter !

France - 13 juillet 2011
Par Coalition contre Agrexco
Serions-nous en voie d'aboutir et réussir à voir Agrexco disparaître de Sète et d'Europe ? L'évolution de la situation de l'entreprise israélienne ne s'améliore pas et tout laisse penser aujourd'hui que son existence elle même est en danger. Nous savons que hurler aux difficultés économiques, voire les provoquer sont des procédés patronaux utilisés pour mieux licencier, restructurer et au final vivifier les revenus des actionnaires. Mais nous savons aussi que la concurrence entre requins capitalistes est sans pitié et que certains y laissent leur peau. Rien ne serait plus présomptueux que d'affirmer que les difficultés d'Agrexco sont l'unique conséquence des campagnes de boycott en France et en Europe.
Agrexco au bord du gouffre ? Aidons-le à sauter !
Pour autant les information économiques de source israéliennes et européennes n'ont pas manqué de souligner, dès le début, que la baisse des parts de marché en Europe était un des éléments importants à l'origine d'une successions de complications. Le fait que les producteurs se tournent vers d'autres exportateurs atteste également que le label "Carmel-Agrexco" n'est plus porteur, au contraire ! Nous pouvons donc affirmer que le facteur Boycott a été un élément déclenchant ou aggravant de la crise actuelle. On comprend mieux aujourd'hui la tentative désespérée lancée en décembre dernier par Agrexco, l'ambassade d'Israël en France, le CRIF, etc. pour tenter de saborder le boycott d'Agrexco via l'opération "fraises de gaza".
Un article paru dans la Lettre M (lettre économique de la Région) confirme les difficultés économiques et souligne le désarroi du responsable du Port de Sète qui n'a pas de "plan B"  et ne voit rien d'autre à faire que "croiser les doigts"(lire l'article ci-dessous). Belle perspective !
Marc Chevallier, président de l’EPR Port Sud de France. « Nous croisons les doigts pour qu’Agrexco trouve de nouveaux actionnaires, confie-t-il à La Lettre M. À ce jour, le terminal fruitier est livré, mais n’a pas reçu l’ombre d’une caisse. Reefer Terminal Sète  (RTS, exploitant du terminal fruitier, NDLR) mène des prospections commerciales pour trouver d’autres clients. J’espère que tout sera réglé d’ici à fin août, afin que RTS puisse lancer le trafic. Le groupe Orsero, la Région L.-R., et l’EPR Port Sud de France ont des intérêts liés : terminal fruitier, acquisition d’un nouveau portique… beaucoup d’argent a été investi dans cette affaire. » (Lettre M)
Dans son précédent communiqué en date du 22 juin 2011,
http-://www.coalitioncontreagrexco.net/node/75
la Coalition  demandait "avec fermeté une nouvelle fois au Conseil Régional LR de revoir sa position, d’abandonner immédiatement son soutien à cette firme et de refuser dès aujourd’hui l’accès au port des bateaux d’Agrexco." Au moment où le gouvernement grec bloque manu militari la flottille de la Liberté2, au moment où les compagnies aériennes de plusieurs pays européens empêchent illégalement, sur injonction d'Israël, le départ de centaines de passagers de l'opération "Bienvenue Palestine", la Région Languedoc-Roussillon reste à l'avant-garde des violations du droit en continuant d'accueillir les bateaux et les produits du crime d'Agrexco.
Nous espérons que chacun prendra enfin la mesure des mensonges proférés sur les créations d'emploi dans le port de Sète grâce à Agrexco. 200, 300 emplois annonçait G. Frêche pour faire taire les opposants à la venue d'Agrexco ! Nous avons dit combien l'argument de l'emploi était malhonnête et qu'il s'agissait avant tout de privatiser la main d’œuvre portuaire afin de la précariser au maximum et la mettre en concurrence pour en finir avec les restes du statut des dockers. (Voir vidéo : "Le mensonge des emplois").
Nous avons dit que le type de développement libéral choisit par la région allait à l'encontre non seulement des emplois salariés de Sète mais aussi des emplois paysans de la Région. G. Frêche était vraiment la "tête de pont" du sionisme dans la Région, son successeur a visiblement choisi de marcher dans ses pas. Dommage pour lui car l'entreprise disparue, il sera pour les opposants à Agrexco celui qui a collaboré jusqu'au bout avec Israël et pour ceux qui avaient cru aux promesses des emplois Agrexco, il sera celui qui trahit ses engagements.
La lutte contre Agrexco se mène désormais à l'échelon européen. La Coalition France poursuit ses démarches juridiques pour empêcher le débarquement des marchandises criminelles d'Agrexco sur le port de Sète.
Boycott total d'Agrexco !
Agrexco Dégage !

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LETTRE M
"Agrexco au bord de la faillite : nuages sur le port de Sète"
Hérault - Logistique
Article du jeudi 7 juillet 2011
L’exportateur européen de fruits et légumes Agrexco, pour l’instant unique client (200 000 T/an annoncées) du nouveau terminal fruitier (25 000 m2) du port de Sète, a douze jours pour présenter un plan de sauvetage de l’entreprise, apprend-on jeudi auprès de Marc Chevallier, président de l’EPR Port Sud de France. « Nous croisons les doigts pour qu’Agrexco trouve de nouveaux actionnaires, confie-t-il à La Lettre M. À ce jour, le terminal fruitier est livré, mais n’a pas reçu l’ombre d’une caisse. Reefer Terminal Sète (RTS, exploitant du terminal fruitier, NDLR) mène des prospections commerciales pour trouver d’autres clients. J’espère que tout sera réglé d’ici à fin août, afin que RTS puisse lancer le trafic. Le groupe Orsero, la Région L.-R., et l’EPR Port Sud de France ont des intérêts liés : terminal fruitier, acquisition d’un nouveau portique… beaucoup d’argent a été investi dans cette affaire. »
Pas de plan B
D’après une source bien informée, RTS n’a pas de « plan B » pour lancer son terminal fruitier (photo). Pour Pierre de Boutray, directeur de Sea Invest Sète, une faillite d’Agrexco serait « une catastrophe pour le port de Sète ». Bernard Houillier, PDG de RTS, n’a pu être joint par La Lettre M.
Perclus de dettes (dette globale : 83 M€), Agrexco négocie depuis fin juin une recapitalisation à hauteur de 32 M€ auprès des porteurs d’obligations, d’après le site économique israélien Globe. D’après Le Journal de La Marine Marchande du 1er juillet, Agrexco est également redevable d’une dette de 60 M€ auprès de l’armateur Ofer brothers, propriétaire de ZIM. « L’armateur a fait construire deux navires destinés aux trafics d’Agrexco, financé par une banque allemande. Ofer Brothers a ensuite racheté les deux navires pour les exploiter en lieu et place d’Agrexco. Les paiements de ces loyers doivent rembourser la banque allemande. Des négociations sont en cours avec la banque d’outre-Rhin et Agrexco pour trouver une solution au paiement des loyers dûs. » 
Le gouvernement israélien détient 30,3 % de la compagnie et contrôle son conseil d’administration. Les marques principales d’Agrexco, qui affiche un CA de 489 M€ en 2010, sont Carmel et Alesia. La société a des liens commerciaux avec 2 200 producteurs en Israël, et exporte 400 000 T de produits par an. Elle avait décidé, en 2009, de quitter le port de Marseille pour celui de Sète.
Hubert Vialatte

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La sécurité pharmacologique à Gaza se meurt

[ 13/07/2011 - 11:09 ]
Gaza – CPI
L’Organisation de Coopération islamique (anciennement l’Organisation de la Conférence islamique) a indiqué dans son rapport mensuel qui passe en revue la situation humanitaire dans la bande de Gaza, que la sécurité pharmacologique à Gaza se meurt, et qu’elle a atteint la crise la plus grave de son genre en termes de disponibilité de médicaments et des traitements.
Le rapport montre que les hôpitaux et les centres de santé souffrent d’une grave pénurie de médicaments et matériel médical, ce qui a contraint à la suspension des opérations des yeux, des chirurgies pédiatriques, cathétérisme cardiaque, et les opérations de tumeurs. Il a également été noté le manque de tous les types de lait maternisé pour les bébés.
Le document invite les institutions du Croissant-Rouge et les organisations humanitaires dans les pays arabo-islamiques à la nécessité d’intervenir de toute urgence afin de fournir de matériel médical et des médicaments.
En termes de projets mis en œuvre par les institutions et organismes internationaux et locaux travaillant dans la bande de Gaza, il a été observé la publication de la Banque allemande pour le développement dans la liste des donateurs ce mois de juillet. De plus, la plupart des fonds ont été alloués pour l’eau et l’assainissement, tandis que l'intervention dans le secteur des femmes et des enfants reste en dessous du niveau requis.
La période couverte par le rapport observe un calme notable de la hausse des opérations militaires sionistes dans la Bande de Gaza, néanmoins les forces de l’occupation poursuivent leurs violations contre les pêcheurs palestiniens. Le rapport souligne également la mort de deux jeunes hommes qui travaillaient dans les tunnels frontaliers dans la ville de Rafah.
Le rapport montre que le mouvement des convois d’aide humanitaire et celui des délégations solidaires avec les Gazaouis sont en augmentation, avec le convoi de l’organisation humanitaire d’Afrique du Sud qui est le premier convoi d’aide humanitaire par voie terrestre en soutien au peuple palestinien partant du continent africain. Tandis que les autorités grecques ont annoncé l’interdiction pour les navires de la Flottille de la Liberté 2 ancrés dans leurs ports de prendre la mer.
Quant à l’électricité, le rapport a indiqué la poursuite de son interruption et l’enregistrement d’une légère baisse dans les temps de coupure en raison de l’activité du troisième générateur de la station. Néanmoins, obtenir de l’eau reste un défi quotidien pour les habitants de Gaza, en particulier avec la hausse des températures et l’aggravation de la crise de l’électricité.
Il faut noter que le Secrétaire général de l’Organisation de Coopération islamique, le professeur Ekmeleddin Ihsanoglu, a promis de penser à une visite prochaine de Gaza, à la lumière de l’intervention et de l’activité croissantes de l’organisation humanitaire dans la bande de Gaza, et l’invitation de nombreux acteurs humanitaires et officiels pour visiter Gaza.

Refus d’embarquement et emprisonnemments en Israël : Protestation devant le Quai d’Orsay (Vidéo)

mercredi 13 juillet 2011 
Les "terroristes pro-palestiniens" ont protesté mardi devant le Quai d’Orsay contre la collaboration du gouvernement français avec les méthodes illégales et mafieuses employées par Israël pour empêcher les Palestiniens de Cisjordanie de recevoir des visiteurs étrangers. Une délégation de 4 adultes et 2 enfants a été reçue par Jean-Christophe Peaucelle, directeur des affaires du Levant au ministère. Lors de cette courte rencontre, le représentant gouvernemental n’a pas voulu s’engager à demander des explications au gouvernement israélien tant sur les otages kidnappés à l’aéroport de Tel Aviv et jetés en prison que sur la constitution d’un fichier de 342 personnes que les compagnies aériennes ont refusé d’embarquer, avec l’aval du gouvernement français. (Vidéo de Press TV)
CAPJPO- EuroPalestine

Cisjordanie: un Palestinien tué par des soldats israéliens

13 juillet 2011
NAPLOUSE (Territoires palestiniens) - Un Palestinien a été tué mercredi par des tirs de soldats israéliens dans le camp de réfugiés de d'El Farah près de Naplouse dans le nord de la Cisjordanie, ont indiqué des responsables des services de sécurité palestiniens.
La victime, Ibrahim Sarhan, 21 ans, a été tuée de deux balles en se rendant à la mosquée au cours d'une opération de recherches menée par l'armée israélienne contre un activiste du Jihad islamique, qui n'a pas été arrêté, a-t-on ajouté de mêmes sources.
Le Palestinien tué ne faisait partie d'aucun groupe politique palestinien, a-t-on poursuivi de mêmes sources en précisant que cinq Palestiniens avaient été arrêtés par les soldats durant les perquisitions menées dans le camp de réfugiés.
Interrogé par l'AFP, un porte-parole n'a pas été en mesure dans l'immédiat de réagir à ces informations.
Dans la bande de Gaza, l'aviation israélienne a mené dans la nuit de mardi à mercredi deux raids aériens dans le nord de cette région contre deux ateliers où étaient produites des armes, a annoncé l'armée dans un communiqué.
Ces attaques au cours desquelles les cibles visées ont été détruites ont été lancées à la suite du tirs mardi soir de trois roquettes de la bande de Gaza vers le sud du territoire israélien. Ces tirs n'ont pas fait pas de victime, a ajouté l'armée.
Après deux mois d'accalmie, les incidents armés se multiplient depuis quelques jours dans de la bande de Gaza et autour de cette région.

Gaza : des chips et du chocolat

publié le mardi 12 juillet 2011
Jean-Claude Lefort, président de l’AFPS

 
Un très officiel rapport du Programme alimentaire mondial de l’ONU (PAM) dédié à la situation de Gaza et publié mardi 21 juin est passé relativement inaperçu. Son contenu est pourtant accablant.
Intitulé « Gaza : eased or un-eased ? », il note que l’allègement du blocus de Gaza, annoncé par Israël il y a un an, après la première flottille, n’a eu qu’un « impact positif marginal. » Le programme alimentaire mondial (PAM) indique que la situation a Gaza « est insoutenable ».
Les assouplissements annoncés ne concernent que les chips et le chocolat, les sodas et certains produits d’hygiène. Par contre, loin d’ouvrir de nouveaux points de passage, « le point de passage de Karmi a été fermé en mars 2011 et un seul est ouvert à l’importation et à l’exportation des marchandises. » Le PAM souligne qu’Israël n’a toujours pas fourni la liste des produits interdits par lui. Rien. Ce qui redonne activité aux tunnels.
Le niveau des exportations représente 5 % du volume antérieur au blocus et se limite à des fleurs et tomates-cerises à destination de l’Europe, Israël fermant aux produits de Gaza l’accès aux marchés extérieures – européens et israéliens notamment – ainsi qu’à leurs marchés naturels en Cisjordanie et en territoire israélien. Blocus des exportations qui ne peut s’expliquer que par la volonté d’étrangler la bande de Gaza sur un plan économique.
Voilà la réalité. Et voilà que les autorités européennes demandent de faire suivre l’aide alimentaire par les canaux prévus. Voilà qu’elles disent « non » au blocus mais qu’elles ne font rien contre lui. Pire : elles s’en prennent à ceux qui veulent sa levée conformément au droit international. C’est insupportable.
C’est pourquoi, une nouvelle fois, nous demandons la levée du blocus et, sur le champ, la levée de l’interdiction de naviguer pour celles et ceux qui s’y opposent et qui acheminent de l’aide alimentaire, directement, à Gaza.
Les masques sont tombés ces jours derniers. Du côté israélien, on a multiplié les communiqués de victoire, qui cachent mal l’isolement d’Israël et qui, démesurés, provoquent de fortes tensions hostiles au pouvoir dans le pays même.
Du côté, grec et européen, on a mis en pratique et étendu à l’ensemble de l’union cette formule de l’écrivain Chamfort : « En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui sonnent le tocsin. »

Une majorité d'Israéliens pour la pénalisation du boycottage des colonies

12 juillet 2011
Une majorité d'Israéliens (52 %) approuve la loi, adoptée lundi, réprimant le boycottage des colonies juives dans les Territoires palestiniens occupés depuis 1967, selon un sondage publié mardi.
Pas moins de 52% des Israéliens approuvent ce texte, contre 31% sont de l'avis contraire et le reste sans opinion, indique le sondage. La loi adoptée lundi soir par 47 députés du Parlement israélien contre 38, sur un total de 120, prévoit des amendes allant jusqu'à 50.000 shekels (environ 10.000 euros) contre toute personne ou institution appelant au boycottage des colonies ou de leurs produits, assimilé à un boycottage d'Israël. Les auteurs de tels appels s'exposent en outre désormais à des demandes de dédommagements. Ce sondage a été réalisé lundi par le Centre Panels Ltd sur un échantillon de 500 personnes représentant la population adulte d'Israël, avec une marge d'erreur de 4,3%. (GFR)

Netanyahu d'accord pour reprendre les négociations avec les Palestiniens

2011-07-13
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu accepte de reprendre les négociations avec les Palestineins sur la base des frontières de 1967, a rapporté mardi le quotidien israélien Maariv.
Netanyahu aurait transmis un message dans ce sens lundi au Quartette international sur le Moyen-Orient, qui se réunit à Washington pour discuter des moyens de convaincre Israéliens et Palestiniens à reprendre leurs négociations.
Le Quartette qui regroupe la Russie, les Etats-Unis, l'Union européenne et les Nations unies, souhaiterelancer les négociations israélo-palestiniennes pour ne pas permettre aux Palestiniens de demander aux Nations unies de reconnâitre un Etat palestsiniens en septembre.
En constatant que l'idée d'obtenir une reconnissance de l'ONU a obtenu le soutien de plusieurs pays, Netanyahu devrait accepter la reprise des négociations avec les Palestiniens sur la base des frontières de 1967, comme l'avait proposé le président américain Barack Obama en mai, selon le journal.
Netayahu conditionne cependant la reprise des négociations sur une reconnaissance palestinienne d'Israël comme Etat juif.
Les négociations directes entre Israël et les Palestiniens sont suspendues depuis septembre 2010 suite à la reprise de la colonisation juive dans les territoires palestiniens occupés.
Face à l'impasse du processus de paix, les Palestiniens envisagent de saisir l'Assemblée générale de l'ONU en septembre pour reconnaître un Etat palestinien.
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Les 14 Toulousains restent en Israël

12/07/2011
De nombreux Toulousains ont tenté le voyage vers la Palestine afin de répondre à l'appel lancé dans le cadre de « Bienvenue en Palestine » de quinze associations. Une mission internationale montée pour faire parler de la Palestine et aider ses habitants. Cette tentative est restée vaine face à la liste noire adressée aux compagnies aériennes et aux 500 policiers déployés, dès le jeudi, dans l'aéroport de Tel Aviv en Israël. Yohan a envoyé hier un mail aux élus de Haute-Garonne. Ce jeune Toulousain, n'est pas arrivé à destination : il figurait sur la liste des 342 personnes interdites par l'État d'Israël. Vendredi, après un Toulouse-Paris et quelques heures de sommeil, il allait embarquer sur un vol allemand quand il a appris qu'il était persona non grata. « On a demandé à voir un responsable et à obtenir une attestation de notre non-embarquement », explique le Toulousain. Bloqués à Roissy aux côtés de nombreuses autres personnes, ils ont tenté d'obtenir des explications. En vain. Devant les CRS usant de matraques et de bombes lacrymo les pro-Palestiniens ont fini par être expulsés de l'aéroport parisien vendredi soir.
Par ailleurs, les quatorze Toulousains, arrêtés en Israël, vendredi, n'avaient, hier, toujours pas donné de nouvelles. Interpellés à l'aéroport de Tel Aviv, alors qu'ils descendaient de leur avion arrivant d'Italie, ils ont été rapidement conduits au pénitencier de Givon, à Ramla. Ce sont 34 militants pro-palestiniens, 20 femmes et 14 hommes, venant de France, Belgique, Espagne, Allemagne et de Hollande, qui ont été incarcérés. Contacté hier, Mhemed, dont la petite amie se trouve parmi eux, raconte : « Ils ont signé leurs papiers d'expulsion via Rome d'où ils venaient. On ne nous a communiqués aucune date pour leur sortie de prison. On attend ». Hier soir, personne ne savait si ce groupe serait relâché au compte-gouttes ou d'un coup.
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Le mur construit par Israël isole les Palestiniens à Jérusalem-Est, selon l'ONU

12 juillet 2011 – Sept ans après que la Cour internationale de justice (CIJ) a jugé que la construction par Israël d'une « barrière » dans le Territoire palestinien occupé était illégale, un rapport des Nations Unies publié lundi souligne que ce mur isole les communautés et familles palestiniennes vivant à Jérusalem-Est.
« Alors que les Palestiniens dans ces zones ont un statut de résident en Cisjordanie, ils n'ont pas le droit de vivre dans la zone municipale de Jérusalem », note le rapport préparé par le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) dont la publication coïncide avec l'anniversaire de l'avis consultatif de la CIJ rendu en 2004.
Le rapport note que les Palestiniens « sont forcés de traverser les barrages pour accéder aux services éducatifs et de santé, et même pour faire leurs courses. Les membres de leur famille vivant en Cisjordanie ne peuvent pas leur rendre visite s'ils n'obtiennent pas des permis d'entrée à Jérusalem. »
Le document souligne également l'impact du mur sur les agriculteurs palestiniens, dont l'accès à leurs terres qui se trouvent derrière le mur est sévèrement limité.
« Ces agriculteurs dépendent des permis délivrés par les Israéliens pour accéder à leurs terres à travers les portes qui ne sont ouvertes que pendant des périodes limitées. Cette politique ravage les moyens de subsistance agricoles à travers la Cisjordanie », selon le rapport d'OCHA.
OCHA appelle les autorités israéliennes à respecter l'avis consultatif de la CIJ en cessant la construction du mur, à démanteler les sections du mur déjà achevés, et à abroger le régime de permis.
« Alors seulement les communautés palestiniennes isolées par le mur pourront exercer leurs droits à la liberté de mouvement, de travail, d'éducation, de santé et de conditions de vie convenables », a ajouté le rapport.
C'est la cinquième année consécutive qu'OCHA publie un rapport à l'occasion de l'anniversaire de l'avis consultatif de la CIJ.
Alors qu'Israël a déclaré que le mur est seulement une mesure de sécurité temporaire, la CIJ a déclaré que le tracé choisi n'était pas nécessaire pour atteindre ces objectifs de sécurité, l'essentiel du mur se trouvant à l'intérieur de la Cisjordanie au lieu de se trouver sur la Ligne verte, la ligne d'armistice de 1949.
Par ailleurs, le Quatuor sur le Moyen-Orient (Etats-Unis, Russie, Union européenne et Nations Unies) s'est réuni lundi à Washington. « Nous avons discuté de la nécessité urgente de faire en sorte que les parties reprennent les négociations », a dit mardi le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui a participé à cette réunion.
« Je pense que le Quatuor et la communauté internationale, ensemble avec les parties, ont besoin de faire tous les efforts pour trouver une solution permettant de redémarrer les négociations afin de mettre fin à l'occupation et au conflit, et de mener à l'établissement de deux Etats, une Palestine indépendante et un Israël sûr », a-t-il ajouté.
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Des adolescents arrêtés dans un village qui fait face à des raids continus

Bethléhem - 12 juillet 2011
Par Maan News
Bethlehem—Lundi les forces israéliennes ont arrêté deux personnes, dont un mineur, du village de Husan à l’est de Bethlehem.
Des adolescents arrêtés dans un village qui fait face à des raids continus
Des soldats israéliens et des policiers fouillent un étudiant palestinien lors d’un raid dans une école pour garçon palestinienne à Hébron en Cisjordanie le 22 septembre 2010 ( MaanImage/ Najeh Hashlamoun)
Les troupes israéliennes sont entrées dans le village, saccageant un certain nombre d’habitation, avant d’arrêter Montaser Mohammed Za’ul, 20 ans, et Ahmed Ali Hamamra, 15 ans, ont rapporté des témoins à Ma’an.
Un porte-parole de l’armée israélienne a déclaré que les arrestations avaient été réalisées dans le cadre d’une « affaire criminelle ». La police israélienne n’a pas pu être contactée pour commenter les faits.
Samedi, le Ministère des Affaires en lien avec les Détenus a déclaré que 30 adolescents avaient été arrêtés à Husan entre juin et juillet. Le rapport du ministère indique que l’armée israélienne a arrêté les jeunes lors de raids nocturnes, et les a emmenés dans les prisons d’Ofer et de Kefar Ezyion pour être interrogé.
L’avocat du ministère, Hussein Ash-Sheikh, a rencontré les adolescents à Kefar Ezyion, déclare le rapport, où ils lui ont confié que lors de leurs interrogatoires ils avaient été frappés et menacés, et qu’ils ont été forcés de signer des documents qu’ils ne comprenaient pas.
Munter Az-Zu’ul, 16 ans, a indiqué qu’un enquêteur l’a insulté, frappé, et giflé violemment à plusieurs reprise. Quand il a refusé de signer sa déposition, déclare Az-Zu’ul, l’enquêteur l’a frappé.
Ali Abed Al-Wahhab, 17 ans, a déclaré à Ash-Sheikh qu’il avait été battu à l’aide de battons et de fusils, qui ont laissé des marques sur tout son corps.
Le village d’Hussan est écrasé par la colonie de Betar Illit, et encerclé par l’itinéraire prévu du mur de séparation israélien.
Source : Maan News
Traduction : BL pour ISM
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"Israël" proteste contre les fouilles de voitures en Egypte

12-07-2011
Le quotidien israélien Yediot Ahranot a révélé que l’ambassadeur israélien au Caire a déposé une plainte officielle au ministère égyptien des Affaires étrangères après que les autorités de la garde –frontière égyptienne à Taba eurent fouillé des voitures « transportant de la nourriture préparée selon la tradition juive aux familles des diplomates israéliens en Egypte ».
L’ambassadeur Isaac Levanon a qualifié cette mesure de « transgression aux normes diplomatiques ».
Le journal a ajouté qu’Israël étudiait de convoquer l’ambassadeur égyptien pour présenter une clarification officielle pour ce comportement.
Dans une interview à la chaine télévisée arabophone BBC, Levanon a qualifié cet incident d’évènement passager qu’il espère qu’il ne se reprendra jamais, estimant que l’ordre de la fouille a été pris par le responsable du poste frontalier égyptien, et non par les hautes autorités du pays.
Israël avait exprimé ses craintes face à la dégradation des relations israélo-égyptiennes après le renversement du régime de Moubarak. 

Après avoir interdit la Cisjordanie aux internationaux, Israël veut faire de même avec les Israéliens

mercredi 13 juillet 2011 - 06h:02
Joseph Dana - +972
Quelle est la meilleure stratégie pour Israël contre la résistance non violente palestinienne à l’occupation ? Peut-être est-ce la pire qui se mettra en place quand, demain, la Knesset israélienne aura voté la loi qui criminalise tout soutien israélien à la campagne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS)
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La tentative désespérée d’Israël d’interdire la Cisjordanie aux militants israéliens et internationaux montre que les stratèges militaires prennent au sérieux ces manifestations localisées de résistance non violente.
Au lendemain de l’arrivée à Tel Aviv de la « Flottille de l’air », des militants palestiniens et israéliens organisaient une manifestation dans le village cisjordanien de Nabi Saleh, à l’ouest de Ramallah. Les colons juifs de la colonie proche de Halamish se sont emparés il y a deux ans de la source servant à l’agriculture du village. Depuis, chaque vendredi, les villageois et des sympathisants israéliens et internationaux organisent une manifestation non violente pour protester contre cette saisie. Hier, cette manifestation a eu lieu, mais pour la première fois depuis des mois, les Palestiniens ont pu s’approcher tout près de la source elle-même. habituellement, l’armée bloque les manifestants alors qu’ils sont encore à l’intérieur du village, mais hier, il semble qu’elle ait été prise au dépourvu.
Au cours de la manifestation de vendredi (8 juillet), trois militants israéliens ont été arrêtés par les soldats. La presse israélienne a rapporté que ces militants faisaient en réalité partie de la campagne « Bienvenue en Palestine » sans pouvoir avancer des éléments concrets confirmant cette affirmation. Les militants israéliens ont été accusés d’avoir agressé des officiers et ont été transférés dans l’enceinte pénitentiaire russe à Jérusalem. Cet après-midi, les militants ont été présentés à un juge, l’État recherchant une sanction d’une sévérité inhabituelle de six mois d’interdiction de Cisjordanie et un mois en résidence surveillée. Finalement, il leur est interdit pendant un mois de se rendre à Ni’lin, Bil’in et Nabi Saleh (trois villages de Cisjordanie où les Palestiniens, avec des militants israéliens et internationaux, organisent chaque semaine et depuis des années une manifestation non violente contre le mur, la colonisation et l’occupation - ndt). Autrement dit, leur sanction leur interdit de participer à des manifestations pendant un mois.
La sanction qu’Israël a recherchée contre ces militants de Tel Aviv semble prouver qu’après avoir empêché des internationaux de rejoindre des manifestations non violentes en Cisjordanie, Israël tente de faire la même chose avec les militants israéliens. Interdire la Cisjordanie aux militants, qu’ils soient européens ou israéliens, est seulement l’une des réponses concrètes d’Israël à la non-violence palestinienne. Naturellement, les dirigeants palestiniens de la non-violence comme Bassem Tamimi de Nabi Saleh ou Abdallah abu Rahmah de Bil’in, subissent de longues peines dans les prisons israéliennes sur des accusations montées de toutes pièces d’ « incitation » et de « manifestation illégale » pour avoir résisté, de façon non violente, à l’occupation israélienne de la Cisjordanie. Cette tentative désespérée d’Israël d’interdire aux militants israéliens et internationaux de venir manifester montre que les stratèges militaires prennent au sérieux ces manifestations localisées de résistance non violente. A l’ère des nouvelles technologies de communication, les militants étrangers, équipés de caméras vidéo et de smartphones, qui participent aux manifestations non violentes de Nabi Saleh, représentent un risque clair et présent pour l’occupation continue par Israël de la Cisjordanie.
Cependant, la question demeure. Quelle est la meilleure stratégie pour Israël contre la résistance non violente palestinienne à l’occupation ? Peut-être est-ce la pire qui se mettra en place quand, demain, la Knesset israélienne aura voté la loi qui criminalise tout soutien israélien à la campagne de Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Une fois la loi votée, les citoyens israéliens qui soutiendront cette initiative non violente palestinienne seront passibles d’amendes importantes et d’un possible emprisonnement pour avoir exercé leur liberté d’expression. Interdire la Cisjordanie aux militants et criminaliser le soutien à BDS sont les deux réponses concrètes qu’Israël a choisies pour combattre la récente vague de résistance non violente palestinienne. Alors que des initiatives non violentes comme la « Flottille de l’air » continuent de prendre de la dynamique, Israël, hargneux, devra se trouver un autre chemin pour maintenir son occupation et garder sa position dans la communauté internationale.
10 juillet 2011 - +972 - traduction : JPP

Cisjordanie: un Palestinien tué par des soldats israéliens

AFP | 13/07/2011
Un Palestinien a été tué mercredi par des tirs de soldats israéliens dans le camp de réfugiés de d'El Farah près de Naplouse dans le nord de la Cisjordanie, ont indiqué des responsables des services de sécurité palestiniens.
La victime, Ibrahim Sarhan, 21 ans, a été tuée de deux balles en se rendant à la mosquée au cours d'une opération de recherches menée par l'armée israélienne contre un activiste du Jihad islamique, qui n'a pas été arrêté, a-t-on ajouté de mêmes sources.
Le Palestinien tué ne faisait partie d'aucun groupe politique palestinien, a-t-on poursuivi de mêmes sources en précisant que cinq Palestiniens avaient été arrêtés par les soldats durant les perquisitions menées dans le camp de réfugiés.
Interrogé par l'AFP, un porte-parole n'a pas été en mesure dans l'immédiat de réagir à ces informations.
Dans la bande de Gaza, l'aviation israélienne a mené dans la nuit de mardi à mercredi deux raids aériens dans le nord de cette région contre deux ateliers où étaient produites des armes, a annoncé l'armée dans un communiqué.
Ces attaques au cours desquelles les cibles visées ont été détruites ont été lancées à la suite du tirs mardi soir de trois roquettes de la bande de Gaza vers le sud du territoire israélien. Ces tirs n'ont pas fait pas de victime, a ajouté l'armée.
Après deux mois d'accalmie, les incidents armés se multiplient depuis quelques jours dans de la bande de Gaza et autour de cette région. 

La ligue arabe condamne l'arrestation du Cheikh Raed Salah en Grande-Bretagne

[ 12/07/2011 - 17:38 ]
Le Caire – CPI
La ligue des Etats arabes a fermement condamné, le lundi 11/7, l'arrestation du Cheikh Raed Salah, le président du mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés en 1948, par les autorités britanniques.
Dans un communiqué publié par représentant du secteur de la Palestine et les territoires arabes occupés, la Ligue arabe a appelé à la nécessité de la libération immédiate du Cheikh Raed Salah  et de le traiter d'une manière digne et conforme au traitement du clergé accepté au niveau international.
Le communiqué a déclaré que le secteur de la Palestine et des territoires arabes occupés dans la ligue des Etats arabes, a reçu avec beaucoup de surprise et d'étonnement les nouvelles de l'arrestation de Cheikh Raed Salah par les autorités britanniques, le mardi 29 juin 2011, dans l'un des hôtels de Londres pour mettre en œuvre la décision de la ministre britannique de l'intérieur de l'expulser du pays, et puis le transfert par les forces britanniques dans un camp de détention près de l'aéroport d'Heathrow.
Le communiqué a ajouté que l'arrestation du Cheikh Raed Salah est une affaire de condamnation, car il est désarmé lorsqu'il est entré dans les territoires britanniques ou en furtivité, mais avec la connaissance des autorités britanniques, et a annoncé le programme de sa présence en Grande-Bretagne dans tous les journaux et les médias.
Il a souligné que le Cheikh Raed Salah est connu par son éminent rôle et sa lutte civile et pacifique pour défendre le peuple palestinien, la ville occupée d'al-Qods et les lieux saints islamiques et chrétiens et la population Maqdissins qui souffrent de la politique du discrimination raciale systématique pratiquée par les autorités de l'occupation.

Abbas: Pas de réconciliation sans que Fayyad ne soit premier ministre

[ 12/07/2011 - 18:03 ]
Ramallah – CPI
Des sources palestiniennes ont déclaré que le président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, est déterminé sur la nomination de Salam Fayyad comme premier ministre au prochain gouvernement perturbé depuis la signature de l'accord de réconciliation au Caire, le 4 mai dernier.
Le journal "al-Hayyat" publié à Londres a cité dans son édition d'aujourd'hui mardi 12/7, du président Abbas qu'il n'aura pas une réconciliation nationale sans que Salam Fayyad ne soit premier ministre au gouvernement prochain.
Les sources ont ajouté qu'Abbas a déclaré lors de sa rencontre avec certaines personnalités dans la ville de Ramallah, il y a quelques jours, son engagement de nommer Salam Fayyd comme un seul candidat et qu'il est le seul capable de lever des fonds pour l'autorité palestinienne, de payer les salaires et le fonctionnement des établissements de l'autorité, au moment où l'autorité palestinienne soufre une grave crise financière, ce qui l'a obligée de payer que la moitié des salaires de ce mois à ses emplois.
Abbas a justifié son insistance sur la nomination de Fayyad pour ce poste, car il est acceptable par les américains et les européens.
Les mêmes sources ont démontré que le président Abbas ne voit aucun candidat de son mouvement "Fatah" ou du mouvement du Hamas qui est approprié  pour la présidence de ce gouvernement.

Beaucoup de réalisations dans la municipalité d’Al-Nessairat, malgré le blocus

[ 13/07/2011 - 00:30 ]
Gaza – CPI
Durant ces dernières années qui viennent de passer, la municipalité d’Al-Nessairat a réalisé beaucoup de choses destinées à améliorer les services présentées aux habitants du camp. Elle a l’intention de se distinguer d’entre tous les camps de la bande de Gaza.
Plusieurs projets ont été réalisés par la municipalité d’Al-Nessairat, présidée par Mohammed Abou Chakiyan. Ils ont beaucoup facilité le quotidien de beaucoup de monde ; la rue palestinienne reste admirative.
La municipalité a beaucoup de choses à réaliser, mais les conditions dans lesquelles vit la bande de Gaza reste un obstacle, bien que la volonté de la construction et de la reconstruction reste forte.
La municipalité d’Al-Nessairat travaille avec assurance pour servir les habitants du camp sans distinction, confirme le maire.
« Dès que nous avons reçu la responsabilité de la municipalité, nous avons recensé tous les problèmes de la zone d’Al-Nessairat dont ceux de l’eau, des eaux usées. Beaucoup de quartiers en souffrent. Nous avons donné tous nos efforts pour les résoudre », dit-il.
Il souligne que sa municipalité a ouvert plusieurs routes anciennes et nouvelles. A cette occasion, il remercie Ismaël Haniyeh, premier ministre palestinien, pour tout le soutien qu’il leur a offert.
Le maire Abou Chakiyan a levé le voile sur le commencement de la deuxième étape du parc public d’une superficie de 5200 mètres carrés. Ce sera le premier parc public du camp.
La municipalité d’Al-Nessairat, ajoute-t-il, a aussi mis la première pierre d’un stade sportif sur un terrain de 16500 mètres carrés, au nord du camp d’Al-Nessairat.
La municipalité continuera à offrir des services au citoyen palestinien qui reste le premier partenaire de la municipalité dans le développement du camp.
Il souligne que la mairie souhaite écouter les gens « non seulement dans nos bureaux, mais partout, pour rendre plus confortable » leur vie. Il ajouté : « Parfois, nous essayons de résoudre directement leurs problèmes, s’ils ne touchent pas les droits d’autrui ».
Beaucoup de réalisations
La municipalité d’Al-Nessairat travaille pour construire un marché central. Elle travaille aussi pour l’organisation de la circulation et des piétons. Elle a mis en place une division travaillant à rendre verte la zone d’Al-Nessairat et à la nettoyer du problème des insectes, radicalement.
Le secret de la réussite de la municipalité d’Al-Nessairat est le contact permanent avec la population, au service de tout le monde, homme, jeune, femme, enfant, valide, invalide. La municipalité est aidée par un projet danois, entre autres.
85% des quartiers du camp d’Al-Nessairat profitent maintenant d’un réseau d’eaux usées. Beaucoup de projets d’infrastructures continuent partout, surtout dans la zone ouest.
70% des problèmes du camp ont trouvé des solutions, surtout celui de l’eau. Sept puits ont été creusés. « L’eau nous coûtait beaucoup, environ six mille shekels annuellement », dit le maire.
La municipalité d’Al-Nessairat a travaillé, dit le maire, pour consacrer des terrains d’une superficie de 8000 mètres carrés à la construction d’écoles.
Le président de la municipalité d’Al-Nessairat confirme que la municipalité travaillera dans les années à venir pour servir les Palestiniens économiquement, socialement, culturellement et surtout dans le domaine des services et du développement.