vendredi 23 avril 2010

Le métro qu'Israël entend mettre en place à al-Qods vise à changer les aspects de la Ville Sainte

22 Avr 2010
Al-Qods occupé / Le chef du mouvement islamique dans les territoires arabes occupés en 1948, M. Raëd Sallah, a affirmé que le métro que l'occupation israélienne entend exécuter sous la ville d'al-Qods occupé pour lier les colonies israéliennes est un nouveau crime perpétré contre le peuple palestinien.
   "L'ennemi israélien cherche à mettre la main sur la Ville Sainte par le biais de ce métro qui rendra facile l'entrée des forces israéliennes à l'intérieur de la mosquée al-Aqsa en grand nombre et avec peu de temps", a-t-il ajouté.
   Parallèlement, le chef de l'unité d'al-Qods au sein de l'autorité palestinienne, M. Ahmad Arroaidi, a fait noter que l'occupation israélienne travaille pour créer ce qu'on appelle des parcs bibliques à l'entourage du vieux quartier d'al-Qods.
   A cet effet, Il a souligné la nécessité de faire face à ces plans par l'exécution des projets de développement qui préservent la croissance démographique palestinien et avortent les tentatives d'hégémonie israélienne sur les propriétés et les lieux saints palestiniens.
     A.A. / L.A.

L'American Enterprise Institute propose l’assassinat des leaders politiques iraniens

Jeudi, 22 Avril 2010 10:14
Tabnak - Un professeur à l’American Enterprise Institute, AEI dans une note à la revue Commentry a proposé le changement du gouvernement en Iran comme stratégie de Washington envers Téhéran.
Michael  Robin a estimé que cette stratégie est plus efficace et plus rapide que l’option miliaire en réponse à une question sur les modalités du changement du gouvernement iranien en une courte période, il a souligné : avec l’assassinat des commandants militaires de l’Iran et l’adoption d’autres mesures en même temps on peut arriver à cet objectif mais il n’en a pas donné plus de détail.
http://french.irib.ir/index.php/info/33924-lamerican-enterprise-institute-propose-lassassinat-des-leaders-politiques-iraniens

Être Taliban ou en quête (de savoir et de liberté) (1)

Monde - 22-04-2010
Par Badia Benjelloun 
La lettre ouverte de Ronald S. Lauder, président du Congrès juif mondial au président B. H. Obama insérée en encart publicitaire par le Congrès Juif Mondial dans le Washington Post et le Wall Street Journal nous permet d’inscrire de nouvelles séquences sur la courbe fortement infléchie de l’histoire récente de l’empire étasunien. Ces segments d’histoire s’articulent en dessein d’émancipation irrépressible de la plèbe, du peuple, de la masse des opprimés.
Elle avait reçu l’imprimatur de Netanyahu.
Le président du Congrès Juif Mondial, sous prétexte d’interroger le 44ème POTUS à propos de sa nouvelle orientation en politique étrangère, le tance véritablement. Il lui reproche, en voulant complaire aux Musulmans, de risquer la détérioration des relations entre les US(a) et Israël. Dès la première ligne, il lui dicte ce que doit être sa priorité, la lutte contre les ambitions nucléaires de l’Iran. Étant implicite qu’une ambition ne saurait être empêchée que par la destruction préventive réelle de qui pourrait l’incarner, voici l’exhortation à un vaste programme génocidaire.
Un écho, redondance ou partage de vues si opportunément convergents de cette prétendue politique pro-islamiste d’Obama est retrouvé dans cette appréciation qu’en fait l’actuel Président de la République française. Dans le rapport émanant de la DGSE qui a circulé au Kremlin, Sarközy de Nagy-Bocsa traite B. H. Obama de « fou dangereux » et d’« aliéné ». Il serait réticent à écouter les conseils de logique et de raison de la part de ceux qui savent. La preuve de cette folie islamiste réside en particulier dans le fait d’avoir octroyé le droit à Tariq Ramadan de fouler le territoire des US(a). Autre indice indiscutable aux yeux du sémillant Président français, l’accord de défense et nucléaire signé entre les US(a) et le Brésil alors que Lula a reçu et félicité Mahmoud Ahmadinejad.
Les recommandations pour le gel des colonies dans la partie cisjordanienne de la Palestine, ignorées avec superbe par l’entité coloniale, faisaient suite aux conclusions du Général Petraeus faites devant la commission sénatoriale le 16 mars. Le ressentiment des peuples arabes et musulmans nourri par une politique très déséquilibrée vis-à-vis d’Israël met en péril l’armée étasunienne engagée en Afghanistan et en Irak et favorise le recrutement d’Al Qaïda.
Élie Wiesel, le délégué commercial permanent pour la Shoah, a beau jeter tout son poids dans la bataille pour convaincre l’administration de l’Africain américain, l’opinion étasunienne n’est plus si enthousiaste à soutenir le fragile et faible petit pays qui partage les valeurs de la démocratie à l’occidentale.
B. H. Obama, au cours de la conférence de presse organisée à l’issue de son opération de charme et de communication intitulée « Sommet pour une sécurité nucléaire », a donné quelque consistance à un nouveau positionnement étasunien. La majorité des commentateurs ont repris le passage (2) où il affirmait qu’étant la première puissance militaire au monde, les US(a) avaient intérêt autant que les parties en présence à résoudre le problème de la Palestine, un intérêt vital. Il fait référence explicite au coût financier et humain qu’en subissent les US(a).
Au-delà du soupçon que les US(a) mènent une politique étrangère non indépendante et finalement peu conforme à leurs réels intérêts stratégiques dans le monde, l’aveu essentiel d’Obama-le-faux-candide est l’obligation dans lesquels ils se trouvent de s’y impliquer nolens volens et que cette charge devient un fardeau économique dont ils se passeraient bien.
Leur « petit allié » est donc déclaré être encombrant, ruineux et menant une politique d’exacerbation incompatible avec les difficultés en Irak, au Pakistan et en Afghanistan.
Le maire de Kaboul et plus important régulateur de trafic de drogue (3) du pays (lequel génère plus de 50% des ressources du pays) intitulé Président, Hamid Karzaï menace de faire alliance avec les ‘Talibans’ quand il lui est demandé de modérer sa corruption ostentatoire.
La visite le mois dernier du Général Petraeus au Kyrgyzstan en remerciement du soutien à l’opération Enduring Freedom en Afghanistan avec à la clé une aide de 5,5 millions $ US pour la construction d’un centre d’entraînement anti-terroriste n’a pas évité le renversement de Bakiev, l’ami des Us(a) ‘démocratiquement’ élu il y a un an par une opposition déterminée.
L’Empire n’aurait donc plus les moyens de maintenir en fonction les dictateurs qu’il place à la tête des pays qui ont quelque valeur économique ou stratégique pour eux.
Cette attitude de ‘lâchage’ relatif des ambitions sionistes a déjà été celle de l’Empire britannique à la veille de la guerre européenne mondialisée de 1939-1945.
Après la formidable révolte des Palestiniens en 1936 contre l’occupant britannique et sa politique sioniste écrasée sous les feux conjoints de l’armée britannique et des milices juives contributrices officielles de la répression, des propositions de ‘partage’ de la Palestine furent élaborées à Londres. Lorsque l’Autriche fut annexée par les nazis et que l’implication des puissances européennes devint imminente, le gouvernement de Sa Majesté « est arrivé à la conclusion que les difficultés politiques, administratives et financières soulevées par la proposition de création à l’intérieur de la Palestine, d’un État arabe et d’un État juif indépendant, sont si considérables que cette solution du problème est irréalisable. » (4)
Au cours des préparatifs fiévreux à la grande saignée, les rapports venus des capitales arabes et de Jérusalem indiquaient la montée d’un très puissant sentiment antibritannique. L’extermination des Palestiniens, si elle avait essoufflé la révolte, n’avait pas épuisé leur volonté de résistance. Les Palestiniens avaient donné là la plus grande lutte anticoloniale de l’histoire britannique entre les deux guerres. Il n’était pas question de dégarnir les contingents stationnés en Asie au profit des sionistes en Palestine. Si l’Empire était vécu par les Britanniques comme un effet de puissance, dans la réalité sa sur-extension à tant de continents et de territoires était un facteur de faiblesse. Il lui était nécessaire d’assurer la protection de toutes ses voies de communication. Pour la puissance mandataire, la stabilisation de l’Égypte et de l’Irak est fondamentale pour l’avenir immédiat du conflit.
Au même moment où la Tchécoslovaquie devient un protectorat allemand, le 13 mars 1939, le responsable britannique des Affaires Coloniales annonce aux délégations arabes et sionistes réunies en conférence à Londres la limitation de l’immigration juive à 75.000 personnes en cinq ans et des mesures de self-government qui devaient déboucher en dix ans sur un État palestinien indépendant. La révolte palestinienne se poursuit malgré tout avec un perfectionnement dans la répression. Des avions lancent des tracts sur un village avertissant d’un couvre-feu. Puis l’armée encercle ledit village pendant que l’aviation tire sur tout contrevenant. Le Livre Blanc publié le 17 mai 1939 dans le contexte de la guerre imminent prévoit un État arabe palestinien préservant le droit des Arabes et des Juifs.
Dès la teneur du Livre Blanc connue, l’Irgoun, organisation terroriste paramilitaire tolérée par les Britanniques, inaugure une nouvelle série d’attentats et de sabotages. Il est à noter que le premier conseiller politique de B. H. Obama à la Maison Blanche, Rahm Emmanuel, est le fils d’un médecin ayant appartenu à l’Irgoun.
L’intense travail de lobbying sioniste aboutira à la honteuse et frauduleuse proposition d’un plan de partage en novembre 1947 par l’Assemblée des Nations-Unies qui n’a juridiquement aucun pouvoir de disposer de territoires nationaux en vue de les ‘donner’ à un groupe quel qu’il fût, religieux ou ethnique.
Actuellement, les US(a) ne sont pas seulement confrontés à un sentiment anti-américain dans les pays arabes et musulmans. ‘Ils sont perçus par les leaders arabes comme affaiblis’ et incapables de d’imposer quoique que ce soit à Israël. Cette composante semble désormais devoir être intégrée dans les algorithmes décisionnels de politique étrangère étasunienne.
Peu importe l’issue immédiate de ces oscillations autour d’une politique de puissance incapable de se maintenir dans sa poussée militaire hégémonique.
Bombarder continûment et jusqu’à plus soif n’a pas pacifié le Vietnam. Les B52, le napalm et le gaz orange n’ont pas évité la retraite désordonnée de Saigon.
Au Vietnam comme en Palestine, comme au Liban en Irak et en Afghanistan, les peuples disent non à leur occupation et le temps est leur indéfectible allié. La désintégration de leurs oppresseurs, tout nantis qu’ils sont de colifichets technologiques et médiatiques, réside plus dans la force de leur faiblesse qui déclare faibles des forts en armes dans une guerre asymétrique sur de multiples fronts.
Quand la Réaction avait décimé le rang des intellectuels prêts à s’investir dans l’émancipation des opprimés et plongé une bonne partie de la jeunesse dans un nihilisme désespéré, l’Idée de justice n’avait pas disparu pour autant.
Elle s’incarne dans de nouveaux noms, et être Taliban ou terroriste au sens étatsuno-sioniste doit devenir une source de fierté et d’humanité.

Badia Benjelloun
18 avril 2010

Notes de lecture :

(1) Le titre du texte fait allusion au sens du mot Taliban : étudiant, quant à la racine du mot arabe Talab, le sens en est demande, quête. Être taliban, c’est être en quête de savoir.

(2) Partie du texte en cause, en fin de conférence :
And the Middle East would be a prime example. I think that the need for peace between Israelis and Palestinians and the Arab states remains as critical as ever. It is a very hard thing to do. And I know that even if we are applying all of our political capital to that issue, the Israeli people through their government, and the Palestinian people through the Palestinian Authority, as well as other Arab states, may say to themselves, we are not prepared to resolve this -- these issues -- no matter how much pressure the United States brings to bear. And the truth is, in some of these conflicts the United States can’t impose solutions unless the participants in these conflicts are willing to break out of old patterns of antagonism. I think it was former Secretary of State Jim Baker who said, in the context of Middle East peace, we can’t want it more than they do. But what we can make sure of is, is that we are constantly present, constantly engaged, and setting out very clearly to both sides our belief that not only is it in the interests of each party to resolve these conflicts but it’s also in the interest of the United States. It is a vital national security interest of the United States to reduce these conflicts because whether we like it or not, we remain a dominant military superpower, and when conflicts break out, one way or another we get pulled into them. And that ends up costing us significantly in terms of both blood and treasure.”

(3) En 2001, l’Afghanistan produisait 185 tonnes par an ; en 2009, 8.200 tonnes.

(4) Déclaration du Cabinet publiée le 9 novembre 1938.

Le travail palestinien dans les colonies israéliennes cessera cette année (Autorité Palestinienne)

Cisjordanie - 22-04-2010
Par Maan News 
C’est ce qu’a annoncé jeudi le Ministre du Travail basé à Ramallah, Ahmad Majdalani. La démarche survient au milieu d’une campagne gouvernementale de boycott des produits des colonies suite à l’interdiction de vendre des produits des colonies sur les marchés palestiniens, et l’entrée en vigueur d’une interdiction à la vente de cartes téléphoniques et SIM pour les fournisseurs israéliens dont les pylônes se trouvent dans les colonies.
Dans son communiqué, Majdalani a dit que l’interdiction – qui a commencé au début de 2010 – avait déjà donné des « résultats notables ». Il a dit en particulier que 7.000 Palestiniens de moins avaient travaillé dans les colonies à cause du déclin de la production des produits des colonies, et il a ajouté que les produits palestiniens remplaçaient rapidement les produits des colonies dans les magasins.
De plus, Majdalani a dit que les anciens travailleurs des colonies étaient absorbés par le marché du travail palestinien étant donné l’augmentation de la demande de produits locaux.

Sondage BBC : l’opinion mondiale reste très largement hostile à la politique d’Israël

jeudi 22 avril 2010 - 13h:32
La BBC a commandité un sondage à l’échelle mondiale - 29.977 personnes interrogées dans 28 pays (voir carte) entre décembre 2009 et février 2010 - afin de mesurer l’opinion que se font les citoyens de l’influence, positive ou négative, de différents pays sur la marche du monde.
Première constatation : l’image des Etas-Unis s’est sensiblement améliorée dans toutes les parties du monde.
Seuls restent majoritairement imperméables à "l’effet Obama" les Turcs (70% d’opinions négatives sur les USA, soit +7% en un an) et le Pakistan (où seulement 9% ont une opinion positive sur le rôle de l’Oncle Sam, on se demande bien pourquoi alors que celui-ci dépense quand même pas mal de fric pour, entre autres bienfaits, bombarder périodiquement une partie du territoire pakistanais).
En ce qui concerne Israël, l’image est "largement négative" selon l’analyse que la BBC livre de son sondage : dans 34 pays l’action d’Israël est jugée néfaste par une part souvent très importante des personnes interrogées, alors qu’elle n’est jugée positive que dans deux pays seulement : les Etats-Unis (40% d’avis positifs, contre 31% d’avis négatifs *) et au... Kenya (39% positif contre 34% négatifs).
Donc, même dans les pays où l’opinion est la plus favorable à la politique d’Israël, il s’agit d’une perception minoritaire.
Encore faut-il noter, et c’est important, que le pourcentages d’avis positifs pour Israël a sensiblement décliné en un an dans l’opinion américaine : il y avait 47% d’opinions positives lors du sondage de 2009, et seulement 40% actuellement. Une chute de 7%, ce n’est pas rien (et on observe exactement le même déclin au Kenya, ce qui évidemment n’a pas la même portée) !
Sans surprise, c’est dans des pays où l’islam est fortement représenté que les pourcentages d’opinions négatives sont les plus élevés. L’Egypte vient en tête avec 92% d’opnions négatives contre ... 3% d’opinions positives.
On voit à quel point le régime Moubarak, qui ne rate pas une occasion de manifester sa complicité avec Israël, est en décalage avec les opinions et les sentimens du peuple égyptien !
Suivent la Turquie (77%), l’Indonésie (56%), le Pakistan (53%)...
En Europe, les opinions négatives sur l’influence d’Israël dans les affaires mondiales restent très largement prépondérantes : 68% en Allemagne ** (contre 13% d’opinions positives), 60% en Espagne (contre 9%), 57% en France (contre 20%, ce qui représente une sorte d’exploit quand on pense au bombardement médiatique permanent en faveur du sionisme qui y a cours), 46% en Italie (contre 26%).
L’opinion est plus divisée en Grande-Bretagne (50% d’opinion négatives contre 17% d’opinions positives *) et en Russie (30% contre 29%, avec donc soit beaucoup d’indécis soit beaucoup d’indifférents). La Belgique ne fait pas partie des pays "sondés".
Sur le continent américain, l’opinion au Brésil est particulièrement peu favorable à la politique d’Israël (61% contre 21%). On notera encore que l’éloignement géographique et culturel joue souvent quelque peu en faveur d’Israël, comme en Inde (29% d’opinions négatives contre 17%) et en Chine (40%/22%), mais sans aller jusqu’à former une majorité qui lui soit favorable. En Corée du Sud, on enregistre même 57% d’opinions négatives contre 27 % de l’avis opposé.
Comme on pouvait s’y attendre, les milieux sionistes - notamment via divers sites web - commentent ce sondage comme la preuve de la permanence de l’antisémitisme, et y voient donc à la surprise générale la preuve du bien fondé du projet sioniste et de la clairvoyance des dirigeants israéliens...
Notes :
* le solde pour arriver à 100% étant évidemment composé des avis "neutres", des réponses du type "ça dépend" et des sans opinion/refus de répondre.
** l’Allemagne est par ailleurs le pays dont l’influence est le plus largement jugée positive dans le monde : 59% "pour" et 14% "contre".
21 avril 2010 - Pour la Palestine - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.pourlapalestine.be/index...

Paix au Proche-Orient : sur qui vont peser les pressions US ?

jeudi 22 avril 2010 - 08h:28
Kharroubi Habib - Le Quotidien d’Oran
Si nouveau plan américain il y aurait donc, il est à craindre que ce ne soit pas pour forcer la main au gouvernement israélien...
Les rumeurs selon lesquelles le président Barack Obama s’apprêterait à dévoiler son propre plan de paix pour le conflit israélo-palestinien ont fait successivement réagir le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, son ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, et l’adjoint de celui-ci, Danny Ayalon. Tous trois pour déclarer qu’Israël rejette toute tentative étrangère d’imposer une solution au conflit. Ils ont donc par avance opposé une fin de non-recevoir à l’intention prêtée au président des Etats-Unis.
Reste maintenant à savoir si celui-ci nourrit effectivement un projet dans ce sens. Il est certain qu’Obama doit être tenté de concevoir une initiative américaine par laquelle il espère ramener à la table des négociations les deux protagonistes du conflit israélo-palestinien. Il ne peut en effet rester sur l’échec qu’il a essuyé sur ce dossier du fait de l’intransigeance des gouvernants sionistes à accepter les demandes qu’il leur a formulées en tant que gestes permettant de dépasser la situation de blocage que connaît le processus de paix.
Si nouveau plan américain il y aurait donc, il est à craindre que ce ne soit pas pour forcer la main au gouvernement israélien, même si les Etats-Unis ont clairement admis et déclaré que c’est de ce côté que sont les causes du blocage. Mais pour pousser les Palestiniens à accepter de faire encore d’autres concessions.
Bien que l’administration Obama affirme n’avoir pas encore décidé sur quelle voie s’engager dans le dossier israélo-palestinien, la secrétaire d’Etat Hillary Clinton a récemment posé un indice en déclarant que « C’est maintenant aux Palestiniens et aux Arabes qu’il est demandé des actes qui confirmeraient leur volonté de faire la paix avec Israël ».
Cette propension à faire endosser aux Palestiniens et aux Arabes l’arrêt du dialogue de paix n’est pas propre à l’administration Obama. Depuis les négociations d’Oslo, les administrations américaines successives y ont cédé à chaque fois que le processus s’est trouvé dans cette situation. Il faut reconnaître qu’elles y ont été encouragées par l’aisance qu’elles ont à faire accepter au « camp arabo-palestinien » les plus grosses couleuvres qui soient. C’est encore à faire pression sur les seuls Palestiniens que les trois responsables israéliens ont appelé indirectement ces derniers jours le président Obama à agir et non en proposant un « nouveau plan de paix américain ». Pour leur part, il n’est pas question qu’Israël change d’un iota sa position quant à son refus d’accéder aux demandes palestiniennes et internationales.
Ce qu’a nettement affirmé le vice-ministre des Affaires étrangères, Ayalon, en déclarant qu’il « faut faire comprendre aux Palestiniens qu’ils ne font de cadeau à personne en venant à la table des négociations ». En somme qu’il faut les obliger à y venir. Que Obama et son administration « cessent donc de tenter d’être gentils avec tout le monde ». Tout le monde, dans la bouche de l’adjoint de Lieberman, et membre comme lui du parti ultranationaliste et raciste, c’est bien entendu les Palestiniens.
Pour l’heure, Obama n’a encore rien dévoilé de son intention. Comme si de rien n’était après les déclarations sans nuance des trois responsables israéliens, il s’est contenté de rendre public lundi un communiqué à l’occasion du 62e anniversaire de la création de l’Etat hébreu, dans lequel il a affirmé que « Les Etats-Unis et Israël entretiennent des liens indéfectibles qui ne feront que se renforcer à l’avenir ». Que cette création se soit traduite par la tragédie du peuple palestinien, il n’en a soufflé mot.
22 avril 2010 - Le Quotidien d’Oran - Analyse
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8577

Une goutte pacifiste dans un océan de violence

Le choix du lieu de la rencontre donne une idée de l’esprit qui anime la cinquième Conférence internationale sur la résistance populaire palestinienne, qui s’ouvre mercredi (21 avril). En effet, le village de Bil’in, en Cisjordanie, est connu pour être le théâtre de manifestations hebdomadaires pacifiques contre l’occupation israélienne.
Pour promouvoir le combat pacifiste comme agent de changement, de nombreuses personnalités sont présentes à cette rencontre, dont le fils de Martin Luther King.
Ce dernier a expliqué qu’il était présent pour « encourager la tradition de la non-violence que mon père, Gandhi, et tant d’autres ont adoptée tout au long de l’histoire du monde. »
Cet événement se déroule au moment où des leaders palestiniens font la promotion de la lutte pacifique comme étant un des outils pour se préparer à décréter unilatéralement un État indépendant, viable, en 2011, même sans l’accord des Israéliens.
Certains surnomment cette approche l’Intifada blanche.
Le député palestinien Bernard Sabella, un des partisans de cette approche, cite l’exemple du boycottage des denrées produites dans les colonies comme moyen de lutte pacifique contre l’occupation israélienne.
« L’insistance sur la non-violence chez nous, les Palestiniens, aujourd’hui, est en accord avec le plan de M. Fayyad [le premier ministre palestinien] [pour] arriver à une position où la communauté internationale va regarder la Palestine et dire : Voilà, les Palestiniens sont bien développés dans leurs institutions, et même dans leur mentalité. Alors, pourquoi ne pas leur reconnaître un État ? », a argué M. Sabella.
Ce futur État, le premier ministre palestinien Salam Fayyad en pose les jalons depuis plusieurs mois en Cisjordanie avec des réalisations d’infrastructures et le renforcement d’institutions.
M. Fayyad affirme que le chemin vers la liberté comprend aussi les voies politique et pacifiste.
« Il y a eu des progrès dans le boycottage des produits des colonies [israéliennes], qui dérive de l’idée de résistance populaire pacifique, et j’espère que nous allons faire disparaître de nos marchés tous les produits des colonies d’ici la fin de l’année. », a affirmé M. Fayyad.
Mais le mouvement pacifiste reste limité dans les territoires palestiniens. La moitié de la population supporterait toujours la résistance armée. De nombreux Palestiniens estiment que c’est la résistance armée qui avait forcé les Israéliens à négocier par le passé et qu’il faut donc maintenir cette option.
Le fils de Martin Luther King affirme que le pacifisme portera ses fruits, car « parfois des choses miraculeuses arrivent. Il est peut-être temps qu’un miracle arrive ici », a-t-il déclaré.
Israël rejette tout calendrier pour des négociations
Israël rejette toute tentative étrangère de fixer un calendrier pour la création d’un État palestinien, a affirmé mercredi le vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon.
« Il ne faut pas faire de nouvelles concessions et signer parce quelqu’un est pressé, uniquement parce quelqu’un dit qu’il faut créer un État palestinien d’ici deux ans », a déclaré le vice-ministre.
La veille, le chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman avait déjà mis en garde contre toute tentative étrangère d’imposer une solution au conflit israélo-palestinien et rejeté à nouveau toute division de Jérusalem.
D’après un reportage d’Anyck Béraud
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse

Messages à la Conférence sur la Résistance populaire à Bil’in

publié le jeudi 22 avril 2010
Bil’in village

 
Une importante délégation française est présente à Bil’in malgré les aléas des transports. Parmi les militants, le président de l’Afps, Jean Claude Lefort, qui apportera directement le message de solidarité de l’Afps, et plusieurs membres de son bureau national [1].
D’autres associations et partis ont fait part de leurs messages :
Message du MAN Côte d’Or au comité populaire de Bil’in pour la 5ème conférence
Il y a près de quatre ans, le 3 juin 2006, j’ai participé au Salon des Initiatives de Paix, à Paris, et j’ai assisté à l’atelier « résistance non-violente en Palestine et Israël ». Je découvrais cette résistance non-violente, imaginative, à travers la présentation faite en commun par un jeune palestinien, Mohamed Khatib du Comité populaire contre le mur et une jeune israélienne de la coalition israélienne contre le mur. Pour soutenir ce mouvement de résistance populaire, dès le 1er septembre 2006, le MAN Côte d’Or, avec six autres associations, décidait d’organiser un rassemblement mensuel, le 1er vendredi de chaque mois, pour faire connaître le combat des villageois de Bil’in contre le mur et faire signer des pétitions adressées au Président de la République française et au secrétaire général du Conseil de l’U.E (*).
Aujourd’hui, ma déception est grande de ne pouvoir participer à la 5ème conférence internationale de Bil’in, les aéroports ayant été fermés à cause du nuage volcanique islandais. Beaucoup d’internationaux se préparaient à participer à la conférence, malgré la décision de l’armée israélienne de déclarer Bil’in et Ni’lin, « zones militaires fermées ». Il faudrait plutôt déclarer Bil’in et Ni’lin, « zones de paix » et aussi tous les lieux (Al Massara, Nebi Salah, Silwan, Cheikh Jarah,…) où la résistance populaire non-violente se développe. D’ailleurs, j’aimerais disposer d’une carte avec ces dizaines de « zones de paix » en Cisjordanie pour mieux faire connaître l’ampleur de votre lutte…
Une délégation d’associations a été récemment reçue au Ministère des Affaires étrangères à Paris et le porte-parole du Ministère a déclaré : « La France a toujours manifesté sa solidarité avec les habitants de ce village et ceux qui les soutiennent dans leur combat pacifique pour faire respecter leurs droits. Le choix de la non-violence est la seule manière possible de progresser vers la paix ».
Le MAN Côte d’Or réaffirme son soutien à votre lutte non-violente et entend continuer son action en interpellant d’autres associations partenaires (en France et en Europe), en sollicitant l’appui d’élus et de parlementaires français et européens, et en développant l’action BDS. Nous attendons, bien sûr, les conclusions de la Conférence, pour les diffuser.
Nous espérons que la 5ème Conférence sera riche de rencontres et de propositions pour développer la coordination entre les différents comités populaires et susciter une solidarité plus large de la communauté internationale. Nous vous adressons nos pensées les plus cordiales, bonne conférence !
Daniel Noisette, MAN Côte d’Or (Dijon, France)
Message du Mouvement de la Paix à la Conférence de Bil’in
Les 11 personnes qui devaient faire partie de la délégation du Mouvement de la paix n’ont pas pu partir du fait de la fermeture des aéroports en France. Deux amis pourront peut-être rejoindre la conférence et nous représenter pour manifester notre soutien et notre solidarité à la 5ème Conférence de Bilin, à Abdullah Abu Rahman et à tous ceux qui on été enlevés dans la plus totale illégalité et à leurs familles, à toute la population des villages soumise à une violence croissante. Manifester aussi notre émotion à l’occasion du 1er anniversaire de la mort de Bassem.
Nous sommes très tristes de ne pas pouvoir participer, car cette délégation était pour nous d’une grande importance. Pour le Mouvement de la Paix, attaché à la culture de paix et de la non-violence, la résistance populaire qui s’étend dans toute la Cisjordanie, à Jérusalem-Est, à Bethléem, mais aussi à Gaza représente pour nous un grand espoir et un moyen politique d’action pour la construction de l’état palestinien. Une paix juste et durable sur la base des résolutions de l’ONU est possible, et peut seule garantir la sécurité des populations de la région. Cela suppose la création de l’état palestinien sur les frontières de 1967, avec Jérusalem Est comme capitale
Les obstacles actuels aux négociations viennent bien du gouvernement de Benyamin Netanyahou qui ne cesse de multiplier les décisions provocatrices (constructions de colonies, destructions de maison à Jérusalem, annexion des lieux saints, etc.) Il cherche aussi par tous les moyens à briser ce mouvement qui l’inquiète fortement par une violente répression contre toute la population. . Mais, malgré la violence qui s’exerce depuis 5 ans contre les manifestations à Bil’in et dans les autres villages, malgré les raids nocturnes, les arrestations de jeunes, de responsables des comités populaires, la fermeture des zones pour empêcher la venue d’israéliens et d’internationaux, la 5ème Conférence de Bil’in sera de nouveau un grand moment politique et solidaire. La répression ne vient pas à bout du courage, de la persévérance et de l’imagination créatrice de toute la population, avec le soutien du réseau international créé lors de la conférence de Bil’in l’année dernière.
Le Mouvement de la paix participe au réseau de soutien en faisant circuler l’information dans tous ses comités et divers réseaux en France, par le moyen d’une lettre d’information diffusée à plusieurs milliers d’exemplaires et de notre journal Planète paix. Depuis l’été 2009, nous avons eu plusieurs initiatives pour protester contre la répression. Nous essayons avec AFPS de rassembler largement de nombreuses organisations. Avec plusieurs d’entre elles, nous avons rencontré plusieurs fois le cabinet du Ministre des Affaires étrangères pour lui demander d‘intervenir avec AFPS et des organisations importantes. En Août un appel contre la répression a été signé par 40 organisations dont la CGT, plus grande organisation syndicale de France. Suite à une intervention en février, le Ministère a publié un communiqué de presse soutenant la résistance de Bil’in, Mais pour le moment ; même si l’attitude d’ISRAËL est condamnée, les réactions internationales restent bien timides et la politique de colonisation et de répression en toute impunité continue !
Nous pensons que les européens présents à la conférence de Bil’in devraient, dans le cadre de la campagne BDS, décider lors de cette Conférence, le lancement d’une grande campagne européenne pour la suspension de l’accord d’association entre l’Union Européenne et Israël
Nous essayons aussi de faire intervenir des élus à tous les niveaux, avec notamment le soutien de l’ANECR, (association nationale des élus communistes et républicains) qui a envoyé une déclaration de Soutien à la conférence de Bil’in. Nous devions apporter aussi des déclarations de soutien venant de maires, d’élus locaux ou régionaux. Déclaration de la ville de Nanterre, d’élus de Marseille,…. Un élu de Saint-Denis qui n’a pas pu venir, devait apporter une lettre du Maire de cette ville.
Nous voulions aussi témoigner notre solidarité à Salah Hamouri (mais Jean-Claude Lefort le fera sans doute) jeune franco-palestinien emprisonné depuis plus de 5 ans et rencontrer sa mère, Denise Hamouri, qui se bat pour sa libération. Salah Hamouri a été proclamé citoyen d’honneur de plusieurs villes, alors que notre président refuse toujours de recevoir sa mère.
Solidarité aussi et surtout à Abdullah et à tous ceux qui ont été arrêtés ces derniers mois et à leurs familles.
Nous souhaitons plein succès et bonne chance à cette 5ème Conférence de Bil’in malgré l’absence de nombreux délégués du fait des perturbations des voyages, malgré la répression israélienne et nous espérons qu’elle aboutira à des propositions d’actions.
Nicole BOUEXEL Mouvement de la Paix Responsable du Groupe de travail Proche-Orient
Message du Parti communiste
Conférence de Bil’in : le PCF est solidaire de ce combat légitime et courageux
Le Parti communiste français salue la tenue, du 21 au 23 avril, de la 5e Conférence internationale de Bil’in pour la résistance populaire palestinienne. Des Israéliens et des Palestiniens se réunissent pour exprimer leur volonté commune d’un règlement non-violent du conflit. Pour la première fois, les secrétaires généraux de tous les partis palestiniens siègeront ensemble lors de cette conférence. C’est un événement politique majeur.
De nombreux soutiens internationaux seront présents. Des Communistes français devraient participer à la conférence, si les conditions de circulation aérienne le permettent.
Le mur d’annexion qui traverse et divise Bil’in est l’emblème d’une politique illégale et illégitime d’occupation et de colonisation, dont les pratiques d’apartheid sont maintenant largement dénoncées dans le monde. Dans un contexte de détérioration très grave de la situation issu du refus de B. Netanyahu de toute négociation véritable et de toute solution politique conforme aux résolutions de l’ONU, le Parti communiste français est solidaire de ce combat légitime et courageux mené à Bil’in et au-delà pour les droits du peuple palestinien à la paix et à l’édification d’un Etat indépendant à côté de l’Etat d’Israël.
Parti communiste français
Paris, le 20 avril 2010.
Message des Verts
Bil’in, mobilisation non violente contre le mur de l’apartheid et contre la colonisation
Communiqué de presse du 15 avril 2010
Les Verts soutiennent la population de Bil’in dans sa résistance non-violente contre le Mur de l’apartheid, la ségrégation et l’occupation. Jérôme Gleizes, responsable de la commission transnationale les représentera lors de la 5e conférence internationale qui se tient à Bil’in, Palestine, les 21, 22 et 23 avril 2010.
Ce combat non violent n’a pas cessé depuis février 2005 quand les bulldozers israéliens ont commencé à arracher des oliviers sur le futur tracé du Mur, qui prend 60% des terres de ce village de Cisjordanie au profit de l’extension d’une immense colonie, qui s’accapare une grande partie des ressources en eau. Depuis, les habitants de Bil’in manifestent pacifiquement, tous les vendredis, avec le renfort de militants anticolonialistes israéliens et internationaux. Depuis 2006, ils ont organisé 4 conférences internationales qui leur permettent de réunir leurs soutiens locaux et internationaux ainsi que les représentants des autres villages de Cisjordanie qui les rejoignent dans leur résistance.
Bil’in a remporté son procès devant la Haute Cour de Justice israélienne qui a ordonné à l’armée de déplacer le tracé du Mur. Non seulement les militaires israéliens ignorent cette décision, mais intensifient la répression contre les habitants de Bil’in et des villages de Cisjordanie qui suivent son exemple.
Bil’in est devenu le symbole de la résistance non-violente d’une population qui ne plie pas devant l’injustice et la terreur.
La décision du Tribunal de déplacer le mur représente un pas en avant, mais c’est la destruction complète du mur, la fin de l’occupation et des colonies que réclament les habitants de Bil’in.
Face à l’Etat d’Israel qui intensifie sa politique de ségrégation, de colonisation, de blocage à Gaza et en Cisjordanie, cette résistance non violente soutenue par le mouvement du Boycott, de Désinvestissement et de Sanctions (BDS) persiste courageusement.
Ce mouvement de résistance non-violente populaire est rejoint par le mouvement international de solidarité avec la Palestine et les forces de paix en Israël. Avec eux, les Verts appellent à une participation massive à cette 5e conférence de Bil’in et à une participation large aux actions pour une paix juste et durable en Palestine.
Djamila Sonzogni, Porte-parole
Brigitte Brozio, Membre du Collège exécutif déléguée à l’international

“Palestine” : qu’en pense votre député ?

publié le jeudi 22 avril 2010
Gilles Paris

 
La Plateforme des organisations non-gouvernementales françaises pour la Palestine [1]a créé un observatoire des parlementaires français (députés et sénateurs) sur la question palestinienne [2].
Il recense toutes les interventions (questions écrites, questions orales, débats…) consacrées à ce dossier. Plus de 120 parlementaires (sur un total de 920) y figurent pour l’instant.
Comme le montre le site (et à l’exception notable du Modem), le sujet intéresse tous les partis. En attestent également la composition du groupe sénatorial “d’information internationale France-Territoires palestiniens” et celle du groupe “d’études à vocation internationale” de l’Assemblée nationale “sur les Territoires autonomes Palestiniens” .
Comme le montre également ce même site, proportionnellement au nombre d’élus, le Parti communiste est cependant de loin le plus mobilisé sur le sujet.
[2] - A l’Assemblée nationale, au Sénat, dans les circonscriptions, les actions de nos élus nationaux pour la défense des droits des Palestiniens sont diverses et nombreuses. Nous avons voulu leur donner une visibilité avec le site www.palestine-nos-elus.org.
Questions écrites ou orales, discours, signature d’une pétition ou d’un appel, présence à une manifestation...l’action parlementaire est constante et n’appartient pas aux clivages idéologiques, preuve que la question palestinienne est avant tout une question de respect du droit.
-  Ce site est interactif. Il permet aux militants ou individuels de jouer un rôle d’acteur dans l’interpellation des élus français. Il permet aussi de jouer un rôle de veille de la mobilisation parlementaire. Il permettra de consolider le lien entre les citoyens français solidaires de la population palestinienne et leurs élus.
-  Plus de 130 parlementaires nationaux (députés et sénateurs) sont répertoriés dans ce site. Toutes les tendances politiques sont représentées, prouvant que la solidarité avec le peuple palestinien n’est pas une question partisane. Toutes les fonctions parlementaires, nationales ou locales, sont représentées ainsi que la quasi-totalité des régions de France. Concernant le suivi des élus français siégeant au Parlement européen, celui-ci n’est pas encore présent sur le site www.palestine-nos-elus.org, il est néanmoins possible grâce au site www.mepwatch.eu .
-  Sources : Les informations présentées proviennent du site de l’Assemblée nationale, du Sénat, des sites Internet de chaque parlementaire, des groupes politiques ou de différentes associations locales ou nationales de solidarité. L’action parlementaire, importante, concernant les territoires occupés, est toutefois difficile à comptabiliser, il ne s’agit donc pas d’une sélection exhaustive. Nous avons pour cela besoin de la contribution de chacun.
-  Pratique : Les actions des parlementaires français en lien avec les territoires occupés sont classées (dans les colonnes de droite) en quatre catégories : par ordre alphabétique, par région, par parti politique et par mandat. Chaque députée(e) ou sénateur(trice) possède une carte d’identité propre regroupant ses contacts et fonctions parlementaires. Chaque page consacrée à un parlementaire regroupe les dernières informations le ou la concernant (question écrite, pétition, présence à une manifestation....).
-  Votre contribution Vous pouvez nous faire parvenir des comptes rendus de votre interpellation en vous rendant sur la rubrique Agir dans la fiche du parlementaire concerné ou dans la rubrique "Contribuez", par ce biais nous serons capables d’alimenter régulièrement ce site.
publié sur le blog du Monde "Guerre ou Paix"
ajout de notes : C. Léostic, Afps

Mitchell en Israël, Netanyahu redit son refus d’un gel de la colonisation

23/04/2010
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a réaffirmé hier son opposition à tout gel de la colonisation à Jérusalem-Est. « Il y a parfait accord sur le fait qu'il ne peut y avoir de conditions préalables à des négociations », a déclaré M. Netanyahu à la seconde chaîne de télévision (privée) israélienne. « Nous ne sommes pas d'accord sur tout avec les États-Unis. Il y a des hauts et des bas », a souligné le Premier ministre israélien, estimant cependant que « le fait que nos relations ont une base solide permet de surmonter les problèmes ».
Les nouvelles déclarations de M. Netanyahu surviennent alors que l'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, est arrivé hier en Israël. Il doit rencontrer aujourd'hui des dirigeants israéliens et palestiniens en vue de tenter de relancer les négociations de paix entre les deux parties, dont le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Ramallah.
M. Mitchell et le président Abbas discuteront des efforts déployés par les États-Unis pour relancer les négociations entre Israël et les Palestiniens, a annoncé le principal négociateur palestinien Saëb Erakat.

Mystère autour de l’explosion de roquettes à Aqaba et près d’Eilat

23/04/2010
Une enquête a été ouverte pour déterminer la provenance de l'engin.

Une roquette a endommagé hier un entrepôt de Aqaba en Jordanie, un port voisin de la ville israélienne d'Eilat. Le Premier ministre jordanien, également ministre de la Défense, Samir Rifaï, a déclaré à l'AFP que son pays était « sûr à 100 % » que la roquette n'avait « pas été tirée de Jordanie ».
Le ministre jordanien de l'Information Nabil Sharif a indiqué pour sa part que la roquette n'a pas fait de victime et provoqué des dégâts mineurs.
Alors que des sources jordanienne et israélienne avaient fait état plus tôt d'une roquette de type Katioucha, M. Rifaï a précisé qu'elle était de type Grad, de fabrication russe, et que l'enquête se poursuivait pour déterminer le pays d'où elle a été tirée. Un responsable jordanien a indiqué sous le couvert de l'anonymat que l'enquête « devrait également déterminer si la cible était Aqaba ou Eilat ». Israël, où les médias avaient été les premiers hier matin à faire état des explosions, avait également affirmé ne pas disposer pour le moment d'éléments permettant de préciser la provenance des tirs ou la cible visée.
Une source de sécurité jordanienne sous le couvert de l'anonymat a indiqué de son côté qu'une deuxième « roquette Katioucha de 152 mm » s'est abîmée dans les eaux territoriales jordaniennes de la mer Rouge.
Les villes d'Aqaba et d'Eilat sont nichées au fond du golfe d'Aqaba, un étroit bras de mer d'une largeur de quelques kilomètres, limité d'un côté par le Sinaï égyptien et de l'autre par l'Arabie saoudite.
L'armée israélienne a confirmé des explosions en territoire jordanien. « Des explosions et des éclairs de lumière ont été repérés le matin près d'Eilat », station balnéaire du sud d'Israël situé à moins de dix kilomètres d'Aqaba, avait indiqué un porte-parole militaire. Ces explosions ont eu lieu en Jordanie et aucun débris de missile n'a été trouvé en Israël, avait-il ajouté.
Auparavant, plusieurs médias israéliens avaient annoncé que deux roquettes, tirées de Jordanie ou du Sinaï égyptien, étaient tombées tôt le matin près d'Eilat. L'Égypte avait démenti « catégoriquement » tout tir de roquette à partir de son territoire.
Les ports voisins d'Aqaba et Eilat, uniques débouchés de la Jordanie et d'Israël sur la mer Rouge, ont un accord tacite de non-belligérance depuis les années 1970 avant la signature de leur traité de paix en 1994. Le 19 août 2005, des roquettes Katioucha tirées d'Aqaba s'étaient abattues sur le port de la ville où mouillaient deux bâtiments de la marine américaine, ainsi que sur Eilat, pour la première fois en 30 ans. L'attaque, qui avait tué un soldat jordanien et blessé un autre, avait été revendiquée par un groupe lié au réseau el-Qaëda, « L'organisation el-Qaëda au Levant et en Égypte ». 

La Cour européenne de justice dessine les frontières d'Israel

jeudi 22 avril 2010, par : Rédaction Enfants de (la) Palestine,
Israël, c'est 1967. La Cour de Justice de l'Union Européenne a rendu hier un très important arrêt : les produits issus des territoires occupés de Palestine ne peuvent être exportés que par les Palestiniens. Au départ, une affaire de droit douanier, et à l'arrivée, la frontière de 1967 comme limite de la souveraineté de l'Etat d'Israël consacrée par une cour internationale. C'est la politique, et non le droit, qui mène le monde, mais cette décision de justice est destinée à marquer.

Le processus de Barcelone

Tout part du processus de Barcelone, de 1995 : l'Union européenne décide de s'ouvrir aux pays du pourtour de la Méditerranée. Un objectif, faciliter les échanges, et un moyen, la levée des droits de douanes. Dans ce cadre ont été signé des accords avec l'Algérie, Chypre, l'Égypte, Israël, la Jordanie, le Liban, Malte, le Maroc, la Syrie, Tunisie, la Turquie et Autorité palestinienne. L'accord avec Israël est entré en vigueur le 1er juin 2000. Tout va bien.
Le débat est apparu non pas sur la validité juridique de l'accord, mais sur les pratiques qu'il induisait, par des exportations sous certificat israélien de produits issus des territoires occupés de Palestine, et donc palestiniens. Il s'en est suivi une série de mises au point de la part des instances européennes, qui par un dernier avis (n° 2005/C 20/02) exigent à compter du 1er février 2005 sur tous les certificats de circulation « le nom de la ville, du village ou de la zone industrielle où a eu lieu la production conférant le statut d'origine ». Impeccable ? Imparable ? Non, car le texte s'en remet à l'entreprise exportatrice et aux autorités israéliennes pour établir ce certificat... C'est tout problème de l'affaire Brita.

L'affaire Brita

Brita est une société allemande qui importe des gazéificateurs d'eau fabriqués par un fournisseur israélien, Soda-Club, société dont le site de production est implanté à Mishor Adumin, en Cisjordanie, à l'est de Jérusalem. Démarche banale : Brita demande aux autorités douanières allemandes de bénéficier de l'accord douanier, pour des marchandises originaires d'Israël, justificatifs à l'appui.
Mais la vigilance des douanes allemandes fait que ça s'est compliqué. De notoriété, Soda-Club est implanté dans les territoires occupés, et un service vigilant des douanes allemandes a contesté le certificat. En réponse, les autorités israéliennes ont affirmé que les marchandises étaient originaires d'une zone sous leur responsabilité, et n'ont rien dit sur le lieu de fabrication. Il fallait croire sur parole… Les autorités allemandes ont refusé le bénéfice du régime préférentiel.

Une question préjudicielle

Brita a contesté cette décision des douanes devant le Tribunal des finances de Hambourg, lequel a saisi la Cour de justice d'une question préjudicielle. C'est le moyen pour une juridiction étatique d'interroger la Cour européenne sur l'interprétation d'un point de droit européen.
En substance, la question était double : les marchandises fabriquées en territoires palestiniens occupés peuvent-elles bénéficier du régime préférentiel instauré par l'accord Europe-Israël ? Les certificats délivrés par Israël pour ces produits issus des territoires occupés sont-ils opposables aux pays européens ?

Ce qu'a dit la Cour

La Cour rappelle que l'Europe a signé un accord de coopération avec Israël et l'Autorité Palestinienne, dans les mêmes termes, et l'Autorité Palestinienne est reconnue comme interlocuteur pour la Cisjordanie et Gaza. Par principe, l'accord entre l'Europe et Israël ne peut imposer des obligations pour l'Autorité palestinienne. Les produits originaires de Cisjordanie ne relèvent pas du champ d'application territorial de l'accord CE-Israël. Ainsi, le droit des autorités palestiniennes de vérifier l'origine des marchandises produites en ses territoires ne peut être remis en cause, et Israël doit s'interdire ce qui serait une immixtion dans les affaires palestiniennes.
Dans ses conclusions, l'avocat général Yves Bot l'avait clairement exposé, et la Cour le confirme dans son arrêt : la frontière, c'est 1967. Pour la Cour, les produits « obtenus dans des localités qui sont placées sous administration israélienne depuis 1967 » ne bénéficient pas du traitement préférentiel défini dans cet accord. Ce qui concerne l'ensemble des territoires occupés.
La conclusion est nette : les services des douanes européens ne peuvent accorder le régime préférentiel aux marchandises originaires de Cisjordanie que si elles arrivent sous certificat d'origine palestinien. Et les certificats délivrés par autorités israéliennes selon laquelle des produits fabriqués en territoires occupés bénéficient du traitement préférentiel accordé aux marchandises israéliennes ne lient pas les autorités douanières de l'Union.
Il peut y avoir appel, mais à défaut, l'affaire reviendra devant le Tribunal des finances de Hambourg, qui appliquera la solution dégagée par la Cour européenne. Conclusion : Brita paiera les droits de douanes sur cette livraison, soit environ 17 000 €.
Mais ce sera là une conclusion très provisoire, car l'arrêt de ce 25 février 2010, rendu par une Cour ayant autorité sur les 27 pays de l'Union, et intéressant les douze Etats signataires d'accord de coopération, à la recherche de la libre concurrence, aura de fortes répercussions bien au-delà du cas de l'entreprise Brita. Deux pistes se dégagent.

Mesurer l'ampleur du phénomène

La première concerne l'ampleur du phénomène, car il est difficile de penser que cette importation par la société Brita a été la seule du genre en 10 ans, et que la vertu s'imposera naturellement de la lecture de cet arrêt. Les instances européennes doivent évaluer l'ampleur du phénomène mis en évidence par l'arrêt de la Cour, et faire le chiffrage du montant des droits de douanes qui se sont évaporés. Dans le même temps, l'Europe et les Etats ont l'obligation d'appliquer la décision de justice, et ils doivent se donner les moyens de vérifier effectivement ce qu'il en est de l'origine des produits, la délivrance du certificat israélien étant jugée insuffisante par l'arrêt du 25 février.

Appliquer le droit international général

Vient ensuite la question de l'analyse de cette situation non plus sous l'angle du droit économique européen, mais sous celui du droit international général. La Cour retient pour référence la frontière de 1967, et les territoires « sous administration israélienne », ce qui consiste à faire un constat sans aborder la qualification juridique. Or, juridiquement, le doute n'existe pas : il s'agit de territoires occupés, au sens du droit international général : règlement de la Haye de 1907 (Articles 46, 52 et 55) 4° convention de Genève de 1949 (Articles 47, 49, 52, 53 et 59), et avis de la Haute Cour de Justice de 2004.
Une remarque au passage. La Cour internationale de Justice a qualifié les territoires de Palestine de territoires occupés, au sens de l'article 42 du règlement de La Haye 1907, ainsi rédigé : « Un territoire est considéré comme occupé lorsqu'il se trouve placé de fait sous l'autorité de l'armée ennemie, et l'occupation ne s'étend qu'aux territoires où cette autorité est établie et en mesure de s'exercer ». Israël a contesté cette lecture du droit, mais en certifiant israéliens des produits de Palestine, elle l'accrédite.
Dès lors que le droit européen reconnait la licite la frontière de 1967, il admet qu'Israël prenne les mesures nécessaires pour sa sécurité. En revanche, Israël, comme tout autre Etat, ne peut transplanter son système juridique dans des territoires qui sont seulement « occupés ». Le droit européen ne peut dénier la validité des certificats d'origine établis par Israël, au motif que manque la compétence territoriale, et accepter le principe même de cette production industrielle et agricole, qui méconnait les bases du droit international, telles que rappelées par la Cour Internationale de justice en 2004.
Gilles Devers

Les traîtres doivent être éliminés, disent les habitants de la bande de Gaza

[ 23/04/2010 - 00:37 ]
Gaza – CPI

Le gouvernement palestinien de la bande de Gaza a déclaré avoir exécuté deux traîtres accusés d’avoir travaillé pour le compte de l’occupation israélienne.
C’est le président de la justice militaire Colonel Ahmed Attalla qui a annoncé la nouvelle. L’exécution a été réalisée après que les accusés avaient pratiqué le droit à l’appel.
Une leçon
La fonctionnaire habitante de la bande de Gaza ACH a dit à l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) qu’il est nécessaire d’éliminer ces traîtres. Ne pas les punir encourage les autres à continuer dans leurs crimes. Les éliminer sera une bonne leçon pour eux.
Les traîtres ont eu un grand rôle dans l’assassinat de grands chefs militaires et politiques palestiniens, ajoute-t-elle. Par leur trahison, les mouvements ont perdu beaucoup de leurs importantes personnalités. Il ne faut alors pas prendre de gants avec eux.
Des criminels
De son côté, Abou Hamdan Farajalla a dit à l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) qu’il ne faut avoir aucune merci avec ces criminels. Tout au contraire, il faut les exécuter pour que ce soit une leçon pour tous les autres criminels.
« J’insiste à dire que la maladie du djihad et de la résistance, ce sont eux, ces traîtres. Il devient très urgent de s’en débarrasser », ajoute-t-il.
Une initiative bénie
Le professeur Abou Abdorrahman considère les exécutés avaient trahi Allah (le Tout Puissant) et leur peuple en coopérant avec l’ennemi. C’est une initiative bénie que nous attendions depuis longtemps. Les traîtres seront une bonne leçon pour les autres. « Que notre gouvernement continue son travail », dit-il.
Le journaliste TCH exprime son regret de voir cet acte venir tardivement. Mais mieux vaut tard que jamais. Il faut nettoyer la patrie de ceux qui ont vendu leur religion et leur peuple. C’est une initiative bénie.
La décision de la mise à mort de ces traîtres a été bien accueillie par la rue palestinienne, dit le fonctionnaire MAA. Le peuple palestinien et les factions palestiniennes ont beaucoup souffert de ces traîtres. Des milliers de Palestiniens ont perdu la vie à cause de leur coopération avec l’ennemi. Leur temps est venu.
Les droits de l’homme
Certains centres des droits de l’homme appellent à ne pas exécuter les traîtres. Des observateurs et des journalistes palestiniens critiquent leur position envers ces personnes qui trahissent leur peuple palestinien et les hommes de la résistance palestinienne. Beaucoup de sang a coulé par leur trahison.
Cette punition sera une forte leçon pour tous ceux qui pensent à faire comme eux.

Oh Obama !! : La Palestine est pour les Palestiniens et non aux juifs

[ 22/04/2010 - 14:19 ]
Beyrouth - CPI

L’organisation du droit de retour des réfugiés palestiniens «Thabet» a refusé les déclarations injustes du président américain, Barak Obama, parues dans le message de félicitation envoyé au gouvernement de l’occupation israélienne à l'occasion de la 62ème Nakba des Palestiniens (le jour de la création de l’entité sioniste).
Obama a commis une grande bêtise inacceptable en considérant que la Palestine est une terre historique au peuple juif.
Lors d’un communiqué envoyé au centre palestinien d’information, l’organisation a qualifié les déclarations d’Obama de tromperie historique, similaires aux déclarations de son adjoint Joseph Biden qui a rendu visite à la région, le 11/3/2010, en qualifiant "Israël" d'une expérience merveilleuse dans une région déserte et morte.
En qualifiant les déclarations d’Obama d'un soutien gratuit et aveugle aux crimes et violations de l’occupation israélienne, Thabet a confirmé que la Palestine va rester toujours pour les Palestiniens autochtones et non aux étrangers sionistes qui ont occupé volé et usurpé ses territoires à l'aide du soutien des pays puissants complices qui ont participé à la tragédie du peuple palestinien qui dure depuis 62 ans.
L’organisation qui s'occupe des réfugiés palestiniens a fait rappeler Obama que «La Palestine n'était jamais pour le peuple juif, et elle restera la terre du lait et du miel, qui avait durant l'histoire combattu les envahisseurs comme les Romains, les croisés et les sionistes, en soulignant que la Palestine fait partie de la civilisation arabe et musulmane qui a enseigné l'occident sur le commerce, les mathématiques, l'architecture, l'électricité, les arts, les cultes et l'artisanat et que les palestiniens ont œuvré pour les développer durant des siècles, notamment après le transfert de ces sciences en Europe qui s'est enveloppée dans l'obscurité de l'ignorance et l'intolérance pendant des décennies".
L'organisation a appelé dans son communiqué toutes les organisations et institutions palestiniennes locales, régionales, mondiales à commémorer le 62ème anniversaire de l'occupation de la Palestine (la Nakba), à travers des festivals, des sit-in, des séminaires, des conférences, et diverses activités dans les camps et les communautés des réfugiés palestiniens au monde, ainsi que la célébration des bannières condamnant l'occupation et exigeant le retour des réfugiés à leurs foyers, terres et maisons d'où ils ont été expulsés en 1948, en s'attachant à ce droit légitime approuvé par les conventions et les lois internationales, en soulignant qu'il est un droit inaliénable qui ne tombe pas par ancienneté, tout en appelant à ne pas faire attention aux déclarations du président des États-Unis qui renoncent aux droits palestiniens, notamment le droit de retour".

Barhoum : le refus de geler le colonialisme représente une préparation pour l’état juif

[ 22/04/2010 - 16:44 ]
Gaza - CPI

Le porte parole du Hamas, Fawzi Barhoum, a affirmé qu’il est devenu inutile d’établir tout contact ou relation avec l’ennemi occupant sioniste qui continue de défier la communauté internationale, notamment les pays arabes en refusant tout appel au gel du colonialisme, au contraire l’occupation israélienne annonce publiquement et officiellement ses extensions coloniales dans les territoires palestiniens occupés.
«Les gouverneurs arabes, musulmans, ainsi que les responsables de l’autorité palestinienne, et les dirigeants libres au monde entier doivent adopter des positions et des mesures tangibles, politiques, économiques et juridiques pour obliger l’état de l’entité sioniste de renoncer à ses pratiques oppressives, ainsi que ses violations et crimes contre le peuple palestinien et ses lieux saints», a souligné Barhoum.
En condamnant la position de la direction de la maison blanche, notamment durant le mandat actuel du président Barak Obama qui avait promis aux peuples de la région de renforcer leurs droits légitimes et d’œuvrer pour améliorer leur situation, Barhoum a attaqué Obama qui n’a pas agi devant le refus israélien de geler le colonialisme très étendu, notamment à Al Qods occupée, tout en appelant la communauté internationale à faire face à la sauvagerie et l’entêtement sioniste qui viole toutes les lois, règles, chartes humaines et internationale.
De sa part, le conseiller du premier ministre du gouvernement d’entente, Youssef Rezka a qualifié, le jeudi 22/4, le refus de geler le colonialisme par le bureau du premier ministre, Benjamin Netanyahu,  d'une décision officielle idéologique et talmudique.
Rezka a appelé les arabes, et surtout l’autorité palestinienne à renoncer directement au soi-disant compromis de paix, en confirmant que le gouvernement sioniste vit actuellement une crise réelle et va s’effondrer certainement devant toute position arabe sérieuse et unifiée.

Un expert en droit : La loi internationale considère l’expulsion comme un crime de guerre

[ 22/04/2010 - 16:26 ]
Bethléem - CPI

L’expert en droit international et professeur à l’université de Bethléem, Dr. Abdallah Abou Eïd, a affirmé que la loi internationale interdit la politique d’expulsion qu'elle soit à l’intérieur ou l’extérieur du pays, en attirant l’attention que l’article n° 8 de la charte fondamentale de la cour pénale internationale considère l’expulsion d’un individu ou d’un groupe comme un crime de guerre.
«Si l’expulsion est bien organisée et continuelle elle sera considérée comme un grand crime de guerre contre l’humanité», a souligné l’expert palestinien.
En condamnant l’expulsion du captif Sabah vers la Bande de Gaza, l’expert a appelé les palestiniens et surtout l’autorité palestinienne à adopter des mesures patriotiques et de présenter une plainte au niveau du conseil international de sécurité, sinon de délivrer directement une décision de la cour pénale internationale semblable à celle qui a condamné la construction du mur de séparation raciste, tout en mettant en garde contre la nouvelle décision d’expulsion des palestiniens de la Cisjordanie dont le captif Sabah, en la considérant comme un crime très flagrant, ainsi qu'une violation aux droits humains et lois internationales.
«Il faut lever le ton ensemble et crier au niveau mondial, dont les institutions des droits de l’homme que l’occupation israélienne commet un crime très dangereux contre le peuple palestinien», a-t-il souligné.

Le Hamas qualifie l’expulsion du captif Sabah d'une menace très dangereuse

[ 22/04/2010 - 15:16 ]
Damas - CPI

Le Hamas a condamné fortement la décision sioniste qui a conduit à l’expulsion du captif Cisjordanien qui habite à Toulkarem, Ahmed Saïd Sabah, vers la Bande de Gaza.
«C’est une décision très dangereuse, raciste, criminelle, illégale et inhumaine», a jugé le Hamas l’expulsion de l’occupation sioniste contre le captif Sabah qui habite en Cisjordanie, lors d’un communiqué de son bureau médiatique.
Un responsable du Hamas a appelé les palestiniens à unir leurs efforts et d’être un seul front très solide face aux violations et crimes israéliens qui profite du silence honteux et complice de la communauté internationale pour accentuer son colonialisme et son judaïsme dans les territoires palestiniens occupés, tout en appelant les organisations, institutions régionales et internationales à assumer leurs responsabilités pour démasquer les crimes sauvages de l’occupation et presser pour l’arrêt immédiat de ses pratiques inhumaines contre le peuple palestinien.

Des affrontements entre les Palestiniens et les soldats sionistes à al-Qods

[ 22/04/2010 - 13:39 ]
Al-Qods occupée – CPI

Des affrontements ont éclaté, le mercredi 21/4, entre des jeunes palestiniens et des soldats de l'occupation au quartier de Selwan, dans la ville occupée d'al-Qods, suite à un accrochage entre des jeunes palestiniens et des colons sionistes qui ont effectué des pratiques provocantes dans ce quartier.
Des témoins oculaires ont dit que plusieurs colons sionistes qui habitent dans les avant-postes qui encadrent Selwan ont effectué des pratiques provocantes contre les jeunes palestiniens qui ont répondu par des jets de pierres et de bouteilles vides sur les véhicules des colons sionistes avant l'arrivée d'une force spéciale sioniste appuyée par des policiers et des milices des gardes-frontières qui ont participé aux attaques des colons sionistes contre les Palestiniens.
Cet événement vient après qu'une unité spéciale sioniste habillée en vêtements arabes a arrêté trois jeunes palestiniens près de la tente de sit-in, installée au quartier de Bustan, en causant des accrochages très violents, où deux policiers sionistes ont été blessés.
On note qu'une grande tension règne dans tous les quartiers de la ville occupée d'al-Qods après ces affrontements.

L'occupation envahit Gaza

[ 22/04/2010 - 13:27 ]
Khan Younès – CPI

Les forces de l'occupation ont envahi, aujourd'hui à l'aube, le jeudi 22/4, la région située à l'est de Khan Younès, au sud de la Bande de Gaza.
Des sources locales ont dit au correspondant du centre palestinien d'information que 4 chars accompagnés par quatre bulldozers et 8 jeeps militaires ont pénétré 200 mètres dans la région d'al-Farahine, en grande Abassan, à l'est de Khan Younès.
Les sources ont ajouté que les forces sionistes ont rasé des terres agricoles dans cette région au milieu d'un bombardement intensif et hasardeux.

Une campagne sioniste contre un centre de justice et des associations des droits de l'homme

[ 22/04/2010 - 13:32 ]
Al-Qods al-Arabi – CPI

  L'organisation sioniste d'extrême droite "M TRESTO" a lancé, dernièrement, une vaste campagne de provocations contre le centre de justice (Adalah) et d'autres associations des droits de l'homme (palestiniennes et israéliennes).
Cette campagne vient sous prétexte que ces organisations humaines participent pour présenter des plaintes devant des cours pénales internationales contre des officiers dans l'armée sioniste, ainsi que des ministres au gouvernement d'extrême droite dirigé par le criminel, Benjamin Netanyahu, parce qu'ils ont perpétré des crimes de guerre contre les Palestiniens.

L’occupation expulse le captif Ahmed Soubah vers Gaza

[ 22/04/2010 - 13:00 ]
Gaza - CPI

Le coordinateur général du mouvement politique pour le soutien des captifs et des droits palestiniens, et responsable des informations au comité des captifs des forces nationales et islamiques, Nachaat Al Wahidi, a affirmé que les autorités occupantes sionistes ont expulsé le captif Ahmed Saïd Mohamed Sabah, 38 ans, l’un des habitants de Toulkarem vers la Bande de Gaza.

Le responsable et juriste palestinien a déclaré, le mercredi 21/4, que l’occupation a expulsé le captif Sabah qui a passé 9 ans dans la prison de Néguev, malgré qu’il est marié et père d'un enfant, à Toulkarem, en Cisjordanie occupée, alors que ses parents sont des réfugiés qui vivent en Jordanie.
Al Wahidi a appelé les palestiniens à se mouvoir activement pour internationaliser la question légitime des captifs palestiniens privés du minimum de leurs doits légaux dans les prisons sionistes, notamment après leur libération.
En refusant et condamnant la décision d’expulsion sioniste décrété, il y a quelques semaines, par l’armée occupante, les leaders palestiniens dont le directeur du bureau médiatique du comité, Riyad Al Achqar, ont appelé à une intervention immédiate et juste pour l’annulation de la décision sioniste criminelle n° 1650 qui stipule l'expulsion des dizaines de milliers de Palestiniens de la Cisjordanie occupée afin de les punir avec leurs familles.

Le chef de la Knesset : Pas d'excuses pour l'occupation de Yafa et Safad

[ 22/04/2010 - 12:26 ]
Al-Ghad jordanien – CPI

Les responsables sionistes ont renouvelé leur appel à "la Grande Israël", où le président de la Knesset sioniste, Reouven Riviline, a dit en toute fierté que le sionisme ne présente pas ses excuses pour l'occupation de la ville de Yafa, Safed et al Khalil.
Dans son discours à l'occasion de la commémoration de la mort des soldats sionistes, Riviline a attaqué les côtés qui appellent l'entité sioniste à se retirer de la Cisjordanie.

Des appels à une commission internationale pour démasquer les violations et projets sionistes

[ 22/04/2010 - 12:09 ]
Gaza - CPI

Le chef de l’association internationale d’Al Qods (la branche de Gaza), et rapporteur de la commission d’Al Qods au conseil législatif palestinien, Dr. Ahmed Abou Halbia a averti des mesures très dangereuses des projets de l’occupation israélienne qui s’engage à construire des réseaux sous les fondations de la mosquée sacrée d’Al Aqsa et dans les quartiers de la ville sainte d’Al Qods occupée.
Abou Helbia a appelé l’organisation de la Conférence islamique, ainsi que la Ligue arabe d’organiser une conférence urgente et exceptionnelle pour débattre les nouvelles violations et crimes sionistes contre les lieux saints, notamment la mosquée d'Al Aqsa.
 
Lors d’une déclaration au centre «d’Al Bayane», le mercredi 21/4, le chef de l’association internationale d’Al Qods a appelé l’ONU à l’importance d’envoyer une commission onusienne pour enquêter sur les crimes et violations de l’occupation contre les lieux saints dans les territoires palestiniens occupés, en alertant la nation à la nécessité d’activer le rôle des peuples et oeuvrer au niveau politique et juridique pour défendre la question légitime d’Al Qods occupée qui témoigne actuellement d'une vaste campagne de judaïsation.
Abou Helbia a insisté sur le soutien immuable et renforcé pour la protection de la ville sainte d’Al Qods et sa mosquée sacrée, notamment l’appui des habitants Maqdissins et leurs propriétés, notamment les habitations menacées de destruction arbitraire et inhumaine par les autorités occupantes israéliennes.