mardi 20 avril 2010

La Cisjordanie coupée du monde 72 heures

Cisjordanie - 19-04-2010
Par Al Manar 
La Cisjordanie est coupée du monde, pendant 72 heures. L'armée d'occupation israélienne a en effet, ordonné le bouclage total de la zone, de samedi minuit à mardi minuit, pour les célébrations du 62e anniversaire de l'usurpation de la Palestine et de la création de l'entité sioniste.
Selon un porte-parole de l'occupation "seuls seront autorisés à entrer en "Israël" des personnes dans 'des cas humanitaires'". Or, les Palestiniens assurent que la réalité sur le terrain prouve le contraire. Même les malades sont interdits d'y avoir accès en territoires occupés en 1948, pour se soigner.
Depuis le déclenchement de la seconde Intifada palestinienne en septembre 2000, la Cisjordanie est soumise au quotidien à un bouclage.
L'occupation ferme systématiquement les points de passage avec la Cisjordanie sous prétexte de crainte d'attentats.
Le bouclage de la bande de Gaza, imposé depuis juin 2007 est encore plus sévère.
Cependant, les Palestiniens vivant dans les territoires occupés en 1948 ont été interdits, par les autorités de l'occupation, de commémorer le Jour de "la Nakba", ou l'usurpation de la Palestine. 

Des combattants de la résistance affrontent les forces spéciales de l’armée d’occupation israélienne

Gaza - 19-04-2010
Par Palestine Info
La résistance palestinienne a contré ce matin une incursion qui a eu lieu avant l’aube par les forces de l’occupation à Beit Lahia, au nord de la Bande de Gaza, ont dit les sources locales au journaliste du PIC.
Les Brigades Nasser Salahuddin, la branche armée des Comités de la Résistance Populaire, ont dit avoir déjoué un raid des forces spéciales avant l’aube.
Les combattants ont contrecarré pendant 25 minutes l’avancée des soldats de l’occupation à coup de mitraillettes et il semble qu’il y ait des victimes dans les rangs de l’unité d’invasion. 

Elie Wiesel : un autre menteur sioniste irrécupérable

USA-Israel - 19-04-2010
Par Khaled Amayreh 
La semaine dernière, j’ai écrit un article sur Ed Koch, l’ancien maire de New-York et suprématiste sioniste notoire qui pense qu’Israël devrait être en mesure de procéder à un génocide en Palestine sans recevoir de critique du reste de l’humanité. Aujourd’hui, nous sommes confrontés à un autre partisan de la suprématie sioniste non moins répugnant. C’est Elie Wiesel, qui incarne à bien des égards la dépravation et la laideur brutale de la mentalité sioniste.

Pour beaucoup d’Américains, Wiesel est un grand intellectuel, un lauréat d’un prix Nobel, un moraliste et un grand combattant pour la justice et la décence humaine. Toutefois, pour des millions d’autres êtres humains dans le monde entier, Wiesel est un personnage raciste fanatique et un menteur irrécupérable qui place toujours sa loyauté tribale juive-sioniste au-dessus des valeurs humaines universelles.
C’est l’homme qui a été cité disant à maintes occasions qu’il ne pouvait pas se résoudre à critiquer les crimes israéliens contre les Palestiniens et autres populations du Moyen Orient. Eh bien, s’il n’arrive pas à critiquer les crimes israéliens, il ne mérite en aucune façon les épithètes de moralisme, intellectualisme et droiture dont la propagande sioniste continue de le gratifier.

Photo Washington Post : mi-février, Michelle Obama félicite Elie Wiesel lors d'une cérémonie de remise de médailles à la Maison Blanche. Pour Wiesel le sioniste acharné, la médaille des Humanités Nationales (sic!)

Pendant des années, Wiesel a été un esclave volontaire de l’apartheid et de la criminalité israélienne. En fait, l’auteur de « Nuit » n’a pas seulement détourné les yeux lorsque l’armée israélienne néo-nazie a assassiné et mutilé des milliers de civils palestiniens et libanais, dont de nombreux enfants, et détruit les maisons, parfois sur leurs habitants, mais il s’est aussi acharné à défendre les crimes obscènes d’Israël.
Il invoque le mantra sacrosaint de l’holocauste pour défendre les crimes répugnants d’Israël comme si la perpétration d’un holocauste justifiait la perpétration d’un autre contre un peuple qui n’a rien à voir avec les événements de la Seconde Guerre Mondiale.
Mais les crimes pornographiques, comme les atrocités génocidaires de l’an dernier dans la Bande de Gaza, requièrent au moins des mensonges également obscènes pour les laver, ou au moins pour atténuer leur laideur brutale. Inutile de dire que cette tâche a été laissée à des gens comme Wiesel, ce qu’il a essayé de faire.
Dans une pleine page publiée dans le quotidien juif sioniste The Washington Post, Wiesel régurgite une autre dose de mensonges sur le calvaire palestinien. Il critique ce qu’il appelle « la pression politique » américaine sur Israël, disant que ce n’est pas une telle pression qui apportera une solution à la question de Jérusalem.
Qu’est-ce qui pourrait alors apporter une solution à cette question ? Autoriser les chiens enragés du sionisme à expulser les Arabes, la population indigène de la ville, vers le désert arabe ? Ou peut-être accélérer et terminer le processus de nettoyage ethnique actuellement en cours à Jérusalem ? Ou peut-être la destruction des lieux saints islamiques et chrétiens de la ville, pour en faire une ville sans goy ?
« Pour moi, pour le Juif que je suis, Jérusalem est au-dessus de la politique. Elle est mentionnée plus de six cents fois dans les Ecritures, et pas une seule fois dans le Coran. »
Eh bien disons tout d’abord qu’un menteur n’a pas le droit de faire même allusion aux Ecritures qui enseignent que « tu ne mentiras point. »
Deuxièmement, il est faux de dire que Jérusalem n’est pas mentionné dans le Coran. En fait, il y a un chapitre coranique entier – et long – appelé « Suratul Israa » qui traite de la corruption prophétisée par les Enfants d’Israël.
Ci-dessous les premiers vers de la Sura, ou chapitre :
« (1) Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur [Muhammad], de la Mosquée AI-Haràm à la Mosquée Al-Aqsà dont Nous avons béni l'alentour, afin de lui faire voir certaines de Nos merveilles. C'est Lui, vraiment, qui est l'Audient, le Clairvoyant.
(2) Et Nous avions donné à Moïse le Livre dont Nous avions fait un guide pour les Enfants d'Israël: «Ne prenez pas de protecteur en dehors de Moi».
(3) [ô vous], les descendants de ceux que Nous avons transportés dans l'arche avec Noé. Celui-ci était vraiment un serviteur fort reconnaissant.
(4) Nous avions décrété pour les Enfants d'Israël, (et annoncé) dans le Livre : «Par deux fois vous sèmerez la corruption sur terre et vous allez transgresser d'une façon excessive».
(5) Lorsque vint l'accomplissement de la première de ces deux [prédictions,] Nous envoyâmes contre vous certains de Nos serviteurs doués d'une force terrible, qui pénétrèrent à l'intérieur des demeures. Et la prédiction fut accomplie.
(6) Ensuite, Nous vous donnâmes la revanche sur eux; et Nous vous renforçâmes en biens et en enfants. Et Nous vous fîmes [un peuple] plus nombreux :
(7) «Si vous faites le bien, vous le faites à vous-mêmes; et si vous faites le mal, vous le faites à vous (aussi)». Puis, quand vint la dernière [prédiction,] ce fut pour qu'ils affligent vos visages et entrent dans la Mosquée comme ils y étaient entrés la première fois, et pour qu'ils détruisent complètement ce dont ils se sont emparés.
(8) Il se peut que votre Seigneur vous fasse miséricorde. Mais si vous récidivez, Nous récidiverons. Et Nous avons assigné l'Enfer comme camp de détention aux infidèles.
(9) Certes, ce Coran guide vers ce qu'il y a de plus droit, et il annonce aux croyants qui font de bonnes œuvres qu'ils auront une grande récompense ; »
En outre, le nombre de fois qu’un endroit est mentionné dans un écrit ne signifie pas nécessairement grand-chose en termes réels. Par exemple, la ville de La Mecque n’est mentionnée que quelques fois dans le Coran, ce qui ne diminue en rien son importance centrale pour la foi islamique.
Dans la page de publicité du Washington Post, Wiesel le menteur irrécupérable affirme que « les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans peuvent construire leurs maisons partout à Jérusalem et que c’est seulement sous la souveraineté israélienne que la liberté de culte pour toutes les religions a été garantie dans la ville. »
Wiesel pense-t-il qu’il s’adresse à une population totalement ignorante en Amérique, des gens qui n’ont aucune idée de la différence entre la vérité et le mensonge ? Les Américains deviennent-ils totalement ignorants dès qu’il s’agit d’Israël ? Sont-ils des consommateurs volontaires des mensonges et de la propagande sionistes ?
Je pose ces questions parce que l’affirmation de Wiesel est un mensonge scandaleux. Mentir est la fornication de la langue, dans laquelle Wiesel et les autres apologues sionistes fanatiques excellent, en particulier lorsqu’ils s’adressent à un public occidental. C’est pourquoi il ne ressent apparemment aucune honte à dépasser les bornes en méprisant les faits les plus avérés même sur les aspects les plus fondamentaux de la situation palestinienne.
A la question : « Y-a-t-il une solution ? », Wiesel répond : « Il doit y en avoir une, il y en aura une. » Cependant, expliquant sa perception déformée de cette « solution », qui revient en fait à une liquidation totale des droits palestiniens, le Wiesel à la mentalité nazie (parce qu’il ne prête aucune attention à la question de la justice lorsqu’il s’agit de non-Juifs), il exige, de façon plutôt trompeuse, qu’on donne à Israël suffisamment de temps pour qu’il finisse et parachève le vol de la terre et des biens arabes.
« Pourquoi s’attaquer prématurément au problème le plus complexe et le plus sensible ? Pourquoi ne pas prendre d’abord des mesures qui permettront aux communautés israéliennes et palestiniennes de trouver des façons de vivre ensemble dans une atmosphère de sécurité ? Pourquoi ne pas laisser le problème le plus difficile et le plus sensible, pour un temps ? »
Vous voyez le discours fourbe et morbide de cet homme qui se dit un « moraliste » ! Il aimerait voir la communauté internationale donner plus de temps au régime judéo-nazi d’Israël pour effectuer davantage d’épuration ethnique jusqu’à ce que l’entité criminelle parvienne à un stade où il ne restera plus rien à discuter, ce qui serait le signal de la liquidation de la cause palestinienne.
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13739&type=analyse&lesujet=Sionisme

L’impunité

Edition du 20 avril 2010
Enfin elle parle, et encore la réaction est celle d’un de ses rapporteurs. On aura en effet remarqué le silence bien bruyant de l’ONU sur le projet israélien de déporter des milliers de Palestiniens. Dans le cadre de la loi, et non plus comme dans les années quarante et cinquante, quand ceux des Palestiniens qui refusaient l’exil, étaient exterminés. C’est cela Deir Yassine et tant d’autres villages palestiniens qui ont été rayés de la carte et leurs habitants massacrés. C’est effectivement l’expert américain, Richard Falk, déjà connu pour avoir dénoncé la guerre de l’hiver 2008 contre la bande de Ghaza avec l’usage d’armes interdites par les conventions internationales, qui rompt le silence pour dénoncer les fameuses lois de l’occupant israélien, en jugeant qu’« elles peuvent violer la 4e Convention de Genève et la Convention internationale sur les droits civils et politiques ».
Une appréciation déjà bien en deçà de la réalité, Israël n’ayant jamais respecté ces conventions, et d’une manière générale tout ce qui symbolise ou incarne la légalité internationale. Et il en est qui invoquent la loi israélienne alors même qu’elle codifie et juge tout opposant à la politique d’occupation. Quelle aberration !, ou plutôt quelle supercherie !, alors que sous d’autres latitudes, des guerres ont été menées au nom de l’ONU et même contre sa volonté. Et dans le cas des Palestiniens, il ne s’agit de rien d’autre que d’un déplacement de populations, alors même que la 4e Convention de Genève stipule que « les transferts forcés, en masse ou individuels, ainsi que les déportations de personnes protégées hors du territoire occupé dans le territoire de la puissance occupante ou dans celui de tout autre Etat, occupé ou non, sont interdits, quel qu’en soit le motif ».
C’est le rappel fait par Richard Falk, dont le rapport avec les autorités israéliennes, est fait de blocages érigés par ces dernières, lui interdisant même l’accès de la bande de Ghaza, alors même qu’il était l’envoyé spécial des Nations unies. A bout d’arguments – pouvaient-ils en avoir ? - les dirigeants israéliens croyaient alors traiter sa mission par la dérision en rappelant que son nom était le même que celui d’un acteur de cinéma qui jouait le rôle d’un enquêteur. Quelle finesse ! Ce qui n’a pas dissuadé l’émissaire onusien pour révéler toute la cruauté de la politique israélienne n’en omettant aucun détail comme celui qui consiste à faire payer aux Palestiniens expulsés de leur territoire, les frais de leur transport hors de chez eux.
Sinon, c’est-à-dire dans le cas où ils ne peuvent pas s’en acquitter, et c’est l’ordonnance militaire qui le stipule, leurs biens seront saisis, comme ces prisonniers obligés de payer la balle qui leur ôtera la vie. Pas besoin d’étude particulière de ce texte, tout est dit, jusque dans le moindre détail, comme le révèle l’expert onusien. Quelle explication rechercher quand on sait qu’Israël n’aurait jamais décidé de telles mesures à l’encontre des Palestiniens s’il n’était pas sûr de bénéficier d’une certaine impunité ?
Par Mohammed Larbi
 http://www.elwatan.com/L-impunite

Gaza: un Palestinien tué dans l'effondrement d'un tunnel

20/04/2010  
Un Palestinien a été tué lundi dans l'effondrement d'un tunnel, à la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte, a-t-on appris de sources médicales à Gaza.  
Mohamed Abou Chaar, 22 ans, est mort à la suite de l'effondrement d'un des nombreux tunnels situés dans le sud de l'enclave palestinienne, a-t-on indiqué de même source. 
Les accidents sont fréquents dans ces souterrains qui servent au passage d'aliments, de carburants et d'armes à la résistance de l'Egypte vers la bande de Gaza où vivent 1,5 million de personnes.  
Le territoire palestinien est soumis par "Israël" à un blocus renforcé depuis juin 2007. L'Egypte a également récemment débuté la construction d'une barrière métallique souterraine pour empêcher le passage de marchandises de toute sorte entre l'Egypte et l'enclave palestinienne. 

Ehud Barack: "Pas de guerre cet été"

19/04/2010  
Le ministre de la guerre israélien Ehud Barack a indiqué qu'aucune raison  ne justifie le déclenchement d'une guerre l'été prochain, assurant qu'Israël ne compte lancer aucune agression sur le front nord.
Tout en espérant que la situation ne dégénère pas dans d'autres régions, il a insisté sur l'importance d'œuvrer continuellement pour aller de l'avant sur la voie du processus politique, parce que l'alternative à ce
processus est pire.  
Les propos de Barack surviennent après la déclaration du roi jordanien Abdallah II sur une éventuelle guerre prochaine dans la région au cas où le processus de paix ne réalise pas de progrès.  
Selon Ehud Barack, "Israël a la force et la confiance nécessaires pour aboutir à un consensus basé sur le principe des deux Etats, mais en cas d'échec, l'autre partie doit assumer la responsabilité".

Egypte-députés:"Ouvrez le feu sur les manifestants", ElBaradei agace le régime

19/04/2010  
Trois députés du conseil du peuple égyptien ont appelé le ministère de l'Intérieur égyptien à ouvrir le feu sur les manifestants qui revendiquent des réformes démocratiques, affirmant que "ces manifestations constituent un danger sur l'Egypte".
Nashat AlQassas, membre du parti national démocratique au pouvoir, a déclaré lors d'une séance parlementaire que "s'il avait l'autorisation, il aurait interrogé le ministre de l'Intérieur pour son laxisme face à ces hors-la-loi".
S'adressant au ministre de l'Intérieur, il a affirmé: "Nous sommes au nombre de 80 millions de personnes, qu'on se débarrasse d'une débandade corrompue et hors-la-loi. Ils comptent raviver l'intifada des voleurs", faisant allusion aux manifestations pour la nourriture en 1977 qui avaient mis en danger le régime d'Anwar Sadate.
"Ouvrez le feu sur ces manifestants hors-la-loi", a-t-il poursuivi.  
Le 6 Avril, des manifestants revendiquant la fin du mandat du président Hosni Moubarak, au pouvoir depuis 30 ans, se sont confrontés avec la police et les forces de sécurité qui ont arrêté 90 manifestants pendant deux jours.   
Le chef de l'association nationale pour le changement en Egypte Mohammad ElBaradei tente de recueillir le plus grand nombre possible de signatures sur le document de changements qui comprend des revendications d'amendements constitutionnels pouvant faciliter les candidatures des indépendants à la présidentielle.
"Si tu ne participes pas aujourd'hui à la campagne de changement, ne te plains pas demain", a lancé ElBaradei au peuple égyptien, l'appelant à soutenir activement ces revendications pour faire face aux multiples problèmes dans le pays.
ElBaradei a exprimé son étonnement quant à la campagne menée contre lui par les journaux gouvernementaux, selon lesquels il est "pro-occidental et anti-islam". "Je pleure pour la situation de ce régime", a-t-il indiqué.   
Les propos de Baradei sont survenus peu avant son départ pour les Etats-Unis où il compte tenir plusieurs colloques universitaires et rencontrer la communauté égyptienne. Il présentera sa vision pour le changement en Egypte et incitera les Egyptiens à l'étranger à prendre part à ce processus, en exerçant des pressions afin d'obtenir le droit de participer au scrutin à travers les ambassades égyptiennes dans le monde.
Pour le coordinateur général de l'Association Nationale pour le Changement Hassan Nefea, "la tournée de Baradei aux Etats-Unis et à l'Union européenne lui permettra de s'informer des émigrés égyptiens sur leurs problèmes et leurs aspirations".
Dans une interview au quotidien "Egyptiens", Nefea a indiqué que la campagne gouvernementale médiatique contre ElBaradei démontre la confusion du régime face à la sympathie populaire avec ce dernier, assurant que la pétition du changement a réalisé un succès imprévu, ce qui a agacé le régime. 

Cisjordanie: L’occupation met à exécution son plan et expulse 200 Palestiniens

20/04/2010  
Le chef du conseil législatif palestinien, Dr. Aziz Duweïk a affirmé que l’armée d'occupation israélienne a commencé à mettre à exécution sa décision d'expulsion des Palestiniens, en chassant 200 personnes de la Cisjordanie vers la Bande de Gaza.   
Lors d'une interview accordée au journal jordanien «Al Sabil», le dimanche 18 avril, Duweïk a qualifié ces expulsions de "crime très horrible et d’une 2ème Nakba à l'encontre du  peuple palestinien opprimé et privé de ses droits depuis plus de 60 ans".
«L’occupation a prouvé au monde entier à travers cette décision militaire qu’elle viole toutes les lois, règles et conventions humaines et internationales», a ajouté M.Duweïk.
Le chef du conseil législatif palestinien, a en outre critiqué la position de l’autorité palestinienne qui parie sur des négociations inutiles. Il a, dans ce contexte, appelé l’autorité palestinienne à renoncer à cette stratégie et à renforcer la résistance nationale.

Obama affirme les liens "indéfectibles" entre les Etats-Unis et "Israël"

20/04/2010  
Les Etats-Unis et "Israël" entretiennent des "liens indéfectibles", c'est ce qu'a affirmé lundi le président Barack Obama, se disant persuadé que leurs relations "ne feront que se renforcer" dans l'avenir.
"Nous saluons une fois encore les extraordinaires réalisations du peuple d'"Israël", et leur profonde et durable amitié avec le peuple américain", écrit le président Obama dans un communiqué publié par la Maison Blanche à l'occasion du 62e anniversaire de la soi-disant "création d'"Israël" ou de l'usurpation de la Palestine.
Barack Obama a assuré qu'il poursuivra ses "efforts avec "Israël" pour obtenir la paix et la sécurité dans toute la région, y compris une solution à deux Etats".
Dimanche, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton avait également assuré "Israël" du soutien des Etats-Unis. 
 http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=134144&language=fr

Bande de Gaza : le Hamas tient bon la rampe

lundi 19 avril 2010 - 06h:04
The Economist
Après quatre années éreintantes sous blocus, les habitants de Gaza et le mouvement islamiste Hamas qui les gouverne, se battent contre vents et marées pour survivre.
(JPG)
L’industrie des tunnels, absolument légitime puisque permettant de contourner le blocus imposé par Israël, l’Egypte et l’Occident contre la population de Gaza, reste une activité dangereuse et alléatoire.
Certains ont même prospéré. Les tunnels qui serpentent sous la frontière de Gaza avec l’Egypte se sont multipliés si rapidement que l’offre excède parfois la demande. Si vive est la concurrence commerciale entre les creuseurs de tunnels que ceux-ci se plaignent que leur travail n’est plus rentable. Comme un rapport parlementaire britannique l’a récemment fait remarquer, Israël autorise officiellement la bande de Gaza à importer seulement 73 des plus de 4 000 articles que l’on trouve aujourd’hui dans le territoire assiégé. Le reste est de fabrication locale ou acquis par les tunnels.
Par exemple, le ciment, qui coûtait 300 shekels (80 dollars US) le sac il y a deux ans, a vu son prix chuter de près de dix fois, provoquant une flambée de constructions pour la première fois depuis l’attaque d’Israël il y a un an qui avait laissé 4000 habitations en ruines. Et des témoins affirment que des 4x4 flambants neufs peuvent réellement passer à travers des tunnels renforcés avec des conteneurs [ayant servi aux importations].
Le siège d’Israël génère toujours de la misère. Pourtant, certains économistes disent que le territoire assiégé croît plus rapidement que la Cisjordanie contrôlée par l’Autorité palestinienne (AP de Ramallah), rivale du Hamas, mais en partant d’un niveau beaucoup plus faible. L’essence pompée dans la bande de Gaza par des conduites souterraines et des tuyaux depuis l’Egypte, coûte un tiers moins chère qu’à Ramallah, la « capitale » des Palestiniens de Cisjordanie, où elle est fournie par Israël. La gratuité des soins est plus largement accessible dans la bande de Gaza. Les importations circulent plus rapidement à travers les tunnels qu’à travers la jungle de la bureaucratie israélienne. Le réseau de checkpoints israéliens qui entrave toujours le commerce et la circulation des Palestiniens en Cisjordanie n’existe pas dans la bande de Gaza.
En même temps que de prix plus bas, les habitants de Gaza bénéficient des bulletins de salaires de la fonction publique. Plusieurs institutions injectent des liquidités dans l’économie du territoire gouverné par le Hamas : les Nations Unies, qui emploient 10 000 habitants de Gaza, et le gouvernement de Salam Fayyad en Cisjordanie qui est le plus gros employeur. Les versements faits au Hamas par ceux qui opérent les tunnels stimulent également l’économie. Un négociant en voitures faisant venir un berline Hyundai neuve à travers les tunnels pourra réaliser un profit de 13 000 dollars US.
A la surface les choses paraissent aller mieux aussi. Dans les 14 mois qui ont suivi la fin de la guerre, le Hamas a déblayé une grande partie des décombres. L’Université Islamique, bombardée par des avions israéliens, brille à nouveau. De nouveaux cafés ont ouvert dans la ville de Gaza. Les coupures de courant empoisonnent la vie de Gaza, mais le Hamas bénéficie de taxes qu’il perçoit sur le carburant qui fait fonctionner une surabondance de générateurs bruyants. Les Etats-Unis ont récemment imposé des sanctions contre la principale banque liée au Hamas, mais le « hawala » [système bancaire informel] qui traverse la frontière sert de remède.
Alors que la bande de Gaza était jadis branchée à l’économie occidentale, le siège a imposé de trouver d’autres connexions financières. Le Hamas est tellement assuré de sa survie sans le système bancaire de l’Autorité palestinienne, qu’il vient pour la première fois d’envoyer sa police saisir une banque qui avait obéi à un ordre de l’AP [de Ramallah] d’empêcher un organisme de bienfaisance dirigé par le Hamas d’avoir accès à ses comptes.
Malgré tout, l’isolement politique du Hamas est douloureux. L’Egypte est frustrée par le refus du Hamas de laisser Mahmoud Abbas, le président palestinien, et son parti du Fatah, reprendre le contrôle de Gaza. Le président égyptien Hosni Moubarak craint que l’influence islamiste du Hamas ne puisse s’infiltrer à travers la frontière dans son propre pays. Aussi, il a rompu les liens avec le Hamas, interdit à ses dirigeants de se déplacer dans ou hors du territoire, et il entrave l’aide étrangère venant de l’Iran comme d’autres soutiens.
Le gouvernement égyptien a également ordonné la construction d’une barrière souterraine le long de la frontière avec Gaza afin de bloquer les tunnels. Moubarak ne tient pas compte des protestations du Hamas qui explique qu’il n’a aucun intérêt à affaiblir la sécurité nationale de l’Egypte et qu’il a évité de faire cause commune avec l’opposition islamiste égyptienne, principalement le mouvement des Frères musulmans dont le Hamas était à l’origine une émanation.
Pendant ce temps, l’autre voisin de Gaza, Israël, lance encore des incursions pour imposer une zone « tampon » à l’intérieur de l’étroit territoire et le maintenir verrouillé. Et avec la volonté d’isoler les dirigeants de Gaza, Abbas de l’AP de Ramallah a déclaré qu’il participerait à des événements internationaux, comme le sommet de la Ligue arabe qui s’est récemment tenu en Libye, à la seule condition que le Hamas en soit exclu [vu la totale inutilité de ces sommets, le Hamas ne perd pas grand’chose - N.d.T].
Frustrés par leur incapacité à se libérer de cette emprise, les dirigeants de Gaza montrent des tendances à verser dans une discipline stoïque, qui, depuis que la guerre a pris fin en janvier de l’année passée, a fait en sorte que les combattants du Hamas cessent de tirer des fusées artisanales en direction d’Israël.
Les arguments avancés par le Hamas contre une reprise des négociations sous supervision américaine entre Israéliens et Palestiniens sont de plus en plus au vitriol. Le cessez-le feu avec Israël peut s’effilocher. Une récente série de tirs de roquettes vers Israël a troublé le calme, quoique l’homme fort du Hamas à Gaza, Mahmoud Zahar, les ait condamnés.
Ceux qui tirent des fusées semblent être un mélange de radicaux à l’intérieur du Hamas et d’islamistes radicaux venant d’autres mouvements. Les deux estiment que les gouvernants du Hamas à Gaza ont levé le pied. Ils ont été mis en colère par la campagne lancée par des agents israéliens pour assassiner les dirigeants du Hamas à l’étranger, notamment Mahmoud al-Mabhouh à Dubaï en janvier dernier. Il y a deux semaines une roquette tirée depuis Gaza a tué un travailleur thaïlandais en Israël, et il est difficile de savoir qui l’a tiré. Une attaque contre une patrouille à la frontière israélienne par des assaillants à moto, semble porter la marque d’un entraînement en Afghanistan. L’aile militaire du Hamas, les Brigades Ezzedine Al-Qassam, se sont récemment vantées d’avoir exécuté deux soldats israéliens à la frontière de Gaza.
Après des mois de calme [très relatif - N.d.T], les dirigeants israéliens ont à nouveau lancé des menaces de guerre et de mesures de rétorsion. Des rapports quotidiens des Nations unies rédigés à partir du territoire assiégé et qui n’avaient presque rien eu à signaler durant des mois, sont maintenant remplis de descriptions d’incursions israéliennes par des chars et des bulldozers qui ravagent les champs dans la zone « tampon ».
Entre-temps le Hamas a réorienté son activité, déclenchant des guerres intestines pour le contrôle ddes affaires dans le territoire sous blocus. Alors que les Brigades Al-Qassam autrefois régnaient en maîtres, le peu subtil ministre de l’intérieur, Fathi Hamad du Hamas, veut maintenant que ce soit le tour de ses propres forces. Il a publié ses propres décrets pour renforcer les règles d’inspiration islamiste, par exemple en interdisant les soirées de la Saint-Valentin et les coiffeurs hommes dans les salons de coiffure féminins. Les agents des services d’immigration contrôlés par le Hamas inspectent les sacs des étrangers entrant en provenance dans la bande de Gaza depuis Israël. S’ils trouvent du whisky, un produit précieux dans le territoire qui en est privé, ils le vident dans le sable.
Emberlificotages fratricides
Les rivaux islamistes du Hamas tentent d’imposer leurs propres versions locales de la loi islamiste. Jaljalat, un groupe dont le nom signifie « tonnerre », a retenu l’attention en prétendant être lié à Al-Qaïda. Il s’est également aligné avec les Brigades Al-Qassam dans une lutte commune contre les forces du ministère de l’intérieur de Fathi Hamad. Le Premier ministre à Gaza, Ismaïl Haniyeh, un homme du Hamas, semble soutenir ceux qui veulent s’opposer à son ministre de l’intérieur trop indiscipliné.
La lutte pour le pouvoir qui s’en est suivie a tourné à la violence. Des bombes ont fait sauter des voitures de hauts fonctionnaires de police, du maire de Rafah, près de la frontière avec l’Egypte, et d’un chef des Brigades Al-Qassam, jusqu’ici sans que leurs propriétaires soient à l’intérieur. Une série d’explosions ont perturbé le district du camp de réfugiés Beach Camp où se trouve la maison de M. Haniyeh. Avec ces signes de division au sein du Hamas, les clans de Gaza qui étaent restés en veilleuse l’année écoulée ont repris leurs vendettas.
Le succès du Hamas à maintenir debout l’économie et l’administration de Gaza démontre sa capacité de résistance. Mais les plus âgés parlent d’un cycle bien connu. Lorsque Yasser Arafat est rentré à Gaza en 1994 afin de mettre en place l’Autorité palestinienne, il a apporté avec lui un certain ordre, de la sécurité et de l’espoir. Mais son cercle rapproché a commencé à se bagarrer pour le butin, mettant le feu à des querelles entre forces de sécurité rivales. La répression israélienne contre l’Intifada [soulèvement] qui a éclaté en 2000 a pulvérisé l’appareil de sécurité de l’Autorité palestinienne et a grandement affaibli son pouvoir. Un an après l’agression d’Israël contre Gaza, certains dans le territoire assiégé craignent qu’un cycle similaire ne puisse bientôt se reproduire.
 
31 mars 2010 - The Economist - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.economist.com/world/midd...
Traduction : Claude Zurbach
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8549

L’occupant israélien prive d’eau les villages palestiniens de la vallée du Jourdain

mardi 20 avril 2010 - 08h:23
Ma’an News
Les forces israéliennes d’occupation ont envahi le village de Khirbet Al-Farsieyah au nord de la vallée du Jourdain, et saisi quatre pompes à eau utilisées pour l’irrigation et l’approvisionnement en eau potable de la petite communauté agricole, selon des témoins.
(JPG)
La consommation en eau d’un Israélien est de 400 litres/jour,
celle d’un colon israélien en Cisjordanie de 800 litres/jour
et celle d’un Palestinien en Cisjordanie entre 70 et 90 litres/jour
Selon les habitants, la suppression des pompes menace des milliers de dunums de champs de cultures, et les agriculteurs estiment que chacune des pompes coûte 25 000 shekels (6750 dollars US).
Les pompes ont été volées dans les fermes de Ali Az-Zohdi, Fayeq Sbeih, et Taleb Radi.
Le gouverneur de la région de Tubas, Marwan Tubasi, a dénoncé lors d’une visite des fermes impactées, les vols commis par les Israéliens, tandis que le coordonnateur de la campagne pour sauver la vallée du Jourdain, Fathi Ikhdeirat, a déclaré que les événements de la journée faisaient partie d’une « série d’attaques à l’encontre des habitants et qui ont pour but de les expulser de leurs terres ».
Le dimanche, les autorités israéliennes avaient fermé la principale source d’eau utilisée pour l’agriculture dans ce village de la vallée du Jourdain, ont déclaré les membres du comité et leurs avocats, quatre jours seulement après que des responsables militaires aient menacé de « fermer les robinets » si les Palestiniens ne traitaient pas mieux leurs eaux usées.
Ikhdeirait a aussi déclaré que la société israélienne de l’eau, Mokorot, avait construit trois puits aquifères dans le domaine depuis les années 1970, s’accaparant 5000 mètres cubes d’eau par heure, en grande partie au profit des colonies juives voisines alors que le village de Bardalah ne tirait que 65 mètres cubes d’eau par heure avant que les troupes d’occupation n’aient arrêté le pompage de l’eau.
« Nous entendons le bruit de l’eau passant par les tuyaux dans le centre du village, mais nous ne pouvons ni la boire ni nous en servir. Les conduites d’eau installées par la compagnie des eaux israéliennes sépare le village en deux parties », at-il ajouté .
Des dizaines d’agriculteurs ont protesté contre les actions israéliennes dans la vallée du Jourdain et ont exigé qu’une solution rapide soit trouvée avant qu’ils ne perdent les cultures dont ils dépendent pour leurs revenus et leur subsistance.
Nader Thawabteh, un avocat qui représente les habitants de Bardalah, a déclaré que la compagnie des eaux israéliennes accusait les habitants du village de voler de l’eau « prenant cela comme une excuse pour cesser de pomper de l’eau pour nous. Nous démentons catégoriquement cette affirmation. » [Paradoxe intéressant ... Les voleurs de Mokorot accusent de vol les Palestiniens, légitimes propriétaires de ces ressources naturelles... N.d.T]
L’avocat a ajouté que la quantité d’eau pompée dans le village avait été réduite en cinq ans de 150 mètres cubes par heure à 65 mètres cubes, et « maintenant elle est totalement coupée ».
Les agriculteurs du village ont fait appel à l’Autorité palestinienne [de Ramallah] et aux organisations internationales pour avoir à nouveau accès à l’eau pour leurs exploitations.
Bardalah a 1900 habitants, la majorité d’entre eux vivant des ressources des travaux agricoles dans les 300 dunums de serres. La grande majorité des serres et des terres doivent être irriguées, le reste disposant de cultures qui n’ont pas besoin d’arrosage.
Le mercredi, le ministre israélien des infrastructures, Uzi Landau, avait menacé de restreindre la fourniture en eau dans toute la Cisjordanie si des usines de retraitement des eaux usées n’étaient pas installées dans la zone. [Il apparait ainsi que l’occupant israélien s’accapare l’eau des Palestiniens, mais ne veut pas prendre en charge le retraitement de l’eau attribuée chichement aux propriétaires légitimes, et utilise la question du retraitement comme un moyen de pression... Difficile de faire mieux dans le cynisme et la malhonnêteté - N.d.T]
Selon un rapport de 2009 de B’Tselem [...] seulement 81 des 121 colonies juives de peuplement en Cisjordanie ont été raccordées à des installations de traitement des eaux usées.
« Le résultat est que seule une partie des eaux usées provenant des colonies est retraitée, tandis que le reste des eaux usées va dans les cours d’eau et dans les vallées de Cisjordanie », indique le rapport.
L’étude de B’Tselem met aussi en évidence que « pendant plus de 40 ans d’occupation, Israël n’a pas construit de usines de traitement des eaux usées dans les colonies correspondant à celles de l’intérieur d’Israël ».
L’administration civile de l’occupation veut connecter certains villages palestiniens au réseau de retraitement des eaux sales, mais ceux-ci refusent de coopérer dans des projets qui peuvent légitimer les colonies juives de peuplement.
18 avril 2010 - Ma’an News Agency - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction : Info-Palestine.net
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8566

Une mort solitaire dans une prison israélienne

mardi 20 avril 2010 - 06h:31
Ma’an News
Le ministre palestinien des affaires des prisonniers, Issa Qaraqe, a identifié le prisonnier palestinien en Israël et déclaré mort vendredi après midi, comme étant Raed Muhammad Ahmad Hammad, âgé de 26 ans.
(JPG)
Tenant une photo de son fils emprisonné, une femme participe à une manifestation, à l’extérieur de l’immeuble Croix-Rouge le 12 avril 2010, pour le droit aux visites familiales. Les détenus dans 13 établissements israéliens ont commencé un boycott des visites familiales, pour protester contre ce qu’ils qualifient d’inégalité de traitement pour les détenus, les visites étant utilisées pour punir les détenus et harceler les membres de leurs familles. Photo : MaanImages/ Nasser Wissam
Son décès survient le jour du Prisonnier Palestinien, marqué par des douzaines de rassemblements à travers la Cisjordanie et gaza, en commémoration de plus de 10 000 vies palestiniennes actuellement détenues en Israël, et de centaines de milliers d’autres qui ont passé des années de leurs vies incarcérées par les cours militaires israéliennes.
L’ex prisonnier Abed An-Naser Farawneh a dit que le décès de Hammad résulte d’une « négligence médicale intentionnelle », en notant que Hammad était le 198ème palestinien à mourir en détention dans les prisons israéliennes depuis l’occupation de la Cisjordanie et de Gaza en 1967.
Selon un rapport de l’Autorité palestinienne, Hammad a été transféré à la prison israélienne Eshel en détention isolée, malgré les rapports médicaux indiquant son mauvais état de santé.
L’autorité des prisons israéliennes a seulement annoncé qu’un palestinien de 31 ans est décédé dans une installation pénitentiaire du sud, en notant que des investigations sont lancées pour déterminer les raisons du décès.
Hammad était un membre du mouvement Hamas, et purgeait une peine d’emprisonnement suite à sa condamnation par une cour militaire israélienne pour une tentative d’attaque contre des civils israéliens.
17 avril 2010 - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction : Cha’am
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8565

J’écoute un peuple perdu me raconter ses souffrances dans une sorte de transe

lundi 19 avril 2010 - 17h:31
Robert Fisk - The Independent
Ces gens s’expriment avec une grande colère aussi profonde que justifiée, écrit Robert Fisk.
(JPG)
Beaucoup de réfugiés irakiens arrivent en Syrie, ici à Damas, entassés dans des logements de fortune dont les prix ne cessent de grimper. Avec un statut d’invités, ils n’ont pas le droit de travailler. La plupart ont épuisé toutes leurs économies et sont sans ressources. Le couvent catholique du grand quartier chrétien de Damas leur vient en aide en distribuant chaque jour un repas à deux cents familles.
Dehors se déchaînait une tempête tropicale, les palmiers se tordaient et, avec les éclairs et le tonnerre, on se serait cru dans un bombardement.
On pourrait penser - assis là devant les croissants pas frais et le café insipide du bar "réservé aux décideurs" et les journaux locaux pleins d’alarme, que les Malaysiens se sont habitués aux milles nuances de vert des arbres couchés, aux petits temples chinois, aux vieilles mosquées et aux villas dégoulinantes d’eau où vivaient autrefois les planteurs de caoutchouc de Godalming et Guildford, des hommes qui croyaient que les Japonais ne réussiraient jamais à traverser la Malaisie pour atteindre Singapour à cause de la difficulté des conditions naturelles. Et donc ici à Kuala Lumpur, il y avait quelque chose de profondément contre nature dans ce rendez-vous avec les Palestiniens de Malaisie - des membres d’un peuple occupé et perdu du Moyen-Orient que la tempête a jeté à l’autre bout du monde. Les mêmes accents de désespoir, la même politesse, la même patience quand j’ai oublié de leur offrir du thé pendant presque une demi-heure.
A Hong Kong, j’ai rendu visite à des familles musulmanes et je suis remonté à leur origine Yéménite, et au Kentucky cette semaine - à Lexington pour être précis- j’ai rencontré une nouvelle fois Terry Anderson, l’Américain qui a été retenu sept ans en otage par ses ravisseurs musulmans Shites à Beyrouth et qui m’a reparlé de Ali "Fais-moi confiance", le kidnappeur qui entretenait l’espoir chez Terry sans jamais le concrétiser. A Ottawa, en plein gel je suis une fois monté dans un taxi conduit par un homme qui avait vécu à côté de mon salon de thé préféré au nord de la ville libanaise de Tripoli. Si vous vivez au Moyen-Orient il vous suit partout.
Quelquefois c’est une surprise - pour nous, occidentaux- de se rendre compte que ceux dont nous parlons n’ont pas une idée aussi romantique que nous du monde. Le vieux sentiment de trahison refait surface. Une remarque anodine vous met KO. " Je suis allé à l’Ambassade Palestinienne", me dit incidemment un des hommes assis autour de la table, dans cet hôtel de la ville brûlante et poisseuse de Kuala Lumpur, "J’avais besoin de renouveler mon passeport. Mais je viens de Gaza alors l’Ambassadeur a refusé. Il refuse de renouveler les passeports de tous ceux qui viennent de Gaza. C’est comme ça. Même ici je suis puni par mon propre gouvernement parce que le Hamas contrôle Gaza. Je séjourne illégalement en Malaisie. C’est mon destin. Que puis-je faire ?" Et il lève ses mains ouvertes dans ce geste à la fois familier, implorant et pathétique - au sens littéral du terme. Parlez avec des Palestiniens et ils vous donnent le monde.
Le monde de l’Iraq sous Saddam par exemple. Quel homme ! Il n’a pas cédé aux Israéliens ! Il a essayé d’aider la Palestine ! "Ca c’était un homme, un vrai !", me dit un des jeunes Palestiniens, "C’était un héros ! Il n’y a eu aucun autre président comme lui !" Ca a été le destin de milliers de Palestiniens d’échouer à Bagdad, d’être bien logés par le Grand Dictateur, de recevoir une éducation et un travail - jusqu’à ce que "nous" arrivions pour "libérer" l’Iraq. Alors les Irakiens se sont retournés contre leurs hôtes palestiniens oh combien gâtés par la vie, en ont tué quelques uns et ont envoyé les autres en exil une fois de plus. Même jusqu’à Kuala Lumpur.
Ghassan Younis Mahmoud. Né à Bagdad en 1982 (son grand-père avait fui de Palestine à Bagdad par la Jordanie en 1948), dans une maison mise à leur disposition par le gouvernement dans le quartier de Mahmoudiah dans la capitale de l’Irak. Son père travaillait dans une fabrique d’armes à Salman Pak - des fusils, des pistolets, aucune "armes de destruction massive"- mais a réussi à esquiver l’ordre de rejoindre l’armée irakienne pour combattre les Américains. Pour rien. "Notre quartier a été bombardé en 2003", m’a dit Mahmoud. "Mon frère a été tué pendant un échange de tirs - il n’y participait pas, il ne faisait que passer- et en 2007, les miliciens irakiens nous ont menacé ; c’était l’Armée de Mahdi. Ils ont pris notre maison trois ans après que nous l’ayons achetée."
Pour échapper aux miliciens chiites, Mahmoud s’est enfui en Syrie. Il a passé 11 mois à Aleppo et ensuite il s’est envolé vers le seul pays où il pouvait entrer en touriste, sans visa : la Malaisie. Son passeport irakien était un faux mais il a obtenu un vrai passeport palestinien grâce au mari d’une tante de Cisjordanie. C’est un homme intelligent - pas un partisan de Saddam, en fait- et dans une vie normale il aurait été professeur ou homme d’affaire en "Palestine". Mais il travaille sans enthousiasme dans un restaurant libanais de Kuala Lumpur. "Je veux aller en Europe, n’importe où en en Europe, j’ai des cousins à Stockholm". Un autre refuge.
D’autres hommes parmi mes invités ont des récits plus sombres encore. Ils se sont enfuis en Malaisie, puis en Thaïlande, ont été emprisonnés à Bangkok, puis déportés en Philippine et emprisonnés à nouveau. Le problème, comme l’ont découvert ces pays, est que les Palestiniens ne peuvent pas être renvoyés chez eux. Ils n’ont pas de chez eux. De plus, la Malaisie ne reconnaît pas Israël - les chrétiens malaysiens ont besoin de la permission du gouvernement pour aller en Israël- et par conséquent les autorités de Kuala Lumpur ne peuvent pas négocier avec ceux qui contrôlent la "Palestine".
Fawaz Ajjour a réussi à faire des études de commerce aux Philippines. IL a épousé une philippine - leur premier fils Ahmed y est né- et en utilisant un permis de voyage égyptien, il a emmené sa femme à Gaza où elle a donné naissance à un second enfant. Elle a quitté Gaza avant lui mais quand il a essayé de la rejoindre, il a été bloqué trois semaines à l’aéroport de Manila et a du repartir vivre avec son père au Caire. Quand son permis de séjour en Egypte a expiré, il est parti pour un autre pays qui n’exige pas de visa, l’Ukraine. Il y a passé dis ans, malade la plupart du temps et dans l’impossibilité de voir sa famille.
Toutes ces personnes s’expriment avec une grande colère aussi profonde que justifiée. Hussan Farhan me dessine la maison où ils vivaient à Bagdad. C’est toujours la même histoire. La famille est arrivée par Basra en 1948, a reçu une maison du gouvernement en 1979 dans la banlieue de Baladiah. "Après 2003, il y a eu des kidnappings, des meurtres, des enlèvements. Je suis allé en Syrie et y suis resté une semaine pour acheter un billet pour la Malaisie. Je suis arrivé ici comme touriste et je suis allé à l’ONU pour leur demander de l’aide". La famille Abbas, d’ailleurs, vient d’un petit village qui s’appelait Izzem, et qui était situé non loin de Haifa, dans ce qui est aujourd’hui Israël.
Et ça continue comme ça, des frères en Norvège, des amis en Europe, un peuple perdu qui parle de sa souffrance dans une sorte de transe - car les réfugiés se lassent de raconter leur propre histoire - pendant que la pluie chaude bat les fenêtres du bar et que le tonnerre gronde autour de l’hôtel. Rarement l’émotion perce, aussi vais-je conclure avec une remarque de Ajjour, qui nous parle de l’autre bout du monde : "Vous savez quoi ? Mahmoud Abbas, notre leader, ne fera rien pour nous. On aimerait encore mieux vivre sous la botte de l’occupant israélien que de vivre comme nous vivons ici".
(JPG)
17 avril 2010 - The Independent - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.independent.co.uk/opinio...
Traduction de l’anglais : DM
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8563

Elie Wiesel l’imposteur et Jérusalem

publié le lundi 19 avril 2010

Alain Gresh

 
Wiesel [appelle] à ne pas résoudre le problème de Jérusalem, c’est-à-dire, clairement, à maintenir la ville sous occupation.
Dans une publicité intitulée « For Jerusalem » et reproduite par l’International Herald Tribune (16 avril 2010), Elie Wiesel, prix Nobel de la paix, réaffirme son inquiétude. Ce texte affirme hautement que « Jérusalem est au-dessus de la politique ». Ce qui, pour l’auteur, signifie qu’elle doit... rester israélienne.
Pour lui, précise-t-il, sa présence dans l’histoire juive est totale, elle est mentionnée « 600 fois dans les écritures et pas une seule fois dans le Coran ». Outre que cela est discutable (je ne vais pas entrer ici dans une interprétation du texte coranique), on ne voit pas en quoi la mention d’une ville dans un texte vieux de quelques milliers d’années donnerait un droit de propriété à quiconque. Ou alors il faudrait redéfinir les frontières de l’Europe en fonction des textes latins du Moyen Age ou des textes grecs de l’Antiquité.
« Il n’y a pas de prière plus émouvante dans l’histoire juive, poursuit-il, que celle qui exprime notre (les juifs) désir ardent de retourner à Jérusalem. » Cette interprétation politique d’une prière n’a évidemment aucun sens. Pendant des siècles, les juifs religieux ont effectivement prononcé cette prière, mais sans jamais vouloir la mettre en œuvre. Jusqu’en 1948, les juifs pouvaient se rendre à Jérusalem (certains y allaient pour être enterrés). C’est seulement avec la naissance du mouvement sioniste que l’objectif est devenu politique. Comme l’écrit si pertinemment Gilles Perrault dans sa biographie d’Henri Curiel, Un homme à part (Fayard), « la minorité sioniste exceptée, personne ne ressentait la nécessité d’un Etat juif et l’on n’éprouvait pas le besoin de psalmodier “l’an prochain à Jérusalem” quand il suffisait de prendre le train de 9h45 pour s’y rendre ».
« Aujourd’hui, poursuit Wiesel, pour la première fois dans l’histoire, juifs, chrétiens et musulmans peuvent accomplir leurs rites religieux librement. Et, contrairement à certaines affirmations des médias, juifs, chrétiens et musulmans ONT (en capitale) l’autorisation de construire leurs foyers n’importe où dans la ville. »
Il faut le dire clairement : il s’agit d’un honteux mensonge. Non seulement chrétiens et musulmans sont sans arrêt interdits d’accès à leurs lieux saints, non seulement ils n’ont pas le droit de construire dans Jérusalem, mais les maisons qu’ils ont sont détruites, comme l’ont reconnu mille et un rapports d’organisations diverses, mais aussi de gouvernements. Même les Etats-Unis se sont émus de la destruction de maisons arabes (« U.S. furious over Israel’s demolition of East Jerusalem homes », par Barak Ravid et Natasha Mozgovaya, Haaretz, 22 mars 2009). Et il suffit de lire le rapport des consuls européens à Jérusalem (« Jérusalem, le rapport occulté »). Wiesel l’ignore-t-il ?
Dans une réponse à ce texte, « For Jerusalem, a response to Elie Wiesel » (Haaretz, 18 avril), Yossi Sarid écrit :
« Quelqu’un vous a trompé, mon cher ami. Non seulement un Arabe ne peut pas construire “n’importe où”, mais il peut remercier son Dieu s’il n’est pas expulsé de sa maison et jeté à la rue avec sa famille et des biens. Peut-être avez-vous entendu parler de résidents arabes de Sheikh Jarrah, qui ont vécu là depuis 1948, qui sont à nouveau devenus des réfugiés déracinés, parce que certains juifs se jouent des contraintes de l’espace à Jérusalem. »
« Ces juifs zélés insistent même pour s’insérer comme autant d’os dans les gorges des quartiers arabes, pour les purifier et les judaïser avec l’aide de riches bienfaiteurs américains, dont vous connaissez plusieurs personnellement. Dans les coulisses, notre premier ministre et le maire de Jérusalem activent les fils de ce spectacle de marionnettes tout en se défaussant de leur responsabilité face à cette anarchie et cette cupidité. C’est la raison réelle pour laquelle “les nouvelles et les anciennes tensions” dont vous parlez dans votre lettre refont surface, “avec une telle rapidité”. »
Wiesel conclut en appelant à ne pas résoudre le problème de Jérusalem, c’est-à-dire, clairement, à maintenir la ville sous occupation.
Ce n’est pas sa première intervention sur la question de Jérusalem. Déjà, durant les négociations entre Israéliens et Palestiniens avant la seconde Intifada, alors que la presse évoquait un partage de Jérusalem, il prenait la plume et publiait une tribune dans le quotidien Le Monde (« Jérusalem, il est urgent d’attendre », 17 janvier 2001), reprochant au premier ministre israélien d’alors ses éventuelles concessions. Ce texte, repris sur tous les sites pro-israéliens les plus extrémistes, pouvait ainsi se résumer : mieux vaut le mur des lamentations que la paix.
Dans les deux textes, celui de l’IHT et celui du Monde, Wiesel cite le rabbin hassidique Nahman de Breslev (né en 1772) pour justifier ses dires. Que dirait-on d’un intellectuel musulman qui citerait une sommité religieuse de l’époque des califes pour justifier la revendication musulmane sur Jérusalem ?
Cette « grande conscience », rarement critiquée publiquement, est pourtant un imposteur moral qui mériterait un traitement différent dans les médias.
Rappelons que, outre ses positions sur le conflit israélo-palestinien, il a fait l’éloge de la torture, celle du financier Bernard Madoff chez qui il avait placé une partie de sa fortune (il ne lui a jamais semblé immoral de gagner des millions de dollars grâce à lui quand ses combinaisons financières marchaient), comme le rapportait LeMonde.fr (« Bernard Madoff est un “psychopathe”, selon Elie Wiesel », 27 février 2009).
« “Psychopathe est un mot trop gentil pour le qualifier”, a déclaré M. Wiesel. “Il devrait être placé à l’isolement pendant au moins cinq ans avec un écran sur lequel seraient diffusées des photos de ses victimes. [...] Il faudrait inventer n’importe quoi pour le faire souffrir. (...) Il devrait être présenté à des juges qui trouveraient un châtiment”", a ajouté ce survivant de l’Holocauste. »
D’autre part, comme le rappelle Max Blumenthal, un membre du lobby J-street, Elie Wiesel s’est adressé le 25 octobre 2009 à 6 000 chrétiens sionistes adeptes du pasteur John Hagee, un homme qui tient des propos homophobes, mais aussi négationistes et antisémites (rappelons qu’une partie des chrétiens sionistes sont antisémites) (« Elie Wiesel’s “Dear Pastor” Hagee Trashes Obama (and my response to Goldfarb/Goldberg) », 29 octobre 2009). En échange, si l’on peut dire, il a obtenu un chèque de 500 000 dollars pour sa fondation. Cette somme était d’autant plus nécessaire que la crise financière a frappé ce pauvre Wiesel et qu’il ne s’en est pas remis.
Nous avons déjà rappelé ce que le grand auteur de science-fiction Isaac Asimov écrivait de Wiesel, « qui a survécu à l’Holocauste et, depuis, ne sait plus parler d’autre chose. Ce jour-là, il m’a agacé en prétendant qu’on ne pouvait pas faire confiance aux savants, aux techniciens, parce qu’ils avaient contribué à rendre possible l’Holocauste. Voilà bien une généralisation abusive ! Et précisément le genre de propos que tiennent les antisémites : “Je me méfie des Juifs, parce que jadis, des Juifs ont crucifié mon Sauveur.” » Et Asimov ajoute : « J’ai laissé les autres débattre un moment en remâchant ma rancœur puis, incapable de me contenir plus longtemps, je suis intervenu : “Monsieur Wiesel, vous faites erreur ; ce n’est pas parce qu’un groupe humain a subi d’atroces persécutions qu’il est par essence bon et innocent. Tout ce que montrent les persécutions, c’est que ce groupe était en position de faiblesse. Si les Juifs avaient été en position de force, qui sait s’ils n’auraient pas pris la place des persécuteurs ?” »
publié sur le blog du Monde diplomatique "Nouvelles d’Orient"

Un acte de barbarie impardonnable

publié le lundi 19 avril 2010

Association pour le soutien et la défense des droits des Bédouins en Israël
 
Les Bédouins du Negev soumis à la brutalité des forces israéliennes pour les déposséder de leur terrre
Communiqué, 13 avril 2010
Les forces de police, la dénommée « patrouille verte » et les responsables israéliens des l’Autorité de la Terre ont brutalement détruit ce matin des dizaines de tentes et de huttes, les foyers des familles bédouines qui vivent sur leur terre dans les zones d Al-Arakib et Tawil Abu Jarwal dans le Negev. Des ordres d’éviction ont été placardés sur d’autres habitations.
 De tels actes criminels sont perpétrés de manière répétée par les autorités de l’Etat, brutalement et sans état d’âme, malgré les démarches judiciaires en cours qui entendent prouver les droits de propriété des citoyens bédouins. Il y a déjà quelques décennies, des revendications de propriété de la terre ont été déposées auprès du Ministère de l’Intérieur et les Bédouins sont en possession de documents qui donnent crédit à cette revendication.
Les actes commis par les autorités visent à déposséder les propriétaires de leurs terres et à les transférer au Fonds national juif. L’intention est claire : s’emparer de la terre de citoyens paisibles et sans défense, tout simplement parce qu’ils appartiennent à la minorité arabe opprimée en Israël.
Nous exigeons que cessent de tels actes répréhensibles contre une population pacifique qui vit dans le Negev depuis des générations.
Nuri al Okbi, Responsable de l’ Association pour le soutien et la défense des droits des Bédouins en Israël 0545-465556, 
Gideon Spiro, membre
transmis par Gush Shalom
traduction et chapeau : C. Léostic, Afps

Le dossier du Proche-Orient, sujet dominant du prochain sommet à Barcelone

publié le lundi 19 avril 2010
La Presse de Tunisie + Confluences Méditerranée

 
Le prochain Sommet de l’Union pour la Méditerranée (UPM) prévu à Barcelone sera consacré « en majeure partie » à la situation au Proche-Orient, a déclaré vendredi à Tunis le ministre espagnol des Affaires étrangères Miguel Moratinos.
M. Moratinos s’adressait à la presse en compagnie de son homologue tunisien, M. Kamel Morjane, au terme d’une réunion de deux jours des ministres des Affaires étrangères des dix pays de la Méditerranée occidentale dans la capitale tunisienne.
Ce forum, dit « 5+5 », a regroupé pour la première fois les chefs de la diplomatie des cinq pays de la rive nord de la Méditerranée (Espagne, France, Italie, Malte et Portugal) et des cinq pays du Maghreb (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie).
« Nous avons évoqué le prochain sommet de l’UPM et décidé de travailler ensemble pour le préparer d’une façon adéquate, en abordant les questions politiques en vue de relever les grands défis auxquels fait face la région », a-t-il précisé.
Selon lui, « le laboratoire d’idées, de réflexion et de stratégies des 5+5 contribuera de manière bénéfique au développement de l’UPM ». Initiée par le Président français Nicolas Sarkozy, cette union rassemble les 27 pays de l’Union européenne, Israël, la Turquie et les pays arabes méditerranéens.
M. Moratinos s’est fait l’écho de « l’inquiétude » des ministres présents quant à « la situation d’impasse au Proche-Orient », plaidant pour « la reprise immédiate des négociations (israélo-palestiniennes) sous le leadership de nos amis américains ».
Il a relevé que la réunion de Tunis a dégagé « un engagement total pour la recherche une fois pour toutes d’une solution à deux Etats ». « Le plus tôt serait le mieux », a-t-il jugé.
« Il y a aujourd’hui un Etat israélien, il reste un Etat palestinien qui doit être reconnu par la communauté internationale », a-t-il suggéré. Il a noté que « cela doit se faire par la négociation entre Israéliens et Palestiniens que nous encourageons ».
De son côté, le ministre tunisien des Affaires étrangères a déploré « la situation difficile » qui prévaut dans les Territoires palestiniens en raison des mesures prises par Israël, en mettant l’accent sur « la nécessité d’une intervention pour alléger les conditions pénibles des populations, notamment à Gaza ».
Une déclaration finale qui devait être publiée à la fin des travaux, n’a finalement pas été distribuée à la presse. Selon une source proche de la réunion, la partie libyenne aurait émis des réserves sur le chapitre relatif au Proche-Orient.
ajout de note : C. Léostic, Afps

Le Hamas continuera à exécuter les Palestiniens accusés de collaboration

20/04/2010
Le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a affirmé hier qu'il continuerait à exécuter ceux qui sont reconnus coupables de collaboration avec Israël, en dépit des protestations des associations de défense des droits de l'homme. « Si une peine de mort est prononcée, nous l'appliquerons immédiatement afin de sauvegarder notre peuple, et son programme de jihad et de libération », a déclaré le ministre de l'Intérieur du Hamas, Fathi Hamad, lors d'une conférence de presse, en expliquant que l'espionnage au profit d'Israël était une « ligne rouge » à ne pas franchir aux yeux de son gouvernement.

Le Proche-Orient est-il mûr pour un plan de paix américain ?

20/04/2010
 « Dans certains de ces conflits, les États-Unis ne peuvent pas 
imposer des solutions », avait déclaré le président Obama. Jewel 
Samad/AFP
 « Dans certains de ces conflits, les États-Unis ne peuvent pas imposer des solutions », avait déclaré le président Obama. Jewel Samad/AFP
La perspective d'une nouvelle stratégie du président Obama est assombrie par l'hostilité tenace séparant Palestiniens et Israéliens.
Alors que les pourparlers entre Israël et Palestiniens sont au point mort, les spéculations vont bon train à Washington sur la possible intention du président américain Barack Obama d'insuffler un nouvel élan en proposant son propre plan de paix. Mais la perspective d'une nouvelle stratégie américaine est assombrie par l'hostilité tenace séparant les deux camps, les récentes frictions entre Washington et le gouvernement israélien, et les divisions qui traversent le champ politique palestinien.
M. Obama présente d'ores et déjà les symptômes dont souffrent des présidents américains longtemps exposés au casse-tête du Proche-Orient : frustration, exaspération et détermination résignée à aboutir après avoir encaissé plus de revers que de succès sur le front des négociations de paix, au cours de sa première année à la Maison-Blanche.
« La vérité, c'est que dans certains de ces conflits, les États-Unis ne peuvent pas imposer des solutions à moins que les parties soient prêtes à rompre avec les vieux réflexes d'antagonisme », a déclaré le président la semaine dernière. Si personne ne croit que Washington peut « imposer » une solution, certains observateurs estiment qu'un plan ambitieux visant à focaliser l'attention des participants sur « les grands problèmes » pourrait aider à atténuer les tensions provoquées par des sujets périphériques mais chargés d'émotion.
L'alliance étroite entre les États-Unis et Israël est en crise depuis une visite en Israël du vice-président américain Joe Biden en mars, au cours de laquelle Israël avait annoncé de nouvelles constructions juives à Jérusalem-Est, dont les Palestiniens veulent faire la capitale de leur futur État. Ne bougeant pas d'un iota, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a encore affirmé dans un entretien diffusé hier sur la chaîne américaine ABC que « les nouvelles demandes des Palestiniens de geler toute construction, toute construction juive dans les quartiers juifs à Jérusalem, sont complètement, complètement inacceptables ».
L'administration Obama affirme n'avoir pas encore décidé sur quelle voie s'engager dans ce dossier, mais elle pourrait s'inspirer de la vision donnée par Bill Clinton avant la fin de son mandat en 2001 : souveraineté palestinienne à Gaza et dans l'essentiel de la Cisjordanie, solution au problème des réfugiés palestiniens et garanties de sécurité pour les deux camps. Mais dévoiler un nouveau plan américain dans le contexte des tensions actuelles constitue une décision à haut risque, avertissent certains experts. « Je ne suis pas certain que ce soit le bon moment pour le président de faire ça, dans la mesure où quand on propose quelque chose, on est coincé avec », estime Steven Cook, du Conseil en relations étrangères (CFR).
Autre risque d'un plan Obama : s'il est rejeté par les deux parties ou qu'il échoue faute d'entente, le président américain aura alors grillé sa plus précieuse cartouche diplomatique. Les grand plans internationaux pour le Proche-Orient ont en outre tendance à partir à vau-l'eau, comme « la feuille de route » adoptée par le quartette pour le Proche-Orient (Union européenne, États-Unis, Russie et ONU) qui prévoyait initialement un État palestinien... en 2005.
Malgré tout, certains croient qu'un nouveau plan américain a des chances de fonctionner s'il est correctement défini et soutenu. « Il faut être extrêmement bien préparé, avoir deux, trois, quatre coups d'avance », affirme Daniel Levy, un ancien haut conseiller israélien aujourd'hui expert à la Fondation pour une nouvelle Amérique.
Reste à savoir si le gouvernement israélien de droite et les Palestiniens, divisés entre Hamas et Fateh, partagent le désir du président de venir à bout du conflit.
Stephen COLLINSON (AFP) 

La crise entre Israël et les États-Unis « inquiète » Barak

20/04/2010
Le soutien des États-Unis à l'État hébreu « ne faiblira pas », assure Clinton.

La crise diplomatique entre Israël et les États-Unis « n'est pas dans l'intérêt d'Israël », a déclaré hier le ministre israélien de la Défense Ehud Barak, en exhortant le gouvernement de Benjamin Netanyahu à mettre un terme aux divergences avec son allié américain. « Nous devons modifier radicalement cette situation par une initiative politique traitant des questions-clefs au cœur du conflit » avec les Palestiniens, a ajouté M. Barak, en faisant allusion notamment au tracé des frontières, au statut de Jérusalem, aux colonies juives et aux réfugiés palestiniens. « S'il est nécessaire d'élargir la coalition gouvernementale pour atteindre cet objectif, eh bien, il faut le faire », a plaidé M. Barak. Il s'est ainsi référé au parti centriste Kadima de Tzipi Livni, qui préconise d'importantes concessions territoriales en vue d'un accord de paix avec l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas.
M. Barak a estimé que la communauté internationale n'est pas prête à accepter la poursuite de l'occupation par Israël des territoires palestiniens conquis en juin 1967. Les pourparlers de paix avec les Palestiniens sont suspendus depuis la guerre de Gaza (du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009) en dépit des efforts américains pour les relancer.
De son côté, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a affirmé dimanche, à la veille des cérémonies du 62e anniversaire de la création de l'État hébreu, que le soutien de son pays à Israël « ne faiblira pas ». « Israël est aujourd'hui confronté à certains des plus grands défis de son histoire, mais l'espoir qu'il suscite et ses capacités n'ont jamais été aussi grands », ajoute-t-elle.
Par ailleurs, M. Barak s'est efforcé d'apaiser les craintes de conflit armé au Proche-Orient, en réponse aux inquiétudes du roi de Jordanie, Abdallah II. « Je pense qu'il n'y a aucune raison pour qu'une guerre se déclenche prochainement », a-t-il affirmé, répondant à une question du journaliste sur les déclarations récentes de Abdallah II, qui a évoqué des hauts risques de guerre régionale si les négociations israélo-palestiniennes ne reprennent pas. « Nous n'avons certainement aucune intention de déclencher quelque chose comme ça, et j'espère qu'il n'y aura pas de détérioration de la situation venant d'ailleurs », a-t-il dit. 

De Rome, Hariri compare les rumeurs autour des Scud aux ADM en Irak, « toujours pas trouvées »

20/04/2010
C'est par une rencontre avec le corps diplomatique arabe accrédité à Rome et emmené par son doyen, l'ambassadeur libanais Melhem Misto, que le Premier ministre Saad Hariri a entamé hier en soirée sa visite dans la capitale italienne. Une rencontre suivie d'une autre : celle avec la diaspora libanaise installée dans la péninsule, toujours en présence de l'ambassadeur Misto, mais aussi, entre autres, du représentant du Liban au Vatican, Georges Khoury, et du vicaire patriarcal à Rome, le père Tony Gebrane, représentant Mgr Nasrallah Sfeir.
Saad Hariri a profité de cette occasion pour s'exprimer sur plusieurs sujets brûlants, à commencer par la situation au Liban et toutes les rumeurs que les émigrés reçoivent amplifiées et souvent déformées. « Si nous regardons en arrière, si nous nous arrêtons sur ce que le Liban était il y a quelques années, nous nous rendrons immédiatement compte des progrès qui ont été réalisés, malgré les difficultés et les défis. Le Liban progresse jour après jour », a-t-il ainsi martelé après avoir insisté sur l'incontournable coexistence entre tous les Libanais. « Malgré tout ce qu'ils essaient de véhiculer, nous sommes un seul peuple, un peuple uni, et qui défend les mêmes intérêts », a-t-il ajouté, rappelant que la parité islamo-chrétienne au Liban doit rester intouchable et indiscutable, et louant à cet égard les vertus de la modération.
Évoquant les dernières accusations israéliennes relatives à l'envoi de missiles Scud par la Syrie au Hezbollah et relevant qu'à chaque début de saison touristique, l'État hébreu multiplie ses menaces, Saad Hariri a comparé ces rumeurs aux allégations qui ont précédé l'invasion de l'Irak : « Ils cherchent toujours les armes de destruction massive prétendument en possession de l'ancien régime » irakien, a-t-il dit. Réaffirmant ensuite que la coexistence et la convivialité libano-libanaises constituent « la plus grande des menaces » contre Israël, il a demandé aux Libanais de « ne pas avoir peur : notre pays est en pleine forme », a-t-il assuré. 

La municipalité de Tel-Aviv transforme un cimetière islamique à un hôtel, à Yafa

[ 19/04/2010 - 12:18 ]
Saout al Haq – CPI

L'organisation d'al-Aqsa pour les patrimoines et les legs pieux en Palestine occupée en 1948 a dit que le comité local de planification et de construction qui appartient à la municipalité sioniste de Yafa a approuvé une demande de la compagnie sioniste d'exploitation "Nakiche" pour installer un hôtel sur les terres du cimetière islamique d'al Kachla.
L'association a déclaré dans un communiqué qu'il refuse fortement cette décision qui permet la violation des dizaines de tombeaux dans le cimetière d'al-Kachla.

L'avocat Sultani reçoit des menaces sionistes pour le tuer avec son fils Rawi

[ 19/04/2010 - 12:25 ]
Arabes – CPI

L'avocat Fouad Sultani, le père du captif Rawi, a reçu trois menaces, durant une seule semaine, des extrémistes israéliens dont un email envoyé par un sioniste qui habite aux Etats-Unis comportant des menaces et des insultes contre les arabes.
Le sioniste a qualifié les arabes dans les territoires palestiniens occupés d’espions qui n’ont aucune citoyenneté, ni allégeance à "Israël".

Un livre israélien raconte l’échec sioniste à assujettir les Palestiniens de 48

[ 20/04/2010 - 05:19 ]
Palestine – CPI

Un livre israélien vient de lever le voile sur un échec cuisant israélien d’assujettissement des Palestiniens de 48 (un nom donné aux Palestiniens qui sont restés en "Israël" et devenus ses citoyens lors de sa création en 1948). Les Israéliens n’ont par réussi à les assujettir, ainsi que leurs familles, en dépit de tout l’argent dépensé depuis la création d’"Israël".
Une nouvelle étude sous le titre "Les bons Arabes" faite par Dr. Halil Cohen, de l’Université Hébraïque, traite les relations complexes reliant les services d’enseignements israéliens et les Palestiniens de 48. Le nombre de ceux-ci constituait 15% des habitants d’"Israël", 18% actuellement.
Se basant sur des documents jusqu’aujourd’hui secrets de l’archive des services de renseignements israéliens, l’étude jette la lumière sur le parcours politique et social de ces Palestiniens sous le régime militaire allant de 1948 à 1966.
Les bons Arabes
Le livre utilise la notion de bons Arabes pour désigner les Palestiniens qui avaient préféré s’intégrer à l’Etat hébreu, ne pas l’affronter. Choisissant de vivre de cette manière, ils ont cru assurer leur existence et leurs droits civiques. Mais le livre détaille beaucoup d’histoires montrant qu’"Israël" leur a tourné le dos, malgré leurs services et leur coopération. Leurs terres ont été confisquées. Ils ont été interdits de retourner à leurs villages. Leurs besoins de la vie quotidienne n’ont pas été assurés.
L’Etat a eu recours à beaucoup de moyens inhumains, ajoute le livre, pour posséder l’esprit des Palestiniens et pour les maîtriser politiquement et dans le domaine de la sécurité. On engage certains d’eux comme des agents qui coopèrent avec eux (contre leurs semblables). On appelle ceux-là les bons Arabes.
Toutefois, les archives confirment la force de la génération 48 dans l’affrontement de l’Etat et de ses agissements, souligne Cohen, même dans le domaine de la littérature, le roman et la poésie, malgré le contrôle strict ; les poètes nationaux, dont Mahmoud Darwich et Samih Al-Qasim, sont souvent persécutés.
Le livre bien détaillé parle du rôle du parti communiste israélien qui était le nerf de la libération nationale après de la Nakba (la catastrophe de 1948). Après cette date, il y a eu un affrontement entre le mouvement national et "Israël" sur l’identité des Palestiniens de 48. "Israël" a voulu rendre silencieuse la version arabe en ce qui concerne la guerre de 1948.
Bûcherons et serveurs !
Les services de renseignements font tout, dit le livre avec beaucoup de détails, pour empêcher le développement des institutions et des autorités locales, même des équipes sportives, des clubs culturels. Ils travaillent pour que les Palestiniens de 48 n’atteignent pas les études supérieures, afin que « les Palestiniens restent bûcherons et distributeurs d’eau ».
Le livre publie beaucoup de documents officieux exposant des décisions et des plans israéliens destinés à mettre en miettes les Palestiniens de 48 et à semer la zizanie entre leurs membres. Ils les rendent prisonniers de plus simples de leurs besoins quotidiens dont le déplacement de Nassera à Haïfa ; ils devaient marquer une distance avec le courant national et coopérer avec "Israël".
Et les Druzes arabes n’ont pas facilement accepté le service militaire, ni volontaire ni obligatoire, précise le livre. Dans les années cinquante, les villages druzes ont connu de violents affrontements. Les habitants druzes des villages de la région d’Al-Jalil n’étaient pas chassés de leurs villages car ils n’avaient pas résisté et qu’ils s’étaient rendus sans combat, prétend le livre.
L’affrontement ouvert entre "Israël" et les Palestiniens de 48 n’est pas encore terminé, résume le livre. Ces Palestiniens sont restés avec leurs idées nationales et c’est la faute d’"Israël", qui ne leur donne pas les vrais moyens de s’intégrer, pour la simple raison qu’ils sont Arabes, conclut l’auteur.
Les Palestiniens vivant au Liban, en Syrie et en Jordanie gardent toujours leur identité. La Nakba n’est pas seulement un anniversaire historique, mais aussi une réalité de vie quotidienne : les Israéliens continuent leur discrimination, leur vol de territoires et l’imposition de noms hébreux.
Article écrit par Wadi’ Awada et paru sur aljazeera.net, le 11 avril 2010
Traduit et résumé par le Centre Palestinien d’Information (CPI)