jeudi 23 octobre 2014

Résolution, CPI: le Palestinien Erakat donne jusqu'à novembre

Le négociateur en chef palestinien Saëb Erakat a fixé jeudi à novembre l'échéance avant que les Palestiniens ne prennent des initiatives diplomatiques pour la reconnaissance de leur Etat, qui risquent de déplaire fortement aux Israéliens et aux Américains.
Si le Premier ministre Benjamin Netanyahu "croit qu'il peut maintenir le statu quo et que nous participerons à ça, (il peut l'oublier). Ceci ne durera pas au-delà de novembre, nous n'en accepterons pas davantage", a dit M. Erakat à quelques journalistes à Ramallah. M. Erakat évoquait les perspectives actuellement très sombres de règlement du conflit israélo-palestinien dans un avenir proche, et de création d'un Etat palestinien indépendant coexistant avec Israël.
Devant cette absence de perspectives, le président palestinien Mahmoud Abbas s'emploie à rallier au Conseil de sécurité de l'ONU une majorité suffisante autour d'un projet de résolution qui forcerait la marche vers un Etat palestinien.
Le texte reposerait sur les principes de reprise des discussions de paix, en vue d'un Etat palestinien pleinement indépendant en novembre 2017, sur les lignes de partage existant avant la guerre de 1967. Un tel texte semble voué à l'échec.
M. Erakat a redit qu'en cas d'échec, la Palestine, Etat observateur à l'ONU, demanderait à adhérer à un certain nombre d'organisations internationales, à commencer par la Cour pénale internationale (CPI). Une telle adhésion, vue d'un mauvais oeil par les Etats-Unis, pourrait signifier des poursuites internationales de dirigeants israéliens pour crimes de guerre. Une demande palestinienne d'adhésion à la CPI dès novembre est "possible, c'est ce que nous pensons, c'est un calendrier fort", a déclaré M. Erakat.
Dans l'éventualité très improbable où le Conseil de sécurité adopterait une résolution conforme aux attentes actuelles des Palestiniens, ces derniers finiraient quand même par demander l'adhésion à la CPI à un moment donné, a dit M. Erakat. M. Netanyahu "rendra des comptes pour tous ses agissements et ses décisions", a-t-il dit.
Le secrétaire d'Etat John Kerry a exprimé à MM. Abbas et Erakat l'opposition américaine au projet palestinien de résolution au Conseil de sécurité. Lors d'une rencontre de deux heures au Caire début octobre en marge d'une conférence de donateurs pour la bande de Gaza, M. Kerry leur a dit: "ce n'est pas une option", a rapporté M. Erakat. Il a démenti des informations selon lesquelles les Palestiniens avaient accepté de repousser de deux mois toute initiative au Conseil de sécurité.

Un obus israélien tombe près d'une maison au Liban-Sud

Un char israélien a visé le périmètre de la maison d'un villageois libanais à Maïss al-Jabal au Liban-sud, rapporte jeudi l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).
Un obus de 105 mm tiré par le char est tombé près de la maison de Hussein Saïd.

Hébron : Un étudiant arrêté et un militant libéré

Les forces armées de l'occupant israélien ont arrêté mercredi un étudiant, et ont libéré un militant membre du Rassemblement des jeunes contre la colonisation dans la ville d'Hébron au sud de la Cisjordanie occupée.
Des sources locales ont déclaré que les forces armées occupantes ont arrêté l'étudiant Ahmed Adel Salayma, après avoir pris d'assaut et fouillé sa maison. Il est un prisonnier libéré, qui a été arrêté plusieurs fois près de la mosquée bénie d'Ibrahimi, et il a été embarqué vers une direction inconnue.
D'autre part, les forces armées occupantes ont libéré le militant du Rassemblement des jeunes contre le colonisation, Medhat Amro, en échange d'une amende d'environ 300 dollars, après avoir été arrêté il y a deux jours, alors qu'il défendait la famille d'Aftini contre les colons à Tel Armidah à Hébron.

L'occupation maintient en isolement le prisonnier Nahar Saadi

Les autorités de l'occupation israélienne maintiennent en isolement le prisonnier Nahar Saadi (33 ans) de Jénine et condamné à la perpétuité 4 fois et 20 ans supplémentaires dans les cellules de la prison de Ramleh.
Dans un appel diffusé dans les médias mercredi, Saadi a confirmé que son isolement est un acte de vengeance mené par les autorités de l'occupation israélienne depuis son placement en garde à vue en Avril 2013, sous prétexte qu'il y a des nouvelles accusations contre lui et le prisonnier avait été menacé d'être isolé s'il refusait de donner des aveux.
Il a souligné qu'il est isolé sur les ordres des services de renseignements israéliens, avec un renouvellement de l'ordre d'isolement tous les 6 mois, dont le dernier date du 1er Juillet 2014.
Il a attiré l'attention sur le fait que l'occupation continue à l'interdire des visites de sa famille.
Il est à noter que le prisonnier Saadi a mené une grève de la faim pour protester contre l'interdiction à sa mère de lui rendre visite, et après les promesses de l'administration pénitentiaire israélienne de résoudre son cas, le prisonnier a suspendu sa grève de la faim, mais il attend toujours la réponse des autorités de l'occupant israélien à ce sujet.
Le prisonnier Saadi souffre de plusieurs problèmes de santé, dont des problèmes à la colonne vertébrale ainsi  qu'à l''estomac depuis la date de son arrestation en 2003.

Bahr rencontre le vice-président du conseil de consultation Qatari

Ahmad Bahr, le vice-président du conseil législatif ainsi qu’une délégation parlementaire palestinienne ont rencontré le vice-premier ministre du conseil de consultation qatari, le Cheikh Issa Ibn Rabia Al Kawari au Qatar à Doha ce mercredi matin.
La délégation législative de Kawari a été informée des dernières évolutions de la cause palestinienne, la ville de Jérusalem ainsi que la mosquée Al Aqsa. La délégation a aussi étudié les conséquences de la dernière guerre contre la bande de Gaza et ses impacts sur les infrastructures et la vie dans l'enclave.
La délégation a remercié le Qatar, gouverneur et gouvernés, pour leur soutien continu de la cause palestinienne et la bande de Gaza. Le pays a de nouveau prouvé son soutien lors de son dernier don d’un milliard de dollars pour la reconstruction de la bande de Gaza.
Ahmad Bahr a appelé les députés du conseil à visiter la bande de Gaza afin de mesurer de près les impacts laissés par  la dernière guerre contre Gaza en terme de destructions et de souffrances du peuple gazaoui.
De son côté, le Cheikh Issa Al Kawari a souligné la profonde relation qui lie le peuple palestinien et la cause palestinienne au peuple qatari. Il assure que le Qatar continuera de soutenir et d’encourager le peuple palestinien jusqu’à obtenir l’indépendance de l’Etat Palestinien.
 A la fin de la rencontre, les députés du conseil législatif ont décoré le Cheikh Issa Al Kawari et le conseil le consultation pour leur soutien à la cause palestinienne.

Un enfant tué dans une explosion à Beyt Hanoun

L’enfant Mohamed Sami Abu Jarad (9 ans) a été tué mercredi soir lors de l’explosion d’un objet suspect à Beyt Hanoun au nord de la bande de Gaza.
Achraf Al Qudra, le porte-parole du ministère de la Santé a déclaré que l’enfant Abu Jarad avait été grièvement blessé lors de l’explosion d’un objet suspect avec lequel il jouait dans la ville. L’enfant a été transporté à l’hôpital Al Shifa vu la gravité de son état de santé. Dès son arrivée, l’enfant a succombé à ses blessures.
La ville de Beyt Hanoun est considéré comme la plus dévastée par la dernière agression sioniste contre Gaza qui avait duré 51 jours.

Plusieurs asphyxiés lors d’affrontements contre l’occupation à Jénine

Mercredi soir, des dizaines de citoyens ont été asphyxiés lors d’affrontements avec les forces de l’occupation sioniste à Yaabad au sud-ouest de Jénine au nord de la Cisjordanie occupée.
Des sources sécuritaires palestiniennes ont déclaré que des forces de l’occupation ont attaqué la ville de toutes ses entrées et y ont propagé des divisions d’infanteries. Les forces ont tiré des bombes à gaz, à son et des balles en caoutchouc dans le centre-ville près des garages et des écoles faisant des dizaines de blessés chez les citoyens.

La Fondation d'al-Aqsa : Le cimetière d'al-Qassam est un legs purement islamique

La Fondation d'el-Aqsa pour les legs pieux et le patrimoine a confirmé que le cimetière d'el-Qassam situé dans le village de Cheikh dans le voisinage de la ville de Haïfa dans toute sa superficie est un cimetière purement islamique qui a sa sainteté éternelle et l'inviolabilité.
La Fondation a déclaré dans un communiqué publié mercredi, que le cimetière est un legs pieux purement islamique, et donc il est interdit de le vendre ou de l'utiliser pour un autre objectif que celui d'être un cimetière pour les musulmans.
Elle a souligné qu'elle ne reconnaît aucune transaction de vente du cimetière ou des parcelles, en raison de sa nature islamique.
La Fondation a insisté sur la poursuite de la défense du cimetière, son caractère sacré et sa sainteté avec tous les moyens légitimes, y compris les activités populaires locales, régionales et mondiales et qu'elle refuse tous les moyens d'intimidation pratiqués par l'occupation.
Elle a attiré l'attention sur le fait qu'il y a des tentatives israéliennes de poursuivre le ciblage du cimetière d'el-Qassam, avec l'annonce d'entreprises israéliens qui ont l'intention de construire des magasins sur une partie du cimetière, ou l'intention des côtés israéliens de vendre des terrains du même cimetière.

Souvenirs de la guerre : elles fuient la mort, elles la trouvent ailleurs

C’est ici où Zainab jouait. C’est là où étudiait Nour. Chaque coin de la maison nous les rappelle. Physiquement, elles sont parties, mais elles sont toujours là. C’est ainsi qu'a parlé Mme Soham Abou Tir, en se rappelant ses deux filles tuées par la dernière guerre sioniste menée contre la bande de Gaza par les occupants sionistes.
Zaineb, quatre ans seulement, est partie en martyre, lorsque les occupants sionistes avaient bombardé la maison de son grand-père, le 23 juillet dernier. Nour avait dix-neuf ans lorsqu’elle nous a quittés, succombant à ses blessures, quelques jours plus tard.
La mère a pleuré de chaudes larmes, en parlant de ces jours difficiles. Après des bombardements à répétition de la part des avions israéliens de chasse sur les terrains agricoles d’Absan, à l’est de la ville Khan Younes, au sud de la bande de Gaza, « Nous avons été obligés, dans les premiers jours de la guerre, de quitter notre maison, à seulement 1500 metres de la barrière sécuritaire sioniste », dit-elle.
Bombardement et choix difficiles
Le quatrième jour de la guerre, la mère des deux martyres et sa famille de quatorze individus ont quitté la maison pour aller à un appartement de la famille, au centre du village d’Absan. Mais ils ont été surpris de voir cet appartement complètement détruit par les avions sionistes. Ils se sont trouvés obligés d’aller à la maison de son père, la croyant en sécurité.
Mais le danger ne voulait pas quitter le lieu. Le bombardement ne cessait pas, jour et nuit. Puis, le 23 juillet, les forces sionistes d'occupation ont investi le village de Khozaa. C’était une nuit très difficile pour tous les villages du coin.
Mme Siham se souvient de ces moments difficiles :
« A l’aube, à 4H30, moi, mes enfants, un certain nombre de femmes et filles de mes frères, étions au rez-de-chaussée de la maison de mon père. A ce moment, nous avons entendu toutes sortes de bruits qui se mélangeaient : gens, voitures, motos, explosions violentes, tirs, surtout dans la rue principale reliant le village de Khozaa et d’Absan ».
Bombardement direct
En fait, les gens tentaient de fuir le village de Khozaa et le bombardement. Daa Abou Dir, 17 ans, sa sœur Nour, 19 ans, Zaineb, 4 ans, Taghrid, 26 ans, Asmaa, 25 ans, sont parties à la terrasse de la maison pour voir ce qui s’est passé.
Mais quelques minutes après, les chasseurs de l’occupation sioniste ont bombardé la terrasse où il y avait les filles, un nouveau massacre sioniste.
La mère a cru que la forte explosion venait de bombes d’avertissement et a alors appelé ses filles pour qu’elles entrent à la maison.
Doaa criait : Maman, je suis blessée au pied. Et Taghrid perdait le sang de partout, surtout de son ventre.
Chocs violents
La mère a compris que la question était bien grave. La mère a compris que la maison avait été directement visée. La mère s'esr mise à crier et à demander de l’aide. Son mari et son fils Mahmoud, 21 ans, sont arrivés, après avoir accompli leur prière de l’aube à la mosquée du quartier.
La mère n’a découvert la hauteur du drame que plus tard. C’est à l’hôpital de Nasser qu’elle a su que sa petite Zaineb avait rendu l’âme sur le coup.
Le choc était grand. La mère a tout de suite perdu connaissance. Lorsqu’elle s’est réveillé, elle a su que sa deuxième fille était grièvement blessée. Plus tard, avant d’aller en Egypte pour recevoir le soin nécessaire à son cas, elle est morte, le 8 août.
Après l’arrêt de la guerre, la famille a est retournée à sa maison. Elle n’oublie pas les crimes de l’occupation sioniste et ne les pardonnent jamais.

Bethléem: Les colons lancent des pierres sur les voitures des citoyens

Les colons extrémistes sionistes ont lancé, la nuit dernière, des pierres sur les voitures des citoyens palestiniens dans le village de Nahalin, à l'ouest de la ville de Bethléem, au sud de la Cisjordanie occupée.
Le président du conseil villageois de Nahalin, Ibrahim Shakarina, a déclaré qu'un groupe de colons de résidents de "Bitar Illité construite illégalement sur les terres de Wadi Fokin, Nahalin et Hussan, ont lancé des pierres sur les voitures palestiniennes passaient à l'entrée du village dans la zone de Wadi Baqra.
Il a ajouté que les attaques ont causé des dégâts dans les voitures, sans aucun blessé au sein des passagers.

Jérusalem: 10 blessés lors de violents affrontements avec l'occupation

Plus de 10 manifestants ont été blessés, y compris deux touchés avec les balles réelles lors de violents affrontements ont éclaté avec l'occupation israélienne en face du poste de contrôle de Qalandia, au nord de la ville occupée de Jérusalem.
Le correspondant de notre CPI à Ramallah a déclaré que les affrontements passés devant la barrière vers le long de la piste de l'aéroport de Qalandia, près du mur de séparation raciste.
Notre correspondant q déclaré que l'occupation a intensivement utilisé les balles réelles pour disperser les manifestants en colère qui ont lancé des pierres, des cocktails Molotov et les feux d'artifice.
Les affrontements se sont produits dans tous les quartiers de la ville, en plus des banlieues de Jérusalem situent à l'extérieur du mur à l'issue du processus de heurte des colons dans la ville.
Des sources médicales palestiniennes dans l'hôpital de Palestine à Ramallah ont déclaré que l'hôpital a reçu des blessés par les balles réelles.

3 détenus politiques palestiniens à Abu Dhabi

Un centre de recherche en EAU a déclaré qu'il y a trois captifs politiques palestiniens dans la prison de la capitale du pays, Abu Dhabi.
Le centre d'Emirats pour les études et les médias (Emmask) a déclaré dans un rapport publié le mercredi 22/10, que la prison de la capitale et d'autres prisons secrètes contiennent des militants politiques de 13 nationalités arabes, y compris trois palestiniens dont un journaliste.
Le rapport a souligné que ces prisons contiennent 204 détenus politiques, y compris 108 des EAU, 28 égyptiens, 9 libyens, 11 Yéménites, 3 Qataris, trois Syriens, 5 tunisiens, 6 Algériens, un libanais, un Jordanien et trois palestiniens dont un journaliste.
Des militants sur "Twitter" ont lancé une campagne réclamant la libération de tous les captifs d'opinion en EAU.

L’occupation prend d’assaut Jénine et arrête un palestinien

Les forces sionistes d'occupation ont arrêté jeudi à l'aube un citoyen de la ville de Yamoun à l'ouest de Jénine dans le nord de la Cisjordanie. Elles ont aussi perquisitionné les villes de Yaabod et Silat al-Harthiya et humilié les citoyens.
Des sources locales ont déclaré que dix véhicules militaires ont pris d'assaut la ville de Yamoun à l’aube d’aujourd'hui et arrêté Jamil Ali Khamaiseh (50 ans) après des raids effectués dans le quartier Khamaiseh. Ils ont fouillé sa maison avant de l’embarquer vers une destination inconnue.
Les sources ont souligné que les forces d'occupation ont pénétré à l'aube dans la ville de Yaabod au sud de Jénine pour la deuxième fois en quelques heures après que la ville ait connu de grands affrontements qui ont entraîné plusieurs cas de suffocation.
Les forces d'occupation ont pris d'assaut la ville de Silat al-Harthiya à l’ouest de Jénine et mené des opérations de ratissage dans les différentes parties de la ville.

Une conférence internationale à Londres sur la 1ère Guerre mondiale et son impact sur ​​la Palestine

Le Centre Al-Jazeera et le Centre palestinien al-Awda ont l’intention d’organiser une conférence internationale sous le titre de « la Première Guerre mondiale et son impact sur ​​la Palestine » le 8 et 9 Novembre prochains à Londres.
Le directeur du centre palestinien al-Awda à Londres Majed Al-Zeer a déclaré jeudi sur sa page officielle Facebook, que la conférence se penchera sur ce qui a résulté de cette guerre en transformations internationales et régionales dont la région en général et le peuple palestinien en particulier qui souffre encore de ses conséquences.
Le premier jour de la conférence, ils discuteront des premières étapes de la Première Guerre mondiale et du projet du mouvement sioniste ainsi que les parties qui ont participé à cette guerre, le rôle de la Grande-Bretagne depuis la Déclaration Balfour et sa contribution à la création de l'entité sioniste en plus du début de la Nakba palestinienne.
La deuxième journée de la conférence sera consacrée à l'étude de la situation actuelle et le résultat de la cause palestinienne ainsi que les perspectives d'avenir pour les solutions mises à l'avant à la lumière des conflits régionaux et internationaux.
Les participants à cette conférence seront un groupe d'élite des historiens, des universitaires et des chercheurs, en plus d’un certain nombre de députés britanniques et partisans de la cause palestinienne et ceux qui s'intéressent à cette question.

Ahrar : Des prisonniers libérés arrêtés et condamnés à leur ancienne peine

Le directeur du centre d'Ahrar pour les études des prisonniers et les droits de l'homme, Fuad el-Khafach, a mis en garde contre la gravité de reprendre les précédentes condamnations contre les prisonniers libérés lors de l'opération d'échange de prisonniers, qui ont été arrêtés de nouveau à l'issue de l'opération d'Hébron, la mi-juin dernier.
El-Khafach a dit : "Si les factions palestiniennes n'interviennent pas avec le gouvernement égyptien qui a joué le rôle du médiateur et du parrain de cette opération, nous serons face à vrai danger, à savoir la reprise des précédentes condamnations, dont la plupart sont des peines à perpétuité contre un certain nombre de ces captifs."
El-Khafach a souligné l'ampleur de la souffrance de ces prisonniers et leurs familles en raison de leur arrestation de nouveau.
Il a appelé le gouvernement égyptien à la nécessité de suivre le dossier des prisonniers captifs de nouveau et jouer son véritable rôle, en tant que parrain de l'opération et garant de l'accord et ses articles, considérant que la mesure prise par l'occupation est un coup fort porté au gouvernement égyptien.
El-Khafach a poursuivi que 63 prisonniers libérés qui ont été arrêtés une nouvelle fois sont toujours emprisonnés et que l'occupation a repris les précédentes condamnations contre 7 prisonniers de Jérusalem et 2 autres de la Cisjordanie occupée, tandis que le prisonnier malade arrêté de nouveau Jihad Bani Jamea d'Okraba dans la province de Naplouse a été condamné de nouveau pour 6 mois de prison.
Trois captives libérées ont été kidnappées et emprisonnés dans les prisons sionistes et sont: Mouna Qaadan de Jénine, l'avocate Shirin Issawi de Jérusalem et Bushra al-Tawil de Ramallah, selon le centre d'Ahrar.

FPLP : les conditions des prisonniers présagent l'apparition de confrontations totales

Le Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) a mis en garde contre une confrontation totale entre les détenus dans les prisons sionistes et l'administration pénitentiaire de l'occupation qui ne cesse d'aggraver ses pratiques et violations contre les détenus.
Le Front Populaire a déclaré jeudi dans un communiqué de presse que "les prisons sont sur le point de dégénérer à tout moment à la lumière de l'escalade sioniste contre les prisonniers. En plus de l'interdiction des visites de leurs proches et l'escalade des ordres de détention administrative émises contre eux, ils ont aussi mené une campagne acharnée qui a touché tous les milieux de vie des prisonniers dans le cadre d’une politique israélienne de représailles ".
Selon le FPLP, les prisonniers du mouvement ont commencé à mettre en œuvre une série de mesures en signe de protestation contre les pratiques de l'occupation contre eux, dont le fait de rendre les repas, boycotter les tribunaux sionistes et se préparer à mener une grève de la faim dans le cas où les autorités d'occupation refusent leurs demandes et n'arrêtent pas la guerre systématique qu’ils mènent contre eux.
Pour sa part, le centre d’étude des prisonniers de la Palestine a indiqué que les autorités d'occupation continuent leur campagne féroce contre les prisonniers palestiniens parmi les partisans du "Front populaire" dans leurs prisons et continuent à interdire les visites de leurs proches en raison de leur solidarité avec les prisonniers du Hamas et du Jihad islamique lors de l'agression sur la bande de Gaza il y a près de trois mois.
Le centre a déclaré dans un communiqué que l’administration pénitentiaire des prisons de l'occupation et après l'agression sur Gaza, l’occupation a commencé à imposer des sanctions multiples contre les prisonniers des mouvements Hamas et du Jihad islamique et a tenté de les isoler du reste des prisonniers dans des sections spéciales. Et ceci a été rejeté par les détenus du front Populaire qui ont décidé de s'abstenir de sortir pour les visites et ne pas quitter leurs sections jusqu'à ce que l’administration pénitentiaire arrête les sanctions qui leur sont imposées.

Renouvellement de la détention administrative de 13 prisonniers palestiniens

Selon le Centre pour l'étude des prisonniers Ahrar de la ville de Naplouse, les autorités d'occupation ont renouvelé la détention administrative de 13 prisonniers palestiniens pour différentes périodes.
La déclaration du centre, dont une copie a été obtenue par le Centre Palestinien d'Information, a expliqué que les tribunaux de l'occupation ont renouvelé la détention administrative pour chacun de ces détenus: Alaa Kamal Azzam, Ali Mohammed Hamdan, Jawad Mohammed Jaabari, Ismail Ahmed Hawamdeh, Fares Farouk Badr, Ismail Ibrahim Halbiyeh, Sufian Hashim Jamjoom, Eyad Rashid Daraghmeh, Mohamed Mohamed Haroub, Anas Rateb Dweik, Mohammed Arafat Qawasmi, Thaer Arafat Qawasmi et Samer Mohammed Abido.
La déclaration a souligné que les prisons de l'occupation sont remplies de détenus administratifs qui ont dépassé les 550 personnes détenues sans inculpation, avertissant de la poursuite de l'occupation dans la mise en œuvre de la politique de la détention administrative contre les prisonniers palestiniens.
D'autre part, le Centre Ahrar a dénoncé l'obstination de l'occupation à maintenir la détention administrative du prisonnier Raed Mousa (35 ans) du village Silat al-Dhaher de Jénine qui mène une grève de la faim illimitée pour le deuxième mois d'affilée.
Le tribunal avait décidé de maintenir la détention administrative du prisonnier Raed Moussa pendant quatre mois, sachant que son état de santé s'est gravement détérioré récemment. Il a perdu plus de 18 kgs et souffre de vomissements continus et de fatigue permanente.
Le centre a considéré que cette décision est comme un mépris pour la vie du captif Moussa.

Tunisie : Formation d'un comité d'experts pour suivre les violations sionistes

Le Centre d'études stratégiques sur le Maghreb en Tunisie a commencé les procédures pour former un comité d'experts et de spécialistes du droit international afin de suivre le traitement juridique des violations sionistes contre les palestiniens devant la justice au niveau local, régional et international.
Cette étape est l’une des décisions prises lors de la Conférence intitulée « Les voies juridiques et politiques de la cause palestinienne » qui a été parrainée et organisée par le président tunisien Moncef Marzouki le 30 Septembre dernier.
Selon le coordinateur général de la conférence, Anwar Gharbi, dans une déclaration exclusive à Quds Press, la Commission compte un certain nombre d'experts venant de plus de 20 pays américains et occidentaux, asiatiques et arabes, chargés de suivre l'application des recommandations de la commission juridique de la conférence.