jeudi 10 novembre 2011

Salon Marjolaine : SODASTREAM, DEGAGE ! (vidéo)

France - 10 novembre 2011
Par Campagne
Ce dimanche 6 Novembre 2011, une vingtaine de militants sont intervenus au stand de Sodastream du Salon Marjolaine qui à lieu des 5 au 13 novembre au Parc Floral à Paris.
Cette action de protestation faisait suite à une lettre ouverte que la Campagne BDS France a adressé aux organisateurs du Salon, afin de les inviter à refuser d'accueillir l'entreprise Sodasteam qui participe à l'exploitation économique des territoires palestiniens par Israël.
En effet, cette société fabrique des gazéificateurs dans la colonie israélienne de Mishor Adumim en Cisjordanie , et participe ainsi à l'occupation et à la colonisation de la Palestine.
Ces pratiques sont condamnées par le droit international, et notamment par la IVème convention de Genève sur les Droits de l’Homme.
Jouissant d’une impunité constante sur la scène internationale, l’État d’Israël pratique continuellement sa politique d’apartheid et de colonisation et fait l’objet, à la demande de plus de 170 associations palestiniennes, d’une campagne internationale BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), qui se développe à l’image de la campagne de boycott qui avait contribué à mettre fin à l’apartheid en Afrique de Sud.
Dans ce cadre, une campagne contre Sodastream s’est propagée dans le monde entier.
Dans plusieurs pays, des vendeurs du gazéificateur ont été convaincus de retirer ce produit de leur étalage. En Suède la chaîne de supermarché Coop a annoncé qu’elle allait arrêter de le commercialiser.
A Paris en 2009, les organisateurs de la Fête des Vendanges à Montmartre se sont résolus suite aux protestations à renoncer à inviter la société Soda Club.
Par ailleurs, la Cour européenne de justice, saisie par le port de Hambourg concernant les produits Brita/Soda Club, a confirmé le 25 février 2010 que les sociétés localisées dans les colonies en Cisjordanie ne peuvent pas bénéficier des avantages fiscaux découlant, pour les produits israéliens, de l’Accord d’association Union européenne-Israël.
La Campagne BDS France continuera dans les prochains mois à informer sur Sodastream et à dénoncer ses violations du droit international.
SODASTREAM N’A RIEN D’ECOLO : SES BULLES VIENNENT DES COLONIES ! NE SOYONS PAS COMPLICES DE L’APARTHEID ISRAELIEN !
A la fin de l'action, les militants ont été reçus par l'un des membres du Comité de Sélection du salon qui leur a confirmé que Sodastream au salon Marjolaine, c'est fini !
Source : Campagne BDS-France 
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La France n’accorde pas la citoyenneté aux colons vivant sur des terres palestiniennes occupées

[ 10/11/2011 - 11:17 ] 
Le Site Web du journal hébreu « Yediot Ahronot » a rapporté qu’un colon israélien habitant dans la colonie de «Maale Adumim» a présenté une demande au consulat français à Jérusalem pour obtenir la nationalité française, mais le consulat a répondu qu'il est impossible, car la colonie trouve en Palestine occupée.
« Après l'incident, le ministre sioniste des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman a ordonné aux fonctionnaires d’Etat" d’envoyer au  gouvernement français un message fort de contestation, pour effacer l’expression : « les colonies situées dans la Palestine occupée », a souligné Yediot.

El-Qods : Les forces occupantes tentent de prendre d'assaut le quartier d'Issawiya

[ 10/11/2011 - 11:28 ] 
El-Qods occupée – CPI

Les forces de l'occupation sioniste ont tenté mercredi après-midi 9/11, de prendre d'assaut le quartier d'Issawiya dans la ville occupée d'el-Qods, mais cette tentative a été contrée par les jeunes hommes palestiniens qui ont fait face aux forces occupantes, en leur jetant des pierres et les obligeant à se retirer.
La tentative d'assaut a commencé après que les forces occupantes ont provoqué les jeunes hommes participants à un tournoi de football à la mémoire du martyr Samir Dari, mercredi marquant le jour de son martyre, en tentant d'arrêtant plusieurs d'entre eux.
Les forces sionistes ont utilisé des bombes assourdissantes, du gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc, et ont photographié toutes les rues du quartier après l'échec de leur tentative.

Incursion des chars militaires sionistes en dévastant les terres des Palestiniens à l'Est de Rafah

[ 10/11/2011 - 11:50 ] 
Les Forces d’occupations israéliennes renforcées par quatre chars et trois bulldozers ont envahi, aujourd’hui,  jeudi matin,  à partir de l'entrée « Sofa » de l'est de Rafah, les terres du Sud.
Des témoins oculaires ont souligné que les bulldozers ont  effectué de vastes opérations de dévastation des terres des citoyens, sous le couvert de tirs nourris par les chars, sans signaler d’aucun blessé.

Le Cheikh Raed Salah obtient l'autorisation de faire appel contre son expulsion de Grande-Bretagne


[ 10/11/2011 - 11:54 ] 
Londres – CPI
La Cour suprême de l'immigration en Grande-Bretagne a décidé d'accorder au Cheikh Raed Salah, président du mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés en 1948, une autorisation de faire appel du jugement émis le 26/10/2011. Cette décision stipule d'accepter tous les appels présentés par l'équipe de la défense contre le précédent jugement qui ordonnait d'adopter la résolution de la ministre de l'Intérieur d'expulser le Cheikh Raed Salah de la Grande-Bretagne.
Selon le texte de la décision reçue mercredi 9/11 par l'équipe de défense, les points soulevés par l'équipe de défense sur la décision du juge de l'immigration sont tous légaux et exigent une discussion en Cour d'appel.

Un colon tue un agriculteur de Selfit après l’avoir percuté avec sa voiture


[ 10/11/2011 - 12:15 ]
Selfit – CPI
Un citoyen du village de Darastia situé à l’ouest de Selfit, au nord de la Cisjordanie occupée, a été tué mercredi soir après avoir été écrasé par la voiture d’un colon sioniste dans une route empruntée par les colons près de l’entrée de la colonie de Revava à l’ouest du village.
Des témoins oculaires dans le village ont rapporté que l’agriculteur Abd al-Muttalib Mohamed Hakim, âgé de 45 ans, originaire du village de Darastia est décédé immédiatement après avoir été écrasé par un colon alors qu’il revenait de la cueillette des olives.

Le Moyen-Orient n’a jamais été aussi dangereux

jeudi 10 novembre 2011 - 06h:17
Saleh Al-Naami - Al-Arham Weekly
Déséquilibré par le printemps arabe démocratique, Israël menace de plus en plus d’attaquer l’Iran pour rétablir son contrôle sur la région manu militari, peu importe les conséquences, écrit Saleh Al-Naami
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Sud-Liban, juillet 2006, le corps d’une fillette est retirée des décombres d’un immeuble à Cana - L’Etat sioniste n’a jamais eu la moindre hésitation à bombarder et massacrer les populations civiles. Cet Etat ne vit et ne survit que par une guerre permanente et sans limites dans la cruauté, contre les populations autochtones de la région.
Ceux qui connaissent bien le Premier Ministre israélien Binyamin Netanyahu disent qu’il rêve de suivre les traces de l’ancien premier ministre anglais, Winston Churchill, et d’être inscrit dans l’histoire comme le leader qui a réussi à supprimer complètement le danger qui menace l’existence de l’état hébreu, exactement comme Churchill a réussi à éliminer les Nazis qui ont menacé le monde jusqu’à ce que la seconde guerre mondiale éclate. Amnon Abramovich, un commentateur israélien influent a dit que Netanyahu croit que le programme nucléaire de l’Iran est un danger qui menace l’existence d’Israël et que son "projet favori" est de détruire le programme nucléaire de l’Iran.
Noam Brening, un commentateur renommé du journal Yediot Aharonot, dit que Netanyahu et son ministre de la Défense, Ehud Barak, se livrent à un intense lobbying pour obtenir la décision d’attaquer les installations nucléaires de l’Iran. Brening a écrit que Netanyahu et Barak pensent pouvoir convaincre les responsables de l’armée et des services secrets d’attaquer malgré leur réticence. Par le passé, ces responsables des agences de sécurité qui ont pris leur retraite il y a quelques mois comme l’ancien chef d’état major Gabi Ashkenazi et l’ancien responsable du Mossad Meir Dagan et l’ancien directeur du Shin Bet, Yuval Diskin, avaient réussi à faire échouer les machinations de Netanyahu et Barak.
Il est vrai que les dirigeants politiques israéliens peuvent prendre des décisions et forcer l’armée à les appliquer mais les dirigeants politiques savent que les Israéliens se rendent compte qu’il faut que des cadres du niveau des dirigeants des agences de sécurité soient d’accord avec les décisions qu’ils prennent. Et l’armée a clairement indiqué à Netanyahu et Barak qu’une décision d’attaquer l’Iran aurait des conséquences très négatives pour Israël et saperait son statut stratégique.
Après avoir quitté son poste de chef du Mossad, Dagan a lancé une campagne médiatique contre Netanyahu et Barak pour démontrer qu’une attaque contre l’Iran se solderait par un désastre stratégique pour Israël. Ceci a fort contrarié les politiciens israéliens de droite qui l’ont accusé de saper le pouvoir de dissuasion d’Israël par rapport à l’Iran avec ses attaques dans les médias.
Plus tard, on s’est rendu compte qu’un certain nombre de ministres importants de droite soutenaient le camp Ashkenazi-Dagan-Diskin, y compris Dan Maridor, Moshe Yalon, Benny Begin, et même Avigdor Lieberman. Ben Kasbet, un commentateur renommé du journal Maariv pense que du fait de leur récente nomination, les nouveaux responsables de l’état major de l’armée, du Shin Bet et du Mossad seront moins capables de résister aux pressions de Netanyahu et de Barak et qu’ils pourraient être convaincus d’attaquer l’Iran.
Alon Ben-David, un correspondant renommé de la chaîne 10 de la télévision israélienne pense que Netanyahu veut attaquer le programme nucléaire de l’Iran pour semer la pagaille au Moyen Orient après le printemps arabe. Ben-David croit que Netanyahu tente de mettre fin à la crise qu’a engendrée pour Israël la requête du président palestinien Mahmoud Abbas qu’un Etat palestinien devienne membre de l’ONU, et qu’il cherche à restaurer le statut d’Israël au plan international. Il ajoute que le duo Netanyahu-Barak croit que le déclenchement de crises est la solution de la plupart des problèmes stratégiques que rencontre Israël, spécialement depuis l’explosion des révolutions démocratiques dans le monde arabe.
Ben-David dit aussi que Netanyahu et Barak croient que le meilleur moyen de le faire est de cibler les installations nucléaires iraniennes, ce qui enverrait aux gouvernements arabes qui se mettent en place depuis le printemps arabe un message de dissuasion. A la différence de Brening, qui s’attend à ce que Netanyahu donne l’ordre d’attaquer les installations nucléaires de l’Iran peut-être même avant l’hiver, Ben-David croit que cela n’aura pas lieu avant l’été parce que les nuages d’hiver réduisent l’efficacité des images par satellite et des avions sans pilotes qui récoltent l’information et les données nécessaires aux bombardements.
Toujours selon Ben-David, bien qu’il puisse sembler que les conditions ne soient pas favorables à une attaque de l’Iran parce qu’Israël est isolé du point de vue stratégique : "c’est la situation la plus dangereuse depuis 1967" ; et bien qu’une opération militaire contre l’Iran puisse déstabiliser toute la région, Netanyahu et Barak escomptent qu’une telle attaque réduirait les menaces de révolutions démocratiques dans le monde arabe.
Selon des commentateurs israéliens reconnus, Netanyahu justifiera l’attaque en demandant aux responsables de l’armée et des agences de sécurité ainsi qu’aux ministres les plus importants de son cabinet de soutenir l’attaque parce que le temps joue du côté du programme nucléaire iranien. Ces commentateurs ajoutent que Netanyahu a dit à ses ministres et les généraux les plus importants que l’équipement centrifuge des installations nucléaires iraniennes va bientôt commencer à enrichir une autre tonne d’uranium que Tehéran va transporter dans une installation nucléaire secrète construite sous la montagne dans la ville religieuse de Qom. Il serait alors très difficile d’empêcher par des bombardements aériens la fabrication d’armes nucléaires iraniennes.
Ronin Brigman, le correspondant de Yediot Aharonot spécialisé dans les services secrets, écrit qu’il y a peu de chance de succès dans une attaque des installations nucléaires iraniennes : "L’Iran a compris la leçon quand Israël a détruit le réacteur nucléaire irakien [Osirak] en 1981, et depuis, Téhéran éparpille ses installations nucléaires dans tout le pays ; [de sorte que] nous ignorons combien d’installations nucléaires l’Iran peut dissimuler". Il ajoute que les installations nucléaires sont protégées par des batteries anti-aériennes que l’Iran améliore chaque jour, et dont une partie a été construite sous terre.
Il dit aussi que le plan d’attaque est très complexe et qu’Israël a des capacités aériennes limitées et n’a aucun porte-avion, ce qui nuit à la mobilité de ses forces. De plus la distance entre les bases aériennes israéliennes et les installations nucléaires iraniennes est d’au moins 1500 km, ce qui signifie qu’il faudra refaire le plein au moins une fois en chemin. Brigman pense qu’il y aura des batailles aériennes qui obligeront les avions de combat à refaire le plein une seconde fois au moins.
Il ajoute que comme ce sera une attaque éclair, on ne pourra bombarder que peu d’endroits et il cite des experts militaires qui disent que même si Israël réussissait à détruire toutes les installations nucléaires, cela ne détruirait en rien le savoir-faire des savants du nucléaire iranien. Ce qui fait qu’en deux ou trois ans, l’Iran pourrait reconstruire ses installations.
Il y a des Israéliens qui craignent qu’une opération israélienne n’ait pour effet de resserrer les rangs iraniens derrière le gouvernement en place et ne renforce le camp "extrémiste" actuellement majoritaire. Et il y en a qui doutent qu’il soit possible de justifier une attaque contre l’Iran puisque l’Iran a accepté les restrictions stipulées dans le Traité de Non Prolifération et les installations connues sont contrôlées par l’ONU, ce qui rend le développement d’armes nucléaire difficile pour l’Iran. Qui plus est, une attaque israélienne donnerait aux leaders iraniens une excuse pour expulser les contrôleurs internationaux.
La position de Washington sur une éventuelle frappe israélienne sur l’Iran n’est pas claire. Jusqu’à il y a peu, on avait l’impression que les Etats-Unis ne voulaient pas d’une attaque israélienne contre l’Iran, par crainte qu’une réplique iranienne ne nuise aux intérêts étasuniens dans la région. Mais lors d’une récente visite en Israël du secrétaire à la Défense étasunien, Léon Panetta, les choses avaient, semble-t-il, changé. Le journal israélien Maariv a révélé que Panetta avait indiqué à ses hôtes israéliens que Washington ne s’opposerait pas à ce que Tel Aviv fasse ce qui lui semblerait approprié en la matière.
Certains Israéliens croient qu’en fait le président des Etats-Unis, Barack Obama — qui se bat pour sa réélection — n’est pas en mesure d’exercer la moindre pression sur Israël ni de l’empêcher d’attaquer l’Iran car il a peur de contrarier des groupes juifs et de diminuer ainsi ses chances d’être réélu pour un second mandat.
L’intention de Netanyahu d’attaquer l’Iran et son programme nucléaire inquiète beaucoup Uri Bar-Yosef, un intellectuel israélien célèbre pour ses recherches et ses écrits sur les erreurs d’Israël pendant la guerre de 1973. Il se moque amèrement du désir brûlant de Netanyahu de prétendre devenir l’héritier de Churchill au moyen d’une telle entreprise et il a dit que la manière de diriger de Netanyahu, et spécialement sa manière de prendre des décisions, le rapproche plus du dictateur fasciste Benito Mussolini qui a commis la sottise d’engager son pays dans la seconde guerre mondiale. Et le reste c’est de l’Histoire.
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6 novembre 2011 - Al Ahram weekly - Vous pouvez consulter cet article à :
http://weekly.ahram.org.eg/2011/107...
Traduction : Dominique Muselet
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Israël libère des Canadiens détenus illégalement


Montréal, le 9 novembre 2011 -- David Heap et Ehab Lotayef devraient être libérés et renvoyés au Canada aujourd'hui après avoir été détenus pendant cinq jours dans une prison israélienne. Les deux activistes canadiens ont été arrêtes vendredi dernier dans les eaux internationales alors qu'ils étaient à bord du Bateau canadien pour Gaza (BCG). Ils devraient arriver à l'aéroport Pearson de Toronto tôt demain matin. Les deux hommes ont comparu en cour mardi, où un juge a menacé dans un premier temps de les incarcérer pour une période pouvant aller jusqu'à deux mois sans que des accusations soient portées contre eux ou qu'un procès n'ait lieu s'ils ne signaient pas une déclaration affirmant qu'ils étaient entrés en Israël « volontairement » et « illégalement ». Une troisième Canadienne, Karen DeVito, a été libérée tard mardi soir.
Dans une lettre publiée lundi, Heap a affirmé avoir été maltraité par les autorités israéliennes, mentionnant avoir été battu et électrocuté par Taser et qu'il boite en raison de ses blessures. Le journaliste américain Jihan Hafiz, qui se trouvait à bord du BCG et qui a également été arrêté en dépit de ses accréditations, a déclaré que les passagers du bateau avaient été « assaillis, battus, kidnappés, volés et emprisonnés, et qu'on les avait électrocutés par Taser ». Jusqu'ici, le gouvernement canadien a évité de tenir Israël responsable des arrestations et des mauvais traitements. John Babcock, porte-parole de Diane Ablonczy, ministre d'État aux Affaires étrangères, a affirmé par courriel : « Nous avons demandé fermement et ce, à plusieurs reprises, aux intéressés de ne pas participer à une action provocatrice dans le but de briser le blocus naval et ceux qui y participent en dépit des avertissements doivent être prêts à en assumer les risques. ».
«Nous sommes soulagés d'apprendre que David et Ehab seront libérés et renvoyés au Canada. En détenant ces deux hommes, Israël a violé leur droit à l'habeas corpus. Qu'Israël ait envisagé de détenir ces deux homes pendant des jours, des semaines voire des mois sans que des accusations soient portées contre eux est tout à fait contraire à l'éthique», a déclaré Thomas Woodley, président de Canadiens pour la justice et la paix au Moyen-Orient (CJPMO). CJPMO encourage le gouvernement canadien à intervenir rapidement et fermement lorsque des Canadiens sont arrêtés, détenus et torturés illégalement dans un pays étranger. CJPMO rappelle au gouvernement canadien que le BCG participait à une mission non violente afin d'apporter de l'aide à Gaza.
Israël maintient le blocus de Gaza depuis juin 2007. Ce blocus viole le droit international parce qu'il empêche la population civile de Gaza d'avoir accès aux denrées alimentaires. Le vendredi 4 novembre, les commandants de la marine israélienne sont montés à bord des bateaux canadien (Tahrir) et irlandais (Saoirse) qui participaient à l'initiative Vagues de la Liberté pour Gaza. Les bateaux ont tenté de briser le blocus illégal de Gaza par le gouvernement israélien afin de livrer symboliquement à la bande de Gaza des médicaments d'une valeur de 30 000 $. Le raid a été perpétré à environ 35 miles nautiques des côtes, dans les eaux internationales.
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Sarkozy parle de l'Iran avec des dirigeants juifs

09/11/2011
Nicolas Sarkozy a reçu mercredi après-midi les présidents du Congrès juif mondial, Ronald Lauder, et du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier, pour parler de l'Iran et de la situation au Proche-Orient, a-t-on appris auprès de ces organisations.
Ronald Lauder voulait notamment demander au président français de prendre la tête de nouveaux efforts des Occidentaux pour contrer les projets militaires nucléaires de l'Iran.
Selon Richard Prasquier, Nicolas Sarkozy a réaffirmé qu'il ne permettrait pas qu'Israël soit mis en danger par l'Iran et promis de plaider pour un renforcement des sanctions internationales contre Téhéran.
"Les sanctions envisagées visent à rendre de plus en plus difficiles les transactions avec la Banque centrale iranienne et les exportations de pétrole de l'Iran", a précisé le président du Crif, joint au téléphone par Reuters.
Le président français a en revanche réaffirmé qu'une frappe contre les sites nucléaires iraniens ne pouvaient être qu'une solution de dernier recours et auraient des conséquences extrêmement lourdes.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) vient de publier un rapport jugé "accablant" par le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, sur le programme iranien.
Dans un communiqué du Groupe de haut niveau sur la coopération franco-britannique en matière de défense, qui s'est réuni mercredi à Londres, la France et la Grande-Bretagne expriment leur "très vive préoccupation" concernant la dimension militaire du programme nucléaire iranien.
Les deux partenaires ont redit leur "claire détermination à rechercher des sanctions nouvelles et fortes si l'Iran refuse de coopérer" au démantèlement de son programme nucléaire.
PALESTINE ET ONU
Selon le Congrès juif mondial, Ronald Lauder et Richard Prasquier voulaient aussi demander à Nicolas Sarkozy de renouveler son soutien à Israël et de s'opposer à "l'unilatéralisme palestinien aux Nations unies".
La France, comme la Grande-Bretagne, a annoncé qu'elle s'abstiendrait lors du vote du Conseil de sécurité de l'Onu sur une admission, demandée par le président palestinien Mahmoud Abbas, de la Palestine en tant que membre à part entière de l'Organisation des nations unies.
La plupart des diplomates de l'Onu pensent que les Palestiniens n'obtiendront pas les neuf voix sur 15 nécessaires et que les Etats-Unis n'auront pas à faire usage de leur véto.
Nicolas Sarkozy propose pour sa part d'octroyer à la Palestine un statut intermédiaire d'Etat observateur, qui passe par un vote de l'Assemblée général de l'Onu, acquis aux Palestiniens, et non par le Conseil de sécurité.
La Palestine a été admise le 31 octobre, avec le soutien de la France et à la colère d'Israël et de Washington, en tant que membre à part entière de l'Unesco, organisation culturelle de l'Onu qui a son siège à Paris.
La France, qui plaide pour une reprise rapide des négociations de paix entre Israël et l'Autorité palestinienne, a condamné la décision israélienne d'accélérer son programme de construction de logements dans ses colonies de Cisjordanie.
Un fragment d'entretien entre Nicolas Sarkozy et son homologue américain Barack Obama en marge du sommet du G20, entendu par accident par des journalistes, a révélé l'état d'exaspération de ces deux dirigeants à l'égard de l'actuel gouvernement israélien et de son Premier ministre.
Selon les propos rapportés, le président français a ainsi qualifié Benjamin Netanyahu de "menteur" et affirmé qu'il ne pouvait "plus le voir".
Richard Prasquier a assuré qu'il n'en avait pas parlé avec Nicolas Sarkozy. En revanche, a-t-il dit, "le président nous a assuré de son amitié pour l'Etat d'Israël et nous a dit que la France faisait tout pour favoriser la paix".

Israël va débloquer les fonds des taxes collectées

10.11.2011
par Benjamin Fredj
Israël va mettre fin au blocage des taxes collectées pour l'Autorité palestiniennes.
Ce blocage avait été décidé en représailles à l'admission des palestiniens à l'Unesco.
Cette décision fait suite à celle, américaine, de transférer 200 millions de dollars d'aide aux programmes sécuritaires palestiniens.
Israël collecte environ 100 millions de dollars au nom de l'Autorité palestinienne, qui sont ensuite transférés chaque mois.
Ehud Barak s'était opposé au blocage de ces taxes pour la même raison que les américains : tout le monde a besoin que les forces de sécurité palestiniennes fassent régner l'ordre.
Selon un officiel israélien " personne ne veut voir l'autorité palestinienne voler en éclats".
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Armes de destruction massive en Israël

10 novembre 2011
Depuis des années maintenant on reproche le développement de centrale nucléaire en Iran, l'AIEA n'a jamais autant fait de rapports et d'interventions pour vérifier les sites Iraniens. Je ne me souviens pas d'une seule visite en Israël, Pourquoi ?
Le pretexte de l'éventualité que l'Iran développe un programme d'arme de destruction massive (nucléaire), a entrainé de multiples résolutions et pressions économiques concernant ce pays. Tous les gouvernements du monde savent qu'Israël possède un arsenal de missiles à tête nucléaire, aucune campagne de diabolisation, de menaces, de pressions politiques ou économiques ni de résolution à l'ONU. Pourquoi ?
Les médias internationaux clonent toute information ou déclaration condamnant l'Iran et le décrivent comme le nouvel axe du mal avec l'argument de la menace nucléaire. Rien au sujet du stock impressionnant d'armes de destruction massive en Israël, seul pays à les posséder dans la région. Aucun tollé médiatique. Pourquoi ?
Les Etats-Unis, principal porteur de critiques sur le développement du nucléaire iranien, est le seul pays qui a usé d'arme de destruction massive contre une population. Comment pourrait-il donner des leçons de sécurité concernant l'arme nucléaire ?
Ces derniers jours, on a pu voir voir dans divers médias, le gouvernement israélien tranquillement envisager d'aller bombarder un autre pays, l'Iran, avec même des réflexions "expertes" pour la meilleures stratégie et le chemin le plus adéquate pour atteindre les sites (etc), sous prétexte qu'à ses yeux, qu'une éventuelle arme nucléaire iranienne serait un danger pour la sécurité de toute la région. Je me souviens d'un discours du président Iranien, dont une des phrases avait été sortie de son discours, interprétant ces mots comme une menace directe contre Israël et le tollé qui avait été cultivé alors. Aucun tollé sur les déclarations d'attaque militaire belliqueuse contre l'Iran. Aucun inquiétude exprimé dans les médias concernant la menace de l'arsenal nucléaire israélien. Pourquoi ?
Verrons-nous, un jour, un philosophe célèbre convaincre un président célèbre d'intervenir militairement ou même politiquement et économiquement pour "libérer" le Moyen Orient d'une réelle menace atomique et renverser la seule dictature nucléaire qui domine la région ?
Quelle diplomatie se contenterait en matière de sécurité en matière nucléaire, une politique dite du "ni confirmer, ni démentir" ? Une diplomatie de l'hypocrisie.
Ingénieur au centre de Dimona, Mordechaï Vanunu révéla, en 1986 au Sunday Times, l’existence du programme nucléaire militaire israélien. Enlevé en Italie par le Mossad alors qu’il venait de contacter les journalistes britanniques, et avant que ses révélations ne paraissent, il fut jugé à huis clos et emprisonné. Bien qu’interdit de contact avec la presse, en 1985, il a la possibilité de répondre aux questions de Silvia Cattori.
Mordehaï Vanunu, ex-technicien atomiste israélien qui a purgé 18 ans de prison pour des révélations sur le programme nucléaire de son pays, après avoir communiqué des secrets nucléaires de l'Etat hébreu à l'hebdomadaire londonien The Sunday Times qui les avait publiés. Les experts étrangers se fondant notamment sur le témoignage de M. Vanunu ont pu affirmer que l'Etat hébreu disposait d'au moins 100 à 300 ogives nucléaires.
Ex-employé de la centrale nucléaire de Dimona (sud d'Israël), il a été libéré en avril 2004 et, depuis lors, a déjà été inculpé à au moins 21 reprises par la justice pour avoir enfreint les restrictions à sa liberté. Il lui est interdit de quitter le territoire national ou d'entrer en contact avec des étrangers, notamment des journalistes, sans autorisation préalable.
M. Vanunu a demandé en vain l'asile dans plusieurs pays occidentaux depuis sa remise en liberté. Il se plaint d'être soumis à une surveillance constante.
Vanunu avait été condamné en décembre pour avoir violé un ordre lui interdisant tout contact avec des étrangers,
En mai 2010, une peine de trois mois de prison. L'ex-technicien nucléaire avait exigé d'effectuer ses travaux uniquement dans le secteur arabe de Jérusalem-Est, dans la partie orientale de la ville annexée après sa conquête en 1967, ce qui lui avait été refusé. 
La conférence de suivi du TNP a adopté par consensus, le 28 Mai 2010, une déclaration finale sur les différents aspects du Traité et prévoit l'organisation en 2012 d'une conférence internationale pour un Moyen-Orient dénucléarisé, "à laquelle tous les Etats de la région sont censés participer", ce qui implique la présence d'Israël et de l'Iran.
Le document singularisait l'Etat hébreu, affirmant "qu'il importe qu'Israël adhère au traité et place toutes ses installations nucléaires sous les garanties globales de l'AIEA" alors que les Israéliens n'ont jamais reconnu disposer de l'arme atomique.
Sur son programme nucléaire, Israël cultive une politique d’ambiguïté, depuis des décennies refusant de confirmer ou d’infirmer son existence.
189 pays avaient signé l’accord de non-prolifération nucléaire. Seul Israël, le Pakistan et la Corée du Nord s’en étaient abstenus.
Cet accord international du TNP avait été qualifié "d'hypocrite'' par Israël.
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Tribunal Russel ? Non merci

Palestine - 9 novembre 2011
Par Théophile Briant
Alors qu' « apartheid » est aussi inadapté pour le cas palestinien que « colonies », la position de départ de ce tribunal est indécente et le décrédibilise presque totalement. Quelles que soit le degré varié, sinon variable, de bonne volonté et l'honorabilité de ses membres (1).
Contraire à l'article 12 de sa propre charte, la « recommandation » 181 (II) de l'ONU du 29 novembre 1947, avec son vote truqué –en fait moins de 24 voix « libres » sur 56 possibles- est juridiquement nulle et non avenue (2). Il suffit de relire les interventions du juriste palestinien chrétien Henry Cattan (1906-1992) -qui s'était formé en France et en Angleterre-, principal porte-parole des États arabes (3), pour ne pas pouvoir faire autrement que de le reconnaître, si l'on est honnête.
Tribunal Russel ? Non merci
L'anomalie étatique sioniste et son étendue n'ayant rien à voir fin 1949 avec l'une des quatre clauses indissociables (aux yeux de certains votants au moins) de l'insensée « recommandation » non prescriptive 181 (II), elle n'a donc toujours pas d'existence éthiquement et juridiquement défendable et opposable (4).
Et même si « les vieux mourront et les jeunes oublieront » (Ben Gourion), ce qui est démenti par les faits, il n'y a pas prescription, même plus de 60 ans après, pour les vols, les meurtres et les expulsions. D'autant plus que la sus-dite recommandation n'était qu'un cache-sexe, Ben Gourion et a fortiori Begin, avant plus tard Sharon, ayant toujours voulu s'étendre au minimum jusqu'au Jourdain. Les preuves écrites de cette volonté antérieures ou postérieures aux années 1946-1947 abondent. Et c'est encore toujours le cas de certains leaders politiques et même des tout aussi fanatiques sionistes chrétiens et influents électeurs usaméricains.
C'est d'ailleurs conscient de la fragilité de l'argument « résolution 181 (II) » que des juristes pro-sionistes invoquent maintenant, avec la mauvaise foi habituelle, la conférence de San Remo à la villa Devachan d'avril 1920. Faiblesses majeures de la nouvelle pseudo-argumentation : d'une part la non consultation des premiers intéressés eux-mêmes et pas seulement les « grandes familles » palestiniennes, d'autre part, l'impossibilité pour la majorité des meneurs sionistes, même les plus pacifiques, comme les très respectables Buber, Magnes, Kalvarisky, Simon, Szold, Agnon et autres, de démontrer qu'il était bien question de « la terre de nos aïeux ; alors qu'il y a plus de probabilités, qu'ils étaient/sont descendants de convertis de peuples divers à une des interprétations du judaïsme initial né seulement au plus tôt à la fin du VII° siècle avant notre ère. Et tout particulièrement descendants de Khazars.
Or ce tribunal Russell se garde bien de remettre en cause, et donc par conséquent, de fait, cautionne la légitimité de l'existence d' « Israël ». Comment argumenter sérieusement sur les agissement d'une entité juridiquement nulle et non avenue ? Comment, pour paraître neutre, condamner à raison certains regrettables excès de résistants exaspérés et désespérés par la lâche inertie plus que sexagénaire de la pseudo-communauté internationale ? Alors que le machin onusien, après s'être fait berné, accepte lâchement que toutes ses résolutions concernant la Palestine historique soient non respectées par le peuple « dominateur et sûr de lui », et donc son allié et complice aux ordres de l'AIPAC  ? Alors qu'il n'y a pas guerre puisqu'il n'y a pas deux états « normaux » en présence, et encore moins deux armées de forces plus ou moins égales. Ce qui fait que, contrairement à ce qu'on répète, les patriotes palestiniens n'ont pas besoin, au sens habituel, de paix, mais de Justice élémentaire qui entraînera une certaine sérénité malgré les troubles psychologiques infligées à vie à toutes les générations de survivants.
Certes le pas clair Arafat, rêvant de mourir président d'une Palestine membre de l'ONU, a reconnu l'existence d' « Israël » et même, à Alger, le 15 novembre 1988, de la « recommandation 181 (II) » quoique partiellement seulement, ce qui est rarement souligné (5). Certes, à côté du collabo et ex-président Abbas (depuis le 9 janvier 2009), le très calomnié Hamas, qui n'est pas homogène et pas seul groupe résistant, dit stratégiquement accepter la mal définie « ligne verte » , mais c'est très légitimement et, logiquement provisoirement.
Mais en fait seule est logique et éthique la trop mal connue position, derrière Omar Barghouti, de l'ODSG (pour un seul Etat démocratique …. non confessionnel) et c'est celle donc que tout véritable et pas faux-ami des patriotes palestiniens, qui seuls doivent décider de leur avenir, ne peut que défendre (6) ; ce qui ne suppose absolument pas de jeter les descendants d'Hébreux, de Khazars ou de convertis d'autres peuples dans des avions-charters (7). Même si toute dénonciation des agissements diurnes et nocturnes des gouvernement sionistes successifs par l'illogique Tribunal Russell sera certainement considérée comme bonne à prendre, comme l'admission à l'Unesco, par l'ODSG .
(1) http://fr.wikipedia.org/wiki/Tribunal_Russell_sur_la_Palestine
On ne peut avoir qu'une profonde estime pour Nurit Peled.
(2) http://www.ism-france.org/analyses/Des-historiens-lamentables-article-15178
(3) http://leweb2zero.tv/video/raisonnez_7348b1e35a99b0
(4) http://michelcollon.info/1947-les-Nations-Uni
(5) Il fait l'impasse sur l'internalisation de Jérusalem sans laquelle, aux dires même de Shertok à Ben Gourion le 27 novembre , certains Etats naïfs n'auraient jamais voté « yes » ou « abstain » à un texte qui, répétons-le, était à leur yeux de type « tout ou rien ».
(6) One démocratic state group (http://www.odsg.org/co/)
(7) Ce qui peut effectivement à la rigueur être résumé par le non historique, mais légendaire, (sous des plumes de journalistes pas sérieux ou serviles) « rayer Israël de la carte » qui n'a rien à voir avec « Imam ghoft een rezhim-e ishghalgar-e qods bayad az safheh-ye ruzgar mahv shavad ». Car, en citant Khomeiny qui faisait un judicieux parallèle avec la disparition du nazisme et du communisme, Amahdinedjad ne parlait que du « régime qui occupe Jérusalem » et pas, sous une éventuelle arme atomique qui tuerait aussi alors les « Israéliens arabes », des habitants se croyant tous sur « la terre de nos aïeux ».
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"Flottille de la paix": deux Canadiens sont incarcérés, en Israël

10 Novembre 2011
 IRIB- Des voix s'élèvent, pour appeler à la libération «immédiate» et «sans condition» de David Heap et Ehab Lotayef, deux ressortissants canadiens, incarcérés, dans la prison israélienne de Givon, cinq jours après que la marine israélienne eut arraisonné leur navire, au large de la bande de Gaza.
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Israël: la Cour suprême confirme la condamnation de Katzav pour viols

AFP | 10/11/2011
La Cour suprême d'Israël a confirmé jeudi dans un arrêt la condamnation en première instance de l'ex-président israélien Moshé Katzav pour viols et harcèlement sexuel, ont indiqué les médias israéliens.
"Sans aucun doute, il y a eu viol, car les relations sexuelles n'ont pas été consenties, même s'il y a eu des liens romantiques", ont écrit dans leurs attendus les trois juges de l'institution juridique suprême d'Israël, Edna Arbel, Salim Joubran et Miriam Naor, cités par des médias israéliens.
"Les témoignages ont prouvé un comportement criminel constant de Katzav (...). Avec le temps, ses méfaits se sont encore accentués", stipulent encore les attendus du jugement.
"Il n'y a aucun doute sur ce qui s'est passé", ont-ils insisté.
Selon la Dix, chaîne privée de télévision israélienne, "l'appel de M. Katzav a été rejeté par la Cour suprême".
Les médias israéliens en ont unanimement conclu que "M. Katzav va fatalement être envoyé en prison".
M. Katzav, 65 ans, avait interjeté appel contre un jugement du tribunal de district de Tel-Aviv le reconnaissant coupable de deux viols et de harcèlement sexuel contre deux de ses subordonnées à l'époque où il était ministre du Tourisme, dans les années 1990.
L'ex-président s'était aussi pourvu en appel contre la sentence de ce même tribunal prononcée, le 22 mars 2011, lui infligeant sept ans de prison ferme, deux ans de prison avec sursis, et le versement d'indemnités de 100.000 shekels (20.000 euros) et 25.000 shekels (5.000 euros) respectivement en faveur de deux plaignantes.
Les avocats de M. Katzav ont plaidé que les juges en première instance auraient dû examiner la possibilité que leur client ait eu des relations consenties avec les deux plaignantes. Ils ont aussi souligné que leur client avait déjà été très sévèrement puni en étant contraint de s'isoler à domicile depuis le début de l'affaire.
Tout au long de son interminable procès, M. Katzav a obstinément nié avoir eu des relations sexuelles avec les plaignantes, se disant notamment victime d'un complot ourdi contre lui par les médias. 

Pourquoi un soldat israélien vaut-il plus qu’un enfant palestinien ?

jeudi 10 novembre 2011 - 06h:23
Dana Halawa
The Electronic Intifada
Une vie est une vie, et un être humain est un être humain.
(JPG)
Pas un seul enfant palestinien détenu dans les prisons israéliennes n’a été libéré lors de l’échange de prisonniers le mois dernier. Plus de 160 sont toujours derrière les barreaux.
Photo : Yousef Deeb - APA Images
J’ai lu d’innombrables articles et regardé de nombreuses vidéos sur Gilat Shalit qui a retrouvé avec sa famille cinq ans après son enlèvement. Dans un article typique, il est noté qu’il avait « tout juste 19 ans en 2006 quand il a été, cruellement et illégalement, enlevé par le Hamas ». J’ai entendu parler de lui tout au long de ces cinq dernières années. Je connais le nom de Gilad Shalit mieux même que celui de mes camarades de cours.
Ce que j’ai déjà oublié, par contre, c’est le nom des 477 Palestiniens qui ont été libérés. Ce que je ne saurai jamais, c’est l’histoire de ces milliers de Palestiniens qui passent leur vie entière derrière les barreaux, loin de leur famille et amis. Des milliers d’enfants, de femmes et d’hommes toujours captifs, injustement, dans les geôles israéliennes. Des enfants qui ont grandi dans des cages. Des parents qui ont vu leur enfant arraché de leurs mains et emmené au loin sans leur consentement, obligés d’attendre loin d’eux qu’on leur dise où il se trouve, en priant pour qu’il ne soit pas torturé. C’est trop. Ce sont des choses, des histoires que le monde n’a jamais su et ne saura jamais. Ce sont des sans-nom, des héros sans visage qui ont été libérés dans cet échange, tandis que des milliers d’autres croupissent toujours dans les prisons israéliennes.
Ashraf Baluji, Imad Abu Rayyan, Imad al-Masri et Yusuf al-Khalis n’avaient que 18 et 19 ans quand ils ont été arrêtés en 1991. Ils sont parmi les 477 premiers prisonniers de guerre libérés en échange de Gilad Shalit, après avoir passé plus 20 ans dans les prisons israéliennes. C’est dingue, 1991 c’est l’année où je suis née. A chaque fois que j’ai respiré, à chaque instant que j’ai connu de la vie, ils étaient enfermés et torturés.
Dans chacun des articles que j’ai lus se référant à Shalit par son nom, et aux 1027 Palestiniens qui seront libérés dans l’échange comme à une quantité, ou à des « militants », le journaliste oubliait de mentionner que Shallit était un soldat armé et entraîné qui avait été « enlevé » dans son véhicule militaire d’occupation, il oubliait que la majorité des prisonniers palestiniens ne s’étaient jamais livrés à des actes militaires ou criminels contre Israël et qu’ils étaient seulement accusés de résistance à l’occupation militaire israélienne. Et ces journalistes laissaient de côté, comme par hasard, le nombre des enfants palestiniens qui avaient été enlevés dans leurs maisons et emmenés au loin, et à qui généralement on refuse même les visites de leurs parents ou avocats.
En 2009, le magazine Time a publié un récit sur Walid Abu Obeida, un enfant d’agriculteur qui n’avait que 13 ans quand il a été interpellé sur son chemin par des soldats israéliens qui pointaient leurs armes sur lui. Ils lui ont donné des coups de poing, l’ont roué de coups et arrêté, pendant que ses parents se demandaient où il était passé et pourquoi il n’était pas encore rentré (Israël maltraite-t-il les enfants prisonniers palestiniens ? - 30 juin 2009).
Hélas, le traitement subi par Obeida est loin d’être un incident isolé. Selon les derniers chiffres enregistrés par Defence for Children International - Palestine Section, d’octobre 2011, 164 enfants palestiniens ayant entre 12 et 17 ans se trouvent derrière les barreaux, dont 35 entre 12 et 15 ans (Child detainees, consulté le 7 novembre 2011). (Voir aussi : Voix de Jérusalem-Est : la situation des enfants palestiniens).
Beaucoup sont détenus sans procès ni chefs d’accusation, tandis que d’autres - souvent mensongèrement - sont déclarés coupables de jets de pierre sur les chars d’assaut israéliens qui occupent leur terre et démolissent leurs maisons.
Les chiffres clés oubliés
Israël a arrêté plus de 650 000 Palestiniens, ce qui équivaut à environ 20 % de la population, depuis le début de l’occupation de la Cisjordanie en 1967. Nous avons tendance à oublier qu’Israël occupe la Palestine quand nous parlons des uns et des autres. Des Palestiniens sont tués et arrêtés chaque jour, sous le prétexte de « protéger la sécurité israélienne ». Des Palestiniens sont enlevés dans leurs maisons et traduits devant des tribunaux israéliens où même les témoins palestiniens n’ont pas le droit de témoigner, pendant que d’autres sont emprisonnés, sans procès ni accusations, mis en « détention administrative ».
En parcourant la liste des prisonniers libérés, j’ai trouvé le nom d’Akram Mansour qui a été arrêté à 18 ans. Il a passé plus de trois décennies pénibles à croupir dans les prisons israéliennes pour avoir résisté à l’occupation israélienne du Liban. A 51 ans, il peut enfin goûter à un peu de liberté - bien que sa mère, son père et sa sœur soient décédés pendant qu’il était en détention chez les Israéliens - avant que sa tumeur au cerveau qu’il a développée dans les prisons israéliennes ne lui prenne la sienne de vie. Dans une interview en ligne, en arabe, Mansour dit qu’il souffre actuellement de la paralysie des doigts, de la perte de dents et de trous de mémoire, suite aux tortures qu’il a subies, des tortures qui sont allées de coups de marteau sur les doigts jusqu’à un clou dans son front pour avoir uriné sur lui et, après qu’il se soit plaint, il a été forcé de se déshabiller, complètement nu dans le froid, pendant que des seaux d’eau glacée étaient déversés sur lui (La souffrance du prisonnier libéré Akram Mansour - 24 octobre 2011 - vidéo en arabe).
Dépossédés de leur enfance
Des garçons palestiniens de 12 ans sont dépossédés de leur innocence et de leur enfance derrière les barreaux. Des enfants palestiniens de 16 ans sont jugés en tant qu’adultes par Israël, même si l’âge légal selon le droit international, et même la loi israélienne (mais pour les Israéliens), est de 18 ans. Des mères et sœurs sont arrêtées et déclarées coupables de terrorisme pour s’être levées contre l’occupation. Des enfants sont forcés de grandir sans leurs parents. Des hommes sont jugés coupables et condamnés jusqu’à 36 condamnations à vie pour s’être opposés à leur génocide. Au total 1027 seront libérés, mais 5000 resteront captifs.
On se rappellera de Gilad Shalit comme d’un héros pour avoir enduré cinq ans d’enlèvement, durant lesquels il fit l’objet de contrôles médicaux réguliers et connut des conditions aussi bonnes que possibles vu que Gaza est sous blocus israélien. C’est plus que je peux en dire des prisonniers palestiniens, qui eux furent souvent privés des services élémentaires, notamment des soins quand ils étaient nécessaires.
Aujourd’hui, Shalit est un homme libre, sans conditions pour sa liberté. Mais les 477 Palestiniens libérés dans la première partie de cet échange sont, soit autorisés à rentrer chez eux à condition qu’ils se signalent à Israël tous les mois et ne se déplacent pas d’une ville palestinienne à une autre ; soit exilés vers Gaza où ils ne pourront pas voir leur famille qui se trouve en Cisjordanie (puisqu’elle n’est pas autorisée à se rendre dans la bande de Gaza) ; soit encore exilés en dehors du pays tout entier avec l’interdiction de revenir chez eux. En empêchant les prisonniers libérés de rentrer dans leur foyer, Israël viole les droits humains les plus fondamentaux. L’article 12 du Pacte international sur les droits civils et politiques stipule que : « 4) - Nul ne peut être arbitrairement privé du droit d’entrer dans son propre pays. »
Une vie est une vie, et un être humain est un être humain. Aussi, beaucoup maintenant se demandent pourquoi la vie de Gilad Shalit vaut 1027 vies palestiniennes. Se le demander c’est ne pas comprendre ce qu’est Israël. La valeur d’une vie israélienne est inestimable, alors qu’une vie palestinienne n’a que très peu de valeur, voire aucune. Je pense exprimer ce que beaucoup de Palestiniens pensent quand je dis que je suis contente que Gilad Shalit est chez lui, sain et sauf avec sa famille. Je pense que les Palestiniens, plus que quiconque, comprennent ce que c’est que perdre un père, une mère, un frère, une sœur, une fille ou un fils. Plus que quiconque, les Palestiniens comprennent la joie que lui et sa famille doivent ressentir maintenant qu’il est revenu.
Personnellement, je crois que pour un échange équitable, il aurait fallu libérer tous les prisonniers palestiniens contre tous les prisonniers israéliens, à savoir juste Gilad Shalit, plutôt que de faire comme si une vie en valait 1027 autres. Toutefois, sachant qu’Israël n’aurait jamais accepté cela, je rend hommage au Hamas et au peuple palestinien pour leur victoire. Et je prie pour le reste des 5000 Palestiniens dans les geôles israéliennes, et beaucoup plus actuellement avec ceux qui sont arrêtés pour remplir les cellules vidées de leurs 1027 prisonniers.
(JPG)
Dana Halawa est étudiante en médecine, de nationalité états-unienne et palestinienne. Elle a 20 ans et étudie à l’université jordanienne des Sciences et Technologies en Jordanie.
8 novembre 2011 - The Electronic Intifada - traduction : JPP
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Décryptage : le coup de colère de Sarkozy contre Netanyahou

publié le mercredi 9 novembre 2011
René Backmann - Le Nouvel Observateur

 
"Je ne peux plus le voir, c’est un menteur" a confié Sarkozy à Obama. Cette confidence confirme la dégradation des relations entre le président français et le chef du gouvernement israélien.
Au cours des derniers mois, Nicolas Sarkozy a manifesté à de nombreuses reprises son animosité à l’encontre du premier ministre israélien Benjamin Netanyahou devant des ministres, des collaborateurs ou des visiteurs tenus à la discrétion. Jeudi dernier, quelques instants avant la conférence de presse qu’il devait tenir à Cannes avec Barack Obama, il a confié au président des Etats-Unis : "je ne peux plus le voir, c’est un menteur". A quoi Barack Obama a répondu "Tu en as marre de lui, mais moi, je dois traiter avec lui tous les jours". Et la confidence de Nicolas Sarkozy, cette fois n’en est pas restée une. Les journalistes qui s’apprêtaient à assister à la conférence de presse avaient en effet déjà reçu les boitiers et les écouteurs permettant d’entendre la traduction des propos des deux chefs d’Etat, et ces boitiers étaient déjà activés.
Plusieurs d’entre eux - ils l’ont confirmé à l’AFP – ont donc entendu l’échange à huis clos entre les deux présidents. Selon le correspondant de la radio publique israélienne, Gideon Kutz, qui couvrait le sommet de Cannes, ceux de ses collègues qui avaient entendu la conversation sont convenus de ne pas en faire état "par correction et pour ne pas embarrasser le service de presse" de l’Elysée. Le site internet "Arrêt sur images", qui n’a pas le même souci de préserver ses relations avec le service de presse de l’Elysée, a publié lundi le contenu de cette brève mais éclairante conversation secrète.
"Jérusalem capitale de deux Etats"
L’essentiel de griefs nourris depuis quelques mois par Sarkozy contre Netanyahou repose apparemment sur l’ingratitude dont le président français estime être victime de la part du premier ministre d’Israël. Arrivé à l’Elysée en se présentant comme un ami d’Israël – disposition qu’il a encore rappelée lors de son discours à l’ONU, fin septembre – Nicolas Sarkozy estimait mériter confiance et égards du gouvernement et des dirigeants israéliens, même s’il avait plaidé, lors de sa visite en Israël, en juin 2008, en faveur de "Jérusalem capitale de deux Etats", en contradiction ouverte avec la conception israélienne : "Jerusalem capitale unifiée et éternelle de l’Etat d’Israël".
En multipliant les gestes amicaux en direction d’Israël – soutien à la candidature à l’OCDE, appui au développement des relations économiques avec l’Union européenne – Nicolas Sarkozy et ses conseillers estimaient avoir démontré la sincérité de l’engagement de la France aux côtés de l’état juif.
Ovation
Ils estimaient qu’au nom même de cette amitié, ils étaient fondés à chercher, comme d’autres, avec d’autres, dans le cadre du Quartette (Etats-Unis, Nations Unies, Russie, Union européenne) ou non, une solution pour renouer les négociations entre Israël et les Palestiniens.
En tentant, devant l’Assemblée générale de l’ONU, de convaincre Mahmoud Abbas de retirer la candidature de la Palestine, puis en proposant une nouvelle forme de dialogue, "sans conditions, ni préalables" Nicolas Sarkozy estimait sans doute avoir défini une voie médiane, entre l’alignement pur et simple sur les positions israéliennes – adopté par Barack Obama et le soutien inconditionnel à la stratégie palestinienne, choisi par nombre d’Etats membres – à en juger par l’ovation recueillie par le président palestinien.
Isolement croissant d’Israël
Comme ce fut souvent le cas précédemment, à la déception, voire à la colère des administrations américaines successives, cette invitation à reprendre le dialogue a été accueillie, du côté israélien, par une fin de non recevoir. Confirmée, quelques jours plus tard, par l’annonce de la construction de nouveaux logements dans des colonies de Cisjordanie et de Jérusalem-Est.
Est-ce la contradiction entre le discours officiel israélien – nous sommes disposés à négocier et prêts à accepter la naissance d’un Etat palestinien – et les faits accomplis sur le terrain, empêchant tout dialogue, qui explique l’accusation de Sarkozy : "C’est un menteur" ? Ou un jugement sur un engagement spécifique pris devant lui et non tenu ? Mystère. Ni l’Elysée ni le bureau du premier ministre israélien n’ont réagi, pour l’instant à cette révélation. Révélation qui confirme cependant l’isolement croissant d’Israël, déploré par une partie de la classe politique et de la presse.
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Israël commet le crime d’apartheid et la persécution qui est un crime contre l’Humanité

publié le mercredi 9 novembre 2011
Tribunal Russel pour la Palestine

 
Au cours de deux jours d’intenses travaux où se sont succédés à la barre pas moins de 25 experts et témoins, le Tribunal Russell sur la Palestine (TRP) a examiné la question suivante : « Les pratiques d’Israël envers le Peuple palestinien violent-elles l’interdiction internationale de l’apartheid ? ».
Le crime d’apartheid
Le Jury, composé de personnalités internationales connues pour leur intégrité morale, appuyé par des experts juristes spécialisés en droit international, a conclu à l’existence d’un régime institutionnalisé de domination qualifié d’apartheid selon les critères définis par le droit international.
Ce régime discriminatoire prend des formes et des intensités différentes selon les lieux où vivent les Palestiniens. Les Palestiniens, soumis à la réglementation militaire coloniale dans les territoires, sont sujets à une forme aggravée d’apartheid. Les Palestiniens citoyens d’Israël, bien que disposant du droit de vote, ne font pas partie de la nation juive telle que définie par la loi israélienne, ils sont donc exclus des bénéfices de la nationalité juive et sont sujets à une discrimination systématique par la violation de leurs droits fondamentaux. Le Jury a conclu que les Palestiniens quel que soit l’endroit où ils résident sont soumis collectivement au même apartheid.
L’État d’Israël est tenu à respecter l’interdiction du crime d’apartheid tel que le prévoit le droit international. La définition légale du crime d’apartheid comporte trois éléments :
• deux groupes raciaux distincts peuvent être identifiés ;
• des "actes inhumains" sont commis à l’encontre du groupe dominé ;
• de tels actes sont commis systématiquement dans le cadre d’un régime institutionnalisé de domination d’un groupe sur l’autre.
La notion de « groupe racial » est davantage définie comme sociologique que comme biologique.
La notion d’actes inhumains comprend : les assassinats à large échelle ou ciblés lors des incursions militaires ; la torture et les traitements dégradants de prisonniers ; la privation systématique des droits humains empêchant les Palestiniens, y compris les réfugiés, d’exercer leurs droits politiques, économiques, sociaux et culturels. Il en résulte une fragmentation territoriale et la création de réserves et d’enclaves qui séparent Palestiniens et Israéliens. Une politique décrite par l’État d’Israël lui-même comme « Hafrada » ce qui signifie en hébreu séparation.
La notion de régime systématique et institutionnalisé renvoie à des législations différentes pour les Palestiniens et les Israéliens.
La persécution comme crime contre l’Humanité
La notion de persécution est définie comme une privation intentionnelle et grave des droits fondamentaux des membres d’un groupe identifiable dans le cadre d’attaques larges et systématiques contre des populations civiles. Notamment : le blocus de Gaza comme châtiment collectif, l’attaque de civils lors d’opérations militaires, la destruction de maisons non justifiée par des nécessités militaires et l’impact du Mur sur les populations et la démolition des villages bédouins.
Les conséquences juridiques
En commettant des actes d’apartheid et de persécution, Israël engage sa responsabilité internationale, doit mettre fin à ces agissements criminels et doit réparer complètement les dommages causés par ceux-ci. Les États et les organisations ont aussi la responsabilité d’agir afin de pousser Israël à arrêter ces actes d’apartheid et de persécution. Ils doivent aussi s’abstenir de porter aide et assistance à Israël et mettre en œuvre des poursuites judiciaires à l’encontre de cet État.
Recommandations
– Le TRP demande instamment à l’État d’Israël de démanteler immédiatement son système d’apartheid, de mettre fin aux lois et pratiques discriminatoires et d’arrêter la persécution des Palestiniens ;
– Tous les États doivent coopérer en vue de mettre fin à cette situation illégale ;
– Le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) doit accepter la plainte déposée par l’Autorité palestinienne et lancer une enquête sur les crimes internationaux susmentionnés ;
– La Palestine doit être acceptée comme Partie au Statut de Rome de la CPI ;
– La société civile doit recréer l’esprit de solidarité qui a contribué à la fin du fin du régime d’apartheid en Afrique du Sud notamment par le moyen de la campagne Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) ;
– L’Assemblée générale des Nations Unies doit recréer un comité spécial des Nations Unies contre l’apartheid concernant le peuple palestinien ;
– L’Assemblée générale des Nations Unies doit demander un avis consultatif à la Cour internationale de Justice afin d’étudier la nature de l’occupation prolongée des territoires palestiniens et la politique d’apartheid ;
– Le Comité des Nations Unies pour l’élimination des discriminations raciales doit inclure la question de l’apartheid dans sa prochaine analyse du cas israélien ;
– Le gouvernement sud-africain, comme hôte du TRP doit s’assurer qu’aucune forme de représailles ne soit exercée par l’État d’Israël contre les témoins présents lors des travaux du TRP.
Pour toute information complémentaire :
Pour d’autres informations sur le Tribunal Russell sur la Palestine  :
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Egypte: le gazoduc livrant Israël et la Jordanie visé par une explosion

AFP | 10/11/2011
Le gazoduc égyptien livrant du gaz à Israël et à la Jordanie a été visé par une nouvelle explosion dans la nuit de mercredi à jeudi, a-t-on appris auprès des services de sécurité égyptiens.
L'explosion a eu lieu à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de la ville d'al-Arish, dans le nord de la péninsule du Sinaï, a indiqué une source au sein de ces services.
Des témoins ont affirmé avoir vu des hommes armés sur les lieux, selon cette source qui n'était pas en mesure de dire s'il y avait des victimes.
Ce gazoduc a déjà été visé par six attaques non revendiquées depuis le mois de février dernier, qui ont obligé à plusieurs reprises à suspendre les livraisons à Israël et à la Jordanie.
Le dernier attentat avait eu lieu dans la nuit du 26 au 27 septembre dernier.
Plusieurs tentatives d'attentats ont également été déjouées ces derniers mois.
Les autorités égyptiennes ont annoncé à plusieurs reprises des mesures pour renforcer la protection de ces installations et tenter d'arrêter les auteurs de ces attentats.
Les livraisons de gaz naturel à l'Etat hébreu conclues du temps du président Hosni Moubarak, renversé en février dernier, sont très critiquées dans l'opinion et la classe politique égyptiennes. 
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Netanyahu apprécié en Israël, beaucoup moins à l’étranger

10/11/2011
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a beau être applaudi en Israël pour la libération du soldat Gilad Shalit et sa fermeté face au programme nucléaire iranien, il souffre d’une réputation bien moins flatteuse sur la scène internationale.
Investi au printemps 2009, M. Netanyahu dispose d’une confortable majorité à la Knesset et peut se prévaloir d’une croissance économique dans un contexte de crise internationale. À 52 % d’opinions favorables, sa cote de popularité n’a jamais été aussi haute. À l’étranger, en revanche, son image est beaucoup plus négative. Le président français Nicolas Sarkozy a ainsi traité M. Netanyahu de « menteur » lors d’une conversation privée, le 3 novembre lors du G20 à Cannes, avec Barack Obama, qui a répondu devoir « traiter avec lui tous les jours », affirme le site Internet Arrêt sur images. « Je ne peux plus le voir, c’est un menteur », a lancé M. Sarkozy. « Tu en as marre de lui, mais moi, je dois traiter avec lui tous les jours ! » a rétorqué le président américain, selon le site spécialisé dans l’analyse des médias.
Lors de son premier mandat en 1996-1999, M. Netanyahu s’était attiré le courroux du président américain Bill Clinton qui l’accusait de saboter le processus de paix en revenant sur ses engagements de retrait de territoires palestiniens. À l’époque, un communiqué inhabituellement peu diplomatique de la Maison-Blanche lui avait reproché de manquer à des engagements pris « au plus haut niveau ». Le 20 mai, il a récidivé, infligeant un camouflet à Barack Obama cette fois-ci, en rejetant comme « indéfendables » les lignes d’armistice de 1967, présentées par le président américain comme la base des discussions de paix avec les Palestiniens.
« À travers le monde, M. Netanyahu est considéré, à quelques exceptions près, avec une désapprobation croissante », estime l’analyste politique israélien Yossi Alpher. « Mais ces exceptions sont importantes, surtout pour l’opinion israélienne. L’administration Obama est manifestement mécontente de lui, mais il parvient à s’en sortir face à l’opinion israélienne en montrant qu’il est très bien vu par le Congrès et une grande partie de l’opinion américaine », ajoute Yossi Alpher.
En Europe aussi, Benjamin Netanyahu a perdu du terrain. La chancelière allemande, Angela Merkel, l’avait accusé en 2010 de n’avoir rien fait pour avancer le processus de paix depuis son accession au pouvoir. Le 30 septembre 2011, elle a appelé M. Netanyahu pour lui dire « ne pas comprendre le moins du monde » l’annonce de la construction de nouveaux logements dans un quartier de colonisation à Jérusalem-Est. La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a pour sa part pressé M. Netanyahu de faire preuve de « leadership ».
Gabriela Shalev, ambassadrice d’Israël à l’ONU entre 2008 et 2010, estime que ces remarques n’ont que peu d’effet sur l’opinion publique israélienne. « Ceux qui pensent que le monde entier est contre nous et que Netanyahu est le seul à pouvoir faire face se sentent renforcés dans leur opinion, de même que les autres qui s’inquiètent de l’isolement croissant d’Israël », explique-t-elle.
Sur le front intérieur, le Premier ministre a recueilli les fruits de la libération en octobre de Gilad Shalit, détenu pendant plus de cinq ans à Gaza, en échange d’un millier de détenus palestiniens. Malgré le « prix à payer », la grande majorité des Israéliens a soutenu sa décision. À propos de l’Iran, M. Netanyahu jouit également d’un capital de confiance, au moment où se multiplient les rumeurs d’éventuelles attaques israéliennes contre les installations nucléaires iraniennes. Selon un récent sondage, 52 % des Israéliens se fient à lui pour gérer ce dossier.
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Doutes en Israël sur une option militaire contre l’Iran

10/11/2011
Experts et hommes politiques israéliens expriment des doutes grandissants sur la possibilité pour leur pays de bloquer militairement le programme nucléaire iranien, une menace que continue à laisser planer le gouvernement de Benjamin Netanyahu. Dans ce contexte, le rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur le programme nucléaire iranien semble éloigner le scénario d’une attaque israélienne en mettant en avant l’option de sanctions internationales renforcées.
« Israël ne peut se permettre d’agir seul contre l’Iran », estime le général de réserve Uzi Eilam, ancien président de la commission israélienne de l’Énergie nucléaire. « Il faut se garder de toute hystérie. L’Iran ne constitue pas une menace existentielle pour Israël », dit-il à la radio militaire. Selon lui, « même si l’Iran parvient à faire exploser un engin nucléaire comme l’a fait la Corée du Nord, il lui faudra encore six à sept ans pour équiper ses missiles de têtes nucléaires ». L’ancien vice-Premier ministre Haïm Ramon, du parti d’opposition centriste Kadima, est plus catégorique. « Israël ne peut stopper à lui seul le programme nucléaire de l’Iran, comme cela a été fait en Irak et en Syrie, selon les médias étrangers », souligne-t-il en référence à la destruction de la centrale irakienne d’Osirak en 1981 et au bombardement d’un site syrien en 2007. Il doute qu’une attaque aérienne « parvienne même à retarder de cinq ans le programme nucléaire iranien », étant donné l’éloignement des cibles, leur dispersion et les préparatifs défensifs iraniens. « Au contraire, une frappe fournirait à l’Iran un prétexte supplémentaire pour se doter de la bombe nucléaire », présentée comme une arme dissuasive face à Israël, selon lui. « Le programme nucléaire iranien est un problème pour le monde entier, Israël ne doit pas se mettre en première ligne pour le combattre », conclut-il.
En revanche, un chercheur à l’Institut d’études pour la sécurité nationale, Ephraïm Kam, considère qu’en dernier recours, « une attaque israélienne est réalisable, quoique très difficile ». Mais lui aussi écarte une telle opération « sans un accord au moins tacite des États-Unis », compte tenu des relations privilégiées entre les deux pays. « Israël a effectivement la capacité de bombarder, mais rien ne garantit qu’une telle attaque retarderait le programme nucléaire iranien, faute d’informations suffisantes sur les sites et du fait qu’ils sont profondément enterrés », souligne un autre expert, Reuven Pedatzur.
Hier, réagissant au rapport de l’AIEA, M. Netanyahu a appelé la communauté internationale à « arrêter la course de l’Iran vers l’arme nucléaire, qui met en danger la paix du monde et du Moyen-Orient ». « Le rapport de l’AIEA corrobore la position de la communauté internationale et d’Israël, selon laquelle l’Iran développe des armes nucléaires », a-t-il souligné. Pour l’opposition, la présidente du parti Kadima, Tzipi Livni, a estimé que « maintenant que la vérité a été présentée au monde, Israël se doit de galvaniser le monde libre pour stopper l’Iran ». « Détermination et sagesse diplomatique sont désormais cruciales », a-t-elle ajouté sur sa page Facebook.
À Téhéran, le chef d’état-major adjoint des forces iraniennes, le général Massoud Jazayeri, a menacé Israël s’il attaquait ses installations nucléaires. « Le centre (nucléaire israélien) de Dimona est le site le plus accessible que nous pouvons viser, et nous avons des capacités encore plus importantes. À la moindre action d’Israël (contre l’Iran), nous verrons sa destruction », a averti le général Jazayeri, cité par la télévision iranienne en arabe al-Alam. « Notre réponse à une attaque ne sera pas limitée au Proche-Orient, nous avons des plans prêts pour réagir », a également affirmé le général Jazayeri sans donner de précisions. Les responsables militaires iraniens affirment régulièrement que l’Iran, qui considère que les États-Unis seraient coresponsables d’une éventuelle frappe israélienne, pourrait s’en prendre à des objectifs militaires américains s’il était attaqué par Israël. Ils ont à plusieurs reprises souligné que les forces américaines au Moyen-Orient, et notamment dans le Golfe, étaient vulnérables à des frappes de missiles ou des forces navales rapides iraniennes.
(Source : AFP) 
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Les captives libérées souffrent encore de l’atrocité de leur emprisonnement

[ 09/11/2011 - 20:54 ]
Naplouse – CPI
La transaction d’échange de prisonniers réalisée par la résistance palestinienne, le mouvement de la résistance islamique Hamas en tête, a fait libérer des centaines de captifs palestiniens dont de nombreuses femmes. Elles sont bien contentes de la victoire et de leur liberté, de rencontrer les leurs, de vivre avec eux leur première fête (l’Aïd Al-Kebir), après un moment d’emprisonnement et d’isolement. Cependant, cette joie est tâchée de séquelles causées par la torture physique et psychique que les occupants israéliens leur faisaient subir.
Les mauvais souvenirs de la prison continuent à poursuivre les détenus libérés. Les mauvais souvenirs ne veulent pas les quitter. Les mauvais souvenirs restent ancrés dans leurs esprits, ainsi que sur leurs corps. Les mauvais souvenirs, les maladies et les douleurs entachent la joie de leur liberté, de leur Aïd.
Pour ce qui est de la libérée Amel Jaa, comment pourra-t-elle se réjouir de sa liberté, au moment où elle est hospitalisée à l’hôpital de Naplouse pour recevoir le soin nécessaire à son état de santé détérioré par les dures enquêtes qu’elle subissait dans les prisons de l’occupation israélienne ?
Amel, 41 ans, libérée par la transaction, souffre encore du mauvais traitement de l’interrogation. Elle souffre d’une grave hémorragie au niveau de son estomac et d’un cancer de l’utérus, parmi d’autres maladies et séquelles causées par les prisons israéliennes.
Amel a passé quatre années de son emprisonnement dans les hôpitaux ; l’administration pénitentiaire négligeait son état de santé, pourtant empiré par les cruelles interrogations.
Les examens médicaux pratiqués à l’hôpital spécialisé de Naplouse confirment qu’Amel a été le sujet d’erreurs médicales et qu’elle besoin d’une nouvelle opération destinée à en corriger une pratiquée pendant son emprisonnement.
Amel a tout de même parlé au correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI) de sa joie lorsqu’elle avait entendu la nouvelle de sa libération, diffusée par les radios des captifs de la bande de Gaza. Mais la joie n’était pas complète avant que la nouvelle soit officialisée.
Notons que les autorités de l’occupation israélienne ont arrêté Amel, le 9 mai 2004, l’accusant d’être membre des brigades des Martyrs d’Al-Aqsa. Elle a été condamnée à 38 ans d’emprisonnement. Elle en a purgé neuf, avant qu’elle soit libérée par la transaction.
Une autre souffrante
La captive libérée Lattifa Abou Diraa parle elle aussi de ses souffrances dans les prisons de l’occupation israélienne. Elle a été le sujet d’un long isolement. Elle se rappelle de cette longue période d’isolement qui est allée jusqu’à un an et demi. Ces frères et ses enfants n’avaient le droit de lui rendre visite qu’une fois par an.
Pendant son enfermement, elle a perdu plusieurs membres de sa famille dont son cousin Mohammed. Quels jours difficiles ! En ces moments difficiles d’isolement, sa fille et son fils se sont mariés, sans elle !
Néanmoins, Abou Diraa raconte aussi la manière dont la Palestinienne, malgré toutes les endurances, a transformé la période d’emprisonnement en une expérience utile, en écrivant des articles et des poèmes, en organisant des cercles culturels, en tissant des liens avec différentes captives.
La torture psychologique a été pratiquée par les occupants israéliens jusqu’au dernier moment. Après la notification officielle de leur libération faite par l’ambassade égyptienne, les forces israéliennes d'occupation ont rassemblé les libérables dans une division isolée de la prison d’Al-Charoun et ont pris leur empruntes.
La dernier jour avec les occupants israéliens était une dure journée ; elle n’a même pas pu prendre son médicament.
Lattifa a été arrêté en 2003. Les forces israéliennes d'occupation ont investi sa maison et lui ont demandé de l’accompagner pour cinq minutes ; les cinq minutes se sont cependant transformées en 35 ans d’emprisonnement. Elle en a purgé huit, avant que la transaction la libère.
La joie de la liberté et de la fête est grande ; elle reste cependant incomplète vu qu’il y a encore beaucoup de Palestiniens enfermés dans les prisons de l’occupation israélienne. Elle appelle à leur libération : « Ne peuvent connaître les souffrances de la prison que ceux qui les ont goûtées ».

Khan Younes cible d'un double pilonnage aérien et terrestre

[ 09/11/2011 - 22:02 ]
Khan Younes-CPI
L'aviation de l'occupation sioniste a déclenché à l'aube, ce jour mercredi (9-11) 2 raids sur Khan Younes, au sud de la bande de Gaza.
Des sources locales ont informé le correspondant du (CPI) que des " avions de l'occupation ont tiré à quelques minutes d'intervalle deux missiles à l'endroit d'une serre agricole au nord- ouest de Khan Younes, causant des dégâts énormes, sans signaler de victime.
Ce raid succède, quelques heures après que, des chars ait procédé au pilonnage de la zone de l'oasis au nord de la bande de Gaza, aux moyens d'un certain nombre d'obus, dans le cadre d'une escalade incessante contre la bande de Gaza.

Les sionistes impuissants veulent une guerre par procuration confesse Ben Aliazer

[ 09/11/2011 - 22:48 ]

L'ex-ministre de la guerre sioniste , Ben Yamin Ben Aliazer, a prévenu son gouvernement des conséquences fâcheuses d'une offensive militaire contre Téhéran .
Dans une rencontre avec la radio Hébraïque, ce jour mercredi (9-11) Ben Aliazer a fait savoir que " Israël ne peut, ni ne doit se placer à l'avant-garde du front hostile à la bombe nucléaire iranienne" selon ses propres termes .
Il a en outre fait allusion à l'existence d'une unanimité internationale que , l'Iran est en mesure de produire une bombe nucléaire dans l'intervalle d'une seule année, ce qui peut " constituer une menace au monde libre qui a le devoir avec à sa tête les Etats-unis d'Amérique de prendre les mesures nécessaires à l'empêchement de cette menace ."
Dans le même ordre d'idée, Ben Aliazer qui est membre du parti sioniste "El Amal" a critiqué la politique de l'occident relative à sa manière de traiter le dossier nucléaire iranien, en disant : "l'occident joue sur deux cordes, puisqu'il annonce d'un côté qu'il infligent des sanctions à Téhéran, alors qu'au même moment, des milliers de sociétés occidentales entretiennent des relations commerciales avec l'Iran" , selon ses dires .

L'errance juive ne prendra pas fin en Qods occupée !

10/11/2011 - 01:41 ]
Ramallah-CPI
L'expert en colonisation au sein de la société des études arabes , Khalil Ettafkaji a assuré que le projet sioniste de construction de 60 mille nouvelles unités coloniales dans l'intervalle des vingt années à venir en Qods occupée se donne pour objectif le changement de la réalité démographique de la ville .
Dans une interview accordée au quotidien "la voix de la Palestine" mardi (8-11), Ettafkaji a expliqué qu'en l'année 2030 et dans le cadre du projet précité , les palestiniens compteront 12% et les juifs 88% se qui signifie que le partage d'el Qods en capitale pour deux états, est chose impossible .
Il a ajouté, que la construction de ces unités coloniales sera réalisée sur chaque pouce des terres d'El Qods , soit dans les colonies usurpées construites après l'occupation d'El Qods en1967 , ou à construire dans l'avenir dans les quartiers arabes également, pour changer la réalité démographique dans la ville occupée .
Il précisa par ailleurs que, le fait d'avoir choisi l'annonce de ce projet en ces instants précis, correspond en un message adressé aux palestiniens, aux arabes et, aux musulmans dont la teneur est que El Qods est la capitales d'un seul état , à savoir " l'état hébraïque " , et un autre message à la communauté internationale qu'elle est la capitale de tous les juifs de la diaspora qu'il n'est pas possible de la partager et que de construire à El Qods c'est tout comme construire à "Tel Aviv" !
Ettafkaji a aussi précisé que l'annonce de dizaine de millier d'unités coloniales, s'insère dans le cadre du projet 2020, élaboré en l'an 1994 et qui a fait l'objet de modifications pour donner 2030 .
Entre temps, le journal sioniste Maarif a révélé dimanche dernier un projet municipal de l'occupation portant construction de 60 mille unités coloniales .