lundi 23 novembre 2009

Les violences ont fait près de 8.900 morts en 20 ans…

Selon un rapport de l’ONG israélienne B’Tselem

AL QODS OCCUPEE (AFP) — Les violences israélo-palestiniennes ont fait près de 8.900 tués en deux décennies, en grande majorité des Palestiniens, selon un bilan publié par l'organisation israélienne de défense des droits de l'Homme, B'Tselem, pour le vingtième anniversaire de sa création.

B’Tselem comptabilise, à la mi-novembre, 8.881 morts au total en 20 ans, dont 7.398 Palestiniens, dont 1.537 mineurs, et 1.483 Israéliens, dont 139 mineurs.

Ces vingt dernières années ont été marquées par les confrontations de la première Intifada (1987-1993), de la seconde Intifada qui a commencé en 2001, et de l’offensive dévastatrice "Plomb durci" d’Israël contre la bande de Gaza.

L’année 2009 a été la plus sanglante, se soldant par la mort de 1.033 Palestiniens, dont 315 mineurs, presque tous tués lors de l’offensive "Plomb durci" qui a débuté le 27 décembre 2008 et s’est achevée le 18 janvier 2009.

En tout, B’Tselem évalue à 1.387 le nombre de Palestiniens tués durant les trois semaines de ce conflit. Parmi elles figurent 320 mineurs et 111 femmes.

L’année 1999 a été la moins meurtrière pour les Palestiniens, avec 8 tués, note le rapport. B’Tselem précise que parmi les victimes israéliennes, 488 étaient des membres de la police ou de l’armée, et les autres 995 sont des civils tués dans des attentats en Israël ou dans les territoires occupés. La plupart de ces civils ont été tués en Israël lors d’opérations- suicide, précise B’Tselem.

Pour Israël, l’année 2002 a été la plus meurtrière, faisant 420 tués, dont 269 civils, et 47 mineurs parmi ces derniers, ainsi que 51 membres des forces israéliennes.

L’année 1999 a été la moins meurtrière pour les Israéliens, qui ont déploré 4 tués.

Par ailleurs, selon l’ONG, 335 Palestiniens sont actuellement en détention administrative sans procès par arrêt du commandement militaire israélien alors qu’ils étaient 1.794 en 1989.

Au cours des vingt dernières années, les autorités israéliennes ont procédé à la démolition —au motif qu’elles étaient construites sans permis ou dans le cadre de mesures punitives infligées à des familles d’auteurs d’attentats— de 4.300 maisons palestiniennes en Cisjordanie, en particulier à Al Qods-Est annexée, ainsi que dans la bande de Gaza jusqu’à son évacuation par Israël en 2005, ajoute B’Tselem.

En outre, B’Tselem estime que 6.240 maisons ont été détruites lors d’opérations militaires dans la bande de Gaza, dont 3.540 lors de l’offensive "Plomb durci".

Au cours des vingt années, le nombre d’Israéliens vivant dans des implantations en Cisjordanie ou dans des quartiers de colonisation à Al Qods-Est a triplé pour atteindre les 500.000 dont 190.00 à Al Qods-Est, selon des données officielles reprises par l’ONG.

http://www.lapresse.tn/index.php?opt=15&categ=6&news=105162

Les USA devraient agir contre l’apartheid israélien

dimanche 22 novembre 2009 - 19h:27

Sam Jadallah
Mercury News

De toute évidence, les dirigeants d’Israël sont incapables de reconnaître la liberté et l’égalité [des Palestiniens] sans un message clair et fort des Etats-Unis. Et plus nous soutiendrons le régime militaire et la discrimination, plus nous nous éroderons notre leadership.

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Ni la liberté ni l’égalité ne peuvent être bradées.
Check-point d’Huwara, Cisjordanie occupée - photo AP/N. Ishtayeh


Le 3 novembre est, selon Philip Weiss [journaliste d’investigation états-unien] sur son blog, « historiquement un jour noir » pour le Congrès des Etats-Unis. Les républicains et les démocrates de la Chambre des représentants se sont alignés pour voter contre la mission d’enquête des Nations unies effectuée par le juge Richard Goldstone, et pour cogner sur Goldstone, sioniste fervent, parce qu’il avait eu la témérité d’inventorier les crimes de guerre d’Israël à Gaza l’hiver dernier. Sans exprimer le moindre regret à propos des 300 enfants palestiniens tués dans les attaques d’Israël, cette résolution navrante met notre Congrès à la limite d’une négation des crimes de guerre recensés.

La rhétorique du Congrès persiste à mettre les responsabilités sur le dos des Palestiniens, insistant sur le fait que dans une large mesure, ils seraient responsables de leur propre misère. Mais il est absurde de penser que les Palestiniens pourraient capituler simplement pour vivre sous une discrimination permanente et un régime militaire répressif.

La liberté et l’égalité doivent être des cartes maîtresses dans les efforts américains pour assurer la paix dans la région. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, repousse cette idée avec des propos trompeurs et poursuit la colonisation du territoire palestinien. Il notifie des mises en garde, fixe de limites et des conditions dans le but de s’assurer que les Palestiniens ne pourront pas réaliser leurs rêves et leurs aspirations fondamentales.

Sa dernière condition exige qu’Israël soit reconnu en tant qu’Etat juif, en dépit des 20% de la population d’Israël qui sont des Palestiniens. Cette exigence ressemble à celle de George Wallace qui tenait à ce que Martin Luther King Jr reconnaisse les Etats-Unis en tant qu’Etat blanc.

Pourtant, les dirigeants états-uniens, qui ne soutiendraient jamais que les Etats-Unis sont un Etat blanc, le soutiennent pour Israël, bien que de tels propos relèguent implicitement les citoyens palestiniens à un statut d’inférieurs.

Déjà, plus de 20 lois israéliennes privilégient les citoyens juifs et discriminent les Palestiniens. Et dans la Cisjordanie contrôlée par les Israéliens, les Palestiniens sont confrontés à des interdictions d’emprunter telle et telle routes, à une répartition injuste de l’eau et à un double système législatif.

La question est de savoir comment sortir de cette impasse. Je me tourne vers les recommandations qu’a faites Nelson Mandela lorsqu’on lui a proposé de sortir de sa cellule de prison. Il a demandé, « Quelle liberté m’offre-t-on quand il me faut demander une permission pour vivre dans une zone urbaine ? Quelle liberté m’offre-t-on quand il me faut un tampon sur un laissez-passer pour pouvoir chercher du travail ? »

J’ai des doutes profonds sur les intentions de Netanyahu quand je vois qu’il y a quelques jours, une étudiante de l’université de Bethléhem a été renvoyée à Gaza parce qu’elle se trouvait en Cisjordanie, « illégalement » occupée par Israël. Les tampons sur le laissez-passer d’Israël pour cette jeune femme, Berlanty Azzam, sont tout aussi funestes qu’en Afrique du Sud de l’apartheid.

La vie des Palestiniens est de plus en plus façonnée par une discrimination mutilante et par le désespoir. Le temps est fini depuis longtemps du « progrès économique », de « l’assouplissement des restrictions aux déplacements » et autres mesures sans réelle portée pour les Palestiniens, mesures qui éludent toute solution juste et juridiquement fondée. Il n’y a qu’en se concentrant sur le prix - la liberté et l’égalité qui, ni l’une ni l’autre, ne peuvent être bradées - qu’on empêchera la situation de se détériorer radicalement, et rapidement.

Les Américains qui ont combattu Jim Crow [les lois Jim Crow : série d’arrêtés et règlements raciaux promulgués surtout dans les municipalités ou Etats du sud des Etats-Unis entre 1876 et 1965 - Wikipédia) et l’apartheid doivent en rejeter la version moderne dans les territoires palestiniens occupés. Le leadership de l’Amérique est fondé sur la promotion de la liberté et de l’égalité à travers le monde, alors commençons avec nos alliés.

L’Afrique du Sud n’a connu la liberté que lorsque le président F. W. de Klerk a libéré Mandela et légalisé son organisation « terroriste » ANC, poussé par les boycotts de l’extérieur et les pressions politiques. De toute évidence, les dirigeants d’Israël sont incapables de reconnaître la liberté et l’égalité [des Palestiniens] sans un message clair et fort des Etats-Unis. Et plus nous soutiendrons le régime militaire et la discrimination, plus nous nous éroderons notre leadership.

Il est temps pour nos dirigeants de renforcer nos valeurs et d’appeler les dirigeants israéliens à suivre l’Afrique du Sud sur le chemin de la paix. Toute solution passe d’abord par un engagement clair et immédiat pour le respect de la liberté et de l’égalité.

Les dirigeants états-uniens et israéliens doivent remplacer la rhétorique par une liberté et une égalité tangibles pour toute une population de ce pays frustré depuis si longtemps de ces bienfaits.

La liberté ne peut pas attendre. (JPG)


Sam Jadallah est un investisseur en capital-risque à Sillicon Valley, ancien cadre à Microsoft et cofondateur et président du conseil d’administration de l’Institut pour la compréhension du Moyen-Orient. Il a écrit cet article pour Mercury News.

17 novembre 2009 - Mercury News - traduction : JPP

Et si on déplaçait Israël dans l’Ouest des Etats-Unis ?

dimanche 22 novembre 2009 - 06h:46

Daniel Vanhove

Puisque ni Arafat, ni Abbas, ni Haniyeh ne conviennent... n’est-il pas temps de tirer les conclusions ?

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Les fondamentalistes juifs américains pourraient aller poser toutes les premières pierres qu’ils voudront dans un décor en carton pâte reconstituant leur ville sainte, plutôt que d’aller dégrader Al Qods... - Photo : AP

Pour tout observateur attentif, rien de bien neuf dans les déclarations récentes de l’ensemble de la diplomatie occidentale à propos de la décision du président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas de ne pas se représenter aux élections prochaines, prévues début 2010. Chacun y est allé de sa petite intervention - jusqu’à Shimon Pérès ! - pour inviter l’intéressé à revoir sa position.

Là où les représentants de nos divers gouvernements ont ignoré depuis des décennies, la détérioration toujours plus grave de la situation dans les Territoires occupés par Israël et tout particulièrement à Gaza, l’empressement à soutenir de manière presque unanime et encourager Mahmoud Abbas à se représenter à ces futures élections, devrait au minimum, nous interpeller.

En effet, comment comprendre que pendant des années, nos élus et leurs médias serviles n’ont cessé de mettre en exergue la corruption endémique et généralisée de l’appareil étatique palestinien jusqu’à son sommet ; n’ont cessé d’abandonner les leaders palestiniens à leur funeste sort ; n’ont cessé d’ignorer les multiples compromis acceptés par une population étranglée ; n’ont cessé d’encourager et soutenir les initiatives israéliennes de tous genres, y compris dans le laisser-faire du Mur d’apartheid, dans l’alliance du gouvernement avec l’extrême-droite, dans le blocus assassin de la Bande de Gaza, dans l’emprisonnement de parlementaires et de mineurs, dans la non-application des résolutions des Nations-unies et le non-respect du Droit international et humanitaire, etc... et d’assister au revirement soudain de ces mêmes élus trouvant aujourd’hui toutes les qualités à Mahmoud Abbas, pour qu’il reste à la tête d’un hypothétique Etat ?

Comment comprendre une telle attitude, sinon que l’homme de l’ombre, le pâle représentant des Palestiniens, celui-là même qui parfois s’accrochait au cou d’Ehud Olmert pour l’embrasser est tellement consensuel, tellement faible qu’il convient parfaitement aux interlocuteurs israéliens en premier lieu et par ricochet à tous ceux qui soutiennent activement Israël dans la poursuite de sa politique profondément injuste, hors-la-loi et criminelle ?

A l’heure où Mahmoud Abbas se dirige peut-être vers la décision politique la plus courageuse de sa carrière, c’est la panique dans les chancelleries. Perdre un tel interlocuteur s’avère sans doute perdre un allié bien utile et fort peu encombrant. La décision est même interprétée par certains comme une manœuvre tactique visant à le rendre incontournable, indispensable, quelques mois avant les élections, lui assurant ainsi la certitude d’une réélection aisée et massivement soutenue de l’extérieur.

Et puis, qui donc pourrait remplacer cet évanescent papy, si peu vindicatif, si peu déterminé, si policé et si soumis aux dictats qui lui sont imposés !? A 74 ans, la retraite volontaire de celui-là même qui fut l’un des artisans des moribonds Accords d’Oslo ne semble pas recevoir l’aval de ses interlocuteurs étrangers qui n’osent imaginer devoir faire face à un nouveau candidat dont on ne connaît pas encore le nom, ni la tête, et moins encore les intentions. Diable, que nous préparent encore ces imprévisibles insoumis !?...

Or, pour la population palestinienne qui a tout enduré depuis plus de soixante ans sans percevoir la moindre lueur dans l’avènement de son Etat, ces prochaines élections ne sont-elles pas une opportunité de faire table rase de tout ce qui a manifestement échoué ? Et d’en tirer les conclusions ? Puisque rien ni personne ne semble jamais convenir aux différents gouvernements israéliens : ni Yasser Arafat qui était trop ceci, ni Mahmoud Abbas qui est trop cela, ni Ismaïl Haniyeh qui n’est ni ceci ni cela tout en même temps ; qu’ils volent, pillent, emprisonnent et massacrent toujours plus leurs voisins au fil des ans ; qu’ils refusent obstinément l’arrêt de la colonisation et par leur comportement affichent une arrogance peu commune, peut-être est-ce le moment de remettre en cause le partage-même de ce qui fut décidé sans l’avis des premiers concernés, en 1947... et de dénoncer la solution choisie par les Etats dits démocratiques qui leur fut imposée, la déclarant caduque et impossible à réaliser de par l’intransigeance coloniale israélienne...

Et peut-être dans la foulée conviendrait-il de rappeler que finalement, le problème des pogroms puis du génocide des juifs pendant la dernière guerre mondiale était bien un problème européen qui ne concernait pas le Proche-Orient où ils vivaient tranquilles. Problème qui dès lors, ne devrait pas trouver sa solution sur le dos des Palestiniens qui aujourd’hui continuent à payer notre ardoise ! Et de suggérer aux Européens et leurs alliés de trouver sur leurs terres, un endroit pour l’établissement de l’Etat « juif » d’Israël.

Ce sera l’occasion de voir si leur détermination au soutien d’un tel Etat déguisé en démocratie sera toujours aussi appuyée et inconditionnelle...

Ainsi, voilà bientôt deux ans, je proposais dans La Démocratie Mensonge, une solution à la question israélo-palestinienne, sous forme de « pensées interdites » : « (...) Si l’on regarde l’Histoire humaine, rien n’y est jamais définitif. Tout est, là également, en constante évolution. Et tout particulièrement, les frontières délimitant les limites de tel ou tel pays. Il n’est qu’à jeter un œil sur les cartes géographiques d’antan. Celles d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec celles d’hier ou d’avant hier. Et ne sont probablement pas à l’image de celles de demain. Transformées elles aussi, par la conjonction des forces qui les (re)dessinent. Et dans ce cas-là, les forces en question sont la volonté et les décisions des hommes et des femmes qui peuplent le monde et ses régions, et en modèlent, en modifient ses étendues et ses limites. Il ne faut pas remonter bien loin dans le passé pour en avoir des exemples : que ce soit en ex-URSS, en ex-Yougoslavie, en ex-Tchécoslovaquie pour ne parler que d’une Europe qui n’a de cesse de se redessiner, les récentes nouvelles frontières sont nombreuses. Et ne sont certainement pas définitives.

Dans quelque temps, qu’adviendra-t-il du Kosovo, du Monténégro, de l’îlot russe de Kaliningrad enclavé en pays baltes eux-mêmes rattachés à l’Union européenne, du Kurdistan inscrit sur plusieurs pays, du Sahara occidental, ou du Tibet, ... ? Bien malin qui pourrait en dessiner aujourd’hui les futures frontières.

Mais l’observation des faits scientifiques nous a appris aussi autre chose, d’essentiel : dans son évolution, l’univers a horreur du gaspillage d’énergie, étant entendu que rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Pour une fois, essayons donc d’en tirer les leçons et de nous les appliquer.

Il n’y a pas si longtemps, au moment où quelques responsables juifs réclamaient une terre pour accueillir leur projet de foyer national, étaient envisagées trois éventualités : la Palestine, l’Argentine et l’Ouganda. Le choix s’est porté sur la Palestine, pour diverses raisons dont celle d’un retour à la Terre Promise... cette fadaise !

Aujourd’hui, plutôt que de continuer dans cette option qui paraît sans issue, dans cette obsession sanglante et meurtrière d’imposer les frontières du jeune Etat d’Israël au cœur de la Palestine historique dont les habitants n’ont jamais eu leur mot à dire sur cette décision, et d’en payer le prix le plus fort depuis 60 ans, pourquoi ne pas envisager une quatrième voie, plus économe à tout point de vue ? En outre, dans l’esprit de la « globalisation » où tout est bon à n’importe quelle entreprise pour améliorer ses marges bénéficiaires par l’entremise de la délocalisation, l’idée s’inscrit tout à ait dans l’air du temps...

De toutes les manières, plus les années passent, plus la domination d’Israël sur la région semble comptée. Depuis 1967, à l’inverse de ce qui apparaît au premier coup d’œil, l’Etat israélien a perdu une partie du terrain volé à ses voisins. Il a rétrocédé le Sinaï à l’Egypte, a quitté la majeure partie du Sud Liban, s’est retiré de Gaza, et devra tôt ou tard négocier le Golan syrien... avant d’entamer des pourparlers au sujet des nombreuses colonies implantées en Cisjordanie dont on sait que toutes sont illégales.

Son recours à une oppression féroce sur ce qui lui reste en est d’autant plus brutale : les Palestiniens en font les frais chaque jour... avant, sans doute, l’implosion de l’Etat israélien sous sa forme actuelle, condamné à disparaître par la définition même de ses statuts racistes et de ses pratiques d’apartheid impossibles à perpétuer éternellement dans un monde qui prône la « démocratie » comme modèle...

L’Algérie a résisté pendant plus de 130 ans à l’occupation française... Même dans un infernal quotidien, les Palestiniens savent avoir encore du temps devant eux... et il est fort improbable que les pays arabes voisins acceptent la disparition du 3ème lieu saint de l’Islam à Jérusalem, au seul profit du judaïsme...

Ainsi, puisqu’il est établi que les Etats-Unis soutiennent inconditionnellement et, envers et contre tout, le gouvernement et le peuple israéliens, pourquoi ne pas offrir à ces derniers, l’un des plus grands espaces qui soit - la superficie des USA est de 9.630.000 km² et celle d’Israël de 20.770 km², soit moins de 0,25 % du territoire américain - en leur permettant d’y édifier leur Etat ? Les espaces désertiques ne manquent pas dans le Sud-Ouest des USA et quelques grands déserts pourraient bien accueillir ceux qui semblent avoir un penchant atavique pour la chose.

vec les techniques actuelles, nul doute qu’il soit possible de déménager les quelques vieilles pierres restantes du Mur des Lamentations... Et si vraiment cela ne pouvait être envisagé par crainte de dommages irréversibles au site historique, ou par respect pour ceux qui désireraient rester à Jérusalem, ainsi que pour le tourisme qui retrouverait-là son affluence d’antan, on pourrait assurément compter sur les techniciens d’Hollywood pour effectuer de parfaits décors de la Ville Sainte, plus vrais que nature ! Et pourquoi pas, envisager jusqu’à la reconstruction totale du Temple de Salomon qui trônerait alors, dans toute sa splendeur, au centre d’une nouvelle capitale, baptisée New-Jerusalem !?

Ce serait tout avantage pour les Israéliens : ils ne seraient pas trop dépaysés par l’environnement naturel ; seraient directement sous l’aile protectrice et satellitaire de leur bienfaiteur ; ne devraient plus utiliser leur argutie habituelle de peurs paranoïaques alimentées par la présence d’Arabes et de musulmans innombrables à leurs frontières ; n’auraient plus besoin d’un budget militaire exponentiel pour garantir la paix avec leurs voisins, ce qui leur permettrait de se pencher sur le problème réel de la pauvreté dans le pays ; n’auraient plus à vivre en état de stress permanent parce qu’ils seraient mieux abrités d’éventuelles attaques suicides ; pourraient se livrer sans limite à leur occupation favorite, à savoir, l’extension de leur territoire, etc... Le colossal budget militaire ainsi économisé pourrait servir à édifier très rapidement les infrastructures modernes dont ils bénéficient aujourd’hui, et pourrait en outre être consacré aux soins psychologiques indispensables pour soigner les nombreuses névroses d’une grande majorité de citoyens.

Enfin, comble de bonheur, ils seraient proches du Saint des Saints puisque le souffle divin traverse aussi le Président yankee [à l’époque du président Bush- ndlr], qui conduit désormais le monde de vision en vision... Comme on peut le voir, là également, point de dépaysement...

La région du Moyen-Orient serait finalement libérée de l’une de ses tensions majeures. La Communauté internationale serait définitivement débarrassée de l’un de ses plus épineux problèmes puisque le cas échéant, tout problème israélien deviendrait interne aux Etats-Unis. Là également, que d’économies d’argent et d’énergie ! Le calme reviendrait sans doute dans l’ensemble de la région. Ainsi peut-être que sur les cours pétroliers. Le nouveau Moyen-Orient ainsi reconstitué pourrait être sécurisé d’Est en Ouest et du Nord au Sud et nettoyé de tout danger nucléaire, y compris en Iran. Et les peuples libérés pourraient enfin se consacrer à l’essentiel. Ce qui au vu des dégâts à tous niveaux, éliminerait le chômage et assurerait du travail pour tous, pendant des décennies entières. Nous serions en Europe, soulagés des interventions indigestes des prétentieux de salons, politologues incompétents, journalistes verbeux, « spécialistes » pédants, etc...

Et chacun de nous pourrait en définitive, consacrer son temps à autre chose.

Quand on voit les milliards engloutis, dans la conquête spatiale pour les armes sophistiquées des uns, dans la reconstruction et l’aide humanitaire sans fin des autres, sans compter les coûts indécents d’une diplomatie inopérante de tous, en termes strictement économiques, l’impact d’un tel plan serait i-ni-ma-gi-na-ble ! Au lieu d’entraîner les forces vives du pays dans leurs guerres ruineuses, les Etats-Unis pourraient booster leur économie de façon vertigineuse. Les places boursières s’envoleraient. Et leur image extérieure retrouverait une blancheur(presque) immaculée.

Plutôt que de renouveler sans cesse des promesses jamais tenues à propos d’un futur Etat palestinien, celui-ci pourrait éclore dans ses limites historiques, et la place libérée par une partie de la communauté juive permettrait d’y accueillir tous les réfugiés entassés dans les pays voisins qui, eux aussi, seraient débarrassés d’un douloureux problème à l’intérieur de leurs frontières...

Tous les Israéliens, juifs ou non, qui le désirent pourraient rester en Palestine et cohabiter sereinement avec leurs compatriotes arabes, musulmans, chrétiens ou laïcs, comme c’était le cas par le passé, ainsi que dans nombre de pays de par le monde.

De son côté, le nouvel Israël pourrait négocier son rattachement comme 51ème Etat aux cinquante actuels qui forment les Etats-Unis d’Amérique. Il serait ainsi, enfin reconnu par toutes les Nations, y compris par les Etats arabes les plus réticents, dans son « droit d’exister »...

L’ensemble des anciennes Résolutions des Nations Unies seraient déclarées caduques et une nouvelle ère de réelle prospérité s’ouvrirait pour chacun. Bref, ce serait la paix pour tous, dans le meilleur des mondes... Cela s’avèrerait une véritable manne céleste, proche du miracle... Mais, quoi de plus naturel, pour le peuple élu dont les plus convaincus n’ont de cesse de répéter qu’ils sont en dialogue direct avec Dieu !? (...) »

* Daniel Vanhove est Observateur civil et membre du Mouvement Citoyen Palestine

Il a publié aux Ed. Marco Pietteur - coll. Oser Dire :

- Si vous détruisez nos maisons, vous ne détruirez pas nos âmes - 2004
- La Démocratie mensonge - 2008

19 novembre 2009 - Communiqué par l’auteur

« Nous serons tous au rendez-vous pour anéantir les Israéliens »

dimanche 22 novembre 2009 - 06h:44

Sayyid Hassan Nasrallah

Lors de la commémoration de la journée du martyr au Liban, le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a mis en garde l’entité sioniste contre le risque de déclencher une guerre contre le Liban : " s’ils osent s’aventurer dans notre géographie, dans nos plaines et vallées, nous serons tous là au rendez-vous, pour les anéantir (...) Nous transformerons la menace en une occasion" a-t-il lancé devant des milliers de personnes dans la Banlieue-sud.

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Sayyid Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hizbullah et dirigeant de la résistance libanaise

Sayed Nasrallah répondant aux dernières mises en garde, venant de source israélienne et véhiculées par des circuits diplomatiques européens.

En ce jour, le commandant de la résistance libanais e en a appelé le monde arabe et musulman à plus de coopération et à agir ensemble pour éteindre les foyers qui brûlent de part et d’autre dans la région, notamment au Yémen, estimant que ces conflits n’ont de but que d’attiser les sensibilités confessionnelles pour démembrer la nation et l’écarter de son objectif primordial de combattre l’ennemi et de libérer les terres arabes occupées.

Saluant le rapprochement turc de la Syrie, de l’Irak et de l’Iran, il a lancé un appel en faveur d’un rapprochement entre les deux grands pays musulmans, l’Iran et l’Arabie saoudite.

Concernant la situation libanaise interne, et après avoir signalé que le gouvernement prochain devra être celui de la coordination, il s’est attardé sur un fléau qui fait ses ravages au Liban : la drogue. Estimant qu’il fait partie des stratèges dont use l’ennemi sioniste pour ruiner la résistance du peuple libanais.

PRINCIPALES IDEES DU DISCOURS

HOMMAGE AUX MARTYRS

Nous avons baptisé ce jour "le jour du martyr" pour commémorer le jour du martyr du premier combattant du Hezbollah Ahmad Kassir, qui a effectué la première opération martyre à Tyr, détruisant ainsi un des sièges de l’ennemi.

Pour nous, c’était le jour de la bonne nouvelle et du remerciement : la bonne nouvelle de la victoire qui s’est réalisée grâce au sang de tous les martyrs, qui ont délaissé tout ce qui n’a pas rapport à Dieu, pour répondre au devoir de défendre la dignité.

Comme à chaque année, nous nous réunissons pour exprimer notre appréciation pour leurs sacrifices et réitérer notre engagement à préserver leurs commandements.

Nous nous réunissons sur une partie de la banlieue sud profanée par les juifs en 1982, aujourd’hui nous avons recouvert notre terre grâce au sang de tous les combattants martyrs.

En ce jour, nous reconnaissons leur rôle et nous les remercions pour leur lutte contre les projets de l’ennemi, dont dernièrement celui du nouveau Proche-Orient.

L’ENGAGEMENT AMERICAIN est ABSOLU ENVERS ISRAEL

Nous suivons tous les évènements dans notre pays, dans la région et dans le monde entier, parce que nous ne pouvons pas séparer ce qui se passe au Liban de ce qui se passe dans la région.

Il y a quelques mois, lorsque le président Obama a été élu à la tête d’une nouvelle administration américaine, nombreux furent ceux qui ont misé sur de grands changements en faveur des peuples et des régimes de la région, parce que cette administration va corriger selon eux la politique sauvage de l’ancienne administration, mais toutes ces aspirations se sont avérées vaines.

Durant les dernières semaines, la vérité est devenue claire que jamais : l’engagement américain en faveur des intérêts d’Israël est quasiment absolu, un engagement qui ne prend pas en compte des sentiments ni de la dignité des peuples de la région.

Révisons ensemble le discours d’Obama à la place de Rabin ( en Palestine occupée) où il a été assassiné, il s’y engage à faire tout ce qui est dans l’intérêt d’Israël.

De plus, il y a eu les manœuvres militaires américano-israéliennes communes dont l’objectif annoncé est de faire face aux missiles de l’Iran, de la Syrie et du Hezbollah.

Pour la première fois, l’américain vient en tant que partenaire réel d’Israël pour participer à une éventuelle attaque lancée par Israël contre l’Iran, la Syrie ou le Liban.

Des forces américaines resteront ainsi en Israël en permanence. Même lors du mandat du président Bush, nous n’avons jamais entendu parler de cela.

Sur le plan politique, Obama n’a fait que frimer en déclarant qu’il allait imposer des concessions à Israël, mais nous voyons comment dans les dernières semaines les Américains ont renoncé à leurs conditions.

Et maintenant, les négociateurs palestiniens expriment leur totale déception, à tel point que le négociateur en chef (Saëb Erekat) a annoncé l’échec de 18 ans de négociations.

FACE À 18 ANNÉES DE NÉGOCIATIONS ET D’ÉCHEC, IL Y A EU 18 ANNÉES DE RÉSISTANCE ET DE VICTOIRE

Le chiffre 18 est certes intéressant. Car face à cet échec cuisant durant 18 ans de négociations avec les Israéliens, ce sont 18 années de résistance au Liban, entre 1982 et l’an 200) qui ont vaincu l’ennemi, l’ont chassé de toutes ses terres sans se soumettre à aucune de ses conditions et sans demander l’aide de personne. Toutes les parties qui misaient sur le processus de paix se sont tues, les voix sont étranglées face à cette impasse

Les Américains ne font rien contre Israël. Alors qu’ils exhortent le Liban à respecter pleinement les résolutions de l’ONU, ils défendent Israël qui viole les lois internationales et s’oppose au rapport Goldstone, qui lui aussi place la victime et le bourreau sur le même pied d’égalité.

Une question à ceux qui nous demandent de donner du temps aux Américains : n’était-ce pas une imposture ? Les Israéliens continuent leurs entraînements, leur approvisionnement en armes, leur espionnage par tous les moyens, les réseaux d’espionnage (nous appelons le gouvernement libanais à ce sujet à rouvrir ce dossier), par le biais des drones d’espionnage, et des engins implantés comme à Houla et à Meys. L’ennemi continue par ailleurs à exagérer les incidents au sud Liban.

LES MENACES ISRAÉLIENNES SONT UNE GUERRE DES NERFS

Passons à autre chose, la guerre des nerfs ou psychologique. Force est de constater que la première réaction israélienne lorsque le gouvernement libanais s’est formé, a été les menaces, au motif que le Hezbollah se trouve dans ce gouvernement ; pourtant il l’était aussi dans le cabinet précédent. Certains se sont attelés à nous faire parvenir ces menaces à travers des circuits diplomatiques étrangers via des médias libanais, faisant état que les risques de guerre ont augmenté. Mais tout ceci n’est qu’une guerre psychologique.

En parallèle, nous constatons hélas l’éclatement de nouveau foyers de tension dans la région, permettant d’attiser les sensibilités confessionnelles parmi les Arabes et les Musulmans. L’objectif final étant de démembrer la nation, et de la divertir de son devoir primordial, celui de restituer les terres arabes occupées par l’entité sioniste.

IL NE FAUT PAS SE CONFIER AUX AMÉRICAINS QUI CREENT NOS PROBLEMES

Raison pour laquelle, nous en appelons à un maximum de coopération inter arabe et entre les Musulmans. Ce que je dis à tous les Arabes, aux peuples comme aux dirigeants, est que nous ne devons plus jamais dépendre des États-Unis pour qu’ils nous résolvent nos problèmes alors que ce sont eux qui créent ces problèmes et les attisent.

Nous en appelons à plus de collaboration entre arabes et musulmans

C’est pour cela que nous saluons de tous nos cœur le rôle de la Turquie qui s’est démarqué depuis la guerre contre la bande de Gaza, et qui se penche de plus en plus sur les questions et les pays de la région.

Bien entendu d’aucuns voudront attiser les sensibilités confessionnelles, en prétendant que la Turquie sunnite veut concurrencer l’Iran chiite concernant son soutien à la cause palestinien.

HOMMAGE À LA TURQUIE ET AU VENEZUELA

Et bien nous le disons haut et fort, nous soutenons la Turquie sunnite lorsqu’elle veut défendre la Palestine et la mosquée d’Al-Aqsa et soutient la résistance palestinienne et libanaise... comme nous le faisons pour l’Iran chiite.

Plus encore, nous saluons le Venezuela communiste pour les mêmes raisons.

APPEL AU RAPPROCHEMENT ENTRE L’IRAN ET L’ARABIE SAOUDITE

Nous en appelons à plus de rapprochement entre les Arabes, à développer les relations inter arabes.

Le rapprochement entre la Syrie et l’Arabie Saoudite a porté ses fruits au Liban par la formation du gouvernement. Nous saluons aussi le rapprochement perçu entre l’Iran et Qatar.

Nous en appelons aussi à un rapprochement entre l’Arabie Saoudite et l’Iran ces deux grands pays du monde musulman Nos en appelons à collaborer pour éteindre les incendies qui sont allumés un peu partout dans le monde islamique J’évoque entre autre la situation explosive dans le nord du Yémen où les tentatives s’efforcent de donner aux combats des colorations confessionnelles alors que le président yéménites appartient à la même confession que les houthistes.

IL FAUT ÉTEINDRE LES FOYERS QUI BRULENT : LE YÉMEN

Nous avons besoin de parties qui éteignent ces feux qui brûlent dans la région dans le but de déclencher les guerres confessionnelles.

Je m’adresse à la nation de Mohammad (s) que votre messager vous dit que le fait de réconcilier ceux qui sont en litige est meilleur que la prière et le jeûne. À quoi servent la prière et le jeûne alors que des massacres sont perpétrés entre les Musulmans.

APPEL POUR ADOPTER LE CHOIX DE LA RÉSISTANCE

D’autre part, nous invitons les peuples et les dirigeants à réviser leur choix.

En cette journée du martyr, nous leur demandons d’adopter le choix de la résistance au niveau national et islamique, et d’apporter leur soutien aux mouvements de résistance au Liban et en Palestine et ailleurs pour affronter l’ennemi sioniste.

Il est de mon devoir d’adresser mon grande estime au président syrien Bachar el-Assad et pour le discours qu’il a prononcé en Turquie où il a dit que la résistance est désormais leur seul moyen vu l’échec du processus de paix Nous demandons la généralisation de ce discours. Et je dis au monde entier, que nous avons toujours été reconnaissants pour tous ceux qui nous ont soutenus.

C’est pour cela nous ne nous sommes jamais délié de notre amitié avec le Syrie ou avec l’Iran ou avec tos les mouvements et les peuples qui nous soutiennent.

Oui, Nous sommes fiers que ceux qui nous soutiennent, et fiers d’être soutenus par eux.

LES PROPOS D’ASHKÉNAZI SONT UNE MISE EN GARDE POUR L’INTÉRIEUR ISRAÉLIEN

Dans ce cadre, nous avons des responsabilités À commencer par les menaces israéliennes ; depuis deux jours, le chef d’état major israélien Gabi Ashkénazi (qui rappelons-le était le commandant du secteur nord de la Palestine occupée, lorsque la résistance a asséné un coup fatal à l’occupation israélienne au Liban sud en 2000 ou il l’était peu de temps avant, avant d’être remplacé par Moshé Yaalon de l’armée de l’air, ce qui montre qu’ils n’ont pas été cherché quelqu’un de nouveau mais quelqu’un qui a subi un échec au Liban).

Donc Ashkénazi a présenté il y a quelques jours un rapport dans lequel il dit que le Hezbollah détient des dizaines de milliers de missiles qui peuvent parvenir jusqu’à Tel Aviv. Comme d’habitude, nous n’avons ni confirmé, ni démenti ces propos. Que ce soit vrai au faux, ceci constitue aussi une menace pour le public israélien...

Mais il semble vouloir prendre les choses dans une autre direction.

Depuis un certain temps, les Israéliens parlent de guerre, de perfectionnement de missiles à Gaza (...) comme s’ils voulaient dire aux Libanais et aux Palestiniens que les choses pourraient très bien glisser vers la guerre en raison de ces missiles et armements.

Ces propos supposent deux explications différentes Soit c’est un prétexte pour déclencher la guerre Soit c’est le contraire, le reflet d’une volonté qui refuse la guerre et met en garde contre ses séquelles.

Il se peut très bien qu’Ashkénazi soit en train de dire à son peuple, à ceux qui sont les plus extrémistes (quoiqu’ils soient tous des extrémistes) que la situation n’est pas à l’instar de ce qu’elle était en l’an 2000 ou 2006 ; et qu’il ne faut pas trop se précipiter dans le choix de la guerre, car cette fois-ci ce sont toutes les régions de la Palestine occupée qui sont à la portée des roquettes ou missiles, pas seulement les habitants de Haïfa devront quitter leurs maisons ; il a même évoqué Dimona et les colonies les plus lointaines.(...)

ISRAEL EST À COURT DE CHOIX

Ses propos pourraient être un appel aux têtes israéliennes les plus torrides pour qu’elles se refroidissent et se calment car Israël est à court de choix.

Tous ces cris lancés ne font que fatiguer les gorges d’où ils sortent et non nos oreilles.

Ashkénazi leur dit que si vous êtres pressés d’aller en guerre, voilà ce qui va vous attendre.

Comme nous l’avons déjà dit le 14 mars, que nous voulons écarter le spectre de la guerre au Liban, mais il faut que nous fassions comprendre à l’ennemi que sa guerre psychologique est vaine et que sa nouvelle guerre, si elle a lieu, ne provoquera ni conflit interne, ni subversion, mais une position unifiée de la part de tous les Libanais, et que nous serons tous unis ensemble pour défendre notre terre et notre souveraineté, notre dignité.

C’est un facteur de force très important qu’il ne faut négliger.

Je l’ai dit à plusieurs fois, nous ne voulons pas la guerre, mais s’ils veulent essayer, inch’allah, grâce à notre résistance et à notre unité et à notre persévérance et à la bénédiction du sang de nos martyrs, nous les vaincrons...

SI LES ISRAÉLIENS ENTRENT DANS NOS TERRES, NOUS ALLONS LES ANÉANTIR

Ils disent que l’armée de l’air ne peut décider du sort de la bataille, ils ont vu elle n’a fait que détruire et tuer les innocents.

Qu’ils sachent, la fois prochaine fois, il se peut que la question commence bien après Haïfa.

D’ailleurs l’ennemi il n’a de choix qu’une opération terrestre de grande envergure, c’est pour cela qu’ils nous menacent avec ses 5 bataillons.

Mais les menaces peuvent très bien se tourner en une occasion pour nous.

Si ces bataillons investissent notre géographie, notre sud, la Montagne de Amel, qu’ils sachent que Dieu a créé ce coin de la Terre pour humilier les usurpateurs et les envahisseurs.

NOUS SERONS TOUS AU RENDEZ-VOUS SI...

S’ils s’aventurent dans notre géographie, dans nos montagnes, nos vallées et nos villes, nous serons tous au rendez vous.

Ils savent déjà que durant la guerre de 2006, personne de nos combattants n’a pris la fuite.

Dans leurs rapports, ils ont dit que dans la bataille de Bint Jbeil, les israéliens ont dit qu’ils ont fait exprès de laisser une brèche pour permettre l’évasion de ceux qui le voulaient, mais c’est le contraire qui est arrivé car nos combattants n’ont cessé de passer par cette brèche, pour prendre part à la bataille. Notre problème consistait à empêcher nos résistants d’aller au champ de la bataille.

Or cette foi-ci, nous serons tous là à les attendre, dans les montagnes et les vallées.

Nous détruirons leurs chars, leurs blindés, leurs bataillons, nous tuerons leurs soldats et militaires. Peut-être pas tous. Nous n’avons pas besoin de les tuer tous pour les vaincre.

D’ailleurs durant la guerre 2006, ils sont passés à la bataille terrestre en investissant 40.000 soldats au Liban sud et 200 chars. Ils ont vu ce qui s’est passé. En fin de compte, ils ont essuyé un échec.

Or, nous n’avions pas les facteurs de force dont nous disposons aujourd’hui. Notre formation est encore plus performante. Nous aussi avons effectué notre évaluation et avons mesuré nos atouts de force et diagnostiqué nos point de faiblesse. C’est notre droit naturel.

Je m’engage à nouveau devant les martyrs, en ce jour des martyrs, et je dis à tous les Israéliens et au monde entier : Envoyez donc toute l’armé israélienne et voyez donc ce que nous allons en faire.

LE NOUVEAU GOUVERNEMENT DOIT ETRE UN GOUVERNEMENT DE COORDINATION

Nous appelons à ce que le nouveau gouvernement soit un gouvernement de coordination nationale qui travaille au profit du peuple libanais, pas un gouvernement de conflit d’intérêt.

Qu’il soit un gouvernement d’entente, parce que sa réussite est dans l’intérêt de la patrie, du peuple, du Hezbollah et des familles des martyrs. Nous allons nous efforcer pour faire réussir le gouvernement.

S’agissant de la déclaration ministérielle, je ne pense qu’il y aurait de problèmes.

Il y a des priorités, surtout le dossier économique, les gens vivent dans une situation très difficile, de même le traitement du dossier de la corruption au sein des institutions de l’Etat.

Toute partie a le droit de mettre à table les grands dossiers, mais il faut patienter pour laisser le pays vivre tranquillement pour un certain moment. Qu’on discute à la table du dialogue n’importe quel dossier, mais laissons le gouvernement travailler sans le combler par les grands dossiers.

Et puis, ne nous compliquons pas les choses. Lorsque nous posons devant nous des objectifs réels, nous arrivons à les réaliser, ceci nous permettra de donner plus de confiance au gouvernement, et d’aborder ensuite les dossiers les plus compliqués.

A part le dossier des armes du Hezbollah, le gouvernement doit faire face aux menaces, aux pressions et aux violations israéliennes quotidiennes, et œuvrer pour résoudre l’affaire des jeunes libanais qui sont toujours en détention chez les israéliens, comme Abdallah khalil Oleyan. Sa famille a présenté des documents tangibles basés sur des informations de la Croix Rouge selon lesquels leur fils est toujours en vie.

Sur le plan social, je vais évoquer un sujet très sensible. Les martyrs sont issus d’un environnement moral élevé, aujourd’hui certains veulent détruire cet environnement. Je ne parle pas seulement de Beyrouth ou de la banlieue sud, mais aussi du Nord, de la Békaa et du Sud.

DROGUE : PROBLEME MAJEUR QUI ENVAHIT LE LIBAN

Il s’agit des drogues, j’en appelle le gouvernement à ouvrir ce dossier.

Malheureusement, les drogues envahissent les écoles primaires, complémentaires, secondaires et même les universités.

Certains utilisent ces stupéfiants sans le savoir. Nous avons reçu des plaintes de familles notables mêmes, ce problème est plus dangereux que le vol, et les relations sexuelles illégitimes, parce que celui qui consomme les stupéfiants n’a plus de moral. Elle est la porte à tous les vices.

Certains prétextent que leur recours au commerce des drogues est dû au manque des chances de travail. C’est du mensonge, parce que les commerçants de drogues sont très riches.

Mais l’affaire des drogues a aussi une dimension sécuritaire. Israël promeut le commerce de la drogue dans notre société et nous accuse par contre de vendre la drogue en Palestine occupée.

Du point de vue religieux, la vente des drogues dans la société de l’ennemi est interdite.

Toutes ces accusations contre le Hezbollah sont mensongères et fabriquées dans le but de déformer l’image du Hezbollah.

Ils veulent nous impliquer dans toutes les affaires, ils ont collé ma photo sur des stupéfiants dans leurs campagnes anti-drogue.

Leurs mensonges ne dureront pas, inchallah, dans notre génération, nous allons récupérer les lieux saints, al Qods et toute la Palestine.

De retour a l’affaire des drogues, nous devons tous collaborer avec l’Etat, les services de sécurité et la justice pour lutter contre ces produits.

Nous sommes tous concernés à ce sujet, dans toutes les régions, je m’adresse a tous les libanais pour déclarer ensemble une guerre culturelle, sociale, médiatique et économique sur le commerce des drogues. De ce fait, nous pouvons protéger nos familles et notre avenir.

Enfin, nous réitérons notre engagement à préserver les sacrifices et les commandements des martyrs.

( FIN )

* Sayyid Hassan Nasrallah est secrétaire général du Hizbullah et dirigeant de la résistance libanaise

11 novembre 2009 - Vous pouvez consulter ce document à :
http://almanar.com.lb/NewsSite/News...

Ben Eliezer en Turquie pour "rétablir les relations de confiance"

22/11/2009 Le ministre israélien du Commerce et de l'Industrie Benyamin Ben Eliezer s'est rendu ce dimanche en Turquie, une première visite depuis le coup de froid diplomatique entre eux il y a un an.

"Nous espérons rétablir des relations de confiance avec Ankara, car nos intérêts mutuels stratégiques sont extrêmement importants", a déclaré à la radio publique Ben Eliezer, avant son départ pour une visite de deux jours.

Interrogé sur une médiation que la Turquie pourrait éventuellement à nouveau assumer dans des négociations indirectes entre "Israël" et la Syrie, Ben Eliezer a dit: "le fait que la Turquie entretienne des relations avec l'Iran et la Syrie ne nous dérange pas, même si nous sommes en conflit avec ces pays".

"Je pense que la Turquie souhaite aussi rétablir le climat de confiance qui marquait encore récemment nos relations. Je connais beaucoup de monde en Turquie, où je me rends en tant que représentant du Premier ministre" Benjamin Netanyahu, a-t-il ajouté.

Un haut responsable du bureau de la Présidence du conseil, cité dimanche sous l'anoymat par le quotidien Yediot Aharonot, a de son côté affirmé que si la Turquie se montrait "impartiale", Netanyahu n'écartait pas l'idée "qu'elle assume à nouveau une médiation entre Israël et la Syrie".

Toutefois, le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor
Lieberman, a exclu qu'Ankara puisse à nouveau assumer une médiation.

"Certes, il s'agit d'une visite importante. Mais nous n'avons pas
connaissance d'une proposition de relance de la médiation" turque, a déclaré à la radio Lieberman, à l'ouverture du Conseil des ministres hebdomadaire.

"Après toutes les insultes et agressions verbales des Turcs à l'encontre de l'Etat d'Israël, de son président et de son Premier ministre, ils ne peuvent pas être considérés comme des médiateurs entre nous et les Syriens", a-t-il en outre signalé.

Ben Eliezer se rend en Turquie à la tête d'une importante délégation économique et doit notamment rencontrer lundi le ministre turc de la Défense, Vacdi Gِnül.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=112324&language=fr

Hamas est une autorité réelle qu'on doit traiter avec elle pour réaliser la réconciliation

[ 22/11/2009 - 11:25 ]
Paris - CPI

Le sénateur français, Philipe Marini, a affirmé qu'il est vraiment impossible de boycotter le Hamas, en soulignant qu'il ne doit pas être isolé pour toujours.

Marini a déclaré au site électronique d'al Jazeera.net, le samedi 21/11, que le Hamas représente une autorité réelle dans la Bande de Gaza, et le fait de traiter avec lui est vraiment essentiel pour tout côté qui veut contribuer à la réconciliation palestinienne, en qualifiant la réconciliation d'une exigence pour toute reprise sérieuse du compromis de paix.

"La réalité politique exige de traiter d'une part ou d'autre avec le Hamas qui représente une majorité palestinienne très essentielle", a dit le sénateur français en critiquant la politique officielle de l'Union Européenne envers la question palestinienne.

Philipe a indiqué que son pays tient toujours à condamner le colonialisme en Cisjordanie occupée et refuse de reconnaître al Qods occupée comme une capitale de l'occupation sioniste.

A propos de Salah Hamouri sur France 2

publié le lundi 23 novembre 2009
Le journaliste de France 2 a tenu sa promesse, faite quand François Cluzet avait interpellé JF Coppé, de chercher à en savoir plus sur Salah Hamouri [1]. C’était aux info

[1] nous saluons l’honnêteté et la déontologie de ce journaliste qui , dans le respect de la parole donnée, a permis cette enquête.

note : C. Léostic, Afps

Barghouti appelle à la réconciliation entre le Fatah et le Hamas

publié le dimanche 22 novembre 2009

Catherine Monnet
C’est depuis sa cellule en répondant par écrit aux questions de l’agence Reuter transmises par l’intermédiaire de son avocat, que le plus populaire prisonnier palestinien s’est invité dans le débat politique.

Alors que le président Mahmoud Abbas confirme dans une interview à la télévision égyptienne qu’il n’entend pas revenir sur sa décision de jeter l’éponge à la fin de son mandat en janvier prochain, Marwan Barghouti, prêche la réconciliation entre les frères ennemis. Le populaire leader emprisonné souvent présenté comme un successeur potentiel au président palestinien, appelle à une « campagne populaire » contre la poursuite de la colonisation.

C’est depuis sa cellule en répondant par écrit aux questions de l’agence Reuter transmises par l’intermédiaire de son avocat, que le plus populaire prisonnier palestinien s’est invité dans le débat politique.

Certains le surnomment le Nelson Mandela palestinien, d’autres ne voient en lui que l’instigateur de la deuxième Intifada et un homme qui a du sang israélien sur les mains. En tout cas, celui qui est souvent considéré comme un successeur potentiel du président de l’Autorité palestinienne presse les deux mouvements politiques rivaux, le Fatah et le Hamas, à mettre fin à leurs divisions et à signer le plus rapidement possible un accord de réconciliation.

C’est une « stratégie nécessaire compte tenu de l’échec des négociations » avec les Israéliens, explique Marwan Barghouti qui précise n’avoir jamais cru en la seule option des pourparlers. « J’ai toujours appelé à une combinaison de négociations, de résistance et d’action politique, diplomatique et populaire », écrit-il.

C’est pourquoi d’ailleurs le leader emprisonné invite les Palestiniens à une « campagne populaire » contre les activités de colonisation, contre notamment ce qu’il appelle la « judaïsation » de Jérusalem-Est ou le blocus contre Gaza. Marwan Barghouti ne précise toutefois pas quelle forme exacte devrait prendre cette nouvelle campagne populaire.

Les Palestiniens auraient rejeté une offre israélienne sans arrêt préalable de la colonisation

publié le dimanche 22 novembre 2009

NouvelObs
C’est ce qu’affirme un haut responsable palestinien. Selon cette source, Israël proposait une reprise des négociations en étendant les zones sous contrôle palestinien en Cisjordanie occupée. Côté israélien, on affirme ne pas "être au courant".

L’Autorité palestinienne a rejeté une nouvelle offre de reprise des négociations de paix avec Israël sans arrêt préalable de la colonisation, a-t-on appris dimanche 22 novembre de source palestinienne. "Israël a proposé par l’intermédiaire de l’administration américaine de reprendre les négociations" en étendant les zones sous contrôle palestinien en Cisjordanie occupée, a déclaré à l’AFP un haut responsable palestinien.

"La raison du refus est que l’Autorité palestinienne demande en premier lieu un arrêt des implantations en Cisjordanie et à Jérusalem-est", a-t-il ajouté sous couvert de l’anonymat.

La colonisation israélienne des territoires palestiniens occupés constitue le principal obstacle à une reprise des négociations de paix suspendues depuis près d’un an. Les Palestiniens réclament l’arrêt total des constructions en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-est, avant de revenir à la table des négociations, ce que refuse Israël. Selon ce responsable, l’offre israélienne prévoyait de transférer à l’Autorité palestinienne des zones de Cisjordanie actuellement sous le contrôle de l’armée israélienne, la libération de 400 Palestiniens détenus dans des prisons de l’Etat hébreu, l’allègement du dispositif de points de contrôle israéliens en Cisjordanie ainsi qu’un gel partiel de la colonisation, à l’exclusion de Jérusalem-est.

Israël pas "au courant "

Mark Regev, le porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a déclaré à l’AFP ne pas être "au courant d’une telle offre", associant une reprise des négociations à des promesses ou des gestes de bonne volonté israéliens.

Mark Regev s’est borné à réaffirmer la position du chef du gouvernement qui s’est prononcé à de multiples occasions "pour une reprise immédiate et sans conditions" des négociations interrompues à la suite de l’offensive israélienne à Gaza de décembre-janvier dernier. Interrogé par l’AFP, le négociateur palestinien Saëb Erakat s’est également refusé à confirmer ou démentir cette information, mais a réitéré l’exigence palestinienne d’un arrêt préalable des implantations avant toute reprise des discussions.

Saëb Erakat se trouve en Amérique latine où il accompagne le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas dans une tournée régionale.