vendredi 17 octobre 2014

Gaza: Israël autorise l'envoi d'une centrale électrique flottante par la Turquie

Le ministre palestinien des Affaires civiles Hussein al-Sheikh a déclaré jeudi qu’Israël avait autorisé la Turquie à déployer un bateau turc au large des côtes de Gaza qui fera office de centrale électrique temporaire, jusqu’à ce que la centrale de Gaza qui a été endommagée pendant l’opération soit réparée, a indiqué le site Ynet.
Dans une interview donnée au journal Al-Quds, le ministre palestinien a insisté sur le fait qu’Israël n'avait pour l'instant donné qu'un accord de principe et qu’il espérait que cette annonce se concrétiserait sur le terrain.

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Aujourd’hui et demain, des mobilisations ont lieu dans toute la France pour exiger la reconnaissance de l’État palestinien.
Les lignes sont-elles en train de bouger ? Le rapport de forces est-il en passe de s’inverser ? Après la reconnaissance unilatérale de l’État de Palestine par 134 pays, l’Union européenne se mettrait-elle au diapason ? Habitués au silence consentant, voire à la justification des pires crimes israéliens, certains membres semblent changer d’attitude. Le 6 octobre, la Suède annonçait vouloir reconnaître la Palestine « par décret et sans passer par le Parlement ». Sur l’autre rive de la mer du Nord, au Royaume-Uni, une majorité de parlementaires ont de concert adopté une motion plaidant pour la reconnaissance de la Palestine. Et il n’y a pas de petites avancées, s’agissant de la politique étrangère britannique. « On constate également un changement de discours au Quai d’Orsay. Laurent Fabius adopte une attitude plus ouverte en disant qu’il faudra bien reconnaître l’État 
palestinien à un moment », observe Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité.
Une délégation portera 
des pétitions à l’élysée
Pour poursuivre ce mouvement et « pousser le Parlement français à reconnaître la Palestine à son tour », selon le député européen, une initiative intitulée Convergence Palestine est organisée aujourd’hui à Tourcoing et Cherbourg, et demain, samedi, à Bayonne, Toulouse et Paris, place de la République. Des rassemblements similaires ont déjà vu
le jour à Pau, Annecy, Lyon, 
Nantes, Perpignan, Toulouse ou Clermont-Ferrand. À l’appel de l’Association France Palestine solidarité, de la Ligue des droits de l’homme, de la CGT, du PCF, du Mrap, du Parti de gauche et du Mouvement de la paix, la mobilisation s’inscrit dans la droite ligne des manifestations de cet été – alors que les bombes tombaient sans relâche sur la bande de Gaza – et de tous les moments de solidarité qui ont ponctué la dernière Fête de l’Humanité. Les prises de parole de responsables d’organisations seront cadencées par les concerts de Kery James, Volo, Harold et Adrian Chaillou.
Samedi matin, une délégation se rendra à l’Élysée afin de porter les pétitions demandant des sanctions fermes pour en finir avec l’impunité d’Israël, la levée du blocus de Gaza, la fin de l’occupation et de la colonisation. Faut-il rappeler qu’un accord d’association lie toujours l’Union européenne à Israël et que la France poursuit sa coopération militaire avec l’État hébreu ? L’idée de ces rassemblements est de faire de la France une force entraînant les autres pays sur la voie de la reconnaissance. « Il est temps ! » comme le proclament les organisateurs de Convergence Palestine.

Kerry à nouveau vivement critiqué en Israël

Le secrétaire d'État américain John Kerry s'est une nouvelle fois attiré de vives attaques de responsables israéliens pour avoir fait un lien entre la persistance du conflit israélo-palestinien et l'extrémisme islamiste dans la région.
«Avec tout le respect que j'ai pour John Kerry et ses efforts, il continue de battre de nouveaux records quand il s'agit d'essayer de comprendre notre région et le sens de nos différends, et je crois que, cette fois, on a vraiment droit à un nouveau record», a déclaré le ministre des Communications Gilad Erdan à la radio publique.
M. Erdan réagissait à des propos de John Kerry qui, jeudi, a de nouveau réclamé une reprise des discussions de paix israélo-palestiniennes.
Le chef de la diplomatie américaine a estimé que le conflit israélo-palestinien alimentait «la colère de la rue» dans le monde arabe et que tous les dirigeants de la région avec lesquels les Américains avaient discuté sur la coalition contre le groupe État islamique avaient exprimé la nécessité de la paix entre Palestiniens et Israéliens. «Les gens doivent comprendre la connexion. Cela a quelque chose à voir avec de l'humiliation, du déni et une absence de dignité», a-t-il dit.
«"L'absence de dignité", c'est ça qui provoque la montée de l'État islamique?», a demandé M. Erdan, membre du parti de droite Likoud du premier ministre Benyamin Nétanyahou. «200 000 personnes assassinées en Syrie, des Britanniques et des Américains à qui on coupe la tête, c'est la faute de la colonie de Maaleh Adumim peut-être?»
«Il se trouvera toujours quelqu'un pour accuser les juifs, même quand c'est un musulman britannique qui décapite un chrétien britannique», a déclaré de son côté le ministre de l'Économie Naftali Bennett, leader du Foyer juif, parti nationaliste religieux.
Le secrétaire d'État américain, en poste depuis février 2013, a été régulièrement la cible de virulentes attaques d'une partie de la droite et des médias israéliens.
Il avait ainsi été durement pris à partie pendant la guerre dans la bande de Gaza cet été, au point que la Maison-Blanche avait pris sa défense.
À l'origine de cette bruyante réprobation : un projet de cessez-le-feu soumis par M. Kerry à M. Nétanyahou et que le gouvernement israélien avait rejeté. L'administration américaine avait émis le soupçon que certains dans le cabinet israélien avaient délibérément fait fuiter un document aussi confidentiel dans la presse pour échauffer les esprits. Ces suspicions ont participé à la récente dégradation des relations entre Israël et son grand allié américain.

Attaque par les barbares de la Mosquée Al Aqsa (Vidéo)

Pourquoi nos dirigeants et nos médias, qui ont si facilement le mot barbarie à la bouche quand ça les arrange, se taisent-ils face aux attaques d’un lieu aussi sacré par l’occupant israélien ? Est-ce pour sa « sécurité » qu’Israël va agresser les musulmans en prière à l’intérieur de la mosquée Al Aqsa ?
Ceci s’est passé mardi, mais les profanations de ce lieu saint de l’islam par les soldats et les colons israéliens sont de plus en plus fréquentes, dans le silence de la « communauté internationale » qui laisse faire.

Remise du Prix Palestine à Pedro Almodovar

Le Collectif 69 pour la Palestine a remis, vendredi à Lyon, ce prix à Pedro Almodovar, le grand cinéaste espagnol , qui s’est indigné publiquement cet été contre les massacres israéliens à Gaza, les qualifiant de « génocide ».
Tandis qu’il recevait ce 17 octobre le prestigieux Prix Lumière à Lyon, des militants lui ont symboliquement remis le « Prix Palestine »
"Pedro Almodovar, Javier Bardem et Penelope Cruz font partie des dizaines de personnalités du monde de la culture espagnole à avoir signé une pétition en juillet dernier contre les crimes menés par l’armée israélienne dans la bande de Gaza.
Au cœur de l’été, ils ont signé un appel à l’Union européenne pour qu’elle « condamne les attaques terrestres, maritimes et aériennes menées par l’armée israélienne contre la population civile dans la bande de Gaza ». Les signataires y « déclarent leur indignation contre le génocide qui est en train d’être perpétré dans la bande de Gaza (...) contre la population civile palestinienne ».
De passage dans notre ville, nous tenons à saluer et remercier Pedro Almodovar.
Merci à ces consciences courageuses.
Merci à ces artistes d’avoir incarné la conscience du Monde."

Une mosquée incendiée à Aqraba dans ce qui semble être une attaque "prix à payer"

Aux premières heures de mardi matin [14 octobre], un groupe de colons sionistes venant des colonies illégales proches d'Aqraba, près de Naplouse, ont mis le feu à la mosquée, à la sortie du village. L'enquête montre jusqu'à présent que le bâtiment a été incendié vers 2h du matin, par un cocktail Molotov jeté dans la salle de prière des femmes par une fenêtre du rez-de-chaussée. Quelques heures plus tard, les villageois qui habitent près de la mosquée ont vu les flammes et ont réussi à éteindre le feu. L'incendie a provoqué des dégâts importants à l'intérieur de la mosquée.
La police est arrivée vers 6h30 et a entrepris le recueil des preuves. Le policier a cependant expliqué aux activistes d'ISM que la responsabilité principale de l'enquête reposerait sur l'autorité israélienne.
Gloria Nafiz Abu Saqer, chargée des relations publiques à la mairie d'Aqraba, explique la difficulté de la situation : "Le village d'Aqraba est encerclé par pas moins de 7 colonies illégales ; les Palestiniens vivent sous menace constante du harcèlement et sont confrontés tous les jours à la violence des colons."
Selon Ayman Banifadl, maire d'Aqraba, les auteurs pourraient être du même groupe de colons qui a commis plusieurs crimes haineux auparavant dans la région. Il fait cette déduction d'après les graffiti écrits en hébreu sur le murs de la mosquée incendiée, avec la même signature que la dernière fois, quand des colons ont incendié un bâtiment à proximité du village. Le message fait référence à ce qu'on appelle "campagne prix à payer" qui est basée sur l'idée que les Palestiniens doivent payer pour des actions que les colons considèrent comme prises contre les colonies illégales.
Banifadl a déclaré : "Les graffiti disent 'prix à payer' mais nous ne savons pas de quel prix il s'agit. Nous sommes sous occupation et nous payons d'ores et déjà tous les jours un prix pour quelque chose, sans savoir pourquoi."
Mot à mot, le graffiti dit : Prix à payer / Tappuah / Kahane.
Il se réfère peut-être au sioniste extrémiste Meir Kahane (1932-1990) qui vivant dans la colonie illégale de Kfar Tappuah. Kahane et son fils Binyamin Ze'ev Kahane (1966-2000) sont connus pour leur extrémisme de droite très actif et leur parti politique, Kahane Chai (ce qui signifie, Kahane vit). Kahane Chai a été interdit en 1994 et est considéré comme une organisation terroriste par l'Union européenne et les gouvernement des Etats-Unis, du Canada et d'Israël.
Source : Palsolidarity
Traduction : MR pour ISM

Des histoires de Burin pendant la récolte des olives

Témoignages de l'équipe Naplouse d'ISM.
Lundi, trois Palestiniens cueillaient les olives à Burin. Leur oliveraie est située dans une zone très exposée, juste entre une colonie illégale, un checkpoint militaire et un centre de détention sécuritaire. Un groupe d'activistes d'ISM les a accompagnés, comme présence protectrice.

Voici quelques-unes de leurs histoires :
Ali, 10 ans : "L'armée n'arrête pas de venir dans notre école et de nous tirer des grenades lacrymogènes dessus. Une fois, un garçon s'est évanoui et a été emmené à l'hôpital. Des enfants pleurent et crient."

Abu Ali, 40 ans (ci-dessus) : "Les colons des colonies alentours (Arusat, Bracha et Itzhar) nous attaquent pendant que nous cueillons les olives. Nous avons besoin de militants internationaux pour nous aider à aller sur nos terres et voir les problèmes auxquels sont confrontés les Palestiniens. Nous ne voulons pas que nos enfants vivent ce que nous avons vécu.

Tarek, 24 ans (ci-dessus) : "Nous les jeunes, les soldats nous arrête au checkpoint, à l'entrée du village de Burin. Ils nous demandent de descendre de voiture. Si l'un de nous n'obéit pas à leurs ordres, ils le frappent. Il arrive qu'ils nous obligent à nous déshabiller. Même en présence d'autres personnes."
Tarek nous dit également qu'il a perdu ses deux frères. L'un a été tué à 16 ans par une balle dans la tête, tirée par un soldat israélien.

Le centre de détention d'Huwwara, à la sinistre réputation, près de Naplouse
Le centre de détention sécuritaire proche (photo ci-dessus) est tristement célèbre pour sa violence et Tarek et Abu Ali y ont été tous les deux emprisonnés. 
Addameer (l'association de soutien aux prisonniers et aux droits de l'homme) a écrit que depuis l'occupation israélienne de 1967 en Cisjordanieoccupée, Israël a détenu plus de 650.000 Palestiniens.
Tarek raconte que pendant sa détention, lui et un autre prisonniers ont été réveillés en sursaut en pleine nuit par deux chiens agressifs que les gardiens venaient de faire entrer dans leur cellule. Tarek a été grièvement mordu par les chiens et il a dû par la suite subir une intervention chirurgicale.
Source : Palsolidarity
Traduction : MR pour ISM

Les forces israéliennes assassinent un adolescent palestinien près de Ramallah

Par Maan News
Bahaa Samir Badir, 13 ans, blessé par une balle tirée en pleine poitrine et de très près par les forces israéliennes dans le village de Beit Laqiya, au nord-ouest de Ramallah jeudi soir 16 octobre, est mort peu de temps après son admission au Complexe médical de Ramallah. Des affrontements avec les forces d'occupation ont éclaté dans le village après l'annonce de son décès.


(...)
La mort de Bahaa porte à 42 le nombre total de Palestiniens tués par les forces israéliennes en Cisjordanie occupée depuis le début de l'année, en plus des près de 2.200 Palestiniens assassinés pendant l'attaque de cet été contre Gaza.
Plus de 4.300 Palestiniens ont également été blessés par des soldats israéliens en Cisjordanie depuis le début de 2014, ainsi que plus de 11.000 pendant les deux mois d'attaques à Gaza cet été.
La Cisjordanie et la Bande de Gaza sont sous occupation militaire israélienne depuis 1967.

Les funérailles du martyr cet après-midi à Ramallah
Source : Maan News
Traduction : MR pour ISM

Guerre de religion ou de civilisation ?

Fadwa Nassar
Des dirigeants de l’Autorité palestinienne ont récemment déclaré que l’entité sioniste cherche à entraîner les Palestiniens vers une guerre « religieuse », en s’attaquant aux lieux saints, musulmans et chrétiens, de la Palestine, et plus particulièrement à la mosquée al-Aqsa.
Les forces d’occupation israéliennes s’acharnent sur un Palestinien lors d’affrontements entre manifestants palestiniens et flics israéliens après l’interdiction aux Palestiniens d’entrer dans Al-Aqsa, le 15 octobre 2014 - Photo : AFP - Ahmad Gharabli

Ils souhaitent, par ces déclarations, mettre en garde les Palestiniens de riposter « religieusement » à ces graves atteintes à leurs croyances, et afficher une image laïque de leur combat contre l’occupant. Mais les crimes sionistes consistant à détruire et à profaner les lieux saints en Palestine occupée relèvent-ils d’une guerre « religieuse » ou bien sont-ils une des facettes de la guerre contre la civilisation, musulmane et humaine, menée par les occupants de la Palestine, en alliance avec les impérialismes dans le monde ?
S’agissant du religieux, au sens strict du terme, c’est-à-dire la croyance et les pratiques strictement religieuses, l’entité coloniale sioniste ne mène pas une guerre systématique contre l’islam ou le christianisme, les musulmans ou les chrétiens palestiniens. Bien au contraire, tout comme les Etats impérialistes ou les Etats dits « laïques », elle réserve un espace restreint aux religions « non-juives » pour maintenir une image libérale et démocratique, à condition que les fidèles à ces religions se soumettent d’abord à l’idéologie dominante, c’est-à-dire le sionisme destructeur en Palestine occupée, comme la « laïcité » érigée en religion en France, ou « l’exportation de la démocratie » par les Etats-Unis. Maintenir cette croyance est primordial pour l’entité sioniste et les Etats dominateurs, car elle façonne profondément la pensée et la pratique des fidèles. C’est par cet espace réduit et bien délimité aux fidèles des religions « non-juives » que l’entité coloniale sioniste est parvenue à mystifier le monde (ou la communauté internationale qui lui ressemble en de nombreux points), se présentant comme respectant les pratiques religieuses des fidèles « non-juifs ».
Mais s’agissant de la Palestine, la guerre menée par la colonie sioniste dépasse le cadre religieux proprement dit : c’est le fait d’affirmer et de vivre sa religion en tant que pensée et pratique libératrices de l’être humain que les sionistes, et leurs maîtres et alliés impérialistes, veulent éradiquer. Penser et vivre l’islam ou le christianisme comme leviers pour la libération de l’être humain doit être combattu, alors que respecter l’espace intellectuel et spatial fixé par les dominateurs, en acceptant et justifiant sa propre faiblesse ou soumission est non seulement toléré mais encouragé. C’est une des batailles qui se déroule à présent dans la mosquée al-Aqsa : les colonisateurs sionistes sont prêts à laisser entrer quelques fidèles triés (musulmans autres que Palestiniens, délégations musulmanes venant des pays du Golfe ou de pays asiatiques, Shalgoumi et consorts) à condition que ces derniers reconnaissent la mainmise sioniste sur les lieux saints en Palestine et notamment la mosquée al-Aqsa et la « légalité » de la présence sioniste en Palestine : ce sont les mêmes qui accompagnent les « fidèles » musulmans venus d’ailleurs, et qui interdisent aux fidèles palestiniens d’y entrer, d’abord parce que et surtout les Palestiniens ne demandent pas la « permission » aux colonisateurs pour entrer dans leurs mosquées, pour prier ou étudier.

Si les Palestiniens, jeunes et adultes, hommes et femmes (moins de 50 ou 60 ans parfois), sont interdits d’entrer dans leur mosquée, c’est parce qu’elle symbolise à leurs yeux plus qu’une simple mosquée, elle est le symbole de la lutte contre la barbarie moderne et le symbole de ce qui unit le peuple palestinien aux peuples arabes et musulmans dans le monde. Défendre la mosquée al-Aqsa contre les envahisseurs n’est pas seulement défendre sa propre religion ou sa mosquée contre les profanateurs, mais plutôt défendre un lieu historique et une civilisation, une histoire millénaire falsifiée par les archéologues et les historiens occidentaux à la solde des colons et une mémoire qui remonte loin dans l’histoire, où al-Quds, ses mosquées, ses ribat(s) et ses écoles représentaient non seulement un lieu de pèlerinage mais la destination ultime de nombreux musulmans, comme en témoignent les cimetières, (Ma’manullah profanée et détruite par l’Etat colon), les multiples bâtiments d’accueil construits au fil des siècles, et les domaines des awqafs.
L’entité coloniale sioniste ne s’attaque pas seulement à l’espace religieux et sacré des musulmans et chrétiens en Palestine, elle s’attaque même à la présence arabe palestinienne et à l’histoire de cette présence, par la falsification et la destruction et par la judaïsation d’un espace qui ne fut jamais juif, sauf pour les esprits tortueux de quelques archéologues et stratèges politiques. Si la mosquée al-Aqsa est menacée par la judaïsation, d’autres mosquées et églises sont profanées, détruites ou incendiées. Des centaines de lieux saints ont été transformés en bars et restaurants, en musées ou parkings, en enclos pour les animaux, et ce depuis 1948, parce que pour les sionistes et leurs alliés, il faut affirmer le caractère juif de cette entité, donc effacer toute l’histoire et arracher les racines du pays. Aujourd’hui encore, les sionistes tendent à restreindre le champ sacré des Palestiniens, en interdisant l’appel à la prière dans les villes et villages palestiniens, occupés en 48 ou même en Cisjordanie, prétextant que cela dérange la tranquillité des colons, et interdisent toute reconstruction d’une mosquée ou église démolie en 48, à moins de recevoir l’autorisation des circuits « officiels » sionistes, c’est-à-dire en reconnaissant de facto la « souveraineté » sioniste sur les lieux.
Entériner la présence des juifs en Palestine, en tant que colons et en tant que « race supérieure » parce que de culture occidentale, installés pour représenter un pont civilisationnel vers l’Orient « barbare », c’est ce que souhaite avant tout l’entité coloniale et ses alliés. Elle est prête à s’allier avec des États ou des élites qui se proclament de l’islam comme ils se proclameraient de toute autre chose, mais ne peut tolérer toute idée ou forme de résistance qui remet en cause sa domination, sa présence ou son existence. Elle ne peut tolérer et est prête à combattre, par les assassinats et les guerres, toute représentation de la Palestine comme lieu principal de la lutte arabo-musulmane contre la domination étrangère et la falsification de l’histoire, et comme le centre de la lutte moderne de la civilisation contre la barbarie. Car la Palestine est plus qu’une terre spoliée, elle est l’idée même de la résistance à l’injustice et au « taghout ». La résistance des Palestiniens dans al-Quds et la mosquée al-Aqsa doit se traduire par notre prise de conscience de cette guerre à l’échelle de la civilisation.
16 octobre 2014 - Transmis par l’auteur

Gaza: manifestation pour défendre l'esplanade des Mosquées

Des centaines de Palestiniens ont défilé vendredi à Gaza à l'appel du Hamas contre ce qu'ils dénoncent comme des agressions israéliennes contre la mosquée Al-Aqsa, à Jérusalem, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Les manifestants ont brûlé le drapeau israélien dans la rue lors de ce rassemblement après la prière du vendredi, auquel se sont joints les sympathisants d'autres organisations comme le Jihad islamique.
Ismail Radwan, un dirigeant du Hamas, organisation islamiste radicale qui contrôle de fait la bande de Gaza, a appelé "notre peuple à Jérusalem et en Cisjordanie à défendre Al-Aqsa".
Al-Aqsa est le troisième lieu saint de l'islam après La Mecque et Médine en Arabie saoudite.
L'esplanade sur laquelle elle se trouve à Jérusalem est le théâtre de heurts chroniques. Mais ceux-ci sont devenus encore plus réguliers et plus violents depuis quelques mois, sous l'effet des tensions entre Israéliens et Palestiniens et juifs et musulmans, et de la guerre dans la bande de Gaza.
Le site est également vénéré par les juifs, pour lesquels il est le lieu du second Temple détruit en l'an 70 par les Romains. Le mur des Lamentations, vestige du second Temple, est situé en contrebas de l'esplanade.
Les juifs sont autorisés à se rendre sur l'esplanade, à certaines heures et sous stricte surveillance, mais n'ont pas le droit d'y prier.
Les musulmans dénoncent les restrictions imposées par les autorités israéliennes au nom de la sécurité à leur accès à l'esplanade et s'indignent de provocations de la part de certains juifs y accédant. Ils s'inquiètent aussi que les autorités israéliennes puissent finir par donner aux juifs le droit de prier sur l'esplanade.
Vendredi, environ 5 000 fidèles musulmans ont pris part à la prière qui s'est tenue sans incident, a dit une porte-parole de la police israélienne, Luba Samri. La police avait cependant interdit l'accès aux hommes de moins de 50 ans.
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a exigé lundi la fin des "provocations" sur l'esplanade des Mosquées. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a répondu qu'Israël ne touchera au "statu quo" régissant l'esplanade.

Kerry: "impératif" de relancer le processus de paix israélo-palestinien

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a une nouvelle fois réclamé jeudi une relance du processus de paix israélo-palestinien bloqué depuis avril, un remède selon lui dans la lutte contre l'extrémisme islamiste, notamment contre le groupe Etat islamique.
"Il est impératif que nous trouvions un moyen de revenir à des négociations (de paix) qui sont au bout du compte, tout le monde le sait, la seule voie pour avancer", a déclaré M. Kerry au département d'Etat, lors d'une cérémonie en l'honneur de l'Aïd al-Adha, la fête du sacrifice célébrée par les musulmans depuis le début du mois.
M. Kerry rentre tout juste d'une tournée en Europe et en Egypte, où il avait participé dimanche au Caire à une conférence internationale sur la reconstruction de Gaza et où il avait appelé fermement Israël et les Palestiniens à se "rasseoir à la table" des pourparlers et à "faire des choix difficiles, de vrais choix". "Je continue de croire que c'est possible et je continue de penser que nous devons y travailler", a martelé jeudi soir le chef de la diplomatie américaine.
Il a aussi estimé que ce conflit israélo-palestinien non résolu alimentait "la colère de la rue et l'agitation" dans des pays du monde arabe et a fait un lien avec la guerre contre l'extrémisme islamiste armé et contre le groupe Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie.
"Au cours de nos discussions sur la coalition contre l'EI, la vérité est qu'il n'y a pas un seul dirigeant dans la région qui ne soulève spontanément auprès de moi la nécessité d'obtenir la paix entre Israël et les Palestiniens", a expliqué John Kerry. "Les gens doivent comprendre la connexion. Cela a quelque chose à voir avec de l'humiliation, du déni et une absence de dignité", des populations de pays arabes, a encore argumenté le secrétaire d'Etat.
John Kerry a été l'artisan de la reprise du processus de paix israélo-palestinien entre juillet 2013 et avril dernier. Depuis son échec, il n'a toutefois jamais abandonné l'idée d'une relance.

"Israël" prévoit des commodités économiques pour Gaza, pourquoi ?

Après sept ans de blocus, on commence à parler de quelques facilités économiques pour la bande de Gaza : ouvrir les points de passage avec "Israël" et avec l’Egypte, retour de milliers d’ouvriers palestiniens pour travailler dans les territoires occupés en 1948.
Les habitants de la bande de Gaza espèrent que ces rumeurs seront véridiques, surtout après la visite du gouvernement palestinien de réconciliation et après les déclarations des occupants sionistes. Ils l’espèrent, mais avec beaucoup de doutes.
Situation économique désastreuse
Le taux de pauvreté dans la bande de Gaza, selon certains centres officiels de statistiques, s’élève à 80% de la population, le chômage encore plus. La dernière guerre israélienne contre Gaza et la fermeture des tunnels avec l’Egypte n’ont fait qu’empirer les conditions économiques et sociales. La fermeture des tunnels a mis la vie de quarante mille personnes en péril. Le taux de chômage ne cesse d’augmenter.
Commodités économiques
L’analyste économique Omar Chaaban croit que les facilités annoncées par les occupants sionistes sont très importantes pour la bande de Gaza. La levée totale du blocus reste la priorité des priorités, car Gaza reste toujours occupée selon le droit international.
Il est clair que plusieurs actions viendraient pour améliorer les conditions économiques dans la bande de Gaza : mouvements de marchandises et de personnes entre la Cisjordanie, la ville d'Al-Quds et la bande de Gaza, le retour des ouvriers pour travailler dans les territoires occupés en 1948, ajoute Omar Chaaban. Il confirme que le blocus de sept ans a échoué. Le blocus a fait mal à la sécurité de l’occupation sioniste. La bande de Gaza a réussi son endurance.
Il est vrai que les actions économiques apporteront beaucoup de bien à la bande de Gaza, mais à l’occupation sioniste aussi. Les guerres et les crimes israéliens mettent "Israël" dans l’embarras sur la scène internationale et le blocus économique n’a donné que des résultats inverses à ce qu’ils souhaitaient.
Les occupants sionistes ont déclaré plusieurs actions qu’ils mettraient bientôt en pratique dont l’ouverture des points de passage sous le contrôle de l’autorité palestinienne, l’autorisation de la pêche dans la mer à une distance de six miles, la réduction de la zone tampon à cent mètres seulement.
Selon l’analyste Chaaban, l’économie de la bande de Gaza se base totalement sur "Israël". La plupart de ses marchandises viennent d’"Israël". Ouvrir les points de passage avec "Israël" donnerait, selon lui, un coup de pouce à l’économie de Gaza, surtout dans les secteurs de la construction et de l’agriculture.
A noter que les années de blocus ont transformé la bande de Gaza d’une région productive en une zone assiégée, politiquement et économiquement.
Une nouvelle vision sioniste
Depuis un certain temps, en "Israël", il y a des discussions chaudes sur les intérêts économiques et politiques du blocus imposé contre de la bande de Gaza. Effectivement, en dépit de trois guerres, le blocus n’a pu assurer la sécurité voulue d’"Israël" et le monde entier est témoin de l’agressivité de l’occupation.
Beaucoup d’écrivains et penseurs israéliens croient que la conséquence de la pression israélienne sur Gaza est très négative, dit l’analyste politique Abdou As-Sattar Qassem.
Pour des raisons sécuritaires, "Israël" a interdit aux ouvriers palestiniens de travailler à l’intérieur des territoires occupés en 1948, ajoute Qassem. Cette interdiction a renforcé la résistance palestinienne. Ces ouvriers n’ayant pas d’emploi, ils vont travailler avec la résistance.
L’analyste Qassem appelle la résistance palestinienne à faire une sorte d’équilibre entre les besoins quotidiens du citoyen et son projet de résistance contre l’occupation. Désormais, cette occupation ne voudrait plus mener de guerre, après trois guerres en échec et sept ans de blocus.
Désormais, l’occupation permettrait aux habitants de la Cisjordanie de visiter les territoires occupés en 1948 et aux ouvriers de la bande de Gaza d’aller travailler dans lesdits territoires, une manière d’éloigner les gens de la résistance.
Qassem conclut que les occupants sionistes sont arrivés à une conviction que les pressions économiques et sociales contre Gaza ne servent point le système israélien de sécurité.

Cisjordanie: Le Hamas appelle à manifester vendredi pour soute

Le mouvement du Hamas a convoqué ses cadres et partisans et aussi tous les Palestiniens dans les différentes provinces de la Cisjordanie occupée à manifester massivement après la prière de vendredi pour soutenir la mosquée bénie d'el-Aqsa qui s'expose aux attaques israéliennes intensifiées ces jours-ci.
Dans un communiqué dont notre CPI a obtenu unez copie, le Hamas a déclaré que les manifestations dans la ville de Ramallah et Birah vont commencer à partir la grande mosquée de Birah, après la prière de vendredi directement.
Dans la province de Naplouse au nord de la Cisjordanie, le Hamas a appelé les Palestiniens à participer intensivement dans la marche massive qui sera organisée sous le slogan "Oh al-Aqsa", après la prière de vendredi devant la mosquée d'An-Nasr dans la ville.
Le mouvement dans la province d'Hébron a mobilisé les habitants de la ville et ses villages à organiser des grandes marches pour soutenir el-Aqsa devant la mosquée d'Hussein Bin Ali.
Dans la province de Bethléem, le Hamas a appelé le peuple palestinien à manifester pour protester contre les attaques sionistes anti-Aqsa et pour soutenir les fidèles qui se trouvent à l'intérieur, attirant que la marche commencera à partir de la mosquée d'Omar Ben al-Khatab dans la place de Mahd vers la zone de Cinéma.

Racheq appelle à élaborer un plan national pour protéger el-Aqsa

"La mosquée bénie d'el-Aqsa s'expose à des attaques israéliennes programmées",a déclaré Izzat Racheq, membre du bureau politique du mouvement du mouvement du Hamas.
Il a appelé à élaborer un plan national palestinien global pour défendre el-Aqsa et les lieux saints islamiques et chrétiens et aussi défendre l'identité nationale palestinienne.
Racheq a insisté dans un entretien exclusif avec notre CPI sur le rôle des communautés et les gouvernements arabes islamiques, et le rôle des institutions internationales dans la défense de la mosquée sainte d'el-Aqsa.
Il a indiqué que les attaques israéliennes ont été intensifiées dans les périodes précédentes dans le cadre d'un plan visant à diviser la mosquée bénie, et créer des nouveaux faits accomplis sous le slogan: "Des rites religieux".
Le dirigeant du Hamas a appelé à soutenir la fermeté du peuple palestinien dans a ville occupée de Jérusalem, une position internationale et des mesures concrètes contre l'occupation et ses autorités, en disant: "La mosquée bénie d'el-Aqsa est un symbole religieux, culturel et politique et nous devons faire tout ce qu'il faut pour la défendre".

L’occupation prend d’assaut la ville de Beit Dajan à l'est de Naplouse

Les forces d'occupation sionistes ont pris d'assaut vendredi à l'aube la ville de Beit Dajan, à l'est de Naplouse, et ont arrêté des citoyens dans le quartier Est. Elles se sont également stationnées à l'entrée de la ville.
Des sources locales ont indiqué que les patrouilles de l'occupation ont encerclé le quartier Est. Elles ont interpelé plusieurs citoyens après minuit et sont restées jusqu'aux premières heures de la matinée.
Les sources ont confirmé la présence d’autres forces israéliennes dans les régions du nord de la ville, tandis que personne ne connaît les motifs de ce déploiement.

Mechaal: L'occupation exploite la situation régionale pour s'emparer d'el-Aqsa

Khaled Mechaal, chef du Bureau politique du mouvement du Hamas, a appelé, le jeudi soir 16/10 les Palestiniens dans les territoires palestiniens occupés en 1948 à intervenir immédiatement pour défendre la mosquée bénie d'el-Aqsa, à la lumière de l'escalade des invasions inlassables des colons et les soldats de l'occupant israélien dans ses esplanades saintes.
Dans une interview avec l'agence de presse "Reuters", Mechaal a déclaré que le gouvernement de l'occupant israélien exploite les situations régionales pour effectuer ses plans et prendre en charge la mosquée sainte d'el-Aqsa.
Il a insisté que le peuple palestinien et le monde arabo- islamique ne restera pas silencieux et ses bras croisés envers ce qui se passe à Jérusalem et el-Aqsa.
Mechaal a confirmé que les Palestiniens s'attachent à la résistance pour défendre eux-mêmes et leurs droits légitimes contre l'occupation et ses pratiques agressives.
Il est à noter que la mosquée bénie d'el-Aqsa s'expose aux invasions intensifiées des colons juifs sous la protection de l'armée de l'occupant israélien, au milieu des craintes palestiniennes que cela représente le début de l'imposition du plan de la division criminelle et étrange de la mosquée bénie.

Abou Zouhri : La position d'Abbas sur la résistance ne représente pas le peuple palestinien

Le mouvement du Hamas a rejeté les déclarations du président de l'AP, Mahmoud Abbas, sur la résistance, confirmant que ces paroles ne représentent pas le peuple palestinien.
Dans ses déclarations publiées le jeudi 16/10 et dont le CPI a obtenu une copie, Dr. Sami Abou Zouhri, porte-parole du Hamas, a affirmé que "Les déclarations répétées du président de l'AP, Mahmoud Abbas, sur sa condamnation de la résistance et qu'il n'est pas concerné par une véritable réconciliation avec le Hamas, reflètent de mauvaises intentions".
"La position d'Abbas refusant la résistance est une position personnelle et isolée qui ne représente pas le peuple palestinien", a-t-il ajouté.
Abbas a renouvelé dans un entretien avec la télévision privée égyptienne (CBC) sa fustigation de la résistance palestinienne armée face aux attaques commises par l'occupant israélien, appelant à le confronter par la résistance pacifique et diplomatique.
"Nous n'acceptons pas la situation actuelle, mais cela ne signifie pas utiliser la résistance armée, que je rejette totalement, mais la résistance populaire via les solutions diplomatiques et politiques", a ajouté Abbas.
Il a poursuivi : "Le conflit armé ne gagnera rien du tout, et la preuve de cela est les récentes guerres entre le Hamas et Israël. Israël détruit et la Palestine construit et puis Israël détruit de nouveau, et donc la série de la destruction et de la souffrance continue".
Le président Abbas a confirmé qu'il ne croit pas aux mouvements de la résistance, en disant: "Il n'y a pas une telle chose comme un mouvement de résistance, mais il y a un pays qui veut aller de l'avant".
Il a prétendu: "Je n'accepte pas une résistance armée en Cisjordanie et celui qui nous attaque, il doit venir et nous occuper".

Les colons enlèvent des drapeaux islamiques d’une maison à Sawana

Des colons extrémistes ont retiré jeudi soir des bannières portant le slogan du monothéisme islamique de la maison al-Kadhmani dans le quartier Sawana à l'est de la vieille ville de Jérusalem.
Des témoins ont déclaré à notre correspondant qu’un groupe de colons de "Beit Orot" ont visité le quartier, ont ensuite retiré les bannières et les ont données au chien qui les accompagnait.
Les témoins ont dit que les colons étaient armés d'armes automatiques. Ils ont escaladé les murs de la maison et se sont emparés drapeaux.
Ils ont aussi souligné que la famille Kadhmani avait décoré sa maison avec des banderoles islamiques et des lumières pour accueillir leur fils qui revient d'Arabie saoudite.

3 mineurs et un jeune homme bannis de la Mosquée Al-Aqsa

La Cour de magistrat sioniste à Jérusalem a décidé d’expulser de la mosquée Al-Aqsa trois mineurs pour une période de 15 jours  contre une caution signée par une troisième personne en échange de leur libération.
Selon l'avocat du Club des prisonniers Moufid al-Hajj, les mineurs déportés sont Abdul Karim Haddad, Mohammed Hashlamon et Mohammed Abu Sneineh, en plus du jeune Tariq Kurd.
La police israélienne a arrêté les mineurs et le jeune Kurd lors des affrontements qui ont eu lieu à Jérusalem, à la suite des incursions des colons dans la mosquée Al-Aqsa.

Le Hamas enterre le martyr Bahauddin Bader et appelle à la vengeance

Le "Hamas" a pleuré le martyr de l’enfant Bahauddin Samir Badr (13 ans) qui a été tué hier lors d'affrontements avec les forces d'occupation israéliennes dans le village de Beit Laquié à l'ouest de Ramallah dans les marches de solidarité avec la mosquée Al-Aqsa.
Le mouvement a présenté, dans un communiqué, ses condoléances  à la famille du martyr et aux gens de son village ainsi qu’à tout le peuple palestinien, appelant à venger la mort de l’enfant et à l'escalade de la résistance en réponse aux crimes de l'occupation.
Il a promis de renouveler les opérations de martyre en Cisjordanie et sur la porte de la mosquée Al-Aqsa affirmant que le peuple palestinien est attaché à ses droits et à ses lieux saints.
Le Hamas a appelé les masses palestiniennes à exprimer leur union dans la question d’al-Aqsa et Jérusalem et à participer aux marches de la Cisjordanie aujourd’hui dans le cadre de la défense de la mosquée al-Aqsa.

Le prisonnier Raed Moussa continue sa grève de la faim pour le 28ème jour

Le prisonnier palestinien Raed Faisel Moussa (34 ans) de Silat Dhahr de Jénine dans le nord de la Cisjordanie continue sa grève illimitée de la faim pour la 28èmejournée consécutive protestant contre sa détention administrative.
Des sources juridiques palestiniennes ont exprimé leur profonde préoccupation par la détérioration de la santé du prisonnier Moussa, sachant qu’il a commencé à souffrir de problèmes de santé qui menacent sa vie s'il poursuit cette grève.
La famille de Moussa a appelé les autorités compétentes à exercer des pressions pour obtenir la libération de son fils qui a été arrêté pour la quatrième fois en Novembre 2013.
De son coté, le captif Moussa a lancé un appel depuis les prisons israéliennes aux institutions publiques et privées à faire plus de mouvements et d’activités de solidarité avec lui et le reste des prisonniers palestiniens.

Les Frères musulmans en Jordanie : L’agression contre al-Aqsa est une humiliation pour la Jordanie

Les Frères musulmans en Jordanie ont dénoncé l’agression sioniste continue menée sur la terre palestinienne et les lieux saints, dans le silence de la nation arabe et de la complicité internationale après que le processus de paix et les vaines négociations des droits de la population palestinienne aient échoué.
Le Conseil de la Choura des Frères musulmans a déclaré dans un communiqué jeudi soir (16-10) que la question palestinienne est exposée au risque de liquidation et d'escalade continue à la lumière de l’agression menée contre la mosquée Al-Aqsa.
"Ces crimes odieux se complètent par le contrôle de la mosquée Al-Aqsa, sous le titre de division temporelle et spatiale qui constitue en même temps une gifle humiliante aux parties officielles jordaniennes en vertu de son contrôle sur la mosquée et ses installations" a ajouté le conseil indiquant qu’il ne faut surtout pas rester les bras croisés face à cette attaque.
Les Frères Musulmans ont confirmé leur rejet des réactions officielles trop timides, en se référant au rôle de la Jordanie, et ont exigé que les partis concernés doivent se tenir responsables et mener des étapes historiques et audacieuses pour se conformer à la volonté du peuple. Il est aussi nécessaire de reconsidérer la relation avec l'entité sioniste.
Ils ont souligné l'importance de renforcer la relation avec les composantes du peuple palestinien et ses représentants, avec l'adoption de l'option de la résistance qui a fait ses preuves.

Les colons agressent deux jeunes palestiniens à Jérusalem

Un groupe de colons a agressé ce matin deux jeunes palestiniens dans la partie ouest de Jérusalem.
Les colons ont arrêté les deux jeunes hommes dans le bâtiment d’une école dans la rue 'Cent Charim', qui est habitée par des colons extrémistes, et les ont agressés avant l’arrivée d’une patrouille de police qui les a sortis de la zone. Les jeunes agressés sont encore en état de choc et ont des blessures multiples.
Selon un communiqué de la police de l'occupation, des dizaines de juifs ultra-orthodoxes dans le quartier "Cent Charim" à l'ouest de la ville ont mené des actes d’émeutes à la fin des célébrations de la fête du Souccot. Ils ont mis le feu aux poubelles et bloqué la rue puis ont jeté directement des pierres sur les forces de la police qui a cherché à les disperser à l'aide de canons à eau.
Le communiqué a souligné que ceci s'est passé en même temps que le passage des deux jeunes palestiniens. Ils ont alors été persécutés et agressés.
En conséquence, les deux jeunes hommes ont été contraints à la fin d’entrer dans le bâtiment d’une école à proximité pour échapper à la foule de colons et une force de police est arrivée et a réussi à les évacuer des lieux.

Les habitants de Ramallah participent aux funérailles du martyr de Beit Laquié

Des milliers de personnes ont assisté aux funérailles de l’enfant Bahauddin Samir Badr (13 ans) dans sa ville natale de Beit Laquié au sud-ouest de Ramallah après la prière du vendredi.
Le cortège est parti de la mosquée de la ville dans une immense marche en direction du cimetière, où les citoyens ont scandé des slogans appelant à la vengeance pour le sang des enfants et ont brandi des drapeaux palestiniens.
L'imam de la mosquée de la ville a prononcé un discours dans lequel il a exhorté les habitants de la ville à être patients et à énumérer les vertus des martyrs, d'autant plus que l'enfant a été tué par l'occupation.
Le corps du martyr avait été transporté avant la prière du vendredi de l'hôpital de Ramallah à sa ville natale Beit Laquié.
Badr a été tué au cours de violents affrontements avec l'occupation hier soir à l'entrée ouest de la ville. il a reçu deux balles dont une dans le cœur. Il a directement été transporté dans un état critique à l'hôpital de Ramallah.
Suite à l'annonce de sa mort, son corps a été transféré de Ramallah à l’Institut de médecine légale de l'hôpital de l'Université d'Abu Dis pour disséquer le corps.
Les forces d'occupation se sont retirées de la ville après le meurtre de l’enfant Badr après l'entrée d'un certain nombre de patrouilles militaires dans les parties ouest de la ville.

France info et le laboratoire israélien TEVA

Pas très ragoûtantes les pubs de France Info pour le fabricant israélien de médicaments génériques TEVA, à chacun de ses bulletins météo ! France Info se garde d’ailleurs bien de préciser qu’il s’agit d’un labo israélien, car bon nombre de ses auditeurs pourraient se demander comment on peut se soigner avec les médicaments d’un pays qui empêche les Palestiniens de se soigner et qui largue des bombes au phosphore sur les femmes et les enfants ?

Quand on s’intéresse à la santé des gens, comme le laissent croire les pubs pour TEVA auxquelles on a droit plusieurs fois par jour sur France Info, une radio publique qui vit grâce à nos impôts, on ne tire pas sur les populations civiles, sur les ambulances et sur les dépôts de médicaments.
L’argent donné à TEVA profite à l’Etat et à l’armée israéliennes, celles-là mêmes qui refusent aux malades de Gaza de sortir pour se faire soigner, les laissant mourir, et qui laissent les femmes palestiniennes accoucher d’enfants mort-nés aux checkpoints, en Cisjordanie.
Il ne faut pas être dégoûtés ! Et avoir une curieuse conception de la santé pour vanter les mérites de TEVA.
Vous avez le droit et le devoir de le dire à France Info, d’autant que votre argent de contribuable alimente cette radio publique.

MERCI ECRIRE NOTAMMENT A :

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