lundi 17 janvier 2011

Israël poursuit sa colonisation, Washington s'oppose à tout recours à l'ONU

16-01-2011
Israël prévoit de construire de nouveaux logements  à El-Qods occupée, compliquant davantage le processus de paix, alors que les  Etats-Unis s'opposent au recours des Palestiniens au Conseil de sécurité de  l'ONU pour faire adopter une résolution condamnant la colonisation juive.        
Selon des médias, citant hier un responsable israélien, l'occupant juif prévoit d'autoriser la construction de 1.400 nouveaux logements dans un  quartier de la ville sainte palestinienne d'El-Qods occupée.           
"Un nouveau projet israélien prévoyant la construction massive dans  un quartier d'El-Qods 1.400 nouveaux logements, est en cours d'autorisation", a indiqué à des médias un responsable israélien.         
Ce nouveau plan prévoit de construire des logements dans le quartier  de "Gilo", dans la partie sud-est de la ville palestinienne d'El-Qods, a-t-il  précisé.         
Vivement condamné par l'Autorité palestinienne, cet énième projet de  colonisation israélienne complique davantage la situation dans les territoires  palestiniens occupés au moment où le processus de paix, parrainé par les Etats-Unis,  reste toujours dans l'impasse depuis fin septembre 2010.          
Depuis le 26 septembre dernier, date de la fin du moratoire du gel  partiel de la colonisation, Israël n'a pas cessé d'approuver de nouveaux plans  de colonisation, suscitant de fermes condamnations internationales.        
"Cette politique israélienne prouve que l'occupant n'est pas concerné  par la paix avec les Palestiniens", a dénoncé le chef des négociateurs palestiniens,  Saëb Arekat.         
 Israël "veut effacer tout ce qui a été réalisé pour remettre à zéro  le processus de paix" "Et c'est ce que les Palestiniens ont expliqué aux  Etats-Unis dans un document détaillé sur les activités et dépassements israéliens  commis dans les territoires palestiniens", a ajouté M. Arekat.  Ce dernier a précisé que le rapport remis à Washington révélait une  poursuite massive de la colonisation juive à El-Qods occupée, et les différentes  actions israéliennes "visant notamment à écarter la ville sainte palestinienne  du cadre des négociations".   "Et l'administration américaine est au courant de tout ce qui  se passe à El-Qods", et dans les territoires palestiniens occupés, a dit   M. Arekat.        
Le négociateur palestinien a eu une réunion de trois heures avec l'émissaire  américain pour le Proche Orient, George Mitchell pour débattre justement du  processus de paix, bloqué par la colonisation et atrocités israéliennes. L'annonce par Israël de construire 1.400 nouveaux logements à El-Qods est intervenue après avoir reçu la réponse de la Maison Blanche sur ce sujet,  selon des sources palestiniennes.        
Membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, les Etats-Unis s'opposent  au recours des Palestiniens au Conseil onusien pour tenter de faire adopter  une résolution condamnant la colonisation juive dans les territoires palestiniens,  ont indiqué les mêmes sources. La partie palestinienne insiste toujours sur son intention de faire  entendre sa voix au Conseil de l'ONU. "La colonisation israélienne est un grand  danger et il faut l'arrêter", a dénoncé M. Arekat, appelant à une ferme intervention  du Quartette international pour le Proche Orient, qui se réunira début février  à Munich en Allemagne pour débattre de cette question.           
Foulant au pied toutes les lois et résolutions internationales, Israël  poursuit ses activités de colonisation, et continue de commettre toute sorte  d'exactions contre le peuple palestinien.         
Dans un communiqué publié à Genève, le rapporteur spécial de l'ONU,  Richard Falk a jugé qu'"il est temps pour la communauté internationale d'intervenir  et d'offrir une protection à la vulnérable population palestinienne contre  la violence perpétrée l'occupant israélien", dénonçant notamment l'assassinat de Palestiniens en Cisjordanie, ainsi que la démolition récemment de l'historique  hôtel "Shepherd" à El Qods-Est pour ériger à sa place de nouvelles colonies  juives.          
"Il est impossible de séparer ce modèle d'usage excessif de la force  contre les Palestiniens de l'utilisation aveugle de la force contre des civils  dans la large politique israélienne d'occupation", a ajouté M. Falk, qui dénonce  également le blocus imposé depuis plus de quatre ans à la bande palestinienne  de Ghaza.

Intifada en Tunisie : Israéliens évacués, Israël inquiet

16/01/2011  
20 Israéliens ont été évacués clandestinement de Tunisie dans la nuit de samedi à dimanche, a révélé la dixième chaine de télévision israélienne.
L’opération s’est faite en collaboration avec un pays tierce s’est contenté de signaler la télévision israélienne, sans préciser les raisons de cette évacuation ni celles de leur présence en Tunisie.
Or le site en ligne Israël 7 a prétendu que ces Israéliens sont des touristes, et ils ont pris la direction de Francfort en Allemagne, d’où ils seront expédiés en Palestine occupée.
A l’échelle politique, l’entité sioniste semble voir d’un mauvais œil le soulèvement populaire en Tunisie.
Certains responsables israéliens ont exprimé la crainte qu’il ne provoque une rupture des relations « non officielles » qui se sont tissées au cours des années entre Israël et la Tunisie. A l’insu du peuple tunisien.
Alors que le vice-Premier ministre Sylvan Shalom, natif de Tunisie a brandi le spectre du retour de l’islamisme, bête noire des Occidentaux, et prétexte utilisé pour soutenir le régime de Ben Ali (et d’autres régimes dictatoriaux dans le monde arabo-islamique).
"La communauté internationale avait préféré fermer les yeux sur les violations des droits de l'Homme (du régime Ben Ali). Bien entendu il y a aujourd'hui une grande crainte que les mouvements islamistes qui jusqu'à maintenant étaient hors-la-loi ne reviennent" en force, a-t-il  déclaré à la radio militaire.
Autre source d’inquiétude israélienne : que « Le soulèvement actuel incite ce pays à se rapprocher ‘d’éléments extrémistes’ du Monde Arabe », toujours selon les termes de Shalom.
Shalom, lui-même natif de Tunisie, a rappelé l'excellent accueil que lui avait réservé Ben Ali en novembre 2005 lors d'une visite en Tunisie, où il participait à une conférence en tant que chef de la diplomatie israélienne.
Quoiqu’il n’y a toujours pas d’ambassade d’Israël en Tunisie, mais les relations entre la Tunisie et l’entité sioniste se faisaient toujours en catimini, à l’insu du peuple tunisien.  
Depuis les accords d’Oslo, et à partir de 1994, elles ont été affichées, mais Tunis s’est contentée de restreindre les liens diplomatiques à un échange des bureaux d’intérêts. En l’an 2000 elle a fermé le sien à Tel Aviv, sur une décision de la Ligue arabe solidaire avec l’intifada du peuple palestinien. Sans pour autant réduire les relations économiques et touristiques entre eux, selon le ministère israélien des affaires étrangères.
Depuis 2005, la Tunisie reçoit chaque année un bon nombre d’Israéliens, venus en pèlerins à l’île de Djerba. Ils ont atteint le  nombre de 1000 en 2009.
La Tunisie compte 2000 juifs, dont la moitié résident dans cette île qui compte 11 synagogues (et 400 mosquées). Alors que l’entité sioniste dénombre 50.000 israéliens d’origine tunisienne.
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Victoire du mouvement BDS : John Lewis cesse de vendre les produits Ahava en Grande-Bretagne

dimanche 16 janvier 2011 - 07h:11
Campagne Solidarité Palestine
La décision de John Lewis représente une nouvelle victoire du mouvement BDS (Boycotts, Désinvestissements et Sanctions) en pleine expansion. Les consommateurs refusent d’acheter les produits de sociétés qui tirent profit de l’occupation illégale israélienne.
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Les produits Ahava, manufacturés sur la terre palestinienne, deviennent trop brûlants pour être gardés. L’une des plus importantes enseignes britanniques de distribution, John Lewis, (28 grands magasins, 174 supermarchés, des filiales de vente en ligne) refuse aujourd’hui de vendre cette marque toxique. Le distributeur canadien The Bay (HBC - 92 magasins) confirme lui aussi qu’il a cessé de commercialiser les produits Ahava (1).
La décision de John Lewis représente une nouvelle victoire du mouvement BDS (Boycotts, Désinvestissements et Sanctions) en pleine expansion. Les consommateurs refusent d’acheter les produits de sociétés qui tirent profit de l’occupation illégale israélienne.
Le directeur général de John Lewis, Andy Street, écrit dans une lettre datée du 7 janvier à la Campagne Solidarité Palestine (CSP) : « En tant que distributeur socialement responsable, John Lewis prend très au sérieux le traitement des salariés et leurs conditions de travail. Nous attendons de tous nos fournisseurs qu’ils respectent non seulement la législation, mais aussi les droits, les intérêts et le bien-être de leurs employés, de leurs communautés et leur environnement. » Et de terminer en disant : « S’agissant de votre demande spécifique concernant les produits Ahava de la Mer Morte, je peux vous confirmer que John Lewis a cessé de vendre ces produits précis ».
Sarah Colborne, directrice des campagnes et opérations CSP, déclare :
« CSP se félicite de la décision de John Lewis d’arrêter la vente des produits Ahava. La poursuite des agressions d’Israël contre la population palestinienne - qu’elle vive sous le blocus brutal de la bande de Gaza, sous l’occupation illégale de la Cisjordanie dont Jérusalem-Est, ou qu’elle subisse les agressions permanentes à l’intérieur d’Israël - a conduit à un bouleversement sismique dans l’opinion publique à l’égard du mouvement pour la paix et la justice afin que les Palestiniens obtiennent un soutien massif internationalement.
« Les laboratoires Ahava de la Mer Morte, entreprise israélienne de cosmétiques, ont monté leur usine de production, avec un centre d’informations pour les visiteurs, dans la colonie israélienne illégale de Mitzpe Shalem, en Cisjordanie. La société est possédée à 44 % par la colonie Mitzpe Shalem et une autre colonie, Kalia, de sorte que les profits dégagés par Ahava subventionnent des colonies illégales.
« L’usine de production Ahava se trouve dans une colonie israélienne illégale, sur une terre palestinienne qui a été volée. Ses produits de beauté ne peuvent dissimuler le rôle qu’Ahava joue dans la sale occupation d’Israël. Ahava et les autres sociétés qui profitent de l’occupation israélienne illégale reçoivent un message clair des consommateurs qui refusent d’acheter leurs produits. Alors que les gouvernements, dont le nôtre, sont incapables de mettre fin aux violations par Israël du droit international et des droits humains, nous pouvons, nous tous, agir en refusant d’acheter les produits israéliens et rejoindre le mouvement de BDS. La Campagne Solidarité Palestine continuera de s’assurer que les sociétés qui profitent de l’occupation israélienne paient le prix de leur complicité des crimes d’Israël ».
En 2005, la société civile palestinienne a lancé un appel international aux boycotts, désinvestissements et sanctions contre Israël (2). CSP a lancé sa campagne nationale de boycotts en 2002, et elle soutient les manifestations qui ont lieu toutes les deux semaines devant le magasin Ahava à Covent Garden, Londres.

(1) - The Bay a confirmé avoir cessé la vente des produits Ahava ; son directeur général, Bonnie Brooks, déclare le 13 janvier dernier, « La Compagnie de la Baie d’Hudson (HBC) a abandonné les ventes des produits de beauté Ahava d’abord parce les résultats des ventes déclinaient depuis plusieurs années. » Et de reconnaître que « Bien que cette décision ait été prise par HBC uniquement pour des raisons commerciales, elle coïncide dans le temps avec une campagne agressive de différents groupes recommandant un boycott des produits Ahava ».
(2) - Appel sur le site BDS France
Washington - 14 janvier 2011 - Common Dreams.org - traduction : JPP
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Israël démolit des maisons et une école en Cisjordanie occupée

dimanche 16 janvier 2011 - 09h:29
Harriet Sherwood - The Guardian
Dans un paysage sombre mais magnifique fait de collines ondulantes et pierreuses, j’ai vu hier un groupe d’écoliers palestiniens suivant leurs cours à l’air libre à côté d’un tas de décombres qui, jusqu’à cette semaine, avait été leur école.
Cela se passe dans le village de Dkaika, à peu près aussi loin qu’il est possible de l’être au sud de la Cisjordanie. C’est une communauté d’environ 300 personnes, sans électricité ni eau courante, dont les jours sont consacrés à s’occuper de leurs troupeaux de chèvres et de moutons tout en essayant de ne pas attirer l’attention des colons juifs à proximité.
Ce mercredi [12 janvier], à environ 7 heures et demi, un convoi de véhicules et de bulldozers militaires est arrivé pour démolir 16 lieux d’habitations, un enclos pour animaux, un magasin et des salles de classe de l’école du village. Toutes ces constructions ont été soumises à des ordres de démolition parce que construites sans permis, lequels sont quasiment impossibles à obtenir pour les Palestiniens. Dkaika se trouve en zone C, sous contrôle militaire et civil israélien et qui représente 60% de la Cisjordanie.
A ce moment-là, il y avait des dizaines d’enfants dans l’école. Les soldats ont tenté d’empêcher les trois enseignants d’entrer dans le bâtiment mais Sulaima Najadah, âgé de 38 ans et qui enseigne l’anglais à l’école depuis le mois de septembre, m’a dit avoir pu rentrer en catimini pour rassurer les enfants en pleurs.
J’étais dans cette classe, dit-il, pointant vers le tas de métal tordu et de maçonnerie. « Les soldats nous ont fait sortir de force. »
Les enseignants ont été menottés et leurs yeux ont été bandés, devant les élèves, avant que les bulldozers ne s’avancent. Une jeune fille, Mariam Odeh, âgée de 13 ans, a dit avoir eu peur de la classe ne soit démolie sur leurs têtes.
Nayfeh Ka’abneh, âgée de 12 ans, a perdu sa maison ainsi que sa salle de classe. Cette nuit elle a dormi dans une tente. « Nous étions très mal », dit-elle, tordant timidement les extrémités de son foulard. « Nous voulons reconstruire notre maison. »
Dans une autre tente, avec un tapis posé sur un sol nu et pierreux, et un petit feu de bois dans un coin, Fida Najada, âgée de 24 ans, dit qu’elle n’a pas d’argent pour reconstruire sa maison. Son mari qui gardait les troupeaux loin du village, ne savait pas encore que sa maison avait été démolie. Enceinte et avec un petit garçon accroché à ses jambes, Najada n’a aucune idée du temps elle aura à vivre sous la tente.
Entre 50 et 60 personnes sont ainsi devenues sans abri à cause des démolitions de ce mercredi, s’ajoutant aux 478 autres - dont de nombreux enfants - déplacées dans la zone C en 2010, selon les chiffres du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA). Leur nombre l’année précédente était de 319.
Les habitants avaient cru que les ordres de démolition étaient suspendus tandis qu’un plan visant à régulariser le village était étudié par les autorités israéliennes.
Ils ne nient pas que les bâtiments aient été construits sans autorisation. Les bâtiments palestiniens sont rarement autorisés dans la zone C, à la différence des permis attribués pour l’expansion des colonies juives.
Cette région est habitée par les Palestiniens depuis l’époque ottomane, explique les habitants. Sa population a augmenté avec des familles qui ont été déplacées de l’autre côté de la ligne verte [ligne de facto de cessez-le feu en 1948 - N.d.T] depuis le Néguev après la guerre en 1948.
http://www.guardian.co.uk/world/vie...
Traduction : Claude Zurbach
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Hessel : le CRIF joue avec le feu

publié le lundi 17 janvier 2011

Michel Tubiana, président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme
 
Stéphane Hessel devait participer, mardi 18 janvier, à une conférence-débat à l’Ecole normale supérieure à Paris. Mais celle-ci a été annulée à l’initiative du président du CRIF, Richard Prasquier. Pour Michel Tubiana, président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme, l’interdiction « n’est pas simplement une atteinte à la liberté d’expression. Elle est aussi la forme la plus imbécile de soutien à l’existence de l’Etat d’Israël. Et la meilleure manière qui soit d’attiser le repli sur des communautés artificielles mais antagonistes. »
Le président du CRIF se targue d’avoir fait interdire une réunion sur invitations qui devait se tenir à l’Ecole Normale Supérieure autour des personnes poursuivies pour leur appel à boycotter les produits israéliens ou ceux issus des colonies mais estampillés, en toute illégalité, comme israéliens.
La LDH pour sa part, comme l’Autorité palestinienne, dont la représentante en Europe Leila Chahid devait participer à la réunion finalement interdite, considère comme plus efficace d’appeler au respect de la législation européenne et donc de cibler les produits issus de colonies.
Comme le précise l’appel à soutenir les personnes poursuivies, "certains d’entre nous appellent au boycott de tous les produits israéliens ; d’autres « ciblent » les seuls produits des colonies israéliennes ; d’autres encore choisissent des formes d’action différentes. Mais nous sommes tous unis pour refuser catégoriquement que les militant-e-s de la campagne internationale Boycott-Désinvestissement-Sanctions (BDS) soient accusés et jugés pour "provocation publique à la discrimination"... »
Comment ne pas voir, en effet, derrière l’action du CRIF, la volonté d’exonérer en permanence les autorités israéliennes de leurs actes en jetant sur toute critique le voile de l’antisémitisme et de la délégitimation de l’Etat d’Israël.
Si le CRIF n’a jamais cessé de proclamer que la critique n’était pas interdite, les propos de ses présidents successifs, les articles qui figurent sur son site attestent qu’en fait de critiques, le CRIF refuse de reconnaître que l’Etat d’Israël est un Etat comme un autre qui a les mêmes droits et les mêmes responsabilités.
Censé représenter la communauté juive de France, encore qu’il n’en jamais été qu’une émanation très partielle, le CRIF s’est transformé en porte-parole des autorités israéliennes, adoptant presque sans retenue les différents crédos de celles-ci. L’évolution de sa direction n’y est sans doute pas étrangère. Ses silences, voire certaines de ses publications, ajoutent à cette complaisance une forme de dérive qui conforte son inféodation aux plus radicaux.
C’est ainsi que son ancien président, Roger Cukierman, a pu publier sur le site du CRIF, une tribune, certes n’engageant que lui, en date du 22 mars 2010, fleurant bon le danger que représente le ventre trop fécond des femmes musulmanes... Au-delà de la dénonciation rituelle des atteintes aux mosquées et aux cimetières, en ces temps de haine de plus en plus ouverte contre ceux et celles, français ou non, qui se réclament de l’Islam, une telle prose amène à s’interroger sur l’influence de ce mal sur le CRIF.
L’on cherchera aussi vainement sur le site du CRIF la manifestation d’une quelconque inquiétude concernant les restrictions de plus en plus fortes apportées par la droite israélienne à la liberté d’association en Israël, là aussi parce la dénonciation de la colonisation et des crimes de guerre constitueraient un danger. L’Etat d’Israël rejoindra-t-il par ce biais les détestables législations de ses voisins qui conduisent à réduire la liberté d’association ?
Quant aux libelles qu’ont dû supporter les signataires du timide mais bienvenu appel « Jcall », y compris de la part du président actuel du CRIF, ils révèlent que l’attachement naturel que tel ou tel peut avoir à l’Etat d’Israël entraîne une sorte de sidération allant jusqu’à la négation de l’évidence.
En adoptant cette attitude, le CRIF prend le risque de laisser croire qu’il y aurait une sorte de signe d’égalité entre les juifs pris collectivement ou individuellement, et la politique des autorités israéliennes. Cette double prise d’otage, qu’elle vise à interdire tout débat sous prétexte d’antisémitisme ou qu’elle vise à identifier tout juif à l’action gouvernementale israélienne, ne peut conduire qu’à une communautarisation accrue du débat politique.
L’interdiction de la manifestation de soutien qui devait se dérouler le 18 janvier à l’E.N.S. n’est donc pas simplement une atteinte à la liberté d’expression. Elle est aussi la forme la plus imbécile de soutien à l’existence de l’Etat d’Israël. Elle est enfin et peut-être surtout en France, la meilleure manière qui soit d’attiser le repli sur des communautés artificielles mais antagonistes.

Israël-Palestine : le Crif bafoue la liberté d’expression et s’en vante

publié le dimanche 16 janvier 2011
Esther Benbassa
 
En ces jours de lutte pour les libertés fondamentales en Tunisie, qui ont abouti à la fuite de Ben Ali ce vendredi, parler de la liberté d’expression bafouée par un organisme communautaire français comme le Crif peut paraître anecdotique. Reste que si, d’un côté, on ne doit pas crier trop vite à la fin de la politique clanique en Tunisie, on ne peut pas crier non plus, de l’autre, à la fin de la politique communautaire en France…

L’annulation d’un débat dans le pays de la liberté d’expression

La 18 janvier, devait se tenir autour de Stéphane Hessel, nouvelle star de la librairie française, une conférence-débat faisant suite à la pétition qui dénonçait les poursuites lancées contre lui, contre Alima Boumediene-Thiery, sénatrice d’Europe Ecologie-Les Verts, et contre quelques autres, pour leur implication dans la campagne BDS (Boycott-Désengagement-Sanction) visant Israël.
De nombreuses personnalités avaient signé cet appel. Et je l’avais fait moi-même, tout en étant personnellement opposée à cette campagne de boycott telle qu’elle est menée. Comme intellectuelle et comme citoyenne, je ne pouvais tolérer qu’on ait pu dénaturer le message porté par ces militants au point de tenter de faire croire qu’ils s’attaquaient aux produits cachers (ce qui en faisait des antisémites), alors qu’ils visaient d’abord les produits israéliens en provenance des territoires occupés.
J’ai toujours demandé aux défenseurs du boycott de faire œuvre de pédagogie et de clarification, pour éviter les malentendus. Devait-on aussi, par exemple, boycotter l’universitaire israélien progressiste, simplement parce qu’il était israélien ?
La conférence-débat programmée pouvait, entre autres, aider à cette clarification et permettre un débat franc. Elle devait réunir, à l’Ecole normale supérieure (ENS), à Paris, un certain nombre de personnalités :
-  * Leïla Shahid, ambassadrice de la Palestine auprès de l’Union européenne,
-  * Nurit Peled, militante israélienne de la paix ayant perdu sa fille dans un attentat terroriste,
-  * Haneen Zoabi, député au parlement israélien,
-  * Elisabeth Guigou, ancienne garde des Sceaux, etc.
Selon les organisateurs, quelque 300 personnes étaient déjà inscrites. Un point-presse était programmé juste avant, avec Stéphane Hessel et les premiers signataires de l’appel lancé en sa faveur.
Le président du Crif s’enorgueillit d’avoir annulé la rencontre
Dès jeudi, dans un long « éditorial », Richard Prasquier, président du Crif, s’enorgueillissait d’être à l’origine, lui et son institution, de l’annulation de cette rencontre. Ainsi écrivait-il :
« Valérie Pécresse, ministre des Universités, ainsi que le rectorat de l’université de Paris que nous avons contactés en urgence ont réagi sans ambiguïté : je leur rends hommage, ainsi qu’à Claude Cohen Tanoudji, prix Nobel de Physique, Bernard Henri Lévy et Alain Finkielkraut, tous anciens élèves de l’Ecole normale supérieure. Et une pensé particulière à Mme. Canto-Sperber qui mène un combat incessant contre des dérives inquiétantes ».
De fait, que cette dernière, en tant que Directrice de l’École Normale Supérieure, ait souhaité mettre son établissement à l’abri de l’affrontement qui menaçait entre ceux qui assisteraient à la conférence-débat et les militants juifs anti-boycott, vigoureusement appelés à manifester sur place, on peut le comprendre. Certains souvenirs ont dû lui revenir à l’esprit.
En effet, en avril 2009, à la suite d’un colloque savant sur Israël-Palestine, j’avais moi-même organisé à l’ENS un débat entre Leïla Shahid, un ministre plénipotentiaire de l’ambassade d’Israël, deux universitaires et Régis Debray. Alors, c’étaient les défenseurs du BDS qui, pendant des semaines, avaient fait pression sur moi pour que j’annule la participation du diplomate israélien…
N’ayant pas, pour ma part, cédé aux invectives précisément au nom de la liberté d’expression et du dialogue, j’avais décidé de ne rien modifier à mon programme. Nos amis boycotteurs n’avaient alors rien trouvé de mieux que de maculer d’œufs la façade de l’Ecole normale supérieure, mobilisant au passage de nombreux fourgons de policiers…
Tout cela n’empêchait d’ailleurs pas, le lendemain, les médias juifs de prétendre que j’avais sciemment tendu un piège au secrétaire de l’ambassade ! Rude ambiance, certes, bien analysée, alors, sur Rue89, par Pierre Haski, mais la rencontre, au moins, avait bel et bien eu lieu…
« Trotskystes » et « staliniens »
Qui connaît l’histoire des Juifs sait aussi combien leurs institutions étaient autrefois discrètes. Israël n’existait pas et le nationalisme des Juifs de diaspora non plus. On sait aussi de quel aveuglement ces institutions ont régulièrement fait preuve, avec quelle constance elles se sont trompées tout au long de cette Histoire dans leurs appréciations des situations critiques, y compris à la veille du génocide.
Aujourd’hui, non seulement le Crif censure la conférence du 18 janvier et bafoue, ce faisant, la liberté d’expression qui devrait s’imposer dans l’espace public, mais il se vante bruyamment de son méfait. Le « grand éditorial » de M. Prasquier n’entre pas vraiment dans les détails de l’enjeu du moment. Il préfère énoncer une série de généralités comme :
« Un crime contre l’esprit que de confondre débat et militance politique, comme le font quelques élèves de l’Ecole [normale supérieure] convertis au terrorisme intellectuel, modèle trotskyste pour les autres, stalinien pour les autres, et de là proposer leur doxa à l’ensemble de l’université. »
Je ne savais pas que les staliniens fussent si nombreux, ni d’ailleurs les trotskystes, ni que leur influence fût si grande…
Les nouveaux nationalistes
Si la vraie raison de la censure n’est pas donnée, elle est toutefois transparente. Le Crif combat tout ce qui peut de près ou de loin écorner l’image d’Israël, ce veau d’or moderne des Juifs convertis au nationalisme, un nationalisme auquel ils furent pourtant, dans l’Histoire, si longtemps réfractaires.
Ces nouveaux convertis sont du moins bien dans l’air du temps puisque l’air du temps, en France, est au nationalisme et à câliner l’extrême droite. Pourquoi les Juifs n’afficheraient-ils pas leur soutien inconditionnel au gouvernement d’extrême droite que les Israéliens se sont donné ? Là est bien la racine de la censure exercée par le Crif, inavouable dans le texte, mais bien réelle.
Les Juifs ont-ils inventé le communautarisme en France ?
S’ils ne l’ont pas inventé, les institutions juives, elles, le pratiquent avec conviction, qui plus est en se donnant l’air de défendre la République. Le Crif se permet de s’adresser à la ministre Valérie Pécresse, de lui imposer ses desiderata particuliers, et ce haut responsable de l’État lui cède, ce qui est encore plus grave.
Imagine-t-on un seul instant le président du Conseil français du culte musulman demandant à la même ministre ou à un autre de faire annuler une soirée de gala en soutien à Tsahal (l’armée israélienne) ? Evidemment non, on crierait de toutes parts à l’antisémitisme, au communautarisme, à la République en danger…
La conférence-débat autour de Stéphane Hessel ne constituait pas un si grand enjeu politique. Il y en a eu d’autres du même genre, par dizaines. Mais ce qui compte ici est le succès du Crif. Pourra-t-il longtemps se lamenter qu’on parle de lobby juif en France ? Cette action précise relève très exactement du lobbying, et du plus négatif qui soit.
Le Crif terrorise certains Juifs et tous les non-Juifs
Le Crif fait régner sa loi à l’intérieur de la communauté juive, bannissant l’un, qui n’obéit pas à ses injonctions, l’autre, qui publie un livre non conforme, un troisième encore qui ose critiquer la politique d’Israël. Alors que tous les Juifs sont loin de se reconnaître en lui, le Crif ne s’en considère pas moins comme leur porte-parole et aussi comme leur directeur de conscience.
Mais le Crif fait aussi la loi à l’extérieur de la communauté, accusant qui ils veulent d’antisémitisme, suscitant des procès contre tel journaliste, contre tel intellectuel, contre tel militant. Le Crif, en un mot, terrorise psychologiquement certains Juifs et tous les non-Juifs au nom de la défense d’Israël.
Le renforcement de ce communautarisme sera à la longue préjudiciable aux Juifs eux-mêmes. La dernière offensive contre Gaza a ruiné l’image d’Israël auprès du public et a poussé des extrémistes pro-palestiniens (qui n’en avaient pas vraiment besoin) à se radicaliser davantage. On assiste à une réémergence de l’antisémitisme et la détestation d’Israël gagne chaque jour du terrain.
Ceux qui sont attachés comme moi à l’existence d’Israël, mais qui le veulent éthique, respectueux des droits des Palestiniens d’Israël, aspirant à la paix avec les Palestiniens de l’extérieur, ne peuvent qu’être effarés par le comportement du Crif, qui les décrédibilise et contribue à nourrir la haine antijuive et la sinistre obsession du complot juif.
Le Crif a osé bafouer une fois de plus la liberté d’expression dans ce pays. Et son président, dans son désormais fameux « éditorial », ose encore parler d’« idéal républicain, pluraliste et ouvert. » Je dirai moi, bien au contraire, que cet idéal, le Crif et son président sont les premiers à le trahir.

Israël sur le point d’autoriser un nouveau projet de colonisation massive à Jérusalem-Est

publié le dimanche 16 janvier 2011
Le Monde avec Reuters

 
Un nouveau projet de construction massive dans un quartier de colonisation de Jérusalem-Est annexée, portant sur 1 400 logements, est en cours d’autorisation, a rapporté dimanche (16 janvier) la radio militaire israélienne.
Le plan prévoit la construction des logements dans le quartier de Gilo [1], dans la partie sud-est de la Ville sainte. Il pourrait recevoir l’aval de la commission de planification régionale dès la semaine prochaine, selon cette source.
Des conseillers municipaux ont confirmé le projet à la radio, ceux de gauche pour le dénoncer, ceux de droite pour s’en féliciter. "Il ne fait aucun doute qu’un feu vert à ces constructions portera un coup de grâce au processus de paix avec les Palestiniens", déjà gelé suite au refus d’Israël de prolonger un moratoire sur la construction de colonies en Cisjordanie, a déclaré le conseiller municipal Méir Margalit du parti de gauche Meretz.
"IL NE PEUT Y AVOIR AUCUN DÉBAT"
"Gilo est partie intégrante de Jérusalem. Il ne peut y avoir aucun débat en Israël sur la construction dans ce quartier", a répliqué le conseiller municipal, Elisha Peleg du parti Likoud du premier ministre Benjamin Netanyahu.
Les travaux confiés à des entrepreneurs privés pourraient prendre près de quatre ans, vu les difficultés de construction sur un terrain fortement en pente, aux abords de Bethléem, en Cisjordanie occupée.
L’annonce en mars par le ministère israélien de l’intérieur d’un plan de construction de 1 600 logements à Ramat Shlomo, un quartier juif orthodoxe érigé dans le secteur de Jérusalem-Est, avait fortement indisposé les Etats-Unis, d’autant qu’elle avait été faite en pleine visite du vice-président américain Joe Biden en Israël.
Israël a annexé Jérusalem-Est après sa conquête en juin 1967 et considère Jérusalem comme sa capitale "éternelle et indivisible", une annexion qui n’a jamais été reconnue par la communauté internationale, les Palestiniens voulant établir dans le secteur oriental la capitale de l’Etat auquel ils aspirent. Depuis 1976, Israël a construit une dizaine de quartiers de colonisation dans la partie orientale, dont Gilo a été l’un des premiers, où vivent plus de 200 000 Israéliens.
[1] Gilo n’est pas un simple quartier, c’est bel et bien une colonie de peuplement, d’occupation du territoire palestinien, dans le plan qui vise à encercler Jérusalem-Est et la couper de son arrière pays cisjordanien.
note et ajout de photo (Gilo) : CL, Afps

Barak quitte les travaillistes et va fonder un nouveau parti (médias)

17/01/2011 | 09h24
Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak va annoncer lundi matin son départ du parti travailliste qu'il dirigeait et fonder avec quatre autres parlementaires une nouvelle formation politique, ont annoncé les médias israéliens.
M. Barak doit annoncer au cours d'une conférence de presse sa décision de quitter le parti travailliste en compagnie de vice-ministre de la Défense Matan Vilnaï, Shalom Simhon, ministre de l'Agriculture et deux autres députés Einat Wilf et Orit Noked.
Le nouveau parti s'appelera Ha Hatzmahout (l'indépendance en Hébreu), a précisé la radio.
Le parti travailliste comptait jusqu'à présent 13 députés sur 120. Les autres ministres et députés travaillistes n'ont pas encore annoncé s'ils comptaient rester au sein de la majorité actuelle du Premier ministre Benjamin Netanyahu

Colonisation à Jérusalem-Est : Israël enfonce le clou

17/01/2011
En dépit des condamnations internationales, l’on apprenait, hier, qu’Israël va lancer un plan portant sur 1 400 logements dans l’implantation de Gilo, à Jérusalem-Est.
Israël s'apprête à lancer un nouveau projet de construction massive dans un quartier de colonisation de Jérusalem-Est annexée. La municipalité a indiqué dans un communiqué que le projet de construction a été avancé par l'Office du développement de Jérusalem, un organisme officiel, et confié à des entrepreneurs privés. Ce plan porte sur 1 400 logements dans l'implantation de Gilo, dans la partie sud-est de la Ville sainte, a révélé hier la radio militaire israélienne. Selon elle, le projet en cours d'autorisation pourrait recevoir l'aval de la commission de planification urbaine dès la semaine prochaine.
Les Palestiniens ont aussitôt dénoncé cette nouvelle impulsion donnée à la colonisation, par la voix de leur principal négociateur Saëb Erakat. « Nous condamnons fermement la poursuite de l'escalade israélienne dans la colonisation visant à imposer des faits accomplis sur le terrain », a-t-il déclaré. « Je pense qu'il est grand temps que l'administration américaine tienne officiellement le gouvernement israélien responsable de l'effondrement du processus de paix », a-t-il ajouté.
Dans le même sens, le mouvement antioccupation israélien, La Paix maintenant, a protesté contre le plan et espéré qu'il ne soit pas mis en œuvre. « Nous sommes très préoccupés par ces nouvelles constructions. Non seulement elles vont ruiner toute chance d'un accord sur Jérusalem avec les Palestiniens, mais elles risquent de poser un problème à Israël en minant sa légitimité sur la scène internationale », a déclaré le secrétaire général du mouvement, Yariv Oppenheimer.
« Il ne fait aucun doute qu'un feu vert à ces constructions portera le coup de grâce au processus de paix avec les Palestiniens », relancé le 2 septembre à Washington puis gelé trois semaines plus tard suite au refus d'Israël de prolonger un moratoire sur la construction de colonies en Cisjordanie, a déclaré pour sa part à la radio militaire le conseiller municipal Méir Margalit du parti Meretz (gauche).
« Gilo est partie intégrante de Jérusalem. Il ne peut y avoir aucun débat en Israël sur la construction dans ce quartier », a répliqué le conseiller municipal, Elisha Peleg du parti Likoud (droite) du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Pour sa part le ministre de la Science et de la Technologie Daniel Herschkowitz, du parti nationaliste religieux Foyer juif, a déclaré aux journalistes « qu'Israël est bien décidé à construire dans sa capitale, Jérusalem ».
Les travaux prévus en deux temps, dont une première tranche de 800 logements, pourraient prendre près de quatre ans, vu les difficultés de construction sur un terrain fortement en pente, aux abords de Bethléem (Cisjordanie occupée). L'annonce en mars par le ministère israélien de l'Intérieur d'un plan de construction de 1 600 logements à Ramat Shlomo, un quartier juif orthodoxe érigé dans le secteur de Jérusalem-Est, avait fortement indisposé les États-Unis, d'autant qu'elle avait été faite en pleine visite du vice-président américain Joe Biden en Israël..

Manifestation, à Tel-Aviv

16 Janvier 2011 09:06 
IRIB- Des milliers d’habitants des régions occupées ont défilé, à Tel-Aviv, en guise de protestation contre les mesures adoptées par le parlement et les groupes extrémistes sionistes. Les manifestants, en majorité, juifs, mais, également, arabes (israéliens), brandissaient des écriteaux dénonçant la droite et appelant au respect de la démocratie. Cette démonstration était organisée par plusieurs dizaines d'organisations et des partis de gauche. Autorisée, par la police, elle était une réponse à la décision du parlement israélien (la Knesset) de créer une commission d'enquête sur le financement des organisations de défense des droits de la personne. La commission doit, notamment, examiner une association surveillant le comportement des soldats aux postes de contrôle, une autre d'anciens militaires témoignant de la «réalité » du conflit, dans les territoires palestiniens occupés, et le Comité contre la torture.
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Protestation contre la coopération militaire anglo-israélienne

16 Janvier 2011 09:10 
Press TV- Des groupes défenseurs des droits de l’Homme britanniques ont condamné l’entraînement des soldats anglais, par l’armée israélienne, concernant le guidage des drones d’agression. Le Directeur d’ «Amnesty international», en Grande Bretagne, Tim Hancock, affirme qu’il est honteux, pour l’armée britannique, que, pour enseigner la technologie d’utilisation des ces avions, elle demande l’aide de ceux qui violent, de manière flagrante, les droits des civils, avec cette technologie. Auparavant, aussi, des organisations qui défendent les droits de l’Homme, avaient condamné l’usage des drones, lors de la guerre de 22 jours, à Gaza, en 2008, dans un massacre «illégal» et dans une «violation manifeste des droits de l’Homme».
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Moyen-Orient : Des négociations avortées

17 Janvier 2011 09:18
IRIB-Le négociateur en chef palestinien Saeb Erekat a déclaré que les négociations avec le régime sioniste sont mortes-nées.
 Erekat a ajouté : nous condamnons le nouveau plan de la construction de 1400 logements à proximité de la sainte Qods, car ce plan prouve noir sur blanc que la paix avec les Palestiniens ne compte en rien aux yeux du régime sioniste et qu’il poursuit sa rhétorique de bulldozers et de colonisation. La commission de la programmation du régime sioniste a annoncé dimanche que, conformément un nouveau projet, 1400 unités d'habitation seront construites en deux étapes près de la colonie de Guilo, à la Noble Qods. La poursuite de la colonisation se heurte à l'opposition la communauté mondiale car selon les résolutions onusiennes, elle est illégale.
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Le Fatah condamne la fatwa des rabbins sionistes

17 Janvier 2011 09:48 
IRIB - En Israël, une revue publiée par le courant religieux sioniste appelle désormais à la construction des "camps d'extermination" pour les Palestiniens.
 Selon le quotidien israélien, Yediot Aharonot qui reprend cette information, l'hebdomadaire en question, distribué dans toutes les synagogues d'Israël, publie une fatwa rabbinique en considérant la création des camps d'extermination comme un devoir religieux. Dans un communiqué publié en réaction à ce décret, le mouvement Fatah le condamne à titre d'une "nouvelle tentative destiné à faire pendant à la vague de reconnaissance d'un Etat indépendant palestinien", vague qui "sillonne aujourd'hui le monde entier". Selon cette fatwa, la Torah "aurait exigé aux Juifs d'exterminer les Palestiniens, de ne laisser aucune trace d'eux".Lien

L'occupation transfère Dr. Omar Abdul-Razeq au centre d'enquête de Jalamah

[ 15/01/2011 - 12:02 ]
Cisjordanie occupée – CPI
Les autorités de l'occupation israélienne ont transféré, le mercredi 12 janvier dernier, le député enlevé Dr. Omar Abdul-Razeq au centre d'enquête de Jalamah, selon des confirmations des sources proches de sa famille.
De leur côté, les députés islamiques en Cisjordanie ont condamné cette mesure dans un communiqué publié le vendredi à midi 14/1, considérant qu'elle représente une mesure oppressive contre leur confrère, Dr. Omar Abdul-Razeq, tenant les autorités de l'occupation israélienne responsables de sa sécurité et de sa vie.
Les députés ont affirmé que « toutes les mesures sionistes ne les décourageront pas dans leur service au peuple palestinien, et que les méthodes d’oppression et de ciblage contre eux et leurs familles ne font qu'augmenter leur détermination et leur dévouement à servir la Palestine ». Ils ont également appelé tous les parlements arabes à la nécessite de rompre leur silence envers les agressions de l'occupation sioniste contre le peuple palestinien et ses représentants et à intervenir immédiatement pour cesser toutes les violations contre les députés élus du peuple palestinien.
Notons que les forces occupantes ont arrêté à son domicile le député de la province de Salfit, Dr. Omar Abdul-Razeq, le mardi 11 janvier à l'aube.

Ahrar : 1337 enfants palestiniens martyrs depuis le début de l'Intifada d'al-Aqsa

[ 15/01/2011 - 12:21 ]
Ramallah – CPI
Une étude documentaire préparée par le département de recherche et d'information au centre d'Ahrar a montré que « 1337 enfants palestiniens de moins de 18 ans ont été tués par les tirs de l'occupation israélienne depuis le déclenchement de l'Intifada d'al-Aqsa, et les forces occupantes ont arrêté au cours de l'année dernière plus de 3300 enfants palestiniens et plus de 11 000 durant les trois dernières années ».
Selon l'étude préparée par le directeur du département de recherche et d'information au centre d'Ahrar, Nawaf al-Amer et publiée le vendredi 14/1, les forces occupantes ont kidnappé en 2008 plus de 3496 enfants palestiniens et 4266 autres en 2009, alors que 3457 enfants ont été arrêtés l'année dernière, enregistrant 11019 cas d’arrestation contre les enfants palestiniens qui ont moins de 18 ans durant les 3 dernières années.
Elle a déclaré que les forces occupantes ont arrêté plus de 103 filles palestiniennes âgées de moins de 18 ans durant la même période.
L'étude a déclaré que les forces occupantes et les colons sionistes ont ciblé environ 1337 enfants Palestiniens qui sont tombés en martyre depuis le début de l'Intifada d'al-Aqsa en septembre 2000.
Les enfants martyrs ont été tués lors de bombardements et des opérations d'assassinats ainsi que les tirs hasardeux, les affrontements et les chutes d’obus sionistes sur les quartiers résidentiels palestiniens dont la majorité dans la Bande de Gaza avec 977 martyrs, puis la province de Naplouse avec 92, et en troisième la ville de Jénine avec 77 enfants martyrs.
De son côté, le directeur du centre d'Ahrar a tenu les autorités de l'occupation sioniste responsables de leurs crimes très dangereux commis contre les enfants palestiniens, et réclame aux organisations internationales et juridiques de surveiller les violations aux droits de l'homme, poursuivre les chefs de l'armée sioniste et les juger devant la justice internationale pour leurs crimes perpétrés contre les enfants palestiniens.

Une vaste campagne médiatique sioniste pour judaïser al-Qods

[ 15/01/2011 - 12:36 ]
Al-Qods occupée – CPI
La municipalité sioniste dans la ville occupée d'al-Qods a lancé une vaste vague médiatique qui appelle les juifs à renforcer leurs relations avec la ville sacrée et à y intensifier leurs activités, dans le cadre des tentatives visant à la judaïser.
La campagne qui porte le slogan "Nous ne devons pas perdre la ville d'al-Qods", lance le coup d'envoi des autres campagnes qui seront lancées par la municipalité de l'occupation durant les prochaines semaines à venir pour exiger du gouvernement sioniste d'activer son développer économique dans la ville sacrée.
Dans le même contexte, la municipalité de l'occupation a également appelé le ministère sioniste des finances à augmenter les taxes foncières soi-disant "Arnona" dans la ville occupée d'al-Qods et à réduire les réductions pour les colons sionistes qui ont des faibles revenus.

L'occupation prolonge la détention administrative des leaders Nassif et Asfour

[ 15/01/2011 - 12:30 ]
Naplouse – CPI
Les autorités de l'occupation israélienne ont prolongé la détention administrative de deux leaders au mouvement du Hamas : Ra'fat Nassif, 42 ans, de la ville de Toulkarem pour une durée de 6 mois pour la 7e fois consécutive et Adnan Asfour, 46 ans, de la ville de Naplouse pour 3 mois.
Le directeur du centre d'Ahrar pour les études des détenus et les droits de l'homme, Fouad al-Khafache a déclaré que Nassif et Asfour sont emprisonnés dans la prison sioniste de Néguev depuis le 19 mars 2009 sans aucune accusation ou jugement autre le fait qu'ils soient activistes politiques et une autre accusation à Nassif qu'il est dangereux pour la sécurité de la région.
Al-Khafach a ajouté que le détenu Asfour a déjà été arrêté 16 fois et a passé plus de 6 ans dont la majorité en détention administrative dans les prisons sionistes.
Il a poursuivi que plus de 200 détenus palestiniens sont emprisonnés dans les prisons sionistes en détention administrative sans aucune accusation.
Al-Khafach a appelé les organisations juridiques et les sociétés des droits de l'homme à la nécessité d'intervenir immédiatement pour garantir la libération de tous les détenus administratifs.

Un livre sioniste révèle comment des villages arabes ont été exterminés

[ 15/01/2011 - 12:48 ]
CPI
Le professeur à l'Université de Haïfa dans les territoires palestiniens occupés en 1948, Pappe, a publié avec un certain nombre d’historiens israéliens qui se nomment les « Nouveaux historiens » un livre concernant la démolition d'environ 200 villages palestiniens par les bandes sionistes qui ont tué et expulsé leurs habitants palestiniens.
Ce livre a révélé les mensonges des premiers fondateurs de l'entité sioniste lorsqu'ils ont dit que les territoires de Palestine était vides sans peuple, et que les arabes ont quitté volontairement leurs villages, tout en affirmant la réalité des des massacres par les juifs contre les Palestiniens arabes dans plus de 200 villages en Palestine.
A cause de cette révélation, Pappe ne peut désormais plus exercer à l'université ou vivre en entité sioniste, en effet, il a décidé de quitter son pays pour la Grande-Bretagne, où il travaille à l'université d'Exeter. Il joue maintenant un rôle très important pour convaincre ses collègues universitaires de boycotter les institutions universitaires sionistes.
Il a aussi publié un autre livre intitulé "En dehors du Cadre" sur sa vie en entité sioniste et comment il a été persécuté et contraint de quitter le pays, pour que son livre soit l’un des plus importants publiés ces dernières années dont son ouvrage "le Nettoyage ethnique palestinien".

Détérioration de la santé du détenu Ramzi al-Ra’i à cause des tortures dans les prisons égyptiennes

[ 15/01/2011 - 16:19 ]
Le Caire - CPI
Le Secrétaire général de l'Organisation égyptienne des droits de l'homme, Hafez Abou Saada a condamné la continuation du régime égyptien à arrêter les Palestiniens en Egypte, en soulignant que l'augmentation du nombre des détenus dans les prisons égyptiennes et la poursuite de la politique des tortures contre les captifs palestiniens nuit à la réputation de l'Egypte au niveau arabe et mondial.  
Abou Saada a porté le régime égyptien et les forces de sécurité égyptiennes des situations et états des détenus suite aux tortures dans les sièges de la sûreté de l'Etat, en soulignant que la poursuite pénale des auteurs de ces pratiques se fera tôt ou tard.
Abou Saada a dit, le vendredi 14/01, dans une déclaration de presse au Centre palestinien d’information, qu’il est parvenu à l'Organisation égyptienne des droits de l'homme des rapports médicaux sur la détérioration croissante de l'état de santé des détenus palestiniens, notamment Ramzi al-Ra’i que son état nécessite un traitement immédiat hors de la prison.
Abu Saada a précisé que le détenu al-Ra’i souffre énormément de sa jambe infectée qui risque d’être amputée suite aux grandes tortures et la négligence médicale dans les prisons de la sécurité égyptienne.
De sa part, l'Organisation arabe des droits de l'homme en Grande-Bretagne, a porté les autorités égyptiennes responsables de la détérioration de la santé du détenu Ramzi Nasri Khamis Ra’i, qui se trouve dans les prisons de la sécurité égyptienne depuis le 12 avril 2010, en lui demandant de le libérer et lui effectuer les soins nécessaires urgents.
L'organisation a dit dans un communiqué qui est parvenu au Centre palestinien d’information : "L'état de santé du détenu al-Ra’i selon le rapport des médecins nécessite un soin très urgent hors de la prison, alors que la poursuite de son arrestation, malgré la publication des décisions pour le libérer, va aggraver sa situation très critique.
Elle a ajouté que le détenu al-Ra’i s’est exposé à des pires tortures des forces de sécurité égyptiennes qui ont conduit à une infection dangereuse à sa jambe et la détérioration de son état de santé, alors que les autorités de la prison en Egypte refusent encore de le soigner dans un l'hôpital hors de la prison.
L'organisation insiste que le détenu palestinien a grandement besoin d’un soin urgent pour éviter l'amputation de sa jambe, et que le refus de lui présenter les soins nécessaires est contraire aux lois nationales et internationales."
Le citoyen palestinien Ramzi Nasri Khamis Ra’i a été arrêté par les autorités égyptiennes le 04/12/2010, après son entrée en Egypte pour effectuer des soins en raison de plusieurs blessures sur son corps.

Des colons envahissent Atov dans la Vallée du Jourdain

[ 15/01/2011 - 14:07 ]
Vallée du Jourdain – CPI
Des dizaines de colons ont envahi ce matin le village d’Atov  près de la ville de Tamon dans le district de Tubas, et ont vadrouillé entre les maisons des citoyens sous la protection de soldats sionistes.
Des témoins oculaires ont déclaré que les colons étaient armés et portaient des cartes, des caméras et des appareils de mesure, et ont procédé à des opérations de balayage de la plaine d’al-Baqi’a. Cela a soulevé des doutes chez les citoyens quant à de nouvelles confiscations en faveur des colonies agricoles dans la région.
Des citoyens ont souligné que la plaine d’al-Baqi’a est une zone fertile, et des cultures pluviales ont été plantées il y a longtemps, avec certains agriculteurs ont récemment apporté l’eau grâce à des systèmes d’irrigation de la région proche de Khashda.
Les autorités israéliennes interdisent aux citoyens de creuser des puits artésiens pour irriguer leurs cultures par des prétextes fallacieux, bien qu’il n’y ait aucun signe qui montrerait que la région est une zone d’entrainement miliaire.
Rappelons qu’une guerre féroce est menée par les colons pour prendre le contrôle entier de la Vallée du Jourdain et faire déplacer la population sans qu’il n’y ait d’intervention au niveau de l’événement.

Ghoussein: la poursuite de l'agression sur Gaza va changer la situation actuelle,la lutte est légale

[ 15/01/2011 - 17:05 ]
Gaza - CPI
Le ministère de l'Intérieur à Gaza a affirmé que la situation actuelle sur le terrain et le calme dans le secteur assiégé vont changer, en cas de la continuation d'agression sioniste.
Le ministère avait annoncé qu'il permettra de protéger le consensus national, qui a été convenu par les factions palestiniennes à cesser les tirs de roquettes sur les territoires occupés en 1948.
"Dans le cas de la poursuite de l'agression sioniste sporadique sur le peuple palestinien à Gaza, la situation va changer, parce que la résistance est un droit légitime pour le peuple palestinien occupé qui ne l’abandonne pas, et par laquelle va libérer ses terres et ses lieux saints", a souligné, le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Ihab Ghoussein dans une déclaration écrite publiée le samedi 15/1.
Notons que l'Egypte avait apporté une menace de l’occupation israélienne au gouvernement palestinien à Gaza et au Mouvement de la résistance islamique « Hamas » que l’ennemi occupant va lancer une nouvelle guerre dans la bande de Gaza en cas de la poursuite des tirs de roquettes du secteur assiégé.

Istanbul:Ouverture de la conférence mondiale pour soutenir Al-Qods et la Palestine

[ 15/01/2011 - 18:00 ]
Istanbul – CPI
La conférence mondiale pour soutenir al-Qods et la Palestine a été ouverte, aujourd'hui samedi 15/1, à Istanbul et durera deux jours avec la participation de célèbres personnalités arabes et islamiques qui appartiennent à 50 pays et qui vont discuter des projets concernant le soutien à la question palestinienne et à la lutte du peuple palestinien.
La conférence a été ouverte par la prononciation des versets du Coran et puis un appel aux participants à se mettre orgueilleusement et respectueusement debout pour saluer la Turquie et son peuple, à son président et son premier ministre.
Le Secrétaire général du congrès populaire de défendre al-Qods, Abdel-Aziz Essayed, a prononcé un discours dans lequel il a salué le rôle du réseau et en promettant de dépasser certains faits négatifs qui ont entouré le travail sans omettre de mentionner des nombreux cas aventageux.
De son côté, le président d'institution turque de secours "IHH", Bulent Yildirim, a salué les participants à la conférence, disant:"Nous avons une arme très forte, c'est la foi et notre solide conviction de ne pas craindre la mort".
Le centre palestinien d'information a obtenu une ébauche de la Charte de la conférence intitulée "La Charte d'Istanbul à l'Appui d'al-Qods et la Palestine" qui a affirmé que la Palestine est une terre arabe et islamique appartienant au peuple palestinien et que l'occupation israélienne est injuste, illégale et persiste une entité ennemie en dépit du passage du temps (son conquêtte de la Palestine depuis plus de 62 ans).
Le projet de la Charte a affirmé le droit des réfugiés palestiniens vers leurs territoires et maisons parce qu'il est un droit individuel et collectif, considérant que les dangereuses attaques sionistes contre les lieux saints islamiques et chrétiens, particulièrement la mosquée sainte d'al-Aqsa qui s'expose aux creusements, menacée par l'effondrement de ses esplanades dans le but d'installer le prétendu temple sur ses ruines, ce qui menace également la sécurité, la paix et la stabilité dans la région et le monde entier.
Les participants ont condamné l'injuste blocus sioniste imposé contre la Bande de Gaza, il y a plus de 4 ans consécutifs, malgré les allégations mensongères de l'ennemi occupant.
La Charte a également appelé les peuples arabes, islamiques et les institutions de la société civile à intensifier leurs efforts pour soutenir le peuple palestinien et à transmettre la question palestinienne aux forums internationaux.
Le projet de la charte a finalement déclaré:"Nous sommes des organisations de la société civile qui travaillent dans tout le monde et nous affirmons nos préparations complètes pour la coordination et coopération entre nous afin d'appuyer le peuple palestinien et lancer le projet de la coalition mondiale pour soutenir al-Qods et la Palestine.
Notons que la coalition mondiale pour soutenir al-Qods et la Palestine est une institution de la coalition entre les sociétés et les organisations qui travaillent pour servir al-Qods et la Palestine et unifier tous les efforts, mobiliser la nation pour jouer son rôle et à assumer ses responsabilié à cet égard, à protéger les territoires occupés et lieux saints ainsi que la participation à renforcer le peuple palestinien, les bases et les normes de sa fermeté pour répondre à ses besoins et améliorer ses conditions.

Un mandat d'arrêt contre Livni en Afrique du Sud

[ 15/01/2011 - 18:23 ]
Johannesburg – CPI
Une organisation des juifs en Afrique du Sud a exigé un mandant d'arrêt en présentant un procès judiciaire contre la présidente du parti sioniste "Kadima", Tzipi Livni, pour son rôle à la dernière guerre sioniste menée, il y a deux ans, contre la Bande de Gaza, pour l'arrêter lors de sa visite prévue au pays.
La radio "France 24" a rapporté, le samedi 15/1, que le procès a été apporté contre Livni par l'organisation des juifs sud-africains.
A la suite de ce procès, l'organisation a déclaré q'un groupe de juges sud-africains travaillent actuellement pour obtenir un mandat d'arrêt contre Livni en vue de présenter une plainte.
La radio a ajouté que l'Afrique du Sud est capable de juger des personnes étrangères pour leur culpabilité de crimes de guerre, montrant au même temps, que l'organisation juive a élaboré un rapport de 3 000 pages contre les crimes de l'occupation en le présentant au parquet d'Etat.
Notons qu'un mandat d'arrêt a été publié contre Livni, le décembre 2009, à la suite d'une plainte concernant sa complicité comme un ex-ministre sioniste des affaires étrangères de crimes de guerre et contre l'humanité au cours de l'agression sioniste "Plomb durci" contre les habitants innocents de la bande de Gaza.
La radio "France24" a rapporté de l'organisation juive que la visite prévue de Livni à Cape Town sera provocatrice, notamment que Livni est un célèbre assassin actrice alliée précédemment au Mossad  et recherchée dans plusieurs pays mondiaux.
Un mandat d'arrêt publié contre Livni en décembre 2009 a causé une querelle diplomatique entre la Grande –Bretagne et l'entité sioniste.
Le journal hébreu "Yediot Ahronot" avait déclaré en octobre 2009 que des dizaines de leaders de l'état hébreu et de l'armée sioniste préfèrent  rester en entité sioniste par crainte d'être arrêtés à l'étranger.

Les forces de l’occupation arrêtent et expulsent des jeunes palestiniens du quartier de Selwane

[ 15/01/2011 - 18:29 ]
Al-Qods occupée - CPI
Les forces de l'occupation ont arrêté, hier vendredi 14/1, le jeune Fadi Siam (27 ans) du quartier d’Aïn al-Helwa, sous prétexte qu’ils ont participé aux lancements de pierres sur une colonie sioniste le 10/10/2010, alors que Fadi a nié totalement ces accusations.
Fadi a déclaré qu’il est habitué de prendre ce chemin, et que son simple passage ne signifie pas vraiment qu’il a participé aux jets de pierres.
Fadi a été libéré plus tard, sans qu’on le présente au tribunal et lui demandant de retourner au centre d'interrogatoire sioniste, le dimanche prochain, mais sans que la police ne lui remette sa carte d'identité.
Le père de Fadi a dit : "Je suis allé au poste de police dans le boulevard de Salah Eddine, mais lorsque j’ai posé la question sur les accusations et preuves contre mon fils, on m’a insulté, offensé puis on a demandé aux soldats de me sortir du poste de police".
La cour sioniste et le parquet général ont appelé également à l’expulsion des deux jumeaux, Mansour et Mouaz Chioukhi (18 ans), ainsi que la prolongation de la détention de leur frère Moussaab Chioukhi (20 ans) jusqu’au 18/01/2011, et l’expulsion forcée de Hani Gheith de Selwane, en plus d’une amande de mille shekels pour chacun.
La police israélienne avait accusé les jeunes, Mouaz, Mansour et Hany d’avoir participé aux affrontements de Selwane.
Le tribunal sioniste a condamné également le jeune Hamza Zeer (17 ans) à la résidence surveillée pour une durée d’un mois, sous prétexte qu’il a participé aux affrontements et lancements de pierres, en soulignant qu’il a été arrêté lors de son départ vers son travail.

Une source sécuritaire: "Shin Bet" sioniste provoque contre Sinaï

[ 16/01/2011 - 09:25 ]
Gaza - CPI
Une source de sécurité a mis en garde contre une campagne provocatrice de l'entité sioniste dirigée par le "Shin Bet" contre la péninsule égyptienne du Sinaï, soulignant que cette campagne se produit progressivement, il y a presque un an, où l’ennemi occupant israélien tente à faire apparaître que le Sinaï est sous le contrôle du Hamas et les factions de la résistance palestinienne.
La source sécuritaire a souligné au site sécuritaire « d’Al Majd », samedi 15/1 que le « Shin Bet » tente actuellement d’inciter les deux services de la sécurité sioniste, le Mossad, des renseignements de l'armée «Aman» pour les provoquer à faire quelque chose dans le Sinaï, où il fait promotion que les palestiniens y circulent librement et travaillent sur le transfert d'armes vers Gaza, en coopération avec les Bédouins, en stockant les armes dans le Sinaï.
«Les provocations ont atteint leur suprême échelle lors de la publication de l'État de l'occupation par le journal hébreu / Yedioth Ahronoth / que le Hamas a transféré des tours dans le Sinaï pour la fabrication d'armes et de l'exécution des tirs de roquettes sur l'entité sioniste à partir du territoire égyptien », a ainsi ajouté la source selon le site d’Al Majd.
La source a ajouté que cette vague d’incitation vient dans le cadre d’une querelle diplomatique entre l’entité sioniste et l’état égyptien, notamment après la révélation d’un réseau d’espionnage sioniste dans les territoires égyptiens lequel a été dirigé par  Tarek AbdelAziz.
 « Cette provocation sioniste vise à cacher les activités d’espionnage sioniste dans les territoires égyptiens et a pour objectifs de frapper l’amélioration des efforts touristiques à Charm el Cheikh, en perpétrant de l’anarchie et accédant à des tirs de roquettes de Sinaï vers l’entité sioniste  pour provoquer contre les palestiniens et les égyptiens, notamment pour poursuivre les tunnels entre Gaza et l'Egypte, surtout après l'échec du mur de séparation, qui a été réalisé par le financement du gouvernement égyptien et la supervision des États-Unis, afin d'accroître la pression sur le secteur assiégé, il y a plus de 4 ans consécutifs », a-t-elle également précisé.
La source de sécurité a noté que la sécurité de l'État égyptien et ses services de renseignement savent la vérité des activités des agents du Mossad et des services sécuritaires sionistes sur le territoire égyptien, et que les ordres supérieurs ont été délivrés pour ces dispositifs d’oeuvrer avec toute force pour faire face et arrêter les activités des espions sionistes dans le Sinaï et l'Egypte.

Les forces de l’occupation envahissent le village de Sa’ir et enlèvent 7 jeunes d'une même famille

[ 16/01/2011 - 13:02 ]
CPI
Les forces de l'occupation ont enlevé, aujourd’hui à l'aube, dimanche 16/1, un nombre de jeunes palestiniens lors d’une incursion dans le village de Sa’ir, au nord d'al-Khalil (sud  de la Cisjordanie occupée).
Des citoyens dans ce village ont affirmé qu'une force sioniste a attaqué plusieurs  quartiers du village, à une heure du matin, et ont enlevé 7 jeunes palestiniens en les emmenant au centre de détention d’Etzion.
Les mêmes sources ont indiqué que toutes les personnes arrêtées appartiennent à une même famille, et qui avaient été tous interpelées, récemment, par les milices d’Abbas.
Les jeunes enlevés sont : Maher Shallaldah, un enseignant dans une école du village, Fadi Shallaldah, un marchand grossiste, Taha Shallaldah et Raafat Shallaldah, des étudiants à l'Université Polytechnique de la Palestine, Oussama Shallaldah, chauffeur de camion, Wahid Shallaldah, un commerçant et Nassim Saadi Shallaldah.
Les forces de l'occupation ont effectué également des fouilles et recherches dans les maisons des jeunes palestiniens enlevés.

Europe: préparatifs pour tenir des congrès de solidarité avec les détenus palestiniens

[ 16/01/2011 - 13:21 ]
Toulkarem – CPI
Un comité palestinien spécialiste aux affaires des détenus palestiniens dans les prisons sionistes a déclaré que des préparatifs intensifs dans plusieurs capitales européennes pour tenir de nombreux congrès de solidarité avec les détenus palestiniens sous le slogan "Cessez la mort lente contre eux… La liberté pour les détenus de la Palestine".
Le comité du captif palestinien a ajouté dans un communiqué de presse qu'à l'issue d'une série et des rencontres intensives ainsi que des visites organisées pour des centaines de militants qui appartiennent aux forces, institutions et mouvements mondiaux de solidarité avec le peuple palestinien, qu'il a pu former une commission internationale de solidarité avec les détenus palestiniens.
Cette commission se compose des représentants de nombreuses activités, et forces ainsi que des militants aux comités et communautés arabes et palestiniens afin d'organiser un massif mouvement au cœur de l'Europe pour répondre aux proclamations de la liberté et condamner les crimes commis par l'entité sioniste en violtion à toutes les conventions et les chartes internationales, notamment contre le mouvement captif palestinien qui représente une partie importante du mouvement de la liberté et de la lutte mondiale.
Le comité a montré que des contacts intensifs ont été organisés durant les deux derniers mois en participation des militants, bénévoles et des représentants de diverses forces et de nombreux partis, où on s'est accordé sur le lancement d'une vaste campagne internationale qui durera presque un mois (de la fin de janvier jusqu'à la fin d'avril prochain).
Le comité a également déclaré que des activistes aux droits de l'homme et au droit international ainsi que des détenus libérés et des captifs palestiniens vont participer à ses activités qui seront organisées dans de nombreux pays afin d'adresser un message fort et clair à la communauté international de la nécessité de forcer l'entité sioniste d'exécuter la quatrième convention de Genève concernant les captifs qui doivent agir comme des prisonniers de guerre jusqu'à leur libération.

Baraka: Gaza ne sera pas une promenade à l'occupation et ses menaces ne nous effrayent pas

[ 16/01/2011 - 13:36 ]
Beyrouth – CPI
Le représentant du mouvement du Hamas au Liban, Ali Baraka, a affirmé que Gaza ne sera pas une promenade à l'ennemi sioniste et que le peuple palestinien est capable de vaincre toute agression sioniste contre la Bande de Gaza.
Dans des déclarations télévisées, Baraka a déclaré, le samedi 15/1: "Nous disons à cet ennemi que toute nouvelle stupidité contre Gaza ne sera pas une promenade, et que le peuple palestinien héro qui l'a obligé à se retirer de la Bande de Gaza et a forcé Sharon de démanteler les colonies et de tirer le dernier soldat sioniste de Gaza en 2005, est apte de le vaincre de nouveau et d'empêcher les forces sionistes d'occuper Gaza".
"L'ennemi sioniste tente d'amplifier les compétences de la Résistance palestinienne au moment où il se prépare pour lancer une nouvelle guerre contre la Bande de Gaza à travers de ses propagandes que la résistance possède des armes développées à Gaza", a-t-il ajouté.
Baraka a assuré que l'occupation croit que Gaza est le cycle le plus faible dans la région  et nous disons que Gaza est maintenant plus fort qu'au passé et que les menaces, massacres et le blocus sionistes ne nous effrayent pas, Gaza vaincra comme elle a triomphé dernièrement et ce gain sera le début de la victoire prochaine vers al-Qods.

Un ouvrier palestinien blessé par les balles des forces sionistes au nord de Gaza

Gaza - CPI
Un ouvrier palestinien a été blessé, aujourd’hui matin, dimanche 16/1, par les balles des forces de l'occupation alors qu’il ramassait du gravier dans les zones dévastées au nord de la Bande de Gaza.
Le porte-parole du Haut Comité des secours, Adham Abou Salamia  a déclaré au Centre Palestinien d'Information que le jeune "A.S" (21 ans) a été blessé à la jambe gauche par une balle tirée par les forces de l'occupation installées sur la frontière Est de l'hôpital de Chifa, à Gaza, et que son état est moyen.
Il a ajouté que le blessé a été transporté à l'hôpital de Kamal Adwan pour être  soigné.
Il est à noter que les forces de l'occupation continuent de cibler les civils et les ouvriers qui ramassent le gravier le long de la frontière Est de la Bande de Gaza, en levant le nombre des victimes à 110 personnes.
Il est digne d'être mentionné également que les factions palestiniennes se sont mis d'accord pour apaiser la situation et maintenir l’accalmie pour éviter toute escalade ou nouvelle agression sioniste contre les habitants de la Bande, mais il paraît clair que l'occupation ne veut pas d’accalmie.