lundi 14 novembre 2011

L'ONU appelle à des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens

14 novembre 2011 – Suite à des rencontres séparées avec les deux parties prenantes à Jérusalem, les Nations Unies et ses partenaires diplomatiques du Quatuor ont exhorté lundi les Israéliens et les Palestiniens à reprendre les négociations directes sans attendre et sans conditions préalables.
Les discussions qui ont eu lieu lundi s'inscrivent dans la continuité de réunions similaires du mois dernier. Lors de ces réunions les parties se sont mis d'accord pour formuler des propositions concrètes et complètes sur les questions de territoire et de sécurité d'ici trois mois.
Les réunions s'inscrivent dans une stratégie lancée en septembre par le Quatuor, qui est composé de l'ONU, l'Union européenne (UE), la Russie et les Etats-Unis afin de relancer les négociations directes suite à la rupture des pourparlers l'année dernière.
Selon l'ONU, le Quatuor a « continué d'encourager les parties prenantes à reprendre les négociations bilatéraux directes sans attendre et sans conditions préalables ». Le Quatuor a également fait appel aux deux parties afin de faire leur possible pour créer des conditions favorables à la reprise des négociations et d'éviter toutes actions provocatrices. Les envoyés du Quatuor ont annoncé leur intention d'organiser une réunion de suivi au mois de décembre.
Les négociations sont au point mort depuis la fin du mois de septembre 2010 suite au refus des Israéliens de renouveler le moratoire sur le gel d'implantation de colonies sur les Territoires palestiniens occupés. Cette décision avait poussé le président palestinien, Mahmoud Abbas, à se retirer des négociations directes avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou. 
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Barhoum: Violations de l'occupant contre les prisonniers libérés reflètent sa défaite psychologique

[ 14/11/2011 - 18:02 ] 
Gaza - CPI
Fawzi Barhoum, un porte-parole du Mouvement de résistance islamique de Hamas a affirmé que la convocation perpétuelle par l'occupation sioniste contre les prisonniers libérés dans l’affaire de la transaction « fidélité des libérés»,  et le fait d'imposer la résidence surveillée sur deux d'entre eux reflètent l'ampleur de la défaite psychologique dont il souffrait, après avoir  été forcé par la résistance palestinienne de se soumettre  à ses exigences.
Barhoum a souligné dans une déclaration au Centre palestinien d'information, lundi 14/11,  que ces pratiques sont une violation claire des termes de la transaction de prisonniers, qui prévoit la non poursuite des ex-détenus après leur sortie de prison, en disant que l'occupation sioniste poursuit la politique de la vengeance.
Il a souligné que de telles pratiques découlent de la mentalité sioniste de la vengeance, et une tentative de faire punir les prisonniers et harceler leur vie quotidienne, en notant que cela viole toutes les lois et normes internationales, et les chartes des droits humains qui leur donnent la protection complète.
Barhoum a souligné que le Hamas va continuer avec toutes les parties, en particulier la République arabe égyptienne qui est responsable de la transaction, afin de faire cesser ces violations, ajoutant: "Nous au Hamas, nous  ne pouvons pas en tenir inactifs en face de telles pratiques de représailles."
Il a appelé l’Autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas à la nécessité d’adopter une position claire et conformément à la souffrance des héros prisonniers qui ont sacrifié leur vie à défendre les intérêts suprêmes de leur peuple et leur nation et ses lieux saints, tout en l’invitant à cesser toute coopération sécuritaire avec l’ennemi occupant israélien qui continue à commettre d’horribles crimes contres les innocents palestiniens.
« Il faut admettre une position unifié face à ces pratiques barbares et incessant de l’ennemi occupant », a insisté Barhoum en contestation de la stratégie de l’Autorité vis-à-vis l’occupation.
En effet, Barhoum a appelé toutes les organisations internationales et institutions des droits humains et les côtés responsables de la transaction, d’assumer leur responsabilité et de sortir de leur silence ferme, notant que le Hamas va continuer à communiquer avec tout le monde, afin de faire cesser ces violations sionistes.

El-Khalil : l'occupation arrête un journaliste palestinien

[ 14/11/2011 - 20:54 ] 
EL-Khalil-CPI/Ma'an
« Les forces armées de l’occupation israéliennes ont arrêté un journaliste palestinien dans la nuit de dimanche,  après avoir pris d’assaut son domicile dans le quartier Wadi Hariyya d'Hébron (el-Khalil), dans le sud de la Cisjordanie », ont rapporté des sources bien informées.
Raed Rateb el-Charif, 23 ans, le radiodiffuseur et journaliste pour la radio locale « Marah » (divertissement), avait été détenu et interrogé peu de temps par le service de renseignements sioniste en Octobre 2010.
Le Directeur de la société du prisonnier palestinien à el-Khalil, Amjad Najjar a dénoncé la détention, la décrivant comme une partie de la politique israélienne de « l'intimidation contre les journalistes palestiniens » pour les empêcher de rapporter la vérité au sujet de la torture et l'oppression des pratiques d'occupation israéliennes contre le peuple palestinien..
Une porte-parole de l'armée israélienne a déclaré qu’el-Charif a été arrêté pour "implication présumée dans des activités terroristes."
Dans un connexe lié, le forum des médias Palestiniens a condamné fortement la détention administrative renouvelée par les autorités de l’occupation contre le  journaliste et écrivain « Walid Khaled », directeur du bureau du Journal de la Palestine en Cisjordanie, et a exigé sa libération immédiate et tous les journalistes emprisonnés.

Gaza : le Consul français et les membres de sa famille blessés lors d’un bombardement sioniste

[ 14/11/2011 - 20:08 ] 
Gaza - Ma'an
« Le consul français dans la bande de Gaza Magdi Jameel Shaqqura Yassin, 44 an,  et ses deux enfants, ont été blessés  pendant leur séjour dans leur maison,  par des éclats suite au bombardement mené par l’occupation israélienne  sur la police maritime sud-ouest de la ville de Beit Lahiya, au nord de la ville de Gaza, alors que sa femme a saigné abondamment ce qui a conduit à avorter à la suite de l'attentat, où elle était enceinte de deux mois",a rapporté le Centre palestinien pour les droits de l'homme.
Selon les enquêtes menées par le Centre palestinien pour les droits de l'homme( PCHR):« le Consul français était à Gaza , dans sa maison, située derrière la zone touristique « Nawras »,  dans la zone « Soudania » du sud-ouest de Beit Lahia, et était entrain de regarder la télévision dans son domicile  avec ses enfants Arwa "9 ans", Rowan «13 ans» , et Mohammed "8 ans", et l’un de ses proches quand il a entendu une énorme explosion qui a secoué les piliers de la maison, à deux heure avant l’aube, aujourd’hui, lundi le 14/11 ».
Le consul français, Shaqqura  a été blessé à son pied et sa fille« Rowan » a été touchée à sa main et son dos,  par des éclats, selon le PCHR, lors d’un deuxième bombardement, après qu’un  premier raid a brisé les vitres.
Shaqqura a ainsi souligné à l’équipe de (PCHR) que sa femme Magda Shaqqura, "42 ans",  était sur son chemin sur sa voiture, accompagnée par son frère, et était loin de la scène de l'attaque à environ 150 mètres, et elle a saigné abondamment, ce qui a nécessité  d’être transférée à l'hôpital « Ouda » (retour), où elle a avorté son fœtus, et était enceinte du deuxième mois.
Il est à noter que l’aviation israélienne a lancé à environ 13h55 lundi matin, quatre roquettes sur le site du Président de la police maritime dans le nord de la bande de Gaza, situé sur la bande côtière au large de la zone touristique « Nawras » du Soudania, au sud-ouest de la ville de Beit Lahiya, au nord de la bande de Gaza, a abouti au martyre du sergent major de la Marine de police Mohammad Zahir Kilani Zaki ,"22 ans", l’un des habitants de la ville de Beit Lahiya, où il a transformé son corps en morceaux, alors que d’eux citoyens ont été touchés par dés éclats et transférés à l’hôpital.
Ce nouveau crime très horrible perpétré par l’aviation israélienne a été fortement condamné par plusieurs personnalités et responsables palestiniens, qui ont qualifié l’attentat d’une agression criminelle, sans précédent, en violation du droit international et humanitaire, notamment une atteinte très flagrante à la 4ème  convention de Genève qui assure la protection des civils isolés et innocents.
Le PCHR a appelé la communauté internationale à intervenir immédiatement pour arrêter ces crimes, et invite les Hautes Parties contractantes à la 4ème Convention de Genève de remplir leurs obligations contenues dans l'article (I) de la Convention, en vertu de laquelle ont promis de respecter la Convention, pour assurer son respect en toutes circonstances. Ainsi que les obligations contenues dans son article (146) et de poursuivre ceux qui violent la Convention, à savoir que ces violations constituent des crimes de guerre selon son article (147) pour la protection des  civils, en vertu du Protocole additionnel (I) à la Convention pour assurer la protection des civils palestiniens.

Obama tente à son tour de soulager Netanyahou

14 Novembre 2011
IRIB – Après son homologue français, le Président des Etats-Unis Barack Obama est passé à l’acte, afin de soulager le Premier ministre du régime sioniste, Benyamin Netanyahou.
Selon TF1, après la divulgation des propos échangés, en privé, entre Obama et Sarkozy au sommet du G20, propos aux cours desquels le Président français avait traité Netanyahou de menteur, le Président américain n’a pas tardé à tenter de soulager le Premier ministre israélien, en parlant des « coopérations étroites » avec ce dernier. Sans fournir des explications sur ses propos privés avec Nicolas Sarkozy, en marge du forum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) à Hawaï, le Président américain Barack Obama a affirmé y avoir fait part, à son homologue français, de sa déception issue du vote positif, le 31 octobre, de la France, à une adhésion de la Palestine, à l’Unesco. Sarkozy, aussi, s’est voulu rassurant, dans une lettre à Benyamin Netanyahou, sur l’appui de Paris, à un durcissement des sanctions contre l’Iran. Après la révélation faite par le quotidien israélien Yediot Aharonot au sujet de cette lettre, l’Elysée s’est vue obligée de confirmer la nouvelle.
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Fayyad pourrait s'écarter pour faciliter l'unité palestinienne

Reuters | 14/11/2011
Le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a laissé entendre lundi qu'il était prêt à quitter son poste afin de contribuer à la réconciliation du Fatah et du Hamas et ouvrir la voie à des élections législatives et présidentielle.
Le départ de Fayyad, un économiste issu de la Banque mondiale bien vu des Occidentaux, est exigé par les islamistes du Hamas qui contrôlent la bande de Gaza. Il serait perçu comme une concession de la part du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
"Je redis qu'il est temps de mettre fin à la division", a déclaré le Premier ministre palestinien dans un entretien au quotidien Al Qods. "J'appelle tous les groupes et partis politiques à s'entendre sur un nouveau Premier ministre. Je n'ai jamais été un obstacle à la mise en œuvre de la réconciliation et je refuse d'être utilisé comme prétexte."
Selon son conseiller Nemir Hammad, le président palestinien appellera, dans un discours mercredi, à la création d'un gouvernement d'experts indépendants chargé de préparer les élections. Cette hypothèse est incluse dans un accord de réconciliation signé en avril dernier par les deux groupes rivaux palestiniens mais jamais mis en oeuvre.
Mahmoud Abbas doit rencontrer au cours du mois, en tête à tête au Caire, le dirigeant du Hamas Khaled Mechaal et cette réunion pourrait accélérer le processus de rapprochement "à condition qu'Abbas cesse de soutenir Fayyad" comme candidat à la direction du gouvernement de transition, précise un responsable.
Salim Fayyad, nommé par Abbas en 2007, est crédité d'avoir relancé l'économie palestinienne et bâti le cadre institutionnel nécessaire à l'Autorité palestinienne pour avancer vers la création d'un Etat. Mais le Hamas, qui l'accuse d'avoir aidé Israël à imposer son blocus sur la bande de Gaza, n'a jamais reconnu sa légitimité.
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Israël maintient le blocage de fonds dus aux Palestiniens

14/11/2011
Le cabinet de sécurité israélien a décidé lundi le maintien du blocage de fonds dus à l'Autorité palestinienne, gelés en rétorsion à l'adhésion de la Palestine comme membre à part entière de l'Unesco, a annoncé un haut responsable israélien. "Il n'y a pas de changement à la décision du 1er novembre de bloquer temporairement le transfert des fonds à l'Autorité palestinienne", a déclaré à l'AFP ce responsable sous le couvert de l'anonymat, sans préciser quand elle serait de nouveau examinée. "Nous sommes déçus que les Palestiniens ne répondent pas à l'appel du Quartette pour un retour à des négociations de paix directes", a-t-il ajouté, après une réunion du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, ONU, Russie) successivement avec des représentants palestiniens et israéliens à Jérusalem.
Après l'admission de la Palestine à l'Unesco (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture), le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ordonné d'accélérer la colonisation à Jérusalem-Est et en Cisjordanie occupée, et de geler provisoirement le transfert de fonds dus aux Palestiniens. Ces fonds correspondent au remboursement des droits de douane et de TVA prélevés sur les produits destinés aux Palestiniens qui transitent par les ports et aéroports israéliens.
Les accords de Paris de 1994 prévoient la rétrocession par Israël de ces taxes, qui représentent deux tiers des recettes budgétaires de l'Autorité et permettent de payer plus de 150.000 fonctionnaires palestiniens, dont la masse salariale représente environ 160 millions de dollars ou 115 millions d'euros.
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Le Quartette rencontre Palestiniens puis Israéliens à Jérusalem

AFP | 14/11/2011
Les émissaires du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, ONU, Russie) rencontraient lundi séparément des représentants palestiniens et israéliens à Jérusalem pour tenter, sans grande chance de succès, de relancer des négociations directes.
Les entretiens, au QG de l'ONU situé à Jérusalem-Est, ont débuté en fin de matinée par une rencontre entre les négociateurs palestiniens Saëb Erakat et Mohammad Chtayyeh et les représentants du Quartette, qui recevaient ensuite le délégué spécial du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Yitzhak Molcho.
"Conformément au calendrier établi par le Quartette dans son communiqué du 23 septembre 2011, nous avons expliqué les positions de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) sur les questions de statut final", a déclaré M. Erakat dans un communiqué publié après la rencontre.
"Nous sommes prêts à discuter de toutes les questions de statut final une fois qu'Israël aura démontré son sérieux et son engagement en gelant toute construction illégale de colonies, en particulier à Jérusalem-Est, et en acceptant des termes de référence clairs, plus particulièrement les frontières de 1967", a-t-il ajouté.
"Pour que cet effort du Quartette aboutisse, il doit exposer quelles mesures concrètes qu'il prendra en cas de non-respect (des engagements). Pour qu'une future session de négociations aboutisse là où tant d'autres ont échoué, le Quartette doit s'engager à davantage que des déclarations et des communiqués, qui se sont révélés inefficaces à déjouer l'intransigeance israélienne", a prévenu le responsable palestinien.
L'objectif des rencontres de lundi est d'aider les parties à "se présenter l'une à l'autre des propositions sur les territoires et la sécurité", avait déclaré le 8 novembre le département d'Etat américain.
A l'issue de précédentes réunions séparées le 26 octobre à Jérusalem, le Quartette avait annoncé que les deux camps étaient censés présenter des propositions détaillées sur le tracé des frontières et la sécurité dans les trois mois à venir.
Le représentant américain David Hale a été reçu dimanche soir par le président palestinien Mahmoud Abbas, qui lui a clairement renouvelé les exigences palestiniennes pour reprendre des négociations directes avec Israël en présence du Quartette: le gel de la colonisation et l'adoption des lignes d'avant juin 1967 comme base de discussion, a indiqué à l'AFP M. Erakat.
Dans une déclaration à l'ONU le 23 septembre, quelques heures après le dépôt d'une demande d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU, le Quartette a proposé un plan de relance des négociations de paix israélo-palestiniennes, au point mort depuis plus d'un an.
La proposition prévoyait la reprise du dialogue sous un mois et la conclusion d'un accord de paix en un an. Israël et les Palestiniens ont accueilli plus ou moins favorablement cette proposition, mais l'ont chacun interprétée comme une validation de leurs revendications. 
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Les Iraniens se rendant en Israël risquent désormais 2 à 5 ans de prison

14/11/2011
Les Iraniens se rendant en Israël risquent désormais de 2 à 5 ans de prison, selon une nouvelle loi approuvée lundi par le parlement qui durcit considérablement la législation précédente.Tout Iranien reconnu coupable de s'être rendu dans l'Etat hébreu, ennemi juré de la République islamique, se verra également interdit de passeport pour une durée de 3 à 5 ans, a précisé l'agence officielle IRNA.
La législation précédente, inchangée depuis l'époque du Chah, prévoyait seulement 1 à 3 mois d'emprisonnement pour toute visite dans un pays dont l'accès était interdit par les autorités.
Le passeport de la République islamique, interdisant explicitement l'accés de ses détenteurs en "Palestine occupée", ne permet pas d'entrer en Israël.Mais la loi s'applique à tous les Iraniens même détenteurs d'un passeport d'un autre pays leur permettant de voyager en Israël, l'Iran ne reconnaissant pas la double nationalité.
Les cas connus d'Iraniens condamnés après s'être rendus en Israël sont très rares, le dernier étant celui d'un blogueur irano-canadien renommé, Hossein Derakhshan. M. Derakhshan a été condamné en 2010, au retour d'un voyage dans l'Etat hébreu, à 19 ans de prison pour "aide à un Etat ennemi" et "propagande contre le régime".
La loi exempte toutefois les Iraniens formellement autorisés par le ministère des Affaires étrangères à se rendre "dans des pays où le voyage est interdit ou limité", selon l'agence Fars qui ne donne pas de précision.
L'Iran compte encore une petite communauté juive généralement évaluée entre 20.000 et 25.000 personnes.
La République islamique ne reconnaît pas l'Etat d'Israël et appelle régulièrement depuis 30 ans à sa destruction.
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Palestine à l'Unesco: Obama a eu un échange "ferme" avec Sarkozy

14/11/2011
Le président américain Barack Obama a rapporté dimanche avoir eu une conversation "franche et ferme" avec son homologue français Nicolas Sarkozy à propos du soutien de la France à l'adhésion des Palestiniens à l'Unesco.
M. Obama a dit avoir été déçu par la décision de Paris dans ce dossier, rappelant que Washington avait, en conséquence de la reconnaissance de la Palestine, suspendu ses versements à l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture.
"J'ai eu une conversation très franche et ferme avec le président Sarkozy à ce sujet", a rapporté le président américain, lors d'une conférence de presse organisée à l'issue du sommet du Forum de coopération économique Asie-Pacifique à Hawaii.
M. Obama était interrogé sur la révélation d'un échange privé entre Sarkozy et lui-même au cours duquel le président américain apparaissait critique envers le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Tout en se refusant à commenter une conversation privée avec son homologue français, M. Obama a expliqué que l'échange se rapportait au fait que la France avait voté le 31 octobre en faveur de l'adhésion de l'Etat de Palestine à l'Unesco.
"La conversation privée que j'ai eue avec le président Sarkozy se rapportait à ma profonde déception à l'égard du vote de la Frane en faveur de l'entrée des Palestiniens à l'Unesco, alors qu'elle savait parfaitement que selon nos lois cela nous obligerait à stopper nos versements à l'Unesco", a déclaré le président américain.
M. Obama a répété que l'adhésion pleine et entière des Palestiniens à des organisations internationales ne pouvait se faire selon lui qu'après un accord de paix avec Israël.
Un embarrassant échange Sarkozy-Obama le 3 novembre en marge du sommet du G20 de Cannes a été révélé la semaine dernière par le site français Arrêts sur image.
"Je ne peux plus le voir, c'est un menteur", avait lancé le président français en parlant de M. Netanyahu. "Tu en as marre de lui, mais moi, je dois traiter avec lui tous les jours!", avait rétorqué son homologue américain.
Interrogée sur cet échange, la Maison Blanche s'est efforcée mercredi de rassurer Israël en expliquant que M. Obama "travaille dans une grande proximité avec le Premier ministre Netanyahu".
M. Sarkozy a de son côté adressé une lettre "personnelle" à M. Netanyahu, dans laquelle il promet d'oeuvrer en faveur de sanctions accrues contre l'Iran, a révélé dimanche le quotidien israélien Yédiot Aharonot.
L'Elysée a confirmé l'existence d'une lettre de M. Sarkozy au chef du gouvernement israélien, mais le contenu de la missive n'a été divulgué par aucune des parties.
Selon une traduction en hébreu de cette lettre, M. Sarkozy a paraphé sa correspondance en assurant le Premier ministre israélien de son amitié.
Le gouvernement israélien s'est abstenu de tout commentaire sur la conversation Obama-Sarkozy. 
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Alertes des services de renseignements anti- préparatifs d’une manifestation de million pour el-Qods

[ 14/11/2011 - 17:08 ] 
Jérusalem- CPI
Les services de renseignement de l’ennemi occupant israélien ont alerté leurs éléments sécuritaires contre les préparatifs pour le lancement d'une manifestation de « million » pour le soutien d’el-Qods occupée , qui s'inscrit dans le cadre d'une campagne mondiale, organisée par les organisations et organismes publics dans les pays arabo-islamiques et européennes pour se solidariser avec la Ville Sainte.
Dans son rapport périodique, le centre de renseignements et terrorisme sioniste a publié que des militants islamiques planifient une manifestation massive, à la frontière avec la Jordanie, le 25/ Novembre, à l'occasion de la résolution de partition en 1947.
Selon le centre consacré de suivi de renseignement et des affaires militaires, la manifestation de « million » comporte des activités islamiques sur le côté jordanien avant de se diriger vers les frontières des territoires occupés.
Il a qualifié que cette manifestation prévue de « million » vient dans le cadre de faire tort à la légitimité d'Israël ",  selon ses allégation.
" L'armée suit ces activités planifiées et s’apprête correctement pour y faire face", a rapporté aujourd’hui matin,  le 14/11, la radio hébreu dans son information, d’une source militaire sioniste.

Renforcement des unités militaires sionistes sur les frontières

[ 14/11/2011 - 16:53 ] 
El-Qods occupée – CPI
La radio hébreu a révélé que le commandement de l'armée de l'occupation sioniste planifie d'augmenter de 20% par rapport à l'année dernière, ses troupes opérant dans les zones de la Cisjordanie occupée et la Bande de Gaza et sur le long des frontières avec l'Egypte dans le Golan syrien occupé.
La radio a rapporté des sources à l'état-major général de l'armée sioniste que les missions de sécurité qui sont en cours nécessitent l'augmentation des services des unités de réserve.
Les sources ont ajouté qu'en raison de cela, il a été décidé de faire appel à 10% des bataillons de réserve pour travailler exceptionnellement dans ces régions.
Selon les explications de la direction d'état-major sioniste sur la préparation de ces soldats de réserve et le déploiement d'unités supplémentaires dans la Bande de Gaza, en Cisjordanie et sur les frontières, cela est attribué à des changements qui ont lieu sur les frontières, en particulier la frontière avec l'Egypte et dans la zone du Sinaï précisément.

Le Hezbollah sur le sentier de la... reconstruction

14 novembre 2011
Simon Coutu, collaboration spéciale
La Presse
(Beyrouth) À l'été 2006, Israël a pilonné la banlieue sud de Beyrouth. Les bombes de l'État hébreu ont rasé des centaines de bâtiments de la carte. Cinq ans plus tard, les habitants ont réintégré de nouveaux appartements, gracieuseté du mouvement politique chiite Hezbollah.
Rima Nasser, femme voilée au visage ridé, a tout perdu lorsque des missiles israéliens sont tombés sur son immeuble de la banlieue sud de Beyrouth, il y a cinq ans. Mais aujourd'hui, son nouveau logement fait des jaloux. «À la blague, mes voisins disent qu'ils auraient aimé qu'Israël détruise leur appartement pour en avoir un flambant neuf!», rigole Mme Nasser.
Le conflit a éclaté, en 2006, lorsque la branche armée du Hezbollah a enlevé deux militaires israéliens en plus d'en tuer deux autres. Selon le politologue à l'Université libanaise Tala Atrissi, Israël espérait qu'après ses bombardements, le Hezbollah serait tenu responsable de la destruction de la banlieue. «On a observé le contraire finalement. Le Hezbollah a facilement reconstruit sa popularité avec la reconstruction des maisons détruites.»
En effet, mis à part quelques ouvriers qui s'affairent à fignoler les trottoirs, on ne trouve désormais aucune trace du conflit. Tout ça grâce à Waad.
Waad, qui signifie «promesse» en arabe, est une agence créée par le Hezbollah pour la reconstruction de Dahieh, banlieue sud. À l'instar du parti, Waad est considérée comme une organisation terroriste par le gouvernement américain.
Mais selon Mme Nasser, Waad n'a rien d'un groupe terroriste. «Mon appartement était au cinquième étage, explique-t-elle. Lorsque je suis arrivée après le cessez-le-feu, il était au rez-de-chaussée, complètement écrasé. Maintenant, il est reconstruit, pour le mieux, selon mes recommandations.»
«Faire plaisir»
Après la guerre, le Hezbollah a tenu ses promesses. «On trouve exactement le même nombre d'appartements qu'auparavant, dit le chef architecte de Waad, Hasan Jeshi. Nous avons demandé aux gens comment ils aimeraient vivre dans leur nouvel appartement. Nous avons fait environ 10 000 changements aux plans initiaux pour faire plaisir à la population.»
Fief du Hezbollah, le quartier de Harat Hurayk a été particulièrement ciblé par les frappes aériennes israéliennes. Partout dans les rues, sur les murs et les lampadaires, on affiche les visages des «martyrs» de la branche armée du parti.
Environ 270 immeubles ont été complètement détruits. Ceux qui les remplacent sont maintenant résistants aux tremblements de terre. Dans cette zone, les pannes d'électricité durent parfois 12 heures par jour. Chaque nouveau logement est donc équipé d'un générateur.
M. Jeshi affirme que le financement de la reconstruction de Dahieh vient notamment de pays amis voisins, dont l'Arabie Saoudite, le Koweït, la Syrie et l'Irak. Certains matériaux ont aussi été acheminés directement par des organisations non gouvernementales islamiques. «Est-ce que l'Iran nous finance? Je ne sais pas... Lisez entre les lignes», laisse-t-il entendre.
Prévenir la guerre
Pour prendre des photos du quartier, le journaliste de La Presse a dû être accompagné d'un responsable de la sécurité du Hezbollah. Jeans, polo Lacoste et cheveux roux et ras, il ne ressemble pas du tout à l'image habituelle de la résistance islamique. Mais il n'entend pas à rire. Ni à faire la conversation.
«Il y a des leaders du Hezbollah qui vivent ici», explique M. Jeshi dans son bureau décoré avec un grand cadre du secrétaire général du parti, Hassan Nasrallah, tout souriant. «Ce sont des précautions de sécurité puisqu'ils sont des cibles pour le gouvernement israélien. Ils se protègent.»
Depuis cinq ans, Hassan Nasrallah répète que son parti est prêt à faire face à une nouvelle guerre avec Israël. Mais les responsables de la reconstruction soutiennent qu'ils ne travaillent pas en tenant compte de cette éventualité.
«Rien ne peut résister aux bombes qu'Israël a envoyées dans la banlieue de Beyrouth, explique l'ingénieur, Wael Bitar. Tout ce qu'on peut faire, c'est de tenter de prévenir ce genre de guerre.»
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Humour palestinien

Palestine - 13 novembre 2011
Un Palestinien écrit à son fils emprisonné en Israël pour lui dire qu'il aimerait bien planter des pommes de terre dans son jardin, mais il est tout seul, vieux et trop faible.
Humour palestinien
Photo extraite du film de Vanessa Rousselot, "Blagues à part"
Cher Ahmed, je suis très triste car je ne peux pas planter de pommes de terre dans mon jardin. Je suis sûr que si tu étais ici avec moi, tu aurais pu m’aider à retourner la terre. Je t’aime, ton Père.
Quelques jours plus tard, le vieil homme reçoit la réponse de son fils : ”Cher Père, s’il te plaît, ne touche surtout pas au jardin ! J’y ai caché des armes. Moi aussi je t’aime, ton fils Ahmed.
A 4 heures du matin, arrivent chez le vieillard les bulldozers de l'armée sioniste, 4 jeeps, un escadron de soldats, la police des frontières et le Shin Beit. Ils fouillent tout le jardin, millimètre par millimètre et repartent déçus car ils n’ont rien trouvé.
Le lendemain, le vieil homme reçoit une nouveau lettre de son fils : ”Cher Père, je suis certain que la terre de tout le jardin est désormais retournée et que tu peux planter tes pommes de terre. Je ne pouvais pas faire mieux. Je t’aime, Ahmed.” 
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Arrestations et brutalités sionistes à Al-Walaja (vidéo)

Bethléem - 13 novembre 2011
Un groupe d'habitants de Al-Walaja, près de Bethléem, s'est rassemblé aujourd'hui dans le secteur Ein Al-Hadafa du village pur tenter d'empêcher les Forces Israéliennes d'Occupation (FIO) de mettre à exécution l'ordre d'élargir, à l'explosif, le chemin où le mur de séparation va être construit (1). Le mur va complètement encercler le village. Les villageois, la porte-parole de la communauté, Sheerin Al-Araj et le chef du conseil du village, Abu Ahmad, ont été rejoints par Mazin Qumsiyeh, enseignant et militant très actif, plusieurs observateurs internationaux et des journalistes.
Arrestations et brutalités sionistes à Al-Walaja (vidéo)
Arrestation de Mazin Qumsiyeh
Des militants racontent : "On a appris qu'avant notre arrivée, les Israéliens ont arrêté Mahmoud, un villageois de Al-Walaja, un peu plus tôt sur le site. Après négociations entre les villageois et les FIO, l'armée et la police ont accepté de libérer Mahmoud à condition que les villageois et leurs supporters se retirent du secteur. Une fois que Mahmoud a été libéré, le groupe a commencé à faire retraite. En même temps, nous avons remarqué que des renforts militaires sont arrivés et que le commandant ordonnait aux soldats de préparer leur matériel de contrôle de foule et de s'armer de grenades paralysantes au poivre et lacrymogènes. Tandis que la majorité du groupe se retirait, plusieurs villageois ont continué à protester avec véhémence et ont été repoussés violemment par les soldats. A ce moment-là, des soldats et des policiers ont saisi Mustafa Odeh pour l'arrêter. Des activistes ont tenté d'empêcher l'arrestation, en vain. Alors que les soldats détenaient de force Mustafa sur un bas-côté de la route, les soldats et Mustafa ont perdu l'équilibre et sont tombés dans une oliveraie en terrasse en contre-bas.
Mazin Qumsiyeh, qui reculait lentement avec le groupe initial, est revenu pour filmer l'arrestation de Mustafa. Il a vu Mustafa, en contre-bas, toujours empoigné par un soldat israélien et rapidement encerclé par d'autres. Alors qu'il était à terre, les soldats l'ont aspergé de spray au poivre et l'ont frappé. Mazin filmait la scène et n'a pas vu que des soldats approchaient de lui. Un d'entre eux l'a attrapé pour l'arrêter. Puis Mazin a été poussé à terre puis empoigné par un groupe de soldats qui l'a emporté dans une jeep militaire en le tenant par les bras et les jambes. Mazin a réussi à donner sa caméra à un militant qui se tenait près de lui.
Sheerin al-Araj a elle aussi été aspergée de spray au poivre. Une villageoise s'est évanouie pendant l'action des FIO et a été prise en charge d'abord par les villageois puis par les secouristes palestiniens.
Actuellement, Mazin Qumsiyeh et Mustafa Odeh sont en garde à vue dans les locaux de l'armée et de la police, près de la Tombe de Rachel.
Mise à jour 14.11.11 : Mazin a finalement été libéré en fin de journée, Mustafa est toujours en détention.
- Lire le compte-rendu de la manifestation et les photos par Anne Paq, sur son blog "Chroniques de Palestine".
- Vidéo des arrestations
(1) Vidéo du début des manoeuvres des FIO à Al-Walajah le 3 novembre 2011.
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"Le Mossad derrière l’explosion à Téhéran" (source américaine)

14-11-2011
L’explosion du dépôt de munitions dans une base militaire dans la banlieue sud-ouest de Téhéran samedi dernier était un simple incident survenu lors du transport de munitions.
C’est ce qu’a affirmé la République Islamique quelques heures après l’explosion ayant provoqué la mort de 17 membres des gardiens de la Révolution, dont le chef de l’institution « le jihad de l’autosuffisance», le général Hassan Moqaddam.
Immédiatement après l’explosion, le ministre de guerre israélien Ehud Barack s’est dit « heureux » de cette nouvelle et a souhaité que « de telles explosions s’intensifient dans ce pays ».
Pour sa part, le blogueur américain, Richard Silverstein, connu pour ses révélations d’informations secrètes concernant le Mossad et ses actions de renseignements de par le monde, a affirmé que le Mossad était impliqué dans l’explosion survenue en Iran.
« Une source israélienne ayant une grande expérience à hauts niveaux  politique et militaire, confirme que le Mossad est derrière l’explosion, en coordination avec l’organisation de l’opposition iranienne les Moujahidines du peuple », a mentionné Silverstein sur son blog, ajoutant que ses sources d’informations « ne se sont jamais trompées dans leurs rapports présentés ». 
Et d’ajouter : « Lors du transport de munitions de la base Moudarres abritant des missiles de type Shehab 3 et Zilzal, une forte explosion a détonné… Certaines sources ont fait état de deux explosions. Il est connu que les Israéliens recrutent des membres des Moujahidines du peuple pour des actes d’espionnage et de terrorisme, qui regroupent entre autre la falsification de mémorandums iraniens prétendant que le programme nucléaire iranien est militarisé ainsi que l’assassinat d’experts nucléaires et les attaques contre des sites militaires sensibles».
Sachant que le blogueur américain avait révélé les noms des candidats à la tête du Mossad et du Shin Beth bien avant les médias israéliens.
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L’AP de Ramallah intensifie sa campagne anti-Hamas en Cisjordanie

dimanche 13 novembre 2011 - 06h:30
Al Qassam Website
Le bureau d’information du mouvement Hamas (résistance palestinienne islamique) a publié son rapport mensuel qui documente les violations de l’Autorité de Ramallah, au cours du mois d’octobre 2011.
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Flics de l’AP de Ramallah en plein action contre des manifestants palestiniens (image Archives). Alors qu’Abbas faisait des effets de manches aux Nations Unies, sa collaboration avec l’occupant israélien pour réprimer la résistance palestinienne n’a jamais cessé.
L’introduction du rapport qui a été publié sur le site Internet du mouvement Hamas relate : « Les organismes de sécurité d’Abbas en Cisjordanie ont fait leur maximum pour gâcher la joie des habitants de la Cisjordanie à l’occasion de la libération des captifs [des prisons de l’occupation] dans le cadre d’un accord conclu par le Hamas. »
Le rapport cite trois éléments :
-  « les arrestations et les enlèvements »
-  « les tribunaux répressifs, les convocations [devant les services dits de sécurité], les violations des droits humains »
-  « les manifestations de la coordination répressive avec l’armée d’occupation »
Le rapport indique que l’Autorité palestinienne en Cisjordanie a poursuivi sa campagne d’enlèvements et d’arrestations des dirigeants et des cadres du mouvement Hamas et de la résistance en général.
Rien qu’en octobre, 47 Palestiniens ont été arrêtés.
Dans l’introduction de son rapport, la direction du mouvement Hamas indique que les appareils répressifs de l’Autorité de Ramallah refusent toujours de se conformer aux décisions de justice ordonnant la libération de certains de ces prisonniers politiques.
La détention [de ces prisonniers devant être libérés] est soit étendue, soit ils sont à nouveau arrêtés dès qu’ils ont été libérés, comme dans le cas du journaliste Mohammed Muna.
7 novembre 2011 - al-Qassam website - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.qassam.ps/article-5088-P...
Traduction : Info-Palestine.net
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C’est Israël, le danger... pas l’Iran !

lundi 14 novembre 2011 - 07h:25
Joseph Massad - Al Jazeera
Combien de fois faudra-t-il répéter cette histoire ? Elle est pourtant de notoriété publique aux Etats-Unis, en Europe, dans le monde arabe, et dans le monde entier.
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Ehud Barak, ministre de la Défense israélien et criminel de guerre multirécidiviste, s’amuse beaucoup à manipuler le matériel mortifère qu’il affectionne tant, lors d’une visite dans une fabrique d’armes en Israël
La presse internationale en fait des reportages depuis la fin des années 1960. Les détails historiques de l’affaire sont également bien connus.
En 1955, le président Dwight Eisenhower a donné à Israël son première petit réacteur nucléaire, installé à Nahal Sorek. En 1964, la France a permis à Israël de construire son réacteur nucléaire beaucoup plus puissant à Dimona dans le Naqab (Néguev). En 1965, Israël a volé 200 livres de composés riches en uranium aux Etats-Unis grâce à ses espions à la Nuclear Materials and Equipment Corporation company en Pennsylvanie. En 1968, Israël a détourné un navire libérien dans les eaux internationales et a volé ses 200 tonnes de yellowcake [concentré d’uranium avant purification].
Israël possède des bombes nucléaires depuis le début des années 1970.
Malgré les démentis officiels américains, Golda Meir, le quatrième Premier ministre d’Israël, aurait préparé le lancement de 13 bombes nucléaires sur la Syrie et l’Egypte en 1973 et a été stoppée de justesse de commettre cet acte génocidaire quand Henry Kissinger a fourni à Israël le transport aérien pour le plus massif transfert d’armes de toute l’Histoire, pour inverser le cours de la guerre de 1973 (comme l’avait rapporté Time Magazine).
Israël a eu une collaboration permanente dans le domaine des armes nucléaires avec le régime sud-africain d’apartheid pendant des décennies, et cette collaboration ne s’est achevée qu’avec l’effondrement du régime en 1994.
Depuis, les experts ont estimé qu’Israël avait en sa possession plus de 400 engins nucléaires, dont des armes thermonucléaires dans la gamme des mégatonnes, des bombes à neutrons, des armes nucléaires tactiques et des suitcase nuke [armes nucléaires suffisamment miniaturisées pour être transportables dans une mallette).
Il dispose également de systèmes de missiles pouvant être lancés avec une portée de 11500 km (qui peuvent donc aller au-delà de l’Iran). Israël a également des sous-marins capables de lancer des attaques nucléaires, ainsi que des chasseurs à réaction qui peuvent lâcher des charges nucléaires.
Israël a empêché avec zèle ses voisins de même acquérir des réacteurs nucléaires à des fins pacifiques. Cet Etat a violé le droit international en bombardant en 1981 le réacteur nucléaire d’Osirak - en cours de construction en Irak avec une collaboration française - dans une attaque sans aucune provocation préalable, et même si le réacteur devait être utilisé, selon les gouvernements français et irakien, à des fins pacifiques et scientifiques.
Israël a aussi bombardé en 2007 ce qui, selon ce qu’affirmaient des rapports de ses services de renseignement, aurait été un réacteur nucléaire nord-coréen en construction en Syrie. Le Mossad israélien a également été lié au cours des dernières décennies à l’assassinat de nombreux égyptiens, irakiens et iraniens spécialistes du nucléaire .
Israël continue de refuser de signer le Traité de non-prolifération nucléaire et refuse de permettre aux membres de la Commission internationale d’énergie atomique (IAEA) d’inspecter son réacteur de Dimona.
Israël, un pays prédateur et agressif qui a toujours lancé des guerres contre tous ses voisins depuis sa création, qui a expulsé des centaines de milliers de personnes, fait des millions de réfugiés palestiniens, libanais, égyptiens, et a assassiné des dizaines de milliers de civils et utilisé des armes interdites au niveau international (du napalm jusqu’au les bombes au phosphore, pour citer les cas les plus notoires), continue d’occuper les territoires palestiniens et d’opprimer le peuple palestinien en violation du droit international.
Israël s’appuie sur une idéologie étatique raciste, anti-arabe et anti-musulmane, à laquelle souscrivent ses dirigeants, les structures gouvernementales et les institutions et qui se retrouve dans sa culture populaire et politique et dans un grand éventail de ses lois.
En effet, Israël a non seulement constamment lancé des guerres contre ses voisins, mais il a aussi exhorté les puissances mondiales à envahir ces mêmes voisins tout en se faisant le commanditaire de campagnes racistes et haineuses anti-arabes et anti-musulmanes aux États-Unis et en Europe. Israël a intégré ce racisme dans ses programmes scolaires et universitaires et dans une grande partie de sa production culturelle.
Politiques racistes
Protecteur d’Israël, les Etats-Unis sont le seul pays au monde qui ait jamais délibérément utilisé des bombes nucléaires contre des populations civiles, qui continue de vouloir justifier cette décision 66 ans après cet acte génocidaire, et qui conditionne sa population, dans ses programmes scolaires et dans les médias pour continuer à la défendre.
Les Etats-Unis ont également assuré que l’arsenal nucléaire d’Israël ne serait jamais discuté au Conseil de sécurité des Nations unies, malgré les propositions régulières au fil des décennies pour pouvoir en parler. L’insistance des Etats-Unis à garder la capacité nucléaire d’Israël « secrète » [malgré son caractère public] a pour raison, entre autres choses, de faire perdurer l’aide américaine à Israël car au niveau légal, une condition clé pour recevoir une telle aide est que les pays bénéficiaires soient signataires du Traité de non-prolifération nucléaire. Or Israël refuse de le signer.
Pourtant, les États-Unis et Israël, qui ont été les principales menaces à la paix mondiale et même les principaux fauteurs de guerre au niveau mondial depuis la Seconde Guerre mondiale, insistent à prétendre que l’Iran, un pays dont le régime actuel n’a jamais envahi aucun pays - mais a plutôt été envahi par l’Irak de Saddam Hussein en 1981 à l’instigation des dictatures du Golfe riches en pétrole et leurs parrains américains et français - serait une menace pour la paix dans le monde si elle possédait une arme nucléaire.
La politique raciste des États-Unis quant à savoir qui devrait être autorisé à posséder des armes nucléaires et qui ne l’est pas (en fonction de critères raciaux, au bénéfice de ceux qui sont européens ou de souche européenne), il doit être clair que dans la mesure où existerait une course au nucléaire au Moyen-Orient, elle est encouragée par le bellicisme d’Israël et sa possession de ce genre d’armes de destruction massive. Si le Moyen-Orient doit être une zone exempte d’armes nucléaires, alors les pressions internationales doivent commencer par s’appliquer sur Israël qui est le seul pays de la région à posséder de telles armes, et non pas par l’Iran, que celui-ci soit ou non en train d’en développer.
Le racisme de l’administration Obama envers les Arabes et les Musulmans n’a vraiment pas de limites, mais pour les habitants du Moyen-Orient (Arabes, Turcs, et Iraniens), les critères racistes dont use Obama ne sont pas terriblement persuasifs. Avoir ou ne pas avoir l’arme nucléaire est une question de sécurité humaine et absolument pas un privilège racial européen. Alors que les Etats-Unis n’ont pas à craindre les bombes nucléaires israéliennes, les pays voisins d’Israël et leurs populations civiles ont été pendant des décennies (et continuent d’être) terrorisés par l’existence de ces mêmes bombes, et pour de bonnes raisons.
Une fois que Barack Obama aura compris cela, les peuples de la région reconsidéreront leur opinion sur la crédibilité des Etats-Unis quand ceux-ci disent craindre une prétendue prolifération nucléaire.
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* Joseph Massad est professeur associé de politique arabe et d’histoire intellectuelle à l’Université de Columbia. Son dernier livre s’intitule : The Persistence of the Palestinian Question ; Essays on Zionism and the Palestinians - Version française : La persistance de la question palestinienne.
10 novembre 2011 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.aljazeera.com/indepth/op...
Traduction : al-Mukhtar
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Israël: feu vert du cabinet à une loi controversée visant des ONG

AFP | 13/11/2011 
Un comité ministériel israélien a donné son feu vert dimanche à deux propositions de loi avancées par des ultranationalistes visant le financement d'ONG hostiles à l'occupation et à la colonisation des territoires palestiniens.
La première proposition prévoit de limiter le financement des ONG par des Etats ou des institutions internationales qui cherchent "à influencer le programme diplomatique et sécuritaire d'Israël" ou s'engagent dans des activités politiques, selon un document du ministère de la Justice.
Proposée par Ophir Akunis, un membre du Likud, parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu, elle plafonne les subventions fournies aux ONG par des Etats ou des organisations internationales telles que les agences de l'ONU à 20.000 shekels israéliens (3.940 euros) par an.
La deuxième loi, défendue par un membre du parti ultranationaliste Beiteinu, prévoit d'imposer une taxe de 45% sur ces subventions.
Si elles entraient en vigueur les deux lois permettraient de limiter les activité d'ONG de gauche, qui reçoivent notamment des subventions de l'Union Européenne.
En revanche elle ne porteraient pas atteinte à des ONG de droite qui financent la colonisation grâce à l'appui d'organismes privés juifs ou fondamentalistes chrétiens, notamment aux Etats Unis.
Dans un communiqué, M. Akunis a indiqué que sa proposition de loi visait "à empêcher l'ingérence de gouvernements étrangers -- même ceux de pays amis -- dans les affaires politiques israéliennes à travers le soutien à des ONG".
Le vote par le comité ministériel équivaut à une approbation par le gouvernement, qui a fait fi des vives protestations d'organismes de Défense des droits de l'Homme, de juristes et d'une grande partie de la Knesset, le Parlement israélien, où la loi doit encore être examinée.
Le Premier ministre a voté en faveur, bien que que son conseiller sur les questions de Sécurité nationale, Yaakov Amidror, considéré pourtant comme un "faucon", se soit prononcé contre ces lois compte tenu des réactions négatives en Europe, rapportent les médias.
Le ministre de la Justice, Yaakov Nééman, a pour sa part exprimé la crainte que de telles lois ne soient pas constitutionnelles.
De son côté, le directeur de l'Association pour les droits du citoyen en Israël, Hagai El-Ad, dont l'organisation pourrait perdre des financements si la loi est adoptée, a fustigé l'initiative du gouvernement, l'accusant de "mener une attaque contre les fondements de la démocratie".
La chef de l'opposition, la députée Tzipi Livni, à la tête du parti centriste Kadima, a également dénoncé le vote estimant qu'il "traduisait une tendance du gouvernement à étouffer toute critique interne et confondre défense de la nation avec ultranationalisme".
La loi, qui doit encore être reformulée par des juristes, devrait être présentée devant la Knesset en première lecture puis soumise à trois scrutins, avant son adoption définitive.
Compte tenu des critiques qu'elle soulève, ce processus -- s'il devait aboutir-- pourrait durer plusieurs mois au moins, selon des commentateurs politiques. 
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Israël : le ministre de la Défense se félicite de l'explosion dans la base des Pasdarans

13/11/2011
Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak s'est félicité dimanche de l'explosion d'un dépôt de munitions en Iran dans laquelle a été tué le fondateur des unités d'artillerie et de la force balistique des Pasdaran, l'armée d'élite du régime islamique iranien, le général de division Hassan Moghadam.
Interrogé par la radio militaire israélienne sur les conséquences de l'explosion sur le programme d'armement iranien, le ministre a exprimé l'espoir que de telles explosions "se multiplient" tout en se refusant de faire une estimation sur la portée du dommage. "Je ne sais pas" quelle est l'étendue de l'explosion "mais ce serait souhaitable qu'elles se multiplient", a-t-il déclaré, sans autre précision.
Présentée comme accidentelle, l'explosion qui s'est produite à la base des Gardiens de la révolution à Bidganeh, à la périphérie sud-ouest de Téhéran, a fait au moins 17 morts et 23 blessés, selon les autorités.
Les Gardiens de la révolution sont responsables du programme balistique du pays, qui dispose de missiles Shahab-3 d'une portée de 2.000 kilomètres, capables d'atteindre Israël dont le régime iranien prône ouvertement la destruction.
Les programmes nucléaire et balistique de l'Iran ont été condamnés à plusieurs reprises par le Conseil de sécurité de l'ONU, qui a réclamé en vain leur suspension.
L'explosion est intervenue dans un contexte politique et militaire tendu à  la suite de la publication d'un nouveau rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) accusant Téhéran de chercher, malgré ses démentis, à se doter de l'arme nucléaire.
Ces dernières semaines, des responsables israéliens ont menacé l'Iran de frappes militaires contre ses sites nucléaires. Et des experts militaires américains ont suggéré fin octobre que les États-Unis organisent des opérations clandestines pour assassiner des commandants des Gardiens de la révolution.
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L'armée israélienne se prépare à une guerre éventuelle avec le Hezbollah (Jerusalem post)

13/11/2011
L’armée israélienne organise des entraînements intensifs pour être prête dans le cas d’une éventuelle frappe contre l’Iran, qui pourrait également mener à une guerre avec le Hezbollah, a rapporté le quotidien israélien Jerusalem Post samedi.
De nombreuses manœuvres ont eu lieu sur le mont Carmel, dans le nord d’Israël, en préparation à un affrontement avec le Hezbollah, a précisé le journal.
Un général israélien, cité par le quotidien, affirme que ces manœuvres ont lieu la nuit pour éviter des attaques de roquettes, comme celles à laquelle ils ont dû faire face pendant la guerre de 2006 dans le sud-Liban. « L’armée israélienne doit savoir se déplacer à tout moment de la nuit ou du jour », a-t-il précisé.
Selon le quotidien, ces exercices interviennent au moment où les médias parlent de plus en plus d'une probabilité qu’Israël lance une attaque contre les installations nucléaires iraniennes.
Mardi, l’Agence internationale de l’énergie atomique a assuré dans son huitième rapport détenir des preuves crédibles sur les ambitions militaires du programme nucléaire iranien.
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Jénine : 46% d’oliviers isolés à l'intérieur du mur ont été abandonnés dans trois villages

[ 13/11/2011 - 14:05 ] 
Jénine - CPI
L’association de secours agricole a révélé dans un rapport publié, samedi 12/11, enregistrant les abus des colons et des soldats de l'armée d'occupation dans la saison de récolte des olives en 2011, des faits alarmants consacrés à l'occupation et ont poussé la plupart des fermiers palestiniens d’immigrer et de quitter  les oliveraies isolés à l’intérieur du mur de l'apartheid.
 «Le mur d'apartheid a provoqué la migration des agriculteurs palestiniens au taux de 46,5%  de la superficie des oliveraies isolés par le mur, d'une superficie de 750 dunums », a souligné le secours agricole dans une enquête sur un échantillon aléatoire initial de trois localités dans la province de Jénine
Il a indiqué que le mur de séparation raciste a causé beaucoup de perte et dommages aux agriculteurs palestiniens, en plus de leur souffrance à accéder à leurs champs agricoles, estimant qu’ environ 350 dunums de champs d'oliviers, isolés au sein du mur d'apartheid soit un million de shekels par an, équivalant à 300 mille dollars américains, tout en mettant en garde de la politique raciste de l’ennemi occupant qui contribuera à l’abandon de 70% d’oliveraies en 2020.
Le secours agricole a confirmé que ce recul est causé par la migration des agriculteurs de leurs champs d'oliviers de 120 dunums parmi les 300 dunums isolés à l'intérieur du mur, en plus de la migration de 150 dunums des 300 dunums d'oliviers dans la zone de Cheikh Zeid, et environ 80 dunums des 150 dunums d'oliviers abandonnés après avoir été isolés par le Mur de l'Apartheid dans le village de Faqqu'a.

Cocktails Molotov lancés sur un poste militaire dans la colonie sioniste "Kfar Etzion"

[ 13/11/2011 - 14:17 ] 
Bethléem – CPI
Des jeunes hommes palestiniens ont lancé, hier soir, le samedi 12/11, des cocktails Molotov, sur un poste de garde dans la colonie "Kfar Etzion" dans le sud de la ville de Bethléem, y faisant de grands dommages, sans signaler aucun blessé au sein des gardiens sionistes.
La radio hébreu a déclaré que les forces de l'armée de l'occupation sioniste ont effectué de travaux de peignage dans la zone, cherchant les jeunes auteurs, sans signaler aucune arrestation.

El-Qods: Affrontements nocturne à Selwan

[ 13/11/2011 - 14:23 ] 
El-Qods occupée – CPI
De violents affrontements ont éclatés, la nuit dernière, dans le village de Selwan au sud de la mosquée bénie d'el-Aqsa, après que les forces occupantes ont pris d'assaut le village pour arrêter un jeune homme palestinien.
Des sources locales ont dit que les forces occupantes ont arrêté le jeune homme Mahmoud Atia, 20 ans, du quartier de Beir Ayoub dans le village de Selwan à el-Qods occupée, en l'emmenant vers une direction inconnue.
Les sources ont souligné que les affrontements ont éclaté entre les jeunes hommes palestiniens et les soldats de l'occupation sioniste qui ont lancé des bombes de gaz lacrymogènedet assourdissantes sur les jeunes hommes palestiniens qui ont répondu avec  lancement des bouteilles vides et les pierres.

Barhoum: Abbas parie encore sur les négociations et le projet américain

[ 13/11/2011 - 14:37 ] 
Gaza – CPI
Le porte-parole du mouvement du Hamas, Fawzi Barhoum, a confirmé que le président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas (Abou Mazen) espère beaucoup des négociations et du projet sioniste qui a échoué dans la région.
Dans une déclaration de presse publiée le samedi soir 12/11, Barhoum a fermement condamné l'attachement d'Abbas au choix de négociations pour réaliser toute avancée au processus de règlement bloqué pendant des années.
Barhoum a déclaré qu'Abbas n'a pas mis une voie claire pour la question palestinienne, soulignant que le maintien de ce dernier aux négociations avec l'entité sioniste ne sert plus le peuple palestinien.
Il est à noter qu'Abbas a déclaré, hier, que la pleine adhésion de la Palestine aux Nations Unies ne s'oppose pas au processus de négociations, en disant: "Même que nous avons obtenu l'adhésion, nous voulons aller aux négociations, parce que ce qui est sur le terrain, entre nous et Israël, ne peut pas être résolu aux Nations Unies, mais sur la table de négociations, selon ses propos. 

Zahhar: la libération de la Palestine est plus proche que jamais

[ 13/11/2011 - 17:50 ] 
Gaza – CPI
Le membre du bureau politique du mouvement du Hamas, Dr. Mahmoud Abbas, a confirmé que son mouvement ne transformera jamais à un modèle du mouvement du Fatah et qu'ils (les Palestiniens) attendent les élections pour qu'ils élisent leurs représentants, insistant que la libération de la Palestine est devenue plus proche que Jamais.
Les déclarations de Zahhar sont venues dans son discours lors d'une célébration du bloc islamique avec ses étudiantes dans les universités et les instituts de la Bande de Gaza à l'occasion de l'Aïd d'el-Adha dans la salle de conférence à l'Université islamique à Gaza.
"Celui qui pense que nous allions à la réconciliation pour se transformer à un modèle du mouvement du Fatah, il se trompe, nous voulons atteindre une phase au cours de laquelle les élections seront organisées et le peuple palestinien peut choisir ses représentants, nous n'avons pas d'autre choix que de l'Islam", a-t-il ajouté.
Il a poursuivi: "La libération de la Palestine est devenue, plus que jamais, plus proche de nous, après une série de victoires que nous vivons", présentant un aperçu de ces victoires, en disant: il y avait un ensemble d'impossibilités vécues par le peuple palestinien et cassées par sa volonté ferme, dont le premier est l'ouverture de la porte de la prison sioniste et la libération des prisonniers palestiniens, cette victoire qui était précédée par une série de victoire, y compris la sortie du Hamas du cercle de la faiblesse à la force, puis la libération de la terre (faisant allusion à la défaite de l'armée sioniste qui a quité la bande de Gaza), le victoire écrasente aux élections municipales et puis au conseil législatif palestinien, la victoire sur l'occupant dans la bataille de Furkan (Coran) et la levée du blocus sioniste imposé sur Gaza".
Zahhar a déclaré que le Hamas vit cette fête complexe, sans précédente, après une joie qui a régné sur toute la Palestine, la nation arabo-islamique et le monde européen par la libération des prisonniers.
Il a assuré: "Cette fête a vu la réalisation du rêve par la libération des prisonniers condamnés à la perpétuité et l'unité intime des leaders de la nation arabe et islamique sur la terre de la Palestine, à travers les délégations islamiques qui viennent à Gaza à partir de l'Algérie, le Bahreïn, l'Egypte, Jordanie, Koweït, et les musulmans de la France qui ont défendu la question palestinienne et la victoire du peuple en Egypte, en Tunisie et en Libye sur les injustes et leurs régimes tyranniques.

Hamas discute de la situation des réfugiés avec le chef du comité du dialogue palestino-libanais

[ 13/11/2011 - 14:49 ] 
Beyrouth – CPI
Une délégation du mouvement du Hamas au Liban a visité, le jeudi dernier, le président du comité du dialogue palestino-libanai,  l'ambassadeur Abdel-Maged Kassir, dans son bureau situé au Sarrai gouvernemental.
La délégation a discuté avec Kassir de la nécessité de l'existence d'une volonté politique libanaise sérieuse concernant le refus de la réinstallation, à travers le travail pour approuver les droits civils et sociaux des réfugiés palestiniens, y compris le droit à la propriété et le travail.
Le site Web du Hamas a cité que la délégation a appelé l'ambassadeur Kassir à visiter les camps de refuge palestiniens pour être réellement au courant de l'ampleur de la souffrance humaine vécue par les réfugiés palestiniens au Liban.
La délégation du Hamas a exigé de trouver des solutions aux problèmes dont souffrent les réfugiés palestiniens dans le camp de Nahr el-Bared et de tracer de nouveau les superficies des camps, ainsi que d'accélérer à livrer le deuxième lot des maisons du camp de Nahr el-Bared et d'empoiler ses travailleurs palestiniens.
La délégation a fait allusion à l'affaire des Palestiniens mariés par des Palestiniennes résidentes dans les territoires contrôlés par l'autorité palestinienne, parce qu'ils ne peuvent pas obtenir des documents du département des affaires politiques et des réfugiés au Liban ou des documents de séjours pour leurs femmes, en effet l'épouse vient au Liban comme visiteuse.

Qaraawi: Certains veulent faire tort à la rencontre Mechaal-Abbas

[ 13/11/2011 - 18:17 ] 
Damas – CPI
Le député au conseil législatif palestinien, Fathi Qaraawi, a révélé, le samedi soir 12/11, dans ses déclarations de presse, qu'il y a dans la scène palestinienne, certains gens qui veulent faire échouer la rencontre prévue entre le président du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal et le président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
Il a dit que les arrestations et les convocations se sont intensifiées par les services de sécurité en Cisjordanie occupée juste avant l'annonce de la réunion prévue entre les  deux dirigeants (Mechaal et Abbas), soulignant qu'il y a des femmes parmi les personnes convoquées pour l'enquête.
Qaraawi a ajouté que les services de sécurité fidèles à Abbas refusent de libérer 17 détenus politique, bien que le tribunal ait décidé de les libérer depuis des mois et que ces services disent qu'ils sont des invités et non pas des détenus et que certains d'entre eux souffrent sous l'isolement en cellules et seront transferts à Ramallah en cas de leur violation aux ordres de ces services, réitérant que la promesse d'Abbas et des dirigeants du Fatah de mettre fin au dossier de l'arrestation politique n'est pas réalisée jusqu'à présent.
Il a attiré l'attention que les dirigeants du Fatah ont critiqué la non-libération des détenus dans les prisons sionistes au moment où ils arrêtent des détenus libérés et des résistants, alors que nous n'entendons pas des déclarations sur les prisonniers politiques.
Il a confirmé que la rencontre ne sera pas réussie en cas de continuation de l'emprisonnement des détenus ou de mettre terme à ce dossier triste qui menace l'unité du peuple palestinien, au moment où les Palestiniens ne sont pas optimistes envers la rencontre sans la libération des prisonniers politiques.
Le député palestinien a appelé à investir l'actuelle situation et l'atmosphère de l'unité avec l'opération d'échange de prisonniers par la libération immédiate des détenus politiques dans les geôles des services sécuritaires d'Abbas.

Gaza : un martyr et 4 blessés dans un raid sioniste

[ 14/11/2011 - 10:55 ] 
Gaza – CPI
Le haut comité de secours et d'urgences dans la Bande de Gaza a annoncé avoir récupéré le corps d'un martyr et 4 blessés dans le siège de la police maritime palestinienne, qui a été ciblé, aujourd'hui à l'aube, le lundi 14/11, par les avions de l'occupation.
Un avion de guerre sioniste de type "F16" avait survolé soudainement les cieux du nord de la Bande de Gaza et a lancé plusieurs missiles lourds sur le poste de la police maritime appartenant à la police palestinienne à Gaza et situé au nord-ouest du village de Beit Lahia dans le nord de la Bande de Gaza, le détruisant complètement.
Des sources ont déclaré à l'agence "Qods Press" que le martyr s'appelle Mohamed Zaher Kilani, âgé d'une vingtaine d'années et l'un des éléments de la police maritime et qu'il est arrivé en plusieurs morceaux à l'hôpital de Kamal Adwan dans le nord de la Bande de Gaza.
Les sources ont ajouté que les équipes de la défense civile fouillent les décombres du site endommagé, recherchant d'autres victimes, tandis qu'on parle d'une rupture de communication avec deux membres du poste qui travaillaient dans le site ciblé.
Il est à noter que le site de la police maritime a été déjà bombardé plusieurs fois et a été complètement détruit et reconstruit il y a trois ans, au cours de la dernière guerre contre la Bande de Gaza,.
Notons que 15 palestiniens sont tombés en martyre alors que des dizaines d'autres ont été blessés dans une série de raids menés par les avions de l'occupation sioniste sur diverses régions de la Bande de Gaza, au moment où la résistance palestinienne a pu tuer un sioniste et blessé 20 autres dans le tir des roquettes sur la ville d'Ashkelon dans les territoires palestiniens occupés en 1948.

Les forces occupantes prennent d'assaut une maison à el-Qods pour la saisir

[ 14/11/2011 - 12:16 ] 
El-Qods occupée – CPI
Les forces de l'occupation sioniste ont pris d'assaut dimanche 13/11, une maison palestinienne dans le quartier de Wadi Helwa à Selwan dans la ville occupée d'el-Qods pour les informer sur les questions relatives à faciliter l'évacuation de la famille par les forces occupantes, qui pourraient commencer à évacuer la maison le 28 novembre.
Des sources locales avaient attiré l'attention par le passé sur les intentions des Sionistes de faire évacuer des maisons et des bâtiments des Palestiniens à Selwan sous des motifs légaux multiples.
Les forces occupantes ont interrogé les propriétaires de la maison sur le nombre de membre de la famille, mais le propriétaire de la maison leur a répondu qu'elles doivent demander à leur l'avocat pour obtenir les informations qu'elles veulent. Un soldat sioniste a tenté de fermer la porte de la maison pour éviter le rassemblement des habitants autour la maison.

Le gouvernement condamne les attaques sionistes contre Gaza et rejette la politique perfide

[ 14/11/2011 - 11:28 ] 
Gaza - CPI
Le gouvernement palestinien dirigé par le premier ministre Ismaïl Haniyeh a rigoureusement condamné le bombardement criminel et perfide perpétré par les avions " F 16 ", qui a ciblé le siège de la police maritime, qui a conduit au martyre de Mohammed Kilani, et en blessant 4 autres personnes et la destruction entière du siège.
Le porte-parole du gouvernement, Taher el-Nounou a annoncé dans une déclaration écrite, le lundi 14/11, le martyr d'el-Kilani, après avoir été tombé martyr dans un coup sioniste perfide, durant sa mission régulière nationale, et el-Nounou a souhaité prompt rétablissement aux blessés qui ont été blessés dans l'agression de l’occupation.
El-Nounou a souligné que son gouvernement a mené, après le raid sioniste,  des contacts avec le côté égyptien, en les mettant au courant  de la forme d'agression criminelle, soulignant le rejet du peuple  palestinien d’être trahit ou à accepter l'équation de trahison sioniste.
Le porte-parole a également souligné la nécessité de mettre un terme aux crimes de l'occupation et ses attaques contre le peuple, palestinien, avertissement des conséquences du recours à des options où de tester le peuple, sa ténacité et sa résistance, ni d'accepeter que l'occupation transfère ses crises sionistes internes à travers la terreur, au détriment du sang du peuple palestinien.
Notons qu’ au cours des deux dernières semaines, 16 Palestiniens étaient tombés martyrs et des dizaines autres ont été blessés dans une série de raids menés par les avions de l’ennemi occupant sur les différentes zones de la bande de Gaza, tandis que la résistance était capable de tuer un sioniste et blessé 20 autres dans le lancement de missiles sur la ville d'Ashkelon dans les territoires occupés en 1948.

Les forces occupantes envahissent Qalqilia et pénètrent dans les maisons des prisonniers libérés

[ 14/11/2011 - 12:18 ] 
Qalqilia – CPI
Le correspondant du Centre Palestinien d'Information (CPI) a déclaré que d'importantes forces de l'armée de l'occupation sioniste ont pris d'assaut la nuit dernière, la ville de Qalqilia en Cisjordanie occupée, entamant une vaste campagne de raids dans les maisons palestiniennes, y compris celles des prisonniers libérés dans le cadre de l'opération d'échange de prisonniers.
Notre correspondant a ajouté que les forces occupantes ont envahi la maison des détenus Akram Mansour, Shadi Awdeh, Ibrahim Yacine, qui ont reçu des convocations pour se présenter au siège des services de renseignements sionistes.

Les Brigades d'el-Qassam annoncent le martyr de Mohamed Kilani

[ 14/11/2011 - 12:02 ] 
Gaza - CPI
Les Brigades d’el-Qassem, l'aile militaire du Mouvement de résistance islamique de Hamas, ont annoncé aujourd’hui,  le 14/11, le martyr de Mohammed Zaher el-Kilani, qui a été tué dans le raid  sioniste sur le nord maritime de la bande de Gaza.
Kilani a été tué, tôt lundi 14/11, alros que 4 autres ont été blessés par le bombardement sioniste qui a pris en cible d'une manière perfide, un site de la police navale dans la région au nord du secteur assiégé.
Selon le correspondant du Centre Palestinien d'Information,  dans le secteur nord, les équipages de la défense civile ont retrouvé le corps du martyr, entièrement fragmenté sous les décombres de l'endroit ciblé.
Notre correspondant a affirme que trois personnes ont été prises à l'hôpital Chifaa à Gaza, tandis que la quatrième à été transférée à l'hôpital Kamal Adwan, dans le nord de la bande de Gaza, après que les avions de guerre sioniste « F16 » ont bombardé le site susmentionné, ajoutant qu’il a été totalement incendié par l’agression barbare.
Des sources médicales ont indiqué que le statut des trois personnes blessées a été décrit comme modéré et celui de la quatrième est très critique.

Camp Balata : Les forces occupantes arrêtent 4 Palestiniens lors d’une offensive

[ 14/11/2011 - 12:55 ] 
Naplouse - CPI
Les forces  occupantes israéliennes ont pris d’assaut, le Camps de réfugiés de Balata à l'est de Naplouse, et ont kidnappé 4 jeunes hommes, et perquisitionné plusieurs maisons dans différentes parties du camp, y compris également les maisons des prisonniers libérés et leur ont envoyé des lettres de menaces.
« Les forces sionistes, estimées à plus de 20 véhicules militaires, ont pris d'assaut le camp et y ont fait des ravages, en fouillant plusieurs maisons, enlevant quatre jeunes hommes », ont déclaré des sources bien informées.
Les sources ont cité les trois noms des jeunes enlevés ; Mourad Abdoul Sawalhi, Kaysse Salim Dbaki, Musa Abou E’lfa, et ils sont tous âgés d’une vingtaine d'années, tandis que le quatrième n’a pas été encore identifié.
Les sources ont indiqué que les forces sionistes  qui ont pris d'assaut le camp, à l'aide de chiens renifleurs,  ont brutalement fouillé les maisons des prisonniers libérés dans la dernière transaction, indiquant qu’elles ont perquisitionné la maison du prisonnier libéré Mehdi Choukri el-Assi, et celle de la prisonnière libérée Latifa Abou Dirae, soulignant que les forces sionistes ont également  menacé les détenus libérés de ne pas s'approcher ou toucher la sécurité de l'occupation.
« Les troupes sionistes ont attaqué le camp pendant environ une heure de nuit, et ont duré jusqu'à quatre heure avant l’aube, laissant des actes de vandalisme dans les maisons attaquées », ont ainsi précisé les sources.
Il est à noter que le Camp de réfugiés de Balata, est systématiquement exposé aux offensives de l’armée sioniste, et ses maisons fouillées et leurs habitants toujours agressés.

El-Aruri: Côté égyptien nous a promis de réaliser tout ce qui reste de la transaction de prisonniers

[ 13/11/2011 - 19:13 ] 
Damas - CPI
Saleh Aruri, un dirigeant du Hamas chargé du dossier de prisonniers  a déclaré que le côté égyptien responsable de suivre le dossier de la transaction, a déclaré à son mouvement que tous les articles convenus seront appliqués, y compris ceux qui n'ont pas été appliqués jusqu'à présent.
«Nos frère égyptiens nous ont assurés qu'ils obtiendront tout ce qui a été accordé dans la transaction, la libération du second lot, et la question des 10 prisonnières. Qu’ils vont résoudre la question des prisonniers isolés, ainsi que les familles des détenus libérés qui ont été empêchées par l’occupation de voyager à l’extérieur de la Cisjordanie », a affirmé El-Aruri dans une déclaration exclusive au Centre palestinien d'information, le dimanche soir 13/11.
Il a souligné  à l’égard de la question des 10 prisonnières: "Nous avons convenu avec nos frères égyptiens qu’elles soient libérées rapidement, et même  avant le deuxième lot, et ils font leur possible effort, et nous les suivons"
Le dirigeant du Hama a indiqué qu’il est censé de tenir une réunion entre le côté égyptien et les sionistes ces jours-ci, pour discuter de tous les éléments restants dans la transaction, tel que a été rapporté par le côté égyptien.
À la réponse à une question adressée par notre correspondant ; à propos que des médias rapporte que l'occupation va libérer dans la deuxième tranche de la transaction les prisonniers de Fatah seulement, el-Aruri a commenté qu’il est censé  que la deuxième tranche soit équilibrée en termes de leurs composants.

Manœuvres militaires de l’armée sioniste simulant l'enlèvement d'un soldat

[ 13/11/2011 - 20:08 ] 
Nazareth - CPI
L’armée de l’occupation israélienne a tenue de vastes  manœuvres militaires simulant l’enlèvement de l’un de ses soldats sur l’un des check-points militaires, et cela sous les menaces croissantes et des avertissements qui figurent sur l'agenda de l'armée au cours des dernières années.
Selon le journal hébreu Maariv, que les unités qui ont effectué les manœuvres ont prétendu : «Les premiers résultats ont indiqué qu’elles ont réalisé ce qui est exigé d'eux au maximum, malgré l'arrivée de l'information qu'elle était en retard en raison de la difficulté et la complexité des manœuvres ».
Pour sa part, le chef de l’appareil de surveillance  de l’armée « Shlomi Baber » a déclaré : La manœuvre a commencé à sept heures ; par l’enlèvement d’un soldat sur la barrière "Pkaut" et transporté dans un convoi de plusieurs véhicules à la ville de Naplouse, et ensuite une cellule hostile au compromis a commencé sa pénétration  dans la vallée du Jourdain pour poignarder le soldat.
"Nous devons regarder l'événement d’un grand-angle où il n'y a pas d'échec dans notre manœuvre, car nous voulions examiner l'étendue de la coopération dans le transfert de responsabilité pour l'événement d'un endroit à l'autre et la continuité du traitement", a-t-il ajouté.

"Shin Bet" convoque la prisonnière libérée Simoud Karajeh

[ 13/11/2011 - 20:22 ] 
Ramallah – CPI
Des sources palestiniennes ont dit que les autorités de l'occupation sioniste ont pris d'assaut, le dimanche à l'aube, 13/11, la maison de la prisonnière libérée, Simoud Karajeh, dans le village de Safa à l'ouest de la ville de Ramallah, et ont livré une convocation pour rencontrer l'officier de renseignements, Shen Bet, dans la prison d'Ofer.
Les sources ont souligné que les forces occupantes ont arrêté la famille de Kharajeh à l'extérieur de la maison et ont lancé une campagne de fouille à l'intérieur, altérant son contenu avant avoir informé la prisonnière libérée, Simoud Karajeh, de la nécessité de se présenter dans le siège de Shin Bet dans la prison d'Ofer près de Ramallah, sans donner de raisons.
Il est à noter que Karajeh a été libérée dans le cadre de la transaction de prisonniers et a passé 3 ans d'une condamnation de 20 ans dans les prisons sionistes.

Prison de Ramleh: les prisonniers souffrent des conditions de santé très difficiles

[ 13/11/2011 - 21:56 ] 
Ramallah – CPI
Le club du détenu palestinien a mis en garde des conditions dangereuses dans lesquelles les prisonniers malades sont détenus à l'hôpital de la prison de Ramleh, en notant qu'ils souffrent des conditions très difficiles à la lumière de la négligence de l'administration pénitentiaire à leur souffrance.
Dans un communiqué publié le dimanche 13/11, le club a déclaré que les prisonniers malades dans la prison de Ramleh ont menacé d'accroître leurs mesures de protestation, déclarant que l'administration pénitentiaire a refusé de répondre à leurs exigences et plaintes, ce qui les a obligés de prendre des mesures de contestation dont le refus de recevoir les repas, au moment où l'administration pénitentiaire a répondu, en imposant des sanctions sur tout le département, y compris la privation de la Cantine.
Les prisonniers ont confirmé à l'avocate du club du détenu que la gestion pénitentiaire les ont obligés de payer le prix des repas et a isolé les deux prisonniers: Yasser Nazzal et Alaa Hasouna.
De son côté et lors de la visite de l'avocate, le prisonnier Nahed Faraj Gadallah Akraa a déclaré qu'il commencera une grève de la faim, après l'Aïd d'el-Adha, en cas du rejet des exigences de prisonniers par l'administration pénitentiaire .

Le barrage de Tayassir : synonyme de supplice de Tantale !

[ 13/11/2011 - 23:00 ] 
Le barrage de Tayassir qui sépare tobas de Laghouar Nord, s’est transformée en barrage à clous, avec l’application par les soldas de l’occupation de nouvelles mesures répressives, à l’encontre des citoyens traversant le barrage et ce depuis le premier jour de l’Aïd El Idha béni qui consiste à trouer les jantes avec les clous.
Le barrage constitue un véritable cauchemar qui empoisonne l’existence des habitants de tobas et Laghouar et, qui le considèrent comme un pieu fixé entre eux, ayant pour but d’instituer des frontières qui sépareraient entre le Nord de la rive et Laghouar.
Le président du conseil des villageois d’Elmaleh et des campements de bédouins, Aref Daraghma a noté que les soldats de l’occupation ont fait rater aux citoyens les fêtes de l’Aïd El Idha, en procédant au sabotage des pneus des voitures et des autobus de transport en commun qui desservent la région; ces soldats d’ailleurs traitent les citoyens et les passants selon l’humeur.
Il a enchainé, « dés le premier jour de l’Aïd, ils ont saboté les pneus de l’autocar appartenant au citoyen Samer Abou Hassen, et cela en redressant les clous propagés le long du barrage à fleur de sol. Ces opérations de sabotage se sont alors succédées quotidiennement et ont touché d’autres citoyens en particulier Ahmed Draghma et Naji Draghma.
Artère principale :
Le citoyen du village de Tayassir, Hassen Saouafta fait remarquer que la route sur laquelle s’est instaurée le barrage de Tayassir, constitue une artère principale de la circonscription de Tobas qui compte 51.000 habitants la plupart obligés de  traverser ce barrage offrant la seule voie de passage qui mène aux terres agricoles de la circonscription.
Il a ainsi enchainé: ce barrage entrave directement le mouvement quotidien de quelques 5500 citoyens, vivant de l’autre côté de la barrière dans les agglomérations de Bardala, Kardala, Aïn El Baydha, Elfarissiya, El Maleh et Yel EL Hamma pour la plupart, contraint de franchir cet obstacle quotidiennement, soit pour rejoindre leur travail, soit pour aller étudier, se soigner ou, visiter des parents.
Saouafta, a ensuite mis l’accent sur le fait que le barrage n’a pas un but sécuritaire mais, sert plutôt à mettre les habitants de la région aux abois, pour les pousser à déserter leurs terroirs, au profit des colonies agricoles qui, se sont implantées dans la région de Laghouar Nord, telle la colonie « Routem » érigée sur les terres de la région « d’El Farissiya » ou encore celle de « Mihoula » considérée la première colonie agricole qui, a vu le jour sur la rive occidentale, directement après l’occupation en 1967, sur les terres du village « Aïn El Baydha ».
Le barrage sert également à protéger les zones étendues, et interdites, pour des raisons militaires ; certaines d’ailleurs, ont servi à l’aménagement d’importants campements à l’armée de l’occupation comme c’est le cas dans la région d’El Maleh.
Le plus important endroit confirmé de supplice:
Le citoyen originaire de la vallée El Maleh dans la région de Laghouar, Ali Draghma, a signalé que ce barrage, est devenu après toutes ces années, le plus effroyable endroit de supplice pour ceux qui traversent la région, surtout en l’absence la plupart du temps des caméras de l’information télévisée, vu la situation éloignée de cette région.
Il ajouta aussi ces précisions que : les forces d’occupation ont dressé ce barrage, au début de l’Intifadha d’El Aksa, dans un endroit stratégique; dans une région géographique qui, ressemble à un goulot d’étranglement (col d’une bouteille) qui ne laisse de choix à ceux qui se rendent à El Aghouar, ou s’apprête à le quitter pour entrer dans la région que la traversée du barrage, en raison du relief géographique, montagnard, abrupt, dans la région.
Il a mis également l’accent, sur le fait que, le but recherché en dressant le barrage, c’est de créer un état de fait de frontières qui, isolent El Aghouar de son prolongement naturel sur la rive occidentale.
Le jeune militant à El Aghouar Hassen Makhamra fait mention que des dizaines de milliers d’hectares ont été confisqués derrière le barrage à leurs propriétaires qui sont les habitants de sa ville et des villages avoisinants, tel Katmoun qui a perdu la plupart de ses terres, assurant aussi que, c’est un pur barrage politique et, par conséquent, les allégations des autorités de l’occupation que, c’est un barrage sécuritaire, ne peuvent tromper personne