jeudi 13 mai 2010

Mechaal persuadé de l'échec des négociations avec Israël

16:29 12/05/2010
LE CAIRE, 12 mai - RIA Novosti
Le chef politique du Hamas Khaled Mechaal a fermement blâmé la reprise des négociations indirectes palestino-israéliennes et s'est dit convaincu de leur inévitable échec, lit-on mercredi dans son interview publiée par le quotidien indépendant égyptien Al-Masri Al-Yom.
"Ces négociations sont vouées à l'échec", a-t-il indiqué.
Jusqu'à présent les Palestiniens ne disposent d'aucun atout leur permettant d'exercer des pressions sur Israël et d'obliger ce dernier à faire des concessions, selon le responsable.
Selon M.Mechaal, une trêve entre les groupements palestiniens et l'élaboration d'un programme politique uni capable de refléter les intérêts de tous les Palestiniens pourrait devenir ce précieux "atout".
Le responsable a en outre exhorté à intensifier la résistance anti-israélienne, notamment en Cisjordanie, dirigée par l'Autorité palestinienne.
Khaled Mechaal a également souligné que le peuple palestinien ne bénéficiait pas d'un réel soutien arabe.
"Nous n'avons aucun soutien, et par conséquent le premier ministre israélien n'est pas obligé de faire des concessions à notre égard lors des négociations", a expliqué le chef politique du Hamas avant d'épingler l'incohérence de la position des autorités palestiniennes et des pays arabes qui ont accepté de se remettre à la table des négociations sans que Tel Aviv ait gelé la colonisation.
Le 2 mai les chefs de la diplomatie des pays arabes membres de la commission de la Ligue chargée de l'initiative de paix avec Israël ont accordé leur soutien à la reprise des négociations indirectes entre Israël et les Palestiniens, au point mort depuis près d'un an et demi.
Pendant ce dialogue indirect susceptible de durer quatre mois, les médiateurs américains feront la navette entre les deux parties en conflit en transmettant les propositions concernant, entre autres, le statut de Jérusalem-Est, la sécurité dans la région ainsi que la question des frontières du futur Etat palestinien. Pendant la première phase, les émissaires américains s'abstiendront de toute ingérence dans le processus de pourparlers.

Moscou compte sur la reprise prochaine de négociations directes

17:12 12/05/2010
KIEV, 12 mai - RIA Novosti
La Russie espère que les négociations indirectes qui se sont engagées le week-end dernier entre Israël et les Palestiniens déboucheront à terme sur un dialogue direct entre les parties, a déclaré mercredi à Moscou Andreï Nesterenko, porte-parole de la diplomatie russe.
"Nous avons salué cette décision. Le fait qu'après un très long intervalle, des contacts, bien qu'indirects, aient repris, constitue incontestablement un pas en avant. Nous espérons qu'au cours de ces contacts il sera possible de rapprocher les positions des Israéliens et des Palestiniens et que, prochainement, les négociations indirectes se transformeront en dialogue direct", a indiqué le diplomate.
Et d'ajouter que la Russie estimait qu'en dépit de toutes les difficultés, il fallait saisir de toutes les chances de relancer le processus de négociations entre Israël et les Palestiniens sur la base du droit international.
"C'est un créneau de possibilités que tous au Proche-Orient ont attendu si longtemps. Nous exhortons Israéliens et Palestiniens à s'abstenir au cours de cette étape importante de toute démarche unilatérale sur les problèmes du règlement définitif", a souligné le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
Les chefs de diplomatie des pays arabes membres de la commission de l'Initiative arabe de paix pour le règlement avec Israël ont soutenu le 1er mai dernier la reprise de négociations palestino-israéliennes indirectes sous la médiation des Etats-Unis.
Ces négociations, dites "de proximité", menées par l'intermédiaire de l'émissaire américain George Mitchell ont pour objectif de tenter de débloquer le processus de paix en panne depuis près d'un an et demi et doivent conduire aussi rapidement que possible à une reprise des négociations bilatérales directes, en vue de parvenir finalement à une solution à deux Etats "vivant côte à côte dans la paix et la sécurité".
Pendant quatre mois, ces négociations indirectes qui se concentreront sur les frontières permanentes entre deux Etats et les problèmes de sécurité s'effectueront sous forme d'échange de lettres entre le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. C'est M.Mitchell qui fera la navette.

Harcèlement des colons à Sheikh Jarrah en préparation de la « Journée de Jérusalem »

Jérusalem - 12-05-2010
Par ISM 
Le quartier Sheikh Jarrah a été témoin de la présence indésirable de plus de 200 colons, hier soir mardi 11 mai, venus entonner des chants de propagande nationaliste dans la rue près des maisons palestiniennes dont les habitants ont été chassés. La perturbation a duré plusieurs heures, avec l’arrivée d’une dizaine d’autobus chargés de colons encadrés par les services secrets du Ministère de l’Intérieur israélien.












L’habitant palestinien Saleh Diab a été arrêté pendant une contre-manifestation qui a eu lieu alors qu’une cinquantaine de jeunes colons dansaient et criaient à tue-tête leurs chants nationalistes, par provocation, dans la rue. Les personnes qui ont tenté, sans violence, de faire obstruction au véhicule de la police qui emmenait Diab ont été poussées sans ménagement et un activiste international a été frappé au visage avec un mégaphone.
Les provocations de la nuit dernière sont le résultat de la « Journée de Jérusalem » et risquent d’être un avant-goût du harcèlement qui pourrait avoir lieu ce soir et qui menace les communautés de Sheikh Jarrah, Silwan et la Vieille Ville, parmi d’autres.
Ces perturbations marquent ce qui est appelé à devenir l’attaque annuelle la plus brutale contre les droits des Palestiniens à exister dans la ville de Jérusalem, comme ils le font depuis des millénaires.
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« La Journée de Jérusalem » tombe, selon le calendrier hébreu, 2-3 semaines après la fin de la guerre de 1967, lorsque Jérusalem a été « unifiée », comme disent les sionistes. En réalité, cette fête signe le début d’un nettoyage ethnique systématique de Jérusalem-Est, que les Palestiniens veulent pour capitale. « La Journée de Jérusalem » est marquée par une marche à travers Jérusalem Est et la vieille ville, en particulier le quartier musulman.
Ces dernières années, la marche a pris un caractère nationaliste très extrémiste, avec des slogans d’extrême-droite. L’année dernière, il y eut des affrontements violents lorsque les marcheurs traversant la vieille ville ont attaqué des Palestiniens ainsi que des manifestants israéliens de gauche qui avaient organisé une manifestation calme près de la marche.
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13821&type=temoignage&lesujet=Nettoyage%20ethnique

Obama demande à Abbas d'empêcher les "actes de provocation" contre Israël ( HA HA HA)


USA - 12-05-2010
Par AFP

Le président des Etats-Unis Barack Obama a demandé mardi au président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas d'empêcher des "actes de provocation" contre Israël pendant les pourparlers indirects israélo-palestiniens, a annoncé la Maison Blanche.
Les deux dirigeants se sont entretenus par téléphone deux jours après l'ouverture de ces pourparlers, dits "de proximité" par l'intermédiaire de l'émissaire américain George Mitchell pour tenter de débloquer le processus de paix gelé depuis près d'un an et demi.
Au cours de cette conversation, "le président (Obama) a exprimé au président Abbas sa satisfaction" après qu'il est apparu à la télévision israélienne "pour tendre la main aux Israéliens", selon le porte-parole de la présidence américaine.
De même source, M. Obama "a exhorté le président Abbas à faire tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher des actes de provocation ou des attaques contre la légitimité d'Israël".

Appel urgent

Palestine 48 - 12-05-2010

Addameer lance un appel urgent aux Nations-Unies pour protester contre l’arrestation et la détention arbitraires d’Ameer Makhoul alors que les attaques israéliennes sur la société civile palestinienne s’intensifient
Par Addameer > info@addameer.ps 

Le 6 mai 2010, l’association de défense des droits de l’homme et de soutien aux prisonniers Addameer a adressé un appel urgent au Rapporteur Spécial des Nations Unies pour la défense des droits de l’homme au nom du directeur général d’Ittijah Ameer Makhoul, citoyen palestinien d’Israël, qui a été arrêté par les autorités israéliennes chez lui à Haifa aux premières heures de cette journée et détenu au centre d’interrogatoire de Petah Tikva. L’appel urgent sollicite une intervention immédiate de l’organe des Nations Unies dans le cas de M. Makhoul au motif que son arrestation, sa détention et un ordre récent lui interdisant de sortir du pays sont des mesures arbitraires et politiques et qu’elles constituent une persécution d’un défenseur des droits de l’homme en violation du droit international.
















Le vendredi 7 mai 2010, le tribunal de Petah Tikva a rejeté un appel dénonçant un ordre qui interdisait à M. Makhoul de rencontrer ses avocats pendant une période de 4 jours et qui avait été pris lors d’une audience tenue à peine quelques heures après son arrestation. L’interdiction a été renouvelée pour deux jours avant son expiration le dimanche 9 mai à minuit et doit maintenant expirer à minuit le mardi 11 mai. Les avocats de M. Makhoul pensent que l’ordre sera à nouveau renouvelé à son expiration.
Entre temps, l’interdiction de publication empêchant la publication de toute mention de l’arrestation de M. Makhoul, ou des circonstances ou procédures reliées, a été levée suite aux appels interjetés par Adalah et autres associations vendredi. Aujourd’hui 10 mai, l’Agence israélienne de sécurité (ISA) a répondu aux demandes, disant au tribunal que « ça leur était égal » que l’interdiction soit levée. Des articles d’information donnant des détails sur l’affaire de M. Makhoul ont paru dans diverses sources médiatiques israéliennes en ligne peu après.
La prochaine audience de l’affaire de M. Makhoul, pour déterminer si sa détention sera ou non prolongée, est prévue devant le tribunal de première instance, à Petah Tikva, mercredi 12 mai.
Intensification de la campagne israélienne contre les défenseurs des droits de l’homme
Le cas de M. Makhoul n’est qu’un exemple dans une campagne récente intensifiée des autorités israéliennes contre les défenseurs des droits de l’homme et la résistance civile palestiniens. En plus des arrestations et détentions arbitraires, les autorités israéliennes ont décidé d’interdire les déplacements de plusieurs défenseurs palestiniens des droits de l’homme au cours des derniers mois.
- le docteur Omar Said, autre citoyen palestinien d’Israël, enseignant très en vue et activiste social et politique originaire du village de Kufr Kina, au nord du territoire 1948, a été arrêté alors qu’il se dirigeait vers la Jordanie le 24 avril 2010. Après son arrestation, le docteur Said a été transféré au centre d’interrogatoire de Petah Tikva, où il se trouve toujours. Son domicile a été fouillé par la police israélienne accompagnée par des agents de l’ISA.
- Mahmoud Mihareb, lui aussi citoyen palestinien d’Israël et enseignant qui accompagnait le docteur Omar Said lorsque ce dernier a été arrêté le 24 avril 2010, s’est vu interdire de voyager pour une durée indéterminée à partir de cette date.
- Le cartographe palestinien et défenseur des droits de l’homme Khalil Tafakji a reçu une interdiction de voyager de 6 mois le 4 février 2010. M. Rafakji, résident de Jérusalem Est, a accompagné de nombreuses délégations palestiniennes à des pourparlers de paix entre 1992 et 2001, et il a beaucoup circulé pour informer sur la situation dans le territoire palestinien occupé.
- Le directeur d’Al-Haq, Shawan Jabarin, a reçu une interdiction de voyager le 23 mars 2009, après sa nomination au poste de directeur d’Al-Haq. L’interdiction qui frappe M. Jabarin est toujours en vigueur, en dépit de trois appels distincts devant la Haute Cour israélienne.
Les autorités israéliennes ont également commencé à cibler des ONG palestiniennes, israéliennes et internationales, dans le cadre de leur vaste campagne contre les défenseurs des droits de l’homme palestiniens. Parmi les mesures utilisées, on trouve des descentes dans les bureaux des organisations, l’expulsion du personnel et des bénévoles des organisations, une nouvelle politique de refus de délivrance de visas pour les travailleurs des ONG internationales, et une législation en attente à la Knesset qui autorisera le gouvernement israélien à fermer toute organisation qui fournira des informations à des acteurs internationaux ou participera à des initiatives juridiques à l’extérieur d’Israël visant à poursuivre des officiels israéliens pour crimes de guerre.
- Le 12 janvier 2010, les autorités israéliennes ont expulsé la coordinatrice média du Mouvement International de Solidarité (ISM) et nationale tchèque Eva Novakova après que 20 soldats israéliens accompagnés par des officiers de l’immigration de l’unité « Oz » aient fait une descente dans son appartement de Ramallah et l’ait arrêtée la veille.
- Le 20 janvier 2010, Jared Malsin, rédacteur en chef en anglais de l’Agence de presse Ma’an, a été expulsé après avoir été détenu dans une cellule de l’aéroport Ben-Gourion pendant 8 jours, en attente de la contestation légale contre son expulsion.
- Aux premières heures du 7 février 2010, les Forces Israéliennes d’Occupation (FIO) ont fait une descente dans l’appartement de Ramallah des activistes ISM Ariadna Jove Marti, journaliste espagnole, et Bridgette Chappel, étudiante australienne à l’Université Birzeit. Elles ont été toutes les deux emmenées à la base militaire d’Ofer, près de Ramallah, avant d’être remises à l’unité de police « Oz ». La Haute Cour israélienne a ordonné leur libération le 8 février 2010, après versement d’une caution de 800 $ et l’interdiction d’entrer en Cisjordanie.
- La même semaine, des soldats des FIO ont fait deux descentes dans les bureaux d’ISM à Ramallah, le dimanche 7 février et le mercredi 10 février à 3h du matin, confisquant les ordinateurs, des t-shirts et des bracelets portant le mot « Palestine ».
- Tard dans la nuit du 7 février 2010, les FIO ont également fait une descente dans les bureaux de Ramallah de l’ONG palestinienne Stop the Wall, confisquant les disques durs des ordinateurs, des ordinateurs portables et des caméras ainsi que des dossiers, des CD et des cassettes vidéo.
- Le 4 avril 2010, le bureau de Michigan Peace Team dans le village d’Huwwara, près de Naplouse, a été fouillé par les FIO.
- Le 13 avril 2010, l’Ordre militaire israélien 1650 est entré en vigueur, élargissant la définition de qui peut être considéré comme un « infiltré » selon les ordonnances militaires régissant le territoire palestinien occupé [1]. La formulation de l’ordonnance, qui établit pour la première fois une obligation pour quiconque est présent dans le territoire palestinien occupé d’avoir un permis délivré par Israël à y être, place une nouvelle menace sur tous les individus présents en Cisjordanie, dont les travailleurs des ONG internationales qui risquent l’arrestation et l’expulsion.
- Le 28 avril 2010, un groupe de 19 membres de la Knesset a introduit un projet de loi intitulé « Loi sur les associations (Amendement – exceptions à l’enregistrement et à l’activité d’une association), 2010 » [2]. L’objectif de ce projet de loi est de fermer toute ONG existante enregistrée en Israël, et d’empêcher l’enregistrement d’une nouvelle ONG, si « existent des motifs raisonnables de conclure que l’association fournit des informations à des entités étrangères ou est impliquée dans les poursuites judiciaires à l’étranger contre des officiels du gouvernement israélien ou des officiers des Forces Israéliennes de Défense (FID) pour crimes de guerre. » Si elle est votée, cette loi aura l’énorme potentiel de faire obstruction aux activités de toute ONG basée en Israël et de plus d’entraver la capacité et la responsabilité de la communauté internationale de tenir Israël pour responsable de ses crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
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Contexte sur l’arrestation et la détention de M. Makhoul
Ameer Makhoul a été arrêté le 6 mai 2010 à 3h10, lorsque des agents de l’ISA accompagnés par la police israélienne ont attaqué sa maison familiale à Haifa, au nord du territoire 1948/Israël. Après avoir sauté par-dessus la grille qui entoure la maison et avoir violemment cogné à la porte jusqu’à ce que M. Makhoul réponde, les 16 agents de l’ISA et les officiers de police l’ont immédiatement séparé de sa famille, y compris de sa femme Janan et de ses filles Hind, 17 ans et Huda, 12 ans, et ont commencé à conduire une fouille minutieuse de la maison. Ils ont autorisé M. Makhoul à changer de vêtements et à mettre quelques affaires dans un petit sac, puis l’ont emmené dehors pendant un moment avant de l’accompagner à nouveau à l’intérieur de la maison pour trouver les clefs de la maison et de la voiture de la famille.
Selon Janan, la police a confisqué des documents, des cartes, les quatre téléphones portables de la famille, les ordinateurs portables d’Ameer et de Janan, les disques durs des deux ordinateurs de leurs filles, une caméra et un petit magnétophone contenant des récits non encore transcrits que Janan collecte pour son propre travail. La police a également volontairement éparpillé les cours de Hind, même après que Hind et sa mère les ait informés qu’Hind devait passer l’examen « Bagrut », l’examen officiel israélien de fin d’études secondaires (correspondant au baccalauréat, ndt), le lendemain.
A un moment de la fouille policière, dit Janan, un officier l’a violemment retenue, lui tordant le bras et la repoussant lorsqu’elle a tenté de quitter le salon pour observer les confiscations. Les forces de sécurité ont également refusé de donner leurs identités [3] et ne lui ont montré le mandat d’arrêt contre M. Makhoul qu’après qu’elle ait insisté plusieurs fois. L’ordre avait été signé le 23 avril 2010 et mentionnait des raisons « de sécurité » non précisées comme motif de l’arrestation de M. Makhoul.
Environ 40 minutes après leur arrivée, un groupe des forces de sécurité a placé M. Makhoul en garde à vue. A peu près au même moment, les autorités israéliennes ont fait une descente dans le bureau d’Ittijah – le syndicat des associations de la communauté arabe, dont M. Makhoul est directeur général, et ont confisqué des documents et les disques durs de tous les ordinateurs de l’organisme.
La police a finalement quitté la demeure des Makhoul vers 5h30 du matin. Avant de partir, un officier a présenté à Janan une liste détaillant soi-disant tout ce que les forces de sécurité avaient confisqué et lui ont demandé de la signer. Toutefois, l’officier a refusé que Janan vérifie la liste ou voit ce qui avait été pris et elle a donc refusé de signer.
Vers 8h du matin, Janan a reçu un appel téléphonique de quelqu’un qui s’est présenté comme représentant la section « terrorisme international » du centre d’interrogatoire de Petah Tikva et l’a informée que M. Makhoul y était détenu pour interrogatoire et qu’elle pouvait prendre contact avec un avocat pour le suivi de son affaire.
Vers 11h le même matin, une audience d’extension de la détention dans l’affaire du plaignant a eu lieu au centre d’interrogatoire de Petah Tikva [4]. Lors de cette audience, le juge a prolongé la détention de M. Makhoul jusqu’au 12 mai 2010 et lui a interdit de rencontrer son avocat pendant au moins quatre jours.
Actuellement, pour ce que nous en savons, M. Makhoul est toujours en détention israélienne au centre d’interrogatoire de Petah Tikva.
Interdiction de voyager
Son arrestation est intervenue peu après que le Ministre de l’Intérieur israélien Eli Yishai ait signé un ordre administratif interdisant à M. Makhoul de quitter le pays pendant une période de deux mois.
Le 22 avril, M. Makhoul est arrivé au terminal Pont Sheikh Hussein, sur le Jourdain, dans l’intention de quitter Israël pour se rendre en Jordanie puis dans plusieurs autres pays pour des rencontres avec toute une série d’organisations de la société civile et leurs représentants. Après avoir présenté son passeport au guichet de contrôle, il a été informé que le Ministre israélien de l’Intérieur avait signé, la veille, un ordre lui interdisant de quitter le pays jusqu’au 21 juin 2010.
Dans cet ordre, le Ministre israélien de l’Intérieur, Eli Yishai, affirme que « j’ai la conviction que la sortie d’Ameer Makhoul du pays pose une menace grave à la sécurité de l’Etat, et en conséquence j’émets cette ordonnance lui interdisant de quitter le pays jusqu’au 21 juin 2010 » selon l’article 6 des mesures d’exception de 1948. L’ordre indique plus loin qu’une copie sera remise à M. Makhoul et qu’il a 14 jours pour faire appel de la décision par écrit.
L’interdiction de voyager contre M. Makhoul doit expirer le 21 juin 2010. Cependant, comme de telles interdictions sont fréquemment renouvelées, il reste à voir si l’interdiction qui frappe M. Makhoul continuera indéfiniment.
Arrestation et harcèlement précédents par les autorités israéliennes
Ces événements récents ne sont pas les premiers au cours desquels le plaignant a été confronté à l’arrestation, la détention et le harcèlement des autorités israéliennes en lien avec son important travail pour les droits de l’homme. Au contraire, M. Makhoul est soumis à des mesures continues de harcèlement et d’intimidation en relation avec son activisme pour les droits de l’homme, en particulier pendant et après l’offensive terrestre, aérienne et navale contre la Bande de Gaza, qui a eu lieu du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009 [5].
Le 8 janvier 2009, 10 jours après que M. Makhoul ait fait un discours à Haïfa pour protester contre l’attaque alors en cours à Gaza, la police israélienne l’a convoqué à un interrogatoire. M. Makhoul a refusé, et a été escorté de force depuis les bureaux d’Ittijah à Haïfa par deux officiers de l’ISA jusqu’à un poste de police où il a été interrogé pendant trois heures.
Le plaignant se souvient de cet interrogatoire : « Ils m’ont dit qu’ils me jetteraient en prison si je continuais mon action politique et qu’ils pouvaient s’arranger pour m’expédier à Gaza. Leur principal souci semblait être que j’exhorte la jeune génération à être plus active d’un point de vue politique. »

PASSEZ A L’ACTION MAINTENANT !
Addameer considère l’arrestation, la détention et l’interdiction de voyager d’Ameer Makhoul comme des violations délibérées des libertés fondamentales du plaignant, en particulier les libertés de circulation, d’expression, d’association et de réunion non violente, et des protections spéciales dues aux défenseurs des droits de l’homme selon le droit international. De plus, comme le mandat d’arrêt et l’ordonnance d’interdiction de voyager de M. Makhoul sont fondés sur des mesures d’exception et des informations « secrètes » qui ne sont jamais révélées à la défense, Addameer les considère comme des actions politiques arbitraires en violation des principes fondamentaux d’une procédure régulière et des normes des droits de l’homme.
Addameer exhorte donc les officiels gouvernementaux, dont les membres des représentations étrangères à l’AP à Ramallah et les consulats étrangers à Jérusalem Est, ainsi que les représentants de la Commission européenne et du Parlement européen, les organismes pour les droits de l’homme et les organes des Nations Unies, à :
- soulever le cas d’Ameer Makhoul lors de leurs réunions officielles avec des responsables israéliens ;
- demander des clarifications sur les raisons de l’arrestation et la détention prolongée de M. Makhoul par lettres officielles aux autorités israéliennes ;
- demander la libération immédiate de M. Makhoul et la levée de son interdiction de voyager ;
- faire pression sur Israël pour qu’il mette fin à sa politique de détention et d’expulsion arbitraires des défenseurs des droits de l’homme, et
- étendre le projet de contrôle des tribunaux militaires pour inclure la surveillance des tribunaux militaires traitant les affaires des citoyens palestiniens d’Israël en détention politique.
Addameer exhorte également la communauté internationale à agir pour aider Ameer Makhoul :
- Ecrivez au gouvernement israélien, aux autorités militaires et juridiques, et exigez que :
. M. Makhoul soit libéré immédiatement, et que son interdiction de voyager soit levée ;
. les autorités israéliennes de sécurités cessent immédiatement leur politique illégale d’arrestation et de détention des défenseurs palestiniens des droits de l’homme ;
. les autorités israéliennes mettent fin à la pratique de la détention arbitraire, le recours aux « informations secrètes » et la détention « incommunicado » [sans communication, ndt].

Eli Yishai
Minister of the Interior
2 Kaplan St., Qiryat Ben-Gurion
P.O. Box 6158, 91061 Jerusalem
Tel. +972 (0)2 670 1411

Yehuda Weinstein
Attorney General
29 Salah A-Din St.
Jerusalem, 91010
Tel. +972 (0)2 646 6521/2
Fax: +972 (0)2 6467001

Mr. Benjamin Netanyahu
Prime Minister
Office of the Prime Minister
3, Kaplan Street, PO Box 187
Kiryat Ben-Gurion, Jerusalem, Israel
Fax: +972 (02) 651 2631
Email: pm_eng@pmo.gov.il

- Ecrivez à vos propres représentants élus et diplomatiques, en les exhortant à faire pression sur Israël pour qu’il libère M. Makhoul et mette fin au harcèlement continu contre les défenseurs palestiniens des droits de l’homme.

Ambassade de France à Tel-Aviv, Israël
112 Promenade Herbert Samuel
BP 3480 - 63572 Tel Aviv
City: Tel-Aviv
Phone: [972] (3) 520 83 00
Fax: [972] (3) 520 83 40
Web Site: http://www.ambafrance-il.org
Email: diplomatie@ambafrance-il.org

Consulat de France in Haifa, Israël
37 rue Hagefen
BP 9539 - 31095 Haifa
City: Haifa
Phone: [972] (4) 813 88 11
Fax: [972] (4) 813 88 00
Web Site: http://www.ambafrance-il.org
Email: cslhaifa@actcom.co.il
- Ecrivez à l’Association Internationale du Barreau pour protester contre le recours d’Israël à la détention arbitraire et l’utilisation de « l’information secrète » et des détentions sans communications, et,
- Ecrivez à la Baronne Catherine Ashton, Haut Représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne pour l’exhorter à intervenir d’urgence auprès d’Israël concernant les poursuites politiques à l’intérieur d’Israël et la législation actuelle et en préparation qui criminalise les organisations pour les droits de l’homme.
Pour plus d’informations sur la campagne israélienne de répression contre les défenseurs palestiniens des droits de l’homme, visitez notre site en ligne ou prenez directement contact avec nous :
Addameer Prisoner Support and Human Rights Association
Tel: +972 (0)2 296 0446 / 297 0136
Fax: +972 (0)2 296 0447
Email: info@addameer.ps
Visitez également le blog d’Ameer Makhoul pour la mise à jour des informations.
Ramallah, 10 mai 2010.


[1] Le texte complet (en anglais) de l’Ordonnance militaire 1650, concernant la prévention de l’infiltration (amendement n° 2) est disponible ici sur le site Hamoked.
[2] Le 29 avril 2010, un groupe de 10 organisations israéliennes pour les droits de l’homme a publié une déclaration conjointe s’opposant au projet de loi : “Human Rights Groups in Israel Respond to Proposed Bill to Suppress Information about Serious Breaches of International Law: A Danger to Democracy”, disponible ici sur le site Gisha.
[3] Un officier, au moment où ils partaient, a donné à Janan son nom et son numéro d’identité.
[4] Le droit israélien stipule que les citoyens israéliens peuvent être placés en garde à vue pendant 24 heures maximum avant d’être présentés devant un juge. Un citoyen israélien accusé d’atteinte à la sécurité (presque toujours les Palestiniens avec citoyenneté israélienne) peuvent être détenus quatre jours avant d’être présenté à un juge.
[5] Comme la mission d’enquête des Nations Unies le note dans son rapport de septembre 200, cette période a été marquée par des pratiques d’intimidation et d’humiliations généralisées par les autorités israéliennes contre les dirigeants de la communauté palestinienne. La Mission a également enregistré qu’au moins 20 dirigeants arabes avaient été obligés de se soumettre à des interrogatoires illégaux par l’ISA au cours desquels ils ont été questionnés sur leurs activités politiques.
Photos : Manifestation palestinienne à Haïfa, Palestine occupée, pour la libération d'Ameer Makhoul.
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13819&type=analyse&lesujet=Prisonniers

Dénucléarisation du Proche-Orient : Medvedev évoque le sujet avec Israël

Edition du 13 mai 2010
Le président russe, Dmitri Medvedev, a réitéré, hier, l’appel de la Russie à faire du Proche-Orient une zone exempte d’armes nucléaires, soulignant que le sujet sera évoqué avec Israël et les pays concernés par cette question.« Concernant l’arme nucléaire, notre position est tout à fait claire : le Proche-Orient doit être dénucléarisé. Bien évidemment, nous évoquerons ce thème avec Israël et les autres pays engagés dans ce processus », a déclaré Medvedev lors d’une rencontre à Ankara avec son homologue turc Abdullah Gül. Si un pays du Proche-Orient développe son propre programme nucléaire, cela ne manquera pas de déstabiliser la situation dans toute la région, a estimé Medvedev, cité par les médias russes qui suivent son périple dans la région. « J’espère que nous parviendrons à trouver une solution à cette situation compliquée », a-t-il dit, ajoutant que les contacts avec l’Iran au sujet de son programme nucléaire allaient se poursuivre. Alors que les Israéliens et les Occidentaux et à leur tête les états-Unis, accusent l’Iran de chercher à développer l’arme atomique sous le couvert d’un programme civil, les experts estiment qu’Israël dispose d’un arsenal de plus de 300 têtes nucléaires. Israël refuse de se joindre au Traité de non-prolifération nucléaire (TNP).
Concernant la centrale nucléaire iranienne de Bouchehr, construite avec la collaboration de la Russie, le PDG de l’agence russe de l’énergie atomique, Rosatom, M. Sergueï Kirienko, qui accompagne le président russe dans sa tournée dans la région, a réaffirmé que cette installation entrera comme prévu en service avant la fin de l’été. « Les préparatifs du lancement de la centrale se déroulent selon le calendrier établi. Le lancement est prévu avant la fin de l’été. Les délais seront respectés », a-t-il assuré. Il a d’autre part indiqué que Medvedev qui était mardi à Damas, avait discuté avec son homologue syrien, Bachar el Assad, de la possibilité de la réalisation par la Russie d’une centrale nucléaire en Syrie. « Si la Syrie décide de développer son énergie nucléaire, il est tout à fait possible de coopérer. L’essentiel est de se conformer aux normes et aux exigences de l’AIEA », a souligné M. Kirienko. Selon lui, cette coopération porterait sur les domaines de la recherche, la médecine nucléaire, le génie énergétique et la formation du personnel.
http://www.elwatan.com/Denuclearisation-du-Proche-Orient

Lieberman : la Corée du Nord, la Syrie et l’Iran sont le nouvel axe du mal

12/05/2010  
En visite au Japon, le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman a affirmé mercredi, que la Corée du Nord, la Syrie et l'Iran constituent un "nouvel axe du mal", menaçant "non seulement Israël mais le monde entier" car ils construisent et répandent des armes de destruction massive. 
Il a ajouté que « les armes nord-coréennes qui se trouvaient à bord d'un avion saisi à Bangkok en décembre dernier étaient destinées aux groupes terroristes du Hamas et du Hezbollah ».  
Et de noter :«Cet axe du mal qui inclut la Corée du Nord, la Syrie et l'Iran est la plus grande menace pour le monde entier."
"Nous avons pu constater une  coopération entre eux depuis  deux ou peut-être trois mois lorsque un avion cargo de la Corée du Nord a été intercepté à Bangkok avec à son bord d'énormes quantités de différents types d'armes destinées au Hamas et au Hezbollah. Et bien sûr il ya aussi le programme des missiles en Iran et en Syrie, auquel la   Corée du Nord a fourni une assistance très importante ! »
L'avion cargo en question était un Ilyushin Il-76, saisi le 12 décembre dernier par les autorités thaïlandaises alors qu'il arrivait de Pyongyang, la capitale nord-coréenne. Il transportait 35 tonnes d'armes, explosifs, lance-grenades et composants de missiles sol-air.
Les documents de vol indiquaient que l'avion se dirigeait vers Téhéran. Les autorités iraniennes ont toutefois nié toute implication dans l'importation de ces armes. 
La Corée du Nord, sous le coup d'une interdiction de l'ONU d'exporter des armes, est suspectée d'empocher des millions de dollars, chaque année, en vendant des missiles et d'autres armes à des pays tels que l'Iran, la Syrie et le Myanmar.

Washington débloque 20 M USD pour le camp de Nahr al-Bared

12/05/2010    
Les Etats-Unis ont annoncé mercredi une nouvelle aide de 20 millions de dollars pour la reconstruction du camp de réfugiés palestiniens de Nahr el-Bared, dans le nord du Liban, détruit en 2007 lors de combats entre l'armée et un groupuscule islamiste.
"Dix-huit millions de dollars seront consacrés à la reconstruction (...) et les deux millions restants au soutien" aux déplacés du camp, a précisé un communiqué de l'ambassade.  
L'enveloppe américaine porte à 91,8 millions de dollars le total de l'aide accordée par les Etats-Unis depuis 2007 en faveur du camp, rasé lors des combats qui ont duré plus de trois mois entre l'armée et le Fatah al-Islam, un groupe inspiré idéologiquement du réseau Al-Qaïda.
Plus de 400 personnes, dont 168 soldats, avaient été tués lors de ces combats, et les 31.000 habitants de Nahr el-Bared avaient été transférés dans d'autres camps.  
L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), qui avait demandé 450 millions de dollars pour reconstruire Nahr al-Bared et ses environs, a indiqué dans un communiqué mercredi qu'elle avait encore besoin de 209 millions de dollars.
(AFP)

"Israël profondément déçu" par l'entretien de Medvedev avec le chef du Hamas

12/05/2010
Israël a exprimé mercredi sa "profonde déception" après la rencontre à Damas entre le président russe Dmitri Medvedev et le chef du mouvement de résistance Hamas, Khaled Mechaal.   
"Le Hamas est une organisation terroriste qui a le but avoué de détruire l'Etat d'Israël", a indiqué un communiqué du ministère israélien des Affaires étrangères.
"Les membres du Hamas sont responsables de la mort de centaines de personnes innocentes, dont des ressortissants russes", poursuit le communiqué.
 Le président Medvedev a rencontré mardi le chef du Hamas à Damas, en compagnie de son homologue syrien Bachar al-Assad.

Haaretz: les missiles et non le nucléaire sont la menace existentielle

12/05/2010  
"L'Etat horrifié qui se prépare à l'offensive", telle était l'expression utilisée par la presse israélienne pour refléter la peur de l'entité sioniste face à l'ampleur de l'arsenal militaire du Hezbollah et de l'Iran.
Dans son article publié dans le quotidien Haaretz, le journaliste Tsevi Baryel a posé la question suivante:
"Ajoutez le nombre des missiles Scud au nombre des Katiouchas, des missiles Chehab3 et Zilzal que possède le Hezbollah, et divisez-les sur 7.5 millions de personnes. Combien de missiles tomberont alors sur chaque citoyen en Israël?
Passons maintenant à la géométrie, poursuit le journaliste. Dessinez trois cercles autour de Tel Aviv, le premier représentant l'étendue que peut détruire un missile Chehab, le deuxième celle qui sera bombardée par un missile scud, et le troisième par un Katioucha.
Supposons que l'attaque contre Israël sera coordonnée entre l'Iran, le Hezbollah et la Syrie, commanderiez-vous au Hezbollah de tirer seulement les Scud et de garder les Katiouchas? Ou bien de tirer les Chehab et de garder les Katiouchas? Justifiez vos réponses selon votre adresse et la portée des missiles!"
Le journaliste ajoute dans son article: La terreur que répandent le chef du département des recherches au service des renseignements militaires israéliens, Ori Bidetz, le ministre américain à la défense Robert Gates (qui a affirmé que le Hezbollah possède des missiles plus que plusieurs gouvernements), et des analystes militaires, font noyer "Israël" dans une peur sans précédent. On ne peut pas fuir l'éventualité d'une attaque contre nous. Soudainement on se rend compte que le nucléaire iranien n'est plus la menace existentielle mais plutôt les missiles.
Selon le journaliste, "l'Etat horrifié prépare dès maintenant l'opinion publique et l'armée à la guerre prochaine".
Evoquant l'équilibre de la terreur, Tsevi Baryel écrit: "Certainement, il y un équilibre de la terreur entre Israël et ses voisins dans le but de créer une force de dissuasion.  C'est ce que fait tout Etat rationnel qui se voit en danger et qui ne trouve pas d'autre alternative militaire. Israël est sans aucun doute un Etat menacé, mais la Syrie, le Liban, Gaza et la Cisjordanie le sont aussi. Donc, les Libanais, les Syriens, les Gazaouis doivent avoir aussi froid dans le dos, non seulement les habitants d'Israël!  
Mais malgré les frappes israéliennes, la Syrie continue de menacer, et malgré le bombardement du Liban durant la dernière guerre, ce pays menace également. L'offensive du "plomb durci" a coupé Gaza mais elle n'a pas stoppé l'armement du Hamas, tout comme en Cisjordanie où l'occupation a régné mais elle n'a pas mis fin aux menaces", a conclu le journaliste du Haaretz.
Pour sa part, Maxime Peres, un autre journaliste s'exprimant à un site israélien sur les capacités militaires du Hezbollah a dit: "Le Hezbollah a reçu M-600, un des missiles les plus sophistiqués de l'arsenal syrien. Sa portée est de 300 km, et il peut porter une tête explosive d'une demi-tonne. Ce missile fonctionne au combustible solide, ce qui signifie qu'il a besoin seulement de 15 minutes pour être lancé. Donc, il est très difficile de l'éviter, surtout que le système de défense israélien est incapable de faire face à ce genre de missiles d'une manière efficace", a conclu Maxime Peres. 

Netanyahu à la frontière libanaise:Israël ne cherche pas à attaquer ses voisins

12/05/2010  
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est rendu, mardi, avec le chef d'état major israélien Gabi Ashkenazi, à la frontière avec le Liban, pour assister à des exercices militaires organisés par le commandement central du nord.
Netanyahu a baissé le ton lors de cette visite qui intervient au moment où les menaces israéliennes contre le Liban battent leur plein.
Il a même prétendu qu'""Israël" n'a aucune intention d'attaquer ses voisins, il veut la sécurité, la stabilité et la paix".  
Netanyahu s'est en outre pris contre l'Iran en l'accusant de vouloir attiser les tensions entre "Israël" et la Syrie en propageant des mensonges.     
S'agissant des déclarations du président russe à Damas selon lesquelles Moscou entend jouer un rôle plus actif dans la région, Netanyahu a dit: "nous saluons toute initiative de paix, et toute démarche pratique dans ce sens de la part de nos voisins, y compris de la Syrie. Nous sommes prêts à entamer des pourparlers avec la Syrie sans conditions préalables, comme nous le faisons actuellement avec les Palestiniens".  
Pour sa part, le chef d'état major israélien a minimisé l'importance de ces exercices. Selon Ashkenazi, cet exercice militaire est habituel et il ne s'agit pas de message adressé contre quiconque.

Netanyahu s’engage à poursuivre la construction à Jérusalem

13/05/2010
Des Palestiniennes protestent contre l’annexion de Jérusalem-Est 
par Israël en jouant du tambourin devant un groupe de jeunes juifs 
célébrant la Journée de Jérusalem. Ammar Awad/Reuters
Des Palestiniennes protestent contre l’annexion de Jérusalem-Est par Israël en jouant du tambourin devant un groupe de jeunes juifs célébrant la Journée de Jérusalem. Ammar Awad/Reuters
Mechaal accuse Israël d'entraver un accord dans l'affaire Shalit.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, s'est engagé hier à poursuivre la construction à Jérusalem, à l'occasion du 43e anniversaire de l'annexion de la partie orientale de la ville par Israël. « On ne peut pas prospérer dans une ville divisée, et une ville prospère ne saurait être divisée ou gelée », a déclaré M. Netanyahu. « Nous allons continuer à construire et à nous développer à Jérusalem », a poursuivi le Premier ministre de droite. « Il n'y a pas d'accord sur un gel de la construction dans la partie orientale de Jérusalem, et la vie s'y poursuit normalement comme partout ailleurs dans les villes d'Israël », a dit pour sa part le chef de la diplomatie, Avigdor Lieberman. Interrogé à la radio militaire, le maire de Jérusalem, Nir Barkat, a déclaré que « les limites municipales de Jérusalem ne sont pas négociables, et la construction doit continuer dans l'ensemble de la ville sous souveraineté israélienne ». La colonisation en Cisjordanie occupée, y compris à Jérusalem-Est, est l'une des principales pierres d'achoppement dans les pourparlers indirects avec les Palestiniens, qui ont commencé dimanche dans un climat de grand scepticisme. Pour cet anniversaire, d'importantes forces de sécurité ont été déployées à Jérusalem afin de prévenir tout incident au cours des festivités.
Par ailleurs, le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, a accusé Israël d'entraver la conclusion d'un accord sur un échange de prisonniers, qui concerne notamment le soldat israélien Gilad Shalit. M. Mechaal a lancé ces accusations mardi, lors de sa rencontre à Damas avec les présidents syrien et russe, Bachar el-Assad et Dmitri Medvedev, selon Ezzat al-Recheq, membre du bureau politique du Hamas. « Netanyahu est revenu sur les accords auxquels les deux parties étaient parvenues par l'intermédiaire du médiateur allemand », a affirmé M. Mechaal. « Le Hamas veut que la transaction aboutisse et il est prêt à accepter toute médiation sérieuse, car nous souhaitons faire libérer le plus grand nombre de nos prisonniers détenus dans les geôles israéliennes », a déclaré M. Mechaal à M. Medvedev, selon M. al-Recheq. MM. Medvedev et Mechaal ont également discuté du règlement du conflit israélo-palestinien, toujours selon M. al-Recheq. « Tout règlement partial en faveur d'Israël est voué à l'échec », a affirmé M. Mechaal. M. Mechaal a accusé par ailleurs les États-Unis d'entraver la réconciliation palestinienne entre le Hamas et le Fateh. En réaction, Israël a exprimé hier sa « profonde déception » après la rencontre entre MM. Medvedev et Mechaal. Le ministère israélien des Affaires étrangères a en outre rejeté avec véhémence l'appel des présidents de Russie et de Turquie d'inclure le Hamas dans le processus de paix. M. Medvedev s'est entretenu hier avec son homologue Abdullah Gül à Ankara. Ils ont appelé à « n'exclure personne » des discussions pour parvenir à la paix au Proche-Orient.
Le Hamas hausse le ton contre l'Égypte
D'autre part, le Hamas a accusé l'Égypte de torturer des Palestiniens détenus depuis un à six ans sur son territoire. « Les services de sécurité égyptiens détiennent actuellement 30 membres des factions palestiniennes, dont 11 du Hamas », a déclaré à l'AFP Sami Abou Zouhri, un porte-parole du mouvement, en demandant à l'Égypte de les relâcher. « La situation des détenus dans les prisons égyptiennes est catastrophique. Ils font l'objet de méthodes de torture horribles, électrocutés, pendus par les membres pendant de longues périodes, battus », a-t-il affirmé. « Jusqu'ici, les autorités égyptiennes n'ont pas pris cette question au sérieux. Les arrestations et la torture sont en augmentation », a accusé le porte-parole du Hamas. En outre, le Hamas a annoncé avoir découvert et désamorcé un engin explosif près de la représentation diplomatique égyptienne à Gaza, fermée depuis la prise du pouvoir par le mouvement islamiste palestinien en 2007.
Enfin, un pêcheur palestinien a trouvé la mort après une collision entre son embarcation et un bâtiment de la marine égyptienne au large de la bande de Gaza. Le fils de la victime et trois autres pêcheurs expérimentés qui étaient à bord ont été légèrement blessés et ont accusé les Égyptiens de les avoir délibérément éperonnés avec leur navire. Le Hamas a condamné « un crime grave » et appelé le gouvernement égyptien à ouvrir une enquête. Les forces de sécurité égyptiennes ont de leur côté assuré qu'il s'agissait d'une collision accidentelle due à l'obscurité et au fait que le bateau palestinien n'avait pas signalé sa position. 

Des provocations de la police sioniste contre le travail politique des habitants d'al Karmel

[ 12/05/2010 - 12:29 ]
Arabes48 – CPI

La députée arabe dans la Knesset sioniste, Hanine Zoabi membre de l'assemblée nationale démocratique, a appelé les forces de la police sioniste à libérer immédiatement les captifs qui ont participé dans des protestations populaires pacifiques contre la ligne de Gaz installée sur les terres agricoles d'al Karmel.
Elle a dit que "la main dure" annoncée par la police sioniste ne sera pas plus dure des politiques de la confiscation des terres et de l'identité des druzes palestiniens.
Zoabi a ajouté que notre peuple qui a pu se libérer de l'allégeance à l'état qui tente d'exterminer son existence, est capable de faire face aux politiques discriminatoires sionistes qui confisquent ses droits et territoires.

L’occupation envahit pour la 2ème fois la maison du captif Ayed Dodine

[ 12/05/2010 - 10:19 ]
Al Khalil- CPI

Le centre d’Al Ahrar (des libérés) chargé des affaires des captifs et des droits de l’homme,  a condamné fortement l’invasion de l’armée occupante israélienne, pour la deuxième fois, dans la maison du captif allié au Hamas, Ayed Dodine, habitant du village de Dora, dans le département d’Al Khalil, où une vaste campagne de  fouille et perquisition  sauvage a été déroulée, en endommageant ses contenus et semant la terreur au cœurs de son épouse et ses enfants.
Le directeur du centre, Fouad Al Khafache a dit qu'en coïncidence à la nomination du captif comme un dirigeant général à la prison de Néguev, l’armée occupante a attaqué sa maison d’une manière barbare, en semant la terreur à ses enfants et sa femme, en causant une grande perte dans le contenu de sa maison, sans avoir dévoilé les motifs réels de cet assaut criminel.
Son épouse a appelé les instituions, organisations juridiques et celles qui s’occupent des droits de l’homme à intervenir immédiatement pour la libération de son marie qui souffre énormément dans les geôles sionistes sous la détention administrative à plusieurs reprises.
Notons que le captif Ayed Dodine a été enlevé en  19/10/2007, alors que son frère a été enlevé en 19/12/1992 et a été condamné à perpétuité dans la prison de Hadarim.

L'occupation entame la construction du grand quartier colonial à al-Qods

[ 12/05/2010 - 12:41 ]
Al-Qods occupée – CPI

Le gouvernement sioniste d'extrême droite dirigé par Benjamin Netanyahu, a entamé la construction du grand quartier colonial dans la ville sacrée d'Al Qods occupée simultanément avec la reprise des négociations indirectes avec l'autorité de Fatah dirigée par l'ex-président, Mahmoud Abbas.
Selon les confirmations du mouvement israélien "La Paix maintenant", les premières opérations de construction ont été entamées dans une agglomération coloniale résidentielle planifiée, par 14 unités coloniales, dans l'avant-poste colonial "Ma'alieh Adoumim" au quartier de Ras al-Amoud.
Dans un communiqué de presse publié le mardi 11/5, le mouvement "la paix maintenant" a ajouté que l'agglomération coloniale comportera 104 unités coloniales.
Le mouvement a dit que les actuelles constructions n'exigent pas la posséssion des permissions de la municipalité sioniste d'al-Qods, alors que le gouvernement ne peut pas intervenir dans ce sujet.
Il a averti que les unités coloniales supplémentaires dans la partie-Est d'al-Qods vont frapper les négociations indirectes et toute discussion prochaine.

La martyre d'un pêcheur palestinien heurté par un navire égyptien

[ 12/05/2010 - 12:45 ]
Rafah – CPI

Un pêcheur palestinien est tombé en martyre alors que son fils et son frère ont été blessés, ce matin mercredi 12/5, après qu'ils se sont exposés à un heurte d'un navire égyptien.
Le coordinateur d'information pour les services médicaux militaires, Adham Abou Salima, a affirmé au correspondant du centre palestinien d'information, que le  pêcheur Mohame Ibrahim al-Bardwil, 44 ans, est tombé en martyr alors que de deux autres ont été blessés.
De son côté, le porte-parole du ministère de l'intérieur, l'ingénieur, Ehab al-Ghoussain, a dit que le ministère a ouvert une enquête pour comprendre les causes réelles de cet incident.

Une marche à Tel-Aviv pour se solidariser avec les villages d'al-Arakib

[ 12/05/2010 - 11:10 ]
Sout al-Haq – CPI

La commission de la défense des terres d'al-Arakib et le conseil régional des villages inconnus au Néguev occupé, ainsi que de nombreuses organisations et activités ont organisé, le lundi 10/5, une massive marche dans la ville de Tel-Aviv, pour se solidariser avec les villages d'al-Arakib situés entre la ville de Rahat et de Bir Saba', et s'exposent à une dangereuse série des attaques sionistes visant à les évacuer et d'expulser leurs habitants, afin de confisquer leurs terres.
Le comité organisant cette manifestation a publié un communiqué en protestant contre la sauvagerie de l'occupaiton, en disant:"Nous attendons la justice depuis plus de 60 ans, ils nous ont expulsé de nos terres, maintenant, nous sommes que des réfugiés dans notre patri".
"Ils nous ont regroupé dans une région fermée durant les années du gouverneur militaire, mais l'espoir est resté, ils nous ont assemblé dans des villages pauvres, sous une situation précaire, en souhaitant qu'on va oublier la terre, ils ont quitté des dizaines de milliers palestiniens dans des  villages privés d'eau, d'infrastructure, d'agriculture et sans vie digne, mais nous n'avons pas renoncé, c'est pourquoi, ils démolissent nos maisons de façon quotidienne et nous expulsent de nos  villages et nous sommes devenus  que des réfugiés sur les territoires de nos grands-pères", a ajouté le communiqué.
Le communiqué a mis en garde contre la barbarie de l’entreprise sioniste et raciste qui est chargé à judaïser et coloniser tout ce qui palestinien, notamment dans la région du Néguev.

Haartz: le Shabak extorque les étudiants en médecine palestiniens

[ 12/05/2010 - 13:11 ]
Al-Qods occupée – CPI

Le journal hébreu "Haartz" a dévoilé que les services de la sécurité générale sioniste (Shabak) a tenté de militariser des étudiants palestiniens de l'université d'al-Qods (Abou Dis) comme une obligation pour les permettre d'entraîner aux hôpitaux dans la ville occupée d'al-Qods.
Dans son édition de mercredi 12/5, le journal a rapporté de deux étudiants palestiniens que l'officier, "le Capitane Biran, responsable du Shabak à l'université",  les a demandé de présenter des rapports autour des activités des étudiants à l'université comme une condition exigeant la permission d'entrer à al-Qods.
"Les étudiants qui ont refusé cette condition, n'obtiennent jusqu'aujourd'hui aucune permission pour s'entraîner aux hôpitaux Maqdissis", a-t-il ainsi souligné.
Le journal a ajouté qu'une autre étudiante de la ville de Naplouse dont sa permission d'entrer dans la ville d'al-Aqsa a été tirée par les forces occupantes après qu'elle a visité les Etats-Unis, et lorsqu'elle s'est dirigée à la direction civile pour reprendre la permission, elle a été transporté à un officier au Shabak qui l'a informée que sa cause est indiscutable, en conséquence, elle est resté jusqu'à maintenant sans permission d'entrer à al-Qods pour poursuivre sa spécialiste.

Les colons sionistes organisent une marche à al-Qods occupée

[ 12/05/2010 - 12:55 ]
Al-Qods occupée – CPI

Les forces de l'occupation israélienne ont renforcé, ce matin mercredi 12/5, leur existence dans la ville occupée d'al-Qods, notamment dans la vieille ville pour garantir la protection aux colons sionistes qui participent dans la marche organisée pour commémorer l'annexion de la partie-Est d'al-Qods à l'état de l'occupation.
Le porte-parole de la police sioniste a dit qu'on va permettre aux participants dans cette marche d'entrer dans la porte d'Al-Amoud vers le mur d'al-Bouraq.
Les habitants d'al-Qods ont exprimé leurs fortes craintes envers des attaques annulles de colons extrémistes qui participent dans cette marche, en portant les drapeaux sionistes en attaquant les Palestiniens, leurs maisons et leurs boutiques et écrivent des slogans hostiles contre les arabes sur les portes.
Les colons sionistes avaient envahi, le mardi soir, le quartier de Cheikh Jarrah sous la protection des forces occupantes.
Des témoins oculaires ont dit que les extrémistes sionistes se sont dirigés avec les maisons confisquées des familles d'al Kurd, Hanoun et d'al-Ghaoui,  en les transformant à un avant-poste colonial au profit des extrémistes sionistes.

Plus de 30 mille colons sionistes participent dans la marche des drapeaux à al-Qods

[ 12/05/2010 - 18:09 ]
Al-Qods occupée – CPI

La tension règne sur la ville occupée d'al-Qods depuis les premières heures du matin de mercredi 12/5, après l'annonce des groupes sionistes leur intention d'organiser une massive marche, en participation de plus de 30 mille colons sionistes à l'occasion d'occuper la partie Est de la ville sacrée et après que des groupes d'extrémistes sionistes ont envahi les esplanades de la mosquée sainte d'al-Aqsa à travers la porte des Maghrébins.
Des sources palestiniennes dans la ville d'al-Qods ont mis en garde que cette marche sera le début d'une grande invasion dans la mosquée d'al-Aqsa, surtout après les appels des leaders des groupes sionistes à la participation dans des festivals spéciaux dont l'incursion à al-Aqsa, et dans le cadre d'une tentative de fonder la première pierre de leur prétendu temple dans les esplanades d'al-Aqsa.
Ces appels ont été distribués aux masses médias sionistes, dans les esplanades d'al-Aqsa, des photos comportant des leaders de ces groupes extrémistes.
Les masses médias sionistes ont dit qu'il est prévu que plus de 30 mille colons sionistes vont venir à travers de toute la Palestine occupée pour participer dans cette marche.
La manifestation va commencer à l'Ouest de la ville pour se dirigera vers la cour de la porte d'al-Amoud, l'une des célèbres porte de la vieille ville d'al-Qods avant d'avoir de nouveau sa destination vers l'avenue d'al-Sultan Soulyeiman et la porte de Sahera ensuite  vers la porte d'al-Esbat.
Les colons extrémistes vont faire un assaut dans la vieille ville, en portant les drapeaux sionistes et entourant les portes d'al-Aqsda.
La ville occupée d'al-Qods a été transformée à une caserne militaire après l'annonce de la police sioniste de renforcer ses mesures oppressives dans la ville, en déployant 3000 policiers partout dans la ville, afin de protéger les extrémistes sionistes.
Elle a installé des barrages militaires en paralysant le déplacement des palestiniens qui habitent dans les territoires occupés en 1948, vers la vieille ville et la mosquée d'al-Aqsa.
Les leaders religieux et nationaux dans la ville d'al-Aqsa et les territoires occupés en 1948 avaient appelé les Palestiniens à se diriger à al-Aqdsa et à y accentuer leur existence, pour faire face aux groupes de colons extrémistes sionistes.

Les Saraya d'al-Qods visent les blindés militaires sionistes à l'est de Gaza

[ 12/05/2010 - 18:22 ]
Gaza – CPI

Les Saraya d'Al-qods, la branche militaire du mouvement du Djihad islamique en Palestine, a annoncé leur responsabilité dans le lancement d'une roquette de type (RPG),  sur les chars militaires sionistes qui ont envahi l'est du quartier de Choujaia, à lest de la ville de Gaza.
Dans un communiqué militaire publié le mercredi 12/5, les Saraya ont dit que leurs résistants ont pu cibler un blindé militaire sioniste, à l'Est du quartier de Choujaia, dans la ville de Gaza, par une roquette anti-chars de type (RPG).
Le communiqué a déclaré que cette opération est venue pour affirmer le droit de la résistance à faire face contre toute agressions sionistes visant le peuple palestinien, ainsi afin de poursuivre le choix légal de la résistance et du Djihad jusqu'à la libération de tous les territoires palestiniens.
On note que les forces occupantes ouvrent le feu, hasardeusement, sur les maisons résidentielles lors des invasions aux frontières de la Bande de Gaza avec les territoires occupés en 1948, en accompagnement des bulldozers militaires qui rasent les terres agricoles palestiniennes.

Les colons sionistes ferment les entrées des villages et villes de la Cisjordanie

[ 12/05/2010 - 18:36 ]
Ramallah – CPI

Le lancement des centaines de colons sionistes dans une marche de bicyclettes qui se sont dirigées du sud de la Cisjordanie vers son nord, a bloqué totalement les entrées des villages et villes de la Cisjordanie.
Des témoins oculaires ont dit, ce matin mercredi 12/5, qu'on a vu des centaines de bicyclettes utilisées par des colons sionistes qui portaient une uniformité, ont quitté la colonie de "Kiryat Arba à l'Est d'al Khalil, en se dirigeant vers le nord de la Cisjordanie à travers l'avenue N°60;
La marche organisée sous la protection des forces de l'armée de l'occupation israélienne, a fermé l'entrée du village de Beit Anoun, l'Oued de Chark qui relie entre les villages de l'Est et du nord d'al Khalil.
Des sources locales bien-informées ont déclaré que la marche se continuera vers le soir.

Haniyeh: notre peuple palestinien hérite l'attachement à ses principes

[ 12/05/2010 - 17:27 ]
Gaza – CPI

Le premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, a affirmé que le peuple palestinien a pu à travers de sa lutte et sa volonté trés solide de conserver les factuers de la force et la strabilité devant la politique d'expulsion et de la judaïsation.

Haniyeh a insisté que son gouvernement travaille pour retourner la question palestinienne à sa situation profonde arabe et islamique.
Lors de sa rencontre avec les hauts responsables et célèbres personnalités de Gaza dans le siège de son bureau, dans la ville, Haniyeh a dit, le mercredi 12/5, que personne ne peut renoncer à l'un des droits du peuple palestinien, plus particulièrement au droit de retour de tous les réfugiés palestiniens, durant cette étape ou à l'avenir, tout en affirmant l'attachement de son gouvernement à toute la Palestine, en indiquant que le peuple palestinien refuse de reconnaitre  l'occupation sur ses territoires occupés.
"Le peuple palestinien est le titulaire des clés de ses maisons confisquées par l'occupation, il a pu sauvegarder cet héritage ( ses documents et propriétés) en l'offrant d'une génération à une autre malgré tous les complots visant à le dédommager ou l'ignorer" a-t-il souligné.
Haniyeh a condamné fortement la décision de la reprise des négociations sous l'ombre de la colonisation et de la judaïsation continuelles dans les territoires palestiniens, en considérant qu'elles représentent la couverture de la continuation du blocus imposé contre la Bande de Gaza et l'enlèvement des palestiniens partout.
Il a attiré l'attention que la résistance représente le seul moyen pour libérer les territoires et récupérer les droits.
Le premier ministre palestinien a précisé que son gouvernement essaye toujours à réaliser l'unité nationale et à mettre fin au dossier des désaccords à travers la présentation de certaines propositions qui aident à accomplir ce but en déclarant que le veto américain et les positions étrangères paralysent le consensus.