lundi 8 novembre 2010

Israël demande aux États-Unis une menace «crédible» contre l'Iran

07 novembre 2010
Agence France-Presse
La Nouvelle-Orléans
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré dimanche au vice-président des Etats-Unis Joe Biden que seule une menace militaire «crédible» pourra garantir que l'Iran ne se dote pas d'armes nucléaires, a affirmé un haut responsable israélien.
M. Netanyahu s'est entretenu dimanche soir à la Nouvelle Orléans avec M. Biden, en marge de l'Assemblée annuelle des principales fédérations des communuatés juives américaines devant laquelle il s'exprimera lundi matin.
«La seule manière de s'assurer que l'Iran n'obtienne pas d'armes nucléaires est de brandir une menace crédible d'action militaire contre lui s'il n'arrête pas sa course à la bombe atomique», a dit Benjamin Netanyahu à Joe Biden, selon le haut responsable israélien, qui a requis l'anonymat.
Selon Mark Regev, porte-parole de Netanyahu, le Premier ministre israélien a en outre estimé lors de son entretien avec Joe Biden que «les sanctions sont importantes et augmentent la pression contre l'Iran». «Jusqu'a présent il n'y pas eu de changement dans la conduite de l'Iran et une augmentation de la pression internationale est nécessaire», a cependant ajouté le Premier ministre israélien
L'administration du Président des Etats-Unis Barack Obama, tout en n'excluant pas l'option militaire contre l'Iran, a préféré jusqu'à présent un renforcement des sanctions et la voie diplomatique pour tenter de forcer l'Iran à abandonner son programme d'enrichissement d'uranium. Les Occidentaux suspectent Téhéran de vouloir le mettre au point pour acquérir un arsenal nucléaire.
L'Iran et les 5+1 (les cinq membres du Conseil de sécurité de l'ONU plus l'Allemagne) ont affirmé le mois dernier leur volonté de reprendre les discussions pour tenter de régler le conflit autour du dossier nucléaire iranien, interrompues en octobre 2009 après le rejet par l'Iran d'une offre d'échange de combustible nucléaire.
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Prisonniers palestiniens d’al-Qods et des territoires occupés en 48 : le double standard (1)

Palestine - 07-11-2010

Par French Moqawama 
La question de l’échange entre le soldat sioniste capturé par la résistance palestinienne il y a plus de quatre ans et les prisonniers de la Palestine remet en avant le dossier des prisonniers d’al-Qods et des territoires occupés en 48, ainsi que les prisonniers arabes (jordaniens, égyptiens et syriens) détenus dans les prisons sionistes.
Pour l’occupant sioniste, les prisonniers d’al-Qods et des territoires occupés en 48 (l’entité sioniste) ne peuvent faire partie ni des échanges ni des négociations, ils seraient « citoyens israéliens » ! Toute revendication exigeant leur libération serait « une intervention dans les affaires internes » de l’Etat sioniste. C’est ainsi que l’occupant considère la population palestinienne vivant à al-Qods, même dans la partie occupée en juin 1967 et les Palestiniens de 48, dont la partie occidentale de la ville d’al-Qods.
Cependant, l’occupant n’hésite pas à menacer « ses » citoyens d’expulsion et de déportation parce qu’ils ne sont pas juifs. Que ce soit dans les territoires occupés en 48 ou dans la ville d’al-Qods, un double standard est appliqué aux Palestiniens : ils deviennent citoyens « israéliens » ou assimilés lorsqu’il est question d’être libérés par des échanges ou des négociations, mais redeviennent palestiniens lorsqu’il s’agit de les expulser, déporter ou de leur faire subir les peines les plus lourdes lorsqu’ils sont arrêtés et les conditions de détention semblables à leurs frères ou sœurs de Cisjordanie ou de Gaza.
Comment comprendre alors ce qui se passe avec As’ad Kanaané, fils du secrétaire général du mouvement Abnaa al-Balad, en Palestine 48 ? Voilà près de deux mois qu’il est arrêté, sans autre accusation que d’avoir menacé en paroles un Palestinien ayant accepté le service civil prôné par les sionistes pour les jeunes de 48 (ce qu’il nie formellement, d’ailleurs). Depuis deux mois, d’une séance à l’autre au tribunal de Akka, sa détention est renouvelée, alors qu’au même moment, des sionistes commettent des crimes, font couler le sang palestinien, agressent les passants, et sont immédiatement relâchés s’il leur arrive d’être arrêtés.
Ce double standard sioniste dans le comportement avec les prisonniers d’al-Qods et des territoires occupés en 48 ne peut masquer la participation effective de ces Palestiniens à la lutte nationale de libération de la Palestine ni à la lutte du mouvement des prisonniers. Bien avant l’occupation du reste de la Palestine en 1967, les Palestiniens sous occupation ont une longue histoire dans les prisons sionistes, histoire faite de résistance armée à l’occupation, de poursuites, d’arrestations et de détention.
Aujourd’hui, certains d’entre eux sont détenus depuis plus de 25 ans et appartiennent à la plupart des organisations palestiniennes de la résistance. Les conditions de leur détention sont aussi inhumaines que les autres prisonniers de la Palestine et ils appartiennent à toutes les catégories d’âge puisque depuis quelques mois, une sévère campagne d’arrestations vise des Palestiniens de plus en plus jeunes.
Des Palestiniens à part entière
En effet, au cours de cette année, avec l’accentuation des mesures de judaïsation de la ville sainte et la riposte populaire à ces mesures, l’arrestation des jeunes Maqdisis a pris d’énormes proportions. Dès l’âge de 13 ans, ils sont privés de leurs familles et de leur environnement et se retrouvent entre les mains des instructeurs sionistes du shabak ou des autres services sécuritaires. Un récent reportage de la revue américaine Christian Science Monitor souligne que plus de cent enfants de Silwan ont été arrêtés et brutalisés en l’espace d’un mois. En Palestine 48 également, ce sont surtout des jeunes qui sont arrêtés, comme récemment lors de la riposte populaire à Umm al-Fahem contre l’assaut des colons ou lors des manifestations populaires dénonçant l’agression criminelle contre Gaza en 2008-2009 où des dizaines de jeunes lycéens ou étudiants avaient été arrêtés, certains toujours en prison.
Il y a quelques mois, le nombre des prisonniers d’al-Qods et des territoires occupés en 48 était d’environ 500 prisonniers (février 2010). Parmi les prisonniers martyrs, morts en prison ou juste après leur libération, 14 sont originaires de la ville d’al-Qods, le premier étant Abdel Qassem Abou Bakr, mort en 1969 des suites de la torture subie dans la prison de Moskobiya et le dernier est le martyr Jum’a Kiyala, décédé en décembre 2008, par suite de la négligence médicale intentionnelle, après 13 ans de détention, alors qu’il était condamné à vie. Avant lui, le prisonnier martyr Muhammad Hassan Abou Hadwan qui était âgé de 65 ans. Condamné à la prison à vie, les autorités sionistes avaient refusé de le libérer lorsqu’il fut gravement malade. Il est décédé le 4 novembre 2004 après avoir passé 19 ans en prison, dont 7 ans à l’hôpital de la prison de Ramleh.
Les anciens prisonniers de la ville d’al-Qods détenus avant les accords d’Oslo sont au nombre de 43. Le plus ancien est Fouad Razim, du Jihad islamique, détenu depuis 1981.
Fouad Razim est né en 1957, à Al-Qods. Il a étudié dans les écoles du quartier de Selwan et a poursuivi ses études supérieures à l’Institut des études légales en 1977 et a travaillé au département des awqaf musulmans. Il s’est distingué dans le combat pour la Palestine en 1976 lors du mouvement des manifestations qui se déclenchaient à partir de la mosquée al-Aqsa en soutien aux Palestiniens assiégés dans le camp de Tell Zaatar, au Liban, ayant été un de ses leaders.
C’est au cours de la même année qu’il a appris à manier les explosifs, dont il a balancé une quantité sur les forces de l’occupation. Avec un groupe de combattants, il a exécuté plusieurs opérations, dont l’assassinat d’un soldat en 1978 et d’un colon en 1979. Il est arrêté en 1981 après qu’un autre membre de la cellule ait été arrêté et qui, sous la torture, a avoué que Fouad Razim lui avait appris à manier les armes. Il fut sauvagement torturé lors de son interrogatoire pendant quatre mois. Ses parents âgés ont été détenus et soumis à des exactions pour faire pression sur lui et l’obliger à faire des aveux. Sa sœur mariée a été convoquée à la prison et gardée pendant plusieurs heures, mais en s’approchant de lui, elle a pu lui glisser ces mots : « Tiens bon, Fouad, nous nous sacrifions tous pour la patrie, tu n’es ni le premier ni le dernier. Sois patient, nous sommes avec toi, par la permission de Dieu ».
Mais c’est au cours de son procès en 1982 où il a été condamné à 3 perpétuités et onze ans, pour avoir tué des soldats sionistes et des collaborateurs, et incendié les véhicules des sionistes et des collaborateurs à al-Qods, qu’il a montré un rare courage. Il se lance sur un des gardes pour lui arracher son arme. Il est alors aspergé de gaz avant de s’évanouir et d’être emmené à la prison de Ramleh. Depuis, il a été transféré dans toutes les prisons israéliennes. Maintes fois mis en isolement et privé des visites familiales, il représente jusqu’à présent un exemple de patience et de détermination. Lors des sermons du vendredi quand il dirige la prière dans la prison, il appelle au refus de quémander quoi que ce soit des geôliers, en incitant « à se tourner vers Dieu, le maître des mondes, Celui qui secourt et qui aide ».
Les dernières statistiques concernant les prisonniers d’al-Qods indiquent que 12 prisonniers sont détenus depuis plus d’un quart de siècle. Parmi eux, figurent plusieurs prisonniers qui avaient été libérés en 1985 lors de l’échange entre les forces de l’occupation et le FPLP-commandement général, mais qui ont été à nouveau arrêtés par l’occupant, comme Alaa Baziane, arrêté à nouveau le 20/6/1986 et Ali Muslimani, le 24/4/1986. 16 prisonniers maqdisis sont détenus depuis plus de vingt ans, la plupart au cours de la première intifada. 28 Maqdisis sont condamnés à une ou plusieurs perpétuités dont deux femmes : Amné Mouna et Sanaa Shehadé. Amné Mouna a été arrêtée en 2001 et condamnée à une perpétuité, alors que Sanaa Shehadé a été arrêtée en 2002 et condamnée à 3 perpétuités plus 31 ans. Ibtissam Issawi a été arrêtée en 2001 et condamnée à 15 ans de prison.
Quant aux prisonniers de la Palestine 48 dont le nombre est aujourd’hui d’environ 150 (sans compter les Palestiniens en statut d’arrestation), le plus ancien est Sami Younis, arrêté en 1983 et condamné à la prison à vie, plus tard réduit à 40 ans. Né en 1929, il a aujourd’hui 81-82 ans. Il est le prisonnier palestinien le plus âgé. Quatre d’entre eux sont détenus depuis plus d’un quart de siècle, douze depuis plus de 20 ans, quatre plus de 18 ans. Parmi les femmes, figure Lina Jarbouni, arrêtée le 18 avril 2002 et condamnée à 18 ans de prison.
Il faut briser les normes « israéliennes »
Les prisonniers et leurs familles craignent que l’Autorité palestinienne, qui négocie avec les sionistes, ne néglige une fois de plus de réclamer leur libération, dans le cadre des accords éventuels qu’ils pourraient signer. Il faut dire qu’elle montre déjà des signes inquiétants en ce qui concerne les prisonniers de 48. Ayant reconnu implicitement depuis les accords d’Oslo que le sort des Palestiniens de 48 ne la concernait pas, l’Autorité palestinienne abandonne de plus en plus les prisonniers des territoires occupés en 48 alors que les plus anciens d’entre eux, ceux qui sont détenus depuis plus de 20 ans, ont été emprisonnés parce qu’ils avaient résisté dans le cadre des organisations palestiniennes présentes encore aujourd’hui dans les territoires de l’Autorité. Depuis quelques années, cet abandon est manifeste : plus de visites, plus de contributions financières aux prisonniers et leurs familles et plus de distribution de pâtisseries lors des fêtes.
Les représentants des prisonniers et des associations de solidarité avec les prisonniers de 48 expliquent que la situation s’est aggravée par la tentative sioniste de plus en plus manifeste de les « israéliser » avec les récentes mesures sionistes : les prisonniers de 48 ont été isolés des autres prisonniers palestiniens et détenus dans la section 4 de la prison de Gilboa, mesure qui permet de les séparer juridiquement et d’empêcher que l’Autorité palestinienne ne leur paie « la cantine » (la somme d’argent versée par prisonnier pour qu’ils puissent acheter les éléments nécessaires, tels que l’alimentation, les produits d’entretien, etc..). Ainsi, ils ne sont pas comptabilisés par les sionistes comme des prisonniers pouvant être réclamés, soit dans les échanges soit dans les négociations.
Mais « israéliser » ne signifie cependant pas qu’ils aient un traitement égal aux prisonniers « israéliens », loin de là. Que ce soit lors de leur arrestation, de leur procès ou de leur détention, les Palestiniens de 48 subissent le sort des autres prisonniers palestiniens, et parfois pire, là où les sionistes souhaitent se venger et affirmer qu’ils sont « une affaire interne ». Concernant le traitement, il faut se rappeler que le sioniste Ami Buber, qui a assassiné 7 ouvriers palestiniens à Uyun Kara (devenu la colonie Richon Letzion) en 1990 et qui avait été condamné à quarante ans de prison, a obtenu plus de 300 autorisations de sortie, s’est marié et a procréé. Ce traitement, aucun Palestinien, même n’ayant pas tué des sionistes ou pris les armes, ne peut l’obtenir.
L’arrestation des Palestiniens de 48 est souvent opérée dans la terreur : des dizaines de véhicules militaires, des centaines d’hommes sécuritaires, armés jusqu’aux dents, des sirènes lancées pour annoncer de jour comme de nuit qu’il s’agit d’une « grave » opération sécuritaire. Au moment de l’arrestation dans la maison, celle-ci est fouillée, les affaires de tous les membres de la famille dispersées, les ordinateurs et téléphones portables confisqués et surtout, la presse « israélienne » convoquée pour un tirage à grande sensation. C’est ainsi que furent arrêtés sheikh Raed Salah en 2003, Muhammad et Hussam Kanaané en 2005 et Ameer Makhoul en 2010, pour ne parler que des exemples les plus criants. Il s’agit de dissuader les Palestiniens de 48 de participer à la lutte nationale.
Mais pour Firas Omari, ancien prisonnier de 48 et aujourd’hui directeur de l’association Youssef el-Seddiq, il est plus que nécessaire de briser la norme israélienne, une nouvelle fois, comme en 1985 lors de l’échange de prisonniers, où des prisonniers de 48 avaient été libérés. Les organisations qui détiennent le soldat sioniste et négocient l’échange ne doivent absolument pas oublier leurs frères de 48, notamment les plus anciens.  

Manifestation contre le mur à Al-Walaja, le 5 novembre

Cisjordanie - 07-11-2010

Par Anne Paq
Alors, après presque un mois, je suis de retour en Cisjordanie. Le "Business as usual" continue. ie. augmentation des colonies, construction du Mur et politique d'oppression face à la résistance populaire et l'inaction de la communauté internationale. Ce lundi il y aura un arrêt de la Cour suprême israélienne sur la légalité du tracé du Mur dans le village de Al Walaja, situé au Sud de Jérusalem et a quelques kilomètres de Bethléem. Mes espoirs vis-à-vis de cette décision ne sont pas si élevés. Le système judiciaire israélien fait partie du système oppressif et seulement en de rares occasions la Cour a statué en faveur des Palestiniens, et même dans ce cas-là les décisions sont rarement appliquées par l'armée.














Comme tous les vendredis, il y a au moins 6 villages palestiniens qui ont organisé des manifestations contre le Mur et les colonies. J'ai toujours tendance à soutenir les villages proches de Bethléem, et ce vendredi, j'ai choisi d'aller à Al Walaja, en partie pour documenter les progrès de la construction du Mur, mais aussi pour soutenir le village proche du jour de la décision.
La manifestation s'est deroulée sous un ciel bleu lumineux. Le contraste entre le bleu magnifique et le gris horrible du béton du Mur était frappant. Le Mur a deux visages a Al Walaja. Du côté des colonies, il a été amelioré, en utilisant de belles pierres jaunes afin de ne pas gacher la vue des colons. Du côté palestinien, on a laissé le béton nu. Le Mur est construit seulement à quelques mètres des maisons palestiniennes. Al Walaja est un magnifique village qui est en train de se transformer sous nos yeux en une prison laide.
Les habitants de Al Walaja ont réagi courageusement et résistent par tous les moyens possibles. Une de ces manières est d'organiser des manifestations tous les vendredis. Ils sont de fait arrivés à arrêter plusieurs fois les travaux en mettant leurs corps devant les bulldozers.
Une nouvelle fois, ce vendredi, un groupe de Palestiniens, internationaux et Israéliens ont manifesté contre la construction du Mur dans le village d'Al Walaja, le 05.11.2010. Le groupe se dirigea vers le chantier de construction du Mur et la colonie voisine de Har Gilo. A la fin, certains Palestiniens ont réussi à mettre un drapeau palestinien sur le Mur et ont symboliquement fait tomber des charpentes de bois qui soutiennent la construction, avant que l’armée israélienne ne les chasse.
Dans trois jours, la Cour suprême israélienne va rendre une décision concernant le tracé du Mur à Al Walaja. Les gens sont invités à montrer leur soutien en participant à une manifestation devant la Cour Suprême.
Voir d'autres photos ici.

Israël maintient volontairement les Gazaouis à un niveau proche de la famine

dimanche 7 novembre 2010 - 10h:31
Saed Bannoura
Imemc et Agences
Des documents du gouvernement israélien révèlent une politique délibérée pour maintenir les Gazaouis à un niveau proche de la famine.
Des documents dont l’existence était niée par le gouvernement israélien depuis plus d’un an ont été publiés après une bataille juridique conduite par le groupe israélien des droits de l’homme, Gisha. Ces documents révèlent qu’une politique délibérée a été mise en œuvre par le gouvernement israélien où les besoins alimentaires de la population de Gaza sont froidement calculés, et où les quantités de nourritures que le gouvernement israélien laisse passer sont exactement mesurées pour laisser à la population juste ce qu’il faut pour être au-dessus de la famine. Ceci nous rappelle qu’un certain nombre d’officiels israéliens avaient déclaré qu’ils mettraient « la population de Gaza au régime ».
(JPG)
Feuille de calcul tirée des documents publiés récemment (image de Gisha)
En 2007, quand Israël commença son siège total de la bande de Gaza, Dov Weisglass, conseiller du Premier ministre d’alors, Ehud Olmert, l’avait déclaré sans ambages, « L’idée c’est de mettre les Palestiniens au régime, mais pas de les faire mourir de faim ». Les documents récemment publiés contiennent les équations dont s’est servi le gouvernement israélien pour calculer les quantités exactes de nourriture, carburant et autres produits de première nécessité pour l’appliquer avec précision.
Les documents sont encore plus inquiétants, disent les militants des droits de l’homme, quand on prend en compte le fait que près de la moitié de la population de Gaza à moins de dix-huit ans. Cela veut dire qu’Israël a, volontairement, forcé à une sous-alimentation des centaines de milliers d’enfants, en violation caractérisée du droit international et de la Quatrième Convention de Genève.
(JPG) Cette communication de documents contredit aussi sérieusement les affirmations ressassées par Israël comme quoi le siège serait justifié par des « raisons sécuritaires », alors que ces documents montrent une politique délibérée et méthodique de punition collective contre l’ensemble de la population de la bande de Gaza.
Le directeur de Gisha déclare, par rapport aux documents, « Israël a interdit le glucose pour les biscuits et le carburant nécessaire à une fourniture régulière d’électricité - paralysant toute vie normale dans la bande de Gaza et affectant le caractère moral de l’Etat d’Israël. Je suis désolé de dire que les principaux éléments de cette politique sont toujours en application aujourd’hui ».
Dans sa déclaration qui accompagne la publication des documents, Gisha écrit :
« Les documents révèlent que l’Etat a approuvé "une politique de réduction délibérée" des produits alimentaires de première nécessité pour la bande de Gaza (section h.4, page 5). Ainsi, par exemple, Israël a restreint la fourniture du carburant nécessaire à la centrale électrique, interrompant de fait la distribution d’électricité et d’eau. L’Etat a fixé une "ligne basse d’alerte" (section g.2, page 5) pour prévenir de pénuries probables dans des produits donnés, mais en même temps, l’Etat était d’accord pour ne tenir aucun compte de ces avertissements, si la nourriture en question était soumise à une politique de "restriction délibérée". En outre, l’Etat a défini une "ligne rouge haute" au-dessus de laquelle même les aides humanitaires basiques peuvent être bloquées, même encore si elles sont très demandées (section g.1, page 5). L’Etat prétend dans une lettre explicative adressée à Gisha que dans la pratique, il n’a pas autorisé de restrictions sur les "produits de première nécessité" en-dessous de la "ligne basse d’alerte", mais il dit aussi qu’il n’a pas précisé quels étaient ces "produits de première nécessité" ».
Le journaliste états-unien Richard Silverstein écrit :
« En examinant la liste des produits autorisés à l’importation, vous réalisez que ce sont là les seuls produits autorisés. Autrement dit, si un produit n’est pas sur cette liste, il est interdit. Tenez, par exemple, voilà la liste des épices autorisées : le poivre noir, la soupe en poudre, l’hysope, le sésame, la cannelle, l’anis, le babuna (camomille), la sauge. Désolé pour vous le cumin, le basilic, le laurier, le piment de Jamaïque, le carvi, la cardamome, le chili (mélange d’épices), les ciboulettes, la coriandre, les clous de girofle, l’ail, le sésame, le tamarin, le thym, l’origan, le poivre de Cayenne. Vous n’êtes pas sur la liste. Vous n’êtes pas des épices dont les Palestiniens ont besoin selon certaines grandes bêtasses des Forces de défense israéliennes. Et les tomates, les pommes de terre, les concombres, les laitues, les jouets, les verreries, les peintures, et les chaussures ? Vous pouvez faire une croix dessus aussi. Tous les articles de luxe, ou d’autres, sont une menace pour la sécurité ».
Malgré la nature inquiétante de ces documents récemment communiqués, qui montrent une politique calculée visant à mettre volontairement toute une population en sous-alimentation, aucun média important n’en a parlé.
Le texte intégral des documents publiés, et l’original de la requête déposée par Gisha au titre du Freedom of Information Act (FOIA) (loi US sur la liberté d’information), sont disponibles sur le site de Gisha à l’adresse suivante : http://www.gisha.org/index.php?intL...
6 novembre 2010 - IMEMC - traduction : Info-Palestine.net
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Gaz off-shore : un cadeau empoisonné pour Israël et le Liban ?

publié le dimanche 7 novembre 2010
Hélène Laîné

 
Un consortium énergétique israélo-américain (Noble Energy/Delek) a annoncé, début juin, la découverte de 16 000 milliards de m3 de gaz dans les tréfonds de la méditerranée à 130 km au large des côtes d’Haïfa.
L’Etat hébreu et le pays du Cèdre se disputent aujourd’hui un trésor au fond de la mer Méditerranée, une gigantesque nappe de gaz et de pétrole mise à jour en juin par un groupe israélo-américain. Mais à qui appartient ce gisement providentiel ? Analyse d’une découverte miraculeuse déjà contaminée par la provocation politique. Le site, surnommé Leviathan, ferait 6,5 fois la taille de Tel Aviv
L’annonce avait été éclipsée par le drame de la flottille, mais elle pourrait bien changer à long terme l’équilibre des forces au Proche-Orient et provoquer de nouveaux conflits. Un consortium énergétique israélo-américain (Noble Energy/Delek) a annoncé, début juin, la découverte de 16 000 milliards de m3 de gaz dans les tréfonds de la méditerranée à 130 km au large des côtes d’Haïfa. Un site d’exploration qui porte le nom d’un monstre marin colossal de la Bible : le Léviathan. On ne pouvait pas mieux le nommer : le site ferait 6,5 fois la taille de Tel Aviv. En Israël, chacun retient son souffle. Le pays, oublié des fées de l’or noir depuis 60 ans et envieux de ses voisins irakiens et iraniens, pourrait-il, lui-aussi, devenir le nouvel eldorado de l’énergie ? "Aujourd’hui est un jour de fête. Israël est un pays indépendant énergiquement", s’hasarde à annoncer le milliardaire israélien, Yitzhak Techouva, à la tête de l’entreprise Delek Energy, partie prenante du projet.
"Il est trop tôt pour crier victoire. Il ne s’agit pour l’instant que de prédictions. La probabilité de réellement trouver du gaz en creusant est de l’ordre de 50 %. Donc, il reste une chance sur deux de se tromper", tempère Alon Dulf, expert en énergie (israélo-américain). Mais l’état d’esprit est à l’euphorie. Fin août, une autre nouvelle vient encore élargir le sourire des Israéliens : le Leviathan pourrait également regorger de pétrole, soit près de 4.2 milliards de barils sous l’épaisse nappe de gaz. Jackpot ! On oublie presque que les réelles chances d’extraire de l’or noir à plus de 5 000 mètres de profondeur ne dépassent pas les 20 %.
A qui appartient le gaz ?
Israël devra affronter plusieurs obstacles majeurs pour exploiter ce gisemement
L’extrême incertitude des résultats du forage off-shore n’est, et de loin, pas le seul obstacle auquel risque de se confronter Israël. L’eldorado du Léviathan se situe à plus de 130 km des côtes israéliennes, dans une sorte de no man’s land maritime partagé avec Chypre et le Liban. Mais l’atmosphère n’est pas au partage surtout avec le deuxième. L’Etat hébreu a un accord maritime avec la Jordanie concernant le Golfe d’Eilat, s’est arrangé avec l’Egypte, mais n’a rien signé avec Beyrouth, un voisin contre lequel il est toujours en guerre.
Et la notion de frontières maritimes est particulièrement hasardeuse lorsque l’on dépasse les limites des mers territoriales de chaque Etat, soit 12 miles ou 40 km au large des côtes. Le droit de la mer (convention de Montego Bay, 1982) permet de reconnaître une zone économique exclusive (ZEE) jusqu’à 200 miles, soit environ 370 km, mais aucun des Etats potentiellement concernés par la nouvelle nappe de gaz – Israël, Chypre, Liban- n’en a déclaré une, jusqu’à présent, devant les instances internationales. "Israël ne l’a pas encore fait car le pays ne s’est jamais intéressé aux ressources qu’il pouvait tirer de la pêche par exemple", explique Daniel Reisner, avocat israélien et expert en droit maritime. Mais pour exploiter l’eldorado prometteur du Léviathan, Israël compte s’appuyer sur une autre disposition du droit de la mer bien que l’Etat hébreu n’ait jamais apposé sa signature à la convention de Montego Bay.
Pour Daniel Reisner, le site se situe sur le plateau continental israélien, c’est-à-dire la bordure immergée du littoral descendant en pente douce avant d’arriver en eaux profondes. Selon l’article 56 de la convention de Montego Bay, le plateau peut s’étendre jusqu’à 300 km et, élément commode, il n’est pas nécessaire de le déclarer (sauf au-delà de 300 km et le chantier israélien du Léviathan se situe à près de 130 km des côtes). Mais l’article 83 de la convention vient rappeler qu’il est nécessaire, même dans ce cas-là, de se mettre d’accord avec les voisins dont les côtes sont adjacentes. C’est bien le cas d’Israël et du Liban.
Loi contre loi : le bras de fer juridique est lancé
Il est impossible à l’heure actuelle de déterminer l’étendue de cette nappe de gaz bienfaitrice
Même si les prospections réalisées en juin dernier se situent bien dans les eaux israéliennes, il est impossible à l’heure actuelle de déterminer l’étendue de cette nappe de gaz bienfaitrice. Pour les experts énergétiques, elle est probablement à cheval entre les trois eaux israéliennes, chypriotes et libanaises. A Beyrouth, on voit rouge : "Tirer partie d’un gisement potentiellement commun, c’est violer les droits du Liban", averti le député Ali Hassan Khalil (Source : Reuters). Alors forcément, les esprits s’échauffent. Fin juin, le ministre des Infrastructures israélien, Ouzi Landau, utilise un langage guerrier sur la chaîne d’info économique Bloomberg : "Nous n’hésiterons pas à recourir à l’usage de la force afin de faire respecter la loi et le droit maritime", a-t-il prévenu. De son côté, le Hezbollah libanais a saisi la balle au bond pour ajouter le nouveau contentieux gazier à sa rhétorique bien huilée contre Israël.
Alors que font deux pays lorsqu’ils ne veulent pas négocier ? Ils décident de légiférer chacun de leur côté. Israël s’apprête à faire voter à la Knesset (Parlement) une loi déterminant sa zone économique exclusive s’étendant sur près de 200 km à équidistance avec Chypre. De son côté, Beyrouth fait de même. Après de nombreux désaccords internes, son Parlement a finalement adopté, le 17 août dernier, une loi sur les permis de forage au large de ses côtes, qui seront prêts à l’orée 2012. Par ailleurs, les autorités libanaises cherchent à tracer de manière unilatérale des frontières maritimes avec son voisin israélien avant de soumettre les résultats à l’ONU pour approbation.
Dans la course à l’énergie offshore : le Liban est à la traîne
Mais au temps long de l’arbitrage pourrait se substituer une autre logique, celle de l’adage : "Premier arrivé, premier servi". A ce niveau, Israël a une sacrée longueur d’avance. Sa quête gazière sous-marine ne date pas d’hier. Les équipes américano-israéliennes ont déjà mis à jour l’année dernière deux autres gisements offshores très prometteurs, Tamar et Dalit (le premier à 90 km au large d’Haïfa), qui devraient être opérationnels dès 2012. De quoi combler les besoins du pays durant les deux prochaines décennies. Pour le monstre du Léviathan, les équipes sont prêtes, les permis de forage ont été donnés (même si l’Etat aimerait aujourd’hui une plus grosse part du gâteau), les investissements sont là. Il n’y a plus qu’à creuser.
Le Liban ne possède aucune infrastructure offshore
Le contexte est bien différent au Liban. Le pays ne possède aucune infrastructure offshore. Tout est à construire. Pourtant, dès la fin des années 60, on évoquait dans les couloirs de l’université américaine de Beyrouth la possible existence de gisements de gaz et de pétrole dans les eaux libanaises. Plus récemment, en 2002 puis en 2006, des études sismiques ont été réalisées par des entreprises de géophysique étrangères (Spectrum et Petroleum GeoServices). Encore une fois, les résultats sont très encourageants avant d’être mis au placard d’un pays miné par les dissensions politiques : "Même la fourniture du courant électrique donne lieu à des palabres sans fin, alors imaginez le capharnaüm pour l’exploitation de gaz off-shore", se désole Joseph Bahout, professeur à Science Po Paris et spécialiste du Liban. La loi sur les permis de forage adoptée en août dernier montre une volonté politique de ne pas passer à côté d’une manne potentiellement gigantesque.
Mais les investissements astronomiques nécessaires pour le forage off-shore suivront-ils ? Dans cette bataille, l’Etat libanais est hors-jeu. Beyrouth est l’un des pays les plus endettés, jusqu’à 155 % de son PIB. Sa dette publique atteint, fin juillet 2010, la coquette somme de 50,8 milliards de dollars. Autre option : les entreprises étrangères attirées par la perspective de bénéfices records. Les pétroliers Shell et Total pourraient être intéressés. Mais difficile de savoir si l’instabilité politique chronique de ce pays morcelé n’aura pas raison de leur motivation.
publié par Contre feux le 10 10 2010
ajout de note : CL, Afps

Netanyahu veut se retirer de Ghajar-Nord ; les habitants commencent à se plaindre...

08/11/2010
Le PM israélien présentera son plan aujourd'hui à New York à Ban Ki-moon
Le Premier ministre israélien veut ordonner le retrait israélien de la partie nord du village de Ghajar en territoire libanais, selon un plan qu'il doit soumettre au secrétaire général de l'ONU, ont indiqué hier les médias israéliens.
Benjamin Netanyahu doit présenter aujourd'hui à New York à Ban Ki-moon ce plan qui prévoit le retrait des forces israéliennes de la partie nord de Ghajar, qui se trouve en territoire libanais, en coordination avec la Finul - laquelle avait demandé à Israël de se retirer de la partie nord du village afin de respecter la résolution 1701 mettant fin à la guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006. « Nous avons pris cette décision d'une façon unilatérale », a précisé le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, accusant au passage le Liban et le Hezbollah d'entraver cette démarche...
« C'est une affaire qui ne date pas d'hier », a déclaré à l'AFP Milos Strugar, directeur des affaires politiques et civiles de la Finul, ajoutant que l'ONU avait été « activement engagée » avec les deux parties. « La Finul a récemment proposé des idées et des modalités nouvelles aux deux parties, dans le cadre de nos efforts pour faire avancer le retrait israélien du village », a-t-il ajouté, sans donner plus de détails.
Rappelons que durant la guerre de 2006, l'armée israélienne avait occupé la partie nord de Ghajar, où vivent quelque 1 500 habitants. Elle y avait ensuite érigé une clôture provisoire pour empêcher l'infiltration de combattants du Hezbollah dans la partie sud où vivent de 500 à 800 habitants. Cette partie se trouve sur le plateau du Golan conquis par Israël sur la Syrie en 1967 et annexé en 1981.
Le député hezbollahi Ali Ammar a salué l'annonce israélienne et souhaité que le retrait concerne également d'autres zones disputées le long de la frontière libano-israélienne. « Chaque retrait est le résultat de la fermeté du peuple libanais, de son armée et du Hezbollah », a-t-il dit à l'AFP. « Les agressions de l'ennemi israélien ne se limitent pas à Ghajar. L'ennemi doit se retirer aussi d'autres zones occupées comme Kfarchouba et les fermes de Chebaa », a-t-il ajouté.
Les habitants de Ghajar, des musulmans alaouites d'origine syrienne, ont obtenu à leur demande la nationalité israélienne. Après le retrait israélien unilatéral du Liban-Sud en 2000, la ligne bleue tracée par l'ONU fixant la frontière libano-israélienne a placé un tiers du village au Liban et les deux autres dans le secteur annexé par Israël.
Interrogé hier à la radio de l'armée israélienne, le porte-parole des habitants de Ghajar, Najib Hatib, a affirmé que « les habitants lutteront contre la séparation en deux de leur village ». Il a précisé que « tout le village a été conquis (par Israël) sur la Syrie en 1967, et toutes les maisons s'y trouvant ont été construites sur des parcelles lui appartenant selon le cadastre, y compris dans la partie nord qui n'appartient pas au Liban ». Selon lui, « l'ONU a injustement attribué au Liban la partie nord de Ghajar en se fondant sur des cartes géographiques qui remontent à 1923 ».

Le Premier ministre du régime sioniste est parti pour la Nouvelle Orléans

Dimanche, 07 Novembre 2010 15:06 
IRIB - Le Premier ministre du régime sioniste, Benyamin Netanyahou, est parti, dans la nuit de samedi à dimanche, pour les Etats-Unis, où il devait rencontrer, notamment, le vice-Président américain, Joe Biden, a indiqué son bureau, cité par les sources d'information. Netanyahou est attendu, dimanche soir, à la Nouvelle Orléans (sud), pour un entretien avec Joe Biden, en marge de l'Assemblée annuelle des principales fédérations des communautés juives américaines, devant laquelle, il s'exprimera, lundi matin.
Benyamin Netanyahu doit s'entretenir, jeudi, à New-York, avec la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton. Il rencontrera, entre temps, lundi, à New York, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et, mercredi, l'ambassadeur des Etats-Unis, à l'ONU, Susan Rice. Il devra retourner, jeudi, en Palestine occupée.
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La convergence entre l’Egypte et Israël

Dimanche, 07 Novembre 2010 10:48 
IRIB - Dans le cadre de ses efforts en faveur de la construction du mur d’acier sur les frontières entre l’Egypte et la bande de Gaza, les forces égyptiennes détruisent les tunnels de communication avec les Palestiniens. Treize tunnels ont été détruits, a cours de ces 36 dernières heures, lors des opérations menées par les forces égyptiennes, dans la région de Rafah, sur la frontière nord entre l’Egypte et Gaza. Depuis juin 2007 où  le régime sioniste a bloqué la bande de Gaza, l’Egypte a bouclé le passage frontalier de Rafah sur les Palestiniens habitant à Gaza, les contraignant à creuser des tunnels pour assurer leurs besoins de première nécessité des régions frontalières de l’Egypte. Qu’est-ce qu’il a fait le frère arabe des Palestiniens ? Il a détruit les tunnels aboutissant à Gaza et assassiné, en y injectant du gaz, des dizaines de jeunes palestiniens qui entendaient transférer aliments et médicaments du nord de l’Egypte vers Gaza. D’après les chiffres du ministère palestinien de la Santé, 150 jeunes Gazaouis ont été tués, à cause de l’effondrement des tunnels ou dans des opérations des forces israéliennes ou égyptiennes. Dans le cadre des objectifs du régime sioniste pour poursuivre le blocus de Gaza, le gouvernement égyptien a commencé, avec le soutien et la coopération financière des Etats-Unis, de construire un mur d’acier pour empêcher l’entrée des denrées alimentaires et des marchandises élémentaires. Entre temps, l’UNRWA a averti, dans un communiqué, que le blocus de Gaza a crée des conditions déplorables pour ses habitants. L’Agence a considéré l’inertie de la communauté mondiale pour contraindre le régime sioniste à mettre fin au blocus e Gaza, comme à l’origine de la multiplication de jour en jour des victimes de la politique inhumaine de ce régime. Environ un million et demi de Palestiniens vivent à Gaza qui est bouclé depuis juin 2007, date de l’arrivée au pouvoir du gouvernement élu issu du Hamas ; plus de 350 malades ont perdu la vie, faute de médicaments et des moyens médicaux, tandis que 150 jeunes ont été tués dans les tunnels, sans compter tants d’autres qui souffrent de la pénurie des denrées alimentaires, de médicaments et du combustible. Quand décidera-t-elle d’agir la communauté mondiale ?
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Deux raids aériens sionistes sur le sud de la bande de Gaza blessant deux citoyens

[ 07/11/2010 - 08:24 ]
Gaza - CPI
L’aviation de l'occupation sioniste, a lancé au moins deux missiles, le samedi soir 11/06, sur le sud de la bande de Gaza, ciblant des tunnels sur la frontière palestino-égyptienne.
Des sources locales ont déclaré: «L'avion militaire sioniste a tiré au moins un missile vers les tunnels à la frontière égyptienne à Rafah (sud de la bande de Gaza), en soulignant qu’un autre raid visait une autre zone ouverte et vide au nord de Khan Younès, au sud du secteur assiégé depuis d’environ 5 ans consécutifs.
En Outre des sources médicales palestiniennes ont indiqué que les raids aériens sionistes sur Rafah et Khan Younès, n’ont pas fait de blessés, mais de leur part, des sources locales dans la région ciblée ont affirmé que deux  citoyens ont été légèrement blessés.

Al Masri: l’occupation tente de faire échouer la réconciliation

[ 07/11/2010 - 09:37 ]
Gaza - CPI
«Le refus de l'entité sioniste de la reformulation des services de sécurité en Cisjordanie, sur une base nationale, confirme que l'ennemi cherche à saper la réconciliation nationale qui sera réalisée bientôt, si Dieu le veut,  et démontre ainsi que le veto israélo-américain consiste un réel obstacle devant la réconciliation ", a affirmé le leader du Hamas, Mouchir Al Masri.
Lors de ses déclarations à la chaîne «Al Qods», le samedi soir 6/11, Al Masri a souligné: «Les déclarations de l'ennemi met l'accent sur la gravité des services de Fatah en Cisjordanie, qui ne sont même pas acceptés par l’ennemi sioniste en dépit de leur coopération, ce qui nécessite leur restructuration sur une base nationale, parce qu'elle est une nécessité nationale, populaire et lointaine de toute intervention sioniste".
Al Masri a ainsi souligné que 'occupation ne comprend pas l'existence des services palestiniens formés par une volonté palestinienne similairement à ceux dans la bande de Gaza. Elle veut des dispositifs afin de poursuivre la résistance et confisquer ses armes, ainsi que de maintenir la sécurité de l'entité sioniste et ses colons extrémistes.
 « Le peuple palestinien exige d’être uni sous des bases patriotiques, et désire comme nécessité la réformation des services de sécurités à l’écart de toute intervention ou soumission à l’étranger, particulièrement à l’ennemi occupant israélien », a ajouté Al Masri.
 Il est noter que l'entité sioniste a annoncé que toute restructuration des services de l’autorité en Cisjordanie dirigé par l’ex-président Mahmoud Abbas, sous une telle base nationale palestinienne qui englobe le Hamas, seront considérés comme des services sécuritaires ennemis.

Un Sit-in populaire en solidarité avec les habitants d'al-Aghwar (vallée de Joudain)

[ 07/11/2010 - 10:01 ]
Ariha – CPI
Les habitants du village "Gaftalk" dans la ville d'Ariha et d'al-Aghwar ont organisé, le samedi 6/11, un sit-in dans la région d'Abou Ajaj, avec la participation des solidaires étrangers, dans le cadre de la campagne intitulée: "Par nottre lutte nous défendrons al-Aghwar de la colonisation".
Cette activité vient dans le cadre du soutien aux habitants d'al-Aghwar, après que les forces occupantes et les colons sionistes se sont emparés de plus de 25 dunums des terres du village "Gaftalk", ce qui isolera 32 familles palestiniennes qui abritent 120 personnes de leurs terres et leurs propriétés.
Notons que le gouvernement sioniste contrôle plus de 95% de la superficie de la région et poursuit les Palestiniens dans  le reste limité à 5% de  la superficie globale.
L'un des résidents de la région que leurs terres agricoles sont menacées de confiscation, Chehdah Abdul-Mouti Douais, a affirmé que les forces de l'occupation et les colons sionistes poursuivent leurs agressions quotidiennes contre leurs terres et propriétés, confisquant dernièrement plus de 50 dunums.
Il a affirmé que ces pratiques oppressives sionistes ne les effrayeront pas, mais elles les renforceront pour s'attacher à leurs territoires.
L'un des solidaires norvégiens a déclaré qu'ils sont venus du Norvège à ce lieu pour se solidariser avec le peuple palestinien, soulignant à la laideur de l'occupation et ses mesures illégales qui expriment l'ampleur de l'injustice sioniste imposée contre le peuple palestinien.
Il a affirmé que les Palestiniens ont le droit de créer leur état indépendant, tout en disant: "Nous transmettrons en fidélité tout ce qui nous l'avons vu ici à notre gouvernement et peuple et nous organiserons des nouvelles activités ici et à la Norvège pour soutenir le peuple palestinien.

L'occupation démolit une mosquée à Rahet dans les territoires occupés en 1948

[ 07/11/2010 - 10:37 ]
Al-Qods occupée – CPI
Les forces de l'occupation israélienne ont démoli, aujourd'hui à l'aube, dimanche 7/11, la mosquée d'al-Sahwa dans la ville bédouine "Rahet", dans les territoires palestiniens occupés en 1948, sous prétexte qu'elle a été construite par le mouvement islamique sans permis.
La radio hébreu a prétendu que la démolition a été brisée par des émeutes effectuées par les habitants de la ville qui ont lancé des pierres sur les policiers sionistes.
Elle a souligné que les forces occupantes ont arrêté certains citoyens palestiniens pour les enquêter et que la police sioniste a lancé les bombes de gaz lacrymogène, blessant un certain nombre d'habitants de la ville qui ont été transportés à des infirmeries locales.
L'observateur général de la police de l'occupation, le général Dudi Cohen, est arrivé au lieu de la démolition avec le chef de la brigade sud à la police, le Major général, Yohanan Danino, qui a considéré que l'existence de la mosquée représente une violation à souveraineté des lois, selon ses allégations.
De nombreux d'habitants de la ville ont appelé le chef de la municipalité, Faiz Abou Souhaiban à se démissionner de son poste.
De son côté, Abou Souhaiban a exprimé sa condamnation et sa colère contre la démolition de la mosquée, montrant que ce crime a été perpétré au moment où il contactait le ministère sioniste de l'intérieur pour résoudre la cause.
Des dizaines d'activistes islamiques ont entamé la construction d'une nouvelle mosquée au milieu de celle démolie, alors que le président de la municipalité de Rahet a annoncé aujourd'hui une grève générale suite à ces événements.

L'occupation arrête deux frères plusieurs heures suite de leur libération des prisons d'Abbas

[ 07/11/2010 - 11:02 ]
Bethléem – CPI
Les forces de l'occupation israélienne ont arrêté, le samedi 6/11, deux détenus, quelques heures après leur libération des prisons des milices fidèles à l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, dans la ville de Bethléem en Cisjordanie occupée.
Des sources proches de la famille de deux frères enlevés ont déclaré au centre palestinien d'information que les forces occupantes ont envahi la maison de deux frères, Ismaïl et Ibrahim al-Arouj dans le village d'al-Arouj, à l'est de la ville et ont fouillé leur maison avant de les arrêter.
Les mêmes sources ont ajouté que les deux frères al-Arouj étaient des enlevés dans les prisons des milices d'Abbas depuis deux mois, et qu'ils ont été arrêtés le deuxième jour d'Eid d'al-Fitr, avant de les libérer le mercredi dernier, où ils ont surpris que les forces occupantes encerclaient la maison, un seul jour après leur libération des prisons des milices d'Abbas.
Elles ont poursuivi que les deux frères al-Arouj se sont exposés à la sévère torture dans les prisons d'Abbas, où ils ont été obligés de payer 2500 dinars jordaniens, prétendant qu'ils ont reçu ces sommes d'argents des côtés ennemis, dans un signal au mouvement du Hamas.
Notons que les deux frères, Ismaïl et Ibrahim al-Arouj ont passé plusieurs années dans les prisons de l'occupation sionistes.

L'occupation poursuit ses agressions contre les détenues palestiniennes

[ 07/11/2010 - 12:18 ]
Ramallah – CPI
Une association juridique palestinienne a déclaré que la direction de la prison sioniste "Talmund" poursuit l'exécution d'une série des mesures oppressives contre les détenues palestiniennes, exacerbant leur souffrance.
Elle a appelé le CICR et toutes les organisations à intervenir pour cesser ces pratiques criminelles qui représentent une violation à toutes les conventions.
La présidente de l'Association "Mandila" pour les droits de l'homme, l'avocate Bouthaina duqmaq a affirmé, suite à sa visite à la prison, la détérioration des conditions d'arrestations et de vie des détenues au milieu du rejet de la direction de répondre à leurs demandes.
Dans un communiqué publié le samedi 6/11, Duqmaq a ajouté que l'administration de la prison refuse de les soigner, notamment celles qui souffrent des douleures dentaires, mais elle refuse de faire entrer un dentiste malgré la souffrance continuelle des détenues.
Elle a assuré que les détenues palestiniennes dans la prison "Hacharon"souffrent de l'interdiction sioniste à l'entrée de la Cantine pour le troisième an consécutif.
L'Avocate Duqmaq a déclaré qu'elle n'a pas pu finir le programme de visite et de rencontre pour les autres prisonnières en raison de l'annonce de l'état d'alarme dans la prison, affirmant la nécessité des pressions continuelles des côtés concernés pour résoudre tous les problèmes des détenues.

De grands plans coloniaux à la veille de la visite de Netanyahu aux Etats-Unis

[ 07/11/2010 - 12:38 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le gouvernement sioniste a proposé trois plans de nouveaux projets coloniaux à la veille de la visite du premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, à Washington pour rencontrer le président américain, Barack Obama.
Des nombreuses sources sionistes ont rapporté, le dimanche 7/11, que l'un de ses projets vise à établir 1250 nouvelles unités coloniales dans la montagne d'Abou Ghounaim et l'exécution de l'étape (C)  pour construire 983 autres unités coloniales, dans le cadre du plan N° 10310, ainsi que la construction de 42 autres unités coloniales dans la montagne d'Abou Ghounaim (Harhouma B), dans le cadre du plan N° 12825.
Les sources ont aussi rapporté que la municipalité de l'occupation à la-Qods occupée et le gouvernement sioniste ont commencé à imposer la politique du silence plus ferme sur les projets coloniaux, depuis la fin du délai prétendu du gel, où ils trompent délibérément l'opinion générale de ne pas publier tous les détails des nouveaux projets coloniaux, notamment dans la ville occupée d'al-Qods et à ses alentours.
Le gouvernement de l'occupation a approuvé un nouveau plan N° 4820 pour construire 250 nouvelles unités coloniales et un grand centre commercial dans la colonie "Ramout", installée illégalement sur les terres du village de Beit Hanina, au nord d'al-Qods occupée et à Lafta.
De son côté, le responsable du dossier des cartes à al-Qods, Khalil Tafakji, a annoncé dans une déclaration de presse que les autorités de l'occupation sionistes ont écarté la ligne verte qui sépare entre les deux parties d'al-Qods, par une agglomération de colonies sionistes.
Il a ajouté que l'occupation a élargi (violé) la superficie d'al-Qods dix fois plus de celle qu'était en 1967, où al-Qods représente actuellement plus de 20% de la surface de la Cisjordanie occupée.

Un ouvrier palestinien blessé par les tirs de l'occupation à l'Est de Gaza

[ 07/11/2010 - 12:45 ]
Gaza – CPI
Un ouvrier palestinien a été blessé, ce matin dimanche 7/11, par les tirs des forces de l'occupation israélienne lors de son travail à regrouper les cailloux des maisons démolies à l'est de la ville de Gaza.
Le coordinateur des services médicaux, Adham Abou Salmia, a affirmé dans sa déclaration exclusive au centre palestinien d'information qu'un ouvrier palestinien, âgé de 20 ans, a été blessé par une balle réelle à son pied, lancée par les forces occupantes à lest de la ville de Gaza.
Les forces occupantes accentuent leurs agressions contre les ouvriers palestiniens sur les frontières orientales de la bande de Gaza avec les territoires palestiniens occupés en 1948, de façon quotidienne, blessant et tuant des dizaines d'entre eux.

Le gouvernement palestinien appelle la Grande Bretagne à ne pas modifier la loi anti-criminels

[ 07/11/2010 - 17:41 ]
Gaza – CPI
Le gouvernement palestinien dirigé par Ismaïl Haniyeh dans la Bande de Gaza a appelé le gouvernement britannique à renoncer sa décision de modifier la loi concernant la poursuite judiciaire  contre les criminels de guerres, considérant que cette décision représente une humiliation à la réputation, l'indépendance et à l'impartialité de la justice britannique.
Le ministère de la justice a déclaré dans un communiqué publié le dimanche 7/11:"Nous sommes surpris aujourd'hui par les claires intentions du gouvernement britannique qui essaye de satisfaire l'occupation sioniste par la modification des lois permettant de délivrer un mandat d'arrêt et de jugemer les criminels de guerre sur ses territoires, ainsi que les déclarations du ministre britannique (William Hague) qui a rassuré le gouvernement sioniste que cette législation britannique sera proposée au parlement pour l'amender, au profit des dirigeants criminels sioniste, selon la nouvelle loi modifiée, comme des hâtes officiels et de possèder des immunités diplomatiques, ce qui représente un renforcement aux politiques de l'impunité des criminels et une violation aux principes de la compétence judiciaire internationale adoptée par la Grande Bretagne".
Il a considéré que ces desseins très dangereux dont des récompenses aux forces occupantes qui perpètrent les crimes contre le peuple palestinien, affirmant que la poursuite et le jugement des criminels sionistes de guerre est une grande affaire morale sur ceux qui insistent sur les droits de l'homme et sa dignité.
"Pas de justification à ceux qui veulent modifier les lois pour des objectifs politiques vendables contre des sangs coulés et des hommes innocents tués froidement", a-t-il poursuivi.
Le ministère palestinien de la justice a ajouté que les lois nationales des pays et le droit international resteront très faibles et sans aucune valeur, si leurs décisions ne se réaliseront pas à travers d'une poursuite sérieuse et réelle aux criminels sionistes de guerre, une poursuite qui doit être écartée à tous et quels que soient les prix politiques, dans le but de protéger les droits des personnes torturés et opprimés partout.
Il a appelé le gouvernement britannique qui porte une grande responsabilité morale des catastrophes depuis la Nakba du peuple palestinien, à ne pas lier la politique officielle de l'état à la justice, ce qui causera un grand dommage à la réputation et la souveraineté de la justice britannique.
Il a appelé les organisations judiciaires dans les pays européens et dans tous les pays du monde libre à ne pas considérer que la mesure britannique comme un bon modèle et à prendre des pas efficaces pour punir les criminels sionistes de guerre partout.
Enfin, le ministère palestinien de la justice a appelé les juristes, au monde entier, à accentuer leurs efforts pour juger les criminels sionistes de guerre devant la justice internationale et à prendre la justice aux opprimés.

Une vaste campagne africaine pour boycotter les universités sionistes

[ 07/11/2010 - 18:32 ]
Johannesburg – CPI
Des centaines académiciens africains ont annoncé, par l'appuie des personnalités mondiales, une initiative pour boycotter les universités sionistes jusqu'à la fin de l'occupation sioniste des territoires  palestiniens occupés.
Dans leur communiqué publié, le dimanche 7/11 dans les médias, plus de 200 académiciens de 13 universités africaines ont promis de soutenir l'initiative de l'université de Johannesburg, pour mettre fin à la collaboration avec l'entité sioniste. Cette initiative est la première de son genre en Afrique du sud.
Le journal égyptien "al-Ahram" a rapporté aujourd'hui que plusieurs personnalités importantes soutiennent cette initiative dont le révérend Desmond Tutu, le prix Nobel de la paix en 1984 et des dizaines des célèbres personnalités en Afrique du sud.
Al-Ahram a rapporté de ces académiciens que les universités de l'entité sioniste ne sont pas visées à cause de leur identité ethnique ou religieuse, mais à cause de leur implication avec le régime d'apartheid sioniste, surtout l'université de "Ben Gouriuon" qui garde les faits de l'occupation sioniste.
"Cette université soutient de manière directe ou indirecte les attaques effectuées par les forces de l'occupation israélienne contre les palestiniens à travers des dons et les avantages offerts aux étudiants qui servent aux unités de combats à l'armée sioniste", ont-ils ainsi ajouté.
Les membres des académies africaines ont accusé l'université "Ben Gourion" de garder les cherches scientifiques en faveur de la technologie d'armement et à produire des armes interdites utilisées par l'armée de l'occupation contre les Palestiniens.
Le journal a déclaré que cet appel de boycottage coïncide avec la publication d'un rapport en Afrique du sud, intitulé: "Est-ce que Israël est un état d'apartheid?" et élaboré par le centre des recherches des sciences humaines.
Il a souligné que ce rapport est juridique et non-aligné, ainsi s'est basé sur les situations, pratiques et politiques sionistes contre les Palestiniens sur la base du droit international.
Le rapport a affirmé que les pays qui pratiquent la politique de la séparation raciste "apartheid" se basent sur trois moyens pour renforcer leur arrogance en faveur de certaine classe, mais en cas de l'entité sioniste, l'état de l'occupation utilise les lois, les tribunaux et les services de sécurité pour exécuter cette méthode raciste contre les palestiniens pour servir les juifs, selon le rapport.
 Il a souligné que l'occupation offre la préférence et la priorité à exploiter les terres, les eaux et les autres ressources à une seule classe des juifs et des colons qui s'emparent des droits privés des Palestiniens par le soutien des autorités occupantes.
Le rapport a confirmé que les autorités de l'occupation ont confisqué plus de 50% des terres de la Cisjordanie occupée, en les donnant aux colons sionistes, alors qu'elles se sont emparées des ressources d'eaux, en transportant les eaux de la fleuve de la Jordanie aux colonies illégales installées sur des territoires occupés et contrôlant plus de 87% de ressources d'eaux souterraines.

Les avions militaires sionistes lancent des raids illusoires contre Gaza

[ 07/11/2010 - 18:40 ]
Gaza – CPI
Les avions de guerre sionistes ont lancé, le dimanche après-midi, 7/11, plusieurs raids illusoires sur les différentes régions dans la Bande de Gaza.
Le correspondant du centre palestinien d'information a rapporté que de nombreux raids aériens ont ciblé le côte de Gaza et des autres ont ciblé la plage de Noussairat et Dir al-Balah au centre de la Bande de Gaza.
Les avions de combat sionistes ont visé ce matin la plage du nord du secteur.
Les avions militaires sionistes de type (F-16) et les drones survolent les cieux de la Bande de Gaza depuis les premières heures de l'aube.

La Cour suprême israélienne légalise l’apartheid

Publié le 7-11-2010

La Cour suprême israélienne a débouté dimanche des habitants du quartier d’Ajami, à Jaffa, qui demandaient la révocation d’un marché alloué à une entreprise de promotion immobilière d’un ensemble d’appartements réservés aux seuls Juifs.
La présidente du tribunal, Dorit Beinish, a assorti la décision d’un commentaire hypocrite, bien dans la veine de « la seule démocratie du Moyen-Orient ».
Il est vrai, a-t-elle dit, qu’en acceptant de louer un terrain à une entreprise dont le but déclaré était de loger uniquement des Juifs, membres de la secte siono-religieuse Emunah, l’Administration des Terres Israéliennes (Israel Land Administration) s’est rendue coupable de discrimination raciale entre citoyens.
Mais voyez-vous, la justice est lente, et l’ensemble immobilier est à présent sorti de terre. « On ne va quand même pas le démolir », a-t-elle conclu, en rejetant le recours.
Ajami, qui a donné son nom au film éponyme, est un quartier de la métropole Tel Aviv/Jaffa où vivent des citoyens juifs, chrétiens et musulmans. Mais comme ailleurs, et à Jérusalem en particulier, le gouvernement y pratique une judaïsation rampante.
Mosquée détruite au bulldozer
Ce même dimanche, 700 policiers ont été mobilisés pour détruire la mosquée du village de Rahat, dans le désert du Naqab (Neguev). Motif : « défaut de permis de construire ». En quelques dizaines de minutes, le bâtiment a été réduit en un amas de ruines. Les fidèles de Rahat pourront toujours se ruiner en avocats pour se plaindre à Mme Beinish, car Israël entend conserver l’apparence d’un Etat de droit. Pour s’entendre dire que tout cela est sans doute regrettable, mais qu’il est trop tard pour reconstruire, n’est-ce pas ?
CAPJPO-EuroPalestine

Les vrais ressorts de la colonisation israélienne

Publié le 7-11-2010

Reportage sur la dépossession des Palestiniens dans la vallée du Jourdain, qui représente un tiers de la Cisjordanie.
Communiqué :
"A l’occasion du lancement de l’opération 11.11.11, Transversales propose une émission spéciale consacrée aux Territoires palestiniens et à l’action des Organisations non gouvernementales belges dans cette région.
Le reportage de Daniel Fontaine et Nicolas Poloczek nous entraîne en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, où les Palestiniens sont confrontés à un manque criant d’eau et de terres agricoles.
La vallée du Jourdain, autrefois le grenier de la Palestine, est entièrement contrôlée par l’armée israélienne. Les colonies juives y pompent l’eau, destinée à une production agricole essentiellement tournée vers l’exportation. Et là où le colon consomme en moyenne 400 litres par jour, le Palestinien doit se contenter de 20 litres, qu’il devra peut-être acheter… A Gaza, le no man’s land imposé aux Palestiniens de part et d’autre du mur de séparation les prive d’environ 30% des terres agricoles exploitables.
Dans ce contexte, l’aide internationale est importante, mais peut-elle réellement être efficace, tant les entraves imposées à la population locale semblent grandes ?"
Emission radio très instructive sur une radio belge de Jacqueline Liesse, Daniel Fontaine et Arnaud Zacharie, à écouter sur :

Un médecin anglais bloqué par l’armée israélienne à l’entrée de Gaza

Publié le 7-11-2010

Sans donner la moindre raison, l’armée israélienne bloque depuis ce matin de bonne heure un médecin britannique faisant partie d’une équipe médicale qui a l’habitude de se rendre en mission à Gaza avec le Pr. Christophe Oberlin.
Le Pr. Christophe Oberlin, chirurgien, et le Dr. Christophe Denantes, anesthésiste, nous informent que leur collègue le Dr. Rafee Asan Azez, chirurgien des hôpitaux de Manchester, venu avec eux pour accomplir une mission de consultations, d’opérations et d’enseignement dans des hôpitaux de la bande de Gaza, est retenu au point de passage d’Erez.
"Cette mission est parfaitement annoncée et coordonnée. Et le Dr. Azez a déjà effectué 5 missions chirurgicales dans la bande de Gaza", souligne le Pr. Oberlin qui se trouve à pied d’oeuvre à l’hôpital de Khan Younes.
Il paraitrait que plusieurs missionnaires civils français, dûment mandatés, se sont également trouvés dans l’impossibilité d’entrer à Gaza. Qui pourrait en vouloir à Israël, pour si peu ?
CAPJPO-EuroPalestine

Longue carrière à Nicolas BEDOS ! (Vidéo)

Publié le 7-11-2010

Nicolas Bedos, n’est pas seulement le fils de Guy. C’est un jeune homme d’un grand talent qui dit avec un grand sourire et un humour décoiffant ce qu’il est habituellement interdit de dénoncer sur les plateaux de télévision : le chantage à l’antisémitisme et l’instrumentalisation de la Shoah. Ce serait bien le diable si Ghozlan et Alliot-Marie ne trouvent pas matière à une petite plainte en visionnant cette vidéo ? 
Il parait que ce jeune homme de talent, dramaturge et metteur en scène, est l’animateur, depuis la rentrée, de l’émission de Franz Olivier Giesbert sur France 2, tous les vendredi soir à 23 H 10. Ce qui donne pour une fois envie de se mettre devant le petit écran, en espèrant qu’il y gardera son franc parler.