vendredi 15 octobre 2010

Entraînement des forces armées israéliennes pour réprimer des emeutes en cas de transfert d’arabes

Jeudi 14 Octobre 2010 

Nazareth - Israël a secrètement organisé la semaine dernière un exercice d’entraînement pour tester sa capacité à réprimer toute agitation civile qui pourrait résulter d’un accord de paix appelant à un transfert forcé de nombreux citoyens arabes, selon ce qu’ont rapporté les médias israéliens. 

L’exercice avait pour but de tester la réactivité des unités de défense civile, de la police, de l’armée et du personnel des prisons pour endiguer des émeutes de grande ampleur par la minorité arabe d’Israël en réponse à un tel accord.
Le scénario du transfert fait écho à une proposition d’Avigdor Lieberma n, le ministre des affaires étrangères d’extrême droite, pour ce qu’il a appelé « un échange de population ». Mr Lieberman propose des échanges de territoires qui obligeraient un grand nombre des 1.3 millions de citoyens arabes à être incorporés dans un futur état palestinien en échange de l’annexion à Israël de la plupart des colonies de Cisjordanie. Ce plan a été largement critiqué comme une violation du Droit international.
Il a présenté sa proposition à l’Assemblée Générale de l’ONU le mois dernier. Bien que Benjamin Netanyahou, le premier ministre israélien, ait dit qu’il n’avait pas été consulté pour le discours il n’a pas repris Lieberman. L’exercice d’entraînement a attisé les craintes de la minorité arabe d’Israël que le gouvernement pourrait espérer faire pression sur Mahmoud Abbas le président de l’Autorité Palestinienne (AP) pour qu’il accepte des échanges de territoires et populations dans le cadre de négociations de paix sponsorisées par Washington, qui sont au point mort.
Dov Chenin, un membre du parlement israélien représentant le parti communiste juif arabe, a appelé mardi lors d’un discours au parlement à ce que soit fourni plus de détails sur l‘exercice du gouvernement, bien que les responsables n’aient donné dans l’immédiat aucune réponse officielle. Mr Chenin a dit que l’exercice était un signe qu’Israël s’engageait dans » une direction extrêmement dangereuse ». « Il y a quelques années seuls les partis d’extrême droite parlaient de transfert des citoyens arabes mais actuellement on voit que même les forces de sécurité préparent des plans concrets pour mener à bien un tel scénario ».
Mr Netanyahou a demandé cette semaine que les Palestiniens reconnaissent Israël comme état juif avant toute possibilité de progresser (dans les « négociations » - n»»dlt)- une initiative considérée par la minorité arabe comme une menace à son statut à l’intérieur d’Israël. Un porte parole du Département d’Etat américain en a parlé comme d’une « demande essentielle » et a dit qu’elle avait le soutien de Washington. Haneen Zoubi, une parlementaire arabe a dit que l’exercice visait à envoyer « des messages très clairs » à la minorité arabe et aux négociateurs de Mr Abbas.
« Netanyahou nous fait savoir que nous ne faisons pas partie de sa vision du futur d’Israël comme état juif et que, si nous essayons de résister à ses plans, nos protestations seront violemment réprimées » a-t-elle dit.
«Il veut aussi que les négociateurs palestiniens comprennent ses exigences minimum pour un accord. Il n’est pas intéressé pour que justice soit faite aux Palestiniens ou pour la création d’un état viable » a-t-elle ajouté.
Des détails de l’exercice de 5 jours ont été rapportés le weekend dernier par Carmela Menashe, l’un des correspondantes militaires les plus respectées sur la station radio Kol Israel - Voice of - Voix de.
L’exercice anticipait des perturbations importantes par les citoyens arabes d’Israël qui constitue 1/5 de la population, les forces de sécurité se préparant à mettre en œuvre des changements de frontière qui transfèreraient de force de nombreux citoyens arabes dans un nouvel état palestinien selon ce qu’elle a annoncé.
Lors de cette opération, nom de code « Warp and Waft - Chaîne et Trame - « les forces de sécurité établiraient un grand centre de détention dans la région de Galilée entre Nazareth et Tibériade pour faire face à un nombre sans « précédent » d’arrestations de citoyens arabes.
L’exercice anticipait une prise de contrôle rapide de la Cisjordanie par le Hamas après la signature d’un accord de paix avec l’Autorité Palestinienne. Lors de l’exercice, les forces de sécurité devaient affronter les tirs de centaines de roquettes à l’intérieur d’Israël, des attaques terroristes des émeutes dans les prisons et des évasions.
Alors que Mrs Chenin s’inquiète, Mr Lieberman a ouvert un nouveau front dans ses attaques contre les citoyens arabes d’Israël suite à ses déclarations répétées mettant en doute leur loyauté envers l’état. Alors qu’il accueillait le ministre des affaires étrangères finlandais Mardi, il a accusé des groupes de citoyens arabes aux ordres des Palestiniens des territoires occupés de comploter pour faire sécession.
« Les Palestiniens vont essayer via différents groupes parmi les Arabes israéliens de délégitimer Israël comme état juif et vont œuvrer à la création de différentes zones autonomes à l’intérieur de l’état » a-t-il dit.
Aluf Ben, un journaliste vétéran du quotidien Haaretz a écrit hier que Mr Netanyahou « se cachait derrière » Mr Lieberman et que le premier ministre était le « réel instigateur »
Dimanche le cabinet a approuvé un amendement qui exige un serment de loyauté des Non Juifs voulant se naturaliser.
Dans le quotidien Yediot Ahronoth, Ahmed Tibi, un député arabe, a accusé Mr Netanyahou d’être « derrière un plan graduel de nettoyage ethnique - écarter un maximum d’Arabes de façon à créer un Israël juif homogène ».
Des sondages d’opinion menés dans la minorité arabe d’Israël ont montré de façon répétée l’opposition à tout plan de révocation de la citoyenneté ou de les forcer à intégrer un état palestinien.
L’Association of Civil Rights en Israël, l’organisation de défense des droits de l’homme la plus importante dans le pays, a écrit à Mr Netanyahou cette semaine qualifiant les informations des médias «d’alarmantes » et demandant des garanties qu’il n’y avait pas de plan de « transfert de population ».
Elle a ajouté qu’on crée l’impression qu’une « solution complètement illégale - la révocation forcée de la citoyenneté de certains des citoyens arabes du pays - était considérée par le gouvernement comme raisonnable et même une possibilité envisageable ».
Certains observateurs ont supposé que le ministre de la police, Yizhak Aharonovitch, qui est membre du parti de Mr Lieberman, Yisrael Beiteinou, pourrait bien être l’initiateur de cet exercice.
Cependant, Mrs Chenin a dit que compte tenu de l’importance de cet exercice impliquant un grand nombre de forces de sécurité différentes cela n’a pu être fait sans l’implication d’autres ministres du gouvernement dont celui de la défense, Ehud Barak.
The National - Jonathan Cook 14/10/2010
foreign.desk@thenational.ae
Article en anglais de cette vague de décisions politiques et lois anti arabes dont le gouvernement fait la promotion. 

Mireille Delamarre traduction  

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Gaza: le chef de la diplomatie finlandaise appelle à lever le blocus

21:10 14/10/2010
GAZA, 14 octobre - RIA Novosti
Le chef de la diplomatie finlandaise Alexander Stubb s'est rendu jeudi dans la bande de Gaza où il a appelé Israël à lever le blocus de cette enclave palestinienne.
"Il est nécessaire de mettre un terme aux souffrances de Gaza, il faut ouvrir tous les points de passage à la frontière et permettre la libre circulation des personnes et des marchandises", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse.
Il s'est dit choqué par des "scènes de destruction, de désespoir et de misère" à Gaza et a espéré l'instauration rapide de la paix dans la région qui "mette fin aux souffrances d'un million et demi d'habitants de l'enclave".
Dans le même temps, M.Stubb a exigé des Palestiniens qu'ils "respectent la sécurité d'Israël, arrêtent des tirs de roquettes et libèrent le soldat israélien Gilad Shalit".
L'Etat hébreu affirme laisser passer dans la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement islamiste Hamas, tous les produits à l'exception des armes et des biens susceptibles d'être utilisés à des fins militaires.
Israël continue néanmoins à restreindre fortement la circulation des personnes et à interdire les exportations depuis Gaza.

Abbas espère que Washington convaincra Israël de geler la colonisation

14 octobre 2010 à 13h40
Agence France-Presse
Ramallah
Le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas veut croire que les États-Unis parviendront à persuader Israël de décréter un nouveau moratoire sur la colonisation, comme il l'exige pour poursuivre les négociations.
«Pourquoi ne pas espérer que les États-Unis parviennent à convaincre Israël d'arrêter la colonisation, ce qui n'est pas demander grand-chose, au contraire, puisque cela ne porte que sur la question de la colonisation», a-t-il déclaré jeudi lors d'une conférence de presse, rappelant que la colonisation était «illégale».
«Nous nous concentrons sur l'espoir et non pas sur l'échec», a-t-il poursuivi lors de cette conférence de presse conjointe avec la présidente finlandaise Tarja Halonen qu'il a reçue à Ramallah (Cisjordanie).
La Ligue arabe a avalisé le 9 octobre la position de M. Abbas mais a accordé un délai d'un mois à Washington pour régler le différend sur la colonisation, dont le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a refusé de prolonger le gel partiel arrivé à échéance le 26 septembre.
M. Netanyahu a proposé lundi publiquement un nouveau moratoire de deux mois sur la colonisation en échange de la reconnaissance d'Israël comme «État du peuple juif», un marché aussitôt rejeté par les Palestiniens comme «sans rapport avec le processus de paix».
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Légiférer sur le fascisme

Israel - 14-10-2010

Par Khaled Amayreh 
Dimanche 10 octobre, le gouvernement israélien de droite a approuvé une proposition de loi qui obligera les citoyens non-juifs à jurer loyauté à Israël en tant qu’Etat juif. La proposition ne précise pas explicitement que les non-Juifs devront se contenter de droits et privilèges inférieurs à ceux des citoyens juifs. C’est pourtant ainsi que la nouvelle loi est comprise par la plupart des gens. Afin de contenir les critiques, les responsables israéliens ont invoqué le vieux mantra qu’Israël a toujours été un Etat juif et démocratique et que les citoyens non juifs n’ont rien à craindre. Toutefois, ce que ces responsables n’ont pas dit, c'est qu’à partir de dorénavant, Israël se définira d’abord par sa nature « juive » et, ensuite, par son caractère démocratique. En d’autres termes, dans les situations où « Juif » et « démocratique » ne sont pas compatibles, comme c’est généralement le cas, on ne doit se faire aucune illusion sur qui l’emportera.











Soyons clairs. Israël ne peut pas être réellement démocratique et talmudique en même temps, et dans les circonstances actuelles, le mieux que l’Etat juif puisse faire, c’est de faire semblant d’être vraiment démocratique ou d'utiliser la démocratie comme un simple habillage pour masquer sa nature fasciste.
C’est ce à quoi a fait allusion Ahmed Tibi, membre arabe de la Knesset, lorsqu’il a réagi à la nouvelle loi. Il a dit qu’elle signifiait d’abord et avant tout que l’Etat d’Israël est démocratique seulement pour les Juifs et juif pour les non-Juifs, en particulier les Arabes. « Il n’y a aucun pays au monde qui oblige ses citoyens à jurer fidélité à une idéologie ou à un engagement partisan. Israël fait la preuve qu’il n’est pas égalitaire et qu’il est de fait démocratique pour les Juifs et juif pour les Arabes. »
Cibler les Arabes
La nouvelle loi semble viser tant l’importante communauté arabe en Israël, qui constitue plus de 23% de la population d’Israël et s’accroit à un taux plus élevé que le taux de natalité juif, que les millions de réfugiés palestiniens, déracinés de leurs maisons et de leurs villages en 1948 et qui revendiquent leur rapatriement dans ces maisons et ces villages dans ce qui est maintenant Israël.
Pour ce qui concerne la communauté arabe en Israël, la nouvelle loi semble leur dire que leur existence en tant que citoyens en Israël ne peut être garantie pour l’éternité et qu’ils pourraient avoir à chercher une « réalisation nationale » ailleurs, c’est-à-dire dans un futur Etat palestinien. Autrement dit, la nouvelle loi brandit la menace du transfert à la face des 2 millions de Palestiniens considérés comme des citoyens israéliens « à part entière ».
Dans tous les cas, la nouvelle loi affirme la nature juive d’Israël, surtout au détriment de la démocratie. C'est ce qu’on lit entre les lignes : « Israël est avant tout un Etat juif, et si vous n’êtes pas juif, ne vous attendez pas jouir de droits et de privilèges pleins. » En dernière analyse, si un citoyen non-juif aspire à la pleine égalité, il ou elle devra se convertir au judaïsme orthodoxe (les autres courants du judaïsme ne sont pas acceptés) ou quitter le pays.
En ce qui concerne les réfugiés palestiniens qui aspirent à revenir chez eux, la nouvelle loi leur dit que ce n'est même pas la peine de rêver d’un rapatriement en Israël. Cela perpétuerait le conflit israélo-palestinien et le rendrait insoluble au moins pour de nombreuses décennies à venir.
Il ne fait aucun doute que l’approbation de cette loi explicitement fasciste constitue l’« infrastructure juridique » d’une possible déportation des citoyens palestiniens d’Israël pour résoudre le problème israélien de croissance démographique.
Les dirigeants israéliens, dont le Premier Ministre Benjamin Netanyahu, demandent systématiquement que l’Autorité palestinienne reconnaisse Israël en tant qu’Etat juif. Israël n’a jamais vraiment explicité de façon satisfaisante ce que « Etat juif » était supposé vouloir dire. Toutefois, si l’on prend les déclarations des responsables israéliens pour argent comptant, « Etat juif » implique qu’Israël a le droit, au moins à un moment donné dans le futur, d’expulser ses citoyens non-juifs vers l’Etat palestinien à venir.
Ainsi, malgré la pléthore de déclarations en faveur ou contre la nouvelle loi, il est clair que son but ultime est la réalisation de ce qu’on appelle le « transfert ». Pour les non initiés, le transfert n’est pas un terme linguistique innocent désignant le déplacement d’une population d’un endroit à un autre. Dans le contexte palestinien, cela signifie rien moins qu’un nettoyage ethnique génocidaire.
Depuis 1948, Israël procède, vague après vague, au nettoyage ethnique des Palestiniens. Aujourd’hui, le nettoyage ethnique est étayé par une infrastructure juridique solide qui permettra aux sionistes d’utiliser la nouvelle loi comme un mantra dont l’invocation justifie chaque crime imaginable contre le peuple palestinien. Par conséquent, Israël va pouvoir accélérer le processus de retrait de la citoyenneté aux « Arabes israéliens » au motif qu’Israël est un Etat juif et que les non-Juifs qui souhaitent rester en Israël doivent prendre leur parti de leur statut inférieur de citoyens de deuxième ou de troisième classe.
Kahana justifié !!!
Au début des années 1970, un rabbin fasciste qui avait émigré des Etats-Unis, nommé Meir Kahana, a été élu à la Knesset. Il expliquait que judaïsme et démocratie étaient totalement incompatibles et qu’Israël devrait décider s’il voulait être juste une autre démocratie occidentale ou un véritable Etat juif.
Kahana, qui a écrit un livre intitulé « Ils doivent partir », appelait à l’expulsion de la plupart ou de tous les Palestiniens d’Israël et des Territoires occupés de Cisjordanie, de la Bande de Gaza et de Jérusalem Est. Un des disciples actuels de Kahana, Ben Ari, membre de la Knesset et député du Bloc d’Union Nationale, a crié victoire, disant que « 20 ans après la mort de Kahana, le Likoud admettait que le Rabbin avait raison. » « Il est rafraichissant d’entendre le gouvernement Likoud, qui hantait le Rabbin Kahana, vouloir que les Arabes signent un serment de loyauté. On admet aujourd’hui que ce que le Rabbin Kahana déclarait il y a 20 ans était correct et approprié. »
Après l’adoption de la dernière loi, de nombreux Israéliens craignent que ce ne soit que le début et qu’une question de temps avant que d’autres lois draconiennes ne soient votées, qui feront d’Israël un Etat officiellement fasciste.
Certaines lois talmudiques voient les non-Juifs comme des animaux et leur attribuent le rôle de « porteurs d’eau et de scieurs de bois » au service de la « race supérieure » ou « peuple élu ». En effet, des ministres à l’esprit talmudique, comme Y’akov Ne’eman, déclarent ouvertement qu’ils ne prendront pas de repos tant qu’ils ne verront pas Israël régi par les lois du Talmud.
D’autres ministres laïques, comme Isaac Herzog, fils de l’ancien président israélien Haim Herzog, parlent de fascisme. « Nous sommes sur une pente extrêmement dangereuse, » a déclaré Herzog. « Il semble que le fascisme soit en train de dévorer les marges de notre société. »
Il semble que le fascisme soit en train de dévorer bien plus que les simples marges de la société israélienne et qu'il soit déjà devenu un courant dominant.  
Traduction : MR pour ISM 

Accord entre Russie et Israël sur la production de drones

13/10/2010 à 14:26
JERUSALEM, 13 octobre (Reuters) - La Russie va acquérir en Israël des composants servant à la fabrication de drones, des avions sans pilote, aux termes d'un accord conclu entre la compagnie publique Israel Aerospace Industries (IAI) et le groupe d'armement russe Oboronprom, ont annoncé mercredi les deux compagnies.
L'accord signé mardi en Israël prévoit que les drones seront assemblés en Russie, précise-t-on de source industrielle israélienne.
"C'est un grand pas vers le renforcement de la coopération entre IAI et l'industrie russe, ainsi que pour les relations bilatérales entre Israël et la Russie", ont déclaré les deux compagnies dans un communiqué.
La courte guerre d'août 2008 entre la Russie et la Géorgie a révélé certaines carences de l'armée russe, notamment en ce qui concerne l'équipepent en drones. (Dan William, Guy Kerivel pour le service français)
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10 ans d’Intifada

jeudi 14 octobre 2010 - 13h:57
B’Tselem
Résumé chiffré.
Les victimes du conflit Israël/Palestiniens (29 septembre 2000 au 26 septembre 2010)
Les forces de sécurité israéliennes ont tué 6 371 Palestiniens, dont 1 317 mineurs. Au moins 2 996 des victimes ne participaient pas aux combats quand elles ont été tuées et 2 193 ont été tuées alors qu’elles participaient aux combats. Pour 694, B’Tselem ne sait pas si elles y participaient ou non. 248 étaient des policiers palestiniens tués à Gaza durant l’opération Plomb durci, et 240 ont été des assassinats ciblés.
Les Palestiniens ont tué 1 083 Israéliens en Israël et dans les Territoires occupés. 741 de ces victimes étaient des civils, dont 124 mineurs, et 342 étaient membres des forces de sécurité.
La directrice exécutive de B’Tselem, Jessica Montell : « Les civils palestiniens et israéliens ont payé un prix terrible pour ce conflit. A la fin de ces dix ans, nous espérons qu’un nouveau chapitre commence, où les deux côtés respecteront leurs obligations et protégeront les civils contre les conséquences des hostilités. »
Barrière de séparation
-  Construction terminée : 409 km (56,6%)
-  En construction : 73 km (10,2%)
-  Construction non commencée : 223 km (31,5%)
Total : 709 km
Population palestinienne touchée par le tracé de la barrière
-  Communautés à l’ouest de la barrière * : 35 (35 000 habitants)
-  Communautés à l’est de la barrière, complètement ou partiellement encerclées ** : 25 (151 000 habitants)
-  Communautés de Jérusalem-Est *** : 21 (225 000 habitants)
Total : 81 communautés (411 000 habitants)
* Source OCHA (Bureau de coordination des Affaires humanitaires), juillet 2009
** Les habitants de ces villes et villages devront avoir une autorisation pour vivre dans leurs maisons, et ils pourront sortir de leurs communautés qu’en passant par une porte dans la barrière. Les chiffres ci-dessus n’incluent pas trois communautés actuellement situées à l’ouest de la barrière mais qui s’étendent à l’est du fait du tracé aujourd’hui approuvé de la barrière.
*** Les habitants de ces villes et villages n’auront pas besoin d’autorisation ni de passer par une porte.
Selon les données fournies par l’Etat à l’ACRI (Association pour les Droits civils en Israël), le nombre d’autorisations permanentes remises aux agriculteurs palestiniens qui vivent à l’est de la barrière, pour venir travailler sur leurs terres restées à l’ouest, a baissé de 83% entre 2006 et 2009, passant de 10 037 à seulement 1 640. Ceci alors qu’Israël a agrandi la zone à l’ouest de la barrière de 30%, pour un total d’environ 119 500 dunums (11 950 hectares).
Liberté de circulation
Au 31 août 2010, l’armée israélienne avait 59 check-points permanents à l’intérieur de la Cisjordanie, dont 18 d’entre eux dans la ville d’Hébron. 35 sont régulièrement tenus par l’armée, soit 24 h sur 24, soit seulement durant toute la journée, ou seulement quelques heures. De plus, l’armée occupe 37 check-points permanents, où elle est présente 24 h sur 24, qui sont les derniers points de contrôle entre la Cisjordanie et le territoire sous souveraineté israélienne. La plupart de ces check-points sont situés à l’intérieur de la Cisjordanie, à plusieurs kilomètres de la Ligne verte.
Prisonniers et détenus
6 011 Palestiniens étaient détenus en Israël fin août 2010, la plus grande partie dans des centres du service pénitentiaire d’Israël, et un petit nombre dans les centres de l’armée israélienne. 189 d’entre eux sont en détention administrative, sans jugement.
27 septembre 2010 - B’Tselem - traduction : Info-Palestine.net
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L’Egypte cède le passage au convoi « Viva Palestina »

jeudi 14 octobre 2010 - 13h:51
Al Jazeera
Le convoi de solidarité « Viva Palestina » a eu le feu vert du pouvoir égyptien pour accoster au port d’Al-Arish et traverser la frontière vers Gaza.
(JPG)
L’accord égyptien fait suite à de longues tensions et à la médiation par plusieurs pays - Photo : AFP
Le convoi d’aide « Viva Palestina » qui a pour destination la bande de Gaza a eu le feu vert du gouvernement égyptien pour faire route vers le port d’Al-Arish.
Mercredi, le convoi de 400 membres s’est également vu promettre un libre passage à travers la frontière vers la bande de Gaza, après son arrivée dans le port du Sinaï.
Le feu vert égyptien fait suite à une tension qui a tout bloqué pendant huit jours, et à la médiation de plusieurs pays dont la Syrie, pour convaincre les Egyptiens de céder le passage.
Jamal Elshayyal d’Al Jazeera, qui voyage avec le groupe, a déclaré que le convoi va monter maintenant à bord d’un cargo dans le port syrien de Letakia et faire route vers Al-Arish.
« Conditions »
« Les organisateurs sont évidemment très heureux de cette autorisation, mais il y a des réserves parce que les Egyptiens pourraient encore imposer certaines conditions pour le passage. »
« Les Egyptiens pourraient interdire à George Galloway, le responsable du convoi, de poser le pied sur le sol égyptien », a déclaré notre correspondant depuis la Syrie.
Les organisateurs sont avec évidence fiers de montrer que la tentative est « le plus grand convoi d’aide humanitaire et le plus international jamais mis en place à destination de Gaza, avec 148 véhicules transportant plus de cinq millions de dollars de médicaments, de matériel scolaire et d’aide humanitaire ».
Le groupe est composé de militants de plus de 30 pays, dont la Nouvelle-Zélande, l’Indonésie, la Malaisie, la Mauritanie, les États-Unis, le Maroc et l’Afrique du Sud.
Plusieurs hommes politiques et des élus ont rejoint le convoi ainsi que près de 30 survivants de l’attaque israélienne contre le navire turc d’aide humanitaire, le Mavi Marmara.
Neuf militants pro-palestiniens - neuf citoyens Turcs dont un qui avait la double nationalité turco-américaine - ont été assassinés lorsque les troupes israéliennes sont montées à bord du Mavi Marmara.
Israël a prétendu que ses commandos ont eu recours à la force après avoir été attaqués sur le pont du bateau, mais les militants à bord disent que les soldats ont ouvert le feu dès qu’ils ont débarqué.
Gaza sous blocus
Israël a imposé un blocus sur la bande de Gaza en Juin 2007, après que le groupe palestinien du Hamas en ait pris le contrôle.
Gaza a été fermée à la quasi-totalité des fournitures, et les Palestiniens à l’intérieur du territoire ont dû faire face à des pénuries alimentaires, de longues coupures d’électricité et à la pénurie de gaz pour la cuisson des aliments.
Israël a depuis assoupli ses restrictions aux frontières terrestres avec le territoire afin de permettre le passage d’un petit plus de biens civils.
Mais les matériaux de construction restent très limités, les Gazaouis ont très peu de liberté de mouvement, et Israël impose toujours un blocus naval sur le territoire.
14 octobre 2010 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/news/m...
Traduction : Info-Palestine.net
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La tentation du départ pour les chrétiens de Taybeh en Cisjordanie

publié le jeudi 14 octobre 2010
Nicolas Falez

 
Le pape Benoît XVI réunit depuis le 10 octobre 2010 à Rome les évêques du Proche et du Moyen-Orient. Un synode au cours duquel l’Eglise s’interroge sur l’avenir des chrétiens dans la région où leur religion est née il y a 2 000 ans mais où ils sont de moins en moins nombreux. Reportage dans le village palestinien de Taybeh, en Cisjordanie.
A une demi-heure de voiture de Jérusalem, en direction du Nord, voici Taybeh, perché sur une colline pierreuse de Cisjordanie. Dans ce village palestinien, il n’y a ni mosquée ni minaret mais trois clochers. Trois églises de rites différents : catholique romain, catholique grec et grec orthodoxe. Taybeh est le seul village palestinien entièrement chrétien. Le lieu est mentionné dans la Bible, sous le nom d’Ephraïm, Jésus et ses apôtres s’y seraient réfugiés. Le nom actuel du village (« la Belle » en arabe) aurait été donné ultérieurement par Saladin.
Taybeh compte aujourd’hui 1300 habitants, contre environ le double dans les années 1960. Une hémorragie que déplore Azmi Jasser, un habitant du village : « Chaque année, entre 15 et 20 personnes de valeur s’en vont en Amérique ou en Suède. Ils émigrent, ils ne partent pas juste pour travailler et revenir. Une fois partis, vous ne les reverrez plus… ».
La cause de ces départs ? « On ne peut pas aller à Jérusalem, poursuit Azmi Jasser, c’est un gros problème pour nous. Nous souffrons beaucoup trop de l’occupation. Beaucoup de gens partent à cause de cela. Il n’y pas de travail. Pas de travail pour les jeunes, ils n’ont pas d’argent alors ils quittent ce pays et vont à l’étranger… »
Il y aurait aujourd’hui de 8 000 à 12 000 personnes originaires de Taybeh installées aux Etats-Unis, en Amérique du Sud ou en Europe. Dix fois plus que dans leur propre village ! Les chrétiens représentent aujourd’hui moins de 1% de la population des Territoires palestiniens.
La messe du dimanche dans l’église catholique romaine de Taybeh N.Falez/RFI Le synode des évêques du Proche et du Moyen-Orient, voulu par Benoît XVI va se pencher sur cet exode. Mais il abordera également la question de l’intolérance religieuse. Le Père Raed, curé de Taybeh, ne nie pas « les problèmes » survenus parfois entre ses paroissiens et des habitants des villages musulmans voisins, « mais nous avons trouvé un modus vivendi, assure-t-il, quand il y a eu des problèmes nous les avons réglés entre-nous ».
Il y a cinq ans, plusieurs maisons de Taybeh ont été mises à sac par des habitants d’un village musulman voisin. Une affaire mêlant honneur, vendetta familiale et aussi - sûrement - tensions intercommunautaires. A Taybeh, rares sont ceux qui souhaitent évoquer ce mauvais souvenir.

Le paradoxe des revirements diplomatiques

15/10/2010
Par Kishore Mahbubani*
On a récemment pu constater deux revirements diplomatiques majeurs. Le Japon, confronté à des pressions croissantes de la Chine, a libéré sans conditions le capitaine d'un chalutier qui était entré en collision avec deux patrouilleurs des gardes-côtes chinois. Et le président Obama n'a pas protesté lorsque Israël a refusé de prolonger le gel de nouvelles constructions en Cisjordanie, à la plus grande joie des colons israéliens. À court terme, il ne fait aucun doute qui est le perdant. Mais à long terme, battre en retraite pourrait avoir des conséquences moins évidentes. La Chine en particulier devrait soigneusement évaluer les retombées politiques d'une célébration de sa victoire supposée sur le Japon.
La troisième loi du mouvement de Newton ou principe des actions réciproques dit que « tout corps A exerçant une force sur un corps B subit une force d'intensité égale, de même direction mais de sens opposé, exercée par le corps B ». La géopolitique est régie par une loi similaire : lorsqu'une nouvelle puissance émerge, les grandes puissances existantes tentent, directement ou indirectement, de bloquer son ascension. Les États-Unis sont la superpuissance actuelle, et la Chine est la nouvelle puissance émergente. Mais jusqu'à présent, les États-Unis n'ont, étonnamment, pas mis sur pied de stratégie pour contrecarrer la Chine. Les raisons de cette aberration géopolitique sont complexes. Mais un facteur-clé est que jusqu'à récemment, les dirigeants chinois ont scrupuleusement suivi les préceptes de Deng Xiao Ping : taoguag yanghui (dissimuler [nos] capacités et éviter d'être au centre de l'attention) et shanyu shouzhuo (exceller à garder profil bas). La décision prise par la Chine de forcer les Japonais à la soumission sur la question du chalutier signifie peut-être qu'elle a oublié la prudence géopolitique préconisée par Deng.
De façon plus risquée, après avoir obtenu la libération du capitaine, les Chinois ont exigé des excuses de la part du Japon. Une règle cardinale des relations internationales est de ne jamais formuler une demande qui n'a aucune chance d'aboutir. Après avoir été humilié par la Chine, de telles excuses reviendraient à un suicide politique pour le gouvernement japonais. En fait, la Chine devrait préférer que le Japon ne s'excuse pas. Ces dernières décennies, le Japon est devenu un tigre assoupi. Après avoir surpassé le reste de l'Asie pendant plus d'un siècle, les Japonais ont décidé de ralentir un peu la cadence. Le Japon a perdu le dynamisme qui l'élevé au rang de grande puissance et pourrait ne jamais le retrouver. Mais, à la lumière de l'histoire du Japon, ce serait folie que de sous-estimer ce pays. Alors que le monde s'inquiète des programmes nucléaires nord-coréen et iranien, il est utile de se souvenir que le Japon pourrait, s'il le voulait, devenir une puissance nucléaire en l'espace de quelques semaines. Mais malgré sa maîtrise de la technologie, les souvenirs pénibles de la Seconde Guerre mondiale et du bombardement de Hiroshima et Nagasaki ont jusqu'à présent dissuadé les gouvernements japonais de se doter de l'arme nucléaire.
Si par ailleurs le Japon avait besoin d'alliés pour contrebalancer l'ascension de la Chine, il pourrait se tourner non seulement vers les États-Unis, ses alliés traditionnels, mais également vers la Russie et l'Inde. En bref, le Japon pourrait avoir les bonnes cartes géopolitiques en main si la Chine décidait de pousser son avantage.
De même, les rapports de force géopolitiques ne jouent pas en faveur d'Israël dans le cas de la Cisjordanie. Lorsque l'hégémonie américaine ne faisait aucun doute, comme dans les années 1990, Israël avait de bonnes raisons de faire pression sur le Congrès américain pour garantir sa sécurité à long terme. Mais la puissance américaine est à son apogée. À son plus haut, les États-Unis, avec seulement 5 pour cent de la population mondiale, représentaient près de 30 pour cent du PIB mondial. Grâce à cette performance économique spectaculaire, les Américains pouvaient dépenser plus pour la défense que le reste du monde combiné, ce qui a, immanquablement, entraîné des prétentions démesurées tant à Washington qu'à Tel-Aviv. Alors que la puissance américaine déclinera inévitablement en termes relatifs, celle des 1,3 milliard d'habitants du monde islamique - dont la grande majorité se situe en Asie - croîtra tout aussi inévitablement. La marée économique montante qui porte la Chine et l'Inde les entraînera eux aussi dans son sillage. Les musulmans asiatiques ont la même mentalité que les Chinois et les Indiens. Ce que font la Chine et l'Inde aujourd'hui, les sociétés musulmanes d'Asie le feront demain, avec pour conséquence le doublement au moins du PIB combiné des 57 membres de l'Organisation de la conférence islamique (qui n'est aujourd'hui que de 13 pour cent du PIB mondial), dans les prochaines décennies.
Le temps n'est donc plus l'allié d'Israël. La sécurité assurée par l'hégémonie sans conteste des États-Unis s'est révélée n'être qu'une illusion. La superpuissance sera obligée d'accepter des ajustements géopolitiques majeurs, en particulier si son économie tourne au ralenti pendant les dix à vingt prochaines années. Comme l'ancienne Union soviétique, les États-Unis devront mettre en œuvre une perestroïka et limiter les dépenses de la défense. En tant qu'ami Israël, je suis surpris que nous ne soyons pas plus nombreux à demander à ses dirigeants de saisir l'occasion géopolitique qu'est la solution viable de deux États, tant que l'offre reste sur la table des négociations. L'humiliation permanente qu'Israël fait subir aux Palestiniens, relayée par la télévision dans des centaines de millions de foyers musulmans, génère des réservoirs de haine inutiles. Les images des colons israéliens exubérants de Cisjordanie ne font qu'aggraver le problème.
Le récent différend diplomatique entre Israël et la Turquie, son plus proche allié du monde islamique, devrait avoir donné aux dirigeants israéliens une idée du monde qui se profile à l'horizon. Le différend avec la Turquie n'a été qu'une légère secousse. Les tremblements de terre géopolitiques qui s'annoncent devraient inciter l'État hébreu à agir maintenant.
© Project Syndicate, 2010.
Traduit de l'anglais par Julia Gallin
 

Les avocats des victimes turques de la « flottille de la liberté » réclament une enquête de la CPI

15/10/2010
Les avocats et familles des victimes turques de l'abordage en mai par Israël d'une flottille d'aide pour Gaza ont déposé hier un dossier à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, réclamant l'ouverture d'une enquête. « Des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité ont été commis. Le procureur a le devoir d'enquêter et la CPI doit agir », a déclaré Ugur Sevgili, un des avocats des victimes turques, devant les journalistes. « Nous voulons mettre fin à l'impunité », a ajouté M. Sevgili, assurant vouloir que justice soit rendue.  

La contre-proposition palestinienne va dans le bon sens, estiment les USA

15/10/2010
Les États-Unis ont accueilli favorablement hier la contre-proposition palestinienne à l'offre du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Les Palestiniens ont demandé à l'administration américaine et à Israël de leur fournir une carte de l'État juif, en réponse à la demande de Washington de formuler une contre-proposition à l'offre de M. Netanyahu d'un nouveau gel partiel de la colonisation contre la reconnaissance d'Israël comme « État du peuple juif ».
« C'est exactement le type de dialogue dont ont besoin Israéliens et Palestiniens, d'échanger des idées sur comment faire avancer le processus vers une conclusion qui soit couronnée de succès », a déclaré le porte-parole du département d'État, Philip Crowley. « Mais cela nous rappelle également les limites des propositions et des contre-propositions faites à distance par médias interposés plutôt qu'assis face à face dans un dialogue direct », a estimé M. Crowley. « Aussi cela souligne-t-il exactement pourquoi nous pensons qu'il est impératif que les Israéliens et les Palestiniens restent engagés dans les négociations directes », a-t-il ajouté. Interrogé pour savoir si Washington aiderait à définir les frontières, M. Crowley a répondu : « C'est une question-clé à laquelle seul le dialogue direct peut répondre. »
Les États-Unis ont obtenu vendredi dernier un délai d'un mois des pays arabes pour régler le différend sur la colonisation juive, dont le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas exige le gel pour continuer à négocier. M. Abbas veut croire que les États-Unis parviendront à persuader Israël de décréter un nouveau moratoire sur la colonisation. « Nous nous concentrons sur l'espoir et non pas sur l'échec », a-t-il poursuivi lors d'une conférence de presse conjointe avec la présidente finlandaise Tarja Halonen qu'il a reçue à Ramallah (Cisjordanie).
Dans la soirée, la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, a assuré, au côté de son homologue de l'UE Catherine Ashton, que l'Europe joue un rôle important dans le processus de paix. « Renforcer l'Autorité palestinienne, avoir les relations qu'a l'UE dans le monde arabe, promouvoir l'idée que la solution à deux États est dans l'intérêt du peuple palestinien est une contribution immense au contexte des négociations », a-t-elle énuméré dans un entretien accordé par les deux femmes à la BBC.
« Nous avons des rôles différents au Proche-Orient », a expliqué pour sa part Mme Ashton, admettant que « les Américains sont absolument à la tête » des efforts pour conduire les deux parties à négocier.  

Le Quai d’Orsay juge « inqualifiables » les propos concernant Israël

15/10/2010
« Tous les propos tenus sur Israël à l'occasion de la visite de Mahmoud Ahmadinejad au Liban sont inqualifiables et nous les condamnons. Ce dont le Proche-Orient a besoin aujourd'hui, c'est d'une contribution de tous les acteurs de la région à la paix, au développement et à la stabilité. »
Ces mots sont ceux du porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero, interrogé hier sur la visite officielle au Liban du président iranien. En revanche, prié de commenter les propos « peu tendres à l'égard du Liban » tenus par des officiels israéliens, des propos « allant jusqu'à mettre en doute la souveraineté du Liban vis-à-vis de l'Iran », le diplomate français s'est abstenu de répondre.

À quelques jets de pierre de l’État hébreu, Ahmadinejad somme les Israéliens « de retourner dans leurs pays d’origine »

15/10/2010
Comme prévu, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a profité de sa tournée hier au Liban-Sud pour se lancer de nouveau dans ce qu'il affectionne visiblement par-dessus tout : les discours extrémistes réservés au seul plaisir de son public, qu'il s'est employé comme la veille dans la banlieue sud à chauffer à blanc et à surmobiliser.
C'est donc à quelques jets de pierre à peine d'Israël, de la ville martyre de Bint-Jbeil (elle avait payé un très lourd tribut lors de la guerre de 2006), qualifiée par lui de « forteresse de la résistance », qu'il a réitéré ses appels à la « disparition des Sionistes », sommant les Israéliens de « retourner à leurs maisons et leurs pays d'origine ».
Pour Mahmoud Ahmadinejad, Israël « n'a qu'un seul choix : se rendre, abdiquer et se résoudre à accepter le fait accompli. Les Sionistes disparaîtront et, avec eux, toutes les oppressions ; les faibles vaincront et le Mahdi tant promis et tant attendu arrivera, avec pour compagnon Jésus-Christ, qui le soutiendra », a prédit le président iranien devant une foule massive de militants en délire.
Et comme il l'avait fait la veille au cœur du terrain al-Raya, Mahmoud Ahmadinejad, à qui le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, qui se tenait à ses côtés, avait préalablement rendu un vibrant hommage, a tenu à remercier le chef de l'État Michel Sleiman, le président de la Chambre Nabih Berry, le Premier ministre Saad Hariri et le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Il a été applaudi pour chaque nom cité, sauf pour Saad Hariri, qui a été littéralement hué alors que le leader iranien avait évoqué « mon cher frère ».
Et avant de s'en aller vers Cana, autre village martyr s'il en est, il a salué la foule comme il l'aurait fait en Iran. « Vous êtes des révolutionnaires et nous libérerons la Palestine grâce à la résistance », a-t-il promis.
À Cana, Mahmoud Ahmadinejad, qui a fleuri le mausolée des martyrs, a tenu, dans un geste totalement inédit, à rendre un vibrant hommage à cette « armée libanaise, qui fait face comme un géant » aux agressions de l'État hébreu, ainsi qu'« aux forces de sécurité et à la police ».
Le président iranien s'en est ensuite retourné au palais de Baabda où il s'est entretenu pour une dernière fois avec le président Sleiman, avant de quitter Beyrouth pour Téhéran via l'aéroport international Rafic Hariri.

Du côté israélien - et la réponse de Netanyahu...
Pour sa part, Israël oscillait hier entre inquiétude et curiosité devant la proximité inédite du président iranien Ahmadinejad, honni dans ce pays pour ses propos sur le génocide nazi ou la disparition de l'État hébreu.
Du côté israélien de la ligne bleue, seul un groupe hétéroclite d'une dizaine d'ultraorthodoxes et de druzes arabes, conduit par un député du Likoud, a manifesté. Les protestataires ont tenté de lâcher des ballons aux couleurs bleue et blanche d'Israël en direction du Liban, mais les vents les ont repoussés vers l'État hébreu.
« Le fait d'ignorer Ahmadinejad est précisément ce qui l'a amené à notre frontière », a déploré, interrogé par l'AFP, le député Ayoub Kara pour justifier sa présence. Occupé à gonfler les ballons, un protestataire, Shabtai el-Nasi, confiait : « Si nous pouvions l'attacher (Mahmoud Ahmadinejad, NDLR) aux ballons, nous le ferions. » « Il vient inspecter ses bunkers », a-t-il accusé, en référence aux fortifications du Hezbollah.
« La meilleure des réponses aux agressions verbales haineuses proférées de l'autre côté de la frontière (avec le Liban) a été donnée ici il y a 62 ans », a indiqué, quant à lui, dans un discours à Tel-Aviv, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en faisant allusion à la création d'Israël en 1948.
« Le président iranien est venu comme un chef militaire passant en revue ses troupes, les terroristes du Hezbollah utilisés comme le bras armé de l'Iran dans la région », a déclaré à la presse un haut responsable gouvernemental israélien sous le couvert de l'anonymat.
Il n'empêche, des sources politiques ont assuré que l'État hébreu a transmis au Liban, par le truchement de la France, des États-Unis et de l'ONU, des messages « rassurants », indiquant qu'il « n'entend aucunement prendre des mesures inhabituelles et coercitives durant la présence sur le sol libanais du président iranien ».
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La réaction des Etats-Unis et d'Israël à la visite d'Ahmadinejad au Liban

Jeudi, 14 Octobre 2010 18:41 
IRINN – Les Etats-Unis et Israël, en ne tenant aucun compte de l'accueil chaleureux qu'ont réservé les Libanais au président iranien, se sont livrés à des interprétations extravagantes de cette visite des plus cruciale.
Dans ce droit fil, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, en visite, au Kossovo, a prétendu, à propos de cette visite, que son pays s'opposait à tout acte, dont l'objectif n'est que de déstabiliser le Liban et d'attiser les divergences inter-libanaises. Pour la Maison Blanche, la visite du président iranien, au Liban, prouve que le Hezbollah prenait davantage en compte l'Iran que le peuple libanais. Parallèlement, les responsables sionistes ont affirmé que, suite à la visite de Mahmoud Ahmadinejad, le Liban était en train de se transformer en pays extrémiste. 

L'occupation confisque 1 000 hectares au sud de Naplouse pour établir une base militaire

[ 14/10/2010 - 10:35 ]
Naplouse – CPI
Les autorités de l'occupation israélienne ont publié un ordre militaire pour confisquer plus de 1 000 hectares des terres agricoles du village de Galoud au sud-est de la ville de Naplouse, au nord de la Cisjordanie occupée, dans le but de construire une base militaire.
Le responsable du dossier de la colonisation au nord de la Cisjordanie occupée, Ghassan Daghlas a déclaré, le mercredi 13/10, dans ses déclarations de presse que l'occupation s'emparera d'une grande superficie des terres agricoles du village de Galoud, selon la décision sioniste dans laquelle le chef de l'armée de l'occupation a affirmé la nécessité de prendre cette mesure suite des circonstances sécuritaires particulières qui règnent sur la région et le besoin de prendre des pas qui minimisent les opérations martyres.
Les autorités sionistes ont annoncé leur possession définitive à ces terres suite de l'interdiction aux résidents du village "Galoud" d'y entrer depuis l'année 2000.
De son côté, le président du conseil du village, Abdullah al-Hadj Mohamed, a déclaré que la confiscation de ces terres par l'armée sioniste représente une législation à la colonisation, notamment que 3 avant-postes coloniaux sont construits illégalement dans la zone.

Des colons sionistes appellent à intensifier les rites talmudiques à al-Aqsa

[ 14/10/2010 - 10:53 ]
Al Khalil – CPI
Des sites Web sionistes ont révélé, le mercredi 13/10, des appels intensifs des groupes extrémises sionistes à leurs partisans pour participer aux incursions quotidiennes dans la mosquée sainte d'al-Aqsa pour accomplir leurs rites talmudiques dans ses esplanades dans le but d'imposer le fait accompli, en vue de contrôler al-Aqsa et construire le prétendu temple dans son lieu.
Certains sites qui appartiennent aux groupes extrémistes sionistes avait déjà publié des images et des vidéos qui confirment que les extrémistes sionistes ont donné l'assaut dans les esplanades de la mosquée bénie pour y faire leurs rites talmudiques, sous la protection des forces de l'occupation israélienne.
Des sources locales ont rapporté que les tournées des colons sionistes se concentrent dans la zone qui se nomme "Harach", près de la porte tripartite ou la porte d'or et dans la zone proche de la cour du dôme de rocher.

Un ministre sioniste révèle les préparations de l'occupation pour expulser les Palestiniens de 48

[ 14/10/2010 - 11:30 ]
Al-Nassera – CPI
Le ministre sioniste de la sécurité intérieure, Yitzhak Aharonovitch, a révélé des préparatifs au sein des services de sécurité de l'entité sioniste, pour tous les scénarios probables de se produire au cas où l'occupation déciderait d'expulser les Palestiniens qui habitent dans les territoires occupés en 1948 vers les zones de la Cisjordanie occupée, selon ce qui se nomme "l’échange de terres et de population", ce qui confirme les mauvaises intentions de l'entité sioniste à effectuer une expulsion de masse des Palestiniens.
Des forces sécuritaires sionistes avaient effectué durant les derniers jours un entraînement militaire qui simule le traitement « d’incidents de violence probables dans la zone arabe » lors de l'expulsion des Palestiniens qui habitent dans les territoires occupés en 1948 vers les régions de l'autorité palestinienne en Cisjordanie occupée, dans le cadre de tout accord de paix probable entre Tel-Aviv et Ramallah.
De son côté, la radio hébreu a rapporté mercredi soir 13/10, que selon Aharonovitch, les forces militaires sionistes « se préparent pour tout scénario probable imaginaire ou réaliste, elles tireront également des leçons et prendront en compte la sensibilité des citoyens », selon ses propos.
Notons que l'Associations hébreu des droits du citoyen avait demandé au premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, de dire officiellement que « les arabes de 48 ne seront pas expulsés en Cisjordanie », soulignant que cet entraînement confirme que « l'idée de l'expulsion des Palestiniens de 48 fait partie de l’agenda du gouvernement sioniste ».

Nasrallah : Ahmadinejad dit la vérité à propos de la disparition d’Israël

[ 14/10/2010 - 10:07 ]
Beyrouth- CPI
« Le président iranien , Mahmoud Ahmadinejad dit la vérité lorsqu’il parlait de la disparition d’Israël », a annoncé le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah lors d’une cérémonie populaire massive honorant le président iranien, organisée le mercredi 13/10, au sud de Beyrouth.
Nasrallah a déclaré : « Le défaut de ce président iranien, Ahmadinejad c’est qu’il exprime la position de son pays, sa stratégie et son projet réel avec fierté, courage et clarté, l’occident ne le tolère pas car il dit la vérité lorsqu’il parlait qu’Israël est un pays illégitime et il faut qu’il soit disparaître de la Palestine historique ».
« Il y a ce qui proclame toujours un projet iranien dans la Palestine, au Liban et à la région arabe », a souligné le leader du Hezbollah, faisant allusion à la direction américaine et l’occupation israélienne, ainsi certains pays arabes.
Nasrallah a mis en garde contre les allégations de certains dirigeants qui prévoient défavorablement des illusions concernant la stratégie de l’Iran et soutiennent les agendas israélo américains.
 « Je témoigne que ce que veut l’Iran en Palestine, c’est ce que veut le peuple palestinien en Palestine. C’est à dire  que la terre palestinienne doit être récupérée par le peuple palestinien. Les lieux saints islamiques et chrétiens doivent être protégés par leurs propriétaires autochtones et réels. Tout réfugié doit retourner à sa terre, sa maison et son champ. Et ce peuple opprimé établira son état indépendant », a affirmé Nasrallah en répliquant aux allégations des Etats-Unis, de l’entité sioniste occupante et leurs alliés.
Le dirigeant du Hezbollah a rassuré la nation arabo-musulmane et le monde entier à propos de la position de l’Iran en Palestine, au Liban et dans toute la région du Moyen-Orient affirmant que la position de l’Iran renforce et garantit la résistance nationale et encourage les résistants en Palestine et au Liban à l’importance de récupérer leurs territoires face à l’ennemi occupant.
Ahmadinejad est arrivé hier, à Beyrouth, et a entamé des discussions officielles avec son homologue libanais, Michel Suleyman, ainsi il a rencontré le premier ministre libanais Saad Al Hariri et le chef du parlement Nabih Berri.

Le ministre des Affaires étrangères de Finlande arrive à Gaza

[ 14/10/2010 - 12:49 ]
Gaza – CPI
Le ministre des Affaires étrangères de la Finlande, Alexander Stubb, est arrivé ce matin, jeudi 14 octobre, à la bande de Gaza, par le passage de Beit Hanoun « Erez », au nord de Gaza, après plusieurs jours d’interdiction d’entrée.
Des sources palestiniennes ont précisé que Stubb a pu passer par le point de Beit Hanoun dans sa route vers la bande de Gaza, où il tiendra de nombreuses réunions avec des organismes internationaux, des hommes d’affaires, et des personnalités palestiniennes. Il effectuera également une visite des régions dévastées.
Il est prévu que Stubb tienne une conférence de presse, accompagné du directeur de l’UNRWA, John Ging. Il rencontrera plusieurs hommes d’affaires palestiniens dans le point de passage Karni, au nord de la ville de Gaza, ainsi que des représentants d’organisations des droits de l’homme. 
Le ministre des Affaires étrangères finlandais visitera les zones dévastées par l’occupation sioniste au nord de la bande de Gaza, pour informer sur l’ampleur des dégâts causés par la guerre sur Gaza, qui a entrainé la destruction de plus de vingt mille maisons et infrastructures principales de la Bande.
Les autorités de l’occupation ont empêché il y a plusieurs jours le ministre des Affaires étrangères de la Finlande de visiter la bande de Gaza, par crainte prétendue que de telles visites représentent une reconnaissance du mouvement de résistance islamique du Hamas.

Birawi prévoit le départ de Viva Palestina 5 samedi prochain

[ 14/10/2010 - 13:18 ]
Lattaquié – CPI
Le porte-parole du convoi Viva Palestina 5, Zahir Birwai, prévoit de faire partir le convoi du port syrien de Lattaquié vers le port d’al-Arish en Egypte, samedi soir prochain, après que le départ soit prévu vendredi matin.
Sur la raison de ce report, Birawi a expliqué dans une déclaration exclusive au CPI, que les contacts sont en cours pour garantir deux bateaux pour transporter les militants et les aides humanitaires. Il n’a pas exclu l’utilisation d’un avion.
Le représentant du bureau des équipements du convoi, a informé que la liste des personnes interdites de voyage par les autorités égyptiennes comprend les participants à la Flottille de la Liberté et Viva Palestina 3. Toutefois, le porte-parole du convoi n’a pas confirmé la véracité de cette information, en disant que la seule personne interdite d’entrer dans le territoire égyptien est l’ancien député britannique Georges Galloway. Il a ajouté : « Nous n’avons reçu aucun document officiel contenant de nouveaux noms interdits [d’entrer en Egypte]. »
Birawi a renouvelé son appel aux autorités égyptiennes pour permettre à Galloway d’accompagner le convoi. Il considère que son interdiction affectera les relations entre l’Egypte et les organisations des droits de l’homme qui œuvrent pour briser le blocus sur Gaza.

Le Lobby sioniste américain utilise des chantages pour libérer l’espion Pollard

[ 14/10/2010 - 15:21 ]
Agences – CPI
Des associations et organisations sionistes américaines ont escaladé leur pression en s’appuyant sur l’aide de certains membres du Congrès du Parti démocrate, en profitant des prochaines élections pour obtenir une grâce présidentielle et libérer l’espion américain sioniste, Jonathan Pollard, condamné à la prison à vie en 1985, après qu’il a reconnu avoir transmis des informations confidentielles qualifiées comme les plus dangereuses, vue sa grande quantité et valeur dans l'histoire de l'espionnage et américaine.
Ces organisations ont élaboré une demande pour la présenter au président Barack Obama, durant les prochains jours, avec l’appui des membres du Congrès comme Barney Frank (démocrate) et d’autres, qui vont insister sur la demande d’une clémence pour libérer l’espion Jonathan Pollard.
Le Lobby sioniste américain a prétendu que la libération ou le pardon de Pollard va appuyer la position israélienne et aiderait les efforts américains dans les négociations de paix.
Certains sionistes parlent directement d’un échange de la libération de Pollard avec l’appuie de la position de Netanyahou pour prolonger la décision prétendu de "gel".
Cette initiative fait partie des efforts et pressions exercées par le lobby sioniste contre l'administration d’Obama, juste avant les élections à mi-parcours pour le Congrès en Novembre prochain, où des campagnes de lobbying contre Obama ont commencé de parler de sa mauvaise gestion à la politique étrangère et les menaces de réduire les contributions et aides des juifs américains au Parti démocrate d’un pourcentage sans précédent qui arrive à 70%, en plus de l’organisation de deux sondages en moins d'un an qui montrent une forte baisse de la proportion des partisans du président Obama au milieu des Juifs américains.

Le plan d'un parc archéologique juif prévoit la démolition de 22 maisons à al-Qods

[ 14/10/2010 - 11:58 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le prétendu maire d’al-Qods rattachée à l’occupation, Nir Barkat, a demandé au premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu, d’approuver un plan controversé concernant un projet archéologique dans le secteur oriental de la Ville sainte, où vivent une majorité de Palestiniens, selon un communiqué de la municipalité d’al-Qods.
La municipalité avait donné un premier feu vert en juin pour le projet dont la réalisation conduirait à la démolition d’une vingtaine de maisons arabes, ce qui avait été condamné par les Palestiniens déclenchant un mouvement de protestations internationales.
Le Comité de planification et de construction de la municipalité d’al-Qods avait validé le projet de construction d’un nouveau parc archéologique juif, le « Jardin du Roi »,qui nécessiterait la démolition de 22 maisons arabes dans le quartier al-Boustan.
Dans une lettre au premier ministre publiée par la mairie, Barkat lui a demandé d'approuver ce plan et a proposé de lancer  trois autres projets de développement urbain dans quatre autres quartiers arabes de la partie Est d’al-Qods.
Ces projets, non détaillés, sont accompagnés de mesures de légalisation de la plupart des bâtiments construits sans permis sioniste pour des familles palestiniennes.
En mars, Netanyahu avait demandé au maire de Jérusalem de geler le projet du « Jardin du Roi » pour éviter des troubles dans la Ville sainte, et de nouvelles mésententes avec Washington au sujet de la colonisation à Jérusalem-Est, occupée et annexée par l’entité depuis 1967.

Haniyeh discute avec Amr Moussa des derniers développements concernant la réconciliation

[ 14/10/2010 - 12:07 ]
Gaza – CPI
Le premier ministre palestinien, Ismaïl Haniyeh, s'est entretenu au téléphone avec le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, pour discuter des derniers développements dans la scène palestinienne et le dossier de la réconciliation entre Fatah et Hamas.
Le bureau de Haniyeh a déclaré, aujourd'hui jeudi 14/10, que le premier ministre a discuté par téléphone avec Amr Moussa des derniers développements politiques et du dossier de la réconciliation, selon le journal "al-Qods al-Arabi".
Il est prévu que deux délégations du mouvement du Fatah et de celui du Hamas se réuniront, le 20 octobre prochain pour discuter du dossier sécuritaire abordé dans une rencontre précédente, où les deux côtés ont dit avoir trouvé des solutions à trois obstacles sur les quatre mentionnés sur la feuille de réconciliation égyptienne.

Al-Karmi, un génie du Hamas, nous quitte

[ 14/10/2010 - 21:29 ]
Al-Khalil – CPI
Nachaat Al-Karmi, 33 ans : on l’appelait le génie du Hamas. Les occupants israéliens l’appelaient l’ingénieur, comme étant l’héritier du grand ingénieur des brigades d’Al-Qassam Yahya Ayyache.
Le nom d’Al-Karmi est apparu en surface après les derniers tirs effectués dans la ville d’Al-Khalil. L’Entité sioniste l’a accusé d’être le responsable direct de deux opérations.
Qui est Al-Karmi ?
Al-Karmi est originaire de la ville de Tulkarem, au nord de la Cisjordanie. Il habitait dans la ville d’Al-Khalil depuis qu’il a commencé ses études dans la faculté d’ingénieurs de l’Université d’Al-Khalil, en 1997. Il a vite pris la tête de l’Union des étudiants. Il a été enfermé dans les prisons israéliennes à plusieurs reprises, pour un total de sept ans.
Al-Karmi était jeune, le plus jeune de ce groupe de personnalités du mouvement du Hamas déporté vers Marj Al-Zouhour, au sud du Liban. Il n’avait que dix-sept ans.
Un jeune dangereux
Depuis son tout jeune âge, les forces israéliennes d'occupation voyaient en lui un élément dangereux. Elles l’ont alors enfermé plusieurs fois, déporté, puis l’ont enfin liquidé.
Le journal hébreu Maariv avait dévoilé les dernières tentatives israéliennes pour mettre la main sur Al-Karmi. Tentatives sur deux axes, un dans la ville d’Al-Khalil où il a fait ses études, où il s’est marié, où il vivait, un autre dans la ville de Tulkarem, où il est né.
Doublement recherché
Al-Karmi n’était pas recherché uniquement par les forces israéliennes d'occupation, mais également par les milices de Ramallah.
Le journal hébreu Maariv est allé jusqu’à dire que c’est l’autorité du Fatah qui avait informé les forces israéliennes d'occupation de l’implication d’Al-Karmi dans les opérations d’Al-Khalil dans lesquelles quatre Sionistes ont perdu la vie.
Le journal a ajouté que les forces israéliennes d'occupation et celles du Fatah ont travaillé main dans la main pour l’arrêter, avant de pouvoir l’assassiner, le matin du vendredi 8 octobre, ainsi que son lieutenant Mamoun Al-Natcha.
Deux hommes valant une brigade
Des sources spéciales confirment à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que le chef Al-Karmi et son lieutenant Al-Natcha étaient deux personnes, mais qu’ils valaient une brigade toute entière, par leurs actes et par leur courage. La dernière opération en est la preuve.
Résistance et martyre
Le vendredi 8 octobre, les forces israéliennes d'occupation ont encerclé une maison dans la ville d’Al-Khalil où se trouvaient le chef Al-Karmi et son lieutenant Al-Natcha. Avec tout leur arsenal, elles n’ont pu les avoir qu’après huit heures de résistance.
En effet, les forces israéliennes d'occupation sont venues accompagnées de plus de quarante engins militaires et de plusieurs bulldozers. Et leurs hélicoptères et avions d’observation survolaient le lieu. Une opération des plus vastes depuis longtemps.
Les forces israéliennes d'occupation ont encerclé la maison du Palestinien Sadi Borqan, une maison de trois étages. Puis elles ont crié sur ses habitants pour qu’ils la quittent, avant qu’elles n’aient commencé à la bombarder.
Ensuite, les bulldozers ont détruit une partie de la maison. Mais les soldats israéliens avaient peur d’y entrer, remarquent les témoins.
Le chef Al-Karmi nous quitte. Mais il nous quitte en héro et en laissant ses empreintes sur la scène palestinienne et dans nos cœurs.

Procès Alima Boumediene-Thiery et Omar Slaouti : les sionistes renvoyés chez eux !

Publié le 14-10-2010

Les parties civiles et le ministère public qui attaquaient la sénatrice Alima Boumediene-Thiery (Verts) et Omar Slaouti (NPA) pour leur participation à une actin de boycott des produits israéliens dans le magasin Carrefour de Montigny ont été déboutées ce jeudi 14 octobre 2010 par le tribunal de Pontoise.
Après que Me Antoine Comte, avocat de la défense eut fait valoir les nombreuses irrégularités commises par les plaignants dans cette affaire, les juges n’ont même pas estimé nécessaire d’entendre développer les autres arguments sur le fond.
Courageux, mais pas téméraires, ni le colon israélien Sammy Ghozlan, ni son acolyte du CRIF William Goldnadel (également israélien), ne se sont montrés au procès. Ils sont restés chez eux.
En revanche, les militants se sont massivement déplacés pour soutenir Alima et Omar et pour réaffirmer leur détermination à poursuivre et amplifier la campagne de boycott, désinvestissement et de sanctions (BDS) contre Israël. Ils sont venus par centaines malgré les grèves des transports. Ils sont venus de différents coins de France et même de Belgique. Nous sommes, pour beaucoup, allés en cortège de la gare Pontoise jusqu’au tribunal, où les prises de paroles et les slogans ont scandé la totalité de l’après-midi, jusqu’à l’annonce de cette victoire peu avant 18 H.
Un immense merci à tous ceux qui, depuis des mois, se mobilisent pour le droit et la justice. Le combat n’est pas terminé. Mais une manche importante vient d’être gagnée : ne boudons pas notre plaisir !
CAPJPO-EuroPalestine