mercredi 25 novembre 2009

Après l’agression aérienne d’Israël sur Gaza : l’arrêt des tirs de roquettes du Hamas va-t-il tenir ?

mardi 24 novembre 2009 - 07h:37

Erin Cunningham - The Christian Science Monitor

Des militants de Gaza ont juré de contre-attaquer après les frappes aériennes israéliennes, le lendemain d’un accord négocié par le Hamas sur l’arrêt des tirs de roquettes.

(JPG)
Des Palestiniens examinent les dommages sur un site touché
par les frappes aériennes israéliennes dans le camp de réfugiés de Maghazi,
au centre de la bande de Gaza, dimanche.
(Photo : AP/K. Hamra)


Les avions israéliens ont effectué des attaques aériennes ciblées sur la bande de Gaza, dimanche matin, juste le lendemain que le Hamas ait annoncé qu’il était arrivé à un accord avec les autres factions militantes de Gaza pour un arrêt des tirs de roquettes sur l’Etat juif. (Voir : Gaza : La résistance palestinienne limitera les tirs de fusées à la seule légitime défense

Les raids israéliens, très tôt le matin - qui ont blessé huit Palestiniens (trois dans des ateliers de métallurgie dans le nord et le centre de Gaza, et cinq dans un tunnel de contrebande à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, selon des responsables palestiniens de la Santé) - ces raids furent les plus importants en une seule nuit d’opération depuis la fin des trois semaines de guerre d’Israël contre la bande de Gaza en janvier.

Selon un porte-parole de l’armée israélienne, les attaques de dimanche ont ciblé deux installations de fabrications d’armes et un tunnel de contrebande. Les attaques ont répondu à des tirs de roquettes de la bande de Gaza sur Israël le samedi, tirs qui n’ont fait aucun dégâts et aucuns blessés.

La frontière entre Israël et Gaza était relativement calme depuis l’agression de l’hiver dernier où 1 400 Palestiniens et 13 Israéliens ont été tués, à part quelques tirs sporadiques de roquettes et attaques israéliennes en représailles concentrées presque entièrement sur les tunnels de contrebande sous la frontière de Gaza avec l’Egypte.

Quelque 270 roquettes ont été lancées de Gaza sur Israël en 2009, contre plus de 3 300 en 2008, avant la guerre, selon les chiffres de l’armée israélienne.

Des signes d’escalade ?

Mais en dépit de l’annonce du Hamas, samedi, que les tirs de roquettes cesseraient temporairement, les habitants craignent que les attaques de dimanche matin et la récente violence du fait du coup pour coup aient ramené cette violence au niveau de l’avant-guerre de l’année dernière.

En septembre, l’armée israélienne a repris ses assassinats ciblés, pour la première fois depuis la guerre ; un drone téléguidé a atteint un véhicule qui transportait des militants du Jihad islamique, à proximité de la frontière orientale de la bande de Gaza.

Le Front palestinien pour la libération de la Palestine (FPLP) a revendiqué l’attaque au mortier de mercredi sur le passage d’Erez et une roquette tirée le même jour de Gaza par un petit groupe militant du genre Al-Qaïda ont incité à de nouvelles frappes aériennes israéliennes sur les tunnels de Rafah jeudi matin.

Un conseiller politique du Hamas, Ahmed Yusuf, a dit que son mouvement, qui dirige la bande de Gaza, était sérieux à propos du cessez-le-feu unilatéral mais qu’il avait considéré, dimanche, que les raids d’Israël étaient « une invitation à l’escalade du conflit ».

« Nous respectons notre cessez-le-feu depuis près d’un an maintenant, » dit Mr Yusuf. « Nous, et d’autres groupes dans la bande de Gaza, avons donné la priorité au maintien du calme. Pourquoi cette provocation aujourd’hui ? ».

Suite aux bombardements de dimanche, les branches armées du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP) et du Jihad islamique ont nié avoir conclu un tel accord pour un arrêt des tirs de roquettes sur Israël, selon le quotidien londonien de langue arabe, Al Quds Al Arabi.

Yusuf dit que les militants palestiniens n’ont « aucun intérêt » à un engagement militaire avec Israël. Le Hamas veut se concentrer sur la reconstruction, mais il ajoute que le cessez-le-feu ne veut pas dire qu’il empêchera « toute réponse aux agressons israéliennes ».

« Si les Israéliens nous visent, le peuple réagira, » dit Yusuf. « C’est quelque chose de normal. Et nous (Hamas) ne pouvons empêcher quiconque de se défendre contre les agressions israéliennes. »

Plutôt dans le courant de ce mois, le chef des services des renseignements israéliens, le major-général Amos Yadlin, avait annoncé que le Hamas a reçu et testé avec succès une roquette qui pouvait atteindre Tel-Aviv, la plus grande métropole d’Israël.

Correspondant pour The Christian Science Monitor - Gaza ville, bande de Gaza, le 22 novembre 2009

The Christian Science Monitor - traduction : JPP

Proche-Orient : Abbas estime que Obama "ne fait rien pour l'instant"

24/11/2009

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas estime que son homologue américain Barack Obama "ne fait rien pour l'instant" pour relancer le processus de paix israélo-palestinien, dans une interview publiée par le quotidien argentin Clarin.

"Il ne fait rien pour l'instant", a déclaré Abbas au quotidien le plus lu d'Argentine, lors de sa visite à Buenos Aires. "Mais il nous a invités à relancer le processus de paix (...) et j'espère qu'à l'avenir il aura un rôle plus important", a-t-il poursuivi.

Les Palestiniens "attendent des Etats-Unis qu'ils fassent pression sur Israël pour qu'il respecte le droit international, pour qu'il mette en oeuvre la feuille de route", a souligné Abbas.

"Ils peuvent faire deux choses : faire pression sur les Israéliens pour qu'ils rejettent les colonies et faire pression pour qu'ils acceptent de se retirer derrière les frontières de 1967", a précisé le président palestinien.

Abbas achève mardi une visite de deux jours à Buenos Aires une semaine après la visite en Argentine du président israélien Shimon Peres. Il s'est auparavant rendu au Brésil et doit poursuivre sa tournée latino-américaine mercredi au Chili.
http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=112660&language=fr

Des colons extrémistes sionistes provoquent les colères des palestiniens au sud de Jénine

[ 24/11/2009 - 11:54 ]
Jénine - CPI

Les colons extrémistes sionistes dans la Cisjordanie ont poursuivi, le lundi soir 23/11, leurs agressions et pratiques oppressives contre les palestiniens, aux alentours des villages de Yaboud et d'Arraba, au sud de la ville de Jénine.

"Les colons extrémistes sionistes de la colonie de "Katzir", près du village de Yaboud ont tenté d'envahir le village, en provoquant la colère des palestiniens, avant de se replier à la fin de la nuit, ainsi que les colons de la colonie "Mabo Dotan", près du village d'Arraba, qui ont installé une maison mobile, avant l'intervention des soldats sionistes", ont souligné des sources locales.

Les actions des extrémistes sionistes se sont multipliées, ces derniers mois, dans cette région, en tentant de voler plus de terres palestiniennes pour établir de nouveaux postes coloniaux, sous la protection de l'armée de l'occupation sioniste.

Raids israéliens quotidiens contre la bande de Gaza

Gaza - 24-11-2009
Par Al Manar
De nouveau, l'aviation de l'occupation israélienne a bombardé la bande de Gaza, blessant trois Palestiniens. Les avions de combat israéliens ont bombardé ce mardi matin des tunnels creusés sous la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte, faisant trois blessés. Un autre raid a visé une cible à l'est de la ville de Gaza, selon des témoins.

L'armée de l'occupation israélienne a lancé en décembre-janvier une offensive dévastatrice contre la bande de Gaza, faisant plus d'un mille de martyrs, dont la majorité des femmes et des enfants.

L'enquête internationale menée par les nations unies, connue pour "le rapport Goldstone", a condamné l'entité sioniste pour avoir commis des crimes de guerre contre les civils de la bande de Gaza. Aucun responsable israélien n'a pour autant été traduit en justice!

Les chats sont illégaux : menace terroriste potentielle

Israel - 24-11-2009
Par Saed Bannoura
L’administration carcérale israélienne du maudit camp de détention du Néguev a décidé de bannir et de punir les chats sauvages apprivoisés par les prisonniers politiques palestiniens qui leur rendent quelques menus services.
















Chats palestiniens typiques.


Il semble qu’emprisonner les détenus dans des conditions qui violent le droit international et la quatrième convention de Genève ne soit pas suffisant, il semble que la torture, la négligence médicale et l’isolement ne soient pas suffisants, et l’administration pénitentiaire de l’occupation a décidé de punir les chats.

Les détenus du camp de détention du Néguev s’occupent de quelques chats qui y sont entrés par les grillages de barbelés, et ils les nourrissent, bien qu’ils n’aient pas pour eux-mêmes suffisamment de nourriture.

Le fait que les détenus aient quelques chats apprivoisés qui leur tiennent compagnie a tracassé l’administration de la prison au point qu’elle a décidé que les chats étaient interdits.

Les soldats israéliens qui contrôlent le camp de détention ont même placé un chat en isolement pendant quelques temps, le soupçonnant d’aider les prisonniers, et, bien sûr, pour s’être pris d’amitié avec eux.

Les chats peuvent en effet être considérés comme coupables puisqu’ils transporteraient un peu de nourriture et des pièces d’éclairage entre les cellules, apportant un peu de confort, peut-être même un peu de nourriture, aux détenus en cellules d’isolement.

Le Ministère palestinien pour les Détenus à Gaza a dit que le site en ligne Ahrar Woledna “Nous sommes nés libres” avait rapporté que l’administration pénitentiaire du camp de détention du Néguev a donc décidé d’agir contre ses chats amicaux envers les détenus.

Mais il y a des dizaines de chats qui se baladent autour des tentes et des cellules, dans toutes les prisons et centres de détention israéliens, en particulier dans les camps de détention à ciel ouvert comme celui du Néguev.

Peu importe la punition, peut-être des “grilles anti-chats” ou des pièges à chat, ou n’importe quoi d’autre que je ne veux pas savoir, le fait est que l’administration carcérale israélienne travaille dur pour maintenir le moral des détenus le plus bas possible, pour les maintenir dans l’isolement et les priver de tout ce qui pourrait mettre un sourire sur leurs visages.

Abbas rassure les sionistes : "Pas de nouvelle Intifada en vue"

Palestine - 24-11-2009
Par Arabs48
"A Dieu ne plaise qu'on vive une nouvelle Intifada."
"Le peuple palestinien n'envisage pas une nouvelle Intifada."
"Le peuple palestinien ne pense qu'à une seule chose : la paix et les négociations de paix."


"Nous ne reviendrons pas à l'Intifada car nous en avons trop souffert."

C'est en ces termes que Mahmoud Abbas a rassuré ses interlocuteurs israéliens hier lundi 23 novembre, lors de sa visite en Argentine, où il a rencontré la présidente Christina Fernandez (photo), une semaine après la tournée de Shimon Perez.

Le JCSER met en garde contre le projet israélien d'expulser plus de 20.000 Palestiniens de Jérusalem

Jérusalem - 24-11-2009
Par Palestine Info
Le Centre de Jérusalem pour les droits sociaux et économiques (JCSER) avertit des projets israéliens de déporter plus de 20.000 palestiniens de Cisjordanie mariés avec des femmes jérusalémites, sous le prétexte que leur résidence dans la Ville Sainte est illégale.

Le Centre dit que beaucoup de ces citoyens palestiniens ont des permis de résidence temporaire délivrés par le Ministère israélien de l’Intérieur et que jusqu’à maintenant, on ne leur a pas donner le droit de rester de façon permanente avec leurs épouses à Jérusalem, selon la procédure de regroupement familial.

Ziyad Al-Hammouri, le directeur du Centre, explique à ce sujet que le Ministère israélien de l’Intérieur a publié l’année dernière, dans un journal local, une notification ordonnant à ce qu’il nomme “les habitants de Judée et Samarie vivant à Jérusalem illégalement", en référence aux citoyens de Cisjordanie qui vivent avec leurs épouses dans la Ville Sainte, de faire des demandes de permis temporaires.

Hammouri ajoute que le Centre, à l’époque, a mis en garde contre les motivations et les buts qui se cachaient derrière l’annonce israélienne ci-dessus publiée dans le journal, qui permet au Ministère israélien de l’Intérieur de rassembler des informations détaillées sur un grand nombre de citoyens cisjordaniens qui vivent dans les banlieues et villes situées dans les limites municipales israéliennes de Jérusalem.

Hammouri note également que le Ministère israélien de l’Intérieur n’aurait pas pu obtenir de telles informations sur les citoyens cisjordaniens vivant à Jérusalem par ses équipes d’enquêteurs et la compagnie nationale d’assurance, et il a donc eu recours à cette combine.

Hammouri précise qu’à la suite de la publication de la notification, de nombreux citoyens palestiniens concernés se sont précipités pour remplir les demandes d’enregistrement donnant des informations détaillées sur eux-mêmes, pensant que le Ministère de l’Intérieur leur fournirait des permis de résidence temporaire ou permanente ; maintenant, ces informations peuvent être utilisées contre eux pour les expulser de la ville.

Le directeur du Centre a affirmé que l’autorité israélienne d’occupation a commencé à mettre son projet en œuvre, et a expulsé tous les membres de la famille palestinienne du martyr Mari Radayda, qui habitait dans le quartier Al-Ashqarya, à Beit Hanina, au nord de Jérusalem, sous prétexte de leur résidence illégale dans la ville.

La délégation des artistes syriens regagne le pays à l'issue d'une visite de solidarité dans la bande de Gaza

24 Nov 2009

Damas/ La délégation des artistes syriens a achevé une visite de solidarité de deux jours dans la bande de Gaza au cours de laquelle elle s'est entretenue avec un certain nombre de commandements palestiniens dans la bande et elle s'est informée de la souffrance des citoyens palestiniens en raison du blocus israélien.

La délégation a assisté au premier spectacle de la pièce de théâtre al-Chaiata qui parle de la volonté de la résistance face au blocus et à la destruction commise par l'agression israélienne contre la bande.

Le doyen du syndicat des artistes, M. Asaad Idd, a déclaré être informé au cours de cette visite de la résistance du peuple palestinien qui défie le blocus.

M. Idd a appelé les hommes libres et honnêtes à travers le monde et les syndicats artistiques dans le monde arabe à visiter Gaza pour briser le blocus et à se tenir aux côtés des fils de la bande sous blocus. Il a indiqué que le Syndicat des artistes en Syrie va appeler à la tenue d'une conférence de l'Union des artistes arabes à Gaza pour la solidarité avec la résistance nationale palestinienne qui a pu défier l'agression israélienne.

Pour sa part, l'artiste Doureid Lahham a précisé que la visite a pour but de se solidariser avec les citoyens de la bande de Gaza et d'insister sur le fait que la Syrie et à leur côté. Il a ajouté que la délégation s'était informée de la destruction et des décombres résultant de l'agression israélienne, affirmant que les droits arabes ne seraient récupérés que par la résistance.

L'artiste Lahham a appelé les artistes à assumer leur responsabilité à l'égard des causes arabes justes, notamment la cause palestinienne, à travers la concrétisation de la culture de la résistance.

La délégation des artistes syriens avait quitté la Syrie samedi dernier à destination de la Bande dans une initiative de solidarité avec les citoyens palestiniens souffrant du blocus, portant avec eux un message des artistes syriens aux citoyens de la bande et des enfants palestiniens résidents en Syrie aux enfants gazaouis.
L'artiste Doureid Lahham avait visité la bande de Gaza en juillet dernier pour une visite de solidarité au cours de laquelle elle avait assisté au premier spectacle de la pièce de théâtre Femmes de Gaza… Patience de Job.

Damas novembre 2009
Raghda Bittar

http://www.sana.sy/fra/51/2009/11/24/258065.htm

Échange imminent de prisonniers entre Hamas et Israël : Gilad Shalit contre Marwan Barghouti

« Je crois que nous sommes très proches d’un accord d’échange », a affirmé le ministre du Commerce et de l’Industrie, Binyamin Ben Eliezer.

Un ministre israélien a estimé hier « très proche » la conclusion d’un accord sur un échange de prisonniers palestiniens contre le soldat israélien Gilad Shalit, détenu à Ghaza depuis juin 2006 par le mouvement islamiste Hamas. « Je crois que nous sommes très proches d’un accord d’échange », a affirmé le ministre du Commerce et de l’Industrie, Binyamin Ben Eliezer, à la radio de l’armée israélienne, qui l’interrogeait par téléphone de Turquie où il effectue une visite officielle. « Le prix à payer sera très élevé, mais je pense que le gouvernement (israélien) l’approuvera. Cet accord prouvera à toutes les mères d’Israël que nous ne sommes pas prêts à abandonner un seul de nos soldats », a-t-il ajouté.

M. Ben Eliezer, un des dirigeants du Parti travailliste, a répété qu’il était favorable, dans le cadre d’un échange, à la libération de Marwan Barghouti, figure de proue du mouvement national palestinien et jouissant d’une grande popularité, condamné à la prison à vie par Israël pour son rôle dans la seconde Intifada (soulèvement). Gilad Shalit, 23 ans, qui a également la nationalité française, a été capturé le 25 juin 2006 à la lisière de la bande de Ghaza. Le Hamas exige en échange de sa libération celle de centaines de détenus palestiniens, parmi lesquels se trouverait Marwan Barghouti.

A Ghaza, le Hamas a assuré la poursuite des efforts destinés à « surmonter les obstacles posés par l’ennemi israélien pour parvenir à un échange ». Le mouvement islamiste a également accusé les Israéliens de provoquer des fuites dans la presse dans le but d’influer sur le cours des négociations. Le Premier ministre israélien de droite Benyamin Netanyahu a répété hier qu’aucun accord n’avait pour l’heure été conclu en vue de la libération de Shalit, alors qu’une délégation du Hamas est arrivée lundi en Egypte pour des entretiens avec des responsables égyptiens sur le projet d’échange. « Il n’y a pas encore d’accord, et j’ignore s’il y en aura un. Mais si c’est le cas, cet accord sera présenté au gouvernement pour approbation », a-t-il déclaré lors d’une visite au quartier général de la police israélienne à Jérusalem.

Par R. I. Agences

http://www.elwatan.com/Echange-imminent-de-prisonniers

Visite secrète à Oman de hauts responsables israéliens

25/11/2009
GOLFE
Le sultanat d'Oman a confirmé hier la visite dimanche dans le sultanat de hauts responsables israéliens, révélée par la presse israélienne, précisant toutefois qu'ils n'avaient pas rencontré le chef de la diplomatie omanaise.
Selon le quotidien israélien Haaretz, le directeur général du ministère des Affaires étrangères, Yossi Gal, et le vice-directeur de ce ministère pour le Proche-Orient, Yaacov Hadas, ont rencontré le chef de la diplomatie omanaise, Youssef ben Alaoui ben Abdallah, pour évoquer les moyens de relancer les négociations de paix avec les Palestiniens. « Les diplomates israéliens ont rencontré le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Badr ben Hamad al-Boussaïdi, mais pas le ministre Youssef ben Alaoui », a déclaré à l'AFP une source officielle omanaise. La source a précisé que les responsables israéliens « ont exposé leur point de vue » au sujet du processus de paix, et le sultanat « a présenté son point de vue portant sur la nécessité d'arrêter la colonisation » afin de relancer le processus de paix. Selon Haaretz, M. Gal a évoqué les propositions d'Israël en vue d'une reprise des négociations de paix avec les Palestiniens, suspendues depuis l'offensive militaire contre la bande de Gaza l'hiver dernier.
Ces entretiens se sont déroulés en marge de la conférence annuelle du centre de recherche sur le dessalement de l'eau de mer au Proche-Orient. Israël est membre de ce centre de recherche, créé en 1996, et qui inclut Oman, l'Autorité palestinienne, les États-Unis, le Japon, la Jordanie, les Pays-Bas, la Corée du Sud et le Qatar.
Oman avait été la première monarchie du Golfe à ouvrir une représentation commerciale en Israël en août 1996, mais son chef avait été rappelé en janvier 1997 et Oman avait conditionné son retour à de véritables progrès dans le processus de paix. Puis le sultanat avait annoncé en octobre 2000 la fermeture de son bureau commercial à Tel-Aviv et celui d'Israël à Mascate, ouvert cinq ans auparavant. L'administration américaine a récemment appelé le monde arabe, notamment Oman, à normaliser progressivement ses relations avec l'État hébreu pour encourager la relance du processus de paix israélo-palestinien.

La situation met en danger la paix dans le monde, avertit l’UE

25/11/2009
PROCHE-ORIENT
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a redit hier ne pas tenir pour acquise la libération du soldat Gilad Shalit, mais un membre de son cabinet l'attend pour « très bientôt ». L'échange de prisonniers en plusieurs phases entre Israël et le Hamas qui permettrait la libération du militaire israélien n'est pas conclu et pourrait très bien ne pas avoir lieu, a prévenu M. Netanyahu, en réaction aux spéculations des médias, notamment arabes, sur une libération imminente de Shalit, en échange de celle de centaines d'activistes palestiniens détenus en Israël parmi lesquels se trouverait Marwan Barghouthi.
Le Hamas, dont une délégation était au Caire pour discuter de ce projet, a déclaré pour sa part poursuivre ses efforts « via les parties impliquées pour surmonter les obstacles placés par l'ennemi israélien ». Après Le Caire, cette délégation s'est rendue hier à Damas, où elle doit rencontrer les leaders en exil du mouvement, avant de retourner au Caire, selon l'agence MENA.
Mais les deux camps ont démenti que l'échange envisagé interviendrait ce vendredi, jour de la fête musulmane de l'Adha. Israël craint que l'opinion publique s'insurge contre un compromis trop favorable au Hamas. Sept ministres délibèrent de cette question, dans le plus grand secret.
Mais l'un d'entre eux, le ministre de l'Intérieur, Eli Yishaï, a semblé vouloir désamorcer par avance toute critique concernant l'ampleur des concessions d'Israël pour récupérer Shalit. « Si Dieu le veut, ce sera approuvé. Tous les ministres, sans exception, pensent que tout doit être fait pour le ramener chez lui », a confié le ministre à Radio Israël. « J'espère très fort que ce sera finalisé très bientôt, dans quelques semaines au plus », a-t-il ajouté. Par ailleurs, le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a estimé que l'évolution de la négociation « est positive ».
Enfin, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a qualifié de « très grave » l'impasse du processus de paix. Elle met en danger « non seulement l'espoir du peuple palestinien, mais aussi la paix régionale » et « aussi la paix dans le monde », a-t-il ajouté.

Les projets contrariés de l’Autorité palestinienne

publié le mardi 24 novembre 2009

Benjamin Barthe
La coopération internationale contribue à l’édification d’un Etat sans véritable prise sur le terrain, contrôlé par Israël

Depuis que le président palestinien Mahmoud Abbas a renoncé à se présenter à sa succession, alimentant les rumeurs sur une éventuelle démission, le sort de ce régime issu des accords de paix d’Oslo en 1993 semble en suspens.

Démantèlement ? Déclaration d’indépendance unilatérale contre laquelle s’élève déjà le gouvernement israélien ? Maintien du statu quo ? L’Autorité palestinienne ne parvient pas à trancher, comme si la contradiction entre la sophistication croissante de ses institutions et son absence de prise sur le terrain était devenue ingérable. Jugez plutôt : le régime ne contrôle pas ses frontières mais il dispose d’un service de douane haut de gamme. Il s’est lancé dans un ambitieux programme d’enregistrement de centaines de milliers de parcelles de terres, que son entreprenant voisin, Israël, ne cesse d’exproprier. Ses policiers ne sont pas autorisés à circuler d’une ville à l’autre, mais ils peuvent partir se former à l’étranger…

Tel est le casse-tête de la Palestine en 2009. Ou plutôt de la Cisjordanie. Car la bande de Gaza, géré par le Hamas, est maintenue à l’écart de cette étrange dynamique que les experts étrangers nomment institution building (construction des institutions) ou, dans leurs moments d’euphorie, state building.

envoyé spécial du Monde à Ramallah

publié par le Temps

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/e40...

La fin annoncée de l’Autorité palestinienne ?

publié le mardi 24 novembre 2009

Julien Salingue
La décision de Mahmoud Abbas [de ne pas se représenter à la tête de l’AP] révèle en réalité l’impasse stratégique dans laquelle se trouve la direction de l’Autorité palestinienne et, au-delà, annonce la fin du « processus de paix » ouvert en 1993.

Les débats autour des déclarations de Mahmoud Abbas, qui menace de ne pas se représenter à la présidence de l’Autorité palestinienne, se focalisent sur une question : a-t-on oui ou non affaire à un « coup de poker » du président palestinien, destiné à mettre sous pression l’administration Obama afin que celle-ci relève son niveau d’exigence vis-à-vis d’Israël ?

Cette question, trop conjoncturelle, occulte l’essentiel : la décision de Mahmoud Abbas, quand bien même il la reconsidèrerait, révèle en réalité l’impasse stratégique dans laquelle se trouve la direction de l’Autorité palestinienne et, au-delà, annonce la fin du « processus de paix » ouvert en 1993.

L’ « Autorité palestinienne d’auto-gouvernement intérimaire », créée par les Accords d’Oslo (1993-1994), a été conçue comme un proto-appareil d’Etat chargé d’administrer les « zones autonomes » palestiniennes, ces territoires palestiniens occupés depuis 1967 desquels l’armée israélienne s’est progressivement retirée à partir de 1994.

Pour étendre la superficie des territoires sous sa responsabilité, et pour avancer vers un « accord sur le statut final », l’Autorité palestinienne devait faire la démonstration de sa capacité à s’imposer comme pouvoir légitime et stable, capable de maintenir l’ordre dans « ses » zones, en prévenant tout acte d’hostilité à l’égard d’Israël, des installations militaires israéliennes et des colonies.

Un appareil d’Etat sans Etat

Depuis 1967 et la conquête militaire de l’ensemble de la Palestine, Israël était confronté à une difficulté majeure, révélée aux yeux du monde par l’Intifada de 1987 : l’Etat « juif et démocratique » administrait directement des territoires peuplés de plusieurs millions de non-juifs et devrait tôt ou tard choisir entre le caractère juif et le caractère démocratique de l’Etat.

La création de l’Autorité palestinienne devait répondre à cette problématique, en débarrassant Israël de la gestion des zones palestiniennes les plus densément peuplées tout en ne remettant pas en question son emprise sur plus de 90% de la Palestine historique.

L’Autorité palestinienne n’a jamais été, dans les faits, le futur gouvernement du futur Etat palestinien mais un appareil d’Etat sans Etat intégré aux structures de l’occupation et surfinancé par les pays donateurs. Sa tâche a été de décharger Israël des attributions qui échoient, selon le droit international, à toute puissance occupante (éducation, santé, services sociaux…).

Elle a également joué le rôle, via une coopération sécuritaire quotidienne avec les services israéliens, de sous-traitant des tâches de maintien de l’ordre dans les zones autonomes. Elle a enfin, par la signature d’accords économiques avec Israël, joué un rôle clef dans la normalisation des relations commerciales israélo-arabes.

Durant les « années Oslo », les territoires palestiniens ont été fragmentés en des dizaines d’entités aux statuts juridiques divers, isolées les unes des autres par les multiples points de contrôle israéliens et les routes réservées aux colons.

Le nombre de colons a doublé entre 1993 et 2000, tandis que la superficie des zones autonomes atteignait à peine 18% de la Cisjordanie et de Gaza. Dépourvue de souveraineté réelle, l’Autorité palestinienne a développé un système patrimonial, autoritaire et clientéliste, dans lequel seule une minorité de privilégiés a semblé bénéficier du « processus de paix ».

Le pari d’Israël et des Etats-Unis sur Abbas

Toutes les conditions étaient réunies pour un nouveau soulèvement, qui est survenu en septembre 2000, dirigé tout autant contre la politique israélienne que contre les impasses du processus négocié. Yasser Arafat a encouragé ce soulèvement sur lequel il espérait s’appuyer pour obtenir davantage dans les négociations, tout en favorisant sa militarisation pour ne pas perdre de terrain face au Hamas.

Israël a alors décidé d’isoler Arafat et de favoriser l’ascension de dirigeants plus enclins au compromis, au premier rang desquels Mahmoud Abbas. C’est ainsi qu’Abbas a été invité à un « sommet pour la paix » avec Georges Bush et Ariel Sharon en juin 2003, alors qu’Arafat était toujours enfermé dans son QG de Ramallah.

Abbas allait-il réussir là où Yasser Arafat avait échoué ? Tel a été le pari des Etats-Unis et d’Israël lorsqu’ils ont soutenu le candidat Abbas lors de l’élection présidentielle de 2005. Mais les législatives de 2006 ont révélé le caractère hasardeux du pari : victoire du Hamas et défaite de la plupart des dirigeants de l’Autorité palestinienne.

La population palestinienne a exprimé son rejet du système Oslo et de son personnel politique, en choisissant une organisation incarnant la poursuite de la résistance à l’occupation et le refus des compromissions. Ce sont les contradictions inhérentes au processus d’Oslo qui ont été mises à nu : aucun pouvoir autochtone ne sera légitime et stable s’il n’obtient pas la satisfaction des droits nationaux des Palestiniens.

Refusant d’admettre l’échec de la logique d’Oslo, la « communauté internationale » n’a pas reconnu la victoire du Hamas. La direction historique de l’Autorité palestinienne a quant à elle tout fait, dans l’esprit d’Oslo, pour conserver sa légitimité internationale tout en se fragilisant encore un peu plus en interne : nomination d’un ancien haut fonctionnaire du FMI au poste de Premier ministre (Salam Fayyad), développement d’un régime policier et désarmement de la résistance en Cisjordanie, demande du report de l’examen du rapport Goldstone…

L’égalité des droits au sein d’un même Etat

Abbas a tout accepté. Pour rien. Le Mur et les colonies ont continué de s’étendre (500 000 colons aujourd’hui, soit 4 fois plus qu’en 1993), la judaïsation de Jérusalem s’est accélérée, les incursions israéliennes au cœur des zones « autonomes » sont quotidiennes…

Plus que de l’usure d’un homme, les menaces de Mahmoud Abbas sont révélatrices de l’usure d’un projet. Sous nos yeux, la parenthèse d’Oslo se referme : le « processus de paix » est une fiction, l’autonomie palestinienne une chimère, et le président de l’Autorité palestinienne n’est en réalité président de rien.

La décomposition du système mis en place par les Accords d’Oslo s’accélère et c’est l’idée même d’un Etat palestinien indépendant qui est en train de disparaître. L’Etat d’Israël sera alors confronté à une situation qu’il a toujours voulu éviter mais dans laquelle sa politique l’aura inexorablement conduit : des Palestiniens ne luttant pas pour une entité politique indépendante mais pour l’égalité totale des droits, au sein d’un même Etat.

Israel torture les enfants palestiniens. Tout le monde le sait, mais personne ne bouge

Publié le 24-11-2009


Un rapport publié par l’Organisation internationale de défense des enfants, Defence Children International, montre une fois de plus que l’armée et la police israéliennes se livrent à des tortures sur les enfants palestiniens qu’ils arrêtent.

Ce rapport, intitulé "Enfants palestiniens prisonniers : mauvais traitements systématiques institutionnalisés des autorités israéliennes pratiqués sur les enfants palestiniens", fait état de mauvais traitements et de tortures subis par les enfants palestiniens entre les mains de l’armée et des policiers israéliens.

Il contient les témoignages de 33 enfants qui témoignent sur les violences dont ils ont été l’objet aux mains des soldats dès le moment de leur arrestation jusqu’à leur interrogatoire, généralement violent.

Les enfants racontent qu’ils ont été douloureusement enchaînés pendant des heures, qu’ils ont reçu des coups de pieds, ont été battus et menacés, parfois de mort, jusqu’à ce qu’ils "avouent", certaines fois par écrit et en hébreu, une langue qu’ils ne parlent ni ne comprennent.

Le rapport montre que ces "aveux" obtenus illégalement sont couramment utilisés comme preuves devant les tribunaux militaires pour déclarer coupables quelques 700 enfants palestiniens chaque année.

Une fois condamnés, les enfants qui ont apporté ces témoignages ont été pour la plupart emprisonnés en Israël, en violation de la Quatrième Convention de Genève.

Ils ont reçu peu de visites de leur famille, et peu ou pas du tout d’enseignement.

Le rapport conclut que cette, violence aussi répandue que systématique, intervient dans le cadre d’ une culture générale de l’impunité, puisque pour 600 plaintes déposées contre les interrogateurs de l’"Agence Israélienne de sécurité" pour mauvais traitements et torture présumés, pas une simple enquête criminelle n’a jamais été lancée.

Le rapport contient aussi les récentes recommandations faites par le Comité contre la Torture des Nations Unies, qui a exprimé « sa profonde inquiétude » face aux rapports sur les violences pratiquées sur les enfants palestiniens, alors qu’il critiquait, en mai 2009, la manière dont Israël traite la Convention contre la Torture.

Les grandes organisations de défense des droits de l’homme n’ont jamais voulu déposer la moindre plainte contre Israël malgré les multiples témoignages apportés, y compris par les associations israéliennes de défense des Droits de l’Homme, telles que le Comité Israélien contre la Torture et B’tselem. La législation permet pourtant dans de nombreux pays, dont la France, de poursuivre des tortionnaires présumés, ou bien ceux qui les ont laissé faire ou encouragé, quels que soient le pays et la nationalité des bourreaux comme des victimes. Pourquoi ne fait-on pas respecter la Convention Internationale sur la Torture, quand il s’agit d’israël ?

http://www.dci-pal.org/english/publ/display.cfm ?DocId=1166&CategoryId=8Eliane

(Traduit par Carole SANDREL pour CAPJPO-EuroPalestine)

CAPJPO-EuroPalestine