| [ 23/05/2011 - 16:25 ] | 
|  | 
| CPI                 Amman-CPI    Le comité jordanien de « la lutte  contre la normalisation » , a appelé les syndics de travail à boycotter  la faculté Hachémite, l’une des plus grandes universités étatiques en  Jordanie, et à suspendre toute coopération avec elle  en réponse aux  informations sur la participation de cette faculté à des activités de  normalisation avec l’occupant sioniste, dont la dernière en date était  le projet de construction d’une unité de dessalement en coopération avec  la faculté hébreu de Ben-Gurion. Dans un communiqué de presse publié  aujourd’hui, lundi 23/05/2011, par l’agence Qods-Press, le président du  comité, Badi Refaia, a assuré que le comité étudie la possibilité de  prendre un certain nombre de mesures pour imposer la lutte contre la  normalisation au sein de l’université hachémite et d’autres université  en Jordanie, et ce partant de sa conviction des dangers de la  normalisation académique  qui est refusée par une large majorité  populaire, estudiantines et ouvrière. Rafaia a mentionné que le projet de la  construction d’une unité de dessalement des eaux souterraines au sein de  l’université hachémite en coopération avec la faculté hébreu de  Ben-Gurion n’est pas le premier projet qui prouve l’implication de  l’administration de cette université et qu’elle a « des premières dans  la normalisation avec l’occupant ». Le président du comité a attiré l’attention  sur la possibilité d’organiser des activités scientifiques avec des  pays européens, arabes et asiatiques au lieu de les organiser avec les  institutions de l’occupant sioniste. Il a tenu à ajouter que le comité  syndical de la lutte contre la normalisation va commencer prochainement  par imposer des mesures fermes contre toute activité normalisatrice au  sein des universités jordaniennes et particulièrement l’université  hachémite. | 
mardi 24 mai 2011
« La lutte contre la normalisation » appelle à boycotter l’université Hachémite en Jordanie
L’occupant projette finir la destruction de la route de "Bab al-Maghariba" (Porte des Magrébins)
| [ 23/05/2011 - 20:32 ] | 
|  | 
| Al- Qods occupée- CPI L’institution d’al-Aqsa pour le "Wakf  et le patrimoine"  a mis en garde que l’occupant sioniste et ses bras  exécutifs préparent le chemin pour achever la destruction de la route de  "Bab al Maghariba" (porte des Magrébins) qui côtoie la sainte mosquée  d’al-Aqsa, afin  de construire un pont militaire et de judaïser la  région ouest de la mosquée. L’institution al-Aqsa a précisé dans un  communiqué paru, aujourd’hui, 23/05/2011, que les préparatifs sionistes  effectués sur le terrain et tout ce qui apparait des plans structuraux  et architecturaux de l’occupant et de ses bras et ce qui s’ensuit des déclarations  médiatiques, montrent clairement que l’occupant insiste à achever la  destruction de "Bab el Maghariba" qui constitue une parti prenante de la  sainte mosquée d'al-Aqsa, afin de réaliser plusieurs objectifs qui  menacent réellement la sainte mosquée. "L’architecte de la municipalité juive à  al-Qods a annoncé, ce matin, dans la radio sioniste que la municipalité  va prendre des mesures juridiques pour détruire le pont provisoire prés  de "Bab al-Maghariba", dans la vieille ville, cela si le présumé « la  caisse du legs du mur d'al-Bouraq» ne parvient pas à le détruire, sous  prétexte qu’il représente une menace pour le public", a révélé  l'institution d'al-Aqsa. L’architecte de la municipalité a précisé  qu’"il faut défendre l’utilisation de ce pont vu qu’il ne garantit pas  les besoins sécuritaires et civils". L'institution d'al-Aqsa a considéré que la  déclaration de cet architecte n’est qu’une comédie où les rôles sont  répartis entre les différents bras de l’occupant pour achever la  destruction de ce qui était resté de "Bab al-Maghariba" qui côtoie et  emmène à la sainte mosquée d'al-Aqsa. Rappelons qu’en février 2007,  l’occupant avait commencé la destruction de cette route après  l’écroulement de quelques unes de ses parties, suite aux travaux  sionistes de creusement. L’occupant avait alors construit un pont  provisoire en bois qui a été utilisé pour les prises d’assauts de la  mosquée sainte par les forces occupantes, les colons et les touristes. L’institution d'al-Aqsa a ajouté que les  comités de la planification et de la construction dans la municipalité  hébreue à al-Qods occupée a donné son accord,  quelques mois auparavant,  à plusieurs plans sionistes dont certains préentés par la soit-disant  « Caisse du legs des lamentations ( d'al-Bouraq)» qui est un organisme  gouvernemental sous tutelle du bureau du président du gouvernement  sioniste et qui vise la judaïsation de la mosquée sainte), et qui ont  tous le même but qui est la destruction de "Bab el Maghariba" et la  judaïsation de toute la zone d'al Bouraq, ainsi que la partie sud-ouest  de la sainte mosquée. Alors ce qu’on dit aujourd’hui de la destruction  de ce provisoire pont en bois n’est que du camouflage pour dissimuler la  destruction de la rue de "Bab el Maghariba". Selon les médias sionistes cette  destruction n’attend qu’une décision du président du gouvernement qui  a décrété, lui-même en 1996, la décision de l’ouverture du tunnel à  l’ouest de la sainte mosquée d'al-Aqsa, ce qui a déclenché les célèbres  événements connus par « la révolte du tunnel ». L’institution d'al-Aqsa a rapporté que  « par la destruction de "Bab el Maghariba", l’occupant veut réaliser  plusieurs objectifs, tel la construction d’un pont moderne qui  facilitera à un grand nombre de ses forces et ses équipements la prise  d’assaut de la sainte mosquée d'al-Aqsa, ainsi que de permettre à un  grand nombre de colons et des groupes juifs d’attaquer la mosquée. Cette  opération touche en définitif une partie de la sainte mosquée, en  détruisant un important monument d'al-Aqsa et judaïsant l’enceinte de la  mosquée, en plus de la zone d’al-Bouraq, pour que ce pont militaire  soit relié à un réseau de tunnels creusés sous la mosquée sacrée et son  entourage, afin de l’étrangler enfin par un étau qui se resserre au  dessus et au dessous de la terre.  | 
"Human Rights Watch" exige une enquête sur la mort de 15 Palestiniens à l'anniversaire de la Nakba
| [ 23/05/2011 - 20:57 ] | 
|  | 
| Al-Qods occupée – CPI L'Organisation "Human Rights Watch" a  appelé l'occupation sioniste mettre en œuvre des enquêtes immédiates,  approfondies et indépendantes sur les attaques commises contre les  marches pacifiques à la 63ème commémoration de la Nakba, qui ont entraîné la mort de 15 Palestiniens et la blessure des centaines. L'organisation a souligné dans un  communiqué publié, le samedi 21/5, à la martyre de 14 personnes,  lors  des manifestations qui ont été organisées, au sud du Liban, le Golan  syrien occupé, la Cisjordanie et la Bande de Gaza, lors des marches pour commémorer la Nakba Palestinienne et que le 15ème martyr est mort suite de ses graves blessures, le 16 mai. Sarah Leah Whitson, directrice de  l'organisation "Human Rights Watch", dans la région du Moyen-Orient, a  déclaré que les forces de l'occupation répondent, dans un état tout à  fait normal pour eux, avec des balles réelles sur des jeunes qui lancent  des pierres, ce qui par conséquent était la mort de 15 personne, et les  preuves montrent que l'occupation a sous-estimé la vie des  manifestants. Elle a ajouté dans un rapport que l'ONU  doit surveiller chaque enquête sioniste à la mort de 15 manifestants,  pour déterminer si elle est conforme aux normes internationales. Les forces occupantes avaient tué 10 personnes qui manifestaient sur les frontières libanaises avec la Palestine  occupée en 1948, près du village libanais de Maroun al-Ras, alors que  les soldats sionistes ont tué quatre autres, quant ils ont traversé les  frontières de la Syrie dans le village de Majdal Shams, dans le Golan syrien occupé. "Human Rights Watch" a confirmé qu'il faut aussi enquêter sur des incidents qui ont eu lieu dans la Bande de Gaza et en Cisjordanie. Whitson a déclaré qu'il ne doit pas  permettre aux forces occupantes d'ignorer les preuves que leurs soldats  ont utilisé une force non nécessaire qui a conduit à la mort des civils. "L'enquête doit être menée de façon  crédible, et en cas de l'existence des preuve à commettre des crimes  doivent rendre les poursuites et l'imposition de sanctions appropriées",  a-t-elle ainsi ajouté. | 
Académiste sioniste: la création d'un Etat palestinien est une "illusion"
| [ 23/05/2011 - 21:15 ] | 
|  | 
| Al-Nassera – CPI      Un académiste sioniste a considéré que  le recours à résoudre le conflit palestino-sioniste, par la  création d'un Etat palestinien n'est qu'une illusion, mettant en garde du danger de l'idée d'échanger des terres pour les Sionistes. Ron Braiman, l'ancien président de  l'Organisation "Professeurs pour un Israël fort" est une organisation  qui combine des universitaires de l'extrême droite sioniste, a exprimé  son opposition à l'idée de la création d'un état palestinien à l'ouest  du fleuve Jourdain. Dans un entretien avec la version hébreu au  réseau "Israël Nationales-News", Braiman a déclaré que même ceux qui  tendent à la solution, à travers la création d'un Etat palestinien, ne  peuvent pas assumer les conséquences du report à discuter de la question  des réfugiés palestiniens dans les étapes plus tard, jusqu'à ce que les  millions traversent les frontières pour réclamer un retour à Ramla, Haïfa et Lod. De son côté, le porte-parole de "Hatikva"  au parti sioniste "Union nationale", a considéré que la question  d'échange des terres, entre les deux parties, n'a pas de sens, estimant  que la parole ici porte sur les espaces ouvertes peuplées, avertissant  que cela pourrait conduire, en avenir, à la création d'un Etat  palestinien à l'intérieur de l'entité sioniste. | 
63ème commémoration de la Nakba : les réfugiés palestiniens de Gaza et la soif du retour
| [ 23/05/2011 - 21:13 ] | 
|  | 
| Gaza – CPI Dans la bande de Gaza, huit camps  abritent des réfugiés palestiniens qui n’ont qu’un rêve : retourner dans  leurs régions et sur leurs terres desquels ils ont été chassés sous la  contrainte de la force. C’est par la force des armes qu’eux ou leurs  pères ou leurs grands-pères, et dans des conditions plus que  catastrophiques, ont été chassés. Les  décennies passent et le rêve du retour ne cesse de s’agrandir, le rêve  de respirer l’air de leurs villes et villages : Jaffa, Akka, Bir  As-Sabaa, Asqalan, Asdoud. Et de voir leurs frères et sœurs. A l’époque de la Nakba  (la catastrophe de 1948), la bande de Gaza a reçu un bon nombre de  réfugiés palestiniens. Elle les a reçus dans ses villes et villages,  dans ses mosquées et écoles, chez des parents ou des amis. Puis la  plupart d’entre eux se sont installés dans des camps : Rafah, Khan  Younes, Dir Al-Balah, Al-Maghazi, An-Nassirat, Al-Baridj, Al-Chatti,  Djebalia, provisoirement, en attendant le retour. A Jaffa Dans  le camp de Djebalia, le correspondant de notre Centre Palestinien  d’Information (CPI) a rencontré Hadj Salah Abou Mustapha, un homme âgé  qui avait vécu la Nakba (la catastrophe de 1948). Il n’avait que dix ans. « En  aucun cas nous ne pensions que les Juifs pouvaient faire toutes ces  tueries, tous ces crimes. Mais les Anglais nous ont trahis. Ils se sont  retirés de partout afin de laisser le champ libre aux bandits sionistes  pour nous tuer et faire main basse sur nos biens ; et c’est ce qui s’est  réellement passé », dit-il. Abou Mustapha  dit avec conviction : « Il est certain que nous retournerons à notre  terre, la terre de Jaffa de laquelle les Sionistes nous ont privés ». La soif de voir Barir Pour  sa part, Hadj Ibrahim Hamad, habitant du camp d’Al-Nassirat, dit que  les bandits sionistes ont frappé son village de Barir avec leurs obus de  façon inconsidérée : « Ils avaient l’intention de faire peur aux gens,  de les chasser de leurs terres et leurs biens pour y faire main basse ».  Hadj Ibrahim ne peut parler de son village perdu sans que les larmes ne  coulent de ses yeux. Le retour à Hariba De  son côté, Hadj Mustapha Ismaël Al-Ghol, du camp Al-Chatti, se rappelle  de son village Hariba. Il était riche en orangers, en vignes, en fruits  et légumes. Les Sionistes l’ont bombardé  du ciel comme du sol, tandis que les villageois n’avaient pour se  défendre que quelques fusils. Malgré son âge et ses maux, il espère voir  son village avant de quitter ce bas monde. Il conjure ses enfants de ne  pas oublier leur village, leur terre et leurs biens. Les documents existent Et  Hadj Mohammed Harb Aqilan est originaire du village d’Al-Faloudja. Il  dit qu’en dépit de tous les massacres et les souffrances faits par les  Sionistes, il rêve de retourner dans son village : « Je conseille à mes  enfants et leurs enfants de ne pas oublier la terre ». Il  a pu aller dans son village d’Al-Faloudja à quatre reprises, en 1985  pour la dernière fois, avec un journaliste. Là-bas, il a fait ses  prières, les larmes aux yeux : « J’aurais aimé y mourir… l’homme sans  terre ne vaut rien du tout, n’a aucune valeur ; en tout cas, les  documents de la terre existent et certainement, nous retournerons, avec  la permission d’Allah (le Tout Puissant) ». | 
Des colons sionistes appellent à contrôler les sommets de la Cisjordanie pour assurer leur sécurité
| [ 23/05/2011 - 21:30 ] | 
|  | 
| Al-Qods occupée – CPI Des colons sionistes ont refusé le  discours du président américain, Barack Obama, devant la conférence de  l'AIPAC, le dimanche 22/5, soulignant que la garde du contrôle sioniste  sur la Vallée de Jourdain et les sommets de la Cisjordanie, est le seul moyen de préserver la sécurité de l'entité sioniste.  Selon des sources sionistes, le président  de ce qui est connu comme le conseil colonialiste de "Yachaa", Danny  Dayan, a exprimé son rejet total aux déclarations  d'Obama qui a souligné que toute négociation doit conduire à la  création d'un Etat palestinien sur les frontières de 1967, avec un  échange de terres en consentement de deux parties pour assurer la  sécurité de l'entité sioniste. Dayan a considéré que le retour aux  frontières de 1967, même avec des corrections et la poursuite des  colonies, ne peut pas apporter la sécurité à l'occupation sioniste en  disant que "Les frontières sur la base des lignes de 1967, avec ou sans  des corrections, et avec ou en absences des blocs coloniaux, ne sont pas  défensive". Il a également exprimé son refus à la  création d'un état palestinien en disant: "En cas de la création d'un  Etat palestinien, les terres musulmanes s'étireront de l'Afghanistan à  Kfar Saba (dans l'Ouest de la Palestine occupée)", selon ses allégations. | 
Appels pour empêcher l’invasion du tombeau de Youssef par les membres de la Knesset
| [ 24/05/2011 - 00:18 ] | 
|  | 
| Naplouse – CPI  Le comité de coordination des  factions dans la ville de Naplouse (au nord de la Cisjordanie occupée) a  appelé un don de masse en Cisjordanie, pour riposter à l’intention des  députés de la Knesset sioniste d’envahir le Tombeau de Youssef (Joseph) demain mardi, « au mépris des sentiments des habitants de la ville et du peuple palestinien ».  Dans un communiqué, le Comité a exhorté les citoyens palestiniens à participer activement à l’affrontement de cette visite, « et à s’opposer aux députés juifs, les empêcher de se rendre au tombeau,  et ne pas leur permettre de profaner Naplouse, pour concrétiser le  refus de l’occupation israélienne et ses sécrétions racistes et  agressives ».  Le Comité qui réunit les différentes factions palestiniennes, a déclaré dans son communiqué : « Que  notre devise soit qu’ils ne passeront pas sur notre terre, ils ne  passeront pas, et que l’occupation, ses colonies, ses plans sionistes et  ses mensonges religieux haineux aillent en enfer, et Naplouse est une  citadelle fière face aux colonisateurs, résistante face à la fracture et  la pénétration, et elle restera toujours une épine dans le pied de  l’occupation fasciste ».  Plusieurs députés de la Knesset ont annoncé leur intention de pénétrer dans le « Tombeau  de Youssef », à l’est de Naplouse, mardi à onze heures, en réponse à  l’assassinat d’un colon il y a plusieurs semaines alors qu’il tentait  d’envahir le lieu avec un autre groupe pour y effectuer des rites juifs  avec la coordination de l’Autorité palestinienne.  Ce  sera la première fois qu’un juif ose cette visite en plein jour,  puisque les autres groupes avaient l’habitude de le visiter tard dans la nuit après une collaboration entre l’armée de l’occupation et les services de sécurité palestiniens. Les extrémistes juifs prétendent qu’à cet endroit se trouve le tombeau du prophète Youssef (paix sur lui), or d’après les récits historiques, le tombeau appartient à un shaikh musulman nommé Youssef Dwikat, originaire du village de Balata, qui se situe à proximité de ce lieu. | 
La flotiitle n°2 : 600 participants venant de 40 pays
| [ 24/05/2011 - 04:59 ] | 
|  | 
| Amman - CPI Le président de la commission  jordanienne "la voie de la vie", l'ingénieur Wael al-Saka  a affirmé que  le nombre de participants au voyage de "la flottille n°2" qui sera  lancé depuis l'Europe vers la bande de Gaza, à la fin de Juin prochain,  afin de briser le siège sur la bande de Gaza, s'élève maintenant à 600  participants venant de 40 pays de différents continents, y compris  quarante jordaniens inscrits jusqu'à présent. "Le convoi comporte 12 navires, en plus du  navire turc de Marmara, qui s'est exposé à la piraterie sionisme, lors  du voyage de "la flottille de la liberté n°1", au mois de mai de l'année  dernière", a souligné al-Saka, dans un communiqué de presse, le lundi  23/5. Al-Saka a ajouté:"La recherche est toujours  en cours pour acheter un autre bateau de financement arabe dont le  commission jordanienne "la voie de la vie" fournit 20 % de sa valeur  totale estimée à environ 1,6 millions d'euros".  Sur le report de la date du voyage depuis  le mois de mai à la fin de Juin prochain, al-Saka  a confirmé que: "Le  Comité international pour la "voie de la vie" veut donner l'occasion aux  participants Turcs de participer aux élections  de leur Pays (Turquie)  qui auront lieu dans la première moitié de Juin prochain". | 
Retrait des matériaux pour la construction du mur d'acier
| [ 24/05/2011 - 11:02 ] | 
|  | 
| Le Caire – CPI      Des sources de presse ont confirmé que les  matériaux de forage et de construction ont été retirés des sites de  travail près du mur d'acier que l'Egypte avait commencé à mettre en  place dans l'ère du régime du président destitué, Mohamed Hosni  Moubarak, ce qui confirme l'absence de toute instruction de reprendre de  nouveau la construction . Des témoins oculaires ont déclaré lundi  23/5, qu'ils ont vu les matériels qui ont été placés dans la région de  "Barahema" sur le chemin de retour vers la ville d'al-Ariche en plus de  deux énormes camions chargés de plaques de fer, qui ont été utilisés  dans la construction du mur sous la surface de la terre, alors qu'ils  transportaient de la ville de Rafah à al-Ariche. Il est à noter que avec depuis le début du  soulèvement égyptien qui a éclaté le 25 janvier dernier, tous les  travailleurs ont quitté le lieu de travail et ne sont pas revenus. Des sources sécuritaires avaient confirmé  que la construction du mur d'acier était suspendue depuis la révolution  du 25 janvier qui a renversé Moubarak, et qu'il n'y a pas de consignes  particulières pour reprendre la construction. L'entité sioniste espérait que le mur d'acier construit par l'Egypte sous la terre de ses frontières avec la Bande de Gaza serait terminé d'ici la fin de cette année. | 
Les factions appellent la communauté internationale à respecter la volonté des Palestiniens
| [ 24/05/2011 - 11:31 ] | 
|  | 
| Moscou – CPI      Les factions palestiniennes ont appelé la  communauté internationale à respecter la volonté du peuple palestinien,  et à considérer sérieusement la réconciliation palestinienne, ainsi  que de travailler à établir son Etat indépendant avec une pleine  souveraineté, la fin de la colonisation, et le démantèlement des  colonies. A l'issue de leur réunion qui a eu lieu  lundi 23/5 à Moscou, les factions ont exigé le renforcement de la  réconciliation, la protection de l'accord face à toutes les tentatives  visant à le faire échouer, fournir une coopération pour créer un climat  propice à la réussite, et accélérer la réalisation des étapes convenues. Elles ont insisté sur l'importance de  donner la priorité à la situation actuelle pour compléter les étapes de  la réconciliation et consolider l'unité nationale, considérant que cela  forme la base principale d'une position politique palestinienne  cohérente. Elles appellent à s'attacher aux principes palestiniens  et aux positions convenues dans les cardes nationaux, en particulier le  document du consensus national en 2006. Pour sa part, le ministre russe des  Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré dans une conférence de  presse tenue à l'issue des pourparlers avec les représentants des  factions palestiniennes, la nécessité de la participation de toutes les  factions palestiniennes dans la formation d'un nouveau gouvernement. Il a  affirmé que la formation d'un nouveau gouvernement sur la base de  l'accord conclu par le Hamas et le Fatah au Caire aidera à créer un Etat palestinien, soulignant que la Russie soutient toujours les efforts déployés dans ce sens. Lavrov a exprimé sa conviction que les  accords conclus se caractérisent par une importance historique,  soulignant que l'unité est une nécessité pour tous les peuples, et en  particulier le peuple palestinien qui l'aidera à créer son Etat. Les réunions des factions comprenaient des représentants du Hamas, Fatah,  Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP), le parti du peuple (Chaab), le Front populaire (Commandement général) et l'initiative nationale palestinienne. | 
La colonie "Har Hazeetim" constitue une menace directe pour la mosquée d'al-Aqsa.
| [ 24/05/2011 - 12:06 ] | 
|  | 
| Al-Qods occupée - CPI  L'Institution d'al-Aqsa a déclaré dans un communiqué, le lundi 23/5, que dans le sillage des nouvelles de médias hébreux pour organiser la célébration avec la participation de ministres et de personnalités sionistes , mercredi prochain, pour l'ouverture d'une autre construction d'un autre nouvel immeuble en série des logements de la colonie de "Har Hazeetim", qui a eu lieu au détriment des terres palestiniennes, l'équipage de l'Institution a visité sur le terrain à l'emplacement de la colonie, ce qui indique le grand danger que constitue cette colonie (à proximité) à la mosquée sainte. Elle a expliqué que des traveaux de vaste construction se poursuivent dans la colonie, et en même temps l'occupation continue de construire d'autres unités colonialistes qui seront ajoutées à la colonie susdite, sous le nom de "Excellence de David" , dans l'autre côté de la rue, ce qui va être lié avec les deux colonies par un loft pont . L'Institution d'al-Aqsa, a ainsi ajouté: « C'est par les images diffusées par des organisations colonialistes comme "Ateret Cohanim" qui dirige ce projet colonial, et par sa commercialisation, se montre qu'il sera un projet judaique qui relie la Mosquée d'al-Aqsa. Le public sioniste est invité à l'habitation dans cette colonie à la proximité de la Mosquée d'al-Aqsa, en les enourageant que la façade qui leur accueille tout au long de la journée et le soir, c'est celle d'al-Aqsa. Et bien sûr cette organisation colonialiste considère la Mosquée sainte d'al-Aqsa comme le" Mont du Temple". | 
Député sioniste remet une lettre à l'ambassade Jordanienne disant que la Jordanie est la Palestine
| [ 24/05/2011 - 12:58 ] | 
|  | 
| Al-Nassera – CPI      La radio sioniste a déclaré mardi que le membre de      la Knesset  sioniste, Arieh Eldad, du bloc parlementaire de la prétendue "Union  Nationale" est arrivé ce matin au siège de l'ambassade jordanienne en  entité sioniste, demandant de remettre aux responsables de l'ambassade  une lettre disant que la Jordanie est la Palestine et que toute solution politique à la question palestinienne doit être en Jordanie. La radio a ajouté que les responsables de  l'ambassade jordanienne ont refusé de recevoir cette lettre, prétendant  qu'elle a été signée par environ 6000 personnes de 69 pays dans le monde Le député sioniste a appelé les extrémistes  qui soutiennent cette idée à donner des lettres similaires aux  ambassades jordaniennes dans sept autres pays. | 
Le gouvernement de Haniyeh : les discours d'Obama provoquent des tensions dans la région
| [ 24/05/2011 - 12:18 ] | 
|  | 
| Gaza – CPI Le gouvernement palestinien dirigé par  Ismaïl Haniyeh à Gaza, a renouvelé son appel à l'Autorité palestinienne  de la nécessité de revoir ses positions politiques et de ne pas se  soumettre aux positions américaines qui ne font qu'empirer et compliquer  la situation par sa partialité aveugle à l'occupation sioniste. Dans un communiqué publié lundi, le  ministère palestinien des Affaires étrangères a déclaré que pour la  deuxième fois, le président américain, Barack Obama, prouve l'adoption  des positions et politiques sionistes de manière entière et inhabituelle  dans son soutien à l'occupation et son enracinement dans les  territoires palestiniens sans égards ou considérations aux droits et  aspirations des Palestiniens. Il a ajouté : "Cette ignorance délibérée des droits des palestiniens démasque la politique de la Maison Blanche  dans ses tentatives continues de tromper les Palestinien et de les  attirer avec de douces paroles de paix et de négociation, et sur la mise  en place de l'Etat". Il a déclaré que le discours d'Obama devant  le lobby sioniste "AIPAC" a révélé la faille de son premier discours  quand il a insisté sur "la sécurité d'Israël comme une priorité  avant toute autre demande, et a souligné le soutien d'Israël comme un  allié puissant, sans aucun respect pour les droits des palestiniens à  créer leur Etat indépendant, et sans reconnaissance du droit au retour des réfugiés dans leurs foyers qu'ils ont abandonnés par la force en 1948". Le ministère a considéré que les discours  du président américain ne peuvent être qualifiés que d'opération  trompeuse de commercialisation des politiques injustes et illogiques, et  qui n'apportent à la région que tension et instabilité et repousseront  la paix encore plus loin qu'elle ne l'est en réalité. Il a appelé les pays arabes et islamiques à  la nécessité de prendre des positions sérieuses et fermes face aux  politiques américaines, et à travailler vigoureusement et sérieusement  pour faire face à ces politiques visant à promouvoir l'occupation et la  colonisation au détriment des droits du peuple palestinien. Il a également appelé les peuples arabes  qui ont travaillé pour réaliser leurs aspirations à la liberté, la  justice et la démocratie, à ne pas être trompés par la propagande  trompeuse des Etats-Unis et à faire pression pour changer ces politiques  pour atteindre les intérêts et les droits du peuple palestinien. | 
Onze détenus politiques de la prison Jenid de Naplouse entament une grève de la faim
| [ 24/05/2011 - 16:18 ] | 
|  | 
| CPI                 Naplouse-CPI    Onze détenus politiques dans la prison  de Jebid de la ville de Naplouse ont commencé aujourd’hui, mardi  24/058/2011, une grève de faim ouverte et ce pour réclamer leur  libération. Le comité des familles des détenus a  affirmé au Centre Palestinien de l’Information que les détenus  avaient «  tous juré qu’ils ne mangeront rien sauf dans leurs maisons si  non ils sont prêts à mourir martyres». Les membres du comité ont insisté à  rappeler que leurs enfants sont détenus depuis plus de 9 mois sans aucun  procès ni inculpation légale sauf ce qu’appelle l’occupant « la loi de  la scission », ils ont ajouté que « la libération de leurs enfants est  l’une des principales closes de la réconciliation palestinienne  cependant les autorités en Cisjordanie la refuse encore ». Le comité a précisé que parmi les détenus  qui ont annoncé la grève se trouvent des étudiants de l’université  Ennajah et un nombre de détenus libérés. Il s’agit de Hamza et Hazem  Fethi Karaoui du camp da Nour Chams, Mohamed et Asaad Chadid du village  de Ilar, Ahmed Ennakib du camp de Askar, Adham Echouli de Assira  Echamalia, Souhaib Moslah du village Sarra, Meher Hattab du village de  Pharaon, Mohamed Nacif et Mossab Khidhr de Toulkaram et Assadeddine  Badrane de Dir el Ghoussoun. | 
Abou Zouhri:Les déclarations de Netanyahou font de la continuation des négociations une immense erreur
[      24/05/2011 - 12:37 ] 
Gaza- CPI
Dr.Sami Abou Zahri , porte parole du mouvement islamique de Hamas, a affirmé que les déclarations  de Netanyahou qui nient toute possibilité à un éventuel retour aux  lignes frontalières de 1967, mettent en immence erreur et rendent  futiles les tentatives de continuer les négociations.
Abou Zouhri a insisté à dire dans une  déclaration écrite, dont une copie a été adressée au Centre Palestinien  d’Information, aujourd’hui 24/05/2011, que l’appel de Netanyahou à  reconnaitre un Etat juif est un appel raciste et rend tous ceux qui le  soutiennent accusés de racisme.
Le porte-parole de Hamas réaffirmé le refus  de son mouvement de donner aucune légitimité à l'ennemi occupant sur le  compte des droits des Palestiniens et de leurs terres.
Déclaration de la Coalition mondiale pour le droit au retour palestinien
 Palestine - 24 mai 2011
Le peuple veut la fin de son statut de réfugié... Le  peuple veut le retour   Par Al Awda
 Oh masses héroïques en Palestine historique et en exil,
Les marches du retour, le 15 mai de cette année, ont prouvé que le peuple de Palestine, quelle que soit sa situation, est un et uni, et que la durée de l'exil n'a pas affaibli sa résolution de revenir dans ses foyers d'origine. Ce qui est arrivé ce jour là à Maroun al-Ras, Majdal Shams et Karameh, ainsi qu'en Palestine historique et dans plusieurs capitales du monde, a confirmé l'absurdité des négociations que ne sont rien de plus qu'un coup de relations publiques américaines. Elles ont également prouvé le danger de la dépendance sur les pays occidentaux, et que la paix avec l'Etat israélien de colonialisme, de discrimination raciale et d'occupation est une imposture. Les marches du peuple ont prouvé l'inutilité de contourner la volonté du peuple et elles ont fait la preuve que notre peuple a la capacité et la volonté de se sacrifier pour la réalisation du droit au retour, de l'auto-détermination et pour la construction d'une Palestine libre et démocratique.
Les marches du retour, le 15 mai de cette année, ont prouvé que le peuple de Palestine, quelle que soit sa situation, est un et uni, et que la durée de l'exil n'a pas affaibli sa résolution de revenir dans ses foyers d'origine. Ce qui est arrivé ce jour là à Maroun al-Ras, Majdal Shams et Karameh, ainsi qu'en Palestine historique et dans plusieurs capitales du monde, a confirmé l'absurdité des négociations que ne sont rien de plus qu'un coup de relations publiques américaines. Elles ont également prouvé le danger de la dépendance sur les pays occidentaux, et que la paix avec l'Etat israélien de colonialisme, de discrimination raciale et d'occupation est une imposture. Les marches du peuple ont prouvé l'inutilité de contourner la volonté du peuple et elles ont fait la preuve que notre peuple a la capacité et la volonté de se sacrifier pour la réalisation du droit au retour, de l'auto-détermination et pour la construction d'une Palestine libre et démocratique.

 Oh masses en lutte, tandis que nous saluons et rendons hommage aux  martyrs, aux blessés et aux prisonniers de la marche du retour en Palestine, nous soulignons ce qui suit :
1) La Nakba n'est pas simplement un jour au cours duquel nous commémorons une mémoire une fois par an ; elle est permanente, et les événements et les marches de retour dureront aussi longtemps que durera la Nakba, et jusqu'à ce que nous revenions dans nos foyers d'origine.
2) Le fait que le peuple soit prêt au saCRIFice requiert un niveau plus élevé de préparation, d'organisation et d'action de la part de toutes les forces politiques, les institutions nationales et les civils palestiniens, pour revaloriser le travail qui vise à garantir les résultats cumulés de l'affirmation de nos droits nationaux inaliénables, au premier rang desquels le droit au retour et l'auto-détermination nationale.
3) Parier sur la reconnaissance par les Nations-Unies d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967 sans la coupler avec la garantie du droit au retour immédiat des réfugiés dans leurs foyers d'origine ne fait qu'ouvrir la voie à une nouvelle série futile de délibérations internationales et diplomatiques qui ne traitent pas la racine du conflit, et donne à la communauté internationale une nouvelle occasion, ou plutôt une excuse, pour se dérober à ses responsabilités envers les droits de notre peuple.
4) La nécessité de réévaluer la trajectoire de notre résistance, en élaborant un programme national unifié, en édifiant les institutions de l'OLP sur une base démocratique, en garantissant les élections d'un conseil national qui représente tout notre peuple, dans toutes ses situations, qui en retour peut élire une direction palestinienne qualifiée pour mener les responsabilités de cette étape ; ceci est devenu une nécessité urgente qui ne peut être reportée.
1) La Nakba n'est pas simplement un jour au cours duquel nous commémorons une mémoire une fois par an ; elle est permanente, et les événements et les marches de retour dureront aussi longtemps que durera la Nakba, et jusqu'à ce que nous revenions dans nos foyers d'origine.
2) Le fait que le peuple soit prêt au saCRIFice requiert un niveau plus élevé de préparation, d'organisation et d'action de la part de toutes les forces politiques, les institutions nationales et les civils palestiniens, pour revaloriser le travail qui vise à garantir les résultats cumulés de l'affirmation de nos droits nationaux inaliénables, au premier rang desquels le droit au retour et l'auto-détermination nationale.
3) Parier sur la reconnaissance par les Nations-Unies d'un Etat palestinien dans les frontières de 1967 sans la coupler avec la garantie du droit au retour immédiat des réfugiés dans leurs foyers d'origine ne fait qu'ouvrir la voie à une nouvelle série futile de délibérations internationales et diplomatiques qui ne traitent pas la racine du conflit, et donne à la communauté internationale une nouvelle occasion, ou plutôt une excuse, pour se dérober à ses responsabilités envers les droits de notre peuple.
4) La nécessité de réévaluer la trajectoire de notre résistance, en élaborant un programme national unifié, en édifiant les institutions de l'OLP sur une base démocratique, en garantissant les élections d'un conseil national qui représente tout notre peuple, dans toutes ses situations, qui en retour peut élire une direction palestinienne qualifiée pour mener les responsabilités de cette étape ; ceci est devenu une nécessité urgente qui ne peut être reportée.
Gloire et éternité à nos fidèles martyrs tout au long de l'histoire du conflit arabo-sioniste.
Nous reviendrons.
16 mai 2011
Pour plus d'informations, vous pouvez écrire à:
Al-Awda, The Palestine Right to Return Coalition
PO Box 131352
Carlsbad, CA 92013, USA
Tel: 760-918-9441
Fax: 760-918-9442
E-mail: info@al-awda.org
WWW: http://al-awda.org
Nous reviendrons.
16 mai 2011
Pour plus d'informations, vous pouvez écrire à:
Al-Awda, The Palestine Right to Return Coalition
PO Box 131352
Carlsbad, CA 92013, USA
Tel: 760-918-9441
Fax: 760-918-9442
E-mail: info@al-awda.org
WWW: http://al-awda.org
Source : Al Awda 
Traduction : MR pour ISM
Il faut libérer Bassem et Naji Tamimi
 Nabi Saleh - 24 mai 2011
Par Popular Struggle Coordination Committee
 Les récents événements ont une fois encore montré la puissance de la  résistance civile, et sa capacité à apporter des changements et à mettre  fin à l'injustice. Du Printemps arabe aux dernières manifestations  commémorant la Nakba, des gens ordinaires ont fait bouger les lignes.  Abdallah Abu Rahmah est enfin sorti de sa prison israélienne, mais une  nouvelle vague de répression est en cours en Cisjordanie, et de nouveaux  leaders de la contestation ont été raflés tandis qu'Israël essaie une  fois de plus de réprimer la résistance civile à l'occupation. Nous avons  besoin de votre aide pour les soutenir.  

 Récemment, deux organisateurs de manifestations ont été mis derrière les barreaux. Naji et Bassem Tamimi,  du village de Nabi Saleh, ont été incarcérés sur les mêmes motifs  douteux qu'Abdallah Abu Ramah. Ce n'est pas cela, la justice. Nous  devons nous faire entendre pour obtenir leur libération rapide. 
Les accusations contre Naji et Bassem sont fondées sur des aveux extorqués à des adolescents arrêtés eux-mêmes par des soldats israéliens lors de raids nocturnes, tirés de leurs lits à la pointe des fusils et frappés. La principale "preuve" contre eux est le témoignage d'un jeune de 14 ans qui a été tabassé lors de son arrestation, à qui les autorités d'occupation ont refusé un conseil juridique ainsi que la présence de ses parents pendant son interrogatoire et au lieu que les enquêteurs l'informent de son droit à garder le silence, ils lui ont dit "tu ferais mieux de dire la vérité."
Merci d'envisager de faire un don pour la défense juridique de Bassem et Naji Tamimi et/ou utilisez les modèles de lettre ci-dessous pour envoyer un email à votre ministre des Affaires étrangères et demander que votre gouvernement agisse pour leur libération.
Les accusations contre Naji et Bassem sont fondées sur des aveux extorqués à des adolescents arrêtés eux-mêmes par des soldats israéliens lors de raids nocturnes, tirés de leurs lits à la pointe des fusils et frappés. La principale "preuve" contre eux est le témoignage d'un jeune de 14 ans qui a été tabassé lors de son arrestation, à qui les autorités d'occupation ont refusé un conseil juridique ainsi que la présence de ses parents pendant son interrogatoire et au lieu que les enquêteurs l'informent de son droit à garder le silence, ils lui ont dit "tu ferais mieux de dire la vérité."
Merci d'envisager de faire un don pour la défense juridique de Bassem et Naji Tamimi et/ou utilisez les modèles de lettre ci-dessous pour envoyer un email à votre ministre des Affaires étrangères et demander que votre gouvernement agisse pour leur libération.
Traduction : MR pour ISM
Un tribunal israélien condamne un adolescent à 6 mois de prison
 Bilin - 24 mai 2011
Par Maan News
 Les juges militaires israéliens ont décidé lundi d’une sentence de 6  mois de prison à l’égard d’un adolescent du village de Bil’in près de  Ramallah. Amjad Ayed Abu Rahma, 15 ans, a été condamné par le tribunal  militaire d’Ofer près de Ramallah, rapportent des activistes locaux.

 Il a été arrêté en janvier pour avoir participé aux manifestations  hebdomadaires non-violentes de Bil’in contre le mur de séparation.
Les villageois ont manifesté tous les vendredis depuis 2005 pour protester contre le mur, qui pénètre à l’intérieur de la Cisjordanie et confisque 60% des terres de Bil’in.
Le village est devenu un symbole des protestations non-violentes en Cisjordanie , et tient une conférence annuelle sur la résistance non-violente.
L’armée israélienne combat régulièrement ces manifestations, en tirant des grenades lacrymogènes et des bombes sonores, et lance fréquemment des raids nocturnes pour arrêter des adolescents et les organisateurs des manifestations du village.
Les villageois ont manifesté tous les vendredis depuis 2005 pour protester contre le mur, qui pénètre à l’intérieur de la Cisjordanie et confisque 60% des terres de Bil’in.
Le village est devenu un symbole des protestations non-violentes en Cisjordanie , et tient une conférence annuelle sur la résistance non-violente.
L’armée israélienne combat régulièrement ces manifestations, en tirant des grenades lacrymogènes et des bombes sonores, et lance fréquemment des raids nocturnes pour arrêter des adolescents et les organisateurs des manifestations du village.
Source : Maan News 
Traduction : BL pour ISM
Les forces israéliennes clôturent le village d'Izbat al-Tabib
 Qalqilia - 24 mai 2011
Par Maan News
 Lundi, les forces israéliennes ont commencé à installer une clôture  barbelée autour du village palestinien situé au nord de la Cisjordanie,  déclarant qu’il s’agissait d’une mesure de prévention des jets de  pierres.

 Les résidents d’Izbat At-Tabib, localisé à l’est de Qalqiliya, ont été  réveillés par le bruit des constructions, et il leur a été annoncé que  leurs terres leurs seraient inaccessibles du fait de la construction de  la clôture et seraient confisquées par cette même construction afin de  servir de zone tampon entre le village et la route de la colonie qui  passe au nord.
Une porte-parole de l’armée israélienne a confirmé la mise en place de la clôture barbelée et a ajouté qu’elle servait à dissuader les jets de pierres.
Bayan Tabib, président du Conseil du village, a déclaré que la construction et les confiscations ont lieu sans qu’il n’y ait eu d’avertissements, et qu'elle met les habitants en cage.
«C'est une décision arbitraire prise dans le but d’isoler le village et qui fait partie des efforts des Israéliens pour s'emparer du village. Les forces israéliennes ont menacé plus d’une fois de déplacer notre population », a-t-il déclaré.
Le village est situé à environ 1,5 km de 2 colonies, l’une d’entre elle se trouve 22 km à l’intérieur de la Cisjordanie occupée.
Une porte-parole de l’armée israélienne a confirmé la mise en place de la clôture barbelée et a ajouté qu’elle servait à dissuader les jets de pierres.
Bayan Tabib, président du Conseil du village, a déclaré que la construction et les confiscations ont lieu sans qu’il n’y ait eu d’avertissements, et qu'elle met les habitants en cage.
«C'est une décision arbitraire prise dans le but d’isoler le village et qui fait partie des efforts des Israéliens pour s'emparer du village. Les forces israéliennes ont menacé plus d’une fois de déplacer notre population », a-t-il déclaré.
Le village est situé à environ 1,5 km de 2 colonies, l’une d’entre elle se trouve 22 km à l’intérieur de la Cisjordanie occupée.
 Izbat At-Tabib est le deuxième centre de population a être encerclé par  une clôture sous le prétexte qu’il y ait eu des jets de pierres.
En mars, une partie de la ville de Beit Ummar a été clôturée, et trois maisons et magasins ont été démolis.Source : Maan News 
Traduction : BL pour ISM
"Occuper la terre palestinienne est indéfendable"
Etats-Unis - 24 mai 2011
Par Ezzedeen AlQassam Brigades
Le discours du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à l'AIPAC a  été perturbé mardi par des militants pro-palestiniens affiliés à la  coalition "Move Over AIPAC", a révélé le site israélien en ligne Ynet.  Les 5 protestataires ont brandi des drapeaux et chanté des slogans. Ils  ont été appréhendés et escortés à l'extérieur de la salle de conférence  par la sécurité.

Lorsque Netanyahu a affirmé que le retour aux frontières de 1967 était "indéfendable", les manifestants ont crié que les divers aspects de la politique d'Israël étaient indéfendables.
"Etant le fils de survivants de l'holocauste, j'ai appris que c'est à chacun de se lever pour les autres quand ils sont persécutés, et j'ai appris ce qui arrive lorsque nous ne défendons pas l'humanité. Aujourd'hui, c'est à moi de me lever pour soutenir les Palestiniens, en disant que bombarder des écoles est indéfendable, détruire des maisons au bulldozer est indéfendable," a dit Rick Colbath-Hess, américain juif de 53 ans, du Massachusetts.
"En tant que jeune juif, c'est important pour moi d'être ici aujourd'hui pour dire à Netanyahu et à l'AIPAC qu'ils ne me représentent pas," a ajouté Ariel Vegosen, 30 ans, de New-York. "Je ne permettrai pas que ma foi soit utilisée comme une arme pour couvrir le vol des maisons et des moyens de subsistance des Palestiniens. Le Judaïsme m'a enseigné à protester lorsque je vois l'oppression - la discrimination n'est pas une valeur juive et ne rend pas Israël plus sécure. Occuper la terre palestinienne est indéfendable."
"Etant le fils de survivants de l'holocauste, j'ai appris que c'est à chacun de se lever pour les autres quand ils sont persécutés, et j'ai appris ce qui arrive lorsque nous ne défendons pas l'humanité. Aujourd'hui, c'est à moi de me lever pour soutenir les Palestiniens, en disant que bombarder des écoles est indéfendable, détruire des maisons au bulldozer est indéfendable," a dit Rick Colbath-Hess, américain juif de 53 ans, du Massachusetts.
"En tant que jeune juif, c'est important pour moi d'être ici aujourd'hui pour dire à Netanyahu et à l'AIPAC qu'ils ne me représentent pas," a ajouté Ariel Vegosen, 30 ans, de New-York. "Je ne permettrai pas que ma foi soit utilisée comme une arme pour couvrir le vol des maisons et des moyens de subsistance des Palestiniens. Le Judaïsme m'a enseigné à protester lorsque je vois l'oppression - la discrimination n'est pas une valeur juive et ne rend pas Israël plus sécure. Occuper la terre palestinienne est indéfendable."
Bruce Taub, 71 ans, de Massachusetts, faisait partie des protestataires. "En tant que juif,  je viens d'un peuple qui a été dispersé dans le monde sans perdre son  identité. Je ne resterai pas inerte lorsque les réfugiés palestiniens  sont privés de leurs droits dans un pays qui m'autorise à en devenir  citoyen alors que je n'y ai aucun lien. Déplacer les réfugiés est  indéfendable," a-t-il dit.
Chesea Byers, une étudiante de 21 ans d'Arizona, a ajouté : "Je proteste contre l'AIPAC  et Netanyahu parce que ça me met en rage de voir que les Etats-Unis soutiennent les violations aux droits de l'homme par Israël. Et ça comprend les assassinats, les attaques  et l'emprisonnement de manifestants non violents qui luttent pour les  mêmes droits que moi. Je suis consternée que 3 milliards de taxes US  servent à financer la perpétuation de la violence, au lieu de construire  un avenir plus durable. Faire taire la dissidence est indéfendable."
"Puisque les Palestiniens ne peuvent faire face à Netanyahu et lui rappeler leur situation quotidienne, nous le faisons ici ce soir," a dit Sasha Gelzin, 23 ans.
Pendant ce temps, des dizaines d'activistes pro-palestiniens se sont rassemblés devant le centre de la convention à Washington, dénonçant les crimes de l'occupation israélienne contre le peuple palestinien et le déplacement des Palestiniens de Jérusalem Occupée.
"Puisque les Palestiniens ne peuvent faire face à Netanyahu et lui rappeler leur situation quotidienne, nous le faisons ici ce soir," a dit Sasha Gelzin, 23 ans.
Pendant ce temps, des dizaines d'activistes pro-palestiniens se sont rassemblés devant le centre de la convention à Washington, dénonçant les crimes de l'occupation israélienne contre le peuple palestinien et le déplacement des Palestiniens de Jérusalem Occupée.
Israël approuve les nouvelles constructions d’habitations de colons en Cisjordanie
 Cisjordanie - 24 mai 2011
Par Maan News
 Le ministre de la Défense israélienne, Ehud Barack, a approuvé la  construction de 294 nouvelles habitations dans la colonie de Beitar Ilit  en Cisjordanie, rapporte dimanche l’ONG Peace Now. Peace Now a fait  cette annonce alors que le Premier Ministre Benjamin Netanyahu était à  Washington, se préparant à s’adresser au Congrès des Etats-Unis et au  puissant lobby pro-israélien, l'American Israel Public Affairs Committee  (AIPAC).
 Il a déclaré que Barack avait aussi approuvé la construction de  logements pour personnes âgées et un centre commercial dans la colonie  illégale d’Efrat.
Le groupe n'a pu dire exactement quand Barack a signé ces deux projets.
En réponse aux questions de l’AFP, le ministre de la Défense a répondu brièvement que « depuis la fin de la période de gel des permis de construire, seuls quelques-uns ont été délivrés pour les colonies afin de répondre à leur besoins »
Peace Now a déclaré dimanche que depuis que le moratoire a été levé, les colons ont débuté la construction d’environ 2000 logements dans 75 colonies différentes.
Le groupe n'a pu dire exactement quand Barack a signé ces deux projets.
En réponse aux questions de l’AFP, le ministre de la Défense a répondu brièvement que « depuis la fin de la période de gel des permis de construire, seuls quelques-uns ont été délivrés pour les colonies afin de répondre à leur besoins »
Peace Now a déclaré dimanche que depuis que le moratoire a été levé, les colons ont débuté la construction d’environ 2000 logements dans 75 colonies différentes.
 Alors que le président Barack Obama délivrait un discours clé jeudi dans lequel il appelait Israël  à se retirer complètement des terres occupées lors de la guerre des 6  jours, un comité du gouvernement approuvait la construction de plus de  1500 habitations colons dans Jérusalem Est occupée.
Peace Now a appelé cette décision « non seulement un timing misérable mais une politique misérable » et a ajouté qu’elle envoyait « un message clair aux Américains ».
Les Palestiniens ont insisté sur le fait qu’ils ne reviendront pas aux négociations tant qu’Israël construira sur des terres qu’ils veulent pour leur futur Etat, et qu’Israël s’attirera des critiques internationales féroces sur sa politique de colonisation.
Peace Now a appelé cette décision « non seulement un timing misérable mais une politique misérable » et a ajouté qu’elle envoyait « un message clair aux Américains ».
Les Palestiniens ont insisté sur le fait qu’ils ne reviendront pas aux négociations tant qu’Israël construira sur des terres qu’ils veulent pour leur futur Etat, et qu’Israël s’attirera des critiques internationales féroces sur sa politique de colonisation.
Source : Maan News 
Traduction : BL pour ISM
Le "Spirit of Rachel Corrie" toujours bloqué par les autorités égyptiennes et israéliennes
 Gaza - 24 mai 2011
Par Perdana Global Peace Foundation
 Derniers messages de Matthias Chang, chef de la mission, à bord du "Spirit of Rachel Corrie", Mardi 24 mai, 7h (heure Egypte) :
"Nous n'avons plus d'eau potable. Nous utilisons l'eau de mer pour nous laver, pour les toilettes et pour la vaisselle. Nous n'utilisons qu'une demi-bouteille d'eau minérale pour rincer les ustensiles de cuisine. Nous avons rationné notre consommation d'eau potable car il ne nous reste qu'un nombre limité de bouteilles d'eau minérale. Malgré tout, le moral est très bon et nous sommes résolus à faire face à toutes les éventualités, et à surmonter tous les obstacles qui pourraient empêcher notre cargaison d'arriver à Gaza."
"Nous n'avons plus d'eau potable. Nous utilisons l'eau de mer pour nous laver, pour les toilettes et pour la vaisselle. Nous n'utilisons qu'une demi-bouteille d'eau minérale pour rincer les ustensiles de cuisine. Nous avons rationné notre consommation d'eau potable car il ne nous reste qu'un nombre limité de bouteilles d'eau minérale. Malgré tout, le moral est très bon et nous sommes résolus à faire face à toutes les éventualités, et à surmonter tous les obstacles qui pourraient empêcher notre cargaison d'arriver à Gaza."

   Mardi 24 mai, 3h42 (heure Egypte)
"Nous sommes de retour dans la zone d'attente portuaire avec une panne de gouvernail. Le moral de l'équipe est bon et résolu. Nous avons surmonté beaucoup de difficultés et de tentatives de sabotage. L'équipe de militants est restée digne, elle est soutenue par la justice de sa cause et elle est restée unie devant les tentatives futiles de l'humilier par la détention absurde de son bateau, de son équipage et des passagers pendant 7 jours. Ils nous ont même obligés à repartir dans les eaux internationales - loin de la route la plus courte pour Gaza, et vers la flotte israélienne qui attendait pour nous capturer ou nous tirer dessus, comme nous l'avons découvert plus tard. Grâce à Dieu, nous avons évité ce piège et restons victorieux."
Messages envoyés depuis le bureau de Matthias Chang, Kuala-Lumpur, Malaisie, +60123977586
Article Press TV, lundi 23 mai
Le bateau malaisien "Spirit of Rachel Corrie" (officiellement connu sous le nom de MV Finch) fait une deuxième tentative pour briser le blocus israélien de la Bande de Gaza après avoir été bloqué dans les eaux égyptiennes pendant une semaine.
Le "Spirit of Rachel Corrie", qui a à son bord 7 Malaisiens, 2 Irlandais, 2 Indiens et 1 Canadien et qui transporte 7,5 km de conduites en plastique pour aider à réparer le système d'assainissement dévasté à Gaza, a été attaqué lundi dernier 16 mai alors qu'il se trouvait à environ 400m de Gaza et a été contraint de revenir dans les eaux égyptiennes. Il s'y trouve toujours aujourd'hui, les autorités égyptiennes ayant empêché le bateau d'accoster dans le port d'El-Arish. Il était parti de Grèce le 11 mai.
Hier lundi 23 mai, un message de Matthias Chang, qui dirige la mission de la Perdana Global Peace Foundation, indiquait : "Nous avons levé l'ancre et faisons route sur Gaza. Nous avons informé les autorités égyptiennes que si elles ne nous laissaient pas accoster à 14h (1200 GMT), nous partirions sur Gaza mais ils ne nous ont pas répondu."
"Nous faisons route sur Gaza et nous ferons face, quelles qu'en soient les conséquences," ajoutait Chang. "Nous n'avons presque plus de nourriture et d'eau et sommes bloqués sur le bateau depuis lundi dernier, nous n'avons pas d'autre choix."
Les activistes accusent le Caire de collaborer avec Tel Aviv pour empêcher les bateaux d'aide d'atteindre Gaza.
"La marine égyptienne nous a obligés de quitter leurs eaux territoriales et nous a demandé d'aller dans les eaux internationales. Un patrouilleur égyptien arrive derrière nous à grande vitesse, avec une mitraillette pointée sur nous. Chacun est calme, tout va bien," a dit un des militants.
Le bateau de la mission malaisienne "Spirit of Rachel Corrie" attaqué dans les eaux internationales par la marine israélienne (et égyptienne) ce matin, ISM-France, 16 mai 2011.
Traduction : MR pour ISM
"Nous sommes de retour dans la zone d'attente portuaire avec une panne de gouvernail. Le moral de l'équipe est bon et résolu. Nous avons surmonté beaucoup de difficultés et de tentatives de sabotage. L'équipe de militants est restée digne, elle est soutenue par la justice de sa cause et elle est restée unie devant les tentatives futiles de l'humilier par la détention absurde de son bateau, de son équipage et des passagers pendant 7 jours. Ils nous ont même obligés à repartir dans les eaux internationales - loin de la route la plus courte pour Gaza, et vers la flotte israélienne qui attendait pour nous capturer ou nous tirer dessus, comme nous l'avons découvert plus tard. Grâce à Dieu, nous avons évité ce piège et restons victorieux."
Messages envoyés depuis le bureau de Matthias Chang, Kuala-Lumpur, Malaisie, +60123977586
Article Press TV, lundi 23 mai
Le bateau malaisien "Spirit of Rachel Corrie" (officiellement connu sous le nom de MV Finch) fait une deuxième tentative pour briser le blocus israélien de la Bande de Gaza après avoir été bloqué dans les eaux égyptiennes pendant une semaine.
Le "Spirit of Rachel Corrie", qui a à son bord 7 Malaisiens, 2 Irlandais, 2 Indiens et 1 Canadien et qui transporte 7,5 km de conduites en plastique pour aider à réparer le système d'assainissement dévasté à Gaza, a été attaqué lundi dernier 16 mai alors qu'il se trouvait à environ 400m de Gaza et a été contraint de revenir dans les eaux égyptiennes. Il s'y trouve toujours aujourd'hui, les autorités égyptiennes ayant empêché le bateau d'accoster dans le port d'El-Arish. Il était parti de Grèce le 11 mai.
Hier lundi 23 mai, un message de Matthias Chang, qui dirige la mission de la Perdana Global Peace Foundation, indiquait : "Nous avons levé l'ancre et faisons route sur Gaza. Nous avons informé les autorités égyptiennes que si elles ne nous laissaient pas accoster à 14h (1200 GMT), nous partirions sur Gaza mais ils ne nous ont pas répondu."
"Nous faisons route sur Gaza et nous ferons face, quelles qu'en soient les conséquences," ajoutait Chang. "Nous n'avons presque plus de nourriture et d'eau et sommes bloqués sur le bateau depuis lundi dernier, nous n'avons pas d'autre choix."
Les activistes accusent le Caire de collaborer avec Tel Aviv pour empêcher les bateaux d'aide d'atteindre Gaza.
"La marine égyptienne nous a obligés de quitter leurs eaux territoriales et nous a demandé d'aller dans les eaux internationales. Un patrouilleur égyptien arrive derrière nous à grande vitesse, avec une mitraillette pointée sur nous. Chacun est calme, tout va bien," a dit un des militants.
Le bateau de la mission malaisienne "Spirit of Rachel Corrie" attaqué dans les eaux internationales par la marine israélienne (et égyptienne) ce matin, ISM-France, 16 mai 2011.
Traduction : MR pour ISM
"Israël": report d’une visite du ministre russe de la Défense passive
24-05-2011 
Le ministre russe de la Défense passive Serguei Shoigu, a reporté une  visite qu'il devait effectuer en « Israël », après l'expulsion de  l'attaché militaire israélien à Moscou, rapporte lundi la télévision  publique israélienne.
Le ministre, qui devait arriver dimanche pour signer des accords de coopération, a informé son homologue israélien Matan Vilnaï d'un report sine die de sa visite compte tenu d'un "changement de son emploi du temps", selon cette source.
Le ministre, qui devait arriver dimanche pour signer des accords de coopération, a informé son homologue israélien Matan Vilnaï d'un report sine die de sa visite compte tenu d'un "changement de son emploi du temps", selon cette source.
L'attaché  militaire de l'ambassade israélienne à Moscou, Vadim Liederman, un  colonel de l'armée de l'air, avait été arrêté le 12 mai, puis expulsé  pour espionnage.
Selon le Service fédéral de sécurité russe  (FSB) il avait essayé d'obtenir des "informations secrètes" sur les  affaires d'armements entre Moscou et le monde arabe.
La Russie reste un important fournisseur d'armes du monde arabe et a notamment accepté de fournir des missiles perfectionnés antinavires Yakhont à la Syrie, un des ennemis de l’entité sioniste.
Au cours d'une visite à Moscou en mars, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait tenté de persuader les dirigeants russes de prendre leurs distances avec les régimes syrien et iranien, considérés comme des menaces stratégiques par « Israël ».
La Russie reste un important fournisseur d'armes du monde arabe et a notamment accepté de fournir des missiles perfectionnés antinavires Yakhont à la Syrie, un des ennemis de l’entité sioniste.
Au cours d'une visite à Moscou en mars, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait tenté de persuader les dirigeants russes de prendre leurs distances avec les régimes syrien et iranien, considérés comme des menaces stratégiques par « Israël ».
Les Palestiniens ne proclameront pas seuls un Etat indépendant (Fatah)
24-05-2011
Les Palestiniens ne proclameront pas unilatéralement leur indépendance, a déclaré mardi un responsable du Fatah,  assurant par ailleurs que Moscou voyait d'un bon œil leur initiative de  faire reconnaître l'Etat palestinien par l'ONU sur les lignes de 1967.
"Nous ne prévoyons pas de proclamer l'indépendance unilatéralement", a déclaré ce responsable du mouvement du président Mahmoud Abbas, lors d'une conférence de presse à Moscou.
Les Palestiniens veulent demander au Conseil de sécurité de reconnaître leur Etat sur les lignes de 1967, quitte à se retourner vers l'Assemblée générale au cas où les Etats-Unis mettraient leur veto comme attendu.
Dans cette hypothèse, ils comptent invoquer une résolution de 1950 autorisant l'Assemblée générale à se substituer au Conseil de sécurité quand celui-ci est paralysé par le veto d'un membre permanent.
Selon le responsable du Fatah, Azzam al-Ahmad, la Russie -- membre avec l'Union européenne, les Etats-Unis et l'ONU du Quartette -- est favorable à cette initiative.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a confirmé le soutien de la Russie à ce processus lors de notre rencontre", a-t-il déclaré.
Par ailleurs, ce responsable a indiqué qu'une réunion aurait lieu mercredi à Ramallah pour discuter des déclarations du président Barack Obama qui s'est prononcé jeudi pour la première fois pour un Etat palestinien sur la base des frontières de 1967.
Obama a cependant réaffirmé son opposition à une reconnaissance par l'ONU d'une Palestine sur ces lignes sans un accord de paix préalable. Israël a d'ores et déjà rejeté un retour aux frontières de 1967.
"Les dirigeants de Palestine vont se réunir à Ramallah pour déterminer leur position sur les déclarations d'Obama", a indiqué Azzam al-Ahmad, sans préciser si le Hamas y participerait.
Le responsable du Fatah a estimé que les déclarations d’Obama étaient "un signal positif".
"Mais en même temps elles sont insuffisantes car il n'y a rien sur Jérusalem-Est", dont les Palestiniens veulent faire la capitale de l'Etat qu'ils revendiquent, a-t-il dit.
Des délégués du Fatah et du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, ont achevé mardi une visite de quatre jours à Moscou, seul membre du Quartette à entretenir des relations avec le Hamas.
Ils ont signé à cette occasion une "déclaration importante", selon Lavrov, qui devrait contribuer à la mise en œuvre des accords de réconciliation du Caire entre ces deux mouvements rivaux.
"Nous ne prévoyons pas de proclamer l'indépendance unilatéralement", a déclaré ce responsable du mouvement du président Mahmoud Abbas, lors d'une conférence de presse à Moscou.
Les Palestiniens veulent demander au Conseil de sécurité de reconnaître leur Etat sur les lignes de 1967, quitte à se retourner vers l'Assemblée générale au cas où les Etats-Unis mettraient leur veto comme attendu.
Dans cette hypothèse, ils comptent invoquer une résolution de 1950 autorisant l'Assemblée générale à se substituer au Conseil de sécurité quand celui-ci est paralysé par le veto d'un membre permanent.
Selon le responsable du Fatah, Azzam al-Ahmad, la Russie -- membre avec l'Union européenne, les Etats-Unis et l'ONU du Quartette -- est favorable à cette initiative.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a confirmé le soutien de la Russie à ce processus lors de notre rencontre", a-t-il déclaré.
Par ailleurs, ce responsable a indiqué qu'une réunion aurait lieu mercredi à Ramallah pour discuter des déclarations du président Barack Obama qui s'est prononcé jeudi pour la première fois pour un Etat palestinien sur la base des frontières de 1967.
Obama a cependant réaffirmé son opposition à une reconnaissance par l'ONU d'une Palestine sur ces lignes sans un accord de paix préalable. Israël a d'ores et déjà rejeté un retour aux frontières de 1967.
"Les dirigeants de Palestine vont se réunir à Ramallah pour déterminer leur position sur les déclarations d'Obama", a indiqué Azzam al-Ahmad, sans préciser si le Hamas y participerait.
Le responsable du Fatah a estimé que les déclarations d’Obama étaient "un signal positif".
"Mais en même temps elles sont insuffisantes car il n'y a rien sur Jérusalem-Est", dont les Palestiniens veulent faire la capitale de l'Etat qu'ils revendiquent, a-t-il dit.
Des délégués du Fatah et du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, ont achevé mardi une visite de quatre jours à Moscou, seul membre du Quartette à entretenir des relations avec le Hamas.
Ils ont signé à cette occasion une "déclaration importante", selon Lavrov, qui devrait contribuer à la mise en œuvre des accords de réconciliation du Caire entre ces deux mouvements rivaux.
La carte de la Palestine et ses martyrs face à la Palestine
24-05-2011








 
Un monument rendant hommage aux 6 martyrs palestiniens de la  commémoration de la Nakba a été déposé lundi sur le lieu même de leur  assassinat par les soldats israéliens le 15 mai dernier, à Maroun  ErRass, face à la Palestine occupée. 
Il s’agit d’un édifice de plomb noir, représentant la carte de la Palestine, toute la Palestine, et dans lequel ont aussi été collées les photographies des 6 martyrs, et gravés les mots suivants : « nous y retournerons », en arabe et en hébreux.
Depuis, le droit du retour des Palestiniens dans les territoires de 1948 est plus vivant que jamais.
Selon le quotidien libanais AlAkhbar, étaient présents à la cérémonie de commémoration des représentants du comité d’organisation de la marche du retour.
« Ce monument sera comme une épine dans les yeux de l’ennemi, jusqu’à notre retour en Palestine ; nous attendons l’occasion propice pour retourner au pays ; et nous allons réitérer les marches du retour le jour de la Naksa, (en allusion à la défaite de la guerre de 1967, ndlr). Nous allons transformer les « nakba » et les « naksa » en marches interminables jusqu’à la réalisation de la victoire et du retour » a dit l’un d’entre eux, Amer Kallam qui vit dans un camp palestinien près de Tyr.
Alors que pour le représentant du Jihad islamique Khaled Badaoui « ce monument permettra d’éterniser la marche du retour ».
« Nous assurons que le sang des martyrs palestiniens s’est mélangé avec celui des martyrs de la résistance islamique. Le peuple palestinien devrait rester uni pour réaliser le retour et refuser tous les choix de négociation avec l’ennemi. Il faut utiliser le fusil pour le seul objectif de libérer la Palestine »a-t-il précisé.
Quant au représentant du Hamas Khaled Taha, il a déclaré ce qui s’est passé le 15 mai dernier n’est que le début du chemin vers le Palestine occupée.
Il s’agit d’un édifice de plomb noir, représentant la carte de la Palestine, toute la Palestine, et dans lequel ont aussi été collées les photographies des 6 martyrs, et gravés les mots suivants : « nous y retournerons », en arabe et en hébreux.
Depuis, le droit du retour des Palestiniens dans les territoires de 1948 est plus vivant que jamais.
Selon le quotidien libanais AlAkhbar, étaient présents à la cérémonie de commémoration des représentants du comité d’organisation de la marche du retour.
« Ce monument sera comme une épine dans les yeux de l’ennemi, jusqu’à notre retour en Palestine ; nous attendons l’occasion propice pour retourner au pays ; et nous allons réitérer les marches du retour le jour de la Naksa, (en allusion à la défaite de la guerre de 1967, ndlr). Nous allons transformer les « nakba » et les « naksa » en marches interminables jusqu’à la réalisation de la victoire et du retour » a dit l’un d’entre eux, Amer Kallam qui vit dans un camp palestinien près de Tyr.
Alors que pour le représentant du Jihad islamique Khaled Badaoui « ce monument permettra d’éterniser la marche du retour ».
« Nous assurons que le sang des martyrs palestiniens s’est mélangé avec celui des martyrs de la résistance islamique. Le peuple palestinien devrait rester uni pour réaliser le retour et refuser tous les choix de négociation avec l’ennemi. Il faut utiliser le fusil pour le seul objectif de libérer la Palestine »a-t-il précisé.
Quant au représentant du Hamas Khaled Taha, il a déclaré ce qui s’est passé le 15 mai dernier n’est que le début du chemin vers le Palestine occupée.
«   Ce sang est la preuve que la totalité du peuple palestinien est pour le  retour, nous demandons au Hezbollah de permettre aux Palestiniens de  retourner souvent vers cet endroit », a-t-il demandé.
Le  représentant médiatique du Hezbollah au sud Liban, Haydar Dakmak a  également pris la parole : «  le Hezbollah a fait ce qu’il a fait par  fidélité au sang des martyrs palestiniens qui ont abreuvé de leur sang  la terre de Maroune ErRass ».
Alors que le monument était érigé,  de l’autre côté de la frontière, les soldats israéliens étaient en état  d’alerte maximale et ne quittaient pas des yeux la scène.








 
Le vol par Ahava des ressources naturelles palestiniennes enfin étalé au grand jour
lundi 23 mai 2011 - 10h:47
                      Après des années de dénégations vigoureuses de la part des Laboratoires Ahava de la Mer Morte,  société israélienne de cosmétiques qui a sa principale usine de  production dans une colonie illégale en Cisjordanie, il est établi par  des preuves écrites qu’ils violent le droit international en volant les  ressources palestiniennes.
 Après des années de dénégations vigoureuses de la part des Laboratoires Ahava de la Mer Morte,  société israélienne de cosmétiques qui a sa principale usine de  production dans une colonie illégale en Cisjordanie, il est établi par  des preuves écrites qu’ils violent le droit international en volant les  ressources palestiniennes. 
  Victoire du mouvement BDS : John Lewis cesse de vendre les produits Ahava en Grande-Bretagne - Campagne canadienne Solidarité Palestine
  Victoire du mouvement BDS : John Lewis cesse de vendre les produits Ahava en Grande-Bretagne - Campagne canadienne Solidarité Palestine 
 BDS : victoire devant un tribunal de Londres - ISM Londres
  BDS : victoire devant un tribunal de Londres - ISM Londres 
 Ahava traduite en justice suite à la campagne de boycott menée contre elle - Adri Nieuwhof - The Electronic Intifada
  Ahava traduite en justice suite à la campagne de boycott menée contre elle - Adri Nieuwhof - The Electronic Intifada 
 Les laboratoires de la Mer Morte : l’affaire Ahava - Nancy Kricorian
  Les laboratoires de la Mer Morte : l’affaire Ahava - Nancy Kricorian                                                                       
Who Profits
          En utilisant la boue extraite dans une zone occupée,  la société viole le droit humanitaire international (les lois relatives  aux occupations de territoires), qui interdit le pillage des ressources  naturelles des territoires sous occupation.         
 Après des années de dénégations vigoureuses de la part des Laboratoires Ahava de la Mer Morte,  société israélienne de cosmétiques qui a sa principale usine de  production dans une colonie illégale en Cisjordanie, il est établi par  des preuves écrites qu’ils violent le droit international en volant les  ressources palestiniennes.
 Après des années de dénégations vigoureuses de la part des Laboratoires Ahava de la Mer Morte,  société israélienne de cosmétiques qui a sa principale usine de  production dans une colonie illégale en Cisjordanie, il est établi par  des preuves écrites qu’ils violent le droit international en volant les  ressources palestiniennes.Ces documents ont été récemment découverts par Who Profits,  un projet de recherche de la Coalition israélienne pour la paix, qui  documente sur l’activité commerciale et industrielle dans l’occupation  israélienne des territoires palestiniens et syriens.
Avant cette manifestation de la preuve, les représentants d’Ahava ont prétendu à maintes reprises que la société ne faisait pas usage des ressources naturelles de la Cisjordanie : « La boue et les matériaux utilisés pour les produits cosmétiques Ahava ne sont pas extraits dans une zone occupée. Les minerais proviennent de la partie israélienne de la mer Morte qui est incontestée au niveau international » (1).
Les dernières conclusions apportent la preuve que la  société a bien reçu une licence pour l’excavation de minéraux en 2004,  par l’Administration civile israélienne qui représente le gouvernement  israélien en Cisjordanie occupée, et que le site d’exploitation sur la rive occupée du nord de la mer Morte est actuellement en activité.
En utilisant la boue extraite dans une zone occupée, la  société viole le droit humanitaire international (les lois relatives aux  occupations de territoires), qui interdit le pillage des ressources  naturelles des territoires sous occupation.
La société ne s’est pas encore remise de son revers en  relations publiques suite au rapport explosif publié (2) le 5 mai  dernier par B’Tselem, l’une des principales organisations israéliennes  de défense des droits de l’homme, qui qualifie Ahava de profiteur de l’occupation.
Les représentants d’Ahava n’ont pas encore répondu au  rapport de B’Tselem, et la réputation de la société est aujourd’hui  encore plus entachée par cette preuve écrite qui étale au grand jour ses  violations du droit international.
18 mai 2011
Contacts :
Merav Amir, Who Profits - +972-50-8575728 - whoprofits@yahoo.com
Nancy Kricorian, CODEPINK Women for Peace - 646-234-8529 - nancy@stolenbeauty.org
Nancy Kricorian, CODEPINK Women for Peace - 646-234-8529 - nancy@stolenbeauty.org
[1] http://www.jpost.com/International/... - Voir aussi :  http://www.codepinkalert.org/articl...
 
 La société israélienne Ahava dans la colonie Mitzpe Shalem, en Cisjordanie occupée
Laboratoires Ahava de la mer Morte :
Environ 37% des parts de la société sont détenus par la colonie de Cisjordanie de Mitzpe Shalem, 37% par Hamashbir Holdings (fonds d’investissements de B. Gaon Holdings et de la famille Livnat), environ 18% par Shamrock Holdings (fonds d’investissements de la famille Roy E. Disney) et 7,5% par la colonie de Cisjordanie de Kalia.
Sources : Who Profits 
Voir sur cette société Ahava :
Voir sur cette société Ahava :
 Victoire du mouvement BDS : John Lewis cesse de vendre les produits Ahava en Grande-Bretagne - Campagne canadienne Solidarité Palestine
  Victoire du mouvement BDS : John Lewis cesse de vendre les produits Ahava en Grande-Bretagne - Campagne canadienne Solidarité Palestine  BDS : victoire devant un tribunal de Londres - ISM Londres
  BDS : victoire devant un tribunal de Londres - ISM Londres  Ahava traduite en justice suite à la campagne de boycott menée contre elle - Adri Nieuwhof - The Electronic Intifada
  Ahava traduite en justice suite à la campagne de boycott menée contre elle - Adri Nieuwhof - The Electronic Intifada  Les laboratoires de la Mer Morte : l’affaire Ahava - Nancy Kricorian
  Les laboratoires de la Mer Morte : l’affaire Ahava - Nancy KricorianDiffusé par courriel le 22 mai par l’équipe du site Who Profits - traduction de l’anglais : Info-Palestine.net
Tant de choses à voir, tant de personnes à rencontrer
mardi 24 mai 2011 - 06h:00
                    

 
                                                                       
Traduction de l’italien : Y. Khamal
Vik2Gaza
          Gaza- Ville - Partout dans le monde, la mer est une étendue  d’eau qui se perd à l’horizon et pour l’œil nu, c’est une aventure  infinie qui sollicite l’imagination, le désir, l’envie d’aller au-delà  du sol sous nos pieds.         

Sur cette terre militairement assiégée, où chaque  attaque vise à miner l’autonomie de la population et la rend dépendante  des « généreuses » concessions des oppresseurs, la mer est l’un des  rares moyens de subsistance.
Dans la Bande de Gaza, la mer est aussi une frontière  infranchissable, cela devient un chantage de la voir chaque jour, calme  ou agitée, une menace hors nature pesant continuellement sur elle,  complètement dépendante d’une volonté inhumaine d’accablement. La mer  palestinienne de la Bande de Gaza est totalement sous le contrôle  militaire de l’État d’Israël : depuis la côte, officiellement on ne peut  traverser que trois miles, laissés à la discrétion des tireurs en  service sur les bateaux israéliens.

Ce matin, le Convoi « Restons humains » a rencontré les associations de pêcheurs  qui se coordonnent quotidiennement pour lever l’ancre à l’aube et  retrouver leur mobilité dans les eaux sous occupation. Bien que les  traités internationaux prévoient la souveraineté d’un État jusqu’à vingt  miles marins, l’état de siège vécu en Palestine  oblige les pêcheurs, environ 4000, à s’arrêter à l’intérieur des trois  miles, en subissant de nombreuses attaques de la part de l’armée, ayant  pour conséquence des arrestations, 150 dans les dernières années, des  blessés, des morts et la saisie des bateaux.
Ces opérations militaires, et non des moindres,  l’attaque « Plomb Durci », continuent à polluer les eaux et à  empoisonner les poissons de la Méditerranée, ce qui rend l’une des  principales activités de cette bande de terre encore plus difficile, et  empêche toute activité sportive en mer, comme nous le rappelle un  syndicaliste représentant des pêcheurs.
La rencontre se termine devant un port rempli de petites  embarcations, chacune marquée par une nouvelle histoire de résistance ;  parmi celles-ci, nous apercevons OLIVA, le petit bateau dédié à  Vittorio Arrigoni, ayant levé l’ancre quelques jours après sa mort, qui  continuera à effectuer les opérations de monitoring, assistance et  interposition qu’il pratiquait, guidé par l’idée d’une Méditerranée sans  frontière, où chaque personne serait libre de se déplacer et  d’atteindre de nouvelles terres. Le bateau OLIVA, comme toutes les  activités menées par Vik, aura le soutien des réalités prenant part au  convoi, tout comme celui des comités populaires contre le mur et les  colonies ayant permis la réalisation de ce rêve, inauguré durant le  premier jour de la conférence sur la résistance populaire à Bil’in.
Pour le Convoi, la journée se poursuit vers deux des plus importants centres médicaux de Gaza ville, et sur la route,  nous avons la chance de croiser et de traverser un cortège promu par  les réseaux d’artistes contribuant chaque jour à la Résistance du peuple  palestinien. Leur accueil est aussi chaleureux que celui auquel nos  frères et sœurs palestiniens sont en train de nous habituer.

Le premier hôpital que nous visitons est le Shifa  Hospital, nous le trouvons en pleine activité. Il s’agit de la structure  qui, pendant les assauts militaires, secourt et soigne les personnes  blessées par arme à feu. Après l’opération « Plomb Durci », cet hôpital a  mené des recherches sur les conséquences à long terme des armes non  conventionnelles utilisées par l’armée israélienne dans ce qu’elle  considère désormais comme son laboratoire à ciel ouvert.
Bien que l’occupation mette en danger son autonomie  énergétique, le travail précieux que l’équipe médicale réalise  quotidiennement confirme que le Shifa Hospital reste le seul centre  capable de prêter assistance aux personnes souffrant de stérilité suite à  l’utilisation du phosphore blanc par Israël.
Le deuxième hôpital que nous visitons est l’Alawda Hospital, situé à l’intérieur du camp de réfugiés de Jabaliya.  Cette structure, financée totalement par les organisations non  gouvernementales, a assisté 500 personnes pendant l’opération « Plomb  Durci », avec la participation active des bénévoles de l’ISM, dont  Vittorio, à l’intérieur des ambulances.
Jabaliya  Camp accueille le Convoi avec l’enthousiasme de centaines de personnes  parmi les 190.000 encore forcées à vivre dans un espace de 1,4 km  carrés ; l’un des habitants les plus âgés nous fait les honneurs de la  maison. C’est par un match de football, fini étrangement à égalité, que  nous nous saluons avec la promesse de revenir bientôt.  Without your freedom, we’ll never be free !
14 mai 2011 - Vik2Gaza - Vous pouvez consulter cet article à : 
http://vik2gaza.org/2011/05/14/molt...Traduction de l’italien : Y. Khamal
Les Palestiniens : dernières victimes de l’Holocauste
mardi 24 mai 2011 - 06h:10
                                                                                           
Lilian Rosengarten
The Palestine Chronicle
The Palestine Chronicle
          Israël est maintenant de plus en plus isolé et ne peut survivre  s’il continue dans cette voie de la paranoïa et du racisme. Les juifs  doivent ouvrir les yeux et admettre qui sont les véritables victimes.         
 Où est le cœur de l’âme juive ? L’âme, en tant que compassion éthique, l’esprit juif  comme il se battait pour survivre au cauchemar le plus sombre des lois  raciales nazies. Comment la première et la deuxième génération des  victimes de tels crimes racistes abominables, à vous figer le sang dans  les veines, pendant le pogrom nazi du nettoyage ethnique, vivent-elles  la forme actuelle de nationalisme en Israël ? Par quel coup démoniaque  du sort, les juifs qui il y a simplement deux générations souffraient de  la plus cruelle bestialité raciale, victimes des lois de purification  raciale et antisémites nazies, peuvent-ils justifier la destruction de  toute une population palestinienne en défonçant sa terre, en en chassant les habitants et en exerçant un pouvoir par la force militaire pour en faire leur propriété de « droit ».
Comment peut-on justifier la complicité, dans la  déshumanisation par les Israéliens de la population palestinienne, de la  communauté juive des États-Unis, y compris ces nombreux universitaires  et survivants des camps qui ont joué un rôle déterminant pour la  compréhension de l’expérience de l’Holocauste. Comment les juifs  peuvent-ils, eux qui subirent collectivement la violence, regarder  ailleurs pour justifier un autre ghetto, celui de la plus grande prison  au monde, Gaza ? Comment pouvons-nous encore détourner la tête, avaler  les mensonges, le mythe d’un État juif  qui devrait se protéger de la destruction des forces du mal qui  l’entourent ? Au nom de cette peur, quelle folie peut donc justifier des  décennies de brutalités, d’humiliations, de viols de la terre, de ces  visages interminables de FDI ayant la mission de tuer l’autre, de haïr  l’autre, de supprimer « les animaux » qui ne  comptent pas comme des êtres humains. Les jeunes soldats israéliens qui  ont accepté les mensonges racistes sont aux ordres et ont perdu leur  humanité. Il n’est pas difficile de comprendre l’orientation de la  politique brutale et paranoïaque israélienne à la lumière de l’histoire  qui a frappé les juifs, victimes du pogrom nazi.
Puis, les antisémitismes au vitriol ont infligé la plus  ignoble des punitions collectives et une brutalité indescriptible.  Incontestablement, il a dû être infligé une déficience psychologique  extraordinaire intériorisée par les victimes survivantes d’une telle  idéologie  nazie, monstrueuse et irrationnelle. Laissée à s’envenimer  d’une génération à l’autre, la haine intériorisée est enfouie, mais  finalement les victimes violentées se sont trouvé une cible pour  projeter leur haine, de sorte que ce cycle de paranoïa irrationnelle et  de sévices continue sur sa lancée destructrice.
On ne peut comprendre ce cycle de folie simplement en  termes rationnels. Sa force de vie est attachée à l’intérieur d’un  cancer évolutif, dans une peur irrationnelle de l’extermination, une  victimisation et une haine aujourd’hui ciblées sur les dernières  victimes du cauchemar de l’Holocauste, les Palestiniens. Le cycle se  répète sous la forme d’un racisme et d’une punition collective qui  donnent lieu à d’atroces souffrances alors que les bourreaux aveuglés  par leur haine cessent d’être des êtres humains. Comment peut-on  expliquer le vitriol qui ressort avec un tel émoi des propos du syndic  de CUNY, Jeffrey Wiesenfeld, quand il a dit, «  Ce sont des gens (les Arabes, les Palestiniens) qui vénèrent la mort de leurs enfants, et ce ne sont pas des êtres humains ».  Le racisme autorise la déshumanisation de l’autre. Les nazis pouvaient  justifier leurs crimes par un processus de déshumanisation, ainsi que le  renforcement d’une idéologie nationaliste dans des proportions les plus  grandioses. Dans ce cycle d’horreurs, juifs et Palestiniens sont les  dernières victimes de l’Holocauste. Les Israéliens dans leurs efforts  pour « survivre » ont été hantés par une peur profondément ancrée de la  disparition qui s’est jouée dans ce dernier chapitre, comme des  bourreaux qui voient dans leurs anciens voisins palestiniens (d’avant  1948) des destructeurs maléfiques qui conspirent seulement pour détruire  tout ce qui est juif en Israël. Dans ce dernier chapitre, les juifs sont devenus les bourreaux qui doivent anéantir les Palestiniens.
Le New York Times rapportait le Jour de la Nakba (15 mai) : «   Aux frontières d’Israël, des affrontements meurtriers ont éclaté  dimanche alors que des milliers de Palestiniens - marchant depuis la  Syrie, le Liban, Gaza et la Cisjordanie - ont fait face aux troupes  israéliennes lors de la commémoration de la création d’Israël, la Nakba. »
En fin de journée, après les violents affrontements  entre FDI et manifestants palestiniens, le Premier ministre Benjamin  Netanyahu a déclaré que les manifestations avaient pour but la  destruction d’Israël, pas la création d’un État palestinien. Et de  poursuivre, « Les meneurs de ces manifestations  violentes, leur combat, ne visent pas les frontières de 1967, mais  l’existence même d’Israël qu’ils décrivent comme une catastrophe qui doit être résolue ». « Il  est important que nous regardions la réalité avec les yeux grands  ouverts, et que nous prenions conscience des gens avec qui nous  traitons, et de quoi nous traitons. » Ceci est un message optimiste pour le monde  et en particulier pour les juifs américains qui doivent toujours voir  Israël dans sa version idéalisée de pays démocratique confronté à un  énorme risque de disparition.
Mahmoud Abbas,  président de l’Autorité palestinienne, a salué les manifestants lors  d’un discours télévisé, parlant des morts comme de martyrs. « Le sang des morts de la Nakba n’est pas versé en vain » disait-il, «  Ils sont morts pour les droits et la liberté du peuple palestinien ».
Israël est maintenant de plus en plus isolé et ne peut  survivre s’il continue dans cette voie de la paranoïa et du racisme. Les  juifs doivent ouvrir les yeux et admettre qui sont les véritables  victimes. Cela nécessite que les Israéliens soient capables de prêter  dignité et humanité aux Palestiniens en tant qu’êtres humains, avec des  cœurs et des âmes égalant les leurs. L’alternative est trop horrible à  envisager, un cycle continu de haines, une blessure gangreneuse  purulente qui ne connaît aucune fin dans son nihilisme et sa  destruction.
Nous avons actuellement une occasion extraordinaire d’engager un débat et un dialogue ouverts sur le racisme juif.  Dans le passé, à toute idée de juifs racistes, il était répondu qu’une  telle idée était odieuse et inqualifiable. Toute contestation était  étouffée et les critiques de la politique israélienne étaient catalogués  comme des, « juifs honteux, juifs antisémites et ennemis d’Israël ».
Nous, les défenseurs de la liberté et de la dignité pour  tous les êtres humains, nous devons continuer à nous exprimer et  soutenir un Israël et une Palestine libres, un État, symbole du droit, pour toutes les victimes chassées du racisme, de vivre en harmonie et dans la dignité.
Lillian Rosengarten, réfugiée de  l’Allemagne nazie est bouddhiste, poète, écrivain et pacifiste. Elle a  écrit cet article pour PalestineChronicle.com.
Elle peut être contactée à l’adresse : truthpoem@gmail.com.
Elle fut la seule Américaine sur le bateau juif, l’Irene,  qui avait pris la mer pour Gaza et que les Israéliens ont intercepté en  haute mer le 28 septembre. Elle vit dans la vallée de l’Hudson.
Voir : Arraisonnement du "Bateau juif pour Gaza" - Récit de Yonatan et Itamar Shapira
21 mai 2011 - The Palestine Chronicle - traduction : JPP
Inscription à :
Commentaires (Atom)
 
 
