lundi 21 février 2011

Suez: Israël préoccupé par le prochain passage de navires iraniens (Netanyahu)

16:40 20/02/2011
TEL-AVIV, 20 février - RIA Novosti
Israël considère "avec gravité" le prochain passage de navires iraniens en Méditerranée à travers le canal de Suez , estimant qu'il s'agit d'une tentative iranienne d'étendre son influence dans la région, a déclaré dimanche le premier ministre Benjamin Netanyahu  lors de l'ouverture du conseil des ministres hebdomadaire.
"Aujourd'hui, mous sommes témoins de l'instabilité de la région dans laquelle nous vivons et dont l'Iran tente de profiter pour étendre son influence en envoyant deux navires de guerre à travers le canal de Suez", a indiqué le chef du gouvernement israélien.
"Israël considère avec gravité cette initiative, de même que d'autres développements qui renforcent ce que nous disions depuis des années concernant les besoins de sécurité d'Israël qui vont augmenter. Le budget de la Défense devra augmenter en conséquence", a averti le premier ministre.
Après avoir obtenu vendredi l'autorisation des autorités égyptiennes, deux navires de guerre iraniens, une frégate et un navire de ravitaillement devront passer lundi par le canal de Suez pour accéder à la Méditerranée. Il s'agit du premier passage de bâtiments de guerre iraniens depuis la révolution islamique de 1979.
Toutefois, les médias ont fait état  auparavant de passage par le Suez de bâtiments de guerre israéliens, dont les sous-marins Dauphin. Certains experts affirment qu'ils peuvent porter des missiles de croisière dotés d'ogives nucléaires.

Israël, inquiet de l'Iran, augmente son budget militaire

20 février 2011
Philippe Agret
Agence France-Presse
Jérusalem
Israël considère «avec la plus grande gravité» le passage annoncé de deux navires de guerre iraniens en Méditerranée à travers le canal de Suez, pour la première fois depuis 1979, et a averti qu'il accroîtrait son budget de Défense en raison des tensions régionales.
«La composante sécuritaire est indispensable à tout accord de paix et nous sommes aujourd'hui témoins de l'instabilité de la région dans laquelle nous vivons et que l'Iran tente d'exploiter afin d'étendre son influence en dépêchant deux navires de guerre à travers le canal de Suez», a déclaré le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, selon un communiqué de son bureau.
«Israël considère avec la plus grande gravité cette initiative iranienne, de même que d'autres développements qui soulignent ce que j'ai répété ces dernières années, à savoir que les besoins de sécurité d'Israël vont augmenter», a-t-il averti à l'ouverture du conseil des ministres.
«Et le budget de la Défense devra augmenter en conséquence», a ajouté le premier ministre.
Le budget annuel israélien de la Défense est de l'ordre de 13 milliards de dollars, dont 2,7 milliards de dollars d'assistance militaire américaine, soit un peu moins de 7% du PIB.
Avant même l'affaire des navires iraniens, le ministère de la Défense avait réclamé une rallonge de 200 millions de dollars. Elle est en cours d'examen par la commission de la Défense et des Affaires étrangères de la Knesset (Parlement).
Le gouvernement israélien a approuvé dimanche des coupes de 1% du budget,  affectant tous les ministères -sauf ceux de la Défense, de l'Éducation et des Affaires sociales- afin de financer des mesures contre le coût de la vie.
Israël observe avec inquiétude l'évolution de la situation au Proche et Moyen-Orient, en particulier en Égypte, partenaire clé avec lequel il a signé un traité de paix en 1979 qui fonde sa stratégie militaire sur son front sud.
Cet accord s'accompagne d'une garantie du libre passage des navires israéliens dans le canal de Suez.
Les Israéliens craignent une montée en puissance des mouvements islamiques à la faveur de la contestation qui ébranle la région, et de se retrouver encerclés par des nations ennemies.
Depuis plusieurs jours, les autorités israéliennes «surveillent attentivement» le mouvement des deux bateaux iraniens, un patrouilleur de 1.500 tonnes, l'Alvand, et un navire de ravitaillement et de soutien de 33.000 tonnes, le Kharg, tous deux de fabrication britannique.
L'Égypte a autorisé les deux bateaux à emprunter le canal de Suez, a annoncé vendredi l'agence officielle égyptienne Mena, une première depuis la révolution islamique en 1979.
Selon la radio publique israélienne, Israël et les États-Unis ont demandé à l'Égypte de ne pas autoriser ce passage. Interrogé par l'AFP, le porte-parole de M. Nétanyahou, Mark Regev, a refusé de «confirmer ou démentir» cette information.
D'après une source diplomatique iranienne, les deux bâtiments doivent effectuer une visite «de routine» de quelques jours en Syrie, après des arrêts à Oman et à Jeddah (Arabie saoudite).
Pour des analystes de défense, l'Iran cherche à réaffirmer ainsi sa présence en Méditerranée orientale, où Téhéran dispose d'alliés comme la Syrie, la Turquie et le puissant mouvement chiite Hezbollah au Liban.
Israël, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, le nationaliste Avigdor Lieberman, a qualifié mercredi de «provocation» l'envoi des navires iraniens et lancé une mise en garde à Téhéran.
L'État hébreu considère l'Iran -qui prédit régulièrement sa disparition et soutient le Hezbollah et le Hamas palestinien- comme sa principale menace.
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Colonisation: les Palestiniens fustigent le veto américain à l'ONU

20 février 2011 
 Agence France-Presse
Quelque 3000 Palestiniens ont manifesté dimanche à Ramallah, en Cisjordanie, contre l'administration Obama, pour fustiger le veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU à une résolution réclamant une condamnation de la colonisation juive.
Les manifestants ont brandi des banderoles dénonçant «l'arrogance» de Washington et proclamant la détermination des Palestiniens à ne pas reprendre les négociations de paix avec Israël tant que la colonisation se poursuivrait.
Ils ont scandé des slogans contre Barack Obama, qualifiant le président américain d'«homme méprisable».
La manifestation organisée par le mouvement Fatah du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, s'est dispersée dans le calme.
«Le veto américain est un acte contre le peuple palestinien et sa liberté. Il soutient l'injustice, l'oppression et l'occupation» israéliennes, a déclaré à la foule un membre du comité central du Fatah, Mahmoud al-Aloul.
Pour Tawfiq Terawi, un autre délégué du comité central du Fatah, le veto américain a exposé «la fausse affirmation que les États-Unis sont le pays de la liberté puisqu'ils annoncent officiellement leur soutien à l'occupation (israélienne) et aux colonies, à l'oppression et à l'injustice contre notre peuple».
De son côté, le premier ministre palestinien Salam Fayyad a accusé Washington d'avoir exercé un «chantage» sur les Palestiniens, en allusion au fait que les États-Unis auraient, selon les Palestiniens, menacé de couper leur aide si l'Autorité continuait à soutenir la résolution anticolonisation.
«Nous n'avons jamais accepté le chantage dans le passé (...) et nous n'avons nulle intention de l'accepter à l'avenir», a déclaré M. Fayyad lors d'une visite à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie.
«Nous ne sommes pas intéressés par l'aide de qui que ce soit qui menacerait de l'interrompre pour des motifs politiques. L'approche américaine doit changer parce que ce double langage ne saurait continuer et que la situation (des Palestiniens) est inacceptable», a-t-il plaidé.
Les États-Unis ont mis leur veto au Conseil de sécurité de l'ONU à un projet de résolution parrainé par 130 pays, condamnant la politique de colonisation israélienne dans les territoires palestiniens occupés. Les 14 autres membres du Conseil, dont les Européens, ont voté en faveur de la résolution.
Le président Abbas a qualifié samedi de «victoire de la diplomatie palestinienne» le fait que 14 membres du Conseil de sécurité sur 15 aient voté pour la résolution anticolonisation tandis qu'Israël se félicitait du veto américain et appelait à la reprise des négociations sans condition préalable.
La direction palestinienne est toujours déterminée à obtenir une condamnation de la colonisation par l'ONU.
Elle a l'intention «d'aller à l'Assemblée générale de l'ONU pour qu'elle adopte une résolution condamnant la colonisation et affirmant son illégalité, avant de retourner au Conseil de sécurité», a déclaré samedi à l'AFP Yasser Abed Rabbo, secrétaire général du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).

Le Fatah veut renouer le dialogue avec le Hamas

20 février 2011
Agence France-Presse
Ramallah
Le Fatah, le parti du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, s'est dit prêt à reprendre les discussions avec ses rivaux islamistes du Hamas, au pouvoir à Gaza, en vue d'une réconciliation des deux principaux mouvements palestiniens.
«Dans l'intérêt national, le mouvement Fatah souligne la nécessité de répondre aux demandes du peuple palestinien pour mettre un terme à la division afin de pouvoir mettre fin à l'occupation» israélienne, a déclaré un porte-parole du Fatah, Azzam al-Ahmad.
Plusieurs manifestations ont été récemment organisées par des groupes de jeunes palestiniens à Ramallah (Cisjordanie) en faveur de «l'unité nationale» des mouvements palestiniens.
«Nous sommes prêts à rencontrer les dirigeants du Hamas afin de parachever la signature du document égyptien», a souligné M. Al-Ahmad.
L'Égypte mène depuis plus d'un an une médiation entre les deux mouvements. Sous les auspices du Caire, un «accord de réconciliation» a été signé en octobre 2009 par le Fatah, mais le Hamas s'est refusé jusqu'ici à l'endosser en raison de profondes divergences, notamment sur le dossier de la sécurité.
Le porte-parole du Fatah a exhorté la direction du Hamas à mettre en oeuvre les clauses de cet accord sous la supervision de la Ligue arabe.
Toutefois, le Hamas a récemment indiqué que la chute du président égyptien Hosni Moubarak signifiait de facto la caducité de l'accord de 2009.
L'appel du Fatah à la reprise du dialogue intervient alors que l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a annoncé un scrutin municipal le 9 juillet prochain et des élections générales d'ici septembre. Le Hamas a d'ores et déjà refusé de prendre part à ces élections.
Il survient aussi à la suite du veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU à une résolution arabe réclamant une condamnation de la colonisation israélien, veto qui a déclenché la colère unanime des Palestiniens.
Le Fatah et le Hamas sont à couteaux tirés depuis que le Hamas a pris le contrôle de Gaza en juin 2007 après en avoir chassé les forces loyales au président Abbas. L'Autorité palestinienne a son siège à Ramallah, en Cisjordanie occupée.
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Bil’in fête le sixième anniversaire des manifestations contre le mur (vidéo)

Bilin - 20 février 2011
Par Popular Struggle Coordination Committee
Cinq personnes ont été blessées et des dizaines ont été asphyxiées par les gaz lacrymogènes pendant la manifestation hebdomadaire, vendredi 18/02 à Bil'in. Des centaines de Palestiniens, accompagnés par des militants israéliens et internationaux de la solidarité, ont marché pour l'unité et à la fin de l'occupation. La manifestation marquait la 6ème année de lutte du village contre le mur et l'occupation. Bil'in est devenu un symbole international de résistance non armée à l'occupation israélienne. A l'entrée dans sa septième année de résistance, le village a appelé à l'unité palestinienne et à la fin de l'occupation israélienne, la plus longue occupation militaire de l'histoire moderne.
Bil’in fête le sixième anniversaire des manifestations contre le mur (vidéo)

La manifestation a commencé après les prières de midi par une marche où les manifestants ont brandi des drapeaux palestiniens et des photos de Jawaher et Bassem Abu Rahmah, qui ont été assassinés par les forces de l'occupation lors de manifestations précédentes, ainsi que des photos du chef du comité populaire, Abdallah Abu Rahmah, qui est en prison depuis 14 mois. Les manifestants ont confirmé qu'il était important que la résistance à l'occupation se fasse entendre, et ont appelé à la libération de tous les prisonniers, et à la liberté pour la Palestine.



La marche s'est dirigée vers la barrière, l'armée de l'occupation israélienne avait formé une ligne de soldats près de la porte du mur pour empêcher les manifestants d'entrer sur la terre derrière la grille-mur, où un grand nombre de soldats étaient déployés.

Quelques minutes après, les soldats ont commencé à arroser les manifestants d'eau croupie mélangée à des produits pétrochimiques. Lorsque les manifestants ont tenté de traverser la barrière, l'armée leur a tiré dessus des grenades assourdissantes et des balles caoutchouc-acier, ainsi que des grenades lacrymogènes. Puis les soldats ont tiré à balle réelle (calibre 22) dans toutes les directions.
Hamza Suleiman Bernat (18 ans) a été blessé au dos et à la jambe. Il a été emmené à l'hôpital de Ramallah. Ahmed Abo Rahma (16 ans) a été brulé par une grenade lacrymogène. Fadi Mustafa Omar (30 ans) et Abdullah Ahmed Yassin (19 ans) ont reçu des jets de gaz poivré en pleine figure pendant la manifestation. Des dizaines d'autres ont été asphyxiés par l'inhalation des gaz lacrymogènes.
Traduction : MR pour ISM

Sept arrestations à An Nabi Saleh

Nabi Saleh - 20 février 2011
Par ISM
Sept personnes ont été arrêtées vendredi 18/02 à An Nabi Saleh pendant la manifestation hebdomadaire contre le mur et les colonies. Après que l'armée israélienne ait envahi le village, quatre israéliens et un international ont été arrêtés. Hier samedi ils étaient toujours détenus par les forces de l'occupation, et nous avons appris que les deux Palestiniens ont été séparés du groupe pendant le trajet au poste de police Binyamin. Ce qui ne présage rien de bon pour eux et pourrait vouloir dire qu'ils vont être envoyés à la prison d'Ofer à partir des faux témoignages des soldats.
La marche de vendredi à travers Nabi Saleh a été freinée par les menaces de l'armée d'ouvrir le feu. Très vite, les soldats ont tiré des grenades lacrymogènes sur les manifestants, envahi le village, arrêtés sept personnes et tenté d'en arrêter d'autres,
Vers la fin de la journée, les jeunes sont venus reprendre leur village. L'armée a répondu par une attaque immédiate au gaz lacrymogène. Plus tard, l'armée a noyé le village dans des nuages de gaz et a fait entrer le camion-citerne d'eau pourrie pour arroser le centre du village. Cette eau terriblement nauséabonde rend inutilisable pendant une semaine tout ce qu'elle touche, et l'odeur puante reste même plusieurs semaines après.
Les soldats et leurs véhicules ont été accueillis par une pluie de pierre, et les affrontements ne se sont terminés qu'au coucher du soleil.
Traduction : MR pour ISM

Obama use de la menace à l’encontre des Palestiniens

dimanche 20 février 2011 - 08h:37
M.J. Rosenberg - Al-Jazeera,
Barak Obama a pressé Mahmoud Abbas de bloquer une résolution du conseil de sécurité de l’ONU qui condamne les colonies.
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Les colonies juives en Palestine occupée sont au coeur du conflit - Photo : Gallo/Getty
Il semble que l’attitude des USA envers les Palestiniens soit entrée dans une nouvelle phase : celle de la force.
Jeudi dernier, le président Barak Obama a téléphoné à Mahmoud Abbas, le président palestinien, pour le presser de bloquer une résolution du conseil de sécurité de l’ONU qui condamne les colonies. Obama a tellement insisté pendant les 50 minutes qu’ils ont passé au téléphone que Abbas s’est senti obligé d’accepter de présenter la requête d’Obama au comité exécutif de l’OLP, l’Organisation de Libération de la Palestine (qui a confirmé sans surprise que Abbas devait refuser d’accéder à la requête d’Obama).
Et en voilà une requête !
Pour les Palestiniens les colonies israéliennes sont au coeur même du conflit israélo-palestinien. Après tout c’est l’engloutissement par Israël de la terre palestinienne qui empêchera probablement l’avènement d’un état palestinien.
Demander au leader palestinien d’accepter de faire opposition à une résolution condamnant les colonies c’est comme demander au premier ministre israélien de renoncer aux à la partie israélienne de Jérusalem.
D’ailleurs, même la requête de geler la construction dans les colonies pendant 90 jours (une requête contrebalancée par l’offre d’une aide supplémentaire de 3,5 milliards de dollars) a été perçue comme insultante par le gouvernement israélien. Le premier ministre Binyamin Netanyahu n’a pas pu se résoudre à y répondre (pensant sans doute qu’il recevra de toutes façons l’argent supplémentaire quand il le désirera). L’Administration alors a fait comme si elle n’avait jamais rien demandé, dans sa grande crainte de contrarier le moins du monde Netanyahu.
Mais il n’en est pas de même avec les Palestiniens pour des raisons évidentes (ils n’ont pas de poids politique à Washington). Et quand ils demandent le soutien de l’ONU contre les colonies, l’Administration n’hésite pas à exercer de très fortes pressions sur eux.
Mais pourquoi se donner tant de peine ? Car ce n’est pas une petite affaire quand le président des USA appelle un leader étranger et pour être honnête, le président de l’Autorité Palestinienne n’est pas exactement le président de France ou le premier ministre du Canada.
La raison pour laquelle le président Obama a donné ce coup de fil c’est qu’il veut absolument éviter d’avoir à opposer son veto à la résolution des Nations Unies qui condamne les colonies. Et on comprend facilement pourquoi.
Etant donné l’agitation qui secoue le Moyen Orient et l’opposition générale vigoureuse du monde arabe et musulman aux atermoiements des USA sur les colonies, la dernière chose que l’Administration désire c’est d’être obligée d’opposer son veto à une résolution qui condamne ces dernières.
C’est particulièrement vrai de cette résolution, qui est soutenue par 122 pays et qui incarne des orientations politiques que les USA défendent eux-mêmes depuis longtemps. L’intérêt évident des USA est soit de soutenir la résolution soit de s’abstenir.
Mais l’Administration s’y est refusé, car elle savait que si elle soutenait cette résolution l’AIPC (American Israel Public Affairs Committee) deviendrait fou ainsi que ses supporters au Sénat et à la Chambre des représentants (surtout à la Chambre dont certains membres ont déjà sonné l’alarme).
Et les appels des donateurs liés à l’AIPAC commenceraient à arriver pour le menacer de ne plus apporter leur soutien à la réélection du président s’il n’opposait pas son veto. Et Netanyahu ferait à Obama ce qu’il a fait à Clinton quand il était président : c’est à dire épauler les républicains (son préféré est l’ancien président de la Chambre Newt Gingrich) pour faire tomber Obama.
Quelle marche de manoeuvre restait-t-il donc à l’Administration ? Elle qui ne jugeait pas opportun d’opposer son veto mais qui craignait les représailles si elle ne le faisait pas ?
Plus tôt dans la semaine, elle avait envisagé d’obtenir du conseil de sécurité une déclaration (à la place d’une résolution) qui ne critiquerait les colonies que légèrement. Voilà, selon le ministère des affaires étrangères, la déclaration en question : "... exprime sa forte opposition à toute action unilatérale de n’importe lequel des deux camps qui présumerait de l’issue des négociation et qui ne sera pas reconnue par la communauté internationale, et réaffirme qu’il ne considère pas comme légitime l’activité incessante dans les colonies, activité qui constitue un sérieux obstacle au processus de paix." La déclaration condamne aussi "toutes formes de violence, y compris les roquettes envoyées de Gaza et souligne le besoin de calme et de sécurité des deux peuples."
Avez-vous remarqué si les colonies sont bien mentionnées dans la déclaration ? Lisez lentement. Elles y sont bien.
Quand on lit la déclaration, on comprend vite qui l’a rédigé. Elle ne parle pas seulement des colonies, elle mentionne des choses sans aucun rapport avec elles (dans ce contexte) mais qui sont chères à l’AIPAC comme "les roquettes envoyées par Gaza" qui n’ont rien à voir avec les colonies de Cisjordanie. En d’autres termes, c’est un document de travail rédigé par l’AIPAC à la Chambre, bien qu’on n’y trouve pas le traditionnel "Hourra à Israël" dont est coutumier le Congrès mais que le Conseil de Sécurité de l’ONU risque de ne pas apprécier.
Tout cela pour éviter d’opposer son veto à une résolution conforme à la politique des USA. Inutile de dire que la stratégie des USA a échoué. L’hypocrisie marche seulement quand elle ne se voit pas.
Comme je l’ai écrit plus tôt dans la semaine, voilà ce qui arrive quand les donateurs et non les diplomates conduisent la politique des USA. Il est regrettable qu’il leur soit indifférent de faire passer les USA pour la marionnette de Netanyahu aux yeux du monde entier.
* M.J. Rosenberg est un expert en politique étrangère confirmé de Media Matters Action Network. L’article ci-dessus est paru d’abord dans Foreign Policy Matters, qui fait partie de Media Matters Action Network. On peut suivre le travail de M.J. Rosenberg sur Facebook ou sur Twitter.
18 février 2011 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/indept...
Traduction de l’anglais : Dominique Muselet
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Une militante de Machsom Watch : Démanteler les points de contrôle ne met pas fin à l’ occupation

publié le dimanche 20 février 2011
Jack Khoury

 
Susan Lourenco est bénévole de l’organisation Machsom Watch (observation des points de contrôle) depuis sept ans, aussi est-elle une habituée de quasiment tous les points de contrôle de l’armée israélienne en Cisjordanie.
Pour y avoir passé de longues heures avec d’autres femmes qui sont actives dans l’association, elle connaît parfaitement le point de contrôle de Huwara près de Naplouse – l’un des symboles de l’occupation et du contrôle qu’elle exerce sur la population civile palestinienne.
Vendredi dernier, Haaretz a annoncé que l’armée se retirerait de Huwara et qu’elle démantèlerait le point de contrôle. L’annonce a été reçue avec satisfaction par Machsom Watch qui a néanmoins prévenu que cette mesure n’avait rien de spectaculaire, car au bout du compte elle ne diminuera pas le contrôle israélien sur la population civile de Cisjordanie. En dernière analyse, le but de Machsom Watch n’est pas d’éliminer quelques points de contrôle ici et là mais de mettre fin à l’occupation.
Commençons par une note personnelle. A 75 ans, vous êtes toujours active dans l’ organisation ?
"Oui, je reste active et je continue à aller aux points de contrôle, à la fois ceux du centre comme Huwara et ceux du nord de la Cisjordanie dans la région de Jénine, et aussi quelquefois dans le sud, près du Mont Hebron. Vous savez, je ne suis pas seule. Il y a beaucoup d’autres militantes bénévoles qui, comme moi, s’installent aux points de contrôle pratiquement chaque jour."
A votre avis, Huwara est l’un des pires points de contrôle de Cisjordanie ?
"Oui, il est très dur et beaucoup de Palestiniens y ont souffert. Nous y avons été présentes et nous avons vu comment tout le monde, les femmes comme les hommes, était traité. L’attente durait des heures et des heures, sous la pluie en hiver et dans la chaleur terrible de l’été. "On voyait des hommes, des femmes et des enfants qui attendaient les fouilles au corps et aussi la fouille des voitures, menée de façon humiliante en y introduisant des chiens. On a vu l’humiliation dans les yeux de ces gens. C’est une injure, de mettre des chiens dans les voitures."
Pouvez-vous vous rappeler un incident spécifique ?
"Oui. Le cas d’une femme très malade qui arrivée au point de contrôle avec son mari a dû attendre très longtemps. Ils n’ont pas autorisé le mari à entrer en Israël avec sa femme malade. C’était horrible à voir. Mais je ne dis pas que des choses terribles comme ça arrivent tous les jours."
Comment les soldats se conduisaient-ils avec les Palestiniens ?
"Les soldats traitaient tous les Palestiniens comme s’ils étaient des terroristes. En fait ils reflétaient bien la vision des Palestiniens qu’on a en Israël. Tout le mode est soupçonné d’être impliqué dans des activités terroristes. Cela s’exprime dans la façon dont les gens sont traités. Tout le monde est suspect, alors c’est comme ça qu’ils agissent.
"Je ne dis pas que les soldats sont responsables de tout ce qui se passe. Au fond, nous parlons d’une occupation, et le point de contrôle en est un symbole. Il faut noter qu’il y avait toujours des colons qui se tenaient près des soldats et qui juraient et humiliaient les Palestiniens."
Est-ce que les soldats collaboraient avec les colons ?
"Je ne dis pas que les soldats collaboraient avec eux mais il y avait toujours des colons qui se trouvaient là, sans qu’on les empêche de s’en prendre aux Palestiniens et de les humilier. Cela n’avait rien à voir avec le fait que les Palestiniens étaient soupçonnés de quelque chose ou non. Ils humiliaient tout le monde."
Comment les soldats réagissaient-ils à votre présence ?
"Ils n’aimaient pas forcément qu’on soit là –comme si on les dérangeait dans leur travail et le processus des contrôles sécuritaires. De leur point de vue ils ne font que leur travail, ils obéissent aux ordres afin de préserver la sécurité d’Israël et ils voient tout en termes sécuritaires."
Alors, le démantèlement du point de contrôle de Huwara va rendre la vie plus facile à la population palestinienne et permettre la liberté de mouvement entre Ramallah et Naplouse ?
"C’est vrai mais ce n’est pas suffisant. Il n’est pas possible de dire que le démantèlement des points de contrôle est la solution au problème des Palestiniens en Cisjordanie. Dans d’autres endroits, où les points de contrôle ont été enlevés, ça n’a pas réellement changé la situation générale.
"Le problème des Palestiniens aujourd’hui, ce n’est pas seulement les points de contrôle. Il y a d’autres choses, comme le refus de délivrer des permis pour se déplacer, pour entrer à Jérusalem ou pour quitter la Cisjordanie. Tout nécessite un permis israélien et parfois cela prend beaucoup de temps.
"C’est un sujet très douloureux mais pas à la mode et ça ne fait pas l’objet de campagnes photo comme les points de contrôle, alors les gens n’en parlent presque pas. Il y a beaucoup de gens qui ne peuvent pas quitter la Cisjordanie à cause de quelque interdiction sécuritaire ou autre. En fin de compte, le point de contrôle n’est qu’un symbole supplémentaire de l’occupation. Les enlever n’enlève pas l’occupation."
Pensez vous que Machsom Watch a joué un rôle dans le démantèlement du point de contrôle de Huwara ?
"Je ne sais pas si l’armée est influencée par nos activités. Ce qui est sûr c’est que l’armée sait bien que nous sommes actives sur le terrain et que nous veillerons à rendre public ce qui s’y passe. Mais la plupart de nos activités ne visent pas l’armée. Nous travaillons à informer le public israélien de ce qui se passe aux points de contrôle, qui sont l’un des symboles de l’occupation. Nous expliquons que les points de contrôle n’ont pas pour but de protéger les citoyens israéliens mais les colons de sorte qu’ils puissent continuer à contrôler la terre."
Considérez vous que le démantèlement du point de contrôle est votre victoire ?
"Seulement partiellement, en ce cas. L’occupation reste la même avant et après Huwara, il est donc impossible de dire que c’est une victoire."
Pensez-vous que la décision de l’enlever marque un changement prochain de politique ?
"Pas du tout. A notre avis, c’est une sorte d’évaluation de la situation que fait l’armée et ça n’annonce rien de significatif pour l’avenir. Demain ou dans deux semaines, ils peuvent remettre en place le point de contrôle à Huwara ou ailleurs, et l’occupation existe toujours."
Allez vous continuer à manifester votre présence à d’autres points de contrôle ?
"Certainement. Nous allons continuer nos activités aux points de contrôle, en insistant sur ceux qui se trouvent aux entrées de Jérusalem et à proximité de Qalqiliya, Jénine et Tulkarerm. Mais, comme je vous le disais, notre objectif principal est de mettre fin à l’occupation, pas seulement aux points de contrôle."
publié par Miftah
traduction : C. Léostic, Afps

Les Palestiniens déterminés à obtenir une résolution à l’ONU

21/02/2011
La direction palestinienne était déterminée à obtenir une condamnation à l'ONU de la colonisation israélienne, malgré le veto américain au Conseil de sécurité sur un projet de résolution arabe. « Notre décision aujourd'hui est d'aller à l'Assemblée générale de l'ONU pour qu'elle adopte une résolution condamnant la colonisation et affirmant son illégalité, avant de retourner au Conseil de sécurité pour présenter un projet » similaire, a déclaré à l'AFP Yasser Abed Rabbo, secrétaire général du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP). « Le veto américain ne nous empêchera pas de nous adresser aux institutions internationales et n'entamera pas notre volonté de liberté et d'indépendance », a-t-il ajouté.
Le président israélien, Shimon Peres, a appelé au téléphone le président palestinien, Mahmoud Abbas, pour lui enjoindre de renouer le dialogue mais s'est vu répondre « qu'il n'y aura pas de reprise de la négociation sans gel de la colonisation », selon un communiqué officiel palestinien. À Gaza, un porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, a accusé Washington de s'être montré une fois de plus « totalement partial envers l'occupant ». Israël a, en revanche, exprimé sa reconnaissance au président américain Barack Obama.
Hier, plus de 2 000 Palestiniens ont manifesté à Ramallah (en Cisjordanie) contre l'administration Obama, pour fustiger le veto américain. Les manifestants brandissaient des banderoles dénonçant « l'arrogance » de Washington et proclamant la détermination des Palestiniens à ne pas reprendre les négociations de paix avec Israël aussi longtemps que la colonisation se poursuivrait. Ils scandaient des slogans contre M. Obama, qualifiant le président américain d'« homme méprisable » et estimant qu'il avait trahi la cause palestinienne. La manifestation était organisée par le mouvement Fateh. 

Inquiet de l’influence régionale de l’Iran, Israël va augmenter son budget militaire

21/02/2011
La marine de l'État hébreu prépare un plan de défense des gisements de gaz au large de Haïfa.
Israël considère « avec la plus grande gravité » le passage annoncé de deux navires de guerre iraniens en Méditerranée à travers le canal de Suez, pour la première fois depuis 1979, et a averti qu'il accroîtrait son budget de défense en raison des tensions régionales.
« La composante sécuritaire est indispensable à tout accord de paix et nous sommes aujourd'hui témoins de l'instabilité de la région dans laquelle nous vivons et que l'Iran tente d'exploiter afin d'étendre son influence en dépêchant deux navires de guerre à travers le canal de Suez », a déclaré le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, selon un communiqué de son bureau. « Israël considère avec la plus grande gravité cette initiative iranienne, de même que d'autres développements qui soulignent ce que j'ai répété ces dernières années, à savoir que les besoins de sécurité d'Israël vont augmenter », a-t-il averti à l'ouverture du Conseil des ministres. « Et le budget de la défense devra augmenter en conséquence », a ajouté le Premier ministre.
Le budget annuel israélien de la défense est de l'ordre de 13 milliards de dollars, dont 2,7 milliards d'assistance militaire américaine, soit un peu moins de 7 % du PIB. Avant même l'affaire des navires iraniens, le ministère de la Défense avait réclamé une rallonge de 200 millions de dollars. Elle est en cours d'examen par la commission de la Défense et des Affaires étrangères de la Knesset (Parlement). Le gouvernement israélien a approuvé hier des coupes de 1 % du budget, affectant tous les ministères - sauf ceux de la Défense, de l'Éducation et des Affaires sociales - afin de financer des mesures contre le coût de la vie.
Israël observe avec inquiétude l'évolution de la situation au Proche et au Moyen-Orient, en particulier en Égypte, partenaire-clé avec lequel il a signé un traité de paix en 1979 qui fonde sa stratégie militaire sur son front sud. Cet accord s'accompagne d'une garantie du libre passage des navires israéliens dans le canal de Suez. Les Israéliens craignent une montée en puissance des mouvements islamiques à la faveur de la contestation qui ébranle la région et de se retrouver encerclés par des nations ennemies.
Depuis plusieurs jours, les autorités israéliennes « surveillent attentivement » le mouvement des deux bateaux iraniens, un patrouilleur de 1 500 tonnes, l'Alvand, et un navire de ravitaillement et de soutien de 33 000 tonnes, le Kharg, tous deux de fabrication britannique. L'Égypte a autorisé les deux bateaux à emprunter le canal de Suez, a annoncé vendredi l'agence officielle égyptienne MENA, une première depuis la révolution islamique en 1979. Selon la radio publique israélienne, Israël et les États-Unis ont demandé à l'Égypte de ne pas autoriser ce passage. Interrogé par l'AFP, le porte-parole de M. Netanyahu, Mark Regev, a refusé de « confirmer ou démentir » cette information. D'après une source diplomatique iranienne, les deux bâtiments doivent effectuer une visite « de routine » de quelques jours en Syrie après des arrêts à Oman et à Djeddah (Arabie saoudite). Le passage des deux navires de guerre iraniens a été repoussé de deux jours à la demande de leur agent maritime, a indiqué par ailleurs à l'AFP un responsable de cet axe stratégique.
Pour des analystes de défense, l'Iran cherche à réaffirmer ainsi sa présence en Méditerranée orientale, où Téhéran dispose d'alliés comme la Syrie, la Turquie et le Hezbollah. Israël, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, le nationaliste Avigdor Lieberman, a qualifié mercredi de « provocation » l'envoi des navires iraniens et lancé une mise en garde à Téhéran.
Par ailleurs, la marine israélienne doit présenter d'ici à fin février un plan de défense des gisements de gaz découverts au large du littoral méditerranéen d'Israël, a annoncé hier le journal Yediot Aharonot, citant un haut responsable militaire. Ce plan devrait coûter entre 40 et 70 millions de dollars. La marine israélienne devrait ainsi pouvoir assurer la défense des installations de surface et sous-marines réalisées pour les deux importants gisements gaziers offshore de Tamar et Léviathan découverts à 130 km au large de Haïfa (nord d'Israël). Les réserves de ces deux gisements atteindraient respectivement 8 milliards de m3 de gaz naturel et 450 milliards de m3, et pourraient couvrir durablement 70 % des besoins en électricité d'Israël. Interrogé par l'AFP, le porte-parole de l'armée n'a dans l'immédiat ni confirmé ni démenti ces informations. 

Manifestations anti-Obama, en Cisjordanie

20 Février 2011 20:06 
IRIB- Des centaines de Palestiniens manifestaient, dimanche, à Ramallah, en Cisjordanie, contre l'administration Obama, pour fustiger le veto américain, au Conseil de sécurité de l'ONU, à une résolution réclamant une condamnation de la colonisation juive. Les manifestants brandissaient des banderoles dénonçant l'arrogance de Washington et proclamant la détermination des Palestiniens à ne pas reprendre les négociations de paix avec le régime sioniste aussi longtemps que la colonisation se poursuivrait. Vendredi, les Etats-Unis ont mis leur veto, au Conseil de sécurité de l'ONU, à un projet de résolution arabe condamnant la politique de colonisation israélienne, dans les territoires palestiniens occupés. Les 14 autres membres du Conseil, dont les Européens, ont voté en faveur de la résolution.
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La Ligue arabe condamne le veto américain

21 Février 2011 09:38 
IRIB- La polémique se poursuit autour du véto que les Etats Unis ont apposé, vendredi dernier, à l’avant texte d’une résolution condamnant la poursuite de la colonisation des territoires palestiniens par Israël. Dans un communiqué, la Ligue arabe condamne, dans les termes les plus vifs, cette démarche, considérant cet acte comme allant à l’encontre de la volonté de la communauté internationale. «Le veto américain équivaut à un soutien implicite à la poursuite de la construction des colonies, à Qods-Est, à la fin de tout espoir de paix», ajoute le texte.  
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Qassem : Abbas et son groupe d’Oslo doivent dégager et 23 ans de concessions se suffisent

[ 19/02/2011 - 10:48 ]
Ramallah- CPI
Le professeur des sciences politiques à l’université d’al-Najjah, Dr/. Abdel Sattar Qassem a appelé l’ex-président Mahmoud Abbas et son groupe à l’importance de mettre terme à leur mandat, affirmant que ce qu’ils ont pratiqué (des concessions majeures au profit de l’ennemi occupant israélien)  au cours de 23 ans, leur suffisent, soulignant que toute comédie et propagande menées en manipulant,  par des méthodes dramatiques, la population pour le soutien, n’ont aucun intérêt réel, car le peuple à décider de les renverser du pouvoir.
Qassem s’est pris fortement contre l’engagement de l’Autorité à propos de sa tentative d’approuver une décision onusienne concernant l’illégitimité et la condamnation de la colonisation de l’occupation israélienne, insistant qu’il y ait de nombreuses décisions onusiennes qui condamnent le colonialisme qui est également depuis longtemps illégal, ajoutant que l’Autorité palestinienne est elle-même actuellement  illégitime et ne possède, à la prévision du peuple palestinien, aucun pouvoir et que le veto américain soutient aveuglement la politique oppressive, agressive, colonialiste de l’ennemi occupant israélien et lui aide à couvrir ses crimes.
Le professeur Qassem a qualifié la mesure et les efforts de l’Autorité à faire rassembler et défiler la population palestinienne pour propager son soutien à cette Autorité  en faillite, qu’une tentative trompeuse, échouée et bête, car ces méthodes exercées par les régimes pro-sionistes qui ont été renversés (le régime tunisien et égyptien) ne vont jamais cacher l’échec du groupe d’Oslo et son Autorité et leurs concessions gratuites et majeures menées au profit de l’ennemi occupant israélien.
Qassem a appelé à la création d’une organisation nationale patriotique qui renforce les intérêts, principes et constantes du peuple palestinien, insistant que les 23 années gouvernées par l’Autorité palestinienne ont contribué à la liquidation de la légitimité de la question palestinienne, soulignant qu’il est temps qu’elle doit être dégagée et laisser le peuple palestinien à choisir librement ses vrais représentants, insistant que les intellectuels, les dirigeants nobles et tous les hommes libres palestiniens exigent le départ immédiat de l’Autorité palestinienne et son groupe d’Oslo.

L'occupation confisque 20 dunums des terres d'al Khalil

[ 19/02/2011 - 11:39 ]
Al Khalil – CPI
Les forces de l'occupation sioniste ont donné à un certain nombre de citoyens palestiniens dans le village de Kharas à l'ouest de la ville d'al Khalil (Hébron) des ordres d'évacuer environ 20 dunums de leurs terres agricoles proches du mur de séparation raciste en vue de les confisquer, transformant une école palestinienne au sud de la ville en une caserne militaire.
Des sources locales ont déclaré au CPI, le vendredi 18/2, que les forces occupantes ont justifié la confiscation, prétendant que ces terres sont "des propriétés de l'Etat", sachant que ces terres appartiennent au citoyen Khalil Abdel Ghani du village de Kharas.
Ces ordres sionistes viennent dans le cadre des tentatives des forces occupantes de mettre la main par la force sur des centaines de dunums dans la zone.
Il est à noter que les terres ciblées se situent à 300 mètres à l'est du mur d'apartheid sioniste et sont plantés par des oliviers depuis de longues années.
Dans le même contexte, les forces occupantes ont bouclé de nombreuses routes principales et secondaires qui entourent la ville d'al Khalil, sous des prétextes sécuritaires, et ont pris d'assaut la zone de "Arab Hathaline" dans le village de Yatta où les soldats sionistes ont forcé le directeur de l'école du village d'évacuer afin de l'utiliser pour des objectifs militaires.
Des sources locales ont déclaré que les bulldozers de l'armée sioniste accompagnés par une importante force militaire sioniste ont fermé toutes les entrées conduisant à la route principale entre le village d'al-Daheria et Samou' dans la zone d'Abou Arkan et ont fermé de nouveau toutes les entrées de la zone de Beit Omra près de Yatta et celles de la zone de Wadi Chajina proche du village de Dora.

L'occupation a commis 218 violations contre les journalistes palestiniens en 2010

[ 19/02/2011 - 11:50 ]
Ramallah – CPI
Le Centre palestinien pour le développement et les libertés médiatiques "Mada" a enregistré les violations sionistes contre les journalistes palestiniens en 2010, affirmant que l'année dernière a connu une escalade considérable dans le nombre d'attaques contre les journalistes, qui ont atteint 218 soit 45 attaques en plus pour l'année 2009 qui compte 173 violations sionistes.
"Les forces occupantes et les colons sionistes ont commis la majorité des violations constatées, à savoir 139 agressions, soit 42 violations de plus que l'année 2009", selon le rapport publié par "Mada", révélant 12 types des violations perpétrées contre les journalistes en 2010, dont les violations physiques, de détention et d'arrestation en plus de l'interdiction de couverture médiatique et de voyager.
La ville d'al Khalil (Hébron) était le lieu du plus grand nombre de violations sioniste contre les journalistes en 2010, suivie par la province de Ramallah puis la ville occupée d'al-Qods.
Le centre "Mada" a exprimé sa profonde préoccupation envers l'aggravation des violations contre les journalistes palestiniens notamment par les forces occupantes et les colons sionistes.
D'autre part, le centre a fait l'éloge des journalistes palestiniens pour leur détermination et leur travail acharné pour informer le monde et pour leur contribution à dénoncer les pratiques inhumaines de l'occupation sioniste contraires à toutes les conventions et loi internationales.
Le centre a finalement exigé le respect de la liberté d'opinion et d'expression dans les territoires palestiniens occupés et l'intervention immédiate de la communauté internationale et des institutions juridiques concernées pour cesser les violations sionistes contre les journalistes.

L'occupation a vendu 1400 unités coloniales à al-Qods en 2010

[ 19/02/2011 - 12:20 ]
Al-Nassera – CPI
Un activiste palestinien dans les territoires palestiniens occupés en 1948 a révélé que le ministère sioniste du logement a vendu en 2010 environ 1400 nouvelles unités coloniales dans la partie orientale de la ville occupée d'al-Qods et en Cisjordanie.
Selon les données obtenues par l'avocat Qaïs Nasser, professeur en loi de la planification et de la construction, la majorité de ces logements vendus se situent dans les colonies "Moudi'in" (668 unités), "Har Homa" (319 unités), "Maale Adumim" (101 unités), et 126 dans la colonie "Bitar Eilit" alors que 78 autres ont été construits à "Gif'at Zeev".
Dans un communiqué publié le samedi 19/2, Nasser a déclaré que le taux des unités colonialistes vendues en 2010 dans les colonies sionistes a atteint 35% du total des unités coloniales vendues par le ministère sioniste du logement.
L'avocat Nasser a mis en garde contre le fait que le ministère sioniste du logement travaille pour construire et mettre en vente environ 5 000 nouvelles unités coloniales dans la ville occupée d'al-Qods et en Cisjordanie occupée, et prépare également des plans de structures pour la construction d'environ 3300 nouveaux logements coloniaux dans les colonies de "Har Homa", Homat Chemouil", "Ramout" et "Remat Chlomo" à al-Qods.

Les colons sionistes attaquent les Palestiniens à Yatta au sud d'al Khalil

[ 19/02/2011 - 17:38 ]
Al Khalil – CPI
"Les colons sionistes ont interdit aux citoyens palestiniens de labourer leurs terres agricoles en les expulsant sous la menace des armes", ont ajouté les témoins.
Cette attaque vient dans le cadre d'une série d'agressions effectuées par les colons sionistes afin d'expulser les citoyens palestiniens de leurs terres et d'en semparer.

Hamas appelle Abbas et le groupe d'Oslo à se retirer du processus de paix en réponse au veto des USA

[ 19/02/2011 - 18:20 ]
Damas – CPI
Le Hamas a condamné fortement le veto des Etats-Unis en opposant à un projet d'une résolution de l'Autorité contre la politique criminelle de la colonisation sioniste dans les territoires palestiniens occupés.
Dans une déclaration de presse publié le samedi 19/2, le Hamas a considéré que la position américaine est un traitement immoral et un mépris à la communauté internationale en générale et aux droits du peuple palestinien particulier, alors qu'elle est une gifle à l'autorité du groupe d'Oslo qui parie sur le rôle du médiateur américain.
"Cette décision a confirmé la réalité de la partialité de l'administration américaine en faveur de l'occupation et le soutien des Etats-Unis à la politique de la colonisations et des agressions sionistes contre le peuple palestinien, malgré qu' ils prétendent leur opposition à cette politique", a ajouté le Hamas.
Le mouvement du Hamas a appelé le groupe d'Oslo présidé par Mahmoud Abbas à s'arrêter de vendre les illusions au peuple palestinien en lui trompant par un processus de paix échoué et à se retirer définitivement de ce qui appelle "Processus du compromis politique", ainsi que de cesser le pari sur l'administration américaine alignée entièrement à l'entité sioniste, stopper toutes les formes de la coordination sécuritaire avec l'ennemi sioniste et soutenir le choix de la résistance qui est le sujet dont tous les Palestiniens se sont accordés sur son maintien.

Mechaal révèle d'importantes initiatives qui seront présentées dans les prochains jours

[ 19/02/2011 - 20:44 ]
Damas – CPI
Le président du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal, a révélé que son mouvement présentera de nouvelles importantes initiatives concernant les derniers développements de la question palestinienne en coopération et discussion avec les factions de la résistance palestinienne, en particulier après le veto américain contre un projet d'une résolution au conseil international de sécurité pour condamner la colonisation sioniste en Palestine occupée.
Dans son discours prononcé au cours de l'ouverture du centre "Zahr Hanoun" pour les femmes et le patrimoine palestinien dans le camp de "Yarmouk" à Damas, Mechaal a souligné: "Nous aurons quelque chose à dire, un fait à exécuter et nous allons présenter de nouvelles initiatives très importantes durant les prochains jours".
Révision globale
Mechaal a déclaré: "Je vous dis que les développements et les changements, durant la dernière période après que nous avons souffert de l'échec et les souffrances des Palestiniens sur tous les niveaux, nous obligent à adopter une révision approfondie de la situation palestinienne qui dépassera toutes les causes partielles que certains tentent de nous s'y noyer".
Le dirigeant palestinien a ajouté que "La profondeur de la crise qui s'est produite ces dernières années par des personnes qui ont choisi une voie tordue à la lumière de l'arrogance sioniste, ses pratiques criminelles sur nos terres et avec la partialité américaine, impose sur nous une révision radicale et globale de tous les titres et les détails de la situation palestinienne".
"Le Hamas, les factions de la résistance palestinienne et beaucoup de personnalités palestiniennes respectées s'intéressent à tout cela à la tête de nos priorités et nous discuterons nos choix qui seront bientôt présentés à notre peuple qui est le seul représentant de la question palestinienne, la légitimité, la décision et le choix", a-t-il poursuivi.
Heureux de la révolution en Tunisie et en Egypte
Mechaal a discuté de la révolution du peuple tunisien et égyptien en disant: "Nous sommes heureux du sccès des grandes révolutions tunienne et égyptienne qui nous ont donné d nouveau  l'esprit et la vie et ont représentée la volonté de deux grands peuples".
"Nous félicitons les deux grandes révolutions populaires et le changement au profit des peuples", a dit Mechaal.

Le haut dirigeant du Hamas a loué grandement le rôle historique des égyptiens au soutien du peuple palestinien et sa question légitime face à l'ennemi occupant, tout en exprimant ses aspirations que le nouveau régime égyptien va poursuire le chemin honorable du peuple égyptien en faveur des droits légaux et intérêts suprêmes de sa nation. 
L'occupation vole notre patrimoine
Mechaal a adressé aux centaines de participants dans la festivité de l'ouverture du centre "Zahr Hanoun" pour les femmes et le patrimoine palestinien que "Le patrimoine n'est pas également loin de la bataille, celui qui ne possède pas un patrimoine, n'aura ni présent, ni avenir, et nous sommes contents par ce projet qui nous a ramené à notre patrimoine et notre identité, nos racines culturelles profondes et notre histoire".
Mechaal a salué les organisatrices du centre en disant: "Quand vous ressuscitez le patrimoine vous semez les racines de l'indépendance, la dignité et renoncez au donateur étranger, tandis que la femme joue cet énorme rôle avec son frère homme, nous nous réjouissons de la victoire", confirmant que tout le peuple palestinien (femmes et hommes) s'est acharnés à maintenir ses droits légitimes, le droit du retour, l'autodétermination, l'identification de l'identité et l'authenticité.
Le dirigeant du Hamas a finalement assuré que: "La bataille du peuple palestinien est un conflit sur la terre, l'homme, les lieux saints, la décision, l'indépendance, la souveraineté, la culture, l'histoire, l'identité et les monuments et l'occupation israélienne veut voler notre patrimoine comme elle a volé notre terre, aujourd'hui nous enracinons l'institution  "Zahr Hanoun" à Damas et demain nous la sèmerons, s'il plaît à Allah, comme des fleurs en Palestine".

Pourquoi la démission d’Erekat ?

[ 19/02/2011 - 23:56 ]
Yassine Ezzidine
Saeb Erekat, qui croit que « la vie est une succession de négociations », a démissionné de son poste de président du bureau des négociations de l’OLP, sans quitter ses autres postes officiels au mouvement du Fatah et au Conseil Législatif Palestinien. J’avais cru que l’homme allait nous avouer ses erreurs. Sa démission est venue au lendemain du départ de Moubarak. J’avais cru qu’elle représentait une reconnaissance de la nouvelle donne dans la région, après que l’autorité palestinienne a perdu le grand frère qui parrainait toutes les concessions faites aux Sionistes.
Cependant, lorsqu’Erekat a donné les raisons de son acte, il s’est avéré qu’il n’avait rien compris à la tombée de Moubarak. Sa démission, dit-il, est les conséquences des résultats donnés par une commission constituée par la direction palestinienne. C’est la première fois qu’on entend parler d’une commission mise en place par l’autorité du Fatah qui donne des résultats à cette vitesse, ou qui donne même des résultats, tout simplement. Qu’est-ce qu’a donné la commission d’enquête de Mohammed Dahlan ?
Savoir comment les documents compromettants publiés sont arrivés à Al-Jazeera était l’objectif de cette nouvelle commission. On cherche l’infiltration, sans s’inquiéter sur le fond de ces documents.
La bande de la direction palestinienne de Mahmoud Abbas est en colère parce que ces documents l’ont mis dans l’embarras et ont entamé l’image médiatique de Saeb Erekat, Yasser Abd Rabbah, Ahmed Qurah, Al-Taïb Abdou Al-Rahim et Salam Fayyad.
Toutefois, ce que les documents avaient révélé, comme des concessions faites par l’autorité, la coopération honteuse avec les Sionistes sans aucune contrepartie, ne les concerne pas.
Il aurait suffi qu’Erekat dise qu’il a donné sa démission à cause de l’arrogance des négociateurs israéliens. Il lui aurait suffi de dire la vérité une fois dans sa vie, en admettant que le temps après Moubarak ne supporte pas des personnes comme lui.
Avant lui, Moubarak aurait pu être plus humble et reconnaître ses erreurs. Mais son discours était tel que même ses proches l’ont laissé tomber.
Erekat, tu nous quittes ? Alors sois courageux et parle d’objets qui intéressent le peuple palestinien, au lieu de défendre ces négociations inutiles. Crois-tu que les gens ne savent pas ce qui se passe ? Détrompe-toi ! Désormais, tout est clair.
On avait dit que beaucoup d’Egyptiens étaient illettrés et acceptaient le régime de Moubarak. Mais ce sont eux qui connaissaient mieux les crimes de Moubarak. Et au moment de la liberté, tout le peuple égyptien a montré une conscience politique inouïe. Qu’est-ce que tu dis alors du peuple palestinien qui respire la politique et qui à deux reprises s’est révolté contre l’occupation israélienne ?
Par ailleurs, Erekat n’a pas quitté ses fauteuils dans le mouvement du Fatah et au Conseil Législatif Palestinien. Cela veut dire que l’homme ne veut pas quitter la vie politique. Son acte n’est qu’une manœuvre pour estomper le scandale causé par les documents publiés par Al-Jazeera. Il n’est pas impossible qu’il revienne comme le « plus grand des négociateurs palestiniens », une nomination qu’il aime se donner.
Probablement, l’autorité palestinienne n’a tiré que les fausses leçons de ce qui s’est passé en Tunisie et en Egypte, en pratiquant quelques opérations esthétiques. Si vous voulez, par cette démission, dire que vous avez compris la leçon, c’est raté. Rien ne marche, si vous ne prenez pas des vraies mesures, loin des ces manœuvres tactiques qui n’avaient rien pu faire pour Moubarak.
Article écrit par Yassine Ezzidine, traduit et résumé par le département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)

Abbas insiste sur sa relation avec Washington même avec la gifle du «Veto» américain

[ 20/02/2011 - 09:05 ]
Ramallah - CPI
L’ex-président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas a insisté de maintenir sa relation avec la direction de la maison blanche, tout en ignorant la gifle qu’avait reçu en s’opposant au projet de l’Autorité auprès du conseil de sécurité international à propos de la condamnation de la colonisation pratiqué à grande échelle dans les territoires palestiniens occupée par l’entité sioniste(Israël).
Abbas a dit que ce qu'il a appelé "la direction palestinienne" ne cherche pas à boycotter l'administration américaine, en dépit de sa dernière position (de Washington), qui avait un parti pris à l'entité sioniste, alors que le projet de la résolution a été approuvé par quatorze membres sur quinze du Conseil de sécurité.
L'agence de presse officielle de l’Autorité en Cisjordanie a rapporté que l’Autorité ne cherche pas à boycotter la direction américaine, car elle cherche, selon l’agence, à préserver les intérêts et droits légitimes en vertu du droit international».

En dépit du veto américain, l’Autorité s’oriente à l'Assemblée générale

[ 20/02/2011 - 09:27 ]
Agences
"Suite au veto américain à l’Onu, l’Autorité palestinienne sous la direction de l’ex-président, Mahmoud Abbas a déclaré samedi qu’elle va appeler l'Assemblée générale de l'ONU à adopter une résolution condamnant la colonisation et affirmant son illégalité », selon une source officielle de l’Autorité.
Selon, l’agence France presse, secrétaire général du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Abed Rabbo a déclaré que l’Autorité va exhorter l’assemblé générale de l'ONU à approuver la résolution, avant de retourner au Conseil de sécurité pour présenter un projet «semblable », ajoutant que le veto américain ne leur empêchera pas de s’adresser aux institutions internationales.
Les États-Unis ont, sans surprise, mis leur veto vendredi au Conseil de sécurité de l'ONU à un projet de résolution arabe condamnant la politique de colonisation israélienne dans les territoires palestiniens occupés.
Les 14 autres membres du Conseil -dont les Européens- ont toutefois voté en faveur de la résolution.
Le Hamas a accusé Washington de s'être montré une fois de plus "totalement partial envers l'occupant", selon son porte-parole, Fawzi Barhoum, tout en appelant l’Autorité à renoncer définitivement au soi-disant processus de paix et à retourner au peuple palestinien pour renforcer ses droits légaux et intérêts suprêmes selon les exigences de la résistance nationale face à l’ennemi occupant israélien.

Des dizaines de Palestiniens blessés dans des affrontements avec l'occupation en Cisjordanie

[ 20/02/2011 - 09:54 ]
Cisjordanie – CPI
Les sources médicales palestiniennes ont annoncé, le samedi 19/2, que des dizaines de citoyens palestiniens ont été asphyxiés suite au déclanchement de violents affrontements, entre les citoyens palestiniens et les forces de l'occupation sioniste qui ont pris d'assaut le village de Dir Ghissoun au nord de la ville de Toulkarem, en Cisjordanie occupée.
Des témoins oculaires ont déclaré que les affrontements ont éclatés après que les forces occupantes ont attaqué, par les bombes de gaz lacrymogène et les balles en caoutchouc, une marche populaire contre le mur de séparation raciste dans le village.
Les manifestants ont répété des slogans appelant à mettre fin à la colonisation et faire détruire le mur ainsi que de reprendre l'unité nationale palestinienne, exprimant leur colère anti-Veto américain qui a été utilisé contre la résolution condamnant la colonisation sioniste en Cisjordanie occupée.
Dans le même contexte, de nombreux citoyens palestiniens ont été blessés, le samedi après-midi, lors de leur participation dans la marche hebdomadaire de Beit Amr, au nord de la ville d'al Khalil (Hébron), contre le mur et la colonisation.
Des sources médicales ont dit que les forces occupantes ont délibérément lancé les bombes sonores et de gaz lacrymogène sur les manifestants, asphyxiant certain nombre d'entre eux, alors qu'un militant a été blessé par des éclats d'obus à la jambe gauche, ainsi qu'un enfant a été touché par des balles en caoutchouc à la jambe et la main.

L'occupation enlève trois pêcheurs de la mer de Gaza

[ 20/02/2011 - 10:32 ]
Gaza – CPI
Les forces de la marine sionistes ont enlevé, le samedi 19/2, trois pêcheurs palestiniens de la mer de Gaza en les emmenant avec leur barque vers une direction inconnue.
Des sources spéciales ont dit au correspondant du CPI que la marine sioniste a enlevé les trois pêcheurs palestiniens après avoir sorti pour la pêche.
Le nombre de pêcheurs dans la Bande de Gaza atteint 3500 qui ont environ 700 parques et nourrissent plus de 70 000 citoyens palestiniens.
D'autre part, les autorités de l'occupation sioniste ont prétendu la chute d'une roquette palestinienne de la fabrication locale sur la zone du Néguev occidentale, au sud des territoires palestiniens occupés en 1948, tirée de la Bande de Gaza, hier samedi, selon les allégations sionistes
La radio sioniste a cité qu'une roquette palestinienne fabriquée localement a frappé une zone vide dans la colonie "Ashkol" au sud des territoires palestiniens occupés en 1948, prétendant qu'il n'y a pas des ravages ou de blessés.

Les forces occupantes agressent les habitants d'"al-Wad" à al-Qods

[ 20/02/2011 - 11:27 ]
Al-QOds occupée – CPI
Les soldats de l'occupation et les colons sionistes ont attaqué la nuit dernière un certain nombre de citoyens palestiniens de la rue "al-Wad" dans la vieille ville à al-Qods occupée, conduisant à des affrontements entre les citoyens palestiniens et les forces occupantes.
Des témoins oculaires ont déclaré que les soldats sionistes déployés, dans la vieille ville d'al-Qods, ont arrêté un citoyen palestinien en lui frappant sauvagement sans justification, ce qui a provoqué les Maqdissins qui sont intervenu pour le sauver, mais les colons sionistes et les miliciens des gardes-frontières ont sévèrement battu les citoyens palestiniens qui se trouvaient dans la région.
Des sources locales ont rapporté que cinq palestiniens ont été blessés et transporté à l'hôpital d'al-Makassed pour le traitement.

Les autorités égyptiennes libèrent 14 détenus palestiniens

[ 20/02/2011 - 12:24 ]
Gaza – CPI
Les autorités égyptiennes ont libéré, hier soir, le samedi 19/2, 14 détenus palestiniens qui ont été arrêtés précédemment sur les frontières égyptiennes avec les territoires palestiniens.
Le porte-parole des familles des détenus palestiniens dans les prisons égyptiennes, Imad el-Sayed, a dit dans une déclaration exclusive au centre palestinien d'information que les autorités égyptiennes ont libéré 4 prisonneirs palestiniens de la prison "al-Akrab, dans la province du Caire, alors que 19 autres sont y encore emprisonnés, et 10 autres ont été libérés de la prison "Burj al-Arab" à l'Alexandrie.
"C'est vrai, ils ont quitté les prisons égyptiennes, mais leur sort est inconnu jusqu'à maintenant, en effet, nous demandons le gouvernement et les factions palestiniennes à Gaza à contacter les égyptiens pour garantir leur entrée à la Bande de Gaza", a-t-il ajouté.
A propos du nombre des détenus palestiniens dans les prisons égyptiennes,el-Sayed a poursuivi qu'il n'y a aucune statistique officielle à propos des détenus palestiniens en Egypte, on avait su qu'il y a plus de 39 détenus emprisonnés dans différentes prisons égyptiennes, mais nous avons révélé qu'il y a 19 autres dans la prison d'al-Akrab.

Un blessé et de grands dégâts matériels lors d’une attaque des colons sionistes à Al-Khalil

[ 20/02/2011 - 11:52 ]
Al-Khalil – CPI
Des colons sionistes ont lancé des attaques, durant la nuit dernière, contre les maisons des citoyens palestiniens dans la vieille ville d'Al-Khalil occupée (Hébron), en faisant un blessé et de grands dommages matériels.
Des témoins oculaires ont affirmé au Centre Palestinien d’information que des dizaines de colons extrémistes armés ont farouchement battu le citoyen palestinien  Nader Mohamed Al-Rajabi (33 ans), qui a été blessé et transféré à un hôpital pour recevoir des soins hospitaliers.
Les témoins ont déclaré que les colons sionistes ont attaqué trois maisons qui appartiennent à la famille Salayma, ainsi qu’une autre appartenant à la famille Fakhouri dans la vieille ville en détruisant ses vitres.
De leur part, les forces de l’occupation ont arrêté le jeune, Ahmed Ibrahim Aghnemat (25 ans), du village de Sourif, au nord d'Al-Khalil, après une incursion dans sa maison.  

L'occupation démolit Kherbat "Tana" pour la cinquième fois successive

[ 20/02/2011 - 12:31 ]
Naplouse – CPI
Les bulldozers de l'occupation sionistes ont démoli, aujourd'hui à midi, le dimanche 20/2, village "Kherbat Tana" situé à l'est de la ville de Naplouse, pour la cinquième fois successive, après10 jours de la dernière démolition.
Les habitants de la zone ont affirmé que les bulldozers de l'occupation sioniste ont commencé ce matin dimanche à démolir les tentes, domiciles, parcs de moutons installés par les citoyens palestiniens, il y a 10 jours depuis la dernière démolition, sous prétexte de la construction sans permis.
Les citoyens ont ajouté que les forces occupantes ont profité de cette journée pluvieuse et venteuse pour démolir leurs maisons afin de les forcer de quitter la zone, affirmant qu'ils ne quittent jamais leurs domiciles et qu'ils les reconstruiront toutefois.
La superficie de Tana a été estimée en 2000 dunums et est située en loin d'un Km de la colonie sioniste "Majoara" installée illégalement sur les terres agricoles du village de Beit Fourik.

Chaath arrivera à Gaza pour la relance du dossier de la réconciliation

[ 20/02/2011 - 14:29 ]
Ramallah – CPI
Le célèbre leader dans le mouvement du Fatah, Nabil Chaath a affirmé que la façon de traiter avec le document égyptien concernant la réconciliation palestinienne a changé après le succès de la révolution en Egypte et le renversement de Hosni Moubarak, qui a parrainé la réconciliation entre le Fatah et le Hamas, sans aboutir à un accord. 
Chaath a annoncé, hier soir, d’après la radio sioniste qu'il va visiter Gaza au cours des deux prochaines semaines afin de faire avancer le dossier de la réconciliation nationale palestinienne, en soulignant que c’est sa deuxième visite depuis la division palestinienne il ya quatre ans.
Le vice-président du bureau politique du Hamas, Moussa Abou Marzouk, avait déclaré que la feuille de réconciliation présentée par l'Egypte n'est plus valable après le départ du président égyptien Hosni Moubarak.  
Abou Marzouk a accusé dans une déclaration de presse l'autorité du Fatah dirigée par l'ex-président Mahmoud Abbas qu'elle ne possède aucune légitimité qui peut la qualifier d’annoncer d’un seul côté les élections palestiniennes, en soulignant qu’il est impossible de les organiser dans une atmosphère de division entre la Cisjordanie et la Bande de Gaza, ajoutant qu’elles ne peuvent être effectuées que selon une entente générale.

Zahhar: les Etats-Unis et l'entité sioniste sont le grand perdant des révolutions des peuples arabes

[ 20/02/2011 - 11:18 ]
Gaza – CPI
Le membre du bureau politique du Hamas, Dr. Mahmoud al-Zahhar, a affirmé que le plus grand perdant sont les Etats-Unis et l'entité sioniste après les révolutions populaires arabes et la disparition des régimes qui sont hostiles à la question palestinienne, soulignant que la nation arabe et la cause palestinien sont le plus gagnant de ces révolutions.
Dans ses déclarations à l'agence de presse "Safa", le samedi 19/2, al-Zahhar a minimisé actuellement des effets directs de la révolution égyptienne sur la situation dans la Bande de Gaza, attirant l'attention à la préoccupation du conseil militaire gouverneur en Egypte à accomplir ses plusieurs missions internes et complexes.
A propos des relations avec l'actuel gouvernement militaire en Egypte, le dirigeant du Hamas a nié l'existence de toute relation ou de faire tout contact à cause de la préoccupation actuelle de l'armée égyptienne aux affaires internes et aux missions qu'elle tente de les achever, ajoutant:"Nous suivions ces missions dont la majorité ont été appliquées, mais l'armée doit répondre aux nombreuses demandes de la révolution".
"Ce sujet est lié aux résultats des élections. Qui va gouverner en Egypte? Et quelle est sa vision vis-à-vis la question palestinienne et les affaires arabes?...etc. En effet, toutes les affaires seront reportées jusqu'à la réalisation des changements radicaux en Egypte", a souligné al-Zahhar, en réponse à une question autour de la nature de la relation entre le Hamas et le nouveau régime égyotien.
Il a souligné que le dialogue sur la feuille égyptienne doit être retardé jusqu'après la stabilité des situations en Egypte.
Il a affirmé: "Beaucoup de facteurs ont été créés récemment, y compris le processus de paix qui est arrivé à l'impasse, le côté américain qui a prouvé sa faiblesse et même la partialité à l'entité sioniste et à l'intérieur, il y a des différences entres les alliés, les propriétaires du processus de paix qui sont devenus actuellement des ennemis, ainsi la chute du régime égyptien qui était hostile à nos questions nationales, en plus de la possibilité que les nouveaux dirigeants vont soutenir le Hamas ce qui peut réduire les pressions sur le mouvement".
Al-Zahhar a exclus que l'occupation sioniste pense à la lumière des actuelles situations de lancer une nouvelle guerre contre la Bande de Gaza, affirmant que le changement de régime de cette manière change tous les balances et les comptes de tous les côtés.
Mais il a déclaré:"Malgré cela, les menaces sionistes ne sont pas diminuées depuis 1948 et n'étaient pas contre le peuple palestiniens seulement, mais contre l'Egypte, la Syrie, le Liban et l'Iran, en raison que cette entité sioniste qui vit dans la crainte devrait intimider les autres.
En commentaire à la peur de l'autorité palestinienne d'une crise financière après avoir soutenu une résolution au conseil international de sécurité pour condamner la colonisation en Cisjordanie occupée, al-Zahhar a ainsi déclaré: "Ceux qui ont créé tout leur projet sur le pari aux Etats-Unis et ont vendu une grande partie des principes du peuple palestinien pour les finances américaines, en conséquent, ils doivent payer le prix".
"Tout au long de leur histoire, les Etats-Unis donnent de l'argent en échange d'un prix élevé qui est la sécurité de l'entité sioniste et l'expansion des colonies, et celui qui a accepté de payer ce prix, a perdu sur tous les niveaux", a-t-il poursuivi.
Il a assuré que "La bande de Gaza a compté depuis 2006 sur sa profondeur arabe et islamique pour accomplir ses responsabilité et leur a convaincu que ce programme est dans l'intérêt de la nation arabe et islamique, alors que l'autre côté a convaincu l'occident et les Etats-Unis que le projet est dans leur intérêt, maintenant, qui va gagner? Il est clair que le monde arabe, y compris le mouvement islamique et le programme de la résistance gagnent de nouveaux éléments tandis que l'autre partie perd".