lundi 29 juin 2009

Jérusalem: 3 Palestiniens blessés par des colons
juifs


E-mail
Ecrit par Leyla Jad / original paru in Al-Quds
Sunday, 28 June 2009
JERUSALEM – Trois Palestiniens ont été blessés par des
colons juifs dans le quartier de Silwan, à Jérusalem-Est.
Selon des témoins oculaires, un groupe de colons aurait
attaqué les maisons des civils et aurait ouvert le feu,
en blessant avec des balles Jawad Syiam du Comité
pour la Défense du quartier de Wadi Hilwan, 35 ans,
Fadi Qara’in, 31 ans, et un autre homme qui n’a pas
encore été identifié.

Une grande force de la police israélienne s’est
précipitée sur les lieux, en empêchant aux ambulances
de transporter les blessés Palestiniens.

Les autorités israéliennes voudraient démolir 88 maisons,
habitées par 1500 Palestiniens en gros, du quartier
de Silwan et d’Al-Bustan pour inaugurer un parc
archéologique. (PNN)

Lettre à Ban Ki-Moon

Palestine - 29-06-2009

LIBERTE POUR AHMAD SA’ADAT ET TOUS LES PRISONNIERS PALESTINIENS - Lettre à Ban Ki-Moon
Par Campagne pour la libération d'Ahmad Saadat > info@freeahmadsaadat.org

Merci de signer et de diffuser largement !
Rejoignez les dizaines d’organisations, universitaires et militants qui ont signé cette lettre à Ban Ki-Moon, dont la National Lawyers Guild, le Palestinian Youth Network, le député britannique George Galloway et beaucoup d’autres! Liste des premiers signataires ci-dessous.


Nous demandons votre signature et celle de votre association pour la lettre ci-dessous, inspirée par la grève de la faim du leader national palestinien Ahmad Sa’adat, appelant le Secrétaire-Général Ban Ki-Moon à prendre ses responsabilités et à agir pour protéger les droits, la santé et les vies des prisonniers palestiniens, et à exiger la liberté des 11.000 prisonniers politiques palestiniens. Cette lettre sera adressée au bureau de Ban Ki-Moon le 8 juillet 2009. Merci d’envoyer votre signature aussi rapidement que possible pour que nous puissions l’inclure, de préférence avant le 5 juillet 2009. Cette initiative est soutenue par la Campagne pour Libérer Ahmad Sa’adat. Envoyez vos signatures à info@freeahmadsaadat.org.

Les soutiens de toutes les organisations, individus, coalitions et institutions aux objectifs de cette lettre et aux droits et à la liberté des prisonniers palestiniens sont les bienvenus.


A Monsieur Ban Ki-Moon, Secrétaire Général des Nations Unies

Nous, organisations et individus soussignés, en appelons à vous pour que vous agissiez immédiatement pour défendre les vies, la santé et les droits des plus de 11.000 prisonniers politiques palestiniens détenus dans les prisons de l’occupation israélienne. Il y a parmi eux de nombreux membres élus du Conseil Législatif Palestinien, dont Ahmad Sa’adat, Secrétaire Général du Front Populaire de Libération de la Palestine ; Marwan al-Barghouthi, dirigeant Fatah ; Abdel-Aziz Dweik, dirigeant Hamas et Président du Conseil, qui vient d’être libéré après trois années en prison, et des dizaines d’autres députés, en plus de milliers d’autres militants, syndicalistes, organisateurs communautaires, pères, mères, fils et filles.

Les prisonniers palestiniens souffrent dans des conditions qui violent les standards et normes internationaux, et sont incarcérés parce qu’ils refusent d’accepter une occupation brutale de leur terre et de leur peuple.

Ahmad Sa’adat vient de faire neuf jours de grève de la faim pour protester contre la politique d’isolement cellulaire qui s’est récemment durcie contre les prisonniers palestiniens. Les prisonniers palestiniens sont privés de visites familiales, quelquefois pendant des années, privés d’accès à des livres et à des revues, privés même de communications avec leurs compagnons dans les cellules d’isolement. Les prisonniers palestiniens, dont Sa’adat, sont couramment privés de soins de santé et de traitement médical.

Les prisonniers palestiniens sont placés en isolement parce qu’ils sont des leaders nationaux, et parce que le mouvement des prisonniers palestiniens a été une source d’inspiration pour tous les Palestiniens et pour tous ceux qui luttent pour la liberté. La grève de la faim d’Ahmad Sa’adat a eu un retentissement auprès de milliers de personnes dans le monde qui appellent à sa libération, comme exemple vivant et symbole de la détermination et de la force des prisonniers palestiniens malgré l’isolement et les conditions terribles et elle doit pousser tous ceux qui sont en dehors des prisons à agir. De nombreuses organisations pour les droits de l’homme et la justice sociale ont appelé à la libération de Sa’adat et à s’assurer que sa vie et sa santé ne soient pas en danger, ainsi qu'à la liberté et à la protection de tous les prisonniers palestiniens.

Le sort de ces 11.000 prisonniers politiques palestiniens est une question fondamentale de justice. Les droits des Palestiniens, en Palestine et en exil, sont niés – le droit de rentrer chez eux, à l’autodétermination et à la liberté, et ceux qui réclament ces droits sont sujets à emprisonnement, que ce soit dans la prison à ciel ouvert de Gaza sous siège, ou en Cisjordanie encerclée de murs, ou dans les geôles de l’occupation. Le silence, et quelquefois la complicité active des agences internationales, en particulier les Nations Unies, sur le déni des droits palestiniens ne peut pas continuer.

Nous en appelons à vous pour que vous preniez vos responsabilités et exerciez toutes pressions pour mettre fin à la torture, au traitement cruel et inhumain des prisonniers palestiniens, et fassiez libérer chaque prisonnier politique palestinien des prisons de l’occupation israélienne.

Avec nos meilleurs sentiments,

Campagne pour la Libération d'Ahmad Sa'adat
Campaign to Free Ahmad Sa'adat

Premiers signataires :

Al-Awda NY
American Iranian Friendship Committee
Arab American Union Members Council
Arab Muslim American Federation
Architects and Planners for Justice in Palestine
BAYAN USA
The Freedom Archives
Freedom Road Socialist Organization
International Action Center
International Jewish Anti-Zionist Network
International Socialist Organization
Jericho Movement - NYC
National Lawyers Guild
New Jersey Solidarity - Activists for the Liberation of Palestine
New Orleans Palestine Solidarity
NYC Labor Against the War
NY Committee For Human Rights in the Philippines
Palestine House
Palestinian Youth Network
PATOIS: New Orleans International Human Rights Film Festival
Socialist Action
US Campaign for the Academic and Cultural Boycott of Israel
US Palestinian Community Network (USPCN) (Popular Conference)
War Times/Tiempo De Guerra
WESPAC Foundation

MP George Galloway, UK Parliament Member and coordinator of Viva Palestina USA medical aid caravan to Gaza
Prof. Bashir Abu Manneh, Columbia University
Musa al-Hindi, Omaha, NE
Susan Abulhawa, author, Pennsylvania
Yousef Abudayyeh, California
Prof. Emeritus Naseer Aruri, Dartmouth University
Dr.C.J. Burns-Cox MD FRCP, Gloucester UK
James C. Faris, Director Emeritus, University of Connecticut Program in Middle
East Languages and Area Studies
Sara Flounders, co-director, International Action Center
Prof. Emerita Sherna Berger Gluck, California State University Long Beach
Prof. Emerita Elaine Hagopian, Simmons College
Dr. Tikva Honig-Parnass, Jerusalem
Paul Hubbard, Providence, RI
Monadel Herzallah, San Francisco, CA
Charlotte Kates, attorney
Basem Khader, Chappaqua, NY
Peter Klosterman, Ph.D. Oakland, CA
Michael Letwin, Co-Convener, New York City Labor Against the War; Former
President, Assn. of Legal Aid Attorneys/UAW Local 2325
Dr. Renee Levant, Instructor, Master of Liberal Studies Program, Fort Hays State University
Professor Moshé Machover, London School of Economics
Dr. Bruce J. Malina, Dept of Theology, Creighton University
Ali Mili, Phillipsburg, NJ
Harald Molgaard, Twickenham, UK
Ardeshir and Eleanor Ommani, Founders, AIFC,
Dr. Nagesh Rao, Assistant Professor of English, The College of New Jersey
Dr. Ahdaf Soueif, author
Professor Mustapha Soueif, University of Cairo
Dr. Dahlia Wasfi, M.D., USA
Tony Whelan, London, UK

Campagne pour la Libération d'Ahmad Sa'adat

Source : Campagne pour la libération d'Ahmad Saadat
Traduction : MR pour ISM

Des soldats israéliens empoisonnent un puits dans un hameau de Cisjordanie.

Cisjordanie - 28-06-2009

Les familles épuisées par le harcèlement continuel commencent à quitter le village
Par Maan News

Les soldats israéliens ont versé de la terre, des pierres et des produits chimiques dans le seul puits du hameau de Khirbat Makehl, près du village de Ya’bad, à l’ouest de Jenin, au nord de la Cisjordanie, dans la samedi à dimanche, a rapporté les Palestiniens de la communauté.

Walid Hamdan, le représentant des responsables du village, a dit que les soldats sont entrés dans la communauté dans trois jeeps militaires dans la nuit et ont saboté le puits. Les produits chimiques ont provoqué un changement de couleur et de goût de l’eau, a-t-il précisé.

La citerne de 80 m3 est la seule source d’eau pour le village de 70 à 80 familles.

Hamdan a dit également que parce que le village se trouve près de la colonie israélienne d’Hermesch, les gardes armés de la colonie harcèlent et attaquent souvent les Palestiniens, en particulier les bergers qui vont près des limites de la colonie (illégale, ndt). Les forces israéliennes ferment quelquefois la route qui conduit au hameau, empêchant ainsi les livraisons de nourriture.

Hamdan a invité les organisations à aller dans le village pour constater la situation sur place et faire pression sur Israël pour mettre fin aux abus dans le secteur. Il dit que la situation est « insupportable » et que quelques familles ont commencé à déménager vers les villes voisines à cause de ces attaques répétées.

Journal du sit-in international à la frontière de Rafah : 14ème et 15ème jour

Egypte - 28-06-2009

Par Nada > intmorb@googlemail.com

C’était le premier jour d'ouverture des frontières, pour une durée de seulement 3 jours. Bien que les autorités égyptiennes aient annoncé les dates il y a un certain temps, les dispositions pour recevoir le nombre attendu de voyageurs étaient très minimes, ce qui a causé d’énormes problèmes et de nombreuses souffrances aux voyageurs palestiniens des deux côtés (les Palestiniens entrant et sortant de Gaza). En effet la foule n’était pas organisée et la police exerçait d’importantes tensions.























14ème jour : Vendredi 16 juin

5 militants égyptiens sont arrivés à la frontière pour rejoindre le sit-in, ils ont été menacés par la police et ont reçu l'ordre de partir! Puisque le général Khalil Hareb a donné l’ordre d’autoriser seulement les étrangers à rester, mais pas les Egyptiens!
Ce qui a fait dire à Ellen: "C’est ça l'Égypte? Ne sommes-nous pas en Égypte?! Comment se fait-il que les Égyptiens ne soient pas autorisés à rester sur leurs terres, alors que nous le sommes?!!"

Les militants égyptiens ont insisté sur le fait de rester et d’avoir le droit de participer au sit-in, il s’agit de : Nada Sadek, sa fille Shahdan, Nour Eldeen, Mo'taz et Ashraf.


15ème jour: samedi 27 juin :

C’était le premier jour d'ouverture des frontières, pour une durée de seulement 3 jours. Bien que les autorités égyptiennes aient annoncé les dates il y a un certain temps, les dispositions pour recevoir le nombre attendu de voyageurs étaient très minimes, ce qui a causé d’énormes problèmes et de nombreuses souffrances aux voyageurs palestiniens des deux côtés (les Palestiniens entrant et sortant de Gaza). En effet la foule n’était pas organisée et la police exerçait d’importantes tensions.

Les Palestiniens n’ont pas été autorisés à accéder à la seule salle de bain du secteur ou au seul café pour y acheter de l'eau! Il y avait environ 2500 à 3000 personnes dont des enfants, des personnes âgées, des femmes, des blessés et des malades. Ils ont passé plus de 8 heures, sous un soleil de plomb et parfois, ils ont été frappés par les forces de police qui voulaient contrôler le désordre!!!
Certains étaient arrivés la veille et avaient passé la nuit dans la rue, à 1,5 km de la frontière, d’autres sont arrivés à 9 heures du matin. La foule était incroyable, mais la frontière n'était pas ouverte! Et à 15h, les autorités égyptiennes ont prévenu ceux qui n’étaient pas autorisés à passer de retourner à Al-Arish, et de réessayer le lendemain!

Seulement environ 500 ont été autorisés à passer, alors que le reste (la majorité) devra à nouveau tenter d’entrer demain et subira encore les souffrances.

Beaucoup avaient tenté leur chance mais les prix des transports (pour les particuliers et les marchandises) avaient fortement augmenté, puisque d'habitude, cela coûte 3,5 Livres Egyptiennes par personne pour aller d’Al-Arish à Rafah, mais ce jour-là, ça coûtait 10 Livres Egyptiennes par personne! Le prix du transport des marchandises est étonnant, puisque le prix d’une camionnette coûte 200 Livres Egyptiennes!

Les voitures devaient s’arrêter à 1-1.5 km de la frontière, de sorte que pour faire le reste du chemin, il fallait louer une carriole avec un âne au prix de 50 Livres Egyptiennes! Alors que traverser la frontière coûte 70 Livres Egyptiennes!
La souffrance des personnes âgées, des enfants et des blessés était au-delà du descriptible.

Ellona, notre amie allemande et ses 6 enfants.

Elle était arrivée tôt, et ils avaient passé toute la journée dans cette galère. Puis elle a enfin franchi la porte, a passé plus de 5 heures à l’intérieur avant d’apprendre qu'ils n'avaient pas de "coordination" pour entrer! Et ils sont repartis pour Al-Arish. Aucun d’entre nous ne s’attendait à cela puisqu’on nous avait promis qu’ils seraient les premiers à entrer.

Ellona est une Allemande mariée à un Palestinien qui est entré dans Gaza avec trois de ses enfants et a laissé les 6 autres avec Ellona. Alors que l'Ambassade d’Allemagne refusait de l'aider à rejoindre son mari dans la bande de Gaza, elle a essayé à maintes reprises d’entrer. Nous l’avions rencontrée une fois, et elle avait rejoint notre camp jusqu’à ce que sa fille tombe très malade.

Pendant qu’ils l’aidaient à récupérer ses bagages, l’un de nos membres Mo'taz et Nour el Deen ont été violemment frappés par la police, et sont couverts d'ecchymoses.

Après une longue et difficile journée, certains ont passé la nuit à quelques kilomètres de la frontière, certains dans leurs voitures, les autres (la majorité) dans la rue, dans l'espoir d’entrer très tôt le lendemain matin.

Après 15 h, les véhicules d’aide ont commencé à entrer.
La file des individus et des voitures faisait environ 3 km. De long!
L'ouverture des frontières 3 jours par mois n’est pas suffisante. Elle augmente la souffrance des gens, et les expose à des conditions très difficiles et humiliantes. Comme le disait un Palestinien: "c’était plus difficile que la guerre elle-même!".
Nada Kassass

Pour les photos prises le 28 juin, voir sur Facebook :
"The international movement to open Rafah borders"


Videos;

http://www.facebook.com/video1

http://www.facebook.com/video2

http://www.facebook.com/album.php
Traduction : MG pour ISM

ism-france.org

Israël menace les couvents d’une église d’autodestruction

Jérusalem - 28-06-2009


Par Maan News

Au moins 500 maisons et appartements loués par l’Eglise des familles chrétiennes dans la Vieille Ville sont sous menace d’ordres d’auto-démolition par la municipalité israélienne de Jérusalem, ont dit les responsables de l’église samedi.
Selon une déclaration du Centre Inter-Eglise de Jérusalem, quatre actions en justice sont actuellement en cours où il est demandé aux familles chrétiennes louant des terres ou des immeubles à l’église de démolir les prétendues rénovations de leurs maisons.

Bassam Ayyash, qui loue un appartement de 50m² à l’Eglise Orthodoxe Grecque, à l’intérieur du Couvent du Patriarcat, a reçu un ordre de démolition affirmant que son appartement est une extension de sa maison. Selon l’Eglise, « Bassam est inquiet de l’insistance des autorités à ne pas vouloir venir voir enquêter sur place. » « Ma seule maison est cet appartement de 50m². »

Un autre défendeur, Sami Wakileh, se souvient du Juge du tribunal israélien lui disant, lorsqu’il est allé chercher un permis pour rénover sa maison : “Vous perdez un temps précieux. Ne rêvez pas obtenir un permis… » La maison de Sami, selon la déclaration de l’Eglise, est un vieil immeuble qu’il loue à l’Eglise et il a dépensé plus de 100.000 US$ pour la réparer et la rénover.

La plupart des maisons menacées appartiennent au Patriarcat Orthodoxe Grec et au Conservatoire Franciscain Catholique de la Terre Sainte.

Un des responsables de l’église a précisé que la chute du nombre des mariages l’année dernière s’expliquait par les difficultés croissantes à obtenir un permis de construire, ainsi qu’au problème de la réunification familiale, où des Palestiniens de Cisjordanie sont interdits de vivre avec leurs épouses à Jérusalem.

Le Père Ibrahim Faltas, curé de la paroisse catholique romaine de Jérusalem, a dit que le nombre de mariages catholiques en 2009 a diminué de presque moitié par rapport à l’année dernière.
ism-france.org

Le Quartette international s'est dit inquiet de la détérioration de la situation à Gaza

27 Juin 2009


Rome / Le Quartette international pour le Moyen-Orient a exprimé sa vive inquiétude devant la détérioration de la situation humanitaire dans la Bande de Gaza et appelé Israël à ouvrir les points de passage pour permettre aux convois d'aides d'y arriver.


Dans un communiqué publié à l'issue de sa réunion tenue aujourd'hui en Italie, le Quartette a également demandé d'Israël de geler la construction des colonies en Cisjordanie.


Le communiqué a insisté sur la nécessité de mettre fin au conflit arabo-israélien conformément aux résolutions internationales, dont celles n؛ 242 et 338, ainsi que le principe de la terre contre la paix.


Il a également affirmé que le seul moyen infaillible de régler ce conflit est la libération des territoires arabes occupés en 1967 et l'établissement de l'Etat palestinien indépendant.


«Le Quartette international, et la Communauté internationale ne reconnaîtrons aucune mesure unilatérale », a fait état le communiqué, réitérant l'appui du Quartette à la tenue à Moscou d'une conférence internationale sur la paix.


A.A. / L.A.

sana.sy

Manifestation en France contre la commercialisation des produits israéliens dans le marché français

27 Juin 2009

Dama / Plus de /70/ organisations juridiques ont organisé une manifestation au sud-ouest de la France, en signe de protestation contre l'ouverture du marché français sur les produits israéliens, et de condamnation des politiques racistes adoptées par Israël contre le peuple palestinien.


Dans un rapport diffusé aujourd'hui, la chaîne satellitaire /al-Jazeera/ a souligné que des paysans français et des sympathisants avec les droits du peuple palestinien ont organisé une manifestation partant la ville de Nîmes au sud de la France vers Montpellier sous le slogan / Pas de Paix sans justice internationale".


Selon al-Jazeera, les manifestants ont réclamé l'application des lois internationales interdisant le camouflage quant à la source des produits agraires, puisque les autorités israéliennes collent des étiquettes sur les produits prétendant qu'ils étaient fabriqué en Israël et ce, en vue de cacher la vrai source du produit.


N.S. / L.A.

sana.sy

Le bâtonnier de l'Ordre des avocats syriens se demande quel était le sort des poursuites en justice lancées à l'encontre de l'entité sioniste

27 Juin 2009

Casablanca / Le bâtonnier de l'Ordre des avocats syriens, M. Mohammad Walid Attech, s'est demandé quel était le sort des poursuites en justice lancées par des parties palestiniennes, arabes et internationales à l'encontre de l'entité sioniste après la guerre d'extermination que cette entité avait déclenchée contre les Gazaouis.

Lors de la 1e session de réunion de l'an 2009 du bureau permanent de l'Union des avocats arabes, tenue à Casablanca, M. Attech a mis en exergue la nécessité d'éclaircir les résultats auxquels était parvenu le comité chargé de poursuivre les mesures juridiques pour juger les criminels de guerre israéliens.

Il a également appelé à activer le rôle de ce comité pour pouvoir poursuivre sa tâche, à savoir dévoiler les crimes d'Israël devant les tribunaux pénaux internationaux dans les pays signataires de la Convention de Genève.

A signaler que cette session, tenue sous le thème « Un peuple palestinien unifié dans un Etat palestinien unifié », discutera pendant trois jours les questions politiques, économiques et sociales, et d'autres organisationnelles et porfessionnelles.

A.A. / Gh.H.

sana.sy

Le courant national démocratique jordanien affirme son rejet des déclarations de Netanyahou

27 Juin 2009

Amman / Le courant national démocratique jordanien a affirmé son rejet catégorique des déclarations du premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, et des appels israéliens visant à faire de la Jordanie le pays de rechange pour les Palestiniens.

« Israël vise par ses pratiques extrémistes à semer la zizanie entre les deux peuples jordanien et palestinien, afin de transformer la crise dans la région en conflit interarabe », a averti le courant dans une note ouverte adressée aujourd'hui à la Chambre des députés jordanienne.

« Ce qui est grave c'est que ces pratiques avaient pour origine des membres du gouvernement israélien, formé des plus extrémistes de la droite israélienne », a fait noter le courant.

Il a par ailleurs appelé les parlements arabes à prendre une position unifiée pour faire face aux appels à la Patrie de substitut et à soutenir les droits du peuple palestinien, dont notamment le droit au retour.

De plus, il a demandé au gouvernement jordanien de ne pas se limiter à la condamnation de tels appels, mais à geler toute relation avec Israël.

A.A. / Gh.H.

sana.sy

Un nouveau convoi se rendra à Gaza la semaine prochaine


28 Juin 2009


Damas / Le député à la chambre des communes britannique, M. George Galawi, a souligné qu'un nouveau convoi portant des aides médicales partira la semaine prochaine des Etats-Unis vers le Caire puis la bande de Gaza.


Dans un entretien accordé à la chaîne satellitaire /al-Jazeera/, M. Galawi a indiqué que 2 millions de $ ont été consacrés à l'achat de 200 camions d'aides humanitaires et médicales aux Palestiniens.


Il a ajouté que 150 américains de toutes les races accompagneront ce convoi.


L.A.

sana.sy

Cérémonie de solidarité avec nos compatriotes au Golan syrien et dans les territoires occupés à l'occasion de la libération de Quneitra

27 Juin 2009

Quneitra (sud de Syrie) / En commémoration du 35ème anniversaire du hissage du drapeau syrien à la ville libérée de Quneitra par le disparu Hafez al-Assad en prélude à sa libération de l'occupation israélienne, l'association palestino-syrienne pour le droit au retour a organisé aujourd'hui un meeting de solidarité avec nos compatriotes au Golan syrien occupé à Ein al-Tiné se situant en face de la localité de Majdal Chams occupé.

M.Ibrahim al-Chihabi, président de l'association, a salué la fermeté des Golanais et de la résistance palestinienne, leur attachement aux droits et leur refus des mesures de l'occupation israélienne, tout en exprimant sa conviction que la Syrie est capable de récupérer ses droits usurpés.

De leur côté, les concitoyens syriens au Golan occupé, qui se sont rassemblés à Majdal Chams, ont renouvelé leur attachement à leur identité syrienne. M.Mohammad Habache, membre de l'Assemblée du peuple, a affirmé la conviction que le Golan retournera tôt ou tard à la mère Patrie, la Syrie.

Notons que l'association palestino-syrienne pour le droit au retour est une association civile œuvrant pour le recouvrement du droit au retour des réfugiés palestiniens et des Golanais syriens.

R.Jorf

sana.sy

Le Conseil de l'unité économique arabe discute demain de l'action économique arabe commune

28 Juin 2009

Le Caire / Lors de leur réunion demain au Caire, les délégués permanents des pays membres du Conseil de l'unité économique arabe examineront le programme exécutif des résolutions adoptées par la dernière session ministérielle ordinaire du Conseil concernant le processus de l'action économique arabe commune et l'appui au peuple paletsinien.

« Le secrétariat général du Conseil a envoyé aux pays arabes membres et non membres des exemplaires de la décision relative à l'appui au peuple palestinien et au rejet de la politique de judaïsation menée par Israël à al-Qods », a dit M. Ahmad Joueyli, secrétaire général du Conseil dans une déclaration aux journalistes.

Il a d'autre part appelé les Nations-Unies, le Quartette et la Communauté internationale à prendre les mesures susceptibles de mettre fin à la politique israélienne de colonisation en Cisjordanie et à al-Qods, et d'arrêter la construction de la mur de séparation raciale conformément à la décision de la Cour Internationale de Justice.

M. Joueyli a par ailleurs indiqué que les thèmes qui étaient soumis au sommet économique de Koweït, janvier dernier, et qui n'étaient pas examiné alors, seraient abordés dans cette réunion.

Notons que le Conseil de l'unité économique arabe comprend l'Egypte, le Soudan, la Somalie, la Mauritanie, la Palestine, la Jordanie, l'Irak, le Yémen et la Syrie.

A.A. / Gh.H.

sana.sy

Douek demande la libération des détenus palestiniens

28 Juin 2009

Damas / Le président du conseil législatif palestinien, M. Aziz Douek, a demandé à la communauté internationale et aux organisations internationales et humanitaires d'exercer des pressions sur Israël pour libérer les détenus palestiniens dans les prisons israéliennes, lever le blocus imposé à la bande de Gaza et ouvrir les points de passage pour permettre l'acheminement des matières de construction à Gaza, en vue de reconstruire ce qui a été détruit lors de la dernière agression israélienne, et mettre fin à la souffrance des Gazaouis.

Dans une interview avec la chaîne satellitaire /al-Manar/, M. Douek a appelé le peuple palestinien à faire face aux plans israéliens visant à s'emparer des terres des Palestiniens dans le but d'étendre la colonisation, d'achever la construction du mur de séparation raciale, de judaïser la ville sainte al-Qods et la mosquée al-Aqsa et d'éliminer le droit légitime des Palestiniens au retour à leurs terres.

Affirmant que l'arrestation des membres du conseil législatif et des ministres palestiniens sans raison est un crime et une injustice pratiquée à leur encontre, M. Douek a souligné que les détenus palestiniens dans les geôles israéliennes souffrent d'un état sanitaire très grave et qu'ils sont privés de leurs moindres droits.

Par ailleurs, Le président du conseil législatif palestinien a affirmé qu'Israël est le seul bénéficiaire de la division intérieure palestinienne, tout en appelant toutes les factions palestiniennes à poursuivre le dialogue national en vue de parvenir à un projet national servant les intérêts du peuple palestinien et unifiant ses rangs face aux plans israéliens.

M. Douek a estimé que l'arrestation des membres du conseil législatif et des ministres palestiniens, n'est qu'une ingérence israélienne dans le régime politique palestinien pour l'empêcher de se développer et priver les Palestiniens des fruits du conseil législatif.

D'autre part, M. Douek a démenti tout propos sur une transaction relative à sa libération en échange du détenu israélien Jilaad Chalitte.

Parallèlement, le directeur du centre /Ahrar/ (Libres) pour les études sur les détenus palestiniens, M. Fouad al-Khafach, a appelé au lancement des compagnes internationales de solidarité avec les députés palestiniens détenus dans les geôles israéliennes pour démasquer les pratiques israéliennes devant l'opinion publique mondiale.

Dans une déclaration faite au centre palestinien de l'Information, M. al-Khafach a affirmé que ces campagnes de solidarité sont nécessaires et très importantes pour l'activation de leur questions juste, " C'est le moindre geste qu'on peut faire en faveur des représentants de la légalité palestiniennes, qui étaient kidnappés par Israël", a-t-il ajouté.

Soulignant que les députés palestiniens avaient été kidnappés par les forces d'occupation israélienne à cause de leur attachement aux constantes et droits palestiniens, M. al-Khafach a qualifié la question des députés détenus de "scandale et tache de honte sur le front du monde qui prétend être démocratique.

N.S. / L.A.

sana.sy

Création du Conseil Palestinien pour le Droit au Retour

28 Juin 2009

Damas / Les associations, les comités et les organismes du droit au retour en Syrie ont proclamé hier soir la création du Conseil Palestinien pour le Droit au Retour /Mithaq/.

Mithaq se compose du rassemblement palestinien du retour /Wajeb/ (Devoir), du rassemblement des comités populaires pour le retour /Saned/ (Soutenez), de l'organisme /Notre Palestine pour le retour/, du comité /Nous rentrerons/, de la ligue palestinienne du retour, de l'association palestino – syrienne pour le droit au retour et du comité /al-Maqdes/ pour le droit au retour.

Au cours du meeting oratoire organisé à cette occasion, le secrétaire général adjoint du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP)/ direction générale, M. Talal Naji, a prononcé une allocution dans laquelle, il a affirmé que le droit au retour est l'objectif essentiel de la bataille du sort palestinien.

M. Naji a estimé que le droit au retour concrétise l'unité nationale, affirmant que ce droit est un droit collectif, inéluctable et indispensable, tout en ajoutant que la création du Conseil Palestinien pour le Droit au Retour constitue une étape très importante représentant tous les fils de la Palestine et les comités qui œuvrent pour le recouvrement du droit au retour, "le droit le plus important quant à l'affrontement des complots visant le peuple palestinien".

De son côté, le directeur général de l'Organisme général des réfugiés palestiniens arabes, M. Ali Moustafa, a estimé que la création de ce conseil confirme le refus, par les Palestiniens, de toutes les tentatives visant leur droit au retour, notamment l'implantation quelles que soient les circonstances.

M. Moustafa a écarté la possibilité de parvenir à une solution à la cause palestinienne et à la paix sans le retour des réfugiés palestiniens à leurs foyers dont ils étaient chassés, rappelant que le droit au retour est un droit garanti par les lois et les résolutions internationales.

Le secrétaire de l'association palestino – syriennes du droit au retour, M. Kamal Hissan, a, pour sa part, souligné que le Conseil Palestinien pour le Droit au Retour se base sur la charte du retour, l'engagement d'honneur et le document politique adopté et approuvé par les comités du droit au retour existant en Syrie, en tant que principe politique, nationale et confessionnelle.

Au cours de ce meeting, le membre du conseil exécutif de Mithaq, M. Abou Abed Issam, a lu l'engagement d'honneur et la charte du retour selon, lesquels, le droit au retour est un droit sacré et normal de tous les palestiniens, quelles que soient leurs circonstances politiques, sociales, économiques et culturelles.

De même, le membre de la direction nationale du parti Baas Arabe Socialiste, chef du bureau national des ordres syndicales, M. Bassam Janbyeh, a souligné que la Syrie poursuivra son soutien à la lutte du peuple palestinien pour le recouvrement de ses droits nationaux légitimes et le renforcement de son unité nationale, qui constituent la garantie principale de la récupération de ses droits, ajoutant que la Syrie a encouragé et encourage constamment le dialogue interpalestinien.

M. Janbeh a aussi affirmé la disposition de la Syrie à apporter toute sorte de soutien à la réalisation de l'unité du peuple palestinien face à l'agression et aux complots visant les droits palestiniens nationaux, dont le droit au retour.

N.S. / L.A.

sana.sy

Le sioniste Gad al-Maleh n’est pas le bienvenu au Liban

dimanche 28 juin 2009 - 19h:27

Rim al-Khatib


La colère monte chez un public de plus en plus large au Liban, qui se retrouve en train d’accueillir un sioniste forcené au Liban même...

Alors que les massacres sionistes au Liban en juillet-août 2006 sont loin d’être oubliés et qu’une grande partie des Libanais se considère en état de guerre avec l’Etat sioniste,

alors que les destructions sionistes dans le sud du pays et dans la banlieue ne sont pas encore entièrement effacées,

alors que presque la moitié des Libanais ont voté pour le camp de la résistance lors des récentes élections parlementaires,

alors que l’Etat sioniste voyou essaie encore de grignoter, à l’heure actuelle, sous les yeux de la FINUL, des terres libanaises, croyant que cela passerait inaperçu, alors que les réseaux d’espions mis en place par les sionistes tombent les uns après les autres, sous les coups de la résistance, de l’armée et des forces de sécurité, alors qu’une grande partie des Libanais ne sait pas qui c’est ce sioniste venu de France qui porte cependant un nom aux consonances arabes,

Gad al-Maleh est invité par le festival de Beit-Eddine à deux ou trois nuits de spectacle au mois de juillet prochain parce que, soit disant, il aurait un public assuré. Peut-être ! Puisqu’une partie des Libanais vit à l’heure européenne, mais évidemment pas dans tous ses détails. Si une maigre frange de la jeunesse libanaise connaît le nom de Gad el-Maleh, elle ne connaît ni ses virées sionistes, ni ses prises de position criminelles, ni ses participations aux concerts en France au bénéfice de l’armée criminelle de l’Etat sioniste.

Voilà qui commence à être fait. Des chaînes de télévision, dont al-Manar (chaîne du Hizbullah) et des sites internet ont commencé un travail d’information, puisant leurs informations à partir des sites français sionistes et anti-sionistes. Le palmarès de Gad al-Maleh commence à s’épaissir, entre ses déclarations d’amour à l’armée la plus criminelle dans le monde et ses visites à l’Etat sioniste, etc....

Cela ne semble pas du goût des responsables du Festival et au-delà, de ceux qui l’ont proposé et probablement de la France.

Quinze jours avant sa programmation, va-t-il être supprimé du festival ou pas ??? La colère monte chez un public de plus en plus large au Liban, qui se retrouve en train d’accueillir un sioniste forcené au Liban même, là où les avions israéliens ont bombardé il y a deux ans et détruit le pays.

Ce qui est certain, c’est que sa présence ne passera pas inaperçue, si jamais il osera venir.

Une grande partie des Libanais ne souhaite ni le voir, ni l’entendre.

Une grande partie des Libanais ne veut pas qu’il souille le sol de ce pays arrosé par le sang de milliers de martyrs, palestiniens, libanais et arabes, pour que vive la Palestine.

Il vaut mieux pour lui qu’il reste en France.

27 juin 2008 - Communiqué par l’auteur

info-palestine.net

La crise palestinienne au cœur des discussions Moubarak-Abdallah à Djeddah


29/06/2009

Moubarak discutant avec le roi Abdallah, hier à Djeddah.Photo AFP
Moubarak discutant avec le roi Abdallah, hier à Djeddah.Photo AFP
DIPLOMATIE
Le président égyptien Hosni Moubarak, en visite à Djeddah, a discuté hier avec le roi Abdallah les derniers développements concernant la crise palestinienne. Selon l'agence officielle saoudienne, « les deux dirigeants se sont entretenus sur différents sujets concernant le monde arabo-musulman, notamment du conflit israélo-palestinien et de la crise interpalestinienne. » Selon la même source, le président Moubarak a informé le roi Abdallah des récents efforts égyptiens en vue d'une réconciliation entre le Fateh et le Hamas.
Toujours selon l'agence saoudienne, les deux dirigeants ont discuté également des résultats des élections législatives au Liban, ainsi que de la récente visite du président américain Barack Obama dans la région.

L'Irak et le Soudan ont également été au menu des discussions.
Les entretiens ont également portés sur « les possibilités de coopération entre l'Arabie saoudite et l'Égypte et sur les moyens de renforcer les relations bilatérales. »
L'orient le jour

La mission d’enquête de l’ONU se penche sur « Plomb durci »

29/06/2009

GAZA
La mission du Conseil des droits de l'homme de l'ONU chargée d'enquêter sur d'éventuelles violations commises pendant l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, a commencé hier ses auditions de témoins à Gaza. Dirigée par Richard Goldstone, ex-procureur du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie et pour le Rwanda, elle doit remettre son rapport final lors de la 12e session du Conseil des droits de l'homme en septembre. Elle est censée faire la lumière sur « toutes les violations » supposées commises durant l'offensive israélienne menée du 27 décembre au 18 janvier en réponse aux tirs de roquettes palestiniennes contre l'État hébreu.
Les enquêteurs ont prévu d'interroger publiquement à Gaza des dizaines de victimes et d'experts concernant l'offensive « Plomb durci » qui a fait plus de 1 400 morts côté palestinien, en majorité des civils, selon les services d'urgence palestiniens, et provoqué d'énormes dégâts dans le territoire. Côté israélien, 10 militaires et 3 civils ont été tués, selon les chiffres officiels.

L'un des premiers à témoigner a été hier un nonagénaire, Musa Silawi, qui a relaté le bombardement par l'armée israélienne d'une mosquée dans la localité de Jabaliya, où 17 personnes dont son fils et quatre autres membres de sa famille sont morts. « Après la prière du soir, nous avons entendu l'explosion d'un obus qui avait frappé la mosquée. Nous n'avions aucune idée de ce qui se passait et avons crié "Allah, viens-nous en aide !" » a-t-il déclaré, confiant qu'à 91 ans passés il n'avait « jamais assisté à telle catastrophe ».
Un autre témoin, Mahmoud Daher, employé à Gaza par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a décrit les difficultés rencontrées par les infirmiers pour soigner les blessés. « C'était très dangereux pour les services d'urgence de circuler sur les routes en dépit des tentatives de coordonner (les secours) avec l'armée israélienne », a-t-il expliqué, indiquant que 16 infirmiers avaient trouvé la mort durant l'offensive et que 20 ambulances avaient été détruites.
Les audiences publiques doivent durer deux jours au QG de l'Unrwa, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, à Gaza ville, puis à Genève dans la semaine qui suit. La mission avait souhaité se rendre dans le sud d'Israël pour recueillir les témoignages de victimes de tirs palestiniens, mais s'est heurtée à une fin de non-recevoir des autorités israéliennes qui l'accusent de parti pris pro-palestinien. « Son mandat est unilatéral, personne de juste ne pourrait le considérer comme objectif », a déclaré le porte-parole du gouvernement israélien Mark Regev. « Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU s'est totalement discrédité au cours des derniers mois et années en tant que moyen sérieux de faire avancer les droits de l'homme », a-t-il poursuivi.
L'orient le jour

Une famille palestinienne prise au piège d’un imbroglio bureaucratique


La famille al-Kafarna ne peut pas renouveler ses passeports américains à cause du blocus israélien sur le bande de Gaza.                                                                                              Mohammed Abed/AFP
La famille al-Kafarna ne peut pas renouveler ses passeports américains à cause du blocus israélien sur le bande de Gaza. Mohammed Abed/AFP
REPORTAGE Suite au blocus de Gaza, Kamal al-Kafarna et les siens ne peuvent renouveler leur passeport américain.

Impossible de sortir de Gaza sans renouveler leur passeport américain, impossible de renouveler leur passeport sans sortir de Gaza : c'est la situation kafkaïenne à laquelle se trouvent confrontés Kamal al-Kafarna et les siens. Il n'est pas le seul dans ce cas, tant il s'avère difficile sinon impossible pour des Palestiniens, y compris ceux disposant d'une double nationalité, de quitter ce territoire soumis depuis deux ans à un strict bouclage israélien.
Ingénieur de 33 ans, Kamal, un citoyen américain qui professe son horreur de la violence, a compris qu'il était temps de partir lorsqu'un jour son fils Élias, âgé de cinq ans, est revenu à la maison en chantant « Je veux être un martyr, je veux aller au paradis. » Il suppose que l'enfant a entendu ce slogan dans les rues de Beit Hanoun, une localité proche de la frontière israélienne qui été particulièrement frappée durant la dévastatrice offensive israélienne de décembre-janvier. « Il ne sait même pas ce que ces mots veulent dire. Mais dans quelques années, il comprendra », s'inquiète Kamal, qui a décroché un contrat en Russie et compte bien prendre avec lui Élias et son frère aîné Qassem, âgé de six ans.

Or c'est impossible aussi longtemps qu'Élias et Qassem ne se seront pas rendus avec leur père au consulat américain de Jérusalem pour renouveler leur passeport. « C'est une situation kafkaïenne », estime Sari Bashi, la directrice du centre israélien Gisha pour la liberté de circulation, qui a présenté un recours devant un tribunal israélien pour permettre à la famille de sortir. « Il n'y a aucune chance pour que les autorités israéliennes prennent en compte une telle requête aussi longtemps qu'elle ne provient pas du consulat américain, qui s'y refuse », affirme-t-elle.
Dans ce cas, les consulats étrangers doivent également fournir une escorte diplomatique exigée par Israël pour le transit à travers le territoire israélien. Le consulat américain ne fournit que rarement une telle assistance destinée premièrement à des étudiants détenteurs d'une bourse se rendant aux États-Unis. Le consulat s'est refusé à tout commentaire à propos du cas de la famille Kafarna, se bornant à indiquer qu'il ne pouvait fournir qu'une aide consulaire limitée à Gaza à cause de problèmes de sécurité. Le département d'État ne permet pas en effet à ses diplomates de circuler à Gaza suite à une attaque meurtrière menée en 2003 par un groupe radical palestinien contre un convoi américain.
Régulièrement, des agences onusiennes et des ONG appellent Israël à mettre fin au blocus de la bande de Gaza, un territoire surpeuplé et misérable dont la population dépend largement de l'aide venue de l'étranger. Selon ces organismes, les sanctions affectent une population de plus de 1,5 million d'habitants, notamment des femmes, des enfants et des vieillards, qui en sont les premières victimes.
Kafarna ne se décourage pas pour autant et va présenter une nouvelle demande de visa pour la Russie, celui qu'il avait obtenu ayant expiré le mois dernier. « Je veux que mes fils puissent vivre hors d'un tel environnement, dit-il. J'ai réussi à y survivre. Je ne suis pas certain qu'eux y parviendront. »

Joseph KRAUSS (AFP)

Nouvelles discussions entre le Fateh et le Hamas au Caire


29/06/2009
RÉCONCILIATION INTERPALESTINIENNE
Les deux principaux mouvements palestiniens, le Hamas et le Fateh, ont entamé hier au Caire une nouvelle série de discussions, toujours entravées par la question des prisonniers politiques, a rapporté l'agence officielle MENA.
« Les deux délégations, qui ont eu un dîner de travail samedi soir, se sont rencontrées (dimanche) pour une sixième série de discussions », selon MENA.

L'Égypte joue les médiateurs entre le Fateh du président Mahmoud Abbas et le mouvement islamiste Hamas pour tenter de réconcilier les deux factions, à couteaux tirés depuis que le Hamas s'est emparé par la force de la bande de Gaza en juin 2007. Les deux mouvements devaient s'entretenir avec le chef des renseignements égyptiens Omar Souleimane, qui a fixé la date du 7 juillet pour la signature d'un accord de réconciliation au Caire. Cet accord prévoit notamment l'élaboration d'une nouvelle loi électorale, la mise en place de forces de sécurité et la mise sur pied d'un comité de coordination entre la bande de Gaza et la Cisjordanie avant les élections générales de 2010.
Les plus petites factions palestiniennes rejoindront les discussions le 5 juillet, a déclaré à l'AFP Nabil Chaath, un haut responsable du Fateh.
Mais le Hamas et le Fateh se sont montrés pessimistes sur l'issue des discussions. Azzam al-Ahmad, un responsable du Fateh, a estimé que le Hamas n'avait « aucune intention » de signer cet accord.
Omar Abdelraziq, un haut responsable du Hamas en Cisjordanie, a affirmé de son côté que « tout espoir de parvenir à un accord le 7 juillet dépend(ait) fondamentalement de la manière dont le Fateh allait traiter du dossier des prisonniers politiques ».
Le Hamas exige que l'Autorité palestinienne relâche tous les « prisonniers politiques », faisant allusion aux membres du Hamas arrêtés en Cisjordanie par les services de sécurité de l'Autorité palestinienne. En signe de bonne volonté, le ministère de l'Intérieur du Hamas a annoncé dimanche que 20 membres du Fateh qu'il détenait avaient été libérés. « Le gouvernement a décidé de libérer 20 détenus que le Fateh présentait comme ses membres et dont il a été prouvé qu'ils n'avaient pas été impliqués dans des activités illégales », a dit de son côté le porte-parole du gouvernement du Hamas, Taher al-Nounou.
Il a déclaré que cette mesure visait à « aider les efforts égyptiens en vue de la réconciliation nationale ».
L'orient le jour

Barak ouvert au gel partiel des constructions dans les colonies

29/06/2009

Ehud Barak doit rencontrer aujourd’hui à Washington l’émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell.
Ehud Barak doit rencontrer aujourd’hui à Washington l’émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell.
PROCHE-ORIENT Israël dément être proche d'un accord avec le Hamas sur Shalit.


Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak envisage un gel partiel de la colonisation pour une période de trois mois, suite aux pressions internationales et notamment américaines, a rapporté hier la radio militaire israélienne. Interrogé par des journalistes au début du Conseil des ministres, M. Barak a cependant maintenu le vague sur cette proposition, sans la confirmer ni la démentir. « Les relations avec les États-Unis et les ententes avec eux sont de la plus haute importance pour Israël », a-t-il souligné. « La question des implantations fait partie d'un ensemble de dossiers sur lesquels nous dialoguons avec les États-Unis, portant sur la situation dans la région, sur un accord avec les Palestiniens, sur les possibilités d'un accord avec la Syrie, sur l'espoir qu'il mènerait en fin de compte à un accord avec le Liban », a t-il ajouté. « Tous ces dossiers, tous très importants, n'en sont qu'à un stade préliminaire. Ils seront discutés, mais sur le sujet en question, rien n'a été conclu » (au niveau israélien), s'est-il borné à indiquer en référence à un gel de la colonisation.
Plusieurs ministres ont d'ores et déjà écarté de leur côté un gel, même provisoire. « Il est hors de question qu'un parti comme le Likoud accepte » un gel, a notamment déclaré le ministre de l'Environnement, Elad Erdan, un proche du Premier ministre et chef du Likoud (droite) Benjamin Netanyahu.

M. Barak, qui doit rencontrer aujourd'hui à Washington l'émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell devrait présenter à son interlocuteur une telle proposition d'arrêt provisoire de la construction dans les implantations en Cisjordanie occupée, selon la radio militaire. Mais ce gel ne concernerait ni Jérusalem-Est annexée après sa conquête en juin 1967 ni les constructions en cours. Selon le quotidien Yediot Aharonot, qui donne la même information, le gel ne concernerait pas 2 000 bâtiments alors que plus de 3 200 logements privés sont en cours de construction dans les implantations sans compter des bâtiments publics. M. Barak, le numéro un du Parti travailliste, a été mandaté par le Premier ministre Benjamin Netanyahu pour rencontrer l'émissaire américain, après l'annulation d'une rencontre qu'il devait avoir avec ce dernier à Paris, sur fond de divergence sur la colonisation.
En dépit des pressions de la communauté internationale, notamment les États-Unis, le cadastre de la colonie juive de Maalé Adoumim a annoncé samedi son intention d'enregistrer 13 900 hectares de terres en Cisjordanie occupée, une mesure destinée à renforcer le contrôle israélien sur ces terrains en vue d'une éventuelle extension de l'implantation. Dans des encarts publiés par le quotidien palestinien al-Quds, qui en fait samedi une information en une, le cadastre, comme le veut la procédure, invite les Palestiniens s'estimant lésés par l'enregistrement de ces terres à contester cette mesure « sous 45 jours » auprès de l'administration militaire israélienne. Le cadastre explique dans les encarts que la demande d'enregistrement des terres a été déposée par cette administration dont le QG se trouve dans la colonie de Beit El près de Ramallah. Les Palestiniens dénoncent vivement ce projet parce qu'il coupe pratiquement en deux la Cisjordanie, rendant extrêmement problématique la constitution d'un État palestinien indépendant.
Sur un autre plan, Ehud Barak a démenti hier des informations faisant état de l'imminence d'un accord avec le Hamas portant sur la libération du soldat israélien Gilad Shalit en échange de celle de Palestiniens détenus en Israël. « Ces informations sont fausses et il est même possible qu'elles provoquent des dégâts », a déclaré Ehud Barak. Citant des diplomates occidentaux, des médias israéliens avaient affirmé jeudi que Gilad Shalit, retenu dans la bande de Gaza, était sur le point d'être transféré en Égypte.
L'orient le jour

LIBRAIRIE RÉSISTANCES JEUDI

LIBRAIRIE RÉSISTANCES JEUDI : LA RÉSISTANCE NON-VIOLENTE EST-ELLE ENCORE POSSIBLE EN PALESTINE ?

Publié le 28-06-2009


La librairie Résistances accueillera ce jeudi soir 2 juillet Mahmoud Suleiman, du village palestinien de Al-Masara, au sud de Béthléem, qui se bat depuis 3 ans contre la construction, par Israël, d’un mur qui coupe son village en deux.

Il animera une conférence-débat sur la résistance non-violente en Palestine.

Mahmoud parlera de ces actions qui se traduisent notamment par des manifestations pacifiques hebdomadaires. Il projettera un film de 10 minutes sur ce sujet, et donnera son point de vue sur les questions qu’elles soulèvent : quelles méthodes ? Tactique ou stratégie ? Quelles retombées ? La répression israélienne peut-elle briser cette forme de résistance non violente, ou bien est-il possible de l’amplifier, de la populariser, et quelle aide peut-on lui apporter sur le plan international ?

A ne pas manquer. Ce militant palestinien ne reste que quelques jours en France.

Entrée libre. Pot amical en clôture de la soirée.

CAPJPO-EuroPalestine