lundi 30 août 2010

Les personnalités syriennes et palestiniennes rappellent l'importance de la Journée de Qods

Lundi, 30 Août 2010 08:36 
IRIB - Les figures politiques et spirituelles en Palestine ont tenu à souligner l'impératif de la présence massive du peuple aux cérémonies marquant la Journée mondiale de Qods. Le secrétaire général du Mouvement de la lutte populaire de la Palestine Khaleh Abdel Majid a évoqué, à l'antenne d'Al-Alam,: nous annoncerons à la Journée mondiale de Qods au monde entier, notamment aux habitants de la ville de Qods ainsi qu'au régime sioniste que l'Umma de l'Islam se considère responsable envers cette ville sainte.
Le président du Comité de la défense des prisonniers palestinien Ahmed Abou Hadbeh a pour sa part mis en garde que Qods est exposé à tout un pléthore de complots, fomentés par le régime sioniste qui suit son projet cher de judaïser la ville et lui enlever son identité arabo-islamique. "Ce qui redouble l'importance de la tenue de la Journée mondiale de Qods.", a constaté Ahmed Abou Hadbeh. En Syrie, l'Imam de la prière collective du mausolée de la vénérable Roqaya –Dieu l'agrée – à Damas, cheikh Nabil Halbavi a lui aussi souligné à l'antenne d'Al-Alam qu'il incombe à tous les musulmans de serrer les rangs, de rester aux côtés de Qods et de le soutenir face aux complots permanents du régime sioniste, durant ces six décennies. "La Journée mondiale de Qods offre une occasion en or", a-t-il réitéré.
Le dernier vendredi du mois béni de ramadan a été baptisé, selon une directive du feu architecte de la RII, l'Imam Khomeiny – que son âme repose au paradis – la Journée mondiale de Qods.  
Lien 

Netanyahu insiste sur les trois principes de tout accord de paix

30/08/2010
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a mis en avant hier les trois principes de tout accord de paix avec les Palestiniens avant la reprise début septembre de négociations directes à Washington sous les auspices du président Barack Obama. « Notre intention est d'avancer sérieusement et de façon responsable en vue d'un accord de paix (...) basé sur trois principes. Avant tout, il faut une reconnaissance d'Israël comme État du peuple juif et que l'accord stipule la fin du conflit », a déclaré le Premier ministre. M. Netanyahu a estimé qu'une telle reconnaissance permettrait d'exclure des « demandes supplémentaires », en allusion à la revendication palestinienne d'un « droit au retour » en Israël des réfugiés de 1948. Pour Israël, un retour en masse de réfugiés palestiniens mettrait en péril son caractère juif. « Il faut des arrangements de sécurité concrets sur le terrain qui garantiront que ne se reproduira pas en Judée-Samarie (Cisjordanie) ce qui s'est passé au Liban et à Gaza après les retraits israéliens » unilatéraux de 2000 et 2005, a-t-il ajouté en référence aux attaques anti-israéliennes à partir de ces territoires. « Je suis conscient des difficultés et ne les minimise pas (...) Mais la question fondamentale est de savoir si la partie palestinienne est prête à avancer en vue d'une paix qui règlera le conflit pour des générations », a encore dit le premier ministre.
Fait inhabituel, le chef du gouvernement israélien, qui entend s'impliquer personnellement dans la négociation avec le président palestinien Mahmoud Abbas, ne sera secondé par aucun ministre mais uniquement par des conseillers lors des pourparlers qui reprennent le 2 septembre après 20 mois de suspension. Il a désigné Yitzhak Molcho, un avocat, pour diriger l'équipe israélienne qui n'aura cependant pas de pouvoir de décision.
Parallèlement, le vice-Premier ministre israélien, Silvan Shalom, a annoncé que le gouvernement israélien ne prolongera pas le moratoire partiel sur les implantations juives de Cisjordanie avant la reprise des discussions directes. M. Shalom a précisé que le chef du gouvernement avait promis que le Conseil des ministres serait saisi de la question, mais pas dans l'immédiat.
Les Palestiniens ont, de leur côté, averti qu'une reprise par Israël des activités de colonisation signerait l'arrêt immédiat des négociations. Ils exigent également la reconnaissance par Israël du droit au retour des réfugiés dans ses frontières, tout en acceptant d'en discuter des modalités.
En Jordanie, le roi Abdallah II, qui participera à Washington à la cérémonie précédant la reprise des négociations, a reçu à Amman le ministre israélien de la Défense Ehud Barak et prévenu que les négociations devraient être « abordées avec sérieux » pour avoir une chance d'aboutir. « La paix au Proche-Orient constitue un intérêt stratégique régional et international », a souligné le roi.
Mais alors que les négociations n'ont même pas encore débuté, des propos du chef spirituel du parti Shass, un des piliers de la coalition au pouvoir en Israël, provoquaient l'indignation des Palestiniens. « Que tous ces méchants qui haïssent Israël, comme Abou Mazen (Mahmoud Abbas), disparaissent de notre monde ! » a lancé le rabbin Ovadia Yossef dans son prêche hebdomadaire à Jérusalem. « Que Dieu les frappe de la peste ainsi que ces Palestiniens méchants et persécuteurs d'Israël. »
Le porte-parole de l'Autorité palestinienne, Ghassan Khatib, s'est indigné, dans un communiqué, de cette « incitation raciste » à la haine, exigeant un désaveu officiel du gouvernement israélien. Il s'est particulièrement alarmé dans un communiqué du fait que ces paroles provenaient « d'un dirigeant spirituel d'un parti au pouvoir, à la tête d'un mouvement en charge de l'éducation d'un quart de million d'élèves ».
Octogénaire, tenu pour un connaisseur exceptionnel de la Torah, le rabbin Yossef a coutume de s'adresser à ses ouailles dans un langage populaire décapant, qui mêle dictons, citations de textes sacrés et blagues aux dépens de ses adversaires.
Le bureau du Premier ministre a assuré dans un communiqué que les propos du rabbin « ne reflètent pas la conception de Benjamin Netanyahu ni la position du gouvernement » qui aspirent à un règlement avec les Palestiniens.

Négociations : Netanyahu pose ses conditions

30/08/2010
À quatre jours de la reprise des négociations directes, Benjamin Netanyahu a insisté, hier, sur la reconnaissance d'Israël comme État juif, la stipulation, dans l'accord, de la fin du conflit et des arrangements de sécurité concrets. 
Pour Barack Obama, Mahmoud Abbas et Benjamin Netanyahu, la reprise, le 2 septembre, du dialogue direct entre Palestiniens et Israéliens va donner le signal du lancement d'une véritable course contre la montre. Et pour cause, en se félicitant de la reprise du dialogue direct entre dirigeants israéliens et palestiniens, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a jugé possible que les principaux problèmes du conflit israélo-arabe soient réglés d'ici à un an.
Mais dès le 26 septembre, les négociations initiées à Washington passeront un test crucial. À cette date doit en effet expirer un moratoire de dix mois sur les constructions de colonies juives en Cisjordanie, voté en novembre par le gouvernement de Benjamin Netanyahu. Car, selon toute vraisemblance, Israël ne prolongera pas cette disposition et les négociateurs palestiniens ont prévenu qu'ils mettraient un terme aux pourparlers directs si jamais l'État juif poursuivait ses activités de colonisation. Selon les analystes, le scénario le plus probable serait un assouplissement du moratoire voté à l'hiver 2009, qui permettrait alors au gouvernement israélien d'autoriser la construction de colonies en Cisjordanie.
Si M. Netanyahu doit donner le change lors des négociations avec ses interlocuteurs palestiniens, le principal risque pour lui est de voir s'effriter sa coalition qui montre déjà des signes de fragilité et s'éloigner ses partenaires du gouvernement très ancrés à droite, favorables à la cause des colons juifs.
Côté palestinien, un compromis sur la colonisation serait difficilement acceptable pour Mahmoud Abbas, étant donné sa situation délicate sur le plan intérieur, où sa légitimité est contestée par une partie des Palestiniens. Le 25 janvier, le mandat de Mahmoud Abbas à la tête de l'Autorité palestinienne a expiré. Et pourtant, l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) l'a prolongé dans ses fonctions de manière indéfinie, en justifiant cette disposition exceptionnelle par l'impossibilité selon elle d'organiser de nouvelles élections. Les rivalités entre le parti de Abbas, le Fateh, et les partisans du Hamas empêchent en effet tout dialogue depuis cette date entre les deux mouvements palestiniens. Conséquence de cette fracture au sein de la société palestinienne, M. Abbas n'a jamais disposé d'une assise suffisante ces trois dernières années pour être en position de force en vue de la négociation d'un accord de paix. Dernier protagoniste majeur des négociations de Washington, Barack Obama, hôte du sommet, a de son côté déjà un œil sur les élections de mi-mandat du 2 novembre, où il pourrait perdre la majorité à la Chambre des représentants et subir des pertes importantes au Sénat. En cas de mauvais résultats, ceux-ci pourraient influer sur une éventuelle candidature à sa propre réélection, en 2012. Mais selon un ancien ambassadeur américain en Israël et en Égypte, Daniel Kurtzer, les efforts déployés par le chef de l'administration américaine montrent que Barack Obama n'est pas dans une logique « de calcul à court terme, mais plutôt dans une stratégie plus globale ».
Pour l'ancien diplomate, aujourd'hui professeur à l'université de Princetown, M. Obama semble avoir choisi lui-même cet emploi du temps resserré dans les négociations au Proche-Orient, « ce qui suggère qu'il est prêt à ce que cela empiète sur sa campagne ». 

Reconnaissance d’"Israël", désarmement de la Cisjordanie, et non aux réfugiés

29/08/2010  
Quelques jours avant l'ouverture de négociations directes entre « Israel » et l’Autorité palestinienne à Washington, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a mis en avant, ce dimanche, trois conditions avant tout accord, insistant sur la reconnaissance d'Israël "comme Etat du peuple juif". 
"Avant tout, il faut une reconnaissance d'Israël comme Etat du peuple juif et que l'accord stipule la fin du conflit ", a dit Netanyahu, et ce, lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement, au cours de laquelle il rappelé ces conditions, selon un communiqué officiel.  
Pour Netanyahu, une telle reconnaissance permettrait d'exclure des "demandes supplémentaires", en allusion à la revendication palestinienne d'un "droit de retour" en « Israël » des réfugiés de 1948. Telle est la deuxième condition.  
Le premier ministre israélien a en outre conditionné "des arrangements de sécurité concrets sur le terrain qui garantiront que ne se reproduira pas en Judée Samarie (Cisjordanie occupée) ce qui s'est passé au Liban et à Gaza après les retraits israéliens", en référence aux attaques anti-occupation à partir de ces territoires. 
Sur un ton provocateur, Netanyahu a estimé que si les Palestiniens acceptent ces conditions, « nous pourrons progresser en vue d'un règlement qui apportera la stabilité et la sécurité aux deux peuples ainsi que la stabilité à la région ». 
"Je suis conscient des difficultés et ne les minimise pas (...) Mais la question fondamentale est de savoir si la partie palestinienne est prête à avancer en vue d'une paix qui règlera le conflit pour des générations", a-t-il  ajouté.
Notons qu’il y a plus de quatre millions de réfugiés palestiniens, dans leur écrasante majorité des descendants des quelque 700.000 Palestiniens ayant été chassés de leur terre lors de l’usurpation de la Palestine ou la création de l’entité sioniste en 1948. 
Les Palestiniens ont toujours exigé qu' « Israël » reconnaisse un droit au retour des réfugiés dans ses frontières, conformément à la résolution 194 de l'Assemblée générale de l'ONU tout en acceptant d'en discuter des modalités.
Lien 

Les églises de Jérusalem : l’occupation israélienne menace de les priver d’eau

[ 29/08/2010 - 11:14 ]
Al Qods occupée -CPI
L’occupation israélienne  a menacé hier, samedi 28/8, les églises chrétiennes dans  ville sainte de Jérusalem ( Al Qods occupée) de les priver des ressources d’eau,  en les accusant de n’avoir pas payé leur factures depuis 1967.
«Nous refusons cette mesure sans précédent, et qui porte atteinte au statut religieux et historique des églises dans notre ville sainte», a déclaré l’archimandrite  et patriarche grec orthodoxe d’Al Qods,  Atallah Hanna, lors d’une intervention télévisée, selon l’agence de presse iranienne Fars.
Il a ajouté : « Cette mesure vise à pour objectif de presser sur les institutions religieuses chrétiennes dans la ville sainte pour les dissuader de hausser la voix contre l’occupation».
Atallah Hanna avait lancé, au début d’août, un appel à toutes les églises mondiales afin d’intervenir immédiatement pour empêcher les crimes et violations sionistes qui tentent d’effacer les aspects chrétiens et historiques dans le village «d’Eïn Karem », à l’ouest de d’al-Qods occupée.

Alertes: l'organisation de la conférence juive mondiale à al-Qods suscite des pires conséquences

[ 29/08/2010 - 13:08 ]
Al-Qods occupée – CPI
La haute commission islamique chrétienne dans la ville occupée d'al-Qods a mis en garde d'une organisation, d'ici deux jours, de la 14e conférence juive mondiale dans la ville d'al-Qods occupée, indiquant qu'elle représentera un défi aux sentiments de toute la nation arabe et islamique.
Le secrétaire général de l'organisation "islamique chrétienne", Dr. Hassan Khater a déclaré que l'occupation israélienne ne respecte pas les sentiments des musulmans en Palestine et dans le monde entier, mais elle nuit délibérément aux Palestiniens et musulmans en général. La preuve est d'organiser délibérément  cette conférence prévue au cours du mois de Ramadan.
"Durant ces jours accablés du souvenir obscureux visant les lieux saints islamiques, notamment la  41e commémoration de l'incendie d'al-Aqsa, le 16e anniversaire du massacre de la mosquée d'al-Ibrahimi et l'attaque sioniste contre la mosquée d'Eïn Selwan, ainsi que l'interduction aux fidèles d'arriver à al-Aqsa, particulièrement à ce mois béni de Ramadan, l'entité sioniste publie solennellement cette décision oppressive", a-t-il ajouté.
Le secrétaire général de l'organisation a mis en garde que la conférence sioniste ne sera qu'une simple réunion habituelle pour les leaders mondiaux juifs, mais une réunion très dangereuses qui essayera à mettre une stratégie de la défense à l'état de l'entité sioniste sur le niveau intérieur et extérieur, où elle discutera de nombreux dossiers concernant les méthodes de lancer une guerre électronique et médiatique pour protéger l'entité sioniste et faire face à ceux qui propagent une campagne anti-sioniste et doutent sur le niveau international de son existence .
"La réunion des dirigeants juifs du monde entier au centre de la ville occupée d'al-Qods vient au moment où les leaders et les Oulémas de la nation sont inaptes de tenir une conférence sérieuse pour présager la ville sacrée", a mis en garde Khater contre la politique très dangereuse du sionisme mondial qui menace plus que jamais la ville sainte et sa mosquée sacrée d'Al Aqsa.
Finalement, Khater a appelé les dirigeants de la nation arabo-musulmane et les hommes libres au monde entier d'être au niveau de la sainteté de la ville occupée d'al-Qods et des lieux saints, en demandant de revoir plusieurs positions et stratégies qui sont devenue un obstacle réel entre les musulmans et leur soutien à la ville sainte d'al-Qods et aux lieux saints.

Trois résistants blessés lors des affrontements avec des forces sionistes à l'est d'al-Buridj

[ 29/08/2010 - 11:15 ]
Le camp d'al-Buridj – CPI
Trois résistants palestiniens ont été blessés lorsque la résistance a fait face à une invasion effectuée, le dimanche à l'aube 29/8, par une force spéciale sioniste à l'est du camp d'al-Buridj au centre de la Bande de Gaza.
Des sources locales et médicales identiques ont rapporté au centre palestinien d'information qu'une force sioniste d'infanterie appuie par plusieurs blindés militaires a envahi l'Est du camp d'al-Buridj au milieu de la Bande de Gaza à travers du poste militaire Kamera sous le survole continuel de l'aviation sioniste, mais les résistants palestiniens qui se trouvaient dans le lieu lui ont fait face.
Les sources ont ajouté que de violents affrontements ont été éclatés dans la région d'al-Nabahin et d'Abou Khoussa en causant la blessure de 3 résistants des brigades d'al-Qods, la branche militaire du mouvement du Djihad islamique, alors que la force occupante a été obligée de se retirer.

Le comité jordanien "Vive Palestine" documente les faits agressifs sioniste anti-flottille

[ 29/08/2010 - 12:05 ]
Amman - CPI
Le comité jordanien "Vive Palestine" a commencé récemment une campagne afin de documenter les faits agressifs sionistes menés sur la flottille internationale de la liberté qui était en destination vers Gaza, en tuant 9 solidaires turcs et des dizaines de blessés pacifistes, le 31 mai dernier. 
Dans un communiqué publié par les médias locaux, aujourd’hui, le dimanche 29/8, la commission a annoncé qu’elle a distribué les formulaires et les questionnaires pour les jordaniens militants pacifistes qui ont participé au convoi de la flotte, il y a environ 3 mois, afin d’entendre leurs témoignages et a demandé leurs avis sur les événements, déroulés à bord du navire turc "Marmara".
Cette décision intervient en coïncidence avec l'arrivée de la délégation d’enquête onusienne, à Amman, pour terminer l'investigation sur les événements de l'attaque criminelle sioniste, indiquant que les membre de cette délégation vont rencontrer des responsables officiaux jordaniens, ainsi des activistes qui ont participé à la mission humanitaire de la flottille internationale.

Pakistan refuse les aides de l'entité sioniste

[ 29/08/2010 - 14:00 ]
Islamabad – CPI
L'entité sioniste a proposé de présenter des aides d'urgence au Pakistan qui vit des conditions très difficiles en raison des inondations qui ont déplacé plus de 20 millions de personnes, dans une tentative non innocente pour intervenir dans les affaires intérieures du Pakistan, l'un des grands pays islamiques dans le monde.
Les milieux officieux sionistes ont annoncé leur intention de soutenir le Pakistan à travers les médias hébreux, mais le côté pakistanais n'a pas encore répondu à cette proposition, où les spécialistes aux affaires diplomatiques voient que la procrastination à lui donner une telle réponse veut dire que le côté qui la recevait ne l'intéresse plus.
Dans le même contexte, des sources d'information ont rappelé que le Pakistan ne possèdent pas des relations diplomatiques avec l'entité sioniste, où le peuple Pakistanais soutient la lutte du peuple palestinien et sa question juste et voit que l'entité sioniste tente à travers ses aides de légiférer son occupation.

Dahlan dirige une entreprise colonialiste sioniste

[ 29/08/2010 - 12:03 ]
Ramallah - CPI
Des sources palestiniennes ont révélé que le ministre et l’ancien responsable palestinien de la sécurité, le commandant du mouvement rebelle traître, Mohammed Dahlan a créé une nouvelle entreprise sous le nom "l’entreprise palestinienne- Emiratie des dattes », pour qu’elle soit le seul entrepreneur spécialisé dans le commerce des dates.
Les sources ont expliqué que les dattes vendues sont achetées à des colonies sionistes en Cisjordanie, et emballés comme étant des dattes de provenance des Emirats Arabes Unis, en marquant sur les cartons l’expression (Produits aux Émirats arabes unis).
Les sources ont indiqué que les hauts responsables sionistes sont impliqués avec Dahlan et coopèrent  avec lui pour qua la vente ne soit que des dattes israéliennes.
« On a été tellement choqué par l’annonce de cette entreprise israélienne dirigée par Dahlan, au moment où l’autorité de Ramallah annonçait son boycott aux produits des colonies sionistes », ont également souligné les sources.

Le ministère de la santé met en garde d'une catastrophe humaine dans les hôpitaux de Gaza

[ 29/08/2010 - 12:24 ]
Gaza – CPI
Le ministère palestinien de la santé a mis en garde d'une catastrophe humaine à cause du grave manque continuel aux quantités du carburant spécifié pour le fonctionnement des générateurs électriques dans les hôpitaux de la Bande de Gaza.
Il a demandé à la communauté internationale à la nécessité d'assumer ses responsabilités, envers ce qui menace la vie des malades dans différents départements des hôpitaux de Gaza.
Dans un communiqué publié le samedi 28/8, le ministère a déclaré que le département des opérations chirurgicales dans l'hôpital européen de Gaza et tous les importants départements dans l'hôpital de Chifa'a s'exposent au vrai danger de la coupure de l'électricité.
Le directeur du départements des services administratifs, Bassam Barhoum, a indiqué que le taux du carburant dans les réservoirs du ministère n'est que 11%.

La participation de la Jordanie aux négociations est une menace à la sécurité nationale

[ 29/08/2010 - 14:14 ]
Amman – CPI
Les syndicats professionnels jordaniens ont condamné fortement la participation de la Jordanie au lancement prévu le jeudi prochain à Washington, des négociations directes entre l'autorité d'Abbas et l'entité sioniste, considérant son acceptation officielle pour la participation signifie un renoncement aux droits arabes historiques en Palestine et une menace à la sécurité nationale de la Jordanie.
Dans un communiqué dans lequel ils ont proposé leur vision pour les situations internes générales dans le pays, les syndicats ont déclaré que les développements politiques dans la région arabe en général et notamment la question palestinienne confirment les vrais dangers qui menace la sécurité de la Jordanie, sa stabilité, son unité et son avenir.
"L'ennemi sioniste exige de reconnaître le caractère juif de son entité sioniste et la protection de sa sécurité et tente ainsi de démolir les mosquées, raser les villages palestiniens et expulser leurs habitants sans aucun respect aux réactions arabes officielles, au moment où le gouvernement jordanien annonce sa participation aux négociations directes ce qui signifie un renoncement aux droits arabes historiques en Palestine, annulation au droit de retour des réfugiés palestinien et une judaïsation totale d'al-Qods occupée", a ajouté le communiqué.
Le communiqué des syndicats professionnels jordaniens a chargé le gouvernement jordanien responsable de sa participation aux négociations qui menace la sécurité nationale, l'unité et l'avenir Jordaniens.
Dans le même contexte, Ahmed al-Armouti, président du conseil des chefs des syndicats jordaniens, a appelé à créer un front arabe pour soutenir les forces de la résistance qui combattent le projet sioniste, pour protéger la sécurité jordanienne et interdire d'y réinstaller les réfugiés palestiniens.
Il a appelé à militariser les forces jordaniennes par tous les moyens nécessaires pour faire face à tous éventuelles menaces sionistes contre la Jordanie et la nation arabe.

Londres ignore les souffrances des milliers de détenus palestiniens et demande de libérer Chalit

[ 29/08/2010 - 13:40 ]
Londres – CPI
La Grande Bretagne a appelé à la libération immédiate du soldat sioniste, Gilad Chalit, capturé par la résistance palestinienne dans la bande de Gaza, depuis 2006, et qui a atteint l'âge de 24 ans, le samedi 28/8, ignorant la tragédie de plus de 7 mille détenus palestiniens dans les prisons de l'occupation sioniste, où certains ont passé plus de 25 ans.
Un porte-parole du ministère britannique des affaires étrangères a déclaré que les regards de nombreux britanniques s'attirrent vers Gilad Chalit et sa famille durant son 24e anniversaire en captivité, en ajoutant que sa capture est injustifié et inacceptable et que le gouvernement britannique exige sa libération immédiate sans aucune condition, selon ses proposes.
Gilad Chalit, le soldat sioniste qui porte la nationalité française a été capturé, le 25 juin 2006 par une force spéciale de la résistance palestinienne sur les frontières de la Bande de Gaza avec les territoires palestiniens occupés en 1948.
Notons que le mouvement du Hamas confirme ses demandes et conditions pour la libération de 1450 détenus palestiniens dont les prisonniers condamnés à la perpétuité, ceux malades, ainsi les détenues notamment malades et les enfants en échange de la libération du caporal sioniste Chalit.

Le mouvement "Abna al-Balad" se solidarise avec les députés d'al-Qods

[ 29/08/2010 - 14:28 ]
Al-Qods occupée – CPI
Une délégation du mouvement "Abna al-Balad"(les autochtones), un parti arabe dans les territoires palestiniens occupés en 1948, a visité, le samedi 28/8, la tente du sit-in des députés d'al-Qods dans le siège du CICR au quartier de Cheikh Jarrah dans la ville occupée d'al-Qods.
Le secrétaire général du mouvement, Mohamed Knaeina, a affirmé dans son discours aux députés d'al-Qods: "Nous sommes venus ici pour vous soutenir, parce que vous êtes les autochtones de ce pays, en effet, nous vous solidarions jusqu'à l'annulation de cette décision injuste".
Kneina a ajouté: "Nous travaillerons ensemble pour cesser les crimes de l'occupation contre les Palestiniens, notamment dans la ville occupée d'al-Qods qui s'expose, sans précédent, à une sauvage attaque sioniste bien organisée et visant à la judaïser et effacer son caractère arabe et islamique".
Il a salué les habitants du village d'al-Arakib qui résistent en plein patience sur leurs terres après que l'occupation a démoli leurs maisons pour la quatrième fois consécutive dans une tentative de les expulser.
Dans le même contexte, l'un des membres de la délégation a adressé aux députés d'al-Qods: "Nous déboutons faibles de qualifier votre fermeté légendaire et nous vous appelons à maintenir vos positions fortes parce que c'est le prix de la liberté".
De leur côté, le député Mohamed Toutah, Ahmed Atoun et l'ancien ministre des affaires d'al-Qods, Khaled Abou Arfa, ont exprimé leur remerciement au mouvement "Abna al-Balad" pour cette visite de solidarité.

Les députés d’Al Qods:l’objectif des négociations est de couvrir la criminalité de l’occupation

[ 29/08/2010 - 11:13 ]
Al Qods occupée- CPI
Les trois députés et l’ancien ministre qui habitent à la ville occupée d’Al Qods menacés d’expulsion et qui poursuivent leur sit-in au siège de la Croix-Rouge dans la ville sainte, ont condamné fortement toute reprise des négociations directe avec l’ennemi occupant.
« Les négociations directes consistent pour l’occupation israélienne une opportunité inattendue pour adresser à l’opinion publique qu’il y a des pourparlers et accords sérieux avec les Palestiniens, mais en réalité elles ne sont qu’une couverture politique pour dorer l’aspect et le caractère sanglant et criminel de l’occupation, surtout après sa mauvaise réputation au niveau internationale », ont souligné les députés Maqdissins.
Ils ont considéré, lors de leurs déclarations, le samedi 28/8, que les négociations directes ont pour objectif de protéger la politique colonialiste très accentuée en Cisjordanie et à la ville d’Al Qods occupée, ce qui a annulé définitivement l’idée de l’invention d’un tel état palestinien.
En effet, les responsables palestiniens menacés ont étonné  des récents incidents de Ramallah, résultés suite de l’assaut barbare des milices de l’ex-président Abbas qui ont interdit l’organisation d’une conférence pour le refus des négociations directes avec l’ennemi occupant, en s’interrogeant le but réel de cette sauvagerie contre les politiciens, responsables et intellectuels du peuple palestinien qui condamnent la stratégie du groupe d’Oslo qui ne sert que les objectifs des criminels occupants sionistes.

Mechaal rencontre l'Emir du Qatar et discutent les derniers développements du dosier palestinien

[ 29/08/2010 - 11:37 ]
Doha - CPI
Le chef du Bureau politique du Hamas, M.Khaled Mechaal a entamé une  visite officielle au Qatar pour informer les dirigeants politiques à Doha sur les derniers développements dans le dossier palestinien, notamment après l'annonce de la reprise des négociations directes entre l'entité sioniste et l’ex-président Mahmoud Abbas, le 2 Septembre  prochain, à Washington.
 « L'Emir du Qatar, Hamad ben Khalifa Al Thani, s'est réuni, le samedi 28/8,  avec Khaled Mechaal et examiné avec lui les derniers développements sur la scène palestinienne », a souligné  une source de la presse officielle au Qatar, sans donner plus de détails.

Au mois de Ramadan, les yeux des habitants de Gaza sont tournés vers la sainte mosquée d’Al-Aqsa

[ 30/08/2010 - 01:45 ]
Gaza – CPI
Depuis plusieurs années, les habitants de la bande de Gaza sont privés d’accomplir leur prière dans leur sainte mosquée d’Al-Aqsa, dans la ville d’Al-Quds, conséquence directe de ce blocus sioniste imposé sur eux et de cette politique de judaïsation pratiquée par les occupants israéliens.
A l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI), quelques-uns de ces habitants palestiniens ont exprimé leurs douleurs, leur désarroi, leur amertume de ne pouvoir atteindre leurs lieux saints. Une génération de Palestinien grandit et vieillit sans voir sa grande mosquée si ce n’est à travers les médias.
Hadj Abou Al-Aziz Hamdan, 65 ans, dit, entre deux soupirs, que son envie d’accomplir sa prière dans sa grande mosquée est énorme. Sa dernière visite dans la mosquée qu’il aime tant remonte à dix ans de cela. Depuis l’Intifada, il en est privé.
Il est prêt à payer tout ce qu’il possède pour que ses yeux puissent voir la sainte mosquée d’Al-Aqsa, le dôme du Rocher, la salle de prière Al-Marwani et pour saluer les habitants de la ville pour leur résistance héroïque.
L’attachement à la mosquée
Le siège de Gaza n’a pu en aucun cas faire oublier à ses habitants la grande mosquée, la première Kibla. Les esprits et les cœurs voguent vers le lieu d’où le prophète de l’Islam avait pratiqué son voyage nocturne.
Notons que les habitants de Gaza organisaient, auparavant, des voyages pour aller visiter la sainte mosquée d’Al-Aqsa. Ces voyages organisés se multipliaient pendant le mois béni de Ramadan, avant que les occupants israéliens ne commencent à les interdire, petit à petit, jusqu’à imposer une interdiction totale, après l’Intifada d’Al-Aqsa, en l’an 2000.
Une interdiction criminelle
Le jeune universitaire Hassan Miqdad, 21 ans, ne cache pas son grand amour pour la mosquée d’Al-Aqsa. Il aimerait y accomplir sa prière, coûte que coûte. Il était tout petit quand il a accompagné son père pour la visiter. Il ne se rappelle que de formes ambiguës d’un dôme, des ruelles exiguës.
« Nous sommes les propriétaires de cette terre et ses lieux saints. C’est un crime de la part de l’occupant de nous empêcher de nous y rendre, sous des prétextes insignifiants. Toutefois, les occupants permettent aux colons et à ceux qu’on appelle des "touristes", presque nus, d’entre dans la mosquée et ses sanctuaires », a dit Hassan.
Les occupants israéliens interdisent strictement l’arrivée des habitants de la bande de Gaza dans la grande mosquée. En outre, ils imposent aux habitants de la Cisjordanie des restrictions diverses sur leur arrivée dans la sainte mosquée. Dans le meilleur des cas, ils permettent aux hommes de plus de cinquante ans et aux femmes de plus de quarante ans d’y aller, après évidemment un long périple parsemé d’inspections et d’obstacles.
La mosquée d’Al-Aqsa restera à nous
Le jeune Mohammed Saïd, 23, ans, n’a jamais vu sa sainte mosquée d’Al-Aqsa, faisant partie d’une famille bannie par les occupants. Ces derniers croient, dit-il, qu’en empêchant les Palestiniens d’atteindre leur mosquée, ils peuvent leur faible oublier leur sainte mosquée d’Al-Aqsa. Ils ont oublié qu’Al-Quds et Al-Aqsa restent toujours présents dans l’esprit du peuple palestinien et de toute la nation islamique.
Les Palestiniens croient que leur privation d’atteindre la sainte mosquée d’Al-Aqsa n’est que provisoire. Ils ont une grande confiance dans l’avenir : il rentreront sûrement, un jour prochain, dans la sainte mosquée, victorieux.

Réunion du Congrès juif mondial à Al Quds mardi prochain

Jérusalem - 29-08-2010

Par Al Quds 
Il ne reste plus grand chose que les régimes arabes et musulmans et le régime collaborationniste de Ramallah peuvent offrir à leurs maîtres sionistes, après la terre de Palestine et le droit au retour de ses habitants, la division de l'Irak, de la Somalie, du Yemen, en attendant celle du Liban et de la Syrie, la diabolisation de la résistance et de l'Iran...
En attendant la reddition totale des Arabes et la reconnaissance attendue début septembre à Washington par les propres habitants de la terre spoliée de la qualité de foyer national offert à des colons venus d'ailleurs, le congrès juif mondial a décidé de tenir sa quatorzième réunion dans la ville de Al Quds, mardi prochain. 

L’AP sur les nerfs tandis que l’opposition aux pourparlers avec Israël-apartheid gagne du terrain

Hébron - 29-08-2010

Par Khaled Amayreh 
Les forces de sécurité loyales à l’Autorité Palestinienne (AP) soutenue par l’occident a donné l’assaut, vendredi, à la ville de Dura, au sud de la Cisjordanie, agressant les civils et assiégeant deux grandes mosquées. Les forces, à bord de véhicules flambant neufs « offerts » par les Etats-Unis, et portant le blason de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) ont empêché les gens d’accéder à la Grande Mosquée, dans le centre-ville, avant de donner l’assaut à la mosquée pour empêcher Sheikh Nayef Rajoub, chef islamique populaire, de donner son pré-sermon traditionnel ou homélie.











Sheikh Nayef Rajoub, lors de sa libération le 21 juin 2010, après 50 mois de prison dans les geôles sionistes
Rajoub, ancien Ministre des Wakf [legs pieux] et des Affaires islamiques, est l’un des dirigeants islamiques les plus populaires en Cisjordanie. Une popularité qui est cependant une source d’inquiétude pour le gouvernement contrôlé par le Fatah, dont le Ministre du Wakf, Muhammed al-Habbash, a rendu la semaine dernière une ordonnance interdisant à Rajoub de prêcher ou de donner des conférences islamiques dans les mosquées.
Rajoub a rejeté l’ordonnance, la qualifiant de « incompatible avec l’Islam. »
Selon les témoins, les troupes se sont comportées de façon provocante et ont choqué les sensibilités musulmanes. Elles sont entrées dans la mosquée en bottes, ce qui est considéré comme une offense et presque un sacrilège dans tout le monde musulman.
Cherchant à éviter une confrontation plus violente, Rajoub est allé dans une autre mosquée, la mosquée d’al-Mujahed, où il a commencé à prêcher sur les vertus du Mois sacré de Ramadan. Des centaines de troupes de l’AP, dont beaucoup en civil, ont alors poursuivi le Sheikh jusqu’à la Mosquée Mujahed, provoquant un choc.
Là aussi, les troupes ont profané la mosquée en entrant chaussées de leurs bottes. Une autre confrontation potentiellement violente entre les troupes et les fidèles en colère a été évitée de justesse, lorsque quelques dignitaires locaux ont convaincu le Sheikh d’arrêter son prêche.
Selon les témoins, les troupes lourdement armées ont sauvagement frappé les fidèles, dont un des frères de Rajoub.
Le raid sur la ville de Dura et l’attaque des mosquées a rendu furieux les citoyens locaux, qui ont traité les troupes de l’AP d’ « agents d’Israël » et de « soldats de Dayton ».
« Même les soldats israéliens ne se seraient pas conduits comme ça. Ce qui s’est passé aujourd’hui prouve que l’AP et Israël sont les deux faces de la même médaille, » a dit Adib Sharah, un étudiant.
Un fidèle a appelé les troupes « les collaborateurs d’Israël qui frappent et persécutent leur propre peuple pour le compte d’Israël. »
A la fin de la prière en congrégation, les forces de sécurité de l’AP ont mené une vaste campagne d’arrestation dans la ville et dans les environs.
Les sources locales avancent le chiffre de 40 à 50 personnes détenues, pour la plupart de jeunes activistes islamiques qui ont fait rempart autour de Rajoub pour le protéger des attaques des troupes.
S’adressant au Centre Palestinien d’Information vendredi soir, Rajoub a fustigé la conduite de l’AP comme étant une « expression de la faillite morale et politique. »
« Au lieu de combattre l’occupation israélienne et de permettre aux Musulmans d’avoir accès à la Mosquée Aqsa, l’AP donne l’assaut aux mosquées et les profane, ici, dans cette ville. Et ils font ça pour obtenir un certificat de bonne conduite de l’ennemi. »
Il a déclaré qu’aucune force sur terre ne pourrait empêcher un érudit musulman de communiquer et de prêcher le message de l’Islam.
Rajoub, qui est titulaire d’une maîtrise en Sharia, a dit que le ministre du Wakf de l’AP, al-Habbash, n’avait aucun droit d’empêcher les Uléma, ou savants musulmans, d’exercer leurs fonctions de base.
Pendant les élections de 2006, Rajoub a obtenu plus de votes que n’importe quel autre candidat dans le district d’Hébron.
Cependant, à cause de sa popularité, l’autorité israélienne d’occupation le persécute sans relâche, le jetant en prison pendant près de 50 mois sur des accusations montées de toutes pièces, comme le soutien à une organisation militante. Il n’y a que deux mois qu’il est sorti des geôles israéliennes.
Rajoub est toujours très populaire, ce qui inquiète l’AP qui essaie de limiter ses activités.
Les derniers événements de Dura se produisent au milieu d’accusations par les leaders islamiques palestiniens que l’AP combat de fait l’Islam pour plaire à Israël et aux Etats-Unis. Certains experts palestiniens et arabes sont convaincus que la satisfaction américaine et israélienne vis-à-vis de l’AP dépend largement de jusqu’où l’AP est prête à aller pour imposer des restrictions sur l’activisme islamique en Palestine occupée.
Mercredi dernier, les forces de sécurité de l’AP ont violemment bloqué une réunion organisée à Ramallah par des intellectuels libéraux et de gauche qui avaient l’intention de tenir une conférence de presse pour déclarer leur opposition à ce qu’ils considèrent être la capitulation de la direction de Ramallah aux diktats américains et israéliens.
La violente répression de la dissidence, renforcée ces derniers jours et semaines, est vue comme un mauvais présage par la plupart des Palestiniens. Ils craignent que l’AP ait recours à des tactiques très dures pour imposer un « accord de paix » impopulaire avec Israël, qui liquiderait la cause palestinienne en bradant ou en sacrifiant des droits palestiniens souverains comme Jérusalem et le droit au retour des millions de réfugiés palestiniens déracinés de leurs maisons et villages dans ce qui est maintenant Israël.

Faites entrer les bouffons : D’autres vaines discussions avec Israël ?

Palestine - 30-08-2010

Par Stuart Littlewood 
Le champion palestinien - leur Chevalier Blanc - se prépare à partir la semaine prochaine pour se battre à la table des négociations contre le Chevalier Noir du régime raciste et son gardien, le Grand Satan.
Les règles de la chevalerie ne seront pas appliquées, donc on ne doute pas du résultat.
Cependant, le Chevalier Blanc n'est pas aussi blanc ou courageux qu’il le semble. Désireux de respecter les volontés de son maître, Mahmoud Abbas est un pigeon complaisant.






















Saeb Erekat et Mahmoud Abbas
A cette occasion, Obama a claqué des doigts de façon autoritaire et a annoncé qu'il voulait que les négociations directes commencent "bien avant" que le Chevalier Noir (alias le Premier ministre israélien Netanyahu) mette fin au gel partiel de la colonisation illégale dans un mois.
Et, soit dit en passant, les élections de mi-mandat aux Etats-Unis arrivent dans deux mois et Obama doit faire bonne impression.
Donc, Abbas a bondi.
Et Abbas a dépassé d'au moins 18 mois la date de faire ses valises quand il aurait dû démissionner de son poste présidentiel. Il a prolongé unilatéralement deux fois son mandat et a annulé les élections prévues. Il n'a pas de mandat populaire et continue de ternir le blason palestinien, entachant ainsi la seule démocratie au Moyen-Orient (Israël étant tout à fait autre chose : une ethnocratie).
Dans l’excitation, tout le monde a oublié que le Hamas est le pouvoir élu par voie démocratique en Palestine, même s’il a été consigné de force dans la Bande de Gaza par Abbas et sa bande armée par les Américains et leurs soutiens israéliens. Le Hamas n’est pas invité à la table des négociations, alors, de toute façon, quelle légitimité pourrait éventuellement avoir la rencontre ?
Aucune condition préalable sauf celles d'Israël
Les négociations vont avoir lieu alors qu'Israël continue à bombarder les civils palestiniens à Gaza, maintient son cruel blocus terrestre et maritime et assassine tous les humanitaires non armés qui navigue pour le briser, interdit les exportations, limite durement les déplacements à l’intérieur des Territoires occupés, procède à des démolitions de maisons, interdit l'accès aux universités et aux lieux de culte, et se comporte en général de manière brutale et barbare.
Israël n’a pas honoré ses précédents engagements de paix, et tout indique qu’il veut seulement étendre davantage ses frontières.
L'idée qu'il peut y avoir de véritables pourparlers dans ces conditions est une insulte à l'intelligence du monde civilisé. Abbas avait dit précédemment qu'il ne voyait pas beaucoup d'intérêt à parler, mais il a subi des pressions qui l’ont fait changer d'avis.
Netanyahu insiste lourdement sur le fait qu’il ne peut pas y avoir de conditions préalables alors qu’il s’active à poser les siennes, en excluant notamment tout retour des Palestiniens à Jérusalem-Est, qui, comme chacun sait appartient aux Palestiniens et est désignée comme étant leur capitale, et en refusant de prolonger la suspension temporaire de construction de colonies sur des terres volées.
La Palestine, comme toujours, est dirigée par des perdants. Le principal négociateur d'Abbas, Saeb Erekat, est décrit comme un éditeur de journal, mais il ne semble pas très habile à porter la cause palestinienne à l'attention des médias du monde extérieur.
Ses premiers tirs préviennent les Israéliens qu'ils doivent choisir entre "les colonies ou la paix ... qu’ils ne peuvent pas avoir les deux". Est-ce que cette balle magique d’Erekat désarçonnera le Chevalier Noir ?
Le Droit et la justice ne sont pas au menu
Netanyahu dirige une fragile coalition de gens de droite et de cinglés religieux. Il dit que s'il devait prolonger le moratoire sur les colonies, cela pourrait déclencher l'effondrement de son gouvernement.
Alors il doit continuer ses méthodes criminelles pour survivre.
Pour prouver que son sens de l'humour ne l'a pas encore abandonné, il poursuit en disant : "Nous venons aux pourparlers avec le désir sincère de parvenir à un accord de paix entre les deux peuples qui protégera les intérêts de la sécurité nationale d'Israël, pour qui le plus important est la sécurité."
Les intérêts de la sécurité nationale des Palestiniens sont, et ont toujours été, sans importance.
Et vous allez mourir de rire avec ce passage : "Il est maintenant temps pour les Palestiniens et les Etats arabes de saisir la main tendue d'Israël et d’essayer d’égaler l’engagement inébranlable de l'Etat juif pour la paix par des actions qui leur sont propres."
Un autre groupe pro-israélien, J-Street, affirme que les négociations pourraient être la dernière occasion de sauver la solution à deux Etats. "La fenêtre d'opportunité pour le progrès est brève et la dernière. Nous croyons que l'avenir d'Israël en tant que foyer juif et démocratique, pour ne pas mentionner les intérêts vitaux des Américains dans la région, sont en jeu", déclare le vice-président pour la Politique et la Stratégie de J-Street, en prétendant que les meilleurs intérêts de l'Amérique concordent avec l’expansionnisme raciste et illégal d'Israël.
De la façon dont l'Amérique se comporte au niveau international, on pourrait penser que le droit et la justice sont une sorte de plats d’un menu à la carte que l’on distribue au hasard ou pas du tout. Ou quelque chose que les Américains peuvent renvoyer en cuisine si leurs papilles gustatives ne les aiment pas.
C’est scandaleux que M. Netanyahou soit encouragé à penser que le respect de la loi est facultatif et, qu’en même temps, de nouvelles concessions peuvent être arrachées, sous la contrainte, à un peuple que les Israéliens ont opprimé et escroqué depuis 60 ans.
Selon des reportages, le groupe de pression pro-israélien, l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee), dans l’une de ses déclarations les plus farfelues à ce jour, a demandé à l'Autorité palestinienne de "renoncer à ses tentatives de longue date pour éviter de faire des choix difficiles à la table des négociations et de cesser l'incitation contre Israël à la maison et à l’étranger."
Du bavardage tout fait
Les négociations, bien sûr, n'ont rien à voir avec la paix. Elles ont tout à voir avec la cupidité, la domination et le vol de plus de terres. Le plan est d'avoir un leader palestinien faible dans un coin et de faire avec lui une partie de bras de fer afin de lui extorquer plus de concessions, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien.
Est-ce vraiment le bon moment pour se mettre à genou ou faire des courbettes devant quelqu'un d'aussi peu fiable qu’Obama ou d’aussi criminel que Netanyahou ?
C’est certainement une occasion de rester fidèle aux principes et passer au-dessus des médiateurs corrompus, en exposant des arguments palestiniens convaincants fermement ancrés dans le droit établi et la justice afin qu'il n'y ait pas de place à la dérobade et réclamer à la communauté internationale ces mêmes loi et justice qu'elle a approuvées.
Il faudrait donc une campagne de communication soigneusement planifiée et exécutée de manière professionnelle pour que le monde écoute, quelque chose que l'Autorité Palestinienne et l'OLP, sous Abbas, ont fatalement négligées.
Mais Abbas dit que c'est sa "responsabilité nationale" d’accepter les négociations. Ceux à Ramallah qui ont osé désapprouver ont été rapidement écrasés par ses hommes de main de la sécurité.
Abbas et Erekat appartiennent aux échecs minables du passé. Pour la Palestine, l'avenir doit commencer quelque part. Cela pourrait aussi bien être maintenant.
L’Amérique ne peut pas - non, ne veut pas - respecter le droit international ou les résolutions de l'ONU. Comme les Israéliens, les Américains ont un mépris cynique des droits de l'homme, sauf les leurs. Donc, cela va à l'encontre des notions de franc-jeu que de voir l'Amérique agir comme hôte et prétendre être un médiateur honnête.
Abbas ne devrait rien vouloir savoir. S'il ne peut pas être persuadé de se comporter selon les règles et partir, il devrait au moins choisir la solution du bavardage tout fait. Cela a été fait à l'ONU. Et l'ONU a traité Israël avec une générosité estomaquante aux dépens des Arabes, d'abord avec son cadeau du Plan de Partage de 1947 et plus tard avec l’acceptation des gains territoriaux d'Israël représentée par la "Ligne Verte" d’Armistice. Les Israéliens devraient accepter cette munificence stupéfiante avec une humilité convenable, et s’en contenter.
Obama ferait bien de reconnaître que les décisions ont déjà été prises. Elles sont inscrites dans les résolutions des Nations Unies, dans le droit international, les Conventions de Genève et dans la Déclaration universelle des droits de l'homme. Elles attendent d'être appliquées par les nations qui ont pris part à ces engagements solennels, y compris les États-Unis.
Alors s'il vous plaît, M. Obama, plus de bavardages. Arrêtez la parodie et faites votre devoir.
Gagnez ce prix de la paix. Ou rendez-le.

Honte au maire de Villeneuve d’Ascq : rassemblement jeudi soir !

Publié le 29-08-2010

Sous la conduite de Gérard Caudron, qui se dit "de gauche", la municipalité de Villeneuve d’Ascq, dans le département du Nord, célèbre une armée d’occupation, en affichant une banderole pour la libération "inconditionnelle" du soldat israélien Gilad Shalit.
Ainsi, Monsieur Caudron qui ne cesse de prononcer des discours à la gloire de la libération de la France contre l’occupant allemand, et des résistants qui l’ont permise, se positionne pour l’occupation quand ce sont les autres qui la subissent ?
Pas plus tard que le 15 août dernier, Monsieur Caudron, faisait un discours pour célébrer le 66ème anniversaire du débarquement de Provence et la libération de France.
Le 8 mai dernier, il ne manquait pas non plus de prononcer de belles paroles définissant en ces termes nos "tâches et devoirs" :
- "construction obstinée d’un monde plus fraternel,
- refus le plus absolu du racisme,
- combat le plus acharné pour les Droits de l’Homme,
- construction d’une Europe unie et pacifique,
- vigilance vis-à-vis de tout ce qui pourrait un jour nous conduire à un nouveau conflit planétaire."
Mais il prend fait et cause pour un soldat qui représente une armée d’occupation, une armée qui massacre des enfants, une armée qui utilise des bombes au phosphore, une armée qui torture et humilie tous les jours.
Le soldat Gilad Shalit a été fait prisonnier alors qu’il servait dans cette armée, qui martyrise depuis 62 ans un peuple, qui a le tort de ne pas renoncer à vivre sur une terre qui lui appartient.
Monsieur Caudron trouve sans doute très "fraternel" le sort qui lui est réservé, les bombardements, les miradors, murs et barbelés ? Il n’est pas gêné par le racisme qui consiste à persécuter ceux qui ne sont pas juifs et à vouloir les chasser de leurs terres par les moyens les plus barbares ?
Son "combat acharné pour les droits de l’homme" ignore que ces mêmes droits élémentaires de circuler, de travailler, de se nourrir, d’étudier, de se soigner, sont refusés aux Palestiniens ?
Enfin, Monsieur Caudron insulte les Israéliens, hommes et femmes de conscience, qui refusent de servir dans cette armée d’occupation et appellent leurs concitoyens à avoir le courage de "briser le silence" (leur mouvement s’appelle "Break the silence").
Monsieur Caudron, qui demande la libération "immédiate et inconditionnelle" du soldat israélien (ne surtout pas demander que cesse l’occupation !), ne dit pas un mot des 10.000 otages palestiniens, emprisonnés parce qu’ils sont des résistants à l’occupation ou parce qu’il faut terroriser l’ensemble de la population.
Il est insensible au sort de son compatriote, le jeune Salah Hamouri, enfermé depuis plus de 5 ans dans des geôles en Israël, pour "délit d’intention", décrété par un tribunal militaire, en toute illégalité.
Monsieur Caudron, votre geste ne correspond certainement pas à un quelconque "Rassemblement citoyen" dont vous vous réclamez.
Il parait vous vous plaisez à répéter la phrase de Camus "Je me révolte, donc je suis".
Nous viendrons vous rappeler le sens de cette phrase, en espèrant que vous prendrez la mesure de l’immoralité de votre geste et du message qu’il véhicule.
CAPJPO-EuroPalestine

Ils sont plus de 10 000, ils n’en voient qu’un !

dimanche 29 août 2010 - 18h:46
K. Selim - Le Quotidien d’Oran
Comment la civilisation compte-t-elle émouvoir des Palestiniens à qui l’on dit aussi clairement que plus de 10 000 de leurs enfants emprisonnés n’ont aucune importance mais que le destin de l’humanité se joue pour un soldat israélien qui fête son 4e anniversaire loin de sa famille ? Cela dépasse l’entendement !
La France et la Grande-Bretagne n’en peuvent plus de tant d’injustice, elles demandent la libération des Ahmed, Tahar, Youssra et des milliers de Palestiniennes et de Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes. Londres et Paris, capitales très civilisées, considèrent que leur détention est « injustifiable et inacceptable ». Les pensées de tous les Britanniques sont avec les détenus palestiniens et leurs familles, alors qu’ils passent un nouveau ramadhan dans de terribles conditions. Londres demande courageusement que ces Palestiniens détenus par les occupants soient libérés immédiatement et sans conditions.
M. Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères de la France, ne supporte pas que des milliers d’enfants palestiniens soient contraints à vivre un nouvel Aïd El-Fitr sans leurs papas et sans leurs mamans. La France demande leur libération immédiate et inconditionnelle, leur souffrance et celle de leurs familles n’ont que trop duré ! Fin de fiction.
Le lecteur a bien entendu corrigé de lui-même : il est impensable que Londres ou Paris puissent avoir la volonté ou le courage de montrer une once d’inquiétude ou de compassion pour les milliers de prisonniers palestiniens. Les inquiétudes et les suppliques de la civilisation ne concernent qu’une seule personne, le soldat israélien Shalit, qui, le pauvre, va passer son 24e anniversaire en détention.
Ils sont plus de 10 000 prisonniers, dont de très nombreux mineurs, mais la civilisation n’en voit qu’un, Shalit, et ne s’attriste que pour lui. Ne croyez pas que la France s’inquiète pour Shalit en raison de sa citoyenneté française. Le « mal nommé » Salah Amouri est un citoyen français qui avait 20 ans au moment de son arrestation par Israël. Il a « fêté » ses 25 ans début août dans une geôle israélienne, et il ne suscite aucun intérêt de la part des officiels français.
Les gens civilisés peuvent-ils s’intéresser à ceux qui sont dans les prisons de Shatà, Be’er Shéva, Asel Shéva, Shéva, Hédarim, Talmond Nafhà, Askalan, El Ramlah, Navi Teritsa, Majido, Naqab, Ofar, Atlét ? Peuvent-ils avoir un peu de compassion pour leurs familles qui souffrent et peinent ? Bien sûr que non, et il y aura toujours quelque cynique civilisé pour essayer de nous dire qu’Israël étant une « démocratie et un Etat de droit », ces milliers de Palestiniens sont à leur juste place. Et qu’après tout, c’est la loi de la guerre ... Qui ne doit pas s’appliquer au soldat Shalit !
La civilisation n’est pas informée de ce qui se passe ? On peut lui suggérer des sites très documentés qui montrent clairement que la Palestine occupée compte le plus grand nombre de prisonniers politiques du monde. Que l’usage de la torture y est légalisé, que les détentions sans jugement sont légion et que des centaines de familles sont sans nouvelles des leurs.
Comment la civilisation compte-t-elle émouvoir des Palestiniens à qui l’on dit aussi clairement que plus de 10 000 de leurs enfants emprisonnés n’ont aucune importance mais que le destin de l’humanité se joue pour un soldat israélien qui fête son 4e anniversaire loin de sa famille ? Cela dépasse l’entendement !
29 août 2010 - Le Quotidien d’Oran - Editorial
Lien

Les entretiens israélo-palestiniens font partie des préparatifs pour attaquer l’Iran

dimanche 29 août 2010 - 07h:17
Chris Marsden et Jean Shaoul - WSWS 
Israël prêche depuis longtemps en faveur d’un frappe militaire de l’Iran et il y a d’intenses manoeuvres visant à s’assurer le soutien et même la participation active des régimes arabes... expliquent Chris Marsden et Jean Shaoul. 
Le Quartet pour le Moyen Orient composé des USA, de la Grande Bretagne, de l’Union Européenne et de la Russie a annoncé vendredi dernier que les entretiens prendraient place à Washington le 2 septembre. La Secrétaire d’Etat, Hillary Clinton a confirmé que le Premier Ministre israélien Benyamin Netanyahu et le Président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, avaient donné leur accord. La rencontre a été obtenue au prix d’une pression énorme exercée sur le régime de l’Autorité Palestinienne par les USA afin de soutenir cette farce diplomatique.
Le quartet a fourni à Abbas une couverture appropriée en faisant miroiter un accord complet qui mettrait fin à l’occupation et qui aboutirait à "la création d’un état palestinien indépendant, démocratique et viable" sous un an. Abbas avait besoin de cela pour justifier une reprise des négociations auxquelles avait mis fin l’invasion israélienne de Gaza.
Mais, avec beaucoup plus de légitimité, Netanyahu a pu faire état du souhait de Clinton que les négociations aient lieu "sans conditions préalables", conformément à l’exigence principale d’Israël. Cela donne carte blanche à Israël pour continuer de s’approprier des terres à Jérusalem Est et en Cisjordanie en poursuivant son programme de construction de colonies.
Au début les Palestiniens ont refusé de reprendre les pourparlers tant qu’Israël n’aurait pas gelé les constructions en Cisjordanie et à Jérusalem Est. En mars dernier cependant Israël a annoncé la construction de 1600 nouvelles unités rejetant formellement les demandes des USA de geler la progression des colonies à Jérusalem Est.
Les USA ont obtenu la reprise des "entretiens rapprochés" (pas face à face) en promettant aux Palestiniens qu’il n’y aurait aucune avancée du projet de Ramat Shlomo pendant deux ans. Mais Netanyahu n’a accepté qu’un moratoire de 10 mois sur la construction de colonies qu’il n’a jamais respecté et qui expire à la fin du mois de septembre. Le jour qui a suivi l’annonce de la reprise des entretiens, Netanyahu a déclaré qu’il ne prolongerait pas le moratoire. En réponse, Saeb Erekat, le négociateur palestinien en chef a averti que "si le gouvernement israélien décide de lancer de nouveaux appels d’offre le 26 septembre, nous ne pourrons pas continuer les négociations."
En même temps que les observateurs de la région notaient qu’il n’y avait eu aucun changement sur le terrain qui pouvait justifier la reprise des pourparlers et qu’ils étaient organisés pour faire plaisir aux USA, on remarquait le silence total de la majorité des régimes du Moyen Orient.
Le but essentiel que les USA poursuivent à travers ces négociations est de faire croire qu’ils gèrent honnêtement le conflit israélo-palestinien. Mais maintenir ce faux-semblant est tout aussi important pour les alliés arabes de Washington qui ont besoin de justifier publiquement leur collaboration aux projets agressifs des USA contre l’Iran, projets qui incluent une éventuelle attaque armée.
Le mois dernier, des hauts gradés de l’armée américaine et Obama lui-même ont proféré de nombreuse menaces à l’encontre de l’Iran notamment que "toutes les options" seraient envisagées si l’Iran ne renonçait pas à son programme nucléaire. Un rapport du Centre de Police Bipartisan (BPC) dit que "la crédibilité américaine... serait sérieusement entamée si ils laissaient l’Iran passer le seuil nucléaire, après les avoir averti tant de fois de ne pas le faire" et que les USA doivent se préparer à "une action extraordinaire" et entamer "des préparatifs crédibles et visibles pour une option militaire".
Israël prêche depuis longtemps en faveur d’un frappe militaire de L’Iran et il y a d’intenses manoeuvres visant à s’assurer le soutien et même la participation active des régimes arabes, qui consistent principalement à sceller des accords de vente massive d’armes.
Les USA ont conclu avec l’Arabie Saoudite un contrat de 60 milliards de dollars d’armement sur 10 ans pour leur fournir les derniers avions F-15 équipés de systèmes de viseurs semblables à ceux que les USA ont utilisé pour détruire le système de radars et de missiles irakien en 2003. Les USA vont aussi rénover beaucoup des anciens F-15 saoudiens.
L’accord inclut environ 70 hélicoptères Black Hawk UH-60 et près de 60 hélicoptères d’attaque Longbow Apache, ainsi que des simulateurs de vols, des pièces détachées, et l’entretien sur le long terme des avions et des hélicoptères. Il y a eu un autre accord plus tôt dans l’année pour la fourniture de 2 742 missiles antichars à la Garde Nationale Saoudienne.
C’est un des plus importants accords de vente d’armes jamais conclu au monde et le premier accord important de fourniture d’armes conclu avec l’Arabie Saoudite depuis 1992. Selon le Pentagone, cet accord fait partie de l’effort pour "dissuader l’Iran et contrer Al Qaida au Yémen".
Des hauts gradés de la défense américaine ont dit que d’autres accords étaient en préparation avec d’autres alliés du Golfe. L’année dernière les USA ont scellé un accord de 220 millions de dollars avec la Jordanie pour la fourniture de plus de 80 lanceurs de roquettes perfectionnées et un contrat de 338 millions de dollars pour 1 808 missiles antichars Javelin et 162 lance roquettes équipés de systèmes de vision nocturne.
Un accord de 290 millions de dollars a été signé avec les Emirats Arabes Unis (UAE) pour 1600 bombes "intelligentes" guidées au laser, 800 bombes d’une tonne et 400 bombes capables de percer les bunkers, un accord que Washington a justifié comme un renforcement des états du golfe pour faire face "aux menaces de l’Iran".
Plus tôt dans l’année, l’administration Obama a annoncé la vente de 24 avions de combat F-16 pour un coût de 3,2 milliards de dollars à l’Egypte pour en faire -selon les mots mêmes du Pentagone- "un partenaire plus efficace au Moyen-Orient". L’Egypte recevra quatre batteries de missiles de croisière anti-navires hautement perfectionnés Harpoon Block II, quatre rapides vedettes lance missiles "afin de mieux défendre l’accès au Canal de Suez" et 450 missiles antichars Hellfire. Les USA vont aussi vendre au régime de Mubarak 156 moteurs de jets pour les jets F-16 d’une valeur de 750 millions de dollars. L’Egypte contrôle le passage du pétrole et des navires de guerre dans le Canal de Suez. Selon Global Research, en juin dernier : "L’Egypte a permis le passage d’un navire israélien et de 11 navires étatsuniens par le Canal de Suez.... un signal clair pour l’Iran".
De plus les USA ont armé le gouvernement libanais contre le Hizbollah et l’Autorité Palestinienne menée par le Fatah afin d’affaiblir le rival du Fatah, le Hamas. Le Hisbollah et le Hamas sont tous les deux soutenus par Téhéran et pourraient ouvrir un second front contre Israël si Israël ou les USA attaquaient l’Iran.
Tout cela a été complété par des efforts pour éloigner la Syrie de l’Iran en lui faisant miroiter des avantages divers, comme un accord de paix définitif avec Israël. La vente d’armes est la poursuite et le développement d’une stratégie mise en place par l’administration de Bush pour renforcer les états composés de Musulmans Sunnites contre l’Iran dont la majorité est Shiite. Dans un rapport au Congrès, le Pentagone a expliqué que fournir des armes de pointe aux pays arabes "faisait partie des efforts de Washington pour renforcer l’axe modéré du Moyen Orient et affaiblir l’Iran".
Une source américaine haut placée a confié à Haaretz : "Nous croyons qu’il y a beaucoup de situations où la menace iranienne nous oblige à renforcer les moyens de défense des états de la région".
Israël a protesté officiellement contre ces accords de vente d’armes, exigeant que le Pentagone lui promette de "ne pas altérer l’équilibre militaire de la région" et rappelant que le Congrès (qui lui est entièrement dévoué NdT) a le pouvoir de bloquer les livraisons d’armes qui pourraient nuire à la supériorité militaire israélienne. Finalement les F-15 vendus aux Saoudiens ne seront pas équipés de systèmes d’armes de longue portée ni d’autres armes pour répondre à la demande d’Israël de maintenir son hégémonie militaire sur la région. Les USA offrent à Tel Aviv 20 F-35, ses avions les plus perfectionnés, qu’on appelle Joint Strike Fighter, équipés d’une technologie qui les rend invisibles ce qui permettra à Israël d’échapper aux radars et aux tirs anti-avions et leur donnera un important avantage si la Russie a bien vendu à Téhéran des missiles anti-avions S-300 comme Téhéran l’a annoncé la semaine dernière.
Washington est aussi en train de renforcer la défense d’Israël en finançant la construction commune par Boeing et l’Industrie Aérospaciale Israélienne de l’intercepteur anti-missile Arrow-3 à hauteur de 100 millions de dollars plus 205 millions pour le système anti-roquettes Iron Dome d’Israël. Ce dernier a pour but de constituer pour Israël un bouclier protecteur contre les roquettes au cas ou l’Iran ou un autre pays riposterait.
Les relations secrètes entre Israël et l’Arabie Saoudite démentent les protestations officielles. Le 12 juin, le Times (de Londres) a cité un haut gradé de la défense américaine selon lequel Riyad avait accepté de laisser les bombardiers israéliens survoler son territoire pour aller bombarder les installations nucléaires de l’Iran et même "faire des essais pour s’assurer que les jets iraniens ne sont pas alertés et ne décollent pas et que le système de défense anti-missiles ne se met pas en marche." "Tout sera fait en accord avec le Département d’Etat (des USA)" a-t-il précisé.
Voilà les réalités politiques qui sous-tendent les annonces de "pourparlers de paix" entre Israël et l’Autorité Palestinienne. Ils ne sont qu’une couverture pour avancer les préparatifs de guerre. Le Times de Moscou du 17 août a fait état de l’inquiétude d’un des principaux rivaux des USA devant ces développements en ces termes : "La situation politique dans la région et spécialement la politique étrangère d’Israël soutenue par les USA pourrait conduire à de nouveaux conflits armés locaux et aujourd’hui il y a toutes les chances qu’ils se développent en une guerre régionale qui touchera de nombreux pays."
26 août 2010 - WSWS - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.wsws.org/articles/2010/a...
Traduction de l’anglais : Dominique Muselet
Lien

Bil’in : condamnation et larmes

dimanche 29 août 2010 - 18h:59
Rédaction de Palestine Monitor
« Bil’in n’est pas le seul ni le premier, mais il est devenu un symbole du combat contre le mur. »
La marche de protestation hebdomadaire, dans le village de Bi’liln, s’est terminée sous l’agression des Forces d’occupation israéliennes contre la foule, atteignant trois militants avec des grenades lacrymogènes, et abattant un homme d’une balle d’acier enrobée de caoutchouc dans le genou à moins de trente mètres.
Ashraf Khatib a été transporté au centre médical palestinien à Ramallah, d’après le comité populaire de Bil’in.
La marche est partie du siège du comité populaire, près de la mosquée de Bil’in. Des militants de diverses régions du monde avaient rejoint les Palestiniens et les habitants, formant une manifestation de 150 personnes contre la construction de la clôture de sécurité qui traverse le village.
Ils chantaient : «  Wahda wahda wataniya ».
(JPG)
La manifestation brandit des portraits de Mustafa et des masques de Rahmah.
Beaucoup ont mis le masque d’Abdullah Abu Rahmah, enseignant et dirigeant du combat populaire à Bil’in, condamné vendredi dernier pour « incitation » après un long procès de huit mois.
« Aujourd’hui, nous sommes tous Abu Rahmah » a déclaré le chef du village avant le défilé. L’enquête sur le dirigeant non violent, appelé le Ghandi palestinien, a provoqué une critique de la part de Catherine Ashton, responsable pour les Affaires étrangères et la Sécurité à l’Union européenne.
« [La condamnation] et l’emprisonnement possibles sont destinés à l’empêcher, lui et les autres Palestiniens, à exercer leur droit légitime à manifester contre l’existence des clôtures de séparation de façon non violente » lit-on dans la déclaration d’Ashton.
(JPG)
Les manifestants observent les premiers tirs de lacrymogènes.
Le défilé a serpenté à travers les oliveraies dans la chaleur du milieu de matinée, avant de s’arrêter devant un enchevêtrement de barbelés et de béton. La tombe de marbre de Bassem « Pheel » Abu Rahme, le seul mort depuis le début des manifestations hebdomadaires, est toute proche. Le groupe s’est mis à crier sur les soldats en position de l’autre côté de la route.
(JPG)
La tombe de Bassem Abu Rahme.
L’explosion d’une grenade assourdissante a interrompu les manifestants. Les traînées blanches des grenades lacrymogènes attiraient les regards vers le ciel jusqu’à ces armes chimiques dangereuses ; c’est l’une d’elles qui a tué Bassem.
(JPG)
Une grenade lacrymogène arrive sur les manifestants.
Les nuages blancs sont venus au-dessus de la foule, beaucoup de manifestants se sont mis à courir, la manifestation se trouvant coupée en deux. Vingt minutes de tirs continuels aux lacrymogènes ont décimé la foule. Deux Palestiniens ont utilisé des frondes pour lancer des pierres sur les soldats lourdement armés de boucliers et casques anti-émeute.
(JPG)
Les fumées des lacrymogènes en plein sur les manifestants.
Un cri montant de l’oliveraie a pressé les manifestants de courir, les soldats déployant leur position de première ligne. Beaucoup ont couru vers le village à travers les oliviers ou par la route. Les uniformes gris et les fusils noirs suivaient. Les yeux ruisselaient de larmes.
(JPG)
Les ados et les hommes se replient pour ramasser des pierres et les lancer sur les soldats qui s’avancent.
« Bil’in n’est pas le seul ni le premier, » avait dit un organisateur israélien avant les lacrymogènes et les pierres. « mais il est devenu un symbole du combat contre le mur. »
(JPG)
Des hommes se replient en courant devant l’arrivée des forces d’occupation.
Voir le site du village de Bil’in : Bi’lin
28 août 2010 Palestine Monitor - traduction : Info-Palestine.net
Lien

L’islamophobie : le nouvel antisémitisme

dimanche 29 août 2010 - 07h:27
Mya Guarnieri
The Guardian
Alors que j’étais enfant, à Gainesville, en Floride, le Klan était toujours une force. Aujourd’hui, un pasteur veut brûler le Coran. Qu’est-ce qui a changé ?
(JPG)
Photo : Chip Litherland/New York Times

Le New York Times d’aujourd’hui raconte qu’un pasteur de ma ville natale, Gainesville, en Floride, projette de « commémorer » le 11 Septembre en brûlant en public des Corans.
La photo qui illustre l’article montre le pasteur, Terry Jones, debout dans un pré, derrière des pancartes portant les mots : « L’Islam est le diable ». Les hauts pins de mon enfance se dressent derrière lui et ça me choque vraiment de voir les deux, associés sur l’image. De mon appartement à Tel Aviv, je cherche sur la photo quelque chose d’autre qui me serait familier, quelque chose qui me calmerait. Où est ma ville natale ? pensé-je. Ce n’est pas le Gainesville où j’ai grandi.
Gainesville est l’Amérique par excellence. Avec ses piscines et ses glaces à l’eau. Ses gamins qui passent des heures à parler vélo les jours d’été indolents. C’est l’Amérique de Norman Rockwell.
C’est aussi la ville natale de Tom Petty, l’endroit qui l’a inspiré pour sa célèbre chanson, La fille de l’Amérique. Quand j’avais un peu trop bu et que je me mettais à chanter, je prenais un accent du Sud que je ne me connaissais pas. Et si une fille juive peut prendre l’accent du Sud dans Gainesville, n’importe qui peut se sentir chez lui là-bas.
Pas vrai ?
Puis, je me suis souvenu.
Quand j’étais enfant, certains de mes camarades de classe, chrétiens évangéliques, me pressaient de me convertir. Parce que j’étais juive et que je n’acceptais pas Jésus-Christ comme mon Seigneur et mon Sauveur, ils me disaient que j’irai en enfer.
Quand je suis devenu ado, j’avais un ami proche dont le père était membre du Ku Klux Klan. Pendant des années, je lui ai caché les origines ethniques et culturelles de ma famille. La honte a commencé à se glisser en moi et j’ai appris à cacher mes racines à tout le monde.
Un jour, l’été qui a suivi ma classe de première, nous étions seuls chez lui à regarder un film avec l’un de nos amis afro-américains. Le gravier s’est mis à crisser dans l’allée, sous les pneus d’une voiture ; c’était son père, l’homme du Klan, qui arrivait à l’improviste. Notre ami noir s’est caché dans un placard. Plus tard, il est sorti par la fenêtre et je l’ai retrouvé dans la rue, je l’ai fait monter dans ma voiture et l’ai ramené chez lui.
Lors de ma dernière année de lycée, le Ku Klux Klan avait organisé un rassemblement dans un parc du coin, à moins d’un mile de chez moi. Comme je sortais pour faire un footing, ma maman m’a prévenue de rester à distance du parc. Juste au cas où.
En fille obéissante, j’ai respecté sa volonté. Quand j’ai appris plus tard que les contre-manifestants avaient été plus nombreux que le KKK, j’ai senti comme un frisson dans ma poitrine. C’était ma ville natale.
J’ai ressenti la même chose ce matin, quand j’ai lu que la ville de Gainesville avait repoussé la requête de Jone qui voulait l’autorisation de faire son feu de joie. Si la ville affirmait que cette décision n’avait rien à voir avec l’intention de Jone de brûler des livres saints, le maire de Gainesville, Craig Lowe, lui, exprimait son malaise devant l’idéologie de Jone.
Lesquels sont ma ville natale ? Lesquels sont l’Amérique ?
L’action de Gainesville est un miroir pour le pays. Et aussi pour mes souvenirs. Dans le passé, il existait un antisémitisme, couvant juste sous la surface. Aujourd’hui, la menace, c’est l’islamophobie. Et si Terry Jones arrive à brûler des Corans à Gainesville, alors, il laissera une brûlure honteuse sur nous tous.
(JPG)
Le Ku Klux Klan, le 2 septembre 1962, brûlant une croix lors d’une manifestation nationale.
(JPG)
Mya Guarnari est journaliste indépendante, basée à Tel Aviv. Elle écrit régulièrement pour The Huffington Post et The Jerusalem Post. Ses articles sont publiés en anglais notamment sur Al Jazeera, The National (Abu Dhabi), Ha’aretz, Electronic Intifada, The Jewish Daily Forward, Maan News Agency, Mondoweiss... Elle possède une maîtrise des Beaux-Arts de l’université d’Etat de Floride.
Elle peut être contactée par courriel : myaguarnieri@gmail.com
Son site : Mya Guarnieri
26 août 2010 - Mya Guarnieri - The Guardian - traduction : JPP
Lien