mardi 1 septembre 2009

Une implantation gelée sinon rien

Par JPOST. FR

31.08.09

Le chef de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, accepterait de rencontrer le Premier ministre Benyamin Netanyahou, uniquement si ce dernier se laissait convaincre par les Etats-Unis de geler une implantation entière.

Le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
PHOTO: AP , JPOST

Ces propos ont été rapportés par Nabil Shaath, l'assistant de Mahmoud Abbas. Selon lui, une implantation doit totalement disparaitre afin de prouver la bonne volonté israélienne à reprendre les négociations.

Il a ajouté que ces recommandations ne s'appliquaient pas seulement à la Judée-Samarie, mais aussi à Jérusalem-est.

Dans l'hypothèse où Binyamin Netanyahou n'accéderait qu'à un gel 'limité" , le conseiller d'Abbas, Nabil Shaath, a déjà une réponse toute trouvée pour l'administration américaine : "Je dirais, Monsieur Obama, nous vous aimons... mais je suis navré, ce n'est pas suffisant pour nous impliquer dans un véritable processus de paix."

Plus de Nakba dans les manuels

Par ABE SELIG jpost.fr

31.08.09

Le ministre de l'Education, Gidéon Saar a tranché. Le terme Nakba a été banni des manuels scolaires dans les écoles arabes-israéliennes. Signifiant "catastrophe" en arabe, il renvoie au jour de la création de l'Etat d'Israël.

Gideon Saar, ministre de l'Education.
PHOTO: ARIEL JEROZOLIMSKI , JPOST

« Les arabes israéliens ont certainement vécu une tragédie pendant la guerre d'indépendance. Mais le mot nakba, qui est similaire au terme de Shoah dans le concept, ne peut plus être utilisé. La création de l'Etat hébreu ne peut pas être assimilée à une tragédie. Le système scolaire dans les secteurs arabes doit être révisé. », a expliqué Gidéon Saar.

Le Comité pour l'éducation des arabes en Israël a réagi violement à l'annonce du ministre de l'Education. Pour son directeur Atef Moaddi, la décision de Saar n'est rien d'autre qu' « une manœuvre politique » pour nier l'identité de la communauté arabe en Israël.

Les manuels en question, qui mentionnent aussi le rejet arabe du plan des Nations Unies sur la répartition des territoires, avaient été approuvés par l'ancien ministre de l'Education Yuli Tamir.

A l'époque, l'utilisation du terme "Nakba" dans les manuels avait déclenché la colère de Binyamin Netanyahou : « le gouvernement a enlevé Zeev Jabotinski des livres scolaires pour le remplacer par la Nakba. »

Une nouvelle campagne internationale de solidarité avec les enfants de Gaza

[ 31/08/2009 - 13:26 ]
Gaza – CPI

L'organisation britannique des partenaires de la paix et du développement, ainsi que le comité international anti-blocus ont lancé la campagne internationale de solidarité avec les enfants de Gaza qui souffrent énormément à cause du blocus sioniste très sévère.

Le porte-parole de la campagne, Ali Nouzli a annoncé, le dimanche 30/8, dans un communiqué dont le centre palestinien d'information a reçu une copie, qu'il est prévu l'arrivée de la campagne à la bande de Gaza, à travers le passage de Rafah, au début du mois d'octobre prochain.

Il a dit que la campagne va apporter 100 ambulances et 375 voitures électriques pour les handicapés de la Bande de Gaza, ainsi que des matières médicales.

Nouzli a ajouté que plus de 100 personnalités politiques et parlementaires vont accompagner cette campagne qui va se diriger vers la Bande de Gaza.

Nouvelle confirmation du pillage par "Israël" d'organes palestiniens

Leila Mazboudi

31/08/2009 Une journaliste palestinienne travaillant dans le domaine des investigations a confirmé l'information publiée par le journal suédois Aftonbladet sur le pillage par l'entité sioniste des organes de palestiniens tués dans différentes conditions.

Selon Salam Kawssar qui travaille pour le journal en ligne "Palestine Think Tank" et vit dans la capitale autrichienne depuis 2002, cela fait depuis les années 70 qu'Israël dissèque les cadavres des Palestiniens de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza pour voler leurs organes.

" L'armée israélienne a depuis les années 70 effectué ce genre d'opérations, lorsqu'elle a enterré des milliers de Palestiniens qu'elle avait arrêtés dans des cimetières militaires après avoir pillé leurs organes, notamment leurs cœurs ou reins" a détaillé la journaliste assurant vouloir divulguer bientôt les preuves qui confirment ses allégations rassemblées depuis 22 ans.

A noter que l'article signé par le journaliste suédois Donald Bostrom a étayé son article en recueillant les expériences dans ce sens de familles palestiniennes de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Il a également opéré le lien entre ces témoignages et la découverte aux États-Unis d'un réseau de trafic illégal d'organes, et dont Israël serait la plaque tournant en fournissant 10% des plus de 60.000 organes trafiqués.
Formé d'une vingtaine de personnes, dont 5 rabbins, sa ramification israélienne est prise en charge par le rabbin Elie Itzhak Rosenbaum, libéré sous caution.
Cet article a d'ailleurs coûté à la Suède les foudres d'Israël qui a exigé au gouvernement qu'il condamne l'article et s'en démarque. Ce que ce dernier a refusé, au motif du respect de la liberté de la presse.

Les pressions israéliennes n'ont toutefois pas lâché de leste.
Relayées par le ministre italien des affaires étrangères, Franco Bertini, elles n'ont pu obtenir jusqu'à présent qu'une condamnation qui sera prononcée par le ministre suédois des Affaires étrangères, Karl Bildt, durant la rencontre des ministres de l'Union européenne qui se teindra en fin de semaine condamnant " de l'antisémitisme et assurant que l'Union agira pour contrer toutes ses formes sur le continent européen", selon les propos de Bertini.

Bertini qui s'exprimait pour le quotidien israélien Haaretz a rassuré que la crise qui a éclaté entre Israël et la Suède chargée de la présidence tournante de l'Union européenne n'aura pas de répercussions sur les relations entre l'Europe et Israël. Bertini est une fervent partisan de relations privilégiées entre ces deux parties, se vantant que c'est l'Italie qui a poussé les Européens à prendre la décision de séparer l'amélioration relations avec l'entité sioniste du développement du processus de paix au Moyen Orient, selon Arabs 48.

almanar.com

Israël a arrêté 3 journalistes en une semaine

Cisjordanie - 31-08-2009
Par Ezzedeen AlQassam Brigades
La Coalition des médias palestiniens a dénoncé l’enlèvement de l’écrivain et journaliste Seri Sammour, aujourd’hui, par les forces israéliennes d’occupation, après avoir donné l’assaut à sa maison à Jénine, au nord de la Cisjordanie, deux jours après l’arrestation du journaliste Ghofraan Zamel, du camp de réfugiés Al-Ain, et du journaliste Mohammed Mona, de Naplouse.

La Coalition des médias palestiniens est profondément préoccupée par la chasse et l’arrestation continues des journalistes palestiniens par les autorités d’occupation. Il y a six autres journalistes dans les geôles sionistes :Walid Khalid, Nizar Ramadan, Mohammed Al Qiq, Amjad Shawamreh, Hossam Badran et Sami Assi, tous de Cisjordanie.

La coalition exhorte tous les organismes de presse et de droits de l’homme à dénoncer cette politique qui est contraire à toutes les normes et conventions internationales qui garantissent la liberté de circulation et de diffusion des informations des journalistes.

Elle appelle également toutes les institutions, en particulier « Reporters sans Frontières » et la « Fédération internationale des Journalistes » et tous les syndicats arabes et internationaux, à mettre en lumière ces pratiques et exiger la libération des journalistes sans conditions.

La coalition dit que le nombre en augmentation de journalistes détenus dans les prisons israéliennes montre qu’il y a une politique sioniste programmée de « réduire au silence » la presse palestinienne, comme cela a été le cas pour la radio « Bethléem 2000 ».
Traduction : MR pour ISM

Sur les collines de Naplouse, la colonie Yitzhar a doublé cinq fois en 10 ans

Naplouse - 31-08-2009
Par Amin Abu Wardeh
Le village d’Asira, au sud de Naplouse, est le théâtre de fréquentes attaques des colons israéliens d’Yitzhar, une des dizaines de colonies en Cisjordanie. Les colons armés se sont emparés de la montagne voisine et en ont fait leur abri, transformant une destination de pique-nique pour les Palestiniens en un lieu de dévastation et d’horreur.























Le village d'Asira, dans la vallée, encerclé par les colonies Yitzhar, sur la ligne de crête et Itamar, au premier plan, avec les serres.


L’administration israélienne d’occupation, représentée par le bureau de l’Administration Civile, a pris la décision de débarrasser la colonie Yitzhar de cinq de ses maisons. Les colons se moquent non seulement du droit palestinien et international, mais aussi du droit israélien.

Suhail Shehadeh, qui habite Asira, dit la ville est « privée de la splendeur des saisons » par la perte de son espace extérieur. Quelques 7.300 hectares de terres palestiniennes forestières et arboricoles ont été expropriés pour l’expansion de la colonie, les maisons et les routes qui y mènent.

Les villages voisins de Huwara et Madama font partie des villages qui ont perdu leurs terres.

Shehada raconte que des groupes de colons viennent déraciner les amandiers et les oliviers pour les replanter dans les colonies. Il dit que le but est « de falsifier l’histoire. »

Sur les collines du sud de Naplouse, aujourd’hui, seuls les soldats et les colons peuvent se promener, note le Conseil de Village d’Asira. « Sous prétexte de protéger les routes pour colons, des avant-postes sont déployés sur les collines, et la plupart des villages sont enfermés dans des "zones militaires fermées" ».

Les membres du Conseil de Village d’Asira disent qu'aujourd’hui les deux-tiers du village ont été confisqués pour la colonie Yitzhar, terres qui produisaient des céréales et des légumes.

Le Conseil d’Asira souligne que la colonie a doublé cinq fois en 10 ans.

Yitzhar, qui s’est agrandie aux dépens de milliers d’hectares de terre agricole, fait partie de la stratégie israélienne. Elle est considérée comme l’une des principales colonies juives. Cette colonie est en train de devenir un bloc composé d’avant-postes et de caravanes installés sur les collines. De nouvelles invasions sont signalées, ainsi qu’une augmentation de l’installation de clôtures qui volent toujours plus de terre palestinienne.

Asira est situé à 12 km au sud de Naplouse. Ses routes mènent à l’autoroute Naplouse-Jérusalem. En 1966, un recensement indiquait que sa population était de 1.265 Palestiniens, la plupart issus des familles Makhlouf, Hamdan Al Shami, Yassin, Abdul Latif Abu Hamad, Ahmad Asaera et Abdul Latif Khalifa.
Source : PNN
Traduction : MR pour ISM

Des tentes pour la plupart des familles sans abri de Gaza, des préfabriqués pour quelques chanceux

Gaza - 31-08-2009
Par Mohammed Omer
En dépit du défilé d’une variété de diplomates internationaux et d’organismes humanitaires inspectant la destruction de Gaza, rien n’a changé depuis qu’Israël a mis fin, en janvier, à son attaque Plomb Durci, nommée de façon perverse en référence à une ligne d’un poème destiné aux enfants pour la fête d’Hanoukka. Les familles sans logis sont désespérées devant l’absence de progrès à leur fournir un abri adéquat et sûr, en dépit des promesses des donateurs internationaux lors d’une conférence qui s’est tenue à Sharm el-Sheikh en Egypte début mars.




















Un exemple des préfabriqués dans lesquels sont logées plusieurs familles de Gaza. Ici, Hussein Shawish joue avec ses petits-enfants dans son nouvel abri à Gaza, le 17 juin 2009 (photo AFP/Mohammed Omer).


« Je suis heureux d’être parmi les premiers à Gaza à recevoir un préfabriqué, » dit Issa Hamouda, qui vit dans le camp de réfugiés densément peuplé de Jabalya à Gaza.

Hamouda, 57 ans, fait un signe vers quelques-uns de ses 20 enfants et petits-enfants qui se tiennent près des décombres de ce qui était la maison familiale, où ils se réveillent tous les matins. « C’est seulement la dimension d’une pièce,» dit-il de leur nouvel hébergement, « mais c’est mieux que rien. »

Le préfabriqué est installé près des gravas de sa maison démolie. « Chaque fois que je passe près de cette tente et du préfabriqué, » ajoute Hamouda, «c’est un symbole qui nous rappelle la dernière offensive contre nous. »

Malheureusement, la tente et la cabane adjacente dans lesquelles sa famille est obligée de vivre depuis janvier n’est pas près d’être démolie.

En dépit des plus de 4,5 milliards de promesses faites lors de la conférence des donateurs internationaux pour aider à la reconstruction de la Bande de Gaza, rien ne semble être entré à Gaza depuis. Selon un fonctionnaire haut placé du gouvernement de Gaza, qui note qu’aucun fonds n’a encore été reçu des nations donatrices, « il n’y a eu aucune tentative sérieuse, d’aucun côté, pour programmer la reconstruction de la Bande de Gaza. »

Dans les semaines qui ont suivi l’attaque israélienne, des groupes d’aide internationale ont monté des camps de tentes dans les zones les plus durement touchées, lorsque le gouvernement dirigé par le Hamas à Gaza a commencé à distribuer de 192 structures fournies par la Turquie. L’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) envisage de fournir 1.200 préfabriqués supplémentaires dans les prochaines semaines ou mois, selon des sources palestiniennes à Gaza.

Les préfabriqués de 12m² dans lesquels un peu moins de 200 familles vivent actuellement n’ont ni toilettes, ni salle d’eau, ni cuisine, ni installations privées. Ils ne sont guère plus qu’une simple cabane à outil. Pourtant, à Gaza, cinq mois après qu’Israël ait mis fin à son attaque, c’est considéré comme une maison.

Certains Gazaouis ne sont pas réduits à vivre sous des tentes ou dans des préfabriqués : ils s’entassent chez des parents ou des amis, ou ils louent un appartement, s’ils en ont trouvé un de disponible. Cette solution reste cependant un luxe que la plupart des Gazaouis ne peuvent s’offrir.

Interrogé sur les promesses internationales pour reconstruire Gaza, Hamada répond : « Ces pays donateurs devraient s’occuper d’abord de mettre fin à l’occupation, au lieu de proposer d’en payer le coût. Si tu veux me donner un dîner, ne me donne pas seulement un poisson, mais apprends-moi à pêcher, et laisse-moi le faire. Nous ne voulons pas être dépendants des dons des autres pays. »

Gaza a une abondance de ressources humaines, dont beaucoup d'ouvriers et de professionnels, ajoute-t-il. « Nous pourrions vivre bien mieux rien qu’avec nos ressources disponibles, » dit Hamouda, « avec des frontières ouvertes et plus d’occupation pour contrôler nos vies. »

Les 22 jours d’attaque d’Israël sur Gaza ont tué plus de 1.400 Palestiniens. Des milliers d’autres – dont une majorité de civils – ont été blessés. Selon la dernière évaluation des Nations-Unies, 3.500 maisons ont été complètement détruites, 2.100 ont subi des dommages importants et 40.000 des dommages mineurs.

La grande famille d’Hamouda est la raison principale pour laquelle il a été une des premières personnes à Gaza à recevoir un abri, qui a été monté par le Ministère des Affaires Sociales. La plupart des Gazaouis préfère que leur abri soit installé près de ce qui fut leur maison.

Hamouda a décrit comment Israël a ciblé sa maison pendant l’Opération Cast Lead. Elle a d’abord été bombardée par les avions de guerre israéliens, plus démoli par ses bulldozers. « Qui peut dire quand mes enfants auront à nouveau une maison ? » dit-il. « Tout est démoli, rien n’est resté, y compris nos arbres et nos fermes. Même l’âne a été tué dans les ruines de la maison. »

« Nous n’avons ni intimité ni protection contre la chaleur du jour ou le froid de la nuit, » ajoute-t-il. « Nous voulons seulement vivre une vie normale, comme les autres peuples des autres nations du monde. »

Selon Hamouda, les visites à Gaza de l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair et de l’ancien Président des USA Jimmy Carter ont été « une catastrophe. Ni Carter ni Blair ne sont descendus voir notre tragédie. Pourtant, ils ont permis l’occupation de notre patrie lorsqu’ils étaient au pouvoir. Je n’attends rien de bon ni de l’un ni de l’autre. »

Carter n’a peut-être pas rendu visite à la famille Hamouda, mais il a dénoncé les souffrances des Palestiniens à Gaza comme uniques dans l’histoire, et il a affirmé qu’ils étaient traités « plus comme des animaux que des êtres humains.»

Entre temps, le siège paralysant de Gaza reste en place. Maxwell Gaylard, coordonnateur spécial adjoint des Nations Unis pour les Territoires Palestiniens Occupés et résident, explique pourquoi – des mois après et malgré les promesses des donateurs – des refuges pour les familles sans abri ne sont pas construits : « La raison est simple, » dit Gaylard, basé à Jérusalem. « Le gouvernement d’Israël n’autorise pas l’entrée des matériaux de construction à Gaza. »

« J’ai replanté nos arbres trois fois, » dit Hamouda, « mais chaque fois, les bulldozers israéliens les ont détruits. J’en déduis qu’Israël ne considère pas seulement les êtres humains à Gaza comme des ennemis, mais les arbres aussi. »

Plusieurs groupes pour les droits de l’homme et gouvernements européens ont demandé à Israël d’autoriser l’entrée à Gaza des matériaux de construction mais il n’y a toujours aucun allègement du siège. « Nous sommes en négociation avec les autorités israéliennes, mais il n’y a aucun accord pour autoriser les matériaux de construction à Gaza, » dit Gaylard. « Gaza est un endroit qui a joui d’un bon niveau de vie auparavant, mais aujourd’hui, il y a beaucoup de pauvres – ils ne font qu’un repas par jour – c’est la misère. »

Interrogé sur le temps que prendrait, d’après lui, la reconstruction de Gaza, le responsables de l’ONU ne peut que répondre : « J’aimerais le savoir. Nous demandons constamment l’ouverture des frontières et nous déclarons que la population de Gaza ne doit pas être soumise à une telle punition collective. »

« Nous avons construit nos maisons avec la sueur et le sang, » dit Issa Hamouda. Après une pause, il ajoute : « Et nous sommes prêts à les reconstruire, encore et encore – mais Israël doit nous laisser respectueusement tranquilles, et nous y arriverons avec nos propres ressources. »
Source : Desert Peace
Traduction : MR pour ISM

Les Palestiniens exhortent Obama à ne pas céder sur la colonisation

01/09/2009

PROCHE-ORIENT
Un haut responsable palestinien a exhorté hier le président américain, Barack Obama, à ne pas céder sur l'exigeance de son administration d'un gel total de la colonisation israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. « Si Obama accepte la poursuite de la colonisation à Jérusalem, cela signifie qu'il se retire du processus de paix au Proche-Orient », a déclaré le responsable, Nabil Chaath, à Ramallah en Cisjordanie.
Washington, soutenu par les grands pays européens, voit dans le gel total de la colonisation le préalable à une reprise des négociations de paix, suspendues depuis la fin 2008. Toutefois, l'administration Obama a paru reculer récemment sur cette question face à l'opposition d'Israël. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé dimanche « qu'aucune décision » n'avait été prise par son gouvernement concernant un gel de la colonisation.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, refuse de reprendre les négociations avant un arrêt total de la colonisation. Dans des déclarations faites au Qatar dimanche, M. Abbas a ainsi exclu une rencontre avec M. Netanyahu en marge de l'Assemblée générale de l'ONU dans la seconde moitié de septembre. L'éventuelle tenue d'une telle rencontre a été évoquée par des responsables israéliens ces dernières semaines.
L'orient le jour

La marine israélienne blesse un pêcheur

Ecrit par Leyla Jad
31/08/2009
GAZA – La marine israélienne a bombardé un bâteau palestinien au large de Soudanyya, au nord de la ville de Gaza, lundi matin, selon la Direction générale de la Pêche.
Vers 8h30, la marine aurait tiré contre le bâteau de Omar Ibrahim Al-Habeil. Al-Habeil, au bord du bâteau, a été blessé.
Il a été aidé par des autres bâteaux de pêche, qui n’ont pas réussi par contre à éteindre le feu, qui a détruit presque tout le bâteau de Al-Habeil, d’après une déclaration du Ministère de l’Agriculture de Gaza.
Le Ministère a invité les forces d’occupation israéliennes à arrêter leurs attaques contre les pêcheurs, qui doivent avoir le droit d’exercer leur profession. (PNN)

Mission accomplie: Amira a déposé plainte devant la CPI

Publié le 31-08-2009


Nous rentrons tous heureux du déplacement à la Haye, ou Amira AlQarem a déposé plainte contre Israël, ce lundi 31 août, pour crime de guerre et crime contre l’humanité devant la Cour Pénale de la Haye. Pour la première fois depuis huit mois, Amira souriait.

Un grand merci au Dr Mohamed Salem qui a accompagné Amira chaque jour depuis plus d’un mois et lui a permis de traverser cette période difficilie, douloureuse, loin des siens, loin de son pays, mais proche de vrais amis qui lui donnent tant d’affection.

Merci et bravo à Me Gilles Devers et au collectid d’avocats qui ont su montrer au monde que l’on ne pouvait pas refouler indéfiniment toutes les victimes, tous les martyrs palestiniens, et que si le mot justice a encore un sens, des juges tiennent là un bon moyen de le prouver.

Merci à tous les militants et sympathisants (deux cars pleins !) qui ont pris leur journée pour être aux côtés d’Amira, à l’occasion de cette journée historique. La sortie du tribunal, plainte en main, comme une reconquête de l’espoir, valait le déplacement.

CAPJPO-EuroPalestine