mardi 23 mars 2010

Netanyahou va demander à Obama des bombes à charge pénétrante

Lundi 22 Mars 2010
Netanyahou va demander à Obama des bombes à charge pénétrante
Le Premier ministre Benyamin Netanyahou profitera de sa visite à Washington cette semaine pour demander aux Etats-Unis de lui fournir des armes de pointe nécessaires à une d’éventuelles frappes sur les sites nucléaires de l'Iran, rapporte le Sunday Times (1).
Avant son départ, dimanche soir, M. Netanyahu s’est plié aux exigences américaines et promis à l'administration du président américain Barack Obama qu'Israël ferait plusieurs gestes de bonne volonté envers les Palestiniens.
Selon l'hebdomadaire londonien, Netanyahou demandera une contre-partie à ces concessions, en exigeant du plus proche allié d'Israël de fournir à l’armée israélienne des bombes sophistiquées de type "bunker-buster » [ndt : bombe à charge pénétrante], nécessaires pour atteindre les installations nucléaires de l'Iran, dont beaucoup sont enfouies sous terre.
Le prédécesseur d'Obama, George W. Bush, est présumé avoir refusé de précédentes demandes israéliennes concernant des bombes GBU-28, ainsi que la mise à niveau d'avions ravitailleurs qui permettraient un raid aérien à longue portée sur l'Iran.
Mais Netanyahou risque d’avoir une tâche difficile devant lui pour persuader Obama d’armer Israël pour des frappes préventives car la stratégie américaine actuelle semble favorable à une mission diplomatique, plutôt que militaire, dans la solution au différent entre l'Iran et l'Occident.
Toutefois, les informations indiquant samedi que les États-Unis étaient en train d’acheminer 387 bombes de type « bunker-buster » sur sa base aérienne sur l'île de Diego Garcia dans l'Océan Indien semblent indiquer que, malgré ses efforts diplomatiques, Obama n'a pas exclu une frappe américaine en Iran (2).
(1)    http://www.timesonline.co.uk/tol/news/world/middle_east/article7069724.ece
(2)    http://www.haaretz.com/hasen/spages/1157052.html
Traduit de l’anglais par Altynbek Bizhanov pour Alterinfonet.
http://www.alterinfo.net/Netanyahou-va-demander-a-Obama-des-bombes-a-charge-penetrante_a44094.html

Israël accepte les propositions américaines

18:56 22/03/2010
WASHINGTON, 22 mars - RIA Novosti
Israël a accepté de réaliser les démarches suggérées par les Etats-Unis afin de relancer les négociations sur le règlement du conflit au Proche-Orient, a déclaré la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.
"Nous ne voulons pas que le processus de paix soit menacé. J'ai proposé au premier ministre Benjamin Netanyahu d'entreprendre des démarches susceptibles de rétablir la confiance [entre Israéliens et Palestiniens]. Il m'a répondu en citant les démarches que son pays était prêt à déployer", a-t-elle affirmé en ouvrant une réunion du Comité des affaires publiques américano-israéliennes (AIPAC), groupe de pression pro-israélien créé en 1951 aux Etats-Unis.
La chef de la diplomatie américaine a refusé de fournir le détail de sa proposition. Son exemple a été imité par M.Netanyahu. La seule concession d'Israël officiellement annoncée pour le moment est d'avoir accepté d'examiner avec les Palestiniens tous les problèmes majeurs entravant le processus de paix au Proche-Orient.
Les relations américano-israéliennes se sont détériorées ces derniers jours suite à la décision de l'Etat hébreux de lancer la construction de 1.600 logements pour des familles juives à Jérusalem Est, territoire revendiqué par les deux parties. Cette décision a remis en cause les perspectives du redémarrage des négociations palestino-israéliennes menées avec la médiation américaine.
http://fr.rian.ru/world/20100322/186301637.html

Un Etat palestinien pourrait voir le jour d'ici deux ans

Catherine Ashton
Catherine Ashton
21:49 22/03/2010
© REUTERS Thierry Roge
BRUXELLES, 22 mars - RIA Novosti
Des négociations de paix au Proche-Orient peuvent déboucher sur la création d'un Etat palestinien viable et indépendant en l'espace de deux ans, a estimé lundi à Bruxelles la haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité Catherine Ashton.
"Nous appelons les gouvernements des pays de la région à soutenir publiquement la reprise des négociations bilatérales (palestino-israéliennes)", a déclaré Mme Ashton devant les journalistes à l'issue d'une rencontre des chefs de diplomatie des 27 pays de l'Union européenne. 
Tony Blair, envoyé spécial du Quartette de médiateurs internationaux (Russie, Etats-Unis, UE et Onu) pour le règlement au Proche-Orient, a participé à cette rencontre bruxelloise.
Les pays européens ont fait le point "sur la façon de faire avancer les pourparlers indirects" israélo-palestiniens et la façon de soutenir les efforts américains.
Le Quartette a récemment adopté à Moscou une résolution condamnant le projet israélien de nouvelles constructions à Jérusalem-Est et a appelé Israël et les Palestiniens à reprendre les négociations de paix pour trouver un accord débouchant sur la création d'un Etat palestinien d'ici deux ans.
Les Palestiniens ont salué ce document, alors que les Israéliens l'ont soumis à une critique sévère.
Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a vivement critiqué le Quartette pour ses tentatives d'imposer artificiellement un règlement et un calendrier irréaliste.
Il a déploré que de telles déclarations ne fassent que renforcer dans le camp palestinien l'impression fausse qu'il peut aboutir à ses fins en évitant, sous toutes sortes de prétextes, la négociation directe avec Israël.
"Cela ne fait qu'éloigner les perspectives de paix", a affirmé M.Lieberman.
Le processus de paix est au point mort depuis plus d'un an en dépit des efforts de la communauté internationale, Etats-Unis en tête, visant à le relancer. Le contentieux de la colonisation constitue la principale pierre d'achoppement à la reprise des négociations.
Les Palestiniens conditionnent leur retour à la table des négociations à un arrêt total de l'extension des implantations juives en Cisjordanie (dont Jérusalem-Est annexée en juin 1967).
Israël s'y refuse, ne proposant qu'un gel partiel de la construction. Le gouvernement de l'Etat hébreu, dirigé par Benjamin Netanyahu, insiste sur la reprise sans préalable du dialogue avec les Palestiniens, mais ne propose qu'une suspension temporaire et partielle de la colonisation.
http://fr.rian.ru/world/20100322/186302747.html

Forte pression internationale pour l'arrêt de la colonisation israélienne

La pression internationale s'est accrue sur Israël pour qu'il cesse sa politique de colonisation dans les territoires palestiniens occupés, principal obstacle à la reprise des négociations de paix israélo-palestiniennes, suspendues il y a plus d'un an. Dans la capitale jordanienne, Amman, le roi Abdallah II a souligné hier que l'occupant israélien devait arrêter ses actes de provocation à l'égard des Palestiniens notamment sa politique de colonisation dans les territoires occupés. "Les Etats-Unis doivent œuvrer à lever les obstacles qui entravent la reprise des négociations", a affirmé dans un communiqué royal le souverain jordanien à l'issue de sa rencontre avec l'envoyé spécial des Etats-Unis au Proche-Orient M. George Mitchell, en visite à Amman dans le cadre d'un périple dans la région. M. Mitchell, qui tente de nouveau de faire avancer le processus de paix, a également rencontré à Amman le président palestinien Mahmoud Abbas, et affirmé qu'il poursuivrait "dans les prochains jours" ses discussions avec les responsables israéliens et palestiniens afin d'établir "les conditions qui permettront de lancer les pourparlers indirects et d'avancer vers la paix pour tous". L'émissaire américain a, en outre, espéré que ces négociations indirectes "mènent vers un accord qui lancera le processus d'une paix globale au Moyen-Orient et qui permettra l'établissement de deux Etats pour deux peuples vivant côte à côte". Pour sa part, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a affirmé hier que la politique de colonisation israélienne dans les territoires occupés, notamment à El Qods-Est, mettait en danger les négociations indirectes entre Palestiniens et Israéliens, censées déboucher sur des pourparlers de paix directs entre les deux parties. "Les nouvelles constructions à El Qods-Est et en Cisjordanie affectent la confiance mutuelle, mettent en danger la négociation indirecte qui est la première étape vers de véritables pourparlers voulus par les deux parties", a déclaré Mme Clinton qui s'exprimait ainsi dans un discours devant le Congrès annuel de l'AIPAC (American Israël Public Affairs Committee), le principal groupe de pression juif américain. De son côté, l'Union européenne (UE) a réitéré lundi sa condamnation de la politique de colonisation israélienne, notamment dans la ville d'El Qods occupée, qui vise à judaïser les lieux musulmans dans la ville sainte. Ainsi, le chef de la diplomatie espagnole, Miguel Angel Moratinos, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE, a appelé Israël à "geler toutes ses activités de colonisations dans les territoires occupés", avant le début de la réunion des Conseils des Affaires étrangères, et des Affaires européennes de l'UE, à Bruxelles. Pour sa part, la Haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton, a indiqué qu'elle suivait avec "inquiétude" les derniers événements dans les territoires occupés, notamment la dernière déclaration du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, selon laquelle son gouvernement poursuivra sa politique de colonisation, ignorant ainsi tous les appels en vue de son arrêt. Mme Ashton a également souligné la nécessité de poursuivre les pressions sur Israël pour mettre fin à la colonisation et reprendre les négociations indirectes entre Palestiniens et Israéliens sous les auspices de l'émissaire américain George Mitchell. Le processus de paix au Proche-Orient, suspendu depuis les agressions israéliennes contre la bande de Ghaza (fin2008/début2009), sera évoqué lors de la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE, en présence  de Tony Blair, l'envoyé du Quartette international pour le règlement du conflit  au Proche-Orient (Etats-Unis, ONU, UE, Russie). 

Ban salue l'héroïsme des habitants de Gaza et appelle à choisir la non-violence

Gaza
22 mars 2010 – En visite à Gaza ce weekend, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a exprimé sa solidarité avec la population palestinienne de ce territoire, l'appelant à choisir la voie de la non-violence, de l'unité palestinienne et de la légitimité internationale.
« Chaque jour, la population de Gaza fait preuve d'héroïsme et d'un courage tranquille, c'est une source d'inspiration », a déclaré M. Ban dans la section Khan Younis à Gaza. Les habitants « s'efforcent de pourvoir aux besoins de leurs familles dans des conditions inacceptables, insoutenables ».

A Khan Younis, cela fait près de trois ans qu'un projet d'habitations de l'ONU est en suspens. Toutefois, le gouvernement israélien a récemment approuvé la demande de l'Organisation de poursuivre les travaux sur ce projet humanitaire et de construire 150 logements.

De même, une meunerie et une usine de traitement des eaux usées doivent être construites. Des vitres pour les écoles et de l'aluminium pour les fenêtres pourront également être introduits dans la région.

« Même si je crois que cette avancée constitue une étape positive, nous avons encore besoin de beaucoup, beaucoup plus », a déclaré le Secrétaire général. « C'est comme une goutte dans un seau d'eau », a-t-il dit.

Il a répété que la politique de blocus d'Israël n'était « pas tenable et était erronée ». « Cette politique est également contre-productive », a-t-il souligné. « Elle empêche le commerce légitime et encourage la contrebande. Elle fragilise les modérés et renforce les extrémistes ».

L'opération Plomb durci de l'armée israélienne à Gaza, qui a duré trois semaines au début de l'année 2009, avait pour objectif déclaré la cessation des tirs de roquettes par des militants du mouvement palestinien Hamas. Les combats ont fait plus de 1.400 morts et 5.000 blessés, principalement du côté palestinien.

Le Secrétaire général a assuré que l'ONU se tenait aux côtés du peuple de Gaza, et que des organismes comme l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) continueraient à fournir une aide humanitaire et à la reconstruction.

Après sa visite à Gaza, M. Ban est revenu à Jérusalem pour des entretiens avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Le Secrétaire général a déclaré aux journalistes que sa visite se déroulait à un moment « crucial ».

Il a une nouvelle fois appelé les deux parties à reprendre les pourparlers avec « sincérité et flexibilité ». « Je sais à quel point les Israéliens aspirent à une sécurité durable », a-t-il dit. « C'est mon but aussi. Je suis ici pour dire que la paix n'est pas seulement nécessaire et urgente, elle est également réalisable ».

En visite à Ramallah samedi, Ban Ki-moon avait réitéré son engagement à aider les parties israélienne et palestinienne à parvenir à un règlement de la question sous deux ans. Pour cela, il n'existe pas d'autre alternative que des négociations directes, a-t-il souligné après une rencontre avec le Premier ministre de l'Autorité palestinienne, Salam Fayyad.

Le Secrétaire général a en outre remercié Israël pour ses efforts humanitaires en Haïti après le tremblement de terre dévastateur de janvier qui fait plus de 200.000 morts. « Vous avez su montrer une grande humanité, et cela est très respecté et apprécié », a-t-il dit.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=21508&Cr=Isra%EBl&Cr1=Palestiniens 

Manifestation imposante à Bruxelles contre la visite de Libermann en Belgique

22 Mar 2010
Bruxelles – Londres / Des centaines de Belges, d'Européens et d'émigrés ont manifesté hier soir devant le lieu de résidence du ministre israélien des Affaires Etrangères, Avigdor Libermann, demandant à l'Union Européenne de mettre un terme à son soutien politique, monétaire et commercial du gouvernement israélien.
La chaîne satellitaire /al-Jazzera/ a rapporté que les manifestants ont arboré des pancartes qualifiant Libermann de "raciste", réclamant le boycottage commercial immédiat des produits israéliens commercialisés en Europe et plaidant pour une action pratique susceptible d'arrêter les pratiques israéliennes racistes à l'encontre des Palestiniens dans les territoires occupés, de lever immédiatement le blocus imposé à la bande de Gaza et d'appliquer le droit international.
D'autre part, la campagne /Solidarité avec la Palestine/ et nombre d'institutions activistes dans la défense des droits des Palestiniens ont appelé à une manifestation de protestation contre la visite du maire israélien de la ville occupée d'al-Qods, Nir Barakat, à Londres et contre la politique d'épuration raciale qu'adoptent les autorités d'occupation israéliennes dans la ville sainte d'al-Qods.
D'après le site - Internet /Palestine Aujourd'hui/, les institutions juridiques ont appelé les manifestants à se rassembler devant /Chatham House/, l'institut royal des affaires internationales, où Barakat devrait donner une conférence.
Au cours de cette manifestation, les manifestants devraient exprimer leur rejet des positions du responsable sioniste, Nir Barakat, qui avait approuvé récemment la construction de /1600/ unités colonialistes dans la ville sainte d'al-Qods.
N.S. / R.B. 
http://www.sana.sy/fra/55/2010/03/22/279178.htm 

Al-Charaa: La destruction par Israël des maisons de Palestiniens et sa judaïsation des lieux saints prouve son impuissance

22 Mar 2010
Damas / M.Farouk al-Charaa, vice-président de la République, a estimé qu'Israël n'aurait pas pu judaïser les lieux saints, notamment à al-Qods est, sans la faiblesse arabe et la régression des relations interarabes.
Au cours de sa rencontre aujourd'hui avec les étudiants de la 9e session de la faculté de la défense nationale, M.al-Charaa a affirmé l'importance de la ligne politique qu'adopte le président Bachar al-Assad dans le traitement de la situation arabe et de ses tentatives assidues pour la sauvegarde de l'unité du peuple palestinien et la défense de la résistance.
M.al-Charaa a jugé que la solidarité interarabe reposée sur une vision stratégique claire est une question méritant le déploiement des efforts pour rendre cette solidarité une forteresse protégeant les questions du sort de la nation arabe et ses droits légitimes.
M.al-Charaa a souligné que la destruction par Israël des maisons de Palestiniens et la judaïsation des lieux saints arabes prouve son impuissance de répondre aux exigences de la paix ainsi que la faiblesse de l'action arabe commune de récupérer les droits usurpés et les territoires arabes occupés conformément aux résolutions de la légalité internationale.
Ensuite, M.al-Charaa a répondu aux questions des étudiants concentrées sur la situation dans la région et les moyens d'affronter les défis et les plans auxquels est exposée la nation arabe.
R.Jorf 
http://www.sana.sy/fra/63/2010/03/22/279295.htm 

Netanyahu n'ira pas à Bruxelles mercredi

22/03/2010 
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a finalement annulé sa visite prévue cette semaine à Bruxelles, en raison de la prolongation de son séjour aux Etats-Unis, où il doit rencontrer le président Barack Obama, a-t-on appris de source officielle israélienne.
Benjamin Netanyahu devait se rendre après-demain à Bruxelles pour s'y entretenir avec des dirigeants européens, dont le président de l'UE Herman Van Rompuy, sur le chemin de retour d'une visite à Washington. Mais le Premier ministre israélien a été invité à rencontrer le président Obama mardi à Washington afin de discuter de la relance du processus de paix au Proche-Orient, dans un climat de crise diplomatique entre les deux alliés.
Benjamin Netanyahu participe aujourd'hui au Congrès annuel de l'AIPAC (American Israel Public Affairs Committee), le principal lobby juif américain. 

Un mauvais coup de Nicolas Sarkozy et de Bernard Kouchner ?

lundi 22 mars 2010 - 10h:57
Bureau national de l’AFPS
Le Président et son docile ministre des Affaires étrangères seraient-ils à nouveau à l’origine d’un mauvais coup contre les Palestiniens ?
(JPG)
A g. sur la photo, le soit-disant président français reçoit son hochet de la part de l’AJC (American Jewish Committee), pour bons et loyaux services...
Ils profiteraient des prochaines réunions du Conseil des Affaires étrangères de l’Union européenne, le 22 mars, et du Conseil d’Association avec Israël, le lendemain, pour relancer leur projet de « rehaussement » des relations entre l’Union et l’Etat israélien, lequel conférerait à ce dernier un statut de quasi Etat membre de l’Union.
En décembre 2008, sous présidence française, « notre » ministre des Affaires étrangères avait travaillé à cette décision, adoptée malgré le vote contraire du Parlement européen. Mais l’offensive meurtrière d’Israël contre Gaza avait fait, tout de même, capoter l’opération.
Si cette information devait se confirmer, il s’agirait d’une véritable et insupportable provocation, alors qu’Israël poursuit son siège inhumain de la population de Gaza et vient d’annoncer la construction de 1 600 logements nouveaux dans les colonies de Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
Cette décision visant à offenser le vice-président américain Joseph Biden, venu inaugurer d’improbables « négociation indirectes » entre Israéliens et Palestiniens, a provoqué une crise avec les Etats-Unis - la plus grave depuis trente-cinq ans, selon l’ambassadeur américain à Tel-Aviv. Les « négociations » quant à elles sont mort-nées.
Que, dans ces conditions et à contrario, l’Union européenne donne un gage majeur à Israël constituerait un encouragement insensé aux autorités israéliennes et un véritable reniement de ses engagements, réaffirmés en décembre dernier par ses ministres des Affaires étrangères.
Ceux-ci s’étaient prononcés clairement pour l’édification d’un Etat palestinien indépendant dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale. C’était il est vrai après le rapport Goldstone... Si elle veut contribuer à la paix, non seulement l’Union européenne ne doit pas « rehausser » les relations UE-Israël, mais elle doit suspendre l’Accord d’association tant qu’Israël n’en appliquera pas l’article 2, qui « fonde » sa mise oeuvre sur le « respect des principes démocratiques et des droits de l’homme fondamentaux ».
L’AFPS appelle ses adhérents à redoubler d’efforts pour utiliser la campagne Boycott- Désinvestissement-Sanctions comme moyen de pression et à agir contre le double langage des dirigeants français et européens. Elle les appelle aussi à élargir résolument le rassemblement nécessaire autour de cette action pour que les citoyens s’en mêlent. Pour que la paix progresse enfin au Proche-Orient, il faut impérativement en finir avec l’impunité d’Israël !
17 mars 2010 - Association France-Palestine Solidarité - Vous pouvez consulter ce communiqué à :
http://www.france-palestine.org/art...

Jérusalem : clé pour la lumière... ou l’obscurité

lundi 22 mars 2010 - 06h:41
Nour Odeh - Al Jazeera
Malgré les pluies incessantes de gaz lacrymogènes, des grenades assourdissantes, des balles en acier couvertes de caoutchouc, le nombre de manifestants palestiniens n’a cessé d’augmenter, écrit Nour Odeh.
(JPG)
Les forces israéliennes d’occupation répriment férocement tout mouvement de protestation dans les Territoires Palestiniens sous Occupation.
Un de mes amis m’a demandé l’autre jour, depuis combien de temps je n’avais pas été autorisée à entrer dans Jérusalem. « Près de dix ans », lui répondis-je, « sauf pour enregistrer pour un passage de deux heures au consulat américain chercher un visa, il y a trois ans ».
« Pour moi, c’est huit ans », me dit-il.
Puis nous nous sommes aperçus que la plupart des enfants et des « jeunes » dont nous parlons au cours des affrontements à travers la Cisjordanie, qui se sont mobilisés contre les mesures israéliennes dans la ville occupée, n’ont probablement jamais vu celle-ci !
En effet, la plupart des hommes non mariés âgés de moins de 35 ans ne peuvent que rêver d’obtenir un permis israélien pour visiter Jérusalem-Est occupée, que les autorités israéliennes ont physiquement séparée du reste de son environnement palestinien par une série de murs et de checkpoints.
Mémoire collective
Pourtant, les gens disent que c’est Jérusalem, le sujet de chansons et qui génère des passions, le condensé de l’histoire nationale. Ces jeunes ont un lien profond et émotionnel avec Jérusalem, y sont liés par une mémoire collective et y sont attachés à travers la culture, le patrimoine et, oui, la religion.
Alors que je couvrais les dramatiques affrontements dans toute la Cisjordanie les jours de la semaine écoulée, ces sentiments nationaux étaient limpides. Les garçons et jeunes gens palestiniens ont manifesté chaque jour, depuis maintenant plusieurs jours.
Malgré les pluies incessantes de gaz lacrymogènes, des grenades assourdissantes, des balles en acier couvertes de caoutchouc, leur nombre n’a cessé d’augmenter, ne diminuant en rien. Et les affrontements gagnent en ampleur, en s’éloignant des checkpoints et en s’étendant dans les rues et ruelles.
C’est là que les affrontements deviennent directs parce que les jeunes Palestiniens sont si proches des soldats israéliens... Ils peuvent presque les toucher.
Le bruit des grenades assourdissantes, des pierres frappant les toits autour de nous et l’asphalte entre nos pieds et les terrible gaz lacrymogènes... C’est déroutant. D’autant plus que dans ces types d’affrontements, il n’y a pas de fronts - les affrontements éclatent partout : à gauche, à droite, en avant, en arrière.
Ces scènes se répètent à travers la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, des affrontements étant signalés à l’ouest de Ramallah, à Ni’lin - un village récemment déclaré zone militaire fermée par Israël - dans des villages au nord de Naplouse, et Hébron au sud de Jérusalem.
Vue différente
A Jérusalem, la situation est différente, plus difficile à déchiffrer. C’est une ville très surveillée, avec des caméras et des policiers en civil partout y compris au milieu des habitants. Ces affrontements sont un écho du climat général parmi les Palestiniens, déçus par l’inaction internationale et frustrés par la perte progressive de tout espoir dans un avenir de paix, de liberté, et d’opportunités.
La colère, les manifestations et les bouleversements politiques ont tous été alimentés par l’évolution de la situation. Récemment Israël a annoncé, pour l’expansion des colonies, une série de plans qui ont fortement irrité les Palestiniens. Israël ouvre aussi la porte grande ouverte, et de façon inédite, à de dures critiques internationales y compris de l’allié d’Israël le plus important : les Etats-Unis.
Puis survint un événement qui a injecté des sentiments religieux et peut-être une ferveur dans ce dangereux mélange de tension et d’impasse politique. Des groupes extrémistes de droite israéliens ont inauguré la synagogue Hurva, dangereusement située près du Haram al-Sharif qui abrite le troisième lieu saint de l’Islam : la mosquée Al-Aqsa.
La synagogue a été construite en grande partie par des contributions privées. Mais le problème est qu’elle a été construite dans la partie orientale occupée de la Ville et sur le terrain d’un quartier arabe palestinien rasé par Israël peu de temps après qu’il ait occupé Jérusalem en 1967.
Autrefois, on l’appelait le quartier Charaf, maintenant il est nommé le quartier juif. Mais Israël ne réagit pas, même du bout des lèvres, à la critique internationale.
Demande « déraisonnable »
Mercredi, le ministre israélien des affaires étrangères, Avigdor Lieberman [extrême-droite ultra-nationaliste et ultra-raciste - N.d.T] a déclaré qu’il était « déraisonnable » pour la communauté internationale de demander à Israël d’arrêter la construction dans Jérusalem-Est occupée.
Il a également estimé que la déclaration du Quartet, publié ce vendredi, « nuit à la possibilité de parvenir à un accord [de paix] ». Pour quelle raison ? Parce que le Quartet a condamné [de façon purement formelle, comme à l’habitude - N.d.T] les actions israéliennes à Jérusalem-Est occupée et a déclaré qu’Israël devait à présent les stopper.
Les Palestiniens considèrent Jérusalem comme le cœur et l’âme de leur identité, de leur histoire, résumée dans les anciennes murailles qui en disent long sur une histoire turbulente et obstinée, passée et présente. Une histoire qui malgré les effusions de sang et la misère, dispense encore à l’humanité des messages d’amour et de paix.
Mais l’histoire de la terre sainte et de son caractère sacré est peut-être aussi sa malédiction.
Des guerres qui ne sont pas saintes...
C’est dans la Via Dolorosa à Jérusalem que Jésus est censé avoir marché, portant sa croix, pour le salut de l’humanité. Et c’est dans cette ville que des carnages se sont produits, au nom de Dieu - et dans des guerres qui n’ont rien de sacré - pour dominer la ville sainte.
Pourtant, c’est également dans cette ville que le meilleur de l’homme, et des fidèles de Dieu, a prévalu et où ont dominé les premiers signes de coexistence religieuse qui ont brillé sur le monde.
Mais le conflit entre Palestiniens et Israéliens touche à la terre et à la souveraineté. C’est avant tout une lutte nationale.
Mais Jérusalem, qui était la clé de l’échec des pourparlers de paix de Camp David en 2000, est l’élément le plus explosif dans cette lutte, car la ville est un symbole religieux autant que national.
« Impératif patriotique »
pour les Palestiniens de toutes les confessions, Jérusalem-Est occupée, ou la Jérusalem arabe [Al Qods], est un impératif patriotique sacré.
La même chose s’applique aux juifs israéliens. Et les fidèles de trois religions monothéistes du monde ont Jérusalem au cœur.
C’est pourquoi autant que Jérusalem pourrait être un symbole d’une coexistence religieuse pacifique, elle peut aussi se transformer en étincelle pour enflammer les sentiments les plus sombres de l’humanité, faits de préjugés, de haine et de guerres de religion.
Les mesures prises par Israël à Jérusalem, craignent les observateurs depuis longtemps, pourraient engendrer cette obscurité car elles sont emballées dans une rhétorique religieuse profondément provocante.
Cette terrible perspective semble une menace imminente planant dans le ciel de Jérusalem ces jours-ci.
(JPG)
* Nour Odeh est correspondante d’Al Jazeera dans les Territoires Palestiniens sous Occupation
http://blogs.aljazeera.net/middle-e...
Traduction : Nazem
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8392

Les "moustarabin"

publié le lundi 22 mars 2010
Denis Brunetti

 
C’est l’unité de policiers en civil, déguisés en manifestants palestiniens
Les Palestiniens les appellent les "moustarabin" , les Israéliens "Mistaravin" , en français les "arabisants" ou plutôt "ceux qui essaient d’être arabes". C’est l’unité de policiers en civil, déguisés en manifestants palestiniens, un keffieh ou une cagoule sur la tête, mêlés à la foule des jeunes , lançant parfois eux- mêmes des pierres pour donner le change. Certains parleraient arabes, venant de la communauté druze, au nord d’Israël.
Quand les policiers et les garde-frontières lancent la charge contre les jeteurs de pierre, les moustarabin tombent le masque et se jettent sur des manifestants qu’ils ont repérés pendant les incidents. On les a vus en action mardi dernier lors de la journée "de la colère" à Jérusalem. Lors des affrontements, dans le quartier d’As Suwani, les photographes ont pris des clichés de ces agents en civil qui sortaient parfois un pistolet pour protéger leur action. Ils étaient au moins une demi-douzaine ce jour-là, qui juste après les interpellations se sont engouffrés dans un minivan blanc et ont disparu. On les a vus souvent mais leur apparition cette semaine a encore fait parler d’eux. Et les jeunes "shabab", en keffieh, se mettent même à s’organiser contre eux. Il se raconte à Jérusalem-Est que les jeunes manifestants prennent maintenant un couteau dans leur poche. Si soudain un policier en civil tente de l’interpeller, un coup de couteau rapide permettra d’échapper à la prise et de fuir à toutes jambes. Certains organiseraient même des petits groupes de manifestants "en surveillance", qui ne jettent pas de pierres, mais attendent que les policiers en civil se découvrent pour fondre sur eux.
Cette unité en civil est sans doute issue des sections YAMAS du contre-terrorisme , créées depuis 1989 ,qui utilisent des techniques de déguisement pour infiltrer ou effectuer des arrestations surprises dans des villes palestiniennes ; ils appartiennent au corps des Garde-Frontières et ont été utilisés pour la Cisjordanie, pour la bande de Gaza et pour Jérusalem.
Selon le journal Haaretz, l’unité de police de Jérusalem serait incluse dans l’unité Lahav 433. Le haut commissaire de la police David Cohen avait reconnu sa création , en insistant sur la nécessité d’avoir des renseignements dans la communauté arabe israélienne, contre le crime organisé.
Cette unité spéciale de la police a même été sujet de questions cette semaine à la Knesseth par des députés arabes israéliens. "Une telle unité fait des provocations , pour laquelle la communauté arabe est mise en cause" a dit le président du parti Balad, Jamal Zahalka. . Des députés arabes israéliens ont protesté , en affirmant que le principe d’une telle unité revenait à accuser de fait la communauté arabe des désordres. L’association arabe de droits de l’homme Adallah a annoncé qu’elle enquêtait et qu’elle envisageait des recours juridiques.
Une telle unité existe aussi très officiellement depuis des années dans l’armée israélienne : ce sont les soldats israéliens du Commando Duvdevan ( "Cerise") de Tsahal qui opère dans les Territoires Palestiniens, en Cisjordanie tandis que le commando Shimshon s’infiltrait autrefois à Gaza . Là il s’agit de recrues israéliennes qui ont une longue formation, pour leur apprendre non seulement les techniques de combat rapproché( krav maga), de snipers etc, mais aussi les coutumes arabes, la langue, la tenue,y compris l’utilisation de postiches, verres de contacts etc.
publié sur le blog de TF1/LCI
Choix de photo : (Express, diaporama http://www.lexpress.fr/diaporama/di...) : C. Léostic, Afps

Netanyahu à Washington, puis à Bruxelles pour rencontrer des dirigeants européens

publié le lundi 22 mars 2010
Afp, Reuters

 
Le Premier ministre israélien, se rend à Washington pour parler devant l’Aipac, son fidèle allié aux USA. Il tentera aussi d’apaiser les tensions avec l’administration Obama, tout en maintenant sa volonté de continuer à violer le droit international. Ensuite, l’Europe...
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, se rendra mercredi à Bruxelles pour y rencontrer des dirigeants européens, a annoncé samedi un responsable israélien.
Ce responsable, qui s’exprimait sous couvert de l’anonymat, n’a pas précisé avec quels dirigeants européens M. Netanyahu allait s’entretenir, indiquant seulement qu’il se rendra à Bruxelles sur le chemin de retour de la visite qu’il doit effectuer à Washington à partir de dimanche.
La radio israélienne a indiqué que M. Netanyahu rencontrerait, lors de sa visite à Bruxelles, le président de l’Union européenne Herman Van Rompuy ainsi que les Premiers ministres des Pays-Bas, de la Belgique et de l’Italie.
Le responsable israélien n’a pas fait de commentaire sur une éventuelle rencontre mardi à Washington, évoquée par la presse, avec le président américain Barack Obama. Une crise diplomatique entre les Etats-Unis et Israël a éclaté le 9 mars, lorsque l’Etat hébreu a annoncé sa volonté de construire 1.600 nouveaux logements à Jérusalem-Est, en pleine visite du vice-président américain Joe Biden pour marquer le début des discussions indirectes sous l’égide de l’émissaire américain au Proche-Orient George Mitchell.
M. Netanyahu doit rencontrer M. Mitchell, attendu ce week-end au Proche-Orient, avant son départ pour les Etats-Unis où il doit prendre la parole devant la conférence annuelle du groupe d’influence pro-israélien AIPAC (American Israel Public Affairs Committee). [1]
Selon Jeffrey Heller, Benjamin Netanyahu joue la fermeté avant sa visite à Washington
Les pressions internationales n’empêcheront pas l’Etat juif de poursuivre ses constructions à Jérusalem, avertit le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à quelques heures d’une visite à Washington.
Le chef du gouvernement israélien a précisé qu’il avait écrit à la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton pour lui faire part de sa détermination.
"Notre politique à propos de Jérusalem est la même que celle qui a été suivie par tous les gouvernements israéliens depuis 42 ans, elle ne change pas. En ce qui nous concerne, construire à Jérusalem, c’est comme construire à Tel Aviv", a déclaré Netanyahu en conseil des ministres.
La question épineuse des colonies, qui s’accompagne d’un regain de violence en Cisjordanie où quatre Palestiniens ont trouvé la mort au cours du week-end, a donné lieu ces dernières semaines à une brusque tension entre Israël et son allié historique américain.
L’annonce, le 9 mars en pleine visite du vice-président américain Joe Biden, d’un projet de construction de 1.600 nouveaux logements dans la colonie juive de Ramat Shlomo, un secteur proche de Jérusalem-Est annexé par Israël après la guerre des Six-Jours de juin 1967, a fait capoter la reprise de pourparlers indirects auxquels les Palestiniens venaient juste de donner leur aval.
Benjamin Netanyahu s’est efforcé par la suite d’apaiser les tensions avec Washington créées par cet incident. Hillary Clinton, qui avait jugé "insultante" la décision concernant Ramat Shlomo, a indiqué jeudi qu’au cours d’une conversation téléphonique, le Premier ministre israélien avait répondu de manière "utile et fructueuse" à ses préoccupations.
Clinton n’a pas donné de détails mais la presse israélienne croit savoir que la chef de la diplomatie américaine n’a pas réussi à convaincre Netanyahu de geler le projet de Ramat Shlomo, qui a en revanche promis d’autres mesures pour "établir la confiance", comme la libération de prisonniers palestiniens ou un allègement du blocus de la bande de Gaza.
Benjamin Netanyahu quittera Israël dimanche soir pour se rendre à Washington, après un entretien avec l’émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell qui s’efforce de relancer les pourparlers israélo-palestiniens gelés depuis décembre 2008 et l’offensive israélienne sur la bande de Gaza.
QUATRE PALESTINIENS TUÉS EN DEUX JOURS
A Washington, Netanyahu prendra la parole devant le puissant groupe de pression pro-israélien AIPAC et rencontrera des dirigeants du Congrès.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, qui s’est rendu dimanche dans la bande de Gaza, a déclaré que Netanyahu rencontrerait le président Barack Obama, ce qu’a confirmé un responsable israélien. L’entretien aura lieu mardi.
Le voyage de Netanyahu se déroulera dans un contexte de violence en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est, où les manifestations de Palestiniens se multiplient contre une politique israélienne qui vise selon eux à étendre le contrôle d’Israël sur des territoires arabes.
Israël considère Jérusalem comme sa capitale indivisible, ce que ne reconnaît pas la communauté internationale. Les Palestiniens, quant à eux, veulent faire de Jérusalem-Est, la partie arabe de la ville, la capitale de leur futur Etat.
Selon Nabil Abou Rdainah, porte-parole du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, les Israéliens n’ont répondu que pas une "plus grande escalade" aux efforts de la communauté internationale pour relancer les efforts de paix.
L’armée israélienne a tué dimanche deux Palestiniens qui essayaient de poignarder un soldat en Cisjordanie, portant à quatre le nombre de personnes tuées en deux jours dans le territoire.
Samedi, des affrontements avaient opposé des soldats israéliens à des jeunes lanceurs de pierres palestiniens dans le village d’Irak Bourine, près de Naplouse. Un adolescent de 16 ans avait été tué sur le coup et un deuxième de 17 ans a succombé dimanche à ses blessures.
Dimanche encore, près de Bethléem, une centaine de jeunes Palestiniens ont affronté les forces de sécurité israéliennes, a déclaré Tsahal.
Les Palestiniens réclament que les questions centrales les opposant aux Israéliens - comme les frontières et l’avenir de Jérusalem - soient abordées lors de discussions indirectes [2].
Dans ses commentaires en conseil des ministres, Benjamin Netanyahu a semblé offrir une ouverture à George Mitchell en déclarant que chaque partie était libre de formuler ses positions lors de ces négociations dites de "proximité".
Mais il a souligné qu’une "vraie solution aux questions centrales (...) ne pourra être obtenue que par le biais de négociations de paix directes".  [3]
[1] relayé par la Libre belgique

L’ONU mise sur un projet immobilier pour débloquer la reconstruction de Gaza

23/03/2010
Le projet de l’ONU en cours de construction sur le terrain d’une 
des anciennes colonies israéliennes évacuées en 2005.Saïd Khatib/AFP
Le projet de l’ONU en cours de construction sur le terrain d’une des anciennes colonies israéliennes évacuées en 2005.Saïd Khatib/AFP
Avec ce projet, approuvé par Israël, les Nations unies ambitionnent de loger 150 familles dans des appartements au bord de la Méditerranée.
Les Nations unies comptent sur le projet immobilier modèle qu'elles pilotent près de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, pour aider à débloquer la reconstruction du territoire palestinien sous strict blocus israélien. « Nous allons donner un excellent exemple et prouver que nous contrôlons le processus à 100 % », a déclaré Mounir Manneh, le responsable de la construction à l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). « Nous avons évalué de manière très précise toutes les quantités (de matériaux) car nous ne voulons pas être accusés par les Israéliens d'exagérer », a ajouté M. Manneh en présentant ce projet au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, en visite dimanche dans le territoire palestinien.
Israël interdit l'importation des matériaux de construction à Gaza, craignant qu'ils puissent servir à bâtir des bunkers pour les groupes armés palestiniens, en particulier pour le Hamas, le mouvement islamiste qui dirige et contrôle la bande de Gaza. Les autorités israéliennes ont, à titre exceptionnel, autorisé le passage du ciment pour ce projet, le plus ambitieux du genre depuis la fin de l'offensive israélienne contre la bande de Gaza fin 2008-début 2009. Elles ont mis en place leur blocus de Gaza en 2006 puis l'ont durci en 2007 après la prise de pouvoir du Hamas au détriment de l'Autorité palestinienne.
Avec ce projet, approuvé par Israël, les Nations unies ambitionnent de loger 150 familles dans des appartements et de faire la preuve qu'elles sont à même de gérer de tels programmes sans risque de détournement des matériaux par des organisations combattantes palestiniennes. « S'il pouvait y avoir un plus grand niveau de confiance sur le fait que le Hamas ne siphonne pas ces matériaux pour les besoins de sa machine militaire, cela pourrait évidemment rendre les choses plus faciles », reconnaît le porte-parole du gouvernement israélien, Mark Regev.
Des milliers de Gazaouis ont perdu leurs logements pendant la dernière guerre, qui a fait plus de 1 400 morts palestiniens. Selon des statistiques officielles palestiniennes, 4 100 habitations ont été détruites durant l'opération militaire.
Les appartements, presque terminés, sont bâtis au bord de la Méditerranée, sur le terrain d'une des anciennes colonies israéliennes évacuées en 2005 sur ordre d'Ariel Sharon, alors Premier ministre.
M. Ban s'est félicité de ce projet tout en soulignant qu'il ne représentait qu'une « goutte d'eau » dans l'océan et que beaucoup restait à faire pour reconstruire Gaza. « C'est un pas très positif. Mais je pense que nous devons faire beaucoup plus », a-t-il plaidé après un entretien dimanche à Jérusalem avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Lors d'une conférence en Égypte, il y a un an, la communauté internationale s'était engagée à hauteur de 4,5 milliards de dollars pour reconstruire Gaza et relancer l'économie locale, mais elle refuse que cette aide tombe dans l'escarcelle du Hamas. Selon les médias israéliens, M. Netanyahu serait prêt à faire des « gestes de bonne volonté » envers les Palestiniens à la demande des États-Unis, comme l'assouplissement du blocus de Gaza, afin de permettre la relance du processus de paix.
Si son projet est un succès, l'Unrwa pourra importer les matériaux nécessaires à la construction de logements pour près de 6 000 familles palestiniennes dont les maisons ont été détruites par l'armée israélienne ces dernières années. 

Clinton appelle Netanyahu à faire des choix « difficiles mais nécessaires » pour la paix

23/03/2010
Les constructions israéliennes à Jérusalem-Est et en Cisjordanie 
« affaiblissent la capacité unique des États-Unis de jouer un rôle 
essentiel dans le processus de paix », a affirmé hier Hillary Clinton 
dans un discours devant le principal lobby américain pro-Israël, à 
Washington. Brendan Smialowski/Getty Images/AFP
Les constructions israéliennes à Jérusalem-Est et en Cisjordanie « affaiblissent la capacité unique des États-Unis de jouer un rôle essentiel dans le processus de paix », a affirmé hier Hillary Clinton dans un discours devant le principal lobby américain pro-Israël, à Washington. Brendan Smialowski/Getty Images/AFP
George Mitchell rencontre Mahmoud Abbas à Amman et lance un appel au calme et à la retenue après les récentes violences en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a appelé hier Israël à faire des choix « difficiles mais nécessaires » pour la paix, au premier jour d'une visite à Washington du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu visant à apaiser la tension avec son allié. Les relations sont passablement dégradées entre les États-Unis et Israël en raison du refus de M. Netanyahu de lâcher du lest sur la colonisation. Mais une avancée vers la paix « exige que toutes les parties, y compris Israël, fassent des choix difficiles mais nécessaires », a déclaré Mme Clinton devant le Congrès annuel de l'Aipac (American Israel Public Affairs Committee), le principal lobby pro-israélien aux États-Unis.
M. Netanyahu devait s'entretenir hier soir avec Mme Clinton avant un rendez-vous aujourd'hui à la Maison-Blanche avec le président Barack Obama, tout auréolé de la réussite de sa réforme du système de santé.
Le chef du gouvernement israélien a accepté sous la pression américaine de faire des « gestes de bonne volonté » afin de relancer les négociations avec les Palestiniens. Pour autant, le Premier ministre de droite n'a rien cédé sur un point capital : un gel de la colonisation à Jérusalem-Est, dont la communauté internationale ne reconnaît pas l'annexion en 1967. Les constructions israéliennes à Jérusalem-Est et en Cisjordanie nuisent au climat de confiance, au dialogue de paix et au rôle de médiation des États-Unis, a pourtant insisté hier Mme Clinton. La sérieuse crise diplomatique avec Washington a éclaté avec l'annonce de la construction de 1 600 logements dans un quartier juif de Jérusalem-Est, en pleine visite du vice-président Joe Biden à la mi-mars.
« Le succès exceptionnel, sur le plan intérieur, du président Obama va lui donner plus de poids pour relancer les négociations » entre Israël et les Palestiniens, stoppées depuis la fin 2008, a estimé le ministre israélien des Affaires sociales Yitzhak Herzog. « Il est grand temps d'en finir avec la querelle avec Washington », a poursuivi ce ministre travailliste sur la radio militaire, soulignant l'importance des liens avec les États-Unis compte tenu de « la menace nucléaire iranienne ». En revanche, le vice-Premier ministre Sylvan Shalom, un proche de M. Netanyahu, a déploré qu'Israël « ait dû céder du lest uniquement pour permettre une rencontre avec Obama et le début de négociations indirectes avec les Palestiniens ».
De son côté, l'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, s'est entretenu hier à Amman avec le président palestinien Mahmoud Abbas pour tenter de lancer les négociations indirectes. « Au nom des États-Unis et du président, j'invite toutes les parties à faire preuve de retenue. Ce qu'il faut maintenant, c'est une période de calme et de tranquillité, qui nous permette d'avancer dans les efforts que nous avons engagés », a-t-il dit après sa rencontre avec M. Abbas.
Mettant en garde contre des risques d'escalade, Mahmoud Abbas a, de son côté, exhorté Israël « à ne pas entraîner (les Palestiniens) dans ce qu'ils ne veulent pas et les Israéliens dans ce qu'ils ne veulent pas ». Évoquant le meurtre « de sang-froid » la veille de deux jeunes frères palestiniens par une patrouille de l'armée israélienne, il a estimé que « ce qui s'est passé à Naplouse était une affaire extrêmement grave ». Israël, a-t-il ajouté, doit « cesser ces agissements, et notamment les raids de colons qui agressent les Palestiniens, les battent et coupent des arbres avant de se replacer sous la protection de l'armée ». « Cette situation n'est ni tolérable ni durable », a dit le président de l'Autorité autonome, dont les propos sont rapportés par l'agence de presse palestinienne Wafa.
Parallèlement, dans la bande de Gaza, l'aviation israélienne a mené dans la nuit de dimanche à lundi un raid dans le sud du territoire, après un tir de roquettes palestinien, a-t-on appris de source palestinienne. Des appareils ont attaqué un tunnel dans le secteur de Rafah, à la frontière avec l'Égypte, sans faire de blessé, selon des témoins. Un porte-parole militaire a confirmé le raid affirmant que cette attaque vient en réponse à une intensification des tirs de roquettes, ces derniers jours. 

L'occupation annonce que le village d'Orta est une région militaire fermée

[ 22/03/2010 - 10:04 ]
Naplouse – CPI
L'armée de l'occupation israélienne a annoncé, le dimanche 21/3, que le village d'Orta, situé au sud de Naplouse est une région militaire fermée, en interdisant aux ambulances palestiniennes d'arriver au village.
Des témoins oculaires ont dit que l'armée a pris cette décision après que ses soldats ont tué deux Palestiniens qui travaillaient dans leur terre agricole, près de la colonie d'Etmar.

Des affrontements nocturnes entre les Palestiniens et les colons sioniste à Selfit

[ 22/03/2010 - 11:41 ]
Selfit – CPI
De violents affrontements ont éclaté, la nuit dernière, entre les Palestiniens et des colons sioniste à l'entrée du village de Marda, à Selfit, après que des adolescents palestiniens ont lancé des pierres sur les voitures des colons sionistes qui passaient sur la route principale près de leur village.
Des témoins oculaires ont dit que les forces occupantes sont arrivées au lieu, en s'installant à l'entrée du village et en s'accrochant avec les jeunes Palestiniens.

L'occupation renouvelle l'isolement individuel du captif al-Barghouthi

[ 22/03/2010 - 18:20 ]
Ramallah – CPI
Le tribunal central de l'occupation sioniste, à Nassera, dans les territoires occupés en 1948 a décidé, le lundi 22/3, de prolonger l'isolement individuel du leader au mouvement du Hamas, le captif Abdallah al-Barghouthi, pour une durée de 6 semaines supplémentaires.
Des organisations juridiques ont appelé arrêter l'isolement individuel contre le captif Abdallah al-Barghouthi qui dure depuis plus de 6 ans continuels.
On note que le captif al-Barghouthi est condamné à la perpétuité 67 fois, sous prétexte qu'il est le responsable de plusieurs opérations martyres contre des buts sionistes.

Un nouveau plan sioniste pour élargir la colonie d'Abou Ghounim

[ 22/03/2010 - 17:47 ]
Al-Qods occupée – CPI
L'occupation israélienne poursuit la colonisation et la judaïsation dans la ville occupée d'al-Qods et en Cisjordanie occupante, au moment où l'autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas, insiste de reprendre les négociations indirectes avec l'occupation.
Il est prévu que le comité de planification et de construction de la municipalité sioniste approuve, le lundi 22/3, un nouveau plan pour élargir la colonie d'Abou Ghounim, installée également entre la ville d'al-Qods et Bethléem.
Le plan comporte la construction d'un centre commercial et 12 unités coloniales, notamment après les déclarations de Netanyahu qui considère la construction à al-Qods comme les autres constructions à Tel-Aviv.
Cette décision vient simultanément avec l'appel américain adressé au premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, pour visiter Washington et rencontrer Obama.

Al Zahar met en garde d'un complot visant à sauver l'occupation de sa crise politique

[ 22/03/2010 - 13:02 ]
Gaza - CPI
Le membre du bureau politique du Hamas, Dr. Mahmoud Al Zahar a mis en garde contre certains agendas et complots visant à sauver l'occupation israélienne de sa crise politique au niveau international, notamment avec la direction de la maison blanche, suite aux escalades sauvages dans les territoires palestiniens occupés, notamment les extensions coloniales et la profanation des lieux saints, et surtout après l'annonce de l'ouverture de la synagogue de Hourva (la ruine) au sein des esplanades sacrées de la sainte mosquée d'Al Aqsa.
Al Zahar a appelé le sommet arabe prévu, en Lybie, à prendre la question d'Al Qods occupée et sa mosquée sainte d'Al Aqsa comme une priorité, à soutenir la résistance nationale du peuple palestinien et adopter des mesures réelles et efficaces pour sauver les lieux saints dans les territoires palestiniens occupés et appuyer d'une manière tangible les droits légaux du peuple palestinien.
Au cours de sa participation, le dimanche 21/3, au festival de Khan Younès, au sud de la Bande de Gaza, le leader du Hamas a souligné que l'occupation tente de sortir par tous les moyens de sa crise diplomatique, en escaladant ses agressions et crimes contre les palestiniens, tout en soulignant que le Hamas encourage tous les efforts patriotiques pour renforcer la résistance nationale contre les crimes et violations sionistes très flagrants.
Al Zahar a renouvelé le maintien de son mouvement à la réconciliation et la consolidation des efforts stipulant l'arrivée au succès d'un consensus national palestinien selon des agendas patriotiques, en assurant l'attachement du Hamas à ses remarques sur la feuille égyptienne.
"Ban Ki-moon n'a rien annoncé que d'appeler à la levée du blocus, en négligeant de discuter des crimes de l'occupation et n'a pas rendu justice au programme de la résistance", a commenté Al Zahar après la visite de Ban Ki-moon à Gaza, en soulignant que Ban Ki-moon ne pourra rien faire au palestinien, car il représente le veto américain qui domine les Nations Unies et prétend la démocratie alors qu'il n'accepte pas les résultats des élections libres et démocratiques.
En ce qui concerne l'opération d'échange des captifs, Al Zahar a affirmé que si c'est l'occupation qui décide enfin de compte, les négociations seront donc inutiles.

L'occupation construit un mur sur le cimetière de Mamanallah

[ 22/03/2010 - 17:14 ]
Al-Qods occupée – CPI

Les autorités de l'occupation poursuivent leurs violations contre les patrimoines humains dans les territoires palestiniens occupés, où les forces occupantes ont entamé, le dimanche 21/3, la construction d'un mur dans le côté Est du cimetière de Mamanallah, à l'Ouest de la ville occupée d'al-Qods.
Des sources locales ont dit que les sionistes ont construit les bases de ce mur avec du bêton armé, en confisquant plus de 12 dunums de la surface du cimetière.
Le président du comité des cimetières islamiques, à al-Qods, Hadj Moustafa Abou Zouhra a qualifié ce pas sioniste de violations continuelles contre les lieux saints pour judaïser la ville sainte.
Il a affirmé que ce cimetière a été fondé avant plus de 14 siècles et qu'il représente l'un des patrimoines humains, en soulignant que la démolition des cimetières islamiques représente une violation au patrimoine humain et que l'entité sioniste est le seul pays qui détruit ces patrimoines.
Le ministre palestinien des legs pieux et des patrimoines, Dr. Taleb Abou Chaar a condamné les attaques et agressions sionistes contre le cimetière de Mamanallah, en considérant que cette violation vient dans le cadre d'une série de violations programmées et continuelles contre les lieux saints islamiques.

Les milices d'Abbas protègent les colons sionistes et enlèvent les Palestiniens en Cisjordanie

[ 22/03/2010 - 12:49 ]
Ramallah/al Khalil – CPI

Des sources de la presse sioniste ont affirmé que les milices de l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas ont remis aux forces de l'occupation israélienne, le dimanche soir 21/3, un colon sioniste qui s'est infiltré dans la ville d'al Khalil, au sud de la Cisjordanie, dans le cadre des coordinations sécuritaires entre les deux côtés.
Les miliciens d'Abbas ont retourné aussi deux colons sionistes qui sont entrés dans la ville de Ramallah.
La radio hébreu a dit qu'une voiture sioniste utilisée par un colon sioniste avec son épouse et ses deux fils, est entrée dans la ville de Ramallah en Cisjordanie occupée et que les forces de la sécurité d'Abbas ont remis ces sionistes à la direction des forces occupantes, dans le campement voisin de Beit Eil.
D'autre part, les milices d'Abbas ont enlevé 11 partisans du Hamas dans la ville de Naplouse, Toulkarem, al Khalil et Ramallah, alors que les tribunaux militaires qui appartiennent à ces milices  poursuivent leurs jugements injustes contre les leaders et partisans du mouvement, en annonçant des peines de prison contre plusieurs captifs.
Les forces occupantes avaient tué 4 Palestiniens dans la ville de Naplouse, au nord de la Cisjordanie occupée, durant les dernières 24 heures.

Hamas : le crime sioniste de Naplouse suscite une nouvelle Intifada

[ 22/03/2010 - 11:36 ]
Gaza - CPI

Le Hamas a condamné fortement l'opération d'assassinat très lâche des forces armées sionistes, à Naplouse, contre les enfants et innocents palestiniens, où 4 palestiniens sont tombés en martyrs, dont deux enfants âgés de 16 ans et deux adolescents âgés de 19 ans.
"Cette escalade des crimes et violations sionistes qui s'ajoutent aux séries criminelles et quotidiennes de l'occupation, dont les agressions, le colonialisme très étendu, le judaïsme très violent, la sauvagerie sioniste profanant les lieux saints, les destructions des infrastructures, les assassinats et l'embargo sioniste inhumain, nécessitent une nouvelle Intifada, ainsi qu'une révolution générale dans tous les territoires palestiniens occupés", a déclaré le Hamas dans un communiqué de presse, le dimanche 21/3, en contestant contre la sauvagerie des forces armées occupantes.
Le Hamas a dit que les crimes très flagrants de l'occupation contre les lieux saints et l'humanité nécessitent une révolution au niveau mondiale, en ajoutant que tout homme libre au monde ne pourra pas rester inactif devant cette escalade sauvage de l'occupation qui viole solennellement les lois, chartes et règles humaines et internationales.
Le Hamas a appelé les dirigeants arabes à annuler l'initiative arabe de paix avec l'occupation sioniste et démasquer les crimes sionistes sauvages contre les enfants palestiniens, notamment les derniers assassinats horribles, à Naplouse, en qualifiant la nouvelle phase de négociations indirectes de couverture flagrantes aux violations et crimes de l'occupation.
Le Hamas a critiqué fortement la faiblesse des institutions onusiennes qui gardent toujours le silence envers les agressions et violations bien programmées et sans précédant de l'entité sioniste, notamment lorsque ces crimes israéliennes coïncident avec la tournée du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon dans les territoires palestiniens occupés.
Sous l'ombre des nouvelles escalades sionistes très sanglants contre les enfants palestiniens, le Hamas a mis en garde contre cette nouvelle politique sioniste qui vise à exterminer les palestiniens et leur question légitime, tout en appelant à la poursuite des dirigeants criminels de l'occupation au niveau international et de les emmener en justice, et à l'expulsion des représentants et ambassadeurs sionistes dans les pays arabes, ainsi que l'annulation de l'initiative arabe de paix et le boycottage de l'entité sioniste au niveau mondial. 

Les Palestiniens de 1948 insistent de célébrer la Nakba

[ 22/03/2010 - 11:07 ]
Arabes48 – CPI

Le comité des éloignés dans les territoires palestiniens occupés en 1948 a approuvé la célébration de la commémoration annuelle de la Nakba, lors d'une visite populaire au village démoli de Meska,  malgré la décision sioniste qui menace de juger les participants dans de ce genre d'activités.
Le comité a souligné que la marche sera organisée, cette année sous le slogan, "La journée de votre indépendance est celle de notre Nakba".
De son côté, les députés arabes à la Knesset sioniste ont attaqué la nouvelle loi sioniste qui interdit la célébration de la Nakba et le jugement de tout participant à de telles activités, en affirmant leur refus à cette loi.

Des députés arabes mettent en garde des provocations sionistes contre les lieux saints

[ 22/03/2010 - 10:59 ]
Al-Khalij – CPI

Le membre arabe à la Knesset sioniste, Cheikh Ibrahim Sarsour, a dit que la question palestinienne, d'al-Qods et d'al-Aqsa n'ont pas besoin d'une troisième Intifada seulement, mais d'une Intifada générale, arabe, islamique et internationale.
De son côté, le membre arabe à la Knesset sioniste, Saïd Nafaa, a dit que les provocations sionistes contre les lieux saints, la colonisation et l'absence des négociations efficaces vont causer l'Intifada populaire.
De plus, le député et président de l'assemblée nationale démocratique à la Knesset sioniste, Dr. Jamal Zahaleka a exprimé sa satisfaction envers la réussite de la semaine de l'opposition aux projets racistes sionistes qui a eu lieu dernièrement dans 40 universités du monde, sur la base d'une initiative des dizaines d'organisations des étudiants pour soutenir le peuple Palestinien, tout en appelant à une campagne palestinienne et internationale dans le même domaine.

Un bombardement sioniste cible l'est de Rafah

[ 22/03/2010 - 09:57 ]
Rafah – CPI

Les avions de guerre sionistes ont bombardé, la nuit dernière, les frontières de la Bande de Gaza avec les territoires égyptiens, au sud de la Bande de Gaza, sous prétexte de cibler des tunnels.
Des sources sécuritaires ont affirmé au correspondant du centre palestinien d'information qu'un avion militaire sioniste de type (F16) a lancé un raid aérien sur la région de Jaradat, à l'Est de Rafah, sans qu'aucune victime ne soit enregistrée.
Le porte-parole de l'armée sioniste a prétendu que le raid a ciblé des tunnels utilisés par les palestiniens pour faire entrer des marchandises interdites (les besoins nécessaires aux habitants de la Bande de Gaza qui sont assiégés depuis plus de 4 ans consécutifs).

La tension règne à Yafa après la publication d'un livret sioniste comportant le prétendu temple juif

[ 22/03/2010 - 09:52 ]
Al-Hayya – CPI

La tension règne dans la ville de Yafa, dans les territoires palestiniens occupés en 1948, entre les palestiniens et les colons sionistes, après que des côtés sionistes ont distribué dans les jardins d'enfants des livrets qui comportaient la maquette du prétendu temple sioniste à la place du dôme du rocher saint.
Le site Web du journal hébreu, "Yediot Ahronot", a rapporté d'après la municipalité de Tel-Aviv-Yaffa, que ces livrets ont été distribués lors d'une activité dans les jardins d'enfants, en prétendant qu'elle n'accepte pas ces livrets.
De son côté, le président du comité du quartier d'al Ajami dans cette ville, Kamel Ejbareih, a dit que ces livrets représentent une provocation aux sentiments des Palestiniens et musulmans.

La Knesset : Il n'y aura pas de négociations sur Jérusalem (Al Qods occupée)

[ 22/03/2010 - 09:42 ]
Al Qods occupée - CPI

Le chef de la "Knesset", le sioniste "Reuven Rivlin" a affirmé qu'il n'y aura pas de négociations sur Jérusalem (la ville d'Al Qods occupée), dans toute négociation prochaine entre l'autorité de Ramallah en Cisjordanie et le gouvernement israélien actuel.
Rivlin a déclaré, lors d'une cérémonie du parti "Likoud" gouverné par Benjamin Netanyahu à l'occasion de la fête juive que  le monde doit en fin de compte reconnaître qu'il n'y aura pas de négociations sur la ville de Jérusalem, en affirmant que tous ceux qui posent Jérusalem sur la table, contestent le droit d'"Israël" d'exister et de ses valeurs, selon ses propos.
Notons que les autorités sionistes se sont exprimées aptes à défier les efforts américains pour la reprise des négociations, en déclarant des faits sur le terrain et informant la direction américaine au cours de la visite de l'envoyé américain au Moyen-Orient, George Mitchell, alors que les forces de l'occupation ont tué quatre Palestiniens en Cisjordanie, depuis samedi soir, et annonçant al Qods occupée comme une capitale éternelle de l'entité sioniste qui nécessite régulièrement des extensions coloniales comme à Tel Aviv.

Mitchell renouvelle l'engagement de Washington de sauvegarder la sécurité d'Israël

[ 22/03/2010 - 09:30 ]
Al Nassera - CPI

L'émissaire américain pour le Moyen-Orient, George Mitchell a renouvelé lors d'une réunion avec le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, le dimanche 21/3, à Al Qods occupée,  l'engagement de son pays pour sauvegarder la sécurité d'Israël.
Mitchell qui avait présenté à Netanyahu une invitation officielle pour se réunir avec le président américain, Barak Obama, dans la maison blanche, à Washington, a dit que son pays tente de reprendre les négociations de paix entre les palestiniens et les israéliens.
Il est prévu que Netanyahu rendra visite à Washington pour prononcer un discours dans une conférence d'un comité israélo-américain pour les affaires générales de l'une des grandes organisations du Lobby sioniste et va se réunir, le mardi prochain, avec Obama.
Il est à noter que Netanyahu a déclaré avant sa réunion, à Al Qods, avec Mitchell que la politique de construction et d'expansion des colonies de son gouvernement à Al Qods ne fait plus l'objet des négociations et que les constructions dans cette ville est semblable à toute construction à Tel Aviv.