jeudi 22 juillet 2010

Israël libère Lowkey, le rappeur britannique détenu à l'aéroport Ben Gourion

Grande Bretagne - 21-07-2010

Par Maan News 
Les autorités aéroportuaires israéliennes ont libéré le rappeur Irako-Britannique qui était détenu depuis une demi-journée à l'aéroport Ben Gurion, a annoncé mercredi la page des fans du musicien.
Lowkey été arrêté mardi à son arrivée à Tel Aviv alors qu’il allait effectuer plusieurs concerts et participer à une série d'ateliers de musique dans les camps de réfugiés en Cisjordanie dans le cadre de la tournée du Bus Hip Hop, composé de membres de the Existence is Resistance, le South West Youth Collaborative, et l’Université de Hip Hop de Chicago.
Ses fans avaient lancé une pétition en ligne peu après l’arrestation de Lowkey demandant au gouvernement israélien de libérer le musicien et de l’autoriser à jouer en Palestine.
Une porte-parole du Département de l’Immigration du Ministère israélien de l'Intérieur n’a pas immédiatement répondu à l’appel téléphonique qui lui demandait de commenter. L’e-mail de l’agence de réservation de Lowkey n'a pas reçu de réponse immédiate.
En Février 2009, Lowkey avait également été arrêté à l'aéroport alors qu’il venait participer à plusieurs de concerts de bienfaisance destinés à recueillir des fonds pour la reconstruction de Gaza après la guerre.
Né Kareem Dennis, d'une mère irakienne et d’un père d'anglais à Tooting, Londres, la chanson de Lowkey contre la Guerre de Gaza était arrivée n° 1 dans les charts anglais en Janvier.

Le cimetière musulman de Jaffa va être transformé en hôtels et appartements sionistes

Palestine 48 - 21-07-2010

Par Islam Times 
Le juge du tribunal sioniste de district à TelAviv-Jaffa a refusé d’émettre une injonction empêchant la profanation du cimetière islamique Al-Qishlah, adjacent à la Grande Mosquée de Jaffa. Le tribunal a également rejeté un appel contre la construction d’un hôtel de tourisme sur la terre du cimetière.
Le correspondant d’Islam Times en Palestine occupée a déclaré que des entreprises sionistes ont projeté de construire un hôtel et des appartements résidentiels sur la terre du cimetière. La Fondation Al-Aqsa pour les Donations et le Patrimoine (Al-Aqsa Foundation for Waqf and Heritage), ainsi que des personnalités actives de Jaffa, ont condamné avec force cette décision injuste, et ont considéré qu’elle revient à autoriser la violation du caractère sacré des musulmans mort. La Fondation Al-Aqsa a souligné qu’il y avait des dizaines de tombes musulmanes, de corps et de restes humains enterrés dans le cimetière d’Al-Qishlah, ce qui a été également vérifié par la soi-disant « Autorité sioniste pour les Antiquités ».
L’ingénieur Zaki Igbaria, Président de la Fondation Al-Aqsa, a déclaré qu’il est maintenant clair que les tribunaux israéliens sont un instrument d’application de la politique de l’establishment israélien, qui s’acharne à attaquer les caractères sacrés islamiques et chrétiens comme les tombes, les mosquées et les églises. Il a aussi souligné que cette décision arrive au milieu d’une série d’attaques israéliennes contre les dotations et les lieux sains dans les Territoires 48 et à Jérusalem.
Le juge du tribunal a affirmé que les tombes qui ont été découvertes sur place pendant les fouilles ont été déplacées, et qu’elles sont très anciennes.
Le tribunal a également obligé les requérants à payer les frais juridiques (environ 40.000 shekels) au Maire de TelAviv, à l’Autorité israélienne des Antiquités, à l’Administration israélienne des Terres et à la Compagnie AlQishlah, qui a l’intention de construire un hôtel sur le secteur.
Mohammed Ashqar, membre de l’administration de la Fondation Al-Aqsa et délégué local, a dit : « La décision n’est pas une surprise mais au contraire, nous l’attendions. Nous allons habituellement en justice pour dénoncer l’establishment sioniste dans toutes ses émanations et pour montrer au monde que le terme d’ « équité » n’existe pas dans le dictionnaire de l’appareil sioniste. Nous déplorons la décision du juge qui a statué qu’il n’existait aucune preuve confirmée que les tombes étaient islamiques. En fait, leurs identités islamiques sont prouvées sans aucun doute, même par l’Autorité des Antiquités, et pas seulement par nous. L’Autorité des Antiquités a déclaré que les tombes remontent à la période entre les Mamelouks et les Ottomans. »
L’avocat Mohammad Suleiman Igbaria a dit : « La décision du tribunal est stupide, et elle vient après toute une série de décisions stupides prises par les tribunaux israéliens sur les lieux saints et les cimetières islamiques. Il y a une énorme contradiction dans la décision du tribunal. L’objectif évident de la cour est d’être en mesure, par des justifications juridiques, même illégales, de violer les lieux saints et les cimetières islamiques. »
Il a ajouté qu’il serait fait appel à la décision.
Traduction de l’arabe à l’anglais pour Islam Times : Mayssa Hazimeh.

Les déchets de colons en Cisjordanie... une catastrophe qui ravage fermes et générations

Cisjordanie - 21-07-2010

Par Middle East Monitor 
Les colons sionistes en Cisjordanie sont une menace majeure pour les territoires palestiniens, en particulier en ce qui concerne les dangers posés par les déchets industriels que leurs usines déversent sur la terre. Ces eaux polluées polluent la nappe phréatique en s'écoulant dans les vallées, sur les terres agricoles, et de là dans les eaux souterraines, et causent des dommages immenses tant aux fermiers qu’à l’environnement.

















Berger palestinien, en Cisjordanie, près d’une source polluée par le rejet des eaux usées. (photo : Karim Lebhour/RFI)
Les eaux usées de la colonie illégale de Jalbou, à Jenin, par exemple, polluent toutes les terres arables du secteur. Alors qu’il est déjà extrêmement dangereux de décharger des ordures ménagères à l’air libre, cela devient particulièrement alarmant quand l’effluent est composé d’eaux usées et de matières solides industrielles, de peintures minérales et autres matériaux variés, comme c’est le cas de la décharge de la colonie de Barquan, à Qalqiliya. Les déchets déversés par la colonie d’Emmanuel contiennent une concentration importante de sels venant de l’usine de désalinisation mélangés avec les eaux usées déversées dans la vallée voisine de Qana.

A l'arrière plan, la colonie d'Emmanuel, au premier plan, le canal d'eaux usées provenant de la colonie.
De même, les eaux usées venant de la colonie d’Alfei Menashe coulent par des canalisations fermées dans la station de pompage à « Kibbutz Eyal », en Israël, en passant par le village d’Habla, près de Qalqiliya. Toutefois, le mauvais état des pompes et l'insuffisance d'usines provoquent des fuites et les eaux usées coulent dans le village d’Habla et à Qalqiliya, créant un lac d’eaux usées préjudiciable à la fois à la santé des habitants locaux et à l’environnement.
Les eaux usées de la colonie d’Efrat s’écoulent elles aussi sur les terres agricoles de Bethléem, endommageant de grands pans de terre lorsqu’elles rejoignent les eaux usées de la colonie Daniel al-Dara. La terre agricole du village d’al-Khadar est elle aussi gravement touchée.
Contamination de l’eau potable
Nazma Sulaiman, maire de Deir Istiya, près de Salfit, déclare : “Les eaux usées qui passent dans les canalisations qui traversent la colonie Yakir fuient, comme l’a révélé une inspection des sources qui passent dans la vallée de Qana. Ces eaux usées coulent le long de la vallée entière, ce qui a provoqué un mélange avec les eaux de source naturelles. »
Il ajoute : « En conséquence, la source ‘Ayn al-Jawsa est polluée, une des neufs sources naturelles utilisées par les fermiers pour irriguer leurs terres, donner à boire à leur bétail et arroser les orangers et les citronniers. Les eaux usées sont le principal polluant des eaux souterraines dans cette région. »
Les fermiers du village Wadi Fuqeen (1), dans la province de Bethléem, se plaignent régulièrement ; de grandes quantités d’eaux contaminées mélangées à une substance granuleuse venant de l’usine de broyage de la colonie Betar Ilit s’écoulent sur les terres agricoles, en particulier dans la région d’Ain Mudeeq, au sud du village.
Ibrahim Manasira, président de l’assemblée de Wadi Fuqeen, dit : « Cette eau provoque l’inondation de dizaines de dunums de terres agricoles plantées d’oliviers et de divers autres arbres fruitiers qui appartiennent à de nombreux fermiers. » Il souligne également que l’eau a une très forte densité, ce qui entraîne des dommages considérables aux arbres et rend la terre agricole impropre à la culture.
Vidéo : Avril 2008 : les eaux usées de la colonie israélienne Beitar Illit se déversent dans la vallée de terres fertiles de Wadi Fuqeen.  
Selon Muhammad Manasira, fermier de Wadi Fuqeen, « En hiver, cette eau couvre la majorité de la terre de Wadi Fuqeen, sans parler de l’érosion due à cette eau le long des routes agricoles, ce qui les rend inutilisables pour les fermiers. De plus, les fermiers subissent d’énormes pertes financières en raison de la baisse des niveaux de production. » Il ajoute que l’écoulement continue de cette eau blanche dans la terre agricole finira par endommager complètement le sol et par le rendre inutilisable à l’agriculture.
La situation n’est pas très différente dans les secteurs qui entourent Jérusalem. Là, la terre du village d’al-Jayb est touchée par les eaux usées qui viennent de la colonie de Givat Ze’ev et du camp militaire israélien d’Ofer, les deux étant situés sur une partie du territoire qui appartient au village. Les eaux usées provoquent des dommages graves aux cultures et aux arbres fruitiers et représentent un risque sanitaire pour les habitants locaux.
Omar al-Jayb vit dans le secteur et affirme que « ces terres que les résidents utilisaient pour cultiver des oliviers, de la vigne, des figues et des légumes, font maintenant partie des territoires détruits d’un point de vue agricole et constituent un foyer de reproduction des insectes qui représentent un grave danger pour les habitants de la région. »
Des millions de tonnes de pollution
L’organisation israélienne pour les droits de l’homme B'tselem a affirmé dans un de ses rapports que « selon les estimations, les 121 colonies de Cisjordanie, sans compter celles de Jérusalem, produisent environ 17,5 millions de m3 d’eaux usées par an. »
Elle déclare également qu'« aujourd’hui, 81 colonies sont reliées à des usines de retraitement des eaux usées qui utilisent de vieilles méthodes d’exploitation très différentes des usines modernes qui opèrent en Israël. Ceci exclut Jérusalem, où 10,2 autres millions de m3 d’eaux usées s’écoulent, sans être traitées, dans le bassin de Wadi Kadarou, au sud-est de Jérusalem, où elles pénètrent dans le bassin montagneux dans une région considérée comme sensible à la pollution. »
Cependant, le problème – selon B’tselem – est que plus de la moitié de ces usines de retraitement des déchets sont petites et équipées pour traiter les déchets produits par seulement quelques centaines de familles ; le système actuel ne prend pas en considération l’accroissement rapide de la population des colons.
La plupart des ces usines ont de fréquents problèmes techniques et, de temps en temps, s’arrêtent complètement de fonctionner, ce qui aggrave le problème.
Comme pour le reste de la population coloniale qui n’est pas raccordée à des réseaux de traitement des eaux usées, elle produit 5,5 millions de m3 d’eaux usées par an qui ne sont pas complètement retraitées et qui, sous la forme d’eaux usées non traitées, sont déversées dans les vallées et les ruisseaux de diverses régions de Cisjordanie. Ce qui, en soi, est une catastrophe sanitaire et environnementale.
(1) Visiter le site « Friends of Wadi Fuqeen ».

Israël et l'Ukraine abolissent le régime des visas

17:43 21/07/2010
JERUSALEM, 21 juillet - RIA Novosti
Les ministres israélien et ukrainien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman et Konstantin Grichtchenko, ont apposé mercredi leurs signatures au bas d'un accord sur la suppression réciproque des visas.
Les nouvelles modalités de franchissement de la frontière entreront en vigueur dans les  90 jours suivant la ratification du document. On s'attend à ce que la nouvelle règlementation prenne effet en octobre.
Les autorités israéliennes espèrent que grâce à cette mesure le nombre des touristes doublera et dépassera dans les années à venir 200.000 personnes.
En septembre 2008 Israël avait également annulé le régime des visas pour les voyages réciproques des citoyens russes et israéliens.
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Berlin ne peut plus payer les sous-marins , pressions israéliennes au plus fort

21/07/2010  
Selon un hebdomadaire américain, Devins News, l’Allemagne a renoncé à sa participation au financement d’un sixième sous-marin nucléaire allemand porteur de tête nucléaire de type «  Dolphin » destiné à la marine israélienne.
Sachant que Berlin a déjà financé à 80% l’achat de trois autres sous-marins auprès de sociétés allemandes et devait en dépit de l’accord contribuer à 30% du cout du sixième sous-marin. Sachant que la transactions comprend outre les sous-marins allemands, deux navires de guerre également de fabrication allemande, pour le prix total d’un milliard et demi de dollars.  Le journal affirme que les Israéliens ont fait pression sur l’Allemagne pour la dissuader de cette décision, mais en vain. « Les Allemands ont argué les difficultés économiques qu’ils traversent » a signalé au périodique le Directeur général du ministère de la sécurité israélienne Dani Chani.
Ce qui risque selon lui de pousser Israël à annuler la transaction avec les sociétés allemandes.
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l’Allemagne a du payer des compensations à Israël et aux victimes juives des Nazis, estimées à des dizaines de milliers de dollars. Selon le Haaretz, Berlin consacre chaque année la somme de 400 millions d’euros à l’organisme israélien « Rafat » chargé du suivi de ces compensations.
Le mois de mars dernier, elle a envoyé la somme de 77 millions d’euros. La majeure partie de cette somme ira aux Juifs issus de l’ex-Union soviétique, quoique Berlin ait toujours refusé de les classer parmi «  les rescapés de la Shoah ».
Malgré sa crise économique, Berlin dont le sentiment  de culpabilité à l’égard des Juifs est nourri à propulsion s’est également vue obligée d’élever de 85% sa cotisation à cet institut, après que celui-ci se fut plaint que ses caisses étaient devenues vides.
En conséquence, il faut s’attendre à ce que l’Allemagne finisse par plier sous les pressions israéliennes, et se résigne à payer de la caisse des contribuables allemands les sous-marins nucléaires fabriquées par ses sociétés et destinés à Israël.
Et comme de coutume, il est à prévoir que ses contribuables incombent les pertes de leur économie aux immigrés, en particulier les Musulmans, voués en bouc émissaire de l’Europe en perte de vitesse.

Quand la critique d’Israël devient une arme électorale

publié le mercredi 21 juillet 2010
Gilles Paris

 
Pas d’élections en vue en terre palestinienne ou en Israël mais aux Etats-Unis, les “midterms”, début novembre, d’ores et déjà cruciales pour le président Barack Obama.
La bataille, déjà, fait rage et le défaut de soutien à Israël est devenue un argument de poids. Un Congrès républicain, espèrent les pro-israéliens, pèserait sur la politique étrangère de la Maison-Blanche jugée trop hostile à l’Etat juif.
Le site Politico a fait état de la mobilisation des pro-israéliens les plus déterminés contre les candidats jugés les plus critiques. C’est le cas de Joe Sestak, candidat démocrate pour le Sénat, éreinté par le groupe Emergency Committee for Israel dans la publicité diffusée sur le cable.
On retrouve dans ce groupe Bill Kristol et Gary Bauer, et Joe Sestak ne devrait pas être leur seul cible.
publié sur le blog du Monde "Guerre ou Paix" (présentation modifiée -directe- de la vidéo : CL, Afps)

L’armée israélienne rase un village de la Vallée du Jourdain

Ecrit par PNN
21/07/2010
Le village palestinien de Farasiya, dans la Vallée du Jourdain a été détruit lundi 19 au matin par l’Administration Civile israélienne, après que ses habitants aient reçu un ordre d’évacuation. 
55 structures-tentes, cabanes, huttes de plastique et de paille, fours en terre, enclos à moutons- ont été rasées par l’Administration Civile, l’organe israélien chargé des questions civiles en Cisjordanie, rattaché au ministère de la Défense. Elles hébergeaient 120 fermiers, ouvriers saisonniers et à leurs familles qui y vivaient.
Les bergers nomades de Farasiya vivaient de l’agriculture et de l’élevage sur des terres appartenant à des habitants de la proche ville de Tubas, certains d’entre eux depuis des décennies. Ces terres appartenant à des Palestiniens étaient louées avec tous les documents requis.
Depuis 1967, Israël maintient son contrôle sur la Vallée du Jourdain en déclarant zones militaires de larges portions de cette partie de la Cisjordanie, empêchant la croissance des communautés palestiniennes.
Il y a un an, l’armée israélienne a posé des centaines de panneaux d’avertissements près des communautés agricoles palestiniennes, dont Farasiya. Quelques années plus tôt, l’armée israélienne a détruit le tuyau par lequel la communauté s’approvisionnait en eau, tout en lui interdisant l’accès aux puits à construits par la compagnie d’eau Mekorot, destinés aux proches colonies.
Depuis, les familles qui n’avaient pas quitté les lieux pompaient l’eau pour leurs champs et leurs troupeaux depuis une source d’eau salée, impropre à la consommation humaine, selon le coordinateur des comités populaires de la Vallée, Fathi Hadirat . Elles se faisaient livrer de l’eau pour la consommation par camions. L’armée a ensuite confisqué leurs pompes.
Le 27 juin, 10 familles vivant dans des tentes ont reçu un ordre d’évacuation de l’Administration Civile, affirmant qu’elles vivaient dans une zone de tirs.
Dimanche 18 juillet, 10 familles de Bardala, un village au nord de Farasiya, ont également reçu des ordres d’évacuation.
Abd al-Rahman Basharat, berger dans un proche village, fait part des peurs des bergers de la Vallée du Jourdain. « Prendre nos terres est la même chose que prendre nos vies », affirme-t-il.
Dans une vidéo enregistrée en 2001 diffusée récemment, le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou dévoile sa tactique visant à assimiler la Vallée du Jourdain dans le territoire israélien : la déclarer zone militaire.
Ces déclarations ainsi que l’insistance des autorités israéliennes à détruire les demeures, les réserves d’eau et les fours des  bergers de la Vallée du Jourdain mettent profondément en doute la bonne volonté du gouvernement israélien dans le processus de paix. 

Moubarak et Gül évoquent le processus de paix au Caire

22/07/2010
Les efforts internationaux pour ramener Israéliens et Palestiniens à la table des négociations, au menu de l'entretien.
Les présidents égyptien et turc se sont rencontrés au Caire hier, a rapporté l'agence de presse MENA. Le président égyptien Hosni Moubarak et son homologue turc Abdullah Gül ont discuté des « efforts destinés à raviver le processus de paix au Proche-Orient ainsi que des développements régionaux d'intérêt mutuel », selon l'agence officielle. M. Moubarak a également souligné « les efforts de l'Égypte pour faire avancer le processus de paix ainsi que les négociations entre Israéliens et Palestiniens et les efforts égyptiens pour aboutir à la réconciliation en Palestine », toujours selon MENA.
Depuis des mois, Le Caire tente de réconcilier les frères ennemis palestiniens : le Fateh du président palestinien Mahmoud Abbas et le mouvement islamiste Hamas, maître de la bande de Gaza.

Samedi, Hosni Moubarak s'était entretenu séparément avec le président Abbas et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui ont repris un dialogue indirect sous l'égide de l'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell. M. Mitchell, qui essaie désormais d'obtenir un dialogue en face-à-face entre les leaders israélien et palestinien, avait rencontré Hosni Moubarak dimanche. Les Palestiniens ont gelé le dialogue direct avec Israël en décembre 2008, quand l'État hébreu a lancé une offensive de 22 jours contre la bande de Gaza. Selon eux, il ne peut y avoir de reprise de dialogue direct sans progrès sur les questions des frontières et de la sécurité, et sans une promesse israélienne d'arrêter toute colonisation des territoires occupés, Jérusalem-Est inclus.
Le gouvernement turc islamo-conservateur cherche quant lui à renforcer le rôle de la Turquie au Proche-Orient et s'est rapproché notamment des pays musulmans, dont ses anciens ennemis, la Syrie et l'Iran.
Le Caire et Ankara assurent tous deux qu'ils sont complémentaires dans la région, et non en compétition. 

Israël « s’engage » à limiter l’usage de munitions au phosphore

22/07/2010
L'armée aurait modifié sa doctrine « en vue de réduire le nombre de victimes civiles et les dommages causés aux propriétés privées ».
Israël s'est engagé à limiter l'usage de munitions au phosphore blanc, selon un rapport présenté cette semaine au secrétaire général de l'ONU sur l'opération meurtrière menée fin 2008-début 2009 dans la bande de Gaza. « Le chef d'état-major de l'armée israélienne (Gaby Ashkenazi) a ordonné qu'une doctrine claire soit élaborée et que des ordres soient donnés », précise ce rapport de 37 pages transmis par le ministère israélien des Affaires étrangères au bureau de Ban Ki-moon. « Ces instructions sont actuellement appliquées », assure aussi le document qui affirme que l'armée a apporté des modifications dans sa doctrine de combats « en vue de réduire le nombre de victimes civiles et les dommages causés aux propriétés privées ». « Un officier chargé des affaires humanitaires » serait intégré dans chaque unité combattante en commençant au niveau du bataillon, ajoute le rapport.
Israël a été la cible de critiques dans le monde à la suite du nombre de civils tués et l'usage de munitions au phosphore lors de l'opération « Plomb durci » en réponse aux tirs de roquettes du Hamas, qui contrôlent ce territoire, vers les localités du sud de l'État hébreu. Selon les services de santé palestiniens, ainsi que des ONG de défense des droits de l'homme, 1 400 Palestiniens ont été tués, dont 320 mineurs, durant l'opération, tandis que 13 Israéliens ont trouvé la mort. Pour sa défense, l'armée israélienne a affirmé avoir fait son maximum pour éviter des « dommages collatéraux » parmi les civils. Interrogé par l'AFP, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Yigal Palmor a précisé que ce rapport constituait une « deuxième mise à jour basée sur les différentes enquêtes menées par l'armée ». « Nous souhaitons ainsi prouver que nous agissons en pleine transparence et que nous souhaitons collaborer avec l'ONU et la communauté internationale », a-t-il ajouté. 

Le gouvernement libanais va transmettre au Conseil de sécurité un rapport sur le réseau d’agents à la solde d’Israël

22/07/2010
Le calme qui a prévalu hier en Conseil des ministres a contrasté avec la tension extrême soulevée par les propos inquiétants tenus par Hassan Nasrallah.
Un Conseil des ministres plutôt calme s'est tenu hier, à Baabda, sous la présidence du chef de l'État, en contraste total avec le climat de tension et d'inquiétude créé par les propos explosifs tenus la semaine dernière par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Ces propos ont été au centre des débats de la réunion, mais n'ont pas soulevé les passions comme ils l'ont fait dans la presse, le chef de l'État et le Premier ministre se relayant pour faire prévaloir les éléments positifs de la situation. Décision a été prise de faire parvenir au Conseil de sécurité de l'ONU un rapport circonstancié sur le réseau d'espionnage monté par les Israéliens au Liban, et de protester contre cette politique qui viole directement la résolution 1701.
Le calme un peu surréaliste qui a prévalu au cours de la réunion a fait dire au ministre Waël Bou Faour (PSP) qu'il aurait fallu diffuser en direct la séance du Conseil des ministres pour calmer les esprits. Pour Adnane Sayyed Hassan, le Conseil des ministres d'hier était « l'un des plus importants » du mandat du président Sleiman, à ce jour. Il faudra attendre toutefois le discours de Hassan Nasrallah, ce soir, pour en juger vraiment.
C'est comme de coutume le président Sleiman qui a ouvert la réunion par un préambule dans lequel il a fait le point des consultations qu'il a effectuées hier, et qui se poursuivront aujourd'hui. M. Sleiman a insisté sur la nécessité de maintenir le discours politique dans le cadre de l'accord consensuel passé entre les divers groupes politiques. Ce même discours a été repris par M. Saad Hariri, qui a affirmé que tous les dossiers conflictuels peuvent être réglés par le dialogue.
Évidemment, tout n'a pas été lisse. C'est Boutros Harb qui a soulevé le point le plus conflictuel du discours de vendredi dernier, à savoir l'existence, selon Hassan Nasrallah, d'un « environnement d'accueil » au travail des agents à la solde d'Israël. Le ministre du Travail s'est demandé si le chef du Hezbollah désignait ainsi les chrétiens ? M. Harb a demandé aussi à savoir si le Hezbollah avait perdu toute confiance dans le Tribunal international.
Consensus sur le tribunal
La réponse à ses interrogations, qui sont celles de nombreux Libanais, M. Harb les a obtenues de Hussein Hajj Hassan et Mohammad Fneich. Ce dernier a affirmé que les propos du chef du Hezbollah « sont clairs comme le jour et qu'il a désigné comme environnement d'accueil toute société où l'on minimise la gravité de l'acte de trahison que constitue l'espionnage ».
Presque tous les ministres ont ensuite tenu à s'exprimer au sujet du Tribunal international, et tout le monde a été forcé de reconnaître que l'appui à cette instance est exprimé clairement dans la déclaration ministérielle. M. Fneich a essayé de qualifier cette unanimité en affirmant qu'elle se fait moyennant l'assurance que le tribunal ne sera pas politisé. C'est enfoncer des portes ouvertes, s'est-il vu répondre par ses collègues, qui n'ont pas donné suite à sa demande et lui ont rappelé que cette réserve va de soi.
Le ministre Sélim Sayegh a ensuite tenu à préciser que la condamnation d'un agent ne doit entraîner aucun stigmate de la part des Libanais contre la communauté religieuse dont il relève ou contre sa famille. Le crime d'espionnage au profit de l'ennemi nous concerne tous, et non seulement le Hezbollah, a souligné M. Sayegh, malgré nos réserves sur l'équation avancée par ce parti qui met sur un même plan l'armée, le peuple et la résistance. Et d'ajouter que la classe politique ne doit pas tomber dans le piège du chef d'état-major israélien Gaby Echkenazi, et discréditer le TSL pour la seule raison que ce dernier en a parlé, au service d'intérêts qui ne sont pas ceux du Liban. Le ministre Hassan Mneimné devait intervenir un peu dans le même sens.
Propos surprenants
La Premier ministre a ensuite repris la parole pour saluer les progrès effectués au cours de sa récente visite d'État en Syrie. Les ministres ont noté avec une légère surprise que M. Hariri, en parlant de la période antérieure au départ de l'armée syrienne du Liban, a affirmé qu'il ne faut pas insister sur son seul aspect négatif, mais reconnaître aussi qu'elle comportait des éléments positifs, et qu'elle avait notamment servi le besoin de stabilité et de sécurité des Libanais.
Pour répondre au besoin qui se fait sentir de faire avancer certains dossiers qui stagnent ou avancent trop lentement, et notamment celui des nominations à des postes-clés, le président Sleiman a annoncé qu'à partir de la semaine prochaine, un Conseil des ministres se tiendra deux fois par semaine.
Avant l'examen de l'ordre du jour, le ministre Charbel Nahas a exposé le cas de l'agent Charbel Azzi, affirmant qu'il a réagi immédiatement à la demande d'écoute de ses communications téléphoniques présentée par le service des renseignements des FSI, ajoutant que le retard mis à l'exécution de ses instructions (quelque 11 jours) était dû à « la routine bureaucratique » et aux lenteurs propres à son département ministériel. Le ministre de l'Intérieur, Ziyad Baroud, a montré à son tour que son département n'était pas fautif sur ce plan, ce qui a fait dire au chef de l'État : « En somme, les deux départements ont fait leur devoir. L'important, c'est que l'agent a été découvert. »
En fin de réunion, le ministre de l'Intérieur et M. Gebran Bassil devaient s'expliquer sur le parti sunnite extrémiste al-Tahrir, dont M. Bassil souhaitait l'interdiction, se demandant pourquoi l'Intérieur n'avait pas pris ses dispositions à cet égard. Pour sa part, M. Baroud, sans préjuger de ce qu'il pense du parti en question, a affirmé qu'il refusait qu'on s'adresse à lui à travers des déclarations de presse, et a clarifié les choses en affirmant que « c'est au Conseil des ministres, et non à l'Intérieur, de décider si un parti mérite d'exister ou non », et qu'il n'y avait donc pas lieu d'interdire la réunion en salle close d'un parti reconnu par la loi.
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Haniyeh a condamné la coopération de l'Autorité palestinienne avec Israël

Mercredi, 21 Juillet 2010 22:48 
IRNA- Le chef du gouvernement élu palestinien, Ismaïl Haniyeh, a condamné la coopération et la coordination de l'Autorité autonome avec le régime sioniste et l'a qualifié de honteuse. Selon l'IRNA, après sa réunion hebdomadaire, mardi, le gouvernement élu palestinien a, dans un communiqué, évoqué la présence de nombre d'officiers israéliens, à la fête célébrant la fin de la période de formation sécuritaire de l'Autorité palestinienne, la qualifiant de honte historique. Toute négociation directe ou indirecte avec le régime occupant équivaut à bafouer les droits et les intérêts du peuple palestinien et à tuer le temps, pour permettre au régime sioniste de redorer son blason.  
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Les prisonniers palestiniens vont observer une grève de la faim illimitée

Mercredi, 21 Juillet 2010 14:37 
IRIB - Le ministre palestinien en charge des affaires des prisonniers a fait part de la grève de la faim illimitée de quelque 400 prisonniers palestiniens qui sont gardés en détention, dans les geôles du régime sioniste. "Environ, 400 prisonniers palestiniens, détenus, dans des cellules individuelles israéliennes, se préparent à observer une grève de la faim illimitée., a affirmé Issa Qaraqe’, cité par le site d’informations "Palestine Al-Yaum". "La détention en cellule individuelle est une torture pénible et une mort à petit feu, pour les prisonniers.", a déploré le ministre palestinien chargé des affaires des prisonniers. Il a, également, appelé la Communauté internationale, les milieux médiatiques et les instances juridiques du monde, à œuvrer, pour mettre fin aux souffrances des prisonniers palestiniens.  
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Le mouvement Fatah pose ses conditions à l’établissement d’un dialogue direct avec Israël

Mercredi, 21 Juillet 2010 14:18 
Press TV - Le mouvement Fatah a subordonné tout dialogue direct avec le régime sioniste à un gel de la colonisation, dans les territoires occupés palestiniens. Cité par l’AFP, le Secrétaire du Comité central du mouvement Fatah, Jibril Rajoub, a annoncé que des pourparlers directs avec Israël ne pourraient débuter, sans un arrêt total de la colonisation, dans les territoires occupés. Rajoub a critiqué le régime sioniste, l'accusant de n'avoir jamais reconnu les droits des Palestiniens. "Et il ne reconnaît pas la légitimité internationale ; la communauté internationale devrait, de ce fait, reconsidérer la légitimité d'Israël, tout particulièrement, s'il continue à ignorer les droits des Palestiniens.", a-t-il argué. L’acharnement du régime sioniste à poursuivre la colonisation est considéré comme un facteur qui empêche une reprise des négociations de paix avec les Palestiniens.  
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Le vice-président de la Knesset profane les esplanades d'Al-Aqsa

[ 21/07/2010 - 09:29 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le vice-président de la Knesset, Danny Danon, qui appartient au parti sioniste Likud dirigé par le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, a profané, mardi 20/7, les esplanades de la sainte mosquée d'Al-Aqsa.
Il a envahi les esplanades d'Al-Aqsa sous la protection de grandes forces de la police sioniste et a appelé à donner la liberté aux extrémistes sionistes d'entrer à Al-Aqsa.
Des Palestiniens fâchés qui se trouvaient dans la sainte mosquée d'All-Aqsa ont répété le slogan "Allahu Akbar" (Dieu est le Plus Grand) lors de la visite de Danon, qui était encadré par un groupe de policiers sionistes armés.
Les Palestiniens ont appelé à l'expulser à l'extérieur de la mosquée.
Avant son assaut dans les esplanades d'Al-Aqsa, Danon a dit près du mur d'Al-Bouraq que cette visite se faisait avec la commémoration de la destruction du prétendu temple de l'époque des Romains, selon ses allégations.

Une invasion sioniste à l'est de Khan Younes

[ 21/07/2010 - 10:50 ]
Gaza – CPI
De nombreux blindés militaires sionistes accompagnés de bulldozers ont envahi, mardi soir, le 20/7, l'est de la ville de Khan Younes dans la bande de Gaza, en ouvrant le feu de manière inconsidérée sur les maisons résidentielles.
Le correspondant du Centre Palestinien d'Information a déclaré que 4 bulldozers militaires et 5 chars de l'armée de l'occupation ont envahi le village d'Abssan à l'est de Khan Younes.
Il a souligné que les forces occupantes ont rasé de grandes surface de terres agricoles dans cette zone.
Notons que les forces occupantes envahissent les frontières de la bande de Gaza avec les territoires palestiniens occupés en 1948 de façon quotidienne.

Bahr appelle à refuser les négociations directes

[ 21/07/2010 - 13:21 ]
Gaza – CPI
Le premier vice-président du conseil législatif palestinien, Dr. Ahmed Bahr, a appelé la ligue arabe à arrêter de justifier les concessions présentées par le négociateur palestinien à l'occupation.
Il a souligné que la justification par la ligue arabe des concessions de l'équipe d'Abbas nuit à son rôle qui doit protéger les droits et les principes palestiniens.
Dans un communiqué de presse publié le mardi 20/7, Dr. Bahr a dit que l'annonce de la ligue arabe disant qu'elle est prête à répondre à l'appel américain demandant de reprendre les négociations représente un échec arabe officiel et un signe de la crise profonde dont souffrent les gouvernements arabes.
Il a ajouté que la demande de garanties n'est qu'une tentative absurde de tromper les peuples arabes et une justification arabe de la reprise des négociations directes par l'autorité palestinienn.
Dr. Bahr a considéré que les déclarations de l'envoyé du Quartet international dans la région, Tony Blair, représentent une négligence de la situation catastrophique du peuple palestinien qui vit sous le blocus sioniste.
Il a mis en garde contre l'insistance de l'autorité de Fatah à Ramallah sur les négociations comme un choix stratégique, malgré les conséquences tragiques de ce choix pour le peuple palestinien et sa question juste.
Enfin, Dr. Bahr a précisé que les priorités nationales doivent être le soutien à la résistance, qui perment de faire face à l'occupation et ses dangereux plans.

L'occupation démolit deux maisons palestiniennes au Néguev occupé

[ 21/07/2010 - 17:45 ]
Al-Nassera – CPI
De grandes forces de la police sioniste et des unités spéciales de l'armée occupante ont envahi, le mardi 20/7, le village d'Abdah non reconnu par les autorités israéliennes au Néguev, au sud des territoires palestiniens occupés en 1948, où elles ont démoli deux maisons palestiniennes.
Le président du conseil régional des villages non reconnus au Néguev, Ibrahim al-Wakili, a dit que cette campagne vient dans le cadre de la politique sioniste visant à finir l'existence arabe au Néguev.
Il a affirmé que la politique de démolition des maisons palestiniennes est inefficace, parce que les habitants du Néguev s'attachent fortement à leurs territoires et maisons où ils reconstruisent toute maison démolie par l'occupation.
Il a déclaré que la démolition des maisons laisse les vieux, femmes et enfants sans abri, sous la chaleur ardente de l'été, tout en exprimant son étonnement envers la demande sioniste aux habitants d'obtenir des autorisations de construction, malgré l'absence de l'autorité locale dans cette région.

L'occupation démolit deux maisons et une boutique commerciale près de Ramallah

[ 21/07/2010 - 19:38 ]
Ramallah – CPI
Des sources palestiniennes ont dit que les forces de l'occupation israélienne ont démoli, mercredi matin, le 21/7, deux maisons palestiniennes et une boutique commerciale dans le village de Laban ouest, au nord-ouest de la ville de Ramallah, au centre de la Cisjordanie occupée, sous prétexte que c'étaient des bâtiments construits sans permis.
Les sources ont dit que de grandes forces de l'occupation israélienne ont imposé un siège contre le village au moment où les bulldozers militaires ont démoli deux maisons résidentielles.
Des sources locales dans le village ont dit que les forces occupantes ont informé les propriétaires de dix maisons dans le village qu'ils doivent démolir leurs maisons, sous le même prétexte.
Le village de Laban ouest se situe dans la zone C contrôlée par les forces occupantes selon l'accord d'Oslo.

Gaza : Un martyr et six blessés dans un bombardement sioniste

[ 21/07/2010 - 18:04 ]
Beit Hanoun – CPI
Un citoyen palestinien est tombé en martyr, alors que 6 autres au moins ont été blessés, le mercredi après-midi 21/7, dans un bombardement sioniste contre la ville de Beit Hanoun, au nord de la Bande de Gaza.
Le directeur des urgences et des secours au ministère de la santé, Dr. Mouawia Hassanein a affirmé dans une déclaration au centre palestinien d'information, la mort du citoyen Mohamed Saber Kafarna, 20 ans, ainsi que la blessure de 6 autres dont trois états graves après qu'un avion militaire sioniste a lancé un missile simultanément avec la chute d'un obus tiré par les chars sionistes, à l'est de Beit Hanoun, dans la Bande de Gaza.
Il a déclaré que les blessés ont été transportés à l'hôpital de Beit Hanoun, alors que les équipes de secours cherchent toujours d'autres es victimes.
Des sources locales ont dit que les blessés sont des enfants et des femmes, tout en attirant l'attention que le bombardement visait un groupe de Palestiniens, à l'Est de Beit Hanoun.

20 organisations non gouvernementales appellent L'Union Européenne à briser le blocus contre Gaza

[ 21/07/2010 - 19:14 ]
Bruxelles – CPI
20 organisations non gouvernementales ont appelé l'Union Européenne à la nécessité de briser le sévère blocus sioniste imposé injustement contre la Bande de Gaza qui dure pour la 4ème année successive et non pas de l'alléger seulement.
Dans une lettre adressée aux ministres des affaires étrangères des pays de l'UE et la haute représentante politique européenne, Catherine Ashton, les Organisations ont déclaré que les prétentions sionistes sur l'allégement de l'embargo excluent les besoins nécessaires des Gazaouis assiégés.
Elles ont appelé l'UE à mettre pression sur les côtés concernés et travailler pour finir l'embargo imposé contre l'importation des marchandises à Gaza, la garantie de la liberté de déplacement des individus de et vers Gaza, le développement du travail des passages commerciaux, l'entrée des matières de construction à la Bande de Gaza et la permission aux Palestiniens d'arriver à leurs terres agricoles et zones de pêche.

Barhoum : Le rapport de l'occupation autour de la guerre de Gaza est une condamnation à cette entité

[ 21/07/2010 - 19:20 ]
Gaza – CPI
Le porte-parole du mouvement du Hamas, Fawzi Barhoum, a affirmé que le rapporté présenté par le gouvernement sioniste au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, autour de la guerre contre la Bande de Gaza condamne l'entité sioniste qui a utilisé des bombes de phosphore blanc pour tuer les civils palestiniens. 
Dans une déclaration de presse, Barhoum a dit, le mercredi 21/7, que cette condamnation exige des pas sérieux pour présenter les dirigeants de l'occupation sioniste à la cour pénale internationale.
Il a ajouté que la Ligue arabe et l'autorité palestinienne sont demandées à arrêter toute forme de négociation et de normalisation avec l'ennemi sioniste. 
Barhoum a appelé la communauté internationale à la nécessité de dépêcher le jugement des leaders de l'occupation sioniste comme des criminels de guerre et utiliser tous les moyens de pressions pour isoler l'entité sioniste, tout en demandant aux organisations juridiques et humanitaires de travailler pour démasquer les crimes de l'occupation. 
Le porte-parole du Hamas a déclaré que les discussions sur les futures guerres dans le rapport sioniste montrent les mauvaises intentions de l'entité sioniste et son insistance de poursuivre sa guerre contre le peuple palestinien désarmé, notamment sous l'ombre de l'absence de la justice internationale et la partialité américaine qui appuie l'occupation et son gouvernement extrémiste.

Le centre d'al-Qods avertit des conséquences de la loi sioniste concernant les biens des absents

[ 21/07/2010 - 19:39 ]
Al-Qods occupée/Gaza – CPI
 Le centre d'al-Qods pour les droits sociaux et économiques a mis en garde des conséquences catastrophiques de la loi sioniste des propriétés des absentes qui visent les habitations et les terres des citoyens Palestiniens dans la partie est de la ville occupée d'al-Qods.
Dans un rapport publié, le mercredi 21/7, par le département de recherche, le centre a attiré l'attention que cette décision vise 13% des propriétés des Palestiniens qui habitent à l'étranger depuis l'occupation de la ville sainte en 1967, ainsi que les Palestiniens de la Cisjordanie qui habitent dans les quartiers Maqdissis situés sur les frontières de la municipalité sioniste.
Le rapport a souligné que cette décision raciste s'empare de tout le reste des propriétés des Palestiniens dans la partie est de la ville sacrée, comme l'hôtel de Kalif Abou Dis, de Chabred et de l'ambassadeur ainsi qu'une partie de la compagnie d'électricité d'al-Qods, en plus des centaines de maisons palestiniennes dans la vieille ville et ses alentours.
Le centre a rappelé que les associations sionistes de Colonisation utilisent cette loi, qui n'est pas annoncée officiellement depuis plusieurs années, pour s'emparer des dizaines d'habitations palestiniennes dans la vieille ville et au quartier de Selwan.
Il a appelé à se diriger vers les tribunaux internationaux pour demander leurs propriétés et empêcher l'occupation de confisquer le reste des propriétés des Maqdissis.
De son côté, le mouvement du Djihad islamique en Palestine a condamné fortement cette décision, en précisant qu'elle représente une mesure raciste sioniste qui vise à judaïser toute la ville sacrée d'al-Qods.
Il a condamné également l'insistance de l'autorité du Fatah, à Ramallah, sur la poursuite des négociations inutiles avec l'ennemi sioniste sous l'ombre de cette situation catastrophique.

L'entité sioniste refuse d'arrêter d'utiliser du phosphore blanc, interdit internationalement

[ 21/07/2010 - 20:58 ]
Al-Qods occupée – CPI
L'entité sioniste a refusé d'arrêter l'utilisation de bombes au phosphore blanc, interdit internationalement, après l'avoir utilisé lors de la dernière guerre sioniste contre la Bande de Gaza, causant le martyre de centaines de citoyens palestiniens.
Notons que les bombes au phosphore blanc ont des conséquences environnementales très dangereuses.
Dans un rapport officiel présenté cette semaine à l'ONU, les autorités sionistes ont reconnu l'utilisation de bombes au phosphore blanc lors de la guerre sioniste contre Gaza, sans aucune promesse d'arrêter l'utilisation de ce type de bombes.
Le rapport a dit que l'armée sioniste a pris des mesures pour éviter de blesser des civils et d'endommager leurs propriétés lors de futurs conflits militaires.
Des médias hébreux ont rapporté que la présentation de ce rapport vient pour permettre au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, de présenter au conseil de sécurité les résultats des enquêtes demandées du côté sioniste et du mouvement du Hamas après le rapport de Goldstone.

Le sit-in des députés palestiniens déportés, un lieu de rencontre pour tous les solidaires

[ 22/07/2010 - 01:50 ]
Al-Quds occupée – CPI
Au siège de la Croix-Rouge, situé dans le quartier de Cheikh Jarrah, une tente a été installée pour recevoir les solidaires avec la cause des députés palestiniens que les occupants israéliens avaient décidé de déporter hors de leur ville d'Al-Quds. Tous les jours, matins et soirs, elle est pleine de personnages, de délégations. Ils viennent de tous bords pour montrer leur solidarité avec les députés du Conseil Législatif Palestinien réfugiés au siège de la Croix-Rouge depuis un mois. Les visiteurs connaissent bien les occupants israéliens. La plupart d’entre eux ont déjà goûté à leur injustice.
Saïd Chwiki, un des chefs du Front Arabe Palestinien, a visité la tente, lundi 19 juillet 2010, pour exprimer sa solidarité avec les députés menacés d’expulsion.
Il a salué la résistance des députés face à la décision israélienne abusive de les éloigner de leur ville d'Al-Quds. Faire face à une telle décision est le devoir de tout homme honnête voulant défendre la dignité de la nation arabo-islamique, dit-il.
Al-Chwiki a aussi dit : « Nous sommes avec vous, nous vous retenons face aux plans israéliens par tous les moyens possibles, et que l’occupation aille au diable ».
Les droits naturels
L’avocat Ibrahim Chaaban, président du conseil de l’habitat de la ville d'Al-Quds, a également rendu visite aux députés menacés d’expulsion. Ne pas éloigner l’homme de sa patrie fait partie de ses droits essentiels, quelles que soient les raisons. Rester sur sa terre est un droit indiscutable. Donc toutes les décisions prises par les occupants israéliens envers des députés sont illégitimes et nulles, venant à l’encontre des droits de l’homme, a-t-il précisé.
En outre, Abdou Al-Qader Al-Hosseini, le président de l’institution Fayssal Al-Hosseini, a visité la tente de solidarité. Nous montrons toute notre solidarité avec les frères menacés de déportation de leur ville bien-aimée. Il ne faut pas laisser les occupants israéliens arriver à leur fin, sinon tout concitoyen palestinien de la ville d'Al-Quds aura le même sort, a dit Al-Hosseini.
Tout le monde doit être solidaire face aux politiques sionistes discriminatoires destinées à judaïser la sainte ville d’Al-Quds, a-t-il ajouté.
Des activités artistiques
Pour sa part et toujours dans la tente de solidarité, le théâtre As-Sanabol a présenté une soirée artistique, des activités artistiques. Une pièce de Hossam Abou Aycha a été jouée. Des chants nationaux d’Ahmed Abou Saloum ont attiré l’admiration des présents. La soirée de solidarité avec les députés menacés a été une réussite.
Abou Saloom a promis d’organiser des soirées pour fêter le retour des députés menacés chez eux, auprès de leurs familles, de leurs amis.
Dans le même contexte, des centaines de participants dans les tentes estivales de la ville d'Al-Quds se sont présentés dans la tente de solidarité. Le Club de scooters, le Club de Sour Baher, le Centre sportif Al-Aqsa en ont fait partie.
Jabor Amira, directeur du bureau sportif du Club de Sour Baher a vivement salué l’endurance des députés et leur résistance : « Nous sommes une seule famille, ces jeunes viennent pour affirmer cette solidarité ».
Des représentantes du camp de filles Al-Abrar sont aussi venues pour exprimer leur solidarité avec les députés menacés de déportation.
Des membres des familles Al-Ghawi et Hanoun et d’autres familles dont les maisons sont prises par les occupants israéliens sont aussi passés pour montrer leur solidarité.
Enfin, les députés ont confirmé qu’ils continueraient leur sit-in et leurs actes de protestation jusqu’à l’annulation de la décision discriminatoire sioniste qui persiste à les déporter de leur chère ville.

Us et abus de l'antisémitisme

Mercredi 21 Juillet 2010
Un article édifiant où la défense de l'auteur au minimum d'un détournement de mineur, au pire d'un viol sur mineur, cherche à tirer parti, sans cependant l'afficher ainsi comme on le comprend dans un passage de l'article, de l'antisémitisme supposé de la victime. Pour obtenir des circonstances atténuantes? Où pour arguer du fait qu'on a peut être le droit de violer, et pourquoi pas tuer, quelqu'un au prétexte de son antisémitisme réel ou supposé (et à condition d'admettre aussi dans le cas qui nous occupe qu'un gamin de moins de 15 ans puisse réellement être antisémite)..
Car même si la victime était antisémite, en quoi cette caractéristique, et donc la qualité de juif de l'agresseur, peut-elle avoir une pertinence? Où alors, il faudrait admettre que l'accusation serait fondée à se baser sur la qualité de juif de l'agresseur et celle de non juive de la victime pour en tirer des conclusions exactement inverses de celles que cherche la défense.
Un psychologue Anglais avait écrit un livre (fort intéressant) intitulé "Us et abus de la psychologie." Il serait temps qu'un autre psychologue écrive un autre livre qui pourrait s'intituler "Us et abus de l'antisémitisme."



Le juge rejette une photo où la présumée victime d'une agression sexuelle est grimée en Hitler
par Rochelle OLSON, Star Tribune (USA) 19 juillet 2010 
Des photos prises par un garçon de 15 ans présumé victime d'une agression sexuelle ne seront pas retenues dans la procédure pour crime sexuel contre Adam Biber, un avocat de Shorewood.
Lundi, Lloyd Zimmerman, juge de district du comté d'Hennepin, n'a pas retenu une photo du garçon avec une petite moustache genre Adolf Hitler et le bras levé pour le salut nazi. Il a aussi refusé d'accepter 37 images contenues dans le téléphone portable du garçon.
Judy Johnston, substitut du procureur du comté d'Hennepin, a demandé l'exclusion des photos, soutenant qu'elles étaient incendiaires et n'étaient pas autorisées aux termes des lois qui protègent les victimes de viols. Ces lois interdisent de se servir de la vie sexuelle d'une victime présumée dans le cadre d'un procès.
Johnston a indiqué que le garçon lui avait dit que "il ne savait pas pourquoi" il avait pris la photo en Hitler et que c'était "vraiment bête d'avoir fait ça."
Les avocats de la défense voulaient que les photos soient déclarées recevables sur la base du fait qu'elles montraient un préjugé contre Biber, qui est juif. La victime présumée ne l'est pas.
Biber a été arrêté en décembre dernier après que la victime présumée a collaboré avec les forces de l'ordre pour enregistrer Biber au téléphone dans une tentative pour arranger une rencontre sexuelle. Le procès verbal d'accusation affirme que Biber a fait boire le garçon début octobre et a eu des relations sexuelles avec lui pendant deux heures.
La défense ne conteste pas les relations sexuelles mais soutient que le garçon était si enthousiaste de sa relation sexuelle avec Biber que la tête de lit et les lunettes de Biber ont été cassées pendant la relation.
Biber, 47 ans, est accusé d'avoir sollicité des relations sexuelles avec un enfant et d'une conduite sexuelle criminelle au premier degré avec un enfant de moins de seize ans sur lequel il avait une position d'autorité. Jusqu'à son arrestation, Biber a exercé le droit civil au cabinet juridique de Gray Plant Mooty à Minneapolis et était le trésorier de l'ordre des avocats de l'Etat. Il ne fait plus partie du cabinet juridique et a divorcé d'avec sa femme depuis son arrestation.
Zimmerman a déclaré que la pertinence de la photo en Hitler est annulée par son caractère incendiaire. Il a affirmé que la photo était trompeuse parce que personne ne prétend que le garçon est antisémite.
Le juge a dit aussi que les photos dans le téléphone portable du garçon n'étaient pas recevables parce qu'elles ne tombent pas sous le coup des exceptions de la loi sur la protection des victimes de viol.
La sélection du jury pour le procès doit débuter mardi. Le procès devrait commencer en fin de semaine.

Mercredi 21 Juillet 2010
http://mounadil.blogspot.com/

L'ONU appelle Israéliens et Palestiniens à reprendre des négociations directes

21 juillet 2010 – Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires politiques, B. Lynn Pascoe, a appelé mercredi Israël et l'Autorité Palestinienne à mener des pourparlers directs sans délais afin d'accélérer le processus de paix.
« J'exhorte les parties à ne pas manquer l'opportunité d'évoluer vers des négociations directes en impliquant le Quatuor », a déclaré B. Lynn Pascoe devant les membres du Conseil de sécurité de l'ONU.

« Six cycles de pourparlers de proximité ont été facilités par l'Envoyé américain pour le Moyen-Orient, George Mitchell, et le Président de l'Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, se sont rendus à Washington », a-t-il ajouté en précisant que les trois personnalités ont chacun rencontré le Président égyptien, Hosni Moubarak, au Caire le 18 juillet dernier.

« Une fois encore, nous croyons à un tournant critique dans les efforts pour évoluer vers des négociations entre Israéliens et Palestiniens qui puissent aboutir à une solution à deux Etats », a-t-il réitéré. « Cela reste l'objectif commun du Quatuor d'aboutir à des négociations directes ».

Suite à l'arraisonnement fin mai par l'armée israélienne des navires turcs remplis de fournitures humanitaires destinées à la population de la Bande de Gaza, Israël a allégé le blocus de la zone. Des biens, qui étaient auparavant soumis à l'embargo, sont aujourd'hui autorisés, note le Secrétaire général adjoint.

« Les nouvelles procédures interdisent toujours les biens qui pourraient être utilisés comme matériel militaire notamment les matériels à 'usage double' qui sont soumis à des restrictions spécifiques ou des permissions exceptionnelles pour entrer à Gaza », a souligné B. Lynn Pascoe.

Depuis le début de cette nouvelle politique annoncée le 5 juillet dernier, 780 camions sont entrés dans la Bande de Gaza soit 40% de plus qu'avant l'allègement. Le chef des affaires politiques de l'ONU a également salué l'ouverture depuis le 2 juin de la frontière entre Gaza et l'Egypte qui a permis « d'augmenter le nombre de personnes autorisées à traverser la frontière pour des raisons humanitaires ».

L'ONU est actuellement en train de distribuer et d'utiliser le matériel humanitaire de la flottille pour Gaza et a également trouvé un accord pour que les vivres et les fournitures humanitaires envoyés par le bateau nommé le 'Rafael Corrie' et un autre navire libyen puissent parvenir aux populations vulnérables de Gaza.

Le Secrétaire général adjoint a rappelé que « la communauté internationale ne reconnaissait pas l'annexion de l'est de Jérusalem par d'Israël ». Le 12 juillet dernier, la municipalité de Jérusalem a approuvé la construction de 32 nouveaux appartements dans une colonie de Jérusalem-Est. Le 13 juillet, la municipalité a démoli six bâtiments palestiniens de Jérusalem-Est, déplaçant 26 personnes dont 14 enfants.

« L'avenir de Jérusalem restent à déterminer dans les négociations sur le statut final, et un moyen doit être trouvé pour qu'un jour la ville soit la capitale des deux Etats », a dit B. Lynn Pascoe.

« Nous travaillons pour amener les parties à procéder à des pourparlers directs sans délais qui reposent sur la confiance et la possibilité de véritable progrès sur le fond des problèmes et sur le terrain, notamment la retenue à Jérusalem et la mise en œuvre des obligations de la Feuille de Route en ce qui concerne les colonies et le renforcement de l'Autorité Palestinienne », a-t-il ajouté, en précisant que la politique de changement envers Gaza devait « être pleinement exécutée ».

« Nous devons placer nos efforts dans un contexte régional et revigorer la recherche pour une paix, juste, durable et globale », a-t-il conclu devant les membres du Conseil de sécurité.
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Le chef d'État major israélien est en visite en France

Le chef d’État major israélien, le général Gaby Ashkenazy, est actuellement en visite en France, où il rencontre aujourd’hui son homologue l’amiral Edouard Guillaud. Il quittera Paris jeudi soir, a-t-on appris auprès de l'ambassade d'Israël. 
Selon le service de presse de la représentation diplomatique de l'Etat hébreu à Paris, le gal Ashkenazy a visité une base militaire dans le sud de la France. Le responsable israélien s'est également entretenu avec le prédécesseur de l'amiral Guillaud, le général Jean-Louis Georgelin.
Cette discrète visite consacre le réchauffement des relations militaires entre Paris et Tel Aviv, depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République en mai 2007.
Jusqu’alors, les chefs d’État major des armées française et israélienne ne se rencontraient plus, depuis quarante ans. «Nous n’avions même pas de dialogue stratégique avec Israël, se souvient un haut-gradé. Les relations au niveau du Cema ont commencé du temps du général Georgelin, après la guerre israélienne de 2006 au Liban contre le Hezbollah», ajoute cet expert.
L’Iran a bien sûr été au menu des entretiens entre le gal Ashkenazy et l’amiral Guillaud. Paris partage le souci d’Israël de tout faire pour éviter que la République islamique se dote de la bombe atomique. La situation au sud-Liban devait également être évoquée.
Les soldats français de la Force intérimaire des Nations unies (Finul) ont été récemment pris à partie par la population – instrumentalisée par le Hezbollah - qui leur reproche d’«obéir» aux ordres d’Israël, ce que Paris dément.
Même si ce rapprochement est indéniable, l’État hébreu souhaiterait qu’il aille encore plus loin. «On nous dit souvent qu’il faudrait revenir à la période heureuse de la IVème république où les Israéliens disposaient d’un bureau au ministère de la Défense à Paris», souligne un militaire français.