vendredi 19 février 2010

Allons-nous vers un nouvel 11 septembre ? (1ère partie)

 Grande-Synthe,
Le 1er février 2010



Quelle que soit l’opinion que l’on se fait sur les attentats du 11 septembre 2001 (version officielle ou attentat organisé par la CIA ou le Mossad israélien), des faits incontestables découlent de ce fameux 11 septembre.

    La seule grande puissance dominante après la désintégration de l’Union Soviétique (USA) s’est donnée à elle-même un chèque en blanc, un quitus moral et politique lui permettant d’intervenir partout, quand elle le souhaite et par tous les moyens, au nom de la lutte contre le terrorisme.

    Ce concept « le terrorisme » dit international est assez flou pour pouvoir être appliqué à n’importe qui. Il a été défini au départ par l’axe américano-sioniste pour désigner à l’époque « l’islamisme » par opposition à l’Islam « modéré », c’est-à-dire, l’Islam des pays déjà sous la coupe américano-sioniste (pays du Golf, Égypte, Maghreb, Pakistan, etc..). Ces pays ont eu pour fonction de servir de bases et d’alliés aux États-Unis et de jouer également le rôle des «bons musulmans de service ». Cet appel à la croisade contre le terrorisme a été adressé également aux anciens ennemis des USA (Russie et Chine) afin de les embrigader sous la bannière américano-sioniste.

    Le premier objectif nommément désigné a été l’Afghanistan refuge des Talibans et de l’insaisissable Ben Laden. L’invasion et l’occupation de ce pays ont donc été décidées et menées à terme avec la complicité du gouvernement pakistanais, entraînant ce pays à son tour dans une guerre tantôt ouverte tantôt larvée.

    A cet ennemi fantomatique et insaisissable qu’est Al Qaida, les États-Unis et Israël en ont ajouté un autre l’Irak, un État souverain, un État sous embargo, totalement affaibli depuis la guerre du Golfe. L’agression contre l’Irak a voulu être présentée comme une croisade du bien contre le mal afin d’obtenir la caution des Nations-Unies (cette « respectabilité » que les puissants appellent le « droit international »). Cette fois-ci le montage mis en place par tout l’appareil propagandiste américano-sioniste s’est heurté à l’incrédulité d’une partie importante de l’opinion (les fameuses armes de destructions massives de Saddam Hussein n’arrivaient pas à convaincre) et surtout au refus de la Russie, de la Chine et de la France : membres du Conseil de Sécurité avec droit de veto.

    La Russie et la Chine ne pouvant pas ou ne souhaitant pas apparaître au premier plan, ce fut à la France de Jacques Chirac et de De Villepin, dans la meilleure tradition gaulliste, que revint la mission d’« accrocher » le veto. Les États-Unis et leurs alliés ont été ainsi obligés d’agresser l’Irak sans la caution de l’ONU (ce « machin » comme disait le Général De Gaulle).

   
    On peut considérer que depuis ce jour, les Nations Unies sont mortes même si leur siège à New-York continue à faire la fortune des grands restaurateurs locaux et autres lieux de divertissement destinés aux diplomates.

    Cette agression/occupation de l’Irak a répondu à plusieurs objectifs dont le premier et sans doute le plus important est d’avoir donné satisfaction à Israël et à son lobby nord-américain. Il s’agissait de briser un État arabo-musulman disposant à la fois d’eau (agriculture) et de pétrole, et de le morceler en trois entités ethniques et religieuses (Kurdes, sunnites et chiites). On a également liquidé ses élites soit par la corruption soit par l’assassinat (plus de 70 physiciens, chimistes et techniciens de haut rang dans le domaine nucléaire disparus ou assassinés). Enfin et surtout cette occupation renforce l’encerclement de la République Islamique d’Iran, principale ennemie d’Israël et de son lobby.

    A Gaza en décembre 2008, il s’est agi pour l’entité sioniste de mettre à l’épreuve M. Obama, élu en novembre avec en grande partie, les fonds du lobby sioniste mais également de vérifier par la pratique le nouvel axe régional Israël - pays arabes dits modérés, c’est-à-dire complices : Égypte, Jordanie et certains pays du Golfe. Le silence d’Obama, de Moubarak, sans parler de celui de Mahmoud Abbas, Président de l’autorité palestinienne ont bien montré la complicité unissant les USA, Israël et les gouvernements arabes assujettis au sionisme. Le silence tout aussi complice de l’Union Européenne a confirmé, si besoin en était, son alignement total sur la politique israélienne, alignement renforcé par le retour de la France dans l’OTAN, décidé par M. Sarkozy.

    L’échec relatif de l’armée israélienne sur le terrain et l’indignation croissante d’une partie de l’opinion n’ont fait que suspendre provisoirement la question de Gaza. Depuis, le territoire de Gaza est soumis à un total embargo avec la complicité de l’Égypte, des États-Unis, de M. Obama et de l’Union Européenne. Pendant ce temps, la colonisation sioniste de la Cisjordanie et de Jérusalem Est se poursuit, quoi que puisse dire M. Obama pour tenter de tromper l’opinion publique, notamment arabe. La Palestine demeure le pivot de ce conflit opposant la volonté de domination sioniste au reste du monde.

    Pour que tombent les dernières illusions sur la politique de « paix » de M. Obama, ce dernier a décidé l’envoi de 30 000 hommes supplémentaires en Afghanistan alors que toute solution militaire du problème est exclue et que la guerre contre les USA et ses alliés s’étend au Pakistan. Pendant que l’empire USraël s’enlise en s’élargissant (suite notamment au mystérieux attentat manqué du « terroriste aux sous-vêtements » et à une possible intervention américaine au Yémen), la situation économique globale ne s’améliore pas pendant que la Chine, la
Russie et surtout le front de la résistance (Iran, Hezbollah, Hamas) continuent de se renforcer.
    Nous reviendrons prochainement dévoiler ce qui n’a encore jamais été dit sur le 11 septembre.
   
   Le Président, M. Yahia Gouasmi

Allons-nous vers un nouvel 11 septembre ? (2ème partie)

  Grande-Synthe,
Le 6 février 2010

- Version officielle ? CIA ? Mossad ?...ou version officielle +CIA+Mossad -

    Alors une question vient immanquablement à l’esprit : la machine de guerre USraélienne n’a-t-elle pas besoin d’une « relance psychologique » à savoir d’un nouvel 11 septembre ?

    Doit-on s’attendre à une nouvelle provocation gigantesque permettant de mettre en application ce que Samuel Huntington, idéologue des néoconservateurs américains et des sionistes, a appelé le « choc des civilisations » ?

    Sous ce terme relevant de la philosophie politique, se cache en fait le nom de la troisième guerre mondiale qui sur le plan psychologique, économique et militaire, est en partie déjà commencée. L’ennemi est de plus en plus clairement désigné, il s’agit de l’Islam. La bonne vieille tactique oblige l’USraël à ménager provisoirement la Russie et la Chine afin d’empêcher une union entre ces trois entités. En Europe occidentale et notamment en France, la préparation psychologique bat son plein : référendum en Suisse concernant les minarets, débat en France sur l’identité nationale organisé par M. Sarkozy au cours duquel très vite le suspect désigné est le musulman. Alors que la France connaît environ 9 à 10 millions de chômeurs, travailleurs précaires, sous-payés et nouveaux pauvres, on nous fait découvrir que le problème essentiel du pays est dû à environ 1200 femmes portant la Burqa !

    Du député communiste M. Gerin à Éric Besson (passé du socialisme à Sarkozy), le débat s’accentue chaque jour à travers les médias, débat naturellement alimenté par tous les journalistes et intellectuels sionistes et amis d’Israël. La Belgique, la Hollande, l’Italie et en attendant l’Espagne, n’échappent pas à cette campagne dont le but est clair : en vue de la guerre qui se prépare contre l’Islam et notamment l’Iran, accréditer l’idée que les musulmans européens sont « une cinquième colonne », c’est-à-dire, un corps étranger au service de l’ennemi désigné (l’Islam).

     Dans une Europe minée par la crise économique et ayant perdu tous ses repères spirituels et idéologiques, cette propagande insidieuse, quotidienne et disposant de la totalité des médias, peut porter ses fruits même si pour l’instant, les populations européennes de souche semblent plus que réservées, estimant que leur problèmes principaux sont l’emploi et le niveau de vie. Il n’empêche que les graines de la haine et de la discorde sont semées tous les jours.

    Voilà pourquoi un nouvel 11 septembre se déroulant cette fois sur le sol européen est à craindre. Un nouvel attentat savamment orchestré et frappant une capitale européenne hautement symbolique telles Rome ou Paris n’est pas à exclure.

    Un tel attentat aurait plusieurs objectifs :

ressouder les populations européennes contre l’Islam notamment contre le camp de la Résistance (Iran, Hezbollah, Hamas),
justifier une agression contre l’Iran et/ou le Liban en réponse au pseudo-attentat,
Provoquer des heurts sanglants voire une série de guerres communautaires entre Européens non musulmans et musulmans.

    Un tel scénario, auquel on nous prépare, signifierait une victoire du lobby sioniste et en même temps, la disparition définitive de l’Europe occidentale comme force politique. L’Europe deviendrait alors officiellement ce qu’elle est déjà de fait : une annexe de l’USraël, gérée depuis Wall Street, contrôlée par le Pentagone via l’OTAN et prenant ses ordres à Tel Aviv. Il est évident que, compte-tenu des réalités géopolitiques, la Russie, la Chine et le Maghreb ne resteraient pas à l’écart d’une telle conflagration dont les effets seraient mondiaux, y compris en Amérique Latine.

    Une information de source russe bien inquiétante nous parvient. Le tremblement de terre qui a anéanti Haïti n’aurait pas une origine naturelle mais aurait pu être provoqué par le Pentagone.
Il s’agirait d’un premier test avant d’appliquer éventuellement la méthode aux nations récalcitrantes aux sionistes, notamment l’Iran. Le fait que la source soit russe ne doit pas laisser indifférent.
La Russie, par sa situation de pont entre l’Europe, l’Asie et le monde musulman, par son arsenal nucléaire est avec l’Iran, une des cibles potentielles du lobby militaro-sioniste.
De plus, son retour officiel au christianisme orthodoxe (dont on connaît les liens anciens avec les Chrétiens orientaux, en particulier de Palestine) est un élément à ne pas négliger, tout comme ses liens avec la Chine et l’Iran via le groupe de Shanghai.

    Tout conduit à ce que les dirigeants russes se sentent menacés par ce tremblement de terre en Haïti. La maîtrise par les USA de l’arme sismologique introduirait une nouvelle donne et un nouveau rapport de force.

       
    A suivre…                       
       
        Le Président,
    M. Yahia Gouasmi

Allons-nous vers un nouvel 11 septembre ? (3ème partie)

Grande-Synthe,
Le 12 février 2010

      
Ou comment on nous prépare à un méga-attentat en Europe ?

    Dans nos deux précédents articles du 1er et du 6 Février 2010, nous avons évoqué la possibilité d’un grave attentat sur le territoire européen, attentat qui tel le 11 septembre 2001, justifierait une nouvelle croisade antimusulmane, notamment une agression contre l’Iran. Ce risque a été également évoqué par les grands journaux du Proche-Orient. De nombreux sites web ont également répercuté cette éventualité mettant en garde l’opinion publique contre des attentats en des lieux hautement symboliques telles la cathédrale Notre Dame de Paris ou la Basilique Saint Pierre de Rome.

    Toute la machine de guerre de propagande de l’USraël est mobilisée de façon permanente et avance en ordre de bataille. Ainsi, lors de l’audition annuelle par la Commission parlementaire du Renseignement, les principaux dirigeants des services de renseignement nord-américains ont provoqué une certaine émotion en mentionnant la possibilité d’une cyber-guerre déclarée par la Chine menaçant ainsi tout le réseau informatique mondial :
http://www.senate.gov/fplayers/I2009/urlPlayer.cfm?fn=intel020210&st=1073&dur=10255

    Quand on connait l’imbrication actuelle des économies chinoises et américaines, une telle « agression » est pour le moins difficile à imaginer dans l’immédiat. Mais alors, pourquoi parler de la Chine si ce n’est pour faire diversion ? D’ailleurs, les participants à l’audition annuelle reviennent très vite à leur thème favori affirmant qu’Al Qaeda pourrait frapper les USA d’ici trois à six mois.

    Ici se trouve peut-être, le cœur de la diversion. En effet, qui dit Al Qaeda dit immanquablement islamisme et en citant le territoire nord-américain, on détourne provisoirement l’attention de l’Europe. Et si le prochain attentat programmé devait se produire en Europe Occidentale (Paris ou Rome) et non aux États-Unis ou au Canada ?
Des indices concordants et inquiétants semblent indiquer que nous sommes à la veille d’événements dramatiques.

      Partout, depuis les grands instituts d’analyse spécialisés jusqu’à un quotidien français Le Parisien, il est martelé quotidiennement à l’opinion que les risques d’attentat en Europe augmentent. Ainsi, le Centre d’Analyse Conjoint sur le Terrorisme, JTAC à Londres, a rehaussé le niveau d’alerte au Royaume-Uni. Le Parisien (éd. du 25.01.2010) fait état également d’une menace bien réelle en France. La préparation psychologique bat son plein.

    Le soutien inconditionnel et provocateur de M. Sarkozy et de M. Berlusconi à l’entité sioniste n’est pas seulement un choix politique délibéré. On a souvent l’impression que ces deux dirigeants cherchent à provoquer et à activer intentionnellement les réseaux

terroristes (au service de qui ?). On ferait alors croire à l’opinion, qu’un tel attentat est imputable aux « musulmans extrémistes » comme conséquence du soutien des gouvernements de l’Europe Occidentale à Israël et à la politique américaine (réintégration de l’OTAN et Afghanistan).

    Une semblable manipulation serait aux yeux du grand public en conformité avec la théorie dite du « choc des civilisations » de M. Huntington. La croisade antimusulmane, notamment contre le front de la Résistance, Iran, Syrie, Hezbollah, Hamas, pourrait commencer. Vue l’ampleur d’un tel conflit, personne ne peut dire jusqu’où il ira.

    Une opération de cette envergure aux conséquences incalculables suppose pour le moins deux conditions :

    - Une intoxication quotidienne de l’opinion combinant à la fois terrorisme, Islam et soutien à Israël est indispensable afin de créer partout des réflexes de peur et d’hostilité vis-à-vis de l’Islam. De la Burqa à la guerre d’Afghanistan    en passant par les menaces contre la République Islamique d’Iran, il existe un lien et un dénominateur communs : faire admettre comme inéluctable un attentat dit islamiste en Europe.
   
    - Le deuxième élément consisterait à choisir en Occident des cibles hautement symboliques et religieuses telles Notre dame de Paris ou la Basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican. L’idée est de rallier une partie importante du monde chrétien autour de l’USraël et sous la coupe sioniste.

        Ce scénario catastrophe n’est nullement improbable. N’oublions pas que celui qui aurait évoqué la possibilité d’un 11 septembre 2001 quelques mois auparavant aurait été immanquablement traité de « conspirationiste » ou de fou.   

        Pourtant le pire n’est pas toujours certain, même si nous connaissons le mépris que le lobby sioniste et ses exécutants portent à l’opinion publique, ils doivent toutefois en tenir compte. Et c’est en faisant connaître autour de soi ce risque d’attentat en Europe que l’on peut essayer de l’empêcher. Nous savons que cette menace est déjà prise très au sérieux dans plusieurs grandes capitales et ce au plus haut niveau. Une censure règne pourtant dans les prétendus grands médias à ce sujet.

        A nous de briser cette censure afin d’empêcher ce nouveau crime du sionisme dont toute l’histoire démontre son goût et son habileté pour la manipulation, l’intoxication et surtout à opposer les communautés et les nations pour son plus grand profit.
       
        Le Président,
        M. Yahia Gouasmi

Allons-nous vers un nouvel 11 Septembre ? (4ème partie)


Grande-synthe, le 17/02/2010.

Résumons donc les trois premiers volets de notre article consacrés à la réalisation d’un nouvel attentat du type 11/09.

Trois thèses s’affrontent que nous présenterons séparément pour la commodité de l’exposé :

A/ La thèse officielle nord-américaine qui impute l’attentat au groupe islamiste Al Qaida dirigé par Ben Laden

B/ La thèse qui impute l’attentat à la CIA ou à une fraction de celle-ci.

C/ La thèse qui impute l’attentat aux services secrets israéliens, le MOSSAD.


A/ C’est la thèse officielle nord-américaine.qui peut se résumer ainsi. Un groupe dit « islamiste » dirigé par Ben Laden, qui, en haine des USA, a préparé, organisé et exécuté les attentats du World Trade Center. Cet attentat, dont le nombre de victimes est évalué à environ 4000, avait une portée hautement stratégique et symbolique : démontrer que l’on peut frapper au cœur l’empire américain, à la fois en la ville de New-York et dans un de ses principaux centres nerveux du commerce international. Le dirigeant de ce groupe est un homme d’affaire saoudien nommé Ben Laden –dont une partie importante de la famille était en relation d’affaires avec la famille de M. Bush- Ben Laden, étant connu pour ses positions radicalement islamistes et anti soviétiques (cf : Afghanistan). A noter que toutes les sources sérieuses et officielles américaines reconnaissent que Ben Laden a collaboré en son temps avec la CIA par le biais de l’Arabie Saoudite pour lutter contre les Soviétiques en Afghanistan. Selon cette thèse ces attentats sont un acte de guerre de la mouvance radicale islamiste contre les USA.


B/ L’autre thèse attribue la responsabilité de l’attentat à la CIA ou à une fraction de celle-ci liée au complexe militaro-industriel américain. Le passé de la CIA est jalonné d’opérations et d’intoxications de ce type. Citons entre autre pour mémoire le projet NORTHWOOD (de réaliser un attentat sanglant aux USA pour en accuser Cuba et envahir l’île, mais projet refusé par le Président Kennedy qui fut assassiné peu de temps après), ou encore l’incident du Golfe du Tonkin contre un navire américain attribué au Nord Vietnam pour justifier les bombardements de celui-ci et l’intensification de la guerre, etc. Autre « anomalie », le journal Le Monde daté du 16/04/2007 dans son article « 11 Septembre 2001 : les Français en savaient long. », nous apprend qu’entre septembre 2000 et août 2001, 9 rapports entiers ont été adressés aux USA par les services de renseignement français les mettant en garde contre des projets de détournement d’avion par des islamistes radicaux. Pourquoi les services de sécurité américains ont-ils fait la sourde oreille ? D’autres pays également avaient averti les USA. Que chacun en tire ses conclusions…Voir à ce propos la thèse de M. Andréas Von Bülow qui fut Secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense en Allemagne.

C/ Enfin la thèse attribuant l’attentat au Mossad. Le passé des services secrets israéliens fourmille de manipulations en tout genre et naturellement dès le lendemain du 11 Septembre beaucoup d’observateurs ont porté leur regard vers le Mossad. Nous ne retiendrons que deux faits : la déclaration de Monsieur Francesco Cossiga, ancien président de la République italienne, sénateur à vie , professeur de droit constitutionnel , un des hommes politiques les plus respectés d’Italie ,au grand quotidien « Corriere della Serra » (30/11/2007) affirmant, en substance, que ces attentats ont été planifiés et réalisés par le Mossad et la CIA avec l’aide du monde sioniste afin de mobiliser le monde occidental contre l’Islam en général.( l’Irak et l’Afghanistan en particulier). Il est toujours difficile et délicat de pénétrer dans l’univers opaque du monde du renseignement et de la manipulation en particulier sioniste quand on connait leur habilité. Cependant en Octobre 2008, la police libanaise a procédé à l’arrestation pour espionnage depuis de longues années au profit d’Israël de Ali et Youssef Jarrah, Libanais de la région d’Al Marj (plaine de la Bekaa). Toutes les preuves (matériel photographique, séjours des intéressés en Israël pour débriefing etc.) ont été apportées .Cette information n’a pas été démentie par la grande presse israélienne et on découvre à cette occasion que ces deux individus sont cousins d’un des kamikazes du 11/09 – celui qui se trouvait dans l’avion qui s’est écrasé en Pennsylvanie. Cette parenté –vérifiée- n’implique rien en soi mais compte tenu de la structure et des traditions familiales et claniques existant au Moyen-Orient la coïncidence est pour le moins troublante.


Nous laisserons chacun se faire une opinion. La manipulation réciproque (c’est-à-dire l’enchevêtrement des trois thèses n’étant pas à exclure) a peut-être abouti au résultat suivant :




  • L’unification après cet attentat de l’opinion publique occidentale autour de l’axe américano-sioniste, qui se donne, de ce fait, carte blanche pour agresser et occuper l’Irak et l’Afghanistan, en attendant d’autres pays.



  • Mais également le désir de certains courants islamistes d’attirer les USA loin de chez eux, en Irak, et en Afghanistan, comme autrefois les Américains avaient su attirer l’URSS dans le piège afghan (Voir Nouvel Observateur 15/01/1998 ; révélations de l’ancien conseiller du Président Carter Zbigniew Brzezinski toujours très influent dans les hautes sphères de l’administration de M Obama).

Quelles que soient les différentes thèses en présence, tenons-nous-en aux faits :
- Les USA et l’Occident sont enlisés dans le bourbier afghan (qui s’est étendu au Pakistan, nation nucléaire !) sans perspective d’issue militaire.
- Les USA et l’Occident connaissent une crise économique et financière qui ne fait que commencer (la faillite de fait de la Grèce peut se répandre dans toute la zone euro par exemple).

Les déficits publics nord-américains et de l’Union Européenne, mis en parallèle avec l’augmentation permanente des dépenses militaires laissent entrevoir un pronostic des plus sombres : la fuite en avant dans une guerre à laquelle on prépare déjà depuis longtemps les opinions sous le terme de « Choc des Civilisations » et désignant le nouvel ennemi, l’Islam.
Si un tel scénario est souhaité par le sionisme qui escompte en tirer profit aux dépens des peuples américains et européens, les décideurs en ce domaine demeurent pour l’instant indécis. Il est en effet impossible de mesurer jusqu’où irait une telle conflagration tant que l’on n’aura pas répondu aux deux questions que nous évoquerons prochainement dans notre conclusion à cet article. A suivre …

L’Impérialisme au Moyen-Orient

le 17/2/2010 22:02:43
Article du Comité Action Palestine issu d'une conférence-formation organisée en 2009.

« La guerre c’est la continuation de la politique par d’autres moyens.
La politique c’est la continuation de la guerre par d’autres moyens »
Carl von Clausewitz.

L’offensive menée par Israël contre le peuple palestinien entre décembre 2008 et janvier 2009 n’opposait pas seulement une armée d’occupation à un mouvement de résistance populaire. En effet, cette confrontation fut marquée par la participation de plusieurs protagonistes. Les peuples arabes et musulmans et les organisations soutenant la cause palestinienne ont à juste titre dénoncé une coalition d’états unis dans une volonté de briser la résistance palestinienne. La coalition impérialiste-sioniste et ses régimes supplétifs arabes constitue à cet égard un bloc de forces politique et militaire partageant historiquement de nombreux intérêts en particulier celui d’écraser ou de contenir le cas échéant toutes les formes de résistances à l’ordre qu’elles ambitionnent de maintenir au Moyen-Orient comme ailleurs et singulièrement en Palestine.


La politique impérialiste et sioniste au Moyen-Orient : une politique de l’asservissement
Il est primordial de garder à l’esprit que l’objectif politique du camp impérialiste-sioniste n’a jamais varié. Il ne cherche pas la paix pas plus que la démocratie, les droits de l’homme ou le multilatéralisme. Il lutte sans partage pour sa suprématie. L’impérialisme c’est la politique de défense des intérêts du capitalisme dominant, l’exploitation et l’oppression mondialisée de territoires et de peuples captifs de régimes complices ou bien colonisés. A cette logique économique correspond un ordre géopolitique impérialiste destiné au contrôle des ressources naturelles et des routes commerciales stratégiques ainsi qu’à la conquête des marchés. C’est une banalité que de le dire, mais c’est une banalité décisive. Nombre d’entre nous, surtout en Occident, se laissent bercer par les prétendues volontés de paix et les institutions juridiques à vocations universelles que les puissances occidentales ont érigées. Le lien qui uni le monde occidental et ses implantations coloniales au domaine de l’indigène n’est que celui de l’asservissement par la violence et la ruse. Pour s’engorger matériellement, pour produire et s’enrichir, ce monde ne peut définir qu’une politique. Il ne peut établir qu’un rapport géopolitique entre lui , le Centre, et sa périphérie : l’asservissement.
Oslo-Gaza : les deux faces d’une même politique
Oslo et Gaza sont une même politique. Ce sont deux modes d’intervention induit par les rapports de force et les circonstances politiques du moment destinés à atteindre un but identique. Les accords et le « processus de paix » d’0slo, en 1993, furent les sceaux d’eau que lancèrent les forces coloniales afin d’éteindre le feu de la révolte populaire palestinienne qui depuis 1948 n’avait connu pareille ampleur sur le sol de la Palestine historique. En 1993, le plan de « paix » avait précisément pour objectif de désamorcer la dynamique de développement d’une résistance organisée opérant contre le système colonial sioniste à partir du territoire palestinien. Les attaques contre Gaza en décembre 2008 et janvier 2009 montrent également qu’Israël et ses alliés se trouvaient devant la nécessité de briser la résistance palestinienne portée par le mouvement de la résistance islamique, Hamas, hégémonique tant sur le front de la résistance palestinienne que dans les champs politique et idéologique. D’un côté, la politique des négociations fut utilisée pour poursuivre l’expansion sans recourir à la confrontation armée, de l’autre, l’attaque militaire fut menée en vu d’étrangler le mouvement de résistance en frappant sa base populaire et ses infrastructures. Dans un premier temps, la stratégie consistait à s’appuyer sur une classe dirigeante palestinienne supplétive de l’ordre colonial associées et rétribuée par son économie, encaissant les dividendes de l’occupation et relayant localement le processus de colonisation. La période qui s’ouvre révèle de profondes modifications dans le face à face qui oppose l’occupant israélien au palestinien et plus globalement le camp impérialiste-sioniste, ses régimes supplétifs arabe aux forces anticoloniales dans la région.
L’évolution du rapport de force régional : l’affaiblissement du camp impérialiste-sioniste
Sur le plan interne palestinien, on a assisté à la destitution d’une classe dirigeante, remplissant la fonction lucrative de gestion de l’appareil administratif et sécuritaire que le colon leur avait confié et qu’il utilisait à son avantage grâce à leur concours, par une force de résistance organisée politiquement, idéologiquement prédominante et militarisée c'est-à-dire déployée pour vaincre l’ennemi.
Sur un plan régional, l’ordre impérial occidentale-sioniste imposé depuis la disparition de l’Empire Ottoman vacille et trébuche. Premièrement, l’émergence d’un axe rassemblant une puissance régionale telle que l’Iran, une puissance intermédiaire syrienne et un mouvement de résistance libanais capable de mettre en échec successivement à deux reprises les offensives de l’armée israélienne et de ses alliés occidentaux reflète un bouleversement majeur des rapports de force géopolitiques dans le Proche-Orient post-Ottoman. Deuxièmement, l’invasion de l’Irak et de l’Afghanistan, c'est-à-dire l’implication directe des forces impérialistes dans des zones conflits engageant leurs intérêts stratégiques, libère des espaces politiques et des ressources stratégiques à l’avantage des forces étatiques ou populaires objectivement adversaire de l’ordre occidental.
Les cibles régionales du bloc impérialiste-sioniste
La guerre des belligérants du club de l’Otan contre l’Irak et l’Afghanistan a renforcé l’Iran. Le fleuve de la puissance iranienne retrouve progressivement son lit, en d’autres termes, ce qui historiquement constitue ses zones d’influence géopolitique, l’Irak et Afghanistan. Un mouvement qui s’articule à un développement autocentré de ses capacités productives et commerciales, d’un côté, et, de l’autre, à l’accroissement significatif et qualitatif de ses forces technologiques et militaires comme en témoigne le lancement de plusieurs satellites de fabrication iranienne ainsi que les progrès réalisés dans le domaine du nucléaire civil et militaire en passant par le renforcement de sa puissance de frappe militaire. A présent, l’Iran a statut de puissance régionale. Un statut qui rompt la loi que fait régner l’attelage occidental et sioniste dans la région. Une règle incontournable basée sur le déséquilibre des puissances et la capacité de dissuasion instaurés en faveur d’Israël par les forces impérialistes française, anglaise et leur successeur américain.
Le cas de l’élément syrien est plus ambivalent. La position de l’Etat syrien sur l’échiquier des rapports de force dans la région le place incontestablement dans une situation antagoniste à l’égard du bloc impérialiste-sioniste. A la différence des Etats saoudien, égyptien ou jordanien qui s’intègrent en tant qu’Etats clients et supplétifs au dispositif géopolitique et militaire établit par les puissances occidentales dans la région, les intérêts stratégiques de l’Etat syrien se confrontent à ceux de la coalition puisque ses axes de projection stratégique extraterritoriaux, si l’on se borne à ce paramètre, sont sur un plan historique et géopolitique identiques à ceux qui sont vitaux pour Israël en terme de profondeur stratégique et de zone de protection. Du Liban jusqu’au territoire syrien du Golan, les guerres qui opposèrent directement ou indirectement la Syrie à Israël et ses alliés occidentaux découlent de cet antagonisme structurel. La stratégie des forces occidentale et sioniste consiste en effet à déposséder la Syrie de ses atouts stratégiques d’une part, et, de faire peser une pression politique constante de façon à l’isoler, la déstabiliser et l’affaiblir économiquement et militairement d’autre part. L’objectif fut de pousser la Syrie hors du Liban et de réduire en conséquence son influence sur le terrain palestinien. Néanmoins son influence au Liban persiste puisque la Syrie a toujours su, qu’elle soit présente ou non sur le sol libanais, recomposer efficacement ses alliances libanaises en instrumentalisant stratégiquement les contradictions internes comme le reflète le soutien politique et militaire apporté au bloc nationaliste mené par le Hezbollah et opposé aux tendances pro-impérialistes anti-syriennes.
Cependant, les relations qu’entretient l’Etat syrien avec l’impérialisme sont en même temps d’une autre nature surtout depuis le démantèlement du bloc soviétique sa puissance protectrice et ressource dans le contexte bipolaire de l’après deuxième guerre mondiale. Son engagement au sein de la coalition occidentale dans la guerre contre l’Irak en 1991 puis l’ouverture de son espace aérien aux avions américains lors de l’invasion de l’Irak en 2003, montre la dépendance relative et le caractère contradictoire de la géopolitique syrienne dans son rapport à l’impérialisme. Certes, l’Etat irakien est dans une certaine mesure un rival historique expliquant l’opportunité de son affaiblissement pour l’Etat syrien. Reste que son démantèlement et l’occupation américaine permet à l’impérialisme de se doter de moyens de pression supplémentaires sur la Syrie.
Ce qui en réalité détermine la politique extérieure de l’Etat syrien c’est précisément une politique d’alliance avec l’ensemble des forces autochtones et allogènes présentes dans la région et la conservation de ses atouts stratégiques que sont le Liban et la Palestine afin d’annuler l’action des forces hostiles tout en tentant de développer des forces militaires de dissuasion. Partenaire circonstanciel de l’Otan, alliée privilégié de la Russie et de la Chine dans la région, de l’Arabie Saoudite et l’Iran pourtant en concurrence intense pour le leadership, alliée des mouvements de résistance populaire armés du Hamas et du Hezbollah, la Syrie protège habilement ses intérêts d’Etat. Une autonomie relative construite à partir d’un système d’alliance équilibré entre les pôles antagonistes structurant les rapports de forces régionaux.
Si l’on considère l’axe palestinien-syrien-iranien-libanais, on peut penser que celui-ci s’inscrit dans une dynamique de renforcement compte tenu des antagonismes régionaux mais plus particulièrement de l’antagonisme fondamental que génèrent les intérêts vitaux de l’entité coloniale sioniste. Il faut en effet rappeler une donnée essentielle. L’existence durable d’Israël n’est possible que si l’Etat juif parvient à maintenir son hégémonie et sa supériorité militaire au Moyen-Orient. Ce qui suppose de sa part et de ses alliés impérialistes de pouvoir modifier la cartographie sociale et géopolitique de la région. C'est-à-dire de réaliser le projet historique colonial non-abouti définit par les accords de Sykes-Picot signés entre anglais et français en 1916 prévoyant le démembrement du Moyen-Orient en quantités de provinces et d’Etats faibles soumis et rivaux. La Palestine, l’Iran, la Syrie, le Liban, l’Irak et l’Afghanistan sont des zones échappant relativement au contrôle impérialiste. En Irak, l’attaque de la coalition bien qu’ayant provoqué la destruction de l’Etat et de la menace qu’il représentait aux yeux des occidentaux et de l’entité sioniste a néanmoins permis le renforcement de l’Iran comme nous le soulignions plus haut. Mais l’invasion de l’Irak a engendré une instabilité politique libérant des forces hostiles que les agresseurs sont incapables de maîtriser. Au Liban, la puissance du Hezbollah, sa supériorité militaire par rapport aux factions rivales, ses capacités organisationnelles et son pouvoir de mobilisation se sont traduits par les victoires remportées contre Israël et les organisations libanaises qu’il instrumentalise. L’émergence de ce mouvement ouvre un front de résistance dans une zone limitrophe de l’Etat sioniste auquel s’articule le front de résistance interne palestinien. Soumis au blocus, confronté à l’expansion sioniste, le mouvement de résistance palestinien s’est en retour significativement renforcé en parvenant à libérer Gaza et la défendre, et en mobilisant le peuple palestinien sur un projet d’indépendance nationale. Au reste, la constitution d’un front reliant objectivement les forces étatiques iranienne et syrienne aux forces de la résistance populaire palestinienne et libanaise marque l’essor d’un rapport de force défavorable au camp impérialiste-sioniste et ses agents locaux. De même, si l’occupation de l’Afghanistan par l’armée américaine a eu pour effet dans un premier temps de repousser l’ascension et la prise de pouvoir du mouvement taliban, celui-ci est parvenu à se réorganiser et à rétablir une influence prépondérante sur les tribus et les communautés familiales locales au point de se développer significativement au Pakistan et de déstabiliser le régime pakistanais allié de Washington.
L’impérialisme et le sionisme sur la pente du déclin
Quant à la puissance et l’hégémonie du consortium impérial-sioniste, elles déclinent. D’abord parce que ses ambitions engendrent des pôles de résistance dont les ressources et la puissance augmentent à mesure que l’Occident projette ses forces enclenchant ce que Clausewitz appelle un phénomène d’engrenage d’engagements non maîtrisés qui procurent à ses adversaires les facteurs du renforcement de leur puissance. Enfin, l’Occident est miné par des contradictions internes dues à son mode de fonctionnement économique. La récession l’ampute de moyens financiers considérables le privant du soutien de sa population, le contraignant à la politique de négociation avec l’Iran. Ceci n’est qu’un leurre mais à coup sur le signe d’un réel affaiblissement.

Comité Action Palestine

Boycott et sanctions : Pas de soutien à l’Occupation israélienne !

le 17/02/2010 00:26:33
Depuis 43 ans, confiscations massives de la terre et de l’eau, barrages routiers, exécutions extrajudiciaires, enfermement, couvre-feux et punitions collectives sont le lot des territoires palestiniens occupés, en violation du droit international. Oppression, ségrégation et humiliations, démolitions de maisons, sans compter la construction du mur d’annexion en Cisjordanie et, à Gaza, le blocus et la guerre, telle est la vie quotidienne du peuple palestinien sous occupation.

Le gouvernement israélien, durant toutes ces années d’occupation, n’a cessé de transgresser le droit international, la Charte des Nations-Unies et la déclaration des droits de l’homme, la quatrième Convention de Genève de même que les décisions de la Cour internationale de justice, et cela avec l’acceptation tacite de la majorité de la communauté internationale.
Les Nations-Unies pas plus que la communauté internationale dans son ensemble n’ont pris de sanction face aux violations du droit international commises par Israël. L’action citoyenne en Europe est donc nécessaire pour mettre fin aux deux poids deux mesures des gouvernements et à leur parti-pris en faveur d’Israël.
Le Congrès annuel 2010 des Juifs européens pour une paix juste (JEJP)
Rappelle que :
L’application des principes de la Charte des Nations-Unies exige l’établissement d’une paix juste et durable entre Israël et le futur état palestinien.
Tous les états membres des Nations-Unies sont tenus par leur acceptation de la Charte d’agir en accord avec l’article 2 de celle-ci.
Pour qu’une institution judiciaire internationale garde un sens et puisse s’imposer à tous, il faut qu’Israël soit sommé de mettre fin à son occupation.
Israël, puissance occupant le territoire d’un autre peuple, ressortit au droit commun et doit être comptable de sa politique et de son action au regard des normes internationalement admises comme toute autre nation. Toute autre façon de considérer l’état d’Israël serait discriminatoire et le distinguerait sans justification de toutes les autres nations.
Pour toutes ces raisons, nous considérons l’Occupation par Israël des territoires Palestiniens comme un problème international.
Nous sommes tous concernés par sa solution.
Nous ne nous résolvons pas à l’aveuglement des bien nommées superpuissances, à l’inaction des Nations-Unies, à l’apathie du « Quartette », pas plus qu’à l’indifférence des Etats du Moyen-Orient et du pourtour méditerranéen.
Nous ne nous résolvons pas à accepter sans rien dire que la puissance occupante prétende parler au nom des juifs du monde entier, agir dans la fidélité à nos aïeux, parmi lesquels nombreux ont été les victimes du génocide nazi, et soit disant pour le bien de toutes les victimes de l’antisémitisme et du racisme.
Nous ne nous résolvons pas à assister passivement à une action politique qui a déjà causé de trop nombreuses victimes, des destructions insupportables et un malheur permanent.
En tant que citoyens européens, convaincus que les droits de l’homme sont le fondement de la société civile européenne, nous partageons la responsabilité de la paix et de la justice avec nos amis et organisations sœurs d’Israël, de Palestine et de tous les pays de la communauté internationale.
Nous sommes résolus à prendre toute notre part dans l’action contre l’occupation israélienne des territoires palestiniens, c’est-à-dire contre l’enchaînement de la haine qui peut mener à la catastrophe aussi bien pour les Palestiniens que pour les Israéliens.
Nous somme convaincus que la classe dirigeante israélienne, tout comme la majorité de la société civile israélienne, ont les moyens de modifier cette situation intolérable, mais hésitent ou se refusent à le faire. Il est donc impossible de mettre fin à l’occupation sans une pression qui vienne de l’extérieur. Une pression internationale non-violente mais ferme, telle que la campagne BDS, en soutien à la lutte des Palestiniens contre l’occupation est un moyen décisif pour sortir de cette situation sans issue.
Le Congrès annuel 2010 des juifs européens pour une paix juste relève que :
. « L’appel au boycott, au désinvestissement et à des sanctions contre Israël jusqu’à ce que celui-ci se conforme au droit international et aux droits de l’homme » a été lancé par des représentants de la société civile palestinienne en mai 2005 ;
. L’initiative de Bilbao du 31 octobre 2008 appelle à « s’attacher avec constance au développement de la campagne boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) contre Israël, basée sur l’appel BDS de la société civile palestinienne de 2005, de manière progressive, en tenant compte du contexte et des possibilités », avec au premier rang de ses objectifs « d’exiger le respect de l’avis de 2004 de la Cour de justice internationale condamnant le mur et les colonies établies dans les territoires occupés » ;
. nombre d’organisations israéliennes opposées à l’occupation ont rallié la campagne en faveur du boycott, du désinvestissement et des sanctions : la Coalition des Femmes pour la Paix (Nouveau Profil, Femmes en noir, Bat Shalom, la Cinquième Mère, Machsom Watch, Noga, NELED, TANDI, WILPF, Bat Tzafon), ICAHD (Comité israélien contre les destructions de maisons), les anarchistes contre le mur, Matzpen (section israélienne, section internationale), AIC (Centre d’information alternatif), qui sont toutes parties prenantes du mouvement « Boycott depuis l‘Intérieur » ;
. nombre d’organisations juives ont rallié la campagne BDS, parmi lesquelles : Pas en notre nom (NION-Canada), l’unité palestiniens-juifs (PAJU-Canada), les juifs pour la paix entres palestiniens et israéliens (JIPF-Suède), Union juive française pour la paix (UJFP-France), Voix juive pour une paix juste au Proche-Orient (Autriche), Union des progressistes juifs de Belgique, Réseau des juifs contre l’occupation (Italie), Voix juive pour une paix juste au Proche-Orient (Allemagne)… ;
. des membres éminents d’Académies israéliennes, palestiniennes, internationales et du monde de la culture ont appelé à des actions BDS dans la sphère académique et culturelle.
Le Congrès déclare :
. que le JEJP reconnaît la valeur de l’appel BDS de la société civile palestinienne comme moyen non violent opératoire dans la lutte contre l’occupation.
. que le JEJP rallie la campagne BDS pour obtenir du Parlement européen et de chaque gouvernement d’Europe qu’ils se conforment à leurs obligations à l’égard du droit international et des droits de l’homme.
. que la décision du JEJP de rallier la campagne BDS apportera également un soutien moral à l’action en faveur de la paix des progressistes israéliens qui s’est pour l’essentiel impliquée dans la campagne BDS, et ajoutera à la dynamique du mouvement international BDS, faisant du BDS un outil efficace.
. que la situation varie selon les pays d’Europe, de sorte que les différents groupes nationaux du JEJP décideront en fonction des conditions locales et nationales des actions BDS les plus appropriées, considérant que l’appel au boycott des produits provenant des territoires occupés émis de longue date par Gush Shalom et d’autres organisations est partie intégrante du BDS.
. chaque action BDS particulière d’un groupe national sera lancée en fonction de la situation concrète. Les critères à prendre en compte seront les suivants :
Est-ce que cela renforce l’occupation ou l’affaiblit ?
Est-ce que cela renforce le siège de Gaza ou l’affaiblit ?
Est-ce que cela s’oppose aux colonies et au mur ou leur vient en aide ?
Est-ce que cela œuvre en faveur de l’égalité des droits pour les palestiniens de l’intérieur d’Israël ou le contraire ?
Comment cela s’est-il situé par rapport aux attaques israéliennes au Liban en 2006 et à Gaza en 2008/2009 ?
Est-ce qu’est partie prenante une institution israélienne officielle ou non ?
. qu’il n’y a rien d’antisémite à mener des campagnes BDS contre Israël. Au contraire, nous entreprenons de telles actions dans la certitude que la continuation de l’occupation est désastreuse pour le peuple israélien et constitue un danger pour les juifs partout dans le monde.
C’est pourquoi la Fédération des juifs européens pour une paix juste se joindra à la campagne BDS.
Suggestions d’actions

1.Nous jugeons appropriées des actions même limitées mais concourant toutes ensembles à s’attaquer à la logistique de l’occupation et au complexe militaro-industriel israélien qui lui est lié. Nous nous associerons avec d’autres organisations de sorte de mener des actions contre :
. la vente d’armes et de pièces détachées en provenance d’Israël ou destinées à Israël ;
. la vente et la maintenance d’équipements utilisés pour l’Occupation ;
. l’entraînement du personnel militaire israélien et l’apprentissage des matériels dans quelque état de l’Union européenne que ce soit ;
. le recours à des conseillers israéliens pour l’entraînement des personnels de police et des armées des états de l’Union européenne ;
. une coopération publique ou privée avec les institutions et/ou les entreprises qui développent des équipements ou des systèmes de sécurité et/ou militaires ;
2.Le désinvestissement des entreprises qui soutiennent l’occupation israélienne directement ou indirectement. Travailler avec des groupes palestiniens et israéliens locaux et des acteurs du désinvestissement pour identifier les objectifs adéquats, tels que les entreprises qui sont engagées dans la construction du mur ou des colonies ou bien dans la destruction des maisons ou du territoire palestiniens.
3.Faire campagne pour que les importateurs, les grossistes et les détaillants ne vendent pas les produits israéliens qui contribuent à l’occupation israélienne. Soutenir les boycotts de ces produits par les consommateurs en rendant public, sur le site du JEJP, une liste établie et actualisée en coopération avec les organisations israéliennes anti-occupation, les organisations palestiniennes et les groupes de solidarité locaux.
4.Etablir des liens avec d’autres groupes en rassemblant et en mettant à jour l’information et en faisant campagne pour le désinvestissement et le boycott des consommateurs. Ceci pourrait être utile pour éviter la dispersion des campagnes de solidarité politique avec le peuple palestinien.
5.Les institutions israéliennes académiques et culturelles sont pour la plupart contrôlées par l’état et une majorité des intellectuels et du personnel académique ont soit contribué directement au maintien, à la défense ou à toute autre justification de la politique d’occupation israélienne, soit en ont été complices par leur silence. Nous demandons instamment aux intellectuels et au personnel académique de se dissocier de l’occupation et de la destruction par Israël, comme des entraves apportées à leur fonctionnement, des infrastructures et institutions culturelles, éducatives et académiques palestiniennes, sous peine de boycott.
6.Nous appelons à se pencher sur le cas des donations faites par les organisations juives. Nous rendrons public et nous condamnerons toute organisation qui contribue à l’occupation en sollicitant des dons ; nous agirons contre de telles activités et nous proposerons des actions alternatives. Nous solliciterons dons et soutien en faveur des institutions et organisations qui s’opposent activement à l’occupation.

Le moment est venu de traduire notre critique et notre opposition au gouvernement et à la politique israéliennes par des actions efficaces et non-violentes telles que la campagne BDS. Alors qu’à première vue, de telles actions peuvent apparaître symboliques, elles créeront un réflexe citoyen à la base qui pourra peser tant sur l’Union européenne et les gouvernements européens nationaux que sur la société israélienne et son gouvernement.

EJJP, 29 janvier 2010

Les Chrétiens dans la résistance palestinienne

Robert Bistolfi
17 février 2010
À Bethléem, le 11 décembre 2009, une prise de position forte de théologiens palestiniens a été rendue publique [1] : rares ont été les médias à en rendre compte. Ce texte a été signé par seize dignitaires chrétiens représentants différentes Églises, et le premier des signataires est le Patriarche catholique Michel Sabbah.
Ce texte est important à plusieurs titres, et d’abord parce qu’il est d’une netteté inhabituelle pour un texte religieux. Certes, ses signataires affirment se situer sur le seul terrain des valeurs chrétiennes et récusent toute accusation de glissement vers la pure politique. Mais les exigences éthiques qu’ils posent ne peuvent pas ne pas avoir de portée politique. N’est-ce pas admis explicitement lorsqu’il est demandé à « toutes les Églises et tous les chrétiens du monde (…) de se lever contre l’injustice et l’apartheid » ? Lorsque sont dénoncées « les théologies qui servent de justification aux crimes perpétrés contre notre peuple et à l’expropriation de notre terre » ? Lorsqu’il est dit « de façon claire que la résistance non-violente à cette injustice est un droit et un devoir pour tous les Palestiniens, y compris les chrétiens » ?
La netteté - presque la violence - des interpellations est à la hauteur du désespoir palestinien : si la prise de position qui intervient se veut acte d’espérance, elle dénonce une démission généralisée face à l’injustice et elle exige de tous un sursaut et des actions.
La communauté internationale est pointée du doigt : le « processus de paix » n’a été « jusqu’à présent que pures paroles » alors qu’« Israël tourne en dérision le droit international et les résolutions internationales ». Il est demandé à cette communauté internationale qui pratique le « deux poids deux mesures » « de commencer à appliquer le système des sanctions économiques et du boycott ».
La responsabilité de l’impasse actuelle est imputée prioritairement aux Israéliens qui présentent « une vision renversée des choses » lorsqu’ils justifient leur politique répressive comme une légitime défense alors que c’est l’occupation qui légitime la résistance palestinienne. Rien n’est voilé dans la description de l’inacceptable : les colonies, le mur de séparation, Gaza, les réfugiés, les prisonniers, Jérusalem vidé de sa population arabe, les politique discriminatoire à l’égard des Palestiniens d’Israël… Pour ce qui est des moyens de cette résistance, la tiédeur n’est pas de mise. Avec « la résistance à la guerre par la guerre, à la violence par la violence, le peuple palestinien a tout simplement pris la route de tous les peuples, surtout dans les premières phases de sa lutte ». Aujourd’hui, alors que le refus de l’inacceptable demeure plus que jamais nécessaire, le recours à la résistance civile peut offrir une voie d’action efficace : l’appel « en faveur d’un boycott économique et commercial de tout produit de l’occupation » s’inscrit dans le droit fil de cette position de principe. De même pour le « retrait des investissements ».
Les divisions entre Palestiniens sont déplorées : « que font ses chefs politiques ? ». Ces divisions et la coupure d’avec Gaza n’ont fait qu’aggraver la tragédie, mais la responsabilité de la situation n’est pas que palestinienne : elle pèse pour beaucoup sur la communauté internationale qui a refusé d’accueillir positivement « les résultats des élections menées démocratiquement et légalement en 2006 ». Il est demandé aux Palestiniens de ne pas désespérer et, d’abord de ne pas émigrer, l’appel s’adressant en particulier aux chrétiens. Les partis palestiniens doivent surmonter leurs divisions : en clair, n’est il pas nécessaire de rouvrir le dialogue avec le Hamas ?
Les Églises, elles non plus, ne sont pas épargnées : « Peut-être que nous nous sommes tus, nous, fidèles ou chefs d’Églises, alors qu’il fallait élever la voix pour condamner ». Ce qui est largement inédit, c’est la dénonciation de positions théologiques fondamentalistes qui donnent une couverture théologique abusive à l’occupation. Est sans doute visée la mouvance protestante dont le sionisme se fonde sur une certaine lecture biaisée des textes testamentaires. Au-delà, implicitement, peut-on lire le regret qu’une partie du rabbinat légitime tous les moyens de défense et d’extension d’Israël dans l’indifférence aux souffrances palestiniennes ?
Dans la déclaration des dignitaires chrétiens, une dernière prise de position est importante : c’est l’affirmation que « le caractère religieux de l’État, qu’il soit juif ou musulman, étouffe l’État, le tient prisonnier dans des limites étroites, en fait un État qui préfère un citoyen à l’autre et pratique l’exclusion et la discrimination entre ses citoyens ». Dans un monde où la montée du religieux replie les communautés sur elles-mêmes au détriment de la rencontre politique et des affrontements démocratiques, cette profession de foi que l’on peut qualifier de laïque – et dont on peut croire qu’elle vaut aussi pour les pays chrétiens - est promesse d’avenir.
R.Bistolfi 16.02.2010

L'ONU appelle Israël à proroger le moratoire sur les colonies juives

PO: l'ONU appelle Israël à proroger le moratoire sur les colonies juives
PO: l'ONU appelle Israël à proroger le moratoire sur les colonies juives
20:38 18/02/2010
© REUTERS/ Ronen Zvulun
NEW YORK (Nations unies) - RIA Novosti
L'ONU juge insuffisant le moratoire de 10 mois établi par Israël sur l'implantation de colonies juives dans les territoires palestiniens occupés et appelle l'Etat hébreu à cesser complètement la colonisation de ces territoires, a déclaré le secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des affaires politiques, Lynn Pascoe.

"Bien que le moratoire décrété par le gouvernement israélien marque un progrès par rapport à ses positions précédentes, les colonies demeurent néanmoins illégitimes et [...] constituent une dérogation aux engagements d'Israël contractés dans le cadre de la 'feuille de route'. C'est pour cela que nous préconisons des mesures supplémentaires visant à contraindre la partie israélienne à appliquer le moratoire. Nous l'appelons également à proroger ce moratoire au-delà de 10 mois", a-t-il affirmé jeudi lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU consacrée à la situation au Proche-Orient.  

La construction de colonies juives constitue l'un des obstacles à la reprise des négociations palestino-israéliennes. Cédant à la pression des Etats-Unis et de l'UE, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait décrété en décembre dernier un moratoire de 10 mois sur la construction de nouvelles maisons pour les colons juifs dans tous les territoires palestiniens occupés, à l'exception de Jérusalem-Est.

M. Pascoe a également rappelé l'initiative du représentant spécial du président américain au Proche-Orient, le sénateur George  Mitchell, qui avait proposé de reprendre les négociations palestino-israéliennes avec la médiation américaine.

"Israël s'est déclaré prêt à agir sur cette base. Quant à Mahmoud Abbas, il procède à des consultations intenses, après avoir demandé de préciser les détailles" de cette initiative, a indiqué le haut fonctionnaire des Nations unies. Et d'ajouter: "Le secrétaire général de l'ONU espère que cette proposition fondamentale aidera le président Abbas à faire un pas en avant afin que ces négociations puissent débuter".
http://fr.rian.ru/world/20100218/186087690.html

Moyen-Orient : L'ONU poursuit ses efforts pour sortir de l'impasse


Le mur séparant Israéliens et Palestiniens à Bethléem.
18 février 2010 – Les efforts en vue de parvenir à des négociations israélo-palestiniennes se sont poursuivis, a souligné jeudi le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, B. Lynn Pascoe, précisant en particulier que la proposition de l'Envoyé des États-Unis, George Mitchell, d'entamer des pourparlers indirects sous médiation américaine faisait l'objet d'un examen sérieux.
« Israël s'est dit prêt à travailler sur cette base », tandis que le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, « s'est livré à des consultations intensives et a cherché des éclaircissements », a indiqué le Secrétaire général adjoint.

« Le Secrétaire général de l'ONU espère que le Président Abbas ira de l'avant sur la base de cette proposition pratique afin que des négociations sérieuses puissent démarrer », a-t-il dit. Selon M. Pascoe, « le consensus international sur ce qu'il convient de faire pour atteindre un accord durable est solide, et un Quatuor actif sera essentiel pour appuyer le processus ».

B. Lynn Pascoe a appelé une nouvelle fois à la reprise des pourparlers sur les questions du statut final, à la mise en œuvre des engagements de la Feuille de route, à des efforts continus en vue d'améliorer les conditions économiques et de sécurité, ainsi qu'à une approche différente et plus positive du problème de Gaza.

Dans son exposé, le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques a notamment qualifié de « pas au–delà des positions antérieures » les récentes décisions du gouvernement israélien sur une limitation des activités de colonisation à Jérusalem-Est mais rappelé que la poursuite de ces activités « constitue une violation des obligations d'Israël en vertu de la Feuille de route et porte un préjudice au résultat des négociations ».

Il a également réitéré que le blocus de Gaza était « une politique contre-productive qui renforce les trafiquants et les activistes, détruit le commerce légal et provoque des difficultés inacceptables pour la population civile, dont plus de la moitié est constituée d'enfants ».
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=21255&Cr=Isra%EBl&Cr1=Palestiniens 

Sortie du livre « Israël, parlons-en ! » - Proposition pour organiser des débats et formations sur Israël avec Michel Collon

Belgique - 18-02-2010
Par Michel Collon 
Nous sommes heureux de vous annoncer la sortie, fin mars, du nouveau livre de Michel Collon intitulé « Israël, parlons-en ! ». Vous avez, comme nous, le souci de défendre la Palestine face à l'injustice. Et nous rencontrons tous le même problème : comment convaincre ? « Holocauste », « antisémitisme », « lobby » et médias, « terrorisme », exode historique des juifs, Gaza, rôle des USA, colonies, droit international... Face aux mythes sionistes, omniprésents dans les médias et même à l'école, comment rétablir la vérité ? Comment argumenter d'une façon adaptée au niveau du public (surtout le public d'origine européenne, matraqué par ses médias) ?


Les autorités soutiennent largement Israël, depuis longtemps, et pour des raisons qui sont expliquées dans le livre. Dès lors, la seule force qui pourra changer cette situation, ce sont les gens eux-mêmes, à la base. En se mobilisant pour discuter le plus possible autour de soi : au travail, à l'école, avec les amis ou dans le quartier. Et même avec certains journalistes. Mais pour cela, il faut trois conditions : 1. De la confiance en soi. 2. Des connaissances suffisantes. 3. Une bonne méthode.

Le livre a été écrit pour répondre à ces besoins. 20 interviews, brèves et concrètes, avec les meilleurs spécialistes au monde, chacun traitant un aspect différent du conflit (voir la table des matières en annexe). Arabes, Israéliens, Européens, Américains, tous au service de la vérité et de la Justice. Noam Chomsky, Ilan Pappe, Tariq Ramadan, Jean Bricmont et d'autres apportent ainsi le meilleur de leur savoir et leur expérience.

Il existe pas mal de bons livres sur Israël sous ses divers aspects. Mais très peu de gens ont la possibilité de lire tout cela. « Israël, parlons-en ! » rassemble le meilleur de tout ce qui existe, tout en analysant l'actualité récente. Avec des cartes et illustrations, séparées, que chacun pourra utiliser lors de ses discussions.

L'ouvrage se termine par une synthèse, rédigée par Michel Collon : « Comment parler d'Israël » répond aux difficultés que les gens rencontrent quand ils en discutent. L'auteur a enquêté auprès de nombreuses personnes et a organisé un séminaire de recherches sur ce thème.

D'autre part, des séminaires de formation seront animés par Michel Collon en France, en Belgique et en Suisse. Durant une journée, ils se baseront sur des jeux de rôle et des exercices pratiques. Le but : former un maximum de gens afin que ceux-ci puissent déployer toutes leurs initiatives dans le débat quotidien. Enfin, à ceux qui en ont la possibilité, nous proposerons des initiatives concrètes et collectives afin de peser ensemble sur les autorités, les médias et certaines personnalités.

Si vous êtes intéressés, contactez-nous par l'intermédiaire de  : michel.collon@skynet.be pour organiser cela concrètement dans votre ville (vous pouvez bien sûr transmettre cette invitation aux associations que vous connaissez dans d'autres villes). Nous vous enverrons une note concernant toutes les questions pratiques.

D'avance merci pour votre solidarité avec la Palestine.

Michel Collon et l'équipe Investig'Action

Cordialement

Michel Collon et l'équipe Investig'Action

« Israël, parlons-en ! »

Cinq ans depuis l'assassinat d'Hariri : plus que jamais la piste du Mossad ?

Liban - 18-02-2010
Par Leila Mazboudi 
Cinq années après l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, non seulement les auteurs n'ont toujours pas été dévoilés, mais on doute de plus en plus qu'ils puissent l'être un jour. Plus que jamais, on se trouve loin de la vérité avec un grand V, exigée par les milliers de manifestants qui se rassemblent chaque année en ce 14 février pour l'exiger.


L'enquête menée par les Nations Unies a certes tourné à la mascarade, décrédibilisée entre autre par les changements de commissaires et de juges, par les versions contradictoires sur l'attentat lui-même, par les faux témoins qui se sont succédés, et par les arrestations arbitraires de hauts responsables sécuritaires libanais, suivis de libération faute de preuves contre eux. Sans compter les interventions médiatiques et politiques aux visées louches qui voulaient plus exploiter l'enquête que la faire avancer.
Après cinq années de déboires, il faut croire que la piste des enquêteurs onusiens pour chercher les assassins (celle de la Syrie), n'a plus aucune raison de tenir encore.
Opérationnellement, la Syrie semble être désinculpée. En témoigne le réchauffement de ses relations avec la "Communauté internationale", et surtout avec Riad, particulièrement lésée par l'assassinat de celui qu'elle considérait être son dauphin.
En revanche, pour approcher la réalité, on ne peut omettre cet acharnement à vouloir accuser la Syrie (et en parallèle à vouloir exclure la piste israélienne, soupçonnée par les forces de l'opposition libanaise).
Car il pose inéluctablement la question de savoir pour quelles raisons la Syrie qui disposait d'un feu vert américain a été soudainement bannie, au moment même où le Liban voyait un retour en force de l'interventionnisme américaine dans les affaires libanaises, après quelques vingt années d'éloignement, depuis les attentats perpétrés contre les forces et l'ambassade américaines dans ce pays. Signe supplémentaire que les Américains ne voyaient plus le rôle syrien au Liban d'un bon œil et se décidaient à prendre les choses en main.
Pour étayer les accusations contre la Syrie, c'est le contexte de crise ostensible entre Damas et l'ex-Premier ministre qui régnait alors sur fond de réélection du président de la république Émile Lahoud qui avait servi d'indice pour l'incriminer. Mais en poussant le contexte encore plus dans l'espace et dans le temps, on peut bien deviner que Hariri ne pouvait que gêner Israël. Beaucoup moins ostensible.
Temporellement, il faut revenir à la première victoire libanaise contre l'entité sioniste, amorcée par le retrait forcé et humiliant d'Israël du Liban en l'an 2000 après une occupation de près de 20 années. Ayant avorté les tentatives de soutirer aux Libanais des arrangements et des concessions similaires à ceux de l'Égypte et de la Jordanie, cet exploit libanais avait révélé au grand jour la présence d'un nouveau front de résistance contre l'entité sioniste dans la région, comptant entre autre l'Iran et le Liban (dans la majeure partie de ses factions), et aussi la Syrie.
Dans un cadre plus lié au conflit israélo-palestinien, il était surtout question d'un plan mis au point par l'ancien Premier ministre israélien Ariel Sharon, et l'ancien président américain Georges Bush, pour clore le conflit en question, aux dépens des Palestiniens bien entendu et des résolutions onusiennes aussi. Toute forme de résistance devant être éradiquée. Tout comme les Palestiniens, les Libanais étaient concernés.
À relever entre autre que ce n'est pas par hasard que l'assassinat de Hariri soit survenu après celui du leader palestinien Yasser Arafat. Mis à part les similitudes dans l'énigme qui entoure leur mort, voire dans les tentatives occidentales de s'accaparer les investigations qui les concernent, leurs parcours politiques présentent une ressemblance frappante, qui pourrait expliquer leur assassinat. Tous deux semblent avoir opérer un virage de taille, contre toute attente.
Car, en principe, Rafic Hariri appartenait au bloc pro-occidental dans la région, celui qui a fléchi ses exigences jusqu'à reconnaître le "droit de l'entité sioniste" à l'existence, se contentant d'accepter l'instauration d'un Etat palestinien à ses côtés, et renonçant une fois pour tout à la résistance (ce fut le cas d'Arafat, lorsqu'il a signé les accords d'Oslo).
Lors de ses premières investitures à la tête du gouvernement libanais, les relations de l'ancien Premier ministre avec le Hezbollah prenaient parfois une tournure orageuse, lorsqu'il manifestait son exaspération quant aux opérations de résistance. Mais les exploits réalisés par cette dernière ont fini par vaincre ses réticences. Depuis, Hariri devenait plus coopérant.
Ceci s'était clairement manifesté en 2002 lorsque Hariri a déployé tous ses efforts pour libérer les résistants libanais du Hezbollah détenus en Jordanie. Sans oublier en 2003, l'accueil national triomphal qu'il avait organisé avec le Hezbollah aux détenus libanais libérés des geôles israéliennes. Finalement, en 2005, quelques jours avant son assassinat, Hariri négociait en secret avec le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah un engagement en vue de préserver l'armement de la résistance jusqu'à la résolution finale du conflit arabo-israélien. Vu que l'engagement amortissait la clause plus qu'essentielles liée à l'armement de la résistance dans la résolution 1559, l'ampleur du virage n'est pas difficile à cerner. (Ce fut le cas d'Arafat qui, contrairement à ce qui était attendu de sa part, après Oslo, avait lui aussi refusé de réprimer les factions de résistance palestiniennes lors de l'éclatement de la seconde intifada).
Lorsque Sayed Nasrallah a révélé au grand jour, dans un discours prononcé après l'assassinat de Hariri, l'engagement que ce dernier comptait faire, il voulait entre autre démentir les accusations d'implications de son parti dans l'assassinat, proférées les premiers jours sur fond de soi-disant crise avec l'ancien Premier ministre.
Cinq années après les déboires de l'enquête, cette révélation devrait plus que jamais ouvrir la voie de la piste israélienne. Ou au moins celle d'une autre piste.
Selon le cours des choses, l'assassinat de Hariri, comme celui d'Arafat, va s'inscrire dans les mystères de l'histoire de ce Moyen Orient qui en compte de nombreux.
Ce fut entre autre le cas en 1970, avec l'ex-raïs égyptien, Jamal Abdel Nasser, mort à l'âge de 52 ans, dans des conditions inexpliquées. Puis en 1975, celui du roi saoudien Fayçal, soi-disant tué par un cousin proche malade mental.
Après leur mort, le parcours de leur pays en a été profondément affecté, prônant la reconnaissance (directe ou indirecte) de l'usurpation de la Palestine et de l'existence de l'entité sioniste. Il faut croire que la même chose aurait dû se passer au Liban... http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13443&type=analyse&lesujet=Assassinats%20cibl%E9s

L'UNRWA a besoin d'urgence de fonds pour les réfugiés palestiniens

18/02/2010  
Le commissaire général de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a lancé un appel aux pays donateurs pour renflouer le budget de l'organisation en difficultés financières, regrettant l'absence de toute perspective de règlement de la question des camps.
"Il est tragique que la communauté internationale n'ait pas encore trouvé de solution à ce problème", a déclaré Filippo Grandi, qui a pris ses fonctions en janvier, dans une interview accordée mercredi lors d'une visite à Beyrouth.
M. Grandi, dont l'institution connaît de graves difficultés financières, a rappelé que l'UNRWA avait besoin encore d'au moins 100 millions de dollars en 2010 pour venir en aide aux millions de réfugiés palestiniens.
L'UNRWA apporte son aide à environ 4,7 millions de Palestiniens réfugiés dans toute la région du Proche-Orient. Ils se sont installés notamment en Jordanie, en Syrie et au Liban après l'usurpation de la Palestine par les Israéliens en 1948, sans compter ceux qui on
t le statut de réfugié dans les territoires palestiniens. 
http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=125107&language=fr 

Clinton au Qatar pas du tout convaincante!!

18/02/2010
Les jeunes qataris ne sont certes pas dupes.
Lors de leur rencontre avec la secrétaire d’état américaine Madame Hillary Clinton, celle-ci n’est pas parvenue à les persuader  du bien fondé de la politique de son pays à l’encontre de l’Iran.
 «  Elle dit que ce sont les pays voisins de l’Iran qui sont inquiets de la menace iranienne ; mais je crois que ce sont les États-Unis qui sont  inquiets et voudraient nous entrainer vers un conflit » a déclaré la jeune qatarie de 21 ans, Fatima Ahmad à l’issue de la rencontre d’une heure (organisée par la chaîne AlJazira) que Clinton a effectuée avec de jeunes étudiants qataris,  lors de son passage à Doha.
Fatima commentait la réponse de Clinton à une question posée par l’un des étudiants vêtu de la Djellaba golfique blanche qui lui demandait «  pourquoi refusez-vous le droit de l’Iran à devenir une puissance nucléaire, alors que vous l’acceptez pour vos alliés à l’instar  d’Israël ? ».
La secrétaire d’état américaine avait alors répliqué : « L’inquiétude des pays du Golf est plus grande que celle de Washington concernant les intentions nucléaires d’Israël, ils ne veulent pas vivre sous la menace »
Une autre étudiante qatarie, Sarah Saïd va encore plus loin, déclarant ne pas comprendre pourquoi «  les États-Unis ont le droit d’empêcher l’Iran de s’acquérir le nucléaire militaire ». Estimant « que les Iraniens ont le droit de vouloir obtenir l’armé nucléaire  ».
Selon les observateurs, la secrétaire d’état américaine n’avait de souci lors de sa tournée au Golf que de vouloir inciter les gouvernements et mêmes l’opinion publique des pays golfiques contre l’Iran.
En accueillant les étudiants dans l’enceinte de la branche de l’université américaine Karingy Milon, fondé par l’épouse de l’émir de Qatar, Cheikha Moza fille de Nasser, elle leur avait lancé : «  étant donné que nous sommes dans cette université magnifique, vous devriez imaginer  que veut dire le fait d’être jeune en Iran ».
Dans toutes ses réponses liées au dossier iranien est perçue une volonté  d’inculquer aux autres les velléités américaines. De vouloir semer la panique entre ces pays à l'encontre de l'Iran, pour se justifier et se permettre toutes les transgressions. Mais, pour le bonheur de tous les peuples de cette région, ses stratagèmes sont de plus en plus dévoilés!
http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=125071&language=fr

Ambassadeur israélien convoqué à Dublin et Londres, l'Autriche ouvre une enquête

18/02/2010 
L'enquête sur l'assassinat par le Mossad du cadre du Hamas, Mohammad al-Mabhouh a déclenché un effet boule de neige.
Le chef de la police de Dubaï a affirmé jeudi que les passeports européens utilisés par les 11 membres du commando ayant assassiné al-Mabhouh dans l'émirat n'étaient pas des faux.
"Les officiers des services d'immigration ont été formés par des experts de sécurité européens pour détecter les faux passeports", a affirmé le général Dhahi Khalfan. "Ils ont appliqué ces procédures à l'aéroport lors de l'arrivée des meurtriers et n'ont pas détecté de falsification".
"Notre enquête a révélé que le Mossad est impliqué dans le meurtre de (Mahmoud) al-Mabhouh. Il est certain à 99%, sinon à 100% que le Mossad est derrière l'assassinat", a également affirmé déclaré le général Khalfan à l'édition en ligne du journal The National, relevant du gouvernement d'Abou Dhabi.
"Les indices dont dispose la police de Dubaï montre un lien clair entre les meurtriers et des gens qui ont des relations directes avec "Israël"," a-t-il ajouté.
Le général Khalfan, a en outre promis de révéler dans les prochains jours "de nouveaux indices" sur l'assassinat le 20 janvier d'al-Mabhouh. "Ces nouveaux indices lèveront tous les doutes" sur l'identité des meurtriers, a-t-il dit.
Il a en outre affirmé que les assassins présumés étaient "stupides" car leurs mouvements ont été "enregistrés à la seconde près" par les caméras de surveillance.
ENQUETE EN AUTRICHE
L'enquête sur l'assassinat de Mabhouh s'est également étendu vers l'Autriche. Les autorités autrichiennes ont annoncé, ce jeudi, qu'une enquête était en cours sur l'utilisation éventuelle de cartes SIM et de numéros de téléphones portables autrichiens par les meurtriers.
Le porte-parole du ministère autrichien de l'Intérieur, Rudolf Gollia, a indiqué, ce jeudi, que "l'Office de la sécurité nationale et de l'anti-terrorisme (BVT) était en charge des investigations depuis le 15 février".
"Apparemment, des numéros de téléphones portables autrichiens ont été utilisés", mais "nous en sommes seulement au début des investigations et nous sommes en contact avec la police de Dubaï", a-t-il ajouté.
D'après des informations publiées jeudi par deux quotidiens autrichiens, Der Standard et Heute, les assassins de Mahmoud Abdel Raouf Al-Mabhouh, ont utilisé sept cartes SIM ou (et) numéros de téléphones portables autrichiens pour préparer leur opération.
L'AMBASSADEUR ISRAELIEN CONVOQUE A LONDRES ET DUBLIN
Entre-temps, l'ambassadeur israélien au Royaume-Uni, Ron Prosor, est arrivé en fin de matinée au ministère britannique des Affaires étrangères, pour s'entretenir avec le secrétaire général du Foreign Office Peter Ricketts.
Londres attend l'entière coopération d'"Israël" dans l'enquête relative à l'utilisation de faux passeports britanniques lors de l'assassinat d'un cadre du Hamas à Dubaï, a averti jeudi le ministre britannique des Affaires étrangères David Miliband.
"Nous voulons offrir à "Israël" toutes possibilités d'échanger avec nous ce qu'il sait de cet incident", a indiqué M. Miliband à propos de la teneur du message passé au diplomate.
Réagissant à cette convocation, la radio de l'armée d'occupation israélienne a indiqué que le ministère des Affaires étrangères attendait avec une certaine fébrilité les résultats de la rencontre de Londres.
"Le ministère espère que cette affaire s'achèvera par cette discussion et que les Britanniques ne demanderont pas davantage de détails ou d'autres éclaircissements", a ajouté la radio.
Le quotidien Haaretz a de son coté tiré un bilan très négatif de cette opération, et s'est interrogé sur la manière dont "Israël" peut "justifier de porter atteinte à des relations avec des pays européens amis en utilisant leurs passeports pour tuer Mabhouh".
Auparavant, le Premier ministre britannique, Gordon Brown, avait annoncé l'ouverture d'une enquête. Le passeport britannique est un document qui doit être détenu de manière appropriée", a déclaré mercredi  Brown sur une radio londonienne.  
Même son de cloche à Dublin, qui a convoqué l'ambassadeur israélien. Le chef de la diplomatie irlandaise, Micheal Martin, a souligné que l'Irlande "considérait toute activité mettant en danger l'intégrité d'un passeport irlandais comme extrêmement grave".
Il a en outre déclaré que l'utilisation de faux passeports constituait "un incident extrêmement sérieux". "Nous avons demandé à l'ambassadeur d'"Israël" de venir au ministère des Affaires étrangères aujourd'hui afin de parler", a dit le ministre. "Nous entendons poser des questions tout à fait directes et solliciter une assistance et des éclaircissements", a-t-il ajouté.
 Dublin a précisé que les passeports utilisés portaient des numéros de véritables passeports irlandais. Cependant, les identités figurant sur les faux passeports telles que révélées par les autorités émiraties ne correspondent pas aux noms des titulaires légitimes, a précisé le ministre. 
PARIS DEMANDE DES EXPLICATIONS
De son coté, la France a "demandé des explications à l'ambassade d'"Israël" à Paris sur les circonstances de l'utilisation d'un faux passeport français par l'un des meurtriers, a indiqué le porte-parole, du ministère français des Affaires étrangères Bernard Valero, lors d'un point-presse.
"Nous sommes en contact régulier avec les autorités de Dubaï sur les avancées de l'enquête et coopérons avec elles", a-t-il précisé.
M. Valero a rappelé que "les éléments en notre possession nous ont conduit à la conclusion que le passeport en cause est un faux".
Selon la presse israélienne, le commando a vraisemblablement usurpé l'identité d'au moins sept Israéliens détenteurs de nationalités étrangères.
HAMAS: LA VENGEANCE REPONDRA A L'AMPLEUR DU CRIME
Des milliers de partisans du Hamas ont  crié vengeance mercredi lors d'un rassemblement dans la bande de Gaza pour commémorer le martyr d'Al-Mabhouh.
S'adressant à cette foule, un porte-parole de la branche armée du Hamas a affirmé que "la décision de venger le martyr Mahmoud al-Mabhouh a été prise, et elle répondra à l'ampleur du crime". "Nous accusons formellement "Israël" et personne d'autre d'être derrière ce crime".
Dans une intervention télévisée de Damas, le chef du Hamas Khaled Mechaal a lui aussi accusé le Mossad d'avoir assassiné Mabhouh et promis de le venger.
"Le temps des promesses et des discours sur la vengeance est révolu. Nous allons passer à l'action", a-t-il affirmé. 
http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=125042&language=fr