jeudi 21 avril 2011

Flottille de la liberté pour Gaza, l’internationalisme en actes

publié le mercredi 20 avril 2011
Tout est à nous !
L’attaque de la Flottille par Israël en mai 2010, "loin d’intimider le mouvement de solidarité, ... a renforcé sa détermination et contribué à son élargissement".
Il y a bientôt un an, la première flottille de la liberté était attaquée dans les eaux internationales, au large de Gaza. L’armée israélienne a, lors de cet acte de piraterie, tué neuf militants, dont quatre à bout portant et en a blessé plus de 50, dont 30 grièvement. Le gouvernement israélien en choisissant délibérément la répression sanglante, a voulu envoyer un signal fort au mouvement de solidarité et a tenté de lui donner un coup d’arrêt. Cette flottille brisait un silence international confortable autour de l’enfermement de 1, 5 million de Palestiniens dans la petite bande de Gaza. Il fallait de son point de vue arrêter cette dynamique avant qu’elle n’aille trop loin. Faire taire le mouvement international qui, par la campagne BDS ou par ces flottilles, met en œuvre une solidarité directe et cherche à isoler sur la scène internationale cet État. Pour Israël, cette attaque n’a pas eu l’effet escompté. Au contraire, sa violence a suscité une indignation internationale et, loin d’intimider le mouvement de solidarité, elle a renforcé sa détermination et contribué à son élargissement.
Le mouvement de solidarité a aujourd’hui des modes d’action efficaces. La campagne «  Boycott, désinvestissement, sanctions » et la flottille en font partie. Dans les deux cas, il s’agit d’une résistance active. Dans les deux cas, il s’agit d’un mouvement international coordonné, fonctionnant selon son propre agenda.
Le mouvement BDS s’inscrit aujourd’hui dans la durée et organise un mouvement de masse, construisant une campagne ciblant l’État israélien pour ce qu’il est, c’est-à-dire un État d’apartheid avec lequel on ne peut se compromettre, qu’il faut isoler pour lui imposer le respect du droit. La flottille est une action spectaculaire, qui rompt le silence et apporte une solidarité concrète aux Palestiniens de Gaza. Les deux existent parce que les États se rendent complices de l’oppression quotidienne vécue par le peuple palestinien.
Ces deux campagnes existent parce que le mouvement de solidarité ne se résigne pas et est à l’offensive.
Au mois de mai prochain, un an après, une nouvelle flottille sera en Méditerranée. Toujours déterminée, et bien plus forte  : aux six bateaux, grecs, irlandais, turcs, suédois et étatsuniens, de la première flottille de la liberté, se joindront des bateaux venus d’Espagne, d’Écosse, de Norvège, d’Italie, d’Afrique du Sud, d’Indonésie, d’Inde, de France... entre autres  ! Le message est simple  : la solidarité internationale s’exprime en actes, nous refusons d’être complices de nos États. Nous exigeons la levée totale du blocus qui enferme les Palestiniens de Gaza depuis cinq ans. Nous rappellerons au monde entier que les discours creux du «  processus de paix  » cachent blocus, occupation, colonisation et massacres. Et si cette seconde flottille ne suffit pas, nous serons encore plus nombreux et déterminés la prochaine fois.
Un bateau pour Gaza, une vague de mobilisations en France
Au lendemain de la première flottille de la liberté, plus de quatre-vingts organisations, ONG, partis politiques, syndicats et associations se sont regroupés dans une coalition autour du projet de bateau français, afin de revendiquer la levée totale du blocus, terrestre et maritime. Nous sommes aujourd’hui à mi-chemin de cette campagne. Elle a déjà fait la démonstration de la force du mouvement de solidarité en France. Près de 1 400 actions ont été organisées dans toutes les villes et villages de France  : sur les marchés, dans les cinémas, dans les salles des fêtes, la campagne bat son plein. En organisant des festivals, des concerts ou des rassemblements publics, le mouvement de solidarité a permis la levée de plus de 300 000 euros depuis mi-janvier, tout en mobilisant largement autour de la revendication de la levée du blocus.
C’est maintenant la dernière ligne droite pour la campagne.
Il s’agit tout d’abord de renforcer le soutien financier à la flottille  : toutes celles et ceux qui ont apporté leur soutien pour envoyer un bateau français pour Gaza sont invités à proposer un nom pour ce bateau qui les représentera et à lui permettre de parcourir les derniers kilomètres qui le séparent de la bande de Gaza. Il s’agit aussi dans les semaines à venir de favoriser l’engagement des milliers de participantEs aux mobilisations qui ont rythmé les dernières semaines, en ouvrant les collectifs, en proposant des actions locales afin de construire la visibilité médiatique de la campagne et le rapport de forces nécessaire pour imposer au gouvernement un départ de France du bateau. Enfin, avant même que les bateaux soient en mer, nous aurons à déjouer toutes les tentatives israéliennes, de pressions politiques, médiatiques voire de sabotages, visant à laisser les bateaux à cale sèche. Au-delà des initiatives locales, des événements politiques nationaux, meeting, concert, participation à la manifestation contre le G8 au Havre le 21 mai, rythmeront la campagne ces prochaines semaines. Avant de nombreux rassemblements pour accompagner le départ du bateau.
Gaza de nouveau bombardé  !
Un très mauvais poisson d’avril «  made in Israël  ». Le 1er avril dernier, il était possible d’entendre sur une chaîne israélienne que la construction d’une île artificielle en mer Méditerranée était à l’étude et permettrait à Israël de se débarrasser «  définitivement de la bande de Gaza  » en abandonnant sa tutelle sur les échanges commerciaux du territoire «  tout en maintenant son blocus en pleine mer pour empêcher la contrebande d’armes  ». Cet «  humour  » nauséabond fait échos aux déclarations très sérieuses que faisait l’ancien Premier ministre israélien Itzhak Rabin de voir sombrer Gaza dans la Méditerranée. Ce «  hoax  » est aussi en phase, malheureusement, avec la réalité vécue par les Palestiniens de Gaza aujourd’hui, une nouvelle fois soumis aux bombardements et aux assassinats. La volonté d’Israël de se «  débarrasser de Gaza  » est de nouveau à l’œuvre, et ce n’est pas un poisson d’avril. Après cinq années de blocus établi par Israël et le régime militaire égyptien, avec la complicité active des États-Unis et de l’Union européenne, après le massacre de l’hiver 2009, les bombardements à l’encontre de la population gazaouie ont repris. Depuis deux semaines, plus de vingt Palestiniens, dont de nombreux enfants pour certains jouant au foot sur un terrain vague, sont décédés, des maisons ont été détruites, deux écoles et des tunnels ont été visés. Cette stratégie de la tension touche également la Cisjordanie qui a connu dans la dernière semaine de mars plus de 50 incursions militaires, avec à la clef des dizaines d’arrestations et des destructions d’infrastructures (puits, routes...), tandis que la mairie de Jérusalem autorisait la construction de 942 nouveaux logements dans Jérusalem-Est.
Ainsi Israël répond au vent d’espoir pour les Palestiniens porté par les révolutions au Maghreb et au Machrek, ainsi qu’aux mouvements des jeunes Palestiniens réclamant l’unité contre l’occupant. Déstabilisé sur la scène internationale par les mouvements sociaux s’emparant de la campagne BDS et de la prochaine flottille, inquiet de la tournure que pourraient prendre les processus révolutionnaires dans la région quant à leurs intérêts, Israël envoie un signal, qui consiste comme toujours à imposer sa force, à chercher à détruire la société palestinienne et à annihiler les possibilités de révoltes. Israël s’inquiète de la 2e flottille et de la campagne BDS  : Il y a de quoi  !
Israël a engagé, le 23 mars dernier, une campagne de propagande et de pressions politiques dont le but est d’empêcher le départ fin mai de la deuxième flottille de la liberté. Ainsi, le bras droit du dirigeant d’extrême droite Lieberman, le vice-ministre des Affaires étrangères, a réuni les ambassadeurs en poste en Israël afin de leur demander leur aide pour stopper notre flottille. Quelques jours plus tard, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, s’adressait au secrétaire général de l’ONU pour lui demander d’empêcher la réalisation de la campagne.
Ils s’inquiètent de voir vingt bateaux en pleine mer Méditerranée, déterminés à naviguer jusqu’à Gaza pour rompre le blocus, tout comme ils s’inquiètent de la dynamique que connaît la campagne BDS. Ainsi, une nouvelle unité a été créée au sein des renseignements militaires afin de surveiller et contrôler les groupes de gauche impliqués dans ces campagnes. Elle a également pour objectif de collecter toutes les informations concernant les groupes qui s’efforcent de poursuivre en justice les criminels de guerre israéliens, et «  examinera  » selon le journal Haaretz, «  les liens éventuels entre ces groupes et des groupes terroristes  ». Lorsqu’on connaît la propension d’Israël à définir toutes organisations palestiniennes résistantes comme «  terroristes  », nous pouvons être certains de voir fleurir dans les semaines qui viennent des campagnes de propagande contre tous les mouvements de solidarité avec la lutte du peuple palestinien.
Ces annonces prouvent que le gouvernement israélien est aux abois et se retrouve sur la défensive. Elles font suite à la décision du gouvernement Lieberman-­Netanyahou de criminaliser celles et ceux qui, en Israël, appellent au BDS, à la décision de la Knesset (Parlement) de supprimer certains droits de la députée Hanen Zouabi à la suite de sa participation à la première flottille, tout comme elles s’inscrivent dans les tentatives en France de criminaliser, ici aussi, les militantEs du BDS. Toutes ces tentatives pour museler, à l’intérieur comme à l’extérieur, toutes critiques et mises en cause sont certes à prendre au sérieux, et nous invitent à la solidarité totale avec les déjà ou futurEs inculpéEs, ici ou là-bas. Mais elles renforcent aussi notre détermination, démontrant que nos actions font mal, qu’elles tapent fort et juste, en acculant cet État à dévoiler le masque de «  la première démocratie  » du Moyen-Orient pour laisser apparaître le visage du régime d’apartheid qu’il construit.
A Paris, le 19e se met à l’eau
Dimanche 3 avril, le collectif un Bateau pour Gaza du 19e arrondissement de Paris faisait sa première sortie. Après plusieurs diffusions de tracts au cours des semaines précédentes, s’accompagnant de collectes d’argent afin de contribuer à l’achat du bateau, le collectif organisait un après-midi d’interventions festives et politiques au cœur du quartier. Aux côtés des militantEs du NPA, du PG, du PC, d’EÉ-les Verts, de la CGT ou de la LDH, etc., des habitantEs du quartier se sont impliquéEs dans la préparation et la réalisation de cette initiative. Prises de parole, discussions autour du buffet et musique ont rythmé cet après-midi qui a permis à de nombreux habitantEs du quartier de prendre connaissance de la campagne, d’échanger autour de la Palestine et des révolutions en cours de l’autre côté de la Méditerranée.
Cette initiative à également permis de faire la promotion de la projection du film Gaza Strophe diffusé par le collectif deux jours plus tard. Ce documentaire, plusieurs fois primé dans des festivals, fait prendre la mesure de la catastrophe vécue par les Palestiniens de Gaza au cours de l’opération «  plomb durci  » et, au-delà, du fait du blocus et des bombardements quotidiens. Film très dérangeant visiblement, puisque de nombreuses pressions ont été exercées contre France Télévision pour empêcher sa diffusion, tandis que la projection à Versailles a été déprogrammée et qu’un débat a été annulé le 16 mars à Ris-Orangis. Les nervis de Ligue de défense juive, ont tenté d’empêcher sans y parvenir du fait de l’intervention du projectionniste, la diffusion du film dans un cinéma parisien le 3 avril. Dans le 19e, près de 100 personnes ont assisté à la projection malgré, une fois encore, la présence dans les alentours de membres de cette milice. Ces premières initiatives ont rencontré un écho certain, et encourage le collectif nouvellement créé à poursuivre les actions et les initiatives dans les semaines à venir.

Le bouclage israélien de la Cisjordanie requiert une réponse de la résistance

Cisjordanie - 20 avril 2011
Par Palestine Info
Le docteur Abdul-Sattar Qassem, professeur en science politique à l'université an-Najah à Naplouse, a appelé à une réponse palestinienne après qu'Israël ait bouclé la Cisjordanie pour les fêtes de Pâques.
Le bouclage israélien de la Cisjordanie requiert une réponse de la résistance
Les déclarations palestiniennes de condamnation adressées au conseil de sécurité des Nations Unies et aux organisations pour les droits de l'homme "laissent Israël indifférent," a dit le professeur Qassem dans un communiqué de presse.
"Nous devons nous demander ce que nous devons faire pour faire face à ce défi. Cette question doit être le sujet d'une discussion permanente, ce dont nous manquons," a-t-il dit.
"Israël agit en fonction de ses intérêts. Nous ne manquons pas de jurons contre l'ennemi, mais nous manquons plutôt de moyens de le contrer et d'agir en fonction de nos intérêts."
Il a ajouté qu' "une résistance réelle et consciente" donnerait une réponse à Israël, et pas une résistance au travers du Conseil de sécurité et des médias, parce qu'Israël ne reçoit que des condamnations verbales et continue ses attaques "confortablement".
"La politique officielle aide Israël sur le terrain," a poursuivi Qassem, "parce qu'il n'entend que des déclarations qui ne le dissuade pas de faire ce qu'il veut."
Source : Palestine Info
Traduction : MR pour ISM

Un organisateur de manifestations contre l’occupation en détention provisoire

Nabi Saleh - 20 avril 2011
Par Maan News
La cour militaire israélienne du centre de détention d’Ofer a renvoyé Bassem Tamimi, 44 ans, organisateur de manifestation non violente, en détention pendant la durée de son procès, a déclaré son avocat dimanche.
Un organisateur de manifestations contre l’occupation en détention provisoire
Les activistes du Comité de Coordination de Lutte Populaire ont déclaré que la détention politique de Tamimi « a été prolongée indéfiniment par un juge militaire israélien ce jour, malgré les preuves, » notant que son procès n’aurait pas lieu avant le 8 mai.
L’organisateur de manifestations à Nabi-Saleh a été accusé en mars d’incitation et d’organisation illégale de rassemblement, de sollicitation aux jets de pierres, de désobéissance au devoir de réponse aux interrogatoires et d’obstruction à la justice.
Dans un communiqué, le Comité de coordination a déclaré que les charges étaient basées sur « des aveux douteux obtenus sous la contrainte auprès de jeunes » et a qualifié l’accusation d’entrave de « scandaleuse », ajoutant que c'était « pour avoir soi-disant donner des conseils aux jeunes sur la manière d'agir pendant un interrogatoire si la police les arrête ».
Selon le groupe, une copie de l’interrogatoire de Tamimi « montre les motivations politiques des poursuites militaires et policières et le mépris des droits des suspects lors des interrogatoires ». Pendant son interrogatoire, Tamimi a été accusé par les enquêteurs de « consulter des avocats et des étrangers pour préparer ses interrogatoires », ce qui, note la déclaration, « son droit le plus strict ».
Note ISM :
Bassem Tamimi a été arrêté le 24 mars dernier.
Son cousin Naji Tamimi avait été arrêté quelques semaines auparavant, le 6 mars.
Source : Maan News
Traduction : BL pour ISM

Une Via dolorosa palestinienne et politique

20.04.11
Sur les quelque 250 000 touristes présents en Israël pour les fêtes de Pâques, une minorité s’échappera des circuits traditionnels. La grande majorité d’entre eux entendront la version officielle, donc juive, de l’histoire d’Israël et du conflit israélo-palestinien. Il en existe une autre, chrétienne, palestinienne et politique.
Une quinzaine de pèlerins chrétiens ont emprunté, le 16 avril, le "chemin de croix contemporain". Il ne suit pas la Via dolorosa et les quatorze stations du Christ dans la Vieille Ville de Jérusalem, mais, physiquement et par la pensée, les "lieux de souffrance" des Palestiniens sous l’occupation israélienne. Sabeel, le Centre oecuménique de la théologie de libération, en a créé le tracé en 1998. En arabe, sabeel signifie "le chemin".
Cette association chrétienne n’a qu’un rapport assez lointain avec l’inspiration latino-américaine de la théologie de la libération. Encore que... Nora Carmi, qui en a été longtemps l’une des chevilles ouvrières, explique que ce programme s’adresse aux pèlerins qui veulent "connaître la vérité basée sur leur foi".
Surtout américains, français et suédois, ils sont quelque 150 tous les mois à prier avec Sabeel pour "une paix juste, globale et durable en Palestine", et à suivre "un itinéraire liturgique sur la "Via dolorosa" palestinienne". La première station se situe sur une route dominant le village palestinien abandonné de Lifta, proche de Jérusalem.
"Neutralité"
Il s’agit de méditer sur la nakba ("la catastrophe", en arabe), nom donné par les Palestiniens à leur exode forcé de 1948. "Nous ouvrons les yeux sur l’anéantissement radical causé par la création de l’Etat d’Israël", souligne un aide-mémoire de Sabeel. La deuxième station emmène le groupe dans la colonie juive de Pisgat Zeev, face au camp de réfugiés palestiniens de Shaufat.
C’est l’occasion de réciter une prière : "Dieu compatissant, affermis la volonté de la communauté internationale de travailler à leur rapatriement (celui des réfugiés), à leur dédommagement, au nom de Celui qui devint un réfugié, et qui vit et règne éternellement."
La quatrième station est celle des colonies juives en Cisjordanie, avant celle des démolitions des maisons palestiniennes, à Jérusalem-Est. Le "chemin de croix contemporain" s’arrête aux check-points, au "Mur", à Gaza : autant de haltes pour réfléchir au sort funeste de la nation palestinienne.
Le message de Sabeel rejoint celui du "document Kairos de Palestine", publié par un groupe de leaders chrétiens de Jérusalem. Il rappelle aux fidèles leur devoir de "résister au mal" en les invitant "à participer au boycott des produits israéliens".
A quelques jours de Pâques, le message de Sabeel se veut évangélique. A condition de se souvenir qu’à Jérusalem, le mot "neutralité" n’a pas de sens...
Laurent Zecchini (Jérusalem, correspondant)
Article paru dans l’édition du 21.04.11
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/04/20/une-via-dolorosa-palestinienne-et-politique_1510294_3218.html
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Raid israélien à Gaza

15:36 21/04/2011
GAZA, 21 avril - RIA Novosti
Des militaires israéliens sont entrés jeudi dans la bande de Gaza où ils ont détruit plusieurs bâtiments à la frontière de l'enclave palestinienne, rapporte la radio locale Al-Quds.
Plusieurs chars et bulldozers blindés ont participé à cette opération dans la banlieue est de la ville de Gaza, chef-lieu de l'enclave. Selon la radio, les Israéliens ont opéré à des centaines de mètres de la frontière et n'ont apparemment rencontré aucune résistance de la part des activistes locaux.
L'Etat hébreu n'a pour le moment pas commenté les informations relatives à ce raid.

Des colons attaquent les villageois à Burin

Naplouse - 21 avril 2011
Par ISM
Le mardi 19 avril vers 18h à Burin, petit village près de Naplouse, Ab Rusli-Eid, 36 ans, a été sauvagement attaqué par un gang armé de colons israéliens venant de la colonie illégale voisine d'Arusi.
Des colons attaquent les villageois à Burin
Aby Rusli-Reid fait partie de la police de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie , sa maison est la plus proche de la colonie illégale. Il était assis dans son salon avec sa femme et ses cinq enfants lorsqu'il a entendu des cris ; il est sorti, persuadé que c'était des colons armés, mais il a tenté courageusement de protéger comme il pouvait sa maison et sa famille de la violence, il a fermé la porte derrière lui et s'est avancé vers les colons.
Ils étaient une vingtaine lourdement armés soit de fusils semi-automatiques, soit de pistolets. Presque immédiatement, Aby a été touché par deux tirs, un dans un bras, l'autre à l'estomac. Il est actuellement dans un état stable et en convalescence à l'hôpital, mais les médecins ne savent pas s'il recouvrera l'usage de tous ses doigts de la main droite.
Selon Abu Rusli-Eid, ce n'est pas la première fois ; sur les deux dernières années, sa maison a été attaquée plus de cinq fois à coups de balles et de cocktails molotov.
Deux autres Palestiniens ont été blessés mais beaucoup plus légèrement et ils avaient quitté l'hôpital lorsque cet entretien a été réalisé. Ils ont été blessés alors qu'ils essayaient d'aller chez Aby Rusli-Eid pour essayer d'aider sa famille. Les colons qui ont attaqué n'avaient pas le visage masqué et ont impudemment parcouru le village.
La dernière attaque de colons de la même colonie illégale remonte à deux ans ; ils étaient descendus du haut de la colline qui surplombent les maisons palestiniennes et s'étaient mis à tirer sur le village, ne blessant heureusement personne.
Cette fois, l'armée israélienne est arrivée une heure après l'attaque, longtemps après que les colons soient repartis dans leurs maisons illégales. Beaucoup trop tard pour faire quoique ce soit, à part tirer des grenades lacrymogènes sur les villageois qui s'étaient rassemblés devant la maison attaquée pour soutenir la famille.
Selon les témoins sur les lieux, deux hommes ont dû être transportés à l'hôpital, asphyxiés par les gaz. Au moment où l'équipe ISM est arrivée sur les lieux, les soldats ont tiré au moins deux salves de tirs en direction du village.
Aby Rusli-Eid et sa famille ont dû déménager dans une maison plus sûre mais interrogé sur un retour éventuel des colons, sa réponse est sans équivoque : "Oui, ils reviendront."
Source : Palsolidarity
Traduction : MR pour ISM

Les forces israéliennes attaque le Festival de Littérature dans la tente de protestation d'Al-Bustan, blessent un jeune au visage

Jérusalem - 21 avril 2011
Par Wadi Hilweh Information Center
Hier mercredi 20 dans la soirée, les troupes israéliennes ont tiré des grenades lacrymogènes dans la tente de protestation d'Al-Bustan, à Silwan, alors que des dizaines d'activistes palestiniens, israéliens et internationaux s'étaient rassemblés pour un événement littéraire (1).
Les forces israéliennes attaque le Festival de Littérature dans la tente de protestation d'Al-Bustan, blessent un jeune au visage
Des policiers en civil ont essayé d'arrêter plusieurs enfants dans les quartiers Bir Ayyub et Al-Bustan, mais les jeunes présents sur les lieux les en ont empêchés et des affrontements violents s'en sont suivis entre les forces israéliennes et les jeunes palestiniens du quartier Bir Ayyub, à Silwan. Les troupes ont tiré des quantités de balles caoutchouc-acier sur les jeunes dans les rues du quartier, et directement dans le visage d'un jeune de 20 ans. Selon les témoins, la blessure la plus grave est à la lèvre. La victime a été transportée à l'hôpital Ein Kareem. Des confrontations se sont propagées pendant plusieurs heures dans d'autres quartiers, jusqu'à Al-Thouri, à côté de Silwan.
De nombreux visiteurs palestiniens et étrangers et des activistes non violents ont été obligés d'évacuer la tente. Les organisateurs palestiniens de l'événement ont déclaré leur intention de rester, en signe de protestation pacifique symbolique et pour affirmer leur résolution face à la violence.
La tente de protestation d'Al-Bustan est systématiquement la cible des forces israéliennes, avec des attaques lancées fréquemment les vendredis car c'est le jour où de nombreux habitants du quartiers viennent y faire leurs prières. Les forces israéliennes ont également menacé de la détruire.
(1) Palestine Festival of Literature, 15 au 20 avril 2011

Traduction : MR pour ISM

La Palestine à la Foire d'Angers du 23 avril au 1er mai

France - 21 avril 2011
Commerce de soutien à l'indépendance économique du Peuple Palestinien
Par Le Philistin
Le Philistin tiendra un stand de produits palestiniens dans l'Espace Commerce Équitable de la Foire d'Angers du samedi 23 avril au dimanche 1er mai.
La Palestine à la Foire d'Angers du 23 avril au 1er mai - Commerce de soutien à l'indépendance économique du Peuple Palestinien
Dégustation huile d'olive, zaatar, tahiné et débès.
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Nouveau plan israélien: 2011, année d’affrontements sur plusieurs fronts

21-04-2011
Le  correspondant militaire de la chaîne israélienne Canal10,   Aur Heller,  a révélé les détails d'un nouveau plan quinquennal de l'armée israélienne , baptisé  Halmish, et qui remplace le plan Tefen.
Le plan évoque les nouvelles menaces qui pèsent sur l’entité sioniste  à la lumière des derniers changements qui ont éclaté dans la région, aussi les moyens de développement des capacités militaires de l'armée.
Il a souligné que "le plan définit la nouvelle position stratégique d'Israël dans le Moyen-Orient en proie à des changements majeurs, surtout après la chute du  régime de Moubarak en Egypte et son impact sur l'armée israélienne et sa structure ".
Le plan note le manque de confiance envers  l'Egypte, soulignant que le Sinaï est devenu un problème réel.
Citant des sources de sécurité de haut niveau, le correspondant israélien a précisé que «les menaces qui pèsent sur Israël dans les années à venir sont  l'Iran, le Hezbollah, la Syrie et le Hamas dans la bande de Gaza, sachant que le  front du Nord (la Syrie et le Hezbollah)  est désormais considéré comme le plus chaud dans une prochaine guerre ».
Il a ajouté: "Le plan prévoit une escalade de la menace à la sécurité d'Israël, et la possibilité d’un conflit armé sur plusieurs fronts en 2011."
Il a souligné que "l'armée en 2012 compte élaborer un plan sur plusieurs années  visant à développer ses capacités de défense au niveau de l'infrastructure militaire , et en prévention à  des attaques Internet en provenance de pays comme l'Iran".

La leçon d’humanité de Vittorio

mercredi 20 avril 2011 - 17h:50
Ramzy Baroud
« Chère Mary », écrivait le militant italien Vittorio Arrigoni à une amie. « Savez-vous qui sera sur les bateaux ? ... Je suis toujours dans la bande de Gaza, et je vous y attends. Je serai sur un bateau pour vous accueillir. Restons humains. Vik. »
(JPG)
« Mary » est Mary Hughes Thompson, une militante très engagée qui a bravé la haute mer pour briser le siège israélien sur Gaza en 2008.
Vittorio Arrigoni, ou Vik, aurait été assassiné par un groupe fondamentaliste dans la bande de Gaza, quelques heures après qu’il ait été enlevé le jeudi 14 avril. Le meurtre aurait été commis en représailles à la répression exercée par le Hamas sur les membres de ce groupe.
Tous ceux qui connaissaient Vik peuvent témoigner du fait qu’il était un homme extraordinaire, un modèle de compassion, de solidarité et d’humanité.
Le corps de Vittorio a été découvert dans une maison abandonnée quelques heures après son enlèvement. Ses assassins n’ont pas respecté leur propre échéance de 30 heures. Le groupe, connu sous le nom de Tawhid et Jihad, est l’un de ces groupes marginaux connus dans la bande de Gaza sous le nom de salafistes. Ils refont surface sous des noms et habillages différents, pour des objectifs précis - et souvent sanglants.
« Le meurtre a plongé dans le chagrin, mais aussi dans le désespoir la bande de Gaza » titre un éditorial de l’Independent au Royaume-Uni le 16 avril. « Non seulement Arrigoni était bien connu et bien aimé, mais il n’a échappé à personne que cet enlèvement était le premier depuis celui du journaliste de la BBC Alan Johnson en 2007. »
Mais les ravisseurs de Johnson, la soi-disant Armée de l’Islam (un petit groupe de fanatiques affilié à un grand clan de Gaza) ont retenu leur otage pendant 114 jours. Il y avait beaucoup de temps pour organiser et faire pression sur les criminels pour qu’ils le libèrent. Dans le cas de Vittorio, seules quelques heures séparaient le moment de la diffusion d’une horrible vidéo - montrant le militant meurtri et les yeux bandés - et la découverte de son corps sans vie.
Le rapport médico-légal a conclu qu’il avait été étranglé. Ses amis disent qu’il a été aussi torturé.
L’assassinat de Vittorio Arrigoni a été une opportunité pour les partisans d’Israël. Le plus connu d’entre eux est Daniel Pipes. Il a écrit, dans une brève introduction dans le National Review Online : « Notez la particularité des Palestiniens qui assassinent les groupies et les apologistes qui se joignent à eux pour les aider dans leur rêve d’éliminer Israël. » Nommant trois personnes, dont le cinéaste israélo-palestinien Juliano Mer-Khamis et Vittorio Arrigoni lui-même, Pipes a ensuite invité les lecteurs à « communiquer d’autres exemples peut-être oubliés ».
La liste de Pipes, cependant, n’aura pas de place pour des noms comme ceux de Rachel Corrie, Tom Hurndall et James Miller... pour toutes ces personnes assassinées par les forces israéliennes. Pipes évitera également de mentionner les neuf militants turcs assassinés à bord du navire Mavi Marmara, parti briser le siège de Gaza en mai 2010, ni les neuf militants à bord de l’Irene (le bateau de la communauté juive vers Gaza) qui ont été interceptés, enlevés et humiliés par les troupes israéliennes avant d’être déportés hors du pays en Septembre 2010.
Reuben Moscowitz, âgé de 82 ans et un survivant de l’Holocauste, était l’un des militants à bord de l’Irene ainsi que Lillian Rosengarten, une Américaine « qui avait fui les nazis alors qu’elle était enfant à Francfort », selon un blog du New York Times.
Les personnes que Pipes évite de mentionner représentent réellement un arc en ciel pour l’humanité. Ces hommes et ces femmes de tous âges, origines et nationalités ont soutenu et continueront à se tenir du côté des Palestiniens.
Mais cette histoire est ignorée des pseudo-intellectuels si sélectifs, dont l’intention est d’empêcher l’humanité de demander des comptes à Israël. Ils refusent de voir la réalité en face d’eux, car ils sont trop préoccupés d’en concocter une à leur convenance.
Ecrivant dans le Guardian depuis Rome, le 15 avril, John Hooper a déclaré : « la vie d’Arrigoni a été tout sauf sûre. En septembre 2008, il a été blessé (par les troupes israéliennes) alors qu’il accompagnait des pêcheurs palestiniens en mer. Il y a deux ans, il a reçu des menaces de mort à partir d’un site américain d’extrême-droite qui fournissait des informations à des tueurs potentiels avec une photo et des détails permettant de distinguer des traits physiques, comme un tatouage sur son épaule ».
Le groupe qui a assassiné Vittorio, comme d’autres du même genre, s’est constitué pour un acte précis, violent, avant de disparaître. La mission dans ce cas était de tuer un militant du Mouvement de Solidarité Internationale qui a consacré des années de sa vie à la Palestine. Peu de temps avant son enlèvement, il a écrit sur ​​son site à propos du « criminel » siège israélien sur Gaza. Il a également déploré la mort de quatre Palestiniens vivant dans la misère et qui sont morts dans un tunnel sous la frontière entre Gaza et l’Egypte tout en amenant de la nourriture et d’autres biens.
Avant d’être assassiné, Vittorio Arrigoni attendait l’arrivée d’une autre flottille - le projet de militants venus de 25 pays et embarquant sur 15 navires - dont le départ pour Gaza est prévu en mai. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a fermement ordonné aux pays de l’Union Européenne d’empêcher leurs ressortissants de se joindre aux bateaux. « Je pense qu’il est dans votre et notre intérêt ... que cette flottille soit arrêtée », a-t-il déclaré aux représentants européens à Jérusalem, selon une dépêche de l’AFP datée du 11 avril.
Les responsables israéliens sont en colère contre les internationaux qui « délégitiment » l’Etat d’Israël en étant solidaires des Palestiniens. Vittorio Arrigoni a tant fait pour nuire à l’image soigneusement fabriquée d’Israël se présentant comme un îlot de démocratie et de progrès... Avec d’autres militants, il a brisé ce mythe en usant de simples moyens de communication.
Vik signait ses messages d’un « Restons humains ». Son livre, décrivant en détail ses expériences dans la bande de Gaza, était titré Restiamo Umani (Restons humains). Mary Hughes Thompson a partagé avec moi quelques courriers électroniques que Vittorio lui avait envoyés. « Je peux à peine supporter de les relire », écrit-elle. Voici un extrait de l’un d’eux :
« Peu importe comment nous terminerons la mission ... Ce sera une victoire. Pour les droits de l’Homme, pour la liberté. Si le siège ne ​​peut être physiquement brisé, cela brisera le siège de l’indifférence, de l’abandon. Et vous savez très bien que ce geste est important pour la population de Gaza. Cela dit, bien sûr que nous vous attendrons au port ! Avec des centaines de Palestiniens et des camarades d’ISM nous viendrons par voile à votre rencontre, comme cela a été le cas la première fois, rappelez-vous ? Tous les bateaux disponibles navigueront depuis Gaza pour vous saluer. Désolé pour mon anglais ... une grosse difficulté ... Restons humains. Votre, Vik. »
Les assassins de Vik n’ont eu que faire de son humanité. Mais beaucoup d’entre nous se souviendrons toujours de lui, et nous allons continuer à tenter de « rester humains ».
(JPG)
Ramzy Baroud (http://www.ramzybaroud.net) est un journaliste international et le directeur du site PalestineChronicle.com. Son dernier livre, Mon père était un combattant de la liberté : L’histoire vraie de Gaza (Pluto Press, London), peut être acheté sur Amazon.com.
20 avril 2011 - Communiqué par l’auteur
Traduction : Claude Zurbach
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Nahr el Bared, 4 ans après

publié le jeudi 21 avril 2011
iloubnan et CL

 
Le camp de Nahr el Bared, près de Tripoli au nord du Liban, a été détruit en été 2007 lors de violents affrontements entre l’armée libanaise et le groupe salafiste Fatah Al-Islam infiltré dans le camp.
Pour beaucoup d’observateurs, il s’agissait en fait d’imposer le contrôle de l’Etat libanais sur les camps de réfugiés palestiniens au Liban [1].
Après des semaines de combat, le camp n’était plus qu’un champ de ruines, la population palestinienne une fois de soumise à une catastrophe politique, humaine et humanitaire.
Près de quatre ans plus tard, la reconstruction du camp a bien avancé et les premiers logements sont remis aux habitants :
Voir les autres photos ici
C.Léostic, Afps, 21 avril 2011

Création d’un Etat palestinien : Abbas à Paris pour demander conseils et soutien

publié le jeudi 21 avril 2011
AFP

 
Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas est en France depuis mercredi pour demander avis et soutien aux dirigeants européens dans la perspective de la création d’un Etat palestinien cette année.
Mardi (19 avril), le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a laissé entendre que la France et l’UE "travaillent à des initiatives" qui pourraient conduire à une reconnaissance à l’automne d’un Etat palestinien.
Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas est en France depuis mercredi pour demander avis et soutien aux dirigeants européens dans la perspective de la création d’un Etat palestinien cette année.
M. Abbas expliqué qu’il voulait "demander conseil" au président français Nicolas Sarkozy, qu’il rencontre jeudi, sur les démarches en vue de la reconnaissance d’un Etat de Palestine.
"Nous sommes amis, donc il pourra être sincère avec nous et nous parler franchement", a ajouté dans un entretien à l’AFP vendredi le dirigeant palestinien qui doit aller en Allemagne en mai.
Mardi, le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a laissé entendre que la France et l’UE "travaillent à des initiatives" qui pourraient conduire à une reconnaissance à l’automne d’un Etat palestinien.
Face au blocage des négociations avec Israël depuis six mois, les Palestiniens sont déterminés à porter devant l’ONU, en septembre, la reconnaissance de leur Etat sur les lignes de 1967, c’est-à-dire l’intégralité de Jérusalem-Est, de la Cisjordanie et de la bande de Gaza.
Mais ils se heurtent à la réticence des Etats-Unis, parrain des négociations. Washington a récemment forcé le Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, UE, Russie et ONU) à reporter une réunion au cours de laquelle la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne espéraient définir les "paramètres" d’un règlement final —notamment sur les frontières et la sécurité— afin de relancer les pourparlers israélo-palestiniens.
Une réunion du Quartette en mars avait déjà été repoussée à la demande des Etats-Unis, qui ont beaucoup perdu de leur crédibilité aux yeux des Palestiniens.
En février, l’administration Obama a mis son veto à une résolution arabe présentée au Conseil de sécurité qui aurait condamné la colonisation juive. Les Européens, en revanche, ont voté en faveur de la résolution.
Le président Barack Obama a cependant mentionné, lui aussi, septembre comme date butoir pour un accord sur la création d’un Etat palestinien indépendant."Si nous arrivons en septembre sans le moindre résultat, nous demanderons bien sûr au président américain de tenir ses promesses, quand il a dit souhaiter voir un Etat palestinien membre à part entière des Nations unies", a dit M. Abbas à l’AFP. Mahmoud Abbas, qui a déjà évoqué à plusieurs reprises sa possible démission, a averti que l’Autorité palestinienne "s’effondrerait" si l’occupation israélienne se poursuit.
En attendant, frustrés, les dirigeants palestiniens se tournent vers l’Union européenne, dont ils attendent un "rôle politique" plus actif. Ils ont applaudi à la déclaration tripartite (Grande-Bretagne, France et l’Allemagne), le 18 février à l’ONU, dans laquelle les trois pays expliquaient leur vote en faveur de la résolution condamnant la colonisation.
Londres, Paris et Berlin prônaient "l’arrêt immédiat de la colonisation, y compris à Jérusalem-Est" et le retour à la table des négociations "sur la base de paramètres clairs", dont des frontières fondées sur les lignes du 4 juin 1967 (avant la Guerre israélo-arabe) et "une solution juste, équitable et négociée" au problème des réfugiés palestiniens.
"Nous sommes très satisfaits de cette déclaration parce que tous les éléments d’une solution sont dedans", souligne M. Abbas. "Nous sommes prêts à reprendre immédiatement les négociations s’ils (les autres membres du Quartette) adoptent le communiqué européen", a-t-il promis.
Mardi, le quotidien Los Angeles Times a indiqué que le Quartette pourrait reconnaître pour la première fois la création d’un Etat palestinien dans les lignes de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, afin de faire pression sur Israël.
relayé par la Libre belgique

Gaza, laboratoire d'essai des armes du régime sioniste

21 Avril 2011 09:42 
IRIB - Deux ans après la guerre de 22 jours, déclenchée, par le régime sioniste, dans la bande de Gaza, cette région est toujours la cible des attaques incessantes de ce régime, et l’emploi, par cette entité factice, de toutes sortes d’armes prohibées, s’est heurté aux vives réactions régionales et internationales. A ce propos, Samir Zaqut, le Directeur de recherche, au Centre Almizan pour les droits humains, basé, à Gaza, a déclaré que le régime sioniste a transformé la bande de Gaza en un laboratoire d'essai, pour ses armes. Samir Zaqut a ajouté que le régime occupant Qods a profité de ses récentes agressions contre Gaza pour tester sa batterie de missiles dit «Dôme de fer» et intercepter les missiles palestiniens. Il a affirmé que ce régime, après avoir évalué les capacités de ses armes, cherche à provoquer les groupes de résistance, pour pouvoir, ensuite, en guise de représailles, tester de nouvelles armes. Rappelons que le régime sioniste, en testant ses drones, lors de l’opération «plomb durci», pendant la guerre de 22 jours, qualifiée de génocide, avait fait tomber en martyrs des centaines de Palestiniens, qui, selon les rapports des instances internationales, pour un tiers d'entre eux avaient succombé aux séquelles laissées par les raids de ce type d’avions. Lors de la guerre de Gaza, le régime sioniste, en larguant des tonnes de bombes et de missiles, sur la bande de Gaza, a tué ou blessé des milliers de Palestiniens, pour la plupart, des enfants innocents. Les centaines de bombes à fragmentation, de bombes au phosphore et incendiaires larguées sur un peuple encerclé et sans défense ont créé une tragédie inoubliable, au XXIe siècle, dont les habitants de la bande de Gaza subissent encore les conséquences. Dans une telle conjoncture, même si le juge d’instruction Richard Goldstone, après un an d’enquête et dans un rapport détaillé et documenté de 10.000 pages a présenté Israël comme responsable des crimes perpétrés, dans cette région, accusant, par la même occasion, ce régime de recourir à toutes sortes d’armes prohibées et non-conventionnelles, cependant, comme toutes les autres résolutions onusiennes, ce dossier a été classé aux archives de l’ONU, en raison des pressions exercées par les lobbies sionistes.
La bande de Gaza, avec une superficie de 363 kilomètres carrés et une population de 1,5 millions d’âmes, est, démographiquement, parmi les zones les plus denses du monde, et, depuis 2007, le régime sioniste, en bouclant la région et en empêchant l’acheminement des denrées alimentaires et des médicaments, exerce, d’une part, une pression, sans précédent, sur la population, et de l’autre, de par ses opérations militaires, a transformé cette région en un champ de bataille et d'essai.  
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Cisjordanie: 6 Palestiniens, enlevés, par les militaires israéliens

21 Avril 2011 13:42 
IRIB - Les militaires israéliens ont enlevé, ce matin, 6 Palestiniens, lors d'une incursion, à Ramallah, en Cisjordanie. Dans le même temps, un certain nombre de Palestiniens ont été blessés, hier soir, au cours d'affrontements avec les militaires sionistes, dans la partie orientale de la ville d'Al-Qods. Les Palestiniens habitant dans cette région protestent contre la poursuite de la colonisation.  
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Le régime sioniste est inquiet de l'arrivée au pouvoir des islamistes, dans la région

21 Avril 2011 13:55 
IRIB - Cité par l'AFP, le Premier ministre du régime sioniste, Benyamin Netanyahou, a mis en garde contre le risque de voir les révolutions des peuples de la région aboutir à l'arrivée au pouvoir des islamistes. Il s'est dit, également, très inquiet des récentes déclarations du ministre égyptien des Affaires étrangères qui avait parlé de la nécessité de rétablir des relations avec l'Iran. "Il ne faut pas qu'un gouvernement similaire à celui de l'Iran s'établisse, en Egypte ou ailleurs, dans le monde arabe", a-t-il dit.
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Haniyeh apprécie le rôle des services de sécurité dans la poursuite des assassins d'Arrigoni

[ 20/04/2011 - 16:26 ]
Gaza - CPI
Le Premier ministre palestinien Ismail Haniyeh, a exprimé son appréciation élevée du rôle et de la sagesse du ministère de l'Intérieur et des services de sécurité pour le suivi et l'application mise en œuvre des décisions du gouvernement dans l'affaire de l'assassinat du militant pacifiste italien "Vittirio Arrigoni"
Haniyeh a insisté dans une déclaration à la presse écrite, le mercredi 20/4, sur les procédures judiciaires à tous les stades de l'enquête, les jugements, recherches et les mesures d'enquête.
Il croyait que la vitesse de détection de la criminalité et la détection du groupe, une preuve de la volonté et la détermination des forces de sécurité, malgré les difficultés et obstacles, ce qui témoigne de la crédibilité et la transparence.
«Les éléments de ce groupe font de mal à eux-mêmes, nous respectons leurs familles et avec qui nous avons de bonnes relations ", a également souligné Haniyeh.

Les autorités occupantes israéliennes se préparent à ouvrir un réseau de tunnels sous al-Aqsa

[ 20/04/2011 - 18:28 ]
Al-Qods occupée - CPI
Des  sources de presse hébreux ont déclaré que les autorités occupantes israéliennes effectuent ses dernières préparations pour ouvrir du «réseau de tunnels souterrains" dans le voisinage de la fondation de la mosquée sainte d'al-Aqsa, qui s'étend depuis le bas des murs de la zone du Mont d'al Haram et jusqu'au centre de la vieille ville.
Selon les sources, le discours est ici sur le nombre de tunnels qui ont été creusés à différentes étapes au cours de la quarante dernières années, liés les uns aux autres à travers le réseau planifié de tunnels à l'entrée principale dans le quartier de Silwan à côté du Haram Al-Sharif, et de l'accès au Mur d'al-Bouraq (à l'ouest de la mosquée d'al-Aqsa) , et une extension jusqu'au milieu du quartier musulman dans la vieille ville, où plusieurs avant-postes et une synagogue sont établis.
Selon l'édition du journal hébreu" Haaretz", du mercredi 20/4, que les attentes des autorités sionistes, le "réseau de tunnel" peut constituer « un lieu de pèlerinage et d'attraction touristique à des centaines de milliers d'étrangers chaque année, un taux compris entre 450 000 et même 750 000 touristes, qui pourront entrer à Silwan et marcher pendant plusieurs minutes sous le sol (sans voir la lumière) jusqu'à l'arrivé au centre de la Vieille Ville de Jérusalem.
Le journal cite des vues sioniste, en tant que projet de loi des dépenses vise à renforcer les colonies de peuplement dans le "quartier musulman" en les reliant avec les unités colonialistes à Silwan, et disaient: «Ces tunnels sont une troisième dimension du colonialisme à Jérusalem, en plus de l'avant-postes, qui se multiplent a dans la ville, et la dimension religieuse d'Al-Bouraq et d'autres synagogues dans la vieille ville ", au moment où l'une des parties sionistes n'a pas exclu que les colons sionistes utiliseront ces tunnels pour l'évacuation de la vieille ville dans le cadre de la" solution permanente ", selon ses propos.
Ha'aretz a affirmé que les fouilles sont détérioré et ruiné effes archéologiques souterrains en vue de justifier l'histoire juive, comme elles ont affecté les couches d'archéologie islamiques et chrétiennes en vue d'atteindre ce qu'elle appelle «les jours de la communauté juive», alors qu'un savant juif a accusé les autorités des antiquités juives et de la Communauté "Elad," d'avoir ruiné le " l'histoire de Jérusalem et le judaïsme qui existaient dans la ville pour de très courtes périodes, alors que ces fouilles ignorent d'autres civilisations à Jérusalem", a-t-il poursuivi.
L'expert sioniste des patrimoines, le professeur "Yoram Tseverir", a confirmé que "la méthode d'excavation sous Al-Aqsa est "fausse" et ne peut pas parvenir à aucun résultat scientifique, et donc la «prétention que ces fouilles visant à découvrir des informations historiques, sont des allégations marginales."
Il est à noter que les fouilles sionistes ont causé des fissures graves dans les esplanades des mosquées d'al-Aqsa que certaines se sont exposées aux effondrements en raison de cette excavation sioniste.

Abbas: Je ne permettrai pas de nouvelle Intifada

[ 20/04/2011 - 18:44 ] 
Tunis – CPI
L'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas (Abou Mazen) a confirmé qu'il ne permettrai pas le déclanchement d'une nouvelle Intifada palestinienne, soulignant que les autorités tunisiennes ont accepté de remettre l'archive de l'ancien président palestinien, Yasser Arafat, à l'autorité de Ramallah.
Lors d'une rencontre avec un certain nombre de journalistes tunisiens, aujourd'hui, mercredi 20/4, Abbas a déclaré: "Tant que je suis le président de l'autorité palestinienne, je ne permettrai jamais de nouvelle Intifada quelle qu'en soit la forme", confirmant que son autrité désire de reprendre sérieusement les négociations avec les Sionistes autour des plus importantes questions principales.
"Je n'accepterai pas toute anarchie militaire ou sécuritaire dans la Cisjordanie et d'autres régions palestiniennes et je tiens à préserver la vie des Palestiniens, mais ceux qui parlent de la résistance et des soulèvements armés, ils doivent faire cela en loin du peuple palestinien", a ajouté Abbas.
Il a exclu que la Cisjordanie témoignera de tel mouvement révolutionnaire social ou populaire similaire à ce qui se passe actuellement dans certains pays arabes, en répondant aux appels continuels à travers le "Facebook" à une troisième Intifada palestinienne.

L'occupation installe des pylônes électriques sur des terres confisquées à Awarta

[ 20/04/2011 - 19:20 ]
Naplouse – CPI
Qais Awad, président du conseil villageois d'Awarta a déclaré dans un entretien à la radio que les forces de l'occupation sionistes ont construit et installé ce matin des pylônes électriques dans la région-est du village confisquée par les colons sionistes après l'opération d'Itimar.
Awad a ajouté que l'occupation essaye à travers de cette mesure à éclairer les trois caravanes et trois tentes installées là et transformer des terres de plus de 1000 dunums à un campement, après avoir ouvert un contournement de la colonie d'Itimar aux terres confisquées.
Il a poursuivi que les autorités occupantes se sont emparées de ces terres, tout en empêchant leurs habitants d'y entrer.
Il est à noter que plus de 4 000 des terres du village sont menacées de confiscation.

L'occupation prend d'assaut Qalqilya et interpelle les citoyens palestiniens

[ 20/04/2011 - 19:43 ]
Qalqilya – CPI
Les forces de l'occupation sionistes ont pris d'assaut, aujourd'hui après-midi, le mercredi 20/4, la ville de Qalqilya en Cisjordanie occupée et arrêté les citoyens palestiniens en les interpellant sur terrain et donnant à six d'entre eux des convocations pour être intérrogés au sièges des services de renseignements sionistes.
Des sources locales ont déclaré que 4 blindés militaires sionistes accompagnés par un officier de renseignement sioniste ont pénétré dans le quartier de Ghayadah, la rue de Madares et la rue de Naplouse dans la ville, et ont soudainement interpellé les passagers.
Les sources ont ajouté que les officiers de renseignements sionistes ont remis aux jeunes palestiniens des convocations pour leur présence au siège d'interrogatoire des renseignements, avant avoir quitté la ville.

Les colons sionistes envahissent le village de Burin au sud de Naplouse

[ 20/04/2011 - 19:52 ]
Naplouse – CPI
Des dizaines de colons sionistes ont pris d'assaut, aujourd'hui à midi, le mercredi 20/4, le village de Burin, situé au sud de la ville de Naplouse (nord de la Cisjordanie occupée).
Des témoins oculaires ont déclaré qu'un certain nombre de bus qui transportaient les colons sionistes sont arrivés au côté-est du village.
Ali Eid, président du conseil villageois de Burins a déclaré que le pas des colons sionistes est venu suite à leurs appels par le SMS à établir un avant-poste colonial au sud de Naplouse.
Il a ajouté qu'on a lancé un appel par les haut-parleurs des mosquées aux citoyens palestiniens pour prendre des précautions face aux attaques des colons sionistes qui sont arrivés au village, confirmant la fermeté des résidents du village face à ces attaques et appelant tous les responsables palestiniens à assumer leurs responsabilités à aider et soutenir leurs frères à Burin.
Les colons sionistes avaient envahi, hier soir, le village de Burin, sous la protection de l'armée sioniste et ont tenté de mettre un grand panneau sur une maison palestinienne, dans la zone-est du village, ce qui a éclaté de violents affrontements entre les colons et les citoyens palestiniens au cours desquels certains citoyens palestiniens ont été blessés.
Des sources bien-informées dans la ville de Naplouse ont souligné que les colons sionistes utilisent un réseau spécial de télécommunication pour envoyer des SMS à tous les colons sionistes en Cisjordanie et dans les territoires palestiniens occupés en 1948, pour organiser les activités et de leur fournir les dernières nouvelles, y compris la création de nouveaux avant-postes coloniaux et les attaques commises sur les biens des citoyens palestiniens.

Un long périple de la Norvège à Gaza, pour une malheureuse petite boîte de médicaments

[ 20/04/2011 - 21:50 ]
Gaza – CPI
Les habitants de la bande de Gaza souffrent du blocus, de la guerre et de leurs conséquences, surtout les familles, surtout les enfants, surtout les malades. Sont rares ces femmes et hommes libres, partout dans le monde, qui veulent entendre les cris de ces souffrances.
Ibada, 31 ans, fait partie de ces hommes rares. Il habite et travaille en Norvège. Il a délaissé son travail, sa femme et ses enfants pour venir dans la bande de Gaza et aider un petit enfant. Il manque à ce petit une malheureuse petite boîte de médicaments qui peine à arriver à cause de l’entêtement des occupants sionistes.
Le correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI) l’a rencontré, après qu’il a fini sa mission humanitaire. Il lui a posé certaines questions. Comment s’est-il soucié des souffrances de l’enfant malade ? Comment a été son voyage de la Norvège à Gaza ?
Appel au secours
Dans le forum de Palestine, Ibada a remarqué l’appel au secours pour sauver la vie d’un enfant du département de Rafah, dans la bande de Gaza. L’appel d’un enfant malade qui se trouvait à l’hôpital européen de Gaza et à qui il manquait un médicament. Il pouvait perdre la vie à cause cette maladie causée par la mauvaise nourriture et sa carence.
Il a tout de suite acheté le médicament pour l’envoyer à Gaza, mais la poste l’a informé qu’Israël interdit l’envoi de médicaments, sauf s’il y a une permission médicale de sa part. Une procédure trop compliquée pour être empruntée : « Après une mûre réflexion, j’ai décidé de voyager vers l’Egypte, dans le dessein de l’acheminer du Caire vers Gaza, par des connaissances ».
De son domicile, il a fait le voyage vers la capitale norvégienne avec son colis. Il y est arrivé à 6h30, d’où il a pris l’avion vers la ville allemande de Frankfort, d’où un autre avion l’a emmené au Caire : « Du Caire a commencé mon périple terrestre vers la bande de Gaza, un périple que j’aime tant. J’ai décidé de délivrer par moi-même le médicament à la famille de l’enfant malade ».
Au bon moment
Ibada ajoute : « Le chemin menant du Caire vers Al-Ariche était un périple relativement mouvementé. Et enfin, j’ai pu entrer dans la bande de Gaza, un moment historique, incroyable. Enfin, je suis arrivé à embrasser la terre de Gaza, Gaza l’imprenable ».
« Heureusement, je suis arrivé au bon moment. J’ai pu contacter la famille, en utilisant le numéro qui se trouvait sur l’appel au secours. J’ai enfin pu atteindre l’hôpital européen, accompagné d’un ami, au sud de la bande de Gaza. Lorsque la maman de l’enfant m’a vu et m’a reconnu, elle a laissé couler de chaudes larmes. Elle n’en croyait pas ses yeux, de voir le médicament de son fils arriver, son fils qui ne pouvait prendre que de l’eau durant trois jours ».
Après avoir fini sa mission humanitaire et sur le point de départ, Ibada a lancé un appel de l’intérieur de la bande de Gaza, à l’Organisation des Nations Unies et aux organisations internationales, afin qu’elles fassent le nécessaire pour briser ce blocus injuste, pour que les occupants israéliens ouvrent les points de passage et laissent passer les médicaments, afin d’éviter des catastrophes devenues quotidiennes.

L'occupation ferme la mosquée d'al-Ibrahimi pendant deux jours sous prétexte de fêtes juives

[ 21/04/2011 - 08:06 ]
Hébron - CPI
Les autorités occupantes sionistes ont fermé, le mercredi matin 20/4, la Mosquée d'al-Ibrahimi dans la vieille ville de Hébron (Al Khalil occupée) en   Cisjrdanie, empêchant les fidèles musulmans d'y acccéder pendant deux jours, et l'ont ouverte,  d'autre part, dans son intégralité, aux colons extrémistes juifs, sous prétexte de la fête " Pâque juive".
Des sources palestiniennes dans la ville, ont déclaré qu'une grande force de l'armée occupante israélienne déployée massivement dans les rues et ruelles de la vieille ville,  à proximité de la mosquée d'al-Ibrahimi, et mis en place des points de contrôle, pour fournir une protection pour des milliers de colons juifs dont il est prévu de se présenter de tous les avant-postes pour l'accomplissement des rites dans la mosquée sainte, à la suite d'un appel par le Conseil des colonies de peuplement en Cisjordanie, où les soldats israéliens arrêtent les citoyens palestiniens et vérifient leur identité.
Les autorités occupantes israéliennes avaient décidé d'imposer un cordon de sécurité globale sur la Cisjordanie occupée, à partir de dimanche soir dernier 17/4, pour une période de dix jours, sous prétexte des fêtes juives, et avec la réception des avertissements de sécurité mentionnant la possibilité d'exposition des sionistes à une telle opération de capture par la résistance palestinienne.

Film de "la flotte de la liberté": Le "récit jordanien" sur la chaîne de la télévision "al-Qods"

[ 21/04/2011 - 08:45 ]
Amman - CPI
Le chaîne de la télévision "al-Qods" diffuse, le jeudi 21/4, à huit heures du soir locale "à Amman", le film documentaire "flotte de la liberté..le récit joranien"
L'idée du film sur la participation de la délégation jordanienne de la première flottille de la liberté, qui a été attaquée par les forces navales sionistes à la fin du mois de mai de l'année dernière, et le film a diffusé des moments de l'attaque et un roman d'un groupe de Jordaniens parlant de la nature de la participation, et de leurs expériences personnelles à repousser l'attaque, à l'arrestation et l'enquête.
Le film a été produit par le réalisateur Dean Abdul-Hafiz al-Hasan, et élaboré par le journaliste Khadr al-Machaiekh qui ont participé à la flotte et ils ont filmé les étapes intenses du mouvement de la flotte, le lancement et l'attaque sionistes avant qu'ils ne soeint arrêtés et leur caméra et les photons confisqués, ce qui les a poussé à recueillir du matériel dans le film des participants d'Europe et la Turquie.
Il est prévu qu'un certain nombre de chaînes radiodiffusion locales et internationales diffusent aussi le film, qui s'inscrit dans le cadre des préparatifs du comité jordanien de" la voie de vie" pour participer à la deuxième flottille de la liberté en destination à Gaza les semaines à venir.
Il est à noter que la chaîne diffusera le film, le vendredi 22/4 à 12:30 et le samedi matin 23/4 à 1:00

Lancement d'un bateau pour surveiller les violations sionistes au large des côtes de Gaza

[ 21/04/2011 - 09:52 ]
Gaza - CPI
Des soplidaires internationaux pro-palestiniens de «l'équipe de service et la sécurité des civils à Gaza», ont lancé, le mercredi 20 / 4, le bateau international "Oliva", de surveiller les violations sionistes des droits dans l'eau palestinienne dans la bande de Gaza, et pour la commémoration de l'esprit du solidaire pacifiste italien "Vittorio", qui a été tué récemment dans le secteur .
Le bateau Oliva va assurer la sécurité et le service des civils dans l'eau palestinienne, en raison de la réduction par l'occupation de la zone de la pêche à trois miles nautiques, au lieu de vingt miles, conformément à l'accord d'Oslo, ce qui rend la vie des pêcheurs menacée des tirs sionistes continuels, et la confiscation de bateaux de pêche et de l'équipement, ainsi l'arrestation de pêcheurs, en plus du faibles taux de pêche.
Le lancement du bateau depuis le port de Gaza, a été annancé lors de l'ouverture de la 6ème Conférence de Bil'in dans la ville de Bil'in, à Ramallah, dans un discours prononcé par les organisateurs et a été projeté par le système de télivision lié, aprés la navigation du bateau.
L'équipe du bateau comprend les ressortissants étrangers de différents pays comme l'Espagne, l'Amérique, l'Italie, la Belgique, en plus de pêcheurs de Gaza dans les eaux maritimes palestiniennes, pour surveiller et de documenter les violations des droits, et de recueillir des informations et des vidéos pour la diffusion par les médias.
Le miulitant pacifiste italien "Vittirio Arrigoni" avait participé aux activités difficiles des pécheurs Gazaouis et avait choisi le nom du bateau"Olivia" en faisant référence aux olives palestiniennes qui s'exposent régulièrement aux attaques barbares des colons sionistes et des forces armées sionistes pour détériorer complètement tout accés palestinien à une vie normale.
Selon les statistiques du Comité international de la Croix-Rouge, près de 90 pour cent des pêcheurs, c'est à dire 4000 sont, soit des pauvres, avec un revenu moyen d'environ 100-190 $ seulement, ou sous le seuil de pauvreté à un taux inférieur de seulement 100 $, en notant que ce chiffre était de 50 % en 2008, et a augmenté de plus au cours des trois dernières années.

De violents affrontements ont éclaté à Selwan, plusieurs blessés

[ 21/04/2011 - 10:17 ]
Al-Qods occupée – CPI
Des témoins oculaires ont déclaré que de violents affrontement se concentraient dans le quartier de Beir Ayoubn et aux environs de la tente de sit-in, jusqu'au quartier de Thawri, et que les jeunes palestiniens ont bouclé les routes face aux forces occupantes qui ont répondu, en utilisant des bombes lumineuses, sonores, de gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc.
Ils ont affirmé qu'il y a plusieurs blessés et que l'un des jeunes qui a été directement blessé au visage, a été transporté à l'hôpital.

L'occupation commence des travaux de creusement à Awarta pour établir une nouvelle colonie

[ 21/04/2011 - 10:20 ]
Naplouse – CPI
Des sources bien-informées dans la ville de Naplouse au nord de la Cisjordanie occupée ont déclaré que des bulldozers et des blindés appartenant à l'occupation sioniste ont commencé mercredi, des travaux de creusements dans les terres agricoles du village d'Awarta au sud de Naplouse en vue d'établir une nouvelle colonie sioniste.
Les sources ont ajouté que les forces occupantes ont commencé à creuser une route conduisant à un avant-poste colonial installé par les colons sionistes sur les terres agricoles du village, en réponse à la mort de 5 colons sionistes dans la colonie voisine d'Itimar.
Cette route colonialiste reliera la colonie d'Itimar à Tel Charab qui a une superficie de 15 dunums et plantée d'oliviers, elle a été confisquée par les colons sionistes après l'opération d'Itimar, en interdisant aux Palestiniens d'accéder à leurs propriétés.
Le président du conseil villageois d'Awarta, Qais Awad, a déclaré que les forces occupantes ont commencé à installé des pylônes électriques pour éclairer trois tentes et trois caravanes installées par les colons sionistes.

Gaza: Le gouvernement appelle l'Egypte à améliorer les conditions de voyage par le passage de Rafah

[ 21/04/2011 - 10:51 ]
Gaza – CPI
Le gouvernement palestinien dirigé par Ismaïl Haniyeh dans la Bande de Gaza a appelé le Conseil suprême des forces armées égyptiennes et le gouvernement égyptien à améliorer les conditions de voyage à travers le passage frontalier de Rafah,  jusqu'à la mise en place d'une solution finale.
Dans un communiqué publié le mercredi 20/4, le gouvernement a apprécié la position du peuple palestinien refusant l'assassinat du militant italien Arrigoni, déclarant qu'il a donné une instruction au ministère de l'Intérieur d'appliquer la loi contre les meurtriers.
Il a apprécié le rôle égyptien soutenant la cause palestinienne, affirmant qu'il continue de considérer de façon positive le rôle de l'Egypte dans la réconciliation et l'unité du peuple palestinien.
Le gouvernement a ainsi remercié les manifestations populaires et des factions en solidarité avec les détenus lors de la Journée du prisonnier palestinien qui est célébrée le 17 avril dechaque année, affirmant son soutien aux exigences de la résistance dans l'opération d'échange des prisonniers.
Le gouvernement palestinien a attiré l'attention sur les efforts faits par le ministère de l'Economie pour résoudre toute crise du carburant ou des prix, et le suivi du mouvement des passages ainsi que le contact avec les côtés concernés pour faire pression sur l'occupation sioniste afin d'ouvrir les passages.
Le gouvernement a mandaté le ministère des Waqfs (legs pieux) de former un comité qui comprendrait le ministère de la Justice, le conseilleur judiciaire et de nombreux intervenants afin d'élaborer des solutions définitives pour les terres de Waqfs dans le village de Meghrakah situé dans le centre de la Bande de Gaza. Le but est d'assurer les intérêts des citoyens, en plus de préparer un cimetière d'urgence dans la ville de Gaza pour l'utiliser en cas de difficulté d'accès aux autres cimetières.
Il a également chargé le ministère des Affaires étrangères et le bureau médiatique gouvernemental à communiquer avec la communauté interne et externe pour clarifier les positions, et faciliter l'accès aux informations gouvernementales, aux médias, et à l'opinion générale.
Le gouvernement a demandé au ministère du Travail et des affaires sociales de coordonner avec les syndicats et les ONG pour célébrer la Fête du Travail, le 1er mai prochain.

L'occupation recourt à la plantation d'arbres pour empêcher les tirs de roquettes de la résistance

[ 21/04/2011 - 11:01 ]
Al-Nassera – CPI
L'armée sioniste envisage de planter une grande forêt sur les frontières de la Bande de Gaza avec les territoires palestiniens occupés en 1948, dans le but de créer des obstacles aux tirs de roquettes depuis Gaza, en obstruant la vue sur les colonies sionistes, après l'échec du système sioniste anti-missiles financé par les Etats-Unis, l'Iron Dome, à intercepter les roquettes palestiniennes.
Selon ce qui a été publié sur le site Internet de l'armée sioniste, le projet de la forêt de sécurité a été lancé cette année, pour un coût de plus de deux millions de dollars pour être une barrière entre la Bande de Gaza et la Palestine occupée en 1948.
Le projet vise à travailler sur le blocage de la ligne de visée entre ces zones et la Bande de Gaza, pour aider à réduire la capacité d'engager les roquettes lancées depuis Gaza, selon la source. Le site a cité d'un officier à l'armée sioniste : "Nous plantons des arbres qui grandiront et formeront une couverture", déclarant que ceux qui tirent les roquettes ont besoin d'une vision sur l'objectif, et en cas d'absence de cela, il fera face à des problèmes importants qui constituent un obstacle à tirer les roquettes, comme il le pense.
Toutefois, l'officier sioniste a souligné que la réalisation de cet objectif prendra du temps, il est impératif que les arbres grandissent et atteingnent une hauteur appropriée.

Un soldat sioniste lance une bombe aux alentours d'al-Aqsa et des colons profanent ses esplanades

[ 21/04/2011 - 10:35 ]
Al-Qods occupée – CPI
Des témoins oculaires ont déclaré qu'une patrouille militaire sioniste s'est arrêtée la nuit dernière dans le voisinage de la paroi orientale de la mosquée sainte d'al-Aqsa, et un soldat sioniste a lancé un cocktail Molotov vers les gardiens, en quittant rapidement le lieu en direction du Mont des Oliviers, mais l'incident n'a pas entraîné de blessures ou de dommages importants.
Dans le même contexte, depuis jeudi matin, des groupes d'extrémistes sionistes affluent massivement à la mosquée sainte, et errent dans ses esplanades sous la protection des forces de l'armée et de la police sioniste.
L'un des gardiens de la mosquée a confirmé que la police sioniste a déployé davantage d'agents pour appuyer des troupes postées dans la cour du Dôme du Rocher. Les fidèles Palestiniens qui se trouvent dans la mosquée observent avec méfiance depuis la prière de l'aube le mouvement des extrémistes sionistes dans les esplanades d'al-Aqsa, menaçant d'affronter toute tentative d'y accomplir des rites talmudiques.

Cheikh Raed Salah appelle à la participation au neuvième Festival de l'Enfant d'al-Aqsa

[ 21/04/2011 - 12:48 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le Cheikh Raed Salah, président du mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés en 1948, a déclaré que le 9ème Fonds de l'Enfant d'al-Aqsa porte désormais une dimension mondiale, et appele les palestiniens qui habitent dans les territoires palestiniens occupés en 1948 et les Maqdissins à enregistrer la plus grande participation.
La Fondation "Pavillons pour la célébration d'al-Aqsa, l'institution de la construction d'al-Aqsa et l'Organisation d'al-Aqsa pour le patrimoine et les legs pieux" poursuivent les préparatifs pour "le 9ème festival du Fonds de l'enfant d'al-Aqsa" et le troisième festival du dessin des amis d'al-Aqsa" qui auront lieu samedi 23 avril prochain 23 dans la mosquée sainte d'al-Aqsa.
Il est prévu que des dizaines de milliers de personnes participeront au festival, où seront menées de multiples activités par les enfants et des discours depuis al-Qods et les territoires palestiniens occupés en 1948.
Le Cheikh Raed Salah qui est interdit d'entrer à al-Aqsa depuis plus de 4 ans, a ajouté dans une déclaration de presse publiée mercredi, que ce festival se distinguera par une résonance au niveau mondiale, arabe et islamique.
"Il y a les prémices de l'organisation du projet du Fonds de l'enfant d'al-Aqsa dans plus d'un pays arabe et islamique ou même parmi les communautés musulmanes dans des pays occidentaux, ils  suivent tous le festival de l'Enfant d'al-Aqsa qui sera organisé à la mosquée sainte. Nous voulons organiser des festivités simultanées dans divers pays, pour annoncer ce festival comme une fête mondiale dans tous les sens du terme, dans le monde entier, afin que tout le monde répète sur la langue des enfants, des mères et des pères : Par l'âme et le sang nous nous sacrifions pour al-Aqsa. C'est la voix de tous les musulmans et arabes du monde entier, c'est pourquoi nous soulignons que ce festival ne se limite plus aux enfants en Palestine, mais il est devenu celui de toute l'enfance musulmane, arabe et Palestinienne", a-t-il ajouté.
A propos du message du mouvement islamique dans les territoires palestiniens occupés en 1948 sur ce festival, le Cheikh Raed Salah a montré: "Il est clair que nous aspirons à ce qu'il y ait des grands préparatifs par tous les enfants, pères et mères pour prendre la route pour la mosquée sainte d'al-Aqsa dès l'aube de samedi prochain, pour affirmer que leur rôle à al-Aqsa n'est pas limité à cette journée, mais ce jour se distingue par une plus grande participation, et une voix plus forte".
"Nous ferons entendre à tout le monde que la mosquée sainte d'al-Aqsa est un droit purement islamique, arabe et palestinien, et que l'occupation est invalide et éphémère, alors que nous resterons les soldats fidèles et vainqueurs d'al-Aqsa et d'al-Qods occupée", a-t-il finalement assuré.