vendredi 2 décembre 2011

L’Allemagne accepte de subventionner la vente d’un sous-marin à Israël

jeudi 1er décembre 2011 - 08h:59
Juergen Baetz - AP
Berlin : un haut responsable allemand déclare que le gouvernement a approuvé la vente subventionnée d’un nouveau sous-marin militaire, type Dauphin, à Israël.
30 novembre 2011
Selon ce responsable, l’Allemagne a pris 135 millions d’€ (180 millions de $) sur son budget de l’année prochaine pour payer ce qui correspond environ au tiers du coût du sous-marin.
Les sous-marins de la classe Dauphin (ou Dolphin) peuvent porter des missiles à ogive nucléaire, mais rien ne prouve qu’Israël ne les a équipés avec de telles armes.
Israël a déjà trois sous-marins Dauphin livrés par l’Allemagne - un financé pour moitié et les deux autres en totalité par Berlin, allié ardent d’Israël.
Ce responsable, s’exprimant sous couvert d’anonymat en raison du caractère sensible de la question, a dit qu’un accord signé en 2005 entre les deux nations incluait une option pour un autre sous-marin subventionné, clause aujourd’hui activée à la requête d’Israël.
AJC -
(JPG)
Sous-marin de la classe Dauphin   Wikipedia
La classe Dolphin de sous-marin d’attaque conventionnel, construit par Howaldtswerke-Deutsche Werft AG (HDW), est directement dérivé de la classe 209 allemande. Les modifications de ces sous-marins en font une classe séparée des 209. Ils sont utilisés par la marine israélienne.
Historique
Dans les années 1980, la marine israélienne lança un programme pour remplacer ces sous-marins de classe Gal. La nouvelle génération devait être conçue sur les plans des nouveaux type 212 allemands.
En août 1989, le contrat fut signé pour deux exemplaires. Mais en novembre 1990, le programme dut être abandonné, suite à une réduction budgétaire, le coût d’un seul sous-marin étant de 320 millions de dollars.
En 1991, la deuxième guerre du Golfe débuta. Des firmes allemandes sont soupçonnées d’avoir aidés les Irakiens dans la production d’armes chimiques. Lors de lancement des missiles Scud par les Irakiens vers Israël, les israéliens étaient obligés de se réfugier dans des abris et de porter des masques. Un sentiment d’hostilité et de mécontentement grandit en Israël.
Afin de montrer la bonne volonté du gouvernement allemand envers Israël (et d’occuper les chantiers allemands), le chancelier Helmut Kohl décida de financer les deux premiers exemplaires des Dolphins. Le troisième devant être payé à 50/50 par les deux pays. Le premier est entré en service en 1999, les deux autres en 2000.
Les Dolphin sont des sous-marins extrêmement automatisés et informatisés. L’équipement électronique est développé par les firmes israéliennes Tadiran, Israel Aerospace Industries, Elisra, Elbit Systems et Rada Electronic Industries.
Ces unités font partie des plus petits sous-marins en service, et sont également extrêmement manœuvrables.
Déploiement
Normalement déployés en Méditerranée, l’un de ces sous-marins a effectué le 4 juillet 2010 la traversée du Canal de Suez, avec l’accord des autorités égyptiennes, pour se retrouver en mer Rouge. L’ensemble de la presse israélienne et occidentale s’est accordée pour y voir un message destiné à l’Iran[1],[2]. Plusieurs autres transits ont lieu depuis, et fin 2009, l’État-Major de la Marine décida de laisser en permanence un ou plusieurs Dolphin stationnés en Mer Rouge[3].
Classe Dolphin
Le 6 juillet 2006, l’Allemagne annonce la signature d’un contrat pour deux nouveaux Dolphin modifiés. Ces deux nouveaux Dolphin disposent d’une propulsion anaérobie, qui leur permettent de rester plus longtemps en immersion[4].
[...]
30 novembre 2011 - AJC - Traduction : Info-Palestine
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Les Palestiniens reprochent à Israël son silence sur la sécurité et les frontières

AFP | 01/12/2011
Le négociateur palestinien Saëb Erakat a appelé jeudi la communauté internationale à presser Israël de dévoiler ses positions sur les frontières et la sécurité, comme l'a réclamé le Quartette sur le Proche-Orient. 
"Nous avons présenté au Quartette notre point de vue sur la sécurité et les frontières et nous attendons toujours la réponse du gouvernement israélien là-dessus", a déclaré M. Erakat à l'AFP, faisant référence à des réunions séparées des deux parties avec des représentants du Quartette (Etats-Unis, Union européenne, ONU, Russie) le 14 novembre à Jérusalem.
"Nous avons répondu positivement au Quartette en exposant notre point de vue et l'ensemble de nos positions, comme réclamé, mais si Israël refuse d'en faire autant, quelle sera la position de l'administration américaine et du Quartette?", a-t-il dit, les appelant à "tenir Israël pour responsable" de l'échec de la reprise de négociations de paix.
Les Palestiniens ont "présenté le 14 novembre au Quartette un document traçant les frontières d'un Etat palestinien sur la base des lignes de 1967 avec des échanges de territoire allant jusqu'à 1,9% de superficie", a indiqué M. Erakat.
S'agissant de la sécurité, ils ont donné leur "accord à la présence d'une tierce partie à la frontière avec Israël, en échange du retrait israélien total de tous les territoires palestiniens occupés depuis 1967", a-t-il ajouté.
Interrogé au sujet de la réponse israélienne au Quartette sur la sécurité et les frontières, un responsable gouvernemental a déclaré à l'AFP sous le couvert de l'anonymat: "L'objectif des conversations avec le Quartette est d'avancer vers des négociations directes (avec les Palestiniens, NDLR) et non pas de s'y substituer", laissant entendre qu'Israël réservait sa réponse.
"Le Quartette a dit que les propositions seraient présentées dans le cadre de pourparlers directs entre les parties", a affirmé de son côté à l'AFP un responsable israélien proche des négociations, qui a également requis l'anonymat.
Les émissaires du Quartette "ont discuté avec les parties de leurs propositions sur le territoire et la sécurité", avait annoncé le 14 novembre l'ONU, dont le QG à Jérusalem-Est accueillait les discussions.
A l'issue de précédentes réunions séparées le 26 octobre à Jérusalem, le Quartette avait annoncé que les deux camps étaient censés présenter des propositions détaillées sur le tracé des frontières et la sécurité dans les trois mois à venir.
Dans une déclaration à l'ONU le 23 septembre, quelques heures après le dépôt d'une demande d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU, le Quartette a proposé un plan de relance des négociations de paix israélo-palestiniennes, au point mort depuis plus d'un an.
La proposition prévoyait la reprise du dialogue sous un mois et la conclusion d'un accord de paix en un an. Israël et les Palestiniens ont accueilli plus ou moins favorablement cette proposition, mais l'ont chacun interprétée comme une validation de leurs revendications. 
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L’OMS a eu honte et a quitté Jérusalem au deuxième jour de son colloque

jeudi 1er décembre 2011
Un grand bravo aux militants israéliens qui ont réussi à faire prendre conscience à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) du caractère indécent de la tenue de leur colloque dans la ville de Jérusalem, illégalement annexée par Israël. L’OMS a déménagé ses affaires pour tenir à Tel Aviv la deuxième partie de sa réunion commencée le 28 novembre à Jérusalem.

Les militants israéliens de "Boycott from Within" (Boycott de l’intérieur) ont amené, par leur présence et leurs arguments à faire quitter Jérusalem à l’OMS.
Comme ils l’ont fait valoir, parler de la "Nouvelle politique de santé" dans un pays qui pratique non seulement une politique coloniale criminelle, mais dont certains médecins acceptent de superviser les tortures contre les Palestiniens, est inacceptable, que cela soit à Jérusalem ou Tel Aviv, car cela revient à avaliser ces crimes.
Que l’OMS ne soit pas gênée de donner la parole en introduction au ministre de la santé israélien, alors que les Palestiniens de Gaza sont totalement privés d’accès aux soins et que ceux de Cisjordanie ont des difficultés énormes à accéder aux seuls hôpitaux bien équipés de Jérusalem, est tout de même un comble !
L’OMS n’a pas tenu compte des protestations émises par la population palestinienne, malgré les manifestations et sit-in qui ont eu lieu à Gaza et à Ramallah à l’annonce de ce colloque.
Mais les délégués participant au colloque ont bien été obligés de voir les militants qui les interpellaient sur cette situation, qui énonçaient les faits rapportés par l’association israélienne "Physicians for Human Rights" (Médecins pour les Droits de l’Homme)... et ils ont préféré quitter honteusement Jérusalem.
http://boycottisrael.info/content/world-health-organization-tries-legitimize-conference-held-israel


CAPJPO-EuroPalestine
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La Ville de Genève critique le soutien apporté par la Suisse au Fonds National Juif (KKL)

jeudi 1er décembre 2011
Le Conseil administratif de la ville de Genève exprime "son désaccord unanime" avec la décision du ministre suisse de la culture d’accorder le tarif de bienfaisance au concert qui sera donné ce jeudi soir au Victoria Hall, en faveur d’un projet du Fonds National Juif de Suisse (FNJ). Lire le communiqué.


CAPJPO-EuroPalestine
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Les sionistes prévoient de construire de nouvelles synagogues sous la Porte des Maghrébins

[ 01/12/2011 - 15:14 ] 
Al-Qods occupée – CPI
La Fondation d’al-Qods pour les Legs pieux et le patrimoine a affirmé mercredi que les autorités de l’occupation sioniste poursuivent leurs plans de judaïsation et leurs mesures agressives contre la Mosquée sacrée d’Al-Aqsa et ses environs.
La Fondation a indiqué dans un communiqué dont le CPI a obtenu une copie, que l’occupation a renouvelé ces derniers jours les annonces de projet sur la construction de synagogues sous la terre réservée aux « salles de prière juives », sous l’entrée de la Porte des Maghrébins, dans la zone adjacente à l’extérieur de la mosquée d’al-Bouraq, c’est-à-dire dans la zone du Mur des Lamentations.
La Fondation a affirmé que « le plan de l’occupation représente une menace majeure pour la Mosquée d’Al-Aqsa car il va dévoiler la Porte du Prophète située sous la Porte des Maghrébins et qui mène vers les zones en dessous de la Mosquée sacrée d’al-Aqsa. Ces constructions judaïsantes auront des conséquences sur le Mur des Lamentations et l’ensemble du Mur occidental au sud de la Mosquée d’al-Aqsa, sachant que ce plan sera impliquera la démolition et la suppression des monuments arabo-islamiques ». Elle a ensuite souligné que ce plan « fait partie d’un projet de judaïsation global pour la zone d’al-Bouraq, sur et sous terre », déjà révélé par la fondation. 
La deuxième chaine sioniste avait diffusé mardi soir en prime time un reportage sur un plan initié par le rabbin Samuel Rabbinovitch, directeur du Fonds pour la protection du Mur des Lamentations, une entreprise gouvernementale relevant directement du cabinet du Premier ministre sioniste. Cet organisme a pour but d’élargir le site de la « salle de prière des femmes juives » dans la cour d’al-Bouraq faussement appelée « Cour des Lamentations », selon leurs prétentions.
La chaine a rapporté de Rabbinovitch : « Notre intention est de construire un étage sous la cour du Mur des Lamentations qui serait entouré d’un mur de tous les côtés, nous sommes actuellement au stade de la présentation des demandes à cet égard aux côtés concernés pour leur approbation ». Et toujours selon la chaine, Rabbinovitch aurait envoyé ces derniers jours de nombreuses lettres aux médias, dirigeants politiques, et aux services de sécurité sionistes pour leur demander de faire tomber le pont de la Porte des Maghrébins.

La centrale électrique arrêtera l’un de ses générateurs à Gaza d’ici une semaine

[ 01/12/2011 - 21:35 ] 
Gaza – CPI
L’entreprise Electricité de Palestine a donné l’alerte sur la seule centrale électrique de Gaza dont l’un des générateurs s’arrêtera pour n’en faire fonctionner qu’un seul au cours de la semaine prochaine, en raison du non-paiement des cotisations financières qui lui permettent d’effectuer un entretien périodique.
Le chef de l’entretien de l’entreprise Electricité de Palestine, l’ingénieur Walid Saad Sayel, a déclaré que la centrale pourrait cesser de fonctionner complètement car seulement un générateur sur trois fonctionnera dans une semaine si les cotisations financières pour la maintenance ne sont pas fournies.
Sayel a appelé les parties palestiniennes concernées à travailler pour résoudre le problème du matériel et des équipements spéciaux pour les travaux d’entretien de la centrale électrique de Gaza. Il prévoit l’extinction d’un des générateurs d’ici une semaine si un million de dollars n’est pas fourni rapidement.
Il a ajouté que le problème lié aux cotisations financières pour fournir les équipements et les pièces de rechange pour les travaux de maintenance de la centrale électrique de Gaza existe toujours, ainsi que les frais des équipes d’entretien et les employés de la centrale en raison du non paiement des cotisations à la société d’électricité, ce qui contraindra la centrale à fermer l’un de ses générateurs.
« Il sera peut-être impossible d’attendre jusqu’à la semaine prochaine pour commencer l’extinction graduée des générateurs de la centrale, car il est fort probable que nous soyons contraints d’éteindre l’un des générateurs jeudi (aujourd’hui) si les autorités compétentes en Cisjordanie et à Gaza restent réticentes à couvrir la valeur des équipements de maintenance et leurs frais de dédouanement », a-t-il poursuivi.
L’ingénieur a ensuite incité les autorités concernées en Cisjordanie et à Gaza à travailler pour résoudre cette crise et sauver la situation en garantissant que la centrale n’aura pas à arrêter son fonctionnement, et résoudre ce problème qui, s’il n’est pas traité, aboutira à une crise de pannes d’électricité sans précédent.

Waed : "Nafha" l'enfer des privations, mauvais traitements et, agressions d'un pénitencier

[ 01/12/2011 - 23:38 ] 
L'association " Waed" des détenus et des libéres a annoncé que les prisonniers du pénitencier " Nefha" observent ce jour, jeudi( 1-12) une grève de la faim entamée depuis deux jours cousécutif, en protestation contre les dernières incursions et les mesures punitives qui leurs sont imposées par la direction de la prison.
Dans une copie de déclaration reçu ce jour, jeudi( 1-12) par le ( CPI) "Waed" a confirmé que les forces du service pénitencier, ont procédé à l'agression physique de quelques détenus, ce genre d'incident n'a pas connu de précédent depuis des années à l'encontre des détenus condamnés se trouvant dans les services et les chambrées.
"Waed" ajoute les forces de l'occupation ont procédé à la coupure du courant électrique dans le bâtiment(11), fermé les portails, empêché les détenus de sortir pour la promenade quotidienne, pour la deuxième journée consécutive . Elles ont également isolé huit détenus, ce qui a poussé les détenus, à annoncer l'observation d'une grève de la faim deux jours consécutifs, à savoir la journée d'hier mercredi et aujourd'hui jeudi.
Le porte-parole de l'association, Abdallah Kandil, a mis en garde contre les conséquences fâcheuses qui découlent de la persistance de ces agressions à l'encontre des détenus, et qui se déroulent secrètement; il a également exprimé sa crainte de voir les forces des services pénitenciers de prendre à partie les détenus isolément surtout qu'elles, tentent d'imposer une nouvelle équation à l'intérieur de la prison après la  conclusion de la Transaction "loyalisme des libres", assurant que les détenus s'opposeront à toutes les exactions et actions criminelles à leur encontre par toutes mesures et tous moyens.

Karawi: Gare aux réactions des masses flouées !

[ 01/12/2011 - 23:53 ] 
Le député à l’assemblée législative Fathi El Karaoui a appelé les dirigeants politiques palestiniens d’annoncer une position claire pour rassurer le peuple palestinien sur les bonnes intentions des dirigeants de conclure la réconciliation, assurant que la réconciliation n’a pas eu d’impact exécutive jusqu'à ce moment, surtout en ce qui concerne la question des détenus politiques et des libertés publiques.
Dans une entrevue exclusive accordée au (C P I) El Karaoui a fait remarquer que « Nous avons entendu parler plusieurs moyens d’information d’ambiance positive après la rencontre de Abou Mazen et Mechàal, nous continuons cependant à attendre l’application concrète sur le terrain » faisant ainsi part de ses craintes concernant l’atermoiement, l’inexécution des clauses de la réconciliation palestinienne et le réconfort des masses quant à l’authenticité des intentions.
Le député palestinien a estimé que la consécration des élections au mois de mai prochain, par les formations palestiniennes nécessité un laps de temps pour la préparation.
Il a également dit : Les élections ne peuvent se dérouler dans une ambiance non démocratique surtout en l’absence claire des libertés publiques ; c’est pourquoi il faut d’aborder garantir les libertés publiques et politiques aux citoyens, pour qu’ils puissent assumer leur devoir démocratique libre dans les prochaines élections.
El Karaoui a affiché sa crainte quant au retard mis pour la libération des détenus politiques et juger le dossier de la détention, politiques, qualifiant la persistance des détensions politiques de « déception » et fit savoir que « la tergiversation autour du dossier de la détention politique conduira à plus de frustration des palestiniens, dont on a tout lieu de craindre une issue malheureuse.
Il a ajouté : On ne peut prévoir la réaction populaire à l’égard de l’échec de la conclusion de la réconciliation cette fois ci, tout comme les jours à venir, surtout dans le traitement du dossier des détenus politiques.
Concernant aussi la persistance des arrestations, les appareils sécuritaires sur la rive El Karaoui a fait savoir : Les références du peuple palestiniens ne sont pas les appareils sécuritaires, qui ne déterminent de toute manière pas l’avenir de la réconciliation. Les instances politiques devraient prendre des décisions tranchantes et rassurantes pour le peuple plutôt que de donner libre cours aux appareils sécuritaires - de troubler la réconciliation.
Le député El Karaoui a en outre considéré que ces voix frustrantes et pessimistes ont un intérêt dans la persistance de la division et il annonça que « Les bénéficiaires de la division, ne veulent pas entendre parler de réconciliation et essayent de bloquer son évolution et sa conclusion, ils cherchent à approfondir le fossé de la division à travers des pratiques sécuritaires et politiques négatives, il ajouta enfin que « La réconciliation, est une revendication palestinienne unanime, les sages qui veulent l’intérêt de la partie, sont avec la réconciliation ; leur adversaires recherchent leurs intérêts personnels et les intérêts de l’occupation.

Le lien entre l’adoption de la résistance populaire par le Hamas et la réconciliation

[ 01/12/2011 - 23:49 ] 
Yassine Ezzidine
Les dirigeants du Hamas ont annoncé leur adoption de la résistance populaire, après la rencontre Abbas-Mechaal ; et cela n’arrête pas de faire couler beaucoup d’encre. Le Hamas a-t-il décidé de suivre Mahmoud Abbas et de laisser tomber la résistance armée ? Cela signifie-t-il que les armes ne seront dorénavant plus utilisées contre l’occupation, dans la bande de Gaza comme en Cisjordanie ? Et quel sera l’intérêt pour le Hamas ? Puis pourquoi la décision a seulement été annoncée pendant la rencontre de la réconciliation entre Abbas et Mechaal ?
Tout d’abord, il faut corriger une erreur répandue disant qu’Abbas et son autorité adoptent la résistance populaire. La vérité est à l’opposé : ils combattent toutes sortes de résistance populaire, comme le jet de pierres ou les manifestations près des colonies. Ces dernières années, les services de sécurité de l’autorité palestinienne ont arrêté beaucoup de jeunes qui jetaient des pierres sur les forces israéliennes d'occupation ; elles ont aussi dispersé beaucoup de manifestations contre les barrages, et ce ne sont que des exemples.
La résistance populaire, pour le Fatah et pour l’autorité, n’est qu’un prétexte pour rabaisser la résistance armée, bien que la résistance armée fasse partie de la résistance populaire. Beaucoup de gens travaillaient dans la résistance populaire avant de développer leurs moyens d’action et de s’engager dans la résistance armée.
On remarque que depuis le départ d’Arafat, le Fatah et l’autorité ne font face à l’occupation sioniste que par les négociations et la diplomatie.
Par contre, la résistance populaire existe dans les villages menacés par le mur discriminatoire de séparation, ainsi que dans les zones hors de l’autorité, dans les villages de Balïn, Naalin, Beit Amer, Al-Walja, Kafr Qadoum et beaucoup d’autres. Mais beaucoup d’activistes contre le mur sont embarrassés par les services de sécurité de l’autorité, surtout dans les régions d’Al-Khalil et Beit Amer.
Puis il y a une résistance populaire représentée par la pierre et le cocktail Molotov jetés sur les véhicules de colons. Cependant, l’autorité la considère comme une résistance armée et arrête souvent des adolescents qui la pratiquent.
Alors quand le Hamas adoptera la résistance populaire, il mettra l’autorité devant le fait accompli. Il dira que là où sont les activités de la résistance populaire, il veut y participer.
Par ailleurs, l’action armée des brigades d’Al-Qassam est en arrêt en Cisjordanie comme dans la bande de Gaza. Néanmoins, Abbas pose pour condition l’arrêt de toute lutte armée afin que le monde accepte la réconciliation entre le Fatah et le Hamas. Parallèlement, le Hamas ne veut faire un cadeau sans contrepartie à l’occupation.
On comprend des déclarations d’Ar-Rachaq que le Hamas s’oriente vers la résistance populaire pour trouver un terrain d’entente avec le mouvement du Fatah, et cette résistance est le meilleur choix à faire pour la cause palestinienne, dans la période à venir.
La résistance populaire en Cisjordanie est actuellement en bonne marche et la nouvelle situation arabe et internationale est pour un soutien sans faille aux Palestiniens. Puis le monde entier est quasiment unanime pour dire que la colonisation et le mur ne sont pas légaux. Mais cette entente reste inefficace, tant que la situation sur le terrain est calme.
Et il est évident que les Sionistes ne démantèlent pas leurs colonies en Cisjordanie ; la Cisjordanie, qui sera le centre du conflit avec les Sionistes. D’un côté, libérer la Cisjordanie offrira aux Palestiniens des terrains nécessaires à la construction d’un réel Etat ; d’un autre côté, toutes les régions sionistes densément habitées seront à la portée des montagnes de la Cisjordanie.
A court terme, il faut épuiser les Sionistes. Même si les Palestiniens sont épuisés depuis une dizaine d’années, aujourd’hui il y a un soutien arabe montant, un soutien qui veut faire face à l’occupation sioniste.
Mettre la résistance populaire en application reste un défi réel aussi bien pour le Hamas que pour l’autorité. Il faut prendre en compte que les Sionistes n’accepteront jamais que le Hamas reprenne son souffle en Cisjordanie.
Alors le Fatah et le Hamas sont-ils capables d’activer la résistance populaire en Cisjordanie et de la relever d’un niveau passable à niveau excellent ? Et Abbas est-il prêt à faire face à l’occupation, au cas où il décide d’aller sérieusement vers la réconciliation ? Puis Abbas pourra-t-il freiner ses services de sécurité ? Enfin, le Hamas croit-il vraiment à la résistance populaire ou a-t-il parlé de cela seulement pour faire plaisir à Abbas et laisser passer la réconciliation ? Des questions auxquelles les réponses viendront dans les jours à venir.
Article écrit par Yassine Ezzidine, traduit et résumé par le département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)

Avertissement aux appareils répressifs par l'incendie de deux voitures !!??

[ 02/12/2011 - 00:12 ] 
Des inconnus ont incendié deux voitures appartenant à deux dirigeants du mouvement El Fath dans la ville de Tolkarem sur la rive occidentale, ce jour à l’aube.
Dans une déclaration, le mouvement Fath a annoncé que des inconnus sont mis le feu aujourd’hui à l’aube à deux voitures appartenant à deux dirigeants du Mouvement dans la ville de Tolkarem au nord de la rive occidentale.
Le Mouvement a précisé dans sa déclaration que la voiture du porte parole médiatique de la section du Mouvement El Fath a Tolkarem Sami Essaï, s’est embrasée ainsi que la voiture du cadre et membre de la section ainsi le fonctionnaire au bureau de la préfecture Majid Ettibi.
Le Mouvement a signalé que Essaï et Ettibi, habitent dans une même immeuble au sud de la ville de Tolkarem, attirant l’attention que les équipes de défense civile se sont empressées sur les lieux et ont procédé à l’extinction des flammes.
Des sources sécuritaires ont indiqué que les indices préliminaires de l’incendie, révèlent que c’est un acte délibéré et que la sécurité palestinienne enquête pour savoir qui est derrière l’incendie des deux voitures.

La Préventive : Façade palestinienne de la sécurité israélienne !

[ 02/12/2011 - 00:34 ] 
Poursuivant le feuilleton des abus et des violations, les appareils sécuritaires de l'Autorité sur la rive ont arrêté sept partisans de Hamas dans les départements de Tolkaram, Salfit et Kalkilia, licencié un instituteur en exercice à Naplouse et convoqué un étudiant universitaire à Beit lahm.
Dans le département de Salfit, l'appareil de sécurité préventive a arrêté l'étudiant de l'Université Ennajah Mounir Aziz Morai de Kraouat Beni Hassan après sa convocation pour une entrevue; Morai est le gendre du Martyr Mohamed Assi et étudiant en lettres.
Dans le département de Kalkhilia, le même appareil a arrêté quelques jours auparavant l'ingénieur Hakam Salim du village de Jyous, tandis qu'en ville le Tribunal de conciliation a prorogé la détention de l'ex-détenu relaxé Mohamed Tabasia de quinze jours.
Dans le département d'El Khalil, le Tribunal de conciliation dans la ville d'El Khalil a prorogé la détention de quelques étudiants de l'université de polytechnique de quinze jours; le même Tribunal a prononcé une décision de relaxation de l'étudiant Sammar Kadhi que le sécurité préventive a refusé d'exécuter.
Dans le département de Tolkaram, la "préventive a arrêté Ahmed Abou Jalmous, à la suite de sa convocation pour entrevue elle arrêta aussi quatre des partisans de Hamas dans la banlieue de " Chouika" , également après leur convocation; ce sont successivement: Mohamed Salah, Mounir Chorfa, Mohamed Abdlekrim et Ahmed dhiab.
Dans le même ordre d'idée, l'appareil de renseignement à Beit Lahm a convoqué l'ex-détenu relaxé Mohamed Mahmoud Ali Abou Moustapha de Nahaline, étudiant de la Faculté de la profession de foi et de théologie à l'université d'El Kods Abou Dis, à son tour Abou Mustapha a refusé d'obtempérer à la convocation.
Poursuivant également le licenciement professionnel, les appareils de l'autorité ont procédé à Naplouse au licenciement du professeur Mohamed Aoudat du village du Haouara
Le professeur Aouadat, enseignait au village Madma, au sud de Naplouse et fut avisé par lettre émanant de l'éducation et de l'enseignement lui signifiant son licenciement en raison de son appartenance politique sachant, qu'il est professeur d'éducation islamique depuis 2009 et ayant obtenu le mastère en jurisprudence et législation .