mercredi 30 septembre 2009

Le criminel de guerre Ehud Barak bientôt inculpé ?

mardi 29 septembre 2009 - 20h:57

Al Jazeera


Un groupe de familles palestiniennes tente de faire en sorte qu’Ehud Barak, ministre israélien de la défense, soit l’objet de poursuites en Grande-Bretagne pour crimes de guerre dans la bande de Gaza, ont déclaré les avocats à Al Jazeera.

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Le criminel de guerre Ehud Barak

Un avocat travaillant pour les familles va présenter leur plainte à une cour de justice à Londres ce mardi, et les juges britanniques décideront s’ils sont compétents pour trancher l’affaire.

Barak est attendu en Grande-Bretagne mardi pour répondre à une invitation à une réunion des « Travaillistes amis d’Israël » d’Israël, en marge de la conférence annuelle du parti au pouvoir. Les familles espèrent qu’un mandat d’arrêt sera émis au cours de sa visite.

Michel Massih, l’avocat basé au Royaume-Uni, à déclaré en portant l’affaire devant la cour, qu’il estimait que le gouvernement britannique était obligé « de poursuivre activement les personnes soupçonnées d’être impliquées dans des crimes de guerre ».

« Il ne faut pas, à ce stade, proposer plus d’un cas et la suggestion serait que Barak était certainement dans une position où il devra répondre à certaines des allégations à propos des ordres donnés pour les crimes commis par les troupes israéliennes, » a-t-il déclaré à Al Jazeera à Londres.

Bombardement de Gaza

Plus de 1400 Palestiniens, dont au moins un tiers de femmes et d’enfants, ont été tués dans l’offensive israélienne offensive dans la bande de Gaza en Décembre et Janvier derniers.

Israël a prétendu que l’agression aérienne, navale et terrestre contre le territoire visait à enrayer les tirs de roquettes par des combattants palestiniens.

Massih dit aussi que l’affaire s’appuie sur un certain nombre de sources disponibles, y compris les rapports d’Amnesty International et d’autres organisations de défense des droits humains ainsi que sur l’enquête des Nations Unies [rapport Goldstone].

Après la publication du rapport de la Commission des Nations Unies aux droits de l’homme, rédigé par Richard Goldstone, juge en Afrique du Sud, Barak a condamné ses conclusions comme politiques et reproché la méthode adoptée.

« Même si je suis indigné par le rapport de Goldstone, je dois avouer que je n’ai pas été surpris », écrit-il dans The Wall Street Journal. « Il correspond, plus que toute autre chose, à une déclaration politique - pas à une analyse juridique ».

« Collectivement punis et terrorisés »

Le rapport Goldstone déclare que l’offensive israélienne avait « puni [collectivement] et terrorisé » les civils palestiniens et que les troupes avaient omis de prendre des précautions pour minimiser les pertes parmi les civils et les ont dans certains cas délibérément attaqués.

Le rapport a également accusé les combattants palestiniens d’avoir commis des crimes de guerre et crimes possibles contre l’humanité en tirant des fusées artisanales [de malheureuses pétoires qui atterrissent dans les champs dans la très grande majorité des cas- N.d.T] vers le sud d’Israël.

« Si les tribunaux israéliens faisaient eux-mêmes ces enquêtes, il n’y aurait pas besoin d’avoir recours à des tribunaux internationaux », a déclaré Massih à Al Jazeera. « Il y a des allégations de crimes de guerre, il y a des familles qui cherchent à obtenir réparation et parce que ces familles veulent réparation, elles ont demandé l’avis d’avocats en Palestine qui ont demandé l’avis d’avocats au Royaume-Uni. »

En 2005, les groupes de défense des droits humains avaient critiqué les autorités britanniques pour avoir omis d’arrêter Doron Almog, un général de l’armée israélienne contre lequel un mandat d’arrêt pour crimes de guerre présumés avaient été émis, lorsque son avion a atterri à Londres.

Almog était resté dans l’avion à l’aéroport d’Heathrow après avoir apparemment été informé qu’il pourrait être arrêté puis il a été autorisé à retourner en Israël.

28 septembre 2009 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/news/m...
Traduction : Info-Palestine.net

On a conseillé Barak de quitter Londres sous peine d’être arrêté

29/09/2009
Une Organisation palestinienne a déposé une plainte contre le ministre de la guerre israélien Ehud Barak l’accusant de crimes de guerre pendant la guerre contre Gaza, dans la capitale britannique Londres.
La plainte qui a été déposée alors que Barak se trouve en Grande-Bretagne demande aux procureurs de délivrer un mandat d'arrêt contre lui.
Or, une rencontre est prévue entre le Premier ministre britannique Gordon Brown et Barak au moment où le tribunal devrait décider d'accepter l'affaire.

Selon le quotidien israélien Yediot Ahronot des fonctionnaires de justice dans le gouvernement israélien ont averti hier Ehud Barak le conseillant de quitter l'Angleterre pour éviter le dilemme de la justice et lui suggérant d'aller en France. Cependant, Barak a décidé de ne pas modifier son séjour en Grande-Bretagne.
La plainte a été déposée au tribunal de Londres et est basée sur le rapport de la Commission de la Vérité de l'Organisation des Nations Unies présidée par le juge Goldstone, qui a accusé l’entité sioniste d'avoir commis des crimes de guerre pendant son offensive sauvage contre la bande de Gaza. Sachant que Barak était ministre de la guerre pendant la guerre et occupe encore ce poste.

Le tribunal se prononcera aujourd'hui dans la demande de poursuite en justice contre Barak déposée par l’avocat Michael Christ, qui représente un groupe de familles palestiniennes touchées par la guerre, et doit décider s'il convient de prendre des mesures dans l'affaire.
Comme cette affaire dépend entièrement des autorités judiciaires britanniques, les parties judiciaires israéliennes suivent avec préoccupation son développement.
Il est à noter que les tribunaux britanniques sont régis par une loi qui oblige à arrêter un suspect d'avoir commis des crimes jusqu'à ce qu’une décision soit rendue en son égard.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=105094&language=fr

Missiles iraniens : pas un prétexte pour promouvoir les sanctions pour Moscou

29/09/2009 Les tests de missiles iraniens ne doivent pas être utilisés pour promouvoir les sanctions contre Téhéran, a déclaré mardi le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov.
"Dans la situation actuelle, il ne peut être question d'utiliser ce fait comme un prétexte pour attiser la discussion sur l'introduction de sanctions", a déclaré M. Riabkov, cité par l'agence Interfax.

Le vice-ministre, négociateur russe dans les discussions sur le nucléaire iranien, a toutefois concédé que ces tests donnaient "plus d'arguments à ceux qui prônent des sanctions supplémentaires"

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=105091&language=fr

Iran/nucléaire: "Israël" réclame une réponse "sans équivoque"

26/09/2009 La révélation de l'existence d'un second site d'enrichissement d'uranium en Iran nécessite "une réponse sans équivoque" du groupe 5+1, lors de la réunion avec Téhéran le 1er octobre, c'est ce qu'a déclaré, ce samedi, le ministre israélien des Affaires Etrangères, Avigdor Lieberman, à la radio publique.

Selon Lieberman "les révélations sur ce second site d'enrichissement nucléaire en Iran prouvent sans le moindre doute que ce pays veut s'équiper de l'arme atomique.

Il a prétendu qu'"il est à présent clair que le nucléaire iranien, c'est le problème du monde entier et pas seulement d'Israël"(qui possède le plus grand arsenal nucléaire dans la région).

"Sans perdre de temps, il faut œuvrer au renversement du régime fou de Téhéran", a encore conclu Lieberman.

L'Iran et les six pays impliqués dans le dossier nucléaire iranien (Allemagne, France, Grande-Bretagne, Russie, Chine et Etats-Unis) doivent se retrouver à Genève le 1er octobre.

http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=104627&language=fr

Nombreuses condamnations de l’agression israélienne contre la mosquée Al Aqsa

mardi 29 septembre 2009 - 06h:21

Ma’an News Agency


Des colons israéliens fanatiques ont envahi ce dimanche l’esplanade des mosquées dans Jérusalem occupée. Escortés par la police israélienne, ces extrémistes religieux ont déclenché de violentes bagarres, et comme à l’accoutumé les Palestiniens ont subi une violente répression.

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La police israélienne est d’une violence écoeurante, n’hésitant pas à frapper des personnes âgées... Photo : Ma’an Images

L’Autorité palestinienne [AP de Ramallah] s’est jointe au chœur des institutions et des dirigeants condamnant ce que les responsables ont qualifié de visite provocatrice à la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-Est ce dimanche.

Le ministère de l’Information de l’AP a publié une déclaration qui dénonce les actions « de la police de l’occupation israélienne et des colons fanatiques » qui veulent « mettre en œuvre une nouvelle série d’actes de terrorisme d’Etat » dans la partie palestinienne de Jérusalem.

Au moins 40 personnes ont été blessées et cinq autres arrêtées dans de violents affrontements qui ont éclaté près de la mosquée dans la vieille ville ce dimanche après qu’un groupe d’Israéliens d’extrême-droite ait pénétré dans l’enceinte sous haute surveillance policière israélienne.

L’AP a appelé les médias du monde entier à exposer « le visage hideux de l’occupation israélienne qui n’a aucun respect pour les valeurs sacrées de l’islam et du christianisme [ou] pour la liberté du culte. »

Des Palestiniens ont été blessés par des coups de matraques de la police et par des tirs [à grande vitesse] de grenades lacrymogènes. Plusieurs d’entre eux ont subi de graves blessures aux yeux et la tête. Quelque 17 policiers ont également été blessés lors des affrontements, la plupart par des jets de pierre.

L’AP de Ramallah a déclaré : « Les pays du monde, le Conseil de sécurité, les organisations internationales de défense des droits humains, l’Organisation des Nations Unies, la Ligue arab, et l’organisation de la Conférence islamique [devraient] jouer leur rôle en assurant la protection de la mosquée Al-Aqsa » et a appelé « la masse des nations arabes et islamiques et tous ceux dans le monde qui aiment la justice, à protester contre ce crime et à s’y opposer par tous les moyens légitimes ».

Dans le même temps les religieux musulmans et chrétiens réagissaient avec horreur à la violence de la journée.

Mahmoud Al-Habbas, ministre du culte [Waqf] à l’AP, a dénoncé ce qu’il qualifie d’invasion. « L’Autorité palestinienne et le gouvernement voie avec colère ce crime comme dangereux, car il survient « parmi toute une série d’agressions israéliennes incessantes à l’encontre des Palestiniens. »

Il a ajouté que les auteurs de l’agression devaient être déférés devant la justice internationale.

L’archevêque Atallah Hanna, l’un des plus hauts membres du clergé chrétien de Jérusalem, a déclaré que la violence de dimanche était un avant-goût des plans d’Israël pour la ville, réaffirmant « la solidarité des chrétiens palestiniens de Jérusalem et de l’ensemble de la Terre Sainte avec leurs camarades, les Musulmans ».

« Nous, Palestiniens chrétiens et habitants de Jérusalem, ne pouvons pas continuer à regarder les bras croisés face à ce qui s’est passé aujourd’hui », a expliqué M. Hanna. « Aujourd’hui, c’est Al-Aqsa, demain ce sera l’Eglise du Saint-Sépulcre. » « L’occupation [israélienne] et son racisme n’épargnent personne ».

Les dirigeants politiques palestiniens ainsi que les organisations étaient également en colère.

Le Hamas a exhorté l’Autorité palestinienne à cesser immédiatement les pourparlers avec Israël pour protester contre la violence, tandis que le leader du Mouvement Mushir Al-Masri a déclaré lors d’une manifestation dans la ville de Gaza que les affrontements étaient « le fruit de la réunion tripartite qui s’est tenue à Washington. »

Dans Younis Khan, le dirigeant du Hamas, Saleh Ar-Raqab a exhorté les États arabes à rompre leurs relations économiques et politiques avec Israël, exigeant la solidarité avec les Palestiniens. Il a également exhorté l’Autorité palestinienne à mettre fin aux négociations et à la coordination avec Israël.

Le négociateur en chef de l’Organisation de Libération de la Palestine, Saeb Erakat, a condamné ce qu’il qualifie de violence israélienne contre les fidèles. « Cette attaque contre des civils et des fidèles à Al-Aqsa est inacceptable ».

Il a aussi déclaré que les colons israéliens étaient « déterminés à détruire Jérusalem qui était autrefois une ville ouverte et multiculturelle, et le foyer de trois grandes religions monothéistes dans le monde ... les actions d’Israël sont illégales et ne visent qu’à faire de Jérusalem une ‘ville-unifiée’ pour les seuls colons israéliens, alors qu’Israël continue de prendre pour cible les chrétiens de la ville et la population musulmane. »

« Fournir une escorte de police aux colons qui sont à n’importe quel prix contre la paix, et dont la présence est délibérément permise afin de provoquer une réaction, ne sont pas les actions de quelqu’un qui veut la paix, mais de quelqu’un qui ira jusqu’au bout pour faire échouer toutes les espoirs de paix », a-t-il encore dit. « Israël doit cesser toute action qui ne fera qu’envenimer la situation »

Considéré par les Musulmans comme le lieu où le prophète Mohammad est monté au ciel lors de son Voyage nocturne, Al-Aqsa est le troisième lieu saint de l’Islam. Le complexe avec le dôme doré du Rocher est aussi un point central de la fierté nationale palestinienne.

Il siège également au sommet de ce que les Israéliens appellent le mont du temple, où [selon la mythologie sioniste] le premier et deuxième temple juifs auraient été construits. L’emplacement est particulièrement sensible parce que des fanatiques religieux juifs veulent la démolition de la mosquée d’Al Aqsa, afin de construire le « troisième temple ».

28 septembre 2009 - Ma’an News Agency - Vous pouvez consulter cet article à :
Source: http://www.maannews.net/eng...
Traduction : Info-Palestine.net

Crimes sionistes à Gaza : l'Amnesty appuie le rapport de Goldstone

[ 29/09/2009 - 18:37 ]
Genève- CPI

"Cibler volontairement des populations civiles constitue un crime de guerre qui s'inscrit dans les violations très graves du droit international humanitaire", a souligné, aujourd'hui mardi 29/9, l'Amnesty internationale, à Genève, à l'occasion de la présentation du rapport de Goldstone sur les crimes de guerre commis par l'occupation israélienne à Gaza pendant son opération "Plomb durci".

En insistant sur la nécessité de la protection des populations civiles victimes des conflits, l'Amnesty Internationale a appelé, ce mardi, le Conseil de sécurité des nations unies à accéder à un embargo "immédiat et total" sur les armes.

En appuyant le rapport de Goldstone, l'organisation de défense des droits de l'homme a confirmé dans un communiqué, aujourd'hui, que les conclusions de ce rapport conviennent avec les siennes, et qui sont fruit des enquêtes sur le terrain des opérations sionistes qui ont duré plus de 23 jours, où plus de 1400 victimes palestiniennes dont la majorité sont des enfants, des femmes et des personnes âgées.

"Les violations des forces armées occupantes et leur crimes contre les civils palestiniens, durant leurs assauts disproportionnés, par l'usage de la force et des armes interdites au niveau international", a assuré Amnesty en indiquant que l'occupation a violé dans à de nombreuses reprises les principes de l'ONU.

Un groupe de presse égyptien adopte un boycott massif d'Israël

Egypte - 29-09-2009
Par Jack Khoury
Le quotidien de langue arabe basé à Londres, A Sharq Al-Awsat, a annoncé lundi que le conseil d'administration du puissant groupe de presse égyptien Al-Ahram avait décidé de boycotter Israël et les Israéliens, quels que soient leurs postes.

Le groupe Al-Ahram est considéré comme le plus puissant groupe de presse en Égypte. Al-Ahram publie des journaux considérés comme étant les porte-parole officiels du gouvernement égyptien.

Le boycott, approuvé par une majorité de neuf membres du conseil d’administration contre six, après un débat passionné, prévoit l’interdiction de rencontres et d’interviews d’Israéliens, et l’interdiction de participer à des manifestations (séminaires, colloques, conférences) auxquels participent des Israéliens.

Selon le reportage, le conseil d'administration a également interdit aux Israéliens d'entrer dans le bâtiment abritant les bureaux d'Al-Ahram. L'interdiction inclut les diplomates israéliens en poste en Egypte.

Au cours de la même réunion, il a été décidé de prendre des mesures contre le Dr Hala Moustafa, la rédactrice en chef du Démocratie Magazine d’Al-Ahram, après qu’elle ait suscité la colère et la désapprobation en début de mois avec sa rencontre avec l'ambassadeur israélien Shalom Cohen.

Une déclaration concernant la décision du conseil d’administration a été remise en mains propres au président égyptien Hosni Moubarak.

Un rédacteur en chef du quotidien d’Al-Ahram a déclaré que le groupe Al-Ahram avait toujours été un partisan du dialogue et un adversaire de la discrimination, y compris la discrimination contre Israël, mais le fait qu'Israël soit «devenu contre la paix et ait élu un gouvernement extrémiste qui s'oppose à la paix et soutient le meurtre et la destruction a changé les perspectives du groupe.

Il a ajouté que le groupe va s’employer à empêcher toute «normalisation» et contact avec les Israéliens jusqu'à l’obtention d'une paix durable et juste», qui signifie le retrait des territoires occupés par Israël".

Le Dr. Moustafa, a déclaré lundi qu'elle n'avait pas encore reçu de notification concernant la décision du conseil. Toutefois, on suppose qu'une enquête contre elle commencera mardi. Moustafa a déclaré qu'elle défendra sa position et soutiendra qu'Israël et l'Egypte ont signé un traité de paix et en tant que tel, une rencontre avec l'ambassadeur d'Israël n'est pas une violation du droit égyptien.

Un tribunal britannique suspend la plainte palestinienne demandant l’arrestation d’Ehud Barak

Grande Bretagne - 29-09-2009
Par Barak Ravid
Mardi, un tribunal britannique a suspendu jusqu'à nouvel ordre une action en justice déposée par des groupes pro-palestiniens demandant un mandat d'arrêt contre le ministre de la Défense, Ehud Barak, actuellement en visite.

On ne sait pas encore si le sujet sera porté à délibération alors que le haut responsable de la défense israélien se trouve encore en Grande-Bretagne.

Selon des sources proches de Barak, le ministère britannique des Affaires étrangères a recommandé au tribunal de Londres de traiter la plainte de la même manière que la précédente plainte qui avait été déposée en 2004 contre le ministre israélien de la Défense d’alors, Shaul Mofaz.

À l'époque, M. Mofaz avait obtenu une immunité d'arrestation et de procès au niveau international - un précédent créé par la juridiction britannique qui, jusqu'alors, n’accordait cette protection qu’aux Premiers Ministres ou aux ministres des Affaires Etrangères.

Des collaborateurs de Barak ont déclaré qu'il était trop tôt pour dire si le tribunal allait accepter la demande d’immunité du ministère britannique des Affaires Etrangères. Pendant ce temps, Israël s’est engagé dans une mission diplomatique pour protéger le ministre de la défense avant que la Cour prenne sa décision.

Un groupe de Palestiniens en Grande-Bretagne a demandé mardi un mandat d’arrêt contre Barak alors qu’il est en visite au Royaume-Uni pour des discussions avec des hauts responsables.

Selon le journal britannique The Daily Telegraph, le groupe palestinien a déposé la demande auprès de la Westminster Magistrates Court, en raison de supposés crimes de guerre perpétrés par Israël pendant son offensive d'hiver contre le Hamas à Gaza.

En réponse à l’action, le bureau de Barak a fait savoir que le ministre de la Défense n'avait pas l'intention de changer ses plans.

"Aucun mandat d'arrêt n’a été délivré, et en tout cas, il jouit d'une immunité en raison de son poste de ministre du gouvernement", a indiqué le bureau dans un communiqué. "Par conséquent, son programme se poursuivra sans perturbations."

Mardi, Barak devait prendre la parole au congrès annuel du Parti travailliste, lors d'une manifestation en marge pour les Amis Travaillistes du lobby pro-israélien. Il devait également rencontrer le Premier ministre britannique, Gordon Brown et le ministre des Affaires Etrangères, David Miliband, au cours de sa visite.

La demande de mandat d’arrêt contre le ministre de la Défense survient alors que Richard Goldstone, l'auteur d'un rapport des Nations Unies sur l'offensive israélienne à Gaza, a déclaré au Conseil des droits de l'homme de l'ONU, mardi à Genève que l'absence de responsabilité pour les crimes de guerre commis au Moyen-Orient affaiblit toute espoir de paix dans la région.

En Juin, le tribunal national espagnol avait décidé de classer une enquêtelancée par l'un de ses juges au sujet des frappes aériennes des FOI contre une cible du Hamas dans la bande de Gaza en juillet 2002.

A l'époque, les suspects nommés par le juge espagnol Fernando Andreuétaient l’ancien ministre de la Défense, Benjamin Ben-Eliezer, et six actuels ou anciens officiers des FOI ou des responsables de la sécurité.

Le discours du Premier ministre (israélien) Netanyahu à l’Onu ou La pathologie du mal

Israel - 29-09-2009
Par Gilad Atzmon
Le discours du Premier ministre israélien Netanyahu à l’Onu nous donne un aperçu magistral de la mentalité, de la psyché et de la logique israéliennes. Dans son discours, Netanyahu, qui est un orateur prolixe et charismatique, donne libre cours à ses inclinations génocidaires. Il met en lumière le suprématisme israélien, mais il nous permet aussi de détecter certains points faibles, certaines vulnérabilités au cœur du récit national juif. La lecture de ce discours fait apparaître très clairement que tant la shoah sioniste que les narrations autour de la « terre promise » sont sur le point de s’effondrer. On dirait que le président iranien soi-disant « discrédité » Ahmadinejad l’a emporté, en fin de compte.






















Laissez la shoah tranquille !

Les Israéliens aiment leur Shoah, car la Shoah est, à n’en pas douter, leur meilleur produit de Hasbara, de propagande. Elle leur permet, en quelque sorte, de massacrer en masse et de le faire de manière indiscriminée, tout en affirmant que ce sont eux qui sont les victimes.

« Je me suis rendu dans une villa, dans une banlieue de Berlin appelée Wannsee », a ainsi dit Netanyahu. « Là-bas, le 20 janvier 1942, après un festin jovial, les plus hauts responsables nazis se sont réunis et ils ont décidé de quelle manière ils allaient exterminer le peuple juif ».

Monsieur le Premier ministre Netanyahu, si vous êtes sincèrement intéressé par les « projets d’extermination », vous n’avez pas besoin d’aller jusqu’à Wannsee, dans la banlieue de Berlin ! Il vous suffira d’aller visiter le QG de vos « Forces Israéliennes de Défense », à Tel Aviv. Vos commandants-en-chef vous guideront à travers leurs « solutions » à la mode Tsahal pour les Palestiniens. En fin de compte, c’est votre armée, qui entoure les Palestiniens de fil de fer barbelé ; c’est vous qui maintenez la population civile en état de siège, sans vivres et sans médicaments. Et c’est votre armée, qui a déversé des armes de destruction massive sur les régions les plus densément peuplées de notre planète, non ? Alors que la signification exacte de la « solution finale nazie » (Die Enlösun) fait encore l’objet de controverses entre historiens incapables de se mettre d’accord entre eux sur ce que cela peut bien signifier au juste, nous avons tous vu la réalité vraie de la solution meurtrière israélienne.

Il est toutefois presque amusant de voir le Premier ministre Netanyahu courir défendre la narration de l’holocauste. Le fait de regarder Netanyahu en train de présenter le protocole de la conférence de Wannsee à l’assemblée générale de l’Onu donne l’impression manifeste que le Premier ministre israélien est persuadé du fait que la Shoah a urgemment besoin d’une transfusion de crédibilité. Pour la toute première fois, la Shoah se retrouve en position de défense.

« Voici une copie des plans d’Auschwitz-Birkenau, où un million de juifs ont été assassinés. Alors ; c’est aussi un mensonge, cela ? », demande le Premier ministre israélien.

Monsieur le Premier ministre Netanyahu, puis-je vous suggérer qu’aucun humaniste ne se préoccupe des chiffres exacts de victimes : que cela ait été un ou quatre millions de juifs qui sont morts à Auschwitz, nul ne doute que les camps de concentrations étaient horrifiants. Pourtant, il faut apporter une réponse à deux questions, une bonne fois pour toutes : comment se fait-il que les juifs, qui ont tellement souffert durant cette guerre, se sont arrangés pour être embringués dans un colossal crime raciste à l’encontre des Palestiniens, la Nakba de 1948, trois ans, tout juste, après la libération du camp d’Auschwitz ? Comment se fait-il que les dirigeants israéliens, qui semblent être si sensibles à la souffrance juive, réussissent le tour de force d’ignorer totalement la souffrance qu’ils infligent à des millions de Palestiniens ?


La suprématie et au-delà

En tant que mouvement nationaliste, le sionisme ne respecte pas d’autres mouvements nationalistes et populaires. Apparemment, Netanyahu ne respecte ni le peuple iranien, ni le régime qu’il s’est donné. « Partout où ils le peuvent, ils imposent une société rétrograde et enrégimentée dans laquelle les femmes, les minorités, les gays ou quiconque n’est pas considéré comme un authentique croyant est brutalement contraint à se soumettre. » Netanyahu doit savoir que la loi judaïque ne diffère pas réellement de l’Islam, dans ces domaines. Il doit aussi se souvenir que c’est dans son pays que des gays se sont fait assassiner dans la rue, il n’y a pas encore un mois. Il est presque amusant de voir Netanyahu décider de mettre le signe d’égalité entre l’Iran, la barbarie et le Moyen Age en raison de la manière dont il traite ses minorités. En matière de minorités, l’Etat juif est en réalité le pire endroit sur notre planète. Dans la terre promise de Netanyahu, la moitié des habitants sont exclus du jeu démocratique pour la simple raison qu’ils n’ont pas l’heur d’être juifs.

A écouter Netanyahu, Israël serait l’incarnation de la modernité occidentale. «Nous (nous, les Occidentaux), nous allons décoder le génome. Nous allons soigner les malades incurables. Nous allons prolonger nos vies. Nous trouverons une alternative bon marché aux énergies fossiles et nous nettoierons la planète. Je suis fier que mon pays, Israël, se trouve à l’avant-garde de ces avancées technologiques ». Je dois avouer que je ne suis absolument pas bouleversifié par les réalisations scientifiques ou technologiques israéliennes. Je n’ai pas vu non plus la moindre preuve de tentatives déployées par Israël pour sauver l’humanité, ni même la planète. De fait, ce que je vois, c’est carrément le contraire. Toutefois, si Netanyahu salue le progrès scientifique, il devrait alors être le premier à participer à une manifestation en soutien au projet nucléaire iranien ! Mais, nous ne le savons que trop bien, tel ne semble pas être le cas. Pour une raison que j’ignore, il pense qu’au minimum régionalement, l’énergie et les armes nucléaires doivent rester des exclusivités juives.

Netanyahu argue du fait que « si le fanatisme le plus primitif peut acquérir les armes les plus létales, la marche de l’histoire pourrait être renversée, ne serait-ce que pour un temps. » Netanyahu a peut-être raison, mais il faut lui faire remarquer que cela vaut pour Israël plus que pour tout autre pays, que pour tout autre Etat ou que pour toute autre société. Pour l’instant, c’est l’Etat juif qui a été pris sur le fait en train de déverser des armes de destruction massive sur une population civile qu’il maintient prisonnière. C’est l’Etat juif qui nous entraîne, tous autant que nous soyons, dans un fanatisme biblique primitif à base d’ «œil pour œil, dent pour dent ». Et comme si cela ne suffisait pas, c’est aussi l’Amérique et la Grande-Bretagne qui ont lancé des guerres illégales orchestrées par les néoconservateurs et les collecteurs de dons sionistes. Cette guerre a causé, jusqu’ici, la disparition de plus d’un million de vies humaines.

Reste qu’une fois n’est pas coutume, je suis d’accord avec Netanyahu, lorsqu’il dit :

« La plus importante menace à laquelle le monde soit confronté aujourd’hui, c’est le mariage entre le fanatisme religieux et les armes de destruction massive».

De fait, nul ne saurait décrire mieux le danger que représentent l’Etat juif et le sionisme. Israël est bien, en effet, un mariage mortel entre la barbarie génocidaire de masse de l’Ancien Testament, le fanatisme sioniste et un énorme arsenal d’armes de destruction massive chimiques, biologiques et nucléaires, dont certaines ont d’ores et déjà été utilisées.


Les Sabbath Goyim

Comme pour d’autres opérations sionistes de par le vaste monde, Netanyahu est persuadé que les goyim doivent mener les guerres juives. « Par-dessus tout, la communauté internationale va-t-elle empêcher le régime terroriste de l’Iran de mettre au point des armes atomiques, mettant ainsi en danger la paix mondiale ? » De fait, permettez-moi de souligner que le Premier ministre Netanyahu a tout faux, en l’occurrence. Si l’Onu est intéressée à apporter la paix à cette région et au monde entier, elle doit, par essence, aider l’Iran à développer son projet nucléaire et même sa capacité nucléaire militaire. Cela semble en effet la seule chose qui soit en mesure de doucher l’enthousiasme expansionnisme létal de l’Empire anglophone, tel qu’il s’est manifesté récemment en Irak, au Pakistan et en Afghanistan. Cela ne fera, assurément, qu’empêcher les sionistes de célébrer leurs symptômes aux dépens de leurs voisins.

A la suite de la transformation réussie des armées américaine et britannique en force supplétive israélienne chargée des missions spéciales, Netanyahu semble s’attendre à ce que l’Onu suive leur exemple et joue un rôle similaire. «Le Hamas », dit-il, « a tiré depuis Gaza des milliers de missiles, d’obus de mortiers et de roquettes sur les villes israéliennes voisines. Année après année, tandis que ces missiles visaient délibérément nos civils, aucune résolution de l’Onu n’a été adoptée, qui condamnât ces attaques criminelles ». Je pense qu’il faudrait que quelqu’un rappelle au Premier ministre israélien que le conflit entre le Hamas et Israël n’est pas exactement ce qu’on peut appeler une querelle internationale, la Palestine n’étant pas un Etat souverain et Gaza n’étant rien de moins qu’un camp de concentration dont les Israéliens sont les gardiens. Autrement dit, dans la pratique, le problème est très simple : l’Onu devrait s’occuper exclusivement des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité perpétrés par Israël, ses dirigeants et son armée. Il n’appartient pas à l’Onu de formuler un jugement quel qu’il soit à l’encontre de la partie opprimée.


Rêves de massacres de masse

Il ne faut pas longtemps à Netanyahu pour qu’il nous liste ses mentors idéologiques et ce qui constitue le noyau dur de son inspiration mortelle. «Quand les nazis lançaient leurs missiles sur les villes britanniques, durant la Seconde guerre mondiale… ». En réalité, ce sont les alliés qui ont rasé au sol des villes allemandes, en faisant des centaines de milliers de victimes… A cette aune biaisée, le Conseil des Droits de l’Homme de l’Onu aurait dû traîner Roosevelt et Churchill dans le box des accusés, en tant que criminels de guerre. Quelle perversion de la vérité ! Quelle perversion de la justice ! Délégués des Nations Unies, allez-vous admettre cette farce ?

Netanyahu a presque raison. Dans son récit de la Deuxième guerre mondiale, il admet certainement qu’Israël imite les tactiques meurtrières en masse de Roosevelt et de Churchill. Mais il est certain qu’il n’a pas conscience que s’il s’était effectivement agi de morale et de Justice (et non de la sale politique habituelle), Roosevelt et Churchill auraient été accusés de crimes de guerre à une échelle encore bien plus grave. De manière ont ne peut plus choquante, Netanyahu tombe dans le piège juridique le plus évident qui soit en assimilant l’action d’Israël à des actes de bombardement en tapis à grande échelle. Pour ceux qui ne le voient pas, c’est là un danger qui fait clignoter les voyants rouges. Dans la perception qu’a de la réalité, Netanyahu, le fait de vitrifier des pays entiers à la bombe nucléaire et d’écrabouiller des villes entières est un acte justifié. Roosevelt et Churchill semblent lui servir de caution morale. De fait, ces déclarations suffisent à rendre clair, pour tout être humain, qu’Israël est une entité génocidaire qui est capable d’amener notre civilisation à une fin dévastatrice.

C’est là un appel à nous réveiller : il ne s’agit pas seulement des Palestiniens ou des Iraniens. De fait, c’est nous tous qui sommes concernés.


Bibi*, l’homme de paix

Voici le Premier ministre israélien prêt à énoncer son mantra pacifiste judéo-centrique : « Mesdames et Messieurs, tout Israël veut la paix ». Pourtant, les statistiques nous ont appris récemment que 94 % des Israéliens juifs ont approuvé, eux aussi, les bombardements en tapis de leurs voisins d’à-côté. Il est impossible de ne pas voir une contradiction flagrante entre le verbalisme «pacifiste » et la réalité criminelle.

« Nous exhortons les Palestiniens à faire, enfin, ce qu’ils ont toujours refusé de faire, depuis soixante-deux ans : Dites « oui » à un Etat juif ! » Là encore, je suis d’accord avec le Premier ministre Netanyahu. Un Palestinien peut tout aussi bien dire Oui à un Etat juif, mais pas en Palestine, pas au Moyen-Orient ! Si Obama, Brown, Merkel ou un quelconque autre dirigeant insistant toujours pour approuver la validité ou la nécessité d’un « foyer national juif » sur des bases racistes, il (elle) est plus que bienvenu(e) pour allouer des terres en vue d’un tel projet à l’intérieur de son propre territoire. Les Palestiniens doivent dire NON à un Etat juif en Terre sainte ou dans la région. Les Palestiniens ne doivent jamais admettre l’existence d’un Etat juif sur leurs terres. De fait, l’Onu doit respecter cette ligne et faire tout ce qui est en son pouvoir afin de démanteler ce régime maudit d’apartheid.


Khazarian United

Dans une certaine mesure, le discours de Netanyahu à l’Onu exprime certaines préoccupations profondes que les juifs ont généralement tendance à garder par-devers eux. A la fin du compte, les Israéliens, et les Israéliens ashkénazes, en particulier, savent parfaitement que la Palestine n’est pas précisément la terre de leurs ancêtres. Si les Israéliens juifs ashkénazes, dont Netanyahu, tiennent à retrouver leurs racines, c’est en pays khazar qu’ils doivent aller les chercher. Toutefois, Netanyahu tente de désamorcer ces faits historiques. « Les juifs ne sont pas des conquérants étrangers de la Terre d’Israël. C’est la terre de nos ancêtres… Nous ne sommes pas des étrangers, pour cette terre. C’est notre patrie », assène un Netanyahu plein de conviction.

Premier ministre Netanyahu, je vais être simple et clair. Non seulement vous êtes étranger à cette terre, mais vous êtes étranger à toute compréhension possible de la notion d’humanité. De fait, le Mur de Séparation, qui demeurera après la disparition inéluctable de votre « démocratie réservée aux seuls juifs » laissera aux générations futures un monument historique stupéfiant de l’identité nationale juive exempte de toute morale, de tout universalisme et de toute fraternité humaine. Le crime contre l’humanité perpétré par l’Etat juif au nom du peuple juif n’est pas quelque chose qu’il sera possible d’effacer des manuels d’histoire avant longtemps. Bien au contraire : ce mur restera, tel un nouveau chapitre mythologique de cette interminable saga de narcissisme compulsif suprématiste pathologique.

« Nous devons avoir la sécurité », dit le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en concluant son discours. Je suis ici pour le détromper : Israël ne connaîtra jamais la sécurité. Israël est né d’un péché, et son existence dépasse toute notion de morale ou d’existence humaine. L’Etat juif a outrepassé la «zone de non-retour ». Il est condamné à disparaître. Tout ce que nous pouvons espérer, c’est que lorsque cela se produira, le processus d’assimilation et d’intégration des juifs dans la commune humanité sera relancé. En fin de compte, le nationalisme juif, tant de gauche et de droite que du centre, n’a servi qu’à maintenir les juifs à l’écart de tous les autres.

L’histoire du vingtième siècle nous enseigne que cette tendance à s’auto-ségréguer est mauvaise pour l’humanité en général et qu’elle est tout aussi dévastatrice, pour les juifs.

[* Bibi est le sobriquet de Netanyahu].

Des colons hachent des oliviers à Naplouse la veille de la récolte

Naplouse - 29-09-2009
Par Maan News
Des dizaines de colons israéliens armés de tronçonneuses ont haché plus de 150 oliviers dans le village de Burin, au nord de Naplouse, lundi.




















Colons illégaux de la région de Naplouse (photo Ma'an News)


L’attaque est survenue quelques jours avant que les fermiers palestiniens commencent la récolte de leurs olives, dans tout le pays.

Selon Ghassan Daghlas, le responsable palestinien en charge de la surveillance de l’activité de colonisation en Cisjordanie du nord, des dizaines d’Israéliens de la colonie Yitzhar ont fait un raid dans les champs de Khallat Siwar, entre les villages d’Huwwara et de Burin, et ont tronçonné plus de 150 oliviers.

Daghlas a qualifié l’attaque des colons d’ « acte criminel », exhortant les groupes pour les droits de l’homme à agir pour mettre fin aux attaques des colons israéliens contre les Palestiniens et leurs biens.

Les risques de la décontextualisation des crimes de guerre à Gaza

Palestine - 29-09-2009
Par Goncalo de Almeida Ribeiro, Vishaal Kishore et Nimer Sultany
Goncalo de Almeida Ribeiro est doctorant à la Harvard Law School ; il travaille dans les domaines de la Théorie du Droit privé, de la Jurisprudence et de la Philosophie politique. Il est titulaire d’une maîtrise en droit de l'Université Nova de Lisbonne (Portugal). Vishaal Kishore est doctorant à la Harvard Law School ; il travaille dans les domaines des relations économiques internationales, de l’économie politique et sociale et de la théorie sociale. Il est diplômé de l'Université de Melbourne (Australie). Nimer Sultany est un citoyen palestinien d'Israël et prépare actuellement un doctorat à la Harvard Law School. Il a travaillé comme avocat spécialiste des droits de l'homme à l'Association pour les droits civils en Israël et en tant que chef du projet de supervision politique à Mada al-Carmel (le centre arabe de recherches sociales appliquées).
La publication récente d’un rapport de la mission d’enquête des Nations Unies présidée par le juriste Richard Goldstone sur l’attaque israélienne à Gaza de décembre 2008 à janvier 2009 apporte un éclairage important sur la violation des droits de l’homme en Israël/Palestine. On souhaiterait qu’à la lecture de ce rapport (ou bien sûr de tout autre de la longue liste de rapports concernant les Territoires palestiniens occupés par diverses organisations pour les droits de l’homme), les lecteurs soient scandalisés par les atrocités perpétrées dans la région.




















Scène de la vie quotidienne des Palestiniens (photo Ma'an News)


Bien qu’il affirme expressément prendre en compte le contexte historique des événements de Gaza, le rapport, par sa nature même, isole une série particulière de faits, dans une période limitée, comme principal objet d’enquête. Cela est en partie justifié. Le conflit à Gaza a atteint des niveaux de violence plus ou moins exceptionnels.

Pourtant, nous craignons qu’un rapport qui a fait autant de bruit, destiné spécifiquement à étudier ce qui est perçu comme étant un laps de temps extrême ou particulier dans la vie des Palestiniens sous occupation, n’ait des conséquences négatives importantes.

Nous maintenons en particulier qu’un tel rapport, en se centrant sur une période « dramatique » de l’occupation israélienne, pourrait avoir pour effet d’occulter ou de minimiser la dure et continue réalité des 43 dernières années d’occupation israélienne.

En attirant l’attention sur une explosion sanglante de violence, une explosion qui est considérée et étudiée comme inhabituelle, d’autres périodes pourraient de façon implicite être considérées comme normales.

Mais ces périodes « normales » contiennent des souffrances et de terribles épreuves palestiniennes qui vont bien au-delà de la moindre décence. Ces périodes – qui impliquent une résistance palestinienne à l’occupation à bas niveau et d’oppression israélienne à bas niveau – sont la toile de fond historique et contextuelle qui renferme tous les événements qui suivent. Alors que beaucoup perdent tragiquement leurs vies dans le conflit, la politique moins spectaculaire mais de longue date et profondément destructrice poursuivie par l’Etat israélien entrave non seulement la liberté des Palestiniens, mais aussi pervertit et tronque leurs projets de vie.

Nous affirmons qu’un risque existe que des rapports centrés de façon aussi restreinte tel le rapport Goldstone n’engendrent l’oubli des tragédies de ces périodes, ou tout au moins ne les relèguent à la marge et les rendent moins répréhensibles. L’attention myope portée sur le symptôme du problème – l’attaque sur Gaza – dissimule la cause originelle, et l’occupation israélienne est dépouillée de son vrai contexte et de sa gravité. Ainsi, les formes multiples et interconnectées utilisées par l’oppression pour assujettir des gens normaux dans leurs vies quotidiennes ne sont pas examinées.

En d’autres termes, le rapport décrit et évalue les violations aux droits de l’home sans prêter attention au contexte factuel et moral plus large au sein duquel ils sont survenus.

Evidemment, les défenseurs d’Israël se sont servis de tels arguments décontextualisés pour détourner la discussion. Leurs arguments maintiennent que si les Palestiniens n’avaient pas eu recours à la violence contre le peuple israélien et son armée, Israël n’aurait pas été obligé de les attaquer et, en conséquence, leurs vies ne seraient pas aussi épouvantables.

De tels arguments, cependant, omettent de reconnaître que l’occupation elle-même est déjà en train de faire que les vies des Palestiniennes soient tellement épouvantables qu’ils aient envie de sacrifier ces vies pour recouvrer leur patrie, leur liberté et leur dignité. Cela équivaut à choisir un point de départ arbitraire – et bien sûr peu anodin – pour amorcer la condamnation morale et politique.

La tendance naturelle de ceux qui s’affairent à rédiger des rapports sur les violations des droits de l’homme est de s’abstenir de porter des jugements moraux et politiques sur les participants de la violence et leurs passés, de manière à pouvoir affirmer leur neutralité. En conséquence, les parties en conflit sont considérées comme situées de façon identique comme agents de la violence.

C’est une déformation de la réalité, surtout lorsque elle est associée à la décontextualisation arbitraire qui découle du choix d’un cadre d’enquête temporel et factuel limité et « exceptionnel ».

La plupart des conflits impliquent des parties avec des moyens différents à leur disposition et poursuivant des fins différentes. Même si cela est toujours un tort de violer les droits de l’homme, il est aussi vrai que la condamnation morale et politique de telles violations n’est pas seulement une question de qualité, mais aussi de degré. Les Palestiniens n’ont à leur disposition qu’un ensemble beaucoup plus limité de moyens de lutte que l’Etat d’Israël. Il s’ensuit que les violations des droits de l’homme de ce dernier devraient être considérées comme particulièrement graves, étant données toutes les circonstances.

Est-ce à dire que nous devrions en finir avec les rapports et taire l'histoire de violations des droits de l'homme ? Evidemment que non – cette question implique un faux choix.

Mais ce que les rapports sur les droits de l’homme (et les mandats dont ils dépendent) devraient plutôt essayer de faire, c’est d’élargir leur perspective au-delà des confins de la période de violence extrême. Les violations des droits de l’homme doivent être placées dans un contexte factuel et moral plus large.

Le faire, bien entendu, serait au prix d’une controverse politique et de l’hostilité de ceux qui se contentent de demi-vérités. Mais il nous semble que c’est un prix modeste à payer quand les enjeux sont si grands.
Traduction : MR pour ISM

Les participants à la réunion des Partis communistes et ouvriers affirment leur plein appui à la Syrie et au peuple palestinien

29 Sept 2009

Damas / La réunion extraordinaire des partis communistes et ouvriers dans le monde destinée à se solidariser avec la cause palestinienne et aux autres questions arabes a poursuivi ses travaux aujourd'hui en examinant la situation dangereuse découlant de la poursuite du blocus israélien imposé à la bande de Gaza et des pratiques agressives israéliennes à al-Qods occupé.

Dans des déclarations faites à l'Agence /SANA/, nombre de participants à cette réunion ont exprimé leur appui et leur solidarité avec les droits du peuple palestinien, dont ses droits à l'établissement de son Etat indépendant ayant al-Qods pour capitale et au retour des réfugiés palestiniens à leurs foyers.

Le membre du comité exécutif du Parti communiste britannique a souligné que son Parti soumettra au Parlement britannique des mesures comme l'arrêt de la vente des armes à Israël, l'interdiction de l'importation des marchandises israéliennes produites dans les colonies, le boycottage des sociétés mondiales participantes à la construction des colonies ainsi que l'exercice des pressions sur l'Union européenne pour suspendre l'accord de commerce signé entre l'UE et Israël.

Le membre du Parti communiste britannique a souligné que son Parti organiserait des activités dans la rue britannique, à savoir: La poursuite des manifestations et la condamnation d'Israël, la mise à nu de ses pratiques sauvages contre le peuple palestinien et le déploiement des banderoles devant les magasins dénonçant le terrorisme israélien et appelant au boycottage des marchandises israéliennes.

Il a affirmé que ces activités seront élargies pour englober l'encouragement de l'achat des marchandises palestiniennes.

De leur côté, les deux membres des Partis communistes en Algérie et en Egypte ont appelé à l'arrêt de toute forme de colonisation dans les territoires arabes occupés, au démantèlement du mur de séparation raciste et à l'annulation de toutes les mesures de judaïser al-Qods.

Le secrétaire général du Parti communiste palestinien a appelé à la recherche des mécanismes de travail efficaces avec toutes les Organisations et les associations mondiales pour la mise à nu de toutes les pratiques israéliennes dans les territoires palestiniens, entre autre l'enterrement des déchets nucléaires dans ces territoires, et pour la traduction en justice des dirigeants israéliens devant les Cours internationales de justice.

Pour sa part, M.Bassam al-Salihi, secrétaire général du Parti du peuple palestinien, a affirmé que la réunion a adopté des résolutions appelant les Nations unies et les gouvernements à reconnaître les frontières de l'Etat palestinien indépendant et à considérer l'Etat palestinien comme membre permanent aux Nations unies ainsi qu'à élargir la campagne internationale pour l'affrontement de la judaïsation d'al-Qods et la levée du blocus imposé à Gaza.

Il a incité les Nations unies à assumer leurs responsabilités dans la mise d'un terme à l'occupation des territoires palestiniens occupés et à la poursuite du rapport des Nations unies /Goldstone/ sur les crimes de guerre commis par Israël contre le peuple palestinien à Gaza.

Le secrétaire du comité central du Parti communiste russe a affirmé que son Parti exécuterait les articles du communiqué final de la réunion après sa soumission au Parlement russe.

R.Jorf

http://www.sana.sy/fra/51/2009/09/29/247016.htm

Crimes de guerre à Gaza : Goldstone pour des enquêtes nationales ou le renvoi à la CPI


Richard Goldstone.

29 septembre 2009 – Le chef de la Mission d'établissement des faits mise en place par le Conseil des droits de l'homme (CDH ) sur le conflit à Gaza en janvier 2009, le Juge Richard Goldstone, a recommandé mardi au Conseil de sécurité d'exiger des enquêtes et des poursuites sur les crimes de guerre commis, sous peine de référer les affaires à la Cour pénale internationale (CPI).

« La Mission est parvenue à la conclusion que tant Israël que l'Autorité palestinienne ont la capacité de mener des enquêtes transparentes et de lancer les poursuites nécessaires si elles le décident », a déclaré le Juge Goldstone alors qu'il présentait le rapport de la mission devant le Conseil des droits de l'homme à Genève.

La Mission d'établissement des faits mandatée en avril pour enquêter sur toutes les violations du droit international humanitaire commis dans le contexte des opérations militaires menées à Gaza entre le 27 décembre 2008 et le 18 janvier 2009 a examiné 36 incidents spécifiques à Gaza, en Cisjordanie et en Israël, parvenant à la conclusion qu'ils pourraient constituer des crimes de guerre.

« Nous avons donc recommandé que le Conseil de sécurité requière d'Israël qu'il lui remette un rapport dans les six mois sur les enquêtes et poursuites menées sur les violations signalées dans ce rapport », a dit le Juge Goldstone.

« La Mission recommande aussi que le Conseil de sécurité mette en place un organe constitué d'experts indépendants chargés de lui faire rapport sur les progrès des enquêtes et poursuites israéliennes. Le Comité d'experts devrait de même faire rapport sur les enquêtes et poursuites menées par les autorités pertinentes à Gaza quant aux crimes commis par les groupes armés palestiniens » a-t-il ajouté.

« Dans les deux cas, si dans les six mois il n'y a pas d'enquête de bonne foi conformément aux normes internationales, le Conseil de sécurité devrait référer la ou les situations au procureur de la Cour pénale internationale (CPI) », a recommandé le magistrat.

« Mon expérience dans de nombreuses régions du monde, y compris dans mon propre pays, l'Afrique du Sud, est que la paix et la réconciliation dépendent dans une large mesure de la reconnaissance publique des souffrances des victimes. Cela s'applique au Moyen-Orient », a-t-il expliqué.

Selon lui, « de nombreuses personnes à Gaza déplorent les tirs de milliers de roquettes sur des civils dans le sud d'Israël et la terreur qu'ils causent à des enfants, femmes et hommes innocents. Et nombreux sont ceux qui en Israël, Juifs et Palestiniens, déplorent les actions des Forces de défense israéliennes qui ont causé des morts et des blessés parmi les civils de façon injustifiable et à très grande échelle ».

Le président de la Mission d'établissement des faits a regretté qu'Israël ait refusé de coopérer et de lui autoriser un accès à Gaza, en Cisjordanie et au sud d'Israël.

Le rapport conclut que dans les incidents examinés, les forces israéliennes ont lancé des attaques directes contre des civils, avec des conséquences mortelles, sans objectif ou avantage militaire de nature à les justifier.

Il s'agit notamment du recours par l'armée israélienne à des boucliers humains, en violation d'un jugement de la Cour suprême israélienne interdisant une telle pratique.

Il s'agit aussi des effets de l'opération militaire sur l'infrastructure et l'économie de Gaza, notamment concernant la production de nourriture, dont l'attaque contre le dernier grand moulin de Gaza, la destruction d'une grande partie de la production d'œufs, le rasage au bulldozer d'énormes portions de terres agricoles et le bombardement de 200 installations industrielles, qui ne sauraient en aucune manière être justifiées militairement. « Ces attaques n'ont rien à voir avec le tir de roquettes et de mortiers contre Israël », selon le rapport.

Si les dirigeants politiques et militaires israéliens ont clairement fait savoir qu'ils entendaient frapper « l'infrastructure du Hamas », faire rentrer sous ce terme les équipements visés reviendrait à totalement subvertir 100 ans de droit international humanitaire et ferait des civils et des équipements civils des cibles légitimes, a fait observer le Juge Goldstone.

« Ces attaques sont des représailles et des punitions collectives et constituent des crimes de guerre », a-t-il insisté.

Réciproquement, le rapport détaille les effets sur la population du sud d'Israël des attaques à la roquette et au mortier commises par des groupes armés palestiniens à Gaza. « Nous décrivons en détail les souffrances des victimes et les effets très préjudiciables de ces actes sur les villes situées dans le champ de ces armes », affirme le chef de la Mission.

Le Juge Goldstone émet par ailleurs deux recommandations. Il demande d'abord au Conseil des droits de l'homme (CDH ) de reconnaître et de soutenir les organisations non gouvernementales (ONG) à Gaza, en Cisjordanie et en Israël qui soutiennent les droits de l'homme. Ensuite il demande à l'Assemblée générale de l'ONU d'instaurer d'urgence un débat sur la légalité à l'avenir de certaines armes utilisées lors du conflit : le phosphore blanc, les fléchettes et des métaux lourds comme le tungstène.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=20200&Cr=Gaza&Cr1=

Mechaal : Les agressions contre al-Aqsa vise les lieux saints islamiques et chrétiens

29 Sept 2009

Damas / M. Khaled Mechaal, chef du bureau politique du mouvement Hamas, a indiqué que les incidents sanglants qu'avaient perpétrés des colons dans la mosquée al-Aqsa faisaient parti d'une campagne sioniste incessante visant les lieux saints islamiques et chrétiens.

Lors d'une conférence de presse diffusée hier soir par al-Jazira, M. Mechaal a appelé les Palestiniens et les Arabes à prendre une position unifiée face à l'entité sioniste "Présomptueux", qui entraîne la souffrance aux Palestiniens.

Il a invité, en outre, les pays arabes et islamiques à) assumer leurs responsabilités envers Jérusalem, la mosquée d'al-Aqsa et les lieux saints islamiques et chrétiens et à refuser de se soumettre aux pressions américains, mettant en garde contre tout pas de normalisation avec Israël.

Il a, d'autre part, affirmé que la position de la résistance à l'égard de la cause de Jérusalem occupé parte des positions palestinienne, arabe et islamique envers la gestion du conflit avec l'occupant israélien.

"Le Hamas tient à réaliser la réconciliation inter-palestinienne", a-t-il dit, soulignant que les Israéliens tentent, notamment pendant leurs fêtes, de créer des pseudo-monuments qui n'existent que dans leurs illusions.

"Les colons aspirent de la sorte à diviser la mosquée al-Aqsa avant de la détruire pour construire à sa place leur temple soi-disant", a-t-il dénoncé.

Parallèlement, il a mis en garde contre les plans programmés par les Israéliens afin de créer un nouveau realpolitik sur les deux scènes arabe et internationale.

Il a, par ailleurs, appelé la Communauté internationale à exercer des pressions sur Israël pour mettre fin à ses pratiques à l'encontre du peuple palestinien.

M. Michaal a appelé à l'unification de l'attitude nationale palestinienne, à la mise d'un terme à l'état de division et à l'accélération de la réalisation de la réconciliation palestinienne, affirmant que Hamas tient ses mains à toutes les fractions palestiniennes pour plier la page du passé et ouvrir une nouvelle page.

A.A. / L.A.

http://www.sana.sy/fra/55/2009/09/29/246916.htm

La Chine serait en mesure de détruire les porte-avions US



La Chine procède aux derniers tests de mise au point de son missile sol-mer Dong Feng 21. Disposant d’une technologie de pointe sans équivalent dans le monde, cet engin vole à Mach 10 dans un rayon d’action de 2 000 km.

En quelques années, la Chine est devenue le maître absolu des missiles sol-mer. Des engins à courte portée ont été testés victorieusement sur le champ de bataille, lors de la guerre israelo-libanaise de 2006. Des ingénieurs chinois, conseillers du Hezbollah, avaient gravement endommagé des bâtiments de guerre israéliens. La flotte de Tsahal n’avait dû son salut qu’à l’activation de puissants systèmes de brouillage qui avaient rendu impossibles les tirs suivants. Depuis, la Chine aurait sophistiqué ses systèmes de guidage pour qu’ils restent opérationnels malgré ce type de brouillage.

Si le Dong Feng 21 est effectivement opérationnel, il représente un bond technologique considérable et met fin pour plusieurs années à la suprématie navale des anglo-saxons. Ce missile pourrait atteindre les porte-avions US malgré leur complexe système de défense.

http://www.voltairenet.org/article162315.html

Rapport sur Gaza : l’enquêteur de l’ONU recommande une saisine de la CPI

30/09/2009
Une requête a été déposée en Grande-Bretagne pour l'arrestation d'Ehud Barak.
Une saisine du procureur de la CPI pour « crimes de guerre » et « possibles crimes contre l'humanité » durant l'offensive israélienne à Gaza contribuerait à mettre fin à une « culture de l'impunité » dans la région, a estimé hier le président d'une mission d'enquête de l'ONU. « Une culture de l'impunité prévaut dans la région depuis trop longtemps », a dénoncé le juge Richard Goldstone. « L'impunité pour crimes de guerre et de possibles crimes contre l'humanité a atteint un point critique », a déclaré le juriste sud-africain. « L'absence actuelle de justice mine tout espoir d'un processus de paix et renforce un environnement qui favorise la violence », a-t-il ajouté. Si le gouvernement israélien et les « autorités de Gaza » n'ont pas réalisé « d'ici à six mois des enquêtes de bonne foi conformément aux normes internationales (sur les faits allégués), le Conseil de sécurité devrait en référer au procureur de la CPI », a dit M. Goldstone en présentant le rapport de sa mission d'enquête au Conseil des droits de l'homme.
La perspective d'une saisine de la CPI divise profondément le Conseil des droits de l'homme, composé de 47 États membres. La recommandation en ce sens de M. Goldstone a été reprise à son compte par le Mouvement des non-alignés, le groupe africain, l'Organisation de la conférence islamique et le groupe arabe. Cette position a par contre été combattue par le secrétaire d'État adjoint américain pour les Droits de l'homme, Michael Posner, qui a refusé de « mettre sur le même plan moral Israël, un État démocratique qui a le droit de se défendre, et le Hamas qui a répondu au retrait d'Israël de Gaza en terrorisant les civils dans le sud d'Israël ». « Nous demandons aux membres du Conseil (des droits de l'homme) de s'engager avec nous pour arriver à une résolution par consensus qui encourage Israël à enquêter et à traiter ces allégations (...) et qui appelle les Palestiniens à lancer des enquêtes crédibles », a déclaré le représentant américain.
M. Goldstone a évoqué le précédent du président soudanais Omar el-Béchir, sous le coup depuis mars d'un mandat d'arrêt de la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour (ouest du Soudan). Il a « fortement critiqué la timidité des efforts d'Israël pour enquêter (...) et l'échec total des autorités de Gaza pour enquêter sur les groupes armés ».
Par ailleurs, des militants propalestiniens ont annoncé, hier également, avoir déposé une requête devant un tribunal britannique pour l'arrestation du ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, protestant contre sa visite en Grande-Bretagne. Les militants du groupe Campagne de solidarité pour la Palestine (Palestine Solidarity Campaign) prévoyaient de manifester devant l'hôtel du ministre hier soir pour protester contre la participation de M. Barak, qu'ils accusent de crimes de guerre, au congrès du Parti travailliste à Brighton (sud de l'Angleterre). Et un groupe d'avocats a déposé une requête devant le tribunal de Westminster à Londres pour qu'un mandat d'arrêt soit émis, arguant que M. Barak était ministre de la Défense pendant l'offensive israélienne à Gaza. « Nous avons déposé une requête ce matin et attendons une audience », a expliqué l'avocat Tayab Ali. « Ça doit être aujourd'hui, sinon nous courons le risque qu'Ehud Barak quitte le pays », a-t-il ajouté.

Israël invente l’Energy Drink ultime : Le jus de fruit enrichi à l’uranium

publié le lundi 28 septembre 2009

Russia today
Le jus de fruits mélangé avec de l’uranium est un des nombreux essais cliniques prétendument conduits à la centrale nucléaire du Negev (Dimona) en Israël, affirme le journaliste d’investigation Yossi Melman [1].

Melman a accusé la direction de la centrale d’avoir forcé ses ouvriers à prendre part à des expériences très dangereuses pour leur santé dans le cadre de ses recherches nucléaires

Il affirme également que le gouvernement et les militaires sont impliqués dans des tentatives pour étouffer l’affaire. Il a fallu une décennie pour qu’ils se décident à parler, mais les ouvriers du réacteur nucléaire Israélien affirment que leurs directeurs leur ont fait boire de l’uranium dans le cadre d’une expérience, sans surveillance médicale ou explication des risques. Les ouvriers veulent maintenant obtenir une compensation.

”Ils m’ont dit que les directeurs du laboratoire se sont approchés de quelques ouvriers dans le laboratoire et leur ont demandés s’ils étaient prêts à se proposer volontairement pour une recherche en cours et quand ils ont répondu ’oui’ on leur a demandé de boire du jus – de pamplemousse et d’orange - mélangé avec de l’uranium,” dit le journaliste d’investigation Yossi Melman.

Le professeur Tzvi Bentwich, docteur et militant des droits de l’homme affirme qu’Israël manque encore de lois pour protéger ses citoyens contre ce genre d’essais cliniques. Il croit que les allégations des ouvriers sont plausibles.

“Je pense que l’idée était de voir quel est la quantité d’uranium présente dans l’eau potable qui serait détectable après ingestion à l’aide des méthodes traditionnelles de dépistage, sachant que dans l’environnement de la centrale, des ouvriers ou des populations locales pourraient être exposés à de la nourriture ou de l’eau contaminée et donc l’idée était de voir quel degré d’exposition ils pouvaient subir avant de pouvoir être dépistés” dit le Professeur Tzvi Bentwich de l’université Ben-Gurion.

La réponse du gouvernement est déconcertante – insister que ce n’est jamais arrivé, tout en suggérant une enquête.

Les autorités israéliennes nient ces allégations. Dans une déclaration envoyée par e-mail aux bureaux de RT ils disent explicitement qu’il n’y a pas eu d’expériences sur des humains à la centrale nucléaire du Negev. De plus ils écrivent que le président-directeur général de la Commission de l’énergie atomique d’Israël a décidé de mettre en place une équipe d’experts. Ils ne feront pas de déclarations jusqu’à ce que l’enquête soit complète. Ce ne sont pas les premières allégations de ce genre en Israël. Dorit Tahan était un officier militaire adolescent, enrôlé avec 700 autres soldats pour trouver un vaccin contre le bacille du charbon (Anthrax). On leur a dit que les expériences étaient sans danger, mais dix ans plus tard, beaucoup subissent encore des problèmes de peau, des affections respiratoires, des maux de tête et des douleurs d’estomac.

”Nous étions des soldats, de jeunes soldats – hautement motivé – nous croyions de tout notre cœur dans l’armée, dans l’état, donc nous n’avions aucune raison de ne pas y participer,” dit Tahan.

Des affirmations semblables ont émergé au sein des troupes navales, selon lesquelles on leur a ordonnés de plonger dans de l’eau polluée par des déchets toxiques. Beaucoup ont développé des cancers. Il a fallu des années pour que ces incidents soient découverts. Les militaires se sont contentés d’une plate dénégation.

Ainsi au réacteur nucléaire, ce n’est pas une surprise pour des gens comme Gideon Spiro qu’il y a une forte pression sur les ouvriers travaillant dans les secteurs sensibles pour les forcer à garder le silence.

Il a mené campagne pour la libération de Mordecai Vanunu, l’activiste emprisonné pendant 18 ans pour avoir révélé le programme nucléaire militaire d’Israël.

“Une de nos revendications est d’ouvrir Dimona (l’endroit où se trouve la centrale nucléaire du Negev) aux inspecteurs internationaux pour savoir ce qui se passe exactement pas seulement au sujet de la fabrication d’armes, mais comment ils s’occupent des déchets nucléaires par exemple,” déclare le défenseur des droits de l’homme Gideon Spiro.

Les Israéliens ont toujours considéré le réacteur comme leur protection en cas d’attaque ennemie. Mais les allégations d’expérimentations médicales sur des humains – et le mur officiel de silence constamment grandissant – pourraient pousser certains à réfléchir s’il n’est pas en train de devenir plutôt un ennemi public.

[1] Melman est coorrespondant du quotidien israélien de centre gauche Haaretz

http://russiatoday.com/Top_News/200...

publié en français par Agoravox

http://www.agoravox.fr/actualites/i...

traduction : BDGD

note : CL, Afps