lundi 21 avril 2014

Khaled Mishaal : « Nous ferons l’impossible pour libérer les prisonniers »

lundi 21 avril 2014 - 06h:20
Al Qassam Website
Le responsable du bureau politique du Hamas, Khaled Mishaal, a déclaré depuis Doha que son mouvement allait faire l’impossible pour la libération des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes, tenant l’objectif de leur libération pour une responsabilité nationale.
JPEG - 135.6 koAvril 2011 - Rassemblement à Al-Khalil (Hébron) en faveur des prisonniers palestiniens
Il a également réaffirmé le souci de son mouvement de mettre en œuvre la réconciliation nationale sur la base de l’option de la résistance et des droits historiques des Palestiniens sur leurs terres.
Les anciens prisonniers palestiniens qui ont été libérés dans le cadre de l’accord d’échange de Wafa al-Ahrar [octobre 2011] et déportés vers le Qatar, ont organisé à Doha une manifestation commémorative lors de la Journée des prisonniers palestiniens, suivie par la communauté palestinienne au Qatar et les membres du mouvement Hamas.
Dans son discours lors de la manifestation, Mishaal a appelé à mettre fin à la division interne palestinienne, à unir sa direction politique palestinienne et à renforcer le front interne palestinien face à « l’ennemi israélien ».
« De la même façon que nous avons expulsé les forces et les colons de l’occupation de Gaza, nous allons les expulser de Cisjordanie et de Jérusalem et de tous les territoires palestiniens occupés », a-t-il déclaré.
La question des prisonniers palestiniens n’est pas moins importante que Jérusalem, le droit au retour, et l’option de la résistance, a-t-il ajouté, soulignant l’adhésion de son mouvement aux constantes nationales et à la résistance armée.
Il a également déclaré que les « négociations » en cours entre l’occupation israélienne et l’autorité palestinienne sont devenues la risée de tous.
« S’il y a un déséquilibre des forces en présence qui ne permet pas la résistance armée, alors cela devrait également interdire les négociations », affirme-t-il.
Les prisonniers et martyrs palestiniens ont fait les plus grands sacrifices pour le bien de la population palestinienne, pour qu’elle puisse vivre libre, sans occupation et sans être réduite au statut de réfugiée, a encore dit Mishaal.
Il a souligné que les prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes ont tout sacrifié pour la libération de la Palestine, pour la libération de Jérusalem et d’Al-Aqsa, pour l’indépendance de la Palestine et pour le retour des réfugiés palestiniens dans leur patrie .
20 avril 2014 - Al Qassam Website - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.qassam.ps/news-8313-Mish...
Traduction : Info-Palestine.eu
http://www.info-palestine.net

Des Arabes israéliens manifestent contre les attaques racistes

AFP
Des centaines d'Arabes israéliens ont manifesté lundi à l'entrée de la ville d'Oum al-Faham (nord) pour protester contres les attaques d'extrémistes juifs à leur encontre.
Environ 500 personnes étaient rassemblées en scandant "Oum al-Faham est une ligne rouge", pour dénoncer notamment les inscriptions racistes récemment taguées sur une mosquée de la ville, selon un journaliste de l'AFP sur place.
Les mots "Arabes dehors" avaient été inscrits en hébreu, dans la nuit de jeudi à vendredi, sur les murs du lieu de culte.
Selon un communiqué de la police, "des centaines d'habitants d'Oum al-Faham ont manifesté contre les récents incidents à caractère nationaliste". Aucun incident n'a été signalé.
Sur un des panneaux brandis par la foule, on pouvait lire "Le prix à payer - groupe terroriste".
Des colons extrémistes ainsi que des activistes d'extrême droite se livrent, sous l'appellation du "Prix à payer", à des agressions visant des villageois palestiniens ou arabes israéliens, des lieux de culte musulmans et chrétiens, des militants pacifistes israéliens, voire l'armée, en réaction à des décisions gouvernementales qu'ils jugent hostiles à leurs intérêts ou des actes attribués à des Palestiniens.
Début avril, les pneus d'une quarantaine de véhicules avaient ainsi été crevés dans un village arabe du nord d'Israël.
L'attaque contre la mosquée a été condamnée par le Conseil des institutions religieuses de Terre sainte, qui réunit chrétiens, juifs et musulmans. Dénonçant les "profanations répétées de lieux saints", il a appelé les autorités à "intensifier leurs efforts pour (...) traduire les coupables en justice".
Plus tôt en avril, des graffitis anti-chrétiens avaient été retrouvés sur les murs du monastère de Notre-Dame de Palestine, à l'ouest de Jérusalem.

Vers une réconciliation Hamas - Fatah ?

Les tensions entre le Hamas et le Fatah ont atteint un pic en 2007, lorsque les affrontements entre les deux groupes ont mené à la prise de Gaza par le Hamas, divisant de fait le territoire palestinien en deux.
Un haut responsable du Hamas basé au Caire, Moussa Abou Marzouk, est arrivé lundi à Gaza pour préparer une rencontre entre des représentants de son mouvement et de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) pour faire avancer la réconciliation.
Les tensions entre le Hamas et le Fatah - membre de l'OLP - ont atteint un pic en 2007, lorsque les affrontements entre les deux groupes ont mené à la prise de Gaza par le Hamas, divisant de fait le territoire palestinien en deux.
Le Fatah et le Hamas gouvernent depuis respectivement les zones autonomes de Cisjordanie et la bande de Gaza. Ils ont signé en 2011 au Caire un accord de réconciliation pour mettre fin à la division politique entre les deux territoires, mais la plupart des clauses en sont restées lettre morte et les échéances constamment repoussées.
Des centaines de membres du Fatah au sein des services de sécurité ont fui Gaza vers l'Egypte, en particulier après les affrontements de juin 2007 au cours desquels ils avaient été défaits par les combattants du mouvement islamiste.
Moussa Abou Marzouk, responsable des affaires externes au sein du bureau politique du Hamas, a franchi le poste-frontière de Rafah pour entrer dans l'enclave contrôlée par son mouvement. Il s'est immédiatement entretenu avec le Premier ministre du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, selon le bureau du responsable.

Libération de 10 membres du Fatah

Selon un responsable de l'OLP, dominée par le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas, une délégation de l'OLP doit se rendre mardi de Cisjordanie à Gaza pour des discussions avec le Hamas.
La délégation de l'OLP sera composée du député indépendant Moustafa Barghouti, de Azzam al-Ahmad (Fatah), de Bassam Salhi (Parti du peuple palestinien), de l'homme d'affaires Mounib al-Masri et de Jamil Chéhadé (Front palestinien arabe), a déclaré Moustafa Barghouti.
Il a ajouté que la délégation discuterait avec le Hamas de la "mise en place d'un gouvernement de consensus national et de la tenue d'élections" palestiniennes, notamment.
Dans le même temps, le ministère de l'Intérieur du Hamas à Gaza a annoncé, "dans un geste de bonne volonté pour soutenir les efforts de réconciliation nationale", la libération lundi de 10 membres du Fatah détenus pour troubles à l'ordre public.
Alors que l'Autorité palestinienne en Cisjordanie est engagée dans des pourparlers de paix moribonds avec Israël, le Hamas a subi un revers avec la destitution en juillet du président islamiste Mohamed Morsi en Egypte. Un tribunal du Caire a interdit en mars au mouvement palestinien d'opérer en Egypte, où ses biens pourraient être saisis.
http://tempsreel.nouvelobs.com

Etats-Unis : la question du statut de Jérusalem revient devant la Cour suprême

AFP
La Cour suprême américaine se penchera à nouveau à l'automne sur le statut de Jérusalem, à travers le cas d'un Américain né dans la ville et dont les parents réclament que le passeport spécifie qu'il est né en Israël.
Menachem Zivotofsky, dont le cas avait déjà été débattu en 2011, se retrouvera au centre d'un duel entre l'administration Obama et le Congrès américain sur la question de l'appartenance ou non de Jérusalem à l'Etat d'Israël.
L'enfant est né en 2002 dans la ville sainte de deux parents américains. Son passeport porte la mention "né à Jérusalem" mais ses parents veulent ajouter la mention "Israël". Or, la communauté internationale, Etats-Unis compris, ne reconnaît pas la souveraineté de l'Etat hébreu sur Jérusalem.
Le département d'Etat qui établit les passeports, se contente de nommer Jérusalem comme lieu de naissance, sans ajouter de pays.
La haute Cour a accepté d'examiner la constitutionnalité d'une loi fédérale, signée en 2002 par l'ancien président George W. Bush, qui autorise pour un citoyen américain né à Jérusalem, à porter la mention "Israël" sur son passeport. Mais le président Bush avait assorti sa signature d'une déclaration condamnant précisément ce passage imposé par le Congrès comme "une ingérence inacceptable dans le pouvoir constitutionnel du président à conduire la politique étrangère du pays".
La question de savoir si la loi de 2002 empiète sur les prérogatives constitutionnelles de l'exécutif sur le législatif en matière de politique étrangère sera au coeur de l'audience de la Cour suprême lors de sa prochaine session qui s'ouvre à l'automne.
En mars 2012, la haute Cour avait jugé que la demande des parents de voir Isrël inscrit sur le passeport était juridiquement recevable, sans toutefois se prononcer sur le fond de l'affaire.
L'administration Obama, par la voix de son avocat à l'audience de novembre 2011, avait estimé que la reconnaissance de Jérusalem comme ville israélienne sur les passeports américains sous-entendrait la reconnaissance de la ville comme capitale de l'Etat hébreu.

Nouveau coup anti israélien du Hezbollah?

IRIB - Selon la TV israélienne, l'armée israélienne vient de se mettre en ordre de bataille sur les frontières avec la Syrie. " vendredi après midi, une bombe a explosé au passage du bataillon 202 de l'armée israélienne dans les fermes de chebaa au sud du Liban. Cette bombe a explosé non loin des frontières libanaises et a fait 4 blessés tous des parachutistes israéliens. L'un d'entre eux a été le commandant adjoint du bataillon 202 qui se trouve dans un état grave. "Dans la foulée de cet incident l'unité Oktes de l'armée israélienne a été dépêchée sur place et les chiens renifleurs sont partis détecter les bombes eventuelles. Depuis, l'armée est en état d'alerte sur les frontières avec la Syrie. Désormais ce seront les chiens qui se chargeront de localiser des bombes et pas des parachutistes. Cet incident ravive le souvenir du jeep militaire Hammer dont les passagers avaient été enlevés par le Hezbollah  Cet enlèvement a déclenché la guerre de 2006;

L’occupation prolonge la détention de 54 Palestiniens

Ramallah-CPI
Des sources de droits de l'homme palestiniennes ont signalé que les tribunaux militaires de l'occupation israélienne ont prolongé la détention de cinquante-quatre prisonniers palestiniens, le lundi (21/4), sous prétexte de " l'achèvement des procédures juridiques et judiciaires et de l'enquête. "
Le Club des prisonniers a déclaré dans un communiqué publié lundi, que la Cour de l'occupation militaire dans le centre d'enquête et d'arrestation « Jalama » a étendu l'arrestation de 13 prisonniers palestiniens, sous prétexte de " fin de l'enquête ", soulignant que la Cour d' occupation dans le centre de détention de "Maskoubiya" a annoncé l'arrestation de 4 prisonniers pour enquête, tandis que le tribunal" Petah Tikva "  a prolongé la détention de 10 autres pour le même motif.
Le club a souligné que les tribunaux " Salem " et " Ofer " militaire dans le nord et centre de la Cisjordanie, ont prolongé l'arrestation de 27 Palestiniens sous prétexte de " l'achèvement des procédures juridiques pour les présenter en justice et de préparer un acte d'accusation.
"

La complicité de l'Université israélienne...

L’université de Haïfa ouvre un cours de propagande pro-Israël
Ben White – Middle East Monitor – 15 avril 2014
L’université de Haïfa a ouvert un cours universitaire pour combattre la « délégitimation d’Israël » sur les réseaux, dans ce qu’elle estime être une « première » pour les universités. Dans un communiqué de presse en date du 30 mars, l’université décrit fièrement le cours de quatre crédits proposé par le département des Études multidisciplinaires comme une préparation des « étudiants à devenir des "ambassadeurs" non officiels pour Israël sur Internet ».
Dans le communiqué de presse de l’université, l’assistant pour le programme, le professeur Eli Avraham, cite la Semaine contre l’apartheid d’Israël (Israeli Apartheid Week  - IAW) comme un exemple du « phénomène » que les étudiants sont appelés à « combattre », présentant cet évènement annuel et observé à l’échelle mondiale comme « une expression de pur antisémitisme » (L’IAW figure aussi dans cette vidéo promotionnelle du programme - https://www.youtube.com/watch?v=jnc9QJl_yU4)
Le cours « Ambassadeurs en ligne » a commencé en tant que projet parascolaire, avant d’être « relevé » au niveau de cours universitaire à temps plein, attribuant des crédits pour le diplôme des étudiants. Selon l’université, les « réalisations » par les étudiants comprennent à ce jour « une salle d’opération qui diffusa la réalité en Israël lors de l’opération militaire Pilier de défense », lançant des « délégations de propagande à l’étranger », et créant (notamment en soutien de Scarlett Johansson) des « mèmes viraux » (idées simples propagées à travers le web - ndt).
L’université note des éloges pour les « ambassadeurs en ligne » par le ministère des Affaires étrangères, dont les responsables ont instruit les étudiants sur la façon d’« utiliser les sites de réseautage social pour défendre la politique du gouvernement ». D’autres éléments incluent de « rédiger des entrées sur Wikipédia, sensibiliser sur des point de discussion de la hasbara (diplomatie publique) et affronter les militants anti-Israël dans les salles de chat en ligne ».
Le projet est présenté, sur le site même du projet (http://shagririm.haifa.ac.il/index.php/about-us), comme un « partenariat commun à plusieurs organismes universitaires et d’étudiants », notamment le bureau du doyen des étudiants et le syndicat des étudiants de l’université de Haïfa. Le programme travaille « conjointement » avec les ministères pertinents du gouvernement israélien, ainsi qu’avec des groupes de pression officiels comme StandWithUs et Israel on Campus Coalition.
De récentes conférences, comme partagées sur la page Facebook du programme, ont présenté l’ancienne porte-parole de l’armée israélienne, la colonelle Miri Eisen, qui aborde certains récits, et aussi le doyen des étudiants de l’université de Haïfa, le professeur Hanan Alexander, qui pose la question, « à quel moment les critiques d’Israël deviennent-elles de l’antisémitisme ? ». Les participants ont pu auparavant entendre le ministère des Affaires étrangères sur l’ « énergie créatrice » de la stratégie pour le changement de l’image d’Israël qui vise « les start-ups » et « les arts ».
Les institutions universitaires israéliennes ont fait leur preuve quant à leur coopération avec les initiatives de propagande du gouvernement ou des groupes de lobby – notamment s’agissant de l’université Bar-Ilan, de l’université hébraïque, et de l’université Ben-Gourion. En août dernier, il a été rapporté que le cabinet du Premier ministre créait « un réseau d’unités de promotion dans les universités israéliennes, exploité par les étudiants ».
Déjà profondément complices des crimes et violations des droits humains par l’État et l’armée, les universités israéliennes s’impliquent ainsi de plus en plus, en réhabilitant et défendant cette même politique devant un public international.
Middle East Monitor : https://www.middleeastmonitor.com/blogs/politics/10901-haifa-university-launches-course-in-pro-israel-propaganda
Traduction : JPP pour BDS FRANCE 

Rapport hebdomadaire sur les violations israéliennes des droits de l’homme dans la bande de Gaza

dimanche 20 avril 2014 - 07h:02
PCHR Gaza
Du 3 au 8 avril 2014 - Rapport complet à : http://www.pchrgaza.org/portal/en/i...
Les forces israéliennes poursuivent leurs attaques systématiques contre les civils palestiniens et leurs biens dans les territoires palestiniens occupés (TPO).
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Vallée du Jourdain - un soldat israélien pointe son arme sur un militant venu cultiver des terres confisquées aux fermiers palestiniens - Photo : AFP
Jeudi 3 avril 2014
À environ 15h00, les forces de la marine israéliennes ont confisqué un bateau appartenant à Fares Mohammed Ghazi Methqal Baker (40), du camp de réfugiés d’al-Shati dans la ville de Gaza, alors qu’il naviguait à 4 miles nautiques au large d’Al-Sudaniya à ouest de Jabalia.
Le bateau confisqué n’a pas de moteur. Son propriétaire l’a laissé avec des projecteurs pour attirer les poissons autour de lui. Il convient de noter que cette période est témoin d’une augmentation remarquable de la quantité de sardines.
Methqal Baker a déclaré à un enquêteur du PCHR qu’il a reçu un appel téléphonique à
environ 15h00 le jeudi 03 Avril 2014, de la police de la marine palestinienne au port de Gaza, lui disant qu’une vedette israélienne venait de confisquer son bateau. Il a ajouté qu’à bord du bateau il y avait quatre projecteurs et deux générateurs électriques quand il a quitté le bateau le Mardi, 01 Avril 2014.
Baker a dit qu’il naviguait tous les jours sur un autre bateau de pêche
utilisé pour quitter son bateau dans la zone autorisée, d’autant plus que les forces israéliennes ont permis aux pêcheurs palestiniens de naviguer jusqu’à 6 miles nautiques.
Vendredi, 4 avril 2014
À environ 01h15, un avion de guerre israélien a tiré trois missiles sur une forge de la rue al-Sekka à Jabalia. L’atelier appartient à Mohammed Hassan Ali Ouda. À la suite de l’attaque, l’atelier et deux véhicules appartenant à la même personne ont subi des dommages.
En outre, un autre atelier appartenant à Ahmed Abdullah Mohamed Samour (62), du quartier al-Saftawi à Jabalia, a subi des dommages. Les fenêtres de deux maisons voisines ont été endommagées mais aucune victime n’a été signalée.
Au même moment, l’aviation israélienne a tiré deux missiles sur le site de formation Bader appartenant aux Brigades Izziddin al-Qassam (la branche armée du mouvement Hamas) au sud de la bande de Gaza.
Aucune victime n’a été signalée, mais les habitants de la région ont eu peur.
À environ 01h20, un avion de guerre israélien a tiré trois missiles à al-Salam sur un atelier de voitures appartenant à Mostafa ’Awda Salim al-Hamrani (40) à Jabalia.
En conséquence, l’atelier et 5 véhicules à l’intérieur ont subi des dommages. Des véhicules endommagés, deux appartiennent à la propriétaire et les trois autres appartiennent à d’autres personnes.
L’atelier a pris feu et la défense civile est arrivée pour l’éteindre. Les véhicules endommagés sont : une Mitsubishi blanc appartenant à Naji Abu al-Qumbuz ; un Daewoo blanc appartenant à Yusef al-’Azzazi ; une Mercedes grise appartenant à Mohammed Abu Za’bal et deux véhicules Mitsubishi appartenant au propriétaire de
l’atelier.
En outre, un atelier d’aluminium à proximité appartenant à Khaled Khalil Mohammed Hejazi (52 ans), de Jabalia, a subi des dommages. Les fenêtres des maisons voisines ont été brisées, mais aucune victime n’a été signalée.
Dans le même temps l’aviation israélienne a tiré deux missiles sur un site de formation appartenant aux forces de sécurité nationales près de l’intersection al-Shuhada, au sud de la ville de Gaza, mais aucune victime n’a été signalée.
À environ 01h40, l’aviation a attaqué un lopin de terre dans le village d’al-Mughraqa.
En conséquence, un bébé et son oncle ont été blessés alors qu’ils dormaient dans leur maison, les fenêtres ayant été brisées et dispersées sur eux.
Les blessés ont été transportés à l’hôpital Shifa dans la ville de Gaza pour recevoir des soins médicaux nécessaires. Leurs blessures étaient mineures.
En outre, près de 20 maisons dans la région ont subi des dommages dans leurs fenêtres et les portes.
Les blessés étaient : Mohammed Tamer Ramadan al-Tatar (5 mois), blessé à la tête ; et Shadi Ramadan Younis al-Tatar (31), blessé à la tête et aux épaules.
Samedi 5 avril 2014
Dans la matinée, des canonnières ont confisqué 12 éléments de filets de pêche dans les 3 miles nautiques au large de Khan Younis. Ces filets appartiennent au pêcheur Hatem Jom’a Abu Salima (42 ans), de Rafah.
À environ 08h00, les forces israéliennes stationnées à la frontière, à l’est de Khan Younis, ont ouvert le feu sur des terres agricoles dans Khuza’a et Abassan. Les tirs se sont poursuivis de façon sporadique pendant une heure, mais aucune victime n’a été signalée.
À environ 09h00, des canonnières stationnées au nord-ouest de Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza ont ouvert le feu sur des bateaux de pêche pêchant à la voile dans les 3 miles nautiques.
En conséquence, les pêcheurs sont rentrés à terre craignant d’être blessés ou arrêtés. Ni victimes ni dégâts matériel s n’ont été signalés.
Dimanche 6 avril 2014
À environ 00h05, un avion de guerre israélien a tiré deux missiles sur une oliveraie à l’entrée de la zone industrielle, au sud-est de Beit Hanoun, appartenant aux héritiers de Ghazi Jamil Mohammed al-Shawwa, de la ville de Gaza. En conséquence, l’explosion a provoqué deux grands cratères et endommagé 3000 m2 de terres agricoles, d’oliviers et un puits d’eau.
À environ 00h25, l’aviation a attaqué pour la deuxième fois la pièce précitée du terrain avec 2 missiles. En conséquence, environ 1000 mètres carrés de terres agricoles ont été endommagés et 100 oliviers ont été coupés.
En outre, un entrepôt abandonné et une maison avec un toit en amiante ont subi des dommages. La maison abritait une famille composée de 14 membres, dont 9 enfants, mais aucune victime n’a été signalée.
En outre, les câbles électriques ont été endommagés entraînant une coupure de courant dans le nord de la bande de Gaza.
À environ 00h35, un avion de guerre a tiré deux missiles sur une serre vide, au nord-
ouest de Khan Younis. L’attaque s’est soldée par un grand cratère et des dommages à la serre, mais aucune victime n’a été signalée.
À environ 05h00, des canonnières stationnées au nord-ouest de Beit Lahia, ont ouvert le feu pendant environ 40 minutes sur des bateaux de pêche naviguant dans les 3 miles nautiques.
En conséquence, les pêcheurs sont rentrés à terre craignant d’être blessés ou arrêtés. Ni victimes ni dégâts matériels n’ont été signalés.
Il convient de noter que les attaques israéliennes contre les pêcheurs s’intensifient en particulier pendant la saison des sardines.
À environ 07h00, les forces israéliennes stationnées le long de la frontière, à l’est de Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, ont ouvert le feu sur des terres à
l’ouest et au sud de la frontière, mais aucune victime n’a été signalée.
Vers la même époque, les forces israéliennes stationnées le long de la frontière, à l’ouest de Beit Hanoun (Erez), au nord-ouest du village de Beit Hanoun, ont ouvert le feu sur des ouvriers qui collectaient des pierres dans la zone industrielle détruite.
Ils ont également tiré une cartouche de gaz sur eux, à cause de laquelle les travailleurs se sont enfuis, mais aucune victime n’a été signalée.
Il convient de noter les travailleurs collectent des pierres et des agrégats pour
les vendre à des commerçants pour être retraitées – cela suite à la décision israélienne de refuser l’entrée de matériaux de construction dans la bande de Gaza.
À environ 17h00, des canonnières ont confisqué 10 éléments de filets de pêche qui étaient à moins de 3 miles nautiques au large de Khan Younis, appartenant au pêcheur Ahmed Mohammed al-Najjar (30 ans), de Rafah.
Lundi 7 avril 2014
À environ 05h00, des canonnières stationnées près du port de Gaza, à l’ouest de la ville, ont chassé les bateaux de pêche qui naviguaient à l’intérieur des 4 miles nautiques.
Ils ont ouvert le feu sur eux pendant environ 20 minutes. Les pêcheurs sont rentrés à terre craignant d’être blessés ou arrêtés.
Ni victimes ni dégâts matériels n’ont été signalés.
À environ 05h30, les forces israéliennes stationnées le long de la frontière et placées à environ 100 mètres à l’est de Deir al-Balah, ont tiré un obus d’artillerie sur des terres agricoles et ont nivelé le terrain le long de la frontière.
Les forces israéliennes se sont retirées à environ 13:00, et aucune victime n’a été signalée.
À environ 07h30, les forcesisraéliennes stationnées le long de la frontière, à l’ouest de Beit Hanoun (Erez) , ont ouvert le feu sur des ouvriers qui récupéraient des pierres dans la zone industrielle détruite.
Ils ont également tiré une cartouche de gaz sur eux, à cause de laquelle les travailleurs se sont enfuis, mais aucune victime n’a été signalée.
À environ 07h45, les forces israéliennes ont pénétré à environ 150 mètres dans l’est du quartier d’al-Shuja’iya, à l’est de la ville de Gaza. Elles ont nivelé les terres et se sont retirées à environ 12h00.
Ni victimes ni dégâts matériels n‘ont été signalés.
Mardi 8 avril 2014
À environ 03h00, des canonnières stationnées près du port de Gaza, à l’ouest de la ville, au large de la zone d’al-Sudaniya, à l’ouest de Jabalia et au nord-ouest au large de Beit Lahia rivage, ont pris en chasse les bateaux en pêche dans les 5 miles nautiques. Ils ont ouvert le feu sur eux, Ils ont été obligés de rentrer à terre par peur d’être blessé ou arrêté.
Ni victimes ni dégâts matériels n’ont été signalés.
À environ 07h00, les forces israéliennes déplacés à environ 150 mètres dans l’est du village d’al-Qarara, à l’est de Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, avant de
se retirer.
À environ 20h00, des canonnières israéliennes stationnées au large de Khan Yunis ont ouvert le feu sur des bateaux de pêche naviguant dans les 3 miles nautiques. Les pêcheurs ont été obligés de rentrer à terre.
Traduit et transmis par Jacques Salles, Palestine 33

Un « miracle » de l’eau basé sur le pillage et le mensonge

lundi 21 avril 2014 - 15h:05
Charlotte Silver - Al Jazeera
Dissimuler un crime aux yeux de tous : la double fonction de l’industrie de l’eau en Israël.
JPEG - 31.5 koIsraël n’a pas de « problème de l’eau », car il vole l’eau des Palestiniens, écrit Charlotte Silver - Photo : AFP
C’était impressionnant au premier abord : dans de longues étendues et des collines apparemment stériles, apparaissent pour la première fois au sud d’Israël au milieu du 20e siècle des exploitations agricoles fertiles où abondent la culture des oranges, des dattes et des pastèques. Au contraire des faux-semblants, faux lacs et fontaines jaillissantes de Las Vegas installés au milieu du désert de Mojave, cette production agricole prodigieuse n’a pas été conçue comme un signe de décadence ; il s’agirait plutôt d’un témoignage de l’exploitation raisonnée de la terre par Israël, d’une intelligence et d’une expertise qui non seulement auraient enrichi la région, mais aussi légitimé la présence d’Israël et l’expulsion des Palestiniens.
Israël aurait fait fleurir le désert grâce à ces usines de dessalement et système d’irrigation goutte-à-goutte - image iconique appuyant la notion encore persistante que la terre historique de la Palestine était aride - tout en impressionnant le monde par les capacités magiques de ce jeune pays dans l’exploitation de l’eau.
Moins d’attention est accordée à un rapport commandé par la Knesset en 2002, près de quatre décennies après que l’opérateur national de l’eau en Israël ait commencé à détourner les eaux du Jourdain pour irriguer les vergers d’agrumes israéliens dans la région du Néguev. Le rapport conclut que la persistance de la crise de l’eau dans la région - un fleuve Jourdain desséché et le rétrécissement de la Mer Morte - était « principalement le fait de l’homme ».
En décembre 2011, Ben Ehrenreich a rapporté le coût d’une telle opulence dans le domaine agricole : il a fallu la moitié de l’eau d’Israël tout en augmentant seulement de 3% le PIB du pays. Néanmoins, cette aberration a été jugée nécessaire par la commission, qui a statué qu’elle avait une « valeur - sioniste, stratégique, politique, qui va au-delà de sa contribution économique ».
Mais il existe un autre motif derrière la propagation du mythe d’une éternelle pénurie d’eau en Palestine : si vous affirmez que vous amenez de l’eau potable là où il n’y en avait pas, vous dissimulez avec succès le vol que vous commettez.
En fait, les Palestiniens n’ont dans leur histoire jamais manqué d’eau. Mais caractériser la Palestine comme une terre désespérément aride, comme l’a écrit Clemens Messerschmidt en 2011, « attribue des causes naturelles » à la crise de l’eau que les Palestiniens endurent tous les jours. Gaza, qui subsiste aujourd’hui avec une eau à 95% non-potable, a longtemps rempli la fonction d’oasis pour les voyageurs qui circulaient entre Le Caire et Damas. Il est important de tenir compte de ce fait historique - comme d’autres - au milieu de la récente clameur enthousiaste sur le miraculeux excédent d’eau en Israël qui offrirait une lueur d’espoir pour la paix et la coopération, mais qui est, en vérité, une feuille de vigne utile pour ce qui est un vol qui n’a de cesse.
La mythologie est actuellement en plein renaissance.
Au début de ce mois, Netanyahu a effectué une visite en Californie - qui a connu un record de faibles précipitations cette année - pour signer avec le gouverneur Jerry Brown, un pacte qui promet vaguement une collaboration sur de futurs projets, en particulier ceux concernant la conservation de l’eau et de sa production. Face aux Californiens anxieux, Netanyahu a claironné : « Israël n’a pas de problème de l’eau ! » Il s’attendait sans doute à éblouir son auditoire avec ce miracle avant de pérorer sur les vertus de l’innovation et de l’industrie de son pays.
La déclaration était un magnifique étalage d’orgueil et de mensonges, si l’on sait que le pays de Netanyahu prive depuis longtemps les Palestiniens de leur propre eau.
La visite et le message diffusé sont les derniers des stratagèmes pour le « blanchissement d’image ». En réalité, Israël n’a pas de « problème de l’eau », car il vole l’eau des Palestiniens.
Le vol
L’armée israélienne régit toutes les ressources d’eau en Cisjordanie et à Gaza depuis 1967 et 1974. A l’origine acquis par la conquête militaire, son contrôle a par la suite été confirmé par les accords d’Oslo et, de plus en plus, par l’action de l’Autorité palestinienne et des ONG internationales.
Un bref examen de la domination de l’État sioniste sur les ressources en eau montre que Israël détourne le Jourdain vers le lac de Tibériade, comme le font la Jordanie, la Syrie et le Liban vers leurs territoires respectifs, laissant la mer Morte avec un niveau en baisse constante. Bafouant les lois internationales contre le pillage des territoires occupés, Israël contrôle et exploite toutes les ressources aquifères de montagne - dont 80 % se trouvent sous la Cisjordanie - pour l’agriculture et les piscines et prairies verdoyantes des colons. En 2009, les ressources aquifères de montagne fournissaient 40 % des besoins agricoles d’Israël et 50 p% de l’eau potable de sa population.
Israël prend plus que sa part des ressources aquifères côtières qui se trouvent sous la bande de Gaza, et détourne le Wadi Gaza dans le désert du Néguev en Israël, juste avant qu’il atteigne la bande de Gaza. Enfin, le mur d’apartheid israélien confisque fort à propos les puits et les sources qui se trouvent à l’est de la Ligne verte.
Avec toutes ces ressources en eau, ce n’est vraiment pas miraculeux que les Israéliens puissent confortablement consommer environ cinq fois plus d’eau que les Palestiniens.
En 1982, le ministère de la Défense - alors dirigé par Ariel Sharon - a cédé la totalité de l’infrastructure de l’eau de la Cisjordanie à l’entreprise semi-privée Mekorot pour un shekel symbolique. Ce qui était autrefois une acquisition militaire est devenu la propriété d’une société d’État. Aujourd’hui, les Palestiniens de la Cisjordanie achètent plus de la moitié de leur eau à Mekorot, souvent à un prix plus élevé que les colons voisins.
Fondée en 1937, la compagnie des eaux israélienne Mekorot a eu un rôle déterminant dans le projet de construction de l’État sioniste, et à cette fin a aidé au dépassement par Israël de ses frontières d’origine. le groupe de surveillance de l’occupation israélienne, Who Profits note que sur la carte publiée par Mekorot sur son système national de gestion l’eau, il n’y a aucune ligne verte.
La gestion de l’eau par Mekorot garantit que les Palestiniens restent sur ​​leurs genoux dans leur dépendance à l’égard d’Israël, grâce à l’interdiction d’utiliser l’eau qui coule sous leurs pieds ou de développer leur propre infrastructure pour l’eau.
Les années qui suivent immédiatement l’usurpation par Israël des ressources en eau de la Palestine ont vu une forte baisse de 20 % de la production agricole de la Palestine. Près de 200 000 Palestiniens de Cisjordanie n’ont pas accès à l’eau courante, et les Palestiniens n’ont aucun droit de recueillir de l’eau par eux-mêmes sans une permission explicite qui est rarement accordée.
Ce vol a lieu tandis qu’Israël maintient qu’il a les solutions pour faire face à la diminution des précipitations et à la rareté de l’eau, tout en prétendant que Mekorot fournit une aide humanitaire aux Palestiniens dans le besoin.
Le 22 mars était marqué comme la Journée mondiale de l’eau, un jour commémoré dans le monde chaque année depuis 1993. Cette année, la journée a été volontairement choisie pour le coup d’envoi d’une manifestation d’une semaine contre Mekorot - baptisée Semaine internationale contre Mekorot - qui se termine le 30 mars, le jour de la Terre en Palestine. Cette campagne est essentielle, vue l’actuelle volonté d’Israël de claironner ses prétendues prouesses dans les techniques de gestion de l’eau.
Mekorot a commencé une expansion internationale en 2005 ; une année qui a également vu le lancement de Brand Israel Group, une initiative de plusieurs millions de dollars pour améliorer l’image du pays à l’étranger, où l’exportation de produits de base joue un rôle utile. Israël est présentée comme le pays qui apporte une réponse à l’une des menaces les plus inquiétantes de la planète que sont le réchauffement climatique, la sécheresse et la pénurie d’eau.
« Israël a relevé le défi de la rareté de l’eau et construit une industrie d’exportation des technologies pour l’eau, » a récemment écrit Will Sarni de Deloitte Consulting, notant que l’industrie en question a connu une augmentation de 170 % des exportations en six ans. McKinsey a estimé que le marché mondial de l’eau est le troisième ou quatrième plus grand marché des produits de première nécessité dans le monde.
Et, tandis que l’Autorité palestinienne a longtemps résisté aux projets de dessalement comme substitut au rétablissement des droits des Palestiniens sur leur eau, elle a aujourd’hui fini par adopter ce genre de solutions techniques, ce qui est une preuve de plus de son impuissance en tant qu’entité politique.
Pourtant, en dépit de tout cela , tout le monde ne tombe pas dans le panneau de la campagne d’Israël pleine de fanfaronnades et de vantardises. Les partisans de BDS, un mouvement appelant au boycott et aux sanctions contre Israël, ont déjà remporté des victoires importantes contre Mekorot : Les Pays-Bas et l’Argentine ont récemment annulé des contrats avec Mekorot en faisant référence aux violations du droit international par cette entreprise.
L’importance de ces succès ne doit pas être sous-estimée : c’est une indication claire que l’appel au BDS atteint les oreilles des chefs de gouvernement et, peut-être plus important encore, que les sionistes sont mis en échec dans leurs incessantes tentatives de faire oublier au monde leurs crimes contre les Palestiniens.
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* Charlotte Silver est une journaliste indépendante basée actuellement à San Francisco. Elle a écrit pour Inter Press Service, Truthout, The Electronic Intifada, Al Ahkbar et de nombreuses autres publications. Elle est diplômée de l’Université de Stanford.
http://www.aljazeera.com/indepth/op...
Traduction : Info-Palestine.eu - Nabil

Des colons mettent le feu à une ferme avicole, 3500 poulets brulés

Par
Témoignage de l'équipe Naplouse d'ISM
Dans la nuit du vendredi 18 avril, à Madama (près de Naplouse), des colons d'une colonie voisine sont entrés dans une ferme palestinienne et ont mis le feu à un poulailler qui venait d'être construit. Le coût des dégâts s'élèvent à 12.500 $, pour les 3500 poulets brulés et leur nourriture, et 100.000$ pour le bâtiment. Le propriétaire palestinien de la ferme avicole avait vendu sa voiture et une partie de ses terres pour acheter cette ferme, maintenant complètement détruite.
Des colons mettent le feu à une ferme avicole, 3500 poulets brulés
L'agriculteur a raconté qu'il est rentré chez lui jeudi après sa journée de travail à la ferme avicole. Quand il y est revenu vendredi vers 4h du matin, elle avait entièrement brulé, avec les 3500 poulets. L'incendie a démarré près d'une fenêtre du bâtiment, vraisemblablement avec de l'essence. Il venait d'acheter beaucoup de poussins et à son avis, l'attaque a été planifiée. Inutile de dire qu'après cette attaque, il n'a plus aucun revenu [et même certainement des dettes, ndt].
Le village de Madama, comme ceux de Burin et Assira, est continuellement attaqué par les colons qui vivent dans la colonie illégale d'Yitzhar. A Madama, les colons ont récemment incendié plusieurs voitures, deux maisons et des oliviers. Le vandalisme des biens palestiniens est malheureusement chose commune.
La colonie d'Yitzhar est connue pour ses colons violents. En 2011, le Bureau de Coordination des Affaires humanitaires (OCHA) a indiqué que le plus grande nombre d'attaques contre les Palestiniens émanaient de cette colonie.
Source : Palsolidarity
Traduction : MR pour ISM

Attaque d'al-Aqsa par l'occupation : de nombreux blessés, au moins 25 arrestations

Par
20.04.2014 - Les unités spéciales de l'armée du régime sioniste ont accompagné ce matin Moshe Feiglin, député sur la liste du Likud (et extrémiste notoire dont le programme politique, sur lequel il a été élu, est entre autre basé sur la destruction d'Al-Aqsa pour construire le soi-disant temple), et ont pris d’assaut les cours d'al-Aqsa, à partir de la Porte des Maghrébins (Bab al-Maghariba) et de la Porte de la Chaine (Bab As Silsilah). Le correspondant du Centre palestinien d'Information a témoigné que les forces de l'occupation sioniste ont attaqué les fidèles rassemblés près des portes et à l'intérieur de la Mosquée à coups de matraques, de gaz au poivre, de grenades lacrymogènes et de balles. Il y a eu de nombreux blessés.
Attaque d'al-Aqsa ce matin par l'occupation : de nombreux blessés, au moins 25 arrestations
Les clashes ont commencé tôt ce matin Porte des Lions (Bab al-Asbat) et Porte du Pardon (Bab al-Hutta), où la police du régime sioniste terroriste bloquait l'accès à des centaines de fidèles musulmans, ainsi qu'aux étudiants dont l'école se trouve dans l'enceinte de l'esplanade.
En plus des nombreux blessés, au moins 25 Palestiniens ont été arrêtés et emmenés au centre de détention Al-Moskobiyeh, à l'ouest d'al-Quds occupée.
La mosquée a souffert elle aussi de l'attaque des forces de l'"ordre" sioniste, puisque des parties intérieures du bâtiment ont été endommagées.
Les affrontements continuaient en milieu de matinée près de Bab al-Hutta entre les terroristes israéliens et les fidèles musulmans empêchés de se rendre dans leur lieu de culte.
Sources : Palestine Info, Ma'an News, Wafa.ps.


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http://www.ism-france.org

Pélerins chrétiens à Jérusalem : gaz lacrymogène pour tout le monde !

Les pélerins chrétiens qui se rendent à Jérusalem ne pourront pas dirent qu’ils ne savaient pas : ils ont été abondamment et sciemment asphyxiés à coups gaz lacrymogènes par l’armée israélienne, vendredi, alors qu’ils étaient en train de se recueillir sur la tombe de Lazarus à Jérusalem Est.
L’agence de presse Ma’an rapporte que des dizaines de pélerins ont ainsi souffert de l’inhalation de gaz particulièrement toxiques, malgré l’intervention de leur guide qui est allé demandé à un officier de l’armée de les laisser terminer leurs prières ou bien quitter cet endroit situé à Al-Eizariya, à Jérusalem-Est.
Des pélerins ont essayé de se réfugier dans un magasin de souvenirs, mais les soldats ont continué à lancer des grenades de Gaz lacrymogène dans l’église et sur les pélerins.
Interrogée par l’agence de presse, la porte-parole de l’armée a refusé de faire tout commentaire.
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
http://www.europalestine.com

Israël lance des frappes aériennes dans la bande de Gaza

GAZA, 21 avril (Xinhua) -- Des avions de combat israéliens ont lancé lundi une série de frappes aériennes dans la Bande de Gaza, blessant deux policiers du Hamas, selon des témoins.
Les avions israéliens ont visé une base militaire utilisée par les militants de la branche armée du Hamas dans la ville de Khanyounis, ont rapporté des témoins.
Deux autres frappes aériennes ont visé des fermes agricoles et des espaces ouverts des villes de Nussairat et Diebral-Balah dans le centre de la bande de Gaza.
Un porte-parole du ministère de la Santé du Hamas a indiqué que deux policiers ont été légèrement blessés.
Juste après les raids aériens, les services de sécurité du Hamas ont évacué leurs sites dans l' enclave côtière.
Les frappes se sont passées quelques heures après qu' Israël a annoncé que six roquettes avaient été tiré depuis Gaza et avaient atterri sur ses territoires.
Aucun des groupes palestiniens armés n' a revendiqué la responsabilité des attaques de roquettes.
Plus tôt dans la journée, un porte-parole de l' armée israélienne a déclaré à la radio officielle israélienne qu' une patrouille de l' armée avait été la cible de tirs de militants palestiniens près de la clôture entre Gaza et Israël.
La Bande de Gaza a été le théâtre de violences transfrontalières sporadiques depuis qu' un accord de cessez-le-feu a été atteint entre Israéliens et Palestiniens en novembre 2012.
La trêve arbitrée par les Egyptiens a mis fin à une semaine de violence qui a tué 184 Palestiniens et six Israéliens. 

La police israélienne disperse une manifestation palestinienne au Mont du Temple

JERUSALEM, 20 avril (Xinhua) -- La police israélienne a dispersé dimanche, au Mont du Temple, à Jerusalem, une manifestation de musulmans palestiniens qui voulaient empêcher les juifs d'y prier.
Un porte-parole de la police israélienne a déclaré à Xinhua que le bref affrontement a eu lieu dans la matinée, lorsque le site, connu comme "Sanctuaire noble" pour les musulmans et "Mont du Temple" pour les juifs, était ouvert aux visiteurs juifs.
Des dizaines de Palestiniens ont lancé des pierres et des pétards à la police israélienne, alors que celle a fait usage de gaz lacrymogène et des "moyens non létaux" pour disperser les manifestants musulmans, en arrêtant 16 d'entre eux, selon une déclaration de la police israélienne.
Deux officiers de la police israélienne ont été légèrement blessés.
La police a fermé l'accès au Mont du Temple peu après l'éclatement de l'affrontement.
La tension monte autour de ce site cette semaine au moment où les juifs célèbrent les Pâques, tandis que les Palestiniens ne veulent pas que les juifs y entrent. Beaucoup de Palestiniens sont offensés par ce qu'ils considèrent comme une tentative de modifier le statut du Mont du Temple.
Mercredi, des dizaines de Palestiniens ont été blessés au cours des affrontements avec la police israélienne au Mont du Temple.
Ce site pris par Israël lors de la Guerre du Moyen-Orient de 1967 est vénéré aussi bien par les juifs que les musulmans.

La France contre les défenseurs du droit international ?

Depuis 2009, en France, des mili­tants asso­ciatifs se mobi­lisent dans les com­merces, les entre­prises, les uni­ver­sités, les médias pour que les consom­ma­teurs boy­cottent l’achat de pro­duits israé­liens et que les citoyens exigent de leurs res­pon­sables poli­tiques des actions concrètes contre la poli­tique illégale et injuste de l’Etat d’Israël. Ils sont de plus en plus nom­breux à rejoindre la cam­pagne inter­na­tionale BDS pour « Boycott, Dés­in­ves­tis­sement, Sanc­tions » qui appelle à agir pour le respect du droit inter­na­tional en Palestine. Il s’agit d’une cam­pagne inter­na­tionale, citoyenne et non-​​violente, qui a lieu dans plus de 40 Etats dans le monde.
La cam­pagne BDS trouve son origine dans l’appel lancé, le 9 juillet 2005, par 172 partis, orga­ni­sa­tions et syn­dicats pales­ti­niens : « Nous, repré­sen­tants de la société civile pales­ti­nienne, invitons les orga­ni­sa­tions des sociétés civiles inter­na­tio­nales et les gens de conscience du monde entier à imposer de larges boy­cotts et à mettre en appli­cation des ini­tia­tives de retrait d’investissement contre Israël tels que ceux appliqués à l’Afrique du Sud à l’époque de l’apartheid ».
Elle a pour but d’exercer une pression sur l’Etat d’Israël, notamment, pour qu’il renonce à la colo­ni­sation de la Cis­jor­danie et de Jérusalem-​​Est, ainsi qu’à la construction du mur de sépa­ration. Rap­pelons que, si la colo­ni­sation et le « mur » ont été déclarés illégaux par l’avis de la Cour inter­na­tionale de justice de La Haye du 9 juillet 2004, les Etats n’ont rien fait ou presque pour pousser Israël à se conformer à cette décision, alors qu’il leur revient de « faire res­pecter » le droit inter­na­tional. La cam­pagne BDS ne fait fina­lement que rap­peler aux gou­ver­ne­ments leurs obli­ga­tions légales.
Cependant, la France est le seul pays (avec Israël depuis 2011) à envi­sager de la rendre punis­sable péna­lement. Un texte interne au ministère de la Justice adopté le 12 février 2010, dite « cir­cu­laire Alliot-​​Marie », garde des Sceaux de l’époque, ordonne aux pro­cu­reurs de pour­suivre ceux qui appellent au boycott des pro­duits israé­liens. Depuis l’adoption de la cir­cu­laire, des pour­suites pénales ont été engagées contre plus d’une qua­ran­taine de mili­tants de la cam­pagne BDS pour « pro­vo­cation à la dis­cri­mi­nation raciale, nationale ou reli­gieuse ». La situation est d’autant plus cho­quante que les mili­tants de la cam­pagne alertent le public et l’administration sur une vio­lation du droit français et européen par les auto­rités israéliennes.
En effet, il est de noto­riété publique qu’Israël délivre des cer­ti­ficats de manière indif­fé­renciée à des pro­duits fabriqués dans les colonies israé­liennes de Cis­jor­danie ou sur le ter­ri­toire israélien, tant et si bien que le consom­mateur n’est pas informé de l’origine des pro­duits qu’il achète. Cependant, que l’on soit pour ou contre le boycott de l’Etat d’Israël ou même indif­férent au pro­blème, la cir­cu­laire Alliot-​​Marie est pro­fon­dément cho­quante pour au moins trois raisons.
Tout d’abord, l’appel au boycott fait partie du débat poli­tique répu­blicain. C’est un droit qui s’exprime depuis des décennies en France, comme un droit à la reven­di­cation et à la cri­tique. La ten­tative de péna­li­sation actuelle de la cam­pagne BDS - à l’initiative du ministère de la Justice - s’inscrit en contra­diction avec une tra­dition fran­çaise d’action poli­tique non-​​violente. Madame Taubira a d’ailleurs qua­lifié l’appel au boycott des pro­duits issus d’un régime oppressif de « pra­tique mili­tante, reconnue, publique » et admet l’avoir encouragé en son temps contre les pro­duits sud-​​africains. Jamais il n’avait été envisagé de péna­liser la cam­pagne de la société civile contre l’apartheid sud-​​africain. Aucune pour­suite n’a été engagée en France contre ceux qui appellent au boycott des pro­duits chinois, en raison de la situation au Tibet, ou des pro­duits russes, en raison de la situation en Tchét­chénie. Rien de tel, non plus, contre ceux de nos res­pon­sables poli­tiques qui ont appelé à sanc­tionner le Mexique, à cause de la détention de Flo­rence Cassez, ou encore, l’Ukraine, à cause de l’emprisonnement de Ioula Timochenko.
Ensuite, l’appel au boycott n’est pas interdit en droit français, tant qu’il ne tombe pas dans le champ d’application des deux textes du code pénal qui inter­disent la dis­cri­mi­nation (article 225-​​1) et l’entrave à l’exercice d’une activité éco­no­mique (article 225-​​2). La cir­cu­laire Alliot-​​Marie affirme, sans le démontrer, que l’article 24 alinéa 8 de la loi de 1881 sur la presse per­met­trait de réprimer les appels lancés par des citoyens au boycott de pro­duits issus d’un Etat dont la poli­tique est contestée. En réalité, cet article est destiné uni­quement à réprimer les appels dis­cri­mi­na­toires contre des per­sonnes phy­siques. Or, la cir­cu­laire l’interprète de manière extensive, en contra­diction avec la règle de l’interprétation stricte des lois pénales. Madame Taubira a même reconnu que cette cir­cu­laire contenait une inter­pré­tation de la loi qui pouvait être consi­dérée comme « injuste » ou « abusive ». Cette inter­pré­tation est d’autant plus mal­venue que la cam­pagne BDS condamne toute forme de racisme et d’antisémitisme et n’utilise que des moyens paci­fiques pour convaincre les consommateurs.
Enfin, le droit européen interdit une telle péna­li­sation. Toute inter­pré­tation du droit français dans le sens de la péna­li­sation de propos appelant à des mesures coer­ci­tives (boycott, embargo, sus­pension de la coopé­ration, gel des avoirs, retrait des inves­tis­se­ments, etc.) contre un Etat cri­tiqué pour ses vio­la­tions du droit inter­na­tional est contraire à la convention euro­péenne des droits de l’homme qui protège la liberté d’expression. La Cour euro­péenne des droits de l’homme rap­pelle, régu­liè­rement, que les groupes mili­tants béné­fi­cient, sur des sujets poli­tiques, d’une pro­tection ren­forcée de leur liberté d’expression. La cour d’appel de Paris a d’ailleurs relaxé des mili­tants de la cam­pagne BDS, consi­dérant que les propos tenus consti­tuaient une forme de cri­tique paci­fique de la poli­tique d’un Etat, et donc rele­vaient du droit à l’expression sur un sujet d’intérêt général.
Une abro­gation immé­diate de la cir­cu­laire Alliot-​​Marie s’impose. Il est indis­pen­sable de lutter contre les dis­cri­mi­na­tions, le racisme et l’antisémitisme. Il est tout aussi indis­pen­sable de res­pecter la liberté d’expression de ceux qui se mobi­lisent paci­fi­quement pour que le droit inter­na­tional soit appliqué en Palestine et ailleurs.
Rony BRAUMAN Médecin, essayiste, François DUBUISSON Pro­fesseur de droit inter­na­tional à l’Université libre de Bruxelles (ULB) , Ghislain POIS­SONNIER Magistrat et Pierre OSSELAND Avocat

Tensions à Jérusalem lors de la semaine pascale

RFI, Michel Paul, lundi 21 avril 2014
De nou­veaux inci­dents ont éclaté dimanche à Jérusalem-​​Est. C’est le résultat indirect du capotage des négo­cia­tions israélo-​​palestiniennes. C’est aussi c’est lié au fait que juifs, catho­liques latins et chré­tiens ortho­doxes célèbrent cette année la semaine pascale à la même époque.

Des inci­dents ont eu lieu sur l’esplanade des Mos­quées, à Jéru­salem, après la visite d’un député nation­liste israélien, ce dimanche 20 avril.AFP PHOTO/​AHMAD GHARABLI
De nou­veaux inci­dents ont éclaté sur l’esplanade des Mos­quées, dans la vieille ville de Jéru­salem – le mont du Temple, pour les juifs – suite à la visite, dimanche matin, d’un député de l’aile droite de la coa­lition gou­ver­ne­mentale israé­lienne, Moshe Feiglin, cofon­dateur du parti de droite radicale israé­lienne Zo Art­zeinou (« C’est notre patrie », en français). La police israé­lienne a dis­persé un ras­sem­blement face à la mosquée al-​​Aqsa, où la police israé­lienne n’a pas la per­mission de pénétrer. Les poli­ciers ont fait usage de gre­nades assour­dis­santes et de balles en caou­tchouc, après avoir été visés par des pierres lancées par des mani­fes­tants. 16 mani­fes­tants pales­ti­niens ont été interpelés.
La police a éga­lement aus­sitôt res­treint l’accès à l’esplanade. Seuls les fidèles musulmans âgés de plus de 50 ans et les femmes ont été auto­risés à s’y rendre. Cela fait plus d’une semaine que des inci­dents de ce genre se repro­duisent quo­ti­dien­nement au moment des visites sur l’esplanade, les non-​​musulmans peuvent se rendre sur le site, mais les juifs ne sont pas auto­risés à y prier.
Le coordinateur des Nations unies « consterné »
Dans un com­mu­niqué, le ministère pales­tinien des Affaires étran­gères a « condamné les inter­dic­tions faites aux fidèles musulmans et chré­tiens de se rendre sur leurs lieux saints », les qua­li­fiant de « fas­cistes et racistes ». Le coor­di­nateur spécial des Nations unies pour le pro­cessus de paix au Moyen-​​Orient, Robert Serry a dénoncé pour sa part le com­por­tement de la police durant une pro­cession de Pales­ti­niens chré­tiens, samedi 19 avril, lors de laquelle ceux-​​ci devaient se rendre au Sain-​​Sépulcre. Robert Serry, qui par­ti­cipait à la pro­cession, s’est dit « consterné » et a appelé « toutes les parties à res­pecter le droit de liberté reli­gieuse et l’accès aux lieux saints pour les fidèles de toutes les confes­sions, et à s’abstenir de toute pro­vo­cation, en par­ti­culier durant les fêtes religieuses ».
Réaction israélienne courroucée
Les propos du coor­di­nateur spécial des Nations unies a donné lieu à une réaction cour­roucée du ministère israélien des Affaires étran­gères, qui a qua­lifié « d’étrange » la pro­tes­tation du diplomate de l’ONU, assurant que les fêtes de Pâques s’étaient déroulées « paci­fi­quement », grâce « au travail de la police de Jéru­salem qui a géré l’événement avec le pro­fes­sion­na­lisme et la sen­si­bilité néces­saires pour réguler les mou­ve­ments de foule et assurer la sécurité des participants ».

Les Pales­ti­niens menacent de dis­soudre l’Autorité en cas d’échec des pourparlers

Le Point, AFP, lundi 21 avril 2014
Les Pales­ti­niens n’excluent pas de dis­soudre l’Autorité pales­ti­nienne en cas d’échec des négo­cia­tions avec Israël, a averti dimanche un haut res­pon­sable pales­tinien, alors que le pro­cessus de paix semble moribond.
Les négo­cia­teurs pales­ti­niens ont fait savoir au médiateur amé­ricain Martin Indyk que les Pales­ti­niens pour­raient décider de déman­teler l’Autorité dirigée par le pré­sident Mahmoud Abbas afin de faire porter à Israël la res­pon­sa­bilité de la gestion de leur ter­ri­toire en tant que puis­sance occu­pante, a précisé ce responsable.
Les Pales­ti­niens ont déjà évoqué la pos­si­bilité de dis­soudre l’Autorité, créée à la suite des Accords d’Oslo (1993) pour admi­nistrer les zones auto­nomes des Ter­ri­toires, mais c’est la pre­mière fois que la menace est brandie depuis la reprise des pour­parlers de paix israélo-​​palestiniens sous l’égide du secré­taire d’Etat amé­ricain John Kerry en juillet dernier.
Ces négo­cia­tions sont com­plè­tement blo­quées et l’initiative de M. Kerry apparaît de plus en plus compromise.
"Les Pales­ti­niens ont informé Indyk que si l’intransigeance israé­lienne conti­nuait, ils ont plu­sieurs options", a expliqué à l’AFP le res­pon­sable pales­tinien sous couvert de l’anonymat, en faisant réfé­rence à la der­nière ren­contre entre l’envoyé spécial amé­ricain et les négo­cia­teurs pales­ti­niens vendredi.
"D’abord, il y a l’option de rendre les clés de l’Autorité aux Nations unis afin qu’elles prennent en charge le peuple pales­tinien et l’Etat de Palestine, qui est sous occu­pation - ou bien qu’Israël assume à nouveau l’entière res­pon­sa­bilité de son occu­pation", a-​​t-​​il souligné.
L’Autorité du pré­sident Abbas, sou­tenue par la com­mu­nauté inter­na­tionale, est confrontée en per­ma­nence à d’importantes dif­fi­cultés finan­cières et dépend, pour sur­vivre, de l’aide étrangère.
"Si les Pales­ti­niens concré­tisent leur menace, les résultats seront désas­treux. L’Autorité sera déman­telée et tout son appareil sécu­ri­taire dis­persé. Ce qui obligera Israël à remplir le vide à un coût financier consi­dé­rable", s’est inquiété l’influent édi­to­ria­liste israélien Nahum Barnéa.
"L’armée (israé­lienne) devra trouver un moyen de prendre la place de l’Autorité : établir une force de police, s’occuper de l’éducation, des ser­vices de santé, de l’eau, des égouts", a sou­ligné le commentateur.
- Négociations en grand danger -
Une impor­tante réunion du Conseil central de l’Organisation de libé­ration de la Palestine (OLP) est prévue le week-​​end pro­chain à Ramallah afin de débattre de l’avenir du pro­cessus de paix et des diverses options sur la table en cas d’échec de l’initiative Kerry.
Selon le haut res­pon­sable pales­tinien, l’émissaire amé­ricain Martin Indyk "n’a plus aucune nou­velle idée pour sauver les négociations".
"Abou Mazen (le surnom de Mahmoud Abbas) encourage la terreur contre Israël à la tête de l’Autorité pales­ti­nienne puis nous menace de démis­sionner de son poste", a réagi un ministre israélien d’extrême droite, Naftali Bennett.
"S’il veut partir nous ne le retien­drons pas. On ne négocie pas avec Israël avec un pis­tolet sur sa tempe", a mis en garde M. Bennett, chef du parti natio­na­liste reli­gieux Foyer juif, proche des colons.
Israé­liens et Pales­ti­niens mul­ti­plient les gestes d’hostilité depuis qu’Israël a refusé de libérer comme prévu le 29 mars un dernier contingent de pri­son­niers en réclamant une pro­lon­gation des négo­cia­tions de paix au-​​delà de l’échéance prévue du 29 avril.
Les Etats-​​Unis tentent d’arracher un accord qui per­met­trait de pro­longer les pour­parlers au-​​delà de cette date butoir mais leurs efforts n’ont tou­jours pas abouti.
Le pré­sident Abbas s’est dit disposé à pro­longer les pour­parlers jusqu’à la fin de l’année, comme le réclament Israël et les Etats-​​Unis. Mais il a exigé pour cela que le gou­ver­nement israélien relâche, comme il s’y était engagé, le dernier groupe de détenus, qu’il gèle la colo­ni­sation et qu’il accepte de consacrer les trois pre­miers mois des nou­velles négo­cia­tions "à une dis­cussion sérieuse sur les frontières".
Les Pales­ti­niens veulent un Etat sur les lignes d’avant l’occupation israé­lienne de la bande de Gaza et de la Cis­jor­danie conquises durant la guerre des Six Jours en juin 1967.
Depuis leur relance le 29 juillet 2013, les pour­parlers de paix pié­tinent sur l’ensemble des ques­tions au coeur du conflit : les fron­tières, les colonies, la sécurité, le statut de Jéru­salem et les réfugiés palestiniens.
Paral­lè­lement aux dif­fi­cultés de la diplo­matie amé­ri­caine, l’OLP et le mou­vement isla­miste Hamas au pouvoir à Gaza s’efforcent de res­sus­citer les ten­ta­tives de récon­ci­liation pales­ti­nienne. Une délé­gation de l’OLP est attendue à Gaza dans quelques jours.

Raids et arrestations à Jénine

Jénine – CPI

Les forces d'occupation sionistes ont mené dimanche à l'aube des raids dans le camp de réfugiés de Jénine dans le nord de la Cisjordanie et les villes de Yaabod, Silat Harthiya et Yamoun sous des raids effectués sur les maisons et l’arrestation des citoyens.
Des sources locales ont déclaré à notre correspondant que les forces d'occupation se sont déguisées en civil et ont enlevé deux jeunes hommes du camp de réfugiés de Jénine. Ces deux jeunes sont Mohamed Ahmed El-Housari (19 ans) et Saad Subhi Abu Satour (20 ans). Ils ont été humiliés lors de leur arrestation avant de quitter le camp.
Les forces d'occupation israéliennes se sont déplacées dans la ville de Yaabod à l'aube d’aujourd'hui et ont tiré des bombes assourdissantes afin de gêner les citoyens puis ont érigé des barrières aux entrées de la ville.
Les forces d'occupation ont pris d'assaut la ville de Silat al-Harithiya à l'ouest de Jénine et ont fait irruption dans la maison d'Abu Diak. Elles l’ont inspecté et ont sorti les occupants à l'air libre pendant environ deux heures.
Dans la ville voisine de Yamoun, les forces d'occupation israéliennes dans la ville se sont stationnées dans les environs de la mosquée d’El-Arqam pendant des heures.
Dans un autre contexte, les forces d'occupation sionistes ont pris d'assaut à l'aube d’aujourd'hui le camp de réfugiés de Dheisheh au sud de Bethléem et ont attaqué un certain nombre de maisons. 
Notre correspondant a rapporté que l'armée israélienne a fait irruption dans la maison du captif Karim Jebril Hassanet (38 ans), a fouillé sa maison en sa recherche. Elles ont remis une convocation à sa famille pour se rendre au service des renseignements israéliens. Sa famille a essayé de les convaincre qu’il est détenu dans leurs prisons mais en vain.
Il est à noter que le prisonnier est détenu depuis le 19 Avril 2004 et a été condamné à 10 ans de prison ferme. Sa peine expire dans 15 jours.
Dans un contexte lié, les forces d'occupation israéliennes ont attaqué des maisons dans le camp de Deheisheh appartenant à Adnan Abu-Nejma et Saleh El-Jaidi puis ont livré une convocation au prisonnier libéré Abdul Qadir Zagari pour se rendre au service des renseignements.
Pendant le raid, de violents affrontements ont éclaté entre les jeunes et les soldats israéliens dans les ruelles du camp où des soldats israéliens ont tiré des bombes sonores vers les jeunes hommes qui à leur tour ont lancé des pierres, des cocktails Molotov et des bouteilles vides.

L’occupation mène une série d'arrestations et de raids en Cisjordanie

Cisjordanie – CPI
Les forces d'occupation sioniste ont arrêté dimanche (20-4) un citoyen de Deir Samit à l’ouest d'Hébron et ont prétendu l'arrestation d’une cellule spécialisée dans l’attaque des véhicules des colons. Elles ont également arrêté trois autres citoyens à Ramallah.
Des sources locales ont indiqué que les patrouilles d'occupation ont pris d'assaut le village de Deir Samit et les soldats ont arrêté le citoyen Ayoub Rizk Haroub après un raid effectué sur sa maison qu'ils ont saccagée, et ils ont également défoncé la porte principale de la maison d'une manière sauvage. L’occupation a aussi pris d’assaut les villages de Deir Asal, El-Fouka et Beit Rouch au sud de cette région.
Les sources ont ajouté que les véhicules militaires ont parcouru ces zones sans signaler de cas d'arrestation et les soldats se sont stationnés près de la zone Marah Bakar pendant plusieurs heures.
Dans un contexte similaire, les forces d'occupation israéliennes ont affirmé que le service des renseignements israéliens (Shin Bet) a récemment démantelé une cellule palestinienne spécialisée dans l’attaque des véhicules de colons juifs avec des pierres au nord de Ramallah, dans le centre de la Cisjordanie.
Les sources des médias hébreux ont annoncé que l'occupation a arrêté des membres d'une cellule palestinienne composée de trois jeunes hommes habitués à jeter des pierres sur les véhicules des colons passants près de la ville de Turmus'ayya sur la rue principale reliant les villes de Ramallah et de Naplouse, en notant que " la cellule est recherchée depuis plusieurs mois".
Selon des sources locales de la ville Turmus'ayya, les forces d'occupation ont arrêté les jeunes hommes : Mohammed Walid, Muadh Ziad Jabara et Qusay Akram Sati après la prise d’assaut de la ville tard samedi soir.

Travaux d’expansion et de construction dans la colonie d’Adora à l’ouest d’Hébron

Hébron – CPI
Les forces d'occupation israéliennes ont continué dimanche (20-4) les travaux d'expansion et de construction de logements dans la colonie d’Adora construite sur les terres de l'ouest d'Hébron.
Selon des témoins au « Centre Palestinien d'Information », les colons ont continué à travailler pour construire des logements dans la colonie établie sur les terres des citoyens par force, entre les villes de Dura et de Tafouh. Les engins et les camions de l’occupation ont commencé à entrer dans cette colonie depuis quelques semaines.
Les forces d'occupation israéliennes ont procédé depuis quelques jours au ratissage et à la confiscation des terres de la famille Hajja et d’autres familles de Tafouh et d’autres villes environnantes afin de relier la colonie avec l’eau à proximité.
Il est à noter que les forces d'occupation ont approuvé cette année la construction de plus de 840 logements dans les colonies établies par force sur le territoire d'Hébron.
D'autre part, les forces d'occupation israéliennes ont érigé des postes de contrôle et ont pris d'assaut le camp d’Arroub au nord d'Hébron au sud de la Cisjordanie.
Selon des témoins au « Centre Palestinien d'Information », les forces israéliennes ont aussi pris d'assaut le camp et les soldats ont commencé à ériger un barrage militaire près du parc à côté de la rue principale, en plus de l'inspection des véhicules et la vérification de l'identité des passants.
Les témoins ont ajouté que les engins et les véhicules de la police israélienne étaient présents près du camp depuis le matin en face de l'école d'agriculture, en plus de la présence de véhicules militaires dans la montagne en face du camp.

Un responsable à l'ONU critique l'occupation après l'avoir empêché d'entrer à Jérusalem

Jérusalem – CPI
Un responsable à l’ONU a critiqué l'occupation israélienne après que cette dernière a empêché une délégation Onusienne d'entrer dans la ville occupée de Jérusalem pour célébrer l'une des fêtes chrétiennes.
" Robert Serry ", l'émissaire de l'ONU pour la paix au Moyen-Orient, a déclaré que " la police israélienne a refusé, hier, de lui permettre, lui et d'autres diplomates, ainsi que des Palestiniens et des Chrétiens de franchir la barrière afin d'assister à des rituels religieux organisés à l'occasion du prétendu« Samedi saint » dans l'église de la résurrection à l'intérieur des murs de la vieille ville de Jérusalem.
" Serry " a ajouté, dans un communiqué de presse, que « des agents de sécurité " Israéliens " ont prétendu qu'ils avaient des ordres à cet égard», ajoutant qu’«il a attendu en compagnie des diplomates venant de l'Italie, du Norvège et des Pays-Bas pendant une demi-heure au milieu de la foule à un poste de contrôle, tandis que les agents ont refusé sa demande de parler avec de grands responsables ».
Serry a expliqué que cette situation « est devenue grave. Il  y avait une grande foule qui s’est dirigée en direction de la barrière de métal mise en place par la police là-bas et la foule a essayé de pousser fortement la barrière» , alors que des témoins ont dit avoir entendu " Serry " dire à un officier sioniste qu’il est l’émissaire du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et que l'agent lui a répondu en un ton ironique : " et alors ? ".
Serry a appelé dans un communiqué les autorités occupantes à respecter le droit de la liberté religieuse décrit le comportement des autorités d'occupation comme «inacceptable».

Hébron: L'occupation envahit la maison du député Abou Jahicha

Hébron – CPI
Une force armée israélienne a pris d'assaut, le dimanche après-midi 20/4, la maison du membre du conseil législatif palestinien, Mohamed Moutlaq Abou Jahicha dans le village d'Athna à l'ouest d'Hébron.
Le député Abou Jahicha a déclaré à notre correspondant que nombreux blindés militaires israéliens ont encerclé sa maison dans le nord du village et ont entamé une campagne d'inspection à l'intérieur avant avoir confisqué son ordinateur.
Il a ajouté que l'invasion a contenu la confiscation de nombreuses caméras dans des boutiques et des maisons dans le village d'Athna, où on répète les processus de l'invasion plusieurs fois dans le village près de la barrière de Tarqoumia et la blessure de 4 autres, il y a plusieurs jours.
La confiscation de caméras vient sous prétexte de chercher les auteurs de l'attaque qui sont encore inconnus.

L'arrivée du Convoi "Miles Of Smiles" à la Bande de Gaza

Rafah – CPI
Dr. Ghazi Hamad, l'adjoint du ministère palestinien des affaires étrangères, à Gaza, a accueilli dans une conférence de presse tenue au passage les membres du convoi qui a compris 21 militants de différentes nationalités arabes et européennes, en disant: "Ici, nous partageons la patience, la fermeté et la stabilité".
Il a appelé à continuer à envoyer tels convois pour briser le blocus imposé sur la Bande de Gaza, appréciant l'insistance des membres du convoi et leur patience jusqu'à leur arrivée à Gaza.
Hamad a remercié les autorités en Egypte qui ont permis et facilité l'arrivée du convoi à la Bande de Gaza, souhaitant une ouverture permanante et naturelle pour le passage de Rafah.

Sud de Gaza : un engin explosif ciblant une patrouille militaire

CPI
Un engin s’est explosé dimanche soir (20/4) dans une patrouille militaire sioniste dans le sud de la bande de Gaza.
Un témoin oculaire a déclaré qu'une bombe a été explosée, dimanche soir, avec le passage de la patrouille sioniste à l'est de Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza.
La dixième chaine de la télévision israélienne a annoncé qu'une bombe a  été fortement explosée, dimanche soir, sur l’armée d'occupation, durant son franchissement la frontière du sud de la bande de Gaza lors des activités militaires de routine.
Elle a déclaré que la bombe n'a pas causé de dommages ou de blessures dans les rangs des soldats israéliens, selon la revendication.

Un soldat israélien blessé par les tirs égyptiens sur la frontière

Jérusalem-CPI
Un soldat isaélien a été blessé, dimanche soir (20/4), après une exposition de son jeep militaire a des tirs de feu par les soldats égyptiens par erreur sur la frontière entre l'Egypte et la Palestine occupée en 48.
Le soldat blessé suit la direction de la Division de la bande de Gaza, il a été blessé lorsque des soldats ont ouvert le feu contre des bandits du côté égyptien de la frontière, selon le site sioniste "Walla".
Dans un contexte similaire, la radio de l'armée de l'occupation israélienne a indiqué que l'opération de contrebande explosive a été échouée à la frontière ce soir.

Une délégation de Hamas rend visite à la famille du prisonnier Fouad Choubaki

Gaza-CPI
Une délégation de la direction du mouvement de résistance islamique "Hamas" de la zone est de la ville de Gaza, le dimanche soir (20/4), a rendu visite à la famille du prisonnier Fouad Choubaki, un chef de file dans le mouvement « Fatah».
La délégation, en visite a compris à la fois le membre du bureau politique du Hamas, le prisonnier libéré Cheikh Jamal Mouchtahi et le chef dans le mouvement, le Dr,Maher Sabra, ainsi qu’un groupe de dirigeants de la région à l'est de Gaza.
La délégation du mouvement «Hamas» a été reçue par la famille du prisonnier Choubaki et un certain nombre de ses proches qui s'est félicité de la visite de la délégation, à l'occasion de la Journée des prisonniers palestiniens, qui coïncide avec le 17 Avril de chaque année.
Simon Atallah, le membre du conseil municipal de la municipalité de Gaza, a parlé dans un discours au nom du Hamas pour saler la fermeté des prisonniers dans les prisons israéliennes, elle a également rendu hommage à la résistance et les sacrifices du prisonnier Choubaki.
Dans son discours,  la famille Choubaki sur la langue du Dr,Mahmoud al - Choubaki a remercié Hamas dans la région de l'est de la bande de Gaza sur sa visite, en disant que cette visite apporte de l'espoir dans le cœur des prisonniers et de leurs familles.
La direction du Hamas a présenté un bouclier pour  la famille Choubaki en reconnaissance pour sa fermeté derrière les barreaux de l’occupation.
Le prisonnier Fouad Choubaki, 70 ans, a été détenu dans la prison sioniste d’" Ofer "depuis la date de 14/03/2006, et il souffre d'une grave détérioration dans son état de santé

L’AP remet un fusil à un agent occupant

Cisjordanie-CPI
La deuxième chaine de la télévision sioniste a révélé l'un des incidents de coordination de la sécurité pratiquée et qui a eu lieu dimanche dans l'une des villes de la Cisjordanie occupée.
En précisant le détail de cet indicent, une jeep militaire s’est arrêté dans une rue de la Cisjordanie occupée, le dimanche, où un officier est descendu et a mis son pistolet de type M16 sur le capot de la jeep, puis il monta sans prendre son arme.
Peu de temps après l'agent s’est rendu compte que son arme n'était pas avec lui - selon la deuxième chaîne de sioniste - et il est parti accompagné des soldats à la recherche de l'arme, mais ils l’ont pas trouvé.
La chaine israélienne a ajouté que les membres de la police palestinienne l'ont trouvée, où ils ont contacté le bureau de la coordination et de la liaison, qui l’ont remis à l'agent israélien.
Il est à noter que le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a confirmé dans ses déclarations qu’il ne cessera pas de coordonner avec l'entité occupante israélienne, à la lumière des arrestations continues et les poursuites des organes de résistance dans les villes de la Cisjordanie occupée.