vendredi 4 février 2011

La position américaine sur l'Egypte critiquée en Israël


JERUSALEM (AP) — La réponse de Barack Obama à la révolte en Egypte est très critiquée en Israël, où beaucoup jugent sa position naïve et estiment que les pressions exercées par la Maison Blanche pour pousser Hosni Moubarak vers la sortie pourraient être une stratégie risquée.
Ces détracteurs, parmi lesquels de hauts responsables israéliens qui se sont abstenus de toute critique publique, affirment qu'Obama répète les erreurs de certains de ses prédécesseurs soucieux de promouvoir les droits de l'Homme et la démocratie au Moyen-Orient.
Les autorités israéliennes n'ont pas critiqué ouvertement le président américain, mais ne cachent pas leur crainte de voir les islamistes profiter de la situation. "Je ne pense pas que les Américains comprennent la catastrophe dans laquelle ils plongent le Moyen-Orient", affirme le député et ex-ministre Benyamin Ben-Eliezer, un ami de longue date de Moubarak.
"S'il y avait des élections comme les Américains le veulent, (...) les Frères musulmans remporteraient la moitié des sièges au Parlement", a-t-il déclaré à la radio de l'armée israélienne. "Ce serait un nouvel islam radical extrémiste au Moyen-Orient."
Il y a une trentaine d'années, le président Jimmy Carter avait appelé un autre allié de Washington, le shah d'Iran, à assouplir sa poigne de fer, avant de voir son régime autocratique renversé par la Révolution islamique. Plus récemment, des élections soutenues par les Etats-Unis ont renforcé le Hezbollah au Liban, le Hamas dans les territoires palestiniens et le camp ultra-conservateur en Iran.
"Jimmy Carter restera dans l'histoire américaine comme 'le président qui a perdu l'Iran''', a jugé cette semaine l'analyste Aluf Benn dans le quotidien israélien "Haaretz". "On se souviendra de Barack Obama comme du président qui a 'perdu' la Turquie, le Liban et l'Egypte."
"Si on permet à des forces extrémistes d'exploiter des processus démocratiques pour arriver au pouvoir (...), comme cela s'est passé en Iran et ailleurs, le résultat sera mauvais pour la paix et la démocratie", a déclaré de son côté le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou la semaine dernière.
Hosni Moubarak jouit d'une grande considération en Israël pour avoir scrupuleusement respecté l'accord de paix israélo-égyptien depuis son accession au pouvoir il y a 30 ans. Si les relations entre les deux pays ont souvent été fraîches, la stabilité de l'Egypte de Moubarak a permis à Israël de réduire sa présence militaire à la frontière avec son voisin.
Le président égyptien a aussi collaboré avec Israël pour contenir le gouvernement Hamas dans la Bande de Gaza et a servi d'intermédiaire entre l'Etat hébreu et le monde arabe. Pour les Israéliens, il est essentiel que le prochain dirigeant égyptien continue à honorer l'accord de paix.
Face à la contestation en Egypte, l'administration Obama a d'abord exprimé sa confiance dans le gouvernement du Caire avant de menacer de couper l'aide américaine et enfin de presser implicitement Moubarak de céder le pouvoir. "Nous voulons voir des élections libres, justes et crédibles", a déclaré mercredi le porte-parole du département d'Etat P.J. Crowley. "Le plus tôt sera le mieux."
Pour ses détracteurs israéliens, Washington a perdu de sa crédibilité en lâchant Moubarak. Ils estiment que les Etats-Unis se sont hâtés de le "poignarder dans le dos", selon Eytan Gilboa, un expert des Etats-Unis à l'université Bar-Ilan.
"Pour Israël, (les Américains) auraient pu faire pression sur Moubarak, mais pas aussi ouvertement, car cela pourrait entraîner une perte de confiance dans les Etats-Unis chez tous les pays arabes pro-occidentaux du Moyen-Orient, et également une perte de confiance dans Israël", ajoute M. Gilboa. AP

Un tour de France pour la campagne du bateau pour Gaza

Un « Gazathon » en tournée

Un tour de France pour la campagne du bateau français est organisé du 2 au 26 février. L'objectif : mobiliser les Français sur le sort des Palestiniens de Gaza et promouvoir la campagne, en quête de moyens financiers et de soutiens plus larges, dans une vingtaine de villes à travers des conférences, des interventions publiques et des projections.

Un tour de France pour la campagne du bateau pour Gaza
Les responsables de la campagne du bateau français pour Gaza ont souhaité faire fort. Deux après la fin de l’attaque israélienne, le « Bateau Gaza Tour », destiné à promouvoir la prochaine flottille humanitaire, est organisé depuis mercredi 2 février et ce jusqu’au 26 février dans une vingtaine de villes françaises.
Après Lille et Strasbourg, ce sera au tour de Lyon, de Marseille, de Bordeaux, de Caen, en passant par Mulhouse, Montpellier ou encore Saint-Denis d’accueillir la tournée. « Avant de passer par la mer, la mobilisation en France pour briser le blocus de la bande de Gaza passera d’abord par la terre », lit-on dans le communiqué de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine. Des débats, des interventions publiques, des projections de films seront ainsi organisées tout au long du parcours.

Une campagne, trois messages

Lancée en novembre 2010 par la Plateforme et le Collectif national pour une paix juste et durable, qui regroupe une soixantaine d’organisations pro-palestiniennes, la campagne met sous les feux des projecteurs le triste sort des Palestiniens de la bande de Gaza, toujours sous blocus israélien depuis plusieurs années.
Une première tentative destinée à briser le siège a échoué fin mai 2010. Une flottille humanitaire qui faisait route vers Gaza avait en effet été assaillie par l’armée israélienne, causant la mort de neuf personnes.
Les responsables de la campagne espèrent bien réussir à passer en mai prochain avec, à bord, des personnalités, des représentants politiques et des journalistes ainsi que du matériel humanitaire à destination de la population palestinienne, dont 80 % dépend de l’aide internationale,selon plusieurs ONG internationales. Ce navire devrait rejoindre une quinzaine d'autres, représentatifs de plusieurs pays, dont six gros cargos mettant le cap vers Gaza.
Le « Bateau Gaza Tour » porte trois messages : « dénoncer et briser le siège israélien de Gaza, promouvoir et faire respecter le droit international, répondre à la crise humanitaire que subissent un million et demi de Palestiniens de Gaza », indique le communiqué.

13 % de la somme récoltés

« Après plusieurs mois de mobilisation, le soutien financier et citoyen devient de plus en plus fort et grâce aux dizaines de mobilisations de soutien partout en France nous nous rapprochons de notre objectif pour l’envoi du bateau en mai prochain », indique le communiqué.
A ce jour, 60 000 euros, soit près de 13 % des 450 000 euros nécessaires à l’achat du bateau, du matériel et aux frais de fonctionnement du bateau (gasoil et équipage), ont été récoltés. Les organisateurs du projet comptent plus que jamais sur ce tour de France pour informer les Français de la situation et recueillir les dons.
Pour en savoir plus sur les dates de la tournée

Palestine : Jimmy Carter accusé de désinformation et mensonges

03 février 2011

L'ancien président des États-Unis aurait peut-être dû ne pas l'écrire ce dernier livre, datant de 2006. Il y parle de Palestine, de paix et d'Apartheid. Ne pas l'écrire qu'une action de masse a été déposée à la cour fédérale de Manhattan mardi matin.
Pour représenter les plaignants, l'avocat David Schoen, qui officie à Montgomery, en Alabama. Selon lui, le livre a été présenté par l'éditeur Simon and Schuster comme un compte-rendu exact des négociations de paix qui eurent lieu au Moyen-Orient. « Vous ne pouvez pas commercialiser comme une vérité absolue quelque chose qui ne l'est pas. »
La plainte s'évalue à 5 millions de dollars et parmi les cinq plaignants, deux possèdent une double nationalité israélo-américaine. Tous esiment que le livre de Jimmy Carter est trompeur et fallacieux. Les critiques ne s'arrêtent pas là : Kennet Stein, un ancien conseiller de Carter, qui a démissionné a admis que l'ouvrage était « rempli d'erreurs factuelles ». (via New York Times)
Un porte-parole de la maison d'édition a fait valoir la position de son patron. « Ce procès est insensé, sans fondement et une tentative pour les demandeurs, en dépit de leurs plaintes, de punir l'auteur, un lauréat du prix Nobel de la Paix ». En somme, circulez.
« C'est une attaque sidérante de la liberté d'expression contre laquelle nous avons l'intention de nous défendre fermement. »
Mais pour l'avocat, l'affaire est faite. En acceptant de publier un ouvrage déformant la réalité des faits, ou prêtant possiblement à une mauvaise interprétation, la maison devient aussi coupable que l'auteur. Dénaturer les faits et tromper le lecteur alors que de vifs débats on sans cesse lieu dans cette région du monde est un acte très grave insiste-t-il.
C'est manifestement la première fois qu'un ancien président et son éditeur sont poursuivis pour de pareils motifs, en violation avec les droits des consommateurs par la publication d'informations inexactes. (via Washington Post)

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Palestiniens embarrassés

03/02/2011
Le soutien du régime de Moubarak est fondamental pour les Palestiniens. Mais les soulèvements suggèrent la contestation du Hamas et du Fatah.
Delphine Matthieussent Correspondance à Jérusalem
Même si les responsables palestiniens de Ramallah évitent de se prononcer sur les événements égyptiens, ils ont du mal à cacher leur embarras. Peut-être autant qu’Israël, l’Autorité palestinienne a en effet beaucoup à perdre d’un changement de régime au Caire.
Le gouvernement égyptien est en effet l’un des principaux soutiens du président palestinien Mahmoud Abbas dans la région. Il joue un rôle important d’intermédiaire dans les négociations de paix avec l’Etat hébreu et dans les tentatives de réconciliation avec le Hamas. Moubarak et Abbas sont en outre considérés comme proches. Abbas, qui est familier des voyages au Caire, y était encore la semaine dernière pour s’entretenir avec le président égyptien.
Cette crainte de perdre un allié essentiel se double de celle d’une contagion des revendications égyptiennes, contre une Autorité palestinienne souvent accusée d’autoritarisme. Les répercussions en Cisjordanie sont pour le moment limitées : les rares manifestations organisées à Ramallah, regroupant seulement quelques dizaines de personnes, ont été rapidement dispersées par la police palestinienne. Un groupe Facebook a bien été créé, appelant à des manifestations demain, mais il ne regroupe que quelques centaines de membres.
Officiellement, les responsables palestiniens se veulent rassurants. "Le problème est complètement différent en Palestine où le vrai dictateur est Israël. Les injustices, le manque de liberté, la misère sont causés par Israël. Les pouvoirs de l’Autorité palestinienne, qui est financée par l’aide internationale, sont en fait très limités. S’il y a une réaction populaire ici, un quelconque sentiment de colère, ils seront dirigés contre les Israéliens", déclarait dernièrement Nabil Shaath, membre du comité central du Fatah et l’un des principaux conseillers d’Abbas.
Pourtant, les dirigeants palestiniens ont pris les devants de potentielles revendications en évoquant cette semaine l’organisation d’élections, pour la première fois depuis des mois. Le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a ainsi annoncé que les élections municipales, initialement prévues en juillet 2010, seraient organisées "dès que possible" cette année. Il a aussi appelé les partis à "commencer à réfléchir sérieusement à des élections générales", dans une interview à la télévision officielle palestinienne.
Ces élections ont été plusieurs fois repoussées en raison de la séparation entre la Cisjordanie et la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, qui conteste la légitimité d’Abbas et refuse d’organiser un scrutin conjointement avec l’Autorité palestinienne. Le mandat du président Abbas, qui a expiré en janvier 2009, a été prolongé sine die.
A Gaza, les responsables du Hamas craignent aussi la contagion, même si le calme prévaut jusqu’à présent. Plusieurs milliers de personnes ont rejoint un groupe Facebook appelant à se rebeller contre le mouvement islamiste et appelant, comme en Cisjordanie, à manifester demain.
Dans la ville de Gaza, des policiers du Hamas en civil ont violemment dispersé lundi un rassemblement de quelques dizaines de femmes, en solidarité avec le mouvement égyptien. Selon l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch, plusieurs d’entre elles, arrêtées, ont ensuite été frappées et insultées pendant leur interrogatoire.
Sur le plan diplomatique, un changement de régime au Caire pourrait cependant renforcer le Hamas, surtout si les Frères musulmans, dont il est proche, accèdent au pouvoir. Le Hamas palestinien partage avec les Islamistes égyptiens son refus d’une normalisation des relations avec Israël. Dans l’immédiat, les troubles égyptiens se sont traduits par un relâchement de la surveillance égyptienne à la frontière avec le territoire palestinien. Plusieurs contrebandiers palestiniens, détenus dans les prisons égyptiennes, ont regagné ces derniers jours la bande de Gaza, via les tunnels, après s’être échappés.

Benyamin Nétanyahou veut "renforcer la puissance d'Israël"

LEMONDE.FR avec Reuters | 02.02.11
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, s'est prononcé mercredi 2 février pour "renforcer la puissance d'Israël" en réponse aux troubles actuels en Egypte, tout en assurant vouloir poursuivre ses efforts en vue d'un accord de paix avec les Palestiniens.
Dans un discours au Parlement, le chef du gouvernement a réitéré ses craintes de voir un nouveau régime égyptien susceptible de remplacer celui de Hosni Moubarak adopter une ligne islamiste, tout en assurant les manifestants égyptiens du soutien d'Israël en faveur de réformes démocratiques.
"Le fondement de notre stabilité, de notre avenir, et du maintien ou du renforcement de la paix, particulièrement en des temps instables, ce fondement tient au renforcement de la puissance d'Israël", a-t-il dit. Ces propos, les plus fermes qu'il ait tenus depuis le début des manifestations en Egypte, laissent entendre qu'Israël pourrait juger nécessaire de renforcer son arsenal militaire si le traité de paix conclu en 1979 avec son voisin égyptien (le premier avec un Etat arabe) ne survivait pas à un changement de régime au Caire ou si sa pérennité était remise en cause.
Cet accord, en pacifiant la frontière avec une nation qui était auparavant le principal adversaire arabe d'Israël, a permis à ce dernier de réduire fortement ses dépenses militaires au fil des ans. Ces dernières représentent aujourd'hui environ 9 % du produit intérieur brut contre 30 % durant les années précédant l'accord de paix avec l'Egypte.
A propos des Palestiniens, M. Nétanyahou a appelé le président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à saisir ce qu'il a présenté comme une occasion créée par les manifestations en Egypte en faveur d'une reprise des pourparlers de paix. Mais il a admis que les divergences entre les deux parties étaient peut-être "trop importantes pour être comblées".
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Israël et l’Autorité palestinienne redoutent une chute du régime égyptien

04 février 2011
Par RFI
Une forte majorité d’Israéliens (65%) estime que la chute du président égyptien Hosni Moubarak aurait un effet négatif pour leur pays et se traduirait par l'arrivée au pouvoir d'un « régime islamiste », selon un sondage publié, jeudi 3 février 2011, par le premier quotidien du pays, le Yediot Aharonot. Du côte de l'Autorité palestinienne, on invoque la non ingérence dans les affaires de l'Egypte pour interdire les manifestations liées aux événements en Egypte. Une même inquiétude partagée par les deux camps même si elle ne répond pas aux mêmes raisons.
Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez
Les Israéliens ont les yeux rivés sur leur voisin égyptien et redoutent un changement radical dans le paysage stratégique régional. Le scénario du pire, pour la plupart des Israéliens, ce serait la remise en cause de l’accord de paix avec l’Egypte signé à la fin dans années 1970.
« Si les Frères musulmans ou d’autres extrémistes prennent le pouvoir, explique le professeur Raphael Israeli spécialiste du monde musulman à l’université hébraïque de Jérusalem, alors ils peuvent, comme le Hamas dans la bande Gaza, déclarer qu’ils veulent anéantir Israël et continuer à faire la guerre en Israël. Alors on recommencera du début. Ils enverront des forces armées vers le Sinaï qui était démilitarisé. A ce moment là, les accords de paix seront défaits. Et par ce fait, Israël entrera aussi dans le Sinaï. Et on reviendra à la position de force et de violence où l’on était il y a 30 ans, avant les accords de paix ».
Cette semaine, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a souhaité que la communauté internationale pèse de tout son poids pour que le gouvernement égyptien respecte le traité de paix avec Israël.
Manifestations interdites en Cisjordanie
Officiellement, l’Autorité Palestinienne invoque la « non–ingérence dans les affaires de pays-frères », mais concrètement il est désormais interdit de participer en Cisjordanie à des rassemblements en solidarité avec les révoltes tunisienne et égyptienne.
Selon l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch, et selon plusieurs activistes palestiniens, des manifestations de ce genre ont été dispersées ces derniers jours parfois avec brutalité. A tel point que Human Rights Watch appelle les Etats-Unis et l’Union européenne à suspendre leur financement des services de sécurité palestiniens.
L’Autorité palestinienne redoute-t-elle d’être atteinte par le vent de la contestation qui souffle sur le monde arabe ? Ou est-elle seulement embarrassée face au tumulte qui secoue l’Egypte, l’un des parrains du processus de paix ?
En tous cas des rassemblements en solidarité avec la révolte égyptienne ont également eu lieu dans la bande de Gaza contrôlée par le Hamas. Et là aussi, ils ont parfois été dispersés sans ménagement.
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Le Surinam est le 13e pays d’Amérique Latine à reconnaître la Palestine.

La République du Surinam a reconnu ce mardi 1er février 2011 la Palestine comme État souverain dans ses frontières de 1967, devenant ainsi le treizième pays d’Amérique du Sud à prendre cette position, a informé l’agence officielle palestinienne WAFA.
Le président de ce pays, Desi Bouterse (photo), a remis les documents respectifs au leader de l’Autorité Nationale Palestinienne (ANP), Mahmoud Abbas, à travers l’ambassadeur palestinien au Brésil. Abbas a applaudi cette décision et a hautement valorisé les relations entre le peuple du Surinam et le peuple palestinien. Dans la missive dont une copie a été transmise au Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki Moon, Bouterse défend le droit du peuple palestinien à "occuper son territoire et à vivre en paix" et plaide pour la fin du conflit de la part d’Israël et pour la stabilité de la région.
Cette reconnaissance couronne les efforts diplomatiques du leader de l’ANP, qui s’était réuni avec Bouterse durant la visite qu’il a réalisée au Brésil à l’occasion de l’accession au pouvoir de la présidente Dilma Rouseff
L’Amérique Latine accélère la marche vers une Palestine souveraine
Le Suriname devient ainsi le treizième pays à reconnaître l’État palestinien. Depuis le mois de décembre 2010, plusieurs autres pays sud-américains ont reconnu la Palestine comme État indépendant : l’Argentine, le Brésil, la Bolivie, l’Équateur, la Guyane, l’Uruguay, le Paraguay, le Chili et tout récemment le Pérou, bien que ces deux derniers pays ne l’ont pas fait dans le cadre des frontières de 1967. Cuba, le Nicaragua, le Costa Rica et le Venezuela avaient déjà reconnu l’État palestinien. Le seul pays manquant à l’appel est la Colombie, dont la politique extérieure reste largement dépendante des États-Unis.
Le territoires de Jérusalem Est qui se trouve actuellement sous occupation Israélienne, ajouté à ceux de Gaza et de la Cisjordanie, totalisent six mille 200 kilomètres carrés sur les 15 mille qui appartenaient initialement aux palestiniens. Ce sont les seuls territoires encore aux mains de ce peuple après que l’Organisation des Nations Unies (ONU) a décidé en 1948 de diviser le territoire pour en donner une partie à Israël. Pendant la guerre des Six Jours en juin 1967, Israël a envahi le territoire de Jérusalem Est alors qu’il avait été assigné à la Palestine.
L’occupation Israélienne s’accompagne d’une grave crise humanitaire pour La population Palestinienne à la suite du blocus économique et commercial imposé par Tel Aviv depuis quatre ans. Ce blocus impose la fermeture des passages frontaliers nécessaires pour que la Palestine puisse recevoir de l’aide humanitaire, alimentaire et le combustible.
Après l’invasion par Israël du territoire palestinien, le gouvernement de ce pays a entamé la construction de milliers de colonies Israéliennes à Jérusalem Est. Les troupes et les autorités Israélienne ont délogé les résidents palestiniens par la forcé, raison pour laquelle les conversations de paix entre les deux nations sont au point mort.
Agences : TeleSUR/Prensa Latina-Télam-Ria Novosti/rp-PR
Traduction : Thierry Deronne, pour La Revolución Vive http://www.larevolucionvive.org.ve/...

Les Palestiniens pour une médiation onusienne pour établir leur Etat au lieu des négociations avec Israël

La plupart des Palestiniens sont en faveur d'une médiation des Nations unies pour établir leur Etat au lieu d'engager des négociations directes avec l'occupant israélien, indique un sondage rendu public mercredi.
Ce sondage réalisé par l'Institut arabe pour la recherche et le développement a révélé que quelque 73 % des personnes interrogées sont d'accord pour obtenir la reconnaissance internationale d'un Etat palestinien indépendant par le Conseil de sécurité des Nations unies, alors que 22 % sont contre cette option.
En outre, 83 % des sondés estiment que l'Autorité palestinienne devrait appeler le Conseil de sécurité onusien à condamner la construction de colonies israéliennes en Cisjordanie et à El-Qods-Est, capitale du futur état palestinien indépendant.
APS
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Palestiniens: nouvelle conférence de donateurs, Israël appelé à des mesures

03 février 2011
Fabrice Randoux
Agence France-Presse
Paris
Une nouvelle conférence de donateurs pour la création d'un État palestinien se tiendra en juin à Paris, ont annoncé jeudi plusieurs ministres réunis en France, en appelant Israël à «des mesures structurelles plus ambitieuses» pour la liberté de mouvement.
«A la demande de l'Autorité palestinienne, une nouvelle conférence internationale de donateurs pour un État palestinien se tiendra à Paris en juin», précise un communiqué émanant de représentants français, de l'Union européenne, de la Norvège et du Quartette (USA, ONU, Russie, UE).
Cette conférence se tiendra peu avant une date à décider par le Quartette pour un «accord politique à trouver entre les parties via des négociations», précise le texte.
Dans la journée, le Premier ministre français François Fillon, qui a reçu son homologue palestinien Salam Fayyad, avait souligné qu'une nouvelle conférence de donateurs devait avoir «une véritable dimension politique et qu'elle s'inscrive bien dans une dynamique conduisant à la création du futur État palestinien».
Le communiqué a été rendu public à l'issue d'un dîner réunissant au Quai d'Orsay Salam Fayyad, la chef de la diplomatie française Michèle Alliot-Marie, hôte de la réunion, la chef de la diplomatie de l'Union européenne Catherine Ashton, le ministre norvégien des Affaires étrangères, Jonas Gahr Stoere, et Gary Grappo, adjoint du représentant spécial du Quartette, Tony Blair.
Les négociations de paix israélo-palestiniennes sont dans l'impasse depuis l'automne, les États-Unis ayant échoué à les relancer.
Les présidents et co-présidents de la Conférence internationale des donateurs pour un État palestinien, lancée en décembre 2007 à Paris, ont ajouté dans leur communiqué «appeler Israël à prendre des mesures structurelles plus ambitieuses pour continuer à faciliter les accès et les mouvements» dans les Territoires palestiniens.
Si Israël a allégé son blocus sur Gaza depuis l'été dernier, la liberté de mouvement et de commerce reste très limitée dans ce territoire et en Cisjordanie.
En félicitant l'Autorité palestinienne pour les «progrès accomplis» depuis 2008, les dirigeants de la Conférence des donateurs appellent aussi à poursuivre l'effort financier en sa faveur. Ils se félicitent notamment des avancées dans «la gestion et la transparence des finances publiques, la gouvernance, les améliorations sociales, et dans les domaines de la justice et de la sécurité».
«Si l'Autorité palestinienne maintient ses succès dans l'établissement d'institutions et la fourniture de services publics, elle sera en bonne position pour la création d'un État prochainement», ajoute le texte, sans mentionner de date.
La première conférence des donateurs, en décembre 2007 à Paris, s'est concrétisée par le versement sur 3 ans de l'intégralité des 7,7 milliards de dollars promis alors, dont 4,3 milliards d'aide budgétaire.
Selon un diplomate français, «la réussite de la première conférence des donateurs a permis de démontrer que les Palestiniens n'étaient pas corrompus, laxistes et incompétents. Ce qui nous permet de dire aujourd'hui sans être ridicules que l'État palestinien peut être proclamé à tout moment».
Réaffirmant l'objectif de la création d'un État palestinien d'ici fin 2011, M. Fillon a souhaité «la relance immédiate du processus de paix».
«Nous disons clairement que l'Europe ne peut plus continuer à payer et être tenue à l'écart des décisions politiques. Nous pensons qu'une nouvelle approche s'impose, une méthode «plus collective», «plus volontariste», «qui associe davantage le Quartette», a insisté M. Fillon alors qu'une réunion ministérielle de cette enceinte est prévue samedi à Munich.

Mahmoud Abbas exprime sa "solidarité" à Moubarak Le président de l’Autorité palestinienne a téléphoné au président égyptien

publié le jeudi 3 février 2011.
Le Point : http://www.lepoint.fr/monde/mahmoud-abbas-exprime-sa-solidarite-a-moubarak-29-01-2011-133400_24.php
Source AFP
Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a téléphoné samedi au chef de l’État égyptien Hosni Moubarak pour exprimer sa "solidarité" et son espoir que le pays surmonte la contestation sans précédent débutée mardi. "Le président Mahmoud Abbas a appelé le président égyptien Hosni Moubarak et a affirmé sa solidarité avec l’Égypte et son engagement pour sa sécurité et sa stabilité", dit un communiqué du bureau de Mahmoud Abbas.
"Il a exprimé le souhait que Dieu bénisse l’Égypte et son peuple qui se sont toujours tenus au côté du peuple palestinien", poursuit le texte. L’Égypte, frontalière de la bande de Gaza, a joué un rôle majeur dans les pourparlers de paix entre Palestiniens et Israéliens, et a également tenté d’amener le Fatah du président Abbas à la réconciliation avec son rival palestinien Hamas, qui contrôle la bande de Gaza. Auparavant dans la matinée, le roi Abdallah d’Arabie saoudite a téléphoné à M. Moubarak pour lui exprimer sa solidarité et dénoncer "les atteintes à la sécurité et la stabilité" de l’Égypte.
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Manifestations en Palestine

Cisjordanie - 03-02-2011

Par Mazin Qumsiyeh 
Dans le gouvernorat de Bethléem, une manifestation contre la colonisation israélienne aura lieu vendredi, après la prière, à Wad Rahhal. Samedi 5 février, journée mondiale d'action pour la démocratie et contre la colonisation, manifestations à 14h à Al-Qods (Jérusalem) à Bal el-Amoud/porte de Damas ; à Ramallah, place al-Manara ; à Bethléem : place de la Nativité (et dans d'autres villes, nous mettrons à jour).


















Gaza : Manifestation en soutien à la révolution égyptienne, pendant que l'armée sioniste bombarde les tunnels à Rafah
Elles sont organisées par plusieurs organisations de la société civile et des activistes.
Ce seront des rassemblements non violents, non coordonnés ou au nom de partis politiques. Ne porter que des drapeaux égyptiens, tunisiens et palestiniens.  
Traduction : MR pour ISM
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23 Palestiniens tués, 400 arrêtés en janvier 2011

Palestine - 03-02-2011

Par Ezzedeen AlQassam Brigades 
Un rapport mensuel révèle qu'Israël a assassiné 23 Palestiniens en janvier 2011, et arrêté plus de 400 personnes. Beaucoup des victimes étaient mineurs, dit le rapport.
Selon l'association internationale pour les droits de l'homme Tadamon (Solidarité), 13 des Palestiniens tués, dont 3 mineurs, vivaient en Cisjordanie, et 8 dans la Bande de Gaza.
Israël a arrêté en un mois 200 Palestiniens, dont 55 mineurs, en Cisjordanie, et 200 travaillant en Israël.
Parmi les détenus, se trouvent les députés Omar Abdul-Raziq et Mohammed Jamal al-Natshe.
Traduction : MR pour ISM 

Quelqu'un peut-il offrir un révolver à Abbas sur un plateau d'argent ?

Cisjordanie - 03-02-2011
Par Stuart Littlewood

Stuart Littlewood est auteur du livre "Radio Free Palestine", qui parle du calvaire des Palestiniens sous occupation. 
Dans notre joie et notre enthousiasme pour l'Egypte, n'oublions pas la tache grise et sinistre qui est Mahmoud Abbas. Il doit se demander, avec crainte, pourquoi il a jusqu'à maintenant échappé à la purge alors que ses frères de lait Hosni et Zine sont envoyés paître ailleurs. Certains disent qu'Abbas n'est pas un mauvais bougre, qu'il a juste perdu le nord. En réalité, il a contre lui un long dossier de crime, trop fastidieux à détailler ici.
Illégitimité
Membre fondateur de la section Fatah d'Arafat, il a remporté la présidence de l'Autorité nationale palestinienne en 2005, lors d'un concours douteux et profondément biaisé – qu'on ne peut honorer du mot "élection" – dans lequel Israël a lourdement interféré pour faire obstruction aux autres candidats. Il a dépassé la durée de son mandat de deux ans et on considère largement qu'il n'a ni légitimité ni mandat populaire ; pourtant, il continue d'être soutenu par les Etats-Unis et Israël et leurs courtisans.
En 2007, il a dissous le gouvernement d'unité dirigé par le Hamas et nommé Salam Fayyad au poste de Premier ministre, décision presque certainement illégale selon la Loi fondamentale palestinienne et destinée à assurer la désunion et la faiblesse qu'Israël voulait absolument.
Collaboration
Dernièrement, il a été sérieusement touché par les documents Wikileaks, qui ont divulgué que le gouvernement israélien "avait consulté l'Egypte et le Fatah avant l'Opération Cast Lead, leur demandant s'ils étaient prêts à assumer le contrôle de Gaza une fois qu'Israël aurait vaincu le Hamas."
Un vrai patriote palestinien ne serait certainement pas resté silencieux sur un projet diabolique de crimes de guerre visant ses compatriotes !
Il semble qu'il a aussi demandé à Israël de renforcer le blocus de ses compatriotes à Gaza, en invitant même l'entité raciste à réoccuper la zone frontalière entre Gaza et l'Egypte.
Il a ensuite essayé d'enterrer le rapport Goldstone en retirant le soutien palestinien à un vote du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies visant à l'envoyer devant l'Assemblée Générale pour une éventuelle action. Un tel vote aurait été la première étape vers les tribunaux pour crimes de guerre, et il a été rapporté que les responsables états-uniens l'ont prévenu que ceci compliquerait les efforts en vue de relancer les pourparlers de paix israélo-palestiniens – alors irrémédiablement discrédités de toute façon.
Faire le sale boulot d'Israël
Les escadrons sécuritaires d'Abbas, financés par les Etats-Unis, se sont déchainés dans toute la Cisjordanie, faisant le sale boulot des forces d'occupation israélienne, réprimant comme des voyous tous signes de résistance et raflant les membres du Hamas. Et l'Autorité palestinienne a maintenant aboli la liberté d'expression en interdisant aux Palestiniens de manifester leur soutien aux Egyptiens et aux Tunisiens.
Abbas a téléphoné à Moubarak pour lui exprimer "sa solidarité" devant la révolte populaire grandissante des Egyptiens qui exigent sa démission, en dépit de sa collaboration avec Israël pour aider le régime voyou à maintenir son blocus cruel et asphyxiant de Gaza. Abbas a également téléphoné au président tunisien Zine el-Abidine Bin Ali avant qu'il soit éjecté.
Quand il a pris ses fonctions de président, Abbas a prêté le serment suivant :
"Je jure devant Dieu Tout-Puissant d'être fidèle à ma patrie et à ses lieux saints, et au peuple et à son patrimoine national, de respecter le système constitutionnel et le droit, et de sauvegarder complètement les intérêts du peuple palestinien, que Dieu m'en soit témoin."
Puisse Dieu le frapper de la foudre ! Il s'est totalement moqué de la Loi fondamentale, il a détourné la présidence et fait de la comédie du processus de paix une farce sanglante. Il a veillé à ce que la désunion devienne le nom du jeu tandis que les compétences diplomatiques étaient abandonnées, ou plus exactement jamais maîtrisées.
Quant au patrimoine national et aux lieux saints, les négociateurs du dingue étaient prêts à les remettre à l'ennemi sur un plateau d'argent.
Jadis, un perdant de premier rang aurait reconnu que le jeu était fini et fait ce qu'il fallait. Il se serait retiré dans son bureau et aurait fermé la porte. Le maître d'hôtel lui aurait apporté, sur un plateau d'argent, un verre de son meilleur brandy et un revolver, et aurait quitté discrètement la pièce. Après quelques instants de réflexion et écrit une lettre d'adieu, le gentleman se serait fait sauter la cervelle et aurait sauvé tout le monde d'une foule de problèmes.
Les Palestiniens feraient bien d'avoir un Plan B crédible, pour quand ils entendront le bang. 
Traduction : MR pour ISM

Des avions israéliens bourrés de moyens répressifs sont arrivés à l’aéroport du Caire

jeudi 3 février 2011 - 11h:28
Middle East Monitor
L’International Network for Rights and Development [INRD] a fait valoir que des moyens logistiques israéliens ont été envoyés à Moubarak pour l’aider à faire face aux manifestations qui exigent qu’il abandonne son poste de chef de l’Etat.
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Trois avions israéliens ont atterri à l’aéroport du Caire ce samedi, transportant des armes utilisées pour la dispersion de grandes foules.
Selon les informations communiquées par cette organisation non-gouvernementale, trois avions israéliens ont atterri à l’aéroport (international) Mina du Caire ce samedi, transportant du matériel dangereux pour une utilisation dans la dispersion et la répression des grandes foules.
Dans la déclaration diffusée par l’INRD, il a été révélé que les forces de sécurité égyptiennes ont reçu des cargaisons complètes de trois avions israéliens qui transportaient, dit-on, une abondante cargaison de gaz internationalement interdits pour disperser les foules qui manifestent.
Si ces informations sont exactes, cela suggère fortement que le régime égyptien se prépare pour le pire des scénarios dans la défense de ses positions, malgré le naufrage du pays dans le chaos.
Le dimanche 30 janvier, le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’est adressé aux ministres du gouvernement israélien dans une déclaration publique en disant : « Nos efforts visent au maintien permanent de la stabilité et de la sécurité dans la région ... et je vous rappelle que la paix entre Israël et l’Egypte a résisté pendant plus de trois décennies ... nous nous efforçons actuellement d’assurer la continuité de ces relations. »
Netanyahu a ajouté : « Nous suivons les événements qui se déroulent en Egypte et dans la région avec vigilance ... et il incombe en ce moment que nous montrions responsabilité, maîtrise de soi et une attention maximale pour la situation ... dans l’espoir que les relations pacifiques entre les Israéliens et l’Egypte perdurent... »
Le Premier ministre israélien a incité les ministres du gouvernement israélien de s’abstenir de faire des déclarations supplémentaires pour les médias.
31 janvier 2011 - Middle East Monitor - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.middleeastmonitor.org.uk...
Traduction : Info-Palestine.net
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Quand le filet qui protège la tyrannie israélienne se déchirera...

jeudi 3 février 2011 - 06h:35
Amira Hass - Haaretz
Le moment où la machine de la répression israélienne se désintégrera parce les hommes qui la composent se sont mis à réfléchir au lieu d’obéir n’est pas encore arrivé. Amira Hass, Haaretz, 02.02.11
Il y a un moment miraculeux dans les soulèvements populaires quand la peur de la machine répressive ne fait plus reculer les masses populaires et quand la machine se désagrège et laisse apparaître ses composantes qui sont aussi des hommes. Des hommes qui cessent d’obéir et se mettent à réfléchir.
Quand ce moment arrivera-t-il pour nous ? Un groupe d’hommes d’affaire palestiniens avait envisagé la possibilité de rejoindre la lutte populaire de villages proches de Ramallah contre le mur de séparation. C’était avant les révoltes en Tunisie et en Egypte. Finalement, comme me l’a expliqué un participant, ils ont pensé qu’ils ne pouvaient pas se permettre de prendre part à de telles activités car le lendemain "Beit El" (le surnom qu’on donne à l’Administration Civile (des territoires palestiniens occupés - NdT) dont la base se trouve près de la colonie qui porte ce nom) leur retirera tous les permis spéciaux (principalement pour pouvoir se déplacer - NdT) qui leur permettent d’avoir une activité professionnelle.
L’exemple de ce qui est arrivé à d’autres dans des circonstances similaires (par exemple les permis VIP des officiels haut placés du Fatah qui avaient daigné participer à une ou deux manifestations ont été abrogés) est suffisant pour créer la peur.
Une machine répressive ne s’appuie pas seulement sur les armes et sur la torture dans des caves. Comme l’a montré le régime soviétique, la bureaucratie est l’épine dorsale d’un tel système. C’est la même chose pour nous en Israël : loin d’être une société démocratique transparente comme cela se devrait, Israël a créé une bureaucratie complexe et invisible qui contrôle complètement la liberté de mouvement des Palestiniens et donc la liberté du trouver un emploi, de se procurer des moyens de subsistance, de faire des études, la liberté de tomber amoureux, de fonder une famille et autres libertés fondamentales.
Un régime qui ne respecte pas ces libertés est automatiquement qualifié de "tyrannique." Nous avons échappé à ce qualificatif parce que dans notre cas, c’est une tyrannie collective exercée par les Juifs israéliens ( ceux qui profitent du système) contre les Palestiniens. Les représentants de cette tyrannie collective, qui se manifeste par la violation systématique du droit sacré de la propriété de l’autre et par une discrimination systématique à son encontre, sont des officiers de l’armée qu’on admire, des officiels du Ministère de la Défense dont on dit du bien, des architectes, des entrepreneurs, etc...Mais les libertés se moquent des qualificatifs ; et un peuple entier en est toujours privé.
La machine israélienne de répression a réussi à fabriquer une filet de protection qui s’appelle l’autorité palestinienne. Elle fait tout ce qu’elle peut pour que le statu quo ne change pas et qu’aucune lumière ne vienne révéler et faire voler en éclat le mirage de la prospérité économique et du développement des institutions nationales.
La manifestation organisée par l’intermédiaire de facebook devant le bureau des représentants égyptiens à Ramallah a été brisée par les forces de sécurité de l’autorité palestinienne. Le jeune homme qui a appelé à manifester a été recherché, arrêté et interrogé longuement. Le Hamas a aussi peur de la lumière. Environ 25 personnes appelées par facebook se sont rassemblées lundi sur la place du soldat inconnu de Gaza pour exprimer leur soutien aux Egyptiens. Elles aussi eurent affaire à des forces de sécurité peines d’ardeur. Six femmes ont été arrêtées.
Tôt ou tard, les filets protecteurs que la tyrannie israélienne a réussi à se donner se déchireront. Les masses envahiront-elles alors les rues et briseront-elles les barrages et les barrières, marcheront-elles sur Sheikh Jarrah, Silwan et Psagot (quartiers de Jérusalem Est colonisés par les Israéliens NdT) comme mes collègues Akiva Eldar et Aluf Benn l’ont prédit ?
Ne nous faisons pas d’illusions. Il n’y aura pas de confusion. Les soldats israéliens recevront des instructions claires. L’armée israélienne de l’opération Cast lead sera à la hauteur de sa réputation. Même si la marche est composée de 200 000 civils désarmés, l’ordre sera de tirer. Il n’y aura pas seulement 10 morts parce que l’armée de Cast Lead aura à coeur de se surpasser. Le moment où la machine de la répression israélienne se désintégrera parce les hommes qui la composent se sont mis à réfléchir au lieu d’obéir n’est pas encore arrivé.
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Adresse courriel d’Amira Hass : amira@haaretz.co.il
2 février 2011 - Haaretz - Pour consulter l’original :
http://www.haaretz.com/print-editio...
Traduction : D. Muselet
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Après les « documents palestiniens », l’Autorité palestinienne peut-elle continuer d’exister ?

jeudi 3 février 2011 - 06h:33
Jonathan Cook - The Electronic Intifada
« L’Autorité palestinienne a depuis longtemps dépassé le temps de son objectif officiel ».
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Le Président de l’AP, Mahmoud Abbas, va-t-il prendre le même chemin que le Président tunisien destitué, Zine El Abidine Ben Ali ?
(Thaer Ganaim/MaanImages)
Avec un processus de paix au Moyen-Orient qui dura 18 ans et qui, au bout du compte, est déclaré mort, l’Autorité palestinienne en a-t-elle aussi terminé ?
C’est la question que se posent les Palestiniens à la suite d’une semaine de révélations très dommageables montrant que les négociateurs palestiniens avaient secrètement fait des concessions majeures à Israël dans les discussions, sur Jérusalem, les réfugiés et les frontières.
L’AP - le gouvernement palestinien en fonction, dirigé par Mahmoud Abbas - était déjà en crise avant même la divulgation de ces documents palestiniens par la télévision Al Jazeera, la semaine dernière.
Maintenant, selon George Giacaman, directeur du Centre de recherches Muwatin, basé à Ramallah, qui préconise une plus grande démocratie palestinienne, l’AP « a le dos au mur ».
La question de la survie de l’AP et de la future orientation de la politique palestinienne revêt une plus grande urgence encore depuis que le Moyen-Orient dans son ensemble est traversé par les troubles, de la Tunisie au Yémen.
Pour Mahdi Abdul Hadi, directeur du groupe de réflexion Passia, de Jérusalem, les Palestiniens sont « à un carrefour ». Même si la rue est restée largement silencieuse jusqu’à maintenant, pour lui ce n’est qu’une question de temps avant que les Palestiniens ne commencent à manifester clairement leur dégoût de leur direction.
« Maintenant, il est encore plus évident pour nous, Palestiniens, que nous vivons dans une prison et que les dirigeants de l’AP ne sont là que pour négocier les termes de notre emprisonnement, » dit-il.
Lui et de nombreux autres analystes palestiniens considèrent comme terminées les négociations pour une solution à deux États.
Ce sentiment semble être partagé par une majorité de Palestiniens. Une enquête menée en décembre, donc avant la fuite des 1600 documents officiels, par le Centre palestinien de recherche et d’étude politique, montre que 71 % des Palestiniens pensent qu’ils n’auront pas d’État dans les cinq ans. Et ce pourcentage pourrait bien avoir depuis fortement augmenté.
Signe d’une panique grandissante à Ramallah, les dirigeants palestiniens ont désespérément lancé une action d’arrière-garde la semaine dernière. Au début, ils faisaient valoir que les documents étaient falsifiés, et ils suggéraient qu’Al Jazeera avait pris le parti du rival politique d’Abbas, le parti islamique Hamas, pour renverser l’AP.
Mais plusieurs officiels ont confirmé l’authenticité des documents et l’AP s’est principalement attachée depuis à découvrir qui était derrière la fuite.
Pour Abdul Hadi, les Palestiniens devraient arriver de plus en plus à la conclusion que l’avenir qui leur est promis consistera à vivre dans un « État binational sous un régime d’apartheid » administré par Israël.
«  A l’heure actuelle, les partisans d’Abbas tiennent la rue, mais le peuple palestinien s’éveille à la réalité de sa situation, » dit-il.
Samir Awad, professeur de sciences politiques à l’université de Birzeit, près de Ramallah, pense qu’Israël est en train d’imposer une solution, de facto, pour un État unique. « La lutte pour l’indépendance nationale est terminée, et si l’AP veut survivre, elle doit très vite se réinventer un rôle. Les Palestiniens sont maintenant partis pour un long chemin : le combat pour leurs droits civils et politiques à l’intérieur d’une État unique, » dit-il.
Asad Ghanem, professeur de sciences politiques à l’université de Haïfa, en Israël, et spécialiste en politique palestinienne, a toutefois mis en garde car maintenant qu’aujourd’hui l’AP chancèle, Israël et les États-Unis vont intensifier leurs efforts pour renforcer les forces de sécurité de l’Autorité et son rôle répressif.
Avec une politique étouffée à l’intérieur des territoires occupés, dit Ghanem, il est crucial que les dirigeants palestiniens de l’extérieur interviennent pour redéfinir le mouvement national palestinien, notamment avec les Palestiniens comme lui qui vivent à l’intérieur d’Israël et les organisations de la diaspora.
Pour Giacaman, l’AP a depuis longtemps dépassé le temps de son objectif officiel.
Elle a été créée par les accords d’Oslo (1993) en tant qu’administration provisoire, comme transition vers un État palestinien, prévue pour une période de cinq ans au cours de laquelle Israël était censé se retirer par étapes de Cisjordanie et de la bande de Gaza.
Depuis, les négociations de Camp David ont abouti à une impasse en 2000, l’AP s’est cramponnée au pouvoir avec un contrôle limité sur moins de 40 % de la Cisjordanie, pendant qu’Israël a continué de construire ses colonies illégales dans les zones sous son contrôle.
Abbas a menacé à plusieurs occasions de dissoudre l’AP, la plus récente étant en décembre dernier, quand il a averti : « je ne peux accepter de rester le Président d’une Autorité qui n’existe pas ».
Mais pour Giacaman, ces menaces étaient creuses, ne visant qu’à mettre la pression pour qu’Israël reprenne les négociations de peur d’avoir à supporter le lourd poids financier d’une réoccupation militaire directe.
L’AP, toutefois, se trouve confrontée à des problèmes beaucoup plus graves depuis la fuite des documents, selon Giacaman. « Sans processus de paix, elle doit justifier la poursuite de son existence ».
Le point central le plus immédiat, dit-il, a été de renforcer l’action internationale via les Nations-Unies, en faisant pression pour une résolution au Conseil de Sécurité contre les colonies.
Giacaman pense aussi que l’AP va reconsidérer sa position et défendre activement le rapport Goldstone, les conclusions de la commission des Nations-Unies qui laissent entendre qu’Israël a commis des crimes de guerre durant son agression contre la bande de Gaza fin 2008, début 2009.
L’un des documents fuités révèle qu’Abbas avait accepté, sous la pression des États-Unis, d’écarter le rapport au lieu de le mettre à l’ordre du jour de l’Assemblée générale des Nations-Unies.
« Le problème pour l’AP, c’est qu’elle a besoin de générer des crises diplomatiques pour obtenir l’intervention de la communauté internationale. Mais cela la place en confrontation avec Israël et les États-Unis. Israël peut toujours menacer de garder les 60 millions de dollars de revenus fiscaux qu’il doit lui remettre chaque mois à l’AP, » dit Giacaman.
La menace de l’AP de déclarer unilatéralement un État et d’en rechercher la reconnaissance aux Nations-Unies, ajoute-t-il, ne change rien à la réalité sur le terrain. « Même si la plupart des pays reconnaissaient l’État, ce serait toujours un État sous occupation, » poursuit Giacaman.
En attendant, le vide diplomatique est susceptible d’être comblé par Israël. Il pourrait promouvoir un plan semblable à celui avancé par Avigdor Lieberman, le ministre d’extrême droite des Affaires étrangères, pour la reconnaissance d’un État palestinien à l’intérieur de frontières provisoires. Il pourrait aussi poursuivre sa politique de séparation, se retirer plus de la Cisjordanie et encourager les Palestiniens à prendre ce qu’il en reste.
Selon Awad, l’effondrement de l’AP peut cacher de nombreux dangers pour les Palestiniens. L’un étant la possibilité d’une guerre civile convulsive entre le parti Fatah d’Abbas et le Hamas. Un autre, dit-il, étant « l’afghanisation » de la Cisjordanie et de la bande de Gaza occupées, avec des seigneurs de la guerre tribaux prenant le contrôle d’enclaves territoriales qui n’intéressent pas Israël.
(JPG) Jonathan Cook est écrivain et journaliste, basé à Nazareth, Israël. Ses derniers livres : Israël et le clash des civilisations : Iraq, Iran et le projet de remodeler le Moyen-Orient (Pluto Press) et La disparition de la Palestine : les expériences d’Israël dans le désespoir humain (Zed Books).
Cet article a initialement été publié par The National, à Abu Dhabi
1er février 2011 - The Electronic Intifada - traduction : JPP
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Paris accueille Salam Fayyad avec la volonté de peser en faveur de la paix israélo-palestinienne

04/02/2011
Une réunion ministérielle du quartette est prévue demain à Munich pour étudier les moyens de sortir les négociations de l'impasse.
La France a déroulé hier le tapis rouge au Premier ministre palestinien Salam Fayyad et a appelé à une relance du processus de paix, dans l'impasse depuis l'automne. « Nous disons clairement que l'Europe ne peut plus continuer à payer et être tenue à l'écart des décisions politiques », a déclaré le Premier ministre français François Fillon lors d'une conférence de presse avec M. Fayyad. « Nous pensons qu'une nouvelle approche s'impose, une méthode plus collective, plus volontariste, qui associe davantage le quartette » (USA, ONU, Russie, UE), a-t-il répété alors qu'une réunion ministérielle du quartette est prévue demain à Munich. « L'imminence de la création d'un État palestinien exige la mobilisation totale du quartette avec un rôle actif, efficace de l'Union européenne », a abondé Salam Fayyad. Le quartette se réunit au chevet des négociations de paix au moment où les deux parties s'en détournent, Israël obnubilé par le sort de son traité de paix avec l'Égypte et les Palestiniens en quête d'une reconnaissance internationale.
La France est prête « à organiser une deuxième conférence des donateurs, à une condition, et elle est pour nous très importante, c'est qu'elle s'inscrive bien dans une dynamique conduisant à la création du futur État palestinien », a ajouté le Premier ministre français.
La première conférence des donateurs, en décembre 2007 à Paris, s'est concrétisée par le versement sur 3 ans de l'intégralité des 7,7 milliards de dollars promis alors, dont 4,3 milliards d'aide budgétaire.
François Fillon a rendu hommage au « travail remarquable » de son homologue palestinien depuis cette conférence, évoquant la croissance économique en Cisjordanie (9 % en 2010 après 8 % en 2009) et la sécurité restaurée. Selon un diplomate français, « la réussite de la première conférence des donateurs a permis de démontrer que les Palestiniens n'étaient pas corrompus, laxistes et incompétents.
Ce qui nous permet de dire aujourd'hui sans être ridicules que l'État palestinien peut être proclamé à tout moment ». « Ce qui a été promis a été fait. La question est : qu'est-ce qu'on en tire comme conclusions politiques ? » souligne-t-il.

Manœuvre de l’armée sioniste sur les hauteurs du Golan et à la frontière jordanienne

03 Février 2011 19:43 
IRIB- L’armée occupante du régime sioniste a organisé une vaste manœuvre militaire, au sud des hauteurs du Golan de la Syrie. Selon la chaîne, «La voix de Qods», le régime sioniste, dans un communiqué, sans précédent, adressé aux habitants de cette région, a annoncé qu’il a l’intention d’effectuer une manœuvre militaire d’envergure, sur les hauteurs du Golan, et qu’ils devront s’habituer à entendre le bruit des explosions, des sirènes d’alarme, du mouvement des chars et des blindés militaires, et les supporter. Une source sécuritaire du régime sioniste a déclaré, à ce propos, que la manœuvre de l’armée israélienne commencée, mercredi, est sans précédent.
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Raid d'un chasseur israélien contre des tunnels, à Gaza

03 Février 2011 20:17 
PressTV- Un chasseur F16 israélien a frappé, mercredi soir, d'un missile air-sol, un tunnel, à la frontière entre la bande de Gaza et l'Égypte, sans faire de blessés, selon des témoins. Ce tunnel était utilisé, par les Palestiniens, pour l'acheminement des denrées alimentaires et les marchandises de première nécessité. Depuis juin 2007 et à la suite de la victoire démocratique du Hamas aux législatives, Israël a imposé un blocus total à la Bande de Gaza. Un million et demi de Palestiniens, dans la bande de Gaza, sont privés, des marchandises et produits de première nécessité, comme les vêtements, les denrées alimentaires et les médicaments, faisant vivre à cette région une crise humanitaire. Lors de la guerre de 22 jours, le régime sioniste a détruit les infrastructures de la région et y a infligé de lourds dégâts estimés à 1,6 milliard de dollars. Après la guerre barbare de Gaza, le régime de Tel-Aviv a continué de prendre pour cible cette région, par voies, terrestre et aérienne, quasi-quotidiennement.
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Statistiques:L'occupation a tué 7 Palestiniens à Gaza le mois passé

[ 03/02/2011 - 08:51 ]
Sept palestiniens ont été tués par les tirs des forces occupantes israéliens ou des explosions de certaines corps destructifs délaissées par l'occupation israélienne au cours de sa guerre néonazie "Plomb durci" contre les habitants de la bande de Gaza, alors qu'une vaintaine d'aurtes ont été blessés.
Le haut comité des équipes de secours et d'urgence à Gaza a confirmé la martyre de 7 Palestiniens, lors des agressions sauvages troupes armées sionistes qui ont abouti également à la blessure de 20 citoyens Gazaouis.
"Deux martyrs non identifiés ont été tués le 5/janvier/2011, au nord de Gaza, par tirs de l'artillerie de l'ennemi occupant israélien", a déclaré à l'agence Qods presse, le porte-parole du haut comité, Adham Abou Salmia.
Les statistiques ont révélé que l'aviation de guerre de l'ennemi occupant a assassiné le jeune Mohamed Jamil al-Najar, 21ans, aprés avoir été ciblé sur son motocycle à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.
Ajoutant que les forces armées de l'occupaton ont tué le jeune Amjad al-Za'anine,18 ans, l'un des habitants de la ville de Beit Hanoun, au nord du sécteur assiégé depuis plus de 4 ans consécutifs, ainsi l'homme âgé (56 ans), Chaker Karmout de la même ville en l'assassinant directement avec du sang froid et d'une manière volontaire.

Diskin:Hamas refuse de revenir sur ses revendications pour l'échange des prisonniers

[ 03/02/2011 - 10:18 ]
Arabes 48
Le chef du "Shin Bet" a déclaré mercredi soir que le Hamas refuse de revenir sur ses exigences pour un échange de prisonniers pour la libération du soldat sioniste dans la bande de Gaza, Gilad Shalit.
Yuval Diskin avait discuté des négociations menées pour la libération de Gilad Shalit, et dans son discours lors des funérailles du journaliste israélien Dov Eodkovski, en participation d'Ehud Olmert et Silvan Shalom, ainsi le juge à la retraite, Meir Shamgar.
Diskin a parlé de son voyage en Egypte à la fin du mandat Olmert en 2009, pour discuter de la libération de Shalit, a déclaré que la délégation du Hamas, qui était en Egypte, a refusé de s'arrêter à tout point de la transaction, n'a pas changé ses demandes.
"La délégation du Hamas était certainement au courant que chaque état serait approuvé en raison de la pression du public", selon ses propos
Il convient de noter que le mandat de Diskin se terminera en mai prochain. Il a cité que personne ne lui avait demandé d'être au poste de l'étar-major, ajoutant que si cela se produit, il le rejetera.

Barak : l'ère de Moubarak est finie et aura des répercussions à long terme

[ 03/02/2011 - 14:12 ]
Al-Nassera – CPI
La radio hébreu a rapporté, hier mercredi soir 2/2, de Barak que "l'ère de Moubarak est finie, mais cette réalité aura des implications profondes sur l'actuelle situation que nous vivons", selon ses propos.
Toutefois, le ministre sioniste de la guerre a ajouté que les événements qui se déroulent actuellement en Egypte n'ont pas des conséquences qui exigent des mouvements opérationnels immédiats au temps actuel et ne nécessite donc pas qu'Israël prenne des dispositions spéciales dans les prochaines semaines.

Al Khalil : l'occupation a interdit l'appel à la prière à al-Ibrahimi 50 fois le mois dernier

[ 03/02/2011 - 14:25 ]
Al Khalil – CPI
Il a affirmé que "l'appel à la prière est interdit dans la mosquée d'al-Ibrahimi sous prétexte de ne pas gêner les colons sionistes qui se trouvent dans la partie près de la mosquée saisie par les forces occupantes".
Il a souligné que les autorités de l'occupation israélienne ignorent toutes les lois, les conventions et les droits internationaux qui concernent la liberté de culte et l'accès aux sites religieux en sécurité, tout en ajoutant que cette politique a été adoptée par les autorités de l'occupation sioniste pour sévir contre les musulmans et les empêcher d'accomplir leurs prières dans la mosquée d'al-Ibrahimi.
Il est à noter que l'occupation sioniste impose des procédures militaires strictes aux entrées et sur les routes principales menant à la mosquée, afin de la vider de ses fidèles musulmans.

Al-Bardawil : Gaza est le symbole de la révolution et triomphera face à toute tentative de trouble

[ 03/02/2011 - 14:42 ]
Gaza – CPI
Le leader du Hamas, Dr Salah al-Bardawil, a affirmé que la Bande de Gaza triomphera face à toute tentative des agents de l'occupation sioniste d'y semer l'anarchie et des troubles.
Dans une déclaration exclusive au Centre palestinien d'information, al-Bardawil a affirmé, mercredi soir 2/2, en commentaire aux déclarations du dénommé Tawfiq Tirawi, qui a incité à semer le chaos et le trouble dans la Bande de Gaza : "les habitants du secteur vivent au sommet de la fierté et de la dignité après avoir réussi à mettre fin au chaos, à l'anarchie et à la coopération sécuritaire avec l'occupation, Gaza ne sera pas ébranlée par les déclarations de Tirawi".
Il a souligné que Gaza est le symbole de la révolution dans tout monde arabe alors que Tirawi et ses semblables ne représentent que la corruption et la coordination sécuritaire avec l'occupation.
"Si les déclarations de Tirawi ont pour objectif l'affrontement entre la révolution et les agents de l'occupation, nous affirmons l'inévitable triomphe de la révolution contre l'occupation et ses agents, encore et encore", a assuré al-Bardawil.
Tawfiq Tirawi avait appelé à semer le chaos, à la désobéissance civile et à créer le trouble dans la Bande de Gaza.

Netanyahu : l'instabilité en Egypte pourrait continuer pendant des années

[ 03/02/2011 - 14:47 ]
Al-Qods occupée – CPI
Dans son discours prononcé mercredi 2/2 à la Knesset sioniste, Netanyahu a déclaré : "Il y aura des conflits en Egypte, entre ceux qui soutiennent la démocratie et les autres qui veulent l'Islam radical", selon ses allégations.
Il a considéré que "l'une des deux forces ne vaincra pas l'autre pendant une longue période, et donc l'instabilité et l'incertitude continueront pendant plusieurs années", d'auprès ses propos.
Toutefois, il a souligné que si la victoire était au profit des forces qui veulent le changement et les réformes menant à l'établissement de la démocratie en Egypte, ce changement fera avancer vers la paix entre l'entité sioniste et le monde arabe.
"Mais nous n'avons pas encore atteint cette étape", a-t-il ajouté, appelant à voir la vérité telle qu'elle est.
Netanyahu a renouvelé son attaque contre l'Iran, considérant que Téhéran veut établir un nouveau régime en Egypte qui la transformera en "deuxième Gaza", parce que l'Iran ne veut pas un régime égyptien qui défend les droits de l'homme, mais celui qui retourne au Moyen Age.
De son côté, l'ex-ministre sioniste de la guerre, Benjamin Ben Alezer, a critiqué les Etats-Unis pour leur manque de soutien à Moubarak.
Il a déclaré dans un entretien avec la radio sioniste que la situation actuelle est catastrophique pour la région.
Netanyahu avait annoncé mardi dans un communiqué publié par son bureau que la communauté internationale doit demander à tout gouvernement égyptien à venir de respecter l'accord de paix avec "Israël".
Il est à noter que l'Egypte est le premier pays arabe qui a signé un traité de paix avec l'entité sioniste en 1979 avec un retrait des forces de l'armée sioniste de tous les territoires égyptiens occupés au cours de la guerre de juin 1967.

L'occupation envahit plusieurs villages à Jénine

[ 03/02/2011 - 14:52 ]
Jénine – CPI
Des sources locales ont déclaré que de nombreux blindés militaires de l'armée sioniste ont envahi le village de Kabatya, et ont installé un barrière près de la zone de Hesba, se mettant à fouiller certains agriculteurs.
Les forces occupantes ont pris d'assaut le village de Kafr Raei, et ont organisé un vague de fouille dans la région située entre ce village et celui de Fahma, tirant plusieurs bombes lumineuses jusqu'à l'aube.
Des citoyens palestiniens ont souligné que les soldats sionistes ont également envahi le village de Markah au sud de la ville de Jénine, et ont patrouillé dans les rues jusqu'au matin.

Abbas ordonne la répression de tout soulèvement contre l'occupation

[ 03/02/2011 - 15:19 ]
Ramallah – CPI
Le journal "al-Hayat" publié à Londres a rapporté des responsables à l'autorité de Fatah à Ramallah que l'ex-président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a tenu dernièrement une série de rencontres avec les dirigeants du mouvement du Fatah et les chefs des milices sécuritaires de l'autorité ainsi que son premier ministre, Salam Fayyad, pour discuter des mesures qui seront prises durant la prochaine étape pour éviter les répercussions de la révolution d'al-Karama (dignité) en Egypte.
Ces responsables ont confirmé au journal que l'autorité de Ramallah a peur des conséquences d'un violent soulèvement dans les territoires palestiniens à différents niveaux après la révolution du peuple égyptien qui aura des répercussions sur l'économie, la sécurité interne et l'équilibre politique en Palestine.
Le journal a cité dans son édition de jeudi 3/2, des responsables sécuritaires que tout éclatement violent des événements ouvrira la voie au retour du Hamas sur le devant de la scène.
"Abbas a émis des ordres stricts pour éviter toute confrontation violente avec l'entité sioniste dans la prochaine étape, parce que cela créerait une nouvelle situation et contribuera au retour du Hamas en Cisjordanie occupée", ont ajouté les responsables sécuritaires.
De nombreuses sources avaient souligné l'état de confusion intense qui règne au sein des dirigeants de l'autorité d'Abbas à Ramallah qui considèrent le régime de Mohamed Hosni Moubarak, comme leur principal incubateur.

L’agent du Mossad Sammy Ghozlan refait le coup du RER D … en Tunisie !

jeudi 3 février 2011
Sammy Ghozlan, tristement célèbre depuis des années pour la propagation de fausses nouvelles sur l’antisémitisme en France, vient de tenter sa chance avec la Tunisie, avec un canular provocateur dont il ressort, une fois encore , la queue basse.
Son mal nommé « Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme » (BNVCA) a en effet lancé en début de semaine un communiqué, fort détaillé, faisant état de la destruction d’une synagogue à El Hamma, près de la ville de Gabès (sud de la Tunisie).
Seul petit problème : comme le souligne le président de la communauté juive de Tunisie, dans une déclaration officielle à l’AFP, il n’y a pas de synagogue à El Hamma !
Voici la dépêche publiée par l’AFP démentant la rumeur :
Tunisie : aucun acte antisémite, le chef de la communauté dément des rumeurs

Tunisie-juifs-politique-troubles

02-02-2011 10:39:33 Pays : TUN GLGL
FRS1195 0381 /AFP-RL07
TUNIS, 2 fév 2011 (AFP)
Le président de la communauté juive de Tunisie, Roger Bismuth, a affirmé mercredi à l’AFP qu’aucun acte antisémite n’avait été signalé en Tunisie depuis le début de la révolution populaire, mettant en garde contre les rumeurs ayant fait état mardi de l’incendie d’une synagogue.
"A aucun moment, les juifs n’ont été visés par des attaques ou même des paroles déplacées au cours de la révolution. C’est une révolution tunisienne, qui concerne tous les Tunisiens", a déclaré Roger Bismuth.
Le chef de la communauté juive de Tunisie, qui compte quelque 1.600 personnes, a opposé un "démenti formel" à "une rumeur qui a fait état d’une synagogue incendiée" lundi soir à El Hamma, près de la ville côtière de Gabès (sud).
"Il n’y a pas de synagogue à El Hamma. Il y a un mausolée, avec la tombe d’un grand rabbin, qui est un lieu de pèlerinage. Lundi soir, plusieurs bâtiments de la région ont été la cible de saccages et la guérite du gardien du mausolée a été vandalisée et quelques chaises emportées", a-t-il poursuivi.
"Cela ne visait pas la communauté juive en elle-même. Un local de l’UGTT (le principal syndicat tunisien) a aussi été saccagé ainsi que d’autres bâtiments", a-t-il expliqué.
"Il faut faire très attention aux rumeurs. Des gens essaient de faire croire qu’il y a une volonté d’attaquer des synagogues. C’est faux. Nous ne sommes pas inquiets, nous n’avons pas demandé de renforts de sécurité au gouvernement parce que nous estimons qu’il n’y a aucune raison de le faire", a-t-il insisté.
Mardi, plusieurs responsables de la communauté juive locale avaient affirmé à l’AFP et d’autres agences internationales qu’une synagogue avait été incendiée à El Hamma, après des allégations relayées à Paris par un organisme de vigilance contre l’antisémitisme.
Plusieurs représentants de la Ligue tunisienne des droits de l’homme ont démenti auprès de l’AFP ces allégations, mettant eux aussi en garde contre les multiples rumeurs qui circulent dans le pays alors que la sécurité n’est pas encore totalement rétablie.
sb/jlh/jlb
AFP 021039 FEB 11
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Et voici maintenant le communiqué du BNVCA qui avait tenté de mettre le feu aux poudres :
01/02/2011
Le BNVCA inquiét et ému par la situation qui prévaut en Tunisie en apprenant que la Synagogue située à El Hamma dans la Ville de Gabès a été incendiée, totalement détruite, les rouleaux de la Loi (Thora) calcinés BUREAU NATIONAL DE VIGILANCE CONTRE L’ ANTISEMITISME 8 boulevard Saint Simon 93700 DRANCY 0663883029 Le Président Sammy GHOZLAN 0668563029 Drancy le 31/1/11
Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme a reçu de nombreux appels de correspondants de la communauté juive tunisienne en France émus et inquiets par la situation qui prévaut en Tunisie, notamment en apprenant que la Synagogue située à El Hamma dans la Ville de Gabès a été incendiée, totalement détruite, les rouleaux de la Loi (Thora) calcinés, de même que les portes du temple détruites, des tombes saccagées. Selon l’un des responsables de l’association Sayed Rebbi Yossef El Maarabi, ces exactions auraient pu se produire alors que des manifestants défilaient en l’honneur du retour du chef islamiste GHANNOUCHI , dans cette ville ,qui est sa ville natale. La synagogue en question qui porte le nom d’un grand rabbin vénéré a fait l’objet d’une restauration récente. Des pèlerinages y sont organisés, et parmi les rouleaux de la thora détruits se trouvaient un très ancien parchemin. Le BNVCA a reçu un certain nombre d’informations concernant d’autres faits de nature hostile à des juifs tunisiens, mais attend que les vérifications lui parviennent . Pour autant vendredi soir vers 18 h, la grande synagogue de Tunis aurait fait l’objet d’une perquisition et d’une fouille en règle. Nous demandons aux autorités tunisiennes en place, ainsi qu’à la population de veiller à la sécurité des personnes et des biens de la minorité juive de leur pays »
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Membre de la direction du CRIF, Ghozlan en est en quelque sorte son ministre de la désinformation, à travers le BNVCA et d’autres officines. On lui doit une série de déclarations mensongères sur des actes antisémites, notamment pendant l’affaire dite du « RER D », à l’été 2004, lorsque la France entière s’était émue de l’agression d’une jeune femme par une demi-douzaine de barbares « noirs et maghrébins », avant qu’on ne découvre que cela avait été totalement inventé.
CAPJPO-EuroPalestine
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