| [ 27/05/2011 - 15:42 ] | 
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| Gaza – CPI Des spécialistes palestiniens affirment  que 95% de l’eau souterraine de la bande de Gaza n’est pas potable. Ils  appellent la communauté internationale et les parties ayant signé la  convention de Genève à assumer leurs responsabilités, en pratiquant  toutes les pressions possibles sur les occupants israéliens afin  d’assurer au peuple palestinien ses droits à l’égard de son eau et afin  de préserver les civils et les biens civils de l’agressivité sioniste. Les spécialistes appellent également à trouver une alternative à la source d’eau potable de la bande de Gaza. Le travail de ces spécialistes palestiniens  entrait dans le cadre d’un atelier organisé par le centre Al-Mizan pour  les droits de l’homme, à Gaza, hier jeudi 26 mai 2011, un atelier  organisé sous le nom « L’eau portable dans la bande de Gaza, la réalité  et l’horizon ». Des spécialistes dans le domaine de l’environnement et  un certain nombre de propriétaires de centres de dessalement étaient  présents. Ils appellent les parties concernées à  donner la possibilité d’un dessalement de l’eau de la mer au lieu de  l’eau souterraine, afin de protéger la réserve stratégique de cette  dernière. | 
vendredi 27 mai 2011
95% de l’eau de la bande de Gaza est non potable, disent des spécialistes
Le point de passage de Rafah commence à fonctionner selon les nouvelles règles égyptiennes
| [ 27/05/2011 - 20:53 ] | 
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| Gaza – CPI Le lieutenant Salama Barka, directeur des points de passage et des frontières, a confirmé que le point de passage de Rafah fonctionnait avec les nouvelles règles égyptiennes facilitant le mouvement des personnes. Dans un communiqué dont notre Centre  Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, aujourd’hui vendredi  27 mai 2011, Baraka a dit que demain samedi sera réservé aux listes déjà  inscrites. La police des points de passage et des  frontières mettra en application les nouvelles règles pour voyager à  travers le point de passage, et elles seront publiées plus tard. Le système d’inscription sur le site  internet du ministère de l’intérieur restera comme il est actuellement  afin de bien organiser le passage et d’éviter l'encombrement. | 
Douze pays européens participeront à la flottille internationale "Liberté 2"
| [ 27/05/2011 - 13:38 ] | 
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| Bruxelles – CPI Des bateaux de douze pays européens  participeront à la flottille internationale "Liberté 2", qui partira  vers Gaza, au début du mois de juin prochain. Ils porteront des  centaines de militants internationaux. Ils devront avoir une protection  internationale, confirme la "Campagne européenne pour briser le blocus". Rami Abda, membre de la campagne, a  déclaré, hier jeudi, que des bateaux de cinq pays européens  supplémentaires viennent d’adhérer à la flottille internationale  "Liberté 2", en plus de sept autres pays qui y ont déjà adhéré. Ces bateaux porteront un certain nombre de  membres du parlement européen, en plus de centaines de solidaires avec  la cause palestinienne qui appellent à en finir avec le blocus imposé  contre la bande de Gaza depuis cinq ans. Des centaines de gens participeront à ces  convois, bien que le gouvernement israélien ait menacé de mener une  opération militaire contre la flottille, si elle s’approche de la bande  de Gaza. Et quant à l’ouverture du point de passage de Rafah  de la part de l’autorité égyptienne, Abda l’a considérée comme une  action positive « qui va dans le bon sens ». Le problème, c’est que le  point sera ouvert au mouvement des personnes et non au mouvement des  marchandises qui restera aux mains des occupants israéliens. La bande de  Gaza reste dans un besoin urgent de beaucoup de produits ; des milliers  de maisons restent encore détruites depuis la dernière guerre agressive  israélienne menée contre Gaza, fin 2008/début 2009. Ce membre de la campagne européenne appelle  les pays européens à protéger leurs citoyens qui participeront à la  flottille internationale "Liberté 2" de toute agression sioniste telle  celle menée contre la flottille internationale "Liberté 1" en mai de  l’année dernière, dans laquelle neuf militants internationaux y ont  perdu la vie. | 
Ashkenazi a reconnu l'incapacité de l'occupation sur la récupération de Shalit
| [ 26/05/2011 - 00:42 ] | 
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| Nazareth - CPI "Gabi Ashkenazi, ancien chef  d'état-major de l'armée de l'occupation, a reconnu, le mercredi 25/5,   l'échec de l'armée sioniste pour trouver le lieu d'incarcération de "Gilad Shalit  "et lui libérer des mains des factions de la résistance palestinienne  dans la bande de Gaza, soulignant que l'action militaire ou de l'attaque  contre les dirigeants du Hamas sera inutile pour la libération de Shalit, "parce que nous devons payer le prix pour cela", a-t-il ajouté.  Ashkénazi a souligné, dans un discours,  devant le Forum des entreprises à l'Université de "Bar-Ilan," où il a  obtenu un doctorat honorifique: «L'armée est incapable de récupérer Shalit et lui rendre à sa famille", expliquant que la raison pourrait être la manière du "Hamas" de traiter avec Shalit, à lui cacher, ce qui rend impossible de le trouver et on ne  sait pas où il est précisément ".  Il a ajouté: "Nous devons reconnaître cela, car nous ne pouvons pas utiliser la force militaire pour la libération de Shalit".  "Mon rêve est de voir un atterrissage d'hélicoptère au passage à niveau« Erez » pour transférer Gilad Shalit à sa famille", a-t-il ainsi souligné. L'ancien chef d'état-major dans l'armée de l'occupation a réaffirmé: "Même si nous avons attaqué les dirigeants du Hamas, cela ne contribue pas à la libération de Shalit, parce que nous devons payer le prix de sa libération." | 
Le captif Adel Az-Zaïri, un moral d’acier en dépit d’un cœur brisé
| [ 26/05/2011 - 00:54 ] | 
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| Al-Khalil – CPI Les captifs palestiniens vivent dans le  noir des prisons israéliennes ; de derrières les barreaux, ils laissent  leur imagination aller visiter leurs maisons, rendre visite à leurs  enfants, leurs femmes, leurs quartiers, leur monde d’avant la prison. Le centre Ahrar (Libres) pour les études  des captifs et des droits de l’homme met la lumière sur le captif Adel  Az-Zaïri. Il a transformé la prison en une université, en une mosquée,  en un club, en un monde heureux, en dépit de l’éloignement.      Une enfance différente    Adel Az-Zaïri est un fils de la ville  d’Al-Khalil ; il y est né, le 29 novembre 1971, dans une grande famille.  Et la mosquée d’Al-Ibrahimi était sa deuxième demeure. Depuis sa petite enfance, il se sentait  enchaîné dans ses mouvements. Les barrages et les casernes militaires de  l’occupation israélienne étaient plus nombreux que les habitants.  Les trois mille soldats israéliens déployés dans l’ancien bourg de la  ville d’Al-Khalil le harcelaient, lui et son père et tous les  Palestiniens, dit Adel Az-Zaïri au centre Ahrar. Il se sentait étouffé, chaque fois qu’il  voyait les soldats de l’occupation israélienne arrêter son père, sa  famille, des hommes et des femmes, grands et petits, pour des  inspections insensées. En Palestine, il partait se promener avec  son éducateur Cheikh Hatem Al-Mohtassib. Il voyait combien sa patrie  était belle, mais aussi combien cette occupation était injuste. Le  cheikh était là pour lui expliquer le sens du mot usurpateur. Depuis le déclenchement de la Première  Intifada, en 1987, Adel Az-Zaïri était membre des groupes s’activant  dans la ville d’Al-Khalil. C’est en 1990 qu’il a été arrêté pour la  première fois par les occupants israéliens pour une enquête, à l’âge de  19 ans.      La mort du père    Les occupants israéliens pourchassaient  notre héro le captif Adel Az-Zaïri. Ils encerclaient la maison familiale  et la dévastaient. Ils menaçaient la famille. Une fois, des officiers  sionistes étaient entrés dans la maison et avaient menacé qu’ils  tueraient leur fils dès qu’ils le trouveraient. Sa pauvre mère n’a pu  supporter la menace. Une crise cardiaque l’a emportée. Pour ce qui est des études, Adel Az-Zaïri  était un très bon élève, parmi les premiers : « Je voulais que ma  famille soit fière de moi. Mon rêve était de rejoindre l’université,  confie-t-il au centre Ahrar. C’est de derrière les barreaux que j’ai pu  faire mes études, en transformant la prison en une école et en une  université ». Puis il parle du jour de son arrestation,  le 8 septembre 2004 : « J’étais poursuivi depuis cinq ans, avant qu’ils  n’aient pu me mettre la main dessus, devant ma maison, après un  affrontement armé dans lequel deux soldats israéliens ont été blessés,  selon les dires des occupants israéliens eux-mêmes. J’aimerais souligner  que l’armée israélienne a démoli ma maison de cinq appartements ;  plusieurs maisons voisines ont été endommagées ; je souligne aussi que  je perdais connaissance. » En effet, Adel Az-Zaïri était dans un état  grave au moment de l’arrestation. Il avait eu douze blessures, sans  parler des centaines d’éclats qu’il avait reçus au moment de  l’affrontement.  Les occupants israéliens l’ont transporté  vers l’hôpital de Hadassa Aïn Karem. Les enquêteurs ont cependant  pratiqué un chantage : il devait avouer pour se faire soigner ; il a  toutefois résisté. Ils ont continué leurs interrogations dans l’hôpital,  durant un mois, sans permettre à l’accusé de dormir une seconde,  toujours en vain. Le tribunal sioniste l’a condamné à dix ans  de prison. Il a été transféré d’une prison à une autre. Il survit  maintenant dans la prison du désert An-Naqab.      Majd et Balqis    Ce sont seulement ses enfants qui peuvent  lui rendre visite dans la prison. Le père remarque que sa fille Balqis  est fragile ; venir de loin lui rendre visite la fatigue. Le fils,  cependant, est dur et armé de la même patience que son père. C’est un  homme : « Pour toi, père, tout devient facile ». Le captif Adel Az-Zaïri est si amoureux de sa patrie qu’il a nommé sa fille, la dernière, Palestine.  Il se voit le cœur brisé de ne pas pouvoir la voir : la mère est  interdite de rendre visite à son mari. Par conséquent, elle ne peut  l’amener. A travers le centre Ahrar, le captif Adel  Az-Zaïri veut passer un message. Son rêve le plus cher est de voir le  peuple palestinien uni. L’occupation ne prendra fin que par l’union. Il a enfin appelé tous les responsables à  prendre soin des familles des captifs palestiniens qui ont tout donné  pour leur patrie. | 
Hamas se félicite de la décision égyptienne d'ouvrir le passage de Rafah
| [ 26/05/2011 - 07:39 ] | 
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| Gaza - CPI Le Hamas s'est félicité de la décision égyptienne d'ouvrir le passage de Rafah  de façon permanente et la mise en place des facilités pour le   déplacement des Palestiniens à travers la passage, à partir de Samedi  prochain.  "Nous, au Hamas, saluons et apprécions la décision de l'Egypte pour l'ouverture du passage de Rafah  de façon durable, cette résolution, qui reflète l'esprit de la  révolution égyptienne du dynamisme arabe, et reflète la profondeur des  relations fraternelles entre les peuples égyptiens et palestiniens qui a  commencé à reprendre le rôle inhérent à la cause palestinienne", a  souligné le bureau médiatique du Hamas lors d'un communiqué le mercredi soir 25/5.  Il a ajouté: "Nous considérons cette  résolution comme une initiative égyptienne courageuse pour briser le  siège sur la bande de Gaza, qui a beaucoup souffert au cours des  dernières années, nous espérons que cette initiative établisse les ponts  de la coopération et la solidarité et le soutien de la fermeté du  peuple palestinien qui cherche à recouvrer ses droits nationaux".  "Le Hamas se félicite de la décision égyptienne d'ouvrir le passage de Rafah, et considère qu'il est une décision courageuse et responsable",  a affirmé, Fawzi Barhoum, le porte-parole du Hamas, dans une déclaration à la presse écrite dont le Centre Palestinien d'Information a reçu une copie. Fawzi Barhoum a ajouté que la décision  reflète sur le rôle inhérents à la prise en charge de l'Egypte pour les  intérêts des Palestiniens. Notons que les autorités égyptiennes ont décidé d'ouvrir la frontière de Rafah  avec la bande de Gaza sur une base permanente, à partir du samedi 28/5,  sauf les vendredis et les jours fériés, de neuf heures du matin jusqu'à  cinq heures du soir, pour faciliter la circulation des Palestiniens  depuis et en destination du territoire égyptien. | 
L'occupation étend l'influence de la municipalité de Jérusalem (al-Qods) en s'emparant de 290 dunums
| [ 26/05/2011 - 08:06 ] | 
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| Al-Qods occupée - CPI  Le gouvernement de l'occupation israélienne en coordination avec la municipalité sioniste de Jérusalem  (al-Qods occupée) a annoncé  d'étendre la zone d'influence de la  municipalité, après la saisie de 290 dunums de terres palestiniennes de  la ville sainte, près de trois quartiers juifs et les annexer à la  ville.  Le ministre de l'Intérieur "Eli Yishai", le maire de la municipalité  sioniste de Jérusalem"Nir Barkat", ont annoncé, mercredi après-midi, le 25/5, l'expansion de l'influence de la municipalité de Jérusalem  par l'annexion d'une zone de 290 dunums dans le village situé près de  la colonie de "Ramat Rahel", dans le sud de la ville sainte.  Barakat a prétendu que cette zone de la  terre appartenait au Conseil régional du "Mati Yehuda", et qu'elle se  situe près de trois quartiers juifs, et qu'il n'y a pas de litige, selon  ses propos, notant qu'il est prévu d'y installer sur ces terres 1600  nouvelles unités colonialistes, dans le cadre du plan de la municipalité  pour la création de 50 mille nouvelles unités coloniales.  Pour sa part, le ministre sioniste "Yishai"  a déclaré qu'il continuerait de chercher à étendre la zone d'influence  de la municipalité de Jérusalem, sous prétexte de trouver des solutions appropriées à la pénurie aiguë de logements dans la ville. | 
Les forces occupantes arrêtent 7 Palestiniens à Ramallah aujourd'hui à l'aube
| [ 26/05/2011 - 08:13 ] | 
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| Ramallah - CPI Les forcés armées occupantes  israéliennes ont arrêté, jeudi matin 26 / 5, sept civils palestiniens,  dans les villages et les villes environnantes de la ville de Ramallah, dans le centre de la Cisjordanie.  La radio hébreu a rapporté ce matin, que  l'armée de l'occupation a attaqué un certain nombre de villes et  villages de la ville et a arrêté un groupe de  recherchés par les  services de renseignements de l'occupation.  Les forces occupantes effectuent des  campagne d'arrestations quotidiennes contre les Palestiniens, sous  prétexte de poursuivre la résistance.  Les forces armées de l'occupation profitent  des premières heures du matin, pour des opérations de détention afin  d'intimider les enfants, les femmes, et de terroriser les innocents dans leurs maisons. | 
Une délégation sioniste se rend en Egypte pour discuter de Shalit et du prix du gaz
| [ 26/05/2011 - 10:24 ] | 
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| Ramallah – CPI                  La radio de l’occupation a mentionné  qu’une délégation sioniste de haut niveau et composé de responsables  importants du ministère de la sécurité sioniste, est arrivée au Caire à  bord d’un avion privée depuis l’aéroport de Ben Gourion. Le but de cette  visite est de rencontrer des responsables égyptiens pour examiner  plusieurs questions, dont le prix du gaz égyptien et le dossier  d’échange des prisonniers.    La radio a précisé que sera discutée la  question de la modification du  prix du gaz, suite à la demande du  gouvernement égyptien de la nécessité d’augmenter le prix du gaz pour  qu’il s’aligne aux prix internationaux, ce qui avait été refusé par  l’occupation.    Les discussions concerneront également  l’opération d’échange des prisonniers entre le côté sioniste et les  factions de la résistance qui détiennent le soldat sioniste Shalit. | 
Sondage : Les sionistes sont plus enclins aux positions extrémistes de Netanyahu
| [ 26/05/2011 - 13:19 ] | 
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| Al-Nasserah – CPI  Un sondage d’opinion a été réalisé  récemment sur les progrès du Likoud, parti de droite majoritaire, et  dont il pourrait remporter six sièges supplémentaires à la Knesset lors  d’élections parlementaires.  Selon le sondage mené pour la 3e chaine de télévision sioniste, par l’institut sioniste Sared pour les services de recherche, le parti Likoud dirigé par le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, devrait remporter 34 sièges, face au parti travailliste qui n’obtiendrait que huit sièges à la Knesset. Selon la lecture des observateurs, le parti Likoud a progressé au détriment du parti travailliste dont la part a baissé de plus du tiers, après la probabilité qu’il obtienne seulement huit sièges, comparé aux 13 sièges remportés lors des dernières élections. Comme prévu par les résultats du sondage, qui ne comprend pas les partis récemment créés, les partis Kadima dirigé par Tzipi Livni, Israël Beitouna dirigé par le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, perdront tous un siège à la Knesset. Rappelons que le dernier sondage réalisé par la 2e chaine sioniste fin mars dernier prévoyait que le parti Likoud remporte 29 sièges à la Knesset. | 
Les familles des détenus politiques organisent un sit-in devant la prison de Jenid à Naplouse
| [ 26/05/2011 - 16:44 ] | 
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| Naplouse-CPI  L’administration pénitentiaire de la  prison de Jenid à la ville de Naplouse occupée a empêché aujourd’hui,  jeudi 26/05/2011, les familles des détenus politiques de visiter leurs  enfants et de se rassurer de leur santé, ce qui a poussé les familles à  mener un sit-in devant la prison pour exiger la libération immédiate de  leurs enfants.  Une mère d’un détenu de la ville de  Naplouse a ajouté, lors d’une communication avec le CPI, qu’ils ont  entendu trop de promesses de libérer leurs enfants et qu’ils en ont  marre d’attendre.  Des sources privées ont dévoilé au CPI que  les services sécuritaires à Naplouse envisagent d'empêcher le sit-in qui  était prévu ce matin à onze heures.  Notons que ce sit-in intervient après deux  jours de grève de la faim ouverte dans la prison de Jenid de onze  détenus politiques dont la majorité est de l’université nationale de  Ennajah.  | 
L’occupant demande à un détenu blessé de payer les frais de son opération
[      26/05/2011 - 16:49 ]                                                
                                          
Gaza-CPI 
L’association Waed des détenus et des  libérés a affirmé que l’administration pénitentiaire des prisons  sionistes exploite la maladie des détenus et leur besoin d’être opérés  pour faire des chantages sans aucune considération de leur santé  critique, ni des lois et conventions internationales qui prescrivent le  droit des détenus à se soigner étant donné qu’ils sont des prisonniers  de guerre.
Waed a précisé dans communiqué de presse  dont une copie est parvenue au CPI ce jeudi 26/05/201, que  l’administration pénitentiaire tend à voler l’argent des détenus par  différentes manières, tel le paiement des frais des soins et des  opérations chirurgicales. C’est le cas par exemple du détenu blessé  Ahmed Asfour,  victime de l’agression sioniste sur Gaza, que  l’administration de la prison de Eichel lui demande de payer les frais  de l’opération de greffe d’un appareil dans la main pour pouvoir  continuer à prendre son traitement de diabète.
Selon le père du détenu, la famille ne  possède pas la somme exigée au moment où l’état de santé critique de  Waed se dégrade et sa blessure qui s'est infectée.
Le père a assuré que l’administration de la  prison a refusé d’emmener son fils à un hôpital sous prétexte qu’il est  en état d‘arrestation alors qu’il est parmi les victimes civiles de  l’agression sioniste sur la bande de Gaza.
Waed a demandé aux organisations des droits  de l’homme et aux institutions humanitaires de libérer immédiatement le  détenu blessé, vu qu’il a besoin de faire une opération urgente du  pancréas, une opération neurologique en plus de l’opération de la greffe  d’un appareil dans la main.
Il faut noter que l’occupant avait arrêté  Asfour sur le passage de Beit Hanoun le 24/11/2009, au moment où il se  dirigeait vers el Qods pour se soigner et ce, après avoir reçu les  documents nécessaires pour passer.
Un centre juridique met en garde contre l’échec de la réconciliation
| [ 26/05/2011 - 14:35 ] | 
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| Ramallah – CPI                  Le Centre palestinien pour la défense  des détenus a mis en garde contre les conséquences d’un échec de la  réconciliation entre le mouvement du Hamas et celui du Fatah, en raison de l’impasse que traverse la question de l’arrêt des arrestations politiques en Cisjordanie.    Dans un communiqué publié mercredi, le  Centre a exprimé sa crainte face aux services de sécurité palestiniens  qui continuent les arrestations politiques qui constituent un « signe  négatif et dangereux », et laissent présager une détérioration de la  réconciliation à un niveau « inacceptable ». Le communiqué a souligné la nécessité de  trouver des règles compréhensibles concernant les moyens d’application  de la réconciliation sur le terrain, pour sortir de ce qu’il a qualifié de « réalité stérile » vécue par le peuple palestinien à l’époque de la division. | 
Dr. Bahr tient une série de réunions avec les responsables omanais
| [ 26/05/2011 - 16:55 ] | 
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| Mascate – CPI      La délégation parlementaire palestinienne  dirigée par Dr. Ahmed Bahr, a tenu une série de réunions avec les  responsables omanais dans la capitale omanaise, Mascate, explorant les perspectives de la coopération conjointe et d'action pout soutenir le peuple palestinien et sa cause juste. Le ministre omanais des Affaires  étrangères, Youssef Ben Alawi, a reçu Dr. Bahr et la délégation qui  l'accompagnait et qui se composait de deux députés Jamal Nassar et Atef Adwan. La délégation a également rencontré le  ministre du Développement et des affaires sociales, le Cheikh Mohamed  Ben Saed al Kalbani et le vice-président du conseil d'Etat, Saed Ben  Hilal Busaidi. Les hôtes ont félicité Dr. Ahmed Bahr et la  délégation qui l'accompagne, confirmant la profondeur des relations  historiques entre les deux peuples (Omanais et Palestinien), et  exprimant leur espoir de réaliser la grand partie possible des objectifs  de la visite. Ils ont confirmé que la question du peuple  palestinien vient à la tête des préoccupations du Sultan Qaboos,  insistant sur la solidité des relations bilatérales entre les deux  peuples, tout en exprimant leur immense joie de la signature de l'accord  de réconciliation. Les responsables omanais ont également  précisé la nécessité que cette mesure soit suivie d'autres afin de  parvenir à la véritable réconciliation sur le terrain.    De son côté, Dr. Bahr a apprécié les  positions du Sultanat à l'égard des questions de la nation arabe et  islamique, en particulier la cause palestinienne. | 
De violents affrontements entre les habitants de Selwan et les forces de l’occupant
| [ 26/05/2011 - 16:52 ] | 
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| Qods occupée-CPI  Le village de Selwan qui se trouve au  sud de la sainte mosquée al Aqsa, a vécu la nuit d’hier de violents  affrontements entre les citoyens et les forces de l’occupant, et ce à  cause de l’ouverture, à Ras el Amoud au Qods occupée, d’une nouvelle  colonie subventionnée par le parrain de la colonisation, le riche  sioniste américain Moscovitch. Des sources locales ont rapporté que les  forces de l’occupant ont transformé la région en caserne militaire, des  unités de soldats et de policiers appuyés par des centaines des agents  des unités spéciales se sont positionnés tout autour et à l’entrée de la  colonie. Fakhri Abou Diab, membre du Comité de  défense de Selwan, a rapporté que les citoyens avaient répliqué à leur  manière à l’ouverture de cette colonie, ils ont ainsi adressé un message  assez clair qu’ils n’abandonneront jamais et qu’ils n’accepteront  jamais l’extension coloniale dans leur village. Fakhri a remarqué que les affrontements  étaient très violents, plusieurs citoyens étaient blessés, surtout les  vieux, les femmes, les enfants et les malades qui étaient asphyxiés par  les gaz toxiques des bombes lacrymogènes. Les accrochages se sont  focalisés surtout dans la cité de Batn el Hawa, autour de la cité  Basatine, la région de Bir Ayoub, Ain Ellouza et Oued Errababa. | 
Les pêcheurs de Gaza demandent une protection contre l’agressivité de l’occupant et de sa piraterie
| [ 26/05/2011 - 16:58 ] | 
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| Gaza-CPI  Les pêcheurs de la bande de Gaza ont  demandé de mettre fin au blocus maritime imposé par les forces de  l’occupant, ils ont appelé à exercer plus de pression pour qu’ils  jouissent d'une zone de pêche plus large dans la mer et de les soumettre  à une protection internationale. Les pêcheurs, qui ont organisé un sit-in  dans le port de Gaza, ont brandi des slogans s’opposant à l’occupant et à  ses crimes, et réclamant l’arrêt de la piraterie et des tirs qui les  visent. Le pêcheur Mohamed Bekr a appelé dans un  discours prononcé dans la foule à lever ce blocus maritime et à  permettre aux pêcheurs de naviguer un peu plus loin dans le large, tout  en appelant les Nations Unies et les organisations des droits de l’homme  de les soutenir.  « Nous nous rappelons aujourd’hui des martyrs qui  ont été agressés au fond de la mer et qui ont été tués de sang froid,  nous nous rappelons des centaines qui ont été détenus et des dizaines de  barques de pêche saisies par l’occupant » a-t-il dit. « Ce qui nous blesse le plus en tant  que pêcheurs est ce blocus maritime qui nous empêche de naviguer au delà  de trois miles et la poursuite des forces de l’occupant » a ajouté Mohamed. D’autre part, le président de l’association  des pêcheurs a appelé de Gaza, Mahmoud Assi, a appelé la presse à  assumer son rôle en mettant la lumière sur ce que les pêcheurs endurent  dans le large. Assi qui a demandé de protéger cette  catégorie, a assuré que les pêcheurs s'accrocheront à leur métier et se  cramponneront à leurs postes malgré les menaces et les pressions. | 
Dans l’ancien bourg d’Al-Khalil, même les cadavres sont poursuivis par les occupants israéliens
| [ 27/05/2011 - 01:35 ] | 
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| Al-Khalil – CPI Il n’est un secret pour personne que  les Palestiniens sont encerclés dans l’ancien bourg de la ville  d’Al-Khalil. Les vivants sont punis pour être des Palestiniens et pour  être là. Mais ils ne sont pas les seuls ; les morts n’échappent pas non  plus à cette punition. Les cimetières de la ville se trouvent dans la  zone C. Cette zone est sous l’autorité sioniste. Donc, s’y rendre est un  supplice pour les Palestiniens de la ville. Le cimetière d’Ar-Ras, vers la colonie de  Karyat Arbaa, constitue un témoin vivant de cette tragédie. Il se trouve  sous la portée des balles de l’occupation israélienne et de ses colons.  En plus, les garde-frontières ont installé un barrage au niveau du  cimetière. Il n’est donc pas étonnant de voir tout cortège funèbre  attendre des heures avant qu’il ne soit permis de passer. L’armée  israélienne inspecte le cadavre. Les soldats pourront confisquer le  cadavre pour des heures et des heures, si la population refuse cette  inspection indécente. Et la libération du corps ne signifie pas la fin  du parcours. Dès que le cortège dépasse le barrage, les Sionistes  extrémistes prennent le relais. Ils jettent leurs pierres de haine, et  même parfois ils tirent sur le cortège.      Une vie impossible    « Ô Dieu, ô Seigneur, venge-nous », « c’est une vie insupportable ». C’est avec mots que Hadj Saadou At-Tawi, qui habite dans ladite zone, montre son exaspération. Les habitants de la zone souffrent de la brutalité et du racisme des colons sionistes. Ces derniers arrêtent les habitants, en particulier les femmes et les enfants, les agressent, les frappent, les humilient. « Imaginez comment l’enterrement d’une  femme a pris trois heures », dit-il. « Par Dieu, c’est pour nos terres  et nos maisons qu’ils veulent voler que restons ici. Sinon, nous ne  resterons une seconde dans ce malheur. Toutefois, nous sommes prêts à  mourir mille fois par jour, ici, pour ne pas permettre à ceux-là de  prendre un centimètre de notre terre ; qu’ils aillent au diable. »      Le cimetière As-Sahla    Le cas du cimetière As-Sahla, à côté du  quartier juif, dans l’ancien bourg de la ville d’Al-Khalil, n’est pas  meilleur. Ses entrées sont fermées par des blocs de ciment. Il y a aussi  des tours militaires qui menacent les cortèges. Les fonctionnaires du  ministère des legs souffrent eux aussi des occupants israéliens. Ils les  empêchent d’entretenir le cimetière et interdisent les produits de  construction. Dans ce cimetière, une scène très triste  s’est déroulée. En fait, des colons ont agressé un cortège funèbre, et  les jeunes se sont défendus en jetant des pierres sur les agresseurs.  Mais l’armée israélienne a commencé à tirer sur les Palestiniens qui se  sont trouvés obligés de fuir de préserver leur vie. Le cadavre est resté  au sol, tout seul.      Un cauchemar quotidien    Hadj Abou Ar-Razzaq Abou Asnina a 73 ans. Il confirme que les habitants  palestiniens de l’ancien bourg vivent un cauchemar quotidien :  « Imagine que le père, l’oncle, le fils laissent le leur par terre et  fuir… C’est plus tard que quelques gens ont pu se rendre au cimetière  pour l’enterrer ». Le cimetière d’Al-Kerentina, à côté de ce  point colonial appelé Beit Romano, surplombant l’école Osma Ben  Al-Monqith, au cœur de la ville, ne vit dans des conditions meilleures. Abou Mostapha Al-Zaatari, 81 ans, est un  sage de l’ancien bourg de la ville d’Al-Khalil. Il se demande :  « Comment ces politiciens arabes et palestiniens mènent-ils des  négociations avec ces racistes sionistes qui ne nous supportent pas même  morts ; n’est-ce pas honteux ? » C’est l’histoire des Palestiniens, morts ou vivants, sous l’occupation israélienne, dans l’ancien bourg de la ville d’Al-Khalil. | 
L’Egypte refuse toute ingérence étrangère dans le mécanisme du point de passage de Rafah
| [ 27/05/2011 - 11:24 ] | 
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| Ramallah – CPI Yasser Othman, ambassadeur de l’Egypte  auprès de l’autorité palestinienne, à Ramallah, a confirmé que la  décision de l’ouverture du point de passage de Rafah,  entre l’Egypte et la bande de Gaza, « a été prise pour soutenir la  réconciliation. Elle fait aussi partie de la politique égyptienne  destinée à alléger les souffrances du peuple palestinien de la bande de  Gaza. » Dans des déclarations écrites, l’ambassadeur a aussi confirmé le refus de l’Egypte « de toute ingérence dans le mécanisme du point de passage de Rafah ».  « C’est une affaire purement égyptienne. C’est l’Egypte qui décidera en  accord avec ses intérêts et ses devoirs nationaux envers le peuple  palestinien ». L’ambassade égyptienne à  Ramallah délivrera le visa à la tranche d’âges 18-40 ans, souligne-t-il.  Toutes les autres tranches n’auront pas besoin de visa. Et  en ce qui concerne les étudiants palestiniens étudiant en Egypte, leur  affaire sera aussi bientôt résolue, toujours « dans la politique  égyptienne de mettre fin aux souffrances du peuple palestinien de la  bande de Gaza ». A noter que l’Egypte avait déclaré que le point de passage de Rafah serait ouvert de façon permanente à partir de samedi prochain et pour tous les cas. | 
Trois pêcheurs blessés dans une attaque de l’occupation contre leurs barques au large de Khan Younès
| [ 27/05/2011 - 13:11 ] | 
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| Khan Younès – CPI                  Une équipe de pêcheurs palestiniens a miraculeusement survécu après avoir été agressés tard dans la nuit  de jeudi par les forces maritimes sionistes au large de la côté de Khan  Younès. Trois d’entre eux ont été blessés et souffrent d’ecchymoses.        Des sources de la marine sioniste  ont affirmé au correspondant du CPI qu’un navire sioniste a heurté la  barque d’un pêcheur palestinien qui contenait pas moins de sept  pêcheurs. De grands dommages ont été causés trois des pêcheurs ont été  blessés et secourus par les équipes médicales.      Le Bureau d’information de la Défense civile a déclaré dans un communiqué que les équipes de sauvetage maritime ont pu sortir les barques palestiniennes après avoir été attaquées par une vedette sioniste qui les a heurtés par derrière. Il  a ajouté que trois pêcheurs ont été blessés et souffrent de fractures  et de contusions, tandis que la barque a été sévèrement endommagée et le  moteur abîmé. Le directeur du sauvetage  maritime, Yahya Tayeh, a affirmé que les équipes de sauvetage ont  rencontré des difficultés en essayant d’extraire la barque de la  mer vers le port des pêcheurs de Gaza. Tayeh  a souligné que le ciblage des pêcheurs palestiniens n’est pas le  premier, et s’inscrit dans le cadre de la répression exercée par Israël  sur la Bande de Gaza et les barques des pêcheurs. | 
Une personne handicapée prise à parti lors d’un assaut de l’armée israélienne
 Bethléhem - 27 mai 2011
Par Maan News
 Bethléem— « Ashraf était comme d’habitude près du magasin. J’ai  entendu un tir dehors, puis mon fils a crié et a essayé d’ouvrir la  porte. Plus de 10 soldats étaient derrière lui, », a rapporté sa mère à Ma’an mercredi.

 Ashraf, photo fournie par sa famille [MaanImages]
La veille, Ashraf Muhammad Suleiman Mousa, 23 ans, qui vit avec un handicap intellectuel et des capacités cognitives comparables à celles d’un enfant de 4 ans, a été attaqué par les forces israéliennes qui cherchaient apparemment des jeteurs de pierres, mardi soir dernier, selon des témoins.
Ashraf, de la ville d’Al-Khader au sud ouest de Bethléem, était avec un gérant de magasin, qui a déclaré à Ma’an que le jeune homme était dans la rue, près de la porte quand 3 jeeps militaires sont entrées dans le quartier près du stade de football.
« Ils semblaient avoir été attaqués par des jets de pierres, » dit-il supposant que les jeeps étaient en ville pour rechercher les personnes qui les avaient lancées. « Ashraf était effrayé, donc il a couru jusqu’à son domicile 50 mètres plus loin ».
Le gérant a déclaré qu'alors qu'Ashraf courait, les soldats ont tiré un coup en l’air.
Communiquant avec sa propre forme de langage, Ashraf a expliqué qu’il a été menotté, attaché et que les soldats lui ont bandé les yeux quand ils l’ont arrêté.
La mère d’Ashraf, Karima, 42 ans, a déclaré que lorsque son fils est arrivé à la porte de sa maison les soldats courraient derrière lui.
« Ils l’ont attrapé, jeté au sol et ont commencé à le frapper sans pitié. Ils lui ont marché dessus avec leurs chaussures militaires. J’ai essayé par tous les moyens de leur dire qu’il était handicapé. J’ai essayé de leur parler en anglais, mais tous ce qu’ils ont fait c’est de m’ordonner de rentrer à l’intérieur. Puis ils ont attaché les mains et les jambes de Ashraf, lui ont bandé les yeux et l’ont mis dans la jeep. J’ai emmené un rapport médical pour le montrer aux soldats, mais ils ne l’ont même pas regardé. »
Paniquée, Karima a appelé ses voisins qui sont venus environ une demie heure plus tard pour faire le point sur la situation, et ont emmené avec eux une personne parlant hébreu.
Karima, dont le mari vit et travaille en Arabie Saoudite, et qui vit seule avec ses 5 enfants dont l’aîné est à l’université, a déclaré que l’attente avait été pénible.
Un voisin a finalement réussi à discuter avec les soldats et à leur dire que Ashraf était handicapé et que l’affaire était un malentendu.
Ashraf a été relâché une heure après sa détention, ont déclaré les témoins.
« Il est sorti de la jeep en pleurant et en tremblant, » rapporte sa mère.
Des responsables de l’armée israélienne ont été contactés pour donner des commentaires, mais n’ont pas été capables de fournir d’information.
La veille, Ashraf Muhammad Suleiman Mousa, 23 ans, qui vit avec un handicap intellectuel et des capacités cognitives comparables à celles d’un enfant de 4 ans, a été attaqué par les forces israéliennes qui cherchaient apparemment des jeteurs de pierres, mardi soir dernier, selon des témoins.
Ashraf, de la ville d’Al-Khader au sud ouest de Bethléem, était avec un gérant de magasin, qui a déclaré à Ma’an que le jeune homme était dans la rue, près de la porte quand 3 jeeps militaires sont entrées dans le quartier près du stade de football.
« Ils semblaient avoir été attaqués par des jets de pierres, » dit-il supposant que les jeeps étaient en ville pour rechercher les personnes qui les avaient lancées. « Ashraf était effrayé, donc il a couru jusqu’à son domicile 50 mètres plus loin ».
Le gérant a déclaré qu'alors qu'Ashraf courait, les soldats ont tiré un coup en l’air.
Communiquant avec sa propre forme de langage, Ashraf a expliqué qu’il a été menotté, attaché et que les soldats lui ont bandé les yeux quand ils l’ont arrêté.
La mère d’Ashraf, Karima, 42 ans, a déclaré que lorsque son fils est arrivé à la porte de sa maison les soldats courraient derrière lui.
« Ils l’ont attrapé, jeté au sol et ont commencé à le frapper sans pitié. Ils lui ont marché dessus avec leurs chaussures militaires. J’ai essayé par tous les moyens de leur dire qu’il était handicapé. J’ai essayé de leur parler en anglais, mais tous ce qu’ils ont fait c’est de m’ordonner de rentrer à l’intérieur. Puis ils ont attaché les mains et les jambes de Ashraf, lui ont bandé les yeux et l’ont mis dans la jeep. J’ai emmené un rapport médical pour le montrer aux soldats, mais ils ne l’ont même pas regardé. »
Paniquée, Karima a appelé ses voisins qui sont venus environ une demie heure plus tard pour faire le point sur la situation, et ont emmené avec eux une personne parlant hébreu.
Karima, dont le mari vit et travaille en Arabie Saoudite, et qui vit seule avec ses 5 enfants dont l’aîné est à l’université, a déclaré que l’attente avait été pénible.
Un voisin a finalement réussi à discuter avec les soldats et à leur dire que Ashraf était handicapé et que l’affaire était un malentendu.
Ashraf a été relâché une heure après sa détention, ont déclaré les témoins.
« Il est sorti de la jeep en pleurant et en tremblant, » rapporte sa mère.
Des responsables de l’armée israélienne ont été contactés pour donner des commentaires, mais n’ont pas été capables de fournir d’information.
Source : Maan News 
Traduction : BL pour ISM
Médias israéliens: Plus aucune chance de négociation après le discours de Netanyahu
25-05-2011
Il n'y a "plus aucune chance" de relance du processus de paix d'ici  septembre, quand les Palestiniens réclameront la reconnaissance de leur  Etat à l'ONU, affirment les médias israéliens après le discours du  Premier ministre Benjamin Netanyahu devant le Congrès américain. 
"Nous  allons droit dans le mur. Netanyahu a fait la paix avec le Congrès mais  il s'est mis le monde entier à dos", estime Ari Shavit, commentateur du  quotidien Haaretz (gauche). 
"Il y a deux +Bibi+ (Benjamin  Netanyahu, NDLR): l'un qui veut se montrer grand et généreux et un  +Bibi-Bunker+. Nous avons eu droit au deuxième devant le Congrès",  ajoute-t-il, comparant la situation actuelle à celle qui prévalait, à la  veille de la guerre israélo-arabe en 1973. 
Sur un ton  dramatique, Emmanuel Rozen, de la deuxième chaîne de télévision privée,  prédit "qu'après les applaudissements au Congrès nous allons avoir droit  à une terrible explosion" en septembre.
L’Autorité palestinienne a l'intention de demander à l'ONU de reconnaître un Etat palestinien sur les lignes de juin 1967, soit avant l'occupation de la Cisjordanie, de la bande de Gaza et de l’Est de Jérusalem.
Dans le Yédiot Aharonot, Nahum Barnea estime que "si les négociations avaient une petite chance de reprendre avant la visite (de Netanyahu à Washington), elles n'ont désormais plus aucune chance d'être relancées".
Les membres du Congrès qui ont applaudi Netanyahu "ne seront pas là lorsqu'Israël aura des problèmes... Ce n'est pas eux qui iront chercher des abris à Ashkelon et Beersheva (villes du sud de l’entité sioniste) quand les tirs de roquettes reprendront. Ce n'est pas eux qui auront peur de monter dans un autobus de crainte d'un attentat suicide.
Ce n'est pas eux qui enverront leurs enfants (faire la guerre) au Liban, en Syrie ou dans les ruelles de Naplouse", ajoute Barnea.
Pour le Maariv, un tabloïde hostile au Premier ministre, "Netanyahu sait parfaitement que les conditions qu'il a posées pour un processus de paix sont une entreprise mort-née. Aucun Palestinien ne les acceptera, aucun Etat arabe ne les soutiendra et personne en Europe ne les prendra au sérieux".
Le Jerusalem Post (droite) admet que les Palestiniens vont "probablement recevoir une reconnaissance de leur Etat" à l'ONU.
"Même s'il s'agit surtout d'une simple déclaration, un vote de l'Assemblée générale en faveur d'un Etat palestinien, soutenu par les dirigeants européens, constituerait un coup dur pour « Israël », en le poussant vers un statut d'Etat paria et en suscitant peut-être une empathie pour une nouvelle phase de violences palestiniennes", estime le Post, qui préconise un gouvernement d'union nationale israélien.
L’Autorité palestinienne a l'intention de demander à l'ONU de reconnaître un Etat palestinien sur les lignes de juin 1967, soit avant l'occupation de la Cisjordanie, de la bande de Gaza et de l’Est de Jérusalem.
Dans le Yédiot Aharonot, Nahum Barnea estime que "si les négociations avaient une petite chance de reprendre avant la visite (de Netanyahu à Washington), elles n'ont désormais plus aucune chance d'être relancées".
Les membres du Congrès qui ont applaudi Netanyahu "ne seront pas là lorsqu'Israël aura des problèmes... Ce n'est pas eux qui iront chercher des abris à Ashkelon et Beersheva (villes du sud de l’entité sioniste) quand les tirs de roquettes reprendront. Ce n'est pas eux qui auront peur de monter dans un autobus de crainte d'un attentat suicide.
Ce n'est pas eux qui enverront leurs enfants (faire la guerre) au Liban, en Syrie ou dans les ruelles de Naplouse", ajoute Barnea.
Pour le Maariv, un tabloïde hostile au Premier ministre, "Netanyahu sait parfaitement que les conditions qu'il a posées pour un processus de paix sont une entreprise mort-née. Aucun Palestinien ne les acceptera, aucun Etat arabe ne les soutiendra et personne en Europe ne les prendra au sérieux".
Le Jerusalem Post (droite) admet que les Palestiniens vont "probablement recevoir une reconnaissance de leur Etat" à l'ONU.
"Même s'il s'agit surtout d'une simple déclaration, un vote de l'Assemblée générale en faveur d'un Etat palestinien, soutenu par les dirigeants européens, constituerait un coup dur pour « Israël », en le poussant vers un statut d'Etat paria et en suscitant peut-être une empathie pour une nouvelle phase de violences palestiniennes", estime le Post, qui préconise un gouvernement d'union nationale israélien.
Le régime israélien, inquiet de la réouverture du passage de Rafah
27 Mai 2011 09:02 
IRIB- La bonne nouvelle est tombée pour  les Palestiniens de la bande de Gaza, qui voient, désormais, les  premiers résultats positifs du départ de l’ex-président égyptien.                          L'Egypte va ouvrir le point de passage de Rafah,  de façon permanente, à partir du samedi 28 mai, afin d'alléger le  blocus de ce territoire palestinien enclavé, a indiqué l'Agence  officielle égyptienne, MENA, mercredi 25 mai. Le point de passage de Rafah,  le seul à ne pas être contrôlé par Israël, sera ouvert, tous les jours,  à l'exception des vendredis et des jours fériés. «Les Palestiniennes de  tout âge seront exemptées de visa, de même que les hommes âgés de moins  de 18 ans ou de plus de 40 ans», a précisé l'agence. Nabil al-Arabi, le  Chef de la diplomatie égyptienne, a déclaré que le Caire "va prendre  des mesures importantes, pour aider à alléger le blocus, dans les jours à  venir". Il a qualifié de "honteux", la fermeture du terminal de Rafah,  seul point non contrôlé par Israël, et que l’Égypte n’ouvraient  qu’exceptionnellement, pour des raisons humanitaires. En effet,  jusque-là, les Palestiniens de Gaza devaient toujours coordonner leur  entrée, en Égypte, avec les services de sécurité. Désormais, la plupart  des Palestiniens seront exemptés de visas (les femmes, les hommes âgés  de moins de 18 ans ou de plus de 40 ans). L'exemption s'applique, aussi,  aux Palestiniens voulant étudier en Égypte. Les Palestiniens se sont  félicités, jeudi, de l'annonce faite, par l'Egypte, de l'ouverture  permanente, à partir de samedi, de sa frontière avec la bande de Gaza.  Un porte-parole du Hamas,  à Gaza, Fawzi Barhoum, s'est, lui, félicité, dans un communiqué, de  cette décision courageuse et responsable, en accord avec le pouls de  l'opinion arabe, égyptienne et palestinienne. "Nous espérons qu'il  s'agit d'un pas vers la levée totale du blocus de Gaza", a-t-il indiqué,  appelant le monde à suivre l'exemple de l'Egypte,  en vue de la levée  de ce siège.  Par contre, l'annonce de la réouverture du passage de Rafah  a irrité le régime israélien qui n'a pas caché ses inquiétudes. "Cette  décision a été prise, dans le contexte de l'accord entre le Hamas et le Fatah,  ce qui crée une situation très problématique", a déclaré le ministre  israélien chargé de la défense passive, Matan Vilnaï, ajoutant,  toutefois, qu'il fallait en discuter, sans autre précision. L'ONG  israélienne "Gisha" a, également, salué cette décision, mais estimé que  le passage serait réservé aux Palestiniens figurant sur le registre de  la population contrôlé par Israël, ce qui exclut quelque 5.000 habitants  de Gaza, selon la directrice de "Gisha", Sari Bashi. Elle a reproché au  Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, d'avoir trompé le  Congrès américain, dans son discours de mardi, en affirmant qu'à Rafah, les observateurs européens s'étaient volatilisés, du jour au lendemain.
Les propos de Netanyahou, au Congrès américain
26 Mai 2011 07:46 
IRIB - Les propos tenus, par Benyamin  Netanyahou, le Premier ministre du régime sioniste, au Congrès  américain, en révélant la nature belliciste de ce régime, montrent la  peur de Netanyahou de l’éveil islamique dans les pays arabes.                           Lors d’un discours, prononcé, mardi, devant le Congrès, Netanyahou, en  exprimant son inquiétude de l’éveil islamique, au Moyen-Orient et en  Afrique du Nord, et de l’unité affichée par le Hamas et le Fatah,  a rejeté les propos d’il y a quelques jours d’Obama, sur le retrait  israélien derrière les frontières de 1967. Ce, alors que l’essentiel des  propos d’Obama était de soutenir, totalement, le régime occupant Qods.  Selon l’Agence France Presse, il a prétendu qu’Israël saurait se montrer  généreux, sur la question de la colonisation; il a, cependant, réitéré  son refus d'un retour aux frontières de 1967. En s’opposant à la  réconciliation entre le Hamas et le Fatah, Netanyahou a déclaré avoir dit à Mahmoud Abbas, le Président de l’Autorité autonome, que, s’il rejetait l’accord avec le Hamas,  Tel-Aviv allait reconnaître l’Etat palestinien avant même l’ONU.  Craignant un isolement accru d’Israël, suite à l’éveil islamique,  Netanyahou a espéré que le soulèvement des nations arabes n’emboiterait  pas à la Révolution islamique, ajoutant que cet espoir d’Israël pourrait  très vite être trompé. Le Premier ministre israélien a prétendu  qu’Israël et les Etats-Unis étaient toujours là, pour lutter contre ce  qu’il a qualifié de terrorisme, ce, alors que les juifs antisionistes,  en scandant des slogans, ont, à maintes reprises, interrompu Netanyahou,  qui s’exprimait devant l’"American Israel Public Affairs Committee"  (AIPAC), à Washington. Selon l’agence palestinienne WAFA, 5 pacifistes,  en brandissant des pancartes, ont protesté contre la politique  israélienne, à l’égard de la Palestine. Les propos de Netanyahou, mardi,  devant le Congrès, ont été, également, interrompus par un défenseur des  droits de l’Homme. Alors que l’ONU et tous les pays du monde  considèrent la Cisjordanie, comme région occupée par Israël, Netanyahou a  prétendu que les Juifs se trouvant dans les territoires palestiniens ne  sont pas des occupants. Les propos du Premier ministre du régime  sioniste montrent que ce régime ne veut pas la paix, mais que, bien au  contraire, il cherche à déterrer la hache de guerre, dans la région. Les  analystes estiment que les déclarations de Netanyahou, devant le Congrès et l’"AIPAC", confirment cette tendance guerrière d’Israël. Un conseiller de Mahmoud Abbas  a qualifié les propos de Netanyahou de déclaration de guerre. Le  quotidien américain «Christian Science Monitor» les a tenus pour signe  de la poursuite de la politique belliciste d’Israël. Amr Moussa a  affirmé, pour sa part, que, lorsque Netanyahou disait que Qods resterait  la capitale d’Israël et ne serait pas rétrocédée aux Palestiniens, cela  signifiait qu’il n’y aurait jamais de paix.  
Une ville israélienne unie contre les réfugiés africains
jeudi 26 mai 2011 - 05h:55                                
                                 Vraiment ?, demande-t-il.
    Vraiment ?, demande-t-il.  Oui, vous ne saviez pas cela ? »
   Oui, vous ne saviez pas cela ? »  Non. »                                                     13 avril 2011 - Mya Guarnieri - traduction : JPP
   Non. »                                                     13 avril 2011 - Mya Guarnieri - traduction : JPP         
Mya Guarnieri
          Il semble que les sentiments xénophobes qui ont pris racine ici, sous les encouragements du gouvernement national et de la municipalité, se multiplient.         
 
 Des enfants soudanais, interdits d’écoles israéliennes,
étudient l’anglais avec un bénévole européen.
étudient l’anglais avec un bénévole européen.
Photo : Mya Guarnieri
James Anei  était un garçon de 16 ans lorsqu’il a été témoin d’un massacre,  perpétré par les milices fidèles au gouvernement de Khartoum. Terrifié,  il a fui son village du Sud Soudan.
« Tu vois quelqu’un mourir devant toi, et tu connais ce gars-là, et tu connais ses parents, alors tu te mets à courir... parce que tu as peur d’être tué à ton tour », dit Anei.
« Je me suis retrouvé dans un autre endroit, » ajoute-t-il, expliquant qu’il avait été si effrayé qu’il ne savait même pas qu’il courrait, jusqu’à ce qu’il s’arrête.
Une fois qu’il a eu compris qu’il avait échappé au  massacre, Aned a pris la direction du nord. C’est cette année-là, 1999,  qu’il est arrivé à Khartoum. Là, il a pu se faire une vie et aller à l’école. Ne sachant pas si ses parents avaient survécu au massacre ou non, Anei pleurait parfois en voyant ses camarades de classe avec leurs mamans et leurs papas.
Finalement, Anei est parti pour l’Égypte. Mais, parce que qu’il ne s’y sentait pas en sécurité, il est passé en Israël en 2007.
Avec un sourire, Anei rappelle la différence qu’il a ressenti entre l’Égypte et Israël au moment où il est entré dans le pays. « Nous avons reçu de l’eau et des couvertures » dit-il. « Ils nous ont mis à l’aise comme si on était chez nous ».
Mais Anei était l’un des premiers à arriver en Israël. Et les choses ont radicalement changé depuis.
C’est à Eilat, sans doute, que le changement est le plus évident, cette petite ville dans le sud où vivent Anei et plusieurs milliers de demandeurs d’asile africains. Ici, les enfants des réfugiés sont exclus des écoles municipales.
Et, dans une initiative qui a alarmé tant les  organisations de défense des droits de l’homme que la section locale du  l’UNHCR (Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés), la  municipalité a accroché des drapeaux rouges dans toute la ville, dans le  cadre d’une campagne municipale lancée contre les migrants africains, à  l’initiative des employés de l’État d’Israël et financée par des fonds  publics.
Je me suis rendue à Eilat à la suite de plusieurs  articles parus dans la presse qui disaient que les 1500 drapeaux rouges  avaient été ôtés. Mais au lieu de cela, j’ai constaté qu’ils n’avaient  pas été retirés mais seulement baissés. Certains avaient été remplacés  par des drapeaux israéliens et municipaux.
Et les sentiments qui avaient donné lieu à la campagne étaient toujours très forts.
Shimon Hajiani, le fils de 19 ans d’un immigrant juif venu en Israël depuis le Maroc et la France, fait remarquer que l’État devait jeter dehors les réfugiés africains.
« Ils posent problème », dit-il.
Quand on lui demande quels sont ces problèmes, Hajiani répond :
« Le viol et le vol. Et aussi, ils travaillent dans les hôtels en prenant la place des Israéliens ».
L’économie d’Eilat dépend du tourisme. Même si de  nombreux demandeurs d’asile africains sont employés dans les hôtels de  la région, l’idée communément répandue qu’ils ont « volé » le travail  est fausse. Ce sont des emplois dont les Israéliens ne veulent pas -  c’est d’ailleurs pour cette raison que les initiatives du gouvernement  pour inciter les Israéliens à venir à Eilat et travailler dans ce  secteur ont échoué.
D’autres personnes interrogées m’ont répété les mêmes  allégations qu’Hajiani, que les réfugiés africains volaient les  Israéliens et violaient les femmes juives. Mais, d’après les  statistiques rassemblées par la Knesset, le taux de criminalité chez les  demandeurs d’asile y est plus faible que chez les Israéliens. Et, en  réalité, alors que la communauté des demandeurs d’asile grandit, leur  taux de criminalité baisse.
J’ai eu des dizaines d’entretiens avec des Israéliens  qui vivent à Eilat et pas un seul n’a cité des faits concrets ; tous les  Israéliens sans exception avec lesquels j’ai parlé sont victimes d’une  désinformation.
Ester Ederi, 72 ans, qui a immigré du Maroc me dit que  ce serait bien si Israël prenait « 100 000 » demandeurs d’asile et  fermait ensuite ses portes.
En réalité, Israël héberge quelque 30 000 demandeurs d’asile.
Un homme de 29 ans, qui préfère rester anonyme, me dit  que les demandeurs d’asile devraient être renvoyés en Afrique, car « les  Philippins » ont pris le travail de sa mère qui était personnel  soignant. Il ne savait pas que l’immense majorité des Philippins  arrivent de façon tout à fait légale, avec des visas remis par Israël.
Il ajoute que si les Africains étaient ici « à l’intérieur d’un cadre juridique », lui n’aurait pas de problème avec eux.
« Mais il y a un cadre juridique. Il y a une disposition qui donne aux migrants africains le statut de réfugiés, » lui dis-je. «  C’est juste que le gouvernement ignore ces dispositions ».
Il est visiblement mal à l’aise.
 Vraiment ?, demande-t-il.
    Vraiment ?, demande-t-il. Oui, vous ne saviez pas cela ? »
   Oui, vous ne saviez pas cela ? » Non. »
   Non. » Comme les autres interviewés, il les appelle des  « infiltrés ». C’est un mot qu’il reprend du gouvernement et des médias  israéliens, ignorant que lorsque Israël évoque la question aux  Nations-Unies, il reconnait que 90 % de ces « infiltrés » sont, en  effet, des réfugiés.
Tous ceux que j’ai interrogés répètent comme des  perroquets les mots du gouvernement, notamment ceux du Premier ministre,  Benjamin Netanyahu, qui qualifie « le flot » de migrants africains de « menace »  pour l’État. Certains reprennent aussi ceux du ministre de l’Intérieur,  Eli Yishai, qui prétend que les étrangers apportent des maladies dans  le pays.
Le maire d’Eilat, Meir Yitzhak Halevi, a déclaré lors d’une récente conférence de presse, que le « taux de criminalité avait brutalement augmenté » - ce qui est un mensonge flagrant, une incitation évidente. 
Anei est maintenant un homme de 28 ans. Nous sommes  assis à une table de pique-nique à moitié cassée, à l’extérieur d’une  petite salle de classe où des enfants soudanais travaillent leur anglais  avec un bénévole européen. Dans quelques minutes, la classe d’Anei où il enseigne, lui aussi en bénévole, va commencer.
Le traitement de la municipalité pour les enfants, la  plupart sont exclus des écoles locales, est parfois mal vu par certains  résidents d’Eilat.
Itzik Moshe, 43 ans, propriétaire d’un stand à falafels  et fils d’immigrants marocains, fait remarquer qu’Israël doit respecter  la convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant.
« Nous avons signé cet accord international et nous devons l’honorer, »  dit Moshe, ajoutant que si le gouvernement ne veut pas prendre la  responsabilité des demandeurs d’asile, il doit renforcer les frontières  poreuses du sud.
Certains juifs critiquent le traitement par Israël des  demandeurs d’asile africains, disant que notre histoire, en tant que  réfugiés - bibliques et historiques, anciens et modernes - signifie que  le peuple juif a une responsabilité particulière pour aider ceux qui sont confrontés aux discriminations et au génocide.
Mais bien des résidents d’Eilat disent qu’il ne faut pas  aider les autres. Et certains, comme Simon Ben David - qui préside une  petite organisation populaire appelée « La guerre contre les infiltrés d’Afrique » - conteste tout simplement que ces demandeurs d’asile africains soient effectivement des réfugiés.
Et Ben David d’ajouter, « Je crois, comme je le lis dans le journal, que certains d’entre eux sont d’al-Qaïda et du Hamas et du Jihad islamique, », en référence à plusieurs articles, non corroborés, parus dans la presse israélienne.
Et quand on lui demande s’il considère que la campagne  menée par la ville contre les Africains est raciste, Ben David répond  simplement, « Les juifs ne peuvent pas être racistes ».
Si des réfugiés africains et leurs enfants ont été pris à  partie dans des incidents violents isolés dans le pays, Eilat reste  relativement calme.
Mais, alors que je me tiens sur le trottoir en interrogeant Deng Wol, un réfugié de 37 ans qui vient du Sud Soudan, un juif  israélien nous contourne. Et il cogne la jambe de Wol avec un sac  d’épicerie si durement que mon appareil enregistreur en attrape le  bruit.
Wol parait choqué. Il appelle l’homme.
« Aïïïe !! » dit Wol, en se prenant le mollet.
L’homme se retourne. Il ne s’excuse pas. Au contraire, il dit qu’il n’y a pas la place pour nous tous sur le trottoir.
Wol accepte l’explication, même si ce n’est pas vrai.
« D’accord, très bien, » dit-il, en saluant l’homme.
Wol a un rire nerveux et se retourne vers moi.
« Ce n’est pas mon pays, » dit-il, haussant les épaules.
De nombreux Israéliens considèrent Eilat - ville  lointaine à la pointe sud du pays - comme un problème isolé. Mais il  semble que les sentiments xénophobes qui ont pris racine ici, sous les encouragements du gouvernement national et de la municipalité, se multiplient.
J’ai vu plusieurs drapeaux rouges flottant à des balcons  dans le sud de Tel Aviv, un secteur où vivent des Israéliens à faible  revenu, des réfugiés africains et des travailleurs immigrés. Les  Israéliens juifs y ont organisé des manifestations contre la présence  des étrangers.
Le défilé le plus récent a eu lieu début avril, quelques  semaines avant la fête juive qui célèbre l’exode biblique des Hébreux  pour échapper à l’esclavage et à la persécution en Égypte. Les  manifestants, qui criaient aux Africains, « Go home ! », brandissaient des pancartes qui disaient : « Renvoyez (expulsez) les 200 000 infiltrés et illégaux, maintenant ! ».
Devinez quelle était la couleur des pancartes.
Rouge.
 Mya Guarnari est journaliste indépendante, basée à Tel Aviv. Elle écrit régulièrement pour The Huffington Post et The Jerusalem Post. Ses articles sont publiés en anglais notamment sur Al Jazeera, The National (Abu Dhabi), Ha’aretz, Electronic Intifada, The Jewish Daily Forward, Maan News Agency, Mondoweiss... Elle possède une maîtrise des Beaux-Arts de l’université d’État de Floride.
   Mya Guarnari est journaliste indépendante, basée à Tel Aviv. Elle écrit régulièrement pour The Huffington Post et The Jerusalem Post. Ses articles sont publiés en anglais notamment sur Al Jazeera, The National (Abu Dhabi), Ha’aretz, Electronic Intifada, The Jewish Daily Forward, Maan News Agency, Mondoweiss... Elle possède une maîtrise des Beaux-Arts de l’université d’État de Floride.
 Mya Guarnari est journaliste indépendante, basée à Tel Aviv. Elle écrit régulièrement pour The Huffington Post et The Jerusalem Post. Ses articles sont publiés en anglais notamment sur Al Jazeera, The National (Abu Dhabi), Ha’aretz, Electronic Intifada, The Jewish Daily Forward, Maan News Agency, Mondoweiss... Elle possède une maîtrise des Beaux-Arts de l’université d’État de Floride.
   Mya Guarnari est journaliste indépendante, basée à Tel Aviv. Elle écrit régulièrement pour The Huffington Post et The Jerusalem Post. Ses articles sont publiés en anglais notamment sur Al Jazeera, The National (Abu Dhabi), Ha’aretz, Electronic Intifada, The Jewish Daily Forward, Maan News Agency, Mondoweiss... Elle possède une maîtrise des Beaux-Arts de l’université d’État de Floride.Elle peut être contactée par courriel : myaguarnieri@gmail.com
Son site : Mya Guarnieri
Obama à Israël : « Prenez tout ce que vous voulez ! »
mercredi 25 mai 2011 - 12h:15
                    
 
                                                                        
Traduction : Claude Zurbach
Lamis Andoni - Al Jazeera
          Dans son dernier discours, Obama a prouvé en termes à peine  voilés qu’il fera tout pour satisfaire sa base électorale  pro-israélienne.         

Juin  2008 - Des jeunes Palestiniens jettent des pierres sur un bulldozer de  l’armée israélienne dans la bande de Gaza. Pour la troisième journée  Israël avait mené des incursions dans le territoire assiégé, assassinant  plus de 20 personnes dont un enfant.
En 2008, Barack Obama, alors candidat démocrate à la  présidentielle, cédait devant les électeurs pro-israéliens et devant  Israël en promettant dans un discours adressé à l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC), que Jérusalem serait pour toujours « la capitale indivisible d’Israël. »
Trois ans plus tard, Obama est à nouveau en pré-campagne  électorale en vue d’améliorer ses chances de réélection en 2012. Dans  le cadre de cette campagne, il a fait quelques timides tentatives pour  relancer un « processus de paix » au point mort, mais selon les  conditions d’Israël.
Dans son dernier discours adressé à l’AIPAC, Obama a  fait acte de complète allégeance à Israël en réaffirmant le soutien de  l’Amérique aux objectifs politiques et sécuritaires d’Israël. Son  discours a nié le droit des Palestiniens à déclarer l’existence de leur  nation et il a même promis de bloquer tous les efforts de Palestiniens  pour faire valoir leurs droits auprès des organisations internationales.
Obama a évoqué du bout des lèvres  « l’autodétermination » pour les Palestiniens mais ce n’est rien de plus  que de la rhétorique vide de sens - alors qu’il a clairement laissé  entendre que les intérêts israéliens, en particulier ses intérêts  sécuritaires, demeureront la priorité de la politique étrangère  américaine dans la région.
Il a mécaniquement répété son engagement à la vision  d’une solution à deux Etats - l’établissement d’un Etat palestinien aux  côtés d’Israël. Toutefois, comme on pouvait s’y attendre, il subordonne  la question des frontières et des conditions de création d’un tel Etat  aux « intérêts de sécurité » d’Israël.
Qu’il ait évoqué la reprise de négociations de paix sur  la base des frontières de 1967 (également connues sous le nom de « Ligne  verte ») ne signifie ni un retrait israélien complet des territoires  occupés, ni la création d’un Etat palestinien souverain sur l’ensemble  des terres à l’intérieur de cette « Ligne verte », dont Jérusalem-Est.
Il y a une différence significative dans le « jargon »  des  négociations, et même dans le langage juridique, entre évoquer la  création d’un Etat palestinien « basé sur » les frontières de 1967 et  dire qu’un tel Etat « sera établi sur » les frontières de 1967.
La première expression laisse beaucoup de marge à Israël  pour continuer d’occuper et même d’annexer de vastes blocs de colonies  (et peut-être  même la totalité de toutes les colonies israéliennes en Cisjordanie et à  Jérusalem-Est, toutes illégales au regard du droit international) pour  « des raisons de sécurité. »
Prenez ce que vous pouvez
Juste au cas où sa base pro-israélienne aurait mal compris ses déclarations  à peine voilées dans son discours sur le Moyen-Orient vendredi dernier,  Obama n’a pas manqué de préciser que selon son point de vue  définitivement pro-israélien, il n’y avait pas à revenir aux frontières  1967.
« [La déclaration] signifie que les parties elles-mêmes -  les Israéliens et les Palestiniens - vont négocier une frontière qui  est différente de celle qui existait le 4 juin, 196 ... Il incombe à ces  parties de tenir compte des changements qui ont eu lieu au cours des  dernières 44 années, y compris  de la nouvelle réalité démographique. »
En termes plus clairs, le président dit effectivement,  bien que non explicitement, qu’il tire un trait d’égalité entre la  présence des Palestiniens sur leur propre terre et la présence illégale  de colons israéliens installés sur des terres volées aux Palestiniens  ces 44 dernières années.
Cela revient à dire que - malgré le fait que les colons  vivent sur cette terre illégalement en vertu du droit international -  parce qu’ils sont physiquement établis là, la terre deviendrait la leur.
Cela confirme la conviction de beaucoup de personnes  dans la région que la construction de colonies israéliennes et du Mur  d’Apartheid à l’intérieur des frontières de 1967 est le moyen utilisé  par Israël pour imposer progressivement une annexion de facto des terres palestiniennes.
Ces dernières déclarations d’Obama sont peut être celles qui sont les plus proches d’une simple légitimation des colonies israéliennes.
Le message d’Obama à Israël semble confirmer qu’il est  prêt à maintenir la promesse de l’ancien président George Bush faite en  2005 :  qu’Israël serait en mesure de garder ses principaux blocs de  colonies à l’issue de n’importe quelle solution négociée du conflit.
En d’autres termes, l’idée d’Obama d’une  autodétermination palestinienne est que les Palestiniens acceptent tout  ce qu’Israël décide.
Dans son discours devant l’AIPAC, et dans le discours  précédent sur le Moyen-Orient, Obama semble avoir été soit en dehors de  tout contact avec - ou a tout simplement ignoré - les changements amenés  par le printemps arabe. Puis il a ensuite soutenu l’idée qu’Israël  devait comprendre que le printemps arabe avait modifié l’équilibre  politique dans la région, et qu’il lui fallait maintenant faire la paix  non pas avec des dirigeants arabes corrompus mais avec les peuples  arabes eux-mêmes.
Tant d’espoir de changement...
En fait, quand il s’agit de la cause palestinienne,  Obama parle et agit comme si le printemps arabe n’avait pas eu lieu. Il  ne faut pas oublier que même les plus fidèles alliés arabes de  l’Amérique dans la région ne pouvaient pas soutenir ouvertement la  formule américano-israélienne pour faire la paix avec les Palestiniens.  Alors, pourquoi cela serait-il acceptable pour des millions et des  millions d’Arabes pro-palestiniens ?
Le printemps arabe peut avoir influé sur la sémantique  du discours américain sur les droits des Palestiniens, mais il n’a pas  créé de près ou de loin le moindre changement dans la politique  américaine.
Une fois de plus, Obama a succombé au chantage politique  de Netanyahu - dont le principal objectif en accumulant les embûches  pour un quelconque processus de paix est de faire en sorte qu’Israël  poursuive tranquillement ses politiques expansionnistes, et sans aucune crainte face aux timides sollicitations du président.
Oui, il ne fait aucun doute que Netanyahu ne veut  entendre aucune référence aux frontières de 1967 dans ce discours, car  Israël est actuellement en train de dessiner militairement ses propres  frontières, et il ne peut pas avoir mal interprété les déclarations clairement pro-israéliennes d’Obama.
Comme le président américain l’a souligné dans son  discours, il a bien insisté sur sa déclaration de « plein engagement »  vis à vis des intérêts israéliens et de ses exigences sécuritaires :  « C’est pourquoi nous avons augmenté la coopération entre nos forces  armées à des niveaux sans précédent. C’est pourquoi nous rendons  disponibles pour nos alliés israéliens nos technologies les plus  avancées. »
« Et c’est pourquoi, malgré une période financière  difficile, nous avons augmenté le financement militaire vers l’étranger à  des niveaux records. »
Obama n’a pas seulement été clair dans son maintien d’un  plein soutien américain à Israël, mais il a également formulé une  nouvelle prise de position qui confirme explicitement la politique  américaine de longue date visant à bloquer tous les efforts pacifiques  palestiniens à travers le droit international et l’Organisation des  Nations Unies.
« ... Les États-Unis vont s’opposer à tout effort visant  à condamner Israël devant les Nations Unies ou devant n’importe quelle  instance internationale. Parce que la légitimité d’Israël n’est pas un  sujet de débat », a-t-il affirmé devant le rassemblement des supporters  les plus motivés et les plus influents d’Israël.
En prenant parti pour Israël contre le projet de  l’Autorité palestinienne de solliciter l’Assemblée Générale des Nations  Unies pour la reconnaissance d’un Etat palestinien sur les frontières de  1967, les États-Unis ont de fait déclaré la guerre à tous les  Palestiniens, à l’Autorité palestinienne et à tous ceux qui militent  [pour une paix juste].
Sans vergogne, les Etats-Unis feront tout pour invalider  toute tentative des Palestiniens par des moyens légaux et pacifiques de  contester la colonisation israélienne de leurs terres.
Mais en qualifiant à l’avance  de tentatives de  « délégitimation » d’Israël les campagnes visant à la reconnaissance  d’un Etat palestinien, le président reconnait involontairement  que les  politiques israéliennes elles-mêmes manquent de légitimité.
Un discours fondé sur les droits ?
Bien que l’affirmation d’Obama selon laquelle la  reconnaissance devant les Nations Unies ne suffit pas à créer un Etat  palestinien, est techniquement juste, cette initiative refera de la  question [palestinienne] une question juridique concernant les droits -  et qui ne sera alors plus définie par les préoccupations sécuritaires  d’Israël comme cela a toujours été le cas dans le passé.
Cette reconnaissance par les Nations Unies, bien  entendu, ira dans le sens de l’instauration d’un Etat palestinien défini  par les frontières de 1967 - ce qui signifie que toutes les colonies  israéliennes dans cette frontière devront être évacuées. Sans cela, elle  ne ferait que légitimer et perpétuer la formule américano-israélienne  des négociations.
Mais Obama n’a pas pris de risques en vue de promouvoir la paix...
Il craint de contredire des décennies de politique  américaine qui ont eu pour but de s’opposer à toute résolution des  Nations Unies relative aux crimes israéliens, et il craint aussi  d’inaugurer un nouveau discours sur le conflit qui serait fondé sur les  droits.
Ce n’était pas une surprise non plus quand Barack Obama a déclaré que l’accord de réconciliation entre le Fatah et le Hamas,  signé plus tôt ce mois-ci, était un « obstacle » à la paix dans la  région. Après tout, dans son état d’esprit purement pro-israélien, toute  tentative visant à l’unité palestinienne - quelle que soit sa faiblesse  - ne sert pas les intérêts d’Israël et de ses méthodes éprouvées de  « diviser pour régner » qui ont empêché tout progrès réel depuis des  années.
Le refrain répété d’Obama selon quoi le Hamas n’est pas  un partenaire de paix acceptable sonne non seulement comme un disque  rayé, mais aussi comme une excuse boiteuse pour l’extrémisme et  l’intransigeance des Israéliens.
S’il veut savoir qui sont les véritables partenaires  « inacceptables », tout ce qu’il a à faire est d’obtenir une  transcription anglaise des débats à la Knesset (le parlement israélien)  et de lire comment les députés de droite traitent les Arabes  « d’animaux » et profèrent toutes sortes d’insultes racistes à  l’encontre ses Palestiniens.
Mais si Obama est prêt à encourager les politiques  israéliennes telles que « les transferts de terres », dont le but est de  déplacer l’ensemble des communautés palestiniennes et se référer à ces  transferts comme à de simples « changements démographiques », alors  pourquoi se préoccuperait-il de la rhétorique raciste et des menaces  venant des Israéliens de droite ?
Dans son dernier discours, Obama ne mentionne pas une  fois les événements qui ont eu lieu lors des manifestations du 15 mai à  l’occasion de la « Journée de la Nakba ». Au cours de ces manifestations  pacifiques, l’armée israélienne a réagi de façon prévisible et de la  seule façon qu’elle connait : en tirant à l’aveuglette sur des  manifestants non armés. Au cours de la fusillade, plus de 20 personnes  ont été assassinées aux frontières syriennes et libanaises.
Peut-être  la partie la plus troublante du discours d’Obama est sa volonté  choquante d’adopter la version israélienne et de nier complètement les  droits nationaux palestiniens.
A la fin de son discours, l’affirmation d’Obama selon  laquelle l’histoire d’Israël pourrait être caractérisée par une lutte  pour la liberté (une répétition de son discours de 2008 devant l’AIPAC)  résume le tout. 
Le président américain refuse de voir l’oppression israélienne et la répression. Il refuse de reconnaître la légitimité de la lutte palestinienne pour la liberté - parce que s’il le faisait, il risquerait de nuire grandement à ses chances de gagner un second mandat en tant que président des États-Unis.
Le président américain refuse de voir l’oppression israélienne et la répression. Il refuse de reconnaître la légitimité de la lutte palestinienne pour la liberté - parce que s’il le faisait, il risquerait de nuire grandement à ses chances de gagner un second mandat en tant que président des États-Unis.
 
 * Lamis Andoni est analyste et commentatrice pour le Middle Eastern and Palestinian Affairs
23 mai 2011 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à : 
http://english.aljazeera.net/indept...Traduction : Claude Zurbach
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