mardi 9 mars 2010

« Nous sommes prêts à combattre Israël » : président libanais

09.03.2010 08h17
Le président libanais Michel Sleimane a déclaré lundi que le Liban était prêt à se défendre en cas de guerre avec Israël.
Le rôle de la résistance intervient « après l'occupation ou lorsque l'armée libanaise a manqué à sa tâche ou s'est retirée sous la pression », a déclaré M. Sleimane au quotidien pan-arabe Asharq al-Awsat dans une interview publiée lundi.
« On sait que lorsqu'un pays quel qu'il soit est victime d' une agression extérieure, les efforts humains, nationaux, diplomatiques, militaires et économiques s'unissent et tout le monde participe à sa manière », a-t-il ajouté.
Soulignant que les possibilités d'une guerre avec Israël étaient « réelles », M. Sleimane a mis en garde l'État hébreu que le Liban n'était plus un pays faible, et qu'en cas de guerre « nous sommes prêts à défendre notre pays et tous nos citoyens résisteront à l'ennemi pour soutenir l'armée ».
Ces propos de M. Sleimane surviennent au lendemain d'une session du dialogue national visant à élaborer une stratégie de défense nationale proposant une solution pour le problème des armes du groupe armé chiite Hezbollah.
Le Hezbollah, qui a affronté Israël au cours d'un conflit dévastateur en 2006, est la seule faction libanaise à avoir conservé un armement considérable, sous le prétexte de résister à Israël. Ses membres ont fait voeu de garder les armes aussi longtemps qu'Israël constituerait une menace pour la région.
Le premier round de dialogue national a eu lieu en septembre 2008, conformément à l'accord de Doha signé le 21 mai par les dirigeants rivaux libanais dans cette ville du Qatar pour mettre fin à une impasse politique de 18 mois qui avait conduit le pays au bord du conflit armé.
L'accord de Doha a été conclu après une semaine d' affrontements acharnés à Beyrouth entre les partisans du gouvernement et ceux de l'opposition menée par le Hezbollah.
La dernière session du dialogue national a eu lieu le 1er juin juste avant les élections législatives.
Source: xinhua
http://french.people.com.cn/International/6912749.html 

El Qods et l’instauration d’un Etat palestinien : “La solution passe par des négociations sérieuses”


L’émissaire du Quartette sur le Moyen-Orient, Tony Blair a affirmé hier au Caire que le règlement des questions concernant  El Qods, les réfugiés, les frontières et l'instauration de l'Etat palestinien passait par des négociations sérieuses et crédibles. Dans une conférence de presse conjointe avec le secrétaire  général de la Ligue arabe M. Amr Moussa, Tony Blair a mis l'accent sur la nécessité  de passer des négociations indirectes entre les deux parties palestinienne  et israélienne à des négociations directes" qui devront "aboutir à l'instauration d'un Etat palestinien".            
L'envoyé du Quartette, a également souligné la nécessité de  soutenir ces négociations et d’œuvrer pour le passage à des négociations directes  et positives. Concernant les pratiques israéliennes contre les symboles de l'Islam  dans les territoires palestiniens, il a mis en avant l'impératif de préserver  les droits des habitants d'El Qods-est, d’œuvrer à la levée du blocus  qui frappe la bande de Gaza et d'assurer la libre circulation en Cisjordanie. "Nous souhaitons dans un premier temps nous assurer que les mesures qui  seront prises dans les quatre prochains mois conduiront à l'instauration  de l'Etat palestinien", a t-il ajouté.  M. Blair a, d'autre part, exprimé son souhait que les démarches qui  seront entreprises au cours des deux prochains mois puissent conforter l'instauration  d'un Etat palestinien mettant en exergue le nécessaire développement de l'économie  dans les territoires palestiniens et la consolidation de la liberté  de circulation en Cisjordanie. L'émissaire du Quartette a annoncé  par ailleurs qu'il visiterait prochainement   Israël et les territoires palestiniens insistant sur la nécessité d'impulser le  processus pour aboutir a des négociations directes.

Erdogan appelle à la levée immédiate du blocus israélien imposé à Gaza

08 Mar 2010
Istanbul /  Le premier ministre turc, M. Recep Tayyip Erdogan, a affirmé que la cause palestinienne est toujours présente à l'ordre du jour de la Turquie, tout en appelant à la levée immédiate du siège israélien imposé à la bande de Gaza et estimant que c'est un devoir humain de même qu'islamique.
C'était lors de sa rencontre avec une délégation de journalistes palestiniens que M. Erdogan a estimé qu'il est temps pour que les blessures palestiniennes soient guéries.
Affirmant la solidité des relations turco – palestiniennes, le premier ministre turc a exprimé la volonté de la Turquie de renforcer ces relations.
"Les Nations Unies ont adopté plus de /100/ résolutions soutenant les droits palestiniens, condamnant et contraignant Israël", a fait noter M. Erdogan, soulignant que les Israéliens ne s'engagent pas aux résolutions onusiennes.
En ce qui concerne l'annexion israélienne du sanctuaire Ibrahimique (al-Haram al Ibrahimi) et la mosquée de Bilal Bin Rabah en Cisjordanie, M. Erdogan a fait savoir que la Turquie avait rejeté la décision israélienne d'annexer ces lieux saints au soi-disant la liste de ses sites patrimoniaux, affirmant que ces sites ne pourraient jamais faire partie dudit patrimoine.
M. Erdogan a appelé le monde islamique à prendre des démarches plus sérieuses quant à la levée du blocus imposé à Gaza, tout en réitérant la demande permanente de la Turquie d'ouvrir les points de passage pour l'acheminement des assistances aux Gazaouis.
"Tout le monde doit savoir que la Turquie est l'amie et le souteneur constant du peuple palestinien, Nous élevons toujours notre voix auprès des instances internationales pour appuyer les droits palestiniens", a-t-il dit, tout en appelant à la mise d'une fin à l'état de division interpalestinienne pour unifier les rangs et avorter les plans des bénéficiers de cet état.
N.S. / L.A.
http://www.sana.sy/fra/55/2010/03/08/276913.htm 

Al-Mouallem et son homologue norvégien: Israël doit cesser ses pratiques coloniales

08 Mar 2010
Oslo /  M. Walid al-Mouallem, ministre des affaires étrangères, s'est entretenu aujourd'hui à Oslo avec son homologue norvégien, Jonas Gahr Store, des relations bilatérales et des perspectives de coopération mutuelle multisectorielle.
Les deux parties se sont mises d'accord sur le développement des relations syro-norvégiennes et la nécessité de poursuivre le contact entre les deux pays à tous les niveaux.
Les deux parties ont, en outre, échangé des points de vue sur la conjoncture au Moyen-Orient, notamment dans les territoires palestiniens occupés et le processus de paix, où M. al-Mouallem a réitéré la position de la Syrie appelant à l'instauration de la paix juste et globale basée sur les résolutions de la légalité internationale, soulignant qu'Israël n'est pas sérieux pour instauration la paix et la stabilité, tout en persistant à imposer son blocus à Gaza, ses mesures et ses violations quotidiennes dans le but de judaïser al-Qods.
M al-Mouallem a appelé la communauté internationale à exercer des pressions sur Israël en vue de l'obliger à respecter les exigences de la paix et à lever le blocus. M. al-Mouallem a remercié la Norvège, gouvernement et peuple, pour ses efforts déployés en vue de réduire la souffrance du peuple palestinien sous occupation israélienne.
M. Gahr Store a, de son côté, insisté sur le rôle primordial de la Syrie dans la région, soulignant l'attachement que son pays appuie tout effort, susceptible d'aider à l'instauration de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient. Il a, par ailleurs, insisté sur la cessation de la colonisation israélienne et des mesures visant à judaïser al-Qods.
M. Gahr Store a, également, insisté sur l'importance de la levée du blocus imposé à Gaza et de la reprise des entretiens indirects entre la Syrie et Israël sous la médiation turque.
A noter que M. al-Mouallem avait entamé ce matin une visite officielle de deux jours en Norvège, au cours de laquelle il va tenir plusieurs rencontres avec des responsables norvégiens. 
A. Chatta & T. Slimani 
http://www.sana.sy/fra/51/2010/03/08/277029.htm 

Larges protestations contre le boucher de Gaza aux Etats-Unis

Etats-Unis - 08-03-2010
Par Ezzedeen AlQassam Brigades 
Gabi Ashkenazi, chef d’Etat major de l’armée sioniste, est arrivé aux Etats-Unis dimanche soir entouré d’un appareil de sécurité important, tandis que des rapports indiquent qu’il sera confronté à des protestations massives contre l’entité sioniste pendant son séjour.
Ashkenazi doit participer à une soirée de collecte de fonds pour l’armée sioniste à l’hôtel Waldorf Astoria, à Manhattan, et rencontrer son homologue états-unien l’amiral Michael Mullen, chef d'état-major des armées des États-Unis. Les deux hommes se sont rencontrés en entité sioniste à la mi-février.
Ashkenazi rencontrera également le conseiller à la sécurité nationale US James Jones et d’autres responsables du gouvernement et de l’armée.
Une manifestation de protestation, lancée par plus de 25 organisations de gauche, aura lieu devant l’hôtel, à 17h, demain mardi 9. Un article en ligne annonçant la manifestation traite Ashkenazi de « boucher de Gaza ».
Parmi les groupes organisateurs, on trouve American Jews for a Just Peace, Jewish Voice for Peace, Progressive Democrats of America, Women in Black Union Square, Codepink et Gaza Freedom March.
Des sources sionistes rapportent que le boucher sera entouré en permanence de deux niveaux de sécurité. Le premier sera constitué de gardes de sécurité et d’officiers de police de New-York, le second de membres de l’équipe de sécurité de l’armée, responsable de la sécurité des chefs d’Etat-major.
Notons qu’Ashkenazi a participé directement au massacre de plus de 1.450 civils palestiniens et à la destruction de plus de 25.000 maisons à Gaza, en décembre 2008-janvier 2009.

Mahmoud Abbas persiste et signe une nouvelle "feuille de route"‏

Palestine - 08-03-2010
Par Arabs48 
Mahmoud Abbas va présenter sa "feuille de route" qui valide l'échange de terres, la partition de Al Quds, la démilitarisation du futur Etat palestinien et la reconnaissance du caractère juif de l'entité sioniste, et qui fait disparaître le droit au retour des réfugiés.
Le site internet Arabs 48 nous informe que le quotidien sioniste Maariv publie ce matin un article intitulé "La feuille de route de Abou Mazen", qui indique que l'autorité de Ramallah est prête à laisser les colonies telles quelles dans le cadre d'un futur accord et à accepter l'annexion de 1,9% de la Cisjordanie en contrepartie d'une surface équivalente ailleurs.
L'autorité de Mahmoud Abbas va proposer à George Mitchel, l'émissaire états-unien, cette feuille de route.
Par ailleurs, l'article indique, sur la base de sources palestiniennes, que les négociations se concentreront sur la question des frontières et des dispositifs de sécurité et que l'autorité est résolue à obtenir une surface de terres équivalente à celle qui a été occupée en 1967, dans le cadre d'un échange.
Maariv ajoute que l'autorité est également tout à fait disposée à diviser Al Quds, à accepter le principe de démilitarisation du futur Etat palestinien qui disposerait d'une police forte mais pas d'armée.
Enfin, le quotidien sioniste indique que Netanyahou demande, en contrepartie de ces "concessions", la reconnaissance du caractère juif de l'Etat sioniste.

URGENT : Le rapport Goldstone en discussion au Parlement Européen le 10 mars – Ecrivez à vos députés !

Europe - 08-03-2010
Par Palestine Solidarity Campaign 
Le Parlement Européen doit décider de sa position sur le Rapport Goldstone le 10 mars. Envoyer d’urgence un email à vos députés européens.

La liste des députés français européens ICI, par zone géographique.

Rappelez-leur les mots de Richard J. Goldstone dans son rapport aux Nations Unies – chaque fois qu’un rapport est publié sans être suivi d’action, cela « renforce la conviction d’Israël qu’il est intouchable. »

Demandez à vos députés européens d’apporter leur soutien à :

1. La mise en œuvre immédiate et totale du Rapport Goldstone, et qu’Israël rende compte de toutes les violations du droit international commises pendant sa guerre à Gaza,

2. L’ouverture inconditionnelle, immédiate et durable de tous les passages à Gaza, y compris depuis la mer,

3. Le retrait du Hamas de la liste européenne des organisations terroristes. L’ex-président des Etats-Unis Jimmy Carter a demandé au président Obama, en 2009, de retirer le Hamas de la liste US des organisations terroristes. Les Palestiniens ont élu leurs représentants parlementaires lors d’élections jugées libres et justes par les observateurs internationaux. La punition collective des 1,5 million de Palestiniens à Gaza, qui a été gravement renforcée après les élections parlementaires, est inhumaine et illégale, et elle doit se terminer,

4. La fin de l’obstruction du gouvernement israélien du travail des organisations pour les droits de l’homme et des ONG en Israël et dans les Territoires palestiniens occupés.

- Parlement Européen – document de séance : Ordre du jour, 8 -10 mars.

- Rapport de la mission d’établissement des faits de l’Organisation des Nations Unies sur le conflit de Gaza (en français) :
. Résumé
. Conclusions et recommandations.



Et vous pouvez en profiter pour exprimer votre indignation devant l'épuration ethnique en cours à Jérusalem et exiger qu'ils relaient votre indignation. (ndr) http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13543&type=campagne&lesujet=Poursuites%20judiciaires

Violence aveugle

Gaza - 08-03-2010
Par Eva Bartlett 
Ce fut une violence absurde, aveugle, gratuite contre les fermiers et leurs espérances. Le bulldozer a écrasé les cultures de haricots et d’oignons, roulant en zigzag à travers champs. Des pans de terre ont été détruits par les lames des bulldozers de l’armée, à l’aveuglette : le blé qui, s’il n’est pas passé au bulldozer, fera un mètre de haut lorsqu’il sera mûr, a été épargné, mais les haricots et les oignons qui étaient à hauteur de mollet, ont été fauchés, pas totalement, mais de façon si insultante.






























La centaine d’oliviers qui avait échappé au massacre israélien de Gaza pendant l’hiver 2008-2009 et avant et après les invasions militaires sont partis cette fois sous les roues des quatre bulldozers et des 3 chars.
Les chenilles ont craché la terre en lourdes mottes, qui ne pourront pas être retravaillées cette année, qui seront difficiles à aplanir l’an prochain dans ce secteur (proche, mais pourtant en dehors des 300 mètres de zone interdite imposée par Israël, la « zone tampon ») où les tracteurs craignent d’aller et qu’ils quittent au premier tir des forces d’occupation.
Abu Taima est catastrophé, abattu, aujourd’hui. Toujours digne, dans son costume gris, toujours droit et glorifiant la terre… mais pâle, ça l’a rendu malade, dit-il, d’imaginer et finalement de voir la destruction de sa terre.
Nous avons commencé notre triste marche, constatant les effets des engins militaires sur une terre fraîchement labourée et semée. Encore d’autres tuyaux d’irrigation écrasés et sectionnés, rares et chers dans une Bande sous siège total depuis 1.000 jours (depuis juin 2007, bien qu’en fait le siège ait commencé à l’élection du Hamas. La journaliste israélienne Amira Hass dit que le siège a débuté peu de temps après les accords de "paix" d’Oslo).
Nous trébuchons sur les monticules de terre sculptés par les chenilles des chars. Nous voyons le « sabre », ce cactus résilient qui pousse au bord des routes et reparaît après chaque invasion, et qui met des années à recouvrer son ancienne gloire et à redonner des fruits. Il gît, aplati, écrasé entre les traces des chenilles du bulldozer. Il fera peut-être un bon combustible, mais c'est le long des routes qu'il prend toute sa valeur, vigoureux, accueillant les petits oiseaux qui voltigent au-dessus de lui, chantant la vie dans les endroits les plus improbables : le cactus lui-même et les régions frontalières de Gaza sous occupation.
Nous voyons la terre brûlée au milieu des lentilles et des haricots, les spirales des traces des chenilles du bulldozer serpentant au milieu des champs d’oignons attaqués.
« Cinquante dunams de terre détruits, » dit Abu Nasser Abu Taima. Le PCHR confirme.

Voir ici les photos de la barbarie sioniste en action.http://www.ism-france.org/news/article.php?id=13541&type=temoignage&lesujet=Nettoyage%20ethnique

Hamas: la tournée de Mitchell n'a aucune importance pour les Palestiniens

08/03/2010 
Le mouvement de la résistance islamique Hamas a qualifié de sans importance, la tournée de l'envoyé spécial de l'administration US au Moyen-Orient, George Mitchell.
"Cette tournée ne vise qu'à assurer les intérêts du régime sioniste, et n'aura absolument, comme dans le passé, aucun acquis pour le peuple palestinien."
Dimanche l'OLP, de Mahmoud Abbas, a accepté de mener des discussions indirectes avec "Israël" sous l'égide des Etats-Unis.
Ces pourparlers indirects entre Israéliens et Palestiniens seront conduits par le biais de Mitchell qui est arrivé dimanche en Palestinie occupée.

"Israël" fera appel à la France pour la construction d'une centrale nucléaire

08/03/2010 
"Israël" va annoncer mardi son intention de faire appel à la France pour la construction d'une centrale nucléaire, lors d'une conférence internationale sur le nucléaire civil qui se tient à Paris, a indiqué un responsable du ministère israélien des Infrastructures.
Le ministre Uzi Landau va expliquer que cette centrale serait un projet commun avec la Jordanie voisine, sous la supervision de la France qui fournirait également la technologie, a déclaré le porte-parole du ministère Chen Lulu.
"Il en a parlé il y a trois mois au ministre français de l'Energie (Jean-Louis) Borloo, qui a manifesté un grand intérêt, assurant qu'il en discuterait avec le président (Nicolas) Sarkozy", a-t-il ajouté.
Le ministre des Infrastructures doit participer à cette conférence internationale co-parrainée par l'OCDE et l'AIEA.
"Israël" n'est pas signataire du Traité de non prolifération nucléaire et a fait savoir qu'il n'adhérerait pas non plus à un Moyen-Orient dénucléarisé, que défend le président américain, Barack Obama.

L’armée de l’air israélienne prévoit les pires scénarios

08/03/2010  
Pour la première fois depuis la création de l’entité sioniste, son armée de l’air se trouve contrainte de prévoir les pires scénarios en cas de l’éclatement d’une nouvelle guerre.
Longtemps perçue comme étant sa principale source de supériorité, --- intouchable grâce au soutien américain et occidental inconditionnel, les nouvelles données aux mains des services de renseignement israélien assurent que le Hezbollah et les Syriens se sont déjà procuré  des dizaines de milliers de missiles de longue portée et de roquettes, pouvant frapper avec plus de précision le centre et le nord de la Palestine occupée.
Dès lors, conclut la dernière étude effectuée par l’armée de l’air, toutes ses installations et bases situées dans cette région, ainsi que leur entourage,  risquent fort de faire l’objet de tirs précis, à un rythme de plusieurs douzaines de missiles d’un seul coup. 
Les prévisions israéliennes s’attendent également à ce que les tirs proviennent aussi bien de l'armée syrienne et du Hezbollah, voire même du Hamas et de l'Iran peut-être. Les  colonies centrales seraient également visées, en plus des zones de déploiement de la force aérienne.
Sous-estimant leurs dommages, les auteurs de l'étude s'attendent toutefois à ce que les frappes portent surtout atteinte au fonctionnement des bases aériennes. Ils recommandent un entrainement plus intensif du personnel de l’armée de l’air afin de perfectionner sa capacité à agir dans les états d’urgence.
Ce qui nécessite une « véritable révolution psychologique »  vu qu’il a dans le passé travaillé dans des conditions relativement confortables, sans se soucier pour ses bases arrière.
Directement après l’avant dernier discours du secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah, lequel s’est engagé à bombarder Tel Aviv au cas où la banlieue-sud était bombardée, la construction de nouveaux aéroports militaires au sud de la Palestine occupée a été envisagée.
Dernièrement, le chef du département de recherches de l'armée israélienne, le général brigadier Youssi Biden a affirmé que Damas a fourni au Hezbollah des armes stratégiques, dont des missiles anti-aériens russes modernes, du modèle GLA 9K338, capable de descendre les drones, les hélicoptères et les F-16. Ces derniers effectuent leurs vols sans être nullement inquiétés. 
Durant la guerre de 2006 contre le Liban, seule la force aérienne israélienne avait été hors de la portée de la résistance libanaise. A la grande surprise de tous. Depuis, la résistance s'est engagée à en préparer de nouvelles. Israël tente tant bien que mal de les deviner!!

Sarkozy appelé à l’action pour la Palestine par d’ex-diplomates

publié le lundi 8 mars 2010
Pierre Haski

 
C’est une initiative sans précédent : seize ex-ambassadeurs et diplomates de haut rang ont signé une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy pour l’inciter à prendre une initiative afin de débloquer l’impasse des relations israélo-palestiniennes.
L’initiative qu’ils appellent de leurs vœux serait plus ambitieuse que la reprise de négociations indirectes à laquelle travaillent actuellement les Américains, et pourrait déboucher sur la proclamation d’un Etat palestinien en 2011.
Prenant acte du blocage actuel et du risque permanent de violence dans cette région, ils estiment que l’heure est à une initiative « contraignante » :
« Le recours à une résolution contraignante du Conseil de sécurité de l’ONU paraît nécessaire. Cette résolution tracerait le cadre et les objectifs de l’ultime négociation à mener entre les parties sous le contrôle d’une conférence internationale qui veillerait à la mise en œuvre dans des délais déterminés de l’accord à intervenir et des garanties nécessaires. »
On est loin du projet américain visant à permettre la reprise de négociations indirectes entre Israël et l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, en laissant de côté les sujets qui fâchent… Envoyer des casques bleus
Dans leur texte, initialement publié par LeMonde.fr, les diplomates, dont certains ont occupé des postes importants liés au dossier proche-oriental, mettent en avant une autre mesure susceptible de réduire les tensions dans la région :
« Il est en particulier urgent de mettre un terme à l’enfermement dans la bande de Gaza d’une population d’un million et demi de personnes en violation du droit humanitaire international, situation à laquelle il serait possible de remédier par l’envoi de casques bleus aux accès à ce territoire. »
Les diplomates soulignent que la France est idéalement placée pour prendre une telle initiative, en s’appuyant sur la position des 27 pays de l’Union européenne, réaffirmée en décembre 2009, en faveur d’un Etat palestinien indépendant ayant Jérusalem-Est pour capitale, et sur la déclaration de Nicolas Sarkozy à la Knesset, le parlement israélien, en juin 2008, affirmant que « Jérusalem a vocation à devenir la capitale de deux Etats ».
Ce que les diplomates ne disent pas, c’est ce qui vient de se passer lorsque le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, s’est dit « tenté » par l’idée de :
« la proclamation rapide d’un Etat palestinien, et sa reconnaissance immédiate par la communauté internationale, avant même la négociation sur les frontières ».
Il s’est aussitôt attiré une violente riposte d’Israël, et un « recadrage » plus prudent de l’Elysée qui n’avait visiblement pas été consulté avant la sortie du ministre. Un diplomate qualifie en privé la sortie de Kouchner de « maladroite et précipitée », et donc vouée à l’échec. Proclamer un Etat palestinien unilatéral
Pourtant, cette idée de proclamation d’un Etat souverain unilatéral reconnu par la Communauté internationale fait son chemin, et, selon l’un des signataires de la lettre, pourrait être une des issues possibles de l’initiative souhaitée par les auteurs de la lettre ouverte.
Elle pourrait être envisagée en 2011, après avoir laissé sa chance à la négociation, et un tel Etat pourrait être reconnu par l’immense majorité des Etats de la planète.
Dans une tribune séparée publiée la semaine dernière par Le Monde, l’un des signataires, Yves Aubin de la Messuzière, ancien directeur du Moyen Orient au Quai d’Orsay, va ouvertement dans cette direction :
« La proclamation unilatérale de l’Etat palestinien à l’échéance de 2011, qui participerait d’une révolution conceptuelle, permettra de déclencher une nouvelle dynamique, un réel processus se séparant de la méthode d’Oslo par l’inversion de la perspective, les négociations devant suivre la création de l’Etat palestinien.
La dissidence de Gaza ne devrait pas être un obstacle, l’histoire du mouvement palestinien étant faite davantage de conciliations que de ruptures. »
On en est loin, et la tentative de relance des négociations par l’administration Obama parait bien timide par rapport aux proclamations initiales du président américain. Et rien n’indique, à ce stade, que Nicolas Sarkozy ait l’audace, et la cohérence diplomatique, nécessaires pour faire le saut conceptuel que lui recommandent « ses » anciens diplomates.

Ariel, une colonie trop loin en Cisjordanie ?

publié le lundi 8 mars 2010
Karine Laub

 
Un climat idéal, 19.000 habitants, une zone industrielle, un complexe sportif, un embryon d’université... Ariel a tout d’une ville agréable en plein essor. Oui, mais Ariel est une colonie israélienne implantée au beau milieu de la Cisjordanie et, de par son importance, pourrait à elle seule empêcher un accord sur la création d’un futur Etat palestinien.
A la différence des trois autres principaux foyers israéliens de colonisation, tous situés près des frontières de l’Etat hébreu, Ariel se situe au coeur de la Cisjordanie, à une soixantaine de kilomètres au nord de Jérusalem et à une quarantaine à l’est de Tel Aviv. Autre particularité, sa taille : outre ses 19.000 habitants, elle compte des colonies satellite qui abritent 30.000 personnes supplémentaires, soit 10% de la population juive parmi les Arabes de Cisjordanie.
Ariel pose donc un dilemme unique au gouvernement israélien en cas d’accord sur la création d’un Etat palestinien : sa taille la rend difficile à évacuer, mais sa situation géographique complique son annexion. "Un Etat palestinien ne sera pas viable si (les Israéliens, NDLR) gardent Ariel", résume le négociateur palestinien Saeb Erekat.
D’anciens négociateurs israéliens confirment que le sort d’Ariel a toujours représenté un obstacle majeur lors des précédents pourparlers. Et, lors de deux simulations de négociations sur un accord, le camp israélien a toujours fini par céder la colonie aux Palestiniens.
En attendant, à mesure qu’Ariel grossit, le dilemme s’aggrave. Fondée en 1978 par Ron Nachman, son maire aujourd’hui encore, avec l’accord du gouvernement du Premier ministre de l’époque, Menachem Begin, la colonie s’étend aujourd’hui sur 1.200 hectares et emploie plusieurs milliers de Palestiniens dans sa zone industrielle. M. Nachman, qui estime qu’aucun gouvernement israélien ne peut se permettre d’abandonner sa ville, rêve de tripler sa population en l’espace d’une génération.
Si le Premier ministre Benjamin Nétanyahou a concédé aux Etats-Unis un gel partiel des implantations jusqu’à septembre, 80 appartements et 130 chambres de dortoir estudiantin sont en construction à Ariel, leurs fondations ayant été coulées avant l’entrée en vigueur du gel. Le maire affirme avoir déjà achevé les plans de 3.000 appartements supplémentaires, mais attend l’accord du gouvernement après septembre pour lancer les travaux.
Sont également en projet un centre commercial sur deux niveaux et un centre culturel promis par Benjamin Nétanyahou lors d’une visite à Ariel en janvier. "C’est ici que nos ancêtres ont vécu", avait déclaré le Premier ministre, plantant un arbre dans la ville lors de sa venue. "C’est ici que nous demeurerons et que nous bâtirons".
Peuplée par moitié d’immigrés russes et ukrainiens arrivés en masse dans les années 1990 après la chute de l’Union soviétique, Ariel dispose de plusieurs atouts garantissant son expansion : subventions du gouvernement, allégements d’impôts pour les entreprises venant s’y implanter, logements à bas prix.
Le symbole des problèmes posés par son expansion est peut-être son établissement d’études supérieures, le Centre universitaire de la Samarie, du nom donné par les nationalistes israéliens au territoire recouvrant aujourd’hui le nord de la Cisjordanie.
En janvier, le ministre de la Défense, le travailliste Ehoud Barak, a donné son feu vert pour que le centre, qui accueille aujourd’hui plus de 11.000 étudiants, soit officiellement reconnu comme un institut universitaire d’ici 2012, ce qui en ferait la première université israélienne dans une colonie.
Selon son président, Dan Meyerstein, le projet d’agrandissement bénéficie du soutien de la population israélienne [1]]. D’autres observateurs craignent toutefois un boycott d’universitaires étrangers pro-palestiniens. En 2009, l’Espagne a ainsi exclu le Centre universitaire de la Samarie d’un concours d’ingénierie solaire en raison de son implantation dans une colonie. Et 250 maîtres de conférence israéliens ont signé ce mois-ci une pétition contre la transformation du centre en université. AP
[1] sur l’appui des Israéliens à la colonisation voir le Nouvel Obs :

Des Israéliens manifestent contre la colonisation à Jérusalem

Environ 2.000 manifestants israéliens ont dénoncé, à Jérusalem, la colonisation par l’Etat hébreu du quartier arabe de Cheikh Jarrah.
Environ 2.000 manifestants israéliens se sont rassemblés samedi 6 mars en début de soirée dans le quartier arabe de Cheikh Jarrah à Jérusalem-Est pour dénoncer la colonisation israélienne dans cette partie de la ville. Les manifestants, organisés au sein d’un collectif de mouvements pacifistes et d’extrême-gauche, brandissaient des drapeaux rouges ou Israéliens portant l’inscription "Shalom" (paix en hébreu) en criant "Non à l’épuration ethnique". Plusieurs familles palestiniennes du quartier de Cheikh Jarrah ont été expulsées ces derniers mois au profit de colons israéliens. Ces expulsions ont provoqué des manifestations réprimées par la police et mené à l’interpellation de pacifistes israéliens et de militants pro-palestiniens étrangers.
Tensions après les affrontements de vendredi
De très importantes forces de l’ordre étaient déployées pour cette manifestation que les responsables de la police avaient voulu interdire. Elle a été finalement été autorisée à la suite d’un appel présenté des mouvements d’extrême-gauche. De vives tensions règnent dans la Vieille ville à la suite d’affrontements vendredi entre manifestants palestiniens et policiers israéliens dans et autour de l’esplanade des Mosquées.
Depuis 1967
Jérusalem-Est a été conquis par Israël lors de la guerre de juin 1967. L’Etat hébreu a ensuite annexé cette partie de la ville et y a construit une douzaine de nouveaux quartiers où résident plus de 200.000 Israéliens. Cette annexion n’a jamais été reconnue par la communauté internationale. Les Palestiniens dénoncent la colonisation de Jérusalem-Est dont ils veulent faire la capitale de leur futur Etat. Début février, le quotidien Haaretz avait révélé que les autorités israéliennes avaient donné leur feu vert à un projet de construction de 600 logements dans un quartier de colonisation dans le secteur oriental. La construction de logements à Jérusalem-Est n’est pas concernée par le moratoire de 10 mois des mises en chantier de logements décrété par le gouvernement de Benjamin Netanyahu dans les colonies de Cisjordanie occupée.
[->http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20100307.OBS9021/des_israeliens_manifestent_contre_la_colonisation_a_jer.html

Femmes, palestiniennes et combattantes

publié le lundi 8 mars 2010
Pierre Barbancey
 
Une trentaine de Palestiniennes, venues des territoires palestiniens, d’Israël, du Liban ou de Jordanie, étaient reçues, hier (4 mars) , au siège de l’Humanité.
Patrick Le Hyaric a reçu, hier, une importante délégation de femmes palestiniennes, arrivées la veille pour un tour de France dont la première étape était le siège de notre journal. Une rencontre tout à la fois amicale, détendue et profondément politique. Parce que ces ambassadrices palestiniennes, qu’elles arrivent de la Cisjordanie occupée (celles de Gaza n’ont pas eu l’autorisation de sortir), du Liban, de Jordanie ou de Syrie, sont venues dans un but précis, comme elles l’ont expliqué. Affiches de unes de l’Huma consacrées aux massacres israéliens dans la bande de Gaza, journal du jour, sacs frappés du logo de l’Humanité  : la reconnaissance de celles qui se battent était perceptible. Ce qui n’empêche pas les questions et les interrogations. Soulignant l’engagement du journal, son directeur rappelait que « le débat en France est extrêmement difficile ».
Député européen du groupe Gauche unie européenne-Verts nordiques, Patrick Le Hyaric devait également expliquer le sens de sa démarche au Parlement, à Bruxelles et à Strasbourg. Il s’appuyait sur le récent débat provoqué autour du rapport Goldstone, du nom de ce juge sud-africain chargé par l’ONU de mener une enquête sur ce qui s’est réellement passé dans la bande de Gaza pendant l’offensive israélienne de décembre 2008-janvier 2009 et qui parle de « crimes de guerre, voire de crimes contre l’humanité ». Un rapport « équilibré » aux yeux du directeur de l’Huma. Mais le débat européen a permis surtout de mesurer l’attitude politique des différents groupes. Patrick Le Hyaric révélait ainsi qu’à la place d’un nouvel examen prévu du rapport Goldstone – avec peut-être un vote du Parlement à la clé –, les députés de droite, aidés de façon surprenante de parlementaires venus d’autres horizons, tentaient de remplacer ce thème par un autre, centré sur Cuba ainsi que sur l’arme nucléaire et la Corée du Nord.
Les déléguées palestiniennes présentes s’esclaffaient mais n’étaient pas étonnées outre mesure, habituées à la répression politique, certes plus physique, comme ont pu en témoigner Feda Abdallah, ancienne prisonnière, ou Kefah Afifi, qui, elle, était détenue dans la sinistre geôle de Khiam, au Sud-Liban, lorsque cette zone était encore sous occupation israélienne. Rhawla Illian, syndicaliste et responsable de la question des femmes à l’Union des travailleurs palestiniens, a interrogé le parlementaire sur l’attitude du gouvernement français. « Je crains qu’il n’exerce des pressions sur l’Autorité palestinienne pour revenir aux négociations comme le veut Israël. » Toutes se sont néanmoins félicité de l’accueil et du climat combatif que le président de l’Association de jumelage des camps de réfugiés palestiniens avec les villes françaises (AJPF), Fernand Tuil, personnalise depuis maintenant des années.

Meurtre d’al-Mabhouh : Interpol émet 16 nouveaux avis de recherche

09/03/2010
Interpol a annoncé hier avoir émis 16 nouveaux avis de recherche pour permettre l'arrestation et l'extradition de la deuxième équipe de suspects dans l'assassinat d'un cadre du Hamas en janvier à Dubaï. Cette annonce porte à 27 le nombre total de suspects recherchés par Interpol pour le meurtre de Mahmoud al-Mabhouh dans une chambre d'un hôtel de luxe de l'émirat en janvier, commandité, selon la police de Dubaï, par les services secrets israéliens. « Des renseignements obtenus au cours de l'enquête et fournis par les autorités de Dubaï témoignent de liens internationaux et d'un large éventail de personnes impliquées, ainsi que du rôle de deux équipes d'individus identifiés par la police de Dubaï comme étant liés au meurtre d'al-Mabhouh », indique Interpol dans un communiqué. Selon l'organisation, ces 16 nouveaux noms forment la deuxième de ces deux équipes et s'ajoutent aux 11 autres pour lesquels Interpol a déjà émis des mandats d'arrêt le 18 février dernier. 

Selon Washington, les négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens ont débuté

09/03/2010
Des ouvriers s’activent dans la colonie de Beitar Ilit. Ahmad 
Gharabli/AFP
Des ouvriers s’activent dans la colonie de Beitar Ilit. Ahmad Gharabli/AFP
Arrivé hier en Israël, Biden appelle les Israéliens et les Palestiniens à ne pas prendre de mesures susceptibles de saboter les efforts pour relancer les négociations de paix.
Israël a donné son feu vert hier à la construction de nouveaux logements dans une implantation de Cisjordanie, malgré son moratoire sur la colonisation, au moment où le vice-président américain Joe Biden commence une visite censée relancer le processus de paix. L'annonce israélienne survient alors que les Palestiniens ont accepté, sans enthousiasme, le principe de mener pendant une durée limitée (quatre mois) des discussions indirectes avec Israël via l'émissaire américain George Mitchell. En soirée, le porte-parole du département d'État US, Philip Crowley, a indiqué que les négociations indirectes avaient commencé. « Elles sont en cours (...) J'en suis certain », a-t-il dit.
Hier matin, le ministre israélien de l'Environnement, Gilad Erdan, a annoncé la construction de 112 logements dans la colonie de Beitar Ilit, près de Bethléem (sud de Jérusalem). « À la fin de l'an dernier, le gouvernement (israélien) a décidé d'un gel de la construction, mais cette décision prévoyait des exceptions en cas de problèmes de sécurité pour les infrastructures sur les chantiers qui avaient commencé avant ce gel », a expliqué M. Erdan. « Tel est le cas à Beitar Ilit », a ajouté ce proche du Premier ministre Benjamin Netanyahu. M. Erdan s'est efforcé de minimiser l'impact de son annonce sur la visite de M. Biden, qui rencontrera aujourd'hui les dirigeants israéliens à Jérusalem et la direction palestinienne demain à Ramallah (Cisjordanie). « La secrétaire d'État Hillary Clinton ainsi que le vice-président Biden savent que l'essentiel est que le Premier ministre est prêt à tout moment à engager des négociations directes, qu'il a autorisé la levée de barrages en Cisjordanie et décidé d'un gel de la construction », a souligné le ministre israélien. « En revanche, Mahmoud Abbas (le président palestinien) veut limiter les négociations indirectes à quatre mois après avoir posé des conditions sans précédent (...) pendant des mois. Ce n'est pas de cette façon que l'on mène des discussions de paix », a déploré M. Erdan.
Colère palestinienne
La décision israélienne a déclenché la colère des Palestiniens. M. « Netanyahu veut apparemment devenir le gouverneur de la Cisjordanie », a ironisé le négociateur palestinien Saëb Erakat, avertissant que les discussions indirectes étaient une « dernière tentative » pour parvenir à une solution.
« Nous ne pouvons tolérer que chaque fois qu'il y a des discussions pour faire la paix, le gouvernement israélien annonce davantage de colonies, davantage d'incursions, davantage de provocations », a dénoncé M. Erakat à l'issue d'un entretien entre MM. Abbas et Mitchell.
Dans une interview publiée hier par le quotidien israélien Yediot Aharonot, M. Biden a appelé « les deux parties à ne pas prendre de mesures unilatérales susceptibles de détruire la confiance et de saboter les efforts pour relancer les négociations ». De son côté, lors de sa conférence de presse, M. Crowley a également invité les deux parties à rester « prudentes » sur ce type d'initiative.
Côté israélien, la poursuite de la construction de logements en Cisjordanie a été condamnée par le secrétaire général de La Paix maintenant, le principal mouvement anticolonisation, Yariv Oppenheimer. « Le gouvernement doit comprendre que ce genre de décision ne fait qu'éloigner encore une solution de deux États pour deux peuples (israélien et palestinien) qui risque de devenir obsolète », s'est inquiété M. Oppenheimer.

10 décisions de démolition à al-Aghwar

[ 08/03/2010 - 18:26 ]
Al-Aghwar – CPI

Les autorités de l'occupation ont publié, le lundi 8/3, dix décisions pour démolir des maisons palestiniennes dans la ville de Toubas, Fassayeil et al-Jeftak, à al-Aghwar, en donnant aux propriétaires un délai de deux semaines avant de les démolir, sous prétexte des constructions sans permissions.
Des sources locales ont dit que les forces de l'occupation ont envahi le village d'al-Jeftak, à l'est de la ville de Toubas, et ont présenté à trois Palestiniens des ordres pour démolir leurs maisons, dans un délai de deux semaines seulement.
Les forces occupantes ont envahi également le village de Fassayeil, en ordonnant à 6 Palestiniens des habitants de ce village de démolir leurs maisons.
L'armée de l'occupation avait envahi la ville de Toubas, où les soldats sionistes ont pénétré dans la maison de Majed Fakih, 40 ans, proche du village en l'ordonnant de démolir les installations d'un projet d'élevage des abeilles dans ses terres.

Plus de colonisation en Cisjordanie occupée

[ 08/03/2010 - 18:16 ]
Al-Qods occupée – CPI

Les autorités de l'occupation ont donné le feu vert pour la construction de 112 nouvelles unités coloniales dans la colonie de "Bitar Eyleit" en Cisjordanie occupée, malgré leur promesse d'un gel partiel de la colonisation.
Le ministre sioniste de l'environnement, Gilad Erdan, a prétendu, le lundi 8/3, dans ses déclarations à la radio hébreu que son gouvernement a décidé, en fin de l'année 2009, de geler la colonisation, mais cette décision comporte des exceptions en cas d'existence de problèmes sécuritaires.
Il a tenté de minimiser les conséquences de cette décision contre la visite du vice-président américain, Joseph Biden en disant : "la ministre américaine des affaires étrangères, Hillary Clinton et Biden comprennent que l'important est que le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, est prêt pour reprendre les négociations indirectes avec les palestiniens, en permettant de désinstaller plusieurs barrages en Cisjordanie occupée et décidant de geler la colonisation.
De son côté, le secrétaire du mouvement, "Paix maintenant", Yariv Oppenheimer, a condamné fortement cette décision, en exprimant son inquiétude de ces pratiques, en disant que le gouvernement israélien doit comprendre que ces décisions paralysent la paix dans la région.

Des colons sionistes attaquent un village à l'ouest de Selfit

[ 08/03/2010 - 17:16 ]
Selfit – CPI

Le maire du village de Karwat Bani Hassan, situé à l'ouest de Selfit a affirmé que des dizaines de sionistes extrémistes qui habitent dans la colonie de Netafim, installée sur les terres du village ont envahi, ce matin lundi 8/3, les terres agricoles des habitants de la région Nouaitib-Majour pour confisquer la seule ressource d'eau de ce village.
Le maire du village, Abdel-Karim Rayan, a dit que plusieurs colons armés ont commencé le travail d'un nouveau projet colonial dans leur village pour confisquer leur seule ressource d'eau, sous la protection des soldats sionistes, puis ils ont installé un avant-poste dans le lieu.
Il a appelé toutes les organisations qui défendent l'environnement, ainsi que le gouvernement palestinien à intervenir immédiatement pour arrêter les pratiques coloniales sionistes sur les terres, notamment pour protéger la ressource d'eau du village qui s'expose aux attaques continuelles des colons sionistes, depuis plusieurs années.
Il a indiqué à l'escalade de la colonisation dans leur village qui est entouré par 4 colonies sionistes, de ses quatre côtés, où les colons confisquent les ressources d'eaux, les terres et interdisent aux habitants du village d'arriver à leurs terres agricoles.

Le front populaire accuse Abbas de se soumettre aux pressions

[ 08/03/2010 - 14:02 ]
Ramallah – CPI

  Un leader au front populaire pour la libération de la Palestine a lancé une grande attaque contre la direction de l'autorité palestinienne contrôlée par l'ex-président, Mahmoud Abbas. 
La membre du bureau politique du front populaire, Khalida Jarrar a dit, le samedi 6/3, lors d'un entretien avec la chaîne "La Palestine" qui appartient à l'autorité : "nous voulons une direction palestinienne capable d’unir le peuple palestinien et refuse les pressions étrangères", tout en insistant sur l'importance de sanctionner l'actuelle direction palestinienne qui a accepté de retourner aux négociations indirectes avec l'occupation. 
"La direction palestinienne ne consulte pas son peuple et néglige les décisions du conseil central et du comité exécutif, et a cherché une couverture arabe pour reprendre les négociations indirectes avec les sionistes", a dit Jarrar. 
Elle a souligné que le retour aux négociations inutiles représente une soumission aux pressions sionistes, ainsi qu’une couverture à l’occupation pour qu’elle poursuive la colonisation et la judaïsation. 
Jarrar a appelé à la reprise de l'unité nationale palestinienne et la création d’une nouvelle stratégie pour faire face à l'occupation, poursuivre la lutte et renforcer le rôle de la résistance. 
Finalement, elle a condamné fortement la position de l'ex-président, Mahmoud Abbas qui ignore le choix de la résistance dans ses agendas et demande une couverture pour des négociations indirectes avec les sionistes, au moment où son premier ministre, Salam Fayyad, participe au congrès de Herzelia, où a été fondée la sécurité nationale de l'entité sioniste.

Human Rights Watch appelle l'occupation à arrêter les détentions oppressives contre les Palestiniens

[ 08/03/2010 - 14:00 ]
Al-Qods occupée – CPI

 L'organisation "Human Rights Watch" a appelé l'occupation israélienne à mettre fin aux détentions oppressives contre les activistes palestiniens qui manifestent contre le mur d'apartheid.
Dans un rapport publié, le dimanche 7/3, l'organisation a dit que les forces occupantes construisent un mur en Cisjordanie occupée et non pas sur la ligne verte, dans un pas dangereux qui viole la loi internationale humaine. 
Elle a ajouté que les autorités sionistes ont effectué durant les derniers mois une campagne d'arrestation oppressive contre des dizaines de Palestiniens qui manifestaient contre le mur, tout en déclarant que les forces occupantes arrêtent les Palestiniens qui participent dans les marches pacifiques. 
Les forces sionistes interdissent les captifs dont les enfants de rencontrer leurs familles ou leurs avocats. 
Le directeur du département du Proche-Orient de "Human Rights Watch" a dit que les forces de l'occupation arrêtent les personnes qui manifestent pacifiquement contre le mur raciste construit illégalement sur leurs terres agricoles.

L'occupation présente une nouvelle liste d'accusations contre le Cheikh Raed Salah

[ 08/03/2010 - 13:57 ]
Arabes 48 – CPI

Le parquet général sioniste a présenté au tribunal sioniste dans la ville occupée d'al-Qods, une nouvelle liste d'accusations contre le président du mouvement islamique dans les territoires occupés en 1948, Cheikh Raed Salah. 
Il a accusé le Cheikh Raed d’avoir refusé les ordres de la police sioniste lors de sa participation à une fête dans le quartier de Cheikh Jarrah, en juillet 2008. 
La police sioniste avait interdit au Cheikh Raed Salah et plusieurs palestiniens du mouvement islamique de participer à cette fête.

Refus à Yafa de la décision sioniste pour transférer le cimetière de Tasso

[ 08/03/2010 - 13:54 ]
Panorama – CPI

 Des centaines de musulmans de la ville de Yafa ont participé au campement du travail islamique organisé dans le cimetière de Tasso, où ils ont nettoyé la partie que les autorités de l'occupation ont décidé de vendre, dans une tentative pour empêcher la décision sioniste de le transférer à un autre endroit. 
Le campement organisé par les habitants de Yafa vient pour montrer leur solidarité avec l'affaire du cimetière islamique de Tasso, après que les autorités de l'occupation ont approuvé la décision du ministère des finances pour vendre la moitié de sa surface (environ 40 dunums) à la compagnie sioniste, "Yusi Hachkout".

Erdogan:Où est l'humanité? Combien de décisions onusiennes ont-elles été exécutées pour la Palestine

[ 08/03/2010 - 13:12 ]
Istanbul - CPI

Le premier ministre turc, Rajev Tayeb Erdogan, a annoncé devant une délégation médiatique palestinienne que la Palestine est la question principale du Moyen-Orient dont le monde entier doit soutenir et sauver les droits légaux de son peuple dominé par l'occupation israélienne depuis plus de 60 ans.
Erdogan a appelé, le dimanche 7/3, devant une délégation médiatique palestinienne, à la levée immédiate du blocus arbitraire sioniste et la reconstruction des infrastructures de la Bande de Gaza, endommagées totalement par les forces de l'occupation, en critiquant l'engagement officiel de la communauté internationale et la politique de deux poids, deux mesures, en attaquant d'une manière très ferme l'ONU qui n'a pas encore exécuté plus de 100 décisions en faveur des droits du peuple palestinien et n'a pas obligé l'occupation israélienne de les respecter.
"Les lieux saints dans les territoires palestiniens occupés dont les mosquées ne seront jamais annexés au prétendu patrimoine archéologique juif", a insisté Erdogan en contestant contre la décision du gouvernement de l'occupation qui a annoncé l'annexion des deux mosquées d'al-Ibrahimi, à al-Khalil, et de Bilal Ibn Rabah, à Bethléem.
En critiquant le silence ferme de la communauté internationale envers les grandes souffrances des habitants de Gaza assiégés depuis plus de 4 ans consécutifs et agressés sauvagement par la guerre sioniste, il y a plus d'un an, le haut diplomate turc s'est interrogé : "Où est l'humanité?" Tout en appelant le monde islamique à adopter des mesures efficaces et sérieuses pour l'ouverture des passages et la reconstruction de la Bande de Gaza, en portant la communauté internationale et l'ONU responsables de la crise humanitaire qui frappe violement les Gazaouis.
Erdogan a exhorté les palestiniens de s'unir et de réaliser leur réconciliation pour le renforcement de leurs droits légitimes.

Barhoum accuse l'autorité d'avoir sauver l'occupation de son isolement mondial

[ 08/03/2010 - 13:25 ]
Gaza- CPI

 Le dirigeant au Hamas, Fawzi Barhoum a considéré l'acceptation de l'autorité palestinienne de reprendre les négociations inutiles indirectes avec l'ennemi occupant sioniste comme une déviation politique très dangereuse qui va sauver le gouvernement de l'entité sioniste dirigé par Benjamin Netanyahu de son isolement au niveau international. 
 
Le porte parole du Hamas, a déclaré dans un communiqué, le dimanche 7/3, que les conséquences de cette décision illicite est complètement très dangereuse pour la question palestinienne légitime et les droits légaux du peuple palestinien, au moment où l'occupation accentue ses violations et crimes dans les territoires palestiniens occupés, notamment contre les lieux saints. 
 
"L'autorité palestinienne ne prête aucune attention aux violations et crimes sionistes, même durant la guerre sauvage contre Gaza et les crimes horribles contre l'humanité selon les recommandations du rapport de Goldstone, ainsi que l’assassinat très flagrant du leader du Hamas, Mahmoud Al Mabhouh, en violant la souveraineté de certains pays régionaux et européens", a contesté Barhoum contre l'engagement irresponsable de l'autorité palestinienne. 
 
"La faillite politique de l'autorité palestinienne prouve la position juste du Hamas envers la feuille égyptienne et qui demande de prendre en considération ses observations pour la réalisation de la réconciliation, notamment la réforme des institutions de l’OLP, afin de protéger les droits légaux du peuple palestinien au lieu de cette politique qui sert  l'ennemi sioniste. 
Le leader du Hamas a appelé le Fatah et les factions de l'OLP après cette faillite de l'autorité face aux agendas criminels de l'occupation sioniste à prendre des mesures nécessaires et sérieuses pour réaliser le consensus national et la consolidation du front interne, et de renoncer à tout rapprochement avec l'ennemi occupant aux dépends des intérêts suprêmes, droits légaux et principes du peuple palestinien. 
Il est à noter que de vrais querelles politiques se sont produites entre le gouvernement de l'entité sioniste et certains pays mondiaux à cause des extensions coloniales, violations et vols des lieux saints dans les territoires palestiniens occupés, en plus de la polémique diplomatique qui persiste avec la Turquie, ainsi que les tensions suite à l'usurpation du Mossad à plusieurs identités britanniques, irlandaises, allemandes, australiennes, françaises, pour assassiner le leader du Hamas Mahmoud al-Mabhouh, et surtout le viol cruel de la souveraineté des Emirats Arabes Unis qui a demandé à l'Interpol international d’annoncer un mandat d'arrêt contre le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, et le chef du Mossad, Meir Dagan, qui ont donné le feu vert pour l’exécution de ce crime très flagrant, en menaçant la sécurité mondiale et violant la loi internationale.

Al Zahar : La réconciliation n'influe pas sur la résistance

[ 08/03/2010 - 10:34 ]
Gaza - CPI

Le dirigeant au Hamas, Dr. Mahmoud Al Zahar a affirmé que le programme de la résistance nationale en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza, n'aura aucune influence négative en cas de tout succès à réaliser la réconciliation  palestinienne, en soulignant que la réconciliation va conduire à la levée du blocus et le renforcement du soutien à la résistance nationale en Cisjordanie occupée.
Dans une rencontre avec des personnalités indépendantes, à Gaza, Al Zahar a annoncé, le dimanche 7/3, que le Hamas s'attache à la réalisation de la réconciliation avec toute conscience, ainsi qu'une grande aspiration et conviction.

Le responsable du Hamas a assuré que les efforts progressifs des délégations européennes (qui ont visité Gaza et examiné de près l'ampleur désastreuse) ont démasqué au monde entier, la réalité tragique que vivent les habitants de Gaza à cause du blocus arbitraire, des crimes et violations sionistes.
Al Zahar a mis en garde contre les violations et crimes continuels de l'entité sioniste et ses forces occupantes dans les territoires palestiniens occupés, notamment contre les lieux saints, la mosquée d'al-Aqsa, d'al-Ibrahimi à al-Khalil et de Bilal Ibn Rabah, à Bethléem.

Al Bitawi affirme la criminalité de celui qui empêche le soutien d'Al Aqsa

[ 08/03/2010 - 10:22 ]
Al Khalil - CPI

 Le chef de l'alliance des savants palestiniens, Cheikh al Bitawi a affirmé que la question palestinienne, ainsi que celle d'al-Qods occupée et la mosquée sainte d'al-Aqsa sont un devoir sacré pour les musulmans, peuples et gouverneurs, ce qui nécessite un soutien total et immuable pour  les sauver et protéger des projets sionistes très dangereux.
Lors d'une déclaration exclusive au centre palestinien d'information, Al Bitawi a affirmé que les agressions continuelles des forces armées sionistes contre al-Aqsa suscitent des mesures tangibles et urgentes de la part des peuples et des gouverneurs pour finir ces pratiques sauvages de l'occupation israélienne, en portant la responsabilité sur tout le monde pour sauver les lieux saints dans les territoires palestiniens occupés.
En demandant le renforcement et soutien de la résistance nationale face à l'occupation, le leader palestinien a appelé les gouverneurs arabes à boycotter le gouvernement terroriste de l'occupation israélienne et couper tout contact officiel ou politique avec lui.
Al Bitawi a insisté sur la criminalité de tout celui qui empêche les peuples à soutenir leurs lieux saints profanés par l'entité sioniste et ses forces occupantes sauvages.