lundi 24 mai 2010

Le boycott économique palestinien frappe les colons israéliens

IPS : Mel Frykberg (+ précisions du Washington Post) 
publié le dimanche 23 mai 2010.
Traduction : M.C.

RAMALLAH, 20 mai 2010, IPS — Les colons israéliens commencent à souffrir des effets de la campagne de boycott économique lancée par l’Autorité Palestinienne (AP) contre les marchandises produites dans les colonies israéliennes illégales dont est parsemée la Cisjordanie occupée. "C’est du terrorisme économique", s’est plaint le Yesha Council (YC), puissante organisation qui regroupe les conseils municipaux de nombreuses colonies juives en Cisjordanie.
Le boycott coïncide avec la 62ème année de la Nakba, ou ’catastrophe’, qui a vu les Palestiniens fuir ou être expulsés de leurs maisons par les Israéliens à la création de l’état juif en 1948. Pour les Palestiniens, ce boycott pourrait bien être enfin la bonne méthode. Depuis plus de 40 ans qu’ils essaient de mettre fin à l’occupation israélienne et d’accéder au statut d’état, ni le terrorisme international ni presque deux décennies de négociations et deux grandes vagues de révolte de masse n’ont donné de résultats mesurables permettant de se rapprocher de ces objectifs. Les Palestiniens, qui estiment que pour au moins $200 millions de produits des colonies sont vendus chaque année en Cisjordanie, voient dans la réussite de leur boycott la preuve qu’une campagne axée sur une forme de protestation pacifique plutôt que sur la lutte violente, pourrait enfin donner des résultats.

Ce mouvement a pris naissance au niveau populaire mais est de plus en plus largement adopté par les dirigeants palestiniens. De hauts fonctionnaires participent aux manifestations anti-colonies menées par les militants locaux pour tenter d’isoler Israël au plan mondial, en gros sur le modèle de la lutte anti-apartheid d’Afrique du Sud. Plusieurs sociétés internationales boycottent déjà les produits des colonies illégales, qui sont souvent vendus à l’étranger sous l’étiquette mensongère "Made in Israël".

Lundi, une nouvelle loi du président de l’AP Mahmoud Abbas a interdit les produits des colonies dans les zones contrôlées par l’AP. La loi d’Abbas stipule que toute personne commercialisant des marchandises produites dans les colonies sera emprisonnée 2 à 5 ans et condamnée à une amende pouvant atteindre $15 000. Les importateurs de produits des colonies dans les territoires palestiniens risquent 3 à 6 ans, une amende allant jusqu’à $3 000, et des confiscations de permis et véhicules.

Mardi, le premier ministre de l’AP Salam Fayyad a lancé une campagne officielle appelée "maison par maison" pour débarrasser les maisons et magasins palestiniens de ces marchandises. Les maires de l’AP font du porte-à-porte pour sensibiliser la population. Et quelque 3 000 bénévoles, pour la plupart étudiants, se sont déployés dans toute la Cisjordanie pour distribuer dans plus de 400 000 foyers palestiniens une brochure où sont listés 500 produits que doivent s’abstenir d’acheter les consommateurs cisjordaniens —conserves, épices, lait, jus de fruit, chips, huile d’olive, ameublement, matériel électronique et cosmétiques. Elle contient la description, la marque et la photo de ces marchandises produites en Cisjordanie, à Jérusalem-Est et sur les Hauteurs du Golan, et elle expose les dommages causés à l’économie palestinienne, à l’environnement et à la santé. Les volontaires font également signer l’Engagement Karama, par lequel on s’engage à ne pas acheter de produits des colonies. Ils apposent enfin sur la porte des gens qui le veulent un sticker disant : "J’ai la conscience claire, je n’ai pas de produits des colonies chez moi". Des volontaires, a indiqué le sous-ministre de l’économie Abdel Hafez Nofal, iront ensuite dans les écoles et les mosquées.

La police de l’AP a intercepté de nombreux camions transportant des produits des colonies, arrêté les chauffeurs et détruit la marchandise. Jusqu’à présent, pour cinq millions de dollars de marchandises ont été confisquées et détruites.

C’est un Yesha Council indigné qui a appelé le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à ne pas engager de négociations de proximité avec les Palestiniens, qui devraient débuter dans un proche avenir, peu de temps après l’arrivée dans la région de l’envoyé américain au Moyen-Orient George Mitchell. Le YC exige en outre qu’Israël ferme ses ports aux marchandises palestiniennes et que le gouvernement israélien compense les pertes financières que subissent les colons en gelant en leur faveur le produit des taxes palestiniennes qui, normalement, revient à l’AP et est transféré par Israël au gouvernement de Ramallah.

Selon le Washington Post de dimanche, au moins 17 entreprises de la colonie israélienne de Ma’aleh Adumim ont fermé depuis le début du boycott de l’AP, il y a quelques mois. Avi Elkayam, porte-parole de 300 propriétaires d’usines, a déclaré que la zone industrielle de Mishor Adumim se trouve confrontée à "une situation insoutenable". En plus du boycott, a-t-il ajouté, les usines ont été durement frappées par une décision de justice israélienne qui les oblige à payer le salaire minimum [légal] aux Palestiniens qui travaillent dans la zone industrielle ; il veut qu’Israël offre aux propriétaires des réductions d’impôts ou une autre forme de compensation, "sinon ce sera trop tard, tout le monde fermera."

Une usine de taille de pierres a fermé en mai parce que les inspecteurs palestiniens interceptent régulièrement les camions d’approvisionnement, a encore ajouté Elkayam. Beaucoup des carrières de pierres de Cisjordanie sont dépouillées par des sociétés israéliennes de leurs pierres et déblais, qui sont ensuite transportés en Israël où ils se vendent en raison d’une pénurie de matériaux de construction. Les Palestiniens ne sont pas indemnisés.

Israël a construit des dizaines de colonies pour ½ million d’Israéliens en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, sur des terres dont il s’est emparé lors de la guerre de 1967 et que les Palestiniens revendiquent pour leur [futur] état. Les colonies d’Israël sont illégales au regard du droit international et de diverses résolutions de l’ONU. Les colons exproprient non seulement des terres palestiniennes mais aussi d’autres ressources naturelles de la Cisjordanie, dont l’eau. Les colonies israéliennes déversent également leurs eaux usées non traitées dans les sources et les rivières, et les entreprises et usines qu’elles ont en Cisjordanie ne paient aucune taxe à l’AP.

Sous couvert d’anonymat, un diplomate occidental s’est dit préoccupé par une autre loi de l’AP interdisant de travailler dans les colonies aux ouvriers palestiniens, qui s’y embauchent en raison du taux de chômage élevé de Cisjordanie : selon lui, cette loi pourrait se retourner contre les Palestiniens, qui en seraient alors les principales victimes : "Tous ces efforts sont vus par les Israéliens comme une tentative palestinienne d’isoler Israël. On peut se demander s’ils seront efficaces ou s’ils pousseront le gouvernement israélien à plus de mauvaise volonté". Reste à voir si l’AP réussira à appliquer cette loi et si des compensations financières seront accordées aux milliers de travailleurs qui grossiront les rangs des chômeurs.

Fayyad reste cependant catégorique : "Nous nous sommes définitivement engagés sur le chemin de la résistance non-violente et de la rébellion à l’entreprise de colonisation ; nous exprimons avec force notre droit au boycott, et je crois que ça marche", a dit Fayyad au Washington Post. "Nous continuerons de plus belle." Le gouvernement espère que le boycott accroîtra la demande de produits palestiniens et générera ainsi de nouveaux emplois.

En outre, Fayyad travaille à l’instauration d’un état palestinien indépendant en construisant des institutions pour cet état et en faisant du lobbying pour s’attirer le soutien international. Si le commerce des produits des colonies est théoriquement illégal depuis 2005, ce n’est qu’au début de cette année que Fayyad a réussi à en imposer l’interdiction. Son espoir est que le boycott poussera la communauté internationale à se prononcer plus fermement contre les colonies, ce qui aidera à libérer l’économie palestinienne de sa dépendance par rapport à Israël.

Quant à lui, le gouvernement israélien a condamné le boycott et l’a même qualifié de violation de l’accord de Paris qui régit les échanges économiques entre Israël et les territoires palestiniens occupés.

Toutefois, Samir Awad, de l’université de Bir Zeit, conteste ce point :"Les colonies sont illégales au regard du droit international et ne sont pas reconnues comme faisant partie d’Israël. En conséquence, ce que produisent les colonies est illégal, et même travailler dans les colonies est illégal". De plus, a dit le porte-parole du gouvernement palestinien Ghassan Khatib, l’accord ne couvre pas les colonies. "Le boycott est le strict minimum que puisse faire l’AP pour contrer les colonies. C’est un tout petit pas dans la bonne direction sur un très long chemin. Je ne peux en déterminer exactement l’efficacité à long terme, mais même une petite action est mieux que pas d’action du tout, a dit Awad à IPS.

Le boycott, ainsi que l’interdiction de travailler dans les colonies qui va entrer en vigueur, a déjà conduit des membres du gouvernement israélien à s’interroger publiquement sur les motivations de leurs homologues palestiniens : "Sont-ils pour le partenariat ou la lutte ?", a demandé lundi l’adjoint au premier ministre Dan Meridor lors d’une conférence de presse. Alors qu’Israël essaie d’assurer un emploi aux Palestiniens, a-t-il ajouté, les dirigeants palestiniens "essaient de faire monter le chômage en les empêchant de travailler".

Si le gouvernement israélien dit trouver le boycott contreproductif en ces temps où l’on tente d’arriver à un accord de paix, il n’a pas formulé de menaces de représailles. Pour Israël, la valeur des produits des colonies vendus sur le marché palestinien ne constitue qu’une petite fraction de ses $200 milliards de PNB. Cependant, le gouvernement craint que la campagne n’évolue en un boycott plus large de toutes les marchandises israéliennes. En plus de forcer les usines des colonies de Cisjordanie à fermer ou à se relocaliser en Israël, la campagne dissuade d’autres entreprises israéliennes de s’implanter dans les zones industrielles de Cisjordanie. Ces zones ont été à l’origine créées pour être plus proches des travailleurs palestiniens, dont beaucoup n’arrivent pas à obtenir le permis de travailler en Israël-même.

Parallèlement, la campagne BDS contre Israël continue à se développer de façon incrémentielle. Et le chanteur et musicien britannique Elvis Costello, en annonçant qu’il se retirait de plusieurs concerts qu’il devait donner en Israël en juin, a évoqué "…l’intimidation, l’humiliation ou bien pire à l’encontre des civils palestiniens au nom de la sécurité nationale [d’Israël]".

NDT : "Le boycott économique palestinien frappe les colons israéliens" est fortement inspiré d’articles récents du Washington Post : - "Les Palestiniens se tournent vers le boycott d’Israël en Cisjordanie", (http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2010/05/15/AR2010051501492.html) par Janine Zacharia
- "Les Palestiniens intensifient le boycott des produits des colonies" (http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2010/05/18/AR2010051801091.html?waporef=obinsite) par Mohammed Daraghmeh, Associated Press

http://www.ipsnews.net/news.asp?idnews=51511
http://www.protection-palestine.org/spip.php?article8860

Canada : Bâillonnés pour avoir dit la vérité sur Guantanamo

Robert FISK (Le journal des alternatives, via rezo.net)
publié le dimanche 23 mai 2010.
20 mai 2010
J’ai commencé ma chronique de la semaine dernière par ces mots :"Nous savons tout ce qui s’est passé à Guantanamo". J’avais tort. Grâce aux journalistes de Toronto - jusqu’à ce qu’on leur interdise l’accès de la Cour Martiale de Campagne qui tient lieu de "justice" à cet endroit exécrable - j’en ai appris beaucoup plus.
Etant donné qu’il s’agit d’un citoyen canadien et que le gouvernement canadien ne fait rien pour son ressortissant prisonnier, le cas a été très médiatisé de notre côté de l’Atlantique. Et c’est très bien.
Omar Khadr avait 15 ans quand il a soi-disant (je vais devoir utiliser "soi-disant" tout au long de cet article car il ne s’agit pas d’un procès équitable) tué par balles un soldat des Forces Spéciales Américaines dans l’est de l’Afghanistan en juillet 2002. La semaine dernière, un ancien militaire du nom de Damien Corsetti et surnommé "Le Monstre" à la prison de Bagram où régnaient la terreur et la torture, a reconnu dans une vidéo présentée devant la "Cour de justice" de Guantanamo que Khadr avait été ligoté dans une cage "dans un des pires endroits de la terre". "Nous pouvions quasiment faire tout ce que nous voulions pour terroriser les prisonniers" a déclaré Corsetti.
Il était interdit de battre les prisonniers a précisé "Le Monstre", mais on pouvait brandir des "menaces cauchemardesques" comme de les remettre à l’Egypte ou à Israël où, selon le Globe canadien ou le Mail "ils disparaîtraient". Ce qui en dit long sur Israël. Ou sur ce que les Américains pensent d’Israël. Et sur l’Egypte aussi quand on y pense.
Je dois ajouter que Monsieur Khadr, qui a maintenant 23 ans, était gravement blessé quand il a été amené à Bagram. Comme le dit Monsieur Corsetti "C’était un gamin de 15 ans avec trois trous dans le corps, et des éclats d’obus dans la visage". Le personnel de Bagram (les gardes et ceux qui menaient les interrogatoires) l’avaient surnommé "Chevrotine Bob". Spirituel, n’est-ce pas ?
Je dois aussi ajouter que Monsieur Corsetti n’a pas maltraité Monsieur Khadr. Il a été plus tard acquitté des charges d’abus sur des détenus (dont ne faisait pas partie Khadr) et maintenant il se décrit comme un vétéran handicapé qui suit un traitement pour troubles de stress post-traumatique. En d’autres termes, ce témoin a été un vrai coup de chance pour les avocats de la défense, mais pas pour le gouvernement canadien qui a demandé à l’administration d’Obama de taire le fait que Khadr, en 2003 et 2004, avait fourni des renseignements à des représentants officiels du Département des Affaires Etrangères et à des agents des Services Secrets et des Services de Sécurité Canadiens (CSIS pour ceux que ça intéresse).
La Cour Suprême Canadienne (que j’apprécie car elle semble équitable) a déjà statué que les conditions dans lesquelles Khadr était emprisonné quand le CSIS l’a interrogé "constituent une violation sans équivoque des droits humains internationaux par le Canada".
Un sergent Américain, Joshua Claus, a-t-on découvert pendant les auditions à Guantanamo, avait aussi interrogé Khadr sur ses liens avec les Talibans. Il fut plus tard reconnu coupable d’abus sur les détenus (quoique pas sur Khadr). Claus a aussi avoué qu’il avait violenté un chauffeur de taxi innocent nommé Dilawar qui est mort pendant sa détention à Bagram.
Nous connaissons l’identité de Claus parce qu’il a donné des interviews à la presse, entre autres. Selon le Star de Toronto, en 2008, il a déclaré que ses employeurs précédents "avaient essayé d’insinuer qu’il avait battu et torturé tous ceux à qui il avait parlé". "Omar", a-t-il dit,"a été ma première affaire importante. J’ai passé avec lui beaucoup de temps pour essayer de comprendre qui il était et ce que je pouvais lui dire ou faire pour lui, que ce soit lui apporter de la nourriture supplémentaire ou une lettre de sa famille." Il y a eu beaucoup d’autres révélations à ces auditions, par exemple celle de la technique "terroriser-rassurer" : "terroriser" incluait la menace d’être violé par "quatre grands noirs".
Bref, une autre récit horrible et obscène sur Guantanamo. Mais attendez. On ne peut pas laisser la presse s’emparer d’horreurs pareilles n’est-ce pas ? Surtout si l’on sait que le propre gouvernement de Khadr ne fera rien pour lui. Alors écoutez bien. Le Pentagone a annoncé que plus de la moitié de la presse canadienne - y compris le Globe, le Mail et le Star seront désormais interdits de couvrir les "procédures judiciaires" de Guantanamo parce qu’ils ont dévoilé que Claus menait des interrogatoires, alors que son nom n’avait pas été rendu public à Guantanamo. Bien que ce soit Claus lui-même qui se soit dévoilé dans des interviews qu’il avait données il y a deux ans. Vous y êtes ?
L’information tombée dans le domaine public redevient confidentielle quand elle n’a pas été fournie par le tribunal de campagne à Cuba (Oui, n’oublions pas que Guantanamo est dans ce foutu Cuba). Le Pentagone ne s’est même pas donné la peine d’appeler les reporters concernés, ils ont envoyé des Emails, pour couper court à toute protestation, car il aurait pu y en avoir n’est-ce pas ?
De la justice ? Nous n’en trouverons pas dans cette Cour de justice là. Le père de Khadr était un membre important d’al-Qa’ida. Des médecins américains lui ont sauvé la vie (il y a quelques bonnes personnes dans ces guerres) mais il a été torturé sans l’ombre d’un doute ; et le Canada, (et là je cite les excellents éditoriaux du Globe et du Mail) a participé à ces abus de manière aussi illégale qu’hypocrite. Il a communiqué les résultats de ses propres interrogatoires de Monsieur Khadr à l’accusation à une époque où les informations obtenues sous la torture étaient admises par les commissions militaires.
C’est dommage, mais nous n’entendrons plus beaucoup parler de ce procès, en tous cas pas au Canada. Depuis, le Star, le Globe et le Mail n’ont fait aucune allusion à l’identité de Claus. Ce n’est pas surprenant je suppose. Mais souvenez-vous, moi je vous l’ai dit.
http://www.alternatives.ca/fra/journal-alternatives/publications/nos-publications/articles-et-analyses/articles-de-l-exterieur/article/canada-baillonnes-pour-avoir-dit
Voir en ligne : Original en anglais
http://rezo.net/
Traduction D. Muselet
http://www.protection-palestine.org/spip.php?article8862 

Saëb Erekat : “Washington veut des solutions sur les questions du statut final, d’ici deux ans”

L’administration israélienne somme 41 propriétaires palestiniens d’arrêter leurs travaux de construction
La médiation américaine dans les discussions indirectes entre Israéliens et Palestiniens, appelle à résoudre, d’ici deux ans, toutes les questions du statut final, a indiqué hier le chef des négociateurs palestiniens Saëb Erekat. “Les discussions avec l’émissaire américain pour le Proche Orient (George Mitchell), étaient fondées sur une base solide et claire menant à la création d’un Etat palestinien indépendant pouvant vivre en paix et en sécurité avec Israël, et à la fin de la colonisation” conformément aux accords conclus entre les deux parties, a indiqué M. Erekat dans une déclaration rapportée par des médias. M. Arekat a estimé que “les négociations de proximité avec Israël sont claires et ont seulement besoin de décisions des deux parties”, jugeant “inadmissible” tout troc sur les droits des Palestiniens, ni sur El Qods et le droit au retour des réfugiés ou encore sur la question d’eau”. La ville sainte d’El Qods-est, Khan Younès, Ariha et El-Khalil sont des régions occupées par Israël depuis 1967, a rappelé le chef des négociateurs palestiniens. “Il est injuste d’occuper par la force ces régions qui font partie de la souveraineté de la Palestine”, a-t-il réitéré.
L’Onu dénonce le blocus israélien de Ghaza
L’Onu a dénoncé hier le blocus qu’Israël impose à la bande de Ghaza qui entrave gravement la reconstruction des bâtiments et infrastructures, détruits lors de l’offensive meurtrière israélienne de décembre 2008-janvier 2009.  Seuls 25% des dégâts ont pu être réparés, plus d’un an et demi après l’offensive dévastatrice, souligne le rapport publié dimanche par le programme de développement de l’ONU. L’Onu estime qu’en dépit de quelques améliorations “l’aide internationale s’est révélée largement inefficace” du fait notamment qu’elle s’interdit d’utiliser du matériel importé à travers la frontière égyptienne.

Gaza-Berlin

dimanche 23 mai 2010, par Alain Gresh
Doha, 23 mai 2010
Le cinquième forum de la télévision Al-Jazeera vient de s’ouvrir à Doha, Qatar. Ici, les nouvelles principales concernent le départ pour Gaza d’une flottille de neuf bateaux afin de briser le blocus et d’apporter du matériel pour aider à la reconstruction, ainsi que du matériel médical et scolaire, à ce petit territoire où s’entassent 1,5 million de Palestiniens, étranglés depuis plusieurs années. Les navires les plus grands viennent de Turquie, mais ils devraient être rejoints par d’autres vaisseaux qui partiront d’Athènes et de Crète (« Aid convoy sets off for Gaza », Al-Jazeera English, 23 mai).
L’opération se place sous l’égide de « The European Campaign to end The Siege on Gaza », sur le site duquel on trouvera tous les détails et le suivi de l’action en cours.
Un des éléments importants est évidemment l’implication des autorités turques dans cette opération. Le premier ministre turc Recip Erdogan s’est personnellement engagé dans cette action. La volonté israélienne d’interdire à la flottille l’accès à Gaza risque de détériorer encore plus les relations entre Israël et un pays musulman qui était, jusqu’à ces dernières années, un de ses principaux alliés.
Le blocus de Gaza dure depuis au moins juin 2007, date qui a marqué la rupture entre le Fatah et le Hamas. Quoi qu’on pense de ces événements, pourquoi la population civile devrait-elle en payer le prix ? Il s’agit, ni plus ni moins, d’une prise d’otage par les autorités israéliennes. Les destructions commises lors de l’agression israélienne de décembre 2008 ont rendu la situation encore plus insupportable, forçant même l’Union européenne et les Etats-Unis à demander la levée du blocus. Mais comme ces déclarations n’ont été suivies d’aucune action, d’aucune sanction, le gouvernement israélien poursuit une politique qui relève du crime de guerre.
Les preuves en sont multiples, notamment un rapport, encore un, des Nations unies (« Un rapport de l’ONU dénonce le blocus israélien dans la bande de Gaza », LeMonde.fr, 23 mai) : « Selon un rapport de l’ONU, le blocus qu’Israël impose à la bande de Gaza continue d’entraver gravement la reconstruction des bâtiments et infrastructures détruits lors de l’offensive israélienne de décembre 2008-janvier 2009. A ce jour, seuls 25 % des dégâts ont pu être réparés, plus d’un an et demi après l’offensive dévastatrice “plomb durci”. »
Cette tentative de briser le blocus fait la Une d’Al-Jazeera, alors qu’il y a fort à parier que les télévisions françaises ou américaines ne lui accordent aucune place. Il ne s’agit pas seulement de différence de perspective ; ici, on y voit une preuve de plus de ce que le discours de l’Europe et des Etats-Unis sur les droits humains n’est que pure propagande.
Pour en revenir au cinquième forum d’Al-Jazira, il a été ouvert par une longue intervention de Robert Fisk, journaliste au quotidien The Independent (Londres), l’un des meilleurs et des plus courageux journalistes couvrant le Proche-Orient. Son allocution est disponible sur l’une des chaînes d’Al-Jazira, mais je n’ai pas été capable de la retrouver, je laisse le soin à un lecteur de le faire et j’ajouterai le lien.
Il intervenait sur les liens entre médias et pouvoir et a surtout développé une analyse des termes que les journalistes emploient et qui, en réalité, sont déjà des prises de position : « processus de paix » pour parler des négociations israélo-palestiniennes ; « combattants étrangers » (en Afghanistan et en Irak), alors que l’on oublie que les principales forces étrangères sont américaines et occidentales ; « parties en conflit », pour occulter que l’on a affaire à un occupant et un occupé.
Sur Gaza, il a dressé une intéressante comparaison. Il fut un temps, dit-il, où il existait un territoire encerclé, soumis à un blocus, menacé par des troupes étrangères et où l’on s’apprêtait à édifier un mur. Il s’agissait de Berlin, en 1948-1949, et le blocus avait été imposé par l’armée soviétique. A l’époque, les Occidentaux étaient intervenus au nom de la démocratie, de la libre circulation des gens, du droit des populations à vivre dignement. Ils avaient même organisé un pont aérien... Il s’agissait alors de défendre « le monde libre ». Mais les Palestiniens ne sont pas des Berlinois, ils ne sont même pas des « Blancs », alors leur sort nous importe bien peu...
PS Selon le quotidien Haaretz, « Israel to Europe : Stop your citizens from sailing to Gaza with aid » (Jack Khoury et Barak Ravid, 17 mai), le gouvernement israélien a demandé aux gouvernements européens d’empêcher leurs citoyens de participer à la tentative de briser le blocus de Gaza. Selon le journal, certains des diplomates ont dit que leur gouvernement s’y emploierait !

Gaza : l’Algérie participe au convoi d’aides humanitaires

23 Mai 2010 22:35 
IRIB-L’Algérie participe à l’opération d’envoi d’aides humanitaires aux Palestiniens de la bande de Gaza, a rapporté la chaîne Al-Alam.
Un cargo de 1.200 tonnes faisant partie des huit bateaux composant la Flottille de la liberté, qui sera rejoint par des navires, en provenance de Turquie et de la Grèce, se rendront à Gaza. Les navires transportent des matériaux de construction, ainsi que des fournitures médicales et scolaires. Avec une délégation de 30 membres composée de parlementaires, de politiques, d’hommes d’affaires, de journalistes et d’activistes, l’Algérie participe, aussi, à cette opération, 4ème du nom, pour tenter de forcer le blocus imposé par le régime israélien. La Flottille a quitté les côtes de l'Irlande, pour entreprendre son voyage. Des délégations européennes venant de la France, de l’Angleterre et de l’Italie vont la rejoindre en route. 

Le patron des services égyptiens chez Netanyahu

Edition du 24 mai 2010
Le chef des renseignements égyptiens, le général Omar Souleimane, est attendu aujourd’hui en Israël pour des entretiens avec le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et d’autres hauts responsables, a-t-on annoncé, hier, de source officielle
« La visite portera sur le processus de paix, les relations bilatérales, ainsi que sur des questions régionales et de sécurité », a indiqué le bureau de M. Netanyahu dans un communiqué. Elle fait suite à l’entretien qu’a eu, le 3 mai en Egypte, le Premier ministre israélien avec le président égyptien, Hosni Moubarak. Le général Souleimane s’entretiendra également avec le ministre de la Défense, Ehud Barak, et le conseiller de sécurité du chef du gouvernement, Uzi Arad, selon cette source. Dans le passé, figuraient au menu de ces rencontres les négociations en vue de la libération du soldat israélien, Gilad Shalit, en échange d’un millier de détenus palestiniens. Israël et le mouvement islamiste Hamas ont mené des négociations indirectes, parrainées par l’Egypte avec l’aide d’un médiateur allemand, en vue de la libération du militaire enlevé en juin 2006 à la lisière de la bande de Ghaza par un commando palestinien.
http://www.elwatan.com/Le-patron-des-services-egyptiens

Assad : « La politique de l'Occident envers Israël est inacceptable » !

23/05/2010    
Le président syrien Bachar al-Assad a qualifié dimanche d'inacceptable la politique occidentale qui "garde le silence sur les violations israéliennes" au Proche-Orient, lors d'un entretien à Damas avec le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner. 
"La région a changé. La politique que l'Occident mène dans la région n'est plus acceptable et garder le silence sur les violations israéliennes n'est plus acceptable", a dit M. Assad lors de cet entretien, selon l'agence officielle Sana. 
"Si l'Occident souhaite que la sécurité et la stabilité s'instaurent au Proche-Orient, il est nécessaire qu'il commence à jouer un rôle efficace pour contenir Israël et mettre fin à sa politique extrémiste et dangereuse pour la sécurité et la paix", a poursuivi M. Assad. 
M. Kouchner, arrivé samedi soir à Damas dans le cadre d'une tournée régionale, a transmis à M. Assad un message de Nicolas Sarkozy sur les relations entre les deux pays, selon Sana.  
Dans son message, M. Sarkozy affirme "la détermination de la France à jouer un rôle efficace pour faire baisser la tension dans la région et régler les problèmes à travers le dialogue", a dit Sana. 
MM. Assad et Kouchner ont évoqué également le dossier nucléaire iranien. 
 Le président Assad a souligné à ce propos "l'importance de l'accord" conclu entre la Turquie, le Brésil et l'Iran en vue d'un échange d'uranium.  
"Les pays concernés devraient modifier leur approche concernant le programme nucléaire civil iranien, car cet accord constitue une occasion importante pour parvenir à une solution diplomatique et éviter à la région et au monde des conflits tragiques", a indiqué le président Assad à M. Kouchner, toujours selon Sana.
Pour sa part, Bernard Kouchner a plaidé pour l'apaisement entre « Israël » et ses voisins, demandant à tous de respecter la résolution 1701. 
"On ne peut se résigner à un perpétuel état de tension même quand elle décroît", a indiqué M. Kouchner à des journalistes après avoir rencontré dimanche matin à Damas le président syrien Bachar al-Assad.
La France appelle toutes les parties au respect de la résolution 1701, a-t-il ajouté. 
Après une étape à Istanbul, M. Kouchner était arrivé samedi soir à Damas où il a eu un dîner de travail avec son homologue syrien Walid Mouallem.  
Après son entretien dimanche matin avec M. Assad, il s'est rendu à Beyrouth et doit achever sa tournée lundi au Caire.

Pourparlers de paix : des fuites dans la presse risquent de condamner les espoirs

publié le dimanche 23 mai 2010
Karim Lebhour

 
L’émissaire américain George Mitchell vient de terminer le deuxième round de négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens. Les discussions sont censées être confidentielles, mais des informations ont filtré dans la presse selon lesquelles les Palestiniens auraient proposé à l’émissaire américain un échange de territoires avec les Israéliens. Ce que dément le négociateur palestinien Saëb Erakat.
Les pourparlers entre Israéliens et Palestiniens n’en sont qu’au début et déjà la confidentialité des négociations est écornée. Le Wall Street Journal croit savoir que les Palestiniens ont offert un échange de territoires représentant jusqu’à 4% de la Cisjordanie. C’est deux fois plus que l’offre de Mahmoud Abbas à Ehud Olmert, il y a deux ans. Cet échange permettrait à Israël de conserver les principaux blocs de colonies [1].
Le négociateur palestinien Saeb Erakat a publié un démenti cinglant. Il dénonce des fuites irresponsables et contreproductives. Mais quand il s’agit de négociations aussi sensibles que le conflit israélo-palestinien, le secret est difficile à garder.
Déjà pendant le processus d’Annapolis, la presse avait eu vent de concessions envisagées sur les réfugiés ou sur le tracé des frontières avec pour conséquences de tuer dans l’œuf ces concessions avant qu’elles ne soient faites et de retarder d’autant la conclusion d’un accord.

Non-prolifération nucléaire ; Négociations difficiles à New York

publié le dimanche 23 mai 2010
Stéphane Bussard
 
Un échec de la Conférence de suivi du TNP, qui s’achève le 28 mai prochain au siège des Nations unies, n’est pas exclu
Le sort de la Conférence de suivi du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) pourrait tenir à deux pays : l’Egypte et les Etats-Unis. Réunis à l’ONU à New York depuis début mai, près de 150 Etats sur les 189 qui ont ratifié le TNP, vont entamer leur dernière semaine de négociations pour tenter de s’entendre sur une déclaration finale censée renforcer le traité et par là le régime de non-prolifération nucléaire. Des messages contradictoires se dégagent de New York, certains annonçant déjà l’échec de la conférence, d’autres laissant entendre que les derniers jours de pourparlers seront décisifs.
Moyen-Orient dénucléarisé ?
Le contexte international n’a pas facilité les travaux à New York. Lundi, le Brésil et la Turquie, deux membres non permanents du Conseil de sécurité, concluaient un accord avec l’Iran pour un transfert d’uranium en Turquie contre du combustible enrichi. Mardi, la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, déclarait qu’un accord avait été trouvé au sein des cinq membres permanents du Conseil de sécurité pour imposer un quatrième train de sanctions à l’Iran. Enfin une enquête internationale vient de révéler que la Corée du Nord, qu’on soupçonne de fabriquer la bombe, aurait torpillé une corvette sud-coréenne en mer Jaune.
Les nouvelles sanctions ont hérissé plusieurs pays non alignés qui « poussent à considérer l’accord turco-brésilien avec l’Iran comme un bon accord », relève un expert de la non-prolifération qui souhaite garder l’anonymat. Ils aimeraient le faire figurer dans la déclaration finale dont un projet circule, prévoyant un plan d’action en 26 points.
De fait, le dossier qui pourrait faire capoter la conférence est la question de la création d’une zone exempte d’armes nucléaires au Moyen-Orient. En 2005, l’Egypte, qui juge la création d’une telle zone indispensable avait précipité l’échec de la conférence de révision du TNP qui se tient tous les cinq ans. Les Etats-Unis ont intérêt à ne pas rejeter d’un revers de main la proposition égyptienne. Washington a besoin du Caire et des autres capitales arabes pour contrer les ambitions nucléaires iraniennes. L’Egypte n’entend pas non plus apparaître à nouveau comme un rabat-joie. Fait nouveau : ces dernières semaines, la presse israélienne a ouvert le débat sur la posture nucléaire du pays alors qu’Israël est toujours resté muet sur son arsenal nucléaire non déclaré. « Un changement est dans l’air », souligne-t-on alors que Tel-Aviv semble apparemment inflexible sur la question.
L’Egypte a dès lors proposé d’organiser en 2011 déjà une conférence sur l’éradication des armes nucléaires du Moyen-Orient avec la participation de tous les Etats de la région. Les Etats-Unis proposent de la convoquer pour 2013, mais précisent qu’une interdiction de l’arme nucléaire incluant Israël serait impossible sans que la paix règne sur le Moyen-Orient.
Echecs successifs
Qu’est-ce qui fera de la conférence de New York un succès ou un échec ? Pour Keith Krause, professeur à l’Institut de hautes études internationales à Genève, « une feuille de route indiquant comment maintenir et renforcer le régime de non-prolifération ces prochaines années serait un succès. Rappelons que quatre conférences de suivi ont été des échecs. Un échec en soi ne serait pas une surprise. » Un engagement des puissances nucléaires à aller plus loin dans le désarmement serait aussi un pas positif, comme l’acceptation, par les Etats non nucléaires, d’agir en toute transparence en coopération étroite avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Israël à l’OCDE, Netanyahou et Lieberman à Paris... Notre réponse : la Palestine à l’Elysée !

publié le dimanche 23 mai 2010
Génération Palestine et la GUPS

 
Retenez tous la date du vendredi 25 juin 2010, grand concert de lancement de la compilation NOS VOIX POUR LA PALESTINE, à l’Elysée Montmartre à Paris.
En attendant, venez nombreux mercredi 26 mai à 18h30 place de la République. Rassemblement concert avec KH et les Saltimbanks pour protester contre l’accueil à Paris des représentants du gouvernement d’extrême-droite israélien.
Retenez tous la date du vendredi 25 juin 2010, grand concert de lancement de la compilation NOS VOIX POUR LA PALESTINE, à l’Elysée Montmartre à Paris.
Avec Youssoupha, Médine, Keny Arkana, La Caution, Kourtrajmé, Démon One, Amel Mathlouthi et de nombreux invités surprise.
Génération Palestine et la GUPS, en partenariat avec EDIM vous invitent à faire vôtre cet évènement, plus d’informations ICI. Une réunion est prévue dimanche 30 mai pour tous ceux et celles qui veulent nous aider, participer en tant que bénévole ou partenaire. Plus d’infos : concert@generation-palestine.org.
En attendant, venez nombreux mercredi 26 mai à 18h30 place de la République. Rassemblement concert avec KH et les Saltimbanks pour protester contre l’accueil à Paris des représentants du gouvernement d’extrême-droite israélien. Netanyahou, Lieberman et leurs complices seront accueillis pour signer officiellement l’adhésion d’Israël à l’OCDE.
Le Collectif National appelle à une mobilisation de toutes les forces de la solidarité avec le peuple palestinien. Plus que jamais, alors que le siège de Gaza continue de tuer, et que rien n’arrête la politique de judaïsation de Jérusalem / Al Qods, faisons entendre nos voix !

Israël veut durcir les conditions de détention des Palestiniens

24/05/2010
L'État hébreu accuse le Hamas de garder Gilad Shalit « dans des conditions inhumaines ».
Une commission ministérielle israélienne a approuvé hier un projet de loi destiné à durcir les conditions de détention des membres du mouvement palestinien Hamas, en réponse aux « conditions inadmissibles imposées » au soldat israélien Gilad Shalit détenu à Gaza. « L'objectif est de donner au gouvernement les moyens de faire pression sur les groupes terroristes pour les amener à accepter un accord d'échange de prisonniers », ont annoncé trois députés israéliens de droite, accusant les mouvements palestiniens de garder Gilad Shalit « dans des conditions inhumaines ».
Avant d'entrer en vigueur, une telle proposition de loi doit encore être adoptée en trois lectures successives par le Parlement, un processus relativement long, accompagné en règle générale de modifications substantielles.
Capturé à la lisière d'Israël et de la bande de Gaza en juin 2006 lors d'une opération revendiquée par la branche armée du Hamas et deux autres groupes armés palestiniens, le soldat Shalit, qui a également la nationalité française, n'a reçu aucune visite ni du CICR (Comité international de la Croix-Rouge), ni de sa famille, ni d'avocats.
Selon les propositions des trois parlementaires, les détenus palestiniens ne seraient désormais autorisés à être visités que par leurs avocats et, une fois par trimestre, par les représentants du CICR. Des restrictions devraient en outre affecter leurs conditions de vie. Ils ne seraient ainsi plus habilités à poursuivre en prison des études universitaires, et ne pourraient pas non plus regarder la télévision câblée ou recevoir des journaux et des livres. Les autorités pénitentiaires auraient en outre la faculté d'ordonner leur détention prolongée en cellule d'isolement et de leur interdire pour des périodes indéfinies d'être visités par leurs familles ou avocats.
Plus de 7 000 Palestiniens, dont 270 âgés de moins de 18 ans, sont détenus par Israël, selon le Bureau central palestinien des statistiques. Le Hamas exige la libération d'un millier de Palestiniens détenus par Israël en échange du soldat israélien. 

« Tournant 4 » : Netanyahu s’efforce de rassurer les voisins d’Israël

24/05/2010
Hariri critique vertement l'exercice de défense passive de l'État hébreu.
Israël a entamé hier un exercice de défense passive de cinq jours qui prévoit notamment des milliers de tirs de missiles contre son territoire depuis le Liban, la Syrie, la bande de Gaza et l'Iran.
L'exercice israélien baptisé « Tournant 4 » implique l'armée, la police, les services d'urgence, les collectivités locales et quelque 150 organismes gouvernementaux. « Tout le territoire national est concerné », a précisé le vice-ministre de la Défense Mathan Vilnaï, rappelant que c'est un événement annuel, le quatrième du genre depuis la guerre de juillet 2006.
Selon le scénario envisagé, des centaines d'ambulances, les pompiers et l'armée doivent notamment être confrontés à la situation créée par des attentats majeurs et des attaques de missiles, y compris à ogives non conventionnelles, contre les grands centres urbains d'Israël. Ces attaques devraient se produire simultanément avec une offensive contre son réseau informatique et de télécommunications. L'exercice atteindra son point culminant mercredi à 11h00 quand les sirènes d'alarme retentiront pendant une minute et demie sur l'ensemble du territoire pour appeler les Israéliens à descendre aux abris.
S'exprimant à la radio militaire, le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a déclaré : « Nous n'avons pas l'intention d'ouvrir les hostilités dans le Nord, nous nous préparons juste à répondre à toute attaque contre nous. »
Le Premier ministre, Saad Hariri, a critiqué samedi du Caire l'initiative israélienne, affirmant qu'elle contredisait les efforts de paix dans la région. « Israël doit se rendre à la table des négociations pour réaliser la paix, lancer maintenant des exercices militaires est en contradiction avec les efforts de paix », a-t-il dit.
Mais c'est le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui s'est le plus efforcé d'apaiser les craintes suscitées par cet exercice, qui coïncide avec le dixième anniversaire de son retrait du Liban, dans les pays voisins de l'État hébreu. « Il s'agit uniquement d'un exercice de routine planifié depuis très longtemps, qui ne résulte pas d'un quelconque développement sécuritaire exceptionnel », a-t-il ainsi déclaré au début de la séance hebdomadaire du gouvernement, selon la radio publique israélienne. « Israël veut la paix, le calme et la stabilité. La meilleure défense reste la dissuasion, et tout le monde sait que nous vivons dans une région constamment soumise aux menaces des missiles et des roquettes », a-t-il dit, en allusion aux rumeurs sur un transfert de Scud par la Syrie au Hezbollah.
Des rumeurs que le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Moallem, s'est employé à tourner en ridicule. « Qui peut penser une seconde que l'on peut faire passer en douce ou cacher un missile alors que les avions et autres satellites israéliens et américains dissèquent la région, sans oublier les forces allemandes qui aident le Liban à surveiller ses frontières ? » s'est-il interrogé.
« Même si nous avions offert ces missiles au Hezbollah, il les aurait refusés, parce qu'ils ne lui serviraient à rien dans cette guerre de fedayins qu'il mène », a ajouté le chef de la diplomatie syrienne. « Est-ce que l'État hébreu a arrêté de s'armer ? Est-ce qu'il a mis un terme à ses manœuvres et ses magouilles ? Pourquoi ce qui est permis à Israël est interdit aux Arabes ? » s'est-il encore demandé, accusant l'État hébreu de jouer la carte de la guerre « en se livrant à la sixième manœuvre militaire en cinq mois ».
Walid Moallem s'exprimait au cours d'une conférence de presse commune avec son homologue allemand Guido Westerwelle, qui s'est également entretenu avec le président syrien Bachar el-Assad, qui a refait part de son soutien « à toute décision ou toute mesure destinée à installer une paix juste et globale dans la région ».

Des sionistes profanent la mosquée de Sarfenad et volent ses contenus

[ 23/05/2010 - 10:25 ]
Al Nassera- CPI

 L’association d’Al Aqsa des legs pieux et du patrimoine a dit qu’un groupe d’occupants sionistes ont volé les contenues de la mosquée de Sarfenad, dans le village de Sarfenad évacué depuis plus de 62ans, et situé au département de Haïfa, dans les territoires palestiniens occupés en 1948.
Le membre de l’association, Samir Darwiche a affirmé qu’il est sûr et certain que l’occupation israélienne ne va pas démasquer les coupables criminels, ce qui nécessite que les priants vont poursuivre leur protection à la mosquée et la surveille permanent des profanations sionistes.
« Les occupants sionistes ont commis ce crime de profanation barbare contre la mosquée sacrée, afin de nous empêcher d’y prier », ont souligné les habitant du village d’Al Faridisse en contestation contre les pratiques sauvages des colons extrémistes.
Notons que le mouvement islamique organise la prière tous les vendredis dans le reste de cette mosquée agressée et profanée par les colons et bulldozers des autorités occupantes qui l’ont démolie en 2000 en volant ses contenus à plusieurs reprises.

L'occupation démolit 4 tentes au Néguev

[ 23/05/2010 - 11:18 ]
Sout al-Haq – CPI

Le ministère sioniste de l'intérieure a effectué une campagne de démolition des maisons arabes, au Néguev, dans les territoires palestiniens occupés en 1948.
De grands nombres de  policiers et des unités spéciales sionistes ont envahi le village d'al-Arakib situé entre le village de Rahat et de Bir Saba où elles ont démoli 4 tentes.
Les forces occupantes se sont dirigées vers le village d'Achirat al-Okabi limitrophe au village de Hawara, où elles ont fermé les entrées du village, alors qu'un grand bulldozer militaire a démoli une maison d'un jeune palestinien qui la préparait pour se marier.

L'occupation approuve une nouvelle loi visant les captifs du Hamas

[ 23/05/2010 - 12:35 ]
Al-Qods occupée – CPI

Le gouvernement sioniste a l'intention, le dimanche 23/5, d'approuver un projet d'une loi raciste de accentuer les mesures oppressives contre les captifs palestiniens qui appartiennent au mouvement du Hamas dans les prisons sionistes, dans une tentative de mettre pression contre le mouvement au dossier du soldat sioniste capturé par les factions de la résistance palestinienne, dans la Bande de Gaza, Gilad Chalit.
La radio hébreu a dit que le comité ministériel pour les affaires de la législation va approuver dimanche un projet d'une loi qui va empêcher la visites à tous les captifs qui appartiennent au Hamas, ainsi contre tous les autres captifs en détention d'une prévision sécuritaire, dans le but de changer la situation qui permet aux captifs du Hamas de recevoir des visiteurs alors que personne ne peut pas rendre visite à Chalit, selon ses propos.
Elle a souligné au report, plusieurs fois, de la discussion de cette loi.

L'occupation confisque 90% des terres des legs pieux islamiques en Palestine occupée en 1948

[ 23/05/2010 - 12:28 ]
Le futur – CPI

Le président de la cour suprême légale dans les territoires palestiniens occupés en 1948, le juge Ahmed Natour a affirmé que 90% des terres des legs pieux islamiques ont été confisquées par les autorités de l'occupation, en profitant de la loi decrétée pour les propriétés des absents qui a transformé la majorité de ces terres à des projets commerciaux qui servent les intérêts de l'entité sioniste et ses colons extrémistes.
Le reste des terres des legs pieux islamiques et des lieux saints s'exposent aux différentes violations des colons sionistes, en vue de les transformer aux lieux juifs et aux projets commerciaux au profit des colons.

L'assemblée de Taiba célèbre la commémoration de la Nakba

[ 23/05/2010 - 12:05 ]
Palestiniens de 48 – CPI

L'assemblée nationale dans la ville de Taiba a organisé des voyages aux villages et villes occupés et démolis en 1948 avec la participation d'une centaine de membres et partisans de l'assemblée, la branche de Taiba,  dans le cadre de son programme pour célébrer la 62 commémoration de la Nakba.
Les bus ont quitté la ville de Taiba et se sont dirigés vers la région d'al-Jalil al-A'la,  où ils ont visité le village d'al-Chajara, la région évacuée de Loubia, en arrivant à la ville d'al-Khalessa démolie par les forces occupantesn d'où la colonie de Kiryat Shamouna a été construite.
Les participants ans le village ont organisé une tournée dans la ville et ont visité les bâtiments et les vieilles maisons confisquées par des sociétés israéliennes.
 En suite, ils se sont dirigés vers la région de Nebi Youcha et puis vers le village d'Eïn Zaitouna limitrophe aux frontières libanaises.

Les sionistes s'attachement au Golan occupé comme une partie de leur entité

[ 23/05/2010 - 12:26 ]
L'ambassadeur – CPI

Le membre de Likoud à la Knesset sioniste, Yariv Levin, a dit que si une proposition a été faite pour renoncer au Golan, donc le président de l'entité sioniste, Shimon Pérès a vraiement perdu son esprit.
Il a ajouté que le chemin de renoncement à nos droits dans une tentative d'acheter un calme falsifié, était un fiasco au passé, en suite il est interdite de répéter l'échec, le Golan est une partie principale  et intégrante d'Israël parce qu'il représente l'excellence garantie pour la sécurité de l'entité sioniste, selon ses prétentions;
Ces déclarations viennent en commentaire aux nouvelles qui parlaient que Tel-aviv est prêt pour abandonner le Golan syrien occupé.

Un ouvrier palestinien blessé par les tirs de l'occupation au nord de Gaza

[ 23/05/2010 - 12:42 ]
Gaza – CPI

Des sources médicales palestiniennes ont affirmé q'un ouvrier palestinien a été blessé par les tirs des forces armées de l'occupation israélienne, lors d'une incursion, au nord de la ville de Beit Lahia au nord de la Bande de Gaza.
Les sources ont affirmé, le dimanche 23/5, que l'ouvrier Mohamed Chahdah Sa'ad Allah, 19 ans, est arrivé blessé à l'hôpital du martyr Kamal Adwan, suite qu'il s'est exposé aux tirs des forces armées occupantes.
Des témoins oculaires ont déclaré que les forces occupantes ont ouvert le feu directement sur les ouvriers palestiniens, aux alentours du nord de Beit Lahia.
Les forces envahissantes visent les ouvriers palestiniens qui travaillent dans les régions nord de la Bande de Gaza dans le but de les interdire à survivre et de travailler.

Des colons sionistes installent un nouvel avant-poste colonial près de Ramallah

[ 23/05/2010 - 12:52 ]
Ramallah – CPI

Des colons sionistes ont installé, le samedi soir 22/5, un nouvel avant-poste colonial sur les terres spécifiées pour effectuer le projet résidentiel d'al-Rouabi près de la ville de Ramallah.
Des témoins oculaires ont dit que les colons sionistes se regroupent, toujours, dans la région sous la protection permanente des forces armées occupantes.
Des sites Web d'information des colons sionistes ont rapporté qu'ils ont l'intention de rester de façon continuelle,  dans cette région, en vu d'interdire le projet résidentiel palestinien et pour y installer une nouvelle colonie sioniste.
Les colons sionistes ont indiqué qu'ils s'empareront des terres sur les montagnes dans cette région,  où ils ne permettent pas aux Palestiniens de construire.

Abou Zouhri : Pas d’élections sans le consensus national

[ 23/05/2010 - 10:31 ]
Gaza- CPI

Le porte-parole du Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri a affirmé que son mouvement ne va pas participer que ce soit d’une manière directe ou indirecte,  dans les élections municipales prévues le 17 juin prochain en Cisjordanie,
Abou Zouhri a nié les prétentions du membre du comité central de Fatah et chef de la haute commission du contrôle des élections, Azzam Al Ahmed que le Hamas va participer dans les élections de la Cisjordanie en écartant la bande de Gaza, tout en les qualifiants comme une tentative vaine pour perturber les choses et mélanger les cartes.
« Hamas boycotte toute élection qui s’organisera sans le consensus nationale, notamment celle prononcée spécialement en Cisjordanie sous les désaccords internes par le gouvernement illégal de Salam Fayyad », a souligné Abou Zouhri.

Un centre juridique met en garde l’expulsion collective après la décision de deporter Abou Taïr

[ 23/05/2010 - 11:09 ]
Al Qods occupée- CPI

Le centre d’Al Qods , chargé des droits sociales et économiques a mis en garde contre les mauvaises conséquences de la décision sioniste d’expulser le député palestinien qui habite Al Qods, dans son village natal d’Oum Toba,  Mohamed Abou Taïr,  en l’accusant avoir rompu son identité dés sa candidature dans le conseil législatif palestinien.
Le  centre a souligné dans un communiqué le samedi 22/5,que la décision de l’occupation est politique et n’a été attribuée sur aucune base juridique, ainsi elle représente une violation sans précédent aux droits de l’homme et aux lois internationales, en plus elle menace plus que jamais l’avenir des Maqdissins et leur vie digne sur leurs terres natales.
 Le centre a mis en garde la politique de punition collective, raciste, barbare et qui vise à renforcer les restrictions et les pratiques oppressives du nettoyage ethnique dans la ville sainte d’Al Qods en ciblant ses personnalités célèbres, islamiques et les députés arabes à la Knesset qui s’opposent au régime d’apartheid sioniste, en indiquant qu'au moins 100 personnes dont des enfants et de femmes ont été déportés de leurs terres natales par le gouvernement terroriste de l’occupation sioniste.

Le gouvernement de Haniyeh appelle Washington à un dialogue direct

[ 23/05/2010 - 10:49 ]
Gaza- CPI

Le gouvernement palestinien légitime et d’entente a appelé la direction de la maison blanche à entamer un dialogue direct avec lui, afin de transmettre l’image réelle du peuple palestinien et sa question légale, en demandant à la levée du veto américain et de permettre à la réconciliation palestinienne d’être organisée.
Ces déclarations sont venues lors d’une rencontre d’une délégation américaine avec le premier ministre Ismail Haniyeh, le samedi 22/5, à Gaza, en présence de personnalité politique, des professeurs alliés au conseil national des Etats-Unis.
L’adjoint du ministère des affaires étrangers , Ahmed Youssef a dit lors d’une conférence de presse à l’issue de la réunion avec Haniyeh que le premier ministre a adressé un appel officiel à la direction américaine à la nécessité d’ouvrir des contacts directs avec son gouvernement afin de transmettre l’image réelle du peuple palestinien et sa cause légitime »,
« Haniyeh a aspiré que la direction américaine aille œuvrer pour la levée du blocus arbitraire imposé injustement contre les habitants de la bande de Gaza depuis plus de 4 ans consécutifs », a ainsi ajouté Youssef.

L'ONU : le blocus empêche la reconstruction de la Bande de Gaza

[ 23/05/2010 - 17:30 ]
New York – CPI

Un rapport onusien a affirmé, le dimanche 23/5, que le blocus sioniste sévère et injuste empêche la reconstruction de la Bande de Gaza, tout en soulignant que la majorité des propriétés et des infrastructures endommagées lors de la guerre israélienne, au début de l'année 2009, n'ont pas été réparées jusqu'à maintenant.
Le rapport publié par le programme de développement de l'ONU a dit que les Palestiniens utilisent des matières qui arrivent à travers les tunnels sous les frontières entre la Bande de Gaza et les territoires égyptiens pour effectuer des travaux de réparations dans un pas pour briser le blocus sioniste et égyptien.
"Les pays donateurs ne peuvent pas transporter les aides aux habitants de la Bande de Gaza à cause de l'embargo sioniste", a affirmé le rapport en indiquant que les situations dans la Bande de Gaza montrent que la communauté internationale et l'ONU sont devenues incapables de répondre aux besoins des Gazaouis.
"6268 maisons ont été démolies lors de la guerre sioniste qui a duré des jours sanglants entre le 27 décembre 2008 et jusqu'au 18 janvier 2009", a poursuivi le rapport.
Il a indiqué qu'on n'a pu réparer que 25% des dommages depuis la fin de la guerre.
Le rapport de l'ONU a ajouté que les organisations arabes et islamiques étaient plus actives dans les opérations de réparations urgentes, ainsi que la reconstruction des maisons et des infrastructures du secteur agricole, en soulignant que les organisations internationales et occidentales s'exposent aux risques à cause du blocus sioniste.
Il a souligné que plus de 173 millions de dollars ont été dépensés dans des opérations de  reconstruction dans la Bande de Gaza en 2009, en affirmant qu'elle a besoin de plus de 527 millions de dollars.

Le gouvernement de Haniyeh affirme que personne ne s'engage aux abandons de l'autorité

[ 23/05/2010 - 18:50 ]
Gaza – CPI

Le gouvernement palestinien dirigé par Ismaïl Haniyeh, à Gaza, a affirmé que personne ne s'engage aux abondans des droits du peuple palestinien, présentés par l'autorité de l'équipe d'Oslo, à Ramallah, à travers des négociations indirectes avec l'entité sioniste, tout en renouvelant son refus à la reprise des discussions avec l'occupant, ainsi que l'idée de fixation des réfugiés palestiniens dans les pays de refuge.
Lors d'une déclaration de presse, le porte-parole du gouvernement, Taher al-Nounou a averti, le dimanche 23/5, de la continuation de la colonisation dans tous les territoires palestiniens, notamment dans la ville occupée d'al-Qods.
Durant sa dernière séance, le gouvernement a renouvelé également son insistance sur les droits des réfugiés palestiniens au retour et aux dédommagements qui représentent un droit légal personnel.
D'autre part, le gouvernement a condamné la position du représentant de l'autorité palestinienne, à l'UNESCO, qui a demandé le report de la séance consacrée à al-Qods, tout en appelant à le juger.
Finalement le gouvernement a annoncé qu'il est prêt pour accueillir la flotte "Liberté" et les solidaires étrangers qui l'accompagnent, en insistant sur la nécessité de ces convois pour briser le blocus imposé injustement contre Gaza et la condamnation des menaces sionistes pour empêcher l'arrivée de cette flotte aux côtes de Gaza. 

L'occupation blesse 15 Palestiniens lors des affrontements dans un village à Bethléem

[ 23/05/2010 - 19:13 ]
Bethléem – CPI

  Plus de 15 Palestiniens dont un journaliste ont été blessés, le dimanche 23/5, lors des affrontements avec les forces occupantes qui ont agressé une marche hebdomadaire, à Beit Jala, qui manifestait contre le mur d'apartheid sioniste en Cisjordanie occupée.
Les soldats sionistes ont lancé des bombes lacrymogènes sur les participants et dans les cours des maisons voisines, en causant l'asphyxie des dizaines de Palestiniens.
Les forces de l'occupation ont arrêté 8 solidaires étrangers qui participaient à cette marche.
La marche a démarré des alentours du club orthodoxe arabe, à Beit Jala,vers le mur sioniste, avec la participation des dizaines de solidaires étrangers qui portaient des drapeaux palestiniens et des panneaux qui condamnaient les pratiques sionistes.
Les participants dans cette marche ont appelé la communauté internationale à intervenir immédiatement pour arrêter la construction du mur raciste sioniste.

De violents affrontements entre les soldats sionistes et des élèves Palestiniens à Qalqilia

[ 23/05/2010 - 19:23 ]
Qalqilia – CPI

  Les forces de l'occupation ont envahi, le dimanche 23/5, la ville de Qalqilia, en Cisjordanie occupée, où elles se sont accrochées avec des élèves palestiniens.
Des témoins oculaires ont dit que trois patrouilles sionistes ont envahi la ville à travers l'université ouverte d'al-Qods, en ouvrant le feu hasardeusement et provoquant les élèves qui ont lancé des pierres et des bouteilles vides sur les soldats sionistes.
Les témoins ont ajouté que les forces occupantes se sont déployées dans les rues de la ville.
Notons qu'une colonne sioniste a été blessée, la nuit dernière, lors des accrochages dans la périphérie de cette ville entourée par les colonies sionistes.

Israël : le pacifiste Vanunu à nouveau incarcéré

Publié le 23-05-2010 « Allez tous vous faire f… ! ». C’est à peu près en ces termes que Mordechai Vanunu, l’homme qui a passé plus de 18 ans au cachot pour avoir dénoncé l’arsenal nucléaire israélien, a commenté dimanche sa condamnation à une nouvelle peine de prison par « la seule démocratie du Moyen-Orient ».
Mordechai Vanunu, ancien technicien à la centrale nucléaire israélienne de Dimona, avait été kidnappé par des agents du Mossad à Londres, en 1986, alors qu’il venait de donner une interview à un journal britannique dénonçant la folie belliqueuse des dirigeants israéliens.
Il avait ensuite été condamné à 18 ans de prison pour trahison, et maintenu au secret jusqu’à sa libération, très conditionnelle, en 2004. Très conditionnelle, en effet, puisque Vanunu a été assigné à résidence depuis cette date, et il lui est interdit de faire la moindre déclaration publique ni d’avoir le moindre contact avec des étrangers. Le tout au nom de la « sécurité d’Israël », comme si cet homme pouvait encore détenir des informations sensibles, un quart de siècle après avoir été définitivement éloigné des installations nucléaires du pays.
Mais Vanunu, né au Maroc et aujourd’hui âgé de 56 ans, est un homme digne et courageux. Il a refusé de s’agenouiller devant le militarisme dominant, qui aurait sans doute assoupli son régime s’il avait fait, au moins semblant, d’exprimer un quelconque repentir.
Condamné dans un premier temps à une peine de 3 mois de Travail d’Intérêt Général pour avoir pris la parole publiquement, Vanunu a accepté la sentence, à condition qu’on le laisse effectuer ce travail dans les quartiers arabes de Jérusalem, et pas dans un environnement juif, où son lynchage était garanti.
Le tribunal lui a refusé cette « faveur », et Mordechai Vanunu a repris dimanche le chemin de la prison, sans se priver de dire leurs quatre vérités à tous ceux qui sont responsables ou complices de la terrible injustice qui le frappe.
“Vous voulez me faire craquer ? Vous n’y arriverez pas. Vous ne pourrez pas me priver de ma liberté d’expression. Vous n’obtiendrez pas de moi avec ces trois mois ce que vous n’avez pas obtenu en 18 ans, même si vos stupides agents du Mossad et du Shin Bet essaient à nouveau de m’infliger des tortures psychologiques, comme ils l’ont fait tant et tant au cours des années », a-t-il déclaré au sortir du tribunal.
« On me remet en prison alors que je n’ai fait que dire des vérités. Honte à Israël, honte à la démocratie, au Parlement, aux synagogues et aux grands médias mondiaux. Honte aussi à tous ces Arabes qui ne bougent pas et me laissent ainsi retourner en prison. Et honte au Sénat et au Congrès des Etats-Unis, et au président de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique qui ne protègent pas ma liberté. Honte enfin à toutes les religions du monde, aux Juifs, aux Chrétiens, aux Musulmans ».
« Ils savent tous qu’Israël a la bombe atomique, mais personne ne dit rien … L’humanité ne veut pourtant pas d’armes nucléaires, ni en Israël, ni au Moyen-Orient, ni nulle part ailleurs dans le monde », a encore eu le temps de déclarer Vanunu, avant d’être emmené par les gardes.
CAPJPO-EuroPalestine