mercredi 22 juin 2011

Israël retire des barbelés d'un village symbole de la lutte contre le "mur"

22/06/2011
L'armée israélienne a commencé mercredi à retirer des barbelés près du village palestinien de Bilin, emblématique de la mobilisation contre la barrière de séparation en Cisjordanie, selon des témoins.
Des bulldozers étaient à l'oeuvre pour enlever une tour de guet installée sur un monticule, ont constaté un photographe de l'AFP et des témoins.
Interrogée, l'armée israélienne n'a pas commenté ces informations dans l'immédiat. Le ministère israélien de la Défense avait annoncé en 2010 avoir entamé des travaux pour modifier le tracé de la barrière à cet endroit pour se conformer à une décision de la Cour suprême de septembre 2007 statuant qu'elle empiétait de manière trop importante sur des terrains privés appartenant à des Palestiniens.
"L'armée israélienne a commencé aujourd'hui à enlever les barbelés à la périphérie du village, quatre ans après décision judiciaire israélienne", a déclaré à l'AFP Rateb Abou Rahmah, un des animateurs de la mobilisation du village.
"Le démantèlement du mur est le fruit de la lutte de la population du village", a-t-il estimé.
Les villages proches de Bilin et Nilin accueillent chaque vendredi des manifestations de protestation contre la barrière de séparation, auxquelles participent des militants internationaux.
Une participante, Jawaher Abou Rahmah, y avait trouvé la mort en janvier après avoir inhalé une forte quantité de gaz lacrymogènes, son frère Bassem Abou Rahmah, ayant été tué dans des circonstances analogues par un tir direct de grenade lacrymogène à la tête en avril 2009.
Présentée par Israël comme une "clôture antiterroriste", la barrière, qui doit s'étendre à terme sur 723 km, est qualifiée de "mur de l'apartheid" par les Palestiniens. Aujourd'hui longue de 413 km, elle empiète sur la Cisjordanie.
Dans un avis rendu le 9 juillet 2004, la Cour internationale de justice (CIJ) a jugé cette barrière illégale et exigé son démantèlement, de même que l'Assemblée générale de l'ONU. 

Israël a démoli plus de maisons palestiniennes en 6 mois que sur tout 2010 (ONG)

22/06/2011
L'administration militaire israélienne en Cisjordanie occupée a démoli en moins de six mois en 2011 plus d'habitations palestiniennes que sur toute l'année 2011, a affirmé mercredi l'organisation israélienne de défense des droits de l'Homme B'Tselem.
Les autorités d'occupation israéliennes ont détruit en l'espace d'une semaine, les 14 et 21 juin, une trentaine de structures d'habitation en Cisjordanie, dans la vallée du Jourdain (est) et la région d'Hébron (sud), relève B'Tselem ainsi que, de son côté, Human Rights Watch (HRW), les deux organisations appelant à l'arrêt de ces démolitions.
Dans un communiqué, B'Tselem indique que, selon son décompte, "103 structures d'habitation" abritant 706 Palestiniens, dont 341 mineurs, ont été démolies.
Par comparaison, en 2010 l'ONG avait recensé 86 destructions de ce type, qui avaient privé de foyer 472 Palestiniens, dont 223 mineurs.
De son côté, Human Rights Watch précise dans un communiqué que les destructions le 14 juin dans la région de Jéricho ont abouti au déplacement de 100 personnes et celles du 21 juin de 40 personnes dans deux localités proches de Toubas, dans le nord-est de la Cisjordanie.
D'après les données de l'ONU, qui suit un mode de calcul distinct de celui de B'Tselem, Israël avait démoli en 2011 en Cisjordanie 207 structures appartenant à des Palestiniens, tous types confondus, provoquant le déplacement de 459 personnes, soit un doublement des destructions et un triplement du nombre de sans-logis par rapport à la même période en 2010, souligne HRW.
"Le droit de l'occupation applicable à la Cisjordanie interdit aux forces israéliennes de détruire des propriétés privées palestiniennes et d'évacuer des civils à moins que leur propre 'sécurité' ou des 'raisons militaires impératives' ne l'exigent", rappelle l'organisation, citant la Quatrième Convention de Genève.
L'argument de l'administration militaire israélienne selon laquelle ces structures ont été édifiées sans permis des autorités d'occupation ne suffit donc pas à justifier ces opérations, selon HRW. 

Obama réitère son appui à Israël

22 Juin 2011 08:00 
IRIB- Le Président américain, Barack Obama, a insisté sur l’appui tous azimuts des Etats-Unis au régime sioniste.
"Israël sera, toujours, notre allié et notre ami, le lien qui nous unit est indéfectible et la sécurité d'Israël fera toujours partie des priorités centrales de notre politique étrangère", c’est ce qu’a déclaré Barack Obama, devant un public de donateurs juifs américains potentiels, rassemblés, à l’Hôtel Washington, en vue des prochaines élections présidentielles de 2012. Les cartes d’entrée, pour le discours d’Obama, se sont vendues de 25.000 à 35.800 dollars, ce qui fait de ce discours, devant les donateurs juifs, une manne des plus lucratives, pour le Président sortant, lequel a récolté, environ, 3 millions de dollars, pour démarrer sa joute électorale. Les experts estiment que le coût des campagnes électorales de Barack Obama pourrait atteindre les 3 milliards de dollars, soit un milliard de dollars de plus, par rapport à son prédécesseur. Cela signifie que tous les candidats vont devoir essayer de récolter le plus d’argent possible, et, entre autres, de la part du lobby sioniste, vu ses grandes ressources financières et sa capacité d’influence, qui jouent un rôle déterminant, dans le processus électoral, aux Etats-Unis. Cette influence est telle que les figures politiques américaines se voient contraintes d’obtenir la confiance, mais aussi, l’aide financière du lobby sioniste, pour faire leur entrée, sur la scène politique, et pour y rester. Pour ce faire, les personnalités politiques doivent rassurer la communauté juive et le lobby sioniste américain de leur conviction et fidélité envers le principe incontournable qu’est l’appui inconditionnel à Israël. Sur ce point, il n’y a aucune différence entre les Républicains et les Démocrates, et Barack Obama, non plus, ne fait pas exception à la règle. Avant même son emménagement à la Maison Blanche, Barack Obama, avec, notamment, son célèbre slogan, en faveur du ‘‘Change’’ ou changement, a essayé de donner une image différente de celle des anciens présidents états-uniens. Il a parlé de réconciliation entre les Etats-Unis d’Amérique et les pays islamiques et promis de soutenir une paix juste, dans la région du Moyen-Orient : promesse non tenue. Or, plus de 30 mois après sa désignation, en tant que Président US, Obama poursuit, toujours et encore, la politique traditionnel d’appui à Israël. Dans la foulée de la visite d’il y a un mois du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, à Washington, Obama a plaidé pour un retour d’Israël aux frontières de 1967 ; une parole si lourde, pour les responsables du régime sioniste, qu’il est vite revenu dessus. En fait, le discours d’Obama, devant les donateurs juifs, n’a rien de nouveau. Pour rester à la Maison Blanche, pour un autre mandat de 4 ans, le Président américain, Barack Obama, n’aura d’autre choix que d’obtenir la confiance et l’argent du très puissant lobby juif des Etats-Unis.  
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Ehoud Barak prône la relance des pourparlers de paix

21 juin 2011
Paul Schemm
Associated Press
Paris
En visite à Paris, le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak a estimé qu'Israël devait poursuivre l'objectif d'une relance des pourparlers de paix malgré les bouleversements dans le monde arabe.
Dans un entretien à l'Associated Press, Ehoud Barak, qui a rencontré dans la matinée le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé, a insisté sur la nécessité de relancer les pourparlers de paix au Proche-Orient, malgré les réticences de certains membres de son gouvernement.
«Nous parlons d'une région qui vit un bouleversement politique, quelque chose que nous n'avons pas connu depuis 90 ans peut-être, depuis la chute de l'Empire ottoman», a expliqué Ehoud Barak. «Je ne peux pas dire que leurs doutes ne soient pas un peu fondés», a-t-il dit au sujet des réserves d'autres membres du gouvernement, «mais je crois encore, malgré toutes les incertitudes, qu'Israël doit tenter réellement d'entrer dans des négociations».
Alors que le monde arabe est touché par un vent de contestation populaire contre les régimes autoritaires, qui a provoqué la chute du président Zine el Abidine Ben Ali en Tunisie puis la démission d'Hosni Moubarak en Égypte, certains craignent en Israël que les nouveaux gouvernements ne soient plus hostiles envers l'État hébreu que leurs prédécesseurs. Ils craignent que ne soient portées au pouvoir des organisations comme le Hamas palestinien ou le Hezbollah libanais.
«Il est clair pour nous avec ces événements du printemps arabe que dans certaines situations nous pourrions nous retrouver obligés de nous défendre seuls», a expliqué Ehoud Barak.
La dernière série de pourparlers de paix israélo-palestiniens a été suspendue en septembre dernier, trois semaines seulement après son lancement, à la suite de l'expiration du moratoire israélien sur les nouvelles constructions dans les implantations de Cisjordanie. L'Autorité palestinienne a menacé de se passer des négociations et de demander en septembre prochain, un vote sur la reconnaissance officielle de l'État palestinien devant l'Assemblée générale des Nations unies.
«Je crois que cela ne sert pas les Palestiniens eux-mêmes de passer par l'Assemblée générale de l'ONU pour produire une déclaration plus qu'une décision, une déclaration qui pourrait causer du tort à plusieurs égards», a jugé Ehoud Barak. «Je crois que beaucoup de hauts responsables palestiniens voient que la bonne route, c'est de ne pas passer par l'ONU, mais de s'asseoir à la table des négociations».
Le président américain Barack Obama a appelé à la reprise des négociations israélo-palestiniennes sur la base des frontières de 1967 avec un accord mutuel sur une série d'échanges de terres pour tenir compte de la situation sur le terrain. Sur la même base, la France a proposé récemment d'accueillir à Paris une conférence sur le Proche-Orient pour relancer les pourparlers. Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou n'a pas encore donné sa réponse.
Lors de son «entretien amical» avec Ehoud Barak, Alain Juppé «lui a exposé le pourquoi de la mobilisation de la France pour relancer le processus de paix, la nécessité d'une reprise des négociations, tout cela à la lumière des paramètres tels qu'énoncés par le président américain dans son récent discours», a rapporté le porte-parole du Quai d'Orsay Bernard Valero. «Il lui a également rappelé la nécessité de tout mettre en oeuvre pour éviter une impasse en septembre prochain», a-t-il précisé.

Les habitations d’une communauté bédouine ont été détruites

Hébron - 22 juin 2011
Par Maan News
Publié le 20 juin 2011
Hébron—Lundi les bulldozers israéliens ont détruit plusieurs habitations et abris pour animaux, dans le hameau Bédouin de Khirbet Bir Al-Idd.
Les habitations d’une communauté bédouine ont été détruites
Les démolitions, qui ont déplacé 60 hommes, femmes et enfants, correspondent selon l’Administration Civile Israélienne à « la mise en œuvre systématique de la loi concernant les constructions illégales », a déclaré un porte-parole au sujet des maisons n’ayant pas les permis nécessaires.
Maintenant sans abris, Muhammad Younis Makhamra, un habitant de Khirbet Al-Idd, a déclaré à Ma’an que la communauté avait reçu un préavis il y a deux ans de la part de la Haute Court Israélienne attestant qu’elle pouvait retourner sur les terres au sud des collines d’Hébron.
La famille élargie y est retournée, a mis en place 8 refuges pour elle et son bétail, et a recommencé à travailler ses terres.
Historiquement, les fermiers vivaient dans les grottes naturelles des collines. Makhamra a déclaré que les habitants ont été forcés de revenir vivre dans les grottes à la suite des démolitions.
Les habitants ont fréquemment été affectés par les activités israéliennes dans le sud de la Cisjordanie . Makhamra a indiqué que la communauté a eu accès à 2000 dunums de terres, mais 90% des terres ont été confisquées par la construction d’un avant poste illégal de colons, Mitzpe Yair, situé juste au sud de la colonie de Suseya.
« Ils autorisent ici les colons à bâtir des maisons de pierres », dit-il, notant que la plupart des terres que les troupeaux utilisaient pour paître ont été déclarées zones militaires fermées.
Khirbet Bir Al-Idd est le dernier d’une série de villages bédouins à être visé par les démolitions depuis ces derniers mois. Le 14 juin la communauté bédouines de Fasayil, dans la vallée du Jourdain, a vu 10 maisons être démolies. En mars, des tentes ont été démolies près de Tubas, et des maisons de la même région ont été visées par des démolitions en avril, et plus tard dans le mois des habitations de bergers ont aussi été détruites dans le nord de la vallée.
Un rapport publié en mai par un groupe israélien de Défense des Droits de l’Homme, B’Tselem, a accusé Israël de s'emparer injustement des terres, des ressources hydriques et même des sites touristiques de la région de la vallée du Jourdain, le groupe ajoute qu’il s’agit d’un préalable à l’annexion de facto des territoires.
« Israël a institué un régime d’exploitation massive des ressources de la vallée du Jourdain et du Nord de la mer Morte, beaucoup plus que dans les autres régions de Cisjordanie , démontrant leur intention : annexer de facto la région en faveur de l’état d’Israël », déclare le communiqué de B’Tselem.
Source : Maan News
Traduction : BL pour ISM

L'armée israélienne commence à démanteler une partie du mur à Bil'in (vidéo)

Bilin - 22 juin 2011
Par Popular Struggle Coordination Committee
Après 6 ans de protestations hebdomadaires et près de 4 ans après que la Haute Cour ait déclaré que le tracé de la barrière était illégal, les bulldozers de l'armée israélienne ont commencé à démanteler une partie du mur, à Bil'in, le 21 juin. Mais même selon le nouveau tracé, 176 ha de terres du village resteront derrière la clôture.
L'armée israélienne commence à démanteler une partie du mur à Bil'in (vidéo)
Photo Haitham al-Khatib
Dès 2007, après deux ans de manifestations dans le village et suite à une plainte déposée par ses habitants, la Haute cour israélienne a déclaré illégal le tracé de la barrière. La Cour a statué que ce tracé n'était pas fondé sur des raisons de sécurité mais plutôt pour l'expansion des colonies. Malgré la décision de la Haute cour, il a fallu 4 ans supplémentaires de lutte pour que l'armée commence le démantèlement, 4 ans au cours desquels deux personnes ont été tuées pendant les manifestations, et beaucoup d'autres ont été blessées.
Malgré le nouveau tracé décidé par la Haute cour, 176 ha de la terre du village resteront du côté "israélien" de la clôture.
Mohammed Khatib, du comité populaire du village, a déclaré : "Sur le terrain, rien n'a encore changé. Tout ce que nous savons, c'est que bien que la Cour israélienne ait statué que nos réclamations étaient justes, l'armée a continué à protéger le tracé originel en tirant et en arrêtant les manifestants, ignorant complètement la décision de justice. Nous continuerons à lutter jusqu'à ce que la terre revienne à notre peuple et jusqu'à ce que nous voyons la fin de l'occupation israélienne."
Bien que le 4 septembre 2007 la Haute cour ait ordonné à l'Etat de modifier le tracé du mur existant à Bil'in dans une délai raisonnable, beaucoup de temps a passé sans qu'aucun nouveau projet ne soit proposé. Le 29 mai 2008, les habitants ont porté plainte contre l'Etat sur ce délai. En réponse, l'Etat a proposé un tracé alternatif.
Toutefois, ce projet ne concordait pas avec la décision de la Haute cour puisqu'il laissait une zone importante pour l'expansion des colonies du côté "israélien" du mur. La seule différence entre les deux tracés étant que le second rendait 16 ha de terre au village.
Une seconde plainte a alors été portée au motif que le tracé alternatif n'était pas en accord avec la décision de justice. Le 3 août 2008, la cour a déclaré que la plainte était recevable et que l'Etat devait proposer une autre route.
Le 16 septembre 2008, l'Etat a fait une proposition de deuxième tracé alternatif, qui laissait lui aussi une grande partie de la terre du côté "israélien" pour l'expansion coloniale et ne rendait que 40 ha au village. L'avocat des habitants de Bil'in a demandé que l'Etat soit poursuivi pour violation, pour la deuxième fois, d'une décision de justice.
Le 15 décembre 2008, la haute cour a statué que le deuxième tracé alternatif n'était pas en concordance avec la première décision de justice.
En avril 2009, l'Etat a proposé une troisième route alternative, qui laisse la plus grande partie de la zone destinée à l'expansion coloniale du côté "palestinien" de la barrière, rendant au village 60 sur les 176 ha annexés par le tracé original.
2ème étape : démolition de la tour de contrôle, 22 juin 2011
Traduction : MR pour ISM

L'occupation prend d'assaut le domicile du leader du Hamas Ali Abou Al-Rub

[ 22/06/2011 - 00:33 ]
Jénine – CPI
Les forces de l'occupation sionistes ont pris d'assaut la maison du leader du mouvement du Hamas l'ingénieur Ali Abou Al-Rub, 47 ans, dans le village de Kabatia, au sud de la ville de Jénine, en Cisjordanie occupée, à l'aube de ce lundi 21/6.
Des proches du leader Ali Abdullah Khalil Abou Al-Rub ont dit au correspondant du Centre Palestinien d'Information (CPI) que plusieurs blindés militaires sionistes ont encerclé la maison dans la ville de Kabatia, la nuit dernière.
Il est à noter que le leader Abou al-Rub a été emprisonné plus de 18 ans dans les prisons de l'occupation et a été libéré le 6 mars dernier. Il est marié et a deux filles qui ont 18 et 19 ans, et détient un diplôme en ingénierie chimique de l'université jordanienne de Yarmouk. Il a travaillé en tant qu'orateur dans les mosquées de Kabatia, où il est connu par sa culture islamique.
Les chefs de l'armée sioniste ont délibérément envahi les maisons des leaders et les détenus libérés qui ont passé de longues années dans les prisons de l'occupation, pour observer leurs opinions politiques et les menacer des conséquences de toute activité au profit des mouvements de la résistance palestinienne.

36 Américains navigueront sur l'Audace de l'espoir pour participer à la "Flottille de la Liberté 2"

[ 22/06/2011 - 00:44 ]
New York – CPI
Un groupe de militants américains spécialistes dans le domaine de la défense des droits de l'homme a annoncé son intention de participer au voyage du convoi de la "Flottille de la Liberté 2" qui naviguera, fin juin, à destination de la bande de Gaza.
Dans une conférence de presse qui a eu lieu la nuit dernière, à New York, le groupe a déclaré que 36 citoyens américains navigueront à bord du navire "Audace de l'espoir" pour participer au voyage de la deuxième flottille de la liberté visant à lever le sévère blocus sioniste imposé à la bande de Gaza, blocus qui représente une violation des droits de l'gomme.
Les militants américains ont noté qu'ils comprennent qu'il y a nombre de dangers qu'ils rencontreront avec leur participation au voyage du convoi international, avec les menaces de l'armée sioniste, disant qu'elle utilisera la force militaire pour intercepter la flottille et la contrôler.
Il est à noter que l'un des amis proches d'Obama, Rachid Khalidi, d'origine palestinienne et activiste dans le domaine de la défense des droits de l'homme, avait annoncé l'année dernière sa participation à l'organisation du voyage du navire "Audace de l'espoir" qui apportera des aides humanitaires d'un montant de 390 mille dollars, selon ses déclarations.

L'occupation ne veut pas s'excuser auprès de la Turquie pour l'incident de la flottille

[ 22/06/2011 - 00:55 ]
Al-Nassera – CPI
Des sources politiques sionistes de haut niveau ont déclaré que le gouvernement d'extrême droite dirigé par Benyamin Netanyahu souhaite dépasser la crise diplomatique avec Ankara et à restaurer les relations antérieures avec la Turquie, mais il refuse de répondre aux conditions de la Turquie. En effet, la Turquie veut qu'Israël s'excuse officiellement pour avoir tué des militants turcs lors de l'agression militaire sioniste contre les navires de la flottille de la Liberté, le 31 mai 2010.
La radio hébreu a rapporté de ces sources que l'entité sioniste n'a pas l'intention de s'excuser pour le meurtre de 9 citoyens turcs tués lors des événements de la flottille de la Liberté : elle ne versera aucune indemnité à leurs familles, ce qu'exige pourtant le gouvernement turc.
Dans le même contexte, le ministère sioniste des affaires étrangères a confirmé ce qui a été publié par le journal hébreu "Haaretz", sur des contacts secrets en cours entre Ankara et l'entité sioniste depuis plusieurs semaines, dans une tentative d'améliorer les relations entre les deux parties et de mettre fin à l'état de tension.
Il est à noter que le gouvernement turc a confirmé plusieurs fois son attachement à ses propres conditions pour surmonter la crise. L'entité sioniste, de son côté, refuse de s'excuser officiellement pour la mort des militants turcs. Israël ne veut que présenter des regrets pour l'incident, et il ne veut pas présenter des excuses officielles comme le demande la Turquie.

Le FPLP ne veut pas qu'on reporte l'accord de réconciliation

[ 22/06/2011 - 01:11 ]
Ramallah – CPI
Le front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP) a exprimé son refus des justifications visant à retarder la mise en œuvre d'un accord de réconciliation nationale.
Dans un communiqué de presse publié mardi 21/6, le FPLP a dit qu'il n'était pas surpris par les arguments utilisés pour retarder la mise en œuvre de la réconciliation. Il a appelé les forces du peuple palestinien à dénoncer ce report qui ne sert que les intérêts de parties étrangères, dont l'occupation sioniste.
Le FPLP a exigé des mouvements du Fatah et du Hamas qu'ils respectent le principe de partenariat national pour l'unité nationale, afin de mettre fin à la division et de commencer la résistance unifiée.

Grève de la fonction publique en Cisjordanie pour protester contre la politique de Fayyad

[ 22/06/2011 - 11:26 ]
Ramallah – CPI
Le syndicat des fonctionnaires en Cisjordanie occupée a déclaré qu'il a appelé tous les employés de l'Autorité palestinienne et les ministères à mener une grève du travail mercredi et jeudi prochains.
Dans un communiqué publié mardi 21/6, le syndicat a annoncé son intention de mener la grève après l'échec de sa réunion avec le représentant du gouvernement de Salam Fayyad, ce midi, pour réaliser ses revendications depuis 6 mois.
Le communiqué a déclaré que les exigences les plus importantes des emplois dans les ministères et les départements officiels en Cisjordanie occupée est la suspension du projet de loi approuvé par le gouvernement de Salam Fayyad en 2008, et qui affecterait les libertés publiques, en particulier la liberté des syndicats à mener des grèves du travail.

Abbas devra clarifier sa position quant à la réconciliation

[ 22/06/2011 - 11:47 ]
Beyrouth – CPI
Oussama Hamdan, le responsable des relations internationales au mouvement du Hamas, a fermement critiqué les dernières déclarations faites par le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui reste attaché à la nomination de Salam Fayyad pour le poste du Premier ministre dans le gouvernement d'union nationale, et aux cours desquelles il a confirmé la continuation des arrestations politiques en Cisjordanie, négligeant ce qui a été convenu au Caire.
Dans ses déclarations à la chaîne "al-Qods", Hamdan a déclaré mardi 21/6, qu'il est clair que la dernière parole entendue dans la dernière interview d'Abbas est en dehors du contexte du processus de réconciliation et en dehors du contexte de l'unité palestinienne.
Il a ajouté : "Abbas semble être face à deux possibilités : soit il ne peut pas sortir de la crise qu'il vit jusqu'à maintenant, soit il est confronté à une pression considérable et y répond comme à son habitude qu'elles vienne des américains ou des sionistes, il ne peut pas résister même pour un moment pour le peuple palestinien, et le plus probable est qu'il est incapable de résister".
Hamdan a souligné qu'"Abbas est actuellement face à un véritable test, s'il résiste et réalise la réconciliation ou s'il lui tourne le dos, et je pense que le peuple palestinien verra cela très tôt, et il est face à une position qui peut être difficile, mais elle aura des conséquences pour Abbas et le peuple palestinien".
Il a poursuivi : "Il est clair que le report de la rencontre Mechaal-Abbas prévue mardi 21/6, est une demande du Fatah, mais nous avons clairement choisi de compléter la réconciliation palestinienne, en dépit de beaucoup d'abus qui ont eu lieu dans le processus de la signature de l'accord de réconciliation, les incidents qui l'ont suivi et la continuation de la souffrance en Cisjordanie occupée".

De violents affrontements à Selwan mardi

[ 22/06/2011 - 14:18 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le village de Selwan au sud de la mosquée sainte d'al-Aqsa dans la ville occupée d'al-Qods fut la scène mardi soir 21/6, de violents affrontements entre les citoyens Maqdissins et les forces occupantes, au cours desquels des jeunes hommes ont jeté des cocktails Molotov sur des patrouilles sionistes, tandis que les forces occupantes ont tiré sur les jeunes Maqdissins.
Des sources locales ont déclaré que les forces occupantes ont lancé des balles en caoutchouc, du gaz toxique et des bombes de gaz lacrymogène et sonores sur les citoyens, alors que les jeunes palestiniens ont jeté des pierres et des bouteilles vides sur eux. Des troupes renforcées sont arrivées sur les lieux pour aider les patrouilles sionistes encerclées par les citoyens près de la tente du sit-in au quartier de Bustan.
Les sources ont ajouté que les affrontements se sont concentrés dans les environs de la tente du sit-in et aux entrées du quartier du Bustan, Bir Ayoub et Ein Louza, soulignant la tentative d'une unité des forces spéciales sionistes appartenant à l'occupation de prendre d'assaut le quartier du Bustan de l'axe nord, mais elle s'est retirée devant les citoyens manifestants.
Les mêmes sources ont poursuivi que les affrontements ont causé l'asphyxie d'un certain nombre de citoyens palestiniens en raison de l'inhalation de gaz toxique et de gaz lacrymogène.

L'occupation lance un raid aérien sur Deir el-Balah

[ 22/06/2011 - 13:23 ]
Les avions militaires sionistes ont lancé mercredi à l'aube, un raid visant des terres agricoles à l'est de Deir el-Balah dans le centre de la Bande de Gaza, sans faire de blessés ou de dommages.
Le correspondant du CPI a déclaré que les avions sionistes de type F16 ont tiré un missile au moins sur des terres agricoles à l'est de Deir el-Balah, faisant de grands dommages, sans victimes.
L'armée de l'occupation a prétendu que le raid a ciblé un tunnel creusé pour permettre aux résistants de s'infiltrer dans les postes militaires sionistes et mettre en œuvre des opérations.

L'occupation commence à démanteler le mur de séparation à Bilin

[ 22/06/2011 - 15:51 ]
Ramallah – CPI
Les forces de l'occupation sionistes ont commencé mardi après-midi à démanteler le mur d'apartheid dans le village de Bilin à l'ouest de Ramallah, notant que le mur est composé de trois clôtures de barbelés.
Les blindés sionistes ont commencé à démanteler la première clôture du côté ouest et le démantèlement complet et la démolition complète du mur devraient continuer jusqu'à la mi-juillet.
La décision sioniste de démantèlement est l'un des résultats de la résistance populaire continuelle dans le village de Bilin pendant plus de 6 ans, et sur la base de la décision de la Cour suprême sioniste, le 4 septembre 2007.
Le gouvernement sioniste a reconnu que le mur construit depuis 2005 sur les terres agricoles de Bilin est illégal et illicite.
La démolition du mur permettra aux résidents du village de récupérer 1200 dunums sur 2300 confisqués par les forces occupantes, sachant que la superficie totale du village de Bilin est de 4000 dunums.

La Conférence islamique : la situation de l'eau à Gaza subit une grave détérioration

[ 22/06/2011 - 16:30 ]
Gaza – CPI
Le département des affaires humanitaires de l'Organisation de la Conférence Islamique a publié son rapport annuel du mois de mai 2011, examinant la situation humanitaire dans la Bande de Gaza.
Dans le rapport, l'Organisation a étudié la catastrophe de l'eau dont souffre la Bande de Gaza, où le rapport a souligné que la situation de l'eau dans le secteur connaît une grave détérioration, à cause de la destruction des infrastructures suite aux agressions sionistes répétées contre Gaza et la création d'usines de traitement des eaux usées au-dessus des réservoirs d'eau douce de la Bande de Gaza.
Le rapport a appelé à la création de stations de dessalement de l'eau de mer afin de compenser la pénurie aiguë d'eau nécessaire pour le secteur, exigeant l'arrêt du forage de nouveaux puits d'eau souterrains qui épuisent les réserves dans le secteur.
Le rapport a également couvert les projets humanitaires les plus importants mis en œuvre dans la Bande de Gaza au cours du mois  de mai dernier par les institutions internationales et locales, où il a montré la taille croissante de l'intervention et le rôle important joué par ces institutions dans le secteur et la participation au processus de reconstruction.
Le rapport a également enregistré l'ampleur des violations sionistes, dont la continuation du blocus, le meurtre des citoyens et les attaques contre les pêcheurs dans la mer à travers la confiscation de leurs barques et les tirs directement sur eux.
A propos du mouvement de la solidarité et des convois adressés à la Bande de Gaza, le rapport a souligné un mouvement croissant des convois venant et se préparant à arriver à la Bande de Gaza, ce qui reflète l'ampleur du soutien mondial aux mesures visant à mettre fin au sévère blocus imposé sur la Bande de Gaza.
Le rapport a indiqué la souffrance des palestiniens à l'égard de la crise continue de l'électricité et son exacerbation, à la lumière de l'été chaud et des températures élevées.

Dans Al Qods nous resterons et jamais nous ne laisserons perdre le droit de notre peuple

[ 22/06/2011 - 15:56 ]

Le député d’El Qods au Conseil législatif palestinien, Ahmad Attwan, a déclaré que la décision de bannissement de la ville sainte qui les a frappés lui et ses amis, ainsi que le retrait de leur droit de séjour en tant que citoyens de cette ville, constituent bel et bien une décision politique mais exempte de toute légitimité. Il a déclaré également que lui et ses amis, tous menacés de bannissement, ont choisi de rester à El Qods et d’y mener un sit-in afin de ne pas laisser bafouer le droit de leur peuple et de la sacralité qu’il défend.
Dans d’une interview exclusive accordée par Attwan au « Centre palestinien d’information » et qui sera publiée ultérieurement, notre interlocuteur a déclaré que le député Mohamed Touteh, l’ancien ministre ingénieur Khaled Abou Arfeh, ainsi que lui-même ont choisi ensemble d’entamer leur sit-in au siège-même de la Croix rouge dans le quartier du Cheikh Jarrah situé à Al Qods occupée. La finalité de cette action étant justement de barrer la route au bannissement qui menaçait les cadres et les dirigeants de l’action nationale et politique dans cette ville. Attoun a en effet révélé que l’occupation comptait bien éloigner 315 personnalités de la ville mais que le sit-in était venu à point fausser ces visées.
Attoun a insisté sur le fait que leur sit-in n’a pas été dicté par une quelconque peur de se faire arrêter mais comme un moyen d’élever haut la voix pour dénoncer les crimes perpétrés sur les palestiniens, et en particulier sur les habitants d’El Qods.
Par ailleurs, le député a assuré qu’il leur reste, ses amis et lui, plusieurs atouts supplémentaires à faire valoir dans la voie de la persévérance, de la patience et du défi afin de mettre à nu les crimes de l’occupation ainsi que le silence complice de la communauté et des organismes internationaux qui prétendent défendre les droits de l’homme.
Attwan a exprimé son indignation face au silence complice qui étouffe leur cause, chose qui l’a poussé à se demander « si pareille décision eut été prise contre des parlementaires autres, également démocratiquement élus, la position internationale aurait-elle été tout aussi pareille » ?

Baraka met en garde contre des projets américains visant à supprimer le droit au retour

[ 22/06/2011 - 16:47 ]
Beyrouth – CPI
Ali Baraka, le représentant du mouvement du Hamas au Liban, a mis en garde contre des projets américains visant à supprimer le "droit au retour" des réfugiés palestiniens qui ont été déplacés de leurs foyers en Palestine occupée depuis plus de 6 décennies.
Lors de la réception d'une délégation de la ligue des Oulémas de "Jabal Amel" dirigée par le Cheikh Reda Mahdi, responsable des relations étrangères de l'assemblée, Baraka a appelé le gouvernement libanais à soutenir la cause palestinienne avec toutes ses composantes, notamment le droit au retour et l'adoption de droits civils et humains des réfugiés palestiniens au Liban et la reconstruction du camp de Nahr el-Bared.
Baraka et la délégation de la ligue des Oulémas de Jabal Amel, ont demandé la mise en œuvre de l'accord de réconciliation qui a mis fin à 4 ans de division, et d'unifier les efforts afin de faire face aux plans et projets américano-sionistes visant à supprimer le droit au retour.

Mechaal s’entretient à Istanbul avec le chef de la diplomatie turque

[ 22/06/2011 - 16:44 ]
Istanbul - CPI
Khaled Mechaal, président du bureau politique du Mouvement de la résistance islamique Hamas a, au cours de sa visite de la capitale turque Istanbul, rencontré mercredi aujourd’hui de nombreux responsables turcs. La rencontre fut l’occasion de débattre des dernières donnes sur la scène palestinienne ainsi que de l’accord de réconciliation conclu entre le Fatah et Hamas.
Dans une déclaration à l’agence France Presse, un diplomate de haut rang a déclaré que Mechaal « est arrivé à Istanbul ce mercredi et a rencontré le ministre des affaires étrangères Ahmad Daoud Uglu ainsi que d’autres responsables du ministère ». Le diplomate a indiqué que les discussions ont porté sur la cause palestinienne, la question de l’unité du rang palestinien? ainsi que des questions régionales, et a précisé que Mechaal quittera la Turquie dans la journée-même. 
Selon la chaine de télévision « NTV », la visite de Mechaal coïncide avec celle du président de l’autorité de Ramallah Mahmoud Abbas à Ankara. Cependant, le même diplomate turc a affirmé qu’ « aucune rencontre n’est programmée entre les deux hommes ».
Depuis des mois, la Turquie tente de réconcilier les deux mouvements Fatah et Hamas, en particulier après que le Fatah eut tenté d’entraver la mise en application de l’accord de réconciliation fait au Caire, et qu’il eut ensuite ajourné la rencontre initialement prévue le mardi écoulé entre Mechaal et Abbas, pour se mettre d’accord sur la formation du gouvernement, mais aussi suite aux dernières déclarations sujettes à caution de Abbas.

Les 10 raisons principales pour lesquelles l'ouverture de Rafah ne résout rien au siège de Gaza

Gaza - 22 juin 2011
Par Gaza Gateway
Gaza Gateway a été créé par Gisha (Centre juridique israélien pour la liberté de circulation) pour fournir les dernières informations et des commentaires sur la situation aux passages frontaliers de la Bande de Gaza.
Sans ordre particulier d'importance, nous avons pensé que nous devions faire la liste des raisons pour lesquelles l'ouverture de Rafah, bien qu'importante et utile (1), ne répondent pas à tous les besoins de Gaza en terme d'accès et pourquoi, comme certaines voix (2) en Israël l'ont suggéré récemment, ce passage ne peut servir de seul point d'accès à Gaza. Malgré quatre jours de fermeture imprévue cette semaine, le passage a opéré pour le passage des voyageurs de manière plus régulière mais toujours semi-limitée.
Les 10 raisons principales pour lesquelles l'ouverture de Rafah ne résout rien au siège de Gaza
Passage de Rafah, juin 2011 (Photo: Mohammed Azaiza, Gisha)

1. Le passage par Rafah reste limité. L'Egypte a indiqué qu'elle ouvrirait le passage six jours par semaine pendant les heures de travail, mais il semble que ce ne soit pas suffisant : entre 400 et 500 individus arrivent à passer le terminal par jour, depuis Gaza vers l'Egypte. De novembre 2005 à juin 2006, environ 660 (3) personnes par jour sortaient de la Bande de Gaza par Rafah et, selon l'Autorité palestinienne des passages, 10.000 personnes attendent actuellement de voyager.
2. La situation est instable. Comme l'indiquent les fermetures du passage la semaine dernière, la situation des deux côtés de Rafah reste instable, de telle sorte qu'on ne sait pas clairement si le passage restera ou non ouvert, ni exactement à quel point.
3. Rafah ne permet pas d'aller en Cisjordanie . La circulation des marchandises entre Gaza et la Cisjordanie reste très limitée, un problème que Rafah ne peut résoudre, puisque les produits et les détenteurs de papiers d'identité de Gaza ne sont pas autorisés à entrer en Cisjordanie , même par la route Egypte-Jordanie. La Cisjordanie et la Bande de Gaza font partie de la même enveloppe de douane et sont reconnues, y compris par Israël, comme une seule unité territoriale qui, en dépit de 4 années de fermeture hermétique, continue de partager une seule économie, un seul système éducatif, un seul système de santé et des liens familiaux et sociaux innombrables.
4. Les exportations ne passent pas par Rafah. Les exportations restent strictement limitées (environ 2 camions par jour, dont le dernier a quitté Gaza le 1er mai 2011, comparé à l'objectif de 400 camions par jour selon l'Accord sur la circulation et l'accès) et il n'y a actuellement aucune exportation par Rafah. Cela a un impact catastrophique sur les industries de la Bande de Gaza, qui vendaient ou exportaient leurs productions en Israël, en Cisjordanie et à l'étranger. Avant la fermeture, la grande majorité des exportations (5) de Gaza était vendue en Israël et en Cisjordanie .
5. Les matériaux de construction n'entrent pas par Rafah, mais seulement par Kerem Shalom (entre Israël et Gaza) pour des projets ayant obtenu une autorisation et menés par des organisations internationales, et suivant des procédures bureaucratiques extrêmement longues. Tous les mois depuis janvier 2011, environ 10% de ce qui entrait tous les mois avant juin 2007 est entré, pour ces projets spécifiques. Pour l'heure, les autorités égyptiennes n'ont pas indiqué si et quand elles autoriseraient l'entrée des matériaux de construction par Rafah.
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Passage de Rafah, juin 2011 (Photo: Mohammed Azaiza, Gisha)
6. Il n'y a pas d'importation de marchandises par Rafah. Les importations achetaient par le secteur privé entre à Gaza par le passage israélien Kerem Shalom. Même si les autorités égyptiennes autorisent l'entrée des marchandises par Rafah (et il n'y a aucune indication qu'elles en aient l'intention, ni quand), le terminal et les routes d'accès ne sont pas équipés pour gérer le transfert de grandes quantités de marchandises, à l'échelle des besoins d'accès de la Bande.
7. L'aide humanitaire n'entre pas régulièrement par Rafah. L'aide entre à Gaza par le passage Kerem Shalom, entre Gaza et Israël. Actuellement, les autorités égyptiennes n'ont pas indiqué si et quand elles autoriseraient les convois d'aide humanitaire à passer par Rafah.
8. Les malades ayant besoin de traitement médical non disponible à Gaza ne peuvent pas toujours faire le long voyage vers les hôpitaux égyptiens. En tout cas, les hôpitaux palestiniens à Jérusalem Est et en Cisjordanie , qui font partie d'un système de soins de santé palestiniens commun, sont faits pour recevoir tous les habitants du territoire palestinien, y compris les résidents de Gaza.
9. Des rapports le prouvent : les restrictions d'accès aux passages entre Israël et Gaza (Kerem Shalom pour les marchandises, et Erez pour les gens) continuent d'avoir un impact grave sur le bien-être des résidents de la Bande. Hier, l'UNRWA a publié une étude (7) montrant des taux élevés de non-emploi, et l'Association des Agences de développement international a également constaté (8) combien les limites à l'entrée des matériaux de construction nuisaient au travail des organisations humanitaires et aux résidents de Gaza.
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Passage de Rafah, juin 2011 (Photo: Mohammed Azaiza, Gisha)
10. Rafah ne conduit pas à la Cisjordanie et c'est un des points les plus importants.
[1] http://www.gazagateway.org/2011/05/a-moment-of-opportunity-for-israel/
[2] http://www.haaretz.com/print-edition/opinion/israel-should-thank-egypt-for-opening-gaza-crossing-1.364881
[3] http://www.nytimes.com/2011/06/02/world/middleeast/02gaza.html
[4] http://www.gazagateway.org/wp-content/uploads/Rafahcrossing_June-2011_181.jpg
[5] http://www.gisha.org/index.php?intLanguage=2&intItemId=1934&intSiteSN=113&OldMenu=113
[6] http://www.gazagateway.org/wp-content/uploads/Rafahcrossing_Jun2011_11.jpg
[7] http://www.unrwa.org/userfiles/201106083557.pdf
[8] http://www.aidajerusalem.org/userfiles/2011060832123.pdf
[9] http://www.gazagateway.org/wp-content/uploads/RafahCrossing_Jun2011_3.jpg
Source : Gaza Gateway
Traduction : MR pour ISM

La campagne de Boycott d’Israël : Arguments juridiques d’une campagne politique

Israël - 22 juin 2011
Par Julien Salingue
Le texte qui suit est la version écrite d'une intervention orale lors du Colloque : "Israël-Palestine, 3 questions actuelles de droit international", organisé à l'Université Libre de Bruxelles (avril 2011). Les actes de ce colloque seront édités. Une version enrichie et argumentée de ce travail donnera alors lieu à publication.
La campagne internationale BDS, pour Boycott, désinvestissement et sanctions, entrera en juillet prochain dans sa septième année. C’est en effet en juillet 2005, soit exactement un an après l’avis de la Cour Internationale de Justice au sujet de l’édification du Mur, que 172 organisations, forces syndicales et associations palestiniennes ont lancé l’appel au BDS, dont voici un extrait :
« Nous, représentants de la Société Civile Palestinienne, invitons les organisations des sociétés civiles internationales et les gens de conscience du monde entier à imposer de larges boycotts et à mettre en application des initiatives de retrait d’investissement contre Israël tels que ceux appliqués à l’Afrique du Sud à l’époque de l’Apartheid. Nous faisons appel à vous pour faire pression sur vos Etats respectifs afin qu’ils appliquent des embargos et des sanctions contre Israël. Nous invitons également les Israéliens honnêtes à soutenir cet appel, dans l’intérêt de la justice et d’une véritable paix. Ces mesures de sanction non-violentes devraient être maintenues jusqu’à ce qu’Israël honore son obligation de reconnaître le droit inaliénable des Palestiniens à l’autodétermination et respecte entièrement les préceptes du droit international. »
La campagne de Boycott d’Israël : Arguments juridiques d’une campagne politique
« Droit inaliénable des Palestiniens », « droit international »… Que ce soit dans l’appel ou dans les différents articles et conférences des animateurs de la campagne, on constate une forte présence de la référence au droit, ou aux droits. Pour qui connaît l’histoire de la lutte nationale palestinienne, la référence au droit international est une constante, notamment la référence aux résolutions des Nations Unies.
Avec la campagne BDS s’opère néanmoins un changement de paradigme : de l’affirmation, en positif, des droits des Palestiniens, on passe à une condamnation, en négatif, du non-respect par Israël de ces droits et du droit international en général. Il ne s’agit plus d’appeler, abstraitement, à la réalisation du droit, mais d’exiger, concrètement, des sanctions contre un Etat qui ne le respecte pas.
Ce renversement de perspective a des conséquences concrètes dans le type de campagne et d’argumentaire développé par les acteurs de BDS. Les arguments juridiques visant à démontrer le caractère « hors-la-loi » de l’Etat d’Israël occupent une place sans précédent dans la rhétorique de la solidarité avec les Palestiniens.
Nul ne sera surpris, dès lors, que les conflits entre partisans et adversaires de la politique israélienne se déplacent de plus en plus dans les tribunaux, qui doivent se prononcer sur la légalité de la campagne BDS et sur ses fondements juridiques.
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Les 3 questions qui structureront mon intervention sont donc les suivantes : tout d’abord, dans quelle mesure la campagne BDS peut-elle être considérée comme une nouvelle approche palestinienne du droit international ? Ensuite, quels sont les principaux « arguments juridiques » avancés par la « Campagne BDS France », notamment en ce qui concerne l’exploitation économique des territoires palestiniens ? Enfin, de « l’arrêt Willem » à « l’affaire Brita », pourquoi les récents avis juridiques semblent-ils conforter les partisans du BDS dans leur combat et inquiéter Israël ?
1) Une nouvelle approche palestinienne du droit international
L’initiative BDS doit être située dans son historicité. Le combat palestinien est une longue lutte, qui a revêtu diverses formes au cours de son histoire récente : lutte armée, soulèvement de masse, négociations... C’est avant tout de l’échec de ces différentes stratégies qu’est née la campagne BDS. Il s’agit, pour ses initiateurs, en s’appuyant sur la décision de la CIJ de 2004, de partiellement reformuler les termes du combat palestinien et de proposer au mouvement de solidarité internationale un nouveau type d’action.
Durant près de 3 décennies, le mouvement national palestinien s’est référé au droit international en ceci qu’il consacrait les droits nationaux des Palestiniens : résolution 194 sur le retour des réfugiés, résolution 242 sur le retrait de l’armée israélienne des territoires conquis en 1967, confirmée par la résolution 338. La direction de l’OLP, notamment à partir des années 80, en appelait à la « communauté internationale », entendre la communauté des Etats, si elle existe, pour qu’elle fasse appliquer le droit. Le mouvement BDS renverse la perspective :
- Israël ne respecte pas le droit international et devrait être sanctionné.
- Les Etats qui pourraient et devraient sanctionner Israël ne le font pas.
- C’est aux sociétés civiles et aux populations du monde entier de sanctionner Israël.
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Ce changement n’est pas anodin et opère en réalité une quasi-rupture avec la stratégie des « négociations en vue de l’application du droit », lesquelles s’étaient transformées en « négociations du droit » avec les accords d’Oslo (93-94) : avec le principe « la paix contre les territoires », la satisfaction des droits nationaux des Palestiniens a été de fait subordonnée à des exigences vis-à-vis des Palestiniens eux-mêmes : assurer la sécurité d’Israël.
Le mouvement BDS, qui est indépendant de la direction de l’OLP, se réapproprie le droit international et en refait un élément « non négociable ». C’est tout le sens de la formule citée ci-dessus : « jusqu’à ce qu’Israël honore son obligation de reconnaître le droit inaliénable des Palestiniens à l’autodétermination et respecte entièrement les préceptes du droit international ». Le BDS tente d’en finir avec une situation dans laquelle Palestiniens et Israël subissaient la même injonction, « respecter leurs engagements », « arrêter les violences », et étaient de fait considérés comme co-responsables de la dégradation de la situation sur le terrain.
En concentrant le tir sur les obligations d’Israël eu égard au droit, que celles-ci soient antérieures ou postérieures au processus d’Oslo, BDS délivre un message politique : ce ne sont pas les violences militaires israéliennes ponctuelles ou la résistance palestinienne qui sont le principal obstacle à la résolution de la question palestinienne, mais bien les violations continues, par Israël, du droit international. Ce changement de perspective a eu, de fait, des conséquences au sein même du mouvement de solidarité avec les Palestiniens, ce que nous allons aborder maintenant en évoquant la « Campagne BDS France ».
2) Quelques arguments juridiques de la « Campagne BDS France »
Le « groupe juridique BDS France » a publié en mai 2010 un document intitulé : « La colonisation, un crime de guerre ». On peut lire, dans l’introduction, les lignes qui suivent :
 « Personne ne peut ignorer les violations du droit commises par Israël. Conseil de sécurité, Assemblée générale de l’ONU, Cour Internationale de Justice (CIJ), rapports Dugard et Goldstone. (…) Tous les avis et toutes les instances concordent. (…) Le droit condamne la colonisation – l’appropriation des biens d’autrui par la force – cette redoutable menace contre la paix ».
On le voit donc : la campagne BDS France, à l’instar de l’appel palestinien, justifie le caractère « fondé en droit » de sa caractérisation d’Israël comme un « Etat hors-la-loi ». Ce n’est en outre pas par hasard qu’elle insiste sur l’exploitation économique, par Israël, des territoires palestiniens occupés. Il s’agit en effet de traduire en actes la dénonciation des violations du droit par Israël, et de « penser » des sanctions. Or le champ des sanctions économiques, s’il n’est pas la seule dimension de BDS, qui en appelle aussi au boycott diplomatique, universitaire, culturel et sportif, apparaît comme étant davantage propice à des actions elles aussi fondées en droit.
L’argumentation juridique de BDS France est simple. Je me contenterai ici de l’exposer, et non de la commenter d’un point de vue de juriste, n’étant pas juriste moi-même.
Par les résolutions 242, 338 et 446 (entre autres), le CSONU a affirmé que les territoires conquis en 1967 étaient « occupés », ce que l’avis de la CIJ de 2004 a confirmé. L’occupation n’est pas illicite en elle-même. Mais l’occupant ne peut, entre autres, ni annexer des territoires ni transférer les populations.
L’article 46 du Règlement de La Haye prévoit que la propriété privée doit être « respectée » et  « ne peut pas être confisquée ». Aux termes de l’article 55 du même texte : « L’État occupant devra sauvegarder le fonds des propriétés et les administrer conformément aux règles de l’usufruit ».
Or il apparaît qu’Israël exploite économiquement les territoires palestiniens, détourne, de fait, les richesses de ces territoires à son profit, et exporte sous certificat israélien les produits qui en sont issus. Ce qui est une violation manifeste du droit international et, en outre, si l’on se place au niveau européen, une fraude, eu égard aux accords de coopération UE-Israël, signés en 1995. Leur champ d’application territorial est défini à l’article 83, en lien avec le protocole 4 : il ne peut concerner la Cisjordanie et la bande de Gaza, territoires occupés. S’appuyant sur des constats établis sur place et sur divers avis et recommandations de la Commission européenne, la campagne BDS France explique que « l’accord est devenu le cadre de fraudes massives car Israël exporte sous certificat israélien des produits issus des territoires occupés de Palestine alors que les certificats devraient être palestiniens ».
Ce qui conduit la campagne BDS à exiger de l’Union européenne qu’elle cesse d’appliquer des tarifs préférentiels aux produits issus de la colonisation et, au-delà, qu’elle sanctionne Israël en suspendant les accords d’association. En outre, elle invite les populations à refuser d’acheter ces produits et certains envisagent d’engager des procédures judiciaires contre les exportateurs israéliens et les importateurs ou les investisseurs français.
Mais en réalité les marchandises issues des colonies sont un « produit d’appel » de la campagne BDS, qui en appelle au boycott de l’ensemble des produits israéliens, dans la continuité de l’argumentation juridique que je viens d’exposer : Israël appose le certificat « made in Israël » sur l’ensemble de ses exportations, y compris celles issues de la colonisation, le consommateur ne peut faire le « tri » et n’a plus qu’à boycotter l’ensemble des produits israéliens jusqu’à ce qu’Israël cesse la fraude.
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Au-delà, c’est une raison économico-politique qui justifie le mot d’ordre du boycott total : c’est l’ensemble de l’économie israélienne qui bénéficie de l’exploitation illégale des territoires palestiniens. Dans les termes d’Omar Barghouthi, l’un des principaux animateurs de BDS, « ce n’est pas « l’occupation » qu’il s’agit de boycotter, mais la puissance occupante. Si un boycott de la Chine était lancé, en raison de son occupation du Tibet, ne boycotterait-on que les produits issus de l’exploitation économique du Tibet ? ».
On retrouve ici, par-delà de l’argumentation juridique, la dimension proprement politique de la campagne BDS. C’est cette double dimension qui semble expliquer la puissance inédite de cette campagne. Et ce ne sont pas les récents développements, sur lesquels je conclurai cette intervention, qui peuvent rassurer un Etat d’Israël de plus en plus conscient de cette puissance.
 3) Un mouvement ascendant, de nouveaux développements judiciaires en perspective
Force est en effet constater que les arguments semblent porter, car la campagne BDS connaît, en France comme à l’international, un développement spectaculaire, notamment mais pas seulement dans le domaine économique. Une étude conduite en Israël le mois dernier établit en effet qu’1/3 des exportateurs israéliens se sentent « touchés » par le BDS. L’Université de Johannesburg vient de rompre tout lien avec les Universités israéliennes. De plus en plus d’artistes refusent de se produire en Israël. Etc… Qui plus est, deux récentes décisions de la justice européenne semblent apporter de nouveaux arguments juridiques à BDS : l’affaire Willem et l’affaire Brita.
La campagne BDS France se réfère à l’affaire Willem, du nom du maire de la commune de Seclins, qui avait appelé en 2002 les services municipaux de la ville à boycotter les produits israéliens. Poursuivi pour provocation à la discrimination, il sera relaxé par le tribunal correctionnel, mais condamné par la Cour d’Appel, condamnation confirmée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH). Mais ce que retiennent les partisans de BDS, c’est que c’est en tant que maire, et donc décideur économique, que Willem a été condamné. Dans ses attendus, la CEDH affirme ainsi que la condamnation résulte du fait qu’ « au-delà de ses opinions politiques, pour lesquelles il n'a pas été poursuivi ni sanctionné, et qui entrent dans le champ de sa liberté d'expression, le requérant a appelé les services municipaux à un acte positif de discrimination ». C’est un point essentiel pour BDS : non seulement l’Etat d’Israël est hors-la-loi, mais l’appel au BDS n’est pas, en soi, illégal puisqu’il résulte de la liberté d’expression et d’opinion.
La campagne se réfère également à l’affaire Brita : Brita est une société allemande qui importe des gazéificateurs d’eau fabriqués par un fournisseur israélien, Soda-Club, dont le site de production est implanté à Mishor Adumin, en territoire occupé. La société Brita a demandé aux autorités douanières allemandes de bénéficier de l’accord douanier, sur production du certificat d’origine. Mais les douanes allemandes ont contesté ce certificat. Les autorités israéliennes ont affirmé que les marchandises étaient originaires d’une zone sous leur responsabilité, et les douanes allemandes ont refusé le bénéfice du régime préférentiel.
La société Brita a contesté cette décision des douanes devant le Tribunal des finances de Hambourg, lequel a saisi la Cour de justice européenne d’une question préjudicielle, avec en substance, deux interrogations :
- Les marchandises fabriquées en territoires palestiniens occupés peuvent-elles bénéficier du régime préférentiel instauré par l’accord Europe-Israël ?
- Les certificats délivrés par Israël pour ces produits issus des territoires occupés sont-ils opposables aux pays européens ?
Pour la Cour, les produits originaires de Cisjordanie ne relèvent pas du champ d’application territorial de l’accord CE-Israël. Ainsi, seules les autorités palestiniennes peuvent attester de l’origine des marchandises produites dans les territoires occupés, et Israël doit s’interdire tout ce qui serait une immixtion dans les affaires palestiniennes, par une certification ou un contrôle de facto de l’économie.
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L’ensemble des territoires occupés est concerné. La seule frontière opposable en droit européen est celle de 1949, et les produits « obtenus dans des localités qui sont placées sous administration israélienne depuis 1967 ne bénéficient pas du traitement préférentiel défini dans cet accord ».
Chacun comprendra l’importance de l’arrêt Brita, qui constitue une victoire juridique sans précédent pour les partisans de BDS, et qui a de quoi inquiéter l’Etat d’Israël. A fortiori lorsque l’on y ajoute les multiples « victoires » revendiquées par la campagne BDS à l’échelle internationale, que je n’ai pas le temps de lister ici mais dont on pourra obtenir un aperçu en se rendant sur le site du Mouvement BDS.
Victoires qui, d’après Omar Barghouthi, ont conduit les partenaires sud-africains de la campagne BDS à reconnaître que le boycott d’Israël se développait beaucoup plus rapidement que ne s’était développé, dans ses premières années, le boycott de l’Afrique du Sud de l’Apartheid.
Conscient du danger potentiel qui le guette, l’Etat d’Israël et ses soutiens tentent de délégitimer, à grands renforts d’argumentaires, tribunes et plaintes en justice, BDS. Israël est en outre en train d’adopter une législation anti-BDS. La Knesset a examiné, pour une première lecture, le 15 février dernier, une loi relative au boycott, qui punirait de 30.000 shekels (6.000 euros) d’amende tout citoyen israélien qui, je cite « initierait un boycott contre l’Etat d’Israël, encouragerait d’autres à y participer, ou fournirait assistance ou information dont le but serait de faire progresser le boycott ». Sont directement visés les Israéliens qui soutiennent le mouvement BDS au sein du mouvement Boycott from within, et qui représentent un argument de poids pour la campagne BDS internationale pour les raisons que chacun comprendra.
Le texte vise aussi les militants étrangers : s’il est prouvé qu’ils ont participé à la campagne ou à des actions de boycott, les individus non-citoyens d’Israël pourront être punis d’une interdiction d’entrée en Israël d’une durée d’au moins 10 ans. Si une telle loi était adoptée, elle ne manquerait pas d’être commentée, en Israël comme à l’étranger : aveu de faiblesse des autorités israéliennes face au développement de BDS, cette mesure, déjà dénoncée par les associations des droits de l’homme en Israël comme une inadmissible atteinte à la liberté d’expression, ne manquerait pas, paradoxalement, de gonfler encore un peu plus les rangs des critiques de l’Etat d’Israël.

La reconstruction à Gaza, un rêve qui prend corps

21/6/11
Malgré la pauvreté et le blocus israélien, Gaza a réussi à masquer les cicatrices des bombardements de la guerre lancée par l’État hébreu à la fin de 2008. On ne voit plus de bâtiments en ruines dans l’enclave palestinienne, sauf dans les quartiers est de la ville de Gaza et à Beit Hanoun, dans le nord, les plus durement touchés durant l’opération « Plomb durci ». Les maisons détruites ont été déblayées, les arbustes et les plantes repoussent.
Une amélioration de façade, car, plus de deux ans après la guerre, la reconstruction de Gaza commence tout juste à s’esquisser. L’ office des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) évalue les besoins de construction à 60 000 logements, pour remplacer les maisons détruites et pourvoir à la croissance naturelle de la population. 
« On compte près de 300 000 mal-logés ou sans logement en raison du blocus, détaille Sébastien Trives, directeur adjoint des opérations de l’UNRWA. S’y ajoutent 20 000 réfugiés, qui vivent sous des tentes ou bénéficient de notre aide au logement. »
Organiser des élections
La reconstruction de Gaza, en jachère ces deux dernières années sur fond de division palestinienne, redevient une priorité pour l’Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas, qui ne contrôle que la Cisjordanie. 
Au printemps, les frères ennemis palestiniens, le Fatah de Mahmoud Abbas et le Hamas, mouvement islamiste au pouvoir à Gaza, ont conclu un accord de réconciliation, avec à la clé la formation d’un nouveau gouvernement de « technocrates » indépendants. Ses missions : rebâtir Gaza et organiser des élections.
Si la nomination du gouvernement tarde, les hommes d’affaires de Gaza et de Ramallah sont à pied d’œuvre. « À Gaza, il ne faut pas seulement faire pousser des immeubles, il faut reconstruire les vies et faire de cette enclave un lieu agréable », prévient Usama Kuheil, président de l’Union des constructeurs palestiniens. 
Projet de métro de huit stations
Originaire de Gaza, il partage sa semaine entre les deux territoires palestiniens. Son projet phare est un métro souterrain qui circulerait de Rafah, dans le sud, à Beit Hanoun dans le nord, soit une quarantaine de kilomètres. L’omnibus suivrait l’ancienne ligne de chemin de fer ottomane et desservirait huit stations, transportant 200 000 usagers par jour.
« Notre projet, soutenu par l’entourage du président Abbas, permettrait à la population de se déplacer sans que le réseau empiète sur la terre, qui manque à Gaza, créerait des emplois et limiterait la pollution. Israël y trouverait son compte, la galerie du métro limitant la possibilité de creuser des tunnels dans la bande de Gaza », explique l’homme d’affaires. L’ouvrage pourrait, à plus long terme, être prolongé jusqu’à Hébron, et réunir la Cisjordanie et Gaza.
L’homme clé de la reconstruction à Gaza, Mohammad Mustafa, conseiller économique de Mahmoud Abbas et président du Fonds d’investissement palestinien, confirme ces grands projets. « Avec la réconciliation, la donne a changé. » L’engagement pèse d’autant plus que l’homme est sur la liste des « premier-ministrables » du futur gouvernement, et qu’il s’apprête à lancer deux fonds, l’un de 70,4 millions d’euros pour les PME de Gaza, et l’autre de 70 millions d’euros pour la construction d’écoles, d’hôpitaux, d’infrastructures, de transport et pour la fourniture d’énergie.
Le blocus entrave la reconstruction
Le rapprochement interpalestinien à peine entériné, le conseiller de Mahmoud Abbas s’est rendu à Gaza en compagnie d’hommes d’affaires de Ramallah. Les milieux économiques veulent croire que, à terme, les investisseurs des pays arabes et les Palestiniens de la diaspora seront au rendez-vous. Ils misent aussi sur les fonds promis à la conférence de Charm-El-Cheikh, en 2009, par les pays donateurs, soit 3,16 milliards d’euros.
Dans son modeste bureau mal aéré, le président de l’Association des hommes d’affaires de Gaza, Ali El Haik, prévient toutefois que « Gaza ne sera pas reconstruite si Israël maintient son blocus » et interpelle la communauté internationale pour qu’elle exerce des pressions sur l’État hébreu. 
Israël a commencé à lâcher du lest l’été dernier. Depuis, les organisations internationales peuvent importer des matériaux de construction israéliens, sous contrôle très strict et en quantités limitées. L’UNRWA a soumis l’an dernier aux autorités israéliennes un plan pour bâtir une centaine d’écoles et plus de 10 000 logements. Le feu vert n’a été accordé que pour 24 écoles et 448 maisons.
Les matériaux passent par les tunnels
Le blocus continue donc de faire les beaux jours des tunnels de contrebande, creusés à la frontière avec l’Égypte. Depuis l’allègement du blocus sur les produits de consommation courante, ce sont essentiellement des matériaux de construction qui passent. 
Et la hausse des volumes – 2 000 tonnes de gravier par jour en moyenne – a fait chuter les prix en quelques mois. « Les particuliers qui en ont les moyens reconstruisent, et le gouvernement du Hamas est en train de bâtir 1 000 maisons pour les réfugiés, alors que c’est de notre responsabilité, constate avec amertume Sébastien Trives, de l’UNRWA. Nous ne pouvons pas utiliser les matériaux entrés illégalement par les tunnels, les réfugiés qui attendent depuis plusieurs années leurs maisons commencent à mettre en doute notre bonne foi. Le blocus joue contre nous. »
À quelques mètres de la sortie des tunnels, se dresse le terminal de Rafah. Une arche en béton fermée par une grille, à la frontière entre Gaza et l’Égypte. Depuis le 28 mai, Le Caire a rouvert officiellement, et de façon permanente, le point de passage de Rafah pour les piétons. L’étau se desserre à Gaza, même si la grande confusion dans l’organisation du passage de la frontière et le manque de coordination entre l’Égypte et l’enclave palestinienne ont déjà créé de profondes frustrations. 
Les entrepreneurs de Gaza espèrent que les marchandises passeront aussi bientôt par le terminal. « Mais, prévient l’un d’eux, Rafah ne suffira jamais à approvisionner Gaza. Notre territoire a également besoin des six points de passage commerciaux avec Israël, qui ne doit pas se défausser sur l’Égypte. » 
VÉRONIQUE CHOCRON 
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Netanyahu salue la victoire électorale d’Erdogan, souhaite la réconciliation

22-06-2011 
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a envoyé à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan une lettre de félicitations pour sa victoire aux législatives du 12 juin, dans laquelle il appelle à une réconciliation entre leurs deux gouvernents, a rapporté mardi la chaîne Habertürk.
"Félicitations, nous sommes heureux de travailler avec le nouveau gouvernement turc sur tous les sujets concernant nos deux pays. Avec l'espoir de voir revivre l'esprit d'amitié, qui se perpétue depuis des générations et de refonder notre coopération", dit la missive citée par le site internet de la chaîne.
Interrogé par l'AFP, un responsable israélien, ayant requis l'anonymat, a confirmé que Netanyahu avait envoyé une lettre au Premier ministre turc "pour le féliciter après les élections" sans toutefois donner de détail sur la teneur du message.
Le Parti de la justice et du développement (AKP) de M. Erdogan a remporté largement les élections avec près 50% des voix et 326 députés sur 550, ouvrant la voie à un troisième mandat pour l'actuel chef du gouvernement.
Les relations entre l’entité sioniste et la Turquie, autrefois alliés, se sont gravement dégradées après qu'une flottille d'aide humanitaire pour Gaza eut été prise d'assaut le 31 mai 2010 par des commandos israéliens, neuf Turcs ayant été tués dans l'assaut qui a suscité la réprobation internationale.
Or, sous pression du gouvernement le navire Mavi Marmara, à renoncer à une nouvelle flottille pour Gaza, qui doit appareiller à la fin du mois. Cette décision a été accueillie par « Israël » comme un pas positif de la part de la Turquie.

Un boom économique palestinien passager sans les dons de l’étranger

mercredi 22 juin 2011 - 06h:27
Amira Hass - Ha’aretz
Si l’économie palestinienne s’améliore, alors pourquoi les chiffres du chômage grimpent-ils ?
Comme ce serait agréable si les statistiques et les réalités sur le terrain concordaient d’une manière logique, bien réglée, sans aucune incohérence.
Le fait qui suit a été relaté samedi par l’agence palestinienne d’informations, Ma’an : des habitants sans-abri du sud de la bande de Gaza ont bloqué l’accès à des camps d’été de l’UNRWA (agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens au Proche-Orient), pour protester contre le fait que l’organisation n’a pas encore reconstruit leurs maisons qu’Israël a démolies pendant la deuxième Intifada. Selon les manifestants, 40 000 familles de réfugiés ont perdu leurs foyers depuis 2000, mais l’UNRWA a fait le choix de donner la priorité à la reconstruction des maisons démolies, toujours par Israël, lors de l’opération Plomb durci (12/2008-01/2009).
Même si les chiffres sont imprécis, ils soulignent la détresse et l’insulte ressenties par ceux qui vivaient dans ces maisons qui ont été démolies en 2001, puis en 2003 et en 2004 dans les camps de réfugiés de Khan Yunis et Rafah. Pour protéger les colonies fortifiées et spacieuses entourées de serres qui n’étaient qu’à 20 mètres, les bulldozers de l’armée israélienne ont rasé des rangées de maisons grises surpeuplées, au toit recouvert d’amiante et entourées de sable. Guidée par la logique des généraux et des responsables de Caterpillar, la démolition des maisons a eu lieu, maison après maison.
Après des atermoiements qui ont coûté bien des vies, les colonies, enfin, ont été évacuées. Leurs résidents ont été généreusement indemnisés. Mais les habitants des camps, les réfugiés de Yibne et Burayr, d’Isdud et Beit Tima, continuent, eux, d’errer de logement provisoire en logement provisoire. Ils attendent de l’UNRWA d’être indemnisés pour leurs maisons qu’Israël a démolies. Ils ont manifesté contre l’UNRWA, même si leurs réclamations devraient plutôt être présentées à la Knesset à Jérusalem et au ministère de la Défense à Tel Aviv. Sauf que, bien sûr, ils ne peuvent pas obtenir l’autorisation d’entrer en Israël.
(JPG)
Un restaurant à Ramallah : sans les donations de l’étranger, tout ceci ne serait pas possible.
(Reuters)
Et maintenant, les statistiques. Surprenantes : le numéro de juin du Bulletin économique palestinien, basé à Ramallah et publié par l’Institut de recherche des politiques économiques palestiniennes (MAS) (dont le siège est à Ramallah), rapporte que le chômage dans la bande de Gaza est tombé brusquement de 37,4 % au dernier trimestre 2010 à 30,8 % au premier trimestre 2011 (la plupart des emplois créés le sont dans l’agriculture). En Cisjordanie, par contre, le chômage a légèrement augmenté passant de 16,9 % au quatrième trimestre 2010 à 17,4 % au premier trimestre de cette année.
Il est encore trop tôt pour dire si ces évolutions trimestrielles indiquent une tendance dont il faudrait s’inquiéter. Mais un rapport de l’UNRWA, qui a analysé les développements sur le marché de l’emploi en Cisjordanie pour le second semestre 2010, estime que le chômage a une tendance à la hausse. Juste pour rendre les choses un peu plus confuses, le rapport de l’UNRWA inclut dans ses chiffres de main-d’œuvre ceux des chômeurs qui ont renoncé à rechercher un emploi. Ceci explique pourquoi, d’après ses chiffres, au second semestre 2010, le taux de chômage en Cisjordanie est monté à 25 %, contre 21,7 % au premier semestre 2010 et 23,6 % au second semestre 2009. Les chiffres de l’UNRWA semblent donc indiquer une décélération de la croissance économique.
Les rapports économiques publiés par l’UNRWA sont conçus pour évaluer les tendances de l’emploi chez les réfugiés palestiniens de sorte que l’agence peut réajuster sa politique et par conséquent, ses projets. Son dernier rapport, publié la semaine dernière, constate que pour la seconde moitié de 2010, l’importance de la participation de la main-d’œuvre réfugiée en Cisjordanie a diminué, par rapport à la seconde moitié de 2009. Le taux de participation de la main-d’œuvre chez les réfugiés est passé de 43,7 % (des réfugiés en âge de travailler) à 40 % au deuxième semestre 2010. Le taux de participation de la main-d’œuvre totale palestinienne (réfugiés et non-réfugiés) est plus élevé, 47 % de la population en âge de travailler.
Ce pourrait être une erreur dans les calculs (plus l’échantillonnage est petit, plus c’est possible), dit le Dr Salem Ajluni, auteur de l’étude. Et peut-être qu’il y a plus de réfugiés en âge de travailler à suivre des études ou à s’occuper des soins de parents âgés, à domicile. L’UNRWA doit continuer d’étudier la question.
Ce qui est clair, c’est que le chômage chez les réfugiés palestiniens a augmenté. Après avoir régressé de 26,7 % fin 2009 à 25,5 % au premier semestre 2010, il est monté à 27,9 % à fin 2010. Les salaires pour ce groupe de population sont aussi relativement bas. Selon les chiffres de l’UNRWA, fin 2009 le salaire mensuel moyen réel, pour les réfugiés palestiniens en Cisjordanie, est de 1 665 NIS (nouveau shekel israélien, environ 338 €), à comparer avec les 1815 NIS (368 €) pour les non-réfugiés. A la fin 2010, le salaire mensuel moyen réel pour réfugiés est de 1614 NIS (327,5 €) et celui des non-réfugiés, 1795 NIS (364 €).
Ajluni, qui est né aux États-Unis et descend d’une famille palestinienne de Ramallah, étudie l’économie des territoires palestiniens occupés depuis 20 ans. Il a travaillé dans différentes agences des Nations-Unies et différents ministères de l’Autorité palestinienne. Depuis 2006, il est employé par l’UNRWA. « Je suis venu chercher l’économie florissante de la Cisjordanie, dont tout le monde parle », disait-il hier. Il n’a pas eu à chercher loin : le bulletin économique du MAS indique une augmentation de 9,3 % du PIB palestinien en 2010, soit une augmentation par habitant de 6,1 %.
Mais Ajluni observe aussi ce qui se passe sur le marché de l’emploi. « C’est vrai, il y a des investissements, mais la plupart se font dans la construction », dit-il. « Ce ne sont pas des investissements qui créent des emplois de longue durée. Même si je vois une amélioration de l’emploi, il existe une plus forte augmentation du nombre de chômeurs. Le nombre absolu des personnes qui ont trouvé un emploi est d’environ le quart de ceux qui en recherchent. C’est vrai qu’il existe une activité commerciale et environ 90 000 emplois dans le commerce et dans le secteur public en Cisjordanie, et un nombre similaire dans la bande de Gaza, et ces salaires créent du pouvoir d’achat. »
Pourtant, quand les donations venant de l’étranger prennent du retard, note-t-il, le paiement des salaires en prend aussi. « Sans cette aide extérieure annuelle à hauteur d’environ 1 milliard de dollars (702,5 millions €) des pays donateurs, cette situation ne peut être durable. Je ne suis pas le seul à le dire. Il y a aussi la Banque mondiale, le FMI, et (le Premier ministre palestinien) Salam Fayyad. »
Tableau 1 - Marché global (réfugiés et non-réfugiés) de l’emploi (Cisjordanie)
Désignation  :
 :
 :
2è semestre
2009
1er semestre
2010
2è semestre
2010
 :
 :
 :
Écart
2è S/2010
sur 1er S/2010
Écart
2è S/2010
sur 2è S/2009
Population en âge de travailler  : 1 482 258 1 509 273 1 536 510  : 1,80 % 3,66 %
Population active  : 698 774 707 255 730 933  : 3,35 % 4,60 %
%  : 47,1 % 46,8 % 47,5 %  : 1,52 % 0,91 %
Population en activité  : 533 901 553 588 547 919  : -1,02 % 2,63 %
Demandeurs d’emploi  : 164 873 153 667 183 014  : 19,10 % 11,00 %
Taux de chômage  : 23,6 % 21,7 % 25,0 %  : 15,34 % 6,25 %
Tableau 2 - Situation globale (réfugiés et non-réfugiés) de l’emploi par secteurs (Cisjordanie)
Désignation  :
 :
 :
2è semestre
2009
1er semestre
2010
2è semestre
2010
 :
 :
 :
Écart
2è S/2010
sur 1er S/2010
Écart
2è S/2010
sur 2è S/2009
Secteur public  : 88 688 88 342 91 498  : 3,57 % 3,17 %
Secteur privé  : 368 562 384 703 378 359  : -1,65 % 2,66 %
Colonies israéliennes  : 73 790 79 619 76 723  : -3,64 % 3,97 %
Total  : 533 901 553 588 547 919  : -1,02 % 2,63 %
(Écart dans les totaux de chaque colonne - ndp)

Tableau 3 - Situation globale (réfugiés et non-réfugiés) de l’emploi dans le secteur privé et par branches (Cisjordanie)
Désignation  :
 :
 :
2è semestre
2009
1er semestre
2010
2è semestre
2010
 :
 :
 :
Écart
2è S/2010
sur 1er S/2010
Écart
2è S/2010
sur 2è S/2009
Agriculture, pêche  : 63 865 68 073 65 593  : -3,64 % 2,71 %
Industrie, exploitation minière  : 65 675 67 566 63 290  : -6,33 % -3,63 %
Construction  : 46 013 56 157 51 148  : -8,92 % 11,16 %
Commerce, tourisme  : 94 793 93 407 100 036  : 7,10 % 5,53 %
Transport, communication  : 27 608 27 908 25 371  : -9,09 % -8,10 %
Services privés  : 70 608 71 591 72 921  : 1,86 % 3,28 %
Total  : 368 562 384 702 378 359  : -1,65 % 2,66 %
Tableau 4 - Salaires moyens (réfugiés et non-réfugiés) en nouveau shekel israélien (1 NIS = 0,202892 centimes d’€) (Cisjordanie)
Désignation  :
 :
 :
2è semestre
2009
1er semestre
2010
2è semestre
2010
 :
 :
 :
Écart
2è S/2010
sur 1er S/2010
Écart
2è S/2010
sur 2è S/2009
Salaire journalier  : 101,2 101,5 102,5  : 0,90 % 1,28 %
Jours dans le mois  : 22 21,7 21,9  : 1,07 % -0,31 %
Salaire mensuel  : 2224 2202 2245  : 1,98 % 0,96 %
Déflateur (2004 = 1,00) : 1,24 1,25 1,28  : 2,36 % 3,67 %
Salaire mensuel réel  : 1799 1759 1752  : -0,37 % -2,61 %


20 juin 2011 - Ha’aretz - traduction : JPP
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