samedi 22 janvier 2011

L'échec de la diplomatie israélienne

21 janvier 2011
La diplomatie israélienne est dans l’impasse. Sept pays d’Amérique latine, ravis aussi de faire un pied de nez aux Etats-Unis, le Brésil, le Chili, l’Argentine, l’Uruguay, la Bolivie, l’Equateur  et la Guyana ont reconnu officiellement l’Etat de Palestine dans les frontières d'avant 1967. Il s’agit certes d’une décision symbolique car la reconnaissance concerne un Etat qui n’a qu’un drapeau mais qui ne dispose ni de frontières définitives, ni de monnaie, ni d’armée, ni de président élu, ni de gouvernement légal et qui est divisé en deux entités distinctes antagonistes: la Cisjordanie et Gaza.
Selon le Daily Telegraph, l’Europe semble prête à prendre la même décision dans le seul but «d’augmenter la pression internationale sur Israël suite à l'effondrement des négociations de paix directes». Un diplomate européen a déclaré «qu’il y a une frustration croissante avec Israël après son refus de s’engager au maintien du gel des constructions dans les nouvelles colonies. La patience est à bout».
La Norvège a relevé le statut de la représentation de l’Autorité palestinienne dans son pays en lui accordant celui de mission diplomatique. Enfin, le drapeau de la Palestine a été, pour la première fois, hissé publiquement à  la délégation de Palestine à Washington. Il ne peut s’agir d’une initiative unilatérale risquant de froisser Barack Obama. L'ambassadeur Maen Areikat, représentant de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) aux Etats-Unis, a conduit cette cérémonie qui avait été autorisée il y a plusieurs mois par l'administration américaine. Philip Crowley, le porte-parole du département d'Etat, a souligné de son côté que l'autorisation de lever le drapeau national palestinien sur la façade de la délégation n'impliquait pas un changement du statut de celle-ci. La mission palestinienne auprès des Etats-Unis est un fruit des accords d'Oslo conclus en 1993 par les Palestiniens et Israël.
Israël paie le prix de son éloignement des chancelleries occidentales. Le ministre des Affaires étrangères israélien, Avigdor Lieberman, est persona non grata dans plus de 80% des pays membres de l’ONU. Par respect pour sa coalition hétéroclite, Benjamin Netanyahou refuse de changer de ministre car cette décision serait interprétée par le parti «Israël Beitenou» comme un casus belli et il le peut d’autant moins aujourd’hui que le parti travailliste, membre de la coalition, a éclaté en deux entités dont l’une a rejoint l’opposition.
Durant sa dernière visite du 18 janvier en Cisjordanie, le président Dimitri Medvedev a réaffirmé au nom de la Russie «le droit inaliénable du peuple palestinien à un Etat indépendant avec Jérusalem-Est pour capitale». Les diplomates israéliens ont mis l’accent sur la sémantique en interprétant cette déclaration de manière plus restrictive: «Lorsqu'on examine sa déclaration, il n'y a pas de changement par rapport à la position russe à l'époque de l'Union soviétique en 1988». Ils estiment qu’il y a eu réaffirmation d’un droit sans pour autant signifier une reconnaissance de jure d’un Etat palestinien.

Exercice solitaire du pouvoir

L’opposition attribue ces échecs à l’intransigeance du Premier ministre, adepte de l’exercice solitaire du pouvoir, qui maintient une position ferme face aux Palestiniens. L’opposition est inexistante; le parti travailliste en voie d’extinction et l’opinion publique acquise en majorité au gouvernement. Elle considère que l’Autorité palestinienne refuse les concessions mutuelles indispensables pour trouver une solution définitive au conflit.
La grève des fonctionnaires des affaires étrangères, qui dure depuis septembre 2010 pour des raisons salariales, n’arrange pas la situation puisque les visites de personnalités étrangères ne peuvent pas être organisées. Dimitri Medvedev a ainsi évité Israël lors de sa dernière visite et la venue de la chancelière allemande, Angela Merkel,  risque à son tour d’être compromise alors qu’elle est attendue avec plusieurs de ses ministres pour promouvoir la coopération entre les deux pays.
Certains amis fidèles n’abandonnent cependant pas Israël. Nicolas Sarkozy a conseillé à la chef de la diplomatie française, Michèle Alliot-Marie, de se rendre ce 20 janvier à Jérusalem pour évoquer une relance du processus de paix; une sorte de geste compréhensif à l’égard du «frère» Netanyahou, complètement isolé.
Les Palestiniens cherchent à profiter de l’isolement diplomatique  de l’Etat juif. Ils ont convaincu les représentants à l'ONU des pays arabes de déposer au Conseil de sécurité un projet de résolution condamnant la colonisation israélienne. Les Israéliens pourront encore compter sur leurs alliés américains qui devraient opposer leur veto à cette démarche. Philip Crowley ne s’est pas engagé sur la décision définitive de l'administration Obama mais il a estimé que «le Conseil de sécurité n'était pas le forum adapté pour ce dossier» qui relève plutôt, selon Washington, de discussions bilatérales entre Israël et les Palestiniens.

Cacophonie

La présidente de Kadima et chef de l’opposition, Tsipi Livni, a tenté de développer sa propre vision de l’avenir d’Israël et des négociations avec l’Autorité Palestinienne:  
«Avant de nous rendre à la table des négociations, nous devons d’abord définir ce qui restera à nous et ce qui ne le sera plus. On ne peut pas venir en disant “on veut tout” mais il faut aborder les négociations en ayant une nation unie derrière nous sur ce que nous pouvons donner et sur ce que nous voulons garder.»
Tsipi Livni, qui a été ministre des Affaires étrangères, a mis l’accent sur la cacophonie de la diplomatie israélienne puisqu’à la tribune de l’ONU, en septembre 2010, Avigdor Lieberman avait affiché ouvertement son désaccord avec son Premier ministre. Alon Liel, ancien directeur du ministère, avait déclaré: «Cela est déjà arrivé par le passé, mais contredire le Premier ministre aussi brutalement dans une telle enceinte est sans précédent.» «C'est une humiliation pour le Premier ministre et une insulte à la diplomatie», avait-il insisté. Benjamin Netanyahou s'était d’ailleurs sèchement désolidarisé de son ministre.
La diplomatie ne semble pas avoir tracé de stratégie cohérente tant elle tient à tout prix à se distinguer de celle des occidentaux. Le dernier exemple concerne la Côte d’Ivoire. Le gouvernement n’a fait aucune déclaration officielle sur la crise ivoirienne car il est gêné d’afficher ouvertement son penchant en faveur de Gbagbo, qui entretient depuis 2002 d’étroites relations sécuritaires et économiques avec des sociétés israéliennes. L’ambassadeur de Côte d’Ivoire, Raymond Koudou Kessié, proche de Gbagbo et de son épouse Simone, visiteuse assidue des Lieux saints, a été révoqué par Alassane Ouattara. Il est pourtant toujours considéré par Israël comme le représentant officiel de son pays.
La diplomatie israélienne est en panne et cette situation est due au poids de la politique intérieure qui souffre de l’existence d’une coalition gouvernementale fragile. Elle met en évidence le peu de marge de manœuvre dont dispose le Premier ministre puisque sa majorité dépend impérativement de la présence des nationalistes d'Avigdor Lieberman et des orthodoxes d'Eli Yishaï.
Jacques Benillouche
Lien 

palestiniens ne sont pas idiots ! Jet de chaussures sur la délégation française à Gaza

Le 21 janvier, 2011 
Alors que Mme Alliot-Marie était en visite dans la bande de Gaza, des dizaines de Palestiniens en colère ont jeté des oeufs sur son cortège et failli atteindre la ministre avec une chaussure.
«Il y a Gilad Shalit mais aussi 7.000 prisonniers palestiniens» (dans les prisons israéliennes, NDLR), pouvait-on lire sur l’une des banderoles brandies par les manifestants. Sur une vaste pancarte, une photo de Mme Alliot-Marie était barrée d’un trait rouge avec l’inscription «Get out of Gaza (Sors de Gaza)».
Ce n’est pas uniquement le père qui qualifie de «crime de guerre» la détention au secret depuis juin 2006 du soldat israélien en uniforme Gilat Shalit mais toute la classe politique gangrénée par le sionisme, Nicholas Sarkozy De Naggy Boksa le premier…
Bien que les commentaires des journalistes soient orientés et que nous avons pleinement conscience que ce sont de véritables courroies de transmission du pouvoir en place, jetons un coup d’oeil avisé sur les raisons de la révolte palestinienne à l’égard de la délégation française à Gaza…
Petit florilège :

MICHELE ALLIOT-MARIE EN DIRECT-FRANCE INTER Scandale
Uploaded by hamed64. - Explore international webcam videos.
MICHELE ALLIOT-MARIE EN DIRECT-FRANCE INTER Scandale
envoyé par hamed64. – Rencontrez plus de personnalités du web. Un autre prisonnier dont on ne parle jamais dans les médias:

Salah Hamouri : moins français que les autres...?
Uploaded by coexits. - News videos from around the world.

Salah Hamouri : moins français que les autres…?
envoyé par coexits. – L’info video en direct. Bien sûr la moindre résistance, aussi petite soit-elle, doit être asphyxiée selon le sioniste  » Eric Rat out »…

Raoult : le Boycott de produits israeliens est antisémite !
Uploaded by francemulticulturelle-org. - News videos hot off the press.

Raoult : le Boycott de produits israeliens est antisémite !
envoyé par francemulticulturelle-org. – L’actualité du moment en vidéo. Réponse, hum…

Michèle Alliot-Marie repond à Eric Raoult sur le boycott
Uploaded by francemulticulturelle-org. - News videos hot off the press.

Michèle Alliot-Marie repond à Eric Raoult sur le boycott
envoyé par francemulticulturelle-org. – Regardez les dernières vidéos d’actu.
Pour « Rat out » Israël est plus importante que les retraites des français…

Eric Raoult "Israël c'est Plus Important que les Retraites"
Uploaded by maroclay. - Up-to-the minute news videos.
Eric Raoult « Israël c’est Plus Important que les Retraites »
envoyé par maroclay. – Regardez les dernières vidéos d’actu.
Alors recevez Madame, Monsieur, l’expression de nos sentiments « révoltées »…

Gaza : jet de chaussures sur le convoi de MAM
Uploaded by BFMTV. - News videos hot off the press.

Gaza : jet de chaussures sur le convoi de MAM
envoyé par BFMTV. – Regardez les dernières vidéos d’actu.
On aimerait beaucoup voir cette femme entartée de la plus belle des façons inchaalah
Très important à lire : « Les sionistes en France cherchent la jurisprudence en matière de boycott » vous y trouverez toutes les preuves de l’obligation en islam de pratiquer le boycott. (C’est la moindre des choses sobhanalah)
Lien 

Etats-Unis: appel à voter en faveur du projet de résolution

21 janvier 2011
Un grand nombre d’anciens diplomates et hommes politiques américains ainsi que des experts des affaires du Moyen-Orient ont exhorté le président Barack Obama de la nécessité pour les Etats-Unis de voter en faveur du projet de résolution condamnant les colonies israéliennes présenté au Conseil de sécurité.
Dans une lettre adressée au président Obama, ces personnalités américaines, soulignent qu’ »à la lumière de l’impasse dans les efforts visant à relancer les négociations israélo-palestiniennes, et au moment où le Conseil de sécurité de l’ONU va examiner une résolution condamnant les colonies israéliennes dans les territoires occupés, nous vous écrivons pour vous exhorter à demander à notre ambassadeur auprès de l’Organisation des Nations unies de voter oui pour cette initiative ».
Pour eux, « le moment est venu pour les Etats-Unis d’envoyer un signal clair aux parties et à l’ensemble de la communauté internationale que les Etats-Unis peuvent et vont aborder le conflit avec l’objectivité, la cohérence et le respect du droit international nécessaires, et ce, s’ils veulent jouer un rôle constructif dans la résolution du conflit ». La lettre adressée au chef de la Maison Blanche note également que « le projet de résolution proposé est compatible aux politiques américaines.
Le veto porterait gravement préjudice à la crédibilité et aux intérêts américains, nous plaçant résolument en dehors du consensus international et diminuant encore notre capacité de médiation dans ce conflit ». Parmi les signataires de la lettre figurent l’ex secrétaire à la Défense Frank Carlucci, l’ex sous-secrétaire d’Etat adjoint aux affaires politiques Thomas Pickering, l’ancien secrétaire d’Etat adjoint pour le Moyen-Orient, Chard Murphy, des ex ambassadeurs américains dans les pays du Moyen-Orient notamment, le conseil d’administration des rabbins pour les droits de l’homme de l’Amérique du Nord et des universitaires américains.
Les signataires de la lettre rappellent à Obama le message de son discours prononcé en juin 2009 au Caire dans lequel il avait déclaré que « les Etats-Unis n’acceptent pas la poursuite des colonies israéliennes qui violent les accords précédents et sapent les efforts visant à parvenir à la paix. Il est temps de mettre fin à ces colonies ». La lettre ajoute que  »la feuille de route du Quartette établie durant la présidence de George W. Bush en 2003 a appelé Israël à geler toute activité de colonisation, y compris la croissance naturelle ».
Les signataires affirment à Obama qu’ »à ce stade critique, la décision que prendront les Etats-Unis lors du vote de ce projet de résolution aura un effet déterminant sur notre position en tant que médiateur de paix au Moyen-Orient. L’impact de ce vote se fera sentir bien au-delà de la question israélo-palestinienne. Notre sérieux en tant que garant du droit international et de la légitimité internationale est en jeu ».
Les Palestiniens ont défendu mercredi devant le Conseil de sécurité de l’ONU, leur projet de résolution condamnant les colonies israéliennes, qui a engrangé de nombreux soutiens. Le projet de résolution stipule que « les colonies israéliennes sur les territoires occupés en 1967 sont illégales et constituent un obstacle à la paix ».

"Israël n'est pas un partenaire pour la paix"

Par KHALED ABU TOAMEH
21.01.11 
Ceux qui croient que l'on peut parvenir à la paix avec Israël vivent dans l'illusion, selon des propos tenus par le leader emprisonné du Fatah Marwan Barghouti.  
"Il n'y a pas de véritable partenaire pour la paix en Israël aujourd'hui", déclare Barghouti dans un journal algérien. "Le gouvernement israélien est un gouvernement de colonisation, d'occupation, de terreur et d'agression. La paix est impossible à cette étape".
Barghouti est condamné à cinq peines de prison à perpétuité pour son rôle dans les attaques terroristes contre les Israéliens pendant la seconde Intifada. Il a déclaré que le processus de paix était mort et que les tentatives pour lui redonner vie étaient inefficaces.
Il indique qu'Israël n'a pas pris la décision stratégique de faire la paix, qui pour les Palestiniens signifie la fin de l'occupation et le retrait sur les frontières de juin 1967.
"La clé pour la paix dans la région réside dans la fin de l'occupation en premier lieu, parce que le premier jour pour la paix est le dernier jour de l'occupation", affirme Barghouti.
Selon lui, le meilleur moyen de sortir de l'impasse pour les Palestiniens est de mettre fin à leurs divisions et d'aller ensuite devant le conseil de sécurité de l'ONU "pour stopper le monopole américain sur le conflit israélo-arabe". Il appelle également les pays arabes à faire pression sur les Etats-unis et Israël pour se conformer aux résolutions de l'ONU concernant le conflit.
Il a de plus exprimé son soutien au développement de la « résistance populaire » contre Israël.
Barghouti décrit le conflit entre le Hamas et le Fatah comme un "désastre" pour les Palestiniens, parce qu'il est utilisé comme une excuse par leurs ennemis.
"Ces disputes affaiblissent les Palestiniens et déshonorent la cause palestinienne, il est regrettable et scandaleux que cette situation perdure", se plaint-il.
Selon lui, les accords d'Oslo se sont finis parce qu'ils ont été "détruits par les tanks israéliens, les implantations, la judaïsation de Jérusalem et l'assassinat de Yasser Arafat".
Il reproche aussi aux pays arabes de ne pas fournir suffisamment d'aide financière aux Palestiniens.
"Il est honteux qu'un Juif américain nommé (Irving) Moskowitz donne aux colons de Jérusalem plus que ce que tous les Arabes donent à la ville", déclare-t-il. "Les régimes arabes n'ont pas seulement abandonné l'option de libérer la Palestine avec les armes, mais ils ont aussi abandonné celle de soutenir les Palestiniens politiquement, financièrement et économiquement".
Lien 

Campagne contre la colonisation israélienne des territoires occupés : des poursuites scandaleuses

Auteur de l'article : LDH
Communiqué LDH
L’idée de boycott lorsqu’elle s’applique à l’Etat d’Israël suscite des craintes dues au souvenir d’épisodes historiques tragiques marqués par des discriminations à l’égard des Juifs. Des responsables politiques cherchent à en jouer pour semer la confusion, certains n’hésitant pas à inventer de toutes pièces un prétendu « boycott des produits casher », afin de discréditer des citoyens qui veulent simplement poser un acte politique en protestant par ce moyen, comme c’est leur droit, contre une politique conduite par un Etat.
Ainsi, à Bordeaux, Perpignan, Mulhouse et ailleurs, des hommes et des femmes sont poursuivis, à l’initiative des parquets répondant aux consignes du ministère de la Justice, pour « provocation publique à la discrimination », d’autres sont convoqués en préfecture et menacés de procès. Si les faits étaient ainsi qualifiés, ils risqueraient jusqu’à 45 000 euros d’amende et trois ans de prison. Or ces citoyens n’ont fait que préconiser un boycott économique pour protester contre l’occupation et la colonisation de territoires palestiniens contraires à toutes les résolutions de la communauté internationale et contre les crimes de guerre pointés dans le rapport Goldstone demandé par les Nations unies, commis en 2008-2009 contre les populations de la bande de Gaza. Ils cherchent, en appelant au boycott, au désinvestissement et aux sanctions contre la politique d’un Etat, à protester contre l’impunité dont il bénéficie en dépit de ses violations du droit international.
Certains appellent au boycott de tous les produits israéliens, d’autres « ciblent » les seuls produits des colonies israéliennes, d’autres encore choisissent des formes d’action différentes. La LDH, pour sa part, considère comme plus efficace d’appeler au respect de la législation européenne et de cibler les produits issus des seules colonies. Elle doute de l’efficacité politique d’un boycott général, en raison des peurs et des réminiscences qu’il suscite, comme de l’exploitation indue de celles-ci dont certains n’hésitent pas à user pour interdire les critiques contre les politiques menées par les gouvernements israéliens.
Mais, quels que soient les désaccords de la LDH avec les militants partisans d’un boycott général des produits israéliens, elle refuse catégoriquement que les militants de la campagne internationale Boycott-Désinvestissement-Sanctions (BDS) soient accusés et jugés pour « provocation publique à la discrimination » alors qu’ils combattent toute forme de discrimination et pour le droit des peuples à l’autodétermination. Elle demande le retrait des directives envoyées par le ministère de la Justice aux parquets pour entreprendre de telles poursuites, ainsi que la relaxe des citoyens injustement poursuivis.
Paris ; le 21 janvier 2011.

«Nous demandons son arrestation!»

21 janvier 2011 
par Shahïn Ammane - Associations et partis politiques encouragent la population à déposer plainte contre l’ancien président américain invité par une association sioniste à un gala en faveur de l’État d’Israël.
Les armes commencent à s’aiguiser et les voix à s’élever pour être peut-être enfin entendues. Vendredi, le collectif «pour le respect des conventions de Genève, contre l’impunité des criminels de guerre» a révélé sa tactique pour contrer la venue de George W. Bush, prévue le 12 février prochain à Genève. «Le principal criminel de guerre du 21e siècle qui a mis le feu au Moyen-Orient et qui a inventé Guantanamo va parler dans le cadre d’une soirée de gala pour récolter des fonds destinés à Israël, un état qui viole systématiquement les conventions de Genève et le droit international», lâche Paolo Gilardi, le responsable de la gauche anticapitaliste.
Le collectif a donc adressé une plainte à la Confédération, ainsi qu’au procureur général genevois Daniel Zappelli pour que George W. Bush soit interpellé dès son arrivée sur le sol helvétique.
Les citoyens appelés à déposer plainte
Depuis le 1er janvier 2011, l’entrée en vigueur de l’art. 264B du code pénal suisse permet en effet de lever l’immunité des criminels de guerre et d’entreprendre des actions en justice contre eux.
«Nous encourageons tous les citoyens à déposer également plainte», a renchérit Paolo Gilardi. Des formulaires juridiques sont ainsi mis à disposition des personnes qui désirent emboîter le pas du comité. Le représentant des associations irakiennes, l’avocat Naji Haraj, va déposer plainte dans le courant de la semaine prochaine. Des familles irako-suisses feront de même.
Interpellation de Micheline Calmy-Rey
Lundi, une lettre signée du collectif va demander à la présidente de la Confédération de prendre position sur le sujet. Les membres des associations y rappellent toutes les exactions commises sous l’égide de George W. Bush et qui contreviennent aux
Conventions de Genève, dont la Suisse est garante. Le comité demande, entre autres, «à ce que la présence de l’ancien président des États-Unis ne soit cautionnée d’aucune manière que ce soit par notre gouvernement, ce qui implique au minimum d’exclure tout contact diplomatique avec lui et de refuser de lui assurer une protection policière engageant les deniers publics».
Prise de position du Conseil administratif
Les membres du collectif invitent également la Ville à prendre position contre la venue de George W. Bush. «Le Conseil administratif ne peut pas accepter de voir celui qui a violé les Conventions de Genève souiller le lieu où elles sont nées». Et de rappeler que la mairie a célébré l’année dernière les 60 ans de la charte genevoise.
La manifestation
Après discussions avec la police, le rassemblement, qui se veut pacifique, se tiendra à 14h30 devant la poste du Mont-Blanc en ce 12 février. Musique et discours sont au programme. Les manifestants sont invités à venir avec une vieille chaussure à la main. Une poupée en papier à l’effigie de l’ex-président US ramassera les savates sur la tête en fin de défilé. Celui-ci devrait aboutir à l’hôtel Président Wilson où se tiendra le gala dans la soirée. « Enfin si tout se passe bien», souligne un membre du comité. Un service d’ordre encadrera le cortège en plus des forces de l’ordre qui seront certainement dépêchées en nombre. 
Lien

La question des prisonniers palestiniens constitue le prélude du jugement d'Israël (Benjelloun Andaloussi)

Les prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes subissent les pires humiliations et souffrances, a précisé M. Andaloussi lors de à la séance d'ouverture du Congrès international de soutien à la cause des prisonniers palestiniens qui se tient jusqu'à dimanche à Rabat sous le signe "La libération des prisonniers palestiniens: une responsabilité internationale". 
Israël se permet de torturer, de punir et d'exécuter tout un peuple sans que la communauté internationale ne réagisse, a-t-il poursuivi. 
M. Andaloussi a, en outre, fait remarquer que les travaux de Ce congrès ne devraient pas se limiter à des slogans et à des discours, mais doivent constituer la première étape pour une action sérieuse et des initiatives pragmatiques.
Ce congrès, a-t-il ajouté, représente une opportunité de nature à contribuer à jeter les bases d'une coalition internationale de soutien à la lutte des prisonniers palestiniens à travers des programmes et des engagements, appelant les participants à faire bon usage des documents du Club du prisonnier palestinien en les soumettant à la Cour internationale de justice.
Il a également appelé à la constitution d'une Commission regroupant des médias dans le but d'intensifier les actions au niveau international et faire connaître davantage la réalité des prisonniers palestiniens incarcérés dans les prisons israéliennes.
Pour sa part, Mme Amina Bouayach, membre de la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) a mis l'accent sur l'inertie internationale concernant la protection des droits des Palestiniens, en particulier les prisonniers dans les geôles israéliennes.
Ces prisonniers font l'objet des pires formes de torture et de sévices, a-t-elle souligné, ajoutant que des centaines de Palestiniens sont interpellés sur la base de décisions administratives prises par les autorités militaires.
Elle a précisé, par ailleurs, que ce Congrès se tient dans une conjoncture cruciale que traverse la région du Moyen-Orient sur les plans de la démocratie, des droits de l'Homme et de la bonne gouvernance.
Mme Bouayach a noté, dans ce sens, que la FIDH est convaincue que ce Congrès international contribuera à défendre les victimes des violations des droits de l'Homme dans les territoires occupées, tout en mettent l'accent sur la nécessité de former un front international pour protéger les prisonniers palestiniens et mettre fin à leurs souffrances.
Cette rencontre, qui connait la participation de représentants des Organisations de défense des droits de l'Homme, ainsi que de diplomates, hommes politiques, artistes et d'autres personnalités, est organisée par l'Association marocaine pour le soutien de la lutte palestinienne, le Club des prisonniers palestiniens, l'Agence Bayt Mal Al Qods, l'ambassade de Palestine au Maroc, l'Association des barreaux du Maroc, l'Organisation marocaine des droits de l'Homme, la Ligue marocaine des droits de l'Homme, l'Association marocaine des droits humains et l'Association marocaine des anciens étudiants en Syrie.
21/01/2011 16:10.
(MAP) Maghreb Arabe Presse 

Lien 

"1 000 bénévoles travaillent à l'élaboration de ce projet"

Pays Basque - 22/01/2011 
ENTRETIEN/ Manuel TAPIAL /Coordinateur de «Rumbo a Gaza" (Direction Gaza)
Manuel Tapial est un citoyen du monde qui vit à Barcelone. Il se définit comme un «activiste des droits humains». Pour l'heure, son projet est de faire rentrer un bateau à Gaza, en Palestine, «et briser le blocus.» Le 30 mai dernier, il était à bord du bateau Mavi Marmara, bateau turc de la flottille internationale d'aide pour Gaza qui partit d'Antalya en Turquie dans le cadre de l'opération baptisée «Flottille de la liberté» ou «Un bateau pour Gaza». Ce jour-là, l'armée israélienne tire. Bilan : neuf morts et 57 blessés, dont une personne toujours dans le coma, selon Manuel Tapial. L'armée israélienne soutiendra que ses soldats furent attaqués par les humanitaires. Une version que ces derniers, dont Manuel Tapial, réfutent totalement. En voyage au Pays Basque, Manuel Tapial souhaite sensibiliser la société civile à sa cause. «Rumbo à Gaza»(Direction Gaza) est le nom de l'association qui s'occupe de l'organisation de ce futur voyage qu'il souhaite mener avec d'autres militants. Le bateau devrait partir en mai prochain d'un port de Méditerranée, des fonds sont nécessaires, ainsi que de l'aide humanitaire.
«Rumbo a Gaza», «Un bateau pour Gaza» continue. Où en êtes-vous de vos démarches ?
«Rumbo a Gaza» est une initiative lancée dans l'Etat espagnol avec comme objectif l'arrivée d'un bateau à Gaza, afin de briser le blocus. Nous avons besoin de l'appui de la société civile et aussi d'appuis politiques, de dons et d'aide humanitaire. Concrètement, l'envoi d'un bateau coûte dans les 300 000 euros. Nous formons partie d'une coalition internationale composée de 17 pays et nous souhaiterions qu'il y ait entre quinze et vingt bateaux qui participent à cette opération. C'est pour cela que nous avons commencé la campagne, plus de 1 000 bénévoles travaillent quotidiennement à l'élaboration de ce projet.
Concrètement, cela se passe comment ?
Nous recueillons du matériel scolaire, des cahiers, des stylos, ainsi que du matériel sanitaire dans plusieurs hôpitaux. Nous sommes débordés mais recevons un formidable appui de la société civile.
Quels appuis politiques avez-vous reçus ?
En Pays Basque Sud, nous avons reçu l'appui d'Aralar, en Catalogne, celui d'IC (Initiativa per Catalunya), et dans l'Etat espagnol, IU (Izquierda Unida) nous soutient. Il y a aussi des personnalités du monde de la culture et des arts qui sont avec nous, tel que l'acteur Alberto San Juan qui viendra sur les bateaux avec nous. L'ancien directeur de l'Unesco Don Federico Mayor Zaragoza apporte également son appui.
Parmi vos détracteurs, certains disent que vous êtes manipulés par le Hamas et qu'Israël est un Etat qui a le droit de se défendre contre des intrusions extérieures sur son territoire, comme n'importe quel Etat. Tout en ajoutant que les bateaux contenaient des armes «servant à attaquer les soldats israéliens». Que rétorquez-vous ?
Ce qui me paraît une authentique provocation, c'est ce que fait subir Israël à un million d'habitants. Nous avons été accusés d'amener des armes. Ils nous ont aussi accusés d'être des intégristes. Tout cela rentre dans le cadre d'une propagande avec des arguments sans aucun type de fondement, aux seules fins de pouvoir justifier le blocus. Si nous étions coupables de tout cela, nous n'aurions pas tous les appuis dont nous bénéficions. D'ailleurs, je tiens à préciser que beaucoup d'Israéliens participent à ces actions et sont contre la manière d'agir de leur gouvernement. D'autre part, nos bateaux qui sont partis de Turquie ont été contrôlés par la douane avec des scanners. Ils sont passés par tous les contrôles de sécurité lors de notre départ, comme dans n'importe quel pays européen. Pourquoi donc nous empêcher de rentrer ?
Que sont devenus les bateaux qui ont été saisis par l'armée israélienne l'an passé ? L'armée affirme qu'elle les a rendus...
Les bateaux de la flottille internationale d'aide à Gaza ont été confisqués et nous ont été rendus avec les salles de machines détruites et hors d'usage. Le gouvernement d'Israël veut rétablir de bonnes relations avec la Turquie (pays d'où sont partis les bateaux l'année dernière) et préfère payer à coup d'indemnités plutôt que de s'excuser.
Comme nous l'indiquions en début d'interview, vous étiez le 30 mai 2010 sur le bateau Mavi Marmara lors de l'assaut par l'armée israélienne. Que s'est-il passé ?
Aucun de nous ne pouvait imaginer la brutalité de l'armée israélienne, et devant ce crime retransmis par toutes les télés du monde, personne n'a condamné, il n'y a pas eu de sanctions politiques. Quand Israël en 2008 bombarde Gaza et assassine 1 400 personnes, dont des centaines d'enfants, les Nations unies condamnent Israël. Il commence à y avoir une délégitimation du gouvernement d'Israël et on légitime un Etat de Palestine. L'Allemagne a aussi condamné pour la première fois.
Vous qui êtes sur le terrain, quelle solution préconisez-vous pour le règlement de ce conflit ?
La solution serait la création d'un Etat unique, mais démocratisé, dans lequel tous, Israéliens et Palestiniens, aient les mêmes droits. Un Etat qui devra être laïc. Car un Etat pour les Palestiniens n'est pas suffisant s'il n'est pas basé sur le droit au retour des quatre millions de Palestiniens dispersés aux quatre vents.
Quelle motivation vous pousse à continuer ?
Depuis longtemps, la réalité des camps m'a secoué. J'étais cette année dans un camp de Palestiniens au Liban. Et j'ai vu pour la première fois, au milieu de la misère, les yeux des Palestiniens briller. Car les Palestiniens dans les camps ne croient plus en rien. Ni même à aucun gouvernement arabe. Ils croient uniquement au pouvoir de la société civile. Et ils ont raison, car de cet appui dépend la défense du droit international, et qu'Israël assassine ou non.
Béatrice MOLLE

En Israël, le très mauvais choix d'Ehoud Barak

Le lancinant conflit israélo-palestinien n'avait pas besoin de cela. En claquant spectaculairement la porte du Parti travailliste, le 17 janvier, pour créer un nouveau parti pompeusement nommé Indépendance, l'ancien premier ministre Ehoud Barak n'a pas seulement provoqué une scission dont la conséquence immédiate a été de ramener le parti qui a fait Israël à un étiage historique de 8 députés (sur les 120 que compte la Knesset).
Il a aussi paraphé l'acte de décès politique du "camp de la paix" qui avait précédé, accompagné et soutenu les accords d'Oslo, en 1993. Qui se souvient que jusqu'au scrutin de 1999 ce parti ne remportait jamais moins de trente sièges aux élections, soit entre le quart et le tiers des députés de la Knesset. Face à un Likoud qui refusait jusqu'à ces toutes dernières années d'accepter la création d'un Etat palestinien à l'ouest du Jourdain, les travaillistes apparaissaient comme les garants du pragmatisme et de la raison.
Ehoud Barak n'est certainement pas l'unique responsable de cette déréliction qui fait que la gauche sioniste (parti Meretz et travaillistes) pèse aujourd'hui moins que les partis ultrareligieux, ce qui doit faire se retourner dans leurs tombes les pionniers laïques du Yichouv (le foyer juif en Palestine avant la création d'Israël par l'ONU) !
M. Barak y a pourtant grandement contribué. Le soldat le plus décoré de l'histoire d'Israël, réputé pour ses qualités de planificateur et, de manière plus anecdotique, pour son goût immodéré pour les mécanismes d'horlogerie, a consciencieusement déréglé la machine. Tout d'abord en vulgarisant, après l'échec des négociations de paix de Camp David, en 2000, la thèse de l'absence de partenaire chez les Palestiniens, que la deuxième Intifada a ensuite profondément ancrée dans les esprits en Israël.
Prêt à tout pour conserver un fauteuil de ministre de la défense, il a illustré jusqu'à la caricature les compromissions politiques dont la démocratie israélienne est aujourd'hui l'otage, précipitant le départ de cadres prometteurs.
De ce champ de ruines, n'émergent que deux vainqueurs : le premier ministre du Likoud, Benyamin Nétanyahou, et son ministre des affaires étrangères, Avigdor Lieberman, chef du parti nationaliste Israel Beitenou - le second ne songeant qu'à remplacer le premier à la tête du gouvernement.
Deux hommes qui, comme le vieux chef du Likoud Yitzhak Shamir en son temps, sont prêts à négocier pendant des décennies avec les Palestiniens des accords préliminaires, intermédiaires, temporaires, transitoires, etc. -, le temps que la colonisation de la Cisjordanie rende définitivement impossible la création d'une Palestine aux côtés d'Israël.
Si l'on ajoute à ce désastre la fracture palestinienne persistante entre le Fatah et les islamistes du Hamas, et l'enracinement de ce dernier dans le territoire de Gaza à la double faveur d'un blocus israélien (et égyptien) inopérant et d'un boycottage occidental peu pertinent, on a du mal à trouver encore des raisons pour ne pas désespérer de la paix.
Article paru dans l'édition du 22.01.11
Lien 

"Pas de paix sans la libération des prisonniers palestiniens"

21/01/2011
La question des prisonniers palestiniens dans les geôles israéliennes constitue une priorité dans le combat des Palestiniens et aucune paix n'est possible sans une solution définitive de cette question, ont affirmé, vendredi à Rabat, des responsables palestiniens.
La question des prisonniers est fatidique et la signature d'un traité de paix ne pourra être conclue sans la libération de tous les prisonniers palestiniens, a estimé le ministre des Affaires des prisonniers et des libérés à l'Autorité nationale palestinienne, M. Issa Qaraqe, à l'ouverture du congrès international de soutien à la cause des prisonniers palestiniens qui se tient jusqu'au 23 janvier, sous le signe "La libération des prisonniers palestiniens : une responsabilité internationale".
Aucune paix ne pourra être établie tant qu'il y a des prisons, des détentions, des colonisations et le mur de séparation, a-t-il dit, formulant le v?u de voir ce congrès une démarche sur la voix de la libération des prisonniers.
Estimant que la question ces prisonniers est désormais internationale et non seulement une cause palestinienne ou arabe, M. Qaraqe a appelé la communauté internationale à défendre les droits spoliés du peuple palestinien.
Ce congrès constitue une occasion pour interpeller la communauté internationale, a-t-il ajouté, déplorant le fait que les conventions et les résolutions des Nations unies soient appliquées à tous les peuples, à l'exception du peuple palestinien.
De con côté, M. Abbas Zaki, membre de l'organisation pour la libération de la Palestine, a mis l'accent sur la nécessité d'internationaliser la question des prisonniers palestiniens et la doter d'outils juridiques en vue de concrétiser les résolutions arabes concernant cette question.
Il a critiqué le mutisme de la communauté internationale face aux crimes perpétrés par l'armée israélienne, notamment à Al Qods occupée.
Pour sa part, le président du Club du prisonnier palestinien, M. Qadoura Fares, a souligné que l'état d'Israël ne peut rester sans impunité alors qu'il fait subir à ces prisonniers toutes les formes d'agression et de torture.
Israël détient plusieurs dirigeants palestiniens dont des parlementaires et ministres, a-t-il dit.
Quant à M. Mohammed Lahlou, représentant la Ligue arabe, a précisé que les prisonniers palestiniens subissent les pires formes de supplices, de la détention à l'exécution.
Les crimes israéliens n'ont pas épargné les organes des prisonniers décédés, a-t-il noté, relevant que les années de détention n'ont pas atteint leurs volonté et convictions pour la liberté et l'indépendance.
Par ailleurs, M. Lahlou a passé en revue les différentes résolutions et initiatives de la Ligue arabe au sujet de cette question qui est au coeur des travaux de cette institution panarabe qui ne cesse d'effectuer des consultations avec les organisations internationales afin de garantir leur libération.
Ce congrès sera couronné par une soirée artistique et poétique, à Rabat, animée par le poète palestinien Samih Al Kassem, le journaliste Zahi Ouhbi et l'artiste libanais Marcel Khalifa.
Cette rencontre est initiée notamment par l'association marocaine pour le soutien de la lutte palestinienne, le club des prisonniers palestiniens, l'agence Bayt Mal Al Qods, l'ambassade de la Palestine au Maroc, l'association des barreaux du Maroc et l'association marocaine des droits Humains.
MAP
Lien

Le Hamas critique la France pour son soutien au régime sioniste

21 Janvier 2011 18:59 
IRIB- Le Mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, (Hamas), a accusé la France d’avoir pris fait et cause pour le régime sioniste. Selon le centre d’information palestinien, Sam Abu Zuhri, le porte-parole du Hamas, a déclaré, hier, jeudi, que les critiques formulées par Michèle Alliot-Marie, la ministre française des A.E, à propos du maintien en détention de Gilad Shalit, le soldat israélien emprisonné, dans la bande de Gaza, reflètent la partialité totale de la France, en faveur du régime sioniste. Abu Zuhri a accusé la France d’adopter une attitude ambigüe envers les questions palestiniennes et a déclaré que Shalit avait été capturé, sur les champs de bataille où il tuait des civils, tandis que les Sionistes ont emprisonné des milliers de Palestiniens innocents. Michèle Alliot-Marie a considéré, hier, au Consulat de France, à Qods, la détention de Shalit, comme un crime de guerre !!  
Lien 

Le soutien de 100 pays du monde à la résolution anti-israélienne

21 Janvier 2011 20:41 
IRIB- Plus de 100 membres de l'Organisation des Nations unies ont apporté leur soutien à la résolution du Conseil de sécurité contre Israël.
Le négociateur en chef palestinien, Saëb Erekat, a condamné, jeudi, la poursuite de la colonisation, dans les territoires occupés, soulignant que l'Autorité autonome est contre tout retard, dans l'examen de cette résolution, au Conseil de sécurité. Le projet de résolution, dénonçant la colonisation des territoires occupés, par le régime israélien, a été remis, le mardi 18 janvier, officiellement, au Conseil de sécurité. La poursuite de la colonisation s'est heurtée aux vives protestations de la Communauté mondiale; les résolutions de l'ONU jugent illégale l'implantation de ces colonies.
Lien 

La France a conditionné son vote positif au projet de résolution des pays arabes, membres de l’ONU

22 Janvier 2011 01:15 
IRIB- La ministre française des Affaires étrangères, en faisant allusion au projet de résolution des pays arabes, membres de l’ONU, condamnant la colonisation, dans les territoires occupés palestiniens, a déclaré que, si cette résolution reste équilibrée et ne constitue pas une entrave à la reprise des négociations entre l’Autorité autonome et Israël, la France votera en sa faveur, au Conseil de sécurité. Selon l’AFP, câblant de Qods, Michèle Alliot-Marie, au premier jour de sa visite de 4 jours, dans les territoires occupés palestiniens, en Egypte et en Jordanie, a déclaré, devant les journalistes, que si cette résolution reste modérée et ne fait pas obstacle à la reprise des négociations, la France votera pour. Les négociations directes du régime sioniste avec l’Autorité autonome palestinienne, qui avaient été reprises, l’an dernier, à Washington, avec la médiation américaine, se sont arrêtées, le même mois, en raison de la reprise de la colonisation, dans les territoires occupés palestiniens. Certains protestataires palestiniens furieux, qui brandissaient un écriteau, sur lequel, on pouvait lire «Sors de Gaza», ont attaqué, vendredi, la voiture de Michèle Alliot-Marie.
Lien 

Alliot-Marie démentit les propos qui lui ont été attribués

22 Janvier 2011 08:12 
IRIB - La Cheffe de la diplomatie française, Michèle Alliot-Marie, a démenti  les propos qui lui ont été attribués, au sujet des Palestiniens. Michèle Alliot-Marie, qui s'est rendu, en Cisjordanie, pour s'entretenir avec les responsables de l'Autorité palestinienne, en démentant les propos sur l'illégalité de la Résistance du peuple palestinien, a déclaré que la France soutenait les positions des Palestiniens, pour le règlement équitable de la crise, dans la région, notamment, l'échange  des prisonniers.  Entourée, par les Palestiniens protestataires, qui lui demandaient de quitter la région, Mme Alliot-Marie s'est rendu, également, dans la Bande de Gaza, pour visiter les régions endommagées, lors de l'offensive de 22 jours du régime sioniste.
Lien 

Ban Ki-moon condamne la poursuite de la colonisation

22 Janvier 2011 08:23 
IRIB - Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a, vigoureusement, critiqué Israël et sa politique de colonisation, la qualifiant de principal obstacle, sur la voie de la paix. M. Ban a appelé le régime sioniste à geler l’implantation illégale des colonies de peuplement, en Cisjordanie et à Qods-Est. "En vertu du droit international et des clauses de la «feuille de route», la colonisation est illégale.", ajouté M. Ban. "L’insistance de Tel-Aviv à construire de nouvelles colonies a compromis le climat de confiance, dans lequel, devraient se dérouler, en principe, tout dialogue de paix; elle a lancé, surtout, une vague de spéculation nocive aux négociations, tout en faisant échec aux efforts destinés à ramener les parties à la table du dialogue.", déplore M. Ban.
Lien 

Medvedev rencontrera les dirigeants israéliens à Davos

11:02 21/01/2011
MOSCOU, 21 janvier - RIA Novosti
Le président russe Dmitri Medvedev envisage de s'entretenir avec des dirigeants israéliens en marge du Forum économique mondial de Davos, a annoncé vendredi lors d'une conférence de presse à RIA Novosti le conseiller du président Arkadi Dvorkovitch.
"Pour des raisons indépendantes de notre volonté, la visite du président russe en Israël prévue en janvier a été annulée. Une telle rencontre est au menu et nous espérons qu'elle aura lieu", a-t-il déclaré aux journalistes.
En outre, le chef de l'Etat russe aura d'autres rencontres bilatérales, notamment avec le président suisse, a poursuivi le responsable.
En raison de la grève des diplomates israéliens, les dates du déplacement de M.Medvedev dans l'Etat hébreu planifié depuis longtemps ont été déplacées. Vu l'importance des questions inscrites à l'ordre du jour de ce sommet, MM. Medvedev et Peres ont convenu de se rencontrer fin janvier, lors du forum mondial de Davos.
Lien 

PO: les blindés russes destinés aux Palestiniens bloqués en Jordanie

14:24 21/01/2011
MOSCOU, 21 janvier - RIA Novosti
Les véhicules blindés de transport de troupes russes (BTR) destinés aux Palestiniens restent bloqués en Jordanie en raison de la position d'Israël, a déclaré vendredi aux journalistes le vice-ministre des Affaires étrangères Alexandre Saltanov.
"La situation reste inchangée. Le matériel acheminé en Jordanie pour être livré à l'Autorité  nationale palestinienne reste dans ce pays. Nous poursuivons d'entreprendre les démarches afin que les autorités d'Israël accordent au plus vite, dans la mesure du possible, l'autorisation de fournir ce matériel aux forces palestinienne de sécurité", a souligné le diplomate.
Selon lui, Moscou reste convaincue que "le renforcement des institutions et de structures de sécurité dont dispose l'Autorité palestinienne contribue à renforcer la stabilité dans la région, profitant tant aux Palestiniens qu'aux Israéliens".
50 BTR-70  destinés aux Palestiniens, restent bloqués sur le territoire jordanien "en raison de formalités de la partie israélienne". La cérémonie officielle de remise du matériel a eu lieu le 19 juillet 2010 en Jordanie, les blindés y ayant été acheminés par voie maritime. Les experts russes ont formé les conducteurs et les mécaniciens palestiniens à manier ces véhicules.
En 2008, Israël  a donné son feu vert pour la livraison aux forces de l'ordre palestiniennes des BTR russes destinés à la lutte contre les terroristes, à condition de retirer les mitrailleuses et les canons.

Al MA’ASARA : la Resistance populaire ne faiblit pas

Publié le 21-01-2011

Dans le village de Al Ma’asara, près de Béthléem, qui se bat contre le mur de l’annexion, Palestiniens, Israéliens et Internationaux se sont retrouvés à leur poste ce vendredi pour manifester contre la confiscation des terres palestiniennes.
La cinquantaine de manifestants présents ont exprimé à cette occasion leur solidarité avec le militant israélien, Jonathan Pollak, de Tel Aviv, qui subit une peine d’emprisonnement de 3 mois, ainsi qu’avec le dirigeant palestinien Adnan Gheith, qui a été déporté de sa ville de Jérusalem par ordre militaire.
Au cours de la manifestation de ce vendredi, l’un des militants israéliens a été tabassé, puis arrêté par l’armée israélienne.
Mahmoud Zwahra
Al-Ma’sara village - Bethlehem - Palestine P.O.Box 768
CAPJPO-EuroPalestine

Boycott : Merci aux anarchistes israéliens contre le mur ! (vidéo)

Publié le 21-01-2011

Ils sont jeunes, mais ne se laissent pas intimider par la répression israélienne. Nous les remercions pour leur ténacité et leur sens de la justice. Voir la vidéo.
CAPJPO-EuroPalestine

Victoire de la mobilisation BDS : à Toulouse, le Conseil régional refuse la subvention aux marchands de mort

Publié le 21-01-2011

Sous l’effet d’une indignation généralisée, la Commission Industrie du Conseil régional Midi-Pyrénées a ajourné, jeudi, avec avis défavorable, un scandaleux projet de subvention publique aux industries militaires françaises et israéliennes.
La Chambre de Commerce France-Israël (CCFI), coutumière de l’arrogance, avait vendu la peau de l’ours un peu trop tôt en annonçant qu’elle avait obtenu une subvention de près de 100.000 €, pour financer un voyage de représentants des firmes EADS, Airbus et Dassault à Tel-Aviv.
Pièce maîtresse du séjour : des rencontres avec les fabricants israéliens de drones, ces engins sans pilote qui bombardent les populations civiles palestiniennes, ainsi qu’avec Elbit, firme spécialisée dans la construction du mur et autres miradors.
Une campagne massive de courriers de protestations et de coups de fils sur le thème "Nos impôts ne financeront pas Israël", adressés au Président du Conseil Régional Martin Malvy et aux autres conseillers régionaux avait dans un premier temps permis de révéler la manœuvre. Par prudence, Malvy faisait alors supprimer de la plaquette de la Chambre de Commerce France-israel (CCFI) la mention de la subvention, qui devait être discutée par la Commission Industrie jeudi matin. Mais c’était sans compter sans la mobilisation militante.
A l’appel des diverses organisations engagées localement dans la solidarité avec le peuple palestinien (EuroPalestine Toulouse, BDS Comminges, Comité Palestine 81, La Guerre Tue, AFPS Montauban, Palestine12, Palestine Rodez, Gers Palestine, Couserans Palestine, Solidarité Palestine Cahors, Stop Apartheid, comité Palestine Figeac, comité Palestine 31, UJFP, AFPS 31), nous avons bruyamment exprimé notre indignation, jeudi matin devant le Conseil Régional.
Tandis que FR3 couvrait notre manifestation d’une soixantaine de personnes, des élus du Front de Gauche (FG) et des Verts venaient à notre rencontre, saluaient notre présence dans la rue, et s’engageaient à batailler, à l’intérieur du Conseil, pour s’opposer à un tel dévoiement des deniers publics.
De fait, comme vient de nous le rapporter l’un d’entre eux, les élus FG et Verts membres de la Commission Industrie, en séance, ont fait valoir que le projet était rien moins qu’une collaboration aux crimes de guerre perpétrés par l’occupant israélien de la Palestine, et qu’ils n’hésiteraient pas à déposer une plainte devant la Cour Pénale Internationale (CPI) à La Haye, si le Conseil Régional persévérait dans la besogne.
Un avertissement salutaire puisqu’après réflexion, la Commission Industrie a décidé d’ajourner le vote de la subvention. Le dossier sera représenté le 10 février devant la Commission Permanente du Conseil Régional, mais il est d’ores et déjà frappé d’un avis défavorable.
La mobilisation paye ! Pas un sou pour les criminels de guerre !
CAPJPO-EuroPalestine

3000 colons envahissent des terres palestiniennes près de Bethléem, les fermiers qui protestaient attaqués par l'armée

Bethléem - 21-01-2011

Par Palestinian News Network 
Hier matin, environ trois mille colons israéliens ont envahi des terres agricoles appartenant à des villageois palestiniens près de Bethléem. Les fermiers d'Ertas et de Wadi Rahal se sont précipités sur leurs terres occupées par les colons. Les soldats israéliens, pour protéger les colons, ont tiré des grenades lacrymogènes sur les fermiers et en ont attaqué plusieurs. Ils ont arrêté Khalil Abu Sidah, 17 ans, mais l'ont relâché trois heures après.
Les soldats israéliens ont empêché les journalistes palestiniens de couvrir les incidents. Les villageois ont dit que les colons avaient apporté des tentes, ce qui indique qu'ils vont essayer d'installer un nouvel avant-poste.
Traduction : MR pour ISM 

Haaretz: l'Espagne le premier pays européen à reconnaître l'Etat palestinien

21/01/2011  
Selon le quotidien israélien Ha'aretz, citant des sources diplomatiques à New York « l'Espagne sera le premier pays en Europe occidentale, qui annoncera sa reconnaissance d'un Etat palestinien ».  
Selon les mêmes sources, la « reconnaissance » d'un Etat palestinien est d’une importance qui ne peut être ignorée, et aura une incidence sur d'autres pays en Europe.  
Les sources ont indiqué que le nombre des États qui annonceront leur  « reconnaissance » d'un État palestinien sera plus important que prévu. Selon ces sources " le gel du processus politique est en faveur  pour les Palestiniens."  
Des sources diplomatiques ont indiqué que « les estimations indiquent que la  reconnaissance des pays latino-américains d'un Etat palestinien est censé encourager la reconnaissance par 12 petit pays des îles des Caraïbes. Or,  même si elles sont petites,  elles ont le droit de vote à l'Organisation des Nations Unies similaire à la Chine et l'Inde ».  
Il était prévu aussi que les pays d’Asie et d’Afrique « reconnaissent » un Etat palestinien bientôt.
Ces mêmes sources indiquent que «  les hauts responsables palestiniens ont contacté le Honduras, le Guatemala et El Salvador afin de faire pression pour réaliser une déclaration de reconnaissance de l'Etat palestinien ».  
Les sources ont ajouté que «les Palestiniens préfèrent le vote de ladite déclaration à l'Assemblée générale des Nations Unies en Septembre, où il est assuré d'une majorité de l'initiative."
Lien 

Alliot-Marie persona non grata en Palestine : la vidéo

samedi 22 janvier 2011 - 06h:57
Al Jazeera
Michèle Alliot-Marie a été reçue comme une indésirable dans l’enclave palestinienne de Gaza. Selon la radio israélienne, elle aurait déclaré que l’Union Européenne devait condamner la capture de Gilad Shalit par la résistance palestinienne comme crime de guerre. Un démenti a ensuite été publié...  
La ministre française des Affaires étrangères a été contrôlée par des médecins israéliens, après avoir été frappée à la tête lors d’une visite houleuse à Gaza.
Des manifestants palestiniens ont assailli la voiture [blindée] de Michèle Alliot-Marie et à un certain moment elle a été aurait été bombardée avec des oeufs et des chaussures.
Ils réagissaient aux déclarations faites par Alliot-Marie qui aurait prétendu que la capture par le Hamas [mouvement de la résistance islamique] de Gilad Shalit, le soldat israélien qui possède également la nationalité française, était un crime de guerre.
Rapporté par Nicole Johnston d’Al Jazeera.
[On peut espérer que la colère exprimée par les Gazaouis servira de leçon à tout ces hypocrites des gouvernements occidentaux, lesquels - après avoir discuté coopération et contrats d’armement avec l’état sioniste - ne font le déplacement en Cisjordanie et à Gaza que pour simuler un quelconque intérêt pour le peuple de Palestine - N.d.T]
21 janvier 2011 - Al Jazeera - Vous pouvez consulter cet article à :
http://english.aljazeera.net/video/...
Traduction : Info-Palestine.net
Lien

Télégrammes du dossier Wikileaks sur l’attaque israélienne contre Gaza

samedi 22 janvier 2011 - 07h:06
Kathleen Christison
Les USA ont défendu le massacre.
(JPG)
Pendant plusieurs semaines et avec le soutien actif ou passif des puissances occidentales et de la plupart des pays arabes, l’entité sioniste s’était déchaînée contre la population de Gaza, assassinant enfants, femmes, vieillards et combattants de la résistance - Photo : AFP
Counterpunch a eu accès aux télégrammes du dossier Wikileaks relatif à l’attaque israélienne contre Gaza d’ il y a deux ans (opération Plomb durci, 27 décembre 2008 - 18 janvier 2009). Bien que les télégrammes se contentent de reprendre les communiqués de presse israéliens et donnent peu d’informations sur l’attaque israélienne ou sur les préparatifs qui l’ont précédée, ils montrent sous une lumière impitoyable que le gouvernement US est au service servile de la machine militaire israélienne.
Les télégrammes montrent nettement, s’il en était encore besoin, la position des USA par rapport aux attaques israéliennes lancées sans provocation contre les Palestiniens et ses autres voisins arabes. Bien que l’opération Plomb durci ait été lancée pendant les derniers jours de l’administration Bush et se soit terminée deux jours avant l’inauguration de Barak Obama, toutes les politiques de la nouvelle administration pendant les deux années qui ont suivi - notamment son rejet du rapport Goldstone présentant en détail les atrocités et les crimes de guerre israéliens pendant l’opération Plomb durci - ont appuyé à l’évidence les actions israéliennes.
Les télégrammes donnent un aperçu manifestement unilatéral de l’attaque israélienne. Comme ils tirent leurs rapports quotidiens principalement des médias israéliens, ils tiennent le compte des roquettes lancées sur Israël depuis Gaza et décrivent de façon dramatique « les poupées brûlées et les jouets détruits » dans un jardin d’enfants vide de Beersheba, touché par une roquette tout en passant pratiquement sous silence les bombardements aériens et les tirs d’artillerie intensive lancés par Israël contre Gaza, notamment contre sa population civile. On ne parle pas des enfants palestiniens brûlés et à peine des biens détruits à Gaza. Même les médias occidentaux ont couvert de façon plus exacte les pertes palestiniennes.
Les télégrammes de l’ambassade US ont fourni quelques renseignements sur les victimes palestiniennes, mais de façon négligeable. Un télégramme perdu dans la collection daté 10 jours environ après le début de l’attaque, cite une seule fois des rapports de la presse occidentale faisant état de 530 victimes palestiniennes. Ceci, à un moment où les télégrammes rapportaient la mort de cinq Israéliens. Les pertes israéliennes étaient sans cesse mises en évidence. Ce rapport, grosso modo de 100:1 entre les victimes palestiniennes et israéliennes, s’est maintenu pendant toute l’opération, mais il n’en a pas été fait état dans les télégrammes US. Dans quelques cas, les autorités consulaires US ont transmis les opinions de Gazaouis exprimant la détresse des Palestiniens, mais même alors le télégramme apportait une réserve à la déclaration d’un Gazaoui disant que sa ville subissait le feu de plus en plus nourri des tirs israéliens : « selon lui le feu israélien était ’aveugle’".
Chaque fois que les télégrammes mentionnaient un lieu précis à Gaza ayant été attaqué ou détruit, notamment les hôpitaux et les mosquées, les télégrammes répétaient les assertions israéliennes sans les remettre en question ; le 2 janvier par exemple, on mentionne que l’armée de l’air israélienne a détruit une mosquée « qui aurait servi de dépôt d’armes et de centrale de communication ». L’ambassade répète, sans exprimer le moindre doute, la position israélienne pendant toute l’opération alléguant que les responsables du Hamas regroupaient « certaines capacités de commandement et de contrôle » à l’hôpital Shifa de Gaza en se déguisant en médecins et en infirmiers.
La première collection de télégrammes montre l’a priori US en signalant, plusieurs jours avant le début de l’opération, que la pression était montée en Israël comme suite à la « riposte » aux attaques de roquettes en provenance de Gaza « depuis que le Hamas a annoncé la fin de l’accord de trêve « tadhiya », le 19 décembre ». En essayant d’imputer les hostilités au Hamas ils passent sous silence, ce qui n’était un secret pour quiconque suivait la situation à l’époque, que c’était Israël qui avait violé, le 4 novembre, la trêve en place depuis le mois de juin en lançant une incursion non provoquée à Gaza qui avait tué plusieurs Palestiniens. L’action du Hamas mettant fin à la trêve quelques semaines plus tard était une réaction à la violation israélienne.
Le parti pris étasunien le plus évident - seul exemple d’analyse ou de conseil politique dans cette collection de télégrammes - se manifeste aussi avant le début de l’opération « nous recommandons » écrit l’ambassadeur James Cunningham le 22 décembre « que le gouvernement US commence par condamner le caractère illégitime du gouvernement Hamas à Gaza, qui a pour politique de tirer ou de permettre à d’autres factions de tirer des roquettes et des mortiers sur des cibles civiles israéliennes, ainsi que sa décision de mettre fin à la période de calme de la ’tadhiya’. Cunningham semble confondre causes et effets : même si le pouvoir du Hamas était illégitime - ce qu’il n’est pas, ce parti ayant été démocratiquement élu trois ans plus tôt - on ne présume pas communément que l’illégitimité politique justifie un assaut militaire massif. Et surtout pas lorsque, comme les USA devaient le savoir, le Hamas n’avait pas provoqué les hostilités. Cunningham poursuit en recommandant le soutien du « droit d’Israël de se défendre ». Le Hamas apparemment n’a pas le droit de défendre les Gazaouis contre les attaques israéliennes.
L’ambassade calme sa conscience en disant « nous insistons sur notre souci du bien-être des civils palestiniens innocents et sur la volonté étasunienne de fournir un secours humanitaire d’urgence ». C’est la seule fois où on mentionne les civils palestiniens innocents dans toute la collection de télégrammes.
L’hypocrisie est flagrante. Le parti pris étasunien montré ici n’a de toute évidence rien de neuf. Mais cette fois, il est écrit noir sur blanc - ou plus exactement en filigrane : la diplomatie soutient le massacre et le génocide (terme utilisé par plus d’un commentateur juif ou non juif pendant l’attaque de Gaza). De telles atrocités sont justes aux yeux des USA si Israël les commet, mais elles ne sont pas permises au Hamas.
(JPG)
* Kathleen Christison est une ancienne analyste politique de la CIA et l’auteure de plusieurs livres sur la situation palestinienne, notamment Palestine in Pieces, écrit conjointement avec feu son mari ,Bill Christison. Vous pouvez lui écrire à l’adresse suivante :
19 janvier 2011 - CounterPunch - Cet article peut être consulté ici :
http://www.counterpunch.org/christi...
Traduction : Anne-Marie Goossens
Lien 

Michèle Alliot-Marie chahutée à son arrivée à Gaza

publié le vendredi 21 janvier 2011
AFP

 
A Gaza des manifestants rappellent à la ministre des Affaires étrangères françaises que des milliers de Palestiniens croupissent actuellement dans les prisons israéliennes [1].
"La chef de la diplomatie française, Michèle Alliot-Marie, a été chahutée, vendredi 21 janvier, par quelques dizaines de manifestants palestiniens à son arrivée à l’hôpital Al-Quds à Gaza, a constaté un journaliste de l’AFP. Les mêmes manifestants avaient auparavant jeté des chaussures et lancé des huées au passage de son convoi juste après son entrée dans la bande de Gaza, afin de protester contre des propos attribués à tort par le service arabe de la radio israélienne à la ministre.
Ces propos tenus en sa présence jeudi par le père du soldat israélo-français enlevé Gilad Shalit, Noam Shalit, qualifiaient sa détention au secret de "crime de guerre". Une trentaine de manifestants brandissant des banderoles bloquaient le poste de sécurité du mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza. "Il y a Gilad Shalit mais aussi 7 000 prisonniers palestiniens", pouvait-on lire sur l’une d’elles. Sur une vaste pancarte une photo de Mme Alliot-Marie était barrée d’un trait rouge avec l’inscription "Get out of Gaza" ("Sors de Gaza") [2].
Arrivés par bus devant l’hôpital, les manifestants ont ensuite poursuivi Mme Alliot-Marie jusqu’à l’entrée de l’établissement, où ils ont été maintenus à l’extérieur par le service d’ordre. Au milieu de la cohue, à l’entrée et à la sortie de l’hôpital, dont le service des urgences a été réhabilité en décembre grâce à l’aide de la France, la ministre des affaires étrangères française est restée souriante et imperturbable. Lors de sa rencontre avec Noam Shalit, Mme Alliot-Marie s’était engagée à intervenir auprès de l’Union européenne à "faire passer le message pour que le prisonnier reçoive des visites de la Croix-Rouge".
"METTRE UN TERME AU BLOCUS"
La France appelle à "mettre un terme" au blocus de la bande de Gaza "au nom des valeurs de liberté et de dignité", a affirmé la chef de la diplomatie française lors de sa première visite dans ce territoire palestinien. "Le blocus de Gaza engendre la pauvreté et nourrit la violence. Au nom des valeurs de liberté et de dignité que nous avons en partage, la France appelle Israël à y mettre un terme", a déclaré Mme Alliot-Marie lors d’un discours vendredi au Centre culturel français de Gaza.
La ministre des affaires étrangères française a réaffirmé que les frontières de 1967 constituaient la base des négociations israélo-palestiniennes pour l’UE, dans une interview publiée vendredi par le quotidien palestinien Al-Qods. Mme Alliot-Marie, en tournée au Proche-Orient depuis jeudi, a en outre indiqué avoir lancé une invitation pour le 3 février à toutes les parties concernées pour un dîner de suivi de la Conférence de Paris sur l’aide à l’Etat palestinien."
[1]
Après ce qui s’est passé à Gaza,

Madame le Ministre doit recevoir les parents du prisonnier franco-palestinien Salah Hamouri !
Justice !
Pas 2 poids 2 mesures !

[2] voir la vidéo de TF1 :

relayé par le Monde (avec vidéo) http://www.lemonde.fr/proche-orient...
Intro, ajout de photos (yahoo) et de note (message de JC Lefort, président de l’AFP) : CL, Afps