lundi 7 avril 2014

Cyber-attaque palestinienne contre Israël !!

IRIB - Selon le journal Yediot Aharonot, cité par Al Mayadin, de nombreux sites gouvernementaux ont fait l'objet ce lundi d'une vaste cyber offensive ! "Aucun groupe n'a encore revendiqué cette attaque mais il semblerait qu'il soit agi d'une riposte aux raids aériens et terrestres d'Israël contre Gaza et la Cisjordanie . Ce genre d'attaque n'est d'ailleurs pas sans précédent. 

S.Nasrallah:l’attaque anti israélienne est l’oeuvre du Hezbollah

Le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, a révélé dans une interview accordé au quotidien libanais As-Safir que l’explosion non revendiquée ayant visé une patrouille israélienne à la mi-mars est l’œuvre de la résistance islamique (Hezbollah).
Sayed Nasrallah a expliqué que cette opération- qui a couté la vie à un officier israélien et blessé 3 soldats- n'est qu'une partie de la riposte au raid israélien ayant visé un des sites de la résistance dans la région frontalière de Janta (Békaa).
Et d’ajouter : « Les Israéliens ont bien compris le message…il ne s’agit pas d’une question des règles d’engagement, mais de dissuasion ».
Pour le secrétaire général du Hezbollah, le dernier raid israélien contre Janta est une tentative de s’assurer de la réaction de la résistance après l’intervention du Hezbollah dans les combats en Syrie, et ce, dans le but de changer les règles d’engagement.
Il a dans ce contexte rappelé que quand la résistance a implanté deux engins à Labbouné (sud-Liban, en aout 2013), elle avait pour but de faire parvenir à l’ennemi sioniste qu'il ne lui est pas permis de changer les règles d’engagement, faute de quoi, la Résistance répliquera. 
Selon lui, si la résistance ne riposte pas au raid de Janta, « l’ennemi (israélien) viendra bombarder n’importe quel camion, objectif ou maison dans n’importe quel lieu sous prétexte qu’il bombarde des armes de haute technologie, et qu'il est engagé à frapper ce genre d’armes ».
Pas une nouvelle guerre
Répondant à une question, Sayed Nasrallah a écarté la possibilité qu’ « Israël » mène une nouvelle guerre contre le Liban. Il a assuré que les développements sur le terrain en Syrie inquiètent les Israéliens. 
" Ils craignent que cette expérience acquise par le Hezbollah, ce qui va les  pousser à emprunter de nouvelles voies en cas de guerre avec le Liban. Raison pour laquelle l’ennemi se concentre sur la région d’AlJalil (Galilée, frontalière du Liban)".
Les attentats terroristes
Par ailleurs, et concernant les attentats terroristes qui ont frappé le Liban ces derniers mois, il a fait savoir que leur danger  a fortement régressé.
Intervention en Syrie
Pour ce qui est de l’intervention du Hezbollah en Syrie, il a affirmé qu'il n’a aucun problème avec son public sur ce sujet.
Et d’ajouter : « au contraire une partie des Libanais qui était hésitante sur ce sujet a finalement tranché son choix en faveur de cette intervention. (…) Même une partie du public du 14 mars soutient notre intervention en Syrie pour protéger le Liban du danger des groupes takfiristes terroristes ».
Il a dans ce contexte affirmé avoir reçu en privé le soutien de nombreuses instances politiques et religieuses.
Le régime restera
Par ailleurs, Sayed Nasrallah a assuré que le renversement du régime en Syrie n'est plus de mise.

« Ils peuvent mener une guerre d’usure, tant qu’il y a des Etats qui financent, arment, et incitent dans ce sens. Mais, il n’y a pas dans l’horizon des preuves montrant que l’opposition est capable de s’impliquer dans une guerre d’envergure. Ce qui ce passe à Lattaquié et Kassab ne peut pas être nommé de la sorte. Les paroles sur une grande bataille à partir du sud de la Syrie sont plutôt une propagande qu’une réalité. L’expérience des trois années précédentes a prouvé que le régime n’est pas faible, et jouit d’un soutien populaire ».
« L’essentiel pour nous c’est de mettre fin à la guerre en Syrie, et je crois que nous avons surmonté le danger du démembrement de la Syrie », a-t-il encore dit.
Couper les relations avec l’Iran
Sayed Nasrallah a révélé que le président syrien a reçu des offres sérieuses on lui a demandé de couper ses relations diplomatiques avec l'Iran et les forces de la Résistance et de s'engager dans un compromis avec les Israéliens,  en échange de quoi son pouvoir ne sera nullement inquiété.
« Ce à quoi le président Assad a affiché une fin de non recevoir, et nous lui en sommes totalement reconnaissants », a-t-il clarifié.  
Contacts avec les pays arabes
Le numéro un du Hezbollah a dans ce contexte fait part de contacts en catimini entre un bon nombre des pays arabes et le régime syrien. Certains lui ont même dit: « nous sommes avec toi, résiste ».
Et de poursuivre : « Moi, je connais certains de ces pays qui affichent en public leur affinité avec l’opposition, alors que sous la table, ils incitent le régime à trancher rapidement la bataille sur le terrain ».
Interrogé sur la position russe, Sayed a estimé qu’après la crise en Crimée, elle sera plus ferme, "et la protection russe à la Syrie sera plus grande ".
Printemps arabe
Sur son approche vis-à-vis du Printemps arabe, Sayed Nasrallah a dit: « Au début, nous avons compris que les évènements en Tunisie, en Libye et en Egypte ont été déclenchés par la population et les jeunes, qui ont surpris les régimes, comme ils ont surpris les Américains, les Français, l’Occident, la communauté internationale, et les pays de la région.
Mais le manque de planification et l’absence des dirigeants et de projet a été exploités par des partis, des groupes et divers mouvements ».  
Démembrer l’Arabie
Il a indiqué qu’avant le soi-disant « printemps arabe », les Américains et plus ou moins les Français et les Britanniques discutaient sérieusement, selon des sources des pays du Golfe, de l’avenir de l’Arabie saoudite, et de la nécessité de la démembrer en plusieurs Etats.  
Source: AsSafir traduction par AlManar
http://www.almanar.com.lb

Le dernier recours d'Abbas et les pièges de l'oppression internationale

Par
La décision tardive de recourir aux institutions internationales (1) a été saluée comme une surprise par les médias, qui ont signalé un changement radical de la soumission à l'indépendance. Le Président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas est donc maintenant partiellement revenu sur sa décision préalable de renoncer à adhérer à des traités internationaux comme condition préalable au début des manœuvres diplomatiques lancées par les Etats-Unis.
Le dernier recours d'Abbas et les pièges de l'oppression internationale
John Kerry et Mahmoud Abbas (photo Jim Young/AFP)
Toutefois, les discussions ne sont pas officiellement rompues et tandis que la décision pourrait potentiellement élever le statut des Palestiniens au sein des organisations internationales, c'est loin d'être une démarche surprenante de la part d'Abbas.
L'Observateur permanent de la Palestine aux Nations-Unies, Riyad Mansour, a régulièrement évoqué l'intention de demander à adhérer aux traités internationaux et il n'y a pas lieu de célébrer la dernière déclaration comme une victoire ou une défaite. Le fait que Abbas donne la priorité aux négociations sur l'autonomie donne à la décision une impression de dernier recours qui, bien qu'elle ait été saluée comme une initiative positive, porte encore les stigmates de l'injustice infligée aux Palestiniens au cours de ces derniers mois, pendant lesquels le gouvernement de Netanyahu a saisi toutes les occasions pour étendre le projet colonial de peuplement.
Pour les Palestiniens, l'avantage le plus important réside dans la possibilité d'utiliser la plateforme des Nations-Unies pour transmettre leurs exigences sans avoir à se livrer à une exhibition de mendicité implorante. La légalité et la légitimité sont déterminées, au plan international, par les interprétations impérialistes du droit international, dont l'ONU est un complice volontaire. Idéaliser la liberté selon le discours a donné lieu à une persécution résolue des Etats rebelles qui est ensuite justifiée dans les interprétations du droit international, qui cherche à transformer l'oppression en valeur humanitaire. La Palestine ne fait pas exception à cette règle. Malgré des décennies de violence coloniale, l'ONU a résolument donné son soutien à l'abomination qu'elle a reconnue sous la forme de l'Etat d'Israël, suite aux atrocités de la Nakba.
Négocier une position digne et résolue dans ce réseau complexe requiert l'unité entre les dirigeants et le peuple - une unité que l'AP a maintes fois fragmenté dans sa quête d'apaiser Israël et les Etats-Unis. Jusqu'à présent, la décision récente reflète aussi une désintégration de la loyauté : les négociations ont été priorisées au détriment des Palestiniens et les demandes d'adhésion aux traités internationaux sont toujours entravées dans la pratique par le niveau de collaboration sécuritaire entre l'AP et Israël.
Conforme à la rhétorique internationalement acceptée, Abbas persiste à réfuter la confrontation par la résistance, bien que la résistance soit une composante nécessaire des vies des Palestiniens menacées par la violence coloniale. Pendant ce temps, le Hamas maintient ses appels à la résistance légitime comme un impératif.
La volonté d'adhérer aux traités, avec la possibilité de recourir à la Cour pénale internationale à l'avenir et de tenter ainsi de faire reconnaître la responsabilité d'Israël dans la commission de crimes de guerre n'est pas sans conséquence pour la direction palestinienne internationalement reconnue et le peuple qu'elle prétend représenter. La complicité internationale dans la promotion de crimes de guerre contre des nations résistantes est une récurrence historique qui parvient à recruter des complices dociles.
Dans le cas de la Palestine, la violence israélienne a été réaffirmée comme nécessaire pour sauvegarder l'Etat colonial contre une possible destruction. En l'absence d'une déclaration sur le démantèlement de la colonisation de la Palestine par Israël, les traités internationaux seront manipulés pour obliger davantage les Palestiniens à accepter des reliques et des symboles comme signes de liberté, en échange de l'abandon de la libération de la terre et de la population de l'oppression coloniale.
Le devoir d'Abbas envers les Palestiniens ne doit pas être circonscrit à l'époque contemporaine. Négliger la violence sioniste préméditée pour permettre l'établissement d'Israël revient à de la trahison.
Traduction : MR pour ISM
http://www.ism-france.org 

La vallée du Jourdain, un enjeu central dans l'entreprise sioniste de nettoyage ethnique en Palestine

Par
C'est déjà la troisième fois cette année que Atiya Bani Minna et les siens se retrouvent sans abri, leurs baraques de tôle rasées par les bulldozers israéliens. Mais les Palestiniens de la vallée du Jourdain demeurent attachés à leur glèbe, essentielle à la viabilité d'un Etat palestinien.
"Qu'est-ce qu'Israël nous veut ?", demande le patriarche quinquagénaire, qui vit avec sa famille élargie dans le nord de la vallée, au milieu d'une "zone de tir" affectée par l'armée israélienne à ses exercices militaires, un des nombreux secteurs interdits aux Palestiniens - avec les terres domaniales, les réserves naturelles et les colonies - soit près de 85 % de la région.
La vallée du Jourdain, un enjeu central dans l'entreprise sioniste de nettoyage ethnique en Palestine
Le 1er avril 2014, les forces de l'occupation ont démoli 13 maisons et abris dans la communauté de Khirbet Humsa, au nord de la Vallée du Jourdain.
"Nous ne faisons de mal à personne, alors pourquoi veulent-ils nous expulser ? Il n'y a personne d'autre que nous ici, mais ils viennent avec des chars, des bulldozers et des soldats pour nous évacuer de nos maisons", explique ce pasteur bédouin de la communauté de Khirbet Aïn Karzaliya, une longue barbe couvrant une grande partie de son visage buriné.
Dénoncée depuis des années par les organisations internationales et de défense des droits de l'Homme comme une tentative délibérée de déplacer la population palestinienne, la politique d'Israël dans les 60% de Cisjordanie sous son contrôle total (dits "zone C"), dont la vallée du Jourdain représente plus de 40%, n'a pas atteint cet objectif.
En témoigne une étude publiée en mars par le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) montrant que la population palestinienne en "zone C" avoisine les 300.000 personnes, soit presque le double des dernières estimations, en 2008. Plus de 18.000 vivent dans la vallée du Jourdain, dispersés en 68 secteurs habités, dont 54 communautés d'éleveurs ou de bédouins.
"Nous ne quitterons pas cette terre, malgré toutes leurs tentatives pour nous chasser", affirme Atiya Bani Minna. "En tant que Palestiniens, c'est notre patrie et nous n'en avons pas d'autre".


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1er avril 2014, Khirbet Humsa après le passage des forces terroristes de l'Etat colonial

L'Occupation israélienne justifie ces démolitions par l'absence d'autorisations de construire.
Dans le cas de Khirbet Aïn Karzaliya, "les structures concernées étaient illégales. Elles ont été bâties dans une zone d'entraînement au tir sans permis et ont été enlevées après que la Haute Cour de Justice a rejeté le recours intenté", a précisé le porte-parole de l'administration militaire israélienne.
Record de démolitions depuis 5 ans
Mais les Palestiniens et les organisations de défense des droits de l'Homme affirment que la population palestinienne de la "zone C" - dont seul 1% est dévolu au développement palestinien, selon l'ONU - est réduite à y bâtir sans autorisation, l'armée israélienne ne lui délivrant de permis de construire que très parcimonieusement.
L'exigence de l'entité sioniste de maintenir pour "raisons de sécurité" une présence militaire à long terme dans la vallée, sur la frontière avec la Jordanie, même après un accord de paix avec les Palestiniens, constitue l'une des principales divergences à la table des négociations de paix.
Les démolitions ont atteint en 2013 leur plus haut niveau en cinq ans dans la vallée du Jourdain, avec un doublement du nombre de structures rasées et de personnes déplacées par rapport à 2012 (de 172 et 279 contre 390 et 590), selon les statistiques de l'ONU.
"Israël considère la vallée du Jourdain comme un territoire israélien," explique Yaël Stein, avocate pour l'organisation israélienne de défense des droits de l'Homme B'Tselem. "Israël refuse de planifier la construction de maisons pour les Palestiniens ou de les raccorder à l'eau".
"Dans le même temps, il accorde des conditions très généreuses aux Israéliens qui vivent dans cette zone et les discriminations sont flagrantes", souligne-t-elle, en référence aux 9.500 colons de la région.
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Vue générale de la Vallée du Jourdain (Photo AFP)

Tout près de la ville autonome palestinienne de Jéricho, dans la colonie de Naomi, Yinon Rosenblum règne sur des rangées verdoyantes de menthe, de basilic et de concombres biologiques.
"J'ai déménagé ici avec le soutien de l'Etat, mais c'est aussi mon droit de vivre ici," déclare ce natif de Haïfa, dans le nord d'Israël, qui habite la colonie depuis sa fondation en 1982 et emploie aujourd'hui 20 ouvriers palestiniens.
"Il y a trois synagogues à Jéricho qui ont plus de 2.000 ans - trois, pas seulement une. Cela prouve que j'ai des racines ici," ajoute-t-il. "Les Palestiniens ont des droits, et je ne le conteste pas, mais j'ai aussi des droits, qui passent en premier". "Je ne crois absolument pas que la vallée du Jourdain fera un jour partie de l'Etat palestinien", assène-t-il.
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Serres des colons sionistes usurpateurs exploitées sur les terres volées aux Palestiniens dans la Vallée du Jourdain

Faiblement peuplée, la vallée représente la seule réserve foncière de Cisjordanie , susceptible d'absorber la croissance démographique naturelle et l'éventuel afflux de réfugiés palestiniens des pays avoisinants après un accord de paix.
C'est aussi là, dans le nord de la vallée, à Al-Bouqea, que les plans des architectes de l'édification d'un Etat palestinien situent la construction d'un aéroport, qui permettrait de désenclaver la Cisjordanie et de l'ouvrir sur le monde.
Toutes les informations sur l'entreprise de nettoyage ethnique des habitants indigènes de la Vallée du Jourdain par l'entité coloniale sur le site officiel Jordan Valley Solidarity.
Source : Al Manar

« On the side of the road » : Israël et la nécessité de nier

dimanche 6 avril 2014 - 13h:40
Louis De Geest 
Comment Israël a dû nier sa propre histoire pour parvenir à construire un véritable état juif : c’est ce que dévoile la journaliste Lia Tarachansky dans le documentaire « On the side of the road »*. C’est une perspective surprenante qu’elle nous donne sur l’âme du peuple israélien.
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Lia Tarachansky présente actuellement en Belgique son documentaire qui a été sélectionné pour la nouvelle édition du festival « Eye On Palestine »**. En tant que journaliste pour « The Real News Network », elle est un témoin privilégié de la situation dans son pays natal.
Lia Tarachansky : Ce film parle des gens qui ont exécuté le nettoyage ethnique de la Palestine et l’ont fait disparaître de la carte. Physiquement, par les opérations du nettoyage ethnique. Mais aussi passivement, comme c’est mon cas, en grandissant dans une colonie juive en territoire palestinien. Ma présence là-bas participait de la construction continuée d’un état israélien.
Le film est un rapport très personnel sur la négation collective dans la société israélienne. Il évoque ce que cela signifie, quand tout un peuple a commis un crime, devenu par la suite le plus grand tabou de notre culture. Le plus grand tabou de toute notre histoire, qui continue de suppurer comme une blessure ouverte que nous refusons de regarder ».
C’est la « guerre d’indépendance israélienne » de 1948 que vous visez ainsi ?
LT : La « guerre » de 1948, à la création de l’état d’Israël, en est le symbole. Comment la naissance de notre état n’a pu survenir qu’en chassant d’autres gens de leur terre. Mais quand on nie aussi longtemps et aussi intensivement, cela devient explosif.
C’est ce qui a mené en 2009 à la « Loi anti-Nakba »**, loi qui interdit aux gens en Israël d’évoquer cette partie de l’histoire. A l’heure actuelle, le sujet tabou est donc si puissant et menace si fort d’exploser que les pouvoirs publics se sont sentis obligés d’élaborer une loi qui interdit aux gens de le déplorer.
Qu’est-ce que les autorités craignent tellement de la part de personnes ressentant du regret ?
LT : La raison c’est que, jusqu’à présent, nous avons parfaitement réussi à piloter l’élaboration de l’image autour d’Israël. C’est une nation de juifs désemparés qui ont survécu à l’Holocauste dans une jungle pleine d’arabes terroristes, islamistes... Voilà le récit que nous avons créé et c’est l’histoire que la plupart des gens dans le monde continuent à croire.
Mais si l’on étudie de plus près 1948, on commence à se rendre compte qu’à chaque étape du développement de notre état, nous avions des possibilités de nous intégrer dans notre région. Il y a eu d’innombrables moments que nous aurions pu saisir pour devenir un état de même valeur au Moyen-Orient. Des démarches que nous n’avons jamais entreprises, parce que nous étions concentrés sur l’isolement et sur la création d’ennemis.
Aujourd’hui, grâce à l’internet, grâce aux nouveaux historiens [« postsionistes »] et grâce au travail accompli par différentes organisations***, il n’est plus possible de dire que nous ne connaissions pas l’histoire de l’état israélien.
Des gens qui ont perpétré des nettoyages ethniques sont toujours en vie. Et beaucoup de réfugiés palestiniens de l’époque, leurs enfants et leurs petits-enfants, attendent encore toujours qu’on leur rende justice. C’est encore et toujours le point d’achoppement crucial dans les négociations de paix. Jusqu’à ce jour, c’est l’élément qui fait toujours échouer les pourparlers.
Pourquoi Israël ne peut-il regarder le problème en face ?
LT : Ce n’est pas seulement un problème, c’est le problème. La question est de savoir comment, au XXIème siècle, on peut s’efforcer de construire un état ethniquement pur. Et si une telle chose est moralement défendable. Dès qu’on se met à poser ce genre de questions, le projet d’état israélien perd toute sa légitimité. C’est bien pour cela que la Loi anti-Nakba a été créée. Afin que les gens n’accordent pas leur attention à cette question en la déplorant. Mais les arabes ne déplorent pas l’existence de l’état d’Israël. Ils pleurent la perte de l’état palestinien.
Vu ainsi, le récit israélien est aussi très confrontant pour l’Occident. Selon moi c’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’Europe est tellement hésitante à s’occuper de ce conflit. Parce que les européens y reconnaissent leurs propres expériences. Il y a cent ans, par exemple, une grande partie des Italiens ont quitté leur pays pour partir en Amérique. Aujourd’hui, beaucoup d’Africains partent pour l’Italie. Mais la raison pour laquelle les Italiens sont tellement braqués contre ces nouveaux immigrants, c’est qu’ils ont peur que leur culture ne perde ainsi sa spécificité.
En ce sens, on peut voir Israël comme un agrandissement de problèmes qui se jouent partout dans le monde, comme un laboratoire à partir d’où nous allons vers un monde globalisé.
Dans la bande-annonce nous voyons un parlementaire dire : ‘You want to create a state for all its citizens, but you won’t succeed, we will stop you’. [Vous voulez créer un état pour tous ses citoyens, mais vous ne réussirez pas, nous vous stopperons »]. Pour un étranger ces paroles sont hallucinantes …
LT : C’est la forme la plus crue, la plus authentique autour de laquelle pivote l’idéologie israélienne. Pour un état juif, une majorité juive est indispensable. Pour une majorité juive, une minorité non juive. La meilleure manière de l’obtenir, c’est le nettoyage ethnique.
Si vous suivez cette logique jusqu’à sa conclusion inéluctable, il n’y a en fait que deux issues. Soit un état démocratique, soit un état juif basé sur la purification ethnique.
1er avril 2014 - Uitpers - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.uitpers.be/index.php/int...
Traduction : Info-Palestine.eu - AMM

Une vie tragique qui reflète l’histoire de la Palestine

lundi 7 avril 2014 - 05h:39
Yousef M. Aljamal - The Electronic Intifada 
Mouhammad est un réfugié de la seconde génération qui a un passé tragique de déplacements forcés et d’aliénation.
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Réfugiés palestiniens en Syrie en 1948 - Beaucoup de Palestiniens ont été confrontés à de multiples déplacements depuis le premier exil forcé de leurs familles chassées de Palestine - Photo : Nations Unies
Il est né et a grandi en Irak dans une famille palestinienne chassée de son village d’Aqir en Palestine historique.
Le 4 mai 1948, Aqir a été envahi par une milice sioniste qui a tué et kidnappé ses habitants et détruit leurs maisons. La plus grande partie des villageois se sont enfuis et ceux qui sont restés ont été chassés quelques semaines après.
En décembre de la même année, la nouvelle armée israélienne, craignant le retour des Palestiniens bannis, avait déjà installé des Juifs qui venaient d’immigrer en Israël dans les maisons du village, comme le relate l’historien Benny Morris dans son ouvrage : L’origine du problème des réfugiés palestiniens doit être repensée*.
Aujourd’hui, les Israéliens connaissent Aqir sous le nom de Kiryat Ekron.
En écoutant Mouhammad, qui nous a demandé de ne pas révéler son identité pour des raisons de sécurité, les mots du romancier palestinien, Ibrahim Nasrallah, me sont venus à l’esprit : "Il nous faudrait des coeurs beaucoup plus gros pour pouvoir contenir tant de malheur."
L’histoire de la Palestine, de 1948 à nos jours, est toute entière contenue dans l’histoire de Mouhammad.
“Mourir dans le désert”
Quand les Etats-Unis ont envahi l’Irak en 2003 Mouhammad s’est enfui en Jordanie. Là il a été enfermé quatre mois dans le camp de réfugiés de al-Rweished dans le désert à la frontière entre l’Irak et la Jordanie.
Cet homme élancé qui semble avoir la quarantaine a perdu son fils aîné atteint de leucémie dans ce camp. Mouhammad a finalement réussi à entrer en Jordanie parce qu’il était marié avec une palestinienne jordanienne.
"L’histoire a fait beaucoup de bruit dans les médias. Ils se sont mis à parler de l’enfant d’un Jordanien en train de mourir dans le désert", se souvient-il.
Sous la loi jordanienne, l’époux non jordanien d’une femme jordanienne n’acquiert pas la citoyenneté ni le droit de résidence qui va avec, mais les Palestiniens du camp qui étaient mariés à des Jordaniennes bénéficiaient d’une exception royale et pouvaient entrer dans le pays tandis que les autres Palestiniens restaient des années dans le désert.
La plupart des réfugiés furent finalement envoyés au Brésil. La situation en Jordanie n’était pas bonne et Mouhammad ne parvenait à trouver du travail pour nourrir sa famille. Ils ont été obligés de rentrer en Irak. Mais à cause des luttes entre factions qui ont suivi l’invasion étasunienne, il était impossible de trouver du travail et de vivre en Irak. En 2006, Mouhammad et sa famille émigrèrent en Syrie.
Hélas, la crise syrienne qui s’est déclenchée en mars 2011 a obligé la famille à déménager une fois de plus.
En novembre 2013, Mouhammad qui était en train de chercher de la nourriture a été arrêté à un checkpoint et appréhendé par l’armée syrienne.
Torturé en prison
Mouhammad a été torturé pendant 40 jours et il a perdu 30 kg.
Quand je l’ai rencontré, Mouhammad m’a décrit les terribles conditions de sa détention dans une prison misérable et surpeuplée : “On était obligé de se serrer pour laisser de la place aux blessés.”
Au bout de 40 jours, Mouhammad a dû choisir entre être envoyé dans une prison en Irak, son pays de naissance, ou être déporté dans un pays qui voudrait bien de lui.
Sa femme a dû vendre ses bijoux pour lui acheter un billet d’avion et payer des pots de vin aux officiers de sécurité. L’Egypte a refusé de le laisser aller à Gaza parce qu’il n’avait pas de carte d’identité palestinienne (ces cartes sont délivrées par Israël par l’intermédiaire de l’Autorité Palestinienne), bien qu’il ait été en possession d’un passeport palestinien délivré par l’Autorité Palestinienne.
Un appel de Gaza
Hisham, un étudiant palestinien de Kuala Lumpur a reçu un appel de sa famille de Gaza lui disant qu’un Palestinien en provenance de Syrie dont la mère habitait à côté de sa famille à Gaza, devait arriver en Malaisie le jour suivant.
Hisham a couru à l’aéroport le jour suivant avec une pancarte où était marqué le nom de Mouhammad. Un homme qui descendait de l’avion lui a fait signe. C’était Mouhammad.
Il s’est joint à un groupe de Palestiniens et c’est là, en Malaisie, que je l’ai rencontré. Une fois installé Mouhammad a appelé sa famille en Syrie, Palestine et Irak. Puis il a appelé les ambassades de tous les pays pour essayer d’obtenir un visa. Mais elles ont toutes refusé.
Il est resté en Malaisie au delà de son permis de séjour et a dû payer une lourde amende. On lui a donné une semaine pour quitter le pays et on lui a interdit d’y revenir avant deux ans. Son frère lui ayant obtenu un visa de tourisme pour l’Irak, il a décidé d’y repartir.
Amertume
Mouhammad parle de la situation des Palestiniens avec amertume : “Quand la crise a éclaté en Syrie, cela a été très dur pour les Palestiniens. Une partie des Syriens nous accusait de soutenir le régime syrien et l’autre de le trahir.”
En février dernier Mouhammad a réussi avec de l’aide à réunir assez d’argent pour acheter un billet pour l’Irak.
Mouhammad sait ce que c’est d’être palestinien : sa famille est en Syrie, il n’a ni futur, ni alternative, il est ballotté d’un endroit à un autre ; son père a été chassé de son village natal de Palestine par des gangs sionistes et il est né en exil.
Il sait ce que c’est que d’avoir perdu sa patrie et d’être un éternel réfugié toujours en quête d’un passeport. Il sait ce que c’est que de se sentir coupable d’être palestinien, lui dont le fils est mort dans le désert et la famille échouée en Syrie. Il sait ce que c’est que la torture.
Il sait ce que c’est que de n’avoir nulle part où aller. Mais le pire de tout c’est que toute la famille soit séparée : ses frères et lui sont en Irak, ses enfants et sa femme en Syrie et sa mère et son cœur en Palestine.
* Yousef M. Aljamal est un traducteur basé à Gaza où il tient un blog. Il est l’un des deux traducteurs de The Prisoners’ Diaries : Palestinian Voices from the Israeli Gulag.
Note :
* The Birth of the Palestinian Refugee Problem Revisited.
28 février 2014 - The Electronic Intifada - Pour consulter l’original : http://electronicintifada.net/conte...
Traduction : Info-Palestine.eu - Dominique Muselet

89 Gazaouis visitent leurs fils prisonniers à Rimoun

Gaza – CPI
89 Gazaouis parmi les proches des prisonniers palestiniens dont 19 enfants qui ont moins de 19 ans sont partis lundi à l'aube rendre visite à leurs fils détenus dans les prisons de l'occupation israélienne.
Nasser Najjar, le porte-parole du CICR à Gaza, a déclaré que 89 des membres de familles des captifs Gazaouis se sont dirigés pour rendre visite leurs fils prisonniers dans la prison de Raimoun et qu'il y a 19 enfants qui ont moins de 10 entre eux dans une visite cible 54 captifs.
Il est à noter que les captifs Gazeaouis sont interdits de recevoir les visites de leurs proches depuis plusieurs années sous de faibles prétextes et que l'occupation permet actuellement à un petit nombre de familles de visiter leurs fils captifs via le CICR.

Centre de Gaza : Un soldat israélien blessé dans une explosion

Gaza – CPI
Un soldat israélien a été blessé le lundi matin 7/4 dans une explosion ciblant un bulldozer militaire dans le centre de la Bande de Gaza.
Un témoin oculaire a déclaré qu'un bulldozer militaire a envahi ce matin les terres des citoyens palestiniens à l'est du village de Dohr Dick dans le centre de la Bande de Gaza et a été touché par une explosion lorsqu'il effectuait des creusements à l'extérieur de la clôture frontalière.
 Après l'explosion, le bulldozer a arrêté le travail, alors que des renforcements militaires sont arrivés sur les lieux accompagnés par une ambulance pour évacuer le soldat blessé, selon le témoin.
Le témoin a vu le soldat blessé porté par les autres soldats qui l'ont mis dans l'ambulance.
Il est à noter que cette région est ciblée par de grandes pelleteuses depuis quelques jours sans reconnaissance israélienne de blessés ou victimes.
La région du centre de la Bande de Gaza a vu une invasion israélienne et l'explosion d'une charge explosive découverte par les forces armées occupantes sur la clôture de séparation, selon les sources israéliennes.

Nord d'Hébron : Deux palestiniens kidnappés par l'occupant

Hébron – CPI
Les forces armées de l'occupant israélien ont arrêté le lundi à l'aube 7/4 deux jeunes hommes palestiniens du village de Biet Amr au nord de la province d'Hébron en Cisjordanie occupée, dont l'un est un étudiant.
L'agence de presse "Safa" a cité du porte-parole du Comité populaire pour la lutte anti-mur et la colonisation dans le village de Biet Amr, Mohamed Awadh, que les forces armées occupantes ont kidnappé deux jeunes hommes de 19 ans.
Les soldats israéliens ont cassé l'ordinateur de l'un d'entre eux, avant de fermer la rue dans la région envahie.
Des importantes forces de l'armée de l'occupant israélien ont pris d'assaut le lundi à l'aube la région d'Assidah à l'est de Biet Amr avec les dizaines de soldats, après avoir envahi plusieurs maisons lorsque les citoyens dormaient.
Lors des invasions, des altercations verbales se sont produites entre les habitants des maisons et les soldats israéliens qui ont utilisé la violence contre eux.

L'extrémiste Fijlin envahit el-Aqsa à la tête d'un groupe de colons

Jérusalem occupée – CPI
 La Fondation d'al-Aqsa pour les legs pieux et le patrimoine a déclaré que Fijlin a envahi al-Aqsa et est monté sur le Dôme du Rocher pour prendre quelques photos, puis il est rapidement sorti via la porte de Silsilah, en voyant que les fidèles et les étudiants de la mosquée se préparaient à lui faire face.
Elle a ajouté que qu'en même temps a eu lieu l'invasion de 50 colons avec leurs enfants dans les esplanades d'al-Aqsa, où ils ont effectué une tournée dans les différentes parties de ses esplanades, soulignant qu'il a observé ces derniers jours le fait que les colons accompagnement leurs enfants lors des invasions dans al-Aqsa.
La Fondation a souligné que les autorités de l'occupant israélien ont imposé des restrictions renforcées sur l'entrée des citoyens, en particulier les jeunes hommes via les portes principales de la mosquée.
Fijlin a déjà annoncé son intention de prendre d'assaut al-Aqsa aujourd'hui dans le cadre des préparations pour la fête de la Pâques juive qui a lieu le 14 avril.
Il est à noter que les leaders des groupes juifs ont appelé à faire des sacrifices à cette occasion dans les esplanades de la mosquée et exhortant la police à fournir une atmosphère appropriée pour accomplir les rituels et les prières talmudiques dans les esplanades de la mosquée.

Gaza : des citoyens palestiniens échappent de peu à un bombardement

Gaza – CPI
Des témoins oculaires ont déclaré au correspondant du CPI que le bruit d'une explosion a été entendu et les nuages de fumée ont été vus près du site militaire au sud-est du camp de Maghazi.
Les témoins ont ajouté que le char a lancé un obus sur un groupe de citoyens non armés qui étaient sur une colline contre le site militaire, provoquant la panique dans leurs rangs, après avoir échappé à une morte certaine.
6 bulldozers militaires et trois chars ont pénétré sur des dizaines de mètres ce matin à partir du site de Kisouffim dans les terres des citoyens palestiniens, sous des tirs, et ont entamé des creusements des terres des citoyens.
Les frontières de la Bande de Gaza voient des mouvements actifs de l'occupations et des incursions fréquentes dans les différentes régions sur les frontières, avec des tirs et des creusements.

Yatta: Invasions et attaques des colons

Hébron – CPI
Le militant du Comité de la résistance anti- colonisation, Ratib Jabour, a déclaré à notre CPI que les forces armées occupantes ont pris d'assaut, à l'aube, la région de Rouqa au nord de Yatta et ont perquisitionné les maisons des citoyens palestiniens, en sabotant les contenus.
Il a ajouté que les colons extrémistes ont pâturé, hier soir, leurs moutons dans des terres agricoles appartiennent aux citoyens palestiniens dans la région de Wadi Rakhim, à l'est de Yatta, ce qui a causé le sabotage de certains produits d'été sur une superficie de 5 dunums appartiennent au citoyen Eiz Mohamed Khalil.

La Knesset confirme son insistance pour imposer la souveraineté israélienne sur el-Aqsa

Jérusalem occupée – CPI
Le vice-président de la Knesset israélienne, Moshé Fijlin, a annoncé dans sa page au Facebook qu'il poursuivra ses mobilisations sur tous les niveaux pour imposer la souveraineté israélienne sur toute la superficie de la mosquée bénie d'el-Aqsa et pour ouvrir le Mont du Temple devant tous les Juifs pour y accéder en permanence.
Fijlin a déjà envahi la mosquée bénie d'el-Aqsa, le lundi matin 7/4, avec un groupe de colons juifs sous la protection de la police israélienne, et a déclaré après l'invasion que la police a prouvé aujourd'hui qu'il est possible d'imposer la souveraineté juive sur le Mont du Temple, mais si nous l'avons.
De son côté, la Fondation d'el-Aqsa pour les legs pieux et le patrimoine a considéré que ces déclarations sont officielles et ne représentent pas une personne lui-même, mais la politique complète de l'occupation et les autorités israéliennes.
Elle a souligné dans un communiqué que ces déclarations provocatrices confirment que la mosquée sainte d'el-Aqsa s'expose plus que jamais de temps en temps à un grand danger, tout en insistant que l'existence islamique quotidienne à el-Aqsa sera la réponse appropriée à telles déclarations fâcheuses.

Haniyeh reçoit un appel d'el-Ahmed et accueille sa visite

Gaza – CPI
Le gouvernement palestinien a déclaré dans un bref communiqué dont notre CPI a obtenu une copie, le lundi 7/4, qu'à partir l'insistance sur l'unité du rang national et protéger la cause nationale, le Premier ministre a accueilli la délégation qui visite la Bande de Gaza.
Le porte-parole du gouvernement, Ihab Ghoussain, a déclaré qu'on s'apprête pour l'accueil de la délégation à la Bande de Gaza.
Abbas a déjà décidé dans sa dernière réunion, à Ramallah, d'envoyer une délégation composée de 5 personnalités à la Bande de Gaza pour discuter avec le mouvement du Hamas comment mettre fin au dossier de la réconciliation nationale par l'accord sur la formation d'un nouveau gouvernement et l'organisation des élections générales.
La délégation comprend le président du bloc parlementaire du mouvement du Fatah, Azzam el-Ahmed, le secrétaire de l'initiative nationale palestinien, Dr. Mousatafa Barghouthi, le secrétaire général du parti de Chaab, Bassam Salehi, le secrétaire général du front arabe de la libération, Jamil Chahadeh et le président du forum national, Mounib el-Masri.

Haniyeh rassure aux conditions des camps palestiniens au Liban

Gaza – CPI
Haniyeh a exprimé son regret envers les martyrs et les victimes des Palestiniens dans le camp "Almeiah et Meiah" et a exprimé ses chaleureuse condoléances aux familles des victimes et a souhaité le prompt rétablissement pour les blessés.
Il a appelé toutes les forces et les factions nationales et islamiques palestiniennes dans les camps au Liban à unifier le rang et mettre fin aux divergences et ne pas recourir aux armes pour résoudre les différences internes.
Le Premier ministre a insisté sur l'importance de maintenir la sécurité des camps et leur stabilité et son appui à l'Unité du Liban, la sécurité et sa stabilité, confirmant le soutien de son gouvernement au côté du peuple palestinien au Liban et de soutenir sa fermeté via l'approbation des droits civils et humanitaires, jusqu'à la retour dans leurs foyers en Palestine.
Haniyeh a exprimé son soutien à l'initiative palestinienne lancée par les forces et les factions nationales et islamiques, il y a plusieurs jours, dans le camp d'Ein Helwah, dans le but de protéger l'existence palestinienne au Liban et renforcer les relations bilatérales Libano-palestiniennes.
Il est à noter que 8 réfugiés palestiniens sont tombés en martyre, alors que 10 autres ont été blessés dans des affrontements armés éclatés aujourd'hui dans deux groupes armés dans le camp "Almeiah et Meiah".
Les affrontements se sont produites en raisons des précédentes différences entre un groupe appartient au mouvement du Fatah et un autre appartient à Ansar Allah, selon la chaîne "Sky News".
L'agence de presse "Qods Press" a déclaré que les morts sont des partisans du leaders licencié du Fatah, Mohamed Dahlan, dont le leader Ahmed Rashid, le leader du groupe des Brigades d'Awda au camp.
Notons qu'un affrontement parallèle a eu lieu dans le camp camp entre les deux groupes, il y a deux semaines, ce qui a abouti à deux morts.

Nouvelle rencontre des négociateurs israéliens et palestiniens lundi

Une nouvelle rencontre tripartite entre négociateurs israéliens et palestiniens et médiateurs américains se tiendra lundi, a-t-on appris de sources américaine et palestiniennes proches des discussions.
Une réunion a eu lieu dans la nuit à Jérusalem entre la ministre israélienne de la Justice Tzipi Livni, chargée des négociations, et le négociateur en chef palestinien Saëb Erakat avec l'émissaire américain Martin Indyk, pour tenter de sauver les pourparlers de paix avant l'échéance du 29 avril.
"Les négociateurs israéliens et palestiniens se sont rencontrés la nuit dernière pour discuter des moyens de surmonter la crise des pourparlers. La réunion a été constructive et sérieuse et les deux parties ont demandé aux Etats-Unis d'en tenir une autre aujourd'hui (lundi) pour continuer cet effort", a affirmé un responsable américain sous le couvert de l'anonymat.
La rencontre de lundi a été confirmée à l'AFP de sources palestiniennes proches du dossier sans précision de lieu ni d'horaire.
Israël a refusé de libérer le 29 mars comme prévu un dernier contingent de prisonniers, en vertu de l'accord conclu en juillet sous l'égide du secrétaire d'Etat américain John Kerry pour relancer les négociations de paix, réclamant désormais des garanties de leur prolongation au-delà du 29 avril.
Le président Mahmoud Abbas a réagi en signant le 1er avril les demandes d'adhésion de la Palestine à 15 conventions et traités internationaux.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a menacé dimanche de prendre des "mesures unilatérales" en réponse à toutes les mesures unilatérales qu'ils (les Palestiniens) prendront".

Hamas : les tentatives de l’AP de renoncer à la résistance ne servent que l’occupation

Gaza – CPI
Le Mouvement de la résistance islamique "Hamas" a dénoncé le ciblage des dirigeants et des partisans du mouvement, leur enlèvement et leur torture dans les prisons de l'autorité palestinienne.
Dr.Fawzi Barhoum, porte-parole du "Hamas", a affirmé dans une déclaration à la presse écrite dont une copie a été reçue par le «Centre Palestinien d'Information », le dimanche (6/4) : " Au moment où Abbas et le Fatah parlent d'unité, de réconciliation et d’envoyer un comité à Gaza pour un discuter, les dispositifs de sécurité de l'autorité, continuent leurs campagnes d'enlèvement et de torture des dirigeants et des partisans du Hamas en Cisjordanie, en particulier le chef du Mouvement Nazih Abou Aoun, méprisant tous les appels et les revendications populaires des factions des organisations humanitaires pour sa libération et la fin des arrestations politiques ".
Barhoum a ajouté que «la poursuite de cette politique de génocide de la résistance et du pluralisme politique pratiqué par les services de sécurité du Fatah, en Cisjordanie, révèlent que les intentions du mouvement Fatah et son président Mahmoud Abbas ne sont pas sincères et ne visent pas à atteindre la réconciliation. Leur politique ne sert que l'ennemi sioniste ».

Le Hamas appelle les pays arabes à ne pas couvrir la continuation des négociations

Gaza – CPI
Le porte-parole du mouvement du Hamas, Fawzi Barhoum, a appelé les ministres arabes des affaires étrangères qui se réuniront, le mercredi prochain, à prendre une position officielle conformément avec les ambitions du peuple palestinien refusant les négociations continues entre l'AP et l'occupant israélien.
Barhoum a dit dans une déclaration de presse dont notre CPI a obtenu une copie que la position arabe doit être en conformément de manière complète avec les désirs du peuple palestinien qui refuse la reprise des négociations avec l'ennemi israélien sous toute justification et donc les pays arabes sont aujourd'hhui appelés à ne pas couvrir la prolongation de ces négociation parce que cela représentera un délai supplémentaire à l'ennemi pour liquider la cause palestinienne et achever son projet judaïque.
"Il faut user tous les papiers de pressions juridiques et médiatiques, diplomatiques et politiques et aussi sécuritaires possédées par les arabes pour stopper les crimes israéliens, briser le blocus imposé sur la Bande de Gaza et renforcer la fermeté des Palestiniens", a-t-il ajouté.
Le porte-parole du mouvement du Hamas a appelé le président de l'AP, Mahmoud Abbas et le mouvement du Fatah à prendre une position nationale responsable de cesser ces négociations inutiles et adopter une stratégie nationale basée sur le choix de la résistance et l'unification du rang intérieu, également d'oeuvrer pour reprendre le soutien et la profondeur arabo-islamique officielle et populaire, notamment le soutien des organisations pour la cause palestinienne.

Abou Zouhri critique l'engagement de l'AP aux négociations

Gaza – CPI
Le porte-parole du mouvement du Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri, a considéré dans une déclaration de presse écrite dont notre CPI a obtenu une copie que cette option est une continuation de la politique de la manipulation du sort national. Il a appelé à annoncer l'arrêt des négociations et de les quitter pour maintenir les intérêts et les droits nationaux.
Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Rodainah, a assuré que Mahmoud Abbas est encore engagé aux négociations avec le côté israélien sous l'égide des Etats-Unis.
 Abou Rodainah a dit: "Livni sait bien que le président Abbas est encore engagé véritablement et sérieusement aux négociations pour parvenir à la paix juste et globale, selon ses allégations, ce qui fini l'occupation et conduit à la création d'un Etat Palestinien avec la ville occupée de Jérusalem comme capitale éternelle".