samedi 27 novembre 2010

Israël « capitale des écoutes mondiales »

Jeudi 25 Novembre 2010 
D’abord appelée Unité 848 l’Unité 8200 est la plus importante Unité israélienne de collecte et décriptage de données dont certaines de ses activités sont dissimulées au cœur d’une « réserve naturelle et touristique » celle du Mont Avital/Tall Abu an Nada, que les « yeux » hyper fouineurs mais pour une fois volontairement aveugles de Google omettent dans ses données satellitaires.
Mont Avital et ses installations d'espionnage face à la Syrie
Mont Avital et ses installations d'espionnage face à la Syrie
D’abord appelée Unité 848 l’Unité 8200 est la plus importante Unité israélienne de collecte et décriptage de données dont certaines activités sont dissimulées au cœur d’une « réserve naturelle et touristique » celle du Mont Avital/Tall Abu an Nada, cachées même aux « yeux » hyper fouineurs mais pour une fois volontairement aveugles de Google.
Dans les années 90 l’armée israélienne a recruté des centaines de hackers leur donnant le choix entre intégrer l’Unité 8200 ou aller en prison. L’Unité 8200 est l’unité la plus importante de l’armée israélienne comprenant plusieurs milliers de soldats.
Chargée des activités SIGINT interception, enregistrement et décodage de signaux l’Unité 8200 est sous commandement du Brigadier Gl N. Bien que ses quartiers généraux se situent à Camp Glilot à Tel Aviv certaines de ses installations d’écoutes se trouvent sur la base Urim dans le Negev à 30Km de Beersheva mais aussi, ce dont on parle beaucoup moins car particulièrement bien camouflées dans une « réserve naturelle et touristique » dans le ventre du Mont Avital sur les hauteurs du Golan syrien occupé avec des annexes dans le même secteur sur le Mont Bental et le Mont Hermon.
Ces dernières installations épient 24h sur 24 tous les signaux émis en Syrie et au Liban, tout type de communications téléphoniques, internet etc... Cette activité intense d’espionnage a lieu dans un environnement touristique de camouflage particulièrement actif celui principalement de la colonie(kiboutz) de Merom Golan qui a développé des activités touristiques comme un centre équestre avec des chambres d’hôtes, saloon restaurant style Farwest et d’autres activités de randonnées nature.
Merom Golan a été crée en 1967 juste après la guerre des six jours mais cette colonie a été installée là où elle se trouve actuellement dans le cratère du Mont Avital pour des raisons stratégiques surtout pour fournir une couverture civile à des activités militaires d’espionnage intense high tech développées ultérieurement après la guerre de Kippour par l’Unité 8200. Les civils de Merom Golan avait été évacués dans la panique le premier jour de la guerre de Kippour en 1973, les réservistes du kibboutz mobilisés sur place s’y étaient terrés pendant plusieurs jours alors que des unités de tankistes étaient décimées pour ressortir de leurs trous à rats après que l’armée israélienne ait reçu le renfort de l’armée américaine en troupes ( soldats US juifs) et en armement sans lesquels Israël aurait été vaincu.
Toutes les activités SIGINT de l’Unité 8200 sur le Golan sont regroupées dans un système de galeries creusées à l’intérieur du Mont Avital véritable fourmilière avec ces différents niveaux. C’est dans le ventre du Mont Avital que s’activent tous ces espions et hackers de l’armée israélienne qui utilisent les données collectées par les grandes antennes extérieures (voir photos) les traitent et les manipulent grâce à du matériel informatique et high tech des plus perfectionné au monde.
On parle peu de cette base de l’Unité 8200 dans le ventre du Mont Avital - même les « yeux » satellitaires hyper fouineurs de Google la dissimulent pour ne laisser voir que la colonie de Merom Golan - car c’est la raison principale - avec les réserves d’eau du Golan - pour laquelle les gouvernements israéliens successifs ont refusé de rendre le Golan occupé à la Syrie. Le parlement israélien vient tout juste de voter en toute illégalité une loi exigeant un referendum pour la restitution du Golan.
Ces dernières années, les activités de l’Unité 8200 se sont intensifiées dans le monde virtuel avec la création d’une nouvelle Unité placée sous le commandement du col A. ancien commandant de l’unité spéciale des renseignements militaires lui-même sous commandement du Brigadier Gl. N.
Les champs d’action de cette nouvelle Unité intégrée à l’Unité 8200 : tous les systèmes technologiques les ordinateurs, les réseaux de communication internet, de téléphonie mobile et fixe, les bases de données, les centres de commande et autres systèmes vitaux gérant les infrastructures industrielles, électriques, nucléaires, des communications, des ministères gouvernementaux, les centres financiers, et aussi les centres de commandement militaire. Cette nouvelle Unité est aussi chargée de la défense de systèmes vitaux israéliens.
L’Unité 8200 qui a surnommé Israël « la capitale des écoutes mondiales « déploie également ses ramifications dans le secteur privé grâce à ses ex recrues qui après avoir quitté l’Unité créent des sociétés high tech ayant pour but d’infiltrer et contrôler non seulement le secteur prive mais aussi les institutions gouvernementales et même les infrastructures militaires et de sécurité comme c’est le cas pour le Homeland Security Department des US qui utilise les services de Checkpoint une société créée par Gil Shwed vétéran de l’Unité 8200 et l’un des plus jeunes milliardaires sionistes pour son système de carte d’identité américaine… que le Mossad n’aura ainsi aucun mal à cloner.
Autre vétérans de l’Unité 8200, Yehuda et Zohar Zisapel qui ont vendu 23 sociétés de télécoms dont 7 pour 1 milliard chacune. Jacob « Kobi » Alexander a crée lui Converse Technology qui soustraite les matériels technologiques d’écoutes introduits dans chaque système de téléphonie US.
Deux sociétés créées en Israël, Verint et Narus, ont été chargées par AT&T de l’espionnage des téléphones et communications internet et ont réalisé des opérations de surveillance de masse non seulement aux US mais aussi à l’international.
L’Unité 8200 a pratiquement accès à toutes les communications vocales et données américaines mais aussi à celles d’autres pays. Ce système d’espionnage massif d’individus, d’organisations, de sociétés, d’institutions gouvernementales, et sa capacité à jouer les intrus dévastateurs - infiltration des télécoms libanaises avec pour conséquence le meurtre d’Hariri - est la résultante des activités d’un régime fasciste qui doit être démantelé parce qu’il n’a aucune justification légale et encore moins morale.
Merom Golan  vu du haut du Mont Avital temple de l'espionnage israélien
Merom Golan vu du haut du Mont Avital temple de l'espionnage israélien
Vue du Mont Avital côté  Merom Golan photoshopée U8200
Vue du Mont Avital côté Merom Golan photoshopée U8200 
Myriam Abraham

Al-Mouallem: Le Moyen-Orient a besoin de volonté d'instaurer la paix juste et globale

26 Nov 2010
Moscou / M. Walid al-Mouallem, ministre des AE, a affirmé que le Moyen-Orient n'a pas besoin de nouvelles recettes politiques, mais plutôt de la volonté d'instaurer la paix juste et globale, une volonté complètement absente chez Israël qui est gouverné par un extrémisme inédit.
Dans une interview accordée hier au journal  Moscow News, publié par l'agence d'information Ria Novosti, M. al-Mouallem a souligné que la seule nouvelle recette attendue c'est la volonté israélienne désirant réaliser la paix conformément aux résolutions onusiennes dont la 242 et 328 et le principe de la terre en échange de la paix.
"De notre point de vue, les négociations sur le volet syrien seraient possibles s'il existe un partenaire désirant réaliser la paix, une chose non disponible à présent" a indiqué M. al-Mouallem expliquant que toute négociation doit évidemment prendre en considération la récupération de la totalité du Golan jusqu'à la ligne de 4 juin 1967 et ceci ne fera pas l'objet de négociation mais qu'elle est la base sur laquelle appuient les négociations concernant d'autres questions y relevant.
"Ainsi, les négociations se poursuivront sur la base des résultats des négociations menées par le passé et de celles indirectes menées via le médiateur turc", a-t-il poursuivi.
Interrogée sur la position de la Syrie vis-à-vis d'une nouvelle guerre ou escalade militaire éventuelles dans la région après l'échec des négociations, M, al-Mouallem a trouvé que l'option de la guerre est toujours possible dans la région, surtout qu'Israël se dérobe explicitement des échéances de la paix.
"J'aimerais bien affirmer que dans une nouvelle guerre, il n'y aurait ni vainqueur ni vaincu, en fait, toutes les parties seraient vaincues puisque la nouvelle technologie militaire avancée permet à chaque partie de provoquer des destructions massives chez l'autre et il faut évidement bien souligner la grande différence dans la capacité des sociétés de notre région à réagir et à surmonter les dégâts et les pertes. C'est une question très importante quant à l'élaboration de la carte de l'avenir", a estimé le chef de la diplomatie syrienne.
Questionné sur les nombreuses pressions occidentales exercées sur la Syrie pour son rôle, M. al-Mouallem a affirmé que la Syrie fait toujours l'objet de plusieurs pressions occidentales, mais elle ne se soumettra jamais comme elle ne l'a point fait auparavant d'ailleurs. "Nous adoptons une politique indépendante basée sur nos constantes nationales et sur les intérêts de la Nation et nous sommes convaincus que le dialogue objectif est le seul moyen de parvenir à des compromis sauvegardant les intérêts des uns et des autres" a-t-il dit.
Quant aux négociations directes entre Palestiniens et israéliens, M. al-Mouallem a estimé que ces négociations doivent être précédées par la réconciliation interpalestinienne, puisque la priorité est à l'unité nationale palestinienne.
"Il est clair qu'Israël est responsable de l'échec du processus de paix dans la région, par conséquence tout propos sur la paix semble une perte de temps. Le peuple palestinien possède plusieurs choix, dont celui de recourir à toute sorte de résistance à l'obstination israélienne", a conclut M. al-Mouallem.
N.S. & T. Slimani 
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Les forces d'occupation provoquent un nouvel incendie au Golan occupé

26 Nov 2010
Quneitra / Les forces d'occupation israéliennes ont provoqué ce soir un nouvel incendie, le 5ème dans deux mois, au Golan occupé au nord de la ville libérée de Quneitra et à l'ouest de la localité libérée aussi d'al-Hamidieya.
D'après le gouverneur de Quneitra, M. Riyad Hijab, il s'agit d'une violation israélienne continue des résolutions et des accords internationaux ad hoc, affirmant la profondeur de la haine que porte l'occupant israélien envers le Golan syrien occupé, ses habitants et ses ressources.
Sur un autre plan, l'enfant Khaled Mohammad Fares 12 ans du village Briqa, au gouvernorat de Queitra, a été grièvement blessé suite à l'explosion d'une sous munition à la forme d'un jeu faisant partie de plus d'un million de mines et de sous munitions laissées par l'occupant israélien lors de son retrait forcé de la ville libérée de Quneitra.
Le directeur de l'hôpital du martyr Mamdouh Abaza au Quneitra, Dr. Ali Kanaan, a affirmé que l'état de santé de l'enfant Khaled est maintenant stable, faisant noter que l'hôpital avait reçu ce mois-ci deux autres cas similaires.
608 personnes dont notamment des femmes et des enfants ont été blessés par l'explosion des mines et des sous munitions semés par les forces d'occupation israéliennes au Golan syrien.
La majorité des blessés souffrent des handicaps permanents.
N.S. / Gh.H. 
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Ça chauffe pour Veolia et Alsthom – le BNC appelle à intensifier la pression !

Monde - 26-11-2010

Par BDS Movement
Palestine occupée, novembre 2010 – Veolia et Alsthom, les deux entreprises françaises impliquées dans la construction et la gestion d’un tramway reliant Jérusalem Ouest aux colonies israéliennes illégales en Territoire occupé, décrit par le Conseil des Nations Unies pour les Droits de l’Homme comme « une violation flagrante du droit international et des résolutions des Nations Unies » (1) ont toutes deux récemment vendu leurs parts du consortium qui gère le projet.

















Il ne fait aucun doute que Veolia et Alsthom répondent ainsi aux puissantes campagnes lancées, sous initiative palestinienne, contre les deux sociétés par le mouvement mondial de Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre Israël jusqu’à ce qu’il se conforme au droit international (BDS).
Les militants ont réussi à faire exclure Veolia et Alsthom de plusieurs importants contrats du secteur public et de fonds d’investissement – le mouvement BDS a montré qu’il y a un prix à payer quand on soutient activement le système israélien d’occupation, de colonisation et d’apartheid.
Déguisé en projet d’infrastructure municipale, le Tramway Léger de Jérusalem (Jerusalem Light Rail – JLR) est destiné à répondre aux besoins des 200.000 colons juifs israéliens qui habitent dans et autour de Jérusalem Est occupée, renforçant l’annexion israélienne illégale de Jérusalem et facilitant les projets d’une expansion coloniale supplémentaire. (2)
La construction de la première des sept lignes du JLR est terminée et lorsqu’elle sera mise en service l’an prochain, elle facilitera les trajets entre Jérusalem Ouest et les colonies illégales, dont Pisgat Ze’ev, Neve Y’akov and Ramot. (3)
L’ancien chef de la municipalité de Jérusalem, Uri Lupolianski, a fait référence à la construction du tramway comme à « l’accomplissement du Psaume 122 », une référence religieuse à la prise de Jérusalem. (4)
Les militants ont réussi à obtenir l’exclusion de Veolia d’un nombre impressionnant de contrats du secteur public et de fonds de pension. En janvier 2009, Veolia a perdu un contrat de 3.5 milliards d’euros pour l’exploitation des tramways du Comté de Stockholm que l’entreprise détenait depuis 10 ans. (5) Veolia a aussi perdu des contrats publics, au moins en partie, en conséquence de son implication dans le JLR, en France, en Grande-Bretagne, au Pays de Galles, en Irlande, en Australie et en Iran, pour un coût global de plusieurs milliards d’euros. (6)
A la suite de campagnes efficaces menées par des activistes pour les droits de l’homme, Veolia et Alsthom ont été exclus d’importants fonds de pension aux Pays-Bas, en Suède et au Danemark. Le mois dernier, Veolia a signé un accord de principe pour la vente de ses parts dans le Consortium CityPass qui exploite la coopérative de transport israélienne Egged, et Alsthom serait à « un stade avancé de négociations » pour vendre ses parts de CityPass au Fonds d’Infrastructure d’Israël. (7)

42 rames, livrées, en attente d'exploitation (photo Les Blough)
Ces annonces sont le résultat du travail acharné et de la détermination des activistes BDS dans le monde entier – un porte-parole de Veolia a récemment admis que le mouvement BDS avait coûté à la compagnie « d’importants contrats ». (8)
Le BNC (Palestinian Boycott, Divestment and Sanctions National Committee) salue chaleureusement tous ceux qui se sont impliqués dans la campagne « Faisons dérailler Veolia et Alsthom ».
La campagne a atteint une étape importante, mais la pression doit augmenter pour garantir que ces sociétés mettent vraiment fin à leur implication dans le JLR et dans tous les autres projets israéliens qui violent le droit international.
Veolia a accepté de vendre ses parts sur une période de cinq ans. (9) Cette vente rapportera non seulement 9 millions d’euros à la société, mais celle-ci continuera à exploiter un système destiné à déposséder les Palestiniens pendant toute cette période, et on peut facilement s’attendre à ce que le marché soit dénoncé pendant le processus de vente. On attend encore une confirmation officielle qu’Alsthom vendra ses parts CityPass. Plus important, vendre leurs parts respectives n’absout pas Veolia et Alsthom de leurs responsabilités juridique, morale et politique de fournir réparations aux victimes palestiniennes du tramway de Jérusalem ni de leur complicité continue dans d’autres projets israéliens qui contreviennent au droit international. Les rames qu’Alsthom a fournies continueront de transporter les colons illégaux dans leurs colonies illégales ; le système illégal du JLR continuera d’être exploité et de s’étendre en utilisant l’aide logistique fournie par Veolia.
Il faut accentuer la pression sur Veolia et Alsthom et la maintenir pour que les deux entreprises soient obligées d’admettre la responsabilité de leurs actions et soient tenues pour responsables.
Dans le cas de Veolia, il faut continuer la campagne au moins jusqu’à ce que la société mette fin à ses autres formes de complicité et de violation du droit international, dont le centre d'enfouissement de déchets qu’elle exploite dans la Vallée du Jourdain occupée, en se servant des ressources naturelles et de la terre palestiniennes pour les besoins des colonies israéliennes (10), et les services racistes d’autobus réservés aux colons que Veolia exploite dans tout le territoire palestinien occupé (11).
Que ces deux entreprises internationales aux milliards d’euros de chiffre d’affaires ont été obligées de se retirer d’un projet dans la défense duquel elles avaient mis d’énormes ressources est un signal important de la force et du poids moral du mouvement BDS. Le fait que Veolia et Alsthom, qui avaient la préférence des autorités israéliennes, aient été remplacées par des compagnies israéliennes de moindre expérience, montre qu’aucune entreprise internationale ne souhaite devenir la cible de notre mouvement hautement efficace et visible.
Amplifions la campagne « Faisons dérailler Veolia et Alsthom » et continuons à envoyer le message clair que les gens de conscience, dans le monde entier, ne resteront pas inertes pendant que des entreprises aident et encouragent les crimes de guerre israéliens.
(1) Conseil des droits de l’homme des Nations Unies - Treizième session, Point 7 de l’ordre du jour : "La situation des droits de l’homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés", 22 mars 2010. (en français)
(2) "The Jerusalem Light Rail Train - Consequences and Effect - December 2009". The Civic Coalition for Defending Palestinians’ Rights in Jerusalem (en anglais)
(3) Voir le plan de la première ligne sur le site de CityPass Israel.
(4) “Fulfilling Herzl’s Dream: the Light Rail in Jerusalem and Alstom's Involvement", Civic Coalition for Defending Palestinian Rights in Jerusalem & Stop the Wall Campaign, p. 5 (en anglais)
(5) “Veolia looses 3,5 billion Euros contract in Europe”, Diakonia, 20.01.2009
- En français : « Veolia Suède perd un contrat de 3,5 milliards d’euros à cause du tramway illégal de Jérusalem », Info-Palestine.net, 21.01.2009.
(6) “Timeline of opposition of Jerusalem Light Rail – the international campaign against Veolia & Alstom", Gulfnews.com, 9.11.2010
(7) "BDS Victory: Veolia Sells Shares in Jerusalem Light Rail", The Alternative Information Center, 15.10.2010
- En français : "Victoire du BDS: Veolia vend ses parts du tramway de Jérusalem", BDS-France.org, 15.10.2010.
"Harel climbing aboard Jerusalem light rail venture", Ha'aretz, 28.10.2010.
(8) "Jerusalem's long-awaited light rail finally ready to roll", RTE News, 22.11.2010
(9) idem note 7.
(10) "Veolia Environnement", Who Profits ?
(11) idem note 10.
Traduction : MR pour ISM 

Lieberman avoue : « Israël » a coopéré avec la commission d’enquête du TSL

26/11/2010  
Le ministre israélien des Affaires Etrangères, Avigdor Lieberman a confirmé les informations révélées, il y a deux jours, par le quotidien israélien, Haaretz, sur la coopération des renseignements israéliens avec la commission d’enquête internationale sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri.
Le site du ministère des Affaires Etrangères, a rapporté que Lieberman a dit, lors d’une conférence de presse, lundi, avec son homologue italien, Franco Fratini, « Israël a coopéré avec transparence et fidélité avec la communauté internationale, en ce qui concerne l’assassinat de Hariri ». Lieberman a également qualifié d’ « important les efforts de la communauté internationale visant à renforcer le gouvernement libanais et à faire face au chantage du Hezbollah ».
De son côté, le président israélien, Shimon Peres, a estimé, mardi, que « le monde civilisé demande la découverte des assassins du père du Premier Ministre libanais, mais le Hezbollah prétend que cela aura un effet  catastrophique sur le pays. Et nous, en Israël, nous poursuivons avec regret ce qui se passe là-bas, et nous espérons que le Liban le remporte sur la crise faite par le Hezbollah. »
Peres a en outre prétendu, lors d’une conférence de presse avec son homologue ukrainien, à Kiev, qu’ « il n’y a pas de conflit entre Israël et le Liban ». Selon lui, l’entité sioniste a « appliqué la résolution internationale 1701 ».  
APPEL A PROTEGER LES INSTALLATIONS GAZIERES DES MISSILES DU HEZBOLLAH 
Entre-temps, le ministre de l’infrastructure, Uzi Landau, a appelé lors d’une conférence, sur « les découvertes de gaz en Israël », à la protection des installations gazières, installées au large de la méditerranée, des missiles du Hezbollah.  
Il en est de même pour l’ex-chef du conseil de sécurité national israélien, le colonel Giora Eiland, qui a évoqué « la nécessité d’assurer la protection de ces installations », car selon lui, « le Hezbollah détiendra des missiles développés et précis, capable d’atteindre n’importe quelle cibles à Tel-Aviv, alors qu’en Israël, ils n’ont pas encore déterminé la partie qui sera chargé de fournir la protection de ces installations ». 
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Feltman: je vais déchirer le Hezbollah de 1000 coups,ce sera mon cadeau de Noël!

26/11/2010  
Dans un article publié sur le site internet d’Al-Manar en anglais,  le journaliste américain Franklin Lamb, a assuré que le Tribunal spécial du Liban est un moyen pour "les États-Unis et  Israël pour détruire le Hezbollah".  
En effet Lamb rapporte une conversation qui a  eu lieu entre le vice-secrétaire d'État américain  aux Affaires du Proche-Orient Jeffrey Feltman et un ex-fonctionnaire de son bureau, l’actuelle ambassadrice américaine au Liban, Maura Connelly, datant du 17 octobre 2010, lors d'une visite au député Walid Joumblatt à son domicile à Clemenceau, et dans laquelle  Feltman tient ces propos : “J'ai resseré l'étau autour d'eux (ndrl: le Hezbollah) comme je l’ai planifié,  regarde  Maura comment  nous allons déchiré le Hezbollah de mille coups pénibles! Pour qui se prend-il? Nous le ferons à l'aide de la résolution 1757 et cette fois nous irons jusqu’au bout!"  
Feltman a ajouté : "J'ai demandé à Israël de rester à l'écart du Liban, parce que l'armée israélienne est incapable de vaincre le Hezbollah, et toute la région peut brûler. Je m'occupe personnellement de la question, et ce sera mon cadeau de Noël au Liban ", comme "Papa Noël" !
Dans son article, Lamb explique  l'optimisme de Feltman par le fait que   "les Etats-Unis et Israël sont confiants qu’ils pourront à travers la résolution 1757, réaliser ce qu’ils ont  échoué à faire par la résolution 1559, c’est-à-dire priver  la Résistance de ses  armes de défense."
Lamb écrit dans sa chronique hebdomadaire sur le site d’al-Manar qu’un avocat du ministère d 'État américain a affirmé que «si le tribunal accuse un membre du Hezbollah et le condamne, ce sera une victoire pour nous. Peu importe qu’il soit un chauffeur ou un scout ».
« La sécurité peut faire des dizaines de choses pour descendre le Hezbollah. Ainsi, imaginez par exemple, quel  impact des sanctions comme celles adoptées contre l'Iran, aura sur le Liban jusqu’à la  condamnation des criminels? Les Libanais ne s’intéressent qu’à l'argent. Sans compter la haine qui règne entre les communautés !  Le pays tombera rapidement dans une spirale d’accusations réciproques, et dans la fournaise de la guerre civile ».  
Lamb a estimé que le lobby israélien déclenchera une campagne médiatique internationale agressive contre le Hezbollah aussitôt l’acte d’accusation publié,  «  pour discréditer le Hezbollah, la Syrie et l'Iran » ajoutant « que l’administration des États-Unis et certains alliés européens  se joindront à cette campagne... dans le but d'unir le monde contre les soi-disant criminels chiites du Premier ministre sunnite ».
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Une centaine de Norvégiens célèbres appellent au boycott culturel et universitaire d’Israël

vendredi 26 novembre 2010 - 06h:26
Cnaan Liphshiz - EJP
Oslo (European Jewish Press ) - Une centaine de Norvégiens célèbres, conduits par l’entraîneur de l’équipe nationale de football du pays, ont signé une pétition appelant au boycott culturel et universitaire de l’Etat d’Israël, accusant ses institutions d’enseignement de « jouer un rôle clé dans l’occupation » et en l’assimilant à un apartheid.
(JPG)
Egil Drillo Olsen, entraîneur de l’équipe nationale norvégienne de football, a récemment écrit dans Aftenposten, deuxième journal du pays, que l’appel au boycott d’Israël était « conforme à ce que pensent 90 % de la population du monde. Il ne peut pas y avoir beaucoup d’opinion contraire. »
Un ancien Premier ministre norvégien a dénoncé leur appel au boycott.
La pétition est la plus récente de toute une série d’initiatives similaires et intensives qui ont eu lieu en Norvège ces deux dernières années. Elle a été signée par l’entraîneur Olsen et 99 autres personnalités issues des milieux culturels et artistiques, qui ont déclaré qu’un boycott est « nécessaire » non seulement pour aider les Palestiniens, mais aussi pour « soutenir les Israéliens qui s’opposent à l’occupation ».
Un ancien Premier ministre norvégien, Kjell Magne Bondevik, a qualifié l’appel au boycott d’ « inutile » et de « non représentatif » de la politique actuelle du gouvernement.
Bondevik, qui a dirigé le gouvernement norvégien pendant sept ans, de 1997 à 2005, au nom du Parti chrétien démocrate, a ajouté qu’il souhaitait « rassurer » les Israéliens, que « le boycott n’était pas une question à l’ordre du jour en Norvège ».
Mais le Dr Manfred Gerstenfeld, chercheur qui travaille sur les tendances à l’antisémitisme et à l’antisionisme en Scandinavie, affirme que la Norvège est un « pionnier » dans le monde occidental pour la promotion des boycotts et de la haine contre Israël.
Gerstenfeld, président du comité directeur du Centre des Affaires publiques et de Jérusalem (basé à Jérusalem), note certains « développements spécifiquement norvégiens sans égal en Occident ».
Notamment, il cite les éloges écrits de l’an dernier du ministre des Affaires étrangères norvégien, Jonas Gahr Stoere, à propos d’un livre qui accuse l’armée israélienne de meurtres délibérés de femmes et enfants gazaouis, et aussi la promotion d’un diplomate norvégien qui avait comparé l’opération Plomb durci contre Gaza à ce que faisaient les nazis.
Cette même année, les principaux Fonds de pension de l’Etat norvégien se sont désinvestis de Elbit Systems en raison de l’implication de cette société dans la construction de la barrière de sécurité.
Depuis lors, les parts norvégiennes dans plusieurs autres sociétés israéliennes ont été désinvesties. En novembre 2009, une université norvégienne, NTNU à Trondheim, a été la première université occidentale dont le conseil d’administration lança un débat public pour le boycott d’Israël. La proposition fut rejetée à l’unanimité.
« Le cas de la Norvège est unique parce que c’est un pays dominé par des élites politiques, médiatiques et culturelles qui ont des positions anti-israéliennes profondément ancrées en raison de leur vision du monde » déclare Gerstenfeld. « Cela constitue une menace pour Israël, car ce peut être le lieu pour créer des précédents dans la campagne de délégitimation d’Israël ».
23 novembre 2010 - EJP - traduction : JPP
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"GAZA-STROPHE, PALESTINE", d’une durée de 100 mn, est enfin disponible

publié le vendredi 26 novembre 2010
"CINEMETEQUE"

 

Le film documentaire "GAZA-STROPHE, PALESTINE" réalisé par Samir Abdallah & Khéridine Mabrouk, d’une durée de 100 mn, est enfin disponible.

Après 2 années d’un travail acharné sur ce chantier cinématographique dont beaucoup ont pu voir les premières ébauches avec les séquences courtes (5 à 10 mn) chargées sur notre site (www.gaza-strophe.com), ou la version télé diffusée sur France Ô (55 mn) en février dernier, nous allons maintenant porter le film dans les salles de cinéma en France et dans le monde entier, à partir de Janvier 2011.
Une première série d’avant-première auront lieu à partir du 27 novembre (voir site).
Pour cela, nous avons besoin de votre soutien :
-  Proposez le film au cinéma de votre localité, il est disponible au format vidéo (DVD, DVcam ou Béta digitale, VO arabe avec sous titres français ou anglais pour le moment, et à partir de janvier en espagnol, allemand, italien).
-  Souscrivez (pour le montant que vous pouvez) et achetez le DVD du film pour 25 euros pour usage privé à payer à l’ordre de : L’Yeux Ouverts, BP 624 - 92006 Nanterre cedex, France.
GAZA-STROPHE, PALESTINE
Un film documentaire de Samir Abdallah & Khéridine Mabrouk Production ISKRA & L’Yeux Ouverts, 2011 - 100 mn
"La Palestine ressemble de plus en plus à une métaphore au moment où Samir Abdallah et Khéridine Mabrouk pénètrent dans Gaza, le 20 Janvier 2009. Au lendemain de la dernière guerre israélienne contre Gaza, ils y découvrent l’étendue de la « Gaza-Strophe » aux côtés de leurs amis
-  délégués palestiniens des droits de l’homme. Les récits de dizaines de témoins font prendre la mesure du cauchemar palestinien. Mais au-delà de leurs souffrances, les Gazaoui « portent toujours le fardeau de l’espoir » qu’ils font vivre à travers poèmes, chants et nokta (blagues ou histoires à raconter)…"
Et comme une bonne nouvelle n’arrive pas seule :

"GAZA-STROPHE" PRIME DEUX FOIS AU 21 FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM D’HISTOIRE DE PESSAC 15>22 novembre 2010

Prix du Jury officiel, Catégorie Documentaire
Parrainé par le Syndicat Viticole de Pessac Léognan
Décerné à « Gaza-strophe » de Samir Abdallah et Khéridine Mabrouk France - 2010 -
Le mot du Jury :
Entre décembre 2008 et janvier 2009, Gaza a endurée des bombardements et des attaques terrestres d’une extrême violence de la part de l’armée d’Israël. Le bilan de ces raids sur la population civile palestinienne est dramatique. Des enquêteurs palestiniens des droits de l’Homme filment les destructions au lendemain de ces attaques, interrogent les survivants, rendent compte des violences faites aux populations civiles.
"Je tiens à remercier les organisateurs de ce festival, qui ont su faire de cette semaine une véritable réussite. Je remercie aussi mes « compères » et « complices » de jury, avec lesquels les échanges ont été constants, riches et cordiaux. Nous avons vu une sélection d’une grande diversité formelle et thématique. Cette diversité a fait la force et le succès du festival. Nous avons vu, nous aussi, un public nombreux, curieux et critique, dans le bon sens du terme. Cette diversité, toutefois, nous a interrogés. Nous nous sommes demandé quelle frontière sépare le reportage du documentaire. Nous nous sommes demandé, aussi, ce qui distingue un documentaire historique d’un documentaire qui ne le serait pas.
Nous avons choisi un film qui traite d’une question du présent mais qui est aussi une question d’histoire et une question majeure, même, de l’histoire du monde depuis une soixantaine d’années. Cette question, nous la connaissons, nous en connaissons le contexte, les enjeux, les parties en présence... Elle nous rappelle que la question des colonies – la question de la fin des colonies, même, devrais-je dire – n’appartient pas qu’au passé.
Ce film nous a touchés parce qu’il incarne les victimes d’un conflit dont les échos nous parviennent sous la forme de bilans chiffrés, froids et anonymes. Nous avons aussi été sensibles au travail de post-production, pour employer un jargon technique. Ou, pour le dire avec d’autres mots, nous avons été sensibles aux paroles et à la poésie que les réalisateurs ont réussi à insuffler à des images prises à chaud, dans l’urgence et avec des moyens techniques visiblement limités. Des images rares, donc, au point que nous nous sommes demandé comment elles avaient été prises : comment fait-on pour entrer là-bas, pour filmer là-bas ? C’est une question à laquelle nous aimerions avoir une réponse ce soir.
Nous avons choisi de primer deux réalisateurs dont l’un porte un nom prédestiné puisqu’il signifie « félicitations » en arabe. Vous l’avez compris, nous avons choisi, nous aussi, de primer "Gaza-Strophe" de Samir Abdallah et Kheridine Mabrouk."
Présidente : Sylvie Thénault, historienne (Histoire de la guerre d’indépendance algérienne) ; Iturria, dessinateur de presse (Sud Ouest) ; Gaëlle Le Roy, cinéaste (Cameroun, autopsie d’une indépendance), lauréate du Prix du Public Pessac 2008 ; Arezki Mellal, écrivain algérien (auteur de « Maintenant, ils peuvent venir ») ; Dragoss Ouedraogo, réalisateur (Keybeina, femmes du Burkina Faso), critique de cinéma, anthropologue, Université de Bordeaux II.
Prix du Jury des Jeunes Journalistes, Catégorie Documentaire
Décerné à « Gaza-strophe » de Samir Abdallah et Khéridine Mabrouk
Le mot du Jury :
Nous pensions devoir du « après mûre réflexion » ou « après de longs débats » mais nous nous devons de vous faire savoir que le jury de l’Institut de Journalismes Bordeaux Aquitaine a décidé à l’unanimité de décerner son prix au film de Samir Abdallah et Khéridine Mabrouk « Gaza-strophe ». Ce film tourné en janvier 2009 à Gaza, au lendemain de l’opération Plomb Durci, va à la rencontre des populations civiles directement touchées par la guerre.
Nous avions convenus, dans le cours du festival, de faire chacun une sélection de trois films, sur les quatorze documentaires presentés. « Gaza-strophe » est venu en tête de chacun de nos tierces. En tant que futurs journalistes, le groupe s’accorde à saluer la qualité du travail présenté, le courage de l’engagement des réalisateurs et la sobriété de présentation des images. Le sujet pouvait verser dans le dramatique ou le spectaculaire.
Le pathos a été évité, au profit d’un regard engagé. Samir Abdallah et Khéridine Mabrouk ont choisi leur camp. Cette attitude est suffisamment rare pour être soulignée. Par ailleurs, la qualité du témoignage des victimes, leur dignité face à l’adversité, l’incompréhension des gazaouis devant les destructions n’aboutissent pas, selon le jury, à un discours de haine, ou d’incitation à la haine. De prime abord, Gaza-strophe ne ressemble pas aux documentaires historiques habituels, mais nous avons eu le sentiment de voir dans ses images la matière même d’une archive sans égale. Par ailleurs, le propos de ce film, malgré le caractère chaotique des évènements présentés reste, tout au long du documentaire, cohérent et rigoureux. Président : Richard Hamon, cinéaste (Le Petit blanc à la caméra rouge)
Ces 2 prix se rajoutent à celui de :
Prix Ahmed Attia pour le Dialogue des Cultures, MEDIMED 2010 à Barcelone
Cordialement,
Samir Abdallah

Ingrid Bétancourt et Salah Hamouri

publié le vendredi 26 novembre 2010
MJC

 
Lors d’une initiative du MJCF (mouvement des jeunes communistes de France) dans le cadre de la campagne nationale justice et paix au Moyen-Orient, INGRID BETANCOURT dédicace son dernier livre à la libération de Salah Hamouri
« Enchaînée par le cou à un arbre, privée de toute liberté, celle de bouger, de s’asseoir, de se lever ; celle de parler ou de se taire ; celle de boire ou de manger ; et même la plus élémentaire, celle d’assouvir les besoins de son corps… J’ai pris conscience après de longues années que l’on garde tout de même la plus précieuse de toutes, la liberté que personne ne peut jamais vous ôter : celle de décider qui l’on veut être. »
C’est suite à la gigantesque médiatisation autour de la libération d’Ingrid Betancourt et après avoir pris connaissance du sujet de son dernier livre que le secteur international accompagné de camarades de la fédération du nord ont pris l’initiative de faire dédicacer ce livre pour Salah après avoir pris soin de convenablement expliquer sa situation.
Reste à savoir maintenant si cet acte est le prélude d’un engagement, nous nous emploierons avec l’aide de nos amis du collectif national de libération de clarifier ce point.
Mais à n’en pas douter il s’agit là d’un pas en avant vers la libération de Salah !!
« Même le silence à une fin » un titre de livre qui à n’en pas douter doit s’appliquer à Salah Hamouri !!!
novembre2010

Les bonnes raisons de Sarkozy de veiller à la sécurité d’Israël

publié le vendredi 26 novembre 2010
Mohamed Bouhamidi

 
Des analyses ont " souligné aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis qu’à un moment donné les appétits sionistes pour la terre allaient contrarier les intérêts généraux des grandes puissances occidentales dans le monde arabe".
Le projet de l’Union pour la Méditerranée (UPM) touche de près notre pays et le président Sarkozy vient d’exprimer son attachement à cette idée. Il l’a rappelé devant/et à l’occasion du quarantième anniversaire de la Chambre de commerce franco-arabe. Il faut reconnaître que cette chambre est bien discrète et que, sans l’intervention du Président, elle aurait fêté son anniversaire dans la quiétude médiatique. Aucune autre information n’est venue vanter le bilan de cette certainement honorable institution.
Le contexte général de crise qui ébranle le système financier européen et les difficultés économiques actuelles donnent pourtant à l’initiative du président Sarkozy quelque intérêt supérieur aux obligations protocolaires. Nous n’allons pas chicaner sur la nature ni la profondeur de cette crise mais les conséquences sont bien différentes selon qu’elle soit une crise passagère du système bancaire ou une crise globale du système capitaliste. Nous en aurons le cœur net bien assez tôt avec les effets qu’auront les réajustements en Grèce et en Irlande et les austérités préventives de l’Espagne, de l’Italie et de la France.
Le thème général et le contenu du discours – les relations franco-arabes – du président Sarkozy nous livrent une des clés de son intérêt pour cette institution et pour sa vocation à encourager le commerce. Il a noté que le blocage du processus de paix « empêche non seulement deux peuples, le peuple israélien et le peuple palestinien, de vivre normalement, côte à côte, en paix et en sécurité mais de surcroît il freine les efforts de développement de toute une région… La paix, ce n’est pas uniquement l’absence de conflit mais une condition pour le progrès économique et social, qui est lui-même déterminant pour lutter contre l’extrémisme. C’est un ensemble ». Cette idée que le conflit israélo-palestinien plombe les perspectives de la région ne s’exprime pas pour la première fois. D’autres analyses avaient souligné aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis qu’à un moment donné les appétits sionistes pour la terre allaient contrarier les intérêts généraux des grandes puissances occidentales dans le monde arabe.
Nous serions dans une sorte de redite de l’affaire algérienne dans laquelle la défense aveugle des intérêts de huit mille gros et moyens colons avaient entraîné la perte tout à la fois d’un million de pieds-noirs et de territoires essentiels au statut de grande puissance de la France s’ils lui étaient restés associés. Ce modèle algérien restera pour longtemps un étalon de l’échec ou de la réussite coloniale. Malgré tout, l’échec du modèle colonial français en Algérie restera lié à l’incapacité de la France ou à l’impossibilité de réaliser l’extermination du peuple algérien (si vous ne l’avez pas fait, lisez vite le livre d’Olivier Lecour Grandmaison : Coloniser, exterminer) ou de réussir le nettoyage ethnique des zones de colonisation en repoussant les populations indigènes vers les terres désertiques ou semi-désertiques du Sud algérien.
Quand le passé colonisateur refait surface
La réalité historique est que cette contradiction entre les intérêts particuliers des gros colons et les intérêts généraux de la France et des petits pieds-noirs est apparue lorsque la résistance du peuple algérien a surmonté les épreuves de la guerre totale commencée par Mitterrand et Guy Mollet et poursuivie par de Gaulle- notamment à partir des manifestations de décembre 1960 qui ont ruiné tous les espoirs d’un renoncement à l’idée d’indépendance. La conscience de cette contradiction n’était pas totalement absente avant ces manifestations de décembre 1960 ou juste après le 1er Novembre. Elle n’était pas la conscience des acteurs politiques et n’avait donc pas de poids. Elle était totalement absente de la conscience pied-noir qui ne s’est même pas interrogée non sur l’injustice du code de l’indigénat et du statut d’inférieurs des indigènes – c’était trop demander à leur racisme – mais sur la possibilité éternelle du maintien permanent des indigènes à leur botte. Croire en cette possibilité d’influence de la conscience des injustices sur les conditions faites aux opprimés relève de l’angélisme.
Pourquoi Sarkozy est-il parvenu à cette conscience que le déni d’un Etat palestinien est nuisible aux perspectives alléchantes d’une région arabe apaisée pour espérer mettre de son côté les atouts de l’argent arabe ? Certainement pas à cause de la résistance et de la lutte du peuple palestinien. Et certainement pas à cause d’un engagement arabe pour la cause palestinienne.
Les dessous d’un soutien au colonisateur israélien
En dehors du nassérisme et du projet national arabe baathiste - à l’origine anti-ottoman -profondément ancré dans l’histoire syrienne et irakienne, pas une fois la colonisation israélienne et les malheurs des Palestiniens n’ont empêché les grandes puissances de faire de très bonnes affaires avec les monarchies ou les républiques monarchiques arabes. Bien au contraire, contrats pétroliers et contrats d’armements fabuleux se sont succédé jusqu’à ce contrat évalué entre soixante et cent milliards de dollars passé entre l’Arabie saoudite et les Etats-Unis. Mieux, l’empire américain comme les grandes puissances européennes, anciens et nouveaux colonisateurs réunis, ont étendu leur totale domination sur la région et assurant la normalisation discrète ou tapageuse entre les pays du Golfe et Israël. Plus personne n’entend parler du Comité El Qods créé pour défendre cette ville de la judaïsation prévue de très longue date et le silence de ce comité est d’autant plus assourdissant aujourd’hui.
Pourquoi se préoccuper alors de pays arabes consentants à la colonisation israélienne et déjà acquis à l’idée d’une nécessaire alliance avec Israël pour contrer l’Iran ? L’idée de cette alliance ne leur est même pas désagréable et ils trouveront bien un argumentaire religieux pour juger licite le commerce avec Israël, comme ils ont trouvé l’argumentaire religieux pour la poignée de main à Madrid entre un chef religieux sunnite et Shimon Peres, sans même la justification d’une rencontre entre deux religieux, Peres n’étant pas rabbin. Mieux, sur deux agressions, celle de 2006 contre le Liban et celle de 2008 contre Ghaza, Israël a trouvé une large et presque ouverte compréhension arabe.
Les deux grains de sable de la région, la résistance libanaise et celle des internés de Ghaza, la plus grande prison à ciel ouvert de l’histoire de l’humanité ne suffisent pas à la naissance d’une conscience de « l’impossible compatibilité » des appétits des colons sionistes insatiables avec les intérêts « bien compris » du capitalisme dans la région. La France elle-même et le président actuel ayant mis le zèle que nous connaissons à soutenir l’agression sur le Liban (combien de temps vous faut-il ? a demandé Sarkozy, ministre à l’époque, à un ministre israélien). Sarkozy devenu président n’a pas changé. Il réitère le même discours destiné aux personnalités arabes du commerce : « Aussi attaché que je le suis à la sécurité d’Israël, je reste profondément convaincu que la véritable sécurité pour Israël, c’est l’existence d’un Etat palestinien souverain, démocratique, moderne, qui s’engage sur le droit à la sécurité imprescriptible d’Israël. » Vous avez bien lu : « … qui s’engage sur le droit à la sécurité imprescriptible d’Israël ». L’intérêt bien compris d’Israël est d’avoir à ses côtés un Etat palestinien qui est engagé par la sécurité d’Israël. L’Etat harki qu’on demande aux Palestiniens est en réalité en voie de mise en place.
Quel Etat palestinien et quelle indépendance ?
L’Autorité palestinienne sur tout le tableau de son action, de l’arrestation des militants palestiniens « extrémistes » à l’application des mesures décidées par les commissions sécuritaires mixtes, est entrée dans cette dynamique depuis longtemps. L’action du Premier ministre, Salam Fayyad, sorti de la très révolutionnaire et très subversive école du FMI, doit assurer le reste : les aides européennes doivent corrompre la conscience politique de l’ensemble des Palestiniens ou du moins du plus grand nombre de Palestiniens et donc ne plus être accaparées par les apparatchiks de l’Autorité et de l’OLP. C’est cela le sens de la lutte contre la corruption que mène Fayyad. Contre l’avis d’Israël qui préfère corrompre les appareils, Fayyad doit démocratiser la corruption selon les conceptions européennes et faire du maximum de Palestiniens des mendiants reconnaissants. A-t-on jamais vu des mendiants résister à quoi que ce soit ou faire une révolution ?
Même la très spectaculaire annonce de proclamer un Etat palestinien indépendant n’est au fond que « du vent dans le chalut ». Non seulement l’Etat palestinien a été en principe proclamé à Alger mais c’est exactement le genre de service qu’Israël attend de Mahmoud Abbas : entériner le rapport de force territorial et, en plus, lui donner les mains libres. Il pourra ainsi être à son tour encore plus unilatéral. C’est cela la signification de la mise en garde d’Israël contre cette perspective et elle n’est même pas destinée aux Palestiniens mais à « l’opinion internationale », une espèce de « regardez, les Palestiniens m’obligent à ne plus tenir compte de leur avis ».
La « menace » d’un Etat palestinien mené par Abbas se traduira par une confédération de bantoustans séparés par des colonies chargées de distribuer les aides alimentaires. Le modèle américain se sera alors accompli même sur la Terre sainte : après les réserves des Indiens d’Amérique, nous aurons les réserves des Arabes de Palestine. Le suivisme arabe, la reddition de l’OLP et de l’Autorité, et la résistance contrariée de Ghaza ne présentent pas de raisons significatives pour une « prise de conscience » de Sarkozy sur la contradiction possible entre un « intérêt général » et un déni des droits palestiniens à un Etat.
Les difficultés connexes de la politique israélienne sur l’UPM qui le gêne, et l’Egypte censée amener par son raïs une caution arabe à la présence d’un Etat au-dessus des lois et au-dessus du droit, qui se permet de juger du niveau d’armement qu’il peut tolérer chez les autres comme il entend le faire pour notre marine nationale et à qui Sarkozy donne le droit de l’agression préventive contre d’éventuelles menaces. Car le président Sarkozy a aussi fait cette déclaration dans un contexte particulier, celui de la réunion du sommet de l’OTAN à Lisbonne avec les changements du concept stratégique de cette organisation militaire qui ne nous étonnerait pas tellement si elle venait à intervenir un jour contre des révolutions populaires en Europe même. C’est en marge de cette réunion que Sarkozy nous a donné une des clés de son bonheur de voir la Russie rejoindre le bouclier antimissile : « La menace des missiles aujourd’hui, c’est l’Iran. » Il avait de quoi pavoiser ! La Russie dans le camp de l’OTAN, c’est la guerre tranquille assurée contre les peuples. De l’autre côté de l’Atlantique, des groupes de pression démocrates comme républicains veulent vite l’option de la guerre. Très vite. Le contexte particulier rejoint le contexte général : on ne connaît pas encore, dans l’histoire, une sortie d’une crise du capitalisme sans la guerre.
publié par la Tribune d’Alger

Démolitions de l’armée israélienne en Cisjordanie

publié le vendredi 26 novembre 2010
Afp

 
La violence de l’occupation ne diminue pas : les autorités israéliennes continuent à détruire maisons et mosquées, dans leur projet d’épuration ethnique de la vallée du Jourdain et de judaïsation de Jérusalem, tandis qu’elles brutalisent les enfants à Jérusalem-Est.
L’armée israélienne a détruit jeudi une dizaine de bâtiments, dont une mosquée et des abris pour les moutons en Cisjordanie occupée, a-t-on appris de sources concordantes.
Par ailleurs, un enfant palestinien de 7 ans a été battu par la police israélienne dans le quartier de Silwan à Jérusalem-Est, selon sa famille et l’Autorité palestinienne, une information qui n’a pas été confirmée de source policière israélienne .
Dans le village de Khirbet Yarza, dans le nord de la vallée du Jourdain, l’armée israélienne a rasé une mosquée ancienne et son extension beaucoup plus vaste, bâtie l’année dernière, ainsi qu’une dizaine d’abris pour les moutons, selon les habitants palestiniens.
L’armée israélienne a confirmé avoir détruit huit bâtiments « provisoires », affirmant dans un communiqué qu’ils se trouvaient dans une zone de tir réquisitionnée par l’armée israélienne où il est interdit de construire. Selon la radio publique israélienne, l’un des bâtiments en cours de construction devait servir de mosquée.
L’armée israélienne a par ailleurs détruit une maison où vivaient deux familles de 18 Palestiniens dans le village de Yatta, près de Hébron dans le sud de la Cisjordanie, ont indiqué des témoins palestiniens. L’armée a justifié cette opération en affirmant que la maison avait été construite sans autorisation.
Elle a également annoncé avoir détruit une habitation provisoire ainsi qu’un puits construit illégalement par des colons dans l’implantation juive d’Elon Moreh près de Naplouse (nord). « L’administration militaire continuera à appliquer la loi sur les constructions en Judée-Samarie (Cisjordanie) », a affirmé le porte-parole.
Mercredi, une maison palestinienne construite sans permis israélien avait été détruite à à Jérusalem-Est, ainsi que plusieurs habitations palestiniennes en Cisjordanie proches de la colonie de Massua, dans la vallée du Jourdain.
Dans un communiqué, le gouvernement de l’Autorité palestinienne a dénoncé les récentes démolitions israéliennes, dont celle mercredi d’une route inaugurée en septembre par le premier ministre Salam Fayyad près de Salfit dans le nord de la Cisjordanie.
« Nos efforts de construction d’un État (palestinien) se heurtent à la destruction de cet État par Israël », selon le texte, qui « demande aux donateurs de rendre compte à leurs capitales de la destruction injustifiable de cette route financée grâce au généreux soutien de leurs contribuables ».
Israël contrôle totalement quelque 60 % de la Cisjordanie, notamment autour des colonies juives.
Selon des statistiques de l’ONG israélienne Bimkom, 95 % des demandes palestiniennes de permis de construction dans ces zones sont rejetées, seule une douzaine de permis étant délivrés chaque année.
D’après des données des Nations unies, en 2009 Israël a détruit 180 constructions palestiniennes dans ces zones, dont 56 bâtiments d’habitation.
Intro et synthèse : CL, Afps

Les prisonniers palestiniens: cobayes médicaux d'Israël

Vendredi, 26 Novembre 2010 10:43 
IRIB - Un rapport révèle l’utilisation des détenus palestiniens, pour des expérimentations médicales israéliennes, a rapporté la chaîne Al-Alam, depuis Ramallah. Le régime israélien se sert des prisonniers palestiniens comme cobayes, pour tester de nouveaux médicaments produits par les laboratoires israéliens. Selon le rapport, le trafic porte sur 1.000 tests de médicaments non officiels, sur des prisonniers palestiniens et arabes, dans les prisons israéliennes, où deux cents prisonniers ont contracté des maladies, à la suite de ces tests. Les organisations pour les droits de l’Homme ont condamné cette pratique et l'indifférence des responsables du régime israélien, face au sort de ces prisonniers-cobayes.
Lien 

L’armée de l’occupation atermoie l’évacuation des boutiques réquisitionnées par les colons sionistes

[ 26/11/2010 - 14:14 ]
Al-Khalil - CPI
Un groupe de citoyens palestiniens ont demandé à la Cour suprême israélienne d’activer sa décision, qui stipule l’évacuation des colons sionistes qui se sont emparés par la force de plusieurs boutiques commerciales, situées dans le marché de gros à al-Khalil, depuis l’année 2001.
Le site Web du journal "Haaretz" a publié, le jeudi25/11, que l'armée sioniste retarde, depuis plus de deux ans et demi, d’exécuter la décision de la Cour suprême qui a ordonné l’évacuation, même par la force,  des colons qui se sont emparés de quatre magasins palestiniens situés dans le marché de gros, à Al-Khalil (Hébron).
La cour suprême avait annoncé une décision, il ya deux ans et demi, en ordonnant l'armée d’évacuer les colons de ces magasins qui ont été perquisitionnés avant neuf ans, sous prétexte que la propriété du marché de gros revient aux Juifs.
Le citoyen palestinien, Abdel-Jawad Al-Awaoudi, a présenté une requête à la Cour suprême pour activer sa décision précédente en faveur des commerçants palestiniens et faire évacuer les colons de leurs magasins.

Le convoi « La route de l’Espoir » entre à Gaza par le passage de Rafah

[ 26/11/2010 - 11:38 ]
Rafah – CPI
Les autorités égyptiennes ont autorisé hier après-midi le convoi européen de l’Espoir à entrer dans la bande de Gaza par le passage de Rafah. Il transporte des aides humanitaires fournies par plusieurs organisations et associations européens et arabes, avec à son bord des dizaines de militants européens et arabes.
Selon notre correspondant, le convoi transporte de l’aide médicale et sanitaire, des vivres, et des matériaux de secours aux habitants de la bande de Gaza assiégée pour la cinquième année consécutive.
Il faut noter que le convoi de l’Espoir est parti de la Lybie, et est arrivé mardi dernier à l’aube au port d’al-Arish transportant 95 tonnes d’aides sur 30 camions, avec à son bord des dizaines de militants européens et arabes.
Des sources dans le convoi ont annoncé que les autorités égyptiennes les ont informés de leur refus d’autoriser l’entrée sur ses territoires de neuf militants.

Erdogan menace l’entité si elle attaque Gaza ou le Liban

[ 26/11/2010 - 12:35 ]
Beyrouth – CPI
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé hier, jeudi 25 novembre, à Beyrouth, que la Turquie « ne se taira pas » si l’entité attaque de nouveau le Liban ou la Bande de Gaza.
 Erdogan a déclaré dans un discours à l’occasion de la réunion annuelle de l’Union des banques arabes au Liban, au sujet d’Israël : « Est-ce qu’il entrera dans le territoire libanais avec les avions les plus sophistiqués et les chars, tuera des enfants et des femmes, détruira des écoles et des hôpitaux, puis il nous demandera de nous taire ? »
 « Veut-il utiliser les armes les plus modernes et les bombes au phosphore et à sous-munitions, et entrer à Gaza pour y tuer les enfants qui jouent dans les fermes et puis nous demander de nous taire ? » a-t-il répété, en présence du Premier ministre libanais Saad Hariri.
Erdogan a reconfirmé hier lors de sa visite au nord du Liban le soutien de la Turquie à la cause d’al-Qods et de Gaza, et il a renouvelé sa demande d’excuses de la part de l’occupation pour le massacre qu’elle a commis contre les militants turcs à bord du navire Marmara, et pour les massacres perpétrés dans la région. En précisant que si une guerre éclate prochainement, les habitants de la région ne seront pas les seuls perdants, mais ceux de l’entité également.

Un général sioniste recommande le contrôle étroit de la Vallée du Jourdain

[ 26/11/2010 - 14:31 ]
Al-Nasserah (Nazareth) – CPI
Une étude sioniste menée par le général de réserve Giora Eiland pour l’Institut d’al-Qods des Affaires publiques et de l’Etat, montre que dans le cas de la création d’un Etat ou d’une entité palestinienne, le contrôle effectif sur la vallée du Jourdain et le long de la frontière palestino-sioniste, « sera à lui seul capable de freiner tous types de menaces qui pourraient provenir de cet ‘Etat’, et d’empêcher la contrebande d’armes sous toutes ses formes ».
L’étude publiée par le Centre d’études Natour, considère qu’il existe un certain nombre de menaces importantes qui pèsent sur l’entité, dont les lances roquettes et les missiles qui se positionneront le long de la Cisjordanie. Elles pourront couvrir l’ensemble de l’entité, et les missiles sophistiqués contre les avions, qui auront la capacité de toucher les avions de passagers ayant décollé de l’aéroport Ben Gourion. De plus, des hélicoptères et des avions de combat, et enfin, des missiles anti-tank qui sont très efficaces jusqu’à une distance de cinq kilomètres, et qui peuvent facilement atteindre des objectifs stratégiques.
L’étude a cité ce qui se passe actuellement sur la frontière avec Gaza, et elle prétend qu’il est facile de produire et de faire de la contrebande d’armes de guerre et de les utiliser, car il n’existe aucun système de contrôle qui empêche cela.

Les forces de l’occupation perquisitionnent les maisons de deux députés à Jénine

[ 26/11/2010 - 13:16 ]
Jénine – CPI
Les forces de l’occupation ont interrogé les deux députés Khalid Souleyman et Khalid Sa’id, hier à l’aube à Jénine, après avoir perquisitionné leurs domiciles.
Des sources proches des deux députés ont affirmé que les forces de l’occupation soutenues par un officier supérieur des renseignements israéliens ont encerclé les maisons des députés dans le quartier de Jabal Abou Dhahir et celui d’al-Jabriyat dans la ville de Jénine. Ces forces ont pris d’assaut leurs domiciles et ont exigé l’interrogatoire des deux députés chez eux.
Les sources ont ajouté que les officiers de l’occupation ont interrogé les deux députés au sujet de leurs prévisions concernant l’évolution de la situation politique dans la région, et les ont avertis que l’armée de l’occupation sera à l’affût de tout acte de la résistance en Cisjordanie occupée.
En outre, les officiers sionistes ont procédé à l’interrogatoire des députés sur différentes affaires, comme un message que l’armée sioniste pourrait arrêter une nouvelle fois les députés au cas où la situation se tendrait en Cisjordanie.

Wikileaks a l’intention de publier des documents confidentiels sur les relations américano-sionistes

[ 26/11/2010 - 16:28 ]
Al-Qods occupée – CPI
Selon le journal hébreu Haaretz, l’ambassade américaine en Israël a informé le ministère des Affaires étrangères sionistes de l’intention du site internet Wikileaks de publier des documents confidentiels adressés par l’ambassade des Etats-Unis à l’entité sioniste concernant les relations américano-sionistes. Il souligne que le nombre de documents s’élève à quatre cent mille, et que l’ambassade américaine a affirmé que cela causera un embarras pour « les deux pays ».
Un diplomate sioniste qui a refusé de donner son identité a déclaré dans l’édition d’aujourd’hui de Haaretz : « Il y a de nombreux documents qui ont été envoyés à Washington depuis l’ambassade américaine en Israël, et qui comprennent des informations, des rapports, et des documents diplomatiques, avec des évaluations de l’ambassade qui font partie des documents qui vont être publiés ».
« La publication de ces documents mettra dans l’embarras les deux pays pour ce qu’ils contiennent comme informations détaillées, et Israël doit se préparer à cela », a-t-il ajouté.
Kurt Hoyer, le porte-parole officiel de l’ambassade des Etats-Unis dans l’entité sioniste, a refusé de commenter l’envoi du message d’avertissement au bureau du Premier ministre ennemi Netanyahu, et au ministère des Affaires étrangères. Il a précisé que la publication de ces rapports nuirait à beaucoup de gens, et il a condamné cela.
Le New York Times, The Guardian et Der Spiegel ont examiné des extraits de ces documents en prélude à la sélection qui sera publiée.

Washington devra poursuivre les entreprises américaines soutenant la judaïsation d'Al-Quds

[ 26/11/2010 - 19:49 ]
Gaza – CPI
Le comité d’Al-Quds du ministère des legs et des affaires religieuses a attiré l’attention sur la politique des occupants israéliens consistant à mettre la main sur les terrains palestiniens, pour vider la ville d'Al-Quds de ses habitants et pour les remplacer par des colons.
Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, aujourd’hui vendredi 26 novembre 2010, le comité a confirmé qu’il y a des entreprises américaines qui encouragent cette politique sioniste, dans le dessein d’acheter les biens de Palestiniens. Le comité a donc appelé Washington à dissuader ces entreprises de leurs convoitises.
Le comité a la preuve que ces entreprises américaines travaillent avec des associations sionistes extrémistes telles Al-Ad et Attirat Kohanim, qui supervisent quelques soixante-dix points coloniaux dans la ville d'Al-Quds, quarante points à Salwan et Ras Al-Amoud et vingt points dans les quartiers d’Al-Thawri, Jabal Al-Zaytoun et Cheikh Jirah.
Le comité a exhorté tous les responsables arabes, musulmans et internationaux, l’administration américaine en tête, à poursuivre en justice le millionnaire américain Irving Moscowitz et ses semblables qui soutiennent la colonisation et la judaïsation de la ville d'Al-Quds.

Les occupants israéliens investissent la prison d’Al-Naqab

[ 26/11/2010 - 22:07 ]
Gaza – CPI
Le haut comité pour le soutien des captifs palestiniens a rapporté que des policiers de l’administration pénitentiaire israélienne, accompagnés de forces spéciales, ont investi la division 5 de la prison du désert d’Al-Naqab. Ils ont pratiqué des inspections très minutieuses.
Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, aujourd’hui vendredi 26 novembre 2010, le comité a rapporté que les investigations ont duré plus de trois heures. Les policiers ont fouillé les affaires des détenus et ont confisqué beaucoup de leurs biens. Sous prétexte que les captifs possédaient des produits prohibés, ils leur ont interdit les visites pour une durée d’un mois.
Par ailleurs, le haut comité a rapporté que l’administration de la prison israélienne de Nafha a transféré le captif originaire de Gaza Fahad Sobhi Al-Zaqzaq vers la prison d’Ichel, à Bir Al-Sabaa. Le captif est condamné à la perpétuité. Il a déjà passé 19 ans de sa vie dans les prisons israéliennes.
Puis le captif originaire de la bande de Gaza Bassim Mohammed Al-Kord a été transféré à la prison de Ramoun. Lui aussi est condamné à la perpétuité et a passé 19 ans dans les prisons israéliennes.

Un Etat avec des frontières provisoires, quelle idée !

[ 26/11/2010 - 23:32 ]
Gaza – CPI
La Tentative nationale palestinienne a attiré l’attention sur la dangerosité d’un Etat palestinien avec des frontières provisoires, une idée acceptée par le président sortant de l’autorité de Ramallah Mahmoud Abbas. Une telle idée effacera le droit du peuple palestinien à mettre fin à l’occupation et à installer son Etat complètement indépendant.
Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie, aujourd’hui vendredi, l’Initiative dit que toute solution provisoire et partielle se transformera très certainement en une solution permanente. Les Palestiniens n’auront qu’un semblant d’Etat sur 40% seulement de la Cisjordanie.
Accepter la solution provision n’a pour effet que de donner aux occupants israéliens le temps nécessaire à la liquidation de la cause palestinienne, surtout le droit du peuple palestinien dans sa ville sainte d'Al-Quds, le droit au retour des réfugiés palestiniens.
L’expérience d’Oslo et de 17 ans de négociations suffit pour refuser les solutions partielles.
L’alternative à l’impasse des négociations sera la résistance populaire, l’endurance du peuple palestinien, l’unité nationale.
Il faut aussi adopter une diplomatie résistante, déclarer l’Etat palestinien sur tous les territoires palestiniens occupés en 67, avec la ville d'Al-Quds comme capitale, demander au monde de le reconnaître afin de faire face aux donnés imposées par les Sionistes.

Manifestation dans la ville d'Al-Quds contre la confiscation des maisons palestiniennes

[ 27/11/2010 - 00:24 ]
Al-Quds occupée – CPI
Des centaines de Palestiniens sont sortis, aujourd’hui vendredi 26 novembre 2010, dans le quartier de Cheikh Jarrah, au centre de la ville sainte d’Al-Quds, pour manifester contre la confiscation de leurs maisons, qui sont ensuite donnés à des colons sionistes.
Les manifestants ont hissé des drapeaux palestiniens et des pancartes condamnant les pratiques israéliennes. Ils ont crié des slogans appelant à stopper les pratiques de confiscation et de démolition des maisons palestiniennes.
Des témoins oculaires confirment que des dizaines de soldats et de colons israéliens ont encerclé la zone pour faire face aux manifestants.

Des dizaines de pacifiques blessés dans les manifestations de Naalin et Balïn

[ 27/11/2010 - 00:55 ]
Ramallah – CPI
Dans les villages de Naalin et Balïn, les manifestations hebdomadaires sont sorties protester contre le mur de séparation discriminatoire et la colonisation en Cisjordanie, vendredi 26 novembre. Les forces israéliennes d'occupation ont utilisé, contre les manifestants, des bombes lacrymogènes et des bombes sonores. Des dizaines d’entre eux ont été touchés.
Dans le village de Balïn, en plus des dizaines d’habitants du village, des dizaines de pacifiques et de solidaires étrangers ont participé à la manifestation.
Les manifestants condamnaient la politique coloniale, le mur de séparation discriminatoire, la politique israélienne contre les captifs palestiniens, les agressions sionistes contre les maisons de la ville d'Al-Quds.
Quand les manifestants sont arrivés vers le mur, des soldats israéliens les guettaient derrière des cubes en ciment.
Dans le village de Naalin, les manifestants ont accompli la prière du vendredi près du mur de séparation discriminatoire. Les forces israéliennes d'occupation ont tiré de bombes lacrymogènes et assourdissantes ; des dizaines de manifestants ont été asphyxiés.
Une fois arrivés au mur de séparation discriminatoire, les manifestants se sont adressés aux forces israéliennes d'occupation, leur disant de mettre fin à l’occupation. Les manifestants ont frappé les portails du mur pour gêner les soldats israéliens, une façon de leur dire que ce mur gêne le peuple palestinien.

BDS s’invite au conseil municipal de Lille

Publié le 26-11-2010

Le collectif BDS 59 s’est invité vendredi soir à une réunion des élus municipaux de Lille pour protester contre les propos de Martine Aubry lors d’un dîner du Crif, le 8 novembre dernier.
Communiqué de presse
"Bonsoir,
Comme vous avez pu le constater ce soir, l’insomnie générale du conseil municipal de Lille a été perturbé par une trentaine de personnes se revendiquant du collectif BDS 59.
Nous sommes entrés dans le cadre d’une action pacifique alertant par la lecture du tract ci-joint les élus sensés représenter nos revendication et attentes.
Nous nous battons pour que le droit du peuple palestinien a disposer de lui même soit respecté et pour que les crimes d’Israel soient justement sanctionnés comme énoncé dans la campagne mondiale de "Boycott Desinvestissement et de Sanction (BDS)"
C’est pourquoi nous sommes indignés devant les récents propos de Martine Aubry, condamnant la démarche pacifique de la campagne mondiale BDS, et que nous trouvions INDISPENSABLE de nous déplacer à ce conseil pour porter haut ce discours auquel tellement de citoyens adhèrent.
Nous esperons vraiment que cette action trouvera dans vos articles l’écho qu’elle mérite."
Collectif BDS 59
CAPJPO-EuroPalestine

Attention aux "Lingettes pour bébés" ! (Vidéo)

Publié le 26-11-2010

Action BDS dans un magasin Carrefour qui vend des lingettes pour bébé "made in Israël", ainsi que des machines "SODASTREAM" en provenance de la colonie de Maale Adounim. ISRAEL ASSASSIN ! CARREFOUR COLLABO ! Voir la vidéo !

"Palestine/Israel : Nous sommes à un tournant", analyse Jeff Halper

Publié le 26-11-2010

Jeff Halper, directeur du Comité israélien contre les démolitions de maisons palestiniennes (ICAHD), estime que l’échec des négociations étant patent, l’année 2011 marquera une rupture, soit par un renforcement de l’apartheid et du confinement, avec la création d’un Etat Palestinien non viable, soit par une nouvelle offensive généralisée d’Israël contre la bande de Gaza. L’heure, analyse-t-il, est à une mobilisation politique d’envergure pour imposer une paix juste.
Jeff Halper – Palestine 2011
"M’étant évertué comme je l’ai fait durant les décennies passées à saisir la dynamique du conflit israélo-palestinien et trouver une issue à cet affrontement interminable et totalement vain, j’ai réussi aux deux tiers.
Après tant d’années de militantisme et d’analyses, je pense avoir mis le doigt sur le premier tiers de l’équation. Quel est le problème ? Ma réponse, qui a subi le test du temps et qui est d’une telle évidence aujourd’hui, est que les gouvernements israéliens sont inflexiblement déterminés à conserver un contrôle complet sur le territoire de Palestine/Israël depuis la Méditerranée jusqu’au Jourdain, en faisant échouer toute solution juste et praticable fondée sur la revendication palestinienne à l’auto-détermination. Il n’y aura pas de règlement négocié, un point c’est tout.
Il est tout aussi facile de répondre au second terme de l’équation – comment résoudre le conflit ? Je n’entends pas entrer dans l’énigme un Etat/deux Etats, ni décider quelle option est la meilleure. Dans certaines circonstances, toutes deux pourraient fonctionner et je peux tout aussi bien concevoir au moins trois ou quatre options viables, y compris celle que je préfère, une confédération économique du Moyen-Orient. Le think-tank palestinien Passia a publié, voilà quelques années, un ensemble de douze solutions proposées. Ma conviction est qu’il n’est pas difficile d’identifier les éléments essentiels et toute solution, quelle qu’elle soit. En bref :
- Une paix viable et durable doit inclure les deux peuples vivant en Palestine/Israël ;
- Toute solution doit permettre l’expression nationale de chacun des deux peuples, pas seulement une formule démocratique fondée sur le principe une personne-un vote.
- Elle doit procurer à toutes les parties une viabilité économique ;
- Aucune solution ne fonctionnera si elle n’est pas fondée sur les droits de l’homme, le droit international et les résolutions de l’ONU ;
- La question des réfugiés, basée sur le droit au retour, doit être abordée de manière franche ;
- Une paix praticable doit être régionale ; elle ne saurait être confinée seulement à Israël/Palestine ;
- Une paix juste doit prendre en compte les préoccupations de sécurité de toutes les parties et de tous les pays de la région.
Ces sept éléments doivent se trouver dans la configuration de toute solution juste. Si toutes sont incluses, un règlement du conflit pourrait prendre de nombreuses formes différentes. Mais si une seule fait défaut, aucune solution ne fonctionnera, peu importe qu’elle paraisse bonne sur le papier.
Ce qui nous amène à la troisième et la plus difficile partie de l’équation : comment y parvenir ? En recourant à l‘analyse linéaire que nous avons utilisée au fil des ans, nous ne le pourrons pas. Dans ces termes, nous nous trouvons dans l’impasse d’un « processus » mort. Israël ne mettra jamais volontairement fin à son occupation ; le mieux à quoi il puisse consentir est un apartheid, mais le confinement permanent des Palestiniens est davantage ce qu’il a en tête. Etant donné les « faits de terrain » massifs qu’Israël a imposés dans les Territoires Occupés, la communauté internationale n’exercera pas sur Israël des pressions suffisantes même pour aboutir à une solution à deux Etats (laquelle maintient Israël sur 78% de la Palestine historique, sans droit au retour pour les réfugiés) ; étant donné le pouvoir de veto dont jouit sur tout processus politique le Congrès américain, enfermé dans une inébranlable position pro-israélienne que partagent Républicains et Démocrates, la communauté internationale ne peut pas exercer les pressions nécessaires. Et les Palestiniens, désunis et sous un leadership faible, ne font pas le poids. Qui plus est, ils ne sont même pas dans le jeu. Pour ce qui concerne toute espèce de « processus de paix » rationnel, linéaire et sous pilotage gouvernemental, nous voici arrivés au bout de la route.
Et pourtant je suis optimiste sur le fait que l’année 2011 verra une « pause » avec changement de jeu qui instaureront un nouvel ensemble de circonstances dans lesquelles une paix juste est possible.
Ce sursaut qui fracasse l’actuel paradigme sans issue doit venir de l’extérieur du présent « processus ». Il peut prendre une ou deux formes. Le premier possible changeur de jeu est déjà en discussion : la déclaration unilatérale de l’Autorité Palestinienne d’un Etat basé sur les lignes d’armistice de 1949 (la « Ligne verte » de 1967), qui poserait alors sa candidature pour être membre des Nations Unies. Ceci, je le crois, forcerait la main à la communauté internationale. La plupart des pays du monde – y compris plusieurs en Europe – reconnaîtraient un état palestinien, plaçant ainsi les Etats-Unis, la Grande Bretagne, l’Allemagne et d’autres puissances récalcitrantes dans une position difficile sinon impossible, incluant l’isolement, voire la non pertinence. Certes, une déclaration d’indépendance des Palestiniens à l’intérieur de ces frontières serait un acte unilatéral, mais plutôt en accord avec les Etats membres des Nations Unies, qui ont accepté les frontières de 1949/1967 comme base de solution. Elle est également conforme à l’initiative de la Feuille de Route lancée par les USA eux-mêmes.
Un tel scénario, même s’il est toujours possible étant donné l’impasse des négociations, est improbable, ne serait-ce que parce que l’Autorité Palestinienne manque du courage requis pour prendre une initiative aussi hardie. Un autre semble plus probable : en 2011, l’Autorité Palestinienne va soit se démettre soit s’effondrer, rejetant l’Occupation sur les bras d’Israël. Vu que les négociations sont au point mort, je ne peux imaginer l’A.P. durant jusqu’en août, moment où le (pseudo) Premier Ministre Salem Fayyad attend de la communauté internationale qu’elle donne un Etat aux Palestiniens.
Même si le gel de la colonisation pour 90 jours entrait éventuellement en vigueur, durant cette période Netanyahu ne négociera pas de frontières, seul enjeu digne de discussion. Soit qu’il en ait assez au point de démissionner – Abbas peut être faible et malléable mais n’est pas un collaborationniste – soit qu’il ait tellement perdu de sa crédibilité parmi son propre peuple qu’il s’écroule tout simplement, la chute de l’Autorité Palestinienne sera la fin définitive du présent « processus ». La fin ou la chute de l’A.P. créerait une situation intolérable et insoutenable. Israël serait contraint de reprendre par la force tous les Territoires Occupés ; et, ne voulant pas permettre au Hamas d’occuper le vide, devrait le faire par la violence, peut-être même en envahissant de nouveau Gaza, et en exerçant un contrôle permanent. Devoir soutenir quatre millions de Palestiniens paupérisés, sans infrastructure économique de quelque sorte que ce soit, serait un impossible fardeau (et l’on peut espérer que la « communauté des donateurs » ne rendrait pas possible la réoccupation en intervenant, comme elle le fait maintenant, pour éviter une « crise humanitaire »).
Un tel mouvement de la part d’Israël mettrait aussi le feu au monde musulman et générerait à travers le monde des protestations massives, forçant ainsi de nouveau la main à la communauté internationale. Vu de cette façon, il y a pour les Palestiniens une source d’énorme influence : ce sont eux qui détiennent les clefs. Jusqu’à ce qu’ils déclarent (le peuple palestinien dans son entier, non l’Autorité Palestinienne) que le conflit est terminé, il ne sera pas terminé. Israël et ses amis de longue date ont la capacité de rendre la vie insupportable aux Palestiniens, mais ils ne peuvent imposer ni apartheid ni confinement. Nous qui sommes des millions à travers le monde à soutenir les Palestiniens, nous ne lâcherons pas jusqu’à ce que les Palestiniens donnent le signal qu’ils sont arrivés à un règlement avec lequel ils puissent vivre. Jusque là, le conflit restera ouvert et globalement perturbateur.
Si l’un ou l’autre de ces scenarii émerge, et que de nouvelles possibilités de paix surgissent de la violence et du chaos qui s’ensuivra, la vraie question est : où serons-nous, nous qui soutenons une paix juste, globale, praticable et durable ? Ici, en Israël/Palestine, malheureusement, il n’y a pas de débat sur ce qui peut arriver au cours de l’année prochaine. Non seulement, nous qui faisons partie des mouvements palestiniens et israéliens pour la paix, nous échouons à donner une direction et un leadership adéquats à nos alliés des sociétés civiles de l’étranger, mais nous avons tendance à poursuivre des « politiques normales » déconnectées des processus politiques autour de nous ; nous sommes réactifs plutôt que proactifs. Ainsi, en dépit de son importance cruciale pour la lutte palestinienne, la campagne BDS se poursuit et gagne en force, mais elle n’est pas accompagnée de campagnes ciblées et opportunes pour saisir un mouvement politique.
Quand la flotille de Gaza a été attaquée et qu’Israël était secoué par la condamnation internationale, les Palestiniens et les militants israéliens du monde entier – y compris ceux de Palestine/Israël – auraient dû se jeter dans l’action. Des parlementaires (et des membres du Congrès) tout à travers le monde auraient du être engagés à introduire des projets de loi disant que si l’Occupation ne cessait pas d’ici une année, leurs gouvernements cesseraient toute aide militaire et tout traitement préférentiel à Israël. Peut-être n’y seraient-ils pas parvenus sur le champ, mais imaginez le débat public qu’ils auraient généré à ce moment. Au lieu de quoi le moment politique a été manqué.
Aujourd’hui, nous nous trouvons à la pointe d’un tel moment, et nous avons encore le temps – quoique ce soit peu de temps – pour nous organiser. Les militants et les groupes de la société civile à l’étranger devraient demander à leurs partenaires palestiniens et israéliens leur évaluation sur ce moment politique et leurs suggestions sur ce qu’il faut faire au cas où l’Autorité Palestinienne s’effondre en même temps que le « processus de paix ». Il faudrait réfléchir à la manière de transformer la campagne BDS et l’infrastructure de résistance qu’elle est en train de créer, de sorte qu’elle soit apte à une résistance plus ciblée – capable de mobiliser des églises, des syndicats et des universités, par exemple, et d’inciter des politiciens sympathisants à agir quand le moment arrivera ?
En l’absence d’une organisation du type de l’ANC pour nous conduire, il nous est beaucoup plus difficile de communiquer et de coordonner nos actions. Cependant nous sommes en contact les uns avec les autres. Le moment politique qui se dessine d’ici à quelques semaines ou quelques mois requiert notre attention.
La vie dans les Territoires Occupés est sur le point de devenir, me semble-t-il, encore plus difficile, mais peut-être approchons-nous enfin du point de rupture. Si tel est le cas, nous devons être là, sur tous les fronts, pour les Palestiniens : pour les protéger, pour jouer notre rôle en poussant l’Occupation vers la non-viabilité, pour résister à la réoccupation, aux « processus » politiques qui menacent d’imposer l’apartheid sous l’apparence d’une solution à deux Etats et, au bout du compte, pour nous assurer qu’émerge une paix juste et durable. Tandis que des tentatives gouvernementales vaines et fausses vont à l’effondrement, il nous faut attraper la corde. 2011 est imminent."
Contact : jeff@icahd.org
(Traduit de l’anglais par Anne-Marie Perrin pour CAPJPO-EuroPalestine)
CAPJPO-EuroPalestine