Face au blocage  du processus des négociations et à la poursuite des expéditions  punitives de l’armée israélienne contre la bande de Ghaza, les  Palestiniens semblent acculés à reprendre la langue des armes. La seule  que semble comprendre l’Etat sioniste. L’explosion, mercredi dernier,  d’une bombe à El Qods, la première depuis sept ans, a rappelé à l’Etat hébreu que la lutte  palestinienne pourrait reprendre à tout moment et que la volonté d’un  peuple de recouvrer sa liberté ne peut être éternellement anesthésiée.  Les tentatives sionistes de torpiller  le rapprochement  inter-Palestiniens et se faire passer pour une victime d’acte terroriste  a porté  encore une fois auprès de ses alliés occidentaux. Les  Palestiniens, quant à eux, affirment qu’ils refusent de tomber à nouveau  dans le panneau des brouilles accentué par leur ennemi commun.  L’explosion qui s’est produite mercredi près de la principale gare  routière de la ville sainte a été provoquée par une bombe dissimulée dans un sac. Outre, une femme de 59 ans qui y a laissé la vie,  on compte une trentaine de personnes blessées. La police israélienne a  rapidement évoqué une «attaque terroriste», ce qui signifie dans son  jargon un attentat commis par des Palestiniens. Les capitales occidentales n’ont pas tardé à condamner «avec la plus grande fermeté» cet attentat, expression d’un «terrorisme aveugle». L’attentat, faut-il le rappeler, intervient dans un contexte de tensions accrues. Depuis samedi  dernier, les violences s’intensifient dans la bande de Ghaza. Le djihad  islamique et les brigades d’El Qods ont promis de répondre aux  bombardements perpétuels des sionistes visant sans distinction les  activistes palestiniens et les civils désarmés. Le Premier ministre  israélien, Benyamin Netanyahou, évoquant à nouveau la légitime défense  qu’il dénigre aux Palestiniens, a d’ores et déjà averti qu’Israël  rendrait «coup pour coup» et qu’il était «très déterminé à frapper les  terroristes». Dans la foulée de ses avertissements, un raid aérien a  visé le sud-est de la ville de Ghaza. Rappelons que, mardi dernier, huit  Palestiniens ont trouvé la mort au terme d’une sanglante journée. En  outre, quatre activistes du djihad islamique et quatre civils, dont deux  mineurs, avaient été tués par les tirs israéliens. Benyamin Nétanyahou  avait exprimé «ses regrets à la suite de la mort de civils innocents  tués par erreur dans la bande de Ghaza par l’armée israélienne», tout en  accusant le Hamas d’utiliser les habitants  de ce petit territoire comme «boucliers humains».  Les factions  palestiniennes ne tirent en fait d’obus en direction d’Israël que pour  venger l’assassinat d’activistes ou de civils par suite de raids  israéliens. Mardi, le ministre israélien de la Défense, Matan Vilnaï, a  prévenu que «ce n’est qu’une question de temps avant que nous nous  battions à nouveau avec le Hamas  et que nous lui infligions une autre leçon». Le silence assourdissant  de la communauté internationale par rapport aux agressions à répétition  de l’Etat sioniste ne font que renforcer les Palestiniens dans leur  conviction de ne compter que sur eux-mêmes dans cette guerre à armes  inégales. La déclaration du secrétaire général de l’ONU, Ban 
Ki-moon, consacre la partialité de la communauté internationale dans le traitement de ce conflit, vieux de 63 ans. M Ban avait «fermement condamné» la mort de civils palestiniens mais a également réprouvé les tirs de roquettes par des groupes d’activistes palestiniens, plaçant une fois de plus l’agresseur et l’agressé sur un même pied d’égalité.
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Ki-moon, consacre la partialité de la communauté internationale dans le traitement de ce conflit, vieux de 63 ans. M Ban avait «fermement condamné» la mort de civils palestiniens mais a également réprouvé les tirs de roquettes par des groupes d’activistes palestiniens, plaçant une fois de plus l’agresseur et l’agressé sur un même pied d’égalité.
 
 
 

 
  
  
  
  Dans  les frontières d’Israël au cessez-le-feu de 1949, les lois intérieures  israéliennes s’appliquent et tant les juifs que les Palestiniens (la  plupart) ont la citoyenneté israélienne et des droits civils, quoique  des droits spéciaux privilégient les juifs.
  Dans  les frontières d’Israël au cessez-le-feu de 1949, les lois intérieures  israéliennes s’appliquent et tant les juifs que les Palestiniens (la  plupart) ont la citoyenneté israélienne et des droits civils, quoique  des droits spéciaux privilégient les juifs. 
  
 