lundi 24 octobre 2011

Recherche urgente

France - 24 octobre 2011
Par ISM-France
Les organisateurs de la manifestation "Proche-Orient: ce que peut le cinéma", qui se tiendra à Paris, au cinéma Les 3 Luxembourg, du 30 novembre au 13 décembre 2011, souhaitent projeter le film-documentaire sur Vittorio Arrigoni, "Staying Human".
Une version du film existe sur YouTube, 47'23, en anglais :
http://www.youtube.com/watch?v=jRVUhVKqmDU&feature=youtu.be
Merci aux lecteurs d'ISM qui sauraient si une version CD ou DVD existe, et où se la procurer, de se mettre le plus rapidement possible en contact avec :
Janine Euvrard
janine.euvrard@orange.fr
What Can Cinema Do?
www.whatcancinemado.com
8 passage de la Tour de Vanves
75014 Paris, France
tél. +33 1 43 27 19 43
Lien

Un officier israélien : "Je suis la loi, je suis Dieu" !

Hébron - 24 octobre 2011
Par ISM
22 octobre 2011 - Les tentatives d'intimidation des Palestiniens de la section H2 d'Hébron ont continué aujourd'hui tandis que l'armée et les colons israéliens harcelaient les Palestiniens accompagnés d'internationaux qui récoltaient les olives sur leur terre à Tel Rumeida. Une quarantaine d'étudiants de diverses universités palestiniens sont allés sur la terre vers 11h samedi matin et ont commencé la récolte des olives avec les familles locales, des activistes de Youth Against Settlements (YAS) et des internationaux.
Un officier israélien : 'Je suis la loi, je suis Dieu' !
A 12h30, des policiers israéliens ont confisqué les papiers d'identité de 20 Palestiniens et, tout le temps qu'ils les ont vérifiés, ils ont obligé le groupe de Palestiniens à rester ensemble et les ont filmés individuellement.
Les policiers ont refusé de donner une explication à leurs actes, répétant seulement qu'ils avaient le droit de contrôler les personnes présentes. Alors que ces dernières contestaient la légalité du contrôle, les soldats israéliens sont devenus de plus en plus agressifs et se sont mis à pousser et à bousculer les Palestiniens et les internationaux. Une vingtaine de minutes plus tard, la police a rendu les papiers et a permis aux Palestiniens détenus de partir. Les policiers ont alors ordonné aux internationaux de quitter l'oliveraie sous peine d'arrestation, affirmant que l'oliveraie (qui appartient aux Palestiniens) était une "terre israélienne", qu'il était illégal de s'y trouver et qu'il était "illégal d'y être en groupe."
Rafi Dagan, un commandant israélien, a déclaré, "Je suis la loi, je suis Dieu" quand on lui a demandé pourquoi il faisait fi du droit israélien en obligeant les gens à quitter une terre palestinienne sous menace d'arrestation, sans qu'aucun document officiel ne prouve que c'était une zone militaire fermée.
Plus tôt le même jour, des soldats israéliens avaient bousculé des photographes tentant de documenter la récolte des olives et avaient confisqué le passeport d'un international pendant plusieurs minutes. Selon le droit israélien, on peut montrer son passeport à l'armée mais celle-ci n'a pas le droit de le prendre. L'armée a également détenu brièvement un jeune Palestiniens, apparemment parce qu'il courait à travers l'oliveraie avec un drapeau palestinien. Il a été libéré une dizaine de minutes après.
En plus des tentatives d'intimidation de l'armée, des colons israéliens sont arrivés dans l'oliveraie palestinienne peu de temps après le début de la cueillette et ont commencé à harceler les cueilleurs.

Photo

Vers midi, un groupe d'une dizaine de colons s'était rassemblé dans la partie basse des oliveraies, à Tel Rumeida, où les Palestiniens étaient occupés à la cueillette. Baruch Marzel, un colon extrémiste très connu, a ostensiblement piétiné un drapeau palestinien, dans un geste évident de provocation. La colère est montée, des altercations ont éclaté entre les deux groupes et l'armée est intervenue pour renvoyer les colons à leur colonie.

Photo
Baruch Marzel, le chef incontesté des colons de la région d'Hébron

Badia Dwaik, 38 ans, est le coordinateur adjoint de Youth Against Settlements [La jeunesse contre les colonies, ndt], un groupe palestinien non violent qui fait campagne contre les colonies israéliennes. Il a souligné que la récolte des olives à Tel Rumeida n'était pas qu'une nécessité économique ; c'est une forme de défi politique et une façon de "confirmer notre existence et d'encourager les gens à résister."
Les terres palestiniens de Tel Rumeida sont encerclées par quatre colonies israéliennes illégales. Un centre éducatif palestinien surplombe les terrasses escarpées et pierreuses au sud, où sont plantés environ 200 oliviers. Le centre, créé en 2006 après avoir été repris au contrôle militaire israélien, et les oliveraies situées en dessous, sont les cibles d'attaques et d'incursions répétées des colons ces dernières années. Des graffitis anti-palestiniens et une Etoile de David sont clairement visibles sous les couches de peinture des murs à l'arrière du bâtiment, à quelques mètres seulement d'une colonie.
Les oliveraies contiennent environ 200 arbres, et près de 70 arbres ont été récoltés aujourd'hui. Badia Dwaik déplore la mauvaise qualité des olives et le fait qu'elles soient clairsemées sur beaucoup d'arbres, parce que les Palestiniens sont souvent dans l'incapacité de s'occuper de leurs arbres de crainte des attaques de colons.
Hébron souffre également d'une pénurie chronique d'eau et les agriculteurs n'ont pas l'autorisation de creuser des puits. Le groupe YAS a rapporté par exemple qu'après trois jours de problèmes d'eau, il a découvert aujourd'hui que les canalisations avaient été délibérément coupées.
Selon Badia Dwaik, les jeunes de YAS ont l'intention de continuer la récolte des olives les semaines prochaines parce que "les gens ont peur de venir seuls. Cela enverra le message : nous continuerons et nous n'abandonnerons jamais."
Voir les photos.
Source : Palsolidarity
Traduction : MR pour ISM
Lien 

Nous assistons à un retour accéléré du colonialisme

24-10-2011
L'ancien ministre français des Affaires étrangères Roland Dumas a indiqué que tout ce qui se déroule actuellement dans la région vise à enflammer le Moyen-Orient.
Dans une interview accordée au magazine « Afrique Asie » à l'occasion de la publication de son livre intitulé « Sarkozy sous BHL » en allusion au militant français sioniste Bernard-Henri Lévy,  rédigé conjointement avec l'avocat français Jacques Vergès, M. Dumas a affirmé : "Nous assistons à un retour accéléré du colonialisme".
L'ancien chef de la diplomatie française a violemment critiqué le président Nicolas Sarkozy, tout en s'étonnant comment un intellectuel aussi médiocre que Bernard-Henry Lévy joue un rôle aussi important dans la République.
Pour sa part, l'avocat Vergès a affirmé au même magazine que c'est évident que la politique de Sarkozy marque un retour du colonialisme à un moment où la France et l'Occident n'en ont plus les moyens. "Sarkozy peut renverser les gouvernements mais ne peut assurer l'ordre ensuite", a-t-il indiqué.
Il a précisé que le président Sarkozy est irresponsable, il est capable désormais de toutes les folies à moins que le peuple français ne lui passe une camisole de force auparavant.
A noter que le livre publié par M. Dumas et Me.Vergès critique la politique extérieure de Nicolas Sarkozy qui l'accuse de trahison et y joint un dossier de la plainte à déposer à la Cour Pénale internationale accusant Sarkozy de crime de guerre.
(SANA)

76 Egyptiens accusés d’attaque contre l’ambassade israélienne devant la justice

24-10-2011
Le procureur général égyptien le conseiller Abdel Majid Mahmoud a accepté dimanche de traduire en justice 76 accusés d’avoir attaqué l’ambassade israélienne au Caire et le siège du département de la sécurité de Jiza.
Les 76 personnes sont officiellement accusées de « rassemblement et de recours à la force et à la violence contre des employés publiques, d’attaques contre les officiers et les policiers, de tentative d’occuper le siège du département de la sécurité de Jiza, de destruction de biens publiques et d’avoir incendié des sites publiques ».
Le parquet a également accusé ces derniers d’avoir mis en panne des véhicules de transport public, d’avoir utilisé des fonds à des fins terroristes, et de possession d’armes blanches pour les utiliser dans des activités qui déstabilisent la sécurité dans le pays.
Selon une source judiciaire s’exprimant à United Press, les enquêtes en cours ont démontré que la majorité des personnes accusées ont un passé criminel et pénal et qu’ils sont classés « dangereux » dans les registres de l’Etat. 
Le conseiller Hicham Badaoui, l’avocat du parquet suprême de l’Etat, avait dressé une liste de noms qui doivent être traduits en justice. La première séance de leur procès sera fixée ultérieurement.
Le 9 septembre dernier, plus de 10.000 manifestants se sont rassemblés autour de l’ambassade israélienne au Caire appelant à chasser l’ambassadeur israélien du Caire et à fermer l’ambassade, en signe de protestation contre la mort de six soldats égyptiens dans un raid israélien à la frontière.
Lien 

Manoeuvres conjointes israélo-chypriotes..à suivre

24-10-2011
Le journal chypriote Fihleleýtheroz  rapporte que" l'armée de l'air israélienne va effectuer dans les prochains jours des manoeuvres dans l'espace aérien chypriote, après coordination avec les autorités de l'île".
Ces exercices incluront notamment un réapprovisionnement en vol, et des hélicoptères israéliens y participeront aussi.
Selon le quotidien, ces manoeuvres sont un message envoyé à la Turquie, qui menace Chypre de représailles si la partie grecque de l'île poursuit ses recherches de gaz et de pétrole en mer Méditerranée.
C'est aussi l'avis des médias turcs pour qui « Israël et Chypre  vont effectuer des manœuvres aériennes communes afin de lancer un message clair à Ankara ».
Du côté israélien, on se contente de préciser « que les vols militaires au dessus de l’allié chypriote font partie de la routine et n’indiquent aucune modification de politique ».
Le mois dernier, le gouvernement musulman turc avait annoncé « qu’il allait procéder à des forages en méditerranée près des côtes chypriotes, pour répondre aux forages effectués conjointement par Israël, la Grèce et Chypre dans ces mêmes zones.

Un promoteur de concert libanais intente un procès à des militants BDS

lundi 24 octobre 2011 - 18h:50
Sanaa Khoury - Al-Akhbar
Des militants libanais anti-israéliens sont poursuivis en justice par un promoteur de concert pour leur campagne de boycott contre un groupe de rock britannique populaire.
(JPG)
Durant la campagne de boycott, l’an dernier.
(Photo archives al-Akhbar)
Samah Idriss, directeur de la maison d’édition Dar al-Adab, a reçu ce jeudi une convocation du tribunal de commerce de Beyrouth. Idriss est cité en justice pour son implication l’année dernière dans la campagne libanaise de boycott contre le groupe de rock britannique Placebo. Jihad el-Murr, qui dirige la société qui avait organisé l’évènement, a déposé plainte le 10 juillet 2011.
El-Murr poursuit Idriss, ainsi que trois autres organisations engagées dans la campagne : le Centre Aidoun pour les droits des réfugiés, la Campagne pour le boycott des partisans d’Israël au Liban, et la Campagne mondiale BDS au Liban. El-Murr, un homme d’affaires qui se dit lui-même célèbre issu d’une grande famille, demande 180 000 dollars US d’indemnisation pour le préjudice financier pour sa société que lui aurait causé, selon lui, la campagne de boycott.
Les militants libanais avaient appelé au boycott pour protester contre la représentation de Placebo à Tel Aviv quatre jours avant la date de son concert à Beyrouth, programmé pour le 9 juin 2010, au Forum de Beyrouth. Ce n’est qu’en juillet 2011, un an après la tenue du spectacle, qu’el-Murr remarque « le préjudice financier » qu’il dit avoir subi du fait de la campagne. Il qualifie la campagne contre toute normalisation culturelle avec Israël à la fois de « calomnieuse et trompeuse ». El-Murr soutient que la loi libanaise de 1955 permettant un boycott limité d’Israël n’est pas applicable pour le concert de Placebo. «  Le célèbre groupe de rock ne s’occupe même pas de politique » ajoute-t-il.
Idriss, qui est également rédacteur en chef du magazine al-Adab, avance un point de vue différent pour justifier le boycott de groupes comme Placebo. « Le groupe a joué à Tel Aviv peu après l’offensive contre la flottille du Mavi Marmara. Ce qui démontre une indifférence manifeste pour les crimes perpétrés par l’occupation (israélienne). » Il poursuit, « Si nous choisissions de rentrer dans la même logique que le plaignant, nous pourrions dire que le concert du groupe en Israël, auquel 7000 personnes ont assisté, a rapporté plus de 3 millions de dollars US aux organisateurs et tourisme israéliens. Par conséquent, les artistes qui se produisent en Israël ne font pas que participer à absoudre les crimes de l’entité sioniste, ils apportent aussi des revenus financiers à Israël. Les boycotts culturels, artistiques et universitaires d’Israël ne servent pas qu’à mettre moralement en avant les crimes israéliens ; ils représentent aussi un effort pour réduire le soutien financier à Israël. »
Idriss a évoqué l’action de Placebo dans le cadre du climat plus général du militantisme. « Le boycott contre le spectacle de Placebo au Liban s’inscrit dans le contexte des victoires de plus en plus nombreuses des campagnes BDS mondiales. Des artistes de portée internationale, comme Carlos Santana, Elvis Costello, et Gorillaz, ont suivi les appels BDS ». El-Murr semble se préoccuper plus des pertes financières de sa société, s’élevant à quelques milliers de dollars, que de la politique. En revanche, des stars comme Roger Waters de Pink Floyd ont refusé de se produire dans des spectacles à haut budget en Israël qui contribuaient à camoufler la réalité de l’apartheid d’Israël. Dès que des informations arriveront sur le procès, des écrivains, intellectuels et artistes ont annoncé d’ores et déjà qu’ils seraient solidaires d’Idriss et de ses amis.
Une de ces lettres de soutien vient de l’auteur et intellectuel public libanais Elias Khoury, qui écrit à Idriss, « Nous sommes avec vous dans cette bataille ».
(JPG)
Samah Idriss
(Photo Stefan Christoff - The Electronic Intifada)
Traduit de l’arabe. Article actualisé le 17 octobre 2011. Une version antérieure date par erreur la loi libanaise relative au boycott à 1985, au lieu de 1955.
16 octobre 2011 - Al-Akhbar - traduction : JPP
Lien 

Israël va-t-il respecter ses engagements dans la seconde phase de l’échange de prisonniers ?

lundi 24 octobre 2011 - 11h:57
D’après Ma’an News
Israël libérera ni des prisonniers de premier plan, ni des criminels de droit commun, dans la deuxième phase de son accord d’échange de prisonniers avec le Hamas, a déclaré Mahmoud Zahar ce dimanche.
(JPG)
18 octobre 2011 - Arrivée triomphale des prisonniers palestiniens libérés au passage de Rafah, en provenance d’Egypte - Photo : Reuters/Ibraheem Abu Mustafa
Dans la deuxième phase de l’accord conclu la semaine dernière, 550 Palestiniens - dont les noms pour l’instant ne sont pas divulgués - seront libéré des prisons israéliennes dans les deux mois, après la toute dernière libération de 477 prisonniers en échange du soldat israélien capturé, Shalit.
Alors que les résistants de Gaza qui ont enlevé Shalit ne négocient pas directement les noms sur la liste des libérations de la deuxième phase, le dirigeant du Hamas, Mahmoud Zahhar a déclaré à Ma’an que le mouvement avait défini les critères sur la base desquels les prisonniers seraient libérés, et l’Egypte - qui a négocié l’accord - garantirait leur respect par Israël.
Ses déclarations surviennent après que des responsables du renseignement israélien aient déclaré au quotidien Yedioth Ahronoth, dimanche, que des criminels de droit commun plutôt que des détenus jugés « de sécurité » seraient sélectionnés par Israël comme faisant partie de la deuxième phase de l’opération.
L’analyste politique israélien Alex Fishman a déclaré au quotidien israélien, qu’il s’attendait cependant à ce d’Israël libère des prisonniers de sécurité importants afin de maintenir de bonnes relations avec l’Egypte, vu la situation de faiblesse d’Israël dans la région après le Printemps arabe.
Mais Mahmoud Zahhar a nié que des détenus politiques parmi les plus éminents seraient libérés, et il a également souligné que l’Egypte ne permettrait pas à Israël de libérer « des voleurs de poules et des criminels. »
« Nous allons intervenir et avoir des discussions avec les Egyptiens, puisque nous avons fixés les critères et que l’Egypte les connait » a-t-il déclaré à Ma’an.
« En outre, Israël est intéressé à améliorer ses relations avec l’Egypte, en conséquence les termes de l’accord ne seront pas violés », a ajouté le dirigeant du Hamas.
Mercredi, un porte-parole de l’aile militaire du Hamas a déclaré que la liste des prisonniers devant être libérés n’inclurait pas de personnes arrêtées sur d’autres charge que des faits de résistance, ni ded prisonniers politiques sur le point d’arriver aux termes de leur temps d’emprisonnement.
Selon les critères convenus avec Israël et garantis par l’Egypte, la priorité sera donnée aux détenus âgés et malades ainsi qu’à ceux qui a passé plus de 20 ans derrière les barreaux, a déclaré le porte-parole des Brigades al-Qassam, Abou Ubeida.
Les spéculations sur la deuxième phase ont été également alimentées par la perception que l’accord avait renforcé la popularité du Hamas au détriment du Fatah de Mahmoud Abbas.
La leader de l’opposition israélienne Tzipi Livni a déclaré à Radio Israël ce dimanche que la prochaine phase de l’échange des prisonniers devrait être coordonnée avec Abbas et non le Hamas, se plaignant que l’affaire « légitime et renforce le Hamas. »
23 octobre 2011 - Ma’an News - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction : Info-Palestine.net
Lien 

Notre pote Gilad Shalit : pourquoi cette liesse en France ?

publié le lundi 24 octobre 2011
Daniel Schneidermann - @rrêt sur images

 
Opinion
Dissipons d’abord tout malentendu. Je suis content pour l’ex-otage Gilad Shalit. Vraiment content. Pour ses parents, pour ses frères, ses sœurs, ses cousines, sa petite amie, ses copains de foot, ses amis de Facebook.
Le héros de la fête, c’était Gilad
Je suis aussi heureux que tous mes confrères journalistes français, notamment des médias d’information continue, toute la journée de mardi, nous aient fait vivre, minute par minute, les étapes de la libération de l’ex-otage.
Il est arrivé en Egypte. Il est monté dans un hélico. Il est descendu de l’hélico. Il a revêtu l’uniforme israélien. Il est arrivé sur une base israélienne. Il a été accueilli par Netanyahu. Et voilà, ses parents sont là. Etc, etc.
On sentait bien qu’ils faisaient l’effort méritoire de traiter aussi le retour à Gaza des prisonniers palestiniens, histoire de ne pas se coller encore le CSA sur le dos, mais bon, le héros de la fête, c’était Gilad.
Ce n’était pas aussi haletant que la couverture live du voyage en monospace de François Hollande de chez lui jusqu’à la rue de Solférino, dimanche soir, sur BFM, mais quasiment.
Si profonde soit ma joie, il y a tout de même une bizarrerie, dans cette affaire. Gilad Shalit, dit-on, est franco-israélien. Dans franco-israélien, il y a franco, bien entendu. Sa mère étant française, le soldat a hérité de sa nationalité française. Il a même – rendez-vous compte – « regardé le Tour de France à la télévision » a répété l’ambassadeur de France en Israël, au comble de l’extase, devant tous les micros.
Mais dans franco-israélien, il y a aussi israélien. Shalit est né en Israël. Il y a toujours vécu. Il a été capturé sous l’uniforme israélien. C’est donc un événement de politique étrangère qui s’est déroulé mardi. Un événement peut-être important, concernant deux pays dont on peut penser ce que l’on veut – et Dieu sait que l’on pense des choses – mais dont aucun des deux n’est la France.
Pourquoi cette liesse nationale ?
Et voici donc le motif de mon incompréhension. Le système médiatique en général distingue deux types d’événements :
•ceux qui concernent l’étranger (couverture sobre, neutre, distanciée, images d’agences) ; •et ceux qui concernent, de près ou de loin, la France (couverture intime, usage abondant des prénoms, témoignages récurrents des proches, etc). Pourquoi les médias français ont-ils traité l’événement comme un événement national, comme un retour d’otages français ? En quoi la libération de Gilad Shalit – fort heureuse, répétons-le, aussi heureuse que celle de chacun des quelque 1 000 Palestiniens libérés en échange – mérite-t-elle d’être le sujet d’une liesse nationale ? C’est la question matinale de ce mercredi.
Publié sur le site d’@rrêt sur images
Lien 

Pourquoi un Tribunal Russel pour la Palestine ?

publié le lundi 24 octobre 2011
Collectif

 
Sur le modèle du Tribunal Russell sur le Vietnam, le Tribunal Russell sur la Palestine s’est constitué à l’initiative d’un groupe d’intellectuels européens, réunis au sein d’un Comité Organisateur International. Ken Coates, Président de la Fondation Russell , Leïla Shahid, Déléguée Générale de la Palestine en Europe, et Nurit Peled, Professeur à l’Université Hébraïque de Jérusalem, titulaire du Prix Sakharov, ont lancé un appel à parrainer cette initiative. Plus de cent-vingt personnalités éminentes à travers le monde y ont répondu.
Le Tribunal, au vu de l’empêchement persistant du peuple palestinien à exercer son droit à l’autodétermination, droit inscrit dans la charte des Nations Unies, se propose d’en rechercher les causes et d’identifier les Etats ou les organisations qui concourent à cet empêchement.
En la matière, le droit a été dit. De nombreuses résolutions des Nations Unies (181,194, 242, 338, 1322, 1397, 1435) appellent de manière explicite à l’établissement d’un Etat palestinien. De plus, le 9 juillet 2004, la Cour Internationale de Justice de La Haye a émis un Avis qui, au-delà de l’appel au démantèlement du Mur, résume l’ensemble des violations du droit dont sont victimes les Palestiniens. Le 20 juillet 2004, l’Assemblée Générale des Nations Unies a intégré cet Avis dans la résolution ES-10/15, résolution qui fait obligation aux Etats d’agir pour faire cesser ces violations. Tout cela est resté lettre morte.
Récemment, l’Autorité Palestinienne a adressé au Conseil de Sécurité des Nations Unies une demande de reconnaissance et d’admission d’un État Palestinien. Cette demande a été accueilli, au mieux avec scepticisme dans le cas de l’Europe, au pire avec hostilité dans le cas des États-Unis qui ont annoncé qu’ils y opposeraient leur veto si elle recueillait 9 voix sur les 15 membres du Conseil. L’Europe et les États-Unis ne manquent aucune occasion de proclamer la nécessité d’un État Palestinien. Leur attitude vis-à-vis de la demande raisonnable de l’Autorité Palestinienne est donc tout sauf cohérente.
Au vu de l’ampleur de l’arsenal juridique pertinent, au vu du peu d’empressement des pays développés de contraindre les acteurs à se plier aux règles du droit international, il est apparu que la vraie question est celle de la complicité d’acteurs politiques et économiques qui ont permis à Israël de persister dans son refus de se soumettre au droit sans qu’il encoure les sanctions que cette attitude aurait dû lui valoir.
Une première session du Tribunal s’est tenue à Barcelone en mars 2010 sur les responsabilités de l’UE et de ses Etats membres dans la situation faite aux Palestiniens. Le jury a conclu à leur complicité dans les infractions au droit commises par Israël dans les Territoires Occupés et les appelle à y mettre un terme.
Une deuxième session s’est tenue à Londres en novembre 2010 sur la responsabilité des sociétés multinationales dans le développement de la colonisation. Le jury a reconnu un certain nombre d’entre elles coupables de soutien à cette entreprise. Il a aussi émis la possibilité d’appeler à leur traduction devant les juridictions nationales d’Etats dont elles relèvent.
La troisième session se tiendra au Cap, en Afrique du Sud, en novembre 2011. Elle sera centrée sur le thème du crime d’apartheid, reconnu comme crime contre l’humanité par la Convention sur l’élimination et la répression du crime d’apartheid adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 30 novembre 1973, entrée en vigueur le 18 juillet 1976. Le jury étudiera l’éventuelle culpabilité des dirigeants israéliens et, en fonction des témoignages et des éléments recueillis, livrera ses conclusions à l’opinion internationale. Il examinera l’ensemble des pratiques susceptibles de relever de ce chef d’accusation et livrera ses conclusions sur l’influence de ces pratiques sur le tissu même de la société palestinienne, influence pouvant être de nature à contrarier la construction d’un État.
Le but du Tribunal est de contribuer à l’établissement d’une paix fondée exclusivement sur le droit, donc à faire cesser le déni que subit le peuple palestinien, tout en le soutenant dans la réalisation de ses droits nationaux.
Bien que la violence en Palestine soit quotidienne, il est vrai que le conflit qui s’y déroule n’est pas, loin s’en faut, le plus meurtrier de la planète. A cet égard, les massacres en Afrique ou en Tchétchénie sont beaucoup plus sanglants. Pourtant, le monde a les yeux rivés sur cette région…
Lieu de naissance des trois monothéismes, elle est le théâtre d’une confrontation directe, physique, entre le Nord et le Sud. Des Etats occidentaux, si prompts à bombarder, voire à investir des pays jugés coupables d’infractions au droit, se montrent étonnamment bienveillants envers un Etat qui refuse depuis des décennies de respecter la loi. Cette situation symbolise la perpétuation d’un ordre mondial injuste. Le message adressé aux peuples du monde, en particulier ceux du Sud, est catastrophique. Il alimente la frustration et la haine. Il met en place les conditions de l’autoréalisation de la prophétie de Huntington sur le "choc des civilisations".
Le Nord a pu compter sur la collaboration complaisante de dictateurs arabes pour maintenir son primat. Bientôt, il ne le pourra plus. Il lui faudra cohabiter avec des dirigeants issus de sociétés affranchies, aspirant à la justice et l’égalité, ayant la volonté de contribuer à la marche du monde. Choisira-t-il de composer avec cette nouvelle réalité ou de l’ignorer ? Son attitude vis-à-vis de la Palestine donnera une indication importante de la voie qu’il choisira, celle du dialogue ou celle de la force.
La philosophie du Tribunal Russell s’inscrit dans la première voie. Que justice soit rendue aux Palestiniens n’est pas seulement affaire de morale. C’est aussi d’une préfiguration du monde de demain qu’il s’agit.
Stéphane Hessel, Edgar Morin, Mohamed Harbi, Etienne Balibar, Marcel-Francis Kahn, François Maspéro, Albert Jacquard, Raymond Aubrac, Jacques-Alain de Sédouy, Pierre Hunt, Jean-Louis Lucet, Brahim Senouci 
Lien 

Israël confirme un accord d'échange de prisonniers avec l'Egypte

AFP | 24/10/2011
Le gouvernement israélien a confirmé lundi avoir finalisé un accord pour relâcher 25 Egyptiens emprisonnés en Israël en échange d'un Israélo-américain, Ilan Grapel, détenu au Caire pour espionnage.
L'Egypte a accepté de relâcher Ilan Grapel et à la requête de l'Egypte, Israël a convenu de libérer 25 prisonniers égyptiens", selon un communiqué du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Selon le communiqué, les prisonniers égyptiens libérables, parmi lesquels trois mineurs, ne sont pas détenus pour des raisons de sécurité.
L'accord doit encore obtenir le feu vert du cabinet de sécurité israélien qui se réunira mardi, a précisé le communiqué.
En principe, l'approbation du cabinet de sécurité devrait être une formalité.
La télévision publique égyptienne avait auparavant annoncé l'accord.
"Un accord final a été conclu pour relâcher l'espion israélien Ilan Grapel contre 25 prisonniers égyptiens, dont trois enfants", a affirmé la chaîne publique égyptienne.
Ilan Grapel, un ressortissant israélo-américain, avait été arrêté le 12 juin au Caire et accusé d'espionnage au profit de l'Etat hébreu.
Deux jours après son arrestation, le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman avait démenti qu'Ilan Grapel se soit livré à des activités d'espionnage. 
Lien 

ONU: la candidature palestinienne peut faire dérailler le processus de paix

AFP | 24/10/2011
La candidature à l'ONU des Palestiniens pourrait faire "dérailler" le processus de paix, ont prévenu lundi les Etats-Unis, à la veille d'une nouvelle initiative du Quartette destinée à relancer les négociations entre les Israéliens et leurs voisins.
La candidature palestinienne à un siège permanent à l'ONU "ne fera pas avancer le processus de paix, mais risque de le compliquer, de le retarder et peut-être de faire dérailler l'espoir d'un accord négocié", a déclaré l'ambassadrice américaine à l'ONU, Susan Rice, lors d'une réunion du Conseil de sécurité.

Le Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, UE et ONU) doit rencontrer mercredi séparément responsables israéliens et palestiniens à Jérusalem. Le Quartette a lancé un plan de relance des négociations prévoyant la reprise du dialogue et la conclusion d'un accord de paix en un an.

Les Israéliens et les Palestiniens ont plus ou moins favorablement accueilli ce plan mais en ont tiré des interprétations divergentes. Les dirigeants palestiniens ont réaffirmé qu'il imposait un gel de la colonisation israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, refusé par M. Netanyahu.
Mme Rice a assuré que l'administration Obama travaillait "d'arrache-pied" pour relancer le dialogue direct entre les deux parties, gelé depuis septembre 2010 en raison du refus d'Israël de prolonger un moratoire sur la colonisation israélienne dans les territoires occupés.
"Nous appelons tous les membres de ce Conseil et tous les Etats membres (de l'ONU) à s'unir pour aider à construire un climat positif permettant un retour aux négociations", a dit Mme Rice, alors que les Palestiniens cherchent des voix pour appuyer leur demande.
Les Etats-Unis ont déjà averti qu'ils opposeraient leur veto à la demande palestinienne si nécessaire. Il faut au moins 9 voix sur 15 et aucun veto au Conseil pour que celui-ci adopte une recommandation positive en vue de l'admission d'un nouvel Etat.
Le Conseil de sécurité de l'ONU pourrait voter le 11 novembre sur la candidature des Palestiniens.
L'ambassadeur israélien à l'ONU Ron Prosor a jugé que la candidature palestinienne était une "marche folle" et que les Palestiniens étaient "loin de remplir les critères de base d'un Etat".
Il a également estimé que les Palestiniens utilisaient la colonisation comme "prétexte" pour éviter les négociations.
Le représentant palestinien à l'ONU Riyad Mansour a de son côté accusé Israël "d'engloutir encore plus de maisons et de propriétés palestiniennes" et d'autoriser les "colons israéliens à se livrer à des exactions épouvantables contre (les) civils".
Les efforts pour relancer les discussions, a-t-il ajouté, sont "minés" par "l'intransigeance israélienne". 
Lien 

Accord Egypte-Israël sur un échange de prisonniers

AFP | 24/10/2011
L'Egypte et Israël ont convenu de relâcher un Israélo-américain détenu au Caire pour espionnage en échange de 25 Egyptiens emprisonnés en Israël, a annoncé lundi la télévision égyptienne, une information aussitôt confirmée par le gouvernement israélien.
"Un accord final a été conclu pour relâcher l'espion israélien Ilan Grapel contre 25 prisonniers égyptiens, dont trois enfants", a annoncé la chaîne publique égyptienne. 
Lien 

Les Palestiniens appellent le Quartette à mettre en cause Israël

24/10/2011
Le négociateur palestinien Saëb Erakat a appelé lundi le Quartette pour le Proche-Orient, « compte tenu de l'inégalité entre les parties palestinienne et israélienne, à faire porter la responsabilité du blocage du processus de paix au gouvernement de l'expansion et de la colonisation israéliennes qui rejette un processus de paix sérieux, dirigé par Benjamin Netanyahu".
"Nous exigeons du Quartette (Etats-Unis, Union européenne, ONU, Russie, NDLR) dont nous allons rencontrer les émissaires mercredi à Jérusalem qu'il déclare ouvertement et clairement quelle partie fait obstacle au processus de paix", a déclaré à l'AFP M. Erakat. "C'est Israël qui poursuit sa politique de colonisation et de judaïsation de Jérusalem et ne s'engage pas sur les références du processus de paix et qui bloque tout processus de paix dans la région", a-t-il affirmé.
Le département d'Etat américain a annoncé le 17 octobre des réunions séparées des émissaires du Quartette avec les deux parties le 26 octobre à Jérusalem.
Le Quartette avait lancé, dans une déclaration à l'ONU le 23 septembre, un plan de relance des négociations de paix israélo-palestiniennes interrompues depuis plus d'un an. La proposition prévoyait la reprise du dialogue sous un mois, et la conclusion d'un accord de paix en un an.
Les Israéliens et les Palestiniens ont plus ou moins favorablement accueilli ce plan mais en ont tiré des interprétations divergentes. Les dirigeants palestiniens ont réaffirmé qu'il imposait un gel de la colonisation israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, refusé par M. Netanyahu.
Lien 

Pétition d'archéologues contre un musée israélien sur des tombes musulmanes

AFP | 24/10/2011
Des archéologues européens, américains et du Moyen-Orient ont exhorté la municipalité israélienne de Jérusalem à renoncer à un projet controversé de musée dont la construction est prévue sur le site d'un cimetière musulman. Selon le Centre pour les droits constitutionnels, basé à New York, les 84 signataires, dont des universitaires israéliens et palestiniens, demandent l'arrêt "immédiat" du projet.
"Le projet de musée de la Tolérance à Jérusalem a surmonté tous les obstacles sur le plan de l'urbanisme et du droit, y compris devant la Cour suprême de l'Etat d'Israël", a répondu lundi le porte-parole du maire Nir Barkat, Stephan Miller, dans une réponse écrite à l'AFP. Le porte-parole n'a pas précisé si le maire avait reçu le courrier que les archéologues lui ont adressé, ainsi qu'au centre Simon Wiesenthal, qui finance le projet.
Le musée doit être érigé sur le terrain du vieux cimetière musulman Ma'man Allah, où plusieurs saints soufis sont enterrés, ce qui avait suscité l'indignation de la population musulmane et un malaise dans l'opinion publique en Israël.
"Les derniers et plus agressifs empiètements sur le cimetière pour la construction du +musée de la Tolérance+ ont entraîné des excavations profondes qui ont abouti au déterrement de centaines d'os humains et d'autres importantes antiquités d'une manière non scientifique et irrespectueuse", dénonce le courrier des archéologues, daté du 20 octobre.
Selon le département israélien des Antiquités, 200 squelettes ont dû être exhumés.
La Cour suprême israélienne, qui avait dans un premier temps ordonné la suspension des travaux, a finalement donné son feu vert en janvier 2009, les promoteurs faisant valoir que la plus grande partie du terrain servait jusqu'alors de parking.
Lien 

La Turquie refuse l’aide sioniste après le tremblement de terre de Van

[ 24/10/2011 - 11:20 ]
Istanbul – CPI
Le gouvernement sioniste a pris l’initiative de contacter Ankara pour lui offrir son assistance suite au tremblement de terre qui a dévasté la ville de Van située à la frontière avec l’Iran, hier dimanche. Selon les statistiques, cette catastrophe a entrainé la mort de plus de deux cents personnes et blessé des centaines d’autres.
Pour sa part, le gouvernement turc a refusé l’offre sioniste d’apporter une assistance humanitaire et médicale pour aider à surmonter cette catastrophe. Il a annoncé qu’il se contenterait au stade actuel, de l’aide de l’Iran et de l’Azerbaïdjan.
Le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu a déclaré dans un communiqué publié par son bureau la nuit dernière : « Nous avons su pour le tremblement de terre dévastateur en Turquie, et nous avons émis des directives à tous les organismes pour fournir l’assistance nécessaire à la Turquie, comme cela s’est produit il y a plusieurs années lorsqu’un tremblement de terre similaire a frappé la Turquie ». Puis il a fait référence à l’assistance offerte par Ankara pour contrôler l’incendie du mont Carmel dans la région de Haute Galilée (au nord des territoires palestiniens occupés en 1948), à la fin de l’année dernière.
« Les voisins doivent agir de cette manière dans les épreuves et les moments difficiles », a-t-il ajouté.
Le président de l’Etat hébreu, Shimon Peres, s’est entretenu par téléphone la nuit dernière avec son homologue turc Abdullah Gül, à qui il a présenté ses condoléances pour les victimes du tremblement de terre qui a atteint une magnitude de 6,6 sur l’échelle de Richter.
Il a de même souligné que le front intérieur sioniste est prêt à fournir l’assistance nécessaire à la Turquie lorsqu’elle le voudra.
Des responsables sionistes ont critiqué le refus de la Turquie de l’aide sioniste qu’ils ont qualifiée de « diplomatique », en soulignant la nécessité de séparer les questions humanitaires des problèmes politiques, d’autant plus que le côté sioniste, selon leurs prétentions, est doté d’une grande expérience dans le traitement des catastrophes naturelles.

L’armée sioniste avait échappé à une embuscade d’al-Qassam

[ 24/10/2011 - 12:02 ]
Al-Nasserah – CPI
Un journaliste sioniste a révélé qu’une force importante de l’armée de l’occupation a failli tomber dans une embuscade préparée par les Brigades d’al-Qassam, la branche militaire du mouvement du Hamas, dans la Bande de Gaza, quelques mois après la capture du soldat sioniste Gilad Shalit. Cette embuscade bien ficelée avait pour but de capturer de nombreux soldats, profitant des recherches d’informations menées par l’occupation sur le lieu où se trouvait Shalit.
Dans le journal Yediot Aharonot, le journaliste Ronen Bergman a rapporté que « des informations confirmées » étaient parvenues aux services de renseignements sionistes, le Shin Bet, concernant le lieu où était détenu le soldat Gilad Shalit, et plus précisément la maison où il se trouvait dans la bande de Gaza. Il souligne que les ordres ont été donnés à l’armée sioniste de perquisitionner la maison en question, mais le plan a été annulé à la dernière minute.
Bergman a précisé que le Shin Bet avait découvert que les informations qu’il avait reçues par l’intermédiaire d’indics étaient erronées, et qu’une embuscade minutieusement préparée par la branche militaire du Hamas contre l’armée de l’occupation à Gaza aurait coûté à l’entité des dizaines de morts, blessés et prisonniers.
Le journaliste israélien a affirmé que l’inspection militaire de l’armée lui interdit jusqu’à maintenant de diffuser les détails de cette affaire, en raison de « sa grande sensibilité et pour ne pas révéler les lignes de la bataille des renseignements qui avait lieu entre les services de l’occupation et le Hamas dans la bande de Gaza ».

Prisonniers palestiniens  : une première victoire

publié le dimanche 23 octobre 2011
Julien Salingue

 
Le caporal Gilad Shalit a été libéré à la suite d’un accord entre Israël et le Hamas. L’attention s’est portée sur le jeune franco-israélien, mais peu a été dit sur les 1 027 prisonniers palestiniens «  échangés  ». Et pourtant…
Les scènes de joie réunissant des centaines de milliers de personnes à Gaza et en Cisjordanie ont rappelé à ceux qui ne veulent pas l’entendre que la question des prisonniers politiques est centrale en Palestine. Selon les plus basses estimations, plus de 6 000 Palestiniens croupissent aujourd’hui dans les geôles israéliennes. Les derniers chiffres de l’association palestinienne Addameer indiquent que depuis 1967, environ 650 000 Palestiniens ont été incarcérés, soit 20 % de la population des territoires occupés. Chez les hommes de plus de 18 ans, la proportion atteint plus de 50 %  ! La liste des 477 premiers « libérés » est un échantillon très révélateur de la population carcérale  : ils étaient en prison depuis en moyenne quatorze ans  ; près d’une centaine d’entre eux étaient détenus depuis plus de vingt ans  ; certains purgeaient une peine de deux, trois, dix ans, voire… 36 perpétuités  ! Le tout dans des conditions déplorables.
Rappelons que plusieurs centaines de prisonniers palestiniens sont en grève de la faim depuis la fin du mois de septembre pour protester contre leurs conditions de détention, au premier rang desquels le secrétaire général du FPLP Ahmed Saadat, à l’isolement total depuis deux ans et demi, et dont l’état de santé se dégrade rapidement.
La fin de la captivité de 1 027 d’entre eux est une première victoire, mais les prisonniers palestiniens doivent tous être libérés.
Publié dans l’du Heb do du NPA : do Tout est à nous ! 120 (20/10/11)
Lien 

Hamas: assassinat des dirigeants

23 Octobre 2011
IRIB- L’un des membres de la Knesset du régime sioniste a réclamé l’assassinat des dirigeants du Hamas, notamment, Ahmed al-Jaabari, le Chef des brigades Qassam de la branche militaire de ce mouvement. "La libération des détenus palestiniens incite à l’attaque anti-israélienne, il faut, donc, assassiner les dirigeants du Hamas". En réaction aux déclarations du Hamas, menaçant de continuer de capturer les militaires israéliens, le ministre israélien du Transport a réclamé l’exécution des Palestiniens qui sont accusés d’avoir assassiné des colons sionistes, dans la colonie Itamar, à Naplouse.

Abbas et Mechaal se rencontreront, au Caire

24 Octobre 2011 
Qodsena- Le Président de l’Autorité autonome palestinienne, Mahmoud Abbas, et le Président du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal, se rencontreront, le prochain mois, au Caire, dans le cadre du plan de la réconciliation nationale, selon l’agence de presse palestinienne, Maa. «Le Fatah et le Hamas se sont accordés sur la visite Abbas-Mechaal, au Caire», a indiqué Ezzat Al Rachagh, l’un des dirigeants du Hamas.

Chalit témoigne : J'ai été l'hôte de"Hamas" et non captif !

[ 23/10/2011 - 21:55 ] 
Le quotidien hébraïque Yediot Ahranout du (22-10) a mentionné que le soldat Gilad Chalit a confié à ses proches, qu'il était séquetré dans un endroit exigu, obscur en sous-sol , qu'il a connu quelques uns seulement de ses gardiens, et qu'il n'a presque pas vu la lumière du jour depuis sa captivté .
Gilad a ajouté, qu'il comprend maintenant la langue arabe mais qu'il était incapable de tenir conversation dans cette langue, par ailleurs il a été autorisé de garder sa montre à main tout le long de sa captivité et que ses ravisseurs lui servaient une ration de poulet tous les vendredi, ce qui lui a permis de connaitre les jours de la semaine .
Les parents et les amis de Chalit qui ont pu s'entretenir avec lui au cours de "la Fête du Trône" , ont fait savoir qu'il commence progressivement à faire la lumière sur ses conditions de captivité durant les cinq années et demi entre les mains du "Hamas" .
Le père de Chalit à fait savoir que, celui-ci ne cesse de dormir, mais de façon discontinue, depuis son retour au foyer, parce qu'il avait pris l'habitude, durant sa captivité de dormir de jour et de se tenir éveillé de nuit .
Son père a précisé que Jelaad écoutait la radio hébraique, à longueur du journée et, suivait quelquefois, des chaînes de télévision en langue arabe, de ce fait il était au courant de touts les événements survenus en Isael et dans le monde .
Son père ajoutait que Chalit détenait un poste radio, et qu'il était en mesure de capter l'émission de l'armée et celle du Sud ; il a cité à titre d'exemple l'opération, " Moulage du plomb" et qu'il avait connaissance de l'opération en cours et de tout ce qui se produisait ajoutant qu'il était proche des événements, de vacarme de la bataille et qu'il a entendu le bruit des bombes .
Je ne crois pas qu'il soit joyeux, que les (F15 et F16) avions de combat sioniste , planent au dessus de votre tête et bombardent tout ce qui bouge .

Un document sioniste louche pour saper la reconciliation !

[ 23/10/2011 - 23:59 ] 
Amman-CPI
Des organes de presse hébraique ont révélé le(23-10), l'existence d'un document secret, comportant le procés-verbal d'une réunion secréte, entre Chamoun Pérés le ministre des affaires étrangères, et Mahmoud Abbas le président de l'Autorité qui était en ce temps là , chef du gouvernement .
Le journal Idaout Ahranout qui a publié le document dans le cadre d'un ouvrage sur Arial Charon qui verra prochainement le jour a qualfié la correspondance de comprométtante pour Abou Mazen ; le document comporte le procés verbal d'une réunion secrète entre Pérés et Abou Mazen où ce dernier a discuté des modalités de renversement du feu Yasser Arafat .
Selon le document, Abou Mezen et Pérés entretena it en cachette des communications de coordination derrière le dos de Arafat.
La lettre signale que Abou Mazen a mis Pérés en garde que la révélation de l'entrevue mettait sa vie en danger citant les termes du document : si l'entrevue est découverte je rejoindrai les morts .
Toujours selon la lettre aurait dit à Pérés : "il faut qu' Israel cesse de me faire des éloges pour ne pas comprométtre mes chances d'étre élu président du gouvernement ; Arafat a qualifié feu Arafat , selon l'ecrit "de personne non réaliste '' et demanda à l'entité de convaincre les Etats-Unis d'octroyer des aides financières aux palestiniens aprés son éléction
Par ailleurs dans les prochains jours paraitra le livre intitulé "Sharon : biographie d'un chef" de Jelaad Sharon fils de l'ex-chef des ministres sioniste , Ariel Sharon qui s'appuie sur des documents, des correspondances et des procés verbaux de réunion rassemblée et gardés en archive par son père .