samedi 11 décembre 2010

Communiqué de la Coordination Universitaire pour la Palestine


La conférence "Shalom, Salam" organisée le Jeudi 9 décembre 2010 à 15h à Paris13 Villetaneuse est une manœuvre de dissimulation du conflit au Proche-Orient !
Le 2 décembre 2010, l'UEJF (Union des Étudiants Juifs de France) a lancé un communiqué de presse pour annoncer la tenue de plusieurs événements ayant pour thème « les relations inter- religieuses », dans le but de contrer « les logiques d'importations du conflit et de musellement d'Israël » sur les « universités sensibles », où des « militants choisissent de défendre la cause palestinienne par le boycott, la violence et la haine d'Israël ». Trois conférences ont été prévues au sein des universités de Paris X – Nanterre, Lyon II, et Paris XIII – Villetaneuse.
Nous, membres de la CUP (Coordination Universitaire pour la Palestine), sommes outrés par la démagogie et l'hypocrisie d'une telle initiative que nous considérons comme une manœuvre d’occultation de la réalité politique en Palestine. Il est malheureusement nécessaire de rappeler à l'UEJF que le conflit israélo-palestinien n'est pas un conflit religieux mais fondamentalement un conflit politique. Le fait qu’Israël développe une stratégie de colonisation, une guerre démographique, un apartheid et une logique séparatiste (Mur, checkpoints, routes de contournement) à l’encontre de la population palestinienne, relève bel et bien, et avant tout, du politique et non du religieux.
L’initiative organisée par l’UEJF donne à penser que la situation au Proche-Orient pourrait se régler en ouvrant un vague « processus de dialogue », par le biais de l’invitation d’une équipe de jeunes footballeurs d’une ville « arabe-israélienne » (appellation colonialiste qui nie l'identité palestinienne). La recherche de la paix n'est pas une question de quelconque rapprochement entre deux communautés en mal de compréhension. Elle est le corollaire d’une recherche de justice, par ailleurs exigée par les Nations Unis depuis bien longtemps. La paix ne pourra s’obtenir que si les conditions d’autodétermination du peuple palestinien sont réunies. Nous parlons de Palestiniens occupés, méprisés, expulsés, emprisonnés, dont les droits fondamentaux, pourtant internationalement reconnus, sont bafoués quotidiennement.
Aussi, puisqu'il s'agit de football, l'UEJF omet de nous informer qu'Israël entrave par divers moyens le développement du sport palestinien : isolement des sportifs, restrictions des déplacements, interdictions d’entrée de matériels dans les Territoires palestiniens, etc. Le Président de l’UEFA (plus haute instance du football européen) Michel Platini a dénoncé en septembre dernier cet état de fait en menaçant Israël d'exclusion de cette instance : « Nous les avons acceptés (israéliens) en Europe et leur avons garanti les conditions d'adhésion. Ils doivent respecter le message des lois et réglementations, faute de quoi leur présence en Europe n'aura pas lieu d'être ».
Enfin, l'UEJF parle de « violence », de « haine », de « musellement », dont ferait preuve le mouvement de solidarité avec les Palestiniens, à l’encontre de l'État d’Israël, notamment dans les « universités sensibles ».Nous répondons à ces accusations illégitimes qu'Israël, quatrième puissance militaire du monde, est le principal moteur de la violence dans l’ensemble de la région du Proche-Orient. Du nettoyage ethnique de 1947 jusqu’au massacre de Gaza en décembre 2008 / janvier 2009, Israël s’est livrée à de multiples exactions à l'encontre des Palestiniens. Par sapolitique d’expansion coloniale et de morcellement des Territoires, Israël a fait en sorte qu’il ne reste aujourd’hui plus que 8% du territoire de la Palestine historique.
La campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions contre l'État d'Israël) est probablement le moindre mal que l’on pourrait infliger à l'État d'Israël, en tant que moyen de pression pour qu'il cesse l'occupation militaire, la colonisation et l'apartheid. Inspirée de la campagne de Boycott du régime d’apartheid sud-africain, cette campagne pacifiste et internationale est soutenue par des centaines de personnalités engagées comme l'ambassadeur Stéphane Hessel, ancien déporté et co- écrivain de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme en 1948, par des militants de l’apartheid en Afrique du Sud, par des syndicats de travailleurs de nombreux pays, et par des militants israéliens anti-coloniaux.
Nous demandons à l'UEJF de cesser immédiatement leur logique de déni et d’occultation de la réalité politique au Proche-Orient, qui constitue selon nous un nouvel obstacle à l’établissement de la paix. Il est temps d’employer les termes appropriés, tels que COLONISATION, CRIMES CONTRE L’HUMANITE, APARTHEID, et d'arrêter cette politique de l'autruche, afin de prendre véritablement en considération les souffrances et les injustices que vivent les Palestiniens de Cisjordanie, de Jérusalem, d'Israël et de Gaza. Rien ne nous étonne venant de l’UEJF, et de son principal partenaire pour cette initiative, SOS Racisme : nous connaissons leur travail de « normalisation » du conflit, dont le but est de blanchir Israël de toutes ses responsabilités ; nous connaissons leurs liens étroits avec des organisations extrémistes telles que le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) qui assurent à l'État d’Israël un travail de lobbying et un soutien inconditionnels. Mais la CUP, dans sa lutte contre l’impérialisme et pour la justice au Proche-Orient, entend bien dénoncer, et dénoncera systématiquement, ce genre d’entreprises de détournement des réalités politiques qui n’ont pas leur place dans nos universités!

Signataires : Collectif Palestine Paris8, Collectif Palestine Paris3, Collectif Palestine UPMC, Tadamon Sorbonne et Collectif Palestine Paris13, Génération Palestine.
Avec le soutien du syndicat SUD-Étudiant, de l'AURDIP (Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine), de la GUPS (Union Générale des Étudiants Palestiniens) et de l'UJFP (Union Juive Française pour la Paix).

Le collectif 69 Palestine s'élève avec force contre l'agression de militants(es) le 7 décembre (vidéo de l'incident)

C’est sous le beau mot d’ordre "RESPECT" de l’UEFA qui encadre le stade de Gerland en ce 7 décembre que des groupes organisés pro-israéliens ont agressé des militant(es) qui affichaient pacifiquement la banderolle FREE PALESTINE en début de deuxième mi-temps.
Alors que les "stadiers" (en orange sur la vidéo) chargés de la sécurité enlevaient la banderole en tissu des mains des manifestants sans aucune résistance, un groupe organisé pro-israélien, qui surveillait la tribune, vêtu de blouson noir, doté d’oreillettes, a surgi et frappé les manifestant(es) soutenant la Palestine. Les  "stadiers" et la police ont eu du mal à s'interposer tant l'agression était violente.
Affirmer la revendication de "Palestine libre" pour les militants c'était refuser que l’Etat d'Israël (curieusement participant à la coupe d’Europe) fasse oublier le cauchemar qu’ils font vivre en ce moment même au peuple palestinien au mépris des droits humains et du droit international, dans un match de foot "normal".
Notons qu’au moment même où se déroulait le match, les avions F16 effectuaient deux attaques aériennes dans la bande de Gaza, prison à ciel ouvert d’un million et demi de personnes et que des bulldozers détruisent des maisons palestiniennes pour les colonies israéliennes.
D’autres tentatives pro-israéliennes de communication s’abritant derrière le sport ont cours en ce moment. L’UEJF (étudiants juifs de France) et SOS racisme organisent la tournée de l’équipe de football de la ville israélienne d’Abou Gosh, baptisée "sport pour la paix".
Le collectif 69 de soutien au peuple palestinien s’élève avec force contre l’agression de militants(es) le 7 décembre et soutient totalement ces pacifistes dont plusieurs ont été blessés.
Il participera aux suites données à ces évènements.
NB : Vous trouverez des informations mises à jour sur le site http://collectif69palestine.free.fr
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Partenariat CBSP / Génération Palestine

Traduction de l'article paru dans Maan News Gaza : http://www.maannews.net/arb/ViewDetails.aspx?ID=340411 
L’association « El widad » finit son projet de réhabilitation de logements de familles pauvres

Gaza - Ma'an - L'Association "El Widad" a fini son projet de réhabilitation visant à améliorer des logements de familles pauvres à Gaza, projet financé à la fois par le CBSP et Génération Palestine.
Le Dr. Naim Ghalban, président du conseil d'administration, explique que « le projet vise à apporter des améliorations dans les habitations de familles pauvres, et de ce fait atténuer les pressions psychologiques et sociales que subissent ces familles. Il s’agit par là de  réduire l’impact social néfaste provoqué par l'absence de facilités à l’intérieur des maisons et par la situation de surpopulation »
Nabil Chamali, l’ingénieur civil qui supervise le projet, rappelle que « cette réhabilitation a lieu alors que la situation économique vécue par les familles de la Bande de Gaza est très difficile. » Les améliorations nécessaires ont été mises en œuvre dans des maisons de familles pauvres de la région de l’est et de « Az-zeytoun » à Gaza.
« Les travaux de réhabilitation ont englobé un grand nombre d’actions comme: le changement de toits des maisons, la construction de chambres, la réhabilitation de salles d’eau et de cuisines,  des travaux de peinture et de carrelage, l'extension des réseaux d’eau et d’électricité, l’installation de portes et fenêtres» explique M. Chamali. 
Il souligne également l’implication des propriétaires qui en participant aux travaux de rénovation ont reçu en échange une rémunération qui contribue à l’amélioration de leur situation d’un point de vue économique. Ce projet a permis également aux bénéficiaires une amélioration de leurs vies sur le plan social et psychologique. Malgré tout, cette première phase coûteuse n’a pas toujours été suffisante : certaines maisons ont encore besoin de travaux supplémentaires. 
Les bénéficiaires ont tenu à remercier l’association « El Widad » et toutes les personnes qui se sont impliqués dans ce projet pour les efforts et les travaux fournis.
Un grand nombre de famille de la Bande de Gaza ont sollicité l’association « El Widad » et le comité de bienfaisance français pour la rénovation de leurs maisons. « El Widad » a constaté qu’effectivement ces familles auraient besoin de travaux dans leurs maisons de façon urgente surtout avec l’approche de l’hiver. Malheureusement, le budget du projet n’est aujourd’hui pas suffisant.
Trad. Abdé de Mars pour GP.

Les experts russes evoquent la réforme du Quartette de médiateurs

17:11 10/12/2010
Plusieurs participants à la conférence internationale " Scénarios et modèles de règlement au Proche-Orient " à Malte proposent de changer la formule du Quartette de médiateurs internationaux.
" Jusqu’à présent, le Quartette (les Etats-Unis, la Russie, l’UE et l’ONU), en fait les Américains, remplissaient un rôle de médiateur et recevait les lauriers des accords atteints. Puis tout revenait à sa place, et les négociations repartaient de zéro ", a déclaré le diplomate russe Alexandre Aksenenok dans une interview accordée à RIA Novosti.
Selon lui, il s’agit désormais de mettre en œuvre les projets existants sur deux axes principaux, israélo-palestinien et syrien, les réunir en un plan-brouillon de règlement et le proposer au nom du Quartette aux parties en conflit.
En fait, c’est une " variante de règlement imposé sous une forme édulcorée ", a déclaré Alexandre Aksenenok.
Toutefois, comme l’a déclaré jeudi l’un des meilleurs spécialistes russes du Proche-Orient, l’ancien premier ministre et ex-ministre russe des Affaires étrangères l’académicien Evgueni Primakov, il est également nécessaire de " changer la configuration du Quartette " et d’augmenter le nombre des participants.
" Si nous continuons à proposer des options de règlement aux Israéliens et aux Palestiniens, il est primordial que la Chine, l’Inde et les forces régionales participent à " l’orchestre. " Ce sera alors la communauté mondiale qui proposera une solution ", a-t-il déclaré.
En l’absence de renforcement du rôle du Quartette, selon l’académicien Primakov, l’étape actuellement terminée des négociations israélo-palestiniennes directes sponsorisées par les Etats-Unis sera remplacée par " l’étape menant vers la déstabilisation de la situation au Proche-Orient. "
La conférence internationale " Scénarios et les modèles de règlement au Proche-Orient " est organisée par l’Agence russe d’information internationale RIA Novosti, l’Institut d’études orientales de l’Académie des sciences de Russie et le Conseil de politique étrangère et de défense. La conférence se déroule sous l’égide de la section de Proche-Orient du Club de discussion international Valdaï.

Proche-Orient: ne rien inventer, mais appliquer les résolutions existantes

17:24 10/12/2010
LA VALETTE (Malte), 10 décembre - RIA Novosti
La communauté internationale ne doit pas chercher de nouvelles solutions au conflit arabo-israélien, mais faire appliquer les décisions qui existent déjà à ce sujet, estiment les experts arabes.
"Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de concevoir de nouveaux moyens pour régler les conflits palestino-israélien et arabo-israélien. Nous avons déjà les résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité de l'ONU dédiées à ces problèmes", a déclaré à RIA Novosti Seyyd Hani, rédacteur en chef adjoint du quotidien égyptien Al-Gomhuria.
"Ces résolutions n'ont pas été adoptées pour faire l'objet de discussions, mais pour être appliquées", a-t-il ajouté, soulignant que la mission principale des médiateurs internationaux était d'amener les parties à mettre en œuvre ces documents.
Son avis est partagé par cheikh Taysir Al-Tamimi, président des juridictions islamiques dans les territoires palestiniens. Il est persuadé que la tendance à innover en la matière risque d'entraver la résolution du problème palestinien.
"Formuler de nouvelles initiatives en vue de régler le conflit proche-oriental signifie ne faire aucun cas des droits des Palestiniens et des décisions adoptées antérieurement par la communauté internationale", a-t-il dit.
Ces deux experts participent à la conférence internationale "Scénarios et modèles du règlement au Proche-Orient" qui s'est ouverte jeudi à Malte.
La conférence a été organisée par RIA Novosti, l'Institut des études orientales de l'Académie des sciences de Russie et par le Conseil pour la politique extérieure et de défense avec le soutien financier de l'Agence fédérale russe pour la presse et les télécommunications.
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Israël doit renoncer à régner par le glaive

17:56 10/12/2010
LA VALETTE (Malte), 10 décembre – RIA Novosti
Si Israël souhaite être accepté par les pays du Proche-Orient, il doit revoir sa stratégie politique et sa doctrine de sécurité, a déclaré jeudi le spécialiste britannique du Proche-Orient Patrick Seale.
"Israël est habitué à régner par la force dans la région depuis l’époque de Ben Gourion, fondateur de l’Etat israélien contemporain. Mais l’idée qu’Israël puisse toujours contrôler la situation en recourant aux mêmes méthodes est devenue contestable : d’autres acteurs commencent à posséder des instruments de dissuasion ", a déclaré Patrick Seale lors de la conférence internationale " Scénarios et modèles de règlement au Proche-Orient " à Malte.
Il s’agit plus particulièrement du mouvement libanais chiite Hezbollah et des islamistes palestiniens du Hamas qui, selon M. Seale, ont des capacités inférieures à celles d'Israël, mais néanmoins substantielles.
Selon Patrick Seale, il convient d’ajouter l’Iran au Hezbollah et au Hamas. La seule raison pour laquelle Israël est catégoriquement hostile à la possession de l'arme atomique par Téhéran est qu’une telle tournure des événements " limiterait la marge de manœuvre permettant à Israël d'agir comme il le fait jusqu’à présent : frapper sans que l’autre partie riposte. "
Le fait qu’Israël se comporte toujours de manière oppressive à l’égard des Palestiniens complique sa " position stratégique ", a déclaré l’expert britannique. " L’Iran était le plus proche allié d’Israël mais celui-ci l’a perdu. Aujourd’hui, Tel-Aviv perd la Turquie ", a rappelé Patrick Seale.
Selon l’expert britannique, Israël doit accepter l’idée d'un équilibre des forces dans la région. " La sécurité ne doit pas être valable exclusivement pour Israël. Elle doit être garantie pour tous les pays de cette zone ", a-t-il souligné.
Israël doit apprendre à penser en termes de catégories d’intégration dans la région. Mais pour y être accepté, l'Etat hébreu doit " modifier son comportement. " Cela signifie qu’il faut trouver un terrain d’entente avec les Palestiniens. Et le temps imparti au règlement israélo-palestinien s’écoule. Il faut arriver à un règlement dès à présent ", a souligné Patrick Seale. Tant que le conflit israélo-palestinien n’aura pas été réglé, la violence et l’état de guerre demeureront dans la région, estime-t-il.
La conférence internationale " Scénarios et modèles de règlement au Proche-Orient " est organisée par l’Agence russe d’information internationale RIA Novosti, l’Institut d’études orientales de l’Académie des sciences de Russie et le Conseil de politique étrangère et de défense. La conférence se déroule sous l’égide de la section du Proche-Orient du Club de discussion international Valdaï.
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Moscou préoccupé par la suspension des négociations de paix

21:21 10/12/2010
MOSCOU, 10 décembre - RIA Novosti
La Russie est préoccupée par la suspension des négociations de paix palestino-israéliennes, a déclaré vendredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov lors d'un entretien téléphonique avec le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa.
La Russie soutient les efforts déployés par les Palestiniens en vue de créer leur Etat par la voie négociée, a indiqué M.Lavrov cité par le service de presse du ministère russe des Affaires étrangères.
Il a également informé M.Moussa des consultations sur le Proche-Orient entamées par la Russie, y compris en vue d'organiser une réunion du Quartette des médiateurs internationaux (Etats-Unis, Russie, UE et ONU).
Le secrétaire général de la Ligue arabe a exprimé sa déception face à la position d'Israël qui refuse de prolonger le moratoire sur la construction de colonies juives en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
Les Palestiniens considèrent la construction de colonies juives en Cisjordanie comme l'obstacle principal pour la reprise des discussions directes entre l'Autorité palestinienne et Israël. Relancées le 2 septembre dernier à Washington, les négociations directes ont de nouveau été suspendues trois semaines plus tard après que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou eut refusé de prolonger le moratoire.
En novembre, Israël a annoncé son intention d'ériger 1.300 nouveaux logements dans les quartiers litigieux de Jérusalem.
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Les derniers voiles se dissipent lentement

Palestine - 10-12-2010
Par Mazin Qumsiyeh 
L'étendue des conspirations des gouvernements arabes contre leurs propres peuples et leur soumission aux gouvernements états-unien et israélien étaient connues. Mais les documents révélés par Wikileaks confirment ou approfondissent cette connaissance. Par exemple, nous savons maintenant comment M. Marwan Hamadeh, officiel libanais, s'est démené auprès de responsables US, français, saoudiens, jordaniens et autres pour mobiliser contre le réseau de fibres optiques du Hezbollah au Liban. La première personne qu'il a informée sur ce réseau fut Hanna Siniora (aujourd'hui discrédité et qui était à l'époque Premier Ministre), Walid Jumblatt et le patriarche maronite, manifestement dans l'intérêt des factions. Et nous apprenons qu'Elias el-Murr, Ministre de la Défense du Liban, a informé les responsables US que l'armée libanaise n'interviendrait pas si Israël envahissait le Liban tant que l'armée israélienne n'attaquerait pas les villages chrétiens.
Nous apprenons aussi que le Ministre égyptien des Affaires étrangères, copiant son patron Hosni Mubarak, a refusé de discuter des droits de l'homme et de la libération des prisonniers politiques, et a au contraire continué à mettre l'accent sur les dangers du Hamas et de ses possibles liens avec les Frères Musulmans en Egypte et en Iran. La façon dont les gouvernements travaillent révélée par ses câbles prouve ce que disait Barbara Tuchman (1) :
"La stupidité bornée, source d'aveuglement, est un facteur qui joue un rôle remarquablement important dans la gouvernance. Elle consiste à évaluer une situation en termes de notions fixes préconçues, tout en ignorant ou en rejetant tous signaux contraires. C'est le fait d'agir selon son souhait tout en s'interdisant de se laisser dévier par les faits. Cette attitude est résumée dans la déclaration d'un historien au sujet de Philippe II d'Espagne, le plus stupidement borné de tous les souverains : Aucune expérience de l'échec de sa politique ne pouvait ébranler sa foi dans son excellence essentielle." ("The March of Folly: From Troy to Vietnam", éd. Alfred A. Knopf, New York, 1984).
En bref, les câbles diffusés, alors qu'ils montrent de façon théorique une peur de l'Iran et de la propagation islamique au Moyen-Orient, ne discréditeront que les dirigeants arabes et encourageront les gens à chercher des alternatives à ce qui est maintenant, clairement, un axe du mal : le gouvernement des Etats-Unis, Israël et les dictatures arabes réactionnaires qui les servent.
Pour être franc, nous avions de meilleures possibilités dans les années 1960 et au début des années 1970 pour résister aux desseins hégémoniques US/Israël d'asservissement et de division du monde arabe qu'aujourd'hui, où nous sommes confrontés (à peu d'exception près) à un solide bloc de régimes arabes collaborationnistes (qu'on connaissait déjà mais que Wikileaks révèle maintenant clairement, avec d'autres révélations à venir) et un public arabe essentiellement apathique, y compris beaucoup de Palestiniens.
Pour la période à venir, quels sont les centres alternatifs organisés capables de combattre les dictatures et les empires et mettre en échec les idéologies racistes de "peuple élu" ? Les possibilités ne sont pas nombreuses :
1) Partis traditionnels de la gauche laïque (FPLP, DFLP, PPP, Baathistes, Nassériens, etc.). Chacun de ces partis/factions est petit en soi. Ils ont perdu beaucoup de soutien après la dissolution de l'Union soviétique. Je ne parle pas ici de soutien financier ou direct ou autre (il était relativement faible et ne concernait que peu de ces groupes). Je parle du déclin général de la gauche dans le monde qui a suivi la "victoire perçue" de l'occident capitaliste. Une campagne puissante de relations publiques venant de nombreux milieux a propulsé cette perception (toute erronée qu'elle soit) que le déclin de l'Union soviétique signifiait que le système d'économie de marché sans entrave était le seul jeu valable. Je ne veux pas entrer dans l'analyse de ce phénomène. D'autres l'ont fait bien mieux que moi, dont des analyses franches et autocritiques de ceux qui appartiennent à ces divers partis et factions de gauche, et à des mouvements de libération. Mais mon point de vue est que même avec leurs cadres réduits à cause de ce défi et d'autres (par exemple la dépendance de certains d'entre eux au financement de l'Autorité Palestinienne dominée et de l'OLP émasculée), ils restent, collectivement, une force potentielle pour le futur. Lorsqu'ils joindront vraiment leurs forces (par exemple lors d'élections locales choisies), ce pouvoir peut se manifester.
2) Les forces islamiques : à nouveau, je ne présume ni n'essaie d'analyser la puissance de ces factions ni leur diversité, mais leur potentiel pour des développements dans des directions positives qui aboutissent à de réels changements dans leurs sociétés. Je pense que chacun conviendra que ces groupes gagnent des adhérents et sont un poids important parmi les populations et qu'ils joueront un rôle dans le futur.
3) Des individus honnêtes au sein des élites palestiniennes (dans les organes au pouvoir et dans les affaires) et même en Arabie Saoudite, Egypte, Jordanie, Liban et autres pays arabes. Je dirais de ceux-ci qu'ils ont plus de possibilités de croître et de fournir des alternatives décentes au statu quo parmi les Palestiniens libanais (et peut-être jordaniens et égyptiens). Certains peuvent décider que leurs situations financières et sociales seront renforcées par la remise en cause du statu quo.
4) Les indépendants : des gens de conscience mais qui n'appartiennent pas à une faction politique et ne sont pas associés à des gouvernements. Beaucoup d'entre eux sont des intellectuels qui pourraient finalement passer à l'activisme, comme c'est arrivé par le passé (en Palestine et ailleurs).
Ces questions sont de plus en plus discutées par des individus au sein de ces sections des sociétés. Je crois qu'il est possible de les organiser en une force positive cohérente qui combatte les décisions guerrières, le racisme, la colonisation et l'occupation. Mais mon humble opinion est que :
A) il ne faut pas négliger la probabilité de la dissolution de l'empire Israël/USA, à l'instar des empires romain et soviétique, à cause de son arrogance, de sa suffisance et de sa politique désastreuse (les signes sont partout, des 3 milliards de dollars de la guerre en Irak aux attaques contre la Flottille, aux discussions amères dans la société israélienne sur le fait que cet Etat qui possède la 4ème armée au monde ait dû faire appel à l'aide étrangère pour venir à bout de quelques incendies, etc.)
B) Il ne faut pas sous-estimer la force des peuples (Palestiniens, autres arabes, internationaux, etc.). L'histoire nous enseigne que quand nous minimisons ce que les peuples sont capables de faire, nous sommes presque toujours dans l'erreur. Pensez à la perception des Français et, après eux, du gouvernement des Etats-Unis, sur ce que les paysans vietnamiens pouvaient faire dans les quelques années qui ont précédé leur libération. Pensez à l'Afrique du Sud au début des années 1980, à l'Algérie des années 1940 et 1950, à l'Inde des années 1920 et 1930, au sud des Etats-Unis dans les années 1940. Même ici, en Palestine, il suffit de penser au mépris et aux avis des experts sur la fin de la Palestine, en 1928 (avant le soulèvement de 1929), en 1935 (avant le soulèvement de 1936), en 1955, 1970, 1981, 1986 et 1999.
Le fait que l'administration états-unienne ait été incapable de réaliser le moindre changement dans les activités coloniales israéliennes est une indication que nous avons atteint une impasse dans les vieilles façons de faire et que de nouvelles manières et de nouveaux acteurs doivent être mis en avant. Les choses changeront quand le peuple prendra le pouvoir. Partout dans le monde, beaucoup réalisent que c'est en train de se passer mais peu conduisent la voie du changement.
(1) Barbara Wertheim Tuchman (30.01.1912/06.02.1989) historienne et auteur américaine.
Sur la "Conférence sur Un Etat", à Stuttgart, les 26-28 novembre 2010
Au vu du nombre de visites sur les vidéos ci-dessous, il semble que l'intérêt est grand pour les discours et discussions qui ont eu lieu et nous espérons qu'il y en aura beaucoup d'autres. Il semble que la conférence soit un tournant pour la promotion de la campagne BDS en Allemagne. C'est pour cette raison que les organisateurs allemands ont lancé un nouveau site pour la campagne BDS allemande : BDS Kampagne.
Ci-dessous des vidéos de quelques-uns des intervenants :
Ali Abunimah: "International Strategies and Concepts for the Support of Civil Resistance in Palestine"
Traduction : MR pour ISM 

Un nouveau forcing américain

11.12.10 
Washington rechercherait un accord sur les questions de sécurité et des frontières. Cette nouvelle approche devrait être discutée la semaine prochaine, à Washington, où sont attendus les négociateurs israéliens et palestiniens.
De notre correspondant
Depuis Athènes, le président Mahmoud Abbas a déclaré que les négociations avec Israël sont entrées dans une nouvelle crise à la suite de la décision américaine d’abandonner la demande faite à Israël d’arrêter la colonisation. Nabil Abou Roudeïna, le porte-parole de la Présidence, a souligné que la partie palestinienne ne prendra aucune décision quant à l’annonce américaine avant des consultations avec la direction palestinienne et la commission arabe de suivi. Le président Abbas est passé par Le Caire avant de se rendre en Jordanie puis au Qatar pour rencontrer les membres de la commission arabe de suivi. Le porte-parole du département d’Etat américain, Philip Crowley, a indiqué mardi que Washington se concentrera désormais sur les «problèmes centraux» du conflit. Selon certains médias internationaux, sous couvert de l’anonymat, un diplomate américain de haut rang a précisé que Washington rechercherait un accord sur les questions de sécurité et des frontières.
Cette nouvelle approche devrait être discutée la semaine prochaine à Washington où sont attendus les négociateurs israéliens et palestiniens, a ajouté M. Crowley. Sur les écrans d’Al Arabiya, Abou Roudeïna a déclaré : «Il n’ y a pas de propositions spéciales, mais les Américains ont demandé au côté palestinien l’envoi d’un émissaire à Washington pour des consultations avec l’administration américaine sur la façon de faire bouger les choses, mais la réponse de M. Abbas a été claire quand il a dit que la partie palestinienne ne fera pas un pas sans le consentement de la direction palestinienne et avant de consulter les Arabes.»
Les négociations directes relancées le 3 septembre dernier, entre le gouvernement israélien et la direction palestinienne, se sont arrêtées suite au refus israélien de prolonger le moratoire de 10 mois sur la colonisation, qui a pris fin le 26 septembre 2010. Les Etats-Unis, qui, à maintes reprises, ont déclaré être contre la poursuite de la colonisation dans les territoires palestiniens occupés, ont, finalement, été incapables de faire changer d’avis le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu et son gouvernement, malgré une offre alléchante faite au mois de novembre pour un nouveau moratoire de 90 jours, contre lequel Israël recevra des garanties diplomatiques et sécuritaires sans précédent.
Netanyahu avait refusé de soumettre cette proposition au vote de son cabinet de sécurité, tant qu’il n’aurait pas de confirmation écrite des engagements américains. Des informations discordantes à propos d’une lettre contenant les garanties américaines ont été publiées, mais selon l’Agence France Presse (AFP), Israël n’a jamais reçu d’engagements américains par écrit. M. Crowley a affirmé que des responsables américains avaient été en contact avec les parties, mardi, soulignant que les tentatives américaines de relancer les pourparlers n’étaient «pas suspendues», malgré les difficultés.
Au cas où les Palestiniens  campaient sur leur position de refus d’aller à la table des négociations sans un arrêt total de la colonisation partout dans les territoires palestiniens, y compris dans la ville sainte d’Al Qods, les décisions du Brésil, suivies de celles de l’Argentine de reconnaître l’Etat de Palestine sur les territoires occupés en 1967 pourraient les encourager à solliciter d’autres reconnaissances. Ceci pourrait à la fin constituer un certain poids sur la scène politique mondiale, qui leur permettrait de demander une reconnaissance de l’Etat palestinien indépendant dans les limites des frontières de 1967, par le Conseil de sécurité de l’ONU et l’Assemblée générale de cet organisme international, qui, le 29 novembre 1947, a adopté la résolution 181 qui prévoit le partage de la Palestine en un Etat juif et un Etat palestinien. Suite à cette résolution, Israël a été créé, mais l’Etat palestinien n’a jamais vu le jour.
Fares Chahine
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"Israël" sur le qui-vive, met en garde contre la vengeance de l’Iran

10/12/2010  
Les services de renseignements israéliens ont averti tous les représentants israéliens dans le monde entier contre l’éventualité d’attaques commanditées par l’lran et le Hezbollah dans le but de venger l’assassinat de deux de ses savants en physique nucléaire.
Selon le quotidien israélien Yediot Aharonot, les parties averties comprennent aussi bien les ambassades et les diplomates, que les savants, les académiciens, sans compter les centaines de représentants d’organisations sionistes diffusés dans les quatre coins du monde.
Le journal explique ces avertissements par les accusations iraniennes contre Israël d’être impliqués dans ces attentats meurtriers.
Le 29 novembre dernier, le physicien en nucléaire iranien le professeur Maged Shahryari avait été tué à Téhéran, tandis que son épouse a été blessée. Un autre physicien, Faridoune Abbasi a été grièvement blessé dans un tentative séparée perpétrée le jour même.
Le mois de janvier dernier, un troisième savant iranien, Masoud Mohammadi avait également été tué.  Assurant que « le Mossad n’a pas pour habitude de claironner le résultat de ses missions », le site sioniste en ligne Juif.org a soupçonné l’attentat de janvier, vu « son mode opératoire » d’être « de facture israélienne », et d’avoir eu recours à son exécution à des membres du mouvement terroriste iranien « Moujahidine Khalk », traités de Mounafikines (les mensongers) par les autorités iraniennes.  
Rappelant à cet égard que pour éliminer les quelques 350 savants nucléaires irakiens liés au projet Osirak, « le Mossad s’était servi de sous-traitant kurdes qu’il avait formés dans le but de renverser le gouvernement irakien de l’intérieur ».    
Sachant que l’entité sioniste dit également s’attendre à la vengeance du Hezbollah qui l’accuse d’avoir tué le chef militaire Imad Moughniyé.
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Israël : Tollé après l’appel de 310 « rabbins racistes »

publié le vendredi 10 décembre 2010
Serge Dumont

 
Un arrêté religieux interdisant de louer ou de vendre un bien immobilier à des Arabes ou à des non-juifs. Les réactions n’ont pas tardé
« La Torah interdit de vendre ou de louer un bien immobilier à un étranger. » Les périodiques religieux et ultraorthdoxes israéliens publient ce vendredi un texte signé par 310 rabbins appelant leurs ouailles à ne pas louer ou vendre un bien immobilier à des Arabes israélien ou à des goyim (non-juifs). La liste des signataires comprend quelques dizaines de rabbins en fonction dans les colonies de Cisjordanie, mais la majorité d’entre eux officient dans des villes de l’intérieur de l’Etat hébreu, telles Eilat, Metulla, Ashdod, Sderot, Naharyha et Hod Hasharon.
« De nos jours, l’excommunication n’existe plus, mais ceux qui louent ou vendent à des étrangers font du tort aux Juifs et doivent être dûment morigénés en privé d’abord, en public ensuite », écrivent ces ministres du culte parmi lesquels figurent Haïm Drukman et Shlomo Aviner, deux grands noms du rabbinat israélien.
Statut de fonctionnaire
Tout a commencé le 15 novembre [1]lorsque le rabbin de Safed, ­Shmuel Eliyahou, a publié un premier manifeste appelant ses ouailles à dénoncer les personnes louant à des non-juifs. Agé de 89 ans, l’un des propriétaires visés a été boycotté par ses voisins et anonymement menacé de mort. Ce qui n’a pas empêché une cinquantaine d’autres rabbins de prendre à leur nom l’appel lancé par Shmuel Eliyahou. Celui-ci a ensuite fait boule de neige pour atteindre jeudi 310 signataires.
« Je ne suis pas raciste, mais il me semble normal que les Juifs préservent leurs droits dans le seul Etat dont ils disposent », a déclaré hier le rabbin Haïm Drukman interviewé par la radio publique.
En Israël, les rabbins sont des fonctionnaires rémunérés par l’Etat. Dans les villes, où ils incarnent l’autorité religieuse, ils bénéficient du même salaire que le maire ainsi que de collaborateurs et d’une petite infrastructure administrative indépendante. Leur pouvoir et leur influence sont donc plus importants que ceux des pasteurs et des prêtres européens.
Les nazis « ont fait de même »
Certes, l’appel des 310 « rabbins racistes » provoque une série de réactions vigoureuses à Jérusalem. Parmi elles, celle du président Shimon Peres qui demande aux signataires de « revenir aux vraies valeurs juives », et celle du premier ministre Benyamin Netanyahou pour lequel le texte litigieux « n’a pas sa place dans un Etat juif et démocratique ». Quant au président de l’Association internationale des survivants de l’Holocauste, Noah Flug, il rappelle que « les nazis ont fait la même chose aux juifs en Allemagne ». Des propos appuyés par la direction et par le personnel de Yad Vashem (Jérusalem), l’institut chargé de perpétuer la mémoire de la Shoah.
Mais le ministre de la Justice, Yaakov Neeman, et le Parquet général semblent n’en avoir cure. En tout cas, ils affirment ne pas vouloir se saisir de l’affaire alors que les signataires de l’appel ont trahi le devoir de réserve imposé à tous les fonctionnaires de l’Etat et qu’une législation condamnant les actes, les paroles ou les écrits à caractère raciste a été votée par la Knesset en 1988.
publié par le Temps
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/8a7... ajout de note : CL, Afps
ajout de note : CL, Afps

Palestine : Obama aggrave la crise

publié le vendredi 10 décembre 2010
PCF

 
Aujourd’hui, la France et ses partenaires européens doivent assumer les conséquences de cette grave situation.
Il faut d’urgence une initiative européenne
En renonçant à exiger d’Israël un gel de la colonisation israélienne en Palestine, le Président Obama conforte le Premier Ministre d’Israël B. Netanyahou dans son refus brutal de tout processus de règlement. Il met les Palestiniens dans une situation encore plus difficile. Il exacerbe la crise israélo-palestinienne et le conflit du Proche-Orient.
L’administration Obama signe ainsi son échec et sa faiblesse dans un choix problématique et inquiétant. Le gel de la colonisation n’offrait aucune garantie pour l’avenir mais l’abandon de ce strict minimum symbolique ouvre une phase d’incertitudes et de risques très sérieux.
Aujourd’hui, la France et ses partenaires européens doivent assumer les conséquences de cette grave situation. Des décisions cruciales doivent être prises pour une initiative européenne, dans le cadre des Nations Unies, sur la base des résolutions du Conseil de Sécurité. L’objectif doit être clairement défini : celui de l’édification d’un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem-Est pour capitale. Ce qui suppose le démantèlement des colonies et la délimitation des frontières qui doivent être celles d’avant juin 1967.
Les dirigeants de l’Union européenne doivent rappeler la validité de la résolution du Parlement européen d’avril 2002 actant le principe de sanctions en demandant la suspension de l’accord UE/Israël. Les pays de l’UE doivent appliquer cette résolution au cas où le gouvernement israélien ne s’engagerait pas positivement dans un tel processus. Celui-ci doit être soutenu activement par tous les membres du Conseil de Sécurité de l’ONU.
Parti communiste français
Communiqué
Jeudi 9 décembre 2010.
ajout de note : CL, Afps

Des milliers d'Israéliens défilent à Tel-Aviv pour les droits de l'homme

Des milliers d'Israéliens juifs et arabes, auxquels se sont joints des demandeurs d'asile étrangers, ont manifesté hier à Tel-Aviv pour une vie dans « la dignité et la liberté » et contre la montée de l'extrémisme, pour la Journée internationale des droits de l'homme. Les manifestants - 10 000 selon les organisateurs - ont défilé dans le centre de la métropole en brandissant des banderoles proclamant « Les droits de l'homme s'appliquent pour tous les hommes », ou fustigeant la poursuite de l'occupation israélienne des territoires palestiniens.
Une vive polémique a éclaté cette semaine après que 300 rabbins ont signé un appel contre la location et la vente de maisons à des non-juifs, une mesure qui vise d'abord les Arabes israéliens. Le rabbin Shmuel Eliahu, à l'origine de l'appel, a promis hier de poursuivre sa campagne en dépit des accusations de racisme.

Le camp de la droite se renforcerait en cas d'élections, selon un sondage

La coalition de droite dirigée en Israël par le Premier ministre Benjamin Netanyahu se renforcerait si des élections législatives avaient lieu aujourd'hui, selon un sondage rendu public hier. Selon cette enquête, la coalition droite-religieux actuellement au pouvoir obtiendrait 69 sièges sur 120 contre 65 dans la présente législature, tandis que l'opposition gauche-centriste baisserait de 55 sièges à 51. Le sondage a été effectué entre le 30 novembre et le 1er décembre avant que le désastre national qu'a constitué l'incendie du mont Carmel dans le nord d'Israël n'ait révélé les graves défaillances du service d'incendies et de secours et des ministères qui en sont responsables.

Pour Washington, la paix incombe aux Israéliens et aux Palestiniens

11/12/2010
Dans une lettre à la chef de la diplomatie de l'UE, 26 anciens responsables européens, dont Javier Solana, demandent des sanctions contre Israël en raison de la poursuite de la colonisation.
Washington demeure engagé dans la recherche de la paix au Proche-Orient mais il incombe à Israël et aux Palestiniens de mettre fin à leur conflit, selon le porte-parole du département d'État, P.J. Crowley.
La secrétaire américaine d'État, Hillary Clinton, doit prononcer samedi à Washington un discours dont le département d'État a dévoilé les grandes lignes. « Elle affirmera que les États-Unis restent engagés dans ce processus mais que la responsabilité de mettre fin au conflit repose en fin de compte sur les parties elles-mêmes », a annoncé M. Crowley.
L'administration Obama a entériné cette semaine l'échec des négociations directes relancées début septembre à Washington, en annonçant qu'elle ne cherchait plus à parvenir à un nouveau moratoire sur les constructions dans les colonies juives de Cisjordanie. Washington essaie toutefois de reprendre la voie des négociations indirectes, multipliant les navettes diplomatiques entre les deux parties pour tenter de progresser sur la question des frontières ou de la sécurité.
« (Mme Clinton) va appeler les deux parties à commencer à se saisir des questions au cœur du conflit : les frontières, la sécurité, les réfugiés, les colonies, l'eau et (le statut de) Jérusalem », a poursuivi P.J. Crowley. La secrétaire d'État, qui a rencontré ces derniers jours les négociateurs israélien et palestinien et devait voir avant son discours le Premier ministre palestinien Salam Fayyad et le ministre israélien de la Défense Ehud Barak, devrait exposer les mesures que Washington souhaite leur voir prendre dans les semaines et les mois à venir.
Pour éviter un retour de la violence dans la région, les États-Unis doivent « combler le vide » actuel au moyen de « négociations séparées avec chacune des parties », a préconisé pour sa part Ziad Asali, leader du lobby américain propalestinien ATFP, dans une tribune publiée par le site Huffington Post. Mais le négociateur palestinien Saëb Erakat, première personnalité reçue hier au département d'État, a jugé à sa sortie « prématuré d'évoquer un plan d'action ».
Le président américain Barack Obama refuse de baisser les bras, a de son côté souligné son porte-parole Robert Gibbs : « Quels que soient les revers à court terme, il continuera à s'impliquer. »
La Ligue arabe doit se réunir la semaine prochaine, après une rencontre à Ramallah entre le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et l'émissaire américain, George Mitchell. Mais les Palestiniens ont déjà indiqué clairement qu'une reprise des pourparlers directs serait impossible sans le gel des colonies. Ce sujet était d'ailleurs au menu d'une réunion, hier à Ramallah, du Comité politique palestinien, qui regroupe des membres du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
Par ailleurs, les pressions se sont accumulées hier sur l'Europe pour durcir sa position à l'égard d'Israël. Dans une lettre à la chef de la diplomatie de l'UE Catherine Ashton, 26 anciens responsables européens, dont son prédécesseur Javier Solana, demandent des sanctions contre Israël en raison de la poursuite de la colonisation. Ils réclament un ultimatum pour avril 2011, faute de quoi ils proposent d'en référer « à la communauté internationale », c'est-à-dire aux Nations unies, alors que l'Argentine et le Brésil viennent de reconnaître unilatéralement l'État palestinien.
Initiée par l'ex-commissaire aux Relations extérieures, Chris Patten, et l'ancien ministre français des Affaires étrangères, Hubert Védrine, la lettre est signée notamment par l'ex-chancelier allemand Helmut Schmidt et l'ancien président de la Commission européenne, l'Italien Romano Prodi.
Les ministres des Affaires étrangères se réunissent lundi à Bruxelles pour parler du sujet. Mais ils devraient se contenter de réclamer des « progrès urgents » en vue d'un État palestinien et proposer de l'aide à Gaza.

L'Egypte réclame l'adhésion d'Israël au TNP

10 Décembre 2010 11:28 
IRIB - L'Egypte réclame l'adhésion d'Israël au TNP, le Traité de non-prolifération nucléaire. Cité par l'Agence palestinienne, Wafat, le Porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Hossam Zaki, a salué le réexamen, à l'Assemblée générale de l'ONU, de la proposition égyptienne d'un Moyen-Orient dénucléarisé. "L'adhésion d'Israël au TNP est fondamentale pour réaliser la paix et la sécurité, dans la région.", a-t-il souligné. La proposition égyptienne appelle tous les pays à placer toutes les activités nucléaires sous la stricte surveillance de l'Agence internationale de l'Energie atomique. Le régime sioniste, qui dispose d'au moins, 200 ogives nucléaires, refuse de signer le TNP, le Traité de non-prolifération nucléaire.
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Amr Moussa contre la poursuite des négociations de compromis

10 Décembre 2010 18:07 
IRIB - Le secrétaire général de la Ligue arabe a qualifié de vaine la poursuite des négociations de compromis, vu la poursuite de la colonisation israélienne. Réagissant à la coopération israélo-américaine, en faveur de la poursuite de la colonisation, Amr Moussa a dit, jeudi, après une rencontre avec le Président de l’Autorité autonome, Mahmoud Abbas, lors d’un point de presse avec le négociateur en chef palestinien, Saeb Erekat, qu’il n’est plus temps de poursuivre des négociations directes, car toutes négociations, alors que la colonisation se poursuit, signifient s’incliner devant les conditions du régime occupant, ce qui n’est absolument pas acceptable. "Le gouvernement américain, a-t-il rappelé, n’a pas su arrêter la colonisation, ce qui rend insignifiantes les négociations. Poursuivre les négociations revient à dire qu’Israël peut continuer d’appliquer sa politique de changement du tissu démographique des régions occupées, sous la couverture des négociations."

Le bellicisme israélien menace Gaza

10 Décembre 2010 18:22 
IRIB - Le commandant de l’armée israélienne a, encore une fois, menacé la bande de Gaza d’attaque militaire. Gabi Ashkenazi a prétendu, dans une base militaire du sud de la Palestine occupée, que la future attaque israélienne contre Gaza déterminerait le véritable vainqueur de la région. Faisant part de la disponibilité de l’armée israélienne à attaquer la bande de Gaza, il a ajouté que la nouvelle attaque contre Gaza serait très vaste. Les déclarations d’Ashkenazi interviennent, alors que les chasseurs israéliens ont, durant ces derniers jours, pris, à maintes reprises, pour cible, la bande de Gaza. Les menaces de l’armée israélienne interviennent, alors que les mouvements de la résistance islamique de la Palestine continuent d'insister sur la disponibilité de leurs forces à faire face aux agressions éventuelles de l’ennemi sioniste.
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Des anciens diplomates européens appellent à contraindre Israël à respecter les lois internationales

10 Décembre 2010 21:43 
IRIB - Des dizaines d'anciens diplomates européens ont appelé l'Union européenne à mettre sous pression Israël pour qu'il cesse de violer les lois internationales, rapporte la chaîne Press TV. Dans une lettre adressée à l'Union européenne et à ses 27 Etats membres, 26 anciens diplomates européens ont surtout critiqué la politique israélienne de la colonisation sauvage dans les territoires occupés palestiniens. Les relations entre l'Union européenne et Israël doivent être conditionnées à l'engagement de ce régime aux lois internationales, indique la lettre. Les anciens diplomates européens ont également demandé à l'Europe de ne pas accepter les modifications qu'Israël a appliquées, de façon unilatérale, aux frontières de 1967.
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Les militaires israéliens ont attaqué les manifestants palestiniens

10 Décembre 2010 22:01 
IRIB - Les militaires israéliens ont réprimé les manifestations palestiniennes organisées, dans les villages de Baalein, de Naalein et d'Al-Maasara en Cisjordanie, en signe de protestation contre la construction du mur de séparation et aussi, contre l'implantation des colonies, dans les territoires occupés palestiniens. Selon le site d'information Palestine Online, un membre du comité de résistance contre la construction de la barrière de séparation à Al-Maasara, au sud de Bethlehem, Mohamed Al-Buraijiya a affirmé que des dizaines de palestiniens et de pacifistes ont été blessés par balles en caoutchouc, ou asphyxiés par gaz lacrymogènes utilisés par les militaires israéliens contre la foule des manifestants. Dans le village de Naalein, les militaires sionistes ont également arrêté un journaliste allemand qu'ils ont transféré vers un lieu inconnu, ajoute la même source.
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Le Conseil de sécurité condamne les crimes du régime sioniste

11 Décembre 2010 09:30 
IRIB - L’Assemblée générale des Nations unies a émis vendredi quatre résolutions et en a adopté une, en condamnation des crimes commis par Israël contre le peuple sans défense palestinien. Lors de sa session de vendredi, l’Assemblée générale a dénoncé à l’unanimité les exactions systématiques dont font l’objet les Palestiniens, au terme d’une résolution ratifiée par 165 voix pour, 9 contre et une abstention. Le texte condamne « les actes agressifs commis contre les Palestiniens résidant à Qods-Est et la violation systématique de leur droit. « Cette violation se traduit par la destruction des maisons, des centres éducatifs et de soin appartenant aux Palestiniens ainsi que par le recours disproportionné à la force à Gaza, souligne le texte.
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L’Allemagne prime Mordechai Vanunu

11 Décembre 2010 09:34 
IRIB - Le régime sioniste s’est opposé au déplacement en Allemagne du savant atomiste israélien, Mordechai Vanunu à qui il reproche d’avoir porté à la connaissance publique ses activités nucléaires clandestines. M. Vanunu qui a purgé une peine de 18 ans de prison pour avoir osé révéler la nature militaire du programme nucléaire d’Israël, n’a pas pu obtenir l’aval de Tel-Aviv pour un voyage à Berlin où il devait recevoir le prix Karl Von Ozitsky. Ce prix est décerné depuis 1962 par l’Union internationale des droits de l’Homme, en souvenir de Karl Ozitsky, mort en 1938 en camp de concentration nazie.
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Pourparlers israélo-palestiniens, l’UE prend position

11 Décembre 2010 09:31 
IRIB - L’Union européenne envisage de rendre publique la semaine prochaine sa position officielle vis-à-vis des soi-disant pourparlers de paix israélo-palestiniens. Dans une déclaration dont l’avant texte a été publié lundi à Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères de l’UE demandent un progrès rapide et substantiel dans les négociations entre le régime sioniste et l’Autorité autonome. Les Européens qualifient d’illégale la poursuite de colonisation des territoires palestiniens qui constitue, dixit, "un obstacle de taille sur la voie de la paix au Proche Orient". En dépit des appels pressants de la communauté internationale, le régime sioniste refuse de prolonger son moratoire sur la colonisation des territoires occupés de la Palestine.

Deux citoyens blessés par des tirs de l’occupation au nord de la bande de Gaza

[ 10/12/2010 - 11:38 ]
Gaza – CPI
Deux citoyens ont été blessés par des tirs de l’occupation sioniste ce matin, vendredi 10 décembre, au nord de Beit Lahya et de la bande de Gaza.                                                                
Adham Abou Salmia, coordinateur médiatique des services médicaux à Gaza, a affirmé au CPI que les forces israéliennes ont ouvert le feu en direction des terres agricoles et des quartiers situés au nord de Beit Lahya et de la bande de Gaza. Un agriculteur et un bûcheron âgés d’une vingtaine d’années ont été blessés par balle.
Il a ajouté que les deux blessés ont été transportés à l’hôpital et que leur état de santé est moyen.
Il faut noter que les forces de l’occupation ont intensifié leurs agressions et bombardements à l’est et au nord de la bande de Gaza, avec des blessés tous les jours.

Départ du convoi Asie pour briser le blocus de Gaza et d’une nouvelle Flottille de la Liberté

[ 10/12/2010 - 12:13 ]
Téhéran – CPI
Le convoi Asie pour briser le blocus de Gaza est parti hier, jeudi 9 décembre, de la ville de Zahedan, au sud-est de l’Iran, et en même temps, la Fondation turque de la Flottille de la Liberté annonce le début des préparatifs d’une nouvelle flottille pour Gaza.
Les organisateurs du convoi Asie ont affirmé qu’il traversera sept villes iraniennes avant d’entrer dans le territoire turc duquel il partira en Syrie qui est le lieu de rassemblement final avant de se diriger vers Gaza.
Des militants de 50 pays différents participent à ce convoi, dont l’Inde, le Pakistan, l’Iran, l’Indonésie, la Malaisie, la Turquie, et d’autres pays asiatiques. Ils sont encadrés par plus de 120 organisations humanitaires locales et internationales.
Un membre du comité d’organisation du convoi Asie, Salim Ghafouri, a précisé que ce convoi reflète les peuples d’Asie et leur volonté de participer avec force au combat pour briser le siège sur la bande de Gaza, en soulignant que le convoi n’est que la première étape dans un long chemin qu’il espère continuer.
Le convoi a adopté une nouvelle manière de récolter les aides, à travers l’achat de biens qui seront expédiés en Syrie qui sera la dernière étape du convoi avant de se diriger vers le port d’al-Arish en Egypte, et enfin à Gaza.
La Fondation de la Flottille de la Liberté a annoncé le début des préparatifs pour la conduite d’une nouvelle flotte pour briser le blocus imposé contre Gaza. Le Président de cette fondation, Bulent Yildirim, a déclaré que la nouvelle flottille partira le 31 mai 2011 en commémoration à l’attaque de la marine sioniste sur la Flottille de la Liberté dans les eaux internationales, et qui a fait neuf morts parmi les militants turcs.
La fondation pour l’aide humanitaire et les droits de l’homme a informé de la tenue d’une cérémonie d’accueil du navire Marmara après sa restauration à Istanbul le 26 décembre prochain dans le même port duquel il est parti pour participer à la Flottille de la Liberté.

Les Palestiniens de 48 demandent le jugement de ceux qui incitent à la haine raciale contre eux

[ 10/12/2010 - 13:21 ]
Al-Nassera (Nazareth) – CPI
Le Comité national des chefs d’Etats arabes dans les territoires palestiniens occupés en 1948 a demandé la poursuite de toute personne qui incite à la haine raciale contre les citoyens palestiniens.
Il a également appelé hier, jeudi 9 décembre, le prétendu ministre de la Justice, le procureur général, et le conseiller juridique du gouvernement à prendre des mesures contre « les rabbins juifs » qui ont appelé à ne pas louer des logements aux palestiniens car cela serait « interdit dans la Torah » selon leurs prétentions.
Il y a deux jours, une cinquantaine de rabbins ont émis un avis religieux qui interdit la vente ou la location d’appartements aux palestiniens dans les territoires occupés en 1948.

Un leader du Jihad Islamique appelle à une plus forte mobilisation pour les grévistes de la faim

[ 10/12/2010 - 13:04 ]
Jénine – CPI
Le leader du mouvement le Jihad Islamique, le shaykh Khadr Adnan, a appelé l’ensemble du peuple palestinien, les organisations juridiques et humanitaires, toutes les institutions de la société civile et les factions nationales et islamiques à accentuer la mobilisation et la solidarité avec les détenus grévistes de la faim dans les prisons de l’Autorité de Ramallah. Il a également mis en garde contre l’ignorance de l’Autorité face aux appels à la nécessité de libérer les enlevés dans ses prisons et de mettre fin aux arrestations politiques criminelles.
Adnan a tenu ces déclarations après la visite de solidarité tenue par son mouvement hier, jeudi 9 décembre, auprès de la famille du détenu Mohamed Souqia à Jénine, l’un des grévistes de la faim suspendu depuis le 6 février 2008 et dont la libération a été décidée depuis le 10 janvier 2010.
Le shaykh Khadr s’est interrogé sur le véritable rôle des factions nationales et islamiques, et de l’ensemble des institutions de la société civile dans la pression exercée contre l’Autorité de Ramallah pour libérer les détenus dans ses prisons, en particulier les grévistes de la faim, et permettre de leur rendre visite afin de vérifier leurs conditions de détention et leur état de santé, ce qui est interdit jusqu’à présent même pour la commission indépendante pour les droits de l’homme.
Adnan a également appelé à dénoncer les violations commises par l’Autorité envers les droits de l’homme palestinien, en appelant particulièrement la communauté internationale et ses institutions à remplir ses responsabilités concernant la protection des droits de l’homme dans le monde, et de faire pression sur l’Autorité afin qu’elle annonce son engagement et son respect à la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, dont l’ONU fête aujourd’hui l’anniversaire de sa signature qui s’est tenue le 10 décembre 1948.
Il faut noter que les grévistes de la faim entament leur quinzième jour consécutif alors que leur état de santé se détériore gravement, et que leur vie est en danger.

Israël propose une indemnité aux familles des victimes de la Flottille de la Liberté

[ 10/12/2010 - 13:52 ]
Al-Qods occupée – CPI
L’entité sioniste a proposé de verser des indemnités aux proches des victimes turques qui ont trouvé le martyr lors de l’attaque sanglante de la Flottille de la Liberté qui se rendait à Gaza fin mai 2010.
Reuters a rapporté d’une source officielle sioniste qu’Israël a proposé des indemnités aux familles des victimes, en échange de quoi Ankara s’engage à ne pas poursuivre les soldats de la marine sioniste pour leurs actes.
La source a ajouté hier, jeudi 9 décembre : « Nous avons proposé des indemnités et demandé aux Turcs de faire le nécessaire pour dissiper nos préoccupations juridiques. Nous souhaitons également qu'ils renvoient leur ambassadeur et que nous puissions nommer un nouvel ambassadeur à Ankara ».
Des sources diplomatiques sionistes ont affirmé que la proposition prévoit d’indemniser à hauteur de 100 000 dollars chaque famille des victimes tuées par les forces spéciales sionistes lors des affrontements à bord du navire Marmara, pour lesquels l’entité sioniste exprime ses « regrets ».
Rappelons que les forces de la marine israélienne avaient tué lors de leur assaut sur la Flottille de la Liberté, neuf turcs et blessé des dizaines d’autres militants.

L’occupation a utilisé des armes de destruction massive contre Gaza

[ 10/12/2010 - 15:22 ]
Gaza – CPI
Des sources sécuritaires palestiniennes et des témoins oculaires ont affirmé que les bombes utilisées pour la première fois par les avions militaires sionistes à l’aube de jeudi 9 décembre lors du bombardement de l’est de Gaza ont un effet destructeur très important. 
L’agence Qods Press a rapporté que la bombe lancée lors du bombardement de cette zone a été utilisée pour la première fois, et qu’il s’agit d’une bombe de destruction massive, contrairement aux missiles tirés les autres fois.
Elle a ajouté : « Cette bombe lancée par les avions de guerre de type F16 était précédée par un sifflement élevé qui durait environ 30 secondes, puis le son d’une grosse explosion a été entendue par tous les coins de la ville de Gaza et à l’extérieur ».
« Les environs de la zone ciblée faisant environ un kilomètre carré a été touché de manière considérable, y compris les écoles et des dizaines de maisons. Les éclats de la bombe ont frappé une vaste zone et ont atteint l’école Tounès située à 500 kilomètres de là et a subi d’importants dégâts », a précisé l’agence.
Des résidents locaux ont déclaré que « leurs maisons qui se trouvent à plusieurs centaines de mètres du lieu ciblé ont été gravement endommagées comme si le bombardement avait eu lieu à proximité ».
Les habitants ont ajouté que toutes les fenêtres de leurs maisons ont été brisées, et que de grands éclats de la bombe ont pénétré jusque dans leurs maisons. De même qu’une mosquée de la zone a été considérablement touchée et ses haut-parleurs ont été éjectés à cause de l’intensité de l’explosion.
Un témoin oculaire a affirmé que la « grande ferme » qui a été directement ciblée a littéralement volé en éclats et il n’en reste plus rien.
De son côté, le centre al-Mizan pour les droits de l’homme, a confirmé que l’armée israélienne a utilisé une nouvelle fois des obus fléchettes interdites dans les attaques contre des cibles civiles dont des maisons dans la bande de Gaza.
Le centre a déclaré dans un communiqué hier, jeudi 9 décembre, que « l’armée sioniste a bombardé hier jeudi une zone du quartier d’al-Shouja’iya avec deux obus fléchettes », en précisant que l’une des bombes est tombée dans la maison du citoyen Massoud al-Sarsawi sans exploser et qu’elle a pénétré trois murs.
Il a ajouté : « Le bombardement sioniste qui a visé une zone d’entrainement des brigades d’al-Qassam, la branche militaire du mouvement du Hamas dans le quartier d’al-Zaytoun, au sud-est de Gaza, a causé d’importants dommages sur deux écoles à proximité du site ciblé. Il s’agit du collège pour garçons Tounes qui accueille près de 850 élèves, et la principale école pour filles fréquentée par environ 530 jeunes filles ».

Le blocus impose une réalité psychologique difficile sur les Gazaouis

[ 10/12/2010 - 16:18 ]
Gaza – CPI
Des psychologues et des juristes de la communauté internationale ont demandé de « contraindre l’occupation sioniste de lever les punitions collectives imposées sur les habitants de la bande de Gaza, et de cesser les violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme » car ils ont un impact négatif sur la santé mentale des habitants de la Bande, et sur les services fournis dans le domaine de la santé mentale.
Le représentant de l’agence UNRWA, Khaled Nasser, a déclaré lors d’un atelier intitulé « La réalité de la santé mentale dans la bande de Gaza, défis et perspectives », organisé jeudi 9 décembre par le centre al-Mizan pour les droits de l’homme : « L’Agence est le plus important fournisseur de services psychologiques de la bande de Gaza, et elle est ouverte à la coopération avec tout le monde, y compris les institutions internationales qui ne portent pas atteinte à ses normes ».
Il a ajouté : « Les blessures psychologiques infligées aux habitants de Gaza suite aux agressions sionistes répétées, sont plus graves que les blessures physiques car l’atteinte psychique nécessitent un traitement plus long et une disponibilité de moyens spéciaux dans le service de la santé mentale à Gaza ».
De son côté, le représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé, Dhia Sayma, a affirmé que l’intégration de la santé mentale dans la santé publique est une tendance internationale adoptée par l’OMS, et que cette tendance provient principalement du fait que le malade psychique n’est pas obligé de vivre à l’écart de la société.
Il a souligné que parmi les problèmes les importants auxquels sont confrontés les services de santé mentale à l’heure actuelle, il y a le changement de politique des bailleurs de fonds qui donnent la priorité aux programmes d’urgence et de secours, au détriment des programmes de développement comme la santé mentale, outre le manque de ressources disponibles pour la santé mentale par rapport aux ressources des services de la santé publique qui sont plus importantes.

A Gaza, deux adolescents perdent la vie à cause des restes de la guerre israélienne

[ 10/12/2010 - 19:58 ]
Gaza – CPI
Une bombe qui restait de la dernière guerre agressive israélienne menée contre Gaza, fin 2008/début 2009, a explosé. Et les forces israéliennes d'occupation ont ouvert le feu à l’est de Gaza et de la ville de Khan Younes. Deux adolescents ont perdu la vie et un troisième a été blessé.
Adham Abou Salmiya, porte-parole des services médicaux militaires, confie à l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) qu’un obus laissé par les occupants israéliens a explosé à l’est du quartier Al-Chojayya, causant la mort de l’adolescent Montassar Omar Al-Banttaji, 16 ans, et de l’adolescent Momin Nahed Halas, 16 ans.
Il a aussi noté qu’un autre adolescent a été blessé, à l’est de la ville de Khan Younes, au sud de la bande de Gaza.
L’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) précise que l’adolescent Nidal Al-Najjar, 16 ans, a été touché au pied par les tirs des occupants israéliens, près de sa maison à l’est du quartier de Khozaa, à l’est de la ville de Khan Younes.
A noter qu’un agriculteur et un bûcheron ont été blessés par les forces israéliennes d'occupation, au nord de Beit Lahiya.

Les occupants israéliens agressent Gaza avec des armes prohibées

[ 10/12/2010 - 20:53 ]
Gaza – CPI
Le centre Al-Mizan pour les droits de l’homme a catégoriquement condamné l’escalade des agressions menées par les forces israéliennes d'occupation contre la bande de Gaza. Il a surtout condamné l’utilisation des obus contre des objectifs civils. C’est une indication que les forces israéliennes d'occupation tentent de causer un maximum de morts et de blessés parmi les civils : « Une violation explicite des droits de l’homme et des règles de la loi internationale et humanitaire ».
Dans un communiqué publié aujourd’hui vendredi 10 décembre 2010, le centre a appelé la communauté internationale à réagir pour protéger les civils et pour mettre fin au blocus imposé sur la bande de Gaza et pour stopper l’agression sioniste qui se répète contre ses habitants. Ne pas poursuivre ceux qui transgressent la loi internationale ne fait qu’encourager les forces israéliennes d'occupation à augmenter leurs agressions.
A noter que le centre avait affirmé que les forces israéliennes d'occupation ont poussé vers l’escalade leur agression contre la bande de Gaza. Elles ont mené plusieurs raids contre plusieurs parties de la bande de Gaza.

Abou Chaar condamne les invasions sionistes de la sainte mosquée d’Al-Aqsa

[ 10/12/2010 - 21:41 ]
Gaza – CPI
Dr. Taleb Abou Chaar, ministre des legs et des affaires religieuses et président du comité d’Al-Quds, a catégoriquement condamné l’invasion des sanctuaires de la sainte mosquée d’Al-Aqsa par les colons sionistes. Ceux-ci prétextent qu’ils viennent pratiquer leurs cultes juifs. Dr. Taleb a attiré l’attention sur la dangerosité des ces violations pratiquées à l’encontre de la ville d'Al-Quds et de la mosquée d’Al-Aqsa.
Dans des déclarations de presse données aujourd’hui vendredi 10 décembre 2010, Dr. Abou Chaar dit qu’il est normal que ces pratiques sionistes poussent les Palestiniens en général et les habitants de la ville d'Al-Quds à essayer de défendre leurs lieux saints. Elles poussent les Palestiniens à mieux s’attacher à leur patrie, à leur religion, à leur identité que l’ennemi veut effacer avec ses efforts de judaïsation.
A cette occasion, le président du comité d’Al-Quds a salué la résistance des habitants de la ville d'Al-Quds qui font face aux colons envahisseurs.
Il a appelé les dirigeants arabes et musulmans, les institutions et les organisations juridiques et médiatiques et la communauté internationale à poursuivre les occupants israéliens et à mettre sous la lumière du jour leurs pratiques.

Les occupants israéliens arrêtent et blessent des dizaines de personnes lors de manifestations

[ 11/12/2010 - 00:46 ]
Ramallah – CPI
Des sources palestiniennes en Cisjordanie ont rapporté, aujourd’hui vendredi 10 décembre 2010, que les forces israéliennes d'occupation ont tiré des balles métalliques, des bombes assourdissantes, du gaz toxique, des bombes lacrymogènes sur les manifestations sorties contre la colonisation et le mur discriminatoire de séparation, dans les villages de Balïn et d’Al-Maasar. Plusieurs personnes ont été atteintes. Mohammed Al-Khattib a été blessé. Le journaliste Najib Charwana, le photographe Al-Barghothi, une journaliste australienne et des dizaines d’autres personnes ont été asphyxiés. Et un journaliste allemand a été interpellé.
Les manifestants ont célébré la commémoration annuelle de la Première Intifada. Ils ont scandé des slogans contre la politique coloniale sioniste.
Mohammed Brijiat, porte-parole du comité populaire pour faire face au mur et à la colonisation dans le département de Bethlehem, a dit que les soldats de l’occupation israélienne avaient entravé la manifestation et avaient asphyxié plusieurs personnes.
Un solidaire venant d’Afrique du Sud a aussi été atteint à la tête par une bombe assourdissante.

Les occupants israéliens kidnappent l’ancien ministre palestinien Wasfi Qabha

[ 11/12/2010 - 01:12 ]
Jénine – CPI
Le centre Ahrar pour les études des captifs et des droits de l’homme a porté à l’occupation israélienne la totale responsabilité de la vie de l’ancien ministre palestinien Wasfi Qabha, dont l’état de santé s’est détérioré. Il a été transporté à l’hôpital d’Al-Khadira, quelques heures seulement après son arrestation, vendredi 10 décembre 2010.
Le ministre allait à son village. C’est les occupants israéliens, eux-mêmes, qui lui ont permis de gagner son village Borttaa, suite à la mort de son père. Mais à l’entrée du village, ils l’ont interpellé et l’ont retenu pendant un long moment, dit Al-Khafach.
Il est à noter que le ministre a passé sept ans de sa vie dans les prisons israéliennes. Dernièrement, il a passé trois ans dans cette fameuse « Détention administrative ».
Al-Khafach a appelé les institutions internationales et les organisations des droits de l’homme à intervenir rapidement pour s’assurer son état de santé.
L’enlèvement du ministre Qafha fait partie de la volonté des occupants israéliens de liquider les chefs et les personnalités palestiniens et d’atténuer leur effet sur la scène palestinienne.
Cette arrestation vient à l’encontre de toutes les conventions internationales qui assurent la liberté de mouvement, confirme le centre dans une déclaration de presse.