vendredi 2 décembre 2011

L’Allemagne accepte de subventionner la vente d’un sous-marin à Israël

jeudi 1er décembre 2011 - 08h:59
Juergen Baetz - AP
Berlin : un haut responsable allemand déclare que le gouvernement a approuvé la vente subventionnée d’un nouveau sous-marin militaire, type Dauphin, à Israël.
30 novembre 2011
Selon ce responsable, l’Allemagne a pris 135 millions d’€ (180 millions de $) sur son budget de l’année prochaine pour payer ce qui correspond environ au tiers du coût du sous-marin.
Les sous-marins de la classe Dauphin (ou Dolphin) peuvent porter des missiles à ogive nucléaire, mais rien ne prouve qu’Israël ne les a équipés avec de telles armes.
Israël a déjà trois sous-marins Dauphin livrés par l’Allemagne - un financé pour moitié et les deux autres en totalité par Berlin, allié ardent d’Israël.
Ce responsable, s’exprimant sous couvert d’anonymat en raison du caractère sensible de la question, a dit qu’un accord signé en 2005 entre les deux nations incluait une option pour un autre sous-marin subventionné, clause aujourd’hui activée à la requête d’Israël.
AJC -
(JPG)
Sous-marin de la classe Dauphin   Wikipedia
La classe Dolphin de sous-marin d’attaque conventionnel, construit par Howaldtswerke-Deutsche Werft AG (HDW), est directement dérivé de la classe 209 allemande. Les modifications de ces sous-marins en font une classe séparée des 209. Ils sont utilisés par la marine israélienne.
Historique
Dans les années 1980, la marine israélienne lança un programme pour remplacer ces sous-marins de classe Gal. La nouvelle génération devait être conçue sur les plans des nouveaux type 212 allemands.
En août 1989, le contrat fut signé pour deux exemplaires. Mais en novembre 1990, le programme dut être abandonné, suite à une réduction budgétaire, le coût d’un seul sous-marin étant de 320 millions de dollars.
En 1991, la deuxième guerre du Golfe débuta. Des firmes allemandes sont soupçonnées d’avoir aidés les Irakiens dans la production d’armes chimiques. Lors de lancement des missiles Scud par les Irakiens vers Israël, les israéliens étaient obligés de se réfugier dans des abris et de porter des masques. Un sentiment d’hostilité et de mécontentement grandit en Israël.
Afin de montrer la bonne volonté du gouvernement allemand envers Israël (et d’occuper les chantiers allemands), le chancelier Helmut Kohl décida de financer les deux premiers exemplaires des Dolphins. Le troisième devant être payé à 50/50 par les deux pays. Le premier est entré en service en 1999, les deux autres en 2000.
Les Dolphin sont des sous-marins extrêmement automatisés et informatisés. L’équipement électronique est développé par les firmes israéliennes Tadiran, Israel Aerospace Industries, Elisra, Elbit Systems et Rada Electronic Industries.
Ces unités font partie des plus petits sous-marins en service, et sont également extrêmement manœuvrables.
Déploiement
Normalement déployés en Méditerranée, l’un de ces sous-marins a effectué le 4 juillet 2010 la traversée du Canal de Suez, avec l’accord des autorités égyptiennes, pour se retrouver en mer Rouge. L’ensemble de la presse israélienne et occidentale s’est accordée pour y voir un message destiné à l’Iran[1],[2]. Plusieurs autres transits ont lieu depuis, et fin 2009, l’État-Major de la Marine décida de laisser en permanence un ou plusieurs Dolphin stationnés en Mer Rouge[3].
Classe Dolphin
Le 6 juillet 2006, l’Allemagne annonce la signature d’un contrat pour deux nouveaux Dolphin modifiés. Ces deux nouveaux Dolphin disposent d’une propulsion anaérobie, qui leur permettent de rester plus longtemps en immersion[4].
[...]
30 novembre 2011 - AJC - Traduction : Info-Palestine
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Les Palestiniens reprochent à Israël son silence sur la sécurité et les frontières

AFP | 01/12/2011
Le négociateur palestinien Saëb Erakat a appelé jeudi la communauté internationale à presser Israël de dévoiler ses positions sur les frontières et la sécurité, comme l'a réclamé le Quartette sur le Proche-Orient. 
"Nous avons présenté au Quartette notre point de vue sur la sécurité et les frontières et nous attendons toujours la réponse du gouvernement israélien là-dessus", a déclaré M. Erakat à l'AFP, faisant référence à des réunions séparées des deux parties avec des représentants du Quartette (Etats-Unis, Union européenne, ONU, Russie) le 14 novembre à Jérusalem.
"Nous avons répondu positivement au Quartette en exposant notre point de vue et l'ensemble de nos positions, comme réclamé, mais si Israël refuse d'en faire autant, quelle sera la position de l'administration américaine et du Quartette?", a-t-il dit, les appelant à "tenir Israël pour responsable" de l'échec de la reprise de négociations de paix.
Les Palestiniens ont "présenté le 14 novembre au Quartette un document traçant les frontières d'un Etat palestinien sur la base des lignes de 1967 avec des échanges de territoire allant jusqu'à 1,9% de superficie", a indiqué M. Erakat.
S'agissant de la sécurité, ils ont donné leur "accord à la présence d'une tierce partie à la frontière avec Israël, en échange du retrait israélien total de tous les territoires palestiniens occupés depuis 1967", a-t-il ajouté.
Interrogé au sujet de la réponse israélienne au Quartette sur la sécurité et les frontières, un responsable gouvernemental a déclaré à l'AFP sous le couvert de l'anonymat: "L'objectif des conversations avec le Quartette est d'avancer vers des négociations directes (avec les Palestiniens, NDLR) et non pas de s'y substituer", laissant entendre qu'Israël réservait sa réponse.
"Le Quartette a dit que les propositions seraient présentées dans le cadre de pourparlers directs entre les parties", a affirmé de son côté à l'AFP un responsable israélien proche des négociations, qui a également requis l'anonymat.
Les émissaires du Quartette "ont discuté avec les parties de leurs propositions sur le territoire et la sécurité", avait annoncé le 14 novembre l'ONU, dont le QG à Jérusalem-Est accueillait les discussions.
A l'issue de précédentes réunions séparées le 26 octobre à Jérusalem, le Quartette avait annoncé que les deux camps étaient censés présenter des propositions détaillées sur le tracé des frontières et la sécurité dans les trois mois à venir.
Dans une déclaration à l'ONU le 23 septembre, quelques heures après le dépôt d'une demande d'adhésion d'un Etat de Palestine à l'ONU, le Quartette a proposé un plan de relance des négociations de paix israélo-palestiniennes, au point mort depuis plus d'un an.
La proposition prévoyait la reprise du dialogue sous un mois et la conclusion d'un accord de paix en un an. Israël et les Palestiniens ont accueilli plus ou moins favorablement cette proposition, mais l'ont chacun interprétée comme une validation de leurs revendications. 
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L’OMS a eu honte et a quitté Jérusalem au deuxième jour de son colloque

jeudi 1er décembre 2011
Un grand bravo aux militants israéliens qui ont réussi à faire prendre conscience à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) du caractère indécent de la tenue de leur colloque dans la ville de Jérusalem, illégalement annexée par Israël. L’OMS a déménagé ses affaires pour tenir à Tel Aviv la deuxième partie de sa réunion commencée le 28 novembre à Jérusalem.

Les militants israéliens de "Boycott from Within" (Boycott de l’intérieur) ont amené, par leur présence et leurs arguments à faire quitter Jérusalem à l’OMS.
Comme ils l’ont fait valoir, parler de la "Nouvelle politique de santé" dans un pays qui pratique non seulement une politique coloniale criminelle, mais dont certains médecins acceptent de superviser les tortures contre les Palestiniens, est inacceptable, que cela soit à Jérusalem ou Tel Aviv, car cela revient à avaliser ces crimes.
Que l’OMS ne soit pas gênée de donner la parole en introduction au ministre de la santé israélien, alors que les Palestiniens de Gaza sont totalement privés d’accès aux soins et que ceux de Cisjordanie ont des difficultés énormes à accéder aux seuls hôpitaux bien équipés de Jérusalem, est tout de même un comble !
L’OMS n’a pas tenu compte des protestations émises par la population palestinienne, malgré les manifestations et sit-in qui ont eu lieu à Gaza et à Ramallah à l’annonce de ce colloque.
Mais les délégués participant au colloque ont bien été obligés de voir les militants qui les interpellaient sur cette situation, qui énonçaient les faits rapportés par l’association israélienne "Physicians for Human Rights" (Médecins pour les Droits de l’Homme)... et ils ont préféré quitter honteusement Jérusalem.
http://boycottisrael.info/content/world-health-organization-tries-legitimize-conference-held-israel


CAPJPO-EuroPalestine
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La Ville de Genève critique le soutien apporté par la Suisse au Fonds National Juif (KKL)

jeudi 1er décembre 2011
Le Conseil administratif de la ville de Genève exprime "son désaccord unanime" avec la décision du ministre suisse de la culture d’accorder le tarif de bienfaisance au concert qui sera donné ce jeudi soir au Victoria Hall, en faveur d’un projet du Fonds National Juif de Suisse (FNJ). Lire le communiqué.


CAPJPO-EuroPalestine
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Les sionistes prévoient de construire de nouvelles synagogues sous la Porte des Maghrébins

[ 01/12/2011 - 15:14 ] 
Al-Qods occupée – CPI
La Fondation d’al-Qods pour les Legs pieux et le patrimoine a affirmé mercredi que les autorités de l’occupation sioniste poursuivent leurs plans de judaïsation et leurs mesures agressives contre la Mosquée sacrée d’Al-Aqsa et ses environs.
La Fondation a indiqué dans un communiqué dont le CPI a obtenu une copie, que l’occupation a renouvelé ces derniers jours les annonces de projet sur la construction de synagogues sous la terre réservée aux « salles de prière juives », sous l’entrée de la Porte des Maghrébins, dans la zone adjacente à l’extérieur de la mosquée d’al-Bouraq, c’est-à-dire dans la zone du Mur des Lamentations.
La Fondation a affirmé que « le plan de l’occupation représente une menace majeure pour la Mosquée d’Al-Aqsa car il va dévoiler la Porte du Prophète située sous la Porte des Maghrébins et qui mène vers les zones en dessous de la Mosquée sacrée d’al-Aqsa. Ces constructions judaïsantes auront des conséquences sur le Mur des Lamentations et l’ensemble du Mur occidental au sud de la Mosquée d’al-Aqsa, sachant que ce plan sera impliquera la démolition et la suppression des monuments arabo-islamiques ». Elle a ensuite souligné que ce plan « fait partie d’un projet de judaïsation global pour la zone d’al-Bouraq, sur et sous terre », déjà révélé par la fondation. 
La deuxième chaine sioniste avait diffusé mardi soir en prime time un reportage sur un plan initié par le rabbin Samuel Rabbinovitch, directeur du Fonds pour la protection du Mur des Lamentations, une entreprise gouvernementale relevant directement du cabinet du Premier ministre sioniste. Cet organisme a pour but d’élargir le site de la « salle de prière des femmes juives » dans la cour d’al-Bouraq faussement appelée « Cour des Lamentations », selon leurs prétentions.
La chaine a rapporté de Rabbinovitch : « Notre intention est de construire un étage sous la cour du Mur des Lamentations qui serait entouré d’un mur de tous les côtés, nous sommes actuellement au stade de la présentation des demandes à cet égard aux côtés concernés pour leur approbation ». Et toujours selon la chaine, Rabbinovitch aurait envoyé ces derniers jours de nombreuses lettres aux médias, dirigeants politiques, et aux services de sécurité sionistes pour leur demander de faire tomber le pont de la Porte des Maghrébins.

La centrale électrique arrêtera l’un de ses générateurs à Gaza d’ici une semaine

[ 01/12/2011 - 21:35 ] 
Gaza – CPI
L’entreprise Electricité de Palestine a donné l’alerte sur la seule centrale électrique de Gaza dont l’un des générateurs s’arrêtera pour n’en faire fonctionner qu’un seul au cours de la semaine prochaine, en raison du non-paiement des cotisations financières qui lui permettent d’effectuer un entretien périodique.
Le chef de l’entretien de l’entreprise Electricité de Palestine, l’ingénieur Walid Saad Sayel, a déclaré que la centrale pourrait cesser de fonctionner complètement car seulement un générateur sur trois fonctionnera dans une semaine si les cotisations financières pour la maintenance ne sont pas fournies.
Sayel a appelé les parties palestiniennes concernées à travailler pour résoudre le problème du matériel et des équipements spéciaux pour les travaux d’entretien de la centrale électrique de Gaza. Il prévoit l’extinction d’un des générateurs d’ici une semaine si un million de dollars n’est pas fourni rapidement.
Il a ajouté que le problème lié aux cotisations financières pour fournir les équipements et les pièces de rechange pour les travaux de maintenance de la centrale électrique de Gaza existe toujours, ainsi que les frais des équipes d’entretien et les employés de la centrale en raison du non paiement des cotisations à la société d’électricité, ce qui contraindra la centrale à fermer l’un de ses générateurs.
« Il sera peut-être impossible d’attendre jusqu’à la semaine prochaine pour commencer l’extinction graduée des générateurs de la centrale, car il est fort probable que nous soyons contraints d’éteindre l’un des générateurs jeudi (aujourd’hui) si les autorités compétentes en Cisjordanie et à Gaza restent réticentes à couvrir la valeur des équipements de maintenance et leurs frais de dédouanement », a-t-il poursuivi.
L’ingénieur a ensuite incité les autorités concernées en Cisjordanie et à Gaza à travailler pour résoudre cette crise et sauver la situation en garantissant que la centrale n’aura pas à arrêter son fonctionnement, et résoudre ce problème qui, s’il n’est pas traité, aboutira à une crise de pannes d’électricité sans précédent.

Waed : "Nafha" l'enfer des privations, mauvais traitements et, agressions d'un pénitencier

[ 01/12/2011 - 23:38 ] 
L'association " Waed" des détenus et des libéres a annoncé que les prisonniers du pénitencier " Nefha" observent ce jour, jeudi( 1-12) une grève de la faim entamée depuis deux jours cousécutif, en protestation contre les dernières incursions et les mesures punitives qui leurs sont imposées par la direction de la prison.
Dans une copie de déclaration reçu ce jour, jeudi( 1-12) par le ( CPI) "Waed" a confirmé que les forces du service pénitencier, ont procédé à l'agression physique de quelques détenus, ce genre d'incident n'a pas connu de précédent depuis des années à l'encontre des détenus condamnés se trouvant dans les services et les chambrées.
"Waed" ajoute les forces de l'occupation ont procédé à la coupure du courant électrique dans le bâtiment(11), fermé les portails, empêché les détenus de sortir pour la promenade quotidienne, pour la deuxième journée consécutive . Elles ont également isolé huit détenus, ce qui a poussé les détenus, à annoncer l'observation d'une grève de la faim deux jours consécutifs, à savoir la journée d'hier mercredi et aujourd'hui jeudi.
Le porte-parole de l'association, Abdallah Kandil, a mis en garde contre les conséquences fâcheuses qui découlent de la persistance de ces agressions à l'encontre des détenus, et qui se déroulent secrètement; il a également exprimé sa crainte de voir les forces des services pénitenciers de prendre à partie les détenus isolément surtout qu'elles, tentent d'imposer une nouvelle équation à l'intérieur de la prison après la  conclusion de la Transaction "loyalisme des libres", assurant que les détenus s'opposeront à toutes les exactions et actions criminelles à leur encontre par toutes mesures et tous moyens.

Karawi: Gare aux réactions des masses flouées !

[ 01/12/2011 - 23:53 ] 
Le député à l’assemblée législative Fathi El Karaoui a appelé les dirigeants politiques palestiniens d’annoncer une position claire pour rassurer le peuple palestinien sur les bonnes intentions des dirigeants de conclure la réconciliation, assurant que la réconciliation n’a pas eu d’impact exécutive jusqu'à ce moment, surtout en ce qui concerne la question des détenus politiques et des libertés publiques.
Dans une entrevue exclusive accordée au (C P I) El Karaoui a fait remarquer que « Nous avons entendu parler plusieurs moyens d’information d’ambiance positive après la rencontre de Abou Mazen et Mechàal, nous continuons cependant à attendre l’application concrète sur le terrain » faisant ainsi part de ses craintes concernant l’atermoiement, l’inexécution des clauses de la réconciliation palestinienne et le réconfort des masses quant à l’authenticité des intentions.
Le député palestinien a estimé que la consécration des élections au mois de mai prochain, par les formations palestiniennes nécessité un laps de temps pour la préparation.
Il a également dit : Les élections ne peuvent se dérouler dans une ambiance non démocratique surtout en l’absence claire des libertés publiques ; c’est pourquoi il faut d’aborder garantir les libertés publiques et politiques aux citoyens, pour qu’ils puissent assumer leur devoir démocratique libre dans les prochaines élections.
El Karaoui a affiché sa crainte quant au retard mis pour la libération des détenus politiques et juger le dossier de la détention, politiques, qualifiant la persistance des détensions politiques de « déception » et fit savoir que « la tergiversation autour du dossier de la détention politique conduira à plus de frustration des palestiniens, dont on a tout lieu de craindre une issue malheureuse.
Il a ajouté : On ne peut prévoir la réaction populaire à l’égard de l’échec de la conclusion de la réconciliation cette fois ci, tout comme les jours à venir, surtout dans le traitement du dossier des détenus politiques.
Concernant aussi la persistance des arrestations, les appareils sécuritaires sur la rive El Karaoui a fait savoir : Les références du peuple palestiniens ne sont pas les appareils sécuritaires, qui ne déterminent de toute manière pas l’avenir de la réconciliation. Les instances politiques devraient prendre des décisions tranchantes et rassurantes pour le peuple plutôt que de donner libre cours aux appareils sécuritaires - de troubler la réconciliation.
Le député El Karaoui a en outre considéré que ces voix frustrantes et pessimistes ont un intérêt dans la persistance de la division et il annonça que « Les bénéficiaires de la division, ne veulent pas entendre parler de réconciliation et essayent de bloquer son évolution et sa conclusion, ils cherchent à approfondir le fossé de la division à travers des pratiques sécuritaires et politiques négatives, il ajouta enfin que « La réconciliation, est une revendication palestinienne unanime, les sages qui veulent l’intérêt de la partie, sont avec la réconciliation ; leur adversaires recherchent leurs intérêts personnels et les intérêts de l’occupation.

Le lien entre l’adoption de la résistance populaire par le Hamas et la réconciliation

[ 01/12/2011 - 23:49 ] 
Yassine Ezzidine
Les dirigeants du Hamas ont annoncé leur adoption de la résistance populaire, après la rencontre Abbas-Mechaal ; et cela n’arrête pas de faire couler beaucoup d’encre. Le Hamas a-t-il décidé de suivre Mahmoud Abbas et de laisser tomber la résistance armée ? Cela signifie-t-il que les armes ne seront dorénavant plus utilisées contre l’occupation, dans la bande de Gaza comme en Cisjordanie ? Et quel sera l’intérêt pour le Hamas ? Puis pourquoi la décision a seulement été annoncée pendant la rencontre de la réconciliation entre Abbas et Mechaal ?
Tout d’abord, il faut corriger une erreur répandue disant qu’Abbas et son autorité adoptent la résistance populaire. La vérité est à l’opposé : ils combattent toutes sortes de résistance populaire, comme le jet de pierres ou les manifestations près des colonies. Ces dernières années, les services de sécurité de l’autorité palestinienne ont arrêté beaucoup de jeunes qui jetaient des pierres sur les forces israéliennes d'occupation ; elles ont aussi dispersé beaucoup de manifestations contre les barrages, et ce ne sont que des exemples.
La résistance populaire, pour le Fatah et pour l’autorité, n’est qu’un prétexte pour rabaisser la résistance armée, bien que la résistance armée fasse partie de la résistance populaire. Beaucoup de gens travaillaient dans la résistance populaire avant de développer leurs moyens d’action et de s’engager dans la résistance armée.
On remarque que depuis le départ d’Arafat, le Fatah et l’autorité ne font face à l’occupation sioniste que par les négociations et la diplomatie.
Par contre, la résistance populaire existe dans les villages menacés par le mur discriminatoire de séparation, ainsi que dans les zones hors de l’autorité, dans les villages de Balïn, Naalin, Beit Amer, Al-Walja, Kafr Qadoum et beaucoup d’autres. Mais beaucoup d’activistes contre le mur sont embarrassés par les services de sécurité de l’autorité, surtout dans les régions d’Al-Khalil et Beit Amer.
Puis il y a une résistance populaire représentée par la pierre et le cocktail Molotov jetés sur les véhicules de colons. Cependant, l’autorité la considère comme une résistance armée et arrête souvent des adolescents qui la pratiquent.
Alors quand le Hamas adoptera la résistance populaire, il mettra l’autorité devant le fait accompli. Il dira que là où sont les activités de la résistance populaire, il veut y participer.
Par ailleurs, l’action armée des brigades d’Al-Qassam est en arrêt en Cisjordanie comme dans la bande de Gaza. Néanmoins, Abbas pose pour condition l’arrêt de toute lutte armée afin que le monde accepte la réconciliation entre le Fatah et le Hamas. Parallèlement, le Hamas ne veut faire un cadeau sans contrepartie à l’occupation.
On comprend des déclarations d’Ar-Rachaq que le Hamas s’oriente vers la résistance populaire pour trouver un terrain d’entente avec le mouvement du Fatah, et cette résistance est le meilleur choix à faire pour la cause palestinienne, dans la période à venir.
La résistance populaire en Cisjordanie est actuellement en bonne marche et la nouvelle situation arabe et internationale est pour un soutien sans faille aux Palestiniens. Puis le monde entier est quasiment unanime pour dire que la colonisation et le mur ne sont pas légaux. Mais cette entente reste inefficace, tant que la situation sur le terrain est calme.
Et il est évident que les Sionistes ne démantèlent pas leurs colonies en Cisjordanie ; la Cisjordanie, qui sera le centre du conflit avec les Sionistes. D’un côté, libérer la Cisjordanie offrira aux Palestiniens des terrains nécessaires à la construction d’un réel Etat ; d’un autre côté, toutes les régions sionistes densément habitées seront à la portée des montagnes de la Cisjordanie.
A court terme, il faut épuiser les Sionistes. Même si les Palestiniens sont épuisés depuis une dizaine d’années, aujourd’hui il y a un soutien arabe montant, un soutien qui veut faire face à l’occupation sioniste.
Mettre la résistance populaire en application reste un défi réel aussi bien pour le Hamas que pour l’autorité. Il faut prendre en compte que les Sionistes n’accepteront jamais que le Hamas reprenne son souffle en Cisjordanie.
Alors le Fatah et le Hamas sont-ils capables d’activer la résistance populaire en Cisjordanie et de la relever d’un niveau passable à niveau excellent ? Et Abbas est-il prêt à faire face à l’occupation, au cas où il décide d’aller sérieusement vers la réconciliation ? Puis Abbas pourra-t-il freiner ses services de sécurité ? Enfin, le Hamas croit-il vraiment à la résistance populaire ou a-t-il parlé de cela seulement pour faire plaisir à Abbas et laisser passer la réconciliation ? Des questions auxquelles les réponses viendront dans les jours à venir.
Article écrit par Yassine Ezzidine, traduit et résumé par le département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)

Avertissement aux appareils répressifs par l'incendie de deux voitures !!??

[ 02/12/2011 - 00:12 ] 
Des inconnus ont incendié deux voitures appartenant à deux dirigeants du mouvement El Fath dans la ville de Tolkarem sur la rive occidentale, ce jour à l’aube.
Dans une déclaration, le mouvement Fath a annoncé que des inconnus sont mis le feu aujourd’hui à l’aube à deux voitures appartenant à deux dirigeants du Mouvement dans la ville de Tolkarem au nord de la rive occidentale.
Le Mouvement a précisé dans sa déclaration que la voiture du porte parole médiatique de la section du Mouvement El Fath a Tolkarem Sami Essaï, s’est embrasée ainsi que la voiture du cadre et membre de la section ainsi le fonctionnaire au bureau de la préfecture Majid Ettibi.
Le Mouvement a signalé que Essaï et Ettibi, habitent dans une même immeuble au sud de la ville de Tolkarem, attirant l’attention que les équipes de défense civile se sont empressées sur les lieux et ont procédé à l’extinction des flammes.
Des sources sécuritaires ont indiqué que les indices préliminaires de l’incendie, révèlent que c’est un acte délibéré et que la sécurité palestinienne enquête pour savoir qui est derrière l’incendie des deux voitures.

La Préventive : Façade palestinienne de la sécurité israélienne !

[ 02/12/2011 - 00:34 ] 
Poursuivant le feuilleton des abus et des violations, les appareils sécuritaires de l'Autorité sur la rive ont arrêté sept partisans de Hamas dans les départements de Tolkaram, Salfit et Kalkilia, licencié un instituteur en exercice à Naplouse et convoqué un étudiant universitaire à Beit lahm.
Dans le département de Salfit, l'appareil de sécurité préventive a arrêté l'étudiant de l'Université Ennajah Mounir Aziz Morai de Kraouat Beni Hassan après sa convocation pour une entrevue; Morai est le gendre du Martyr Mohamed Assi et étudiant en lettres.
Dans le département de Kalkhilia, le même appareil a arrêté quelques jours auparavant l'ingénieur Hakam Salim du village de Jyous, tandis qu'en ville le Tribunal de conciliation a prorogé la détention de l'ex-détenu relaxé Mohamed Tabasia de quinze jours.
Dans le département d'El Khalil, le Tribunal de conciliation dans la ville d'El Khalil a prorogé la détention de quelques étudiants de l'université de polytechnique de quinze jours; le même Tribunal a prononcé une décision de relaxation de l'étudiant Sammar Kadhi que le sécurité préventive a refusé d'exécuter.
Dans le département de Tolkaram, la "préventive a arrêté Ahmed Abou Jalmous, à la suite de sa convocation pour entrevue elle arrêta aussi quatre des partisans de Hamas dans la banlieue de " Chouika" , également après leur convocation; ce sont successivement: Mohamed Salah, Mounir Chorfa, Mohamed Abdlekrim et Ahmed dhiab.
Dans le même ordre d'idée, l'appareil de renseignement à Beit Lahm a convoqué l'ex-détenu relaxé Mohamed Mahmoud Ali Abou Moustapha de Nahaline, étudiant de la Faculté de la profession de foi et de théologie à l'université d'El Kods Abou Dis, à son tour Abou Mustapha a refusé d'obtempérer à la convocation.
Poursuivant également le licenciement professionnel, les appareils de l'autorité ont procédé à Naplouse au licenciement du professeur Mohamed Aoudat du village du Haouara
Le professeur Aouadat, enseignait au village Madma, au sud de Naplouse et fut avisé par lettre émanant de l'éducation et de l'enseignement lui signifiant son licenciement en raison de son appartenance politique sachant, qu'il est professeur d'éducation islamique depuis 2009 et ayant obtenu le mastère en jurisprudence et législation .

jeudi 1 décembre 2011

Israël renonce à bloquer les revenus douaniers sur les importations palestiniennes

Ecrit par Thiry   
01.12.11
Dans un communiqué, le cabinet du premier ministre israélien annonce, en accord avec les principaux ministres, qu'Israël va finalement rétribuer, les revenus douaniers dont l'Autorité Palestinienne était privée depuis le 1er Novembre.
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L'adhésion de la Palestine à l'UNESCO avait provoqué la non restitution des revenus douaniers palestiniens
Devant la pression internationale, Israël a  accepté de transférer, dans les plus brefs délais, les 100 millions de dollars collectés par l'Etat Hébreux sur les biens palestiniens importés. Le Quartet, composé de l’Union Européenne, de la Russie, des Etats Unis et de l’ONU, à travers son envoyé spécial Tony Blair, a salué cette décision.
Cette somme d'argent permettra d'assurer le payement des quelques 140 000 fonctionnaires palestiniens en Cisjordanie. Craignant un défaut de payement, le premier ministre Salam Fayyad avait tiré la sonnette d’alarme la semaine dernière.
Ce revirement ne fait pas l'unanimité parmi les officiels israéliens. Avigdor Lieberman  a dénoncé vigoureusement ce choix politique en affirmant que les 100 millions de Dollars seront destinés aux 450 « terroristes » fraichement libérés suite à l’échange du soldat Gilad shalit le 18 Octobre 2011.
La non restitution des fonds, est une mesure punitive suite à l'intégration de la Palestine à l'UNESCO. L'Autorité Palestinienne espère progressivement affirmer sa présence dans le concert des nations en intégrants les agences internationales de l'ONU. Le gouvernement israélien, déplore cette initiative, et la considère comme unilatérale et contre productive aux négociations entre les deux parties.
Le communiqué en question réaffirme la possibilité d'imposer de nouvelles sanctions si l'OLP venait à étendre ses démarches diplomatiques, ou si les négociations en vue d’un gouvernement d’Union Nationale, entre Hamas et Fatah, finissaient par aboutir. 
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Démolition à Az-Za'ayyem, 29.11.2011

Jérusalem - 1 décembre 2011
Par Anne Paq
4 maisons et 4 abris pour animaux ont été démolis par les autorités israéliennes dans une communauté bédouine dans le village de Cisjordanie d'Az-Za'ayyem, situé à la périphérie de Jérusalem-Est, le 29/11/2011. Il n'y eu absolument aucun article dans les médias sur cette démolition qui a laissé quatre familles sans abri. Ces démolitions représentent un phénomène continu et risquent d'augmenter rapidement. 2000 Bédouins sont sous la menace d'être déplacés de force de la zone autour de la colonie Male Adumim sur un site près d'une décharge au début de 2012.
Démolition à Az-Za'ayyem, 29.11.2011
Voir les photos du nettoyage en cours prise par Anne Paq sur son blog, Chroniques de Palestine.


Et retrouvez-les sous forme d'exposition
samedi 3 décembre lors de l'événement
"Huit heures pour la Palestine - la Palestine à l'heure des révolutions arabes, enjeux et perspectives",
organisé par Evry-Palestine, Maison des Syndicats, Place des Terrasses de l'Agora, Evry.

Programme complet ICI.

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La lutte des Palestiniens pour l’eau dans la Vallée du Jourdain

jeudi 1er décembre 2011 - 12h:29
Ben Lorber - Dissident Voice
Devant le Congrès américain en mai, le premier ministre Benjamin Netanyahu a dit qu’Israël maintiendrait longtemps sa présence dans la Vallée du Jourdain en Cisjordanie. Le mois suivant l’armée israélienne intensifiait ses attaques contre les puits des Palestiniens qui y vivent.
(JPG)
En Palestine occupé, la question de l’eau est un problème d’une extrême gravité... Les colons juifs utilisent en moyenne plus de 4 fois le volume d’eau des Palestiniens. Le vol de cette précieuse ressource est donc une constante de la politique sioniste.
Le 14 novembre deux puits ont été démolis à Baqa’a, à l’est de Tammun, enlevant illégalement à des centaines de familles la possibilité d’irriguer leurs terres. Le 13 octobre, des fermiers ont reçu des ordres de démolition pour plusieurs puits de Kufr al-Deek, un village de la ville de Salfit près de Naplouse. En septembre les troupes israéliennes ont démoli 6 puits appartenant à des communautés bédouines palestiniennes dans la Vallée du Jourdain et ont menacé d’en démolir 6 autres. Dans tous les cas les actions unilatérales des forces d’occupation israéliennes (FOI) sont clairement illégales parce que ces puits ont été construits avec l’autorisation de l’Autorité Palestinienne dans des secteurs de la Vallée qui sont supposément sous contrôle civil et militaire palestinien exclusif.
L’injustice est particulièrement flagrante dans la Vallée du Jourdain. Le 8 septembre, 50 jeeps, camions et bulldozers de l’armée ont encerclé Al Nasarayah, l’ont déclaré zone militaire sécurisée, ont procédé à la destruction illégale de 3 puits et ont confisqué le matériel d’adduction de l’eau attenant, les pompes qui ont coûté 40 000 dollars chacune à installer. Cinq jours plus tard, l’armée d’occupation est revenue à Al Nasarayah pour démolir 2 autres puits en s’arrêtant en chemin pour détruire encore un puits à l’est de Tamoun. Le jour suivant, les soldats des FOI sont entrés dans le village de Al- Fa’ara, près de Naplouse pour photographier 6 autres puits qu’ils ont l’intention de démolir et prendre leurs coordonnées GPS.
Les actions des Forces d’Occupation sont illégales en vertu du droit israélien, palestinien et international parce que ces 6 puits avaient les permis nécessaires de l’Autorité Palestinienne et qu’ils se trouvaient dans les 5% de la Vallée du Jourdain qui ont selon les Accords d’Oslo de 1994 le label de zone A sur lequel l’Autorité Palestinienne a les pleins pouvoirs civils et militaires. La raison pour laquelle les Israéliens se livrent à ces actions apparaît au grand jour dans le contexte d’autres décisions israéliennes récentes —le projet, annoncé en septembre, de déraciner et déporter environ 27 000 bédouins hors de la zone C de Cisjordanie (la plupart des Bédouins de zone C vivent dans la Vallée du Jourdain) et la décision de la Division des Colonies au début du mois de juillet d’octroyer 130% de terre cultivable supplémentaire aux colons de la Vallée du Jourdain et d’augmenter de 42 à 51 mètre cubes la quantité d’eau attribuée aux colons pour irriguer ces nouvelles terres.
Qu’ont en commun la destruction des puits des Bédouins palestiniens de la Vallée du Jourdain, le transfert des citoyens bédouins palestiniens hors de la Vallée du Jourdain et l’augmentation de la terre et de l’eau pour les colons de la Vallée du Jourdain ? Ensemble ces actions mettent en lumière la politique d’oppression et de nettoyage ethnique de la Vallée du Jourdain que les Israéliens mettent en oeuvre depuis que la Vallée est devenue une Territoire Occupé en 1967.
La question de l’eau est cruciale dans cette oppression —et cruciale dans la lutte des Bédouins palestiniens pour rester dans leur patrie et résister à l’occupation. En effet Israël ayant pris le contrôle absolu de l’exploitation et de la distribution de l’eau des 3 nappes aquifères qui se trouvent sous la Cisjordanie et qui desservent les deux côtés de la Ligne Verte, la population palestinienne de Cisjordanie et de Gaza, et notamment la population bédouine de la Vallée du Jourdain, a vu se tarir progressivement les sources d’eau —qui autrefois coulaient à flot— autour desquelles ils avaient construit leurs villages et comme ils ne pouvaient pas creuser des puits suffisants à cause du blocage des administrations israéliennes, ils se sont trouvés dans l’obligation de payer à leur oppresseur des tarifs exorbitants pour avoir l’accès à un droit humain inaliénable de première nécessité.
La lutte pour l’eau est une question de vie et de mort encore plus cruciale pour les Bédouins de la Vallée du Jourdain que dans le reste de la Cisjordanie. Le "drainage" des droits palestiniens à l’eau dans la Vallée du Jourdain —pour reprendre le titre d’un rapport du Centre de Développement Ma’an— a une histoire longue et tumultueuse. Quand la Cisjordanie a été occupée en 1967, l’armée israélienne a établi un règlement militaire stipulant que toute l’eau de la Cisjordanie serait contrôlée par l’état et la société nationale des eaux, Mekorot, s’est approprié les nappes phréatiques et les puits en service de Cisjordanie pour l’usage d’Israël et de ses nouvelles colonies. Entre 1967 et les Accords d’Oslo de 1994, les Bédouins palestiniens de la Vallée du Jourdain ont d’abord vu leur terres puis leur eau disparaître derrières les grilles bien gardées des colonies où les colons disposaient de grandes quantités de la seconde pour faire fleurir la première.
La situation était de plus en plus désastreuse quand en 1995 il y a eu un rayon d’espoir avec l’Article 40 des accords d’Oslo II qui établissait un accord intérimaire qui devait être revu dans les cinq ans (mais qui est toujours en place aujourd’hui), selon lequel un quart des ressources en eau de Cisjordanie serait contrôlé par l’Autorité Palestinienne et un Comité conjoint des eaux serait instauré ; il aurait pour fonction selon les termes du rapport de la Banque Mondiale de 2009 intitulé ’Evaluation des restrictions du développement de l’eau palestinienne : Cisjordanie et Gaza’, "de contrôler la gestion des nappes phréatiques, les décisions étant prises à l’unanimité des deux camps".
Cependant Oslo a apporté avec lui de nouveaux systèmes d’oppression institutionnalisée. Depuis que Oslo I en 1993 a mis 95% de la Vallée du Jourdain en zone C (sous total contrôle militaire israélien) ni les communautés bédouines de la zone C, ni l’Autorité Palestinienne, ni le fourmillement permanent d’ONG internationales ne peut entreprendre de constructions de leur propre initiative et sans permis, parce que, comme le dit le mouvement, issu de la base, ’Solidarité de la Vallée du Jourdain’ : "Dans la zone C, l’accès aux services de base, comme celui de l’eau, est restreint grâce au système de permis dissuasif de l’Administration Civile Israélienne. Chacun sait qu’obtenir un permis pour construire quoi que ce soit —même pour de l’eau— est extrêmement difficile voire impossible. Cela empêche les Palestiniens de construire de nouvelles infrastructures et d’améliorer les installations existantes."
A ces dispositions oppressives qui ont pour but d’empêcher toute autonomie communautaire, s’ajoute le fait que les Bédouins palestiniens qui vivent dans les 95% de la Vallée du Jourdain en zone C sont privés de la possibilité d’améliorer leur accès à l’eau par trois systèmes de contrôle bureaucratiques en cascade —le Comité Conjoint des Eaux, où un groupe de décideurs israéliens et palestiniens autorise ou refuse l’accès à l’eau ou les projets de rénovation déposés par l’Autorité Palestiniennes des Eaux (pour les zones A, B et C) ; L’Administration Civile Israélienne qui, si un projet est accepté par le Comité Conjoint des Eaux, le soumet à une foule de restrictions techniques et de contrôles bureaucratiques qui ont pour effet de retarder sa mise en oeuvre pour ne pas dire l’empêcher complètement ; et là dessus, se greffe l’armée israélienne, qui, au gré de sa fantaisie et sans aucun respect des lois, ne cesse de détruire les puits, les réservoirs d’eau et l’infrastructure des communautés bédouines des zones A, B et C même quand ils ont les permis nécessaires.
Et donc les décisions consensuelles concernant l’eau promises par les accords d’Oslo II, se sont transformées dans la réalité en contrôle unilatéral institutionnalisé de l’opprimé par l’oppresseur car, étant donné la structure du contrôle israélien, il devient pratiquement impossible à l’Autorité Palestinienne et aux ONG de mettre en oeuvre des projets valables et durables de développement des infrastructures de la zone C de Cisjordanie.
Au niveau du Comité Conjoint des Eaux, selon le rapport ’Drainage’ de Mam’an, "le fait que les décisions doivent être consensuelles signifie en fait qu’Israël a un droit de veto sur les projets palestiniens... [de plus] Israël ne consulte pas ce Comité quand il tire l’eau des nappes aquifères pour son usage personnel (que ce soit pour les colonies israéliennes ou autre) en violation de la règle de gouvernance de l’Article 40. L’accès aux données sur l’usage israélien des ressources d’eau est dénié à l’Autorité Palestinienne tandis qu’Israël dispose de toutes les données sur les ressources en eau de Cisjordanie... Environ 150 projets concernant l’eau ou des installations sanitaires attendent d’être approuvés par le Comité ’pour des raisons techniques et sécuritaires’, et un seul projet d’un nouveau puits palestinien dans la nappe aquifère occidentale a été accepté depuis 1993. A l’opposé Israël peut construire des aqueducs vers ses colonies illégales sans passer par le Comité Conjoint pour l’Eau. On voit donc qu’Israël contrôle totalement les ressources hydrauliques de la Cisjordanie et de la bande de Gaza.
Le rapport de 2009 de la Banque Mondiale confirme la réalité non-consensuelle du ’processus de décision consensuelle’ du Comité Conjoint des Eaux : "Le comité n’a pas rempli son rôle qui était de fournir un cadre approprié à la gestion et au développement conjoints des ressources... Les problèmes et les objectifs politiques ont limité le nombre des projets approuvés... De profondes dissymétries —de pouvoir, de capacité et d’information— ont remis en question le rôle du Comité en tant que Comité ’Conjoint’.... Israël prend des décision concernant l’eau unilatéralement et sans en référer au Comité... Seulement un tiers (en valeur) des projets présentés au Comité Conjoint entre 2001 et 2008 ont été réalisés... En conclusion : 1) Le processus est généralement très lent ; 2) le taux de rejection des projets de l’AP est élevé ; 3) le Comité Conjoint n’a presque jamais rejeté de projets israéliens (un seul n’a pas été approuvé) ; et 4) les projets de creuser des puits —et jusqu’à tout récemment — de construire des centrales d’épuration ont bénéficié d’un très faible taux d’approbations... Pour obtenir l’approbation de projets urgents concernant l’eau, l’AP est contrainte de faire des compromis contraires à sa politique générale. Une telle asymétrie dans l’équilibre des pouvoirs (Un des deux camps, Israël a pratiquement tous les pouvoirs et n’a pas d’impératifs d’urgence), ajoutée au constat des maigres résultats (en faveur des Palestiniens) obtenus par le Comité Conjoint, a engendré une perte de confiance des Palestiniens et une remise en question du bien fondé d’une approche ’conjointe’ de facto de la gestion des eaux."
Deeb Abdelghafar, le directeur des Ressources Hydrauliques de l’Autorité Palestiniennes des Eaux raconte comment "nous avons soumis notre demande il y a deux ans pour creuser des puits dans la partie nord de la Vallée du Jourdain [pour fournir] de l’eau aux particuliers et aux cultures et nous savons qu’ils l’ont étudiée mais nous n’avons toujours pas de réponse et nous ne sommes pas optimistes... Il y a plus de 80 puits agricoles qui ont besoin d’être restaurés dans la Vallée du Jourdain et le Comité Conjoint a gardé notre projet de restauration de ces puits pendant 4 ans avant de le refuser."
Même si le Comité Conjoint des Eaux approuvait un projet, sa mise en oeuvre serait handicapée par le fil rouge de l’Administration Civile israélienne, continue Abdelghafar : "L’étape la plus difficile du processus pour nous est l’Administration Civile parce qu’elle comporte plus de 14 départements et chaque département doit approuver le projet. Et nous ne pouvons jamais faire accepter un projet parce que certains départements l’approuvent et d’autres non". Ayman Rabi, directeur-adjoint du Groupe Hydrologique Palestinien pour le Développement des Ressources en Eau et de l’Environnement, une ONG qui travaille à l’amélioration des accès en eau et des installations sanitaires dans les Territoires Occupés palestiniens est aussi contrarié par la situation que Abdelghafar : "Il est très difficile maintenant de faire quoi que ce soit dans la zone C et c’est ce qui gêne le plus notre travail dans le secteur... nous devons demander des permis et nous les demandons généralement à l’AP et eux ils présentent notre demande au Comité Conjoint des Eaux... mais même si le Comité Conjoint approuve le projet, l’Administration Civile Israélienne réclame d’autres papiers, les démarches sont tellement longues et compliquées et ils font tellement de difficultés quand le projet est en zone C qu’on finit par se décourager de faire quoi que ce soit dans cette zone." Le rapport de la Banque Mondiale cite un contributeur anonyme qui se plaint des mêmes problèmes : " La première chose que nous demandons est une lettre de l’Autorité Palestinienne des Eaux approuvant le projet. Ensuite nous allons au Comité Conjoint. Puis il faut aller à l’Administration Civile —et un délai de 2 ou 3 ans est normal. En fait aucun de nos projets pour la zone C n’a jamais été accepté."
Etant donné que quasiment tous les projets de construction d’infrastructure en zone C sont écrasés dans l’oeuf par le double rouleau compresseur du Comité Conjoint des Eaux et de l’Administration Civile israélienne, les ONG sont obligées de concentrer leurs efforts, comme dit Abdelghafar, sur "les interventions civiles d’urgence —en fournissant de petits camions citernes et des citernes, en construisant des réservoirs pour recueillir l’eau de pluie— c’est de l’aide humanitaire d’urgence". Même si on ne peut nier qu’elle soit nécessaire, cette aide au coup par coup se fait au détriment de projets d’avenir de grande envergure qui s’attaqueraient aux racines des problèmes au lieu d’essayer seulement d’atténuer leurs conséquences. Selon le rapport de la Banque Mondiale : "Face à la difficulté de mettre en oeuvre des projets importants, il a semblé raisonnable de se tourner vers des projets d’urgence à court terme, souvent de petits projets menés par des ONG et ces petits projets constituent la plus grande partie du développement du secteur hydraulique... mais une multiplicité des petits donateurs et de projets rend la planification plus difficile... Les ONG ont l’avantage d’être présentes sur le terrain et de pouvoir répondre à la demande... Elles sont adaptables... mais travaillent à court terme et sur une petite échelle" (p.63).
Dans le village de Hamsa, près du check point de Hamra dans la Vallée du Jourdain, Abu Riyad, qui habite Hamsa depuis 30 ans avec sa famille doit maintenant aller très loin chercher de l’eau potable et de l’eau d’irrigation car deux énormes puits construits dans des colonies voisines ont asséché les sources auxquelles se sont approvisionnées des générations d’habitants de Hamsa. On peut lire dans le rapport ’Drainage’ de Ma’an : "Comme il n’a pas l’eau courante, Abu Riyad doit aller chercher de l’eau à Ein Shibleh. En plus il n’est pas sûr de la qualité de l’eau et il ne sait pas si elle a été traitée. Il ne paie pas l’eau mais cela lui coûte 200 shekels pour transporter 10 mètres cubes d’eau. Comme l’eau sert à tous les besoins de la famille, la boisson des hommes et des animaux, la lessive, etc... Abu Riyad doit transporter cette quantité d’eau tous les quatre jours. Avec l’augmentation du prix de l’essence, l’eau représente une dépense de plus en plus lourde pour la famille... la communauté reçoit très peu d’aide. Les ONG locales et internationales donnent parfois des bons pour avoir de l’eau ou des citernes gratuites mais c’est toujours pour une période limitée et cela ne procure qu’un soulagement temporaire.
De fait, Abu Riyad a de la chance de ne pas payer l’eau. Ayman Rabi du Groupe Palestinien d’Hydrologie se plaint que, dans beaucoup d’opérations humanitaires de son organisation "ceux qui reçoivent l’eau doivent participer aux frais, malheureusement. Cela ne nous plaît pas mais cela a été convenu avec l’Autorité palestinienne des Eaux. Nous avons demandé aux personnes de contribuer à hauteur de 10 shekels par mètre cube, bien que nous n’aimions cela, et nous leur remplissons leur citernes quand ils nous le demandent."
De nombreuses organisations, au lieu de fournir de l’eau, donnent des citernes aux communautés en péril pour que les Bédouins puissent aller chercher l’eau aux points d’eau. Mais en offrant des citernes au lieu d’amener l’eau courante à ces communautés, ces ONG, avec les meilleures intentions du monde, aggravent le problème en forçant les Bédouins à parcourir de longues distances, à travers une myriade de check-points, pour aller chercher de l’eau dans les zones A ou B où il y a toujours de l’eau. Le rapport de la Banque Mondiale critique le fait que "les check-points de l’occupation et les couvre-feux entravent sévèrement la circulation des camions citernes qui vont chercher de l’eau pour les communautés... il y a 36 check-points fixes en Cisjordanie, y compris le barrage du Mur de Séparation, qui affectent sérieusement l’accès aux communautés des camions-citernes et des équipes de maintenance... Etant donné les risques pour leur sécurité personnelle qu’encourent les chauffeurs et les longues heures de route, le prix de l’eau des camions-citernes à énormément augmenté".
On voit, avec le cas de Abu Riyad, à quel point cette pratique est devenue coûteuse pour un Bédouin qui n’a pas d’autre choix. Selon Fathy Khdirat de Solidarité de la Vallée du Jourdain, "utiliser des camions-citernes de cette manière coûte 30 shekels aux Bédouins pour un mètre cube d’eau alors que leurs voisins des zones A et B paient le mètre cube d’eau entre un demi et 3 shekels". Le maintien de cette inégalité fait l’affaire de l’Occupation en incitant les Bédouins à passer de la zone C en zone A ou B.
De plus, les aides d’urgence à court terme reviennent beaucoup plus cher aux ONG que ne reviendrait l’installation de conduites d’eau permanentes qui relieraient les Bédouins aux points d’eau. Pour une telle installation, il suffirait d’environ 7000 dollars, soit 10 % des 700000 dollars qui ont été récemment dépensés en aides d’urgence, selon Fathy Khdirat. Mais entre le Comité Conjoint des eaux, l’Administration Civile israélienne et l’armée d’occupation, il est impossible de construire des infrastructures hydrauliques permanentes pour les Bédouins, et donc les organisations d’aide humanitaire n’ont d’autre choix que de travailler dans le cadre restrictif et oppressif de la loi israélienne. Selon le rapport de la Banque Mondiale ; "au mieux, le rôle de l’AP se réduit à améliorer le service de l’eau et des sanitaires des communautés palestiniennes dans le cadre des contraintes imposées... les parties prenantes reconnaissent qu’un développement aussi contingent et morcelé est inefficace et onéreux mais il ne voient pas comment faire autrement".
Le système bureaucratique basé sur la corruption et la contrainte dans lequel les organisations civiles et politiques israéliennes et palestiniennes se débattent entraîne des atteintes aux droits humains sur le terrain en violation du Droit à l’Eau inscrit dans le Commentaire général n° 15 des articles 11 et 12 de la Convention de Genève sur les droits économiques, sociaux et culturels du Conseil économique et social de l’ONU de novembre 2002. Le document stipule que "le droit à l’eau comprend à la fois des libertés et des droits. Les libertés incluent le droit d’avoir un accès suffisant aux ressources d’eau existantes en toute liberté... à l’opposé les droits incluent l’accès à un système de distribution d’eau qui permette à tous de jouir du droit à l’eau de manière égalitaire". La Convention donne la liste des droits spécifiques à l’eau —le droits à ce que "l’eau soit physiquement accessible : l’eau et les installations et les services adéquats doivent être faciles d’accès pour tous les secteurs de la population. De l’eau potable doit être accessible en quantité suffisante... à proximité ou dans le voisinage immédiat de chaque famille, institution éducative et lieu de travail..." ; le droit à ce que l’eau "soit économiquement accessible : l’eau et les installations et les services hydrauliques doivent être abordables pour tout le monde. Les coûts directs et indirects et les frais associés à la fourniture de l’eau doivent être raisonnables..." ; et le droit à "la non-discrimination : l’eau et les installations et les services hydrauliques doivent être accessibles à tous, y compris aux secteurs les plus pauvres et les plus marginalisés de la population, selon la loi et dans les faits, sans discrimination".
Le rapport de Ma’an, ’Drainage’, explique que le Droit à l’Eau tel qu’il est décrit dans ce document ne signifie pas que les gens aient le droit d’avoir un accès illimité à de l’eau gratuite ou à l’eau courante, mais il signifie que l’eau et les services liés à l’eau doivent être bons marchés, que l’eau et les installations d’eau doivent se trouver à proximité des habitations et que l’eau doit être utilisée à bon escient. Ce droit n’est pas lié à la race, à l’âge, au sexe, à la religion ni aux opinions politiques... le document stipule aussi que les individus et les communautés peuvent participer aux décisions concernant l’eau et les installations et services sanitaires au niveau locale et national et avoir une influence sur elles".
Voici rapidement quelques faits tirés de ’drainage’ qu’il faut examiner à la lumière du Droit à l’Eau de l’ONU :
En octobre 2009, Amnesty International a noté que "180 000 à 200 000 Palestiniens vivant dans des communautés rurales n’ont pas l’eau courante et même dans les villes et les villages qui sont reliés au réseau de distribution d’eau, il n’ a pas souvent d’eau au robinet."
Selon les travaux de WASH, le mètre cube d’eau acheminé par des camions-citernes privés dans 290 communautés de Cisjordanie a augmenté de 100 à 200% depuis le début de l’intifada.
40% des Palestiniens de la Vallée du Jourdain consomment moins d’eau que la quantité minimale établie par l’Organisation Mondiale de la Santé qui est de 100 litres cubes d’eau par jour.
56 000 Palestiniens de la Vallée du Jourdain consomment environ 37 millions de mètres cubes d’eau par an tandis que 9 400 colons seulement en consomment environ 41.
Les Palestiniens paient l’eau plus cher que leurs homologues en Israël : Mekorot facture le mètre cube d’eau 1,8 shekel aux Israéliens tandis que les Palestiniens le paient environ 2,5 shekels.
Il y a un consensus quasi universel sur le fait qu’il existe dans la Vallée du Jourdain une politique systématique d’oppression et de nettoyage ethnique qui ne concerne pas seulement l’eau mais tous les aspects de la vie des 15 000 Bédouins qui ne sont reliés à aucun système de distribution d ’eau dans les 95% de la Vallée du Jourdain qui sont en zone C. Selon Deeb Abdelghafar de l’Autorité Palestinienne des Eaux "la Vallée du Jourdain est une territoire unique du point de vue israélien. Ils essaient de prendre le contrôle de ce territoire et pour cela ils veulent en chasser les habitants en les privant d’infrastructures hydrauliques adéquates... Ils font tout ce qu’ils pour décourager les habitants de rester ici, ils veulent les faire tous partir."
Des militants comme Fathy Khdirat de Solidarité de la Vallée du Jourdain, un mouvement populaire qui travaille à la construction d’infrastructures pour les Bédouins de la Vallée, sont déterminés à encourager ceux qui vivent sous l’occupations à résister à l’oppression et à demeurer dans leur pays natal. "J’ai passé toute ma vie sous l’Occupation" souligne Fathy " et je veux que mes enfants aient un meilleur avenir. Je suis né ici et je ne me tairai pas."
* Ben Lorber est un militant américain du mouvement de Solidarité Internationale en Cisjordanie et journaliste du Centre d’Information Alternative de Bethlehem. Il tient un blog : http://freepaly.wordpress.com. On peut le joindre à : benjaminlorber@gmail.com
26 novembre 2011 - Dissident Voice - Pour consulter l’original :
http://dissidentvoice.org/2011/11/t...
Traduction : Dominique Muselet
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L'occupation a arrêté 40 pêcheurs palestiniens depuis le début de l'année

[ 01/12/2011 - 11:07 ] 
Gaza – CPI
Un centre juridique a confirmé que les forces de l'occupation sioniste ont arrêté 40 pêcheurs palestiniens, blessant 5 d'entre eux, et ont saisi 9 barques de pêche depuis le début de l'année 2011.
Le centre d'el-Mizan pour les droits de l'homme a déclaré dans un communiqué publié le mercredi 30/11, que les forces occupantes ont intensifié leurs violations contre les pêcheurs, soit en les agressant, soit en tirant des obus sur eux, ainsi que leur arrestation et la confiscation de leurs barques. De même que leur interdiction de travailler à la pêche dans la mer et l'imposition d'une zone de 3 miles nautiques autorisées à la pêche, zone dans laquelle ces pêcheurs continuent d'être traqués.
Il a montré qu'ont été signalés 49 cas de tirs sur les pêcheurs et 5 cas de sabotage délibéré de filets de pêche et autre équipements pour les pêcheurs.
Il a appelé la communauté internationale à la nécessité du travail actif pour stopper les violations sionistes contre les pêcheurs, y compris l'usage de la violence et des traitements cruels et dégradants à leur encotre, et de mettre un terme aux restrictions imposées sur eux et faciliter leurs déplacements.
Le centre a également appelé la communauté internationale à la nécessité d'intervenir immédiatement et efficacement pour faire régner la justice dans les territoires palestiniens et la poursuite contre les criminels de guerre sionistes qui ont commis des violations graves du droit international et ceux qui ont ordonné de commettre ces crimes.

L'occupation détient 40 handicapés dans ses prisons

[ 01/12/2011 - 11:02 ] 
Ramallah – CPI
Des donnée officielles palestiniennes publiées dans un rapport spécial du chercheur dans les affaires des prisonniers, Abdel-Nasser Farawana, indiquent que les autorités de l'occupation sioniste détiennent actuellement dans leurs prisons plus de 40 prisonniers palestiniens qui souffrent de différents handicaps.
Les données publiées à l'occasion de la journée mondiale des handicapés, le 3 décembre de chaque année, ont souligné que l'entité sioniste n'excepte pas les malades, ni les blessés ou les handicapés lors des ses arrestations et ses mesures arbitraires, depuis son occupation en Palestine, en particulier après l'année 1967.
Le rapport a déclaré que certains des prisonniers se déplacent en fauteuil roulant, et les autorités de l'occupation refusent de répondre aux appels des organisations juridiques et de santé sur la nécessité de leur fournir les médicaments nécessaires comme un prélude à leur libération et eur survie, en plus des centaines de malades qui souffrent de graves maladies, leur causant des difficultés pour marcher.

L'occupation prend d'assaut Selwan et supprime les banderoles arabes

[ 01/12/2011 - 11:16 ] 
El-Qods occupée – CPI
D'importantes forces de la police de l'occupation sioniste ont pris d'assaut le village de Selwan situé au sud de la mosquée sainte d'el-Aqsa dans la ville occupée d'el-Qods, le mercredi 30/11, dans le cadre de la judaïsation du village de Selwan et la ville sacrée en général.
Fakhri Abou Diab, membre du comité de défense des terres de Selwan, a affirmé dans une déclaration de presse que d'importantes forces de la police sioniste accompagnées par des blindés ont pris d'assaut le village à travers l'entrée du quartier de Wadi Helwa et ont fermé les routes et les ruelles. Ils ont ensuite commencé à supprimer toutes les bannières et les drapeaux, ainsi que les éclairages des fêtes, des bannières d'accueil des pèlerins et tout ce qui appartient au caractère arabe du village.
Il a ajouté que les forces occupantes ont gardé les banderoles hébreux récemment mises par les colons sionistes afin de judaïser le village.
Abou Diab a ajouté que c'est la première fois que les forces occupantes mènent une telle campagne, en particulier contre toute ce qui est arabe et Maqdissin dans le village, ce qui reflète les dangereuses intentions de l'occupation contre Selwan à la lumière des plans de judaïsation et les menaces de démolition de leurs maisons en faveur des colons sionistes.

La Coopération islamique : il est temps de créer l'Etat Palestinien indépendant

[ 01/12/2011 - 11:23 ] 
Jeddah – CPI
L'Organisation de coopération islamique a confirmé qu'il est temps de créer l'Etat palestinien indépendant, insistant sur son soutien au peuple palestinien dans sa lutte juste pour obtenir ses droits nationaux.
Dans un communiqué publié à l'occasion du journée de la solidarité mondiale avec le peuple palestinien, le secrétaire général de l'Organisation, Ekmeleddin Ihsanoglu, a fermement condamné les violations commises par l'entité sioniste dans les territoires palestiniens occupée et la continuation des meurtres, des démolitions, de la colonisation, la construction du mur d'apartheid et l'arrestation des milliers des Palestiniens, ainsi que la poursuite de l'imposition d'un sévère blocus sur la Bande de Gaza.
Il a condamné dans le même temps la liberté accordée par les autorités de l'occupation aux colons sionistes qui augmentent leurs agressions contre les Palestiniens.
"Il est temps de créer l'Etat palestinien indépendant, qui formera la base de la fixation de la paix dans la région", a ajouté Ihsanoglu, considérant que l'adhésion de la Palestine à l'Onu  et ses sociétés, en particulier le grand succès de l'adhésion à l'UNESCO, exige le soutien et l'appui de tous les pays du monde qui aiment la paix et la justice et ne s'opposent pas aux engagements de la Palestine à atteindre une solution pacifique basée sur les résolutions des Nations Unies qui ne reconnaissent pas la légitimité de l'occupation sur les territoires palestiniens, y compris la ville occupée d'el-Qods.

BDS : L’Algérie boycotte Enrico Macias, le chantre de l’armée d’occupation israélienne

jeudi 1er décembre 2011  
Il parait que Enrico Macias fulmine parce qu’il est persona non grata en Algérie. En visite aux Canada, aux côtés de l’ambassadeur d’Israël, celui qui a demandé que l’Algérie fasse repentance pour la mort de militants de l’OAS en 1962, et qui encourage l’armée israélienne à opprimer le peuple palestinien, à lui voler ses terres, à torturer des enfants, à massacrer des civils, joue les victimes parce qu’il ne peut pas "aller chanter à Constantine". Ci-dessous une vidéo publiée par oumma.com montrant qu’Enrico Macias, en entretenant soigneusement la confusion entre juifs et armée criminelle israélienne, fait partie des promoteurs de l’antisémitisme dans le monde.
Enrico Macias ’corps & ame’ pour Tsahal par moko21
CAPJPO-EuroPalestine
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La Palestine à l’agenda du Samedi 3 décembre 2011

jeudi 1er décembre 2011
A Liège (Belgique) et à Evry (91) deux grandes manifestations ce samedi !

- AU PALAIS DES CONGRES DE LIEGE :


- A EVRY :

CAPJPO-EuroPalestine
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Lettre aux entreprises françaises qui se commettent avec l’occupation israélienne

jeudi 1er décembre 2011
Un certain nombre d’entreprises françaises ont accepté de participer aux "journées de l’innovation France Israel", le 5 décembre prochain. Ci-dessous la lettre que BDS France propose de leur adresser par mail, ainsi que les adresses e-mail de ces entreprises.

Monsieur le directeur, Madame la directrice,
Vous vous apprêtez à participer à la Journée de Innovation France Israël le 5 décembre à Paris-Bercy. Nous tenons à vous informer d’un aspect de l’événement qui vous a peut être échappé.
Parmi les entreprises, tant israéliennes que françaises, qui participent à ces ateliers et avec lesquelles vous envisagez peut être de nouer des relations d’affaire, sachez que certaines de ces entreprises participent et/ou tirent profit de l’occupation militaire et/ou de la colonisation de la Palestine, en toute illégalité :
Elbit System est l’un des deux principaux fournisseurs de systèmes électroniques de surveillance installés sur la barrière de sécurité (ou Mur) construit en Palestine occupée. Ce mur est illégal au regard du droit international et a été maintes fois condamné par l’ONU ;
Les antennes de Gilat Satellite networks ltd. sont installées aux checkpoints militaires en Cisjordanie occupée. L’occupation militaire de la Palestine est illégale au regard du droit international et maintes fois condamnée par l’ONU pour « faire obstacle à la paix » ;
La Banque Hopaolim finance la construction de logements dans les colonies de peuplement israéliennes en Palestine occupée, offre ses services financiers aux autorités locales des colonies, et bénéficie de l’accès au marché monétaire palestinien comme à un marché captif. La 4ème Convention de Genève interdit le transfert de population dans des territoires militairement occupés.
Véolia Environnement est impliquée dans la construction du tramway de Jérusalem qui traverse la Jérusalem Est palestinienne pour rejoindre les colonies illégales ; Véolia gère le centre d’ enfouissement technique de Tovlan dans la vallée du Jourdain occupée, décharge qui accueille les déchets d’entreprises d’Israël et des colonies ; la filiale Connex Israël gère différentes lignes de bus des colonies israéliennes en Palestine occupée en utilisant les routes interdites aux Palestiniens. Pour son implication dans la construction du tramway de Jérusalem, Véolia est la cible d’une campagne de boycott qui lui a fait perdre plusieurs marchés importants en Europe du nord et en Australie.
Orange a construit plus de 160 antennes et autres infrastructures de communication dans les territoires occupés. L’entreprise fournit ses services de téléphonie mobile aux colons et aux soldats dans les territoires occupés, et les infrastructures qu’elle y développent la placent en position de concurrence déloyale sur les opérateurs palestiniens.
Par ailleurs cet événement se déroule en présence notamment des Ministères Israéliens des infrastructures et des Affaires Étrangères, qui chacun dans ses attributions met en œuvre la politique d’apartheid et le projet d’annexion de la Palestine.
Vous trouverez plus d’information sur ces cas flagrants de violation du droit international sur le site internet « Who profits from the occupation » ( http://www.whoprofits.org ) créé par des israéliennes de la « Coalition des femmes pour la Paix », ONG basée à Tel-Aviv.
Au delà de ces 5 entreprises, nous espérons que vous pèserez le risque de vous lancer dans des aventures commerciales dans un pays en guerre contre un « voisin » (la Palestine) dont elle est en passe d’annexer le territoire, au risque évident d’embraser tout le Proche Orient.
Dans l’attente d’une réponse prochaine de votre part, je vous prie d’agréer mes cordiales salutations.
Mr, Mme, Melle :
Ville :
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Pour plus d’infos sur cette journée : http://www.industrie.gouv.fr/colloque/france-israel-innovation
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