mardi 4 mai 2010

Abbas compte sur Obama pour raisonner Israël

Edition du 4 mai 2010
Des factions palestiniennes, comme le Hamas, le Jihad islamique, le FPLP et le FDLP ont rejeté ces négociations.Après le feu vert donné par la Ligue arabe, samedi, pour une reprise des négociations de paix entre Palestiniens et Israéliens, des pourparlers indirects entre les deux parties en conflit devraient débuter demain. L’émissaire américain, George Mitchell, doit rencontrer, aujourd’hui, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou. Il aura également une entrevue avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, en cours de semaine. G. Mitchell multipliera les rencontres avec les deux parties pour tenter d’arriver à des accords sur des sujets sensibles, comme les frontières, la ville sainte d’El Qods, la colonisation et d’autres questions dans un délai de quatre mois, conformément à la résolution de la Ligue arabe.
Des sources palestiniennes ont souligné que le comité central de l’OLP, qui se réunit aujourd’hui, devrait ratifier la décision prise par le comité de suivi de la Ligue arabe concernant le lancement des négociations indirectes avec l’Etat hébreu, sous l’égide des Etats-Unis. Il faut noter que la Syrie et le Liban n’ont pas soutenu la décision prise samedi par le comité de suivi, selon l’ambassadeur de Syrie, qui souhaitait que des conditions « plus dures » soient imposées à Israël avant toute reprise des discussions. « Ce comité a outrepassé son autorité en donnant aux Palestiniens le feu vert pour entamer des discussions indirectes, sans que les Israéliens n’aient pris de mesures sur le terrain », a déclaré Youssef Al Ahmed.
Le quotidien israélien Haaretz a souligné, dans son édition d’hier, que le Premier ministre Netanyahou et le négociateur Itshac Molkho seront à la tête du groupe israélien qui mènera les négociations, alors que du côté palestinien, le président Mahmoud Abbas en personne, avec Saeb Erekat, le négociateur palestinien en chef, et Yasser Abd Rabo, membre du comité central de l’OLP, leur feront face.

Une reprise en rangs dispersés

Selon Haaretz, M. Netanyahou exigera, au cours de la première étape, la discussion des mesures sécuritaires et de la question des eaux. Israël insiste sur le fait que régler des questions fondamentales telles que les frontières, les réfugiés et le statut de la ville sainte d’El Qods doit se faire dans le cadre des pourparlers directs entre les deux parties. Le gouvernement israélien voudrait un Etat palestinien désarmé et placer son armée au niveau de sa frontière Est pour empêcher tout trafic d’armes dont pourraient bénéficier les Palestiniens à l’avenir. Le quotidien israélien souligne également que le volet sécuritaire reste le principal souci des Israéliens.
L’Etat hébreu voudrait garder une certaine surveillance au niveau des points de passage frontaliers palestiniens, la liberté de survol de l’espace aérien palestinien, le contrôle du spectre électromagnétique ainsi que des stations d’alerte en Cisjordanie. Des conditions qui contredisent l’espoir des Palestiniens de créer un Etat indépendant et souverain, doté d’une continuité territoriale. Des points sur lesquels les Etats-Unis ont des positions proches. Saeb Erekat a refusé d’évoquer de probables garanties américaines comprenant un arrêt de la colonisation durant les négociations indirectes. « Nous ne divulguons pas ces garanties et laissons aux Américains le soin d’en parler », a dit le négociateur palestinien. Des factions palestiniennes telles que le mouvement Hamas, le Jihad islamique, deuxième grande force islamiste en Palestine, ainsi que le FPLP et le FDLP, faisant partie de l’OLP, ont rejeté toute reprise des négociations de paix avec l’Etat hébreu.
Elles estiment qu’à travers ces négociations et en l’absence de garanties américaines sérieuses, Israël les utilisera pour renforcer son occupation des terres palestiniennes. L’expérience de plus de 15 ans de négociations directes avec les Israéliens, alors que les Palestiniens parlaient d’une seule voix avant qu’ils ne deviennent deux entités distinctes – le Hamas à Ghaza et l’Autorité palestinienne présidée par Mahmoud Abbas en Cisjordanie occupée – fait craindre un nouvel échec.

Nouvelle mission de Mitchell pour "lancer des pourparlers indirects"

04/05/2010  
L'émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell a entamé une nouvelle mission à la suite de l'appel du comité de suivi de la Ligue arabe de lancer des négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens, a indiqué mardi un porte-parole de l'ambassade des Etats-Unis à Tel-Aviv.
"Mitchell est arrivé lundi soir (en Israël) et doit s'entretenir mardi avec son équipe avant de commencer ses entretiens mercredi avec les dirigeants israéliens", a affirmé le porte-parole.
Selon un porte-parole du bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Mitchell rencontrera mercredi Netanyahu.  
L'émissaire américain doit ensuite s'entretenir vendredi avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Ramallah en Cisjordanie.  
Le président américain Barack Obama a eu lundi une conversation téléphonique de 20 minutes avec Netanyahu centrée sur la relance du "processus de paix au Proche-Orient bloqué depuis fin 2008".  
Selon le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs, les discussions dites "de proximité" "doivent débuter très vite".
http://www.almanar.com.lb/NewsSite/NewsDetails.aspx?id=136072&language=fr 

Insulte à la mémoire d’une militante antiapartheid

lundi 3 mai 2010 - 07h:05
Vivian Tabar
The Palestine Chronicle - Badil
Un village détruit n’est pas qu’un village détruit, c’est la destruction de ce qui perdure d’une vie, d’une société, d’une communauté aujourd’hui en exil, interdite de retour.
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Coretta Scott King a passé sa vie à combattre ces pratiques de racisme et d’apartheid.
Ces dernières années, le Fonds national juif (FNJ) a annoncé son intention de reconstituer une partie de la forêt de Birya, en Galilée, et de lui donner le nom de feue Coretta Scott King, la célèbre militante pour les droits civiques et antiapartheid, et épouse de Martin Luther King Jr. La forêt Coretta Scott King est en cours d’aménagement, dans le cadre de l’opération « Rénovation du Nord », une campagne du FNJ à 400 millions de dollars qui vise à reconstituer ses forêts dans le nord qui furent détruites lors de la violente agression d’Israël contre le Liban, l’été 2006.
Environ 2 millions d’arbres, dit-on, furent complètement brûlés, ou endommagés sans espoir de repousser, par les roquettes Katuysha du Hezbollah tirées sur toute la frontière sud du Liban. L’initiative, en partenariat avec des églises afro-américaines des Etats-Unis, est destinée à « renforcer les liens entre les Noirs et les juifs ». Selon un communiqué du FNJ, la forêt sera comme « un hommage à Coretta Scott King et à son message de paix et d’égalité. »
King était une militante bien connue qui a combattu les lois Jim Crow - politique de ségrégation couverte par l’Etat et qui regroupait de nombreuses lois institutionnalisant le racisme U.S. -, pendant le Mouvement des Droits civiques (1945-1970). La discrimination méthodique aux Etats-Unis était façonnée sous le slogan « Séparés mais égaux », mais la situation était séparée et aussi inégale alors que les Africains aux Etats-Unis étaient ouvertement victimes de discriminations dans tous les domaines de la vie, au point d’avoir l’interdiction d’utiliser les mêmes établissements que les Blancs, tels les restaurants, les cabines téléphoniques, les salles de bains, les fontaines d’eau, les transports, pour ne citer que ceux-là. Cette politique fut appliquée avec une violence bestiale par l’Etat, la police et les racistes blancs qui harcelaient les familles noires, et souvent procédaient à des lynchages d’une grande violence en public, et en toute impunité.
King a continué son combat pour la justice, la dignité et l’égalité, pour la défense des travailleurs, des femmes et des homosexuels jusqu’à sa mort, en 2006. Elle est particulièrement connue pour son opposition active à l’apartheid en Afrique du Sud, appelant aux boycotts, désinvestissements et sanctions contre ce régime d’apartheid jusqu’à ce que la politique raciste soit abolie.
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Fontaines séparées à Oklahoma city, USA
On ne peut s’empêcher d’être troublé par l’ironie amère de cette appropriation de la vie et de l’héritage de Coretta Scott King. Que ressentirait-elle, cette femme qui s’est levée contre la discrimination et l’apartheid, si elle savait que son nom était utilisé par une organisation qui pratique délibérément la discrimination contre les Palestiniens, au seul motif qu’ils ne sont pas juifs ? Et, qui plus est, une organisation qui n’est pas seulement une pierre angulaire du système d’apartheid israélien, mais aussi partie intégrante de la colonisation sioniste de la Palestine, avec un rôle clé dans le nettoyage ethnique de son territoire, depuis le début de l’organisation jusqu’à maintenant. Le rôle du FNJ était d’acquérir des terres dans et autour de la Palestine avec des fonds collectés en Europe et en Amérique du Nord. Les terres détenues par les FNJ étaient contrôlées et utilisées par des juifs, exclusivement.
L’acquisition de la terre palestinienne s’est avérée plus facile en théorie qu’en pratique car les Palestiniens avaient pris conscience des objectifs du mouvement sioniste, ce qui les avaient conduits, dans les années 1930, à boycotter les entreprises et institutions sionistes. Le FNJ s’est évertué à rechercher de riches propriétaires terriens arabes ne vivant pas sur leurs terres et n’y étant pas attachés, mais possédant officiellement de vastes domaines en Palestine ; il leur proposait de grosses sommes d’argent pour les leur acheter. Malgré cela, le FNJ et les autres acquéreurs sionistes de terres ne purent récupérer plus de 7% de la terre de Palestine en 1948.
Après la Nakba en 1948, au cours de laquelle plus des deux tiers du peuple palestinien furent expulsés, et interdits de retour, de leurs maisons et de leurs terres, les biens de ces réfugiés furent confisqués et transférés à l’Etat d’Israël nouvellement créé. Un débat, au sein du mouvement sioniste, eut lieu sur la façon de gérer les avoirs du FNJ, entre ceux qui voulaient garder le FNJ, et ceux qui voulaient transférer les terres qu’il contrôlait à l’Etat. L’argument qui l’a emporté fut que, en maintenant le FNJ, l’Etat israélien pouvait se garder une façade de démocratie, tout en permettant la discrimination par une politique foncière pour poursuivre la dépossession, et en ayant autorité sur la politique foncière du FNJ. Le FNJ reçut 15% des terres des villes et villages dont les Palestiniens avaient été déplacés, sur lesquelles il allait construire des parcs et des forêts pour cacher les preuves du nettoyage ethnique de la Palestine par Israël, et pour fournir à l’organisation une autre image publique, celle d’une organisation écologiste.
Se considérant lui-même comme « le gardien de la terre d’Israël pour les juifs, à perpétuité », le FNJ, dans sa constitution, interdit la vente et la location de terres à des non-juifs - conformément à l’une des maximes prioritaires du sionisme, la notion raciste de « rachat de la terre » ou, du point de vue des propriétaires légitimes de la terre, de nettoyage ethnique. Le FNJ s’est agrandi alors sur les terres volées aux réfugiés palestiniens au profit exclusif des juifs, qu’ils vivent en Israël, au Canada, en Europe ou ailleurs, pendant que leurs propriétaires légaux, les réfugiés palestiniens et les personnes déplacées à l’intérieur de la Palestine, sont interdits de retrouver ou de réclamer ce qui est leur bien, simplement parce qu’ils ne sont pas juifs. Ainsi, n’importe lequel parmi les un million deux cent mille citoyens palestiniens d’Israël peut entrer et se balader dans un parc ou une forêt du FNJ, et observer les vestiges de son village, mais sans pouvoir réclamer sa terre, même s’il a la clé de sa maison et le titre prouvant qu’il en est le propriétaire. Quant aux plus de 6 millions de réfugiés palestiniens, ils ne peuvent espérer ne serait-ce que revoir leurs terres puisque Israël leur interdit l’entrée du pays, sans parler de leur retour dans leur patrie.
Après 1948, les Palestiniens qui purent rester dans la Palestine occupée de 1948, virent avec horreur comment les villages palestiniens étaient nettoyés, rasés et transformés en colonies réservées aux juifs, en kibboutzim et en forêts nationales. En quelques années, Saffuriyya devint Tzipuri, Sa’as’a se transforma en Sasa, les mosquées et les églises abandonnées furent aménagées en bars ou en écuries, ou laissées à l’abandon, la vieille ville de Jaffa fut vidée de ses habitants pour s’appeler Yafo et devenir une colonie d’artistes israéliens, tout cela intégré dans un nouveau tracé international et méthodique de la carte de la Palestine afin d’effacer son passé arabo-palestinien, et de l’insérer dans le rêve sioniste.
Le FNJ joue un rôle essentiel dans le gommage de l’histoire de la Palestine. Aujourd’hui, il y a plus de 100 forêts et parcs créés de cette façon, tous sur des terres de villages palestiniens détruits, des terres qui appartiennent à des réfugiés. Comme le FNJ l’a reconnu franchement dans un communiqué de presse, « Israël n’a pas la chance d’avoir des forêts naturelles. Si le nord d’Israël est couvert d’arbres, c’est parce qu’ils ont tous été plantés manuellement il y a 2 ou 3 générations, par les pionniers de l’Etat. » En mettant des arbres là où autrefois se trouvaient des maisons et des villages entiers, le FNJ tente de « dissimuler » et d’effacer toute preuve de l’existence et de l’histoire palestiniennes sur cette terre. Ces arbres recouvrent les sites où eurent lieu des expulsions par la force, des massacres, et un nettoyage ethnique.
En dépit de ce rôle, en tant qu’institution clé dans la mise en œuvre et la maintenance de l’apartheid israélien, le FNJ agit comme une organisation multinationale « caritative », ce qui veut dire que dans des pays comme le Canada où le FNJ a un tel statut caritatif, une partie des dons qui lui sont versés revient au donateur sous forme de réduction fiscale. Son statut d’organisation caritative est rendu possible grâce à des projets rénovateurs de « plantations d’arbres » pour des motifs « écologiques », il se configure ainsi, et de manière trompeuse, comme une organisation liée à l’environnement à laquelle les personnes du monde entier peuvent apporter des dons en argent pour la plantation d’arbres, ou pour avoir des forêts à leur nom, sans savoir nécessairement qu’ils se font ainsi les complices des crimes du FNJ, comme c’est actuellement le cas pour la défunte Coretta Scott King.
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Village d’Ain Al-Zaytoun, avant sa destruction et le massacre.
(Photo PalestineRemembered)
La forêt de Birya, aujourd’hui forêt Coretta Scott King, n’est pas un cas isolé, et elle n’est pas hors de ce processus vicieux. La forêt de Birya, l’une des plus grandes forêts artificielles d’Israël, est implantée sur les ruines de six villages palestiniens rasés dans la région de Safad. Les villages palestiniens de Dayshym, Alma, Qaddita, Birrya, Amqa et Ain Al-Zaitoun sont tous dissimulés sous cette forêt. Tous ces villages ont été effacés pendant la Nakba, et leurs habitants, tués ou expulsés. C’est à Ain Al-Zaitoun que se produisit un horrible massacre qui coûta la vie à 70 personnes. Certains pourraient reconnaître ce village d’Ain Al-Zaitoun, dans celui de Bab el Shams, où un massacre est écrit à l’identique et de façon frappante dans le célèbre roman La Porte du Soleil d’Elias Khoury, roman porté à l’écran sous le même nom.
Il faut dire une chose sur la violence des activités forestières du FNJ. Les maisons et les villages sont des cadres à l’intérieur desquels s’expriment parmi les aspects les plus sincères de l’humanité, des endroits où les gens aiment, rient, pleurent, dînent, portent le deuil d’êtres chers, et célèbrent des fêtes et des naissances. Les fonctions du FNJ sont comme une agression directe sur l’humanité de ces vécus. Un village détruit n’est pas qu’un village détruit, c’est la destruction de ce qui perdure d’une vie, d’une société, d’une communauté aujourd’hui en exil, interdite de retour. L’acte s’inscrit dans un plan de nettoyage ethnique qui ne vise pas simplement à faire partir physiquement un peuple aborigène de sa terre, mais aussi à s’en débarrasser totalement, à « désarabiser » le paysage de toute trace de ce peuple aborigène.
Maintenant, imaginons la bestialité de cette violence depuis la place d’un Palestinien déplacé à l’intérieur qui vit en Israël, l’un de ce quart de million de Palestiniens qui furent déplacés de force en 1948, mais qui réussirent à rester à l’intérieur des frontières de ce qui est devenu aujourd’hui Israël. Cette personne, déplacée à l’intérieur de la Palestine, qui vit souvent à quelques kilomètres de son village, est par force confrontée quotidiennement au vol de sa terre et à sa profanation coloniale. C’est là une forme de violence qui conduit et chasse les natifs hors des limites de ce qu’ils ont toujours vécu, qui rend le paysage méconnaissable de sorte qu’ils deviennent des étrangers, des immigrés dans leur propre pays, des intrus qui se faufilent entre les buissons pour entrevoir leur ancien village, où pour voler des oranges sur les orangers plantés par leurs parents ou grands-parents.
Cette violence est si forte qu’elle s’est ancrée dans la vie de tous les jours où des actes quotidiens apparemment innocents, faisant partie d’une routine normalisée, sont criminels, impliqués dans le processus plus large de la dépossession. Par exemple, un homme qui fait son jogging dans un village détruit auquel un réfugié n’a pas accès, ou une mère qui joue avec son enfant dans un parc aménagé sur une maison détruite, sont des actes qui rappellent et renforcent la dépossession du moi palestinien, de la famille et de la communauté palestiniennes ; l’anéantissement de notre vie, de nos souvenirs et de tout ce qui est normal, pour que d’autres s’installent. Vos droits sont mis en péril au profit de ces autres qui sont considérés comme plus importants que vous, et à qui on accorde des droits et des privilèges que vous n’avez pas. En tant que telle, l’oppression des Palestiniens devient nécessaire afin que cet Etat puisse continuer à offrir à ses citoyens le privilège de faire leur jogging, sans être perturbé moralement.
Coretta Scott King a passé sa vie à combattre ces pratiques de racisme et d’apartheid. Il n’y a aucun doute, renommer la forêt de Birya en son honneur est l’un des plus graves déshonneurs et l’une des plus graves insultes qui puissent être infligés à sa mémoire. Même si le FNJ avait planté les arbres cette forêt sans utiliser son nom, ce serait une honte de plus à ajouter à toutes celles du mouvement sioniste, que d’associer ces combattants pour la liberté des Noirs, aux nettoyages ethniques de Dayshym, Alma, Qaddita, Birryya, Amqa et Ain Al-Zaitoun, au massacre des martyrs d’Ain Al-Zaitoun, au régime d’apartheid d’Israël.
* Native de Nazareth, Vivian Tabar est écrivain et militante, elle vit à Montréal. Cet article a d’abord été publié sur Badil.org, le magazine du Centre de documentation Badil, à Bethléhem, Palestine.

30 avril 2010 - Badil - The Palestine Chronicle - traduction : JPP
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8643

Le temps des benêts

lundi 3 mai 2010 - 07h:03
K. Selim
Le Quotidien d’Oran
De manière régulière et souvent dans des situations dramatiques pour les Palestiniens, se pose la question de l’utilité de la Ligue arabe. Sa capacité d’agir de manière active et positive et d’exprimer clairement au monde, et donc aux Etats-Unis, les vues des opinions publiques arabes est nulle.
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Mahmoud Abbas, un impuissant qui s’appuie sur l’impuissance de la Ligue Arabe...
Il ne reste que son jeu négatif dont on vient d’avoir l’illustration à travers le soutien apporté par le « Comité de suivi du processus de paix à la Ligue arabe » - quelle dénomination pompeuse ! - aux négociations indirectes entre Israéliens et Palestiniens. La belle affaire ! Les membres dudit comité semblent croire que les opinions publiques ne suivent pas les informations et ne lisent pas les journaux. Et qu’ils n’ont pas constaté que Mme Hillary Clinton a déjà annoncé depuis une semaine que lesdites négociations indirectes entre Palestiniens et Israéliens vont reprendre.
Si les membres du « comité » ont raté ces déclarations publiques de la secrétaire d’Etat américaine, ils doivent vite licencier leurs sherpas chargés, en théorie, de s’occuper de ce qui les concerne.
Mais soyons sérieux ! Ils n’ont pas raté un traître mot des déclarations de Mme Clinton, ni ses injonctions adressées aux Etats arabes à donner plus de gages à Israël. Et s’ils sont aujourd’hui décidés à soutenir ces négociations, cela a directement à voir avec les admonestations de la secrétaire d’Etat américaine.
On est en plein mauvais usage d’une Ligue arabe oubliée la plupart du temps, mais mise en exergue quand les nécessités de l’Empire l’imposent. Pour la forme et parce qu’ils savent que les négociations sans fin et sans but sont totalement décriées par les Palestiniens en premier, les membres du comité disent douter du « sérieux » d’Israël dans la recherche de la paix.
Ce qui les aurait motivés, ce sont des « nouveaux engagements » de Barack Obama au sujet de la colonisation de Jérusalem. Tant de naïveté déroute. Les membres du comité ne suivent apparemment pas ce qui se passe aux Etats-Unis et ce que fait, avec beaucoup de réussite, le lobby israélien. Ils n’entendent pas non plus ce que disent les membres du gouvernement israélien.
Apparemment, ils vivent dans une bulle appelée « processus de paix », loin du sang, de la peur et de l’encerclement vécus heure par heure par les Palestiniens. A la limite, on leur aurait trouvé un aspect de lunatiques sympathiques s’ils ne jouaient pas un rôle pervers. La question d’aller aux négociations ou pas se jauge, aux yeux de tous les Palestiniens, à ce qui se passe sur le terrain. Et là, même si on fait le benêt, il est difficile de trouver quelque chose de pacifique sur un terrain où l’on affame, encercle, où l’on tue, l’on exproprie et où l’on purifie ethniquement.
Dans ces conditions, Mahmoud Abbas, dont la légitimité est contestée au-delà du Hamas, se trouve une légitimation non-palestinienne à travers un comité de la Ligue arabe qui n’a, aux niveaux juridique, moral et politique, aucun droit à se substituer aux Palestiniens.
En définitive, ils ont tellement bien entendu Hillary Clinton qu’ils ne pouvaient que lui signifier que le message a été bien reçu.
3 mai 2010 - Le Quotidien d’Oran - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.lequotidien-oran.com/?ne...

Les colons juifs s’installent dans la provocation

lundi 3 mai 2010 - 06h:33
Eugenio García Gascón - Publico
Les excès des colons juifs en Cisjordanie se succèdent sans que pour autant l’armée ou les tribunaux israéliens interviennent.
C’est maintenant le tour du village de Hawara, près de Naplouse, au nord de la Cisjordanie qui pour la deuxième fois en une semaine, est témoin de la violence de colons qui sont descendus, à l’aube, depuis des colonies voisines.
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Profanation, par des colons juifs fanatiques, d’une mosquée en Cisjordanie occupée...
Les colons ont profané la mosquée qui porte le nom de Bilal ibn Rabah, il fut le premier muezzin que désigna le prophète Mahomet pour appeler les musulmans à la prière à La Mecque, au VIIe siècle.
Sur les murs de la mosquée, on a peint des étoiles de David, des insultes au prophète Mahomet et des slogans racistes tels que « mort aux arabes ».
Avant d’abandonner le village, ils ont déracinés près de 300 oliviers et ont mis le feu à deux voitures. Celle-ci est la deuxième fois que des colons (très probablement voisins de la Colonie de Yitzhar), profanent une mosquée ces derniers mois.
Le 10 janvier, les services secrets israéliens, le Shin Bet, ont arrêté le Rabbin Itzik Shapira, soupçonné d’avoir brûlé une deuxième mosquée, (celle de Yasuf).
Le Rabbin Shapira s’était alors refusé à répondre aux questions des agents du Shin Bet et il a été libéré peu aprè.
A l’école rabbinique qui se trouve à Yitzhar, dénommée « Od Yosef Hai » (« le prophète Yusuf est en vie ») que préside Shapira, on encourage la violence contre les Palestiniens en suivant la doctrine appelée « Tag Mejir ». Cela implique que le gouvernement israélien fait de plus en plus de concessions politiques et ce sont les palestiniens qui en payent le prix.
A ce moment même, les colons considèrent que le gouvernement de Benjamin Netanyahu a fait une concession politique parce qu’il a ordonné l’arrêt des travaux dans certaines des colonies juives.
Toutefois, les travaux se poursuivent partout. Non satisfaits avec cela, les colons prennent vengeance sur les propriétés des palestiniens.
Recrudescence des attaques
Gasan Daglas, un fonctionnaire de l’Autorité Palestinienne chargé de comptabiliser le nombre des attaques des colons dans le nord de la Cisjordanie, a indiqué qu’au long de l’année en cours le nombre des attaques contre les palestiniens dans la région a considérablement augmenté par rapport à la même période l’année dernière.
Les services secrets israéliens rejettent généralement les plaintes.
Dans certains rares cas, on ouvre une enquête qui n’a pas de suite et qu’on clôt quelques jours plus tard.
Il n’y a jamais d’arrestations.
16 avril 2010 - Palestina Libre - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.palestinalibre.org/artic...
Traduction de l’espagnol : Inés Molina V.
http://info-palestine.net/article.php3?id_article=8632

Tribunal Russel : Débat public le 11 mai

publié le mardi 4 mai 2010
l’AFPS et le comité français d’appui au Tribunal Russell sur la Palestine

 
Tribunal Russel : Débat Public
mardi 11 mai 2010 - Paris (75014)
l’AFPS et le comité français d’appui au Tribunal Russell sur la Palestine
Tribunal Russel : Débat Public
mardi 11 mai 2010 - Paris (75014)
l’AFPS et le comité français d’appui au Tribunal Russell sur la Palestine
Cher-e-s ami-e-s,
Comme beaucoup d’entre vous le savent déjà, le Tribunal Russell sur la Palestine (TRP) a tenu à Barcelone sa première session les 1er, 2 et 3 mars dernier, accueilli par le comité d’appui catalan et la mairie de Barcelone, sous la présidence d’honneur de Stéphane Hessel. Comme vous le savez probablement aussi, le TRP est un tribunal de conscience international citoyen qui répond à des demandes de la société civile et s’inscrit, avec le même esprit et selon les mêmes règles de rigueur, dans la lignée du tribunal sur le Vietnam (1966-1967) mis sur pied par l’éminent savant et philosophe Bertrand Russell et du tribunal Russell II sur l’Amérique latine (1974-1976) organisé par la Fondation internationale Lelio Basso pour le droit et la libération des peuples, et son système de référence juridique est celui du droit international public.
Son comité international de parrainage rassemble des personnalités de près de quarante pays. Le TRP tient pour acquis ce que nous savons tou-te-s : la politique d’Israël vis-à-vis du peuple palestinien, sous occupation illégale comme dans l’exil forcé, singulièrement la colonisation, les destructions de maisons, les violations des droits économiques et politiques palestiniens, les assassinats… ont été qualifiés de violations du droit international par diverses instances internationales dont parfois par le Conseil de sécurité des Nations unies. Le 9 juillet 2004, la Cour internationale de Justice a reconnu comme illégale la construction du réseau de murs israéliens en Palestine occupée dans un avis consultatif entériné par l’Assemblée générale des Nations unies.
Récemment encore, le rapport du juge Goldstone a qualifié de crimes de guerre et de possibles crimes contre l’humanité les bombardements israéliens qui ont fait durant l’hiver 2008-2009 plus de 1400 morts et des milliers de blessés dans la bande de Gaza ravagée et toujours sous blocus, ainsi que, dans une moindre mesure, les tirs de roquette de certains groupes armés palestiniens ; dans une moindre mesure, parce que le droit international s’impose à tous de la même manière, mais l’occupant et l’occupé, l’agresseur et l’agressé, l’assiégeant et l’assiégé, ne sauraient être mis sur le même pied. Pourtant, la France, pour ne citer qu’elle, a refusé de participer au vote à ce sujet au conseil des droits de l’Homme des Nations unies et s’est abstenue à l’Assemblée générale des Nations unies. C’est bien cela qui nous préoccupe tou-te-s et qui anime notre mouvement de solidarité dans toute sa diversité : l’impunité d’Israël, qui empêche d’aboutir toute solution de paix fondée sur le droit international. C’est précisément cette impunité, et singulièrement celle de l’Europe, qui a fait l’objet principal de cette session de Barcelone et de ses recommandations.
Le Tribunal Russell, son succès, son impact, dépendent de notre investissement à tou-te-s.
NOUS VOUS PROPOSONS DE PARTICIPER NOMBREUX-SES AU PREMIER DEBAT PUBLIC faisant suite, en France, aux conclusions de cette première session du Tribunal Russell sur la Palestine

LE 11 MAI 2010 DE 20HEURES A 23 HEURES AU FIAP 30 rue Cabanis 75014 Paris Amphithéâtre Bruxelles

Nous aurons le plaisir d’accueillir, pour participer au débat :
-  Hocine Ouazraf, chercheur aux facultés universitaires St-Louis, Bruxelles, à qui nous devons la synthèse introductive à la session de Barcelone sur les violations du droit international par Israël
-  Francis Wurtz, ancien eurodéputé (GUE) et l’un des témoins officiels de cette session de Barcelone
-  Monique Cerisier-Ben Guiga, sénatrice, membre du comité de parrainage français d’appui au TRP
Nous serons ainsi informés de ce qu’a été cette session et pourrons, ensemble, en débattre. Tous les adhérents et militants sont les bienvenus. Réservez votre soirée !
Pour l’AFPS et pour le comité français d’appui au Tribunal Russell sur la Palestine Jean-Claude Lefort et Françoise Feugas
Contact Comité français d’appui au TRP 40 rue de Malte 75011 Paris cna_france@yahoo.fr

Le feu détruit une mosquée au nord de la Cisjordanie, les résidents accusent les colons

Ecrit par PNN / trad : Monique Poupon
04/05/2010
Ameen Abu Wardah - PNN - Naplouse - La mosquée du village de Al Luban, au nord de la Cisjordanie, a été détruite par le feu mardi à l'aube.
Le Sheikh du village a dit qu'il est venu pour ouvrir la mosquée pour les prières de l'aube quand il s'est rendu compte du feu. Les résidents se sont réunis, ont essayé d'arrêter le feu et ont appelé les pompiers des villes voisines de Selfit et de Naplouse.
Avant que le feu soit arrêté, il a détruit 60% de la mosquée. Les résidents accusent les colons Israéliens de la colonie voisine de Malayh Levona.
Des officiels religieux Palestiniens sont arrivés au village pour exprimer leur soutient aux villageois.
Des officiers militaires Israéliens sont aussi venus au village et ont pris des débris de la mosquée pour enquêter sur l'incident.
Plus tôt cette année, des colons ont allumé le feu à une mosquée dans un village du sud de la Cisjordanie. La police Israélienne a arrêté une douzaine de colons en connexion avec l'attaque, 6 ont été trouvés coupables.

Intensification des efforts diplomatiques pour la relance du processus de paix

04/05/2010
MM. Netanyahu et Moubarak lors de leur entrevue, hier, à Charm 
el-Cheikh.Khaled Desouki/AFP
MM. Netanyahu et Moubarak lors de leur entrevue, hier, à Charm el-Cheikh.Khaled Desouki/AFP
Obama converse au téléphone avec le Premier ministre israélien.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a évoqué hier avec le président égyptien Hosni Moubarak la relance du processus de paix au Proche-Orient, au moment où des pourparlers indirects entre Israéliens et Palestiniens semblent imminents. Le tête-à-tête entre les deux dirigeants, qui s'est déroulé dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh, sur les rives de la mer Rouge, a duré près d'une heure et demie et s'est achevé sans déclarations de part et d'autre. MM. Moubarak et Netanyahu ont « examiné les derniers développements, ainsi que les efforts égyptiens et internationaux visant à préparer le terrain pour des pourparlers indirects entre Palestiniens et Israéliens en vue d'une solution à deux États », s'est bornée à indiquer l'agence de presse officielle égyptienne MENA. D'après une source officielle israélienne, M. Netanyahu devait demander à M. Moubarak, médiateur de longue date entre les deux parties et allié-clé des États-Unis dans la région, de presser le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas « d'aller de l'avant ». M. Netanyahu s'est dirigé vers l'aéroport de Charm el-Cheikh aussitôt l'entretien terminé.
Israéliens et Palestiniens se préparent à la reprise de leurs pourparlers après le feu vert samedi de la Ligue arabe à l'ouverture de négociations indirectes entre les deux parties sous l'égide des États-Unis, censées durer quatre mois. M. Abbas, qui est attendu demain en Égypte pour s'entretenir avec M. Moubarak, avait dit espérer « une réponse positive » de l'organisme panarabe basé au Caire à la proposition américaine d'engager ces pourparlers dits « de proximité ». Il reste encore au Comité exécutif de l'OLP, qui doit se réunir samedi, à entériner cette décision, selon le négociateur palestinien Saëb Erakat. Auparavant, M. Abbas se sera réuni avec l'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, vendredi à Ramallah.
De son côté, la Ligue arabe a tenu à préciser que les négociations indirectes ne mèneraient pas tout de suite à des pourparlers directs. Selon le quotidien israélien Yédiot Aharonot, ces pourparlers - sous forme de navettes de M. Mitchell entre Jérusalem, Ramallah et Washington - « devraient aboutir dans quelques semaines à des réunions triangulaires ».
En soirée, le président américain Barack Obama et M. Netanyahu ont discuté par téléphone du processus de paix, a annoncé la Maison-Blanche. La conversation, d'une durée de 20 minutes, a été centrée autour de la reprise du dialogue indirect « essentiel » et de la nécessité d'engager bientôt des discussions directes, a indiqué le porte-parole de la Maison-Blanche, Robert Gibbs. 

L'occupation condamne un enfant palestinien à 3 mois de prison

[ 03/05/2010 - 10:57 ]
Al Khalil – CPI

Le tribunal militaire sioniste d'Ofer a condamné l'enfant, Moutaz Chioukhi, 16 ans, à 3 mois de prison sous prétexte d'avoir lancé des pierres sur des soldats sionistes.
Le père de l'enfant a dit que le tribunal militaire sioniste a condamné son enfant à 6 mois supplémentaire avec sursis pour une période de 3 ans, ainsi qu'une amende de deux mille Shekels (environ 600 dollars américains).
L'enfant Moutaz a été arrêté, avant un mois, lors de sa participation avec son père à une marche pacifique devant la porte de la prison d'Ofer, à l'Ouest de Ramallah, où il s'est exposé à plusieurs séances de jugements.
Le père a affirmé également que son enfant s'est exposé à des tortures sauvages après son arrestation et durant les enquêtes, en soulignant que cette peine contre son fils s'oppose aux lois et accords internationaux qui protègent les enfants et les civils, et surtout après que son fils a refusé les accusations sionistes.
Il a appelé les organisations internationales et humaines qui travaillent en Palestine, notamment la  Croix-Rouge à intervenir pour protéger son fils des mesures oppressives sionistes.

Des tentatives sionistes pour militariser 400 Palestiniens dans les territoires occupés en 1948

[ 03/05/2010 - 11:07 ]
Al Nassera- CPI

Des sources médiatiques palestiniennes ont dévoilé que l’occupation israélienne (le soi-disant ministre de la sécurité intérieure) tente de militariser des centaines de Palestiniens dans les territoires palestiniens occupés en 1948.
Des sources ont rapporté, le dimanche 2/5, que le ministère de la sécurité sioniste tente de militariser 400 citoyens arabes dans les territoires palestiniens occupés en 1948, au sein de la police, dans le cadre d’un projet général pour effectuer le service civil en échange du service obligatoire dans l’armée sioniste, selon ces sources.
Les sources ont indiqué que le ministre de la sécurité intérieure «Yitzhak Aharonovitch» va discuter ce dossier lors d’une réunion à la Knesset, en appelant au renforcement des restrictions militaires et de la police dans les villages palestiniens, en déplorant «le vol des terres au sud», selon ses prétentions.

Al Hindi affirme que les garanties américaines ne sont qu’une illusion et une tromperie

[ 03/05/2010 - 11:56 ]
Gaza - CPI

Le membre du mouvement du Djihad islamique, Dr. Mohamed Al-Hindi a déclaré que la décision de poursuivre les négociations avec l’occupation représente une négligence à ses violations et crimes solennels contre le peuple palestinien et ses lieux saints, tout en critiquant les prétentions de la Ligue arabe pour cet engagement au profit de l’ennemi occupant.
Lors de ses déclarations de presse, le leader du Djihad islamique a souligné, le dimanche 2/5 que la reprise des négociations ne va servir que l’occupation israélienne qui profite toujours de ces occasions pour accomplir ses agendas criminels sur le terrain, en accentuant le judaïsme et le colonialisme, notamment dans la ville sainte d’Al Qods occupée et aux alentours de la moquée sacrée d’Al Aqsa.
Al Hindi a critiqué fortement la position officielle très faible des gouverneurs arabes face aux crimes de l’ennemi occupant sioniste, en attaquant leur engagement aveugle au profit des demandes israélo-américaines.
Le responsable a mis en garde contre les projets criminels et les agendas de l’entité sioniste qui menacent la région, en attaquant également l’autorité palestinienne, à Ramallah, qui continue de coopérer, et à tous les niveaux, avec les services de renseignements sionistes, pour pourchasser les résistants palestiniens.
"Les garanties américaines pour la reprise des négociations viennent pour appuyer et aider le gouvernement de Benjamin Netanyahu afin de sortir de sa crise internationale, ainsi que pour couvrir les plans et projets horribles de l’entité sioniste qui décrète des décisions illégales pour exterminer le peuple palestinien et mettre fin à sa question juste et légitime", a contesté le leader du Djihad contre les pratiques sauvages de l’occupation et les illutions et tromperies de la maison blanche sous la direction du président, Barak Obama.

Le mouvement d'al-Ahrar accuse Abbas de participer aux crimes de l'occupation

[ 03/05/2010 - 12:10 ]
Gaza – CPI

Le mouvement palestinien d'al-Ahrar a refusé la décision de l'ex-président de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, pour reprendre les négociations inutiles avec l'occupation israélienne en affirmant qu'Abbas participe aux crimes de l'occupation israélienne contre notre peuple palestinien.
Le mouvement a condamné fermement, dans un communiqué publié, le dimanche 2/5, la soumission du comité arabe de suivi à la décision américaine pour reprendre les négociations indirectes avec l'ennemi sioniste, en considérant que cette décision a formé une couverture à Abbas pour poursuivre son choix échoué (une série d'abondons causés par ces négociations), ainsi qu'une autre occasion pour l'occupant sioniste afin qu'il poursuive ses crimes contre le peuple palestinien et la judaïsation des lieux saints.
A la fin de son communiqué, le mouvement d'al-Ahrar a affirmé que la décision arabe représente un grand danger qui dévoile une grande faiblesse de la position arabe pour prendre des décisions qui soutiennent la question palestinienne légitime.

Des sources : les négociations indirectes vont discuter de la sécurité et des eaux seulement

[ 03/05/2010 - 12:46 ]
Al-Qods occupée – CPI

Des sources sionistes ont prévu que les deux côtés (le gouvernement sioniste et l'autorité palestinienne) vont entamer les négociations indirectes, le mercredi prochain, sous la médiation de l'émissaire américain au Proche-Orient, George Mitchell, après la décision du comité arabe de suivi de reprendre les négociations inutiles entre les deux côtés pour une durée de 4 mois.
Les masses médias sionistes avaient affirmé, le lundi 3/5, que le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu va demander de discuter des préparations sécuritaires en Cisjordanie et de la question des eaux durant la première étape de négociations indirectes.
Elles ont précisé que le gouvernement sioniste souligne que la discussion des dossiers des frontières, des réfugiés et la situation de la ville occupée d'al-Qods ne se feront que lors des négociations directes et non indirectes.
Les sources ont souligné également que le gouvernement de Netanyahu va rencontrer Mitchell dans le cadre des coordinations et médiations entre Ramallah et Tel-Aviv pour discuter des questions suspendues entre les deux côtés.

Une campagne palestinienne pour réaliser un appui international

[ 03/05/2010 - 15:34 ]
Londres - CPI

 Le directeur général du Centre palestinien de retour et le président de la conférence des Palestiniens en Europe, Majed Al-Zeer a annoncé l’existence d'efforts pour mobiliser un soutien international à la question palestinienne et le droit de retour des Palestiniens, dont des activités durant le mois de mai pour expliquer la cause palestinienne et son importance.
Al-Zeer a dit dans une rencontre avec les journalistes d'Al-Jazzera.net, que ce projet sera annuel, tout en soulignant que ce pas est le résultat d'un appel national qui est soutenu par huit organisations palestiniennes, dont l'Alliance du droit de retour en Amérique, le centre de retour en Europe, trois organisations de la société civile de retour, en Syrie, deux organisations de la société civile pour le retour au Liban, ainsi que le haut comité du droit de retour en Jordanie.
"Ces activités sont tenues pour exprimer notre appartenance à la Palestine et notre attachement au droit de retour, dans une démonstration symbolique pour notre patrie, la Palestine, en portant le foulard palestinien et levant le drapeau national sur les maisons, les voitures, notamment durant l'occasion de la Nakba (l’occupation de la Palestine historique), en soulignant que ce projet fait certainement mal aux sionistes", a affirmé le directeur général du Centre palestinien de retour.
Le Président de la Conférence des Palestiniens en Europe a indiqué à un autre projet dans le cadre des activités du moi de la commémoration de la Nakba, où va participer le centre palestinien de retour, le mouvement de la Palestine libre et l'Alliance du droit de retour aux Etats-Unis, qui vont organiser un sit-in de trois heures devant les ambassades israéliennes dans les capitales occidentales, où les palestiniens vont lever, le 15 mai, les clés de leurs maisons, en Palestine, tout en précisant que l’inventeur de cette idée est l'activiste, Paul Arodi, qui est l’un des premiers solidaires qui sont arrivés à la Bande de Gaza, à travers la mer, pour briser le blocus sioniste injuste.
Les deux projets précédents sont parmi sept autres qui vont être présentés durant la huitième Conférence des Palestiniens en Europe, et qui va se tenir, à Berlin, le 8/5, avec la participation d’environ 20 mille solidaires venant de 30 pays européens et une présence européenne officielle, selon le Président.
"Parmi les autres projets de la conférence, l'appui des Palestiniens en Europe à l’organisation nationale pour la protection des constantes nationales, à Beyrouth, ainsi que la considération de 2011 comme l’année de la lutte contre les colonies et le mur discriminatoires sionistes, en plus de la poursuite des activités, pendant l'année 2010, pour soutenir la cause des prisonniers, ainsi que l'annonce d'une conférence internationale académique et juridique, en France, concernant les prisonniers palestiniens, au mois d'octobre, et plus de 30 activités dans d'autres capitales en Europe", a souligné le président de la Conférence des Palestiniens en Europe.

Mada : L’occupation a commis 57 violations contre les journalistes en 4 mois

[ 03/05/2010 - 10:40 ]
Gaza - CPI

Le centre palestinien de développement et de la liberté médiatique «Mada» a révélé que les forces armées de l’occupation ont commis 57 violations contre les journalistes et la liberté d’expression, durant les 4 derniers mois, en indiquant aussi à 12 violations de la part de l’autorité de Ramallah.
Le centre a affirmé dans son rapport publié, le dimanche 2/5, aux violations très dangereuses dans les territoires palestiniens occupés contre la liberté d’expression, en soulignant que 62 violations ont été enregistrées pendant l’année 2009, et 90 violations en 2008.
Le centre médiatique palestinien a exhorté les institutions et les organisations, ainsi que toutes les parties concernées par les droits de l’homme et de la liberté d’expression à intervenir pour démasquer les crimes et violations sionistes contre les Palestiniens, notamment les journalistes qui font leur devoir médiatique.

Bahr appelle Abbas à mettre fin à l'interdiction des missions du parlement en Cisjordanie

[ 03/05/2010 - 12:32 ]
Gaza - CPI

Le premier vice-président du conseil législatif palestinien, Dr. Ahmed Bahr a appelé l’ex-président Mahmoud Abbas à mettre fin à l'interdiction des travaux parlementaires en Cisjordanie, en soulignant que le conseil législatif est complètement prêt pour poursuivre ses missions naturelles, selon la constitution palestinienne,
Dans un communiqué publié, le dimanche 2/5, Dr. Bahr a indiqué lors de son commentaire aux déclarations d’Abbas (qui a annoncé qu’il n’a aucune intention de nommer un vice-président à cause de l'absence du parlement palestinien), que le conseil est prêt pour traiter tout effort destinant à servir les intérêts suprêmes, objectifs et affaires patriotiques, loin de toute cause partiale.
Bahr a invité Abbas et le Fatah à discuter un projet d’union pour poursuivre les missions du parlement, en confirmant que le conseil législatif, à Gaza, a réalisé beaucoup de choses et a décrété de nombreuses décisions durant cette étape de désaccords, en insistant sur l'union des efforts patriotiques en Cisjordanie comme à Gaza pour défier et faire face à l’ennemi sioniste qui continue de violer les lieux saints et les droits du peuple palestinien, sous le silence honteux, étrange et ridicule de la communauté internationale.
Bahr a condamné fortement les pratiques et restrictions inhumaines des services sécuritaires alliés à Abbas en Cisjordanie, en confirmant que la question des captifs palestiniens est une cause nationale, et que le travail pour réaliser leur libération est un devoir national, éthique, humain et d’honneur, tout en attaquant l’interdiction de l’autorité palestinienne à la présidence du conseil législatif d'honorer les anciens captifs dans les prisons sionistes, lorsqu'elle a tenté d’organiser un grand festival en Cisjordanie.

Un plan sioniste pour construire des milliers de nouvelles unités coloniales à al-Qods

[ 03/05/2010 - 17:47 ]
Al-Qods occupée – CPI

Des sources médiatiques ont dévoilé un plan présenté, hier dimanche 2/5, par le fondateur de l'autorité prétendue des terres d'"Israël", Arieh King, pour construire 187 nouvelles unités coloniales dans la ville d'al-Qods.
Lors de son discours au congrès organisé par le centre des patrimoines de Menahem Begin pour discuter des initiatives de développement futurs dans la ville occupée d'al-Qods, King, a proposé un plan pour exploiter des terres possédées par des individus et par la caisse nationale juive pour la construction de 187 mille nouvelles unités coloniales dans la partie Est de la ville occupée d'al-Qods et dans la région (E1) entre al-Qods et la colonie sioniste de "Ma'aleh Adumim", ainsi qu'une série de terres entre Ramallah et Bethléem.
Dans son édition de lundi 3/5, le journal sioniste, "Jérusalem Post", a dévoilé que ce grand plan vise à construire des milliers de nouvelles unités coloniales résidentielles dans la partie Est d'al-Qods occupée, en rapportant de King qu'al-Qods va devenir une autre Bande de Gaza si l'on ne construira pas la partie Est d'al-Qods.
Le nouveau plan comporte la construction de 12 mille nouvelles unités coloniales dans les terres situées au nord de la colonie "Besgat Zeev", 60 mille unités au sud de la colonie "Gilo" et 100 mille autres dans la région (E1).
Il a demandé à tracer, de nouveau, les frontières de la municipalité sioniste dans la ville occupée d'al-Qods, dans le but d'annexer ces terres afin de commencer la construction, malgré qu'elles entrent dans le cadre de la surface de la Cisjordanie occupée.
Dans le même contexte, des sources hébreux ont dévoilé que des députés du parti gouverneur d'extrême droite, "Likoud", dirigé par le premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, ont l'intention de mettre des défis politiques devant toute tentative de renonciation à la partie Est de la ville sacrée d'Al-Qods occupée au profit des Palestiniens durant les négociations entre les deux côtés, à l'Avenir.
Les sources ont dit lundi que la députée, Tzipi Khotovely, a annoncé son intention de présenter un projet d'une loi à la Knesset sioniste pour annexer des colonies sionistes en Cisjordanie occupée à la municipalité de l'occupation à la-Qods occupée.
La proposition de la loi comporte l'annexion de la colonie: "Ma'aleh Adumim", "Efrat" et "Gifat Zeev" à l'entité sioniste dans le cadre de sa municipalité à l'Al-Qods dans le but de contrôler la région qui encadre al-Qods.
On souligne que ces plans et lois racistes sionistes viennent simultanément avec la décision du comité arabe de Suivi pour reprendre les négociations indirectes entre l'autorité palestinienne dirigée par l'ex-président Mahmoud Abbas et l'entité sioniste.

Al Khalil: 9 palestiniens enlevés par l'armée de l'occupation

[ 03/05/2010 - 18:31 ]
Al Khalil – CPI

Les forces de l'occupation ont enlevé, le lundi à l'aube 3/5, neuf Palestiniens du village de Beit Amr et Beit Awla, à l'Ouest de la ville d'al Khalil, en Cisjordanie occupée, en confisquant un véhicule palestinien dans le village d'Athna.
Des sources locales ont dit que les forces de l'occupation ont envahi le village de Beit Awla, au nord d'al Khalil, par des dizaines de soldats qui ont lancé une vaste campagne d'arrestation et d'incursion dans les maisons palestiniennes avant d'arrêter 5 Palestiniens dont le frère du martyr Mohamed al-Omlah, en les emmenant vers une direction inconnue.
Dans le village de Beit Amr, les milices des gardes-frontières ont enlevé, la nuit dernière, 4 citoyens Palestiniens.
La radio sioniste a prétendu qu'ils sont accusés d'avoir lancé, plusieurs fois durant les deux dernières semaines, des pierres sur la colonie sioniste voisine de "Karmei Zur".
Dans le village d'Athna, au sud de la ville d'al Khalil, les forces occupantes ont confisqué la voiture d'un citoyen palestinien après un assaut dans sa maison, en l'emmenant vers une direction inconnue.

Informations et documents juridiques à diffuser largement

lundi 3 mai 2010, par : Rédaction Enfants de (la) Palestine,
Vous trouverez dans cette rubrique, à la disposition de tous, un premier travail de synthèse effectué par le groupe juridique de BDS. Dans notre action, le droit est notre premier allié. Il ne remplace pas les choix politiques, surtout pas, mais il est un élément structurant de la démarche, dont le but est la fin de l'impunité pour la politique de colonisation.
Les actions militantes de BDS participent à cette défense du droit. Il s'agit de sensibiliser l'opinion et les responsables commerciaux et politiques, mais aussi de saisir la justice.
Aussi, ce travail a un double but.
D'abord, il s'agit de fournir les éléments d'une compréhension juridique d'ensemble. Le droit international n'est pas d'un aspect simple, et il évolue rapidement. Nous souhaitons que ces informations soient utiles à toutes les amies et tous les amis de la Palestine.
Ensuite, chaque action militante doit être suivie, en fonction des constatations qui ont été faites, de l'envoi de plaintes pour dénoncer les infractions liées à la colonisation. Aussi, bien loin de l'idée de « faire justice soit même », les militants doivent saisir les autorités judiciaires et douanières, et nous fournissons les argumentaires et les modèles de plaintes.
Vous trouverez ainsi dans cette rubrique "le boycott et le droit" les contenus suivant qui évolueront au fil du temps :
-
  Un texte synthétique "L'appel au boycott est légal"
-  Une analyse du cadre juridique d'action des militants
-  Une bibliothèque argumentaire type « Questions/réponses », reprenant les points les plus souvent évoqués
-  Un argumentaire sur la colonisation et les réponses juridiques
-  Des documents opératoires :
-  Des modèles de plainte pour les infractions au Code des douanes, le délit de tromperie, mais aussi pour demander au ministère de saisir le Cour Internationale de Justice et la Cour Pénale Internationale, du fait du crime de colonisation ;
-  Un tract, offrant une synthèse juridique ;
-  Une lettre pétition pour les parlementaires européens.
 
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http://www.enfantsdepalestine.org/ar,1325 

Des colons sionistes s'emparent d'une maison palestinienne à Beit Sfafah

[ 03/05/2010 - 18:57 ]
Al-Qods occupée – CPI

Des colons sionistes ont lancé un assaut et se sont emparés, le dimanche soir 2/5, de la maison de la famille de Salah dans le village de Beit Sfafah, au sud de la ville occupée d'al-Qods, en levant les drapeaux sionistes, sous la protection des grandes forces de l'armée occupante.
Des sources locales ont dit que les colons sionistes ont attaqué les membres de la famille de Salah, selon le témoignage de Mohamed Ibrahim Salah, le fils du propriétaire qui s'est dirigé vers la maison en accompagnage de son épouse âgée.
Après l'occupation de la maison, les colons sionistes ont dansé dans sa cour, au moment où les policiers sionistes ont empêché les propriétaires de la maison de protester en les obligeant de quitter la région.
"La confiscation de cette maison menace d'expulser les 40 membres de cette famille de leurs terres et maisons qui entourent la maison confisquée par les colons sionistes", a dit Salah.

Barhoum : Le pari de l’ennemi occupant d’extorquer le Hamas n’est qu’une tentative échouée

[ 03/05/2010 - 19:48 ]
Gaza - CPI

Le porte-parole du Hamas a affirmé que le pari de l’occupation sioniste sur les grandes pressions contre le Hamas et ses captifs dans les prisons sionistes n'est tentative échouée de sa politique sauvage, en soulignant que le seul moyen qui reste à l’ennemi occupant est d’exécuter les demandes de la résistance nationale pour l’accomplissement de l’opération d’échange des captifs.
Barhoum a répondu, le lundi 3/5, aux déclarations du premier ministre du gouvernement de l’entité sioniste, que Netanyahu profite du silence honteux et méprisable de la communauté internationale  qui ignore totalement sa responsabilité envers les captifs palestiniens, en violant toutes les lois, règles et chartes humanitaires et internationales, tout en considérant que ses déclarations montrent la continuation des crimes et violations sionistes très flagrantes contre les détenues palestiniens isolés qui vivent des conditions très pires et inhumaines, dont la négligence médicale et l’isolement dans des cellules individuelles.
"L’occupation tente à travers ses déclarations de mettre des pressions sur le Hamas pour avoir des concessions durant l’accomplissement de l’opération d’échange des captifs, alors que le Hamas juge ces déclarations de tentative sioniste échouée", a souligné Barhoum en dénonçant les déclarations de Netanyahu qui a promis de serrer les restrictions contre les captifs palestiniens et d’interdire à leurs familles de leurs rendre visite.
Barhoum a confirmé que le gouvernement de Netanyahu profite de la position faible et inacceptable des gouverneurs arabes et de l’autorité palestinienne, au moment où l'ennemi sioniste accentue ses violations et crimes contre les héros captifs palestiniens, alors que le monde ignore totalement leurs droits légaux.

Les immigrés sionistes, sont-ils tous des Juifs ?

[ 03/05/2010 - 23:22 ]
Jordanie – CPI

Est-il possible qu’un jour, on puisse vivre avec les Sionistes ? Cela est une question à poser. Il y a une autre question à poser : ceux qui nous arrachent la vie et la patrie au nom de la judaïsation, sont-ils vraiment des Juifs ?
Ces questions sont posées à ceux qui croient au processus de paix, à ceux qui n’arrêtent de faire des concessions, à ceux qui laissent tomber le droit au retour des réfugiés palestiniens à leur patrie. Ceux-là, savent-il avec qui ils parlent et pourquoi font-ils des concessions ? Comment peuvent-ils répondre à de telles questions, au moment où en "Israël" même, on n’arrive à dire qui est un Juif ?
Contre les Arabes et les Musulmans
Les Juifs d’"Israël" n’ont qu’un but : faire tout pour se débarrasser des Arabes et des Musulmans, de leurs patrimoines et leur civilisation, au profit du mouvement sioniste. Ce dernier travaille pour ramasser les Juifs du monde entier en Palestine, une préparation pour construire l’Etat de Salomon : du Nil à l’Euphrate.
Ils font tout pour arriver à leur dessein ; par conséquent, la société israélienne contient trente-sept groupes religieux qui posent toujours la question controversée : qui est un Juif ?
Le paradis sur terre !
Beaucoup ont quitté "Israël" après la Première Intifada de 1987. Le président américain a consacré un budget de dix milliards de dollars pour attirer les Juifs de l’Union Soviétique et d’Ethiopie. Ceux-là souffraient de conditions sociales et économiques difficiles. Le président américain Bush père n’a pas payé de sa poche, mais de la poche d’un pays arabe. Mais quel en a été le résultat ?
Les religieux juifs recommencent à crier : qui est ce Juif qui vient en "Israël" ? Ils posent cette question après avoir tout fait pour attirer les Juifs en leur promettant la lune.
Dix-huit mille personnes ont été amenées d’Ethiopie en tant que Juifs : les Falashas. Après coup, on constate que la plupart d’entre eux n’ont aucun lien avec le Judaïsme, de près ou de loin.
Isaq Chamir, le premier ministre israélien de l’époque, a mis tout son poids pour donner à ces immigrés l’appellation de Juifs Falashas pour ne pas dire que le mouvement sioniste n’a plus de sources et qu’"Israël" commence à donner l’identité juive à qui la voulait.
Tout est bon pour considérer le droit au retour des Palestiniens à leur partie comme un crime. Tout simplement parce que ce droit empêche tous les Juifs du monde de se rassembler dans leur prétendu pays : "Israël".
La nationalité juive !
En février 1993, le président américain Bush père et Gorbatchev ont signé l’accord de Malt destiné à faciliter le départ de trois millions de Juifs soviétiques vers "Israël".
Ils arrivent en "Israël". Et bien que la plupart d’entre ne soient pas Juifs, ils s’imposent dans la société israélienne.
Le journal hébreu Yadidih Sifel a fait exploser un scandale le jour où il a dévoilé comment ces prétendus Juifs soviétiques ont pu venir en "Israël". En fait, la synagogue de Moscou, contre une petite somme de quelques dollars, fournissait à des citoyens soviétiques, souffrant de conditions difficiles, d’attestations confirmant qu’ils étaient Juifs, sans aucune vérification.
Disons enfin que David Ben Gourion, un des fondateurs d’"Israël", disait tout le temps qu’il faut toujours travailler contre les Arabes et les Musulmans. Cela aide l’unification de tous les Juifs du monde et permet de continuer à avoir le soutien des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de tous les pays coloniaux.
Ecrit par Arafat Hodjazi dans le journal jordanien Ad-Dostour, le 26 avril 2010 Traduit et résumé par les soins du Centre Palestinien d’Information (CPI)

Quelques nouvelles en provenance de la grande démocratie israélienne

Publié le 3-05-2010
Quelques bonnes nouvelles pour commencer la semaine. Seuls des antisémites pourraient avoir envie de boycotter Israël, quand on voit cette belle démocratie à l’oeuvre...
On est soulagé d’apprendre en ce lundi 3 mai :
1) que l’assassin de l’ancien Premier ministre Itzhak Rabin. Yigal Amir, ne se verra pas ôter le droit de vote. Ouf ! La commission interministérielle de législation a rejeté dimanche la proposition de loi du député Moshé Matalon (Israël Beitenou) visant lui à ôter le droit de vote. Le gouvernement israélien sait tout de même reconnaître les siens !
2) Aéroport Ben Gourion : bonne chance !
Selon le journal israélien ’’Yediot Aharonot’, 300 touristes par jour, soit environ 110.000 par an, goûtent pendant des heures, aux délices des interrogatoires israéliens, concernant notamment les prénoms de leurs parents, grands-parents et arrière grand-parents...
Mais, bonne nouvelle, "la plupart de ces personnes sont relâchées, certaines après quelques heures seulement, tandis que 1 600 sont renvoyées dans leur pays d’origine". Pour quelle raison ? Ce n’est pas dit dans l’article !
3) Israël participe à la curie en Afghanistan
Un mini-drone israélien y sera bientôt opérationnel. Le nouvel appareil, Skylark de son petit nom, peut se transporter dans un sac à dos, il ne pèse pas plus de deux kilos, possède trois heures d’autonomie et se pose au sol via un petit parachute une fois sa mission effectué.
Ce mini-drone développé par Elbit (entreprise israélienne boycottée par les fonds de pension norvégien et suédois) "équipera les forces de l’Otan en Afghanistan, où l’engin a effectué avec succès plusieurs séries de tests". Très rassurant, quand on voit l’augmentation du nombre de victimes civiles des armées d’occupation !
CAPJPO-EuroPalestine
http://www.europalestine.com/spip.php?article4993

Pot pourri israélien : les gouvernements occidentaux se ridiculisent

Publié le 3-05-2010
Tandis que l’Union européenne se félicite de la prochaine reprise des négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens, le gouvernement israélien réaffirme qu’il n’est pas question de geler les constructions à Jérusalem-Est, et chasse un nombre croissant de Palestiniens de leurs terres, en Cisjordanie.
Le bureau du Premier ministre israélien a démenti dimanche les rumeurs en provenance de l’Autorité palestinienne selon lesquelles Israël se serait engagé auprès du négociateur américain George Mitchell à geler les constructions à Jérusalem-est.
« Il n’y a aucun changement de la position israélienne qui souhaite la reprise des pourparlers sans aucune condition préliminaire et en particulier concernant les constructions à Jérusalem. », a-t-il été affirmé dimanche, tandis que l’Espagne, en tant que présidente actuelle de l’Union européenne, s’est félicitée de "l’évolution positive pour la reprise des pourparlers indirects entre Israël et les Palestiniens."
Au même moment, des Palestiniens se révoltaient contre les expulsions dans le quartier de Silwan à Jérusalem-Est, contre les agressions des colons dans le secteur de Beit Oumar, près de Goush Etzion, ainsi que contre l’armée israélienne à Beit Jala, où les manifestants protestent contre l’expropriation de leurs terres par la construction du Mur de l’annexion.
Pendant que les uns et les autres se félicitent des pourparlers de paix en vue, les dirigeants israéliens font savoir que "Le boycott des produits israéliens de Judée-Samarie (comprendre les colonies, ndlr) par l’Autorité palestinienne risque de nuire aux progrès du dialogue de proximité’’.
’’Nous ne faisons aucune distinction entre Jérusalem, Kiryat Tivon ou Ariel. De notre point de vue, le boycott fait partie d’une campagne persistante d’incitation à la haine et de délégitimation d’Israël par les Palestiniens’’, a déclaré, pas gêné, le vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon.
Mais l’AP persiste et appelle également au boycott des cartes téléphoniques israéliennes SIM. Le ministre palestinien des Télécommunications, Machour Abou Daqqa, a prévenu ses concitoyens : “Tout magasin, société ou commerçant pris en train de vendre des cartes israéliennes sera poursuivi en justice”.
Les quatre opérateurs israéliens de téléphonie mobile se partagent 12% du marché cisjordanien sans verser la moindre redevance ou taxe aux Palestiniens.
CAPJPO-EuroPalestine