vendredi 1 octobre 2010

Les garanties d’Obama à Netanyahu

30 septembre 2010
Le président des Etats-Unis, Barack Obama, a adressé une lettre au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, pour lui demander de prolonger le moratoire interrompant l’extension de la colonisation de la Palestine. Ce document n’a pas été rendu public, mais l’administration Obama en a fait fuiter le contenu auprès du Washington Institute ofr Near East Policy (WINEP), le think-tank de l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC).
Selon ces sources, les termes de la lettre ont fait l’objet d’une négociation préalable entre le Conseil de sécurité nationale US d’une part et, côté israélien, le ministre de la Défense Ehud Barack et le conseiller du Premier ministre chargé des négociations Yitzhak Molcho.
Il aurait été convenu :
- que l’avenir des colonies juives récemment implantées dans les Territoires palestiniens ne serait pas défini en préalable des négociations, mais serait discuté au cours des négociations ;
- que les Etats-Unis mettront leur veto à toute proposition de résolution concernant Israël, d’où qu’elle vienne, durant la période des négociations, laquelle est fixée à un an ;
- que Washington reconnaît comme légitime les exigences de sécurité d’Israël et ne cherchera pas à les redéfinir. La dotation militaire annuelle des Etats-Unis à Israël, de 3 milliards de dollars, serait augmentée et Tel-Aviv pourrait avoir accès à de nouvelles armes et systèmes de surveillance, y compris satellitaires.
En retour, Israël accepterait de prolonger le moratoire relatif à l’implantation de nouvelles colonies juives en Territoire palestinien pour une durée de deux mois.
Ces négociations sont déjà dépourvues de légitimité au regard de l’absence de représentativité du président de facto de l’Autorité palestinienne ; le mandat électif de celui-ci ayant pris fin le 9 janvier 2009.
Si le contenu de cette lettre est confirmé, les négociations sont également biaisées et ne peuvent que coûter aux Palestiniens. En effet ;
- le droit international déclare illégales les récentes colonies juives, leur retrait n’a donc pas à être négocié, c’est leur maintient qui pourrait l’être ;
- durant l’année de négociations, Israël disposera d’une impunité complète puisqu’aucune résolution ne pourra être adoptée par le Conseil de sécurité à son encontre, quel que soit son comportement ;
- le principe des deux Etats, défendu par Barack Obama à l’ONU, ne signifie pas que ces Etats auront les mêmes droits. Bien au contraire, le territoire du futur Etat palestinien sera considéré comme augmentant la profondeur stratégique d’Israël. Par conséquent l’Etat palestinien ne pourra pas avoir d’armée et devra accepter d’ouvrir son territoire aux besoins de l’armée israélienne. Dans ces conditions, l’Etat palestinien ne sera qu’une fiction comparable aux Bantoustans durant l’apartheid sud-africain, c’est-à-dire un paravent juridique permettant de maintenir l’apartheid entre Palestiniens et Israéliens, sans que le reproche puisse en être fait à Israël.
Enfin
- le moratoire de la colonisation n’étant que de deux mois et Israël ayant l’impunité au Conseil de sécurité, chaque prolongement du moratoire se fera au détriment des Palestiniens contraints de mettre une concession dans la balance pour faire appliquer leur droit.
En définitive, cette fois comme les précédentes, les négociations sont faites pour céder à Israël de nouveaux grignotages et non pour aboutir à la paix.
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La Turquie se prépare pour le départ de la 5ème édition de Viva Palestine

Jeudi 30 Septembre 2010
Le président de l'aide humanitaire turque Poland Yeldram,  a déclaré que son organisation se prépare à lancer deux convois humanitaires , terrestre et maritime pour briser le siège imposé à la bande de Gaza.    
Yeldram s’exprimait  au cours d’une réception d’acceuil organisée  en l’honneur de la 5ème édition de la flottille humanitaire Viva Palestine arrivée à Istanboul Lundi  chargée de matériel médical , de fournitures scolaires, de la nourriture et les ambulances de Gaza.  
Le député britannique George Galloway, qui dirige le convoi, a déclaré aux journalistes à Istanbul qu'il salue les familles des martyrs du convoi Marmara tués le  31 mai dernier par des commandos israéliens, notant qu’sraël a lancé une attaque pour  terroriser le monde et lui faire peur afin de maintenir la bande de Gaza sous blocus .  
Il a souligné que « si l'Iran faisait une chose pareille  il n'y aura pas de fin aux sanctions contre elle ni  à la menace de guerre contre elle, mais Israël peut faire tout ce qu’il veut puisque même après la condamnation par le tribunal international créé à cet effet, aucune sanction n’a été dirigé contre lui » !  
Lancé par l’ancien député britannique Georges Galloway , le cinquième convoi de Viva Palestina , comprenant au départ 55 véhicules (surtout des ambulances) chargés de produits urgents, comme de la poudre de lait pour enfants, et 75 participants venus d’Australie, de Nouvelle Zélande, du Canada, de Malaisie, des États-Unis, d’Irlande du Nord, est parti de Londres le 18 septembre 2010, en route pour Gaza. Durant les semaines que durera son voyage, d’autres participants vont se joindre au convoi.    
N’avez-vous pas peur, avons-nous demandé à Kevin Ovenden, coordinateur de ce convoi ? « Nous n’avons pas peur. Mais nous sommes aussi conscients des difficultés, qui sont de deux sortes. Il y a d’une part les difficultés logistiques, les imprévus du voyage, l’organisation de l’aide, l’organisation du transport, car une partie de notre voyage doit se faire par mer. Et il y a d’autre part les difficultés politiques parce que, bien sûr, certains s’opposent politiquement à ce que nous apportions une aide à Gaza. C’est en particulier le cas d’Israël, et de ceux qui collaborent au siège israélien illégal et immoral contre Gaza. Nous sommes donc conscients des difficultés, mais nous n’avons pas peur. D’abord parce que nous ne sommes pas seuls, parce que nous avons des millions de gens qui nous soutiennent. Quand nous sommes arrivés en France samedi, nous avons reçu un soutien extraordinaire. Nous savons que nous sommes massivement soutenus » , a-t-il répondu fermement.  
La même expression de gentillesse, de calme et de sérénité se lisait dans les yeux bleus et doux de ce chrétien new-yorkais, Ralph, employé de banque à la retraite, qui participait là à son troisième convoi et semblait incarner toute la bonté du monde.    
Jérôme Faynel, président du Collectif 69 de Soutien au Peuple Palestinien, a rappelé avec force que ces convois, « ce sont des actes concrets » qui permettent à tout un chacun de « faire quelque chose…Nous sommes extrêmement fiers de les accueillir parce qu’ils proposent des actes concrets… ce convoi pour Gaza est extrêmement important …Nos amis qui viennent de Grande Bretagne nous montrent, encore une fois, ce qu’est la solidarité… »  
Après la France , après leur traversée italienne qui a duré trois jours et leur a permis, à Turin, Milan, Parme, les participants au convoi Viva Palestina, rejoints par quinze militants de Palestina Italia et leur sept véhicules, ont pris la mer à Ancône qui leur a réservé un accueil mémorable, pour atteindre la Grèce et continuer leur route vers Thessalonique, d’où ils vont partir vers la Turquie, la Syrie…  
Ce qui les attend en mer, à leur arrivée au port d’El-Arich en Egypte, n’est peut être pas de tout repos. Le gouvernement Moubarak, compromis avec l’occupant colonial israélien, a d’avance averti qu’il interdisait l’entrée à Georges Galloway. Et que, seuls, le tiers du convoi et 100 personnes seraient autorisés à se rendre à Gaza en passant par la frontière de Rafah.  
De nombreux participants au convoi Viva Palestina savent, pour l’avoir subie en janvier 2010, de quelle violence le pouvoir égyptien est capable. C’est pourquoi ils appellent d’ores et déjà les défenseurs des droits humains à alerter les médias et surtout à intervenir auprès des autorités égyptiennes pour exiger de celles-ci une attitude responsable.
Par ailleurs,  les autorités israéliennes ont libéré cinq Juifs israéliens qui se trouvaient à bord du navire humanitaire "Irène" pour briser le siège sur Gaza, ajoutant  que les quatre autres militants seront liberés .  
Ces militants ont assuré qu’ils ont été victimes d’actes violents  commis  par les soldats qui ont intercepté le navire, et ce contrairement aux allégations de l'armée israélienne.  
Selon le site de Yedioth Ahronoth, un déserteur de l'armée israélienne,  Yonatan Shapira, qui était à bord du navire a affirmé que les soldats ont pris le contrôle du navire par la violence.  
Shapira asouligné  qu'il n'y a pas de mots pour décrire ce qui s’est passé sur le navire, ajoutant que le porte-parole militaire israélien tene de déformer la vérité devant les médais  en faisant croire que le  navire a été contrôlé sans un recours à la violence, mais les soldats ont agit de manière  brutale et dégoûtante.  
Et d’ajouter: "Moi même, j'ai reçu une décharge électrique par un détonateur électrique ».
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Israël refuse de prolonger le moratoire: Moscou inquiet

22:04 30/09/2010
MOSCOU, 30 septembre - RIA Novosti
La Russie est préoccupée par le refus de Tel Aviv de prolonger le moratoire sur la colonisation en Cisjordanie qui a expiré le 26 septembre, a annoncé mercredi à New York le délégué permanent russe auprès de l'Onu Vitali Tchourkine lors d'une session de l'Assemblée générale de l'Onu.
"La décision d'Israël de ne pas prolonger le moratoire sur la colonisation est inquiétante. Il est indispensable de trouver une issue à cette situation et d'assurer la poursuite des négociations" directes relancées début septembre, a indiqué le responsable russe dans son intervention retransmise à la chaîne russe Rossia 24.
M.Tchourkine a en outre appelé les Palestiniens et les Israéliens à faire preuve de volonté politique et à assurer à tout prix le succès des négociations.
Décrété en novembre 2009, le moratoire sur les implantations juives de Cisjordanie a expiré le 26 septembre à minuit mettant en cause la poursuite du dialogue direct palestino-israélien, relancé le 2 septembre dernier à Washington sous l'égide de la secrétaire d'Etat américain Hillary Clinton.
Les Palestiniens ont conditionné leur participation aux négociations de paix par l'arrêt de la colonisation. Lundi les travaux de constructions y ont été relancés.
Le chef de l'Autorité palestinienne a déclaré que la décision sur la poursuite des pourparlers serait prise au terme de la rencontre de la Ligue arabe prévue samedi prochain.
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73.000 Palestiniens kidnappés au cours de l’Intifada al-Aqsa

Palestine - 30-09-2010

Par French Moqawama 
A l’occasion de la commémoration du dixième anniversaire du déclenchement de l’Intifada al-Aqsa, la Commission nationale pour le soutien aux prisonniers a publié son rapport où elle indique que 73.000 citoyens palestiniens ont été kidnappés par les forces de l’occupation, dont 850 femmes, 8700 enfants et 56 députés du conseil législatif. 76 prisonniers sont tombés martyrs à cause de la torture, de la négligence médicale dans les prisons, de l’exécution suite à l’arrestation ou à l’intérieur des prisons.
Alors qu’avant l’intifada al-Aqsa, les prisonniers palestiniens et arabes étaient au nombre d’environ 500, le nombre des prisonniers a vite augmenté à cause des enlèvements menés par les forces de l’occupation pour atteindre le chiffre de 12.000 prisonniers et prisonnières.
Au cours de ces dix années, depuis le début de l’Intifada al-Aqsa, les conditions de détention se sont rapidement détériorées, les autorités carcérales sionistes n’hésitant pas à commettre des crimes de guerre envers les prisonniers, à cause de l’impunité dont jouit l’Etat sioniste dans « la communauté internationale », plus soucieuse de libérer un soldat sioniste capturé alors qu’il était au front que de faire des pressions sur l’Etat sioniste pour améliorer au moins le sort des prisonniers et leur accorder le statut de prisonniers de guerre.
Au cours de ces dix années passées, les forces de l’occupation ont enlevé plus de 850 palestiniennes, dont des mineures, à peine âgées de 16 ans. 37 Palestiniennes sont toujours détenues dans des conditions extrêmement sordides, privées de tous leurs droits, et où elles subissent les privations, les humiliations et même les fouilles humiliantes et les menaces d’abus. Quatre prisonnières ont dû accoucher en détention, les pieds et les mains attachés aux lits dans des hôpitaux inhumains, avant de retourner immédiatement en cellules avec leurs nouveau-nés.
Des milliers d’enfants ont été enlevés, et continuent à l’être. Des centaines de ces jeunes sont même devenus majeurs en prison, passant d’un statut à l’autre tout en étant derrière les barreaux.
Plus de 300 enfants sont arrêtés, en attente de jugement, alors que plusieurs d’entre eux sont des « détenus administratifs », ce qui signifie qu’ils sont détenus sur des « présomptions » des services sécuritaires qui les jugent menaçants à la sécurité de l’Etat sioniste.
De récents rapports font état des tortures physiques et morales des enfants palestiniens par les services de renseignements sionistes, avant même d’être transférés en prison, après leur arrestation : ils sont emmenés dans les colonies juives qui possèdent des centres de détention et les enfants y subissent des sévices de toutes sortes.
De nombreux prisonniers, dirigeants ou cadres des mouvements de la résistance, sont mis en isolement dans des cellules individuelles. Celles-ci sont souvent souterraines. Les sionistes souhaitent ainsi briser l’unité des prisonniers, empêcher les mouvements de protestation et surtout la participation des prisonniers à la direction de la lutte palestinienne. Malgré l’isolement et les traitements inhumains, les dirigeants palestiniens en prison restent en contact permanent avec leur peuple et participent à la plupart des discussions et des actions en Palestine.  

Négociations directes : le spectre d’Oslo

30/09/2010  
Des soupçons règnent sur le processus des négociations directes entre l’Autorité palestinienne et l’entité sioniste.  
Selon le quotidien égyptien “AlMisriyyoune”, (les Egyptiens) un canal secret est en train d’être mis au point pour entrer en action dans les semaines prochaines.
A l’instar de ce qui s’était passé avec les négociations d’Oslo, en 1993, au cours desquelles un processus secret a été installé en parallèle à celui en public, permettant des concessions palestiniennes en catmini.   
Prévues dans une capitale européenne, des négociations secrètes devraient remplacer les négociations publiques, qui semblent trébucher depuis la reprise des colonisations en Cisjordanie occupée, dimanche dernier, et le refus du Premier ministre israélien benjamin Netanyahou un moratoire. Et ce malgré les mises en garde du chef de l’Autorité Mahmoud Abbas de se retirer, et en dépit aussi des sollicitations américaines et européennes.
Pourtant et dans une tentative américaine de dissuader Netanyahou,  le président américain Barak Obama a offert à ce dernier via son émissaire américain au Proche Orient Gorges Mitchell en visite dans la région, des garanties et des offres très généreuses. Vainement. Netanyahou les a refusées arguant qu’il contredit les principes de son gouvernement.
Elles comporteraient entre autre, selon le journal israélien Maariv, et en échange d’un moratoire du gel des colonisations pour une durée de 60 jours seulement, un engagement américain de fournir à Israël des équipements militaires perfectionnés, avant la signature d’un accord avec les Palestiniens.  
Le deuxième engagement américain séduisant consiste à entraver toute tentative arabe de soulever la question de la création d’un état palestinien au sein du Conseil de sécurité, tandis que le troisième est d’empêcher les Palestiniens de soulever la question des colonisations en dehors des négociations directes, et seulement dans le cadre du règlement final. La lettre comprend également des garanties américaines sécuritaires à long terme, dont la nature n’a pas été révélée par le journal israélien.
Ce dernier évoque également comme contre partie pour les Palestiniens, afin de les dissuader de ne pas se retirer des négociations un seul engagement américain : une reconnaissance publique des frontières palestiniennes de 1967, assortie d’un échange des territoires, comme cadre des négociations sur le règlement final.
Pour sa part, le journal égyptien s’attend à ce qu’Abbas expose la teneur de ses discussions avec les Américains et les Européens, ainsi que l’idée des négociations secrètes aux dirigeants saoudiens, égyptiens et jordaniens.
Ces derniers craignenet  que celles-ci ne servent que les intérêts israéliens . 

Lieberman: Mes propos à l’Onu reflètent la position réelle du gouvernement

30/09/2010  
Le ministre israélien des Affaires Etrangères, Avigdor Lieberman, a riposté, mercredi, aux critiques ayant visé son discours à l’Onu, en réaffirmant qu’il reflète la position réelle du gouvernement de Benjamin Netanyahou.
Il a souligné que la position qu’il a proposé reflète la position de la majorité des Israéliens, ajoutant que la plupart des ministres lui partagent la même position mais ils ne l’expriment pas à en public.  

Lors de son discours à l’Onu, Lieberman a souligné que la conclusion d'un accord entre « Israël » et les Palestiniens risque de prendre plusieurs décennies, proposant un échange de territoires déjà peuplés avec les Palestiniens. 
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Le vrai visage des pourparlers

jeudi 30 septembre 2010 - 06h:29
Vittorio Arrigoni
Il y a quelques jours, à la morgue de Beit Hanoun, le vrai visage des pourparlers de paix se trouvait mutilé devant moi.
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Israël est un état voyou, criminel, au-dessus des lois... Massacrer des civils a toujours été son point fort - Photo : Vittorio Arrigoni
Dans les chambres froides grandes ouvertes, se présentait le véritable résultat des rencontres voulues par Benjamin Netanyahu, la pratique israélienne de la paix : alors que d’une main plâtrée et en costume sombre, il donne des tapes sur l’épaule des marionnettes de Ramallah, de l’autre, il manœuvre le hachoir d’une occupation qui n’a jamais été désamorcée.
Les visages des dernières victimes civiles palestiniennes présentent les scarifications du rituel de Shalom tel que l’entend Netanyahu, tel que l’entendaient avant lui Olmert, Sharon, Perez, Rabin, Golda Meir, Ben Gourion et bien avant eux les plans infâmes annoncés par Théodore Herzl à la fin du 19ème siècle.
Une existence pacifique qui dans la vision sioniste est synonyme de nettoyage ethnique de la population autochtone. Si à Jérusalem et en Cisjordanie cette existence se concrétise par les hectares de terre que les bulldozers dévorent chaque jour en rasant les maisons et en abattant les oliviers millénaires, ici à Gaza elle continue à extirper sans cesse des vies humaines.
Le 14 septembre dernier, à Beit Hanoun, vers 17h, Ibrahim Abu Sayed, berger bédouin âge de 91 ans, se trouvait au Nord de Sharab Street avec Hossam, son petit-fils de 17 ans et l’un de ses amis, Ismail Abu Oda, 16 ans. Ils s’occupaient du bétail sur leur terre située à environ 700 mètres de la frontière, lorsque dans une incursion rapide des blindés israéliens, un coup de canon a été tiré directement sur eux, réduisant leurs corps en lambeaux.
À l’hôpital de Beit Hanoun, nous avons rencontré les familles de ces nouvelles victimes du terrorisme israélien. La femme d’Ibrahim, ravagée par la douleur, hurlait toute l’horreur à laquelle elle venait d’assister.
“J’étais avec eux une demi-heure avant l’attaque”, nous a dit un parent proche, Mohammed Abu Oda, en s’avançant vers nous, “je les ai vu s’occuper de leurs brebis. Puis, lorsque je me suis éloigné, j’ai entendu les coups tirés par les chars israéliens, les tirs qui ont tué les membres de notre famille”.
Ils sont morts sur le coup, d’après ce que nous a dit un médecin préférant garder l’anonymat. Sur la poitrine et sur l’estomac, Ibrahim présentait de nombreuses blessures causées par des fragments d’explosif. Lorsque Hossam est arrivé à l’hôpital, il lui manquait la partie postérieure du crâne. Ismail, l’ami de Hossam, est arrivé lui aussi à l’état de cadavre devant les médecins, une partie importante de sa tête était également mutilée.
“Israël déclare que notre terre se trouve dans la buffer zone, mais nous sommes au moins à 700 mètres de la frontière”, nous a raconté l’oncle d’Ismail, Majdi Abu Oda. “Nous sommes tous paysans et bergers, nous vivons ici depuis très longtemps. Nous ne sommes pas des ennemis d’Israël, nous ne représentons aucun danger pour eux. Ils ont des caméras de surveillance placées le long de la frontière et ils nous ont vus des centaines de fois. Ils ont nos photos, ils nous connaissent, ils savaient très bien que les trois hommes tués aujourd’hui étaient des civils et non des combattants.”
L’indignation suscitée dans le monde par le meurtre des colons israéliens ne s’est pas manifestée à Gaza cette fois non plus face au massacre de ces trois bergers qui, selon les lois internationales et contrairement aux colons, se trouvaient sur leur terre et ne représentaient aucune menace pour Israël.
Pour marquer la fin macabre d’un grand-père, de son petit-fils et d’un autre adolescent, le lendemain, à Beit Hanoun, une manifestation a été organisée à la frontière. Saber Zaneen, coordinateur de l’association de bénévoles Local initiative et organisateur de ce rassemblement, a déclaré :
“Aujourd’hui l’occupation israélienne a commis un nouveau crime à ajouter à son infinie liste noire, 3 martyrs reposent maintenant au ciel avec honneur et dignité. Nous demandons avec force à la communauté internationale et à toute la société civile de se mobiliser afin que cessent ces crimes contre l’humanité, contre les civils palestiniens, et de s’engager à protéger la population de la Bande de Gaza”. Restons Humains.
* Vittorio Arrigoni réside à Gaza ville. Journaliste freelance et militant pacifiste italien, membre de l’ISM (International Solidarity Movement), il écrit notamment pour le quotidien Il Manifesto. Il vit dans la bande de Gaza depuis 2008. Il est l’auteur de Rester humain à Gaza (Gaza. Restiamo umani), précieux témoignage relatant les journées d’horreur de l’opération « Plomb durci » vécues de manière directe aux côtés des ambulanciers du Croissant-Rouge palestinien.
Son blog peut être consulté à :
http://guerrillaradio.iobloggo.com/
14 septembre 2010 - Communiqué par l’auteur
Traduction de l’italien : Y. Khamal
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Désinvestissements d’universités US : du campus à la rue

jeudi 30 septembre 2010 - 06h:42
Mohammad Talaat
The Electronic Intifada
Après une forte progression des actions pour les désinvestissements dans les campus universitaires nord-américains le printemps dernier, cette prochaine année académique promet un plus grand nombre encore d’initiatives.
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Les succès et quasi-succès de ces actions sur plusieurs campus l’an dernier, associés à l’agression d’Israël contre la Flottille de la Liberté pour Gaza cet été, ont inspiré de nouvelles initiatives aux militants pour la paix et la justice, afin de cibler les entreprises qui tirent profit et se rendent complices du régime d’apartheid d’Israël.
Peut-être que la plus importante de ces initiatives de désinvestissements est en train de prendre forme en Californie. L’initiative californienne de désinvestissements d’Israël cherche à faire voter les électeurs des universités de Californie pour demander que les fonds de pension de l’Etat, le Système de retraite des employés du public de Californie (CALPERS) et celui des enseignants de l’Etat de Californie (CALSTRS), se désinvestissent des entreprises qui permettent ou profitent de l’occupation israélienne et des violations systématiques des droits humains des Palestiniens. Bien qu’elle ne soit pas basée sur l’université, elle est néanmoins conduite, pour une grande part, par des enseignants et des étudiants d’universités. Leur objectif est clair : étant confrontés à l’obstructionnisme des administrations des universités, ils vont poser la question directement aux électeurs des universités.
Les étudiants des campus de l’Université de Californie (UC) et celle de l’Etat de Californie (CSU) coordonnent une vaste campagne pour recueillir les 440 000 signatures requises pour une opération de vote, et la liste des volontaires ne cesse de croître. L’initiative a déjà reçu le soutien de l’archevêque Desmond Tutu, du rabbin Lynn Gottlieb, du professeur Noam Chomsky, d’un certain nombre de personnalités laïques et religieuses, et de membres des CALPERS et CALSTRS.
Pendant ce temps, les actions des campus pour les désinvestissements continuent d’amplifier en nombre et en portée. Mais des administrateurs d’université, par nature redevables aux donateurs conventionnels et craignant le « label d’antisémitisme », ont entrepris de limiter les « dégâts » de ce mouvement de Boycott, Désinvestissements et Sanctions (BDS) qui prolifère. Hampshire College, par exemple, a cédé ses capitaux Strate Street, tout en niant publiquement que la vente aurait été motivée par un désinvestissement d’Israël. Certains autres administrateurs ont tenté d’ignorer la question, voulant l’écarter. Cependant, ces tentatives ont eu l’effet inverse.
La réponse de l’administration de l’Université de Californie aux initiatives de désinvestissements de ses campus est un exemple frappant qui montre à quel point les forces du statu quo sont prêtes à tout, et comment les fondements moraux et intellectuels se dérobent sous leurs pieds.
Au printemps dernier, les gouvernements d’étudiants de deux campus de l’UC ont adopté des mesures appelant aux désinvestissements d’entreprises qui profitent de l’occupation israélienne et des crimes de guerre commis durant l’invasion de Gaza l’hiver 2008-09. En réaction, le président de l’université, Mark Yudof, conjointement avec le président et le vice-président du conseil d’administration, a publié une Déclaration de l’Université de Californie sur les désinvestissements officielle qui s’opposait à ce que l’on prenne pour cible Israël, alors que les projets étudiants, d’une part, portaient exclusivement sur des entreprises US qui fournissent un soutien matériel à l’occupation illégale israélienne et, d’autre part, apportaient des informations sur les crimes de guerre. La déclaration se référait également à la douleur provoquée par ces initiatives de désinvestissements chez la communauté juive, alors que les projets avaient reçu un fort soutien de personnalités et d’organisations juives locales et internationales. La déclaration faisait fi encore des 41 organisations d’étudiants, des 86 membres de l’Université de Californie, sans parler des 5 Prix Nobel de la paix, qui, publiquement, ont soutenu les résolutions. De plus, pour tenter de réduire la portée du soutien à cette initiative de désinvestissements sur les campus, et en se servant d’un langage plutôt dédaigneux, la déclaration affirmait le refus de l’Université d’engager ses administrateurs dans toute mesure de désinvestissements sauf, sauf si le gouvernement des Etats-Unis déclare que l’Etat en question (Israël) commet un génocide.
Cependant, l’idée qu’une institution universitaire ne peut suivre une politique d’investissement responsable socialement qu’APRES que le gouvernement US eut constaté des actes de génocide - pas moins -, cette idée vient en contradiction de la tradition de l’Université de Californie, des valeurs de la démocratie et du militantisme citoyens. En outre, elle cautionne l’inaction au nom d’une horreur indicible et abandonne toute conscience et responsabilité humaines devant l’agenda et l’humeur des politiciens des Etats-Unis. Après tout, Washington n’a toujours pas pris de décision sur le génocide arménien de la Première Guerre mondiale !
Selon cette politique de retrait devant le gouvernement US, l’Université de Californie aurait jugé tout aussi inacceptable de se désinvestir des entreprises soutenant l’occupation nazie de l’Europe et l’extermination de civils dans les camps de la mort avant la déclaration de guerre des Etats-Unis - où même avant la reconnaissance par les Etats-Unis du génocide après la fin de la guerre. En outre, si Yudof avait été président de l’université en 1986, il n’aurait pas voté le désinvestissement des entreprises soutenant le régime d’apartheid d’Afrique du Sud alors que les administrateurs de l’université l’ont fait, et de façon mémorable, dans un succès novateur. En tant qu’universitaire et présumé défenseur de la liberté d’expression, le président de l’université devrait dénoncer cette politique, et non pas la promouvoir.
Ces proclamations par les administrateurs universitaires visent en fait à vider la conscience et le militantisme universitaires de toute substance, et de les réduire à des slogans creux et à des défilés colorés. Les politiques qu’ils mettent en œuvre ne sont qu’une tentative à peine voilée pour neutraliser les campus universitaires, les dissuader de conduire toute lutte contre le racisme et l’injustice sociale. En tant qu’acteurs autonomes, les universités et les citoyens indépendants doivent conserver ce droit d’influencer, de peser sur la politique de leur gouvernement.
Si ce qui se passe en Californie est significatif, alors les tentatives autoritaires des administrations de campus pour museler ou faire obstruction à l’exercice de ce droit sur les campus auront pour résultat, dans leur district, de porter ce militantisme dans la rue ! C’est ce droit que les professeurs et les étudiants vont probablement exercer durant la prochaine année universitaire, puis tous les ans, sur le campus et en dehors du campus, jusqu’à ce que l’apartheid israélien soit démantelé.
Mohammad Talaat est maître assistant de génie civil à l’université du Caire et ancien élève de l’université de Californie, Berkeley. Il est actuellement en congé universitaire dans la baie de San Francisco.
8 septembre 2010 - The Electronic Intifada - traduction : JPP
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« Un enfant est mort » : Charles Enderlin défend son honneur

publié le jeudi 30 septembre 2010
Pierre Haski

 
Le correspondant de France 2 à Jérusalem revient sur « l’affaire Mohamed al-Dura » et fait le récit de dix ans de harcèlement.
Dix ans que ça dure. Dix ans que Charles Enderlin endure une cabale l’accusant d’avoir commis le pire crime pour un journaliste : avoir commis un faux, la mort en direct d’un enfant palestinien, Mohamed Al-Dura, dans la bande de Gaza. Il publie un livre sur cette pénible affaire : « Un enfant est mort ».
Disons le tout net : j’ai connu Charles Enderlin lorsque j’étais correspondant de Libération à Jérusalem dans les années 90, et je le considère comme un excellent journaliste, auteur de plusieurs livres extrêmement pertinents sur les « occasions manquées » de la paix, ou sur les erreurs d’Israël vis-à-vis du Hamas dont nous avions rendu compte sur Rue89.
Ironiquement, à l’époque, certains confrères l’accusaient plutôt de trop pencher pour Israël où il a fait sa vie depuis près de trente ans, notamment parce qu’il enfilait chaque année l’uniforme de l’armée israélienne pour accomplir sa période de réserve obligatoire. De ce point de vue, Enderlin a sans doute plus fait concrètement pour la sécurité d’Israël que ses détracteurs de Paris ou Washington… 30 septembre 2000, carrefour de Netzarim
Tout a basculé dans sa vie le 30 septembre 2000, au début de la deuxième intafada palestinienne contre l’occupation israélienne, deux jours après la visite d’Ariel Sharon sur l’esplanade des Mosquées, à Jérusalem.
Ce jour-là, Charles Enderlin n’est pas à Gaza, car les territoires explosent un peu partout. Mais il dispose sur place d’un caméraman palestinien, Talal Abou Rahmeh, collaborateur habituel de France 2 et d’autres grandes chaînes internationales dont CNN, que tous les journalistes étrangers connaissent bien.
Talal est au carrefour de Netzarim, au centre de la bande de Gaza, et filme des escarmouches entre soldats israéliens et policiers palestiniens. Pris entre deux feux, Mohamed Al-Dura et son père. L’enfant est tué. Le soir, au journal de 20 heures, Charles Enderlin montre les images de Talal, et affirme que les tirs sont « venus de la position israélienne ». (Voir la vidéo du reportage du 30 septembre 2000)
Mohamed Al-Dura devient le symbole de la violence israélienne contre les Palestiniens. Sa photo fera le tour du monde, et figure même sur la vidéo de l’exécution du journaliste américain Daniel Pearl par des Islamistes au Pakistan, quinze mois plus tard.
Depuis dix ans, cette affaire fait l’objet d’une intense polémique, dont Charles Enderlin est la principale cible, avec une violence et une persévérance sans beaucoup d’équivalents. Ses détracteurs l’accusent d’avoir couvert une mise en scène, et affirment même que l’enfant serait vivant, sans toutefois en apporter la moindre preuve factuelle. Le seul enfant mort du Proche-Orient ?
Ce déchaînement pourrait être risible, vu le nombre de morts que cette région a connu au cours de la décennie écoulée, y compris d’enfants, notamment lors de la guerre de Gaza l’an dernier, au cours de laquelle, selon le rapport rédigé pour l’ONU par le juge sud-africain Richard Goldstone, aussi bien Israël que le Hamas palestinien ont commis des « crimes de guerre ».
Mais cela n’a en rien atténué la campagne. Dans le dernier numéro de la revue Médias de Robert Ménard, l’ancien patron de Reporters sans frontières (RSF) qui lui ouvre complaisamment ses colonnes, Philippe Karsenty, un élu local de Neuilly, principal détracteur français d’Enderlin, accuse :
« Ils [le père et l’enfant, ndlr] sont vivants à la fin du reportage. C’est la seule chose qui m’intéresse car c’est un faux de la première à la dernière image. »
Karsenty, qui est soutenu par tout l’establishment pro-israélien en France, dont Richard Prasquier, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), tente depuis des années de mobiliser politiques et intellectuels, pour faire plier France 2 qui tient bon. Il a remporté quelques succès avec le soutien à sa cause d’Alain Finkielkraut, du producteur Daniel Leconte, ou de l’ancien patron de L’Express Denis Jeambar.
Cette campagne prend régulièrement des tours haineux. Charles Enderlin reçoit des menaces de mort, et même des courriers électroniques de vieilles connaissances journalistiques qui se sont ralliées à la campagne, et qui lui assurent que « l’odeur du sapin » se rapproche de lui… Ambiance.
Aucune preuve
Le paradoxe, dans cette affaire, est que les détracteurs de Charles Enderlin n’ont jamais apporté la preuve de leurs affirmations, et, surtout, que l’Etat d’Israël ne leur a jamais emboîté le pas. Enderlin a toujours une carte de presse israélienne et fait son travail de correspondant de France 2 dans les conditions difficiles que l’on sait, et Talal Abou Rahmeh est même autorisé par les autorités israéliennes à transiter par l’Etat hébreu pour voyager.
Pour les auteurs du « plus gros faux depuis le Protocole des Sages de Sion » au XIXe siècle, c’est étrange !
Le récit que fait Charles Enderlin de ces dix ans de harcèlement sur lui, sur sa famille, sur France Télévisions, et sur tous ceux qui refusent d’emboîter le pas à cette campagne, est proprement surréaliste. Jusqu’à l’épreuve du bac que passe sa fille en Israël, et à qui une enseignante israélienne dit lors d’un oral : « Ah, tu es la fille du journaliste Charles Enderlin ? », le reste de l’examen se déroulant « dans un climat d’extrême sévérité ».
Racontant cette anecdote, Charles Enderlin ajoute :
« Ce jour-là, j’ai décidé d’écrire ce livre, pour ma famille et mes amis. »
Mais quel est l’enjeu ? Pourquoi cet acharnement, pour un épisode qui, même s’il a compté à l’époque, a été balayé par le flot d’horreurs et d’atrocités accumulées depuis ?
Bataille au sein des communautés juives La bataille semble plus concerner les communautés juives à l’étranger que les Israéliens eux-mêmes, ou le reste du monde. Comme s’il fallait laver symboliquement l’armée israélienne du soupçon d’avoir délibérément tué un enfant, pour conserver à cette armée son image de pureté immortalisée un jour par Claude Lanzmann dans son film « Tsahal ».
Circonstance aggravante, Charles Enderlin est lui-même juif, avec une partie de ses ancêtres ayant fui le nazisme, mais un « mauvais juif » ? Car, comme le demande le journaliste dans son livre :
« Pour être un bon juif, faut-il accepter la thèse de la mise en scène de l’affaire Al-Dura ? »
Les journalistes qui défendent Charles Enderlin -une pétition en sa faveur a circulé en 2008 parmi les reporters français- sont généralement accusés de « corporatisme ».
Mais peut-être, comme bon nombre de signataires, ont-ils vécu des situations similaires à ce 30 septembre au carrefour de Netzarim, qui les empêche d’être réellement surpris par les images de Talal Abou Rahman, et qui leur font douter des motivations de ceux qui refusent d’admettre que c’est une « sale guerre » qui se mène dans les territoires palestiniens.

Les négociations pourraient prendre fin la semaine prochaine

30/09/2010 
La fin des négociations de paix entre israéliens et palestiniens pourrait bien avoir lieu en début de semaine prochaine, sans qu'aucune avancée n'ait été réalisée.
Dimanche prochain, une réunion entre représentants palestiniens doit avoir lieu pour apporter une réponse définitive à la poursuite des négociations avec Israël. Sont attendus, les représentants de l'OLP (Organisation pour la Libération de la Palestine), les membres du Comité Central du Fatah ainsi que les dirigeants des principaux partis politiques palestiniens.
Les dirigeants de l'Autorité palestinienne participeront également à une conférence avec les représentants de la Ligue Arabe, prévue lundi prochain, avant de prendre une décision définitive sur l'avenir des négociations. Le président de l'AP, Mahmoud Abbas doit également s'entretenir aujourd'hui jeudi, avant Catherine Ashton, chef de la diplomatie européenne et George Mitchell, l'envoyé spécial des États-Unis au Moyen-Orient. Le but visé par Mme Ashton est de "soutenir les pourparlers". Dans un communiqué, elle a précisé qu'elle entendait "réitérer son appel aux deux parties à agir de façon responsable et à choisir la voie de la paix." George Mitchell a également déclaré que, malgré les nombreux obstacles, les États-Unis étaient "plus engagés que jamais" dans le processus de paix.
Certes, mais la colonisation ayant repris, n'ayant d'ailleurs jamais vraiment cessée, la poursuite des négociations semblent impossible pour les représentants de l'Autorité palestinienne. Saeb Erekat, négociateur en chef de la diplomatie palestinienne a affirmé mercredi "il ne peut y avoir de demi-mesure dans les solutions apportées à la colonisation". Il a donc demandé aux États-Unis ainsi qu'à l'Union Européenne de forcer Israël à arrêter toutes activités de construction en Cisjordanie et à Jérusalem-est. Le ministre des affaires étrangères égyptien, Ahmad Abu Al-Gheit, a également annoncé qu'il ne s'attendait pas à une reprise des négociations, "malgré les efforts de la communauté internationale" et ce à cause de l'opposition farouche des israéliens à geler la colonisation.

Gel de la colonisation ? Ce fut à peine un ralentissement...

30/09/2010 HAARETZ - Dror Etkes. Dans le meilleur des scénarios, ce qui s’est passé ces mois derniers n’est au mieux qu’une diminution négligeable du nombre de logements construits dans les colonies.
Les statistiques officielles fournies par le Bureau central de statistiques décrivent l’histoire derrière le moratoire de 10 mois sur les constructions en Cisjordanie. On peut qualifier l’histoire de beaucoup de façons mais « gel » n’est pas l’une d’elles. Dans le meilleur des scénarios, ce qui s’est passé ces mois derniers n’est au mieux qu’une diminution négligeable du nombre d’appartements construits dans les colonies.
Les données présentes dans les tableaux du Bureau le montrent clairement. Fin 2009, le nombre de logements en cours de construction dans toutes les colonies se montait à 2955. Trois mois plus tard, à la fin mars 2010, il était de 2517. Par conséquent nous parlons d’une baisse d’à peine plus de 400 logements — quelques 16 % de la construction en Cisjordanie, sur cette période.
Les bruits de lamentations et de gémissements venant des fonctionnaires colons, qui font profession de se plaindre, ne devraient surprendre personne. Après tout, ils n’ont jamais cessé de pleurnicher, même quand Ehud Barak, « le leader du camp de la paix », leur a construit 4700 logements en 2000, la seule année complète où il fut premier ministre.
Mais en vérité, les colons savent mieux que quiconque que non seulement la construction dans les colonies a continué au cours des 10 derniers mois - et vigoureusement - mais aussi qu’une fraction relativement grande des maisons a été construite dans des colonies situées à l’est de la barrière de séparation [mur d’annexion, n.d.t.], comme Bracha, Itamar, Eli, Shilo, Maaleh Mikhmas, Maon, Carmel, Beit Haggai, Kiryat Arba, Mitzpeh Yeriho et d’autres.
L’histoire réelle derrière le boniment connu sous le nom de gel a eu lieu plusieurs mois auparavant, alors que les colons, avec l’aide du gouvernement, se préparaient bien pour les mois d’hibernation qu’on leur imposait. Dans les six mois précédant la déclaration du gel fin novembre 2009, des dizaines de nouveaux sites de construction ont éclos, particulièrement dans les colonies isolées et les plus éloignés à l’est du mur.
Cette information est aussi bien documentée dans les chiffres du Bureau. Au premier semestre de 2009, ils ont commencé à construire 669 appartements dans les colonies, puis, au cours des mois, le rythme de construction s’est accru. Ainsi, dans la seconde moitié de 2009, pas moins de 1204 unités ont été construites, une augmentation de quelques 90 % des lancements de construction comparée au premier semestre de l’année.
Ceci résume l’"Israbluff" derrière le gel. Et ce qu’il restait à faire aux politiciens ces derniers mois, c’était — sur un ton attristé — d’inviter les équipes de télévisions de temps en temps pour montrer comment les inspecteurs de l’administration détruisaient quelque misérables huttes qui contrevenaient à l’ordonnance du gel.
Si nous ajoutons à ces statistiques le fait que le gouvernement a annoncé à l’avance qu’il prévoyait d’approuver, en toutes circonstances et sans rapport avec le « gel », la construction de 600 logements dans plusieurs colonies, ainsi que le chaos et l’anarchie qui existent dans certaines colonies et avant-postes, qui font que toute personne peut construire là et quand ça lui plaît, on a une bonne image de ce qui s’est passé réellement dans les colonies ces derniers mois.
De leur part, les Palestiniens n’ont pas vraiment demandé un gel total des constructions. Ils ont demandé, de manière justifiable, d’obtenir une fois pour toutes la reconnaissance du principe que des négociations sur le futur des colonies ne prennent pas place tant qu’elles continuent d’être construites. En accord avec ceci, les Palestiniens ont accepté de fermer les yeux tant que la politique officielle de gel du gouvernement israélien continuait.
Ceux qui connaissant la réalité en Cisjordanie ne devraient pas être surpris de ce qui est écrit ici. Néanmoins, il semble qu’il soit possible de se rassurer sur une chose — Benjamin Netanyahou ne gagnera certainement pas le prix Nobel de la paix mais il a des chances de gagner le prix Nobel de physique, ou au moins de chimie, au nom du gouvernement israélien, qui a découvert que — contrairement à ce que les scientifiques ont pensé jusqu’à présent — l’eau n’est pas la seule substance qui dilate au lieu de se contracter quand elle gèle.
Traduction de l’anglais : Jean-Pierre Bouché 

Le chef de la police de Dubaï affirme avoir été menacé par le Mossad

01/10/2010
Dans une interview accordée au quotidien émirati al-Ittihad, le chef de la police de Dubaï, le général Dahi Khalfan, a affirmé hier avoir reçu des menaces de liquidation physique par le Mossad, après avoir révélé les détails de l'assassinat d'un cadre du Hamas, imputé au service de renseignement israélien. Le corps de Mahmoud al-Mabhouh, l'un des fondateurs de la branche armée du Hamas, a été retrouvé le 20 janvier dans une chambre d'hôtel. Dubaï a accusé Israël d'avoir commandité l'assassinat, ce que l'État hébreu réfute. Concernant l'enquête, M. Khalfan a affirmé qu'une personne impliquée dans l'assassinat avait été arrêtée « il y a deux jours dans un pays occidental », sans vouloir donner de précisions.

L’UE et la Ligue arabe à la rescousse des USA pour sauver le processus de paix

01/10/2010
Les États-Unis, l'UE et la Ligue arabe ont, chacun de leur côté, intensifié hier leurs efforts pour donner une chance à la paix. George Mitchell et Catherine Ashton multipliaient les rencontres avec les dirigeants israéliens et palestiniens pour permettre aux négociations directes de continuer. La Ligue, elle, a reporté une réunion pour donner du temps aux négociateurs afin de trouver une solution à la crise née de la reprise de la colonisation juive.
Les États-Unis intensifiaient leurs efforts hier, après avoir obtenu une prolongation de 48 heures, pour arracher un accord entre Palestiniens et Israéliens sur la colonisation, objet d'un différend qui compromet la poursuite des négociations. « Nous sommes déterminés à poursuivre nos efforts pour trouver un terrain d'entente entre les parties afin de permettre aux négociations directes de continuer », a déclaré l'envoyé spécial américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, à l'issue d'entretiens avec le président palestinien, Mahmoud Abbas. « Nous allons continuer intensivement nos efforts dans les jours à venir », a ajouté l'émissaire américain au terme de plus de deux heures de discussions, précisant qu'il rencontrerait de nouveau M. Abbas aujourd'hui.
La haute représentante de l'Union européenne (UE) aux Affaires étrangères, Catherine Ashton, est également arrivée à Ramallah (Cisjordanie) hier, où elle a rencontré M. Abbas tard dans la nuit.
Ces entretiens coïncident avec l'annonce par la Ligue arabe du report d'une réunion au cours de laquelle le chef de l'Autorité palestinienne devait prononcer un discours « très important » et se prononcer sur la poursuite des négociations avec Israël à la suite de la reprise des chantiers dans les colonies juives de Cisjordanie. Le report du 4 au 6 octobre de la réunion de la Ligue arabe, convoquée à la demande du dirigeant palestinien, vise à « permettre au président Mahmoud Abbas d'être présent, au vu des derniers efforts des États-Unis concernant les discussions de paix », a expliqué à l'AFP Ahmad Eissa, porte-parole du secrétaire général de l'organisation Amr Moussa.
Le dirigeant palestinien a « demandé à M. Mitchell de poursuivre ses efforts et exigé l'arrêt total par Israël des activités de colonisation (...) afin de donner au processus de paix la chance qu'il mérite », a pour sa part indiqué Saëb Erakat, principal négociateur palestinien. Il a répété que la partie palestinienne ne souhaitait pas l'arrêt des pourparlers mais celui de la colonisation, réaffirmant : « Mais celui qui décide de poursuivre la colonisation est celui qui décide d'arrêter les négociations. » « Cette position a été exprimée au président américain Barack Obama dans une lettre du président Abbas », a-t-il précisé.
Les nouvelles constructions ont recommencé lundi dans des colonies de Cisjordanie occupée après l'expiration d'un moratoire de dix mois, qu'Israël a décidé de ne pas prolonger malgré d'intenses pressions internationales. M. Abbas, qui a prévenu qu'il ne continuerait pas à négocier sans renouvellement de ce moratoire, a toutefois indiqué lundi qu'il annoncerait sa décision après la consultation des instances dirigeantes palestiniennes, samedi, et la réunion de la Ligue arabe.
Le quotidien israélien Maariv a rapporté mercredi que le président Obama avait proposé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu un nouveau moratoire de deux mois en échange de la fourniture d'armes sophistiquées et l'assurance que les États-Unis bloqueraient toute tentative de discuter de la proclamation d'un État palestinien au Conseil de sécurité des Nations unies. Mais la Maison-Blanche a démenti hier l'envoi d'une lettre en ce sens, après qu'un analyste américain proche de Dennis Ross, lui-même conseiller de l'équipe Obama, eut fait état d'un tel document dans un article en ligne.
Arrivé mardi soir pour sauver les négociations entamées le 2 septembre, M. Mitchell a déjà rencontré M. Netanyahu, qui a souhaité la continuation des « discussions positives » avec M. Abbas, et le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak. Mme Ashton doit pour sa part s'entretenir, après M. Abbas, avec son Premier ministre Salam Fayyad aujourd'hui, puis avec MM. Netanyahu et Barak, selon un porte-parole de l'UE à Jérusalem.  

Netanyahu-Ahmadinejad : un même objectif

Par Émile Khoury | 01/10/2010
Il est clair, aux yeux de nombre d'observateurs politiques, que la question de l'armement hors légalité, quelles qu'en soient la fonction et la destination, ne peut être réglée qu'une fois conclue une paix globale. D'autres pensent qu'un arrangement avec l'Iran sur son programme nucléaire suffirait, mais cela reste peu plausible.
En fait, le processus de paix se heurte toujours à de considérables entraves. En cause, le rejet iranien, efficace à travers le Hamas et le Hezbollah. Mais, tout d'abord, le radicalisme du gouvernement israélien dirigé par Netanyahu. Il a repris les constructions de colonisation, compromettant de la sorte fortement la poursuite de ses pourparlers directs avec l'Autorité palestinienne.
Les Américains pourraient dès lors être tentés d'effectuer une percée de flanc. C'est-à-dire de réactiver le volet syrien, bien plus facile. Sur le plan territorial, les échanges datant de Rabin avaient presque tout réglé. Le Golan serait restitué en entier, et il ne restait plus que le différend sur la rive orientale du lac de Tibériade. Mais il n'y a pas que l'aspect géographique, il y a aussi la politique et la stratégie militaire. Il est désormais exigé de la Syrie qu'elle interdise le transit par son territoire de l'armement que l'Iran fournit au Hezbollah. Mais elle indique que même pour récupérer le plateau, elle s'y refuserait. Parce qu'elle ne veut pas tourner le dos à une résistance libanaise légitime. Et, surtout, parce qu'il n'est pas du tout question pour elle de rompre son alliance organique avec l'Iran. Une association qu'elle a jusque-là préservée soigneusement, en dépit de divergences plus ou moins accentuées sur l'Irak, sur les relations avec l'Arabie saoudite ou même sur le Liban. Or l'Iran précise qu'à la limite, et à la rigueur, il n'objecterait pas à un accord syro-israélien redonnant le Golan à la Syrie, mais à la stricte condition que l'on ne touche pas à l'armement du Hezbollah.
C'est la quadrature du cercle. Le Liban aussi, si on lui restitue Chebaa, ne peut pas donner en échange ce désarmement du Hezbollah qu'Israël exige. Il ne peut même pas, on le voit trop bien, placer cet arsenal sous contrôle de Yarzé, pour qu'à tout le moins il ne soit plus dirigé vers l'intérieur. De plus, il n'est pas en position de contrarier la Syrie et l'Iran, si tant est qu'il y songe.
Un ancien directeur du service oriental du Quai d'Orsay déclarait en 2009 : « Il est tout à fait illusoire, et vain, de rêver de séparer la Syrie de l'Iran », comme les Américains, les Israéliens et certains Occidentaux tentaient de le faire. Le diplomate français ajoutait : « L'alliance entre ces deux pays est d'ordre stratégique. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'elle ne se limite pas au domaine politique, ou encore économique, et l'influence iranienne se fait sentir en Syrie dans les comportements de société comme au niveau culturel. » Pour lui, la montée en puissance de Téhéran est telle, dans toute la région, qu'il ne serait pas vraiment faux de qualifier l'Iran d'autre puissance méditerranéenne.
Bien avant la reprise des négociations, ce spécialiste excluait la possibilité d'un arrangement substantiel entre les Israéliens et les Palestiniens. Il relevait que Netanyahu mettait toujours l'accent « sur une concorde économique permettant d'améliorer les conditions de vie des Palestiniens et de faciliter leurs déplacements. En laissant entendre que pour le reste, pour la paix, on verrait dans dix ou quinze ans ». Diviser pour régner : selon le diplomate français, Israël a délibérément attisé, sinon suscité, la césure palestinienne, en permettant au Hamas de disposer de la bande de Gaza, pour qu'il puisse tenir tête au Fateh. Et faire ainsi capoter les chances de paix.
Visitant Damas il y a quelques mois, le Premier ministre français, François Fillon, déclarait : « Le dossier de l'Iran est lié à la paix et à la sécurité au Moyen-Orient. Cette paix passe maintenant par une phase de changement dans la position du gouvernement iranien. » Façon de rappeler que l'on priait la Syrie d'aider à ce changement. Mais la réponse, enregistrée après les incitations de Hillary Clinton, est venue que la Syrie édifie ses relations en fonction des intérêts de son peuple. Et réitère que sa relation avec l'Iran est aussi indéfectible que stratégique.  

La France s'attèle à jouer un rôle de médiateur dans l'échange des prisonniers palestiniens

Jeudi, 30 Septembre 2010 18:42 
Farsnews – L'ambassadeur français, en Palestine occupée, a déclaré avoir déployé de nouveaux efforts pour jouer un rôle d'entremetteur dans l'échange des prisonniers entre le Hamas et Israël.
Christophe Bigot a rencontré la famille de Gilad Shalit et les partisans de ce dernier, qui ont observé un sit-in, devant le domicile du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, pour les informer des efforts qu'il avait déployés, pou afin d'obtenir la libération de ce soldat israélien, qui est, également, un ressortissant français.

Un adolescent palestinien torturé et assigné à résidence par les sionistes

Jeudi, 30 Septembre 2010 21:03 
IRINN - Un jeune palestinien après avoir été torturé pendant 8 jours, par le régime sioniste est maintenant assigné à résidence. Combe d'ironie, les sionistes ont condamné sa famille à verser une amende. Le jeune palestinien a également été interdit pour 5 mois de se rendre au lycée, d'être présent sur les  lieux publics et même de voir ses parents. Il a été accusé de jeter des pierres qux sionistes. Dans ce contexte, les responsables judiciaires palestiniens ont affirmé que l'assignation à résidence de ce jeune palestinien était tout à fait illégale.  
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Le Parlement européen dément les rumeurs autour de l'essor des relations avec Israël

Jeudi, 30 Septembre 2010 21:06 
IRIB - Le parlement européen a rejeté les rumeurs, propagées autour de la promotion des relations Israël/Europe, a-t-on appris de la chaîne de télévision Al-Alam. Le parlement européen a levé le ton contre le laxisme d'Israël à l'égard des demandes successives de prolonger le moratoire sur la colonisation. " Au moment où Israël refuse catégoriquement la suspension temporaire de la colonisation dans les territoires occupés, embellir les rapports bilatéraux sont exclus. L'eurodéputé irlandais, De Rossa qui préside le groupe parlementaire européen, ayant pour le devoir d'élargir les relations avec le Conseil législatif palestinien a dénoncé, dans un communiqué, les politiques du régime de Tel-Aviv pour ajouter que dans de telles circonstances, il n'y avait aucune possibilité pour promouvoir le niveau des relations avec Israël.  
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Damas: Le Hamas se réunit avec 11 factions palestiniennes

[ 30/09/2010 - 09:07 ]
Damas - CPI
Onze factions palestiniennes se sont réunies, à Damas, le mercredi soir 29-9, sous la direction du chef du bureau politique du Hamas,  Khaled Mechaal, en discutant  les dossiers épineux et actuels de la scène et la situation palestinienne, notamment le dossier de la réconciliation nationale, les négociations, la colonisation étendue dans les territoires palestiniens occupés et la décision criminelle et raciste de l’occupation d’expulser les autochtones du quartier Cheikh Jarrah, dans la ville sacrée d’al-Qods occupée.
Des représentants des factions palestiniennes dont le Secrétaire général du Djihad islamique, Ramadan Challah ont participé dans la réunion.
 La réunion intervient à la lumière de la dernière escalade sioniste et les bombardements provocateurs de la bande de Gaza, ainsi que la poursuite de la politique des extensions colonialistes, de la confiscation de terres palestiniennes, de la judaïsation de Jérusalem (Al Qods occupée) et les lieux saints islamiques, particulièrement durant le maintien de l'autorité de Ramallah, l'option des négociations directes avec l’ennemi occupant.
« Les négociations avec l'occupation sioniste ne vise, en fait, qu’à couvrir les plans agressifs et très dangereux  de l'occupation menaçant toute la région, liés aux agendas américano-israéliens, car ils fournissent une aide essentielle pour sauver l'isolement de l'entité criminelle sioniste », ont souligné les factions palestiniennes lors d’une conférence précédente leur refus décisif à la reprise de ces  pourparlers.
Le Bureau politique du Hamas  a reçu, la semaine dernière, le point de départ pour la mobilisation du dossier de  la  réconciliation nationale, à travers une réunions d’une délégations de Fatah avec celle du Hamas, où plusieurs dirigeants palestiniens ont exprimé leurs aspirations d’une proche réalisation de la réconciliation affirmant des mesures avantageuses à cet égard.

Le Conseil des droits de l'homme de l'Onu adopte une résolution condamnant l'entité sioniste

[ 30/09/2010 - 09:40 ]
Genève – CPI
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a adopté une résolution avec une majorité de ses membres concernant les résultats du rapport de la commission internationale en concluant qu'il existe «des preuves claires» qui permettront de condamner et poursuivre l' entité sioniste, sur une base juridique après son attaque sanglante contre "la flottille de la liberté", qui se dirigeait vers la bande de Gaza sur une mission humanitaire, avant quatre mois.  
30 pays ont voté pour une résolution proposée par le Pakistan au nom de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI), 15 pays se sont abstenus dont l'Union européenne, alors que les Etats-Unis se sont opposés à cette résolution .
La Commission d'enquête établie par le Conseil qui comprend trois enquêteurs a dit dans son rapport, avant six jours, que les forces navales de l'occupation sioniste a violé la loi internationale et les droits de l’homme en attaquant, assassinant et torturant des solidaires pacifistes qui se trouvaient sur le bateau «Marmara», tout en qualifiant le siège sioniste contre les habitants de Gaza, d’illégal.
Le rapport a été fondé sur l'article n°147 de la Quatrième Convention de Genève concernant la protection des personnes civiles en temps de guerre.

L'occupation décide de s'emparer de 66 dunums des terres agricoles d'un village à al Khalil

[ 30/09/2010 - 09:21 ]
Al Khalil – CPI
Les autorités de l'occupation israélienne ont décidé, le mercredi 29/9, de s'emparer des dizaines de dunums des terres agricoles du village de Tafouh à l'ouest de la ville d'al Khalil (Hébron ) en Cisjordanie occupée.
Des sources locales ont déclaré qu'une force militaire sioniste a accompagné l'officier de la planification à la direction civile sioniste lorsqu'il a donné des ordres aux Palestiniens dans le village d'arrêter la construction et d'évacuer plus de 66 dunums dans la zone de Khelat Banat Hatem.
Les sources ont ajouté que la décision sioniste a ordonné l'évacuation et l'arrêt immédiat de la construction sur plus de 28 dunums des terres possédées par les citoyens Nadhmi Hareiz et Thaier Abdul-hadi Qawassimi qui possède 38 autres dans le but de les annexer à un broyeur d'un colon sioniste.
"Les propriétaires des terres ciblées possèdent tous les papiers qui confirment qu'elles sont des privées palestiniennes spéciales et démentent les allégations de l'occupation prétendant leur possession à l'état sioniste", ont ajouté les sources.
Ls forces occupantes avaient décidé dernièrement de mettre la main et de s'emparer de plus de 44 dunums des terres agricoles de la famille d'al-Kamaissa dans la même zone.

13% des officiers de l'armée sioniste vivent dans les colonies en Cisjordanie

[ 30/09/2010 - 10:13 ]
Al Nassera -CPI
Une étude statistique réalisée par le magazine "camp" de l'armée sioniste, a souligné qu'environ 13% des officiers de l'armée sioniste, vivent dans des colonies construites sur les territoires occupés de la Cisjordanie.
« La majorité de ces agents de «colons»  vivent dans la colonie de "Eli"  dans le sud de la ville de Naplouse, au nord de la Cisjordanie », a ajouté l’étude dont ces conséquences ont été  publiées sur le journal hébreu « Haaretz » , notant que près de 39% de ces officiers sont alliés aux deux brigades militaires "Golani" et "Nahal".
Les résultats de cette étude susdite ont souligné que la brigade militaire de « Golani » a enregistré le plus grand nombre de ses agents qui vivent dans les colonies, en atteignant 20% par rapport à 19% dans la brigade de « Nahal »

Des colons juifs appellent à détruire une mosquée dans la ville de Bourine au sud de Naplouse

[ 30/09/2010 - 11:05 ]
Naplouse – CPI
Des colons juifs ont appelé à détruire une mosquée dans la ville de Bourine au sud de Naplouse, au nord de la Cisjordanie occupée, en collant des affiches incitant à le faire.
Ghassan Daghlas, responsable du dossier de la colonisation au nord de la Cisjordanie, a déclaré aujourd’hui jeudi 30 septembre, que les colons qu’il soupçonne être plusieurs, ont collé des affiches contenant des slogans attirants, appelant à détruire la mosquée.
Il a précisé que les colons ont commencé à coller des affiches aux intersections des routes, dans lesquelles ils appellent à détruire la mosquée. Elle se situe dans le centre d’un quartier résidentiel, dans un village qui subit quotidiennement les agressions des colons.
Il faut noter que l’affaire de cette mosquée est examinée dans les tribunaux sionistes, puisque les autorités de l’occupation ont décidé de la détruire depuis un certain temps. Les colons ont lancé des attaques contre des mosquées dans les villages ruraux du sud de Naplouse, en brûlant deux d’entre elle cette année dans le village de Yassouf, et celui de Lubban Sharqiya, et en écrivant des slogans racistes sur une troisième à Hiwara.

Des appels jordaniens pour boycotter des manifestations sportives de normalisation avec l'occupation

[ 30/09/2010 - 10:50 ]
Amman - CPI
La Commission exécutive jordanienne pour la protection de la patrie et la lutte contre la normalisation a exprimé sa condamnation à la manifestation de course à vélo organisée par l'association "Les Amis», avec la participation de la Fédération israélienne de bicyclettes, entre le 08/10/2010 et le 10/10/2010, à partir de la vallée du Jourdain, à Bissan.
La commission a dit dans une déclaration dont le Centre Palestinien d'Information a reçu une copie, le jeudi 30/9 : "Cette manifestation suspecte - quels que soient ses buts annoncés et qui va affecter négativement sur la région du fleuve du Jourdain- est une activité de normalisation condamnée, qui coïncide avec l'escalade des agressions sionistes contre le peuple palestinien, dont les expulsions forcées des Palestiniens et la démolition de leurs maisons, ainsi que l’arrestation des enfants et jeunes citoyens, le pillage de leurs terres, la judaïsation des lieux saints, et l'insistance sur un Etat juif pour expulser les habitants autochtones, à al-Qods et les autres villes palestiniennes.
Le président de cette commission, Hamza Mansour, a appelé à boycotter cette manifestation, ainsi que l’encerclement et l’isolement des organisateurs, en disant: «A partir de notre devoir national, arabe et islamique, nous condamnons ces pratiques de normalisation, en appelant les gens conscients de notre peuple jordanien qui s’attachent à leurs valeurs et constantes nationales à boycotter cette manifestation sportive et toutes les autres activités de normalisation, en encerclant, isolant et démasquant ceux qui appellent à de tels rapprochements jusqu’à ce qu’ils reviennent à leur conscience et travaillent pour soutenir les causes et questions de notre nation et non pas de servir les intérêts de l’ennemi sioniste occupant.

La résistance est un choix stratégique et nous refusons la coordination sécuritaire

[ 30/09/2010 - 10:42 ]
Gaza – CPI
Le mouvement de la Résistance populaire a renouvelé sa promesse de poursuivre le choix de la résistance et du Djihad comme une option stratégique pour la libération de toute la Palestine du fleuve à la mer.
Il a affirmé son rejet « ferme de toutes les formes de négociations directes ou indirectes, et de coordination sécuritaire avec l'ennemi sioniste » en considérant qu'elles sont « absurdes et un mépris pour le sang des martyrs, les sacrifices de notre peuple, un gaspillage des droits, et une liquidation de la question palestinienne ».
Dans son communiqué publié le mercredi 29/9, à l'occasion de son 10e année depuis son lancement, le mouvement à insisté sur le fait que l'affaire de retour des réfugiés palestiniens est un droit légitime garanti pour tout palestinien dans le territoire ou ailleurs. Et que la cause des réfugiés est l'un des principes du peuple palestinien qu’il n'est donc pas permis d’aliéner, et personne n’a le droit d'abandonner ou de compromettre le droit au retour, car « celui qui l'abandonne, aura vendu sa patrie, et les droits de son peuple », selon le communiqué.
Le mouvement a considéré que les captifs sont la prunelle de leurs yeux, en ajoutant que « nous ne nous reposeront que lorsqu’ils seront libérés, et leurs liens brisés, afin qu’ils continuent avec leur peuple et leurs frères la voie du Djihad et de la résistance ».
Il a réitéré son appel à toutes les factions palestiniennes pour s'unir derrière le drapeau de la résistance, mettre fin aux désaccords palestiniens internes, réunifier la patrie, et hâter la signature de la réconciliation pour faire face à l'ennemi sioniste.
Il a également appelé la nation arabe et islamique à soutenir les Palestiniens et les résistants par tous les moyens possibles.

Hamas appelle à des rassemblements au centre de Gaza pour refuser les négociations

[ 30/09/2010 - 13:38 ]
Gaza – CPI
Le mouvement du Hamas a appelé les habitants du centre de Gaza à participer à des marches populaires qui seront organisées après la prière de vendredi 1er octobre, sur l'avenue de Salah Eddine.
Youssef Farahat, porte-parole du Hamas au centre de la Bande de Gaza, a annoncé jeudi dans une déclaration de presse, que ces rassemblements se tiendront pour exprimer le refus des négociations inutiles qui ont lieu alors que le sang est versé et que la judaïsation et la colonisation continuent, ainsi que par solidarité avec nos détenus héros dans les prisons de l'occupation.
Il a appelé les Palestiniens dans cette ville à la participation massive à ces rassemblements pour « exprimer le rejet de notre peuple de toutes les tentatives de liquidation de la question palestinienne et d’abandon des droits légitimes ».
Il est prévu que ces marches partiront de la mosquée d'al-Qassam et d'al-Kabir dans le camp de Nussirat et de Boureidj vers l'avenue de Salah Eddine où sera prononcé le discours du Hamas.

L'occupation a utilisé des armes toxiques durant les affrontements de Selwan

[ 30/09/2010 - 12:17 ]
Al-Qods occupée – CPI
Les participants dans la conférence organisée par le comité de défense de Selwan et le centre médiatique d'al-Qods ont demandé hier, mercredi 29/9, la formation d'une commission internationale pour enquêter sur les types de bombes utilisées par les forces occupantes contre les manifestants et les citoyens palestiniens lors des derniers affrontements de la semaine dernière dans la ville occupée d'al-Qods.
En présence de personnalités religieuses et nationales, la conférence a révélé que les forces de l'occupation israéliennes ont utilisé des bombes de gaz et assourdissantes périmées, qui laissent des dommages significatifs comme la fatigue, la fièvre, des vomissements, de l'essoufflement, et des effets affectant l'environnement à long terme.
Le président du haut conseil islamique, Cheikh Ekrima Sabri, a déclaré : « Il n’y a pas de différence entre les troupeaux de colons sionistes et les forces occupantes parce qu'ils travaillent selon une même stratégie visant à judaïser la ville occupée d'al-Qods, et à contrôler ses lieux saints ». Il a affirmé que les mesures sionistes « s'opposent à toutes les lois et les normes internationales qui interdisent l'utilisation de gaz et d’armes toxiques ».
Il a souligné la nécessité de la stabilité et de l'union face à l'attaque sioniste.
Un membre du comité de la défense des terres de Selwan, Fakhri Abou Diab, a déclaré qu'il avait remarqué l'état de santé des résidents après le lancement des bombes sionistes entre les maisons, dans les ruelles, et sur les manifestants. Certains d'entre eux ont été transportés vers des hôpitaux pour y être soignés, et "nous avons été informés qu’ils avaient été blessés par intoxication".
« Nous avons regroupé les bombes lancées par les forces occupantes pour connaitre leur type, et nous avons découvert que leur validité avait expirée depuis plus d'une année ou six mois. De plus, les médecins ont affirmé que les gaz présents dans ces bombes se sont oxydés, et causent de graves dommages sur l'homme et l'environnement », a ajouté Abou Dhiab.
De son côté, le directeur du centre d'information de Wad Halwa, Gawad Siam, a informé de l'augmentation de « l’arrogance des colons sioniste et de leurs gardiens à Selwan », où ils utilisent leurs armes hasardeusement contre les résidents du village, blessant plusieurs d’entre eux.
Il a rappelé l’incident qui a causé le martyre du jeune palestinien Samir Sarhan, en rejetant les allégations de l'assassin qui a été libéré plusieurs heures seulement après l'enquête.
Il a affirmé que le martyr Sarhan a été assassiné de sang froid, la rue n'était pas fermée et la voiture du tueur n'était en panne, selon ce qui a été montré dans la vidéo diffusée par la deuxième chaîne de la télévision sioniste.
De plus, le directeur du centre médiatique d'al-Qods, Mohamed Sadiq, a demandé la formation d'une commission  internationale  pour enquêter sur les types d’armes utilisés par les forces occupantes dans les quartiers d'al-Qods au cours de cette période. Il a affirmé : « Al-Qods est devenu un laboratoire pour tester des armes, des substances gazeuses, et des balles, ainsi qu’une arène pour les utiliser de manière aléatoire par les forces occupantes ».
Enfin, le vice-président de la fédération des secours médicaux arabes, Rajeh Hourine, a attiré l'attention sur la décision du tribunal central à Tel-aviv en 2005, qui a affirmé que le gaz lacrymogène est une substance très toxique lancée sur les gens afin de leur causer des dommages volontaires. En effet, le gaz lacrymogène a été reconnu comme substance chimique toxique, et cette décision a été approuvée par la Cour suprême sioniste en 2006.

Le port historique d'Akka est menacé de judaïsation

[ 30/09/2010 - 12:56 ]
Sawt al-Haqq – CPI
La ville d'Akka subit une campagne acharnée de judaïsation par les organisations sionistes qui veulent la vider de ses 20000 habitants arabes, neuf ans après l'annonce que la ville fait partie du patrimoine mondial de l'Unesco.
Le prétendu "Département des terres d'"Israël" a annoncé un nouveau projet qui vise à drainer de la mer 100 acres dans le quartier de Barbour et du port des pêcheurs limitrophe à la vieille ville qui n'est pas habitée par les colons sionistes, mais par plus de 5 000 citoyens arabes.
Le responsable du mouvement islamique dans la ville d'Akka, Cheikh Mohamed Madhi, a déclaré que le projet de la construction sur les plages d'Akka ne menace pas seulement le patrimoine mondial, mais il représente également une menace réelle contre la présence arabe et islamique.
Il a déclaré que les autorités de l'occupation israélienne ignore les habitants de cette région, et que cette mesure contre les arabes de ‘Akka de manière rodée et organisée fait partie de la judaïsation et de la modification du caractère historique de la ville arabe.

500 enfants palestiniens arrêtés chaque année par l'armée israélienne

[ 30/09/2010 - 12:17 ]
Ramallah - CPI
« Les autorités de l’occupation israélienne a pris comme choix prioritaire d’arrêter les enfants mineurs palestiniens, et les pratiques oppressives quotidiennes de leurs forces dans les territoires palestiniens occupés le prouvent », a révélé une organisation juridique palestinienne.
 L'organisation «Ansar Al Asra"(les souteneurs des prisonniers) a indiqué aux conventions internationales sur les droits de l'enfant, et la nécessité de fournir une protection à lui dans une vie de dignité, et protégée par certaines lois militaires privées et créées et qui seront devenues chez l’occupation une série de règles racistes permettant à arrêter et torturer les enfants palestiniens mineurs (âgés moins de 18 ans).
Elle a attiré lors d’un communiqué publié aujourd’hui, le jeudi 30/9, que les forces de l’occupation poursuivent une politique d'intimidation des enfants depuis la première Intifada en 1987,  surtout que les condamnations  internationales continuelles ne lui empêchent pas à cesser  cette approche inhumanitaire, soulignant la nécessité d'une protection internationale , surtout pour les enfants soumis aux pratiques sauvages, violations, arrestations et assassinats.
 « Environ 500 mineurs, âgés moins de 18 ans,  ont été arrêtés par an », a révélé l’organisation, notant que c’est une violation très flagrante contre les  lois internationales à propos des droits de l'homme.
L’organisation juridique a souligné ainsi que plus de 3500 enfants palestiniens ont été enlevés, depuis le déclenchement de l'Intifada d’al-Aqsa en Septembre 2000, confirmant que 310 enfants prisonniers souffrent énormément sous des conditions dégradées de tortures, de négligence médicale, dans les geôles de l’occupation qui les traite comme des « terroristes ».
 « L’occupation israélienne a établi des lois racistes exercées sur les enfants palestiniens, limitant l’âge du mineur de moins de 16 ans, contrairement chez celui des enfants sionistes qui a été déterminé de moins de 18 ans », a ainsi contesté l’organisation juridique contre le racisme des autorités occupantes qui agressent les mineurs palestiniens.
 L’organisation palestinienne chargée des droits de l’homme, notamment de l’enfance a dévoilé que l’occupation pratique la loi 132 qui permet l’arrestation des mineurs palestiniens et de les poursuivre dans des tribunaux militaires sionistes, indiquant aux violations et crimes sionistes perpétrés au sein des enfants palestiniens dont les tortures, les insultes, les menaces d’abus sexuels et de meurtre, leur emprisonnement avec des adultes et des criminels, les menaces de se venger de leurs familles, de les exposer à la terreur, en  visant à influer sur leur volonté et de les pousser à  perdre leur comportement psychique une fois pour toute.

Zahalka appelle l'Inde à cesser sa coopération militaire avec l'entité sioniste

[ 30/09/2010 - 13:43 ]
Panorama – CPI
Dr. Jamal Zahalka, député arabe à la Knesset sioniste, a appelé à activer une campagne politique pour cesser la collaboration militaire entre l'Inde et l'état de l'occupation, en soulignant que l'Inde est devenu le plus grand importateur d'armes israéliennes.
"L'occupation exploite les revenus de ce commerce pour financer ses agressions contre les Palestiniens et les peuples de la région", a-t-il ajouté.
Zahalka a tenu ces déclarations lors de sa participation à la conférence intitulée "Une paix juste pour la Palestine" qui s'est tenue la semaine dernière, dans la capitale indienne, New Delhi. Y ont participé des professeurs, des intellectuels, des parlementaires et des représentants des organisations solidaires avec le peuple palestinien en Inde, et des délégations du Bangladesh, des Philippines, du Nicaragua, du Canada, et d'autres.

Al–Qassam : Nous avons exécuté 4300 opérations et présenté 1655 martyrs durant l'Intifada d’Al-Aqsa

[ 30/09/2010 - 14:22 ]
Gaza - CPI
Les brigades du Martyr Azzedine Al-Qassam, l’aile militaire du Mouvement Hamas a déclaré dans ses statistiques à l'occasion du dixième anniversaire de la seconde Intifada d'Al Aqsa, qui a coïncidé avec le mardi 28/9, que ses résistants ont tué ces années 906 sionistes dans plusieurs opérations militaires contre l’ennemi occupant.
 Les brigades ont souligné également dans ces statistiques qui ont été publiés sur son site électronique, qu’elles ont présenté 1800 martyrs dont 1655 sont tombés durant l’Intifada d’Al-Aqsa.
A propos des attaques effectuées pendant l'Intifada, elles ont déclaré qu’elles ont effectué 4300 opérations, dont 61 attentats martyrs, 230 affrontements armés, 33 incursions, 420 opérations d’explosion, 90 cas de ciblage, 146 embuscades, et 25 attaques contre des objectifs sionistes.
Les brigades ont mis en lumière que les opérations martyres de grandes qualités menées par ses résistants comme celle de l’ "Hôtel Park",  qui a été exécutée par Abdel-Basset Ouda, a fait 36 morts sionistes et environ 190 blessés, en plus des dizaines d'autres opérations martyres ont été effectuées durant cette période.
Al-Qassam ont noté qu'ils ont réussi, durant l'Intifada, à créer l’équilibre, malgré toutes les tentatives de poursuite, d’arrestation et d’assassinat, en indiquant que ses résistants ont réussi à frapper, et avec les moyens possibles qu’ils ont pu créer, plusieurs buts sionistes, dont le bombardement des colonies, des bases et sites militaires, ainsi que des endroits et points stratégiques .
Les brigades ont montré les roquettes Qassam ont atteint au cours de la guerre sioniste contre la Bande de Gaza, durant la «Bataille du Forkane», des objectifs dans les profondeurs de l'entité sioniste à une distance de 55 kilomètres de la Bande.
Selon les statistiques, les résistants d’Al-Qassam ont pu cibler des colonies et des objectifs sionistes avec 8000 roquettes et missiles, dont 2600 roquettes de type «Qassam», et 300 roquettes de type «Grades».
Les brigades ont souligné que ces missiles et roquettes ont été la cause principale du retrait des forces occupantes de la Bande de Gaza, en septembre 2008, et sa défaite durant la «Bataille du Forkane».
En ce qui concerne les pertes dans les rangs des Brigades d’al -Qassam, elles ont déclaré avoir présenté 906 martyrs et plus de 4513 blessés.
Al-Qassam ont indiqué également à l’opération militaire remarquable qui a permis de capturer le soldat israélien, "Gilad Chalit", de l’intérieur de son char blindé, le 25 Juin 2006, sur les frontières de la Bande de Gaza, en réussissant à le garder pendant toute cette période, afin de l'échanger contre les prisonniers palestiniens.