mardi 15 février 2011

Palestine, Israel, ce que j’ai vu (1ère partie)

Témoigner des conditions de vie des Palestiniens dans les Territoires occupés, sonder les sociétés et les modes de vie palestinien et israélien, tels étaient les objectifs de ce voyage dans une région, le Proche-Orient, théâtre d’un des plus vieux conflits de colonisation du monde. Compte-rendu de voyage.
Palestine, Israel, ce que j’ai vu (1ère partie)
Tel Aviv le 15 avril 2010. A l’aéroport international David Ben Gourion, l’accueil est tout sauf avenant et les questions de la police des frontières israéliennes s’apparentent à un interrogatoire : «Que venez-vous faire en Israël? D’où venez-vous ? Qui allez-vous rencontrer ? Avez-vous de la famille ici ? Où allez-vous résider ?» Les regards sont inquisiteurs, les visages sévères, le ton sec. Je réponds que je suis marocain. «Vous êtes juif alors ?...»,  «Non, musulman, je viens pour tourisme et en pèlerinage à la Mosquée Al Qods». J’apprends plus tard, par la presse locale, que cet accueil à vous donner envie de repartir dare-dare est réservé à la plupart des étrangers ; que je m’en tire plutôt pas trop mal, n’ayant pas été amené à me dénuder, ne m’étant pas fait palper et, aussi, ne m’étant pas fait refouler. Selon le Jérusalem Post, l’accueil fait aux étrangers est «humiliant» et «dégradant» : «300 étrangers sont retenus à l’aéroport Ben Gourion chaque jour, soit environ 110 000 sur une moyenne annuelle de 2,2 millions de visiteurs (…) 1 600 personnes sont renvoyées chaque année dans leur pays d’origine».
Bien sûr, je n’ai pas dévoilé que j’effectuais un reportage sur les conditions de vie des Palestiniens en Israël et en Territoires occupés et pour participer à la 5è Conférence de Bil’in sur la Résistance non violente qui s’est tenue du 21 au 23 avril 2010.
En septembre 2007, la Cour suprême isréalienne donnait déjà raison aux 1 800 habitants de Bil’in
Bil’in est un petit village d’à peine 1 800 âmes, situé à quelques encablures à l’Ouest de Ramallah. Ce petit village si dérisoire est un véritable casse-tête pour les autorités israéliennes, ses formes de combat fort inventives et ininterrompues causent un grand souci politique et d’image à Israël, et la notoriété de Bil’in ne cesse de grandir au plan international. Tout commence en 2005 lorsque l’armée israélienne vient ériger en plein cœur des terres du village son mur de barbelés et une ceinture électronique privant le village de près de 60% de ses terres cultivables au profit de nouvelles colonies. La réaction ne se fait pas attendre, les habitants entrent en résistance… permanente ! Ainsi, tous les vendredis depuis cette date (et pas un de raté à ce jour), une manifestation sera organisée devant le mur de barbelés, face à l’armée. Pas de jets de pierres, pas d’armes, pas d’insultes, pas de violence, seulement des slogans pour la liberté et l’indépendance de la Palestine et des appels aux militaires -en hébreu- à ne pas réprimer une manifestation qui se veut pacifique et non violente. Mais les militaires ne l’entendent pas de cette oreille. Dès que les manifestants parviennent à portée de tir les bombes commencent à pleuvoir. Elles sont soit assourdissantes, soit lacrymogènes, soit asphyxiantes. Mais il y a également des tirs de balles en caoutchouc et, parfois, des armes inconnues testées directement sur la population. Cela a été le cas des chars en forme d’orgues de Staline capables de tirer 30 à 60 bombes d’un coup, en zigzag, afin de ratisser en largeur et en profondeur et ne rater ainsi aucun pan de la manifestation ! Il y a donc souvent des blessés et, en 2009, la mort de Bassam Abu Rahma, frappé par une bombe lacrymogène tirée en plein cœur et en flux tendu au mépris des règles internationales. Bassam était connu pour sa joie de vivre et pour être toujours le premier à empêcher les enfants palestiniens de jeter des pierres contre les militaires, en expliquant sans cesse qu’il s’agissait là d’une lutte non violente et qu’il ne fallait pas donner aux militaires un prétexte pour réprimer. La famille Abu Rahmah, parmi celles des notables de Bil’in, paye cher son engagement : nombre de ses membres sont en prison et, après la mort de Bassam un an plus tôt, ce fut au tour de sa sœur Jawaher de succomber sous les bombes asphyxiantes ce dernier vendredi de l’année 2010.
Mais revenons au début de la résistance non violente, en 2005. Les manifestations de protestation ont été, pendant longtemps, quotidiennes avant de devenir hebdomadaires afin de ne pas épuiser les capacités de résistance. Le combat des villageois se structure donc progressivement. Ils créent un Comité populaire et établissent la résistance non violente comme forme de lutte stratégique. Ils engagent en parallèle un combat juridique en allant porter plainte auprès de la Cour suprême israélienne qui, en septembre 2007, leur donne raison en exigeant une modification du tracé de la barrière de séparation. Lequel tracé, précise son arrêt, ne devra inclure ni les terres cultivables de Bil’in ni la colonie de peuplement de Modi’in Illit, jugée illégale.
Décidés à suivre le chemin tracé par Gandhi et Martin Luther King, les habitants de Bil’in décident d’organiser une conférence anniversaire annuelle, agaçant colons et militaires, mais forçant l’admiration de par le monde. Ainsi des personnalités internationales viendront en nombre leur octroyer leur soutien. De l’ancien président américain Jimmy Carter, initiateur des accords de paix entre Israël et l’Egypte, au révérend Sud-africain Desmond Tutu, en passant par le petit-fils de Martin Luther King, la nièce de Gandhi, l’ambassadeur Stéphane Hessel, juif français, 93 ans, rescapé du camp de Buchenwald, rédacteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme... et tant d’autres. On comptera parmi les soutiens prestigieux celui de Mme Corrigan Maguire, lauréate irlandaise du Prix Nobel de la Paix en 1976 (blessée à la jambe par une balle en caoutchouc à Bil’in en 2007) ; celui de Mme Luisa Morgantini, vice-présidente du Parlement européen ou encore d’intellectuels israéliens connus et reconnus tels Uri Avneri, Ilan Pappe, Michel Warshawski…
Israël se sent piégé : les vidéos de la répression circulent sur You Tube visionnées par des millions de personnes ; les conférences attirent des personnalités du monde entier venues soutenir le combat de Bil’in. Même des israéliens, jeunes et moins jeunes, abondent par centaines pour participer aux manifestations du vendredi… Impossible d’arrêter la contagion.
De plus en plus de villages dans le sillage de la protestation non violente initiée à Bil’in
Alors Israël réprime à tout- va. Les exactions et les mesures d’intimidation à Bil’in se multiplient, de même que les arrestations. Entre juin et décembre 2009, 34 personnes ont été arrêtées. Dans la nuit du 7 au 8 février 2010, les locaux de «Stop the wall» à Ramallah ont été mis à sac. Quelques semaines avant la tenue de la conférence, les têtes du Comité populaire de Bil’in chargés de l’organisation sont arrêtées, les descentes nocturnes des militaires  se multiplient et les maisons sont parfois saccagées, malgré la présence en nombre de militants internationaux et israéliens venant s’installer chez les villageois pour empêcher les arrestations et les destructions et témoigner de la répression. Surtout, de plus en plus de villages s’inscrivent dans la stratégie de «Résistance non violente de Bil’in» : ainsi de Ni’lin, Nabiy Salih, Al Ma’asara, Beit Douku, Derkadis, Cheikh Jarrah à Jérusalem, Beit Jalah à Bethléem… 45 villes à ce jour participent à la manifestation non violente rituelle du vendredi, les manifestations des villes et villages chrétiens ont lieu le samedi. Et les plaintes affluent par dizaines auprès de la Cour suprême israélienne. Le 19 février 2010, un millier de personnes démontent 40m du mur de séparation. La 5e Conférence semble promise à un triomphe. Il est prévu l’afflux de plus d’un millier d’internationaux. Les autorités israéliennes paniquent, politiques et militaires en tête…
Mais c’était sans compter avec le volcan islandais. Son entrée en éruption, le 20 mars 2010, provoque la fermeture de plusieurs dizaines d’aéroports en Europe, cloue au sol des centaines d’avions, et par là même le millier d’internationaux prévu : sur les 120 français ayant acheté leurs billets Paris/Tel-Aviv, seuls 25 parviendront à destination. Idem à peu de choses près pour les Anglais, les Italiens, les Espagnols, les Allemands… Quant aux centaines de sympathisants israéliens, avec la multiplication des villages manifestant le vendredi, ils doivent, n’ayant pas le don d’ubiquité, s’éparpiller sur les différents sites ; ils seront près de 500 à manifester leur soutien aux Palestiniens dépossédés de leurs maisons à Cheikh Jarrah, quartier de Jérusalem.
Les représentants diplomatiques de 20  nations... mais pas ceux des pays arabes
La présence à la Conférence est donc moins nombreuse que prévu, mais elle compte pour la première fois les responsables diplomatiques de plus de 20 pays, dont les Etats-Unis, l’ONU, le Mexique… et la France, en la personne de son consul général à Jérusalem Frédéric Desagneaux. Comble de l’ironie, aucun pays arabe n’est représenté ! Et, côté médias, aucune télévision occidentale, malgré les nombreux efforts entrepris auprès d’eux en ce sens.
La conférence est présidée par Luisa Morgantini, vice-présidente du Parlement européen, et inaugurée par un long discours du Premier ministre palestinien Salam Fayyad qui affirme que la résistance palestinienne a fait le choix stratégique, grâce à Bil’in, de la résistance non violente. Il rappelle que 10 000 Palestiniens, dont des enfants de 16 ans, sont détenus dans les prisons israéliennes et qu’ils méritent une campagne de protestation digne de celle accordée au prisonnier de guerre franco-israélien Guilat Shalit. Il souligne qu’un plan de 1 000 projets de développement a été clôturé début 2010 et que la réalisation d’un 2e plan de
1 000 autres projets d’infrastructure doit à son tour être achevée d’ici la fin de l’année. Il prévient : «Nous avons résisté depuis plus de 40 ans à l’occupation, Israël doit réaliser que nous ne céderons jamais».
Suivent les témoignages de nombreuses associations étrangères venues témoigner leur soutien au combat de Bil’in. Puis les représentants des principales forces constituant l’OLP(*), ainsi que, pour la première fois, un représentant du Hamas, dialoguent à cœur ouvert face au public. La qualité et la franchise du débat sont un démenti à l’absence de démocratie au sein de la résistance palestinienne. Bien que la plupart des intervenants tiennent à réaffirmer le droit des Palestiniens à la lutte armée, inscrite dans le droit international, tous affirment le choix de la résistance non violente comme choix de lutte stratégique. Gaza, la prison à ciel ouvert, présente en duplex, témoigne de ses blessures : plus de 1,5 million de personnes isolées dans la faim et le dénuement, 503 morts par cause du blocus, pas d’électricité, ni d’eau, famine et maladie…
La prestation de l’archevêque orthodoxe Mgr Theodosios Atallah Hanna est imposante. Il s’emporte contre les militaires israéliens qui souillent églises et mosquées -j’ai été moi-même interpellé à l’intérieur de la Mosquée Al Aqsa par 2 militaires israéliens, qui n’ont même pas pris le soin de se déchausser, venus me demander les motifs de ma présence. Témoignant contre «les groupes juifs qui développent en hébreu un discours raciste contre les Arabes et les Musulmans, soi-disant justifié par la Bible et leurs livres sacrés», dénonçant «les mensonges des prospectus touristiques israéliens qui nient l’histoire et l’identité chrétienne, musulmane, arabe et palestinienne d’Al Qods», l’archevêque tonne : «Al Qods est la ville des 3 religions monothéistes unifiées dans le respect réciproque, elle sera la capitale de l’Etat palestinien».
Mais pendant la conférence même, les bulldozers israéliens envahissent Beit Jalah, près de Bethléem, pour y arracher les oliviers palestiniens et annexer de nouvelles terres de 78 Palestiniens expulsés. Une dizaine d’israéliens et d’internationaux italiens et français partiront donc de Bil’in en urgence pour essayer de faire obstruction… Mais la dispersion y sera musclée.
Le Consul français «déplore» mais ne condamne pas !
Vers 13h, vendredi, à la sortie de la mosquée, quelques centaines de manifestants de toutes nationalités prennent le départ pour le mur de barbelés marquant la frontière établie par l’armée. La manifestation est bon enfant. Les soldats pourraient la regarder avec sourire, voire condescendance… mais les voies de la répression sont impénétrables. A peine les premiers rangs sont-ils parvenus aux abords de la barrière de sécurité que les militaires israéliens balaient la foule de bombes assourdissantes, de gaz asphyxiants et de bombes lacrymogènes, dont plusieurs sont tirées à flux tendu, ce qui est interdit par les lois internationales, avec pour but évident de blesser. S’ajoutent les tirs de balles en caoutchouc. La foule se disperse. Puis une clameur, un homme est blessé. L’ambulance déboule toutes sirènes hurlantes. Je vois un jeune Palestinien le front fendu par une bombe lacrymogène soulevé par les ambulanciers pour être transporté vers l’hôpital le plus proche. Un peu plus loin un autre blessé, italien, le bras droit gravement brûlé par les éclats d’une bombe lacrymogène. Puis un autre sur le dos. Les ambulanciers font de leur mieux, d’autant que les cas de suffocation se multiplient. Ainsi de Luisa Morgantini, ancienne vice-présidente du Parlement européen et Mustapha Barghouti, membre du Conseil législatif palestinien. J’ai un sentiment de honte lorsque je me surprends à crier au secours, paniqué par l’oppression respiratoire due aux gaz. Mes yeux pleurent et brûlent, ma peau pique comme si elle avait été passée aux orties, j’ai chaud et je transpire mon corps est en feu... Un ambulancier me remet une petite serviette à inhaler et me met en garde de ne pas essuyer le front et les parties du corps qui me brûlent. C’est là le lot hebdomadaire et parfois quotidien des habitants de Bil’in et de Cisjordanie et de leurs soutiens israéliens et internationaux. La confrontation à distance durera près de 2 heures, puis une dizaine de militaires franchiront les barbelés et envahiront la partie non occupée de Bil’in afin d’y déloger les plus obstinés. Le lendemain, le quotidien Al Qods fera état de 7 blessés à Bil’in, hors cas de suffocation, et 5 personnes arrêtées dont 3 Israéliens et un Américain. Le journal rend également compte des autres manifestations de la veille : 7 blessés à Ni’lin… dont 5 par balles en caoutchouc ; arrestations à Beit Amr ; à Nabiy Saleh l’armée a fait usage de gaz bleus non connus provoquant des brûlures graves de la peau ; incursions à Al Maasara et Al Oualja…
Je suis reçu le soir même au sein d’une délégation de l’Association France Palestine Solidarité par le consul général de France à Jérusalem, Desagneaux. L’un de ses fonctionnaires a assisté à la répression israélienne, que le consul affirmera déplorer. Mais entre déplorer et condamner il y a tout un univers de nuances diplomatiques… sur lesquelles un consul doit savoir surfer.
(*) Notamment Nabyl Shaath pour le Fatah, Qays Abu Leyla pour le FDLP et Khalida Jarrar pour le FPLP
Younès BenKirane. La Vie éco
www.lavieeco.com
2011-02-15

Israël envisage de transférer à Jérusalem-Est une école militaire

JERUSALEM - D'importantes écoles militaires situées près de Tel-Aviv pourraient être transférées à Jérusalem-Est, selon un projet du ministère israélien de la Défense, a affirmé mardi le journal en ligne Y-Net.
Ce projet prévoit le transfert d'écoles militaires proches de Glilot, au nord de Tel-Aviv, sur un terrain de 3,2 hectares sur le Mont Scopus à Jérusalem-Est, un secteur sous contrôle israélien depuis la création d'Israël en 1948, écrit Y-net.
Ce secteur est toujours sous contrôle israélien après l'occupation et l'annexion en 1967 par l'Etat hébreu de l'ensemble de la partie orientale de Jérusalem, une annexion que la communauté internationale ne reconnaît pas.
Selon Y-Net, le projet envisagé par le ministère de la Défense pourrait s'étendre au-delà de la zone qu'Israël contrôle et où se trouve un campus universitaire et l'hôpital Hadassah.
Ce projet prévoirait la construction de logements pour quelque 1.400 militaires, de salles de conférences, de salles de sports, de bureaux et de bibliothèques, mais n'a pas encore été soumis à l'approbation du ministre de la Défense, Ehud Barak, a précisé Y-Net.
Interrogée par l'AFP, une porte-parole du ministère de la Défense n'a ni confirmé ni démenti ces informations.
Israël considère l'ensemble de Jérusalem comme sa capitale "éternelle et indivisible" et les Palestiniens veulent établir dans la partie orientale la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.
Quelque 200.000 Israéliens vivent à Jérusalem-Est dans une douzaine de quartiers juifs construits depuis 1967, pour une population palestinienne de 270.000 habitants.
(©AFP / 15 février 2011 09h57)
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Catherine Ashton mardi au Proche-Orient

JERUSALEM - La chef de la diplomatie de l'Union européenne (UE), Catherine Ashton, va effectuer une visite au Proche-Orient, notamment mardi en Israël et dans les Territoires palestiniens, a indiqué lundi un communiqué de la délégation de l'UE auprès de l'Etat d'Israël.
"Catherine Ashton se rendra en Israël et en Palestine le mardi 15 février pour rencontrer les acteurs clés du processus de paix au Proche-Orient, dont le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman ainsi que le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le Premier ministre Salam Fayyad", précise le communiqué.
Elle arrive au Proche-Orient alors que M. Fayyad a présenté lundi matin la démission de son cabinet et a été chargé par le président Abbas de former un nouveau gouvernement.
Mme Ashton, qui avait effectué au début janvier une tournée dans la région, va "rendre compte de la récente réunion du Quartette qu'elle a présidé à Munich et présenter les prochaines étapes décidées à cette occasion, notamment la prochaine rencontre des émissaires du Quartette avec les négociateurs israéliens et palestiniens à Bruxelles", selon le communiqué.
Le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, a toutefois démissionné de ses fonctions samedi en raison de fuite d'archives sur les pourparlers de paix avec Israël.
Lors de sa réunion le 5 février en Allemagne, le Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, UE, Russie et ONU) a jugé "impérative" une reprise des négociations de paix israélo-palestiniennes bloqués depuis septembre, au vu des mouvements de contestation qui ébranlent la région.
Mais les pourparlers directs entre Israël et les Palestiniens, relancés le 2 septembre à Washington après plus de neuf mois d'interruption, sont suspendus depuis l'expiration le 26 septembre d'un moratoire israélien sur la colonisation.
Pour reprendre les discussions, les Palestiniens --très critiques de la dernière déclaration du Quartette-- exigent un gel de la colonisation et réclament des références politiques claires, dont la fin de l'occupation des Territoires palestiniens occupés en 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale.
Ils demandent également la reconnaissance de l'Etat palestinien sur les frontières de 1967, avant la guerre israélo-arabe des Six-Jours (juin 1967), moyennant des échanges mineurs de territoire.
La Haute représentante de l'UE aux Affaires étrangères compte en outre se rendre ensuite au Liban et Jordanie, "où elle aura des entretiens avec les dirigeants de ces pays, notamment avec le président (libanais) Michel Sleimane et le roi Abdallah II de Jordanie", ont précisé ses services à Bruxelles dans un communiqué séparé.
Ces deux visites sont prévues en principe mercredi. Toutefois, selon une source diplomatique, il est n'est pas exclu que Mme Ashton n'ait le temps au bout du compte de se rendre que dans l'un des deux pays.
Cette nouvelle série de rencontres survient dans une région bouleversée par les soulèvements populaires en Tunisie et en Egypte.
Mme Ashton avait aussi l'intention à l'origine de se rendre en Egypte, mais ce déplacement est désormais très incertain suite à la chute du président Hosni Moubarak.
(©AFP / 14 février 2011 14h10)
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Mahmoud Abbas dissout l'«Unité de soutien aux négociations» après des révélations d'Al-Jazira

14.02.11
Le président palestinien Mahmoud Abbas a dissous l' «Unité de soutien aux négociations» (USN), chargée de l'aider dans la conduite des pourparlers de paix avec Israël, aujourd'hui au point mort, a-t-on appris lundi de source proche de l'Autorité autonome.Cette dissolution résulte de la découverte de l'implication de fonctionnaires de l'USN dans la divulgation par la chaîne de télévision qatarie Al-Jazira d'un millier et demi de documents relatifs aux concessions que l'Autorité palestinienne serait prête à faire dans ses tractations avec l'Etat juif.
Ces fuites ont entraîné la démission, ce week-end, de Saëb Erekat, le négociateur en chef de la partie palestinienne, qui a dit prendre sur lui la responsabilité de ces révélations portant sur plus d'une décennie de discussions avec Israël. On ignore si Mahmoud Abbas a accepté la démission présentée comme irrévocable de ce proche collaborateur et fin diplomate, au fait des moindres détails des négociations.

Israël espère resserrer les liens avec ses voisins

16:52 14/02/2011
TEL AVIV, 14 février - RIA Novosti
Malgré les changements cardinaux survenus ces dernières semaines dans plusieurs pays du Proche-Orient, Tel Aviv compte sur une amélioration des relations avec ses voisins, a déclaré lundi le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
"Un tremblement de terre secoue aujourd'hui le monde arabe et une grande partie du monde musulman, et nous ne savons pas encore comment les choses vont évoluer. Nous espérons que tout ira pour le mieux", a déclaré le chef du gouvernement lors de la cérémonie d'entrée en fonction du nouveau chef d'état-major israélien.
"Nous espérons élargir le périmètre de la paix, tout en maintenant et renforçant les relations existantes. Cependant Israël reste prêt à toutes les éventualités", a poursuivi M.Netanyahou.
Le régime de président Hosni Moubarak, au pouvoir en Egypte depuis 30 ans, est tombé vendredi à la suite de 18 jours de manifestations populaires et d'affrontements violents.
Le chef du gouvernement israélien avait exprimé à plusieurs reprises ses inquiétudes au sujet du changement du pouvoir en Egypte. Notamment, il craignait l'arrivée au pouvoir des islamistes capables de réviser les relations israélo-palestiniennes réglementées par le traité de paix de 1979.
Toutefois le Conseil suprême des forces armées, qui assume à présent le pouvoir en Egypte, a annoncé que l'Etat restait lié aux traités régionaux et internationaux signés.
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La Flottille de la Liberté II partira pour Gaza au cours des deux dernières semaines de mai 2011

publié le dimanche 13 février 2011
Claude Léostic

 
Les membres de la Flottille se sont réunis à Madrid les 4, 5 et 6 février 2011 et confirment que la deuxième Flottille de la Liberté partira au printemps [1]
Des délégués d’une vingtaine de pays ou associations, parmi lesquels de nombreux pays européens dont la France [2], ont réaffirmé la volonté de mettre fin au siège illégal de la bande de Gaza, de faire appliquer le droit international et d’amener de l’aide matérielle aux Palestiniens de Gaza, emprisonnés par le siège israélien.
Condamnant l’occupation de la Palestine, la colonisation de la Cisjordanie —dont Jérusalem-Est— et les violation constantes du droit international par l’Etat israélien, les délégués [3] ont aussi dénoncé la passivité, voire la complicité, de leurs Etats.
C’est parce que les dirigeants des puissances qui ont pourtant les moyens d’agir se content au mieux de nobles paroles que les citoyens ont décidé de mener comme l’an dernier une action non violente de solidarité internationale, de peuples solidaires à peuple opprimé.
En cette période où les peuples de la région justement se lèvent contre l’injustice, des hommes et des femmes d’Europe, des Amériques, d’Asie et des pays arabes, sans la moindre affiliation politique, ethnique ou religieuse, iront à Gaza sur une quinzaine de navires, porteurs d’aide humanitaire et des messages d’espoir et de justice de leurs concitoyens.
Les événements en cours dans la région sont un signe que les peuples peuvent renverser les tyrans. Les Palestiniens de Gaza ont salué la victoire du peuple égyptien et attendent des nouvelles autorités militaires —qui viennent d’affirmer la pérennité de l’accord de l’Egypte avec Israël— qu’elles ouvrent la frontière avec Gaza. Mais c’est l’Etat israélien qui détient les autres clés et qui a depuis de longues années dépossédé les Palestiniens de toute souveraineté sur leur frontière maritime et leur espace aérien, du droit de se déplacer librement.
Cette violation du droit ne peut durer. C’est ce que la Flottille, et avec elle le bateau français pour Gaza, va réaffirmer. Avec force et sans violence, avec l’assurance de la justesse de son engagement.
Pour la justice seule garante de la paix.
Et si cette fois encore la violence des autorités israéliennes se déchaîne et nous empêche d’arriver dans les eaux palestiniennes, eh bien, nous repartirons, encore et encore, jusqu’à ce que le droit — droit international, humanitaire, droit des peuples à l’auto détermination—prévale sur la violence obscurantiste de l’occupation.

Un projet de 120 nouveaux logements juifs approuvé à Jérusalem-Est

15/02/2011
La municipalité israélienne de Jérusalem a approuvé un projet de construction de 120 nouveaux logements dans le quartier de colonisation juive de Ramot, à Jérusalem-Est occupée et annexée, a déclaré à l'AFP un conseiller municipal. « La commission pour la planification et la construction a donné son feu vert à deux mises en chantier, l'une portant sur 56 logements, l'autre sur 64 », a précisé le conseiller Pepe Alalou, du parti de gauche Meretz, hostile à ces constructions. « Cette décision est finale », a-t-il précisé, indiquant qu'elle n'était pas soumise à une approbation gouvernementale.
Le porte-parole du gouvernement palestinien, Ghassan Khatib, a affirmé à l'AFP que la fréquence de telles annonces ces derniers mois « ne changeaient rien au fait que tout ceci est illégal et inacceptable ». 

Démission du cabinet palestinien en vue des prochaines élections

15/02/2011
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a chargé hier le Premier ministre Salam Fayyad, dont le gouvernement a démissionné, de former un nouveau cabinet avant les scrutins prévus cette année, sur fond de bouleversements régionaux. Ce remaniement intervient alors que la direction palestinienne a annoncé samedi des élections présidentielle et législatives d'ici à septembre afin de renouveler sa légitimité, après la débâcle des régimes égyptien et tunisien, auxquels elle était liée, et les fuites sur les négociations avec Israël. Le président palestinien « a affirmé que le nouveau gouvernement devrait concentrer ses travaux sur la mobilisation de toutes les énergies en vue de l'établissement de l'État indépendant de Palestine en septembre prochain », selon un communiqué officiel.
« Nous sommes prêts pour des élections législatives et présidentielle dès que possible d'ici à septembre, et les prochains Conseil législatif et président décideront ce qu'ils voudront, mais nous voulons des élections », a insisté M. Abbas dans un discours. Il a appelé le Hamas islamiste, qui conteste sa légitimité, à « s'en remettre à la volonté du peuple ». Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, a rejeté un « changement de pure forme », selon son porte-parole à Gaza, Sami Abou Zouhri, appelant les Palestiniens et les pays donateurs à ne pas traiter avec ce gouvernement.
Le mandat de M. Abbas a expiré en janvier 2009 mais a été prolongé jusqu'à l'organisation d'une nouvelle élection présidentielle afin d'éviter un vide institutionnel.
Parallèlement, la chef de la diplomatie de l'Union européenne (UE), Catherine Ashton, va effectuer une visite au Proche-Orient, notamment en Israël et dans les territoires palestiniens, « pour rencontrer les acteurs-clés du processus de paix, dont le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman », ainsi que MM. Abbas et Fayyad, précise un communiqué de la délégation de l'UE en Israël. Mme Ashton, qui avait effectué au début du mois de janvier une tournée dans la région, va « rendre compte de la récente réunion du quartette qu'elle a présidée à Munich et présenter les prochaines étapes décidées à cette occasion, notamment la prochaine rencontre des émissaires du quartette avec les négociateurs israéliens et palestiniens à Bruxelles », selon le communiqué. Le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, a toutefois démissionné de ses fonctions samedi en raison de fuites d'archives sur les pourparlers de paix avec Israël. 

Les évolutions de la région sont au détriment des Sionistes (Ligue arabe)

14 Février 2011 10:39 
IRIB - La Ligue arabe a estimé que les évolutions de la région étaient au détriment des Sionistes. Mohammad Sabih, le Conseiller du secrétaire général de la Ligue arabe aux affaires palestiniennes, a déclaré, dimanche, que la Ligue mettait en garde contre les abus, par les Sionistes, des évolutions actuelles, dans certains pays arabes, pour étendre la colonisation, judaïser la noble Qods et détruire le processus de compromis. "Le régime sioniste s'imagine que le monde arabe a oublié la question de la colonisation", a-t-il ajouté. "Les évolutions actuelles de la région ne sont pas en faveur du régime sioniste, car le mouvement populaire véhicule un message clair: l'établissement de la démocratie, pour que ce régime cesse de commettre ses crimes", a martelé Sabih.
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L’Autorité autonome palestinienne, aux prises avec les évolutions

14 Février 2011 19:20 
IRIB - Après l'annonce de la tenue d'élections locales, d'ici septembre, le Premier ministre désigné palestinien, Salam Fayyad, a présenté, lundi, la démission de son gouvernement, au Président de l’Autorité autonome, Mahmoud Abbas, qui l'a acceptée. Cité par les sources d’informations, un conseiller de Salam Fayyad a précisé que le chef du gouvernement sortant comptait former un nouveau cabinet, composé, principalement, de technocrates, capables de remettre en marche les institutions palestiniennes, mais aussi, de membres du Fatah et d'autres factions palestiniennes. Il dispose de six semaines pour le faire. Entre temps, le député du Conseil consultatif palestinien, Yahya al-Abadseh, a affirmé que le Premier ministre démissionnaire n’avait plus aucune légitimité pour le peuple palestinien. Dans de telles conditions, l’Autorité autonome palestinienne qui, en fait, cherche à recouvrer sa légitimité, opte pour des changements politiques, d’ailleurs, artificiels, et envisage d’organiser une élection locale spectacle, en Cisjordanie, sans y faire participer les Palestiniens habitant dans la bande de Gaza. Le négociateur en chef palestinien, Saeb Erakat, a, lui aussi, démissionné, hier, dimanche. La vague de démissions, au sein de l’Autorité autonome palestinienne, révèle une crise interne qui affecte cette entité, depuis, surtout, les révélations d’Al-Jazira, sur les liens d’envergure entre certains de ses responsables et Israël, et leur connivence, dans la foulée des complots américano-sionistes, contre le peuple palestinien. L’attitude de l’Autorité palestinienne vis-à-vis des droits du peuple palestinien a toujours suscité les critiques du peuple. Maintenant, les Palestiniens demandent à l’Autorité autonome d’abandonner son attitude capitularde envers le régime sioniste et de mettre fin à ses trahisons envers la nation palestinienne. Or, les responsables de l’Autorité autonome essayent d'avoir recours à différentes ruses, pour se soustraire à un changement radical dans leur attitude. Pour le peuple palestinien, si l’Autorité autonome souhaite, vraiment, retrouver une certaine légitimité, auprès de l’opinion publique, elle n’aura d’autre choix que de revenir sur son comportement et de se rallier à la résistance populaire palestinienne, en abandonnant ses politiques autocratiques et sa faiblesse envers Israël.
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L’organisation des élections n’est pas aux intérêts du peuple

[ 14/02/2011 - 09:36 ]
Toulkarem - CPI
Le Député de la province de Toulkarem, Abdel Rahman Zidane a affirmé que toute prochaine élection a besoin de créer les conditions à l'avance, à assurer et fournir un climat de libertés, ainsi le respect de la loi et sa souveraineté sur tout le monde  sans exception.
Zidane a souligné, le dimanche 13/2, dans les commentaires sur la décision prise par le "gouvernement" illégal et inconstitutionnel de Fayyad pour l’organisation des élections dans les territoires palestiniens occupés, « Cette décision ne prend pas en compte les intérêts du peuple palestinien, et vient au manque de ce qui doit représenter le peuple palestinien, ainsi au cours des désaccords  concernant la capacité du Comité exécutif de l'Organisation à représenter les Palestiniens dans tous leurs lieux d’existences ».
 « Les Palestiniens devront tout d’abord réaliser le consensus national, alors que toute élection qui ne prendra en compte la réalisation de la réconciliation dont elle doit se baser, serait certainement inacceptable et injuste », a également insisté le député palestinien en contestation à l’appel des élections sous les mésententes internes.
Il a souligné que les élections ne s’organiseront qu’après le consensus national, selon un accord ratifié pour leur délai, leurs procédures et le comité organisateur, ajoutant qu’elles doivent être menées  dans toutes les étapes, locales, présidentielles, législatives et nationales.
"Tout cela dans le cadre des accords du Caire en 2005 et le document de l'Accord national en 2006, également selon les procès-verbaux des séries des discussions du Caire qui n'ont pas été remplies", a ainsi souligné Zidan, tout en appelant l’Autorité palestinienne à tirer des leçons de ce qui s’est passé en Tunisie, en Egypte, indiquant à l’échec de la politique israélo-américaine et ses alliés dans la région, en particulièrement sur la question palestinienne, exhortant les Palestiniens à la nécessité de réaliser leur entente nationale et à renforcer les agendas de leur nation et les intérêts suprême de leur peuple qui souffre sous l’occupation.

Qassem : l’Autorité doit dégager et son appel à organiser des élections est nul

[ 14/02/2011 - 10:11 ]
Ramallah- CPI
Le professeur des sciences politiques à l’université nationale d’al Najjah, Dr. Abdelsattar Qassem a appelé l’Autorité palestinienne et ceux qui se nomment alliés à l’OLP à quitter et à s’excuser auprès du peuple palestinien, arabes et islamique, après avoir désavantagé la question légitime palestinienne.
Qassem a réitéré dans une déclaration à la presse, le lundi 14/2,  que l’appel aux élections n’est qu’une tentative ratée à l'avance, en disant: «Comme d'habitude, les dirigeants du groupe d’Oslo à Ramallah a échoué en face de la vérité telle qu'elle est, et a omis de reconnaître les crimes au sein de la nation, politiques et éthiques commis contre le peuple palestinien depuis plus de vingt-trois depuis la reconnaissance de l’occupation israélienne en 1988 par le Conseil « non national » palestinien, et ont essayé de créer des hypothèses qu'ils sont les propriétaires de la responsabilité morale, en  invitant à des élections politiques avant le mois de Septembre 2011 ».
Le politicien et analyste palestinien a appelé à la libération immédiate de tous les prisonniers politiques, l'abolition de la coordination de la sécurité, de poursuivre les corrompus,  l'indemnisation des victimes et le renvoi du gouvernement Fayyad, ainsi de rechercher de nouvelles sources de financement.

Kadhafi appelle au retour des réfugiés palestiniens et à la révolte

[ 14/02/2011 - 11:44 ]
Arabe 48
Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a appelé  hier, dimanche soir, le 13/2, les réfugiés palestiniens de bénéficier des révoltes populaires au Moyen-Orient par réunion pacifique sur les frontières de l’occupation israélienne jusqu’à ce qu’elle cède à leurs revendications.
Kadhafi a fait ces remarques dans son premier discours prononcé depuis la révolution qui a renversé le régime égyptien de Mohamed  Hosni Moubarak.  
« La flotte de bateaux qui peuvent prendre les Palestiniens à attendre au large des côtes de la Palestine jusqu'à ce qu'il soit résolu le problème  des réfugiés », a déclaré Kadhafi à la télévision, en ajoutant que  c'est le moment des révoltes populaires.  
Kadhafi a souligné qu’il est temps de provoquer une crise pour le monde entier, insistant que ce n’est pas un appel à la guerre, mais afin d’attirer l’attention de la communauté internationale pour que la question légitime des réfugiés palestiniens soit résolu, réitérant que c’est un appel à la paix.
Kadhafi s’est pris fortement contre tout pays arabe qui a établit des relations directes ou indirectes avec l’ennemi occupant israélien, soulignant qu’au moment où les Palestiniens continuent à souffrir sous l’occupation, ces arabes( qui ont des relations avec l’ennemi sioniste », ne sont pas des musulmans, ni des êtres humains, qualifiant toute normalisation de ce genre comme une trahison et inacceptable, ainsi immorale.
Le président libyen a appelé les réfugiés du monde entier, notamment de la Syrie, de la Jordanie, et du Liban à se rassembler (sur la mer, en terre) sur les frontières avec l’occupation israélienne (les territoires palestiniens occupés) et de les laisser (les Israéliens)  de tier sur eux par les bombes atomiques !!! attirant l’attention qu’ils ne pourront rien faire dans ce cas, mais pour provoquer une crise internationale qui exige une solution immédiate à la question des Palestiniens opprimés et chassés de leurs maisons depuis plus de 62 ans.

Un livre accuse Ashkenazi d'espionnage sur Barak

[ 14/02/2011 - 12:06 ]
Al-Qods occupée – CPI
La radio hébreu a cité, le dimanche à midi 13/2, de sources médiatiques que l'ancien chef d'état-major, Gabi Ashkenazi a pratiqué l'espionnage sur le ministre sioniste de la guerre, Ehud Barak.
La radio a affirmé que les deux journalistes, Dan Margalit et Ronen Bergman, ont déclaré dans un nouveau livre publié par eux qu'un officier a été infiltré dans l'armée sioniste sous le nom  de Boaz Hrvaz, comme un espion dans le bureau de Barak en faveur d'Ashkenazi.
Le livre intitulé "Trou" a montré que le bureau du chef d'état-major a recruté Hrvaz pour espionner, grâce à une brèche dans la sécurité, au bureau de Barak pendant plus de 8 mois.
Il est à noter que Hrfaz est impliqué dans une précédente affaire de falsification.
Les deux journalistes ont ajouté dans leur livre qu'Ashkenazi a défendu Hrfaz pendant de longues années, bien qu'il a commis des crimes graves liés à la sécurité sur le terrain, sachant que la censure militaire sioniste a imposé un black-out médiatique sur cette question qui est soumise à une enquête au bureau du contrôleur de l'entité sioniste.
Les deux journalistes ont ajouté que malgré les avertissements de responsables au Mossad et des renseignements militaires que Hrvaz constitue un énorme danger qui menace la sécurité de l'Etat et que ses actions entraîneraient une catastrophe, il est resté proche d'Ashkenazi et de son épouse, et connaît tout ce qui se passe au sein du bureau du chef d'état-major.

Rapport : l'occupation a enlevé 300 Palestiniens dont 37 enfants et deux députés en janvier dernier

[ 14/02/2011 - 11:54 ]
Gaza – CPI
Le ministère des affaires des détenus et des libérés palestiniens a déclaré que les autorités de l'occupation sioniste poursuivent la politique d'arrestations pratiquée contre les Palestiniens, soulignant qu'il a enregistré plus de 300 arrestations au cours du mois de janvier dernier .
Le porte-parole du ministère, Riad al Achker, a affirmé dans un rapport statistique dont le CPI a reçu une copie, le dimanche 13/2, que les forces occupantes ont lancé pendant le mois dernier des vagues d'arrestation dans la Cisjordanie et la ville occupée d'al-Qods, enlevant environ 290 citoyens palestiniens dont 37 enfants et deux députés du bloc "Changement et Réforme" qui représente le Hamas au Conseil législatif palestinien.
L'occupation a également arrêté 9 pêcheurs palestiniens dans la mer près des plages de la Bande de Gaza dans trois opérations séparées.
Dans le même contexte, les autorités de l'occupation sioniste ont publié et prolongé en janvier plus de 90 jugements en détention administrative (sans jugement ou accusation) contre des détenus palestiniens et des libérés, transférant en détention administrative 10 ouvriers qui travaillent dans les territoires palestiniens occupés en 1948 sans permis, sous prétexte qu'ils ont des dossiers secrets.
Selon le rapport, le mois dernier de janvier a témoigné d'un précédent "très grave en son genre" dans l'histoire des prisons, puisque les services de renseignements sioniste "Shin Bet" ont tenté en coopération avec l'administration pénitentiaire d'assassiner le détenu palestinien Haitham Ezzat Salehiah de Ramallah, qui est emprisonné depuis 8 ans et condamné à la perpétuité.
Al-Acher a ajouté que l'administration pénitentiaire a poursuivi en janvier son escalade d'agressions contre les détenus palestiniens à travers la pratique de tous les types de violations contre eux, où la direction de la prison sioniste "Hasharon" a envahi les chambres des détenus à l'aube pour une fouille humiliante.
L'administration pénitentiaire dans la prison de Nafha a imposé des sanctions collectives contre plus de 160 prisonniers en raison de leur grève de la faim pendant deux jours en protestation contre les dures conditions de leur détention.
Le rapport a finalement souligné la détérioration de l'état de santé d'un grand nombre de détenus malades durant le mois de janvier en raison de la continuation de la politique de négligence médicale délibérée adoptée par l'occupation contre les détenus palestiniens.

17 organisations locales palestiniennes fondent une coalition pour défendre la liberté d'expression

[ 14/02/2011 - 12:15 ]
Ramallah – CPI
17 organisations locales palestiniennes, des institutions juridiques, médiatiques, de la jeunesse et féministes (ONG) ont annoncé, le dimanche 13/2, la fondation d'une coalition pour défendre la liberté d'opinion et d'expression, et en particulier la liberté de la presse dans les territoires palestiniens occupés.
La coalition a confirmé dans un communiqué de presse qu'elle travaillera pour défendre la liberté d'opinion et d'expression à travers de nombreuses activités, afin de réaliser les objectifs en coopération avec les côtés qui sont attachés au respect de la liberté d'expression et du respect de la loi dans les territoires palestiniens occupés.
Il est à noter que la coalition sera ouverte à l'adhésion des institutions de la société civile et des personnalités actives dans ce domaine.
Les organisations composant la coalition avaient tenu une série de discussions et de réunions dans la ville de Gaza et de Ramallah depuis le début de l'année 2011, s'accordant sur la fondation de la coalition sur la base de leur conviction en la nécessité des efforts prodigués par les institutions de la société civile pour respecter la liberté d'expression garantie par l'article N° 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme et la loi fondamentale palestinienne. Egalement compte tenu de leur rôle dans la promotion de la démocratie et le respect des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés afin de protéger le droit d'expression, en particulier suite aux violations persistantes commises par les forces occupantes et les colons sionistes aux droits de l'homme palestinien en général, et à la liberté d'expression en particulier.

Le ministère de la justice : l'OLP n'est pas qualifiée pour appeler à des élections

[ 14/02/2011 - 12:26 ]
Gaza – CPI
Le ministère palestinien de la justice a considéré que l'OLP dans sa forme actuelle n'est pas qualifiée pour appeler à l'organisation des élections dans les territoires palestiniens.
Dans un communiqué publié le dimanche 13/2, le ministère a appelé le peuple palestinien à refuser cet appel et à boycotter les élections ainsi que de ne pas traiter avec elles et à les considérer comme injustes et illégitimes car elles s'opposent avec la Constitution et la loi.
Il a également appelé les factions palestiniennes à rejeter et boycotter cet appel qui représente un renforcement des désaccords palestiniens internes et à faire face à ceux qui les organisent.
Le communiqué a exhorté les médias à démasquer ces appels illégitimes parce qu'ils ne sont pas nationaux et ils visent à renforcer les agendas de l'occupant, à cause d'un groupe usurpateur de l'autorité.
Le ministère palestinien de la justice a adressé son invitation aux institutions internationales et juridiques pour intervenir immédiatement pour cesser l'organisation de ses élections qui s'opposent à la loi fondamentale palestinienne et au consensus national palestinien.
Finalement, le ministère a considéré que l'annonce de l'organisation des élections présidentielles et législatives à ce moment précis est un "renforcement et une consécration des désaccords palestiniens internes détestables".

Les colons sionistes envahissent le village de Beit Amr au nord d'al Khalil

[ 14/02/2011 - 12:28 ]
Al Khalil – CPI
Un groupe de colons sionistes a envahi, le dimanche soir 12/2, le village de Beit Amr au nord de la ville d'al Khalil (Hébron) en Cisjordanie occupée, au moment où les forces occupantes ont fermé les entrées du village.
Des sources locales ont déclaré au CPI que les forces occupantes ont encerclé le village et ont envahi ses quartiers pour chercher des colons sionistes armés, soulignant que des témoins oculaires ont vu environ 10 colons sionistes armés qui se déployaient dans les rues du village.
Elles ont ajouté que les colons se sont infiltrés dans le village à travers des routes secondaires, et les citoyens palestiniens ont exprimé leur crainte de l'intention des colons sionistes de commettre un massacre dans le village.

L'occupation prolonge la détention du député enlevé Dr. Omar Abdul-Razeq

[ 14/02/2011 - 12:30 ]
Ramallah – CPI
La campagne internationale pour la libération des députés enlevés dans les prisons sionistes a déclaré que l'occupation a décidé de prolonger la détention du député palestinien enlevé, Dr. Omar Abdul-Razeq jusqu'à mercredi prochain, afin de préparer un acte d'accusation contre lui.
Dans une déclaration de presse, la campagne a affirmé aujourd'hui, le lundi 14/2, que l'occupation prolonge l'arrestation du député Abdul-Razeq, dans une tentative de trouver une justification pour le juger. Il était prévu que l'occupation le présente, le dimanche 6 février, devant un tribunal avant de reporter la séance de son jugement au dimanche 13 février puis au mercredi 16 février.
Il est à noter que le député Dr. Omar Abdul-Razeq est enlevé depuis le 11 janvier 2011.

Abou Zouhri : La demande à Fayyad de former un nouveau gouvernement est illégale

[ 14/02/2011 - 16:35 ]
Gaza - CPI
Le porte-parole du mouvement Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri, a affirmé que la demande du président sortant, Mahmoud Abbas, à Salam Fayyad de former un nouveau gouvernement, à Ramallah, est illégale et inacceptable, en soulignant que le gouvernement actuel en Cisjordanie ne possède également aucune légitimité.
Abou Zouhri a dit, le lundi 14/02, dans une déclaration exclusive au Centre Palestinien d'information : «Aucun gouvernement serait légitime que lorsque le Conseil législatif palestinien lui donne confiance, la condition qui n'est pas remplie par le gouvernement de  Fayyad».
Il a souligné que cette mesure a été prise par l’autorité du Fatah dans un pas pour  essayer de couper le chemin à toute tentative de soulèvement ou de révolte en Cisjordanie en contestations aux crimes politiques et sécuritaires, notamment après les scandales révélés par les documents de la chaîne et d’al-Jazeera, et les développements en cours en Tunisie et en Egypte.
Abou Zouhri a souligné qu’une telle démarche ne réussira certainement pas sans que le pouvoir, à Ramallah, n’arrête ses crimes politiques et ses coopérations sécuritaires avec l'occupation, sinon le gouvernement de Fayyad et l’autorité d’Abbas seront pourchassés par les palestiniens.
Selon des sources médiatiques, le premier ministre illégal, Salam Fayyad, se réuni en ce moment avec le président sortant, Mahmoud Abbas, pour présenter la démission de son gouvernement.
Les sources ont indiqué qu’Abbas va charger, de nouveau, Fayyad pour former un autre gouvernement, en indiquant que ses membres seront nommés dans un bref délai qui ne dépassera pas deux semaines.

"Solidarité international": 20 détenus égyptiens souffrent dans les prisons sionistes

[ 14/02/2011 - 17:47 ]
Naplouse – CPI
L'Institution de la solidarité (Tadhamoun) internationale pour les droits de l'homme a révélé que les autorités de l'occupation sioniste arrêtent dans leurs prisons plus de 20 détenus égyptiens dont la majorité sont des bédouins du désert du Sinaï qui ont été enlevés des frontières égyptiennes avec les territoires palestiniens occupés en 1948.
Ahmed Bitawi, le chercheur à l'institution de la solidarité international a souligné que ces détenus palestiniens souffrent  dans la prison du Néguev, Nafha, Ramoun, Hadarim et Ohli Kedar, et qu'ils purgent des peines très dures entre 7 et 20 ans.
Selon une lettre envoyée des prisons sioniste, Bitawi a déclaré que la majorité de ces détenus souffrent des difficiles conditions de santé comme le prisonnier Sabah Suaileim Trabin qui souffre d'une maladie nerveuse et sa vie est en danger et le détenu Naif Salem Taihah qui est affligé d'une handicape à la main.
Il a attiré l'attention que les détenus égyptiens ne reçoivent pas aucune visite de leurs familles alors qu'ils sont interdits de faire entrer les vêtements, d'obtenir de l'argent pour acheter leurs besoins ou d'échanger les lettres avec leurs proches.
Les détenus ont accusé dans leur lettre l'ancien gouvernement égyptien de ne pas faire le nécessaire pour les libérer, et d'arrêter les détenus libérés des prisons sionistes alors que le consulat et l'ambassade égyptien à Tel-Aviv refusent les appels des familles pour les aider à rendre visite à leurs proches détenus chez l'occupation.

Un plan sioniste pour établir 19 nouvelles synagogues au sud d'al-Qods

[ 14/02/2011 - 17:56 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le journal hébreu "Haartz" a déclaré que la municipalité de l'occupation dans la ville occupée d'al-Qods compte d'approuver, le lundi 14/2,  un plan pour établir 19 nouvelles synagogues juives dans le quartier de la montagne d'Abou Ghounaim "Har Homa" au sud de la ville.
Le journal a rapporté des colons sionistes dans le quartier colonialiste que cette décision signifie la fin du quartier de "Har Homma" comme un lieu de nombreux axes et sera à l'avenir un quartier purement pour les juifs "ultra-orthodoxes", selon leurs allégations.
Il a souligné qu'environ 3 000 colons sionistes habitent actuellement dans le quartier colonial "Har Homa" établi avant plus de 10 ans.
Le plan comportera, durant les années prochaines, la construction des milliers des nouvelles unités coloniales dans le quartier juif.
Il est à noter que les Sionistes considèrent que ce quartier installé sur les terres de la montagne d'Abou Ghounaim comme capitale des juifs ultra-orthodoxes.

Centre Juridique:Toute organisation électorale nécessite un consensus national

[ 14/02/2011 - 18:27 ]
Gaza – CPI
Le centre d'al-Mizan pour les droits de l'homme a affirmé que l'organisation des élections n'est pas un objectif, mais un moyen pour réaliser la stabilité au sein de la société et activer le droit des citoyens à la participation politique et à gérer les affaires du pays,  ainsi que la réalisation de l'un des importants sens de la démocratie en assurant la transmission pacifique du pouvoir.
Dans un communiqué publié le lundi 14/2, le centre a appelé toutes les forces politiques surtout le mouvement du Hamas, le Fatah et les factions de la gauche à travailler, le plus tôt possible, pour mettre fin aux désaccords palestiniens internes, au moins pour arriver à un consensus sur l'organisation des élections libres, comme un pas aventageux vers la cession des violations aux droits de l'homme et les agressions contre les libertés publiques jusqu'à l'accès à la réconciliation nationale.
Il a dénoncé l'organisation des élections municipales sans consensus national dans les territoires palestiniens occupantes, appelant au même moment tous les côtés à chercher des moyens qui aideront à aboutir au consensus national concernant le déroulement des élections.
Le centre a attiré l'attention que les données sur le terrain confirment actuellement l'impossibilité de l'organisation des élections sans consensus, soulignant que la garantie de leur organisation selon les normes de liberté et de l'intégrité est impossible à la lumière de la continuation de la division et ses résultats.
Il a insisté sur l'importance de différencier entre l'unification du régime politique et le consensus national à propos des elections où ce dernier est possible même avec la division politique.

Barhoum : la démission du gouvernement de Fayyad n'a pas de valeur

[ 14/02/2011 - 19:40 ]
Gaza – CPI
Le porte-parole du Mouvement "Hamas", Fawzi Barhoum a déclaré, aujourd’hui lundi 14/02, que la démission du gouvernement illégal de Fayyad, n’est qu’une façon formelle qui n'a aucune valeur en réalité, ainsi qu’une tentative pour échapper à la colère des palestiniens en essayant d’occuper leur attention par cette scène théâtrale  dite élection en Cisjordanie.
Barhoum a déclaré dans un communiqué publié aujourd’hui dont le Centre Palestinien d'Information a reçu une copie, que malgré les tentatives de ce gouvernement de changer sa peau, il restera toujours illégal car il n’a pas été choisi par le peuple palestinien, puis il n’a pas obtenu la confiance du Conseil législatif, en soulignant qu’on ne doit pas entreprendre des relations au niveau palestinien et international avec le gouvernement illégal, en Cisjordanie, ni de le soutenir ou lui  présenter une couverture à cause de ses tentatives répétées pour frapper les libertés d’expression et liquider le pluralisme, en plus de ses violations aux droits de l’homme.
Il a ajouté: «Les pays donateurs ne doivent pas appuyer, ni entreprendre des relations avec ce gouvernement dictateur qui ne possède aucune légitimité et n’as pas obtenu la confiance du Conseil législatif palestinien».

Les habitants de la bande de Gaza fêtent le départ de Moubarak

[ 15/02/2011 - 00:25 ]
Gaza – CPI
Sans aucun doute, le départ de l’ancien président égyptien Hosni Moubarak et de son régime représente un point, une charnière, le début d’un grand changement dans tout l’Orient islamique. C’est un point crucial surtout pour tout le peuple palestinien, surtout pour les habitants de la bande de Gaza. En effet, le bande de Gaza a beaucoup souffert de ce régime, en particulier durant ces années dures de blocus. Un régime qui n’épargnait aucun effort pour rendre le blocus plus hermétique, pour priver les Gazaouis de toute aide, de la nourriture, des médicaments. Il les empêchait de passer à travers le point de passage de Rafah…
Notre Centre Palestinien d’Information (CPI) met le doigt sur certaines de ces étapes douloureuses pendant lesquelles le peuple palestinien de la bande de Gaza souffrait le martyre.
Il ne mérite aucun respect !
Mohammed Salem, 42 ans, habitant du département du Nord de la bande de Gaza, dit : « Je suis heureux de voir le régime de Moubarak en Egypte tomber, après trente ans. De mon point de vue, en tant que citoyen de la bande de Gaza, c’était un président qui ne méritait aucun respect ».
« Moubarak, ajoute-t-il, nous privait, comme c’était mon cas, de voyager, en fermant le point de passage frontalier de Rafah, le seul passage nous reliant à un pays arabe. Nous avons beaucoup souffert de ces mesures pratiquées contre nous. Le départ de Moubarak est, pour moi, une victoire de la volonté de la rue égyptienne qui a persisté jusqu’à son départ pendant de longs jours, en résistant dans des rassemblements pacifiques, sur la place Tahrir et dans tous les départements égyptiens. »
Il n’était pas neutre
Pour sa part, Ahmed Al-Asttal, 39 ans, du département de Khan Younes, au sud de la bande de Gaza, dit : « Laissez-moi exprimer ma grande joie après avoir vu Hosni Moubarak partir, et j’espère voir venir un président égyptien qui porte attention aux soucis de tous les peuples arabes, les peuples égyptien et palestinien en particulier ».
Al-Asttal exprime sa joie et ajoute : « Moubarak n’était pas neutre quand il se voulait juge entre les mouvements du Fatah et du Hamas, les deux axes de la cause palestinienne. Pourtant, il aurait pu faire beaucoup de choses pour le peuple palestinien, surtout en réconciliant les deux mouvements palestiniens. Malheureusement, il n’a rien fait de tel ; tout au contraire, il s’alignait sur la position d’un mouvement au détriment de l’autre. Il soutenait toujours le mouvement du Fatah contre le mouvement du Hamas. Ce harcèlement a renforcé le sentiment de haine envers lui et envers son régime tyrannique ».
Des accords avec l’occupation israélienne
La Palestinienne Hidaya Rajeb, 28 ans, de la ville de Gaza, croit que Moubarak allait contre le courant de la rue arabe, égyptienne et palestinienne. Il tirait profit de ces accords de Camp David avec l’Entité sioniste qui humilient le peuple égyptien. De plus, il vendait du gaz à un prix très bas, au moment où les habitants de Gaza ont une grande difficulté à s’approvisionner en carburant, en essence et en gaz.
Les Gazaouis encerclés
De son côté, Mohammed Al-Tawil, 36 ans, du département du Centre de la bande de Gaza, n’est pas prêt d’oublier les crimes du régime de Moubarak commis à l’encontre de tous les Palestiniens, en particulier ceux de la bande de Gaza. Il participait activement à l’injuste blocus et « à interdire les malades de voyager à travers le point de passage frontalier de Rafah, qui partaient chercher les soins qui leur étaient nécessaires dans les hôpitaux égyptiens et d’autres encore. Il interdisait l’entrée de médicaments aux habitants de la bande de Gaza. »
« C’est lui qui est responsable de ces malades gazaouis qui sont morts à cause de cette interdiction de voyager. »
Le régime de Moubarak a aussi interdit beaucoup de solidaires d’entrer à Gaza. Puis il y a cette affaire honteuse du mur d’acier construit par ce régime pour asphyxier la bande de Gaza. Voilà le destin qui l’attendait et qui attendait son régime injuste, conclue-t-il.

SEPHORA Mulhouse retire les produits AHAVA de la vente ! (Vidéo)

lundi 14 février 2011
La persévérance des militants de Mulhouse a été payante. La responsable du magasin SEPHORA de la ville, a été convaincue par les informations qui lui ont été données sur ces cosmétiques produits dans la colonie de Mitzpe Shalem en territoire palestinien (Cisjordanie), et étiquettés "Israël". Ne souhaitant pas encourager la colonisation, ni mentir à ses clients, elle a obtenu l’accord de la direction régionale de SEPHORA pour retirer ces produits de la vente. Voir la vidéo.
CAPJPO-EuroPalestine