mercredi 8 décembre 2010

Le tristement célèbre politicien néerlandais Wilders, en visite en Israël, appelle à construire davantage de colonies

Tania Kepler pour AIC
publié le mardi 7 décembre 2010.
6 décembre 2010
Le politicien néerlandais d’extrême droite, antimusulman, Geert Wilders, actuellement en visite en Israël, a prononcé un discours ce dimanche 5 décembre à Tel Aviv, appelant la Jordanie à ouvrir ses frontières aux Palestiniens et encourageant Israël à construire davantage de colonies en Cisjordanie.
« La vérité est que la Jordanie est la Palestine, la vérité est que la Samarie et la Judée font partie d’Israël, la vérité est que Jérusalem ne peut pas tomber, la vérité est qu’Israël est la seule démocratie dans une région sombre et tyrannique, la vérité est qu’Israël est la goupille de sécurité de l’Occident » a déclaré Wilders. (*)
Un groupe de gauche, des Israéliens d’origine néerlandaise, qui avait annoncé son intention de manifester contre « l’incitateur à la haine de Hollande », comme ils qualifient Wilders, a été rejoint par un certain nombre d’observateurs des droits humains de Cisjordanie.
Durant sa visite en Israël, Wilders est officiellement reçu en qualité d’invité de son collègue sioniste d’extrême droite, le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, principal partisan du serment controversé de fidélité à Israël.
Quand on lui demande son opinion sur ce serment, Wilders répond : « Je pense que c’est une bonne idée. Même si le contexte en Hollande est différent, l’adoption d’un serment de fidélité envers l’Etat est une bonne idée ». Wilders se dit également fier d’être comparé à Lieberman, rapporte le quotidien israélien Ha’aretz.
Wilders est le dirigeant du parti néerlandais pour la Liberté (Partij voor de Vrijheid in Dutch, ou PVV), un parti controversé et le troisième plus grand du pays, qui détient 24 sièges au Parlement. Le parti estime que les traditions judéo-chrétiennes et humanistes doivent être considérées comme la culture dominante aux Pays-Bas et que les immigrés doivent s’adapter en conséquence. Qui plus est, le PVV souhaite au bout du compte l’arrêt de l’immigration des pays non occidentaux. Les Pays-Bas ont d’importantes communautés turques et marocaines, et dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, il a accueilli des réfugiés et des demandeurs d’asile dont beaucoup venaient de Bosnie, Somalie, Iran, Pakistan et d’Afghanistan.
Selon le Bureau des statistiques néerlandaises, une institution gouvernementale, en 2007, seuls 5 % de la population totale néerlandaise était identifiés comme musulmans.
Wilders est venu en Israël pour la première fois quand il avait 17 ans, et il a passé plus d’un an à travailler au mochav Tomer, dans la vallée du Jourdain. Wilders a voyagé plus largement dans le Moyen-Orient, mais il est resté fortement convaincu dans son idéologie sioniste et il soutient passionnément Israël.
« Les Palestiniens croient – et c’est la nature de l’islam – qu’Israël est leur pays et qu’ils se battent, par ce biais, contre les non-musulmans d’Occident. La lutte contre Israël est une lutte contre nous. Nous sommes Israël » a déclaré Wilders au journal Yedioth Ahronoth.
« Israël est un phare et la seule démocratie dans une région sombre et tyrannique » a-t-il ajouté. « Il fait partie de nous, de notre identité européenne. Israël fait notre guerre. »
http://www.alternativenews.org/english/index.php/topics/news/3067-infamous-dutch-politician-wilders-visits-israel-calls-on-it-to-build-more-settlements-
traduction : JPP
discours intégral sur : http://www.europe-israel.org/2010/12/06/geert-wilders-discours-a-tel-aviv-reconnaissons-que-la-jordanie-est-la-palestine/
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Nazis accueillis au parlement israëlien, et RDV islamophobes à Paris

07/12/2010
Le chef de file du Vlaams Belang Filip Dewinter sera reçu mardi à la Knesset, le parlement israélien, qu’il visitera en présence du président de l’assemblée, Reuven Rivlin.
M. Dewinter sera accompagné de Frank Creyelman, le président de la commission des Affaires étrangères du parlement flamand, lui aussi issu des rangs du Vlaams Belang et membre de l’European Freedom Alliance (EFA, un association de partis d’extrême-droite). M. Dewinter est en Israël depuis samedi, où il a participé à différents événements centrés sur l’ islam, à l’invitation de politiciens partageant ses idées anti-Islam. Dans une allocution donnée samedi, il a affirmé qu’ »Israël mène en partie notre lutte contre les islamistes et contre le terrorisme ». « Nous devons unir nos forces pour combattre l’islamisme ici et chez nous », a-t-il ajouté. Lundi, M. Dewinter a visité la frontière avec la bande de Gaza et la ville de Sderot, régulièrement la cible de roquettes palestiniennes. Il n’a par contre pas visité les territoires palestiniens, ni rencontré aucun interlocuteur palestinien. (AHO)
Cette islamophobes bien connus des identitaires en Europe s’est exprimé a de nombreuses reprises contre la liberté des musulmanes de porter le voile et s’oppose catégoriquement à l’islam.
Exemple de ses alocutions:
« Les imams comme Nordin Taouil sont les maquereaux d’Allah et, par un chantage moral, ils forcent les musulmanes à se prostituer religieusement…. »
« Il est donc impropre de comparer le foulard porté par une musulmane à la croix qui orne le collier d’une catholique ou à la kippa d’un juif… »
« En accordant à l’islam les mêmes droits et facilités qu’à d’autres religions reconnues comme le catholicisme, le protestantisme et le judaïsme, on pose les bases d’un « pilier » islamique. »
( Il est donc absolument contre le fait d’accorder les mêmes droits pour tous…)
« Les émeutes de plus en plus violentes vont lentement mais sûrement monter en puissance jusqu’à une sorte de guérilla ethno-religieuse. L’exigence formulée par le Vlaams Belang d’un déploiement de l’armée si nécessaire, pour rétablir la loi et l’ordre, est donc une nécessité évidente. »
« Pour finir, permettez-moi de contester le titre de ce colloque. Le slogan «L’islam peut nuire à votre liberté» ne convient pas. Ce devrait être «L’islam nuit à votre liberté». Au rythme actuel, c’est juste une question de temps pour que l’Europe devienne l’Eurabia. Quiconque veut arrêter l’islamisation de l’Europe doit d’abord et avant tout fermer le robinet de l’immigration, et renoncer au multiculturalisme comme idéologie officielle de l’état. »
Et là c’est le summum de la haine :
« Ce n’est qu’en faisant preuve de fermeté et de caractère, en osant à nouveau nous centrer sur notre singularité et notre identité culturelle, absolument pas ouverte à toute forme de pensée unique multiculturelle, et en osant défendre la supériorité de notre civilisation qu’il sera possible d’éviter l’islamisation de l’Europe et de rendre l’Europe aux Européens. »
En outre
Le député d’extrême droite néerlandais Geert Wilders a plaidé en Israël contre la restitution de territoires en échange de la paix avec les Palestiniens, proposant l’installation « volontaire » des Palestiniens en Jordanie, qu’il décrit comme le véritable Etat palestinien.
« Le conflit ici au Moyen-Orient ne porte pas sur le territoire et les frontières, mais sur l’opposition entre le jihadisme islamique et la liberté occidentale », a affirmé dimanche le député islamophobe, selon le texte de son discours, lors d’une conférence à Tel-Aviv à l’invitation de son collègue israélien d’extrême droite Arieh Eldad.
« Les gens se trompent en pensant qu’en abandonnant la Judée-Samarie (Cisjordanie, NDLR) et Jérusalem-Est pour les donner aux Palestiniens, cela mettra fin au conflit entre Israël et les Arabes », a-t-il estimé, selon la même source.
Il a défendu les colonies juives en Cisjordanie comme des « petits bastions de la liberté, défiant des forces idéologiques qui nient non seulement à Israël mais à tout l’Occident le droit de vivre dans la paix, la dignité et la liberté ».
« Puisque la Jordanie est la Palestine, le gouvernement jordanien doit accueillir tous les réfugiés palestiniens qui veulent s’y installer », a ajouté M. Wilders, selon le texte. Il reprenait ainsi une vieille idée de l’extrême droite et d’une partie de la droite israélienne: le « transfert » de gré ou de force des Palestiniens en Jordanie !
La Jordanie a dénoncé la conférence Tel-Aviv qui « refuse la solution à deux Etats garantissant la création d’un Etat palestinien indépendant (…) et appelle au transfert des Palestiniens en Jordanie ».
« La Jordanie dénonce et refuse ce comportement absurde et prévient qu’il mine les efforts destinés à parvenir à la paix dans la région », a déclaré le vice-Premier ministre et porte-parole du gouvernement jordanie, Ayman Safadi, dans des propos rapportés par l’agence de presse jordanienne Petra.
Amman a « protesté » contre cette conférence « dans une lettre au gouvernement israélien dans laquelle il demande à Israël de condamner les positions exprimées par la conférence et proclamer qu’elles sont en contradiction avec la position officielle israélienne », a-t-il dit…
Par ailleurs, une délégation de parlementaires européens d’extrême droite et de la droite nationaliste, dont Heinz-Christian Strache, chef du parti d’extrême droite autrichien FPOe, effectuaient lundi une tournée dans les colonies de Cisjordanie, a annoncé un porte-parole des colons.
Belle démocratie qu’est l’état d’israël vous trouvez pas?
Et ce n’est pas tout !
Des connections plus que douteux avec des islamophobes partout en Europe comme L’Ordre indépendant du B’nai B’rith (בני ברית) (de l’hébreu : « Les fils de l’Alliance »)  a la réunion du 18 décembre entre islamophobes de Résistance Républicaine et Riposte Laïque : associations en lien avec la maçonnerie . En réalité, il s’ agit des mêmes personnes.
Sont aussi connectés à ce réseaux Bivouac-ID, Coranix,tribune de Genève, Point de Bascule,Bloc identitaire, Drzz, dont la publicité figure même sur le site internet Juif.org et qui vient de se voir récompensé pour être l’ un des meilleurs blogs non-juif défendant Israël…Et bien d’autres…
Rebelles.info même chose : Rioufol, Millière, Zemmour, Del Valle… également en lien avec le Lion Ardent que l’ on ne présente plus (MPF, LDJ, Bétar…)
La ligue du droit des femmes est une organisation féministe créée par Simone de Beauvoir (pas franchement nationaliste) et dont l’ ancêtre est le MLF…
Vanneste de l’ UMP sera également présent.
Voici leur vidéo de propagande :  
Alors toujours scèptique à propos de l’islamophobie stimulé, orienté, dirigé et financer en France ?
Est ce que les autorités veulent que cela se termine dans un bain de sang un jour ?
Car c’est exactement le projet des sionistes cela ne fait aucun doute.  
L’équipe Forsane Alizza

Forum international de soutien aux détenus palestiniens à Alger : La situation dramatique des prisonniers dénoncée avec force

07-12-2010
La situation dramatique vécue par les Palestiniens  détenus dans les geôles israéliennes et la sensibilisation de la communauté  internationale sur le sort qui leur est réservé par lsraël ont constitué les  axes dominants des travaux du Forum international de soutien aux détenus palestiniens  qu'a abrité Alger.        
Les nombreuses personnalités politiques arabes et étrangères qui se  sont exprimées, lors des travaux de cette rencontre étalés sur deux jours, ont  été unanimes à souligner l'importance de cette question qui "devrait être au  centre des préoccupations des instances internationales" pour contribuer à la libération de ces détenus emprisonnés pour avoir revendiquer leurs droits légitimes  à la liberté et l'indépendance, relèvent les observateurs.        
Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN),  M. Abdelaziz Belkhadem, a ainsi relevé que l'organisation de ce colloque "témoigne  d'une prise de conscience du la tragédie et des souffrances" endurées par ces  détenus et dénoncé la politique de "deux poids deux mesures" qu'adoptent les  instances internationales face à la cause palestinienne. La solidarité avec les détenus palestiniens implique la défense de  la légalité internationale et l'application effective de la charte des Nations unies sans exclusive", a-t-il estimé.   M. Ali Fayçal, membre de la direction du Front démocratique pour la libération de la Palestine (FDLP), a revelé de son côté que le quart du peuple  palestinien à séjourné dans les prisons et geôles d’Israël, depuis le début  de la colonisation.  Le nombre de femmes palestiniennes emprisonnées par Israël, depuis la  colonisation, dépasse les 10.000 détenues, dont 56 croupissent toujours dans  les geôles, selon un décompte établi par le Front populaire pour la libération  de la Palestine (FPLP). La bande de Ghaza et la Cisjordanie sont érigées, aujourd’hui, en "d’immenses  prisons à ciel ouvert", a par ailleurs ajouté M. Faycal, soutenant qu'il existe  des "preuves concrètes" sur l’utilisation de détenus palestiniens comme des  "cobayes pour tester des nouveaux médicaments".
M. Fayçal a, en outre, souligné au même titre que Mme Abla al-Barghouthi,  épouse du secrétaire général du Front populaire de libération de la Palestine  (FPLP), Ahmed Saadate, la nécessité de placer la question des prisonniers palestiniens  "au cœur des préoccupations de l’Autorité palestinienne et de l’OLP" et qu'il  doit constitué "un préalable aux négociations avec Israël".    Les différents intervenants ont également mis l'accent sur "la nécessaire  unité" qui doit caractériser les rangs palestiniens. La présidente honoraire  du Sénat belge, Mme Anne-Marie Lizin a soutenu, dans cet ordre d'idée, que l'initiative  algérienne d'organiser ce forum offre "une occasion unique aux Palestiniens  pour faire un pas vers l’unité et se pencher sur les problèmes qui leurs sont  communs".      La sénatrice française du Parti des Verts, Mme Alima Boumediene-Thiery  a souhaité, pour sa part, que cette rencontre puisse "créer les conditions d’une  convergence pour sensibiliser la communauté internationale sur la situation  tragique des détenus palestiniens (...) et faire connaître la réalité prévalant  en Palestine".        
Elle a soutenu, dans ce cadre, la nécessité "d'agir pour faire admettre  le droit à la résistance reconnu par le droit international", estimant qu'on  "ne peut pas parler de paix, si Israël ne libère pas les détenus".       
La représentante du Mouvement écologique a de plus déploré que la résolution  voté par le Parlement européen abrogeant l’accord d’association entre l’Union  européenne et Israël, adoptée en 2002, ne soit pas suivie d’effet à ce jour. L'ancien émissaire des Nations unies, M. Lakhdar Brahimi, a pour sa  part appelé sur les ondes de la Radio nationale au boycott d'Israël par la communauté  internationale qui est à même de "constituer une solution au problème palestinien". "C'est un travail de longue haleine. C'est à l'image de ce qui s'est  passé en Afrique du Sud lorsque cette dernière appliquait la politique de l'Apartheid",  a-t-il souligné.

Nétanyahou a choisi de rejetter la paix, estime un dirigeant palestinien

07 décembre 2010
Agence France-Presse
Ramallah
Le gouvernement israélien de Benjamin Nétanyahou a rejeté la paix en refusant de décréter un nouveau gel de la colonisation, a déclaré à l'AFP un responsable palestinien après l'annonce de l'échec de Washington de relancer les négociations de paix.
«En refusant de donner une réponse claire aux États-Unis, Israël a refusé de geler la colonisation et de donner une chance à la paix dans la région», a regretté ce responsable sous couvert de l'anonymat.
Les États-Unis ont annoncé mardi qu'ils avaient abandonné l'idée d'obtenir un gel de la colonisation israélienne en Cisjordanie afin de relancer les négociations au Proche-Orient.
Cet aveu marque un échec cinglant de la stratégie proche-orientale de l'administration Obama après des semaines de vains efforts pour redémarrer les négociations de paix bloquées depuis septembre en raison du contentieux sur la colonisation juive.
Les États-Unis avaient déjà informé jeudi l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas de l'échec de leurs efforts pour obtenir d'Israël un nouveau moratoire sur la colonisation dans les Territoires occupés.
«L'administration américaine nous a informés qu'Israël n'avait pas accepté un moratoire sur la colonisation», avait alors déclaré à l'AFP un haut responsable palestinien sous couvert de l'anonymat.
Le président Abbas, en visite officielle en Grèce, a reçu la réponse formelle des États-Unis, sous forme de lettre, dans la nuit de mardi à mercredi, a confirmé à l'AFP le porte-parole de M. Abbas, Nabil Abou Roudeina, lors d'un entretien téléphonique d'Athènes.
«Le président Abbas a dit à la partie américaine que la direction palestinienne et ses frères arabes allaient étudier la réponse officielle (américaine) avant de faire part de la position palestinienne», a expliqué M. Abou Roudeina.
Pour reprendre les négociations de paix, les Palestiniens exigent un gel de la colonisation en Cisjordanie occupée mais également à Jérusalem-Est annexée.
Le mois dernier, lors d'un entretien marathon avec la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton, chargée du dossier, M. Nétanyahou avait accepté d'envisager un nouveau gel de 90 jours sur les constructions dans les implantations juives de Cisjordanie en échange d'une généreuse enveloppe de garanties sécuritaires et diplomatiques, dont des avions de chasse américains.
Mais le Premier ministre israélien a refusé de soumettre cette proposition au vote de son cabinet de sécurité tant qu'il n'aurait pas reçu une confirmation écrite des engagements américains.
Israël n'a jamais reçu cette lettre.
Côté israélien, les médias, qui prennent acte de l'échec américain, assurent qu'«Israël et les États-Unis vont tenter de trouver d'autres moyens pour faire avancer le processus de paix».
L'émissaire de M. Nétanyahou, l'avocat Yitzhak Molcho, qui est à Washington, va s'efforcer dans les prochains jours de trouver avec des responsables de l'administration américaine «une autre voie» pour relancer les pourparlers avec les Palestiniens, a précisé la radio publique.
Selon le département d'État américain, les négociateurs israéliens et palestiniens sont attendus la semaine prochaine à Washington.
Cette annonce n'a pas été confirmée de source palestinienne.
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Les États-Unis abandonnent le préalable du gel de la colonisation

07 décembre 2010
Tangi Quemener
Agence France-Presse
Washington
Les États-Unis ont abandonné l'idée d'obtenir un gel de la colonisation israélienne en Cisjordanie afin de relancer les négociations au Proche-Orient et vont désormais essayer de parvenir à la paix en se concentrant sur les «problèmes centraux» du conflit.
Cette nouvelle approche devrait être discutée la semaine prochaine au département d'État à Washington, où négociateurs israéliens et palestiniens sont attendus, a confirmé mardi le porte-parole du département d'État, Philip Crowley.
«Nous avons tenté de parvenir à un moratoire (de la colonisation) pour créer les conditions d'un retour à des négociations significatives et continues. Après des efforts considérables, nous sommes parvenus à la conclusion que cela ne crée pas de fondation solide pour parvenir à l'objectif commun d'un accord-cadre», a expliqué M. Crowley.
Le porte-parole a assuré qu'il ne s'agissait «pas d'un changement de stratégie». «Il pourrait bien s'agir d'un changement de tactique», a-t-il toutefois concédé.
Parvenir à un accord sur le «statut permanent», soit un règlement de paix définitif, «constituait notre objectif depuis le début et nous restons engagés à cet égard», avait auparavant indiqué à l'AFP un responsable de la Maison Blanche sous couvert de l'anonymat.
«Nous estimons que les deux parties se sont engagées à parvenir à une solution à deux États et à résoudre les problèmes centraux. Nous pensons qu'il est possible et nécessaire d'atteindre cet objectif», a-t-il assuré, soulignant que «les deux parties ont dit qu'elles voulaient que les États-Unis s'impliquent».
«Nous allons donc immédiatement parler avec les deux parties des questions concrètes des négociations», a-t-il conclu. Par «questions centrales» du conflit, les diplomates évoquent habituellement des sujets aussi épineux que le tracé des frontières, la question des réfugiés et le statut de Jérusalem.
Cette annonce est venue confirmer des informations des médias israéliens, qui avaient indiqué plus tôt mardi que les États-Unis avaient pris acte de leur incapacité de relancer les négociations par un gel de la colonisation et cherchaient une «autre voie» pour parvenir à leurs fins.
«L'administration américaine nous a informés qu'Israël n'avait pas accepté un moratoire sur la colonisation», avait en outre déclaré à l'AFP un haut responsable palestinien sous couvert de l'anonymat. Pour reprendre les négociations, les Palestiniens exigent un gel de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée et annexée.
Ce que Washington présente donc comme un «changement de tactique», refusant d'évoquer un échec pur et simple, intervient seulement trois mois après la relance solennelle des négociations directes par M. Obama lors d'un sommet à la Maison Blanche en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et du président palestinien Mahmoud Abbas.
À l'époque, M. Obama, qui a fait de la résolution du conflit israélo-palestinien l'un des grands objectifs de son mandat, avait défini l'objectif de parvenir à une solution à deux États dans un délai d'un an.
Réagissant à ces nouveaux développements, l'ONG israélienne La Paix Maintenant a exhorté le gouvernement Obama à «montrer aux parties que faire obstruction aux efforts de paix doit avoir des conséquences».
Il faut que le président (...) redouble de pressions tant sur les Israéliens que sur les Palestiniens pour qu'ils prennent les mesures nécessaires pour la paix», a ajouté l'organisation.
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Israël subit le fait accompli

08.12.10
L’Argentine a annoncé lundi, après le Brésil, qu’elle reconnaissait la Palestine comme «un Etat libre et indépendant à l’intérieur des frontières de 1967», tandis que l’Uruguay a l’intention de le faire en 2011, suscitant la «déception» d’Israël.
La présidente argentine, Cristina Kirchner, a remis lundi une note à son homologue Mahmoud Abbas, pour lui faire savoir que son pays «reconnaît la Palestine comme un Etat libre et indépendant à l’intérieur des frontières de 1967», a dit le chef de la diplomatie, Hector Timerman. Le Brésil, le géant sud-américain, avait pris vendredi une décision identique. Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Yigal Palmor, a jugé «regrettable» et «décevante» la décision des pays sud-américains qui «ne contribuera en rien à changer la situation entre Israël et les Palestiniens», selon lui.
«C’est une déclaration décevante qui est contraire à l’esprit des accords entre Israël et les Palestiniens et de la négociation de paix», a-t-il commenté. M. Abbas, en visite à Ankara, a pour sa part exprimé «son orgueil et de sa fierté» après la décision de Buenos Aires, selon un communiqué officiel. L’Uruguay, partenaire des deux poids lourds d’Amérique du Sud, a pour sa part déclaré qu’il allait «sûrement suivre le chemin de l’Argentine en 2011», a déclaré à l’AFP le vice-ministre des Affaires étrangères, Roberto Conde.
Effets d’entraînement
Les dirigeants israéliens ont mis en garde à de très nombreuses reprises les Palestiniens contre toute déclaration unilatérale d’un Etat palestinien. Mais, face au blocage des négociations, notamment sur la colonisation dans les territoires occupés, des responsables palestiniens ont appelé ces dernières semaines la communauté internationale à «reconnaître l’Etat palestinien dans ses frontières de 1967», c’est-à-dire les lignes d’armistice de 1949. L’Argentine, où la communauté juive est évaluée à 220 000 membres, «partage avec ses partenaires du (marché commun) Mercosur, Brésil et Uruguay, (le point de vue) que le moment est venu de reconnaître la Palestine comme un Etat libre et indépendant», selon une déclaration du ministère argentin des Affaires étrangères lue par M. Timerman. 
«Malgré les efforts réalisés, les objectifs fixés par la Conférence de paix de Madrid en 1991 et les Accords d’Oslo en 1993 n’ont pas été atteints, ce qui a été source d’une profonde frustration», a poursuivi M. Timerman. L’ambassadeur palestinien en Argentine, Walid Muaqqat, a parlé de «jour de joie et d’enthousiasme».
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La reconnaissance d’un Etat palestinien gagne du terrain

07/12/2010 
Alors que le processus de paix au Proche Orient est dans l’impasse, l’Argentine et le Brésil viennent de reconnaître l’État palestinien. L’Uruguay annonce qu’il le fera en 2011.
Un ouvrier sur un site de construction d'une colonie à l'est de Jérusalem, jeudi 2 décembre (Photo : AP/Bernat Armangue).
Face à l’impasse dans laquelle se trouve le processus de paix au Proche-Orient, la tentation de reconnaître l’État palestinien à l’ONU fait son chemin.
La France a ainsi envoyé la semaine dernière une délégation du Quai d’Orsay dans les Territoires pour étudier les options qui s’offrent à l’Autorité palestinienne. Et Paris a récemment rehaussé le statut diplomatique de la délégation générale de la Palestine, accordant à son représentant, Hael Al Fahoum, le titre d’ambassadeur, comme l’avaient fait précédemment d’autres pays européens.
En octobre dernier, à Jérusalem, celui qui était alors ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, n’avait pas fermé la porte à une telle reconnaissance : « La communauté internationale ne saurait se satisfaire d’une impasse prolongée. Je crois que l’on ne peut pas écarter par principe l’option du Conseil de sécurité », avait-il déclaré au quotidien palestinien Al-Ayyam.

«Nous espérons que d’autres pays suivront cette voie»

Mardi 7 décembre, c’est l’Argentine, et avant elle le Brésil, qui ont procédé à cette reconnaissance. « Le moment est venu de reconnaître la Palestine comme un État libre et indépendant à l’intérieur des frontières de 1967 », a déclaré Buenos Aires.
Ce succès diplomatique pour les Palestiniens est le fruit de la tournée de Mahmoud Abbas en Amérique latine, l’an dernier, au cours de laquelle le président Lula et son homologue argentine Cristina Kirchner s’étaient engagés à reconnaître l’État palestinien. Une décision jugée « très regrettable et décevante » par Israël.
L’Uruguay devrait suivre en 2011, ainsi que le Paraguay, l’Équateur et le Pérou. « C’est un pas important vers la réalisation d’une solution à deux États, se réjouit le porte-parole du gouvernement palestinien, Ghassan Khatib. Nous espérons que d’autres pays suivront cette voie et que le processus culminera au Conseil de sécurité des Nations unies », qui peut être saisi par un ou plusieurs de ses membres.

«La voie onusienne n’est viable qu’avec le soutien des États-Unis»

L’idée n’est pas neuve. Après la déclaration d’indépendance par Yasser Arafat le 15 novembre 1988, une centaine de pays, dont la Chine, Chypre, la Hongrie ou la Pologne communiste, avaient reconnu la Palestine, sans que cet État ait jamais atteint, depuis, d’autre réalité sur le terrain que celle d’une autorité autonome sous le contrôle d’Israël.
« Les choses sont différentes aujourd’hui, veut croire Ghassan Khatib. Nous avons fait la moitié du chemin vers l’indépendance. Les frontières de 1967 font consensus dans la communauté internationale, il existe une Autorité palestinienne et tout le monde reconnaît les progrès vers la mise en place des structures d’un État. Nous sommes prêts. »
Un passage en force des Palestiniens à l’ONU avec l’appui de la communauté internationale pourrait s’avérer fort embarrassant pour Israël. « Plus le nombre de pays reconaissant l’État palestinien dans les frontières de 1967 est important, plus un vote de l’ONU devient crédible, confie un diplomate à Jérusalem. Mais soyons clairs, la voie onusienne n’est viable qu’avec le soutien des États-Unis. Sans cela, la réalité sur le terrain ne changera pas. »

Dissoudre l’Autorité palestinienne : une option à haut risque

Les Palestiniens disposent toutefois d’une dernière carte : rendre les clés des territoires autonomes à l’occupant israélien.
Dans un entretien à la télévision palestinienne, vendredi 3 décembre, Mahmoud Abbas a pour la première fois évoqué clairement cette possibilité : « Je ne peux accepter de rester le président d’une Autorité qui n’existe pas. Si tous les efforts échouent, je dirais aux Américains et aux Israéliens de mettre fin à cette situation (…) et de me relever de mes responsabilités. »
Dissoudre l’Autorité palestinienne qui emploie 150 000 fonctionnaires est une option à haut risque. Après dix-sept ans d’un processus de paix sans résultat, Mahmoud Abbas, 75 ans, juge peut-être qu’il n’a plus grand-chose à perdre.
Karim LEBHOUR, à Ramallah
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L'Algérie empêche des Palestiniens de participer à un congrès!

07/12/2010  
Une commission syndicale palestinienne a annoncé que les autorités algériennes ont annulé sa participation à un congrès régional arabe prévue en Alger, sous prétexte qu’elle possédait des documents israéliens que rejette le gouvernement algérien.  
L’ambassade algérienne à Amman a refusé de donner des visas aux onze membres de la délégation, originaires des territoires occupés en 1948. Le chef de la délégation palestinienne Mohammad Zaydan a regretté dans un communiqué la décision algérienne d’annuler la participation de la délégation.
“Nous avons été choqués de cette annulation, après que tout le monde s’apprêtait au voyage », a-t-il dit, soulignant que le congrès « débattra de la cause palestinienne dont nous faisons partie, au moins sur le plan de nos détenus ».
Commentant les prétextes de l’ambassade algérienne, Zaydan a indiqué : « Nous sommes victimes d’Israël et de ses agissements. Depuis toujours, nous faisons face à deux cauchemars : Celui d’Israël qui nous marginalise depuis six décennies, et celui de la méconnaissance arabe officielle de notre réalité, comme si nous faisons partie du mouvement sioniste ».  Plus d’un millier de personnalités arabes et étrangères représentant près de 50 pays, participent à ce congrès. A l’ordre du jour, des documents scientifiques, juridiques, sociaux et médiatiques, ainsi que des témoignages et des lettres de détenus libérés et de leurs familles. De plus, la Révolution algérienne et plusieurs exemples d’échanges de détenus seront exposés durant ce congrès. 
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Incendie de Carmel : « Israël » n’est pas prêt à la guerre !!

07/12/2010  
A peine l’incendie de Carmel en Palestine occupée maîtrisé, que les différentes instances politiques israéliennes se sont enflammées, fustigeant l’impuissance des autorités face au feu. En appelant à la formation d’une enquête et à la démission du ministre de l’intérieur.
La plus virulente de ces critiques est venue du rédacteur des questions militaires au Haaretz, Alov Ben, selon lequel «  l’incendie de Carmel a montré qu’Israël n’est pas prêt pour mener une guerre contre l’Iran, ou  des opérations militaires qui provoqueraient un grand nombre de tués ».
L'incendie du Carmel provoqué par un jeune adolescent qui a laissé tomber une charbon enflammé de son nargileh a provoqué la mort de 43 Israéliens.
Evoquant la guerre 2006, il a conclu qu’Israël n’en a nullement tiré les leçons, regrettant que les mises en garde n’aient  pas été traduites en des mesures opérationnelles.
Durant une séance de la Knesset, le ministre de la sécurité israélien a évalué les dégâts dus à l’incendie à 100 millions de dollars, précisant que le nombre d’arbres brûlés s’élèvent à 40 millions.
Le ministre des minorités en a appelé à la formation d’une enquête, alors que le Premier ministre et quelques-uns de ses ministres l’ont écarté, se contentant de tirer les conclusions et les leçons.
A travers les différents médias israéliens, de nombreux observateurs israéliens s’en sont violemment pris à la négligence des secteurs civils à l’instar du corps des pompiers.  
La chroniqueuse du Maariv Sima Kedmone a exigé la démission du ministre de l’intérieur, se moquant «  du pays du tiers monde qui s’appelle Israël », et qui s’est vu contraint de demander l’aide  à Chypres et à la Grèce. Sachantque la Jordanie, la Turquie, la Russie ont également participé au secours. 
Kedmone a mis en garde contre les séquelles qui pourraient entacher l’image d’Israël, à l’instar de ce qui s’était passé durant la guerre 2006; Celle-ci avait selon elle alors ébranlé la confiance des Israéliens à l’encontre des institutions étatiques et leur capacité à les protéger.
Quant au chroniqueur politique du journal, Shimon Scheffer, il a  demandé au gouvernement israélien de changer ses priorités, et de transférer les budgets en faveur des besoins civils (comme le secteur des pompiers) au lieu de chercher à se doter de sous-marins nucléaires et de bombardiers pour préparer les guerres, et de chercher le plus vite possible à trouver une solution avec les Palestiniens, et d’entamer le dialogue avec la Syrie.
Il s’est étonné de l’inexistence d’un appareil pour éteindre les gros incendies qui pourraient être provoqués dans les villes en cas de guerre.
Dans la dixième chaîne, son correspondant militaire Yaron London, a mis l’accent sur la déception et la colère qui sévissent au sein de  l’opinion publique israélienne, qui s’est selon lui s’étonne «  qu’une boite d’allumettes soient devenue en Israël plus dangereuse que le nucléaire iranien ».
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Reconnaissance Palestine: Paris "ne veut pas anticiper" les discussions de paix

07/12/2010
La France "ne veut pas anticiper" les discussions de paix entre Palestiniens et Israéliens, dont elle souhaite la reprise pour permettre la création d'un Etat palestinien "viable", a déclaré mardi le Quai d'Orsay, réagissant aux reconnaissances annoncées par le Brésil et l'Argentine.
"Nous voulons un Etat palestinien viable, c'est-à-dire avec des frontières, celles de 1967, avec échanges de territoires", mais "à ce stade, nous ne souhaitons pas anticiper les discussions entre les parties", a déclaré lors d'un point-presse régulier Bernard Valero, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Il était interrogé sur les reconnaissances de l'Etat palestinien par l'Argentine et le Brésil, qui ont été critiquées par Israël.
"Ce n'est pas à moi de me prononcer sur les initiatives que peuvent prendre d'autres acteurs de la communauté internationale", a-t-il dit.
La France "souhaite aujourd'hui une reprise rapide des négociations de paix qui doivent porter sur toutes les questions du statut final, fixer les paramètres de l'Etat palestinien, et permettre sa création", a-t-il ajouté.
Le porte-parole a fait valoir qu'afin de marquer son appui à l'Autorité palestinienne, la France avait procédé en juillet "au rehaussement du statut de la délégation de Palestine en mission de Palestine".
Israël a jugé "regrettable" et "décevante" la décision des pays sud-américains. Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a exprimé "son orgueil et sa fierté".
Les dirigeants israéliens ont mis en garde les Palestiniens contre toute déclaration unilatérale d'un Etat palestinien.
Mais face au blocage des négociations, des responsables palestiniens ont appelé la communauté internationale à "reconnaître l'Etat palestinien dans ses frontières de 1967". 

Netanyahu: "très important" d'améliorer les liens avec la Turquie

07/12/2010
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a estimé mardi "très importante" l'amélioration des relations diplomatiques avec la Turquie, au plus bas depuis un raid meurtrier israélien contre un ferry turc au large de la bande de Gaza le 31 mai.
"Le Premier ministre Benjamin Netanyahu accorde une grande importance à l'amélioration des liens bilatéraux", a souligné une source diplomatique israélienne.
La décision d'Ankara de dépêcher deux avions-citernes le week-end dernier pour aider Israël à combattre un violent incendie dans le nord du pays représente "une ouverture pour améliorer les relations entre les deux pays", a ajouté cette source.
Mais M. Netanyahu est "déterminé à ce que les soldats et les officiers israéliens ne soient pas susceptibles d'être arrêtés ou poursuivis dans le monde entier", a affirmé la source, en référence à l'assaut israélien contre le ferry turc Mavi Marmara qui a fait 9 morts le 31 mai, pour lequel Ankara exige des excuses et des compensations.
"A présent, les deux parties sont en train de chercher une formule de compromis (...) et les contacts vont se poursuivre dans les tout prochains jours afin de trouver une solution", a poursuivi cette source.
Des responsables turc et israélien se sont réunis dimanche et lundi à Genève pour tenter de surmonter la grave crise diplomatique entre les deux pays.
"Ceux qui veulent ouvrir un nouveau chapitre (dans les rapports turco-israéliens) doivent d'abord accepter leur faute, s'excuser et verser des compensations", a déclaré mardi le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan lors d'un discours au Parlement devant les députés de son parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste).
"Tant que cela n'est pas fait, personne ne doit s'attendre à ce que la Turquie fasse un pas", a souligné M. Erdogan qui a aussi exigé la fin du blocus imposé par Israël contre la bande de Gaza, contrôlé par le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Les rapports entre la Turquie et Israël, alliés stratégiques depuis les années 1990, se sont dégradés à la suite de l'offensive israélienne meurtrière sur Gaza, en décembre 2008/janvier 2009, violemment dénoncée par Ankara, avant d'entrer dans une grave crise en 2010, déclenchée par l'opération contre le Mavi Marmara.
En réponse à ce raid, Ankara a rappelé son ambassadeur à Tel Aviv

Israël rejette les critiques de l'Union européenne sur Jérusalem-Est

07/12/2010
Israël rejette les critiques émises dans un rapport des chefs de mission des pays de l'Union européenne (UE) contre sa politique à Jérusalem-Est, a indiqué mardi soir à l'AFP un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
"Ceux qui estiment que notre politique met en danger Jérusalem sont ceux-là mêmes qui envisagent une coupure de la ville en deux comme seule solution", a affirmé Yigal Palmor.
"Il est évident qu'une véritable solution ne peut pas passer par un retour à la situation qui prévalait avant 1967 (avant l'occupation et l'annexion de Jérusalem-Est) lorsque la ville était coupée en deux par un mur, des barbelés et des tireurs d'élite jordaniens", a ajouté le porte-parole.
"La question de Jérusalem doit être négociée et les Palestiniens seraient bien avisés de reprendre les discussions", a également souligné ce responsable en allusion au blocage des pourparlers avec les Palestiniens.
Dans leur rapport, les chefs de mission de l'UE préviennent que "si les tendances actuelles ne sont pas arrêtées de manière urgente, la perspective de Jérusalem-Est comme future capitale d'un Etat palestinien devient de plus en plus improbable et impraticable".
Le rapport annuel adressé au Comité politique et de sécurité de l'UE (COPS) qui doit se réunir mercredi pour préparer la prochaine réunion des ministres européens des Affaires étrangères le 13 décembre estime également que la politique israélienne "met par conséquent en danger les chances d'une paix durable sur la base de deux Etats, avec Jérusalem pour future capitale". 

Washington désapprouve les reconnaissances sud-américaines

07/12/2010
Les Etats-Unis ont désapprouvé mardi l'intention de plusieurs Etats d'Amérique latine de reconnaître un Etat palestinien, répétant que les négociations directes entre Israéliens et Palestiniens demeuraient "le seul moyen" d'atteindre la paix au Proche-Orient.
"Nous ne sommes pas favorables à cette ligne de conduite", a déclaré Philip Crowley, le porte-parole du département d'Etat: "Nous croyons que toute action unilatérale est contre-productive".
L'Argentine a reconnu lundi, après le Brésil vendredi, l'Etat de Palestine sur les frontières de 1967, avant l'occupation israélienne, soit sur l'intégralité des territoires palestiniens: la bande de Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-Est, l'Uruguay annonçant son intention de les imiter en 2011.
Israël a déploré ces initiatives, assurant qu'elles entraient en contradiction avec les pourparlers de paix et les accords israélo-palestiniens d'Oslo de 1993.
M. Crowley a indiqué que des responsables américains avaient été en contact mardi avec les parties, soulignant que les tentatives américaines de relancer les pourparlers n'étaient "pas suspendues" malgré les difficultés.
Les Palestiniens envisagent, si le blocage des discussions persiste, de solliciter une reconnaissance américaine de l'Etat palestinien sur les frontières de 1967, quitte en cas de refus à porter cette demande devant le Conseil de sécurité, voire l'Assemblée générale des Nations unies.
Le premier ministre palestinien Salaam Fayyad et le ministre de la Défense israélien Ehud Barak sont attendus vendredi à Washington, où ils doivent participer à un forum avec la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.
Mme Clinton a indiqué qu'elle ferait à cette occasion "un ensemble de remarques formelles". 

Polémique après l'appel de rabbins contre la vente de maisons aux non-juifs

07/12/2010
L'appel de 50 rabbins israéliens à interdire la vente ou la location de maisons ou de terrains à des non-juifs a déclenché mardi une vive polémique en Israël.
"La Torah interdit de vendre à un étranger une maison ou un champ de la Terre d'Israël (Eretz Israël)", ont écrit les rabbins dans une lettre publique dont l'AFP a obtenu copie.
"Quiconque vend ou loue un appartement dans un quartier où vivent des juifs cause un grand tort à ses voisins, vu que le mode de vie (des non-juifs) est différent de celui des juifs, qu'ils nous persécutent et viennent s'immiscer dans notre existence", écrivent les signataires de la lettre.
Le manifeste est signé par des rabbins orthodoxes, employés de l'Etat pour assurer les services religieux (dont les mariages) dans les localités d'Israël et dans les colonies juives.
Plusieurs des signataires -- mais pas tous -- sont des figures de proue du nationalisme religieux, connues pour leurs positions extrémistes.
L'appel survient après que le principal rabbin de Safed (nord d'Israël), Shmuel Eliahu, et d'autres religieux ont appelé en octobre les habitants de la cité à ne pas louer ou vendre des appartements à des Arabes.
Toutefois, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a fermement condamné cette initiative.
"Comment réagirions-nous si quelqu'un proclamait qu'il est interdit de vendre des maisons à des juifs ? Nous serions scandalisés et nous le sommes lorsqu'on entend ce genre d'appels chez nos voisins", a affirmé M. Netanyahu.
"Ce genre de discours doit être banni dans un Etat juif et démocratique qui respecte la tradition juive et la Bible", a ajouté le Premier ministre.
Un groupe influent de rabbins orthodoxes, "Tsohar" (Ouverture) a également dénoncé le manifeste.
"Il est interdit de discriminer des citoyens par rapport à d'autres dans une démocratie", a assuré le grand rabbin de Ramat Gan (banlieue de Tel Aviv), Yaacov Ariel. Un autre rabbin, Yehouda Gilad, a qualifié l'appel de "grave déformation des textes contraire aux valeurs morales juives".
Le manifeste des 50 rabbins a déclenché les protestations de la communauté arabe israélienne et les critiques d'associations de défense des droits de l'Homme.
"Il s'agit d'un appel raciste par excellence", a dénoncé le député arabe israélien Mohammed Barakeh dans un communiqué, en appelant le conseiller juridique du gouvernement à "ouvrir une enquête sur ce gang et à le traduire en justice".
"Sur cette terre, nous ne sommes les hôtes de personne, ni sous la protection ou la tutelle de quiconque. Nous le répétons, nous n'avons pas immigré ici mais c'est Israël qui est venu s'installer chez nous et personne ne peut nous en arracher car nous racines sont profondes", souligne M. Barakeh.
Dans un communiqué, Amnesty International a fustigé "cet édit, émis par des dirigeants religieux employés par l'Etat d'Israël et dont les salaires sont payés par des fonds publics, qui vise clairement les citoyens palestiniens qui représentent 20% de la population d'Israël".
L'Association pour les droits civiques en Israël (ACRI) a estimé que "des rabbins exprimant des opinions racistes ne devraient pas occuper des fonctions publiques".
La communauté des Arabes israéliens, descendant des 160.000 Palestiniens restés sur leur terre après la création de l'Etat juif en 1948, compte 1,3 million de personnes, soit 20% de la population d'Israël.
Elle souffre de discriminations, notamment en ce qui concerne l'emploi et l'achat d'appartements dans des localités juives.
Selon un sondage publié la semaine dernière, 46% des Israéliens juifs ne veulent pas vivre auprès de voisins arabes et 53% estiment que l'Etat hébreu devrait encourager les Arabes à émigrer. 

Colonies: Washington et Israël vont annoncer l'échec des discussions (média)

07/12/2010
Les Etats-Unis et Israël sont sur le point d'annoncer l'échec des négociations sur un renouvellement du gel de la colonisation israélienne en Cisjordanie en échange de garanties américaines, rapportent mardi soir plusieurs médias israéliens.
"Les Etats-Unis et Israël vont annoncer dans les prochaines heures l'échec de ces discussions qui visaient à une reprise des négociations avec les Palestiniens", affirme la radio militaire.
"Israël et les Etats-Unis vont tenter de trouver d'autres moyens pour faire avancer le processus de paix", ajoute le quotidien Haaretz.
Selon les médias, le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a affirmé plus tôt dans la journée devant la commission de la Défense et des Affaires étrangères de la Knesset (Parlement) qu'Israël et les Etats-Unis n'étaient "pas parvenus à s'accorder sur un gel".
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a exigé une confirmation écrite des engagements pris par les Etats-Unis en échange de l'acceptation par Israël d'un nouveau gel de la colonisation.
Le 11 novembre, lors d'un entretien marathon avec la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, M. Netanyahu avait accepté d'envisager un nouveau moratoire de 90 jours sur les constructions dans les colonies juives de Cisjordanie, contre une généreuse enveloppe de mesures de soutien sécuritaires et diplomatiques. 

Des militaires israéliens déployés dans les régions frontalières de l’Afghanistan

07 Décembre 2010 
IRIB - «  L’objectif de l’OTAN, avec la reconstruction de la base aérienne de Shindand, fait partie d’un plan secret de l’Alliance, pour y installer des militaires israéliens. », a révélé "Javid Kouhestani", expert militaire afghan, dans un entretien avec le journaliste de l’Agence Fars, à Kaboul. « Les coûts de la reconstruction de cette base sont estimés à 184 millions de dollars. », a-t-il précisé, avant d’indiquer : "Les pays membres de l’OTAN visent à porter atteinte à la République islamique d’Iran et à mener, via cette base, des activités d’espionnage contre l’Iran."
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Mise en garde de l'OCI contre les fouilles, à Al-Qods

07 Décembre 2010 
IRIB - L'Organisation de la Conférence islamique (OCI) a mis en garde, quant à l'effondrement du Mossala d'Al-Marwani, suite à la poursuite des fouilles menées par les Sionistes. Dans un communiqué, publié, aujourd'hui, mardi, le Secrétaire général de l'OCI, Ekmeleddin Ihsnaoglu, a condamné, sévèrement, l'intensification des excavations auxquelles procède le régime sioniste, dans la mosquée d'Al-Aqsa, avant de demander l'arrêt des agressions de ce régime contre les valeurs sacrées islamiques. Ihsanoglu a qualifié les fouilles, sous la mosquée d'Al-Aqsa, de violation flagrante des loi internationales, avant de demander une prise de position ferme, face à la poursuite des agressions du régime sioniste. Ihsanoglu a accueilli, également, favorablement, dans son communiqué de presse, la reconnaissance de l'Etat palestinien, par le Brésil et l'Argentine, et l'a qualifiée d'évolution importante, dans le domaine du soutien aux droits des Palestiniens.
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La survie de Gaza suspendue aux aides humanitaires

08 Décembre 2010 08:35 
IRIB - Au grand dam du régime sioniste, le monde entier se sensibilise, chaque jour, davantage, à la tragédie que vit le peuple de Gaza ; Cependant, la poursuite des convois d’aides humanitaires, à destination de cette région, exprime la volonté mondiale de lever le blocus imposé par Israël. Dans la foulée, la « Flottille de la liberté-2 », composée de 34 navires secouristes, a levé l’ancre, à destination de Gaza, et en même temps, le premier convoi maritime asiatique d’aides humanitaires devait entrer, ce mercredi, dans les eaux territoriales iraniennes, pour le chargement des aides, avant de s’orienter vers la Turquie et la Syrie. Ayant levé l’ancre à partir des côtes indiennes, ces bateaux ont traversé les eaux pakistanaises, pour faire escale, dans les eaux iraniennes, mais ils se rendront, aussi, en Turquie et en Syrie. Ils devront poursuivre leur itinéraire, vers Gaza, via le port El-Arish, en Egypte. Au seuil du 2ème anniversaire de la guerre de 22 jours, Gaza est toujours assiégé par le régime sioniste. Le blocus a rendu extrêmement dures les conditions de vie, dans la bande de Gaza, d’autant plus que les ruines laissées par la guerre ne sont pas encore remises sur pieds et que l'absence de moyens a imposé de nouvelles difficultés à la population locale. C’est dans de telles conditions que les nations du monde, sans espoir d’un règlement de la crise, par le biais de l’ONU, se sont mobilisées, dans le but de réduire les souffrances des Gazaouis, par l’envoi de bateaux secouristes, obtenus, grâce aux actions des activistes de la paix. Les convois d’aides humanitaires transportent, souvent, de la nourriture, du combustible, des vêtements, des médicaments et des équipements médicaux. Mais le régime sioniste empêche que ces aides de première nécessité soient distribués au peuple opprimé de Gaza. L’assaut mené, le 31 mai, par la marine israélienne, contre le convoi d’aides humanitaires, en pleines eaux internationales, une attaque qui a fait 50 morts ou blessés, tous, des secouristes ou activistes de la paix, offre un parfait exemple des crimes israéliens contre Gaza. Faisant fi du comportement belliqueux du régime sioniste, le monde entier n’arrête, cependant, pas ses secours, à Gaza, pour transmettre, à Israël et à son allié américain, ce message, que la tragédie de Gaza n’a pas été jetée aux oubliettes et ne le sera jamais et que cette région va retrouver, tôt ou tard, sa liberté. Les convois de bateaux secouristes montrent le rejet explicite du monde entier de la politique d’occupation du régime sioniste, dans la région. Ces efforts prouvent, également, que l’opinion publique mondiale réclame, avec insistance, la cessation de ce châtiment collectif moyenâgeux, injuste et inhumain.
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Réunion israélo-turque, à Genève, pour améliorer les relations bilatérales

07 Décembre 2010 20:14 
IRIB - Des responsables turcs et israéliens se sont réunis, dimanche, à Genève, pour tenter de surmonter la crise qui a éclaté, fin mai, entre les deux pays, avec l'épisode tragique de la flottille humanitaire pour Gaza, a déclaré à l'AFP un responsable du ministère turc des Affaires étrangères. "Je suis en mesure de confirmer qu'une réunion a eu lieu, aujourd'hui, à Genève.", a déclaré ce responsable, qui a requis l'anonymat. Il a précisé que le représentant turc est Feridun Sinirlioglu, le sous-secrétaire au ministère des Affaires étrangères. Il n'a pas été en mesure de donner l'identité du responsable israélien. Les relations entre la Turquie et Israël, jadis, alliés stratégiques, sont entrées dans une grave crise, le 31 mai, lorsqu'un commando israélien a effectué un raid sur une flottille humanitaire se dirigeant vers Gaza, tuant neuf ressortissants turcs, dont un Turco-américain. Le journal israélien «Haaretz» a annoncé, dimanche, que le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, avait envoyé, à Genève, le représentant israélien à la Commission d'enquête de l'ONU, sur cet incident meurtrier, Yosef Ciechanover, pour y rencontrer un diplomate turc. Les deux responsables devaient tenter d'élaborer un projet d'accord mettant fin à la crise, selon «Haaretz». La réunion de Genève a eu lieu, alors que la Turquie vient d'envoyer deux hélicoptères, pour aider Israël à combattre un gigantesque incendie meurtrier, dans le nord du pays. Netanyahou a téléphoné au Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, pour le remercier de ce geste. "Nous apprécions beaucoup cette mobilisation et je suis sûr que cela constituera l'amorce d'une amélioration des relations entre nos deux pays.", a dit Netanyahou, dans un communiqué. Mais Erdogan a répété, dimanche, que les relations bilatérales ne s'amélioreront pas, tant qu'Israël refusera de présenter des excuses et de payer des indemnités, après le raid meurtrier. La colère et le mécontentement de la Turquie vis-à-vis des attitudes du régime sioniste ont poussé Ankara à s'opposer à ce que ce régime se place sous le parapluie balistique de l'OTAN. Cette démarche a soulevé l'ire des autorités sionistes qui ont laissé entendre qu'ils trouveraient de nouveaux partenaires, aux Balkans, une zone, où la Turquie a des différends historiques avec la Grèce et Chypre. Et ce, alors que les besoins réciproques de la Turquie et du régime sioniste les ont, enfin, incités à trouver une solution, pour sortir de l'impasse actuel.
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Les femmes palestiniennes demandent de juger le rôle des Nations Unies

[ 07/12/2010 - 09:42 ]
Gaza - CPI
Des Femmes responsables palestiniennes ont demandé de juger le rôle de l'Organisation des Nations Unies, et l’évaluer à travers la réalité de la traduction des décisions pour la cause nationale, ainsi par leur engagement à la substance de la Charte qui prévoit de préserver les générations futures du fléau de la guerre et pour le maintien de la paix et la sécurité internationales.
«L'Organisation des Nations Unies sur le terrain est incapable de fidélité à sa charte, n'a pas de volonté d'indépendance pour réaliser la paix, n’a plus le pouvoir de mettre en œuvre leurs décisions, où les Etats-Unis ont utilisé le «veto» plus de 80 fois depuis la fondation de l'ONU, dont leur moitié face des décisions spécifiées pour la cause palestinienne privée », ont souligné les femmes palestiniennes dans leur communiqué de protestation contre la mission alignée des Nations Unies au profit de l’entité sioniste.
Dans leur communiqué adressé au Secrétaire général des Nations Unis et signé par plus de 50 institutions sociales et juridiques  en Cisjordanie et à la bande de Gaza, qui a été prononcé par « Mariam Zaqout », la directrice générale de l’association de la Culture et la Pensée libre,  ont souligné: « Aujourd'hui, nous sommes ici pour envoyer une déclaration de protestation au Secrétaire général, Ban Ki-moon, par l'intermédiaire de ses représentants dans la bande de Gaza, nous lui demandons d’activer les résolutions des Nations Unies sur la protection des civils en temps de guerres et de crises, y compris la résolution n°1325, ainsi la nécessité de poursuivre les criminels de guerre ayant commis les pires massacres contre les civils non armés au vu et au su du monde entier, en soulignant que les institutions des Nations Unies n'ont pas été épargnées par les bombardements et la menace de l’occupation sioniste ».
Le communiqué a poursuivi :  « Les femmes palestiniennes sont exclus du processus de paix, non seulement pour des raisons de discrimination ou d'exclusion, mais aussi les hommes sont exclus parce que ce processus n'existe originairement d’une manière réelle. L'occupation empêche tout ce qui conduirait à un processus de paix équilibrée et conformément aux résolutions de la légitimité internationale, comme le prouvent les faits de ses violations, elle adopte le droit de la force et ne reconnaît pas le pouvoir du droit».

Un centre juridique condamne le prolongement de la détention d'une captive palestinienne

[ 07/12/2010 - 11:02 ]
Ramallah – CPI
Un centre juridique palestinien a condamné le fait que les autorités de l'occupation israélienne aient prolongé la détention administrative de la détenue Kefah Jebril, âgée de 37 ans, quelques heures avant la date de sa libération.
Le centre a appelé les organisations juridiques à la nécessité d'intervenir pour garantir sa libération et son retour vers sa famille et se soigner.
Le directeur du centre d'Ahrar pour les études des détenus et les droits de l'homme, Fouad al-Khafach, a déclaré dans un communiqué publié, le lundi soir 6/12, que les services de renseignements sionistes ont prolongé la détention administrative de la détenue Kefah qui a passé 4 mois de détention administrative dans la prison sioniste de Hacharon.
Il a ajouté que les services de renseignements sionistes ont prolongé sa détention administrative pour 4 mois supplémentaires, malgré la détérioration de son état de santé et sa souffrance d'une maladie rare qui empêche l'arrivée du sang dans différentes partie de son corps. Il a porté l'occupation responsable de la vie de Jebril, disant : "Sa vie est réellement en danger et on ne peut pas ignorer la gravité de cela", sans oublier qu'elle est mère de deux enfants.

Galloway : de nouveaux convois se dirigeront l'année prochaine à Gaza

[ 07/12/2010 - 11:05 ]
Alger – CPI
L'ancien député britannique, Goerge Galloway, a révélé que de nouveaux convois d'aides humanitaires se dirigeront l'année prochaine vers la Bande de Gaza pour briser le sévère blocus sioniste imposé contre plus d'un million et demi de Palestiniens depuis plus de 4 ans consécutifs.
Lors d'une conférence de presse dans le siège du journal algérien "al-Chaab", Galloway a déclaré; le lundi soir 6/12, que les nouveaux convois d'aides viendront à Gaza par la mer, l'air et le sol, ajoutant qu'un avion arrivera aux territoires assiégés par les forces sionistes.
Il a appelé tous les arabes et surtout leurs gouvernements à soutenir ces activités de solidarité, et a exprimé son regret envers la position négative des arabes et la faiblesse de leur engagement.
Il a également dévoilé qu'il se rendra prochainement aux Etats-Unis pour défendre la cause palestinienne, et a affirmé qu'il a pu organiser des réunions sur ce sujet dans plusieurs villes canadiennes.

La résistance cible un poste militaire sioniste à l'est de Gaza

[ 07/12/2010 - 11:12 ]
Gaza – CPI
La résistance palestinienne a ciblé, le lundi soir 6/12, un poste militaire sioniste à l'Est de la ville de Gaza au milieu d'une incursion limitée des forces occupantes dans le centre de la Bande de Gaza.
Les brigades d'Abou Ali Moustafa, la branche militaire du Front populaire pour la libération de la Palestine ont déclaré dans un communiqué militaire que leurs résistants de l'unité d'artillerie ont pu lancer trois obus de mortier de type 90Ml sur le poste militaire sioniste de Maleka à l'est de la ville de Gaza.
Elle ont ajouté : "nous affirmons la poursuite de la résistance face à l'ennemi sioniste", soulignant que cette opération vient pour honorer la 43ème commémoration du lancement du Front et une réponse naturelle aux crimes de l'occupation israélienne contre le peuple palestinien.
Dans le même temps, 7 blindés militaires sionistes et un bulldozer ont pénétré 100 mètres à l'est du camp d'al-Boureidj au centre de la Bande de Gaza, ouvrant le feu hasardeusement sur les maisons résidentielles dans la zone.

Le ministre Abou Cha’ar : L’occupation profite du silence arabe pour judaïser Al-Qods

[ 07/12/2010 - 11:12 ]
Gaza - CPI
Le ministre des Waqfs et des affaires religieuses et président du Comité d’Al-Qods (Jérusalem), Dr. Taleb Abou Cha'ar, a renouvelé ses mises en garde de l’exécution du projet du gouvernement de l'occupation sioniste de construire 846 nouvelles unités coloniales dans la ville sainte.
Le ministre a condamné, dans une déclaration de presse dont le Centre Palestinien d'Information a reçu une copie, le lundi 6/12, le lancement de la poursuites des autorités occupantes sionistes aux projets de judaïsation, ou le gouvernement de l’occupation compte construire 130 logements dans le quartier juif de "Gilo", installé illégalement sur des terres confisquées de la ville de Beit Safafa, au sud d’Al-Qods (Jérusalem), en plus de trois projets d’expansion dans un certain nombre de colonies au nord de la ville sainte, dont la construction de 716 autres unités coloniales.
Abou Cha’ar a attiré l’attention sur les pratiques du gouvernement sioniste et ses efforts inlassables pour achever ces projets coloniaux, au moment où les pays arabes, musulmans, et la communauté internationale gardent un silence ferme, ce qui pose des points d’interrogation, en soulignant que l’occupation sioniste profite de cette situation pour poursuivre ses projets de judaïsation et de colonisation.
Le ministre des Waqfs et affaires religieuses a condamné fortement la poursuite du gouvernement de l'occupation à ces violations contre les palestiniens, où des dizaines de maisons ont été démolies récemment, à Al-Qods (Jérusalem), en soulignant que l'occupation active ses projets de judaïsation et de colonisation afin de vider la ville sainte de ses habitants.
Le ministre a ajouté que les lieux saints islamiques n’ont pas été épargnés également des agressions et violations de l'ennemi sioniste, notamment la mosquée d’Al-Aqsa, à Al-Qods et le Haram d’Al-Ibrahimi, à Al-Khalil, où les incursions et pratiques sauvages des extrémistes juifs et colons sionistes sont très fréquentes, et qui sont encouragés et poussés par le gouvernement sioniste.
Abou Cha’ar a insisté sur l'importance de protéger et défendre les lieux saints des pratiques sauvages, des violations et projets de judaïsation et de colonisation, en appelant à sauver Jérusalem et ses habitants des menaces et violations dangereuses de l'ennemi sioniste qui s’opposent à toutes les règles, conventions et lois internationales qui garantissent la protection des lieux saints et les droits des citoyens.

Al-Rakab : Hamas poursuit son chemin vers la libération de toute la Palestine

[ 07/12/2010 - 11:35 ]
Khan Younès – CPI
« Le Hamas poursuit son chemin vers la libération de la sainte mosquée d'al-Aqsa et de toute la Palestine de la mer au fleuve », a affirmé Hamad al-Rakab, porte-parole du Hamas à Khan Younès.
Lors de la conférence de presse tenue, le lundi 6/12, par le Hamas devant la mairie de Khan Younès pour annoncer le début des activités de son lancement dans la ville, al-Rakab a déclaré que « le Hamas a été capable durant deux décennies de protéger la cause et les principes, au point où il est devenu aujourd'hui un numéro très important dans l'équation de l’Etat, et toutes les forces puissantes dans le monde ont tenté de le frapper, mais elles ont échoué ».
Il a ajouté que « le Hamas n'était pas un mouvement de slogans et de déclarations, mais il a traduit ses paroles par des actes sur le terrain », en insistant sur le fait que la Palestine est une patrie islamique et que personne n'a le droit de renoncer à un pouce de cette terre.
« Le Hamas a conduit le peuple vers la culture de la résistance et de la protection des principes, et a présenté pour réaliser ce but de nombreux martyrs et en particulier son fondateur, le Cheikh résistant Ahmed Yacine et d’autres leaders martyrs, cela est la meilleure preuve pour tous de la sincérité du Hamas et de son attachement aux principes, ainsi que son refus de négliger les droits du peuple palestinien », a-t-il affirmé.
Il a assuré que « après toutes les frappes qui l’ont ciblé dont la dernière guerre sioniste contre la Bande de Gaza, le Hamas n’est pas affaibli aujourd’hui et reste attaché aux droits et aux principes ».
« D'ici, nous renouvelons ce qui a été renouvelé par le mouvement lors de la première commémoration de son lancement, à savoir, qu'il protégera les principes et qu'il envisage la Palestine de la mer au fleuve », a montré al-Rakab.
A la fin de la conférence, des dizaines de cadres masqués du Hamas suivis par une équipe de scout ont marché dans toutes les rues de la ville, portant les drapeaux verts et scandant les slogans du Hamas et de la résistance.

L’Uruguay s’apprête à reconnaître l’état palestinien après le Brésil et l’Argentine

[ 07/12/2010 - 12:41 ]
Ramallah – CPI
Le vice-ministre des affaires étrangères de l’Uruguay, Roberto Conde, a prévu que son pays reconnaîtrait également l’Etat palestinien en 2011, en indiquant qu’ils œuvrent pour ouvrir une représentation diplomatique, à Ramallah, après la reconnaissance des pays voisins.
L’Argentine a reconnu officiellement l’Etat palestinien libre et indépendant à l'intérieur des frontières de 1967, trois jours seulement après une annonce officielle similaire du Brésil, chose qui a suscité une forte critique des Etats Unis et de l’entité sioniste qui a qualifié cette décision de "regrettable" et "décevante".

Les colonies, repaires des bandits sionistes extrémistes

[ 07/12/2010 - 23:47 ]
Cisjordanie – CPI
L’association israélienne « La loi existe » vient de publier une étude parlant de ces colonies sionistes qui rongent la Cisjordanie occupée. L’étude confirme qu’elles sont devenues de vrais repaires de bandits, de maraudeurs, de brigands, d’organisations juives extrémistes et armées. Plusieurs colonies sionistes sont même désormais dirigées par de telles organisations.
Pire, les services de renseignements israéliens dont le Shabak reconnaissent leur impuissance face à ces organisations. Ils prétextent que la loi israélienne les empêchent de les poursuivre, sans dire que ces bandits sont épaulés par un bon nombre de partis sionistes, de la majorité comme de l’opposition.
L’association israélienne « La loi existe » parle du calvaire dans lequel vivent les Palestiniens hantés par l’épée de Damoclès dressée au-dessus de leurs têtes par ces extrémistes.
Au sud de la ville de Naplouse se trouve la colonie de Tafouh. Tous ses colons font partie de l’organisation de Kahana Hay fondée par le grand extrémiste Benyamin Kahana, qui a été tué par la résistance palestinienne, au début de l’Intifada. Benyamin est fils du rabbin Maïr Kahana, fondateur du mouvement extrémiste Khakh.
Les colons ne font rien pour dissimuler leur appartenance à ce groupe. Bien au contraire. Ils se sont montrés fiers durant l’enquête d’une chaîne de télévision israélienne. Un de leurs leaders a même osé conseiller, en public, les siens sur la façon de répondre aux questions d’enquêteurs des services de renseignements.
Et au nord de la même ville de Naplouse se trouvent les deux colonies Yatsahar et Harbrkha. Ce sont aussi des gîtes d’organisations juives armées. Y habite le chef extrémiste Yahouda Lifnat, frère de la ministre de la culture israélienne Limor Livnat, un chef du parti du Likoud. Ils travaillent ensemble pour rendre la vie dure aux Palestiniens de la ville de Naplouse et des villages des alentours.
Plusieurs Palestiniens ont perdu la vie à cause de ces colons. Ceux-ci pratiquent du tapage nocturne ; ils font de mauvaises querelles, au cœur de la ville de Naplouse, sous prétexte de vouloir prier près de la Tombe de Joseph.
Dans le département d’Al-Khalil
Le site de l’association israélienne « La loi existe » parle aussi de la région d’Al-Khalil où se trouvent plusieurs colonies sionistes, en particulier celle de Bet Ayen. De cette dernière, plusieurs cellules dangereuses sont nées. La plus dangereuse est celle dont l'insolence l’avait poussée à placer des obus explosifs dans plusieurs écoles primaires palestiniennes des villes d'Al-Quds et d’Al-Khalil.
Puis dans la région d’Al-Khalil, il y a la colonie de Karyat Arbaa et toutes ces poches coloniales. Elles sont devenues le refuge de ces organisations sionistes qui appellent à la violence envers les Palestiniens. En tête se trouve cette organisation présidée par Baroukh Marzil, qui occupe une zone appelée Ibraham Abino, aux cotés de la sainte mosquée d’Al-Ibrahimi.
Et dans la même région d’Al-Khalil, le mouvement de Khakh a mis en place une organisation nommée « La sécurité sur les routes ». Elle travaille contre tout ce qui est palestinien, sous prétexte d’assurer le déplacement des colons sionistes qui occupent le sud de la Cisjordanie.
La loi de la jungle
Le site a rapporté de Youfal Bazak, directeur de la division du développement des théories de combat de l’armée israélienne, que l’armée ferme les yeux devant toutes ces pratiques, depuis des décennies, aussi bien en Cisjordanie que dans la bande de Gaza. Et les colons se sentent au-dessus de la loi. Ils profitent de la loi du silence officiel.
Bazak affirme que l’armée de l’occupation israélienne les considère comme des amis et non comme des hors-la-loi. Pourquoi les colons se priveraient-ils alors de cette impunité ? Pourquoi se priveraient-ils de tirer les marrons du feu ?

Le marathon de Jérusalem va passer par les colonies illégales ! Adidas mis en cause

Publié le 7-12-2010

Trois députés du parti de gauche israélien Meretz ont écrit à Adidas pour demander à l’équipementier sportif de ne pas soutenir un marathon dont le tracé viole le droit international. La direction d’Adidas leur a répondu que ce n’était pas ses oignons. Réagissons !
Photo de 1992 de AFP/YOAV LEMMER
"Le tracé du marathon de Jérusalem fait débat", titre Lemonde.fr, qui signale que " Programmé pour mars 2011, son tracé suscite la colère d’une partie de l’opposition municipale, qui appelle Adidas à renoncer au parrainage de l’événement."
Dans une lettre adressée à l’équipementier sportif, trois conseillers du parti de gauche Meretz soulignent que "le parcours passe par des secteurs de Jérusalem-Est qui sont considérés comme des territoires occupés par la communauté internationale et par nous". En l’occurrence, les quartiers de colonisation juive de Pisgat Zeev et French Hill.
"Nous vous encourageons fortement à vous joindre à notre demande pour que le parcours suive les frontières de Jérusalem avant 1967 jusqu’à ce que la question épineuse des frontières de la ville soit réglée, dans le cadre d’un accord international. (...). Telle que la manifestation est actuellement prévue, nous pensons que le soutien de qui que ce soit – le vôtre ou celui de quelqu’un d’autre – est une grave erreur et encourage la violation du droit international", poursuivent les auteurs de la lettre. "Adidas est convaincu que le sport peut rassembler les gens" , a répondu une porte-parole de l’équipementier sportif, précisant : "Par principe, nous n’exerçons aucune influence sur les processus ou les événements politiques" .
Il est recommandé d’écrire à Adidas France pour lui faire savoir que le droit international n’est pas fait pour les chiens, et que si les chaussures ADIDAS visent à le piétiner, nous en prendrons bonne note.
Le sport n’est pas déconnecté de la société dans laquelle nous vivons : le racisme, le fascisme ne doivent pas contaminer le sport. Accepter le tracé des colonies et du mur de l’apartheid, ce n’est pas "rassembler les gens", c’est cautionner le vol de terres palestiniennes, les expulsions, et les ghettos.
Si tel est le choix d’Adidas, nous ne risquons pas d’en porter les stigmates.
- Adresse e-mail du responsable de la communication de Adidas France :
benjamin.devillard@adidas.com (Tel : 01 42 99 00 )
- On peut aussi demander un porte parole de la direction au siège social : 03 88 87 88 00
- Ou encore écrire au PDG, Erich Stamminger au siège social :
Route de Saessolsheim
BP 80067
67700 Landersheim
France
CAPJPO-EuroPalestine