samedi 9 avril 2011

Palestine...Appel à la société civile internationale!

08.04.2011 

Quinze associations palestiniennes ont lancé un appel à la société civile internationale pour que hommes, femmes et enfants se retrouvent à leurs côtés, à Jérusalem Est et en Cisjordanie cet été, pour clamer au monde entier leur droit à vivre en paix sur leurs terres, à circuler librement, à se débarrasser de l'occupation, des murs et des ghettos.

timbre-mission-paysage1.jpg Nous, organisations palestiniennes de la société civile et militants des droits de l'homme, appelons tous les militants du monde pour la paix et la justice, à venir nous rejoindre le 8 juillet en Palestine pour passer ensemble une semaine à nos côtés, et nous épauler dans notre lutte pour la paix.
Nous, Palestiniens de tout le pays et Palestiniens exilés, continuons à croire à une paix fondée sur la justice et à la construire.
Nous sommes convaincus que la communauté internationale peut nous aider à accéder à la paix et à la liberté, à restaurer les valeurs et les principes que nous partageons en tant qu'être humains.
Nous vous invitons. Nous vous supplions. Rejoignez-nous et venez contribuer au changement de ce monde qui vous tient à coeur. Nous vous hébergerons sur place, afin que vous puissiez bénéficier de l'hospitalité palestinienne. Vous pourrez participer à un programme d'activités pour la paix et la justice dans les villes et villages palestiniens, dans un esprit fraternel.
Des groupes de nombreux pays d'Europe, d'Amérique du Nord et du Sud, d'Afrique et d'Asie, ont commencé à se porter volontaires pour cette mission de juillet. Pour la France, merci d'écrire à : contact@BienvenuePalestine.com avec vos coordonnées pour avoir tous les renseignements sur cette mission qui débutera le vendredi 8 juillet et se terminera le 16 juillet au soir.
Al-Rowwad Cultural and Theatre Training Centre
Alternative Information Center
BADIL Resource Center for Palestinian Residency and Refugee Rights
Bil'in Popular Resistance Committee
Friends of Freedom and Justice, Bil'in
Grassroots Palestinian Anti-Apartheid Wall Campaign
Holy Land Trust
International Solidarity Movement
Open Bethlehem
Palestinian Centre for Rapprochement between People
Palestine Justice Network
Palestine Solidarity Project
Popular Struggle Coordinating Committee
Siraj Center for Holy Land Studies
Youth Against Settlements (Hebron)
 

Mettre fin à l’occupation et Etablir l’Etat Palestinien, doivent être les Priorités de la Communauté Internationale au Moyen Orient

La diplomatie palestinienne vient d’enregistrer d’importantes avancées qui vont dans le sens du renforcement nécessaire de l’établissement de l’Etat Palestinien sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale. En effet, depuis décembre 2010, plus de quatorze pays d’Amérique latine ont reconnu la Palestine, comme « Etat libre et indépendant sur les frontières de 1967 » emboitant le pas du Brésil, de l'Argentine, de la Bolivie, de l'Uruguay, et du Chili. 

Ces prises de position fortes attirent d'autant plus l'attention que les nations latino-américaines ont longtemps fait figure de pays bienveillants aux intérêts israéliens. On comprend dès lors, la fébrilité des autorités israéliennes qui cherchent depuis plusieurs mois, à stopper ces progrès pourtant inévitables avec plus de 120 pays qui reconnaissent la Palestine comme Etat.
Ces dernières avancées couronnent aussi les efforts fournis par les institutions palestiniennes pour concrétiser sur le terrain les bases de l’Etat palestinien à travers le Plan élaboré par le Premier Ministre Salam Fayyad.
Il faut se rappeler que l’État palestinien devait voir le jour en mai 1999 au terme de la période intérimaire prévue par les accords d’Oslo (1993). Mais la politique colonisatrice et les « faits accomplis » israéliens invalidaient sur le terrain la possibilité d’un État palestinien viable et territorialement contigu et cohérent. En effet, le gouvernement israélien poursuit sa politique illégale et meurtrière de colonisation et assiège Gaza depuis de longues années, au mépris du droit international et des résolutions de l'ONU. Aujourd’hui encore malgré les efforts de la communauté internationale, le processus de paix et l’établissement de l’Etat palestinien restent prisonniers de l’attitude intransigeante de l’administration Netanyahu et de la poursuite de la colonisation.
Dans ce contexte d’immobilisme, l’initiative innovatrice du Premier ministre Salam Fayyad, intitulé « Palestine : mettre fin à l’occupation, établir l’État Palestinien », venait à point nommé pour restaurer l’action et la vision. Ce programme stratégique vise à établir des structures étatiques solides pour arriver à la création d’un État palestinien de facto d’ici septembre 2011.
Aujourd’hui, les projets du plan Fayyad longtemps considéré comme utopique sont sur le point de révolutionner la donne au Proche-Orient. Et leur réalisation permet d’ébaucher une issue constructive à l’impasse des négociations qui durent depuis 20 ans. Ce projet innovant vient bouleverser, au même titre que les révoltes arabes, la scène d’un conflit de plus de 62 ans et renverser des rôles historiquement figés : désormais, c’est le camp palestinien qui agit pour imposer des faits positifs sur le terrain qui soient reconnus internationalement.
L’axe fondamental du Plan Fayyad est la construction d’un système économique libre et compétitif « à travers une coopération étroite entre un secteur public compétent, capable et visionnaire, et un secteur privé pionnier, engagé à réaliser la prospérité » du peuple palestinien, dans le but de créer « un environnement qui attire les investissements et jette les fondements pour une croissance durable et un développement qui réduira en fin de compte la dépendance de l’aide extérieure ». Le programme stratégique du gouvernement palestinien prévoit aussi que les institutions (gouvernement, justice) soient réformées, les services (santé, éducation) améliorés et les infrastructures (routes, ports et aéroports) créées malgré les obstacles imposés par l’occupation israélienne.
Plus de 1.500 projets ont ainsi été réalisés, y compris la création de dizaines de nouvelles écoles, des cliniques et des projets d'habitation et la construction de nouvelles routes dans toute la Palestine. De larges espaces non exploités ont été attribués pour la construction de centres habités, de pôles économiques et d’autres infrastructures qui font lourdement défaut dans une Cisjordanie étouffée par l’occupation. Rabawi et la zone industrielle de Bethléem sont deux exemples représentatifs du plan du Premier ministre et des obstacles auxquels il est confronté sur le terrain.
Suite à la dernière évaluation de la Conférence de Paris en février 2011 par le comité spécial établi à cet effet, la communauté internationale a reconnu les réussites du plan Fayyad notamment dans le « renforcement des institutions de l’État dans le cadre du programme du gouvernement palestinien ». Des progrès significatifs ont aussi été constatés « notamment en matière de gestion et de transparence des finances publiques, de gouvernance, d’avancées sociales, de justice et de sécurité ». En outre, les réformes qui ont été réalisées avec succès permettent à l’Autorité Nationale Palestinienne de diminuer de moitié en 2011, par rapport à 2008, sa dépendance vis-à-vis de l’aide budgétaire.
Ce programme stratégique, s’attachant à traduire les idées par des actions matérielles sur le terrain, a ainsi réussi jusqu’ici à donner plus de réalité à ce que le peuple palestinien souhaite voir se produire : la fin de l'occupation israélienne et l’occasion pour les Palestiniens d'être en mesure de vivre libres dans un pays qui est le leur. Afin d’inscrire ce projet alternatif dans la réalité et la réussite, plusieurs conditions doivent être renforcées : une plus grande coordination entre les partis palestiniens, réduire de façon réel les obstacles israéliens à la vie économique et sociale du peuple palestinien, un soutien plus important et plus efficace de la communauté internationale.
Justement le soutien international est aujourd’hui plus que d’actualité. Après les progrès constaté en Amérique Latine, le temps de la reconnaissance d’un État palestinien est venu pour l’Europe et les Etats-Unis. En 2009, Javier Solana, alors haut représentant de l’Union européenne (UE) pour la politique étrangère et la sécurité commune, avait évoqué à deux reprises la nécessité d’une nouvelle approche du conflit pour sortir de l’impasse. Plus récemment, deux ministres européens des Affaires étrangères, le Français Bernard Kouchner et l’Espagnol Miguel Angel Moratinos, avaient déclaré dans un texte commun, intitulé À quand l’État palestinien ?, publié dans Le Monde, le 23 février 2010, que : « L’Europe, comme elle s’y est déjà engagée, reconnaîtrait collectivement l’État palestinien pour que la Palestine devienne enfin un membre à part entière de la communauté des nations, vivant en paix et en sécurité à côté de l’État d’Israël ». Récemment encore une déclaration du nouveau Ministre français des Affaires Etrangères Alain Juppé, reprenait cette idée et reconnaissait la nécessité de la reconnaissance de la Palestine comme un Etat à part entière par l’ensemble de l’Union Européenne. C’est ainsi que la probabilité qu’un État palestinien soit proclamé d’ici septembre 2011 est de plus en plus forte. Pourquoi pas donc un Etat palestinien membre des Nations Unies à l’automne 2011 comme l’avait annoncé le Président Obama ?
Avec les bouleversements que connaissent le Maghreb et le Moyen Orient, la communauté internationale a tout intérêt à garantir aux Palestiniens le soutien qu’ils réclament, avant de nouvelles dégradations de la situation. Au vu de l’implication de la Communauté Internationale en faveur des vagues révolutionnaires dans le monde arabe, il serait inconcevable et anachronique qu’elle n’accorde pas autant d’importance à l’établissement de l’Etat Palestinien comme le réclame en chœur l’ensemble du monde arabe. Dans tous les cas, les palestiniens sont fermement décidés à obtenir des résultats concrets sur le terrain et sur le plan international car le statut-quo n’est plus supportable.
Anas ABDERRAHIM
 

Mercredi 6 Avril 2011

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Isabelle Huppert et Mathieu Amalric, s'il vous plait ,ne venez pas en israel !

08/04/2011
Isabelle Huppert est censée venir en Israël le 11 avril. Envoyez-lui vos lettres et/ou cette lettre de BFW à l'adresse suivante:
info@vma.fr
On a encore quelques jours.
Nous sommes des citoyens israéliens qui s'opposent aux politiques d'apartheid, d'occupation et de racisme que pratique  notre gouvernement contre les  palestiniens. Nous agissons dans la solidarité avec la demande de la société civile palestinienne au boycott, désinvestissement et  sanctions (BDS) contre l'état d'israël à cause de ses politiques.
Nous vous demandons de rejoindre  Mike Lee, Ken Loach,Eyal Sivan et de nombreux artistes qui ont décidé de boycotter l'établissement israélien et ses campagnes de propagande culturelles.
Vous avez été invités à participer à un festival qui est financé par le gouvernement israélien.
Votre présence a cet événement aidera notre gouvernement a donner l'image fausse qu'Israël est un centre de culture et de démocratie".
Quels mensonges ? Les millions des gens vivant sous l'occupation d'Israël ne pourront pas venir apprécier ce festival de cinéma.
On ne permettra pas à un de vos fans palestinien  qui vit dans le village de Bil'in, sous occupation israélienne, de venir à Jérusalem ou à Tel-Aviv et vous rencontrer!
Notez s'il vous plaît que les activistes anti-apartheid sud-africains , comme l'Évêque Desmond Tutu, approuvent notre point de vue qu'Israël est un état permettant l'apartheid et qu'il apporte toute son aide a  la campagne BDS.
Cette semaine nous avons appris que le groupe sud-africain Ladysmith Black Mambazo qui aurait dû jouer ici, ne le fera pas.
Notez s'il vous plaît aussi que nous ne vous demandons pas de ne pas venir visiter Israël/Palestine. Nous vous demandons seulement de refuser de coopérer avec le gouvernement israélien.
Dites s'il vous plaît "Non" à l'apartheid, Non à l'occupation,Non au racisme et soutenez notre cause! Nous répondrons avec joie à vos commentaires ou vos questions.
Sincérement,
Oshra Bar
Ofra Ben Artzi Adi Dagan
Rachel Giora
Neta Golan
Ohal Grietzer
Anat Guthmann
Iris Hefets
Assaf Kintzer
Edo Medicks
Ofer Neiman
Tal Shapira
>From Israeli citizens: Isabelle Huppert and Mathieu Amalric, please do not assist apartheid !
Dear Isabelle Huppert and Mathieu Amalric,
We are Israeli citizens who oppose our government's policies of apartheid, occupation and racism against the Palestinian people.
We are acting in solidarity with the Palestinian civil society's call for boycott, divestment and sanctions (BDS) against Israel because of its policies.  We are asking you to join Mike Lee, Ken Loach and numerous artists who have decided to boycott the Israeli establishment and its cultural propaganda campaigns.
You have been invited to participate in a festival that is funded by the Israeli government. Your presence in this event will help our government in conveying the mendacious message of "business as usual" and "Israel is a centre of culture and democracy".
What lies beneath this thin veneer of propaganda? Millions of people living under Israel's occupation cannot enjoy these film festivals. A Palestinian fan of your films who lives in the village of Bil'in, under Israeli occupation, will not be allowed to come to Jerusalem or Tel Aviv and meet you!
Please note that prominent South African anti-apartheid activists, such as Bishop Desmond Tutu, agree with our view that Israel is an apartheid state, and endorse the BDS campaign.  This week we have learned that South African band Ladysmith Black Mambazo, who had been scheduled to perform here, will not do so.
Please note also that we are not asking you not to visit Israel/Palestine, or not to screen your films at independent venues here. We are only asking you to refuse to cooperate with the Israeli government.
Please  say "no" to apartheid, occupation and racism, and support our cause!
We will gladly answer your comments or questions.
Sincerely,
Oshra Bar
Ofra Ben Artzi Adi Dagan
Rachel Giora
Neta Golan
Ohal Grietzer
Anat Guthmann
Iris Hefets
Assaf Kintzer
Edo Medicks
Ofer Neiman
Tal Shapira
On behalf of BOYCOTT! Supporting the Palestinian BDS call from within www.boycottisrael.info

L'anthropo-scène

Monde Arabe - 8 avril 2011
Par Badia Benjelloun
Améliorer l’image.
Donc rendre présentable et humain le crime.
Le travestir.
Le dégrader et en faire un acte de bravoure et de générosité.
Ils nous apprennent coup sur coup que l’armée d’occupation israélienne prévoit d’accroître ses assassinats des militants palestiniens dès les conditions atmosphériques le permettront et que le comédien et directeur du Théâtre de la Liberté à Jénine Juliano Mer Khémis a été exécuté le 4 avril par un groupe de tireurs. Cinq balles lui ont été logées en pleine tête. De mère juive et de père palestinien, tous deux communistes, il avait repris à son compte plusieurs années après sa disparition en 1995 l’entreprise culturelle de sa mère Arna Mer. Convaincue de la nécessité de soulager les traumatismes infantiles liés à l’occupation et aux incessantes incursions militaires, elle avait fondé un lieu d’activité théâtrale pour les enfants à Jénine. Cette ville située en Cisjordanie est depuis devenue célèbre par le siège meurtrier que ses habitants et ceux du camp de réfugiés qui lui est accolé ont subi en 2002.
Le cabinet restreint de Netanyahu en présence des chefs des organes de ‘sécurité’ a accordé sa préférence au lancement d’une série de crimes terroristes d’un État dont les moyens militaires sont démesurés par rapport à leurs cibles plutôt qu’une répression sanglante massive comme celle menée à Gaza l’hiver 2008-2009.
Au cours de cette opération de police lourdement équipée et appuyée par une aviation qui avait balancé des gerbes de missiles et avait dessiné d’un tracé rémanent sur le ciel plombé de Gaza le lancer des bombes au phosphore blanc, 1402 Palestiniens furent exécutés, du côté israélien, deux soldats morts.
9 mois plus tard, un rapport établi par une commission requise par la Commission des droits de l’homme de l’ONU est remis par le juge sud-africain Goldstone. L’enquête a été menée entre le 16 juin 2009 et le 31 juillet 2009. Les quatre personnes commises pour effectuer une enquête à laquelle s’est refusée l’entité sioniste concluent qu’il y a eu crimes de guerre effectués par les envahisseurs de Gaza et peut-être même crimes contre l’humanité. Pour rendre acceptable cette affirmation, elles ont cru nécessaire de symétriser la situation et attribuer à la résistance palestinienne, munie de quelques roquettes artisanales qui font ‘pshhht’ et un peu de poussière quand elles retombent de façon aléatoire au-delà de l’enceinte de confinement à l’intérieur de laquelle un million et demi de personnes sont incarcérées, la qualification de criminelle de guerre. Pour des raisons que l’on saura sous peu, mais l’on peut d’ores et déjà imaginer que les pressions et chantages de la part des renseignements israéliens sur Richard Goldstone, sud-africain juif donc soupçonnable de se haïr soi-même, ont été fructueuses. Le responsable de la rédaction du rapport fait volte-face plus de d’un an et demi après et regrette ses conclusions. Netanyahu déclare alors que ce rapport qui entache la réputation d’Israël rejoindra les poussières de l’histoire. Pense-t-il réellement qu’en maquillant grossièrement la réalité observable d’une occupation, les occupés et l’immense majorité de ceux que la question palestinienne concerne vont valider cette hypothèse ?
L’Etat-major du régime de Tel Aviv conseille pour l’instant de la ‘retenue’ dans sa réponse à une attaque terroriste contre un autobus à Jérusalem, non revendiqué, ce qui est en soi une signature. Il perpétue la destruction systématique physique des cadres palestiniens quand il ne les brise pas moralement en les kidnappant et en les emprisonnant. L’entité a au moins bien appris des totalitarismes et des expériences coloniales qu’étêter une société de son élite intellectuelle est une bonne avancée vers le sociocide à bas bruit. Comme une hémorragie occulte anémie sûrement et conduit à une déchéance physiologique fatale lentement au contraire d’une saignée brutale qui emporte bruyamment dans un collapsus spectaculaire.
L’équipe qui pense la scénographie de l’occupation coloniale est travaillée par une double contrainte.
Continuer l’éviction des Palestiniens de leurs terres et de leurs maisons et poursuivre l’annexion de blocs entiers de territoire en Cisjordanie . Gaza, pour l’instant avec les petites frappes aériennes, c’est juste le bruit de fond pour occulter ce grignotage. Produire du fait accompli en série au moment où les regards sont tournés vers la Libye, Fukushima et bientôt le lancement de la campagne pour les présidentielles étasuniennes.
L’autre élément du couple moteur gît à Tripoli et au Caire.
La participation israélienne dans le maintien de Qadafi en Tripolitaine et le mouvement de balayage des troupes loyalistes et des rebelles sur la côte libyenne traduisant de prises de villes sans leur réelle occupation a été consentie pour au moins trois objectifs. Vendre des armes et des services sur une bonne durée n’en est que la face la plus exposée du projet.
Ce faisant, donner un coup d’arrêt au formidable mouvement d’émancipation qui a enfiévré le monde arabe et qui risquait de s’étendre à l’Afrique toute entière, malade des mêmes maux.
Enfin, comptant sur l’investissement faussement inopiné d’une Europe dont Israël contrôle le Parlement et la quasi-totalité des exécutifs, une fragmentation de la Libye en deux provinces rivales s’inscrit tout à fait dans le projet du nouveau Moyen Orient paralysé face à l’expansion sioniste.
À cet égard, le factotum palestinien des bases besognes de police pour le compte du régime sioniste, Mohamed Dahlan, secondé par un autre membre de l’organisation Fatah Khalid Salam, aurait facilité, selon le Conseil Transitoire Libyen, l’acheminement d’armes israéliennes vers la Libye depuis la Grèce.
Une Libye divisée et en guerre civile prolongée envoie vers l’est et l’ouest ses lames de fond cisaillantes de brouillage des conquêtes populaires tunisiennes et égyptiennes.
Depuis quelques semaines, la capitale égyptienne redevient Oum Dounia (l’origine ou la mère du monde, son surnom affectueux), La Victorieuse (traduction du Caire) pour les Égyptiens et pour le reste des peuples arabophones. Au moins quatre indices signalent que l’équipe actuelle, toute provisoire qu’elle est, emprunte résolument une direction opposée à celle de Moubarak en politique étrangère.
Un changement de ton est intervenu dans les adresses faites au Hizbollah, plus amène, alors qu’une certaine distance est prise vis-à-vis du 14 mars de Saad Hariri.
Les navires iraniens ont emprunté le canal de Suez dans les deux sens récemment de façon ostensible, faisant fi des remontrances du voisin et ex-allié sioniste.
Le blocus de Gaza a été légèrement desserré et quelques membres du Hamas ont transité par l’aéroport du Caire en direction de la Syrie.
Des contacts ont été pris à un haut niveau entre les autorités syriennes et les services de sécurité égyptiens.
Même sous la férule d’un maréchal Mohamed Houssein Tantaoui ancien apparatchik de l’ère Moubarak, l’Égypte entend se donner les moyens de reprendre sa position de leader de l’arabité.
Y compris le prétendant à la présidence Amr Moussa, jusque là bien conciliant avec les intérêts spoliateurs du voisin qui occupe par les forces de l’ONU interposées le Sinaï, donne de la voix et menace de rétorsion en cas d’agression de Gaza.
La fabrique de l’image d’une démocratie à l’occidentale est un objet destiné à la seule exportation, car lorsque le miroir est tendu face à elle-même, l’image de l’entité sioniste se trouble.
Yossi Sarid, ancien membre de la Knesset, ancien ministre, s’interroge dans un éditorial du Haaretz à qui devrait être remise la palme de la corruption en Israël.
La compétition est bien rude et la question déchire les communautés et les familles.
Tous les hommes politiques sont les dignes fils de Sharon, l’homme qui a échappé aux poursuites judiciaires pour escroqueries, abus de biens sociaux et prévarication en tombant dans le coma.
En matière de communication, les Israéliens ont fait preuve de beaucoup d’ingéniosité inventive, en particulier faire passer la victime pour le bourreau sous prétexte que le bourreau a été lui-même victime. Mais ils ne disposent d’aucune primauté en matière de schizophrénie.
L’histoire est certes écrite par le vainqueur.
Mais elle ne peut dissimuler pour toujours les trous dans le récit qu’elle propose.
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Histoire de la Palestine entre 1917 et 1947

Palestine - 8 avril 2011
Par Gilles Devers
Comment s’est construite l’histoire de la Palestine lors du XX° Siècle ? Tout part de la fin de la Première Guerre Mondiale, avec la dislocation de l’Empire Ottoman.
Histoire de la Palestine entre 1917 et 1947
L'empire ottoman en 1917 (agrandir la carte)
Le régime des mandats de la SDN (1922)
Le régime des mandats a été une pratique étendue à la fin de la Première Guerre Mondiale. Dans un langage très caractéristique de l’époque, il s’agissait de gérer le mouvement d’indépendance des nations. C’était la solution juridique envisagée alors qu’apparaissait l’idée ce qui allait plus tard s’imposer comme principe, le droit des peuples à l’autodétermination.
S’agissant de l’autodétermination du peuple palestinien, la référence se trouve à l’article 22 du Pacte de la SDN. (1)
Les deux premiers aliénas définissent le cadre général, par référence à la notion de souveraineté.
« Les principes suivants s'appliquent aux colonies et territoires qui, à la suite de la guerre, ont cessé d'être sous la souveraineté des Etats qui les gouvernaient précédemment et qui sont habités par des peuples non encore capables de se diriger eux-mêmes dans les conditions particulièrement difficiles du monde moderne. Le bien-être et le développement de ces peuples forment une mission sacrée de civilisation, et il convient d'incorporer dans le présent Pacte des garanties pour l'accomplissement de cette mission. »
« La meilleure méthode pour réaliser pratiquement ce principe est de confier la tutelle de ces peuples aux nations développées qui, en raison de leurs ressources, de leur expérience ou de leur position géographique, sont le mieux à même d'assumer cette responsabilité et qui consentent a l'accepter: elles exerceraient cette tutelle en qualité de Mandataires et au nom de la Société. »
L’article 22 : Les mandats pour l’ancien Empire Ottoman
L’article 22 se poursuit en décrivant les divers types de mandats, suivant le degré de développement, la situation géographique et économique du territoire. L’aliéna 4, décisif, traite de l’ancien Empire ottoman.
« Certaines communautés, qui appartenaient autrefois à l'Empire ottoman, ont atteint un degré de développement tel que leur existence comme Nations indépendantes peut être reconnue provisoirement, à la condition que les conseils et l'aide d'un Mandataire guident leur administration jusqu'au moment où elles seront capables de se conduire seules. Les vœux de ces communautés doivent être pris d'abord en considération pour le choix du Mandataire. »
Se référant aux mandats dits de classe « A », attribué aux territoires arabes de l’Empire Ottoman dont la Palestine, la Société des Nations énonçait :
« Dans un premier groupe – les mandats « A » (Syrie, Liban, Palestine, Transjordanie et Iraq) – la nation est provisoirement reconnue comme indépendante, mais reçoit le conseil et l’assistance administrative du mandat jusqu’à ce qu’elle soit capable d’être indépendante (…)
« Le mandat « A » diffère sensiblement de ceux des deux autres catégories. Dans les pays auxquels ils s’appliquent, les habitants ont atteint un stade de développement plus avancé et leur indépendance pourrait en principe être reconnue par le pacte, sous les conditions ci-dessus mentionnées. La mission des mandataires dans ces pays a donc consisté principalement à développer leur capacité à s’autogouverner, à établir leurs systèmes économiques et les institutions sociales et autres sur une base plus stable de manière à ce qu’elles puissent assumer leur position en tant que nations indépendantes.
 »
Comme l’a rappelé la Cour Internationale de Justice (CIJ, 11 juillet 1950, Statut international du sud ouest africain) ces mandats reposaient sur deux principes : la non-annexion et le développement des peuples.
Le Premier Ministre britannique Lloyd Georges avait exprimé le point de vue du Royaume-Uni, qui allait être mandataire pour la Palestine, dès 1918 :
« L’Arabie, la Mésopotamie, la Syrie et la Palestine ont d’après nous le droit de voir reconnaître leurs aspirations nationales séparées, et (…) le principe d’autodétermination nationale est donc applicable à ces cas de la même manière qu’aux territoires européens occupés. »
Une quinzaine de mandats ont été adoptés dans le cadre de cet article 22 précité, tous confiés aux puissances coloniales, vainqueurs de la Guerre. Trois concernaient l’ancien empire ottoman : l’Irak, la Syrie, et la Palestine. Celui-ci, signé le 24 juillet 1922, visait les territoires qui  correspondent aujourd’hui à la Jordanie, à la Palestine occupée et à Israël. L’Irak, la Syrie et le Liban sont parvenus, non sans mal, à l’indépendance. La Jordanie a été disjointe du mandat de Palestine, par un accord avec les autorités jordaniennes, ouvrant la voie à l’indépendance.
Photo
La spécificité du mandat pour la Palestine
Le processus, décrit précédemment pour les autres pays, n’a pas été achevé vis-à-vis de la Palestine.
Une raison très précise est à l’origine de toute les évènements qui ont suivi : l’engagement du 2 novembre 1917 de la couronne britannique, représentée par Lord Arthur Balfour, le ministre britannique des Affaires étrangères, à Lord Rothschild, représentant de la Fédération sioniste, de créer en Palestine un « foyer national juif ». Cette question, a été incluse dans le mandat, mandat.
La première étape a été d’identifier la Palestine, dans le cadre du démantèlement de l’Empire ottoman, et ce sera le fait de l’article 95 du Traité de Sèvres du 10 août 1920. Pour  prévoir le « foyer national juif », le texte souligne la préexistence des droits des palestiniens : rien ne peut être fait qui cause préjudice aux droits civils et religieux des Palestiniens.
Art. 95. – The High Contracting Parties agree to entrust, by application of the provisions of Article 22, the administration of Palestine, within such boundaries as may be determined by the Principal Allied Powers, to a Mandatory to be selected by the said Powers. The Mandatory will be responsible for putting into effect the declaration originally made on November 2, 1917, by the British Government, and adopted by the other Allied Powers, in favour of the establishment in Palestine of a national home for the Jewish people, it being clearly understood that nothing shall be done which may prejudice the civil and religious rights of existing non-Jewish communities in Palestine, or the rights and political status enjoyed by Jews in any other country.
Cet article qui fait référence aux frontières de la Palestine, renvoyant à un plan, à un futur mandat d’administration, confié à l’une des grandes puissances, mentionne bien aussi la déclaration du 2 novembre 1917, accompagnée de la préconisation de ne causer aucun préjudice aux populations non juives.
Le traité de Lausanne
Ce traité ne sera pas ratifié par les instances de la nouvelle Turquie, et le traité de Lausanne, du 24 juillet 1923, lui succéder, étant précisé qu’entre temps, le 24 juillet 1922, la SDN avait validé le mandat donné au Royaume Uni sur la Palestine. Selon le premier alinéa du préambule, il s’agit de déterminer le rôle d’un mandataire chargé de l’administration du territoire de la Palestine, qui « appartenait autrefois à l’Empire Turc ».
La déclaration de Lord Balfour est citée dans le préambule du mandat, le texte du mandat visant à concilier ces deux objectifs inconciliables : foyer national et indépendance dans le respect des frontières d’origine.
L’article 1 prend acte de la souveraineté, inaliénable, du peuple palestinien, le mandataire ayant, selon l’article 1 tous les pouvoirs pour la législation et l’administration :
"Art. 1. - The Mandatory shall have full powers of legislation and of administration, save as they may be limited by the terms of this mandate.
Si l’article 2 prévoit que le Royaume-Uni a « la responsabilité d’instituer dans le pays un état de choses politique, administratif et économique de nature à assurer l’établissement du foyer national pour le peuple juif », ce dernier doit surtout :
« assurer également le développement d’institutions de libre gouvernement, ainsi que la sauvegarde des droits civils et religieux de tous les habitants de la Palestine, à quelque race ou religion qu’ils appartiennent. ».
La notion de foyer national  restait à définir, mais devait s’inscrire dans le respect de l’article 4 qui prévoyait :
« Un organisme juif convenable sera officiellement reconnu et aura le droit de donner des avis à l’administration de la Palestine et de coopérer avec elle dans toutes questions économiques, sociales et autres, susceptibles d’affecter l’établissement du foyer national juif et les intérêts de la population juive en Palestine, et, toujours sous réserve du contrôle de l’administration, d’aider et de participer au développement du pays. ».
Ce projet « ne peut porter préjudice aux droits civils et religieux » des autres communautés, et surtout le mandat ne peut échapper au cadre de l’article 22 du Pacte, à savoir le respect de la souveraineté, et la garantie essentielle se trouve à l’article 5, qui  protège l’intégrité du territoire :
"Le mandataire sera responsable de veiller à ce qu’aucun territoire palestinien ne soit cédé ou abandonné, ni en aucune manière placé sous le gouvernement d’une quelconque puissance étrangère."
Le mandat n’est donc que d’administration, et ne pourra non plus, et en aucune manière, modifier la substance de la souveraineté, dans les limites territoriales fixées par un mémorandum britannique du 16 septembre, et correspondant aux limites de l’ancienne province de l’empire ottoman.
Les textes du droit applicable en Palestine montre que l’ordre juridique palestinien était déjà pleinement structuré à l’époque, et respecté par le mandataire.
Parmi une documentation très fournie sur le droit applicable pendant la période du mandat, l’élément central est la sentence arbitrale sur la dette publique ottomane, du 18 avril 1925. 
Affaire de la dette publique ottomane (Sentence arbitrale du 18 avril 1925)
La question posée est celle de la dette publique ottomane, qui au début des années 1920 doit être partagée entre la Turquie et les « territoires détachés de l’Empire Ottoman », à la suite du processus enclenché par le traité de Lausanne du 24 juillet 1923. L’arbitre a été saisi par le Conseil de la Société des Nations.  Les parties à l’arbitrage sont, sur un pied d’égalité, la Turquie, la Bulgarie, la Grèce, l’Italie, l’Irak, la Transjordanie et la Palestine.
On lit au point 1, page 532 :
« Sur convocation communiquée par le Secrétariat général de la Société des Nations aux cinq Puissances recourantes, ainsi qu'à l'Italie, ont comparu devant l'Arbitre siégeant à Londres dans la salle d'audience du Tribunal arbitral mixte anglo-allemand, 2, Cavendish Square, le lundi 20 janvier 1925, à 16 heures, les Etats ci-après :
- La Bulgarie, représentée par MM. Steyan Petroff Tchomakoff, Conseiller de la Légation de Bulgarie, et Th. Papazoff, Conseiller à la Cour de Cassation de Sofia ;
- Les Etats placés sous mandat français, représentés par M. Adrien Thierry, Premier Secrétaire de l'Ambassade de France à Londres, lequel était assisté de Adib Pacha, Secrétaire général de l'Etat du Grand Liban, représentant ce dernier ;
- L'Irak, la Palestine et la Transjordanie, représentés par Sir Paul Harvey, lequel était assisté de MM. R. V. Vernon et Ibrahim Effendi El Kebir, pour l'Irak ;
- La Grèce, représentée par M. Alexandre A. Pallis, Délégué près de la D.P.O. 
»
La Palestine est citée comme partie, en qualité d’Etat, et cette qualité n’est ni contestée, ni même discutée.
Le dispositif de la sentence (page 611) se prononce sur la répartition la dette, et la met à la charge des Etats, sans autre réserve, et ce même pour la Palestine, qualifiée d’’Etat sous mandat britannique. De fait, la sentence cite de nombreux points intéressant la Palestine, en tant que telle. La formule est reprise s’agissant de la prise en charge des honoraires (VII, page 613)
« Les honoraires de l'Arbitre et les autres frais du présent Arbitrage sont mis à la charge des Parties, et répartis entre Elles comme suit:
Trois parts à la charge de l'Irak, de la Palestine et de la Transjordanie, pris collectivement comme Etats placés sous mandat britannique;
Deux parts à la charge de la Syrie et du Liban, pris collectivement comme Etats placés sous mandat français;
Une part à la charge de la Bulgarie;
Une part à la charge de la Grèce;
Une part à la charge de l'Italie;
Une part à la charge de la Turquie.
Total: neuf parts.
 »
Dans la partie « Frais de l’arbitrage » (p. 608), l’arbitre s’interroge sur la répartition des frais d’arbitrage. Il écarte une première interprétation fondée sur une répartition en fonction du bénéfice tirée de la décision, pour dire ceci (p. 609) :
« 3. Le seul procédé correct demeure celui qui consiste à répartir les frais d'une manière égale entre les Etals comme tels. Ici se présente la difficulté de savoir comment il convient d'envisager les Pays d'Asie sous mandat britannique et sous mandat français. L'Irak est un Royaume, à l'égard duquel la Grande-Bretagne a assumé des responsabilités équivalant à celles d'une Puissance mandataire. Sous le mandat britannique, la Palestine et la TransJordanie ont chacune une organisation entièrement distincte. On est donc en présence de trois Etats suffisamment séparés pour être considérés ici comme Parties distinctes. »
Puis l’arbitre conclut sur une formulation qui renvoie à l’égalité souveraine des parties entre elles :
« Le nombre des Parties à considérer ici est donc de neuf. L'Arbitre estime ne pas être autorisé à faire entre Elles une distinction au point de vue de leur importance et à consacrer ainsi, même en simple apparence, une inégalité qui n'existe pas entre Elles. »
Photo
Combattants palestiniens pendant la Grande Révolte arabe de 1936 à 1939 en Palestine mandataire
Confirmation de cette analyse par le Royaume-Uni, mandataire
Le 18 février 1947, le secrétaire d’Etat britannique aux affaires étrangères, devant la Chambre des communes, a reconnu être dans l’incapacité d'imposer une solution de partage, en retenant l’existence de « deux communautés en Palestine », la souveraineté palestinienne n’étant pas discutable :
« His Majesty's Government have .... been faced with an irreconcilable conflict of principles. There are in Palestine about 1,200,000 Arabs and 600,000 Jews. For the Jews, the essential point of principle is the creation of a sovereign Jewish State. For the Arabs, the essential point of principle is to resist to the last the establishment of Jewish sovereignty in any part of Palestine. The discussions of the last month have quite clearly shown that there is no prospect of resolving this conflict by any settlement negotiated between the parties. But if the conflict has to be resolved by an arbitrary decision, that is not a decision which His Majesty's Government are empowered, as Mandatory, to take. His Majesty's Government have of themselves no power, under the terms of the Mandate, to award the country either to the Arabs or to the Jews, or even to partition it between them.
It is in these circumstances that we have decided that we are unable to accept the scheme put forward either by the Arabs or by the Jews, or to impose ourselves a solution of our own. We have, therefore, reached the conclusion that the only course now open to us is to submit the problem to the judgment of the United Nations. We intend to place before them an historical account of the way in which His Majesty's Government have discharged their trust in Palestine over the last twenty-five years. We shall explain that the Mandate has proved to be unworkable in practice, and that the obligations undertaken to the two communities in Palestine have been shown to be irreconcilable. We shall describe the various proposals which have been put forward for dealing with the situation, namely, the Arab Plan, the Zionists' aspirations, so far as we have been able to ascertain them, the proposals of the Anglo-American Committee and the various proposals which we ourselves have put forward. We shall then ask the United Nations to consider our report, and to recommend a settlement of the problem. We do not intend ourselves to recommend any particular solution.
” 
La recommandation du 29 novembre 1947
La résolution 181 (II) du 29 novembre 1947  de l’Assemblée générale n’est pas créatrice de droit. Il s’agit de la recommandation d’un plan de partage, document détaillé en quatre parties, accompagné en annexe d’un plan.
« L’Assemblée générale, (…) Recommande au Royaume-Uni en tant que puissance mandataire pour la Palestine, ainsi qu’à tous les autres membres de l’Organisation des Nations Unies, l’adoption et la mise à exécution, pour ce qui concerne le futur gouvernement de Palestine, du plan de Partage avec Union économique ci-dessous exposé. »
Cette résolution n’est pas créatrice de droit, et elle est le témoin de ce qu’était alors la lecture du droit existant, et spécialement s’agissant de l’existence de la Palestine, de la souveraineté. L'ONU a proposé. Elle ne pouvait donner quelque chose qui ne lui appartenait pas.
La résolution précitée « recommande le plan de partage », mais elle procède aussi à une description du droit existant, en précisant que le retrait du mandataire, conduit à l’indépendance de l’Etat arabe, avec transfert de l’exercice des fonctions d’Etat et organisation d’élections.
Un accord aurait été nécessaire pour organiser le partage. A défaut d’accord, le retrait du mandataire conférait l’exercice des fonctions étatiques à la Palestine, dont la souveraineté préexistait, qui avait été actée dans le traité de Sèvres de 1920 et le mandat de 1922, et qui était reconnue par la jurisprudence.
(1) Société des Nations (voir Wikipédia)
Pour des images rares sur la Palestine ottomane, visitez le site "A Peace Country, Ottoman Palestine".
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En représailles aux crimes israéliens, les Brigades Al-Qassam frappent des bases militaires avec 6 roquettes et 6 obus de mortier

Gaza - 8 avril 2011
Par Ezzedeen AlQassam Brigades
Les Brigades Ezzedeen al-Qassam, la branche militaire du mouvement de la résistance islamique Hamas, ont déclaré dans un communiqué militaire diffusé ce vendredi 8 avril qu'elles ont lancé à exactement 16h30 (heure locale) six roquettes Qassam et trois obus de mortier sur des bases militaires israéliennes à l'est de Rafah-ville.
En représailles aux crimes israéliens (1), les Brigades Al-Qassam frappent des bases militaires avec 6 roquettes et 6 obus de mortier
De plus, les Brigades ont dit que leurs combattants ont lancé, à exactement 17h20 (heure locale) trois mortiers lourds sur la base militaire de Sofa.
A 19h10, les résistants des Brigades Qassam ont ciblé, avec trois obus de mortier, le site du renseignement israélien dans la base militaire Karam Abu Salem, à l'est de la Bande de Gaza.
Dans son communiqué militaire, les Brigades ont affirmé que le bombardement des bases militaires et des colonies est une réponse normale aux crimes israéliens continus et aux récentes frappes aériennes et d'artillerie contre notre peuple bienaimé dans la Bande de Gaza.
Les Brigades al-Qassam ont poursuivi en disant : "Nous revendiquons la pleine responsabilité de cette mission bénie de Jihad, et nous affirmons que les combattants al-Qassam sont prêts à répondre à toute agression israélienne contre notre peuple à Gaza, par tous les moyens et outils possibles, si Dieu le veut."
(1) Entre jeudi soir et vendredi soir, l'armée d'occupation a assassiné 13 Palestiniens et blessé des dizaines d'autres dans la Bande de Gaza (information Ma'an News, 8 avril, 20h) (note ISM).
Source : Al Qassam
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Israël lance une chasse aux sorcières contre les enseignants et les élèves palestiniens qui ont célébré le Jour de la Terre

Palestine 48 - 8 avril 2011
Par Alternative Information Center
Article du 6 avril 2011
Israël a entrepris une chasse aux sorcières contre les enseignants et les élèves palestiniens qui ont célébré le Jour de la Terre en participant à la grève lancée par la communauté. Des contrôleurs du ministère de l’Éducation ont visité les écoles palestiniennes le Jour de la Terre et leur ont donné l'ordre d'envoyer les listes des enseignants absents ce jour là.
Le 30 mars 2011, 35ème anniversaire de la Journée de la Terre Palestinienne, le ministère israélien de l’Éducation a lancé une campagne d'intimidation contre les écoles et les enseignants palestiniens au nord d'Israël.
Le docteur Orna Simchon, directeur du district nord du ministère de l’Éducation, a envoyé une lettre aux écoles palestiniennes de la région le 30 mars, exigeant de savoir si les cours avaient lieu ce jour là et si non, pourquoi. Il leur a également été demandé de faire immédiatement un rapport sur les chiffres de fréquentation de la journée, dont la liste des enseignants qui étaient venus et de ceux qui étaient absents de l'école.
La Journée de la Terre commémore les grèves et manifestations palestiniennes de 1976 contre la politique israélienne de confiscation de la terre, au cours desquelles 6 citoyens palestiniens d'Israël (Palestine 48, ndt) ont été tués, des centaines arrêtés et blessés.
Cette année comme les précédentes, une grève générale a eu lieu le Jour de la Terre dans les villes et villages palestiniens en Israël. Cette grève incluait le système éducatif et a été pleinement soutenue par le Haut Comité arabe de suivi, les chefs des conseils locaux du Comité national, ainsi que par la plupart des comités et conseils de parents et d'étudiants, élus dans les écoles palestiniennes.
En réponse à cette attaque, le Comité de suivi sur l'éducation arabe en Israël a adressé une lettre à Gideon Saar, député à la Knesset et ministre de l’Éducation, ainsi qu'au docteur Shimshon Shoshani, directeur général du Ministère israélien de l’Éducation.
"Nous tenons à souligner que c'est le plein droit de la population arabe, en tant que minorité nationale et citoyens aux droits égaux, de mener une grève pour protester contre la politique de discrimination et de démolitions de maisons, ainsi que contre les tendances racistes inquiétantes qui se sont accélérées dans l’État, en plus du racisme déchainé qui est exprimé par, en autres, la législation raciste qui pousse Israël à devenir un État d'apartheid (...). Une grève générale de la minorité nationale des citoyens représente un message éducatif crucial, d'où le groupe majoritaire peut également apprendre."
Le courrier conclut en exigeant que "tous les responsables du ministère de l’Éducation interrompent immédiatement la persécution des enseignants arabes dans ce contexte. Des démarches aussi inexplicables ne servent qu'à accroître le sentiment de défiance de la population arabe vis-à-vis du système et d'exclusion parmi les élèves, les enseignants et les parents arabes."
Ce n'est que la plus récente tentative israélienne d'empêcher les citoyens palestiniens de célébrer et de commémorer leur histoire.
Le 22 mars, la Knesset israélienne a approuvé la très contestée "Loi Nakba", qui prévoit des amendes pour les organes financés par des fonds publics qui commémorent la Nakba, la catastrophe palestinienne de 1948 de mort, déplacement et dépossession. La population palestinienne en Israël a affirmé qu'elle continuerait à commémorer ses journées et son histoire nationales, malgré cette menace juridique.
Une déclaration diffusée par le Comité de suivi sur l'éducation arabe en Israël a dit, après le vote : "La population arabe palestinienne en Israël a tous les droits d'observer ses dates nationales et de préserver la mémoire collective nationale, y compris le contenu des programmes scolaires."
"Le Comité de suivi sur l'éducation arabe continuera de cibler les écoles arabes, en particulier le Jour de la Nakba, le Jour de la Terre, le massacre de Kafr Qassem et les autres événements historiques importants, pour renforcer l'affiliation nationale et culturelle des écoliers arabes et de mettre en avant la narration palestinienne niée, et nous continuerons de nous battre pour qu'elle soit incluse dans les programmes."
Source : AIC
Traduction : MR pour ISM

Assange : Bientôt 6.000 documents sur ‘Israël’

08-04-2011
Selon le fondateur du site WikiLeaks, le désormais très célèbre Julian Assange a révélé qu’il allait prochainement divulguer quelques 6.000 documents supplémentaires sur Israël, sa lutte contre le programme nucléaire iranien et l’assassinat de l’ancien responsable sécuritaire du Hezbollah Imad Moughniyé.
Dans un entretien accordé au quotidien israélien Yédiot Aharonot Assange a attribué l’éclatement des soulèvements dans le monde arabe au travail de son site à la divulgation des cables diplomatiques états-uniennes.
«Au lieu de passer notre temps à nous défendre, nous avons décidé d’allumer la révolution au Moyen Orient», a-t-il affirmé, tout en expliquant que «dans des pays comme la Tunisie et l’Égypte, tous les éléments propices à l’éclatement des révolutions étaient disponibles, notre contribution consistait à faire sécher les arbres, pour qu’ils sont bons pour être brûlés ».
Concernant les 6000 documents sur l’entité sioniste, l’informaticien  suédois a indiqué qu’ils aborderont des dossiers particulièrement sensibles, ayant trait au rôle du Mossad dans les pressions occidentales sur l’Iran, dans l’assassinat de l’ancien responsable sécuritaire du Hezbollah Imad Moughniyé, survenu selon Assange à la suite d’une information d’intelligence classée top secret selon laquelle il a été désigné comme vice-secrétaire général du Hezbollah !!
Certains de ces documents comprendront les estimations sur les capacités militaires de la résistance au Liban, signale  le quotidien britannique "The Guardian".
Dont un câble datant du 18 novembre 2009 rapportant une rencontre entre des responsables de services d'intelligence israéliens qui expliquaient à leurs homologues américains que "le Hezbollah possède plus de 20.000 missiles, et se prépare pour mener une longue guerre contre Israël au cours de laquelle il espère lancer un grand nombre de missiles contre Israël, ..., d'une moyenne allant de 400 à 600 missiles par jour, durant une durée minimum de 2 mois".
Il sera également question de l'Egypte, et des efforts américains assidus au fil des ans en vue de rapprocher les services de renseignements égyptiens de leurs homologues israéliens.
L'ancien chef des renseignements Omar Sleïmane était alors perçu comme étant "conciliant", alors que le commandant général des forces armées, et l'actuel chef du Conseil supérieur des forces armées le général Hussein Tantaoui était taxé "d'obstacle". 
Le journal britannique précise que ces câbles seront publiés dans le quotidien  israélien Yediot Aharonot, dans le cadre d'une transaction bilatérale avec Assange.
Ce dernier serait soucieux ces temps-ci de se disculper d'une accusation proférée contre lui comme quoi il est antisémite!!

Égypte : encore deux nouveaux réseaux d’espionnage israéliens arrêtés

08-04-2011
En deux mois, nous en sommes à trois réseaux découverts et arrêtés. Depuis le mois de décembre dernier, ils sont désormais quatre !
Selon l’expert sécuritaire égyptien, le colonel Sameh-Seif Alyizel, deux nouveaux réseaux d’espionnage pour la solde d’Israël viennent d’être  arrêtés par les services de renseignements généraux égyptiens.
« Les détails de ces réseaux seront révélés les jours prochains », a-t-il précisé au micro de  la chaîne de télévision égyptienne privée, «  les Pharaons », et rapporté par le site en ligne égyptien Wafed. Rendant hommage à trois appareils de l’état égyptien qui devraient à son avis demeurer intouchables, en l’occurrence la justice, les renseignements généraux et les forces armées,  malgré les appels des révolutionnaires à l’épuration de certains d’entre eux. 
Le 15 mars dernier, le Caire avait également annoncé le démantèlement d'un réseau d'espionnage travaillant pour la solde d’Israël, comprenant  plusieurs Israéliens et un Egyptien, déjà en détention.
Sachant que la dernière découverte d'un réseau d'espionnage israélien en Egypte remonte au mois de décembre de l'année dernière, quand les autorités avaient accusé un homme d'affaires égyptien et deux agents des services secrets israéliens d'avoir tenté de pénétrer le système de communication égyptien et d'espionner l'ambassade d'Egypte en Chine.
Cette vagues de découvertes de réseaux d’espionnage au profit de l’entité sioniste donne plusieurs analyses : soit l’entité sioniste intensifie ses activités d’espionnage en Égypte, inquiétée par le changement politique spectaculaire réalisé. Soit  les services sécuritaires égyptiens sont devenus plus performants, depuis la chute du régime déchu.
Ou alors, certaines cellules d’espionnage ont été intentionnellement larguées par Israël, pour donner l’impression de l’efficacité de certains services de renseignements égyptiens auxquels Tel Aviv tient particulièrement !!
Lien 

Michel Billout et Vincent Bony rencontrent Salah Hamouri, emprisonné à Guilboa

publié le vendredi 8 avril 2011

 
Plusieurs points ont été abordés lors de cet échange particulièrement intéressant.
A l’initiative de l’Association des élus communistes et républicains (ANECR) et de l’APJF (association des villes françaises jumelées avec des camps palestiniens), une délégation de 54 élus et représentants d’associations a décollée mercredi 6 avril pour Tel Aviv, d’où elle rayonnera sur de nombreuses villes israéliennes et palestiniennes jusqu’au 11 avril.
Michel Billout, sénateur de la Seine-et-Marne, qui conduit la délégation de l’ANECR et Vincent Bony, membre du conseil national du parti communiste français, ont rendu visite ce jeudi matin à Salah Hamouri, jeune franco-palestinien emprisonné sans motif depuis 5 ans en Israël.
Plusieurs points ont été abordés lors de cet échange particulièrement intéressant.
Salah Hamouri a notamment insisté sur les points suivants :
-  Il a expliqué combien les mouvements de libération dans les pays arabes, le renversement des régimes autoritaires et totalitaires de ces pays, donnaient espoir aux prisonniers politiques et au peuple palestinien de pouvoir se libérer eux aussi de l’oppression.
-  Pour y parvenir, il estime nécessaire que le peuple palestinien retrouve son entière unité. Il appelle de ses voeux la tenue d’une forme de conférence nationale palestinienne réunissant l’ensemble des partis et sensibilités politiques.
-  Il souhaite dire sa très grande inquiétude face à deux propositions de lois israéliennes : l’une vise à suspendre les subventions aux ONG travaillant à des intérêts jugés contraires à ceux de l’État d’Israël. La seconde vise à aggraver la situation des prisonniers politiques palestiniens en leur interdisant l’enseignement à distance, la lecture, en restreignant la visite des proches et de leurs avocats.
-  Il a souhaité alerter l’opinion publique sur la situation des prisonniers politiques palestiniens laissés pour certains à l’isolement pendant des années. Et de citer la situation de l’un de ses codétenus, âgé de 80 ans, emprisonné depuis près de 30 ans !
-  Il a enfin tenu à remercier toutes celles et tous ceux qui, en France, agissent pour la libération des prisonniers politiques et la défense des revendications du peuple palestinien.
Une rencontre et des propos dont Michel Billout rendra compte, ce soir, à la délégation française et sur laquelle il ne manquera pas de revenir demain matin, vendredi 8 avril, lors de sa rencontre avec l’ambassadeur de France en Israël.
Contact presse :
Eric Defouilhoux – Assistant Parlementaire de Michel Billout
Tel : 06 74 30 74 28
Communiqué REPUBLIQUE FRANÇAISE ı Michel Billout
Sénateur de la Seine-et-Marne
Membre de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées
Vice-président de la Commission des Affaires Européennes ı
Paris, le 7 avril 2011

Attaques israéliennes les plus meurtrières depuis 2009 : neuf Gazaouis tués

09/04/2011
La bande de Gaza a connu sa journée la plus meurtrière hier, depuis l'opération « Plomb durci » en 2009, neuf Palestiniens ayant trouvé la mort dans des raids israéliens. Dans la journée, une trentaine de projectiles ont été tirés hier de Gaza vers Israël, sans faire de victime ni de dégâts importants. Trois des projectiles tirés vers Israël, des roquettes, ont été interceptés par le nouveau système de défense antimissile israélien Iron Dome (« Dôme de fer »), comme cela s'était produit la veille pour la première fois, selon la radio. Une cinquantaine d'obus de mortier et de roquettes étaient tombés jeudi sur le sud d'Israël.
Deux Palestiniens, dont un enfant de 10 ans, ont été tués dans la soirée et dix blessés, des mineurs pour la plupart, dans une riposte israélienne à Chajaïya, dans l'est de la ville de Gaza, près de la frontière avec l'État hébreu, selon des sources médicales palestiniennes, faisant état de plus de 60 blessés en 24 heures. Deux membres des Brigades Ezzeddine al-Qassam ont en outre été tués dans un raid aérien israélien près de Beit Lahia (Nord).
Dans le sud du territoire, un homme de 55 ans, une femme de 45 ans et sa fille de 21 ans ont été tués et quatre autres Palestiniens blessés par des frappes israéliennes à l'est de Khan Younès, près de la frontière. Quelques heures auparavant, un raid aérien dans le même secteur avait tué deux membres des Brigades Ezzeddine al-Qassam, qui avaient revendiqué le tir de missile antichar comme une « première réponse aux crimes » israéliens, citant la mort de trois des siens le 2 avril dans un raid aérien. Les auteurs de ce tir « ont franchi une ligne rouge », a estimé à Prague le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, cité par la radio militaire israélienne. « L'armée israélienne a aussitôt riposté et continuera à frapper avec détermination », a-t-il ajouté.
Les Brigades Ezzeddine al-Qassam, branche armée du Hamas, ont revendiqué le tir de six roquettes et six obus de mortier à partir de Rafah (Sud), affirmant répliquer aux bombardements israéliens sur Gaza. La branche armée du Jihad islamique, les Brigades al-Qods, a pour sa part revendiqué le tir de quatre obus de mortier « en riposte à l'agression ». Le gouvernement du Hamas a affirmé « essayer depuis le début de trouver une formule pour arrêter cette agression qui vise les civils palestiniens, mais l'occupation sioniste s'obstine à poursuivre ses massacres contre notre peuple afin de nous imposer ses conditions ».
Jeudi soir, il avait annoncé avoir obtenu l'accord de la plupart des principaux mouvements palestiniens pour rétablir le consensus réalisé le 26 mars sur la reconduction d'une trêve tacite avec Israël - après une escalade inédite depuis plus de deux ans - à condition qu'elle soit réciproque.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé « à un arrêt immédiat des tirs de roquettes », selon son porte-parole. « Il est préoccupé par les informations faisant état de victimes civiles des opérations israéliennes à Gaza et appelle à la retenue maximale », selon un communiqué. La chef de la diplomatie de l'UE Catherine Ashton a appelé quant à elle à l'« arrêt immédiat de toute violence ».
(Source : AFP)

Le régime israélien est préoccupé par les troubles, en Jordanie

08 Avril 2011 11:43 
IRIB - Les autorités du régime sioniste sont préoccupées par les troubles, en Jordanie. Danny Yatom, un ancien responsable du Mossad, a mis en garde contre des troubles en Jordanie. "La Jordanie est la pièce maîtresse d'Israël et tout changement en Jordanie infligera à Israël un coup beaucoup plus lourd que celui de la révolution égyptienne", a-t-il averti. "Nous ne devons pas permettre aux nationalistes et aux islamistes de prendre le contrôle des affaires en Jordanie", a-t-il estimé. A noter que, tout comme les autres pays du monde arabe, la Jordanie a été, ces dernières semaines, le théâtre de mouvements de protestations populaires, en faveur de réformes structurelles majeures. La Jordanie est le deuxième pays arabe à avoir signé, après l'Egypte, un accord de paix avec le régime sioniste.
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"Deir Yassin", une tâche de honte au front de l'Histoire

08 Avril 2011 22:21 
IRIB- L'Histoire ne l'oubliera jamais, la tragédie de Deir Yassin. Le 9 avril 1948, Deir Yassin, village palestinien, à l'ouest de Qods, est investi, par les militaires du régime occupant la Palestine, qui ont exterminé 250 villageois, pour la moitié, des femmes et enfants. Ce carnage ouvre le cycle infernal de l'exode des Palestiniens. Environ, 300.000 Palestiniens, se sont réfugiés, entre le 9 avril et le 15 mai 1948, dans d'autres pays arabes, entre autre, la Jordanie. Le village de Deir Yassin, situé à l'Ouest de Qods, un point de communication important, pour les Palestiniens, fut la première position à être occupée par les forces terroristes irrégulières de l'Irgoun, dirigé par Menahem Begin. Pour être plus clair, en ce qui concerne l'histoire de la Palestine, remontons le temps: au tournant de la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement ottoman perdit son autorité sur les régions arabes; les pays arabes sont, donc, parvenus à l'indépendance. Conformément aux décisions de la Conférence de Lausanne, la gouvernance des villes arabes a été confiée aux Arabes eux-mêmes. La Palestine ne fit pas exception à la règle: le sort de la Palestine a été confié à la communauté des nations, et, dès le début, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, les deux Etats colonialistes de l'époque, ont demandé l'immigration des Juifs, en Palestine, exigeant même qu'une partie de ce territoire soit réservée aux Juifs. A l'époque, la Palestine était sous la tutelle de la Grande-Bretagne. Le 15 mai 1948, Londres a annoncé l'évacuation de la Palestine. Les rusés Britanniques, ont, d'abord, évacué Tel-Aviv et les régions à population juive, remettant, ensuite, aux Juifs, les centres gouvernementaux, les camps, les bases militaires et les aéroports. Parallèlement, ils ont protesté contre l'armement des Arabes, empêchant, également, l'entrée de forces armées arabes, à l'intérieur du pays. Dès leur arrivée en Palestine, les Juifs sionistes, qui avaient, d'ailleurs, bénéficié de l'hospitalité chaleureuse des Palestiniens arabes, ne pensaient qu'à chasser leurs généreux hôtes de leur pays ancestral; d'où toutes leurs activités terroristes et la formation de groupes terroristes, tels que Haganah et Stern. Parallèlement, les Sionistes ont commencé à mener des actes terroristes, dont le massacre sauvage des habitants de Deir Yassin, de Kafr Kassem et de Nasseredin, en ravageant les autres villes palestiniennes. Une autre tâche de honte au bilan déjà noir de la Grande-Bretagne: elle a, toujours, été derrière les criminels sionistes, alors qu'elle restait de marbre devant les conditions les plus dures dans lesquelles vivaient les Arabes. C'est justement ce soutien sans faille qui a encouragé les Sionistes à hurler, en toute impunité, le 8 avril 1948, dans les haut-parleurs, pour avertir les villageois de Deir Yassin d'évacuer leurs maisons et leur village. Paniqués, les gens sans défense couraient, sans savoir où fuir, tandis que les cruels soldats israéliens les attaquaient, comme s'ils voulaient, ainsi, déverser toute la haine qu'ils avaient accumulée dans leur cœur, de tous les gens qui les avaient humiliés, tout au long des milliers d'années d'errance sur la planète, sur les habitants innocents de Deir Yassin. Le 9 avril 1948, les forces armées israéliennes s'en sont pris à Deir Yassine et ils ont massacré les villageois, sans hésiter, un seul instant; ils leurs ont coupé mains et pieds, les ont éviscérés, leur ont arraché les oreilles, écrasé leurs crânes. Les criminels israéliens ont, ensuite, jeté les corps mutilés dans des puits. Et tout cela a eu lieu, alors que les forces britanniques se trouvaient tout près du village; elles étaient au courant, mais n'ont rien fait pour sauver les Arabes, bien qu'elles aient été responsables de leur sécurité. Ce crime barbare a secoué le monde. La Croix rouge internationale a envoyé un émissaire, pour faire une enquête. Les Sionistes ont, pourtant, retardé d'un jour, la date de cette visite, pour pouvoir effacer, dans la mesure du possible, les traces de leur crime. Ils ont jeté, dans des puits, 150 corps mutilés et effacer les autres traces. L'envoyé de la Croix rouge a, cependant, trouvé dans les ruines, des corps et des organes déchiquetés des Arabes et a ordonné qu'on sorte des puits tous les corps mutilés; il s'est, pourtant, contenté d'écrire dans son rapport: "La situation était terrible dans ce village", étant effrayé et menacé par la Grande-Bretagne et les Sionistes. Des dizaines de crimes semblables ont été commis, par les Sionistes, dans les villages arabes, contraignant plus d'un million de Musulmans et Chrétiens arabes à abandonner leurs maisons et biens et à se réfugier, dans le désert, pour sauver leur vie. Le massacre des Palestiniens continue, encore, aujourd'hui, dans les villes et villages palestiniens. L'affaire palestinienne reste irrésolue, car les Arrogants continuent de soutenir les Sionistes.  
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Martyre de deux combattants d’al-Qassam dans un bombardement sioniste à Khan Younès

[ 08/04/2011 - 11:04 ] 
Gaza – CPI
Deux combattants des Brigades d’al-Qassam ont été tués et deux autres blessés dans un bombardement aérien sioniste qui les a ciblés ce matin, vendredi 8 avril, à l’est de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza. Cela malgré l’annonce des factions palestiniennes de s’engager à respecter la trêve « pour couper la route à l’escalade de violence sioniste contre le peuple palestinien ».
Les Brigades d’al-Qassam et des sources médicales ont confirmé à notre correspondant le martyre de deux combattants, Abdallah al-Qara et Moutaz Abou Jami, à la suite d’un raid aérien par des avions de reconnaissance sionistes qui les ont ciblés alors qu’ils se trouvaient à l’entrée de Khouza’a, à l’est de Khan Younès.
Des sources locales ont précisé que le bombardement a également fait des blessés parmi les citoyens, ils ont transportés à l’hôpital européen, et trois autres ont été blessés lors d’un bombardement d’artillerie à l’est de Rafah.
 
Des avions de l’occupation sioniste ont mené ce matin à l’aube plusieurs raids sur la bande de Gaza, et des sources locales ont déclaré que ces avions ont bombardé de deux missiles une maison abandonnée, à l’est du quartier al-Toufah situé à l’est de Gaza. Ils ont également ciblé un point d’amarrage à l’est du quartier al-Shouja’iya, sans que des blessés ne soient signalés.
L’armée israélienne a reconnu la poursuite de son escalade contre les Palestiniens. En effet, une source militaire sioniste a considéré que l’audace du Hamas dans l’attentat contre le bus sioniste dans le Néguev « a dépassé toutes les lignes rouges ».
La source a déclaré : « l’attaque ainsi que les tirs de 50 roquettes et d'obus de mortier sur le Néguev occidental ces dernières heures constitue la plus importante escalade sécuritaire sur les frontières de la bande de Gaza depuis l’opération Plomb durci ».
Accord entre les factions
D’autre part, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité nationale a annoncé qu’il a mené des pourparlers avec les factions de la résistance palestinienne dans le but de « couper la route à l’escalade de violence de l’occupation sioniste ». 
Le ministère a déclaré dans un communiqué jeudi 7 avril : « des réponses positives ont été reçues de la part des factions, dans un souci du ministère de l’Intérieur et des factions palestiniennes de freiner l’escalade de l’agression sioniste contre notre peuple ».
Des sources médiatiques palestiniennes locales ont rapporté d’élements de la résistance palestinienne que le cessez-le-feu a commencé à 23 heures jeudi soir.

Bahr appelle les lords britanniques à rejeter une loi en faveur des criminels de guerre sionistes

[ 08/04/2011 - 14:57 ]
Gaza – CPI
Le premier vice président du conseil législatif palestinien, Dr. Ahmed Bahr, a condamné l’approbation du conseil des lords britannique à un projet de loi qui restreint les mesures de la poursuite des criminels de guerre sionistes. Il a affirmé que cette décision est « une inclinaison devant les pressions sionistes et une soumission aux tendances dominatrices et arrogantes sionistes qui désire garder l’Etat de l’entité sioniste au dessus de la loi internationale, de toute morale et norme ainsi que de toutes les conventions humaines ».
Dans un  manifeste de presse que le Centre Palestinien d’Information en a reçu une copie le mardi 6 avril, Bahr a décrit l’approbation du conseil des lords britanniques à ce projet de loi comme « chose déshonorante, biaisée et d’une saveur sioniste détestable, représentant ainsi une honte pour la démocratie britannique ». M. Bahr a indiqué que cette loi ouvre dangereusement et d’une manière indirecte la porte devant la légalisation des crimes de guerre sionistes qui ont été commis lors de la guerre injuste sur la bande de Gaza en 2008, ce qui aidera les criminels de guerre sionistes à jouir de l’impunité et à échapper de toute poursuite et responsabilité juridique, les incitant ainsi à commettre davantage des crimes de guerre contre l’humanité et notre peuple.
M.Bahr a demandé au conseil des lords britannique de rejeter cette loi qui représente un prétexte pour commettre encore plus de crimes sionistes à l’encontre des palestiniens civils, il a appelé au même temps les communautés  arabes et islamiques, les institutions de droits de l’homme et tous les hommes libres de la grande Bretagne à faire des pressions à travers l’organisation des manifestations pour pousser le conseil des lords britanniques à réviser cette loi et à ne pas se brouiller par les affaires salissantes de la politique qui œuvre à manipuler l’image de l’Angleterre au vu du peuple palestinien et des peuples du monde arabe et islamique.

Al-Qassam revendique sa responsabilité dans l’attentat contre un bus sioniste

[ 08/04/2011 - 15:29 ] 
Gaza – CPI
Les forces de l’occupation sioniste ont annoncé que deux sionistes ont été blessés, dont un dans un état grave, suite à un tir de roquette depuis la bande de Gaza qui a ciblé leur bus dans le Néguev occupé.
La radio hébreu a déclaré jeudi après-midi qu’un missile anti-char a été tiré par des Palestiniens de la bande de Gaza sur un bus sioniste de la région de Nahal Oz dans le Néguev occidental adjacent à la bande. Deux sionistes ont été blessés dont un grièvement, et d’importantes forces sionistes ainsi que des équipes de secours se sont précipitées sur les lieux de l’incident.
Plus tard dans la soirée d’hier, les brigades du martyr Izz al-Din al-Qassam, la branche militaire du Hamas, ont revendiqué l’attentat contre le bus, le considérant comme une première riposte contre les crimes de l’occupation dont le dernier a causé le martyre de leaders d’al-Qassam ; Ismail et Abdallah Labad, et Mohamed Daya.
Suite à cela, les factions de la résistance palestinienne ont tiré des roquettes sur plusieurs sites sionistes adjacents à la bande de Gaza, en réponse à l’agression sioniste continuelle sur l’enclave.
Les Brigades d’al-Qassam ont affirmé avoir bombardé le site de Soufa situé à l’est de Rafah avec des roquettes « Qassam », et ont souligné que l’occupation a reconnu qu’une maison a été touchée dans la région du Néguev occupé.
Elles ont assuré dans un communiqué qu’elles affronteront les crimes de l’occupation usurpatrice avec tous les moyens dont elle dispose.
De son côté, les brigades du martyr Abou Ali Moustafa ont informé qu’elles ont bombardé la région de Netvot par des obus de mortier et des roquettes de type « Soumoud » et deux de type 107 sur Nahal Oz et Mouftahim, à l’est de Gaza.
A leur tour, les brigades de la résistance populaire ont appelé le peuple palestinien à s’unir derrière les factions de la résistance et à soutenir ses combattants en priant pour leur réussite.

Crimes perpétuels sioistes: Dix Martyrs Gazaouis dans les dernières 24 heures

[ 08/04/2011 - 15:53 ]
Gaza - CPI
Un homme âgé, une femme et sa fille sont tombés en martyre, ainsi que 4 autres ont été blessés dans les derniers massacres commis par les forces armées de l'occupation israélienne,  à l'est de Khan Younis, aujourd'hui, vendredi 8/4, ce qui soulève le nombre de martyrs dans la ville à cinq depuis le matin et à dix dans tout le secteur depuis hier.
" Les avions de guerre de l'occupation  israélienne ont bombardé une maison appartenant à Ibrahim Qudeih, dans la région de Chahaydeh, dans la grande "Ababsan", tuant la femme de Qudeih, 41 ans, et leur fille, 21 ans, tandis que 4 autres étaient des résidents de la maison ont été blessés dont une fillette a été grièvement touchée", ont souligné au correspondent du Centre Palestinien de l'Information des  sources médicales et  locales.
Les sources ont indiqué qu'un autre bombardement (qui a été effectué par les troupes armées de l'occupation israélienne) contre la zone d'al-Manara "Minaret" a conduit au martyre de l'homme âgé,  Talal Abu Taha, 55 ans, au moment où il s'occupait de l'ablution pour la prière du vendredi.
D'autre part, la résistance palestinienne a bombardé les colonies adjacentes au nord de la bande de Gaza, par deux missiles de type "107" , le vendredi matin 8/4, en soulignant que ce lancement vient en riposte à un manque d'engagement à l'ennemi sioniste de la trêve et sa continuation à perpétrer ses crimes horribles et barbares contre la population isolée et sans défense.
En effet, l'occupation israélienne a reconnu aujourd'hui, la chute de 6 roquettes sur les colonies adjacentes au sud de la bande de Gaza,  sans faire de blessés ou de dommages.

Les occupants israéliens continuent à fermer le point de passage de Karem Abou Salem

[ 08/04/2011 - 19:15 ]
Gaza – CPI
Les autorités de l’occupation israélienne continuent la fermeture du point de passage de Karem Abou Salem, au sud-est de la bande de Gaza, pour le deuxième jour consécutif. En fait, hier jeudi 7 avril, le passage était encore fermé sous des prétextes sécuritaires, bien qu’il soit l’unique point par lequel passent les produits dans la bande de Gaza.
C’est Raïd Fatouh, président du comité de coordination du passage, qui a apporté la décision de cette fermeture.
Les autorités de l’occupation israélienne avait auparavant décidé de fermer définitivement le point d’Al-Minttar, à l’est de la bande de Gaza. C’est pour cette raison que toute fermeture du point de Karem Abou Salem est devenue vitale.
Notons enfin que les l’Entité Sioniste continue son blocus qu’elle impose sur la bande de Gaza depuis environ cinq ans. Elle ne laisse passer les produits dans la bande de Gaza qu’avec parcimonie ; les produits de base et les produits de construction sont totalement interdits.