samedi 27 septembre 2014

La Palestine déclare qu'elle n'abandonne pas son droit à se défendre contre l'occupation israélienne

Le Président de l'État de Palestine, Mahmoud Abbas, a dénoncé vendredi, à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU, le fait qu'Israël ait choisi de mener une nouvelle guerre contre son peuple à Gaza en cette Année internationale de solidarité avec le peuple palestinien.
« Je vous ai parlé dans cette même salle en 2012 alors que nous étions dans une situation similaire, en vous avertissant que la puissance coloniale occupante préparait une nouvelle Nakba contre le peuple palestinien et en vous demandant de reconnaître sans délai un État de Palestine libre et indépendant pour empêcher cette nouvelle catastrophe pour mon peuple », a dit M. Abbas. « Deux mois après, j'étais revenu devant vous après une nouvelle guerre contre la bande de Gaza qui avait fait de nombreux martyrs, dont des femmes et des enfants ».
La guerre lancée par Israël en juillet 2014 a détruit brutalement des vies, des maisons, des écoles et les rêves de milliers de Palestiniens, ainsi que les maigres espoirs de paix encore existant, a souligné M. Abbas.
Selon le Président palestinien, la différence est que, cette fois, l'ampleur du crime est plus grande et que la liste des martyrs, en particulier des enfants, était plus longue. En outre, environ un demi-million de personnes ont été déplacées et beaucoup de bâtiments, comme des écoles, des hôpitaux, des mosquées et des usines ont été détruits.
« Au nom de la Palestine et de son peuple, j'affirme ici, aujourd'hui, que nous n'oublierons pas et ne pardonnerons pas, et que nous n'accepterons pas que des criminels de guerre restent impunis », a dit le Président de l'État de Palestine en soulignant que les Palestiniens n'abandonneraient pas leur droit à se défendre, mais qu'ils ne perdront pas pour autant leur humanité, leurs valeurs et leur éthique.
M. Abbas a rappelé que cette guerre était survenue après huit mois de longues et difficiles négociations, dans lesquelles les Palestiniens se sont engagé de bonne foi et de manière constructive, tout en respectant leurs engagements.
« Cependant, et comme d'habitude, les Israéliens n'ont pas manqué l'occasion de saper cette opportunité de réaliser la paix », a-t-il déclaré.
Le Président Abbas a dénoncé les constructions de colonies israéliennes, la confiscation de terres palestiniennes, les démolitions de maisons, les campagnes de meurtres et d'arrestations, ainsi que les déplacements forcés de populations palestiniennes en Cisjordanie et le blocus imposé à Gaza, tout cela, pendant les mois de négociations.
« La campagne d'occupation israélienne a visé en particulier la ville de Jérusalem et ces habitants pour tenter de changer de façon artificielle l'identité l'esprit et le caractère de la ville sainte », a affirmé M. Abbas en déclarant qu'Israël refuse de mettre fin à son occupation, rejette l'État palestinien, et refuse de trouver une solution juste pour les réfugiés palestiniens.
« L'avenir que propose Israël pour le peuple palestinien est, au mieux, de vivre dans des ghettos isolés sur des terres fragmentées, sans frontières et sans souveraineté sur l'espace aérien, l'eau et les ressources naturelles », a dénoncé Mahmoud Abbas.

Comment Israël « forme » des journalistes étrangers

L’objectivité vue par Tel-Aviv. Du 30 août au 4 septembre s’est déroulée à Tel-Aviv une formation tous frais payés par le gouvernement israélien pour «apprendre à parler d’un conflit de manière neutre et professionnelle ». Au programme, des conférences sur le terrorisme et les sujets militaires et politiques, un « tour stratégique » de Jérusalem et des zones de conflit, et des rencontres et échanges avec des leaders politiques, des universitaires et des journalistes israéliens. Trente journalistes du monde entier, triés sur le volet, y ont participé.
« Les conflits sont partout. Notre vrai défi est d’en parler » : c’est sous ce slogan attrayant qu’une formation de cinq jours tous frais payés à Tel-Aviv, le Media In Conflicts Seminar (MICS), est proposée à de jeunes journalistes du monde entier pour les inviter à adopter une vision plus « objective » des agissements d’Israël. Une action de la hasbara1 très discrètement financée par le gouvernement de Benyamin Nétanyahou.
Les sauveurs de la Palestine
« Je préfère que la Palestine devienne terre d’Israël, plutôt que de la voir tomber aux mains du Hamas », les organisateurs du séminaire «médias en conflit » préviennent que l’interview est «off». Ce Palestinien ne donnera pas son nom. Il craint pour sa vie. Il explique que si « certaines personnes » venaient à apprendre ce qu’il pense, il serait menacé de mort. Il travaille dans le bâtiment, « avec des Arabes et des juifs, et tout va bien », assure-t-il. Selon lui, cette situation et les morts qui s’accumulent depuis des années sont la faute du Hamas qui utilise les gens de Gaza comme boucliers humains. La résonance avec le discours entretenu par l’armée israélienne laisse perplexe.
Parmi les seize intervenants du MICS, trois sont des Palestiniens, et les trois soutiennent la politique d’Israël. Là est toute l’étendue de l’«impartialité » proposée par la formation. Le message est asséné tous les jours : Israël nous sauvera tous.
Barak Raz est un ancien porte-parole de l’armée israélienne et un ancien chef d’opérations militaires. Il est présenté dans le séminaire comme « un fier sioniste qui aime à l’occasion partager ses pensées et ses impressions sur la situation en Israël et dans le monde ». Il assure que « Mahmoud Abbas et le Fatah savent très bien que seul Israël peut maintenir l’ordre et la sécurité en Cisjordanie. C’est pour cette raison qu’ils nous laissent intervenir ». La perspective israélienne est défensive et protectrice, et leur armée est une «force de défense »(2).
Miri Eisin, colonel à la retraite et aujourd’hui professeure de géopolitique, explique qu’Israël a besoin de diffuser ce message car les médias étrangers, en choisissant de ne montrer qu’une face du conflit, désignent les Israéliens comme les envahisseurs. « Si vous choisissez, sur une photographie, de montrer des soldats et des chars, vous choisissez de montrer l’occupation. Vous émettez donc l’hypothèse qu’il y a de la violence à cause de cette occupation. En revanche, si vous choisissez de montrer les bombes du Hamas, vous montrez la violence et supposez que l’occupation est nécessaire pour combattre cette violence. Malheureusement, les médias occidentaux ont décidé de montrer seulement l’occupation ».
Pourtant Israël est là pour Gaza. Sharon Banyan, ancien officier de l’armée qui a démissionné en octobre 2013 a toujours d’étroites relations avec le corps militaire et aime mettre en avant les efforts qui sont faits pour soutenir les Palestiniens. « Nous leur avons laissé la plus belle partie de la côte », dit-elle. « Nous leur avons permis de construire des hôtels de luxe en bord de plage, et vous pourrez les voir si vous y allez ». Elle insiste ensuite sur la façon dont le Hamas détruit tous ces efforts et transforme la vie des habitants en cauchemar : « La centrale d’Ashkelon fournit à Gaza toute l’électricité dont elle a besoin. Et pourtant les combattants du Hamas en ont fait une cible légitime et ont essayé d’y envoyer des missiles plusieurs fois ».
Schlomi Fogel est un homme d’affaires influent qui affirme qu’Israël assure également son soutien à l’ensemble des pays arabes grâce à des relations commerciales qui représentent plus de cinq milliards de dollars. « En tant que journalistes, vous devez faire attention à ce qui se passe sous la table », conseille-t-il.
Cet enfant qui doit mourir
Les journalistes occidentaux en prennent pour leur grade. Paul Hirschson, porte-parole du ministère israélien des affaires étrangères, assène que « ce qui s’est passé à Gaza n’était pas du journalisme. Des questions élémentaires n’ont pas été posées, ils [les journalistes] savaient qu’ils ne faisaient pas leur travail correctement ». Hirschson fait notamment référence aux enfants de Gaza.
« Personne, parmi l’IDF, ne veut tuer des innocents », déclare Arie Sharuz Shalicar, porte-parole auprès de l’Union européenne. « Mais nous y sommes forcés. Quel autre choix avons-nous lorsque nous les voyons courir vers nous avec une ceinture d’explosifs à la taille ? », continue-t-il. Photographies à l’appui, les conférenciers mettent en cause le Hamas et l’utilisation indigne de leurs propres familles comme boucliers humains. Les missiles se trouvent sur la terrasse d’un bâtiment avoisinant une école, un hôpital, un centre des Nations-Unies...
Boaz Ganor, fondateur et directeur de l’Institut international pour le contre-terrorisme, ajoute qu’« il ne connait pas une seule armée au monde qui ait dû faire face à une situation de cette complexité ». Bien triste, mais légitime et inévitable selon tous les porte-paroles de l’armée. Le but de chaque opération militaire israélienne n’est pas d’assassiner les têtes blondes de leurs voisins, mais de protéger les leurs.
Banyan, lors de la visite des participants au séminaire à Sderot, insiste : « Lorsque la sirène retentit, vous n’avez qu’une poignée de secondes pour choisir quel enfant vous voulez sauver. Si vous avez trois enfants, jouant à trois endroits différents, vous n’aurez pas le temps d’aller tous les chercher ; c’est une situation insupportable à vivre. »
Discours rôdé répété mot pour mot par plusieurs intervenants et saupoudré du témoignage poignant de parents ayant perdu leur fils ou leur fille. Nulle mention des abris anti-missiles construits dans chaque maison de Sderot. Nulle présence des parents palestiniens ayant perdu un ou plusieurs enfants. La compassion et l’empathie deviennent des armes au service de la légitimation de l’action militaire.
La « formation » devient digne des plus grandes campagnes politiques. Les organisateurs se disent étudiants ou anciens étudiants intéressés par les relations internationales. Mais qui paie les cinq jours tous frais payés (à l’exception du billet d’avion pour se rendre à Tel-Aviv), avec bus privé affrété tous les jours et séjour dans un hôtel à 150 dollars par jour ? Sans compter que devant le micro, ce sont pour la plupart des militaires haut-gradés, des porte-paroles ou d’anciens porte-paroles de l’armée qui se relaient.
Ce séminaire dit « professionnel » a en fait débuté en 2009, à l’initiative d’anciens membres de StandWithUs Israel, un groupe anti-palestinien basé aux Etats-Unis et généreusement soutenu par Israël à coups de plusieurs millions de dollars. Le projet est approuvé et reçoit la collaboration financière du ministère de la diplomatie (aujourd’hui englobé dans les services du premier ministre). En 2012, un rapport du Molad notait, se référant au MICS, que « le ministère de la diplomatie organise un séminaire annuel [...] pour des membres des médias et des journalistes européens en vue de développer des liens plus intimes et personnels qui encouragent une attitude plus positive à l’égard de la politique intérieure et étrangère d’Israël ».
Dans un article de 2010, « Conflict Reporting 2010 : Lessons from Israel », Howard Hudson, ancien éditeur au Centre européen de journalisme, mentionnait que les diplômes reçus à la fin de la formation portaient le sceau du ministère de la diplomatie. La « cérémonie » de remise des diplômes a toujours lieu, autour d’un buffet-traiteur accompagné de verres de vin rouge et blanc. Mais le sceau du ministère a disparu. Tout comme les communiqués de presse officiels qui approuvaient le programme du MICS. Restent l’ambiance estudiantine et le sentiment formidable d’appartenance à une même communauté, cultivés avec enthousiasme et loyauté par les étudiants d’Herzliyya.
Une gentille communication
Et à force de bons sentiments, le séminaire se transforme en camp d’été. Les 18 journalistes venus du monde entier, sélectionnés parmi plus de 300 candidats, ont entre 20 et 30 ans. La plupart sont à peine sortis de l’école, d’autres en sont au début de leur carrière. Ils arrivent frais et pleins d’enthousiasme devant des organisateurs du même âge. L’ensemble fait un peu colonie de vacances ; les « monos » rappellent à l’ordre ces jeunes « pioupious » excités qui ne savent pas se tenir.
Israël, vers lequel tous les yeux sont braqués depuis des décennies, est la terre promise pour le reporter en herbe qui n’a jamais mis un pied en zone de guerre. Quelle fierté d’y être ! Et pourtant. Les heures de conférences s’enchaînent, mais très peu parmi les auditeurs prennent des notes. Très peu de mains se lèvent pour protester contre les discours assénés. L’oreille semble attentive, c’est déjà bien assez. Tout le monde garde ses forces pour les sorties du soir. Selfies, tournée des pubs et dîner-pizzas initiés par les jeunes cadres dynamiques de la capitale israélienne font oublier les bombes qui pleuvaient sur Gaza il y a à peine quelques semaines.
Parce qu’au fond, ils ont l’air gentil ces Israéliens. Fi de violence dans les paroles, ils sont prévenants, attentifs, aux petits soins. Respectueux de tous. D’ailleurs « Israël n’a jamais violé les droits civils des Palestiniens en 60 ans », clame l’avocat Elyakim Haetzni.
Là, quand même, les pioupious se réveillent. Murmure dans la salle. Mais pas plus, il ne faudrait pas casser la bonne ambiance entre nous. Cela aura été l’unique véhémence journalistique de la semaine. Le séminaire se termine. Seuls deux participants sur 18 y attachent une tentative claire de propagande sioniste. Parmi les 16 autres, on arbore fièrement l’attestation de réussite reçue lors de la cérémonie de clôture. Aucun esprit critique, aucune réflexion personnelle de la part de ceux qui sont présentés comme les « plumes » de demain. Israël et sa stratégie de « communication gentille » peuvent se féliciter de leur succès. Et nous, nous inquiéter de cette trop facile manipulation des jeunes cerveaux du monde des médias.
Vinciane Jacquet
Journaliste basée au Caire.
(1) NDLR. La hasbara, mot hébreu qui signifie « explication » ou «éclaircissement», désigne la politique de communication et de propagande israélienne menée auprès de l’opinion internationale.
(2) NDLR. L’armée israélienne est appelée « armée de défense d’Israël », ce qui se traduit en hébreu par l’acronyme Tsahal, ou encore « forces de défense d’Israël » (Israel defense Forces, IDF).

Source: Orient XXI

Guerre des salaires : les employés du Hamas poussés à démissionner

À Gaza, 40 000 employés n’ont pas reçu leur salaire depuis neuf mois tandis que de nombreux autres ne peuvent plus gagner leur vie grâce aux tunnels vers l’Égypte.

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Septembre 2014 (Gaza) : un enfant palestinien accompagne son père, employé du Hamas, qui fait la queue à l’extérieur d’une banque pour être payé - Photo : AFP
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a pris l’antenne tard dans la soirée pour accuser les représentants officiels du Hamas de maintenir les postes de direction à Gaza et d’entretenir un gouvernement fantôme malgré l’accord de réconciliation palestinien conclu en avril.
Cet accord était censé mettre un terme à sept ans de division palestinienne. Les deux parties ont convenu de l’établissement d’un gouvernement d’unité nationale et de la préparation des élections présidentielle et législatives dans un délai de six mois après la signature de l’accord.
Compte tenu de la situation à Gaza, les accusations de Mahmoud Abbas sont légitimes : en pratique, l’ensemble des tâches et activités quotidiennes du gouvernement sont réalisées par le même gouvernement de facto dirigé par le Hamas, mais sans ministres.
Suite à la signature de l’accord de réconciliation palestinien, les ministres du gouvernement de facto ont démissionné, et les postes vacants ont été repris exclusivement par les sous-ministres d’anciens ministres de la bande de Gaza.
Seuls quatre des ministres du nouveau gouvernement d’unité sont originaires de Gaza. Les autres viennent tous de Cisjordanie et refusent, selon certaines sources, de communiquer avec leurs homologues de Gaza.
Selon Zakria al-Hur, directeur général du ministère de l’Éducation à Gaza, ce problème découle de l’incapacité de l’Autorité palestinienne à rassembler tout le monde.
Selon lui, l’Autorité palestinienne « refuse d’admettre l’existence de ministères et de membres du personnel travaillant déjà depuis 8 ans à Gaza ».
« Environ 40 000 employés n’ont pas reçu leur salaire depuis neuf mois », a-t-il déclaré.
« Jusqu’à présent, le ministre de l’Éducation du gouvernement de consensus ne nous a pas demandé de vérifier l’avancement des travaux, ni pendant, ni après la guerre », ajoute-t-il.
Il précise cependant que le problème dépasse les accusations de Mahmoud Abbas quant au gouvernement fantôme de Gaza.
« Le président Abbas devrait venir à Gaza. Nous lui donnerons les clefs des ministères avec tout le personnel », a-t-il indiqué.
Entre-temps, les quatre membres des ministères du gouvernement de consensus de Gaza déclarent disposer d’un contrôle total de leurs ministères, y compris des passages frontaliers.
Selon Zakria al-Hur, Mahmoud Abbas essaie d’affaiblir le Hamas en poussant les membres de son personnel à démissionner et à partir.
« Mahmoud Abbas a tenté de dompter le Hamas en prétendant que c’est lui seul qui décide. Il ne veut pas que le monde extérieur comprenne que la résistance a gagné la guerre et que sa voie politique est la seule correcte », a déclaré Zakria al-Hur.
Cependant, l’Autorité palestinienne continue de payer les salaires de ses quelques milliers de fonctionnaires au sein des ministères en fonctionnement. Mais la majorité du personnel des ministères qui travaillait pour le gouvernement du Hamas, y compris le personnel des hôpitaux, attend d’être payé.
Zakria al-Hur précise que sur 50 000 membres du personnel, « 40 000 employés ont travaillé pendant huit mois sans être payés, alors que des dizaines de milliers sont payés grâce aux fonds de la communauté internationale pour rester chez eux ».
Le personnel de l’AP, composé d’anciens employés avant la prise de pouvoir du Hamas à Gaza en juin 2007, est payé pour rester chez lui. Suite à l’accord d’unité nationale, ces employés étaient censés reprendre le travail, mais ils ne l’ont pas fait.
A compter de la fin du mois de juin et le début de la guerre à Gaza, bon nombre de fonctionnaires n’avaient pas été payés depuis sept mois alors que d’autres n’avaient perçu qu’un salaire partiel. Les représentants du Hamas estimaient alors le montant des paiements rétroactifs dus aux employés à 1 milliard.
Pas moins de 600 000 Gazaouis, soit environ 36 % de la population de Gaza, comptent parmi les membres de leur famille des employés du gouvernement dont le salaire a été affecté par le blocage.
Une question demeure irrésolue pour les observateurs internationaux : comment les ministères fonctionnent-ils alors que les tunnels creusés sous la frontière entre Gaza et l’Égypte ont été fermés.
Jusqu’à la destitution du précédent président égyptien, Mohamed Morsi, des taxes étaient collectées auprès des exploitants de tunnels et utilisées pour payer les employés du secteur public. Avec l’avènement de tensions entre l’Égypte et le Hamas et la ramification des Frères musulmans suite au coup d’État égyptien, l’Égypte a accusé le Hamas de permettre à des hommes armés de se faufiler dans les tunnels jusqu’au désert voisin du Sinaï avant d’en détruire au moins 1370 et, par conséquent, une source de revenus majeure du Hamas.
Les ministères fonctionnent désormais grâce aux revenus de taxes et de redevances collectées localement alors que l’enclave se remet de la guerre. Ces revenus sont par exemple issus de révisions de voitures qui doivent être contrôlées par un organisme gouvernemental.
Zakria al-Hur indique que le ministère de l’Éducation a été contraint de réduire son coût de fonctionnement et le budget d’autres programmes vitaux, y compris celui d’un projet pédagogique pour la réhabilitation d’étudiants, mis en place par son service et dont le budget a dû être réduit de 100 000 à seulement 20 000 dollars.
Les bons de carburant ont également été réduits. Ainsi, les cadres supérieurs faisant la navette depuis différentes régions recevaient 130 à 150 litres de carburant par mois. Ils n’en reçoivent désormais plus que 30.
Les accusations des deux parties ont pris fin au cours de la guerre israélienne qui a duré sept semaines et ont été remplacées par l’expression et l’image apparentes d’une unité nationale. Mais celles-ci semblent s’effriter au vu des accusations grandissantes des deux parties dans les médias.
Cependant, le public palestinien espère que la réunion des deux partis politiques qui aura lieu ce mois-ci au Caire permettra d’établir de nouvelles bases communes. Abu Abdelhadi, âgé de 43 ans et enseignant à Gaza, déclare que le président Abbas et son gouvernement de consensus auraient dû visiter Gaza.
« Nous avons été massacrés. Ils n’ont jamais pensé à nous », dit-il. « Aucun Premier ministre ne se soucierait pas de son peuple après une tuerie massive. »
Mais il ajoute que le moment n’est pas approprié pour dénoncer et dénigrer. L’unité nationale doit fonctionner, car le peuple palestinien doit passer avant le Fatah et le Hamas.
« Après tout, nous sommes palestiniens, et le sang versé par Israël devrait nous unir », a déclaré Abu Abdelhadi.
Mahmoud Abbas a menacé de rompre l’accord d’unité avec le Hamas si le mouvement islamiste ne permettait pas au gouvernement d’opérer dans des conditions correctes à la bande de Gaza.
Mussa Abu-Marzouq, haut responsable du Hamas, a déclaré lors d’un récent séminaire à Gaza que le gouvernement de consensus avait une plus grande responsabilité dans la reconstruction de Gaza. Il a critiqué l’établissement par l’AP d’un comité pour la reconstruction de Gaza en Cisjordanie. 
« La bande de Gaza est capable de s’autogérer », a-t-il déclaré.
Alors que les partis continuent de s’attaquer à tour de rôle, on se demande qui paiera le prix de ces chamailleries politiques en pratique.
Certains représentants de l’UE s’étant rendus à Gaza récemment ont rencontré plusieurs acteurs importants de la société civile et évoqué le fait que l’UE et Israël ne s’opposent pas à payer les salaires du personnel à Gaza.
De son côté, le Hamas blâme Mahmoud Abbas.
« Il va y avoir une explosion massive, au nez de Mahmoud Abbas. Le public et les médias commencent à réaliser que le seul obstacle au paiement des salaires est Mahmoud Abbas », a déclaré Zakria al-Hur.
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Mohammed Omer est un journaliste palestino-néerlandais renommé, basé à Gaza.
http://www.middleeasteye.net/in-dep...
Traduction : Info-Palestine.eu - Claire L.

Washington juge "offensant" le discours d'Abbas à l'ONU

Les Etats-Unis ont fustigé vendredi le discours prononcé à la tribune de l'ONU par le président palestinien Mahmoud Abbas réclamant la fin de l'occupation israélienne et "l'indépendance de l'Etat de Palestine".
Il y avait dans "le discours du président Abbas aujourd'hui des descriptions offensantes qui sont profondément décevantes et que nous rejetons", a dénoncé la porte-parole du département d'Etat Jennifer Psaki.
Dans un bref communiqué, elle a encore dénoncé des "déclarations provocatrices" de la part du dirigeant palestinien.
Le président Abbas avait réclamé auparavant devant l'Assemblée générale des Nations unies la fin de l'occupation israélienne et "l'indépendance de l'Etat de Palestine". Il avait aussi accusé Israël d'avoir mené "une nouvelle guerre de génocide" à Gaza, promettant de tout faire pour châtier les coupables.
Mme Psaki a encore critiqué des "déclarations contre-productives qui sapent les efforts destinés à créer un climat positif et à rétablir la confiance entre les parties".
La diplomatie américaine n'a pas abandonné l'espoir de relancer à l'avenir le processus de dialogue direct entre Israël et les Palestiniens. 
Le dernier cycle de neuf mois, sous les auspices du secrétaire d'Etat John Kerry, a capoté fin avril.

Le retour de 41 blessés à Gaza après avoir été soignés en Turquie

41 palestiniens sont retournés à la bande de Gaza sur un nombre de 123 blessés transportés à la Turquie pour le traitement depuis le 11 Août dernier après la guerre sioniste lancée sur la Bande de Gaza récemment.
Le ministère turc des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué aujourd’hui que 41 blessés sont retournés à la bande de Gaza après la fin du traitement et que le nombre total des blessés qui sont arrivés en Turquie comprend le lot qui est arrivé le 23 de ce mois-ci, en soulignant que leur traitement est effectué dans les hôpitaux appartenant au ministère de la Santé dans différentes régions.
Le ministère a affirmé que la Turquie a contribué dans les efforts visant à mettre fin aux attaques sionistes récentes sur Gaza et à parvenir à un cessez-le feu permanent dans la région, soulignant son aide humanitaire continue pour soutenir le peuple palestinien dans la bande de Gaza.
L’Entité sioniste avait lancé une agression féroce sur la bande de Gaza qui a commencé le 7 Juillet et a duré 51 jours derniers au cours de laquelle 2200 palestiniens ont été tués, 11 milles autres ont été blessés et des dizaines de milliers de logements ont été détruits.

L'occupation arrête deux garçons au camp d'Aida et deux autres à Selwad

Les forces armées de l'occupation israélienne ont arrêté, le vendredi soir 26/9, deux garçons palestiniens du camp d'Aida et deux autres lors de violents affrontements ont éclaté dans la partie ouest du village de Selwad, à l'est de la ville de Ramallah, dans le centre de la Cisjordanie occupée.
Le militant Ibrahim Musalam a déclaré que l'occupation a arrêté les deux garçons Mouath Nedham Abou Aker et Yacine Mamoun Boudair du camp d'Aida dans la province de Bethléem, les deux ont l'âge de dix-sept ans.
Il a ajouté que l'arrestation de deux garçons a été effectuée lors de l'invasion de soldats israéliens dans un magasine dans le camp qui était le lieu de violents affrontements au cours desquels les soldats israéliens ont délibérément chassé les jeunes hommes et envahi un certain nombre de maisons et de magasins dans le camp.
Il a poursuivi que les deux garçons achetaient certains produits de la boutique à l'heure de l'assaut, soulignant que les autorités de l'occupant israélien ont libéré le garçon Boudair, une heure après son arrestation, alors que l'autre garçon est encore captif.
Dans le même contexte, les forces armées occupantes ont arrêté, le vendredi soir, deux garçons palestiniens qui ont 13 et 15 ans après avoir encerclé un groupe de jeunes hommes et les chassés lors de violents affrontements dans la région occidentale du village de Selwad, à l'est de la ville de Ramallah, dans le centre de la Cisjordanie occupée, selon des témoins oculaires et des sources locales.

Cisjordanie: L'occupation poursuit les campagnes d'arrestations et l'installation des barrages

Les forces armées de l'occupation israélienne ont poursuivi les campagnes quotidiennes d'arrestations et les inspections de nuit dans les maisons des citoyens palestiniens, où les soldats israéliens ont kidnappé un citoyen palestinien du village de Beit Awa, à l'ouest d'Hébron dans le sud de la Cisjordanie occupée et ont inspecté plusieurs maisons dans la province.
Des sources locales ont déclaré que les forces armées occupantes stationnées sur le barrage de Kontanir à l'est de Jérusalem ont arrêté le jeune Youssef Hassan Abdul-Fatah Masalema (25 ans) lors de son passage via le barrage.
Les forces armées occupantes ont envahi plusieurs quartiers dans la ville d'Hébron et ont inspecté plusieurs maisons, sous prétexte de la recherche d'armées.
Les soldats israéliens ont installé des points de contrôle militaire sur les entrées du village de Seir et Halhoul dans le nord de la ville d'Hébron, et al-Dhaheria au sud et ont fouillé les véhicules des citoyens palestiniens, en vérifiant leurs cartes d'identité, ce qui a entravé leur circulation.
Des témoins oculaires de plusieurs régions à Jénine, Naplouse et Ramallah, ont déclaré que les soldats israéliens ont mis des barrages mobiles sous prétexte de la poursuite des recherchés par les forces armées occupantes.

Centre juridique: L'occupation porte l'entière responsabilité d'harceler le prisonnier Raed Moussa

Le Club du captif palestinien a tenu le gouvernement de l'occupation israélienne responsable totalement de la vie du prisonnier gréviste de la faim pour le cinquième jour consécutif, Raed Faiçal Fares Moussa (35 ans), du village de Silat Dhaher à Jénine et purge une peine de 4 mois de la détention administrative pour la troisième fois consécutive.
Le Club du captif à Jénine a mis en garde contre le harcèlement continu de l'occupation contre le prisonnier Moussa à la lumière de son refus de prendre les médicaments et son transfert de la prison du Néguev à une direction inconnue.
Selon les autres prisonniers, le prisonnier Moussa s'est expos à un chantage et menaces par les geôliers d'utiliser la force dans le but de lui obliger de manger, en cas de continuer sa grève de la faim, ce qui viole les droits internationaux et le droit du prisonnier dans la grève de la faim pour réaliser ses demandes justes, y compris la fin de la politique de la détention administrative injuste contre lui et les autres prisonniers.
Le Club a appelé le CICR à intervenir immédiatement pour révéler le sort du prisonnier Moussa, où son sort est inconnu depuis le moment de son isolement individuel.

Palestine: Une tempête prévue le dimanche et le lundi prochain

Les prévisions météo indiquent que la Palestine et Sham seront influencées par une tempête, le dimanche et lundi prochains, tandis que les pluies seront concentrées sur le nord de la Palestine occupée durant la journée du dimanche.
Selon le Département météorologique, le climat sera partiellement nuageux, tandis que la température sera basse et des pluies probables durant les heures du soir et de la nuit, avec le vent d'ouest et sud-ouest et la mer aura des légères et moyennes vagues.
Le climat sera partiellement nuageux lundi et une autre dégringolade sur les températures et le vent nord-ouest modéré à rapide, et les vagues seront légères et moyennes dans la mer.
C'est la première tempête après l'agression israélienne sur la Bande de Gaza qui a commencé, le 7 Juillet et a duré 51 jours, ce qui a causé le déplacement de milliers de leurs maisons, après que l'occupation a détruit leurs maisons, tandis que les centaines de Gazaouis vivent sans abri avec le début de l'hiver.

Plusieurs victimes de suffocation dans des affrontements à Hébron

Des dizaines de personnes ont été victimes de suffocation et d’évanouissement, aujourd’hui (27/9), en raison de l'inhalation de gaz lacrymogène lors d'affrontements avec les forces occupantes israéliennes au quartier Karaki dans la ville d'Hébron.
Le journaliste de l’agence "WAFA" a cité que des affrontements ont éclaté entre les soldats et les citoyens au cours de la prise d’assaut du quartier Karaki, au milieu du lancement de gaz lacrymogènes et de bombes assourdissantes en direction des citoyens et leurs maisons, ce qui a causé la blessure de dizaines d'entre eux.
Le correspondant a ajouté que les soldats israéliens ont roué de coups le jeune Mouhammad Rajabi (22 ans) ce qui lui a causé des contusions et des blessures dans les différentes parties de son corps. Il a ensuite été transporté à l'hôpital de Mohammad Ali à Hébron pour le traitement.

Les dispositifs de l’AP arrêtent et convoquent 8 membres du Hamas

Les dispositifs de l’AP ont poursuivi leur campagne de poursuites menée contre les cadres et les partisans du «Hamas» en Cisjordanie occupée, arrêtant cinq d'entre eux et convoquant trois autres pour enquête. Ils ont attaqué la maison d'un jeune homme sans pouvoir l'arrêter et ont étendu la détention de cinq jeunes hommes de Bethléem.
A Ramallah, la "sécurité préventive" a arrêté le prisonnier libéré Sami Ibrahim Matir du camp de réfugiés de Qalandia après avoir passé six ans dans les prisons israéliennes, selon un communiqué du mouvement «Hamas».
Selon les détails de l'arrestation, une force du dispositif a intercepté un bus transportant des enfants à la maternelle dans lequel Matir travaille comme chauffeur et ont arrêté ce dernier devant les enfants qui ont pleuré et crié pendant plus d'une heure.
Un état de colère a régné parmi les habitants de Qalandia à cause de ce comportement honteux de la part des dispositifs de l’AP. Les jeunes du camp ont fermé la rue principale et ont menacé de recourir à des mesures d'escalade si le jeune Matir n’est pas libéré.
Le service de la sécurité préventive a aussi convoqué pour la troisième fois au cours de ce mois l’étudiant Asid Mohammed Abu Adi qui a annoncé son refus d'aller à l’entrevue.
A Hébron, l’étudiant Jihad Abrioch qui étudie à l'Université d'Hébron a été arrêté alors qu'il se rendait à l'université et a été transféré au centre de la sécurité préventive dans la ville.
Le même dispositif a également fait irruption dans la maison de l’étudiant Louay Asafrah sans pouvoir l'arrêter et a menacé les membres de la famille d’arrêter l’un d’entre eux si Louay ne se rend pas.
Le préventif d’Hébron a aussi arrêté l’étudiant à l'Université de Bethléem et directeur du site de Météo de la Palestine sur Internet Qusay Hulaiqa et convoqué le prisonnier libéré Jibril Shaher al-Atrash de la ville, tandis que le service de renseignement a arrêté le prisonnier libéré Adel Dababsah de la ville de Tarqumiya après avoir été appelé pour une entrevue.
A Qalqilya, le dispositif a convoqué l’étudiant dans l’université d’Al-Quds Luqman Tawil du village de Fara’ata pour enquête le lendemain de la détention de sa carte d'identité et de son téléphone, en plus de l’arrestation d’Anas Farid Abou Dhaher.
À Tulkarem, la sécurité préventive a arrêté Mohamed Salah après avoir été convoqué pour une entrevue alors que l’étudiant à l'Université de Khadouri Mohammed Yasine est encore en détention dans les prisons de l’AP pour la deuxième journée consécutive, sachant qu'il a été libéré il ya quelques jours des prisons des services de sécurité palestiniens où il avait passé quatre jours sans être présenté au procureur.
A Bethléem, le tribunal a prolongé la période de détention de cinq prisonniers libérés pendant 15 jours, tandis que le captif libéré Shadi Abu Aker du camp d’Aida est toujours en détention chez les services de sécurité de l’AP depuis plus de 8 jours.

Al-Qassam : Nous révélerons bientôt quelques surprises de la guerre de Gaza

Le porte-parole des Brigades d'el-Qassam, la branche armée du mouvement du Hamas, a déclaré vendredi soir que de nombreuses surprises lors de la bataille de Gaza seront révélées dans les prochains jours.
Le porte-parole, Abou Hamza, a confirmé dans son discours lors du festival "La victoire" pour honorer les martyrs du bataillon "Redwan" au nord de la Bande de Gaza, qu'el-Qassam a les moyens d'obliger l'occupation israélienne à répondre aux demandes de la résistance.
Il a souligné que la bataille sera le début de la route devant les victoires à venir jusqu'à la libération de toute la Palestine.
Abou Hamza a souligné que le départ des martyrs renforce les Brigades d'el-Qassam pour poursuivre le chemin de la résistance et mettre fin à l'occupation israélienne dans toute la Palestine.

Mouchir al-Masri : Nous réaliserons un nouvel accord pour la libération des prisonniers

Le dirigeant du mouvement du Hamas, Mouchir al-Marsi, a déclaré que le peuple palestinien a un rendez-vous avec un accord "Fidélité de Libres" contre les soldats israéliens capturés par la résistance lors de la bataille de Gaza.
Dans son discours lors du festival intitulé "La Victoire" à la mémoire des martyrs du bataillon "Redwan" dans le nord de Gaza, al-Masri a déclaré vendredi 26/9, que les négociations indirectes réaliseront une nouvelle opération pour libérer le plus grand nombre possible de prisonniers, en soulignant que la résistance restera fidèle au sang des martyrs et les cris des prisonniers.
Il a souligné que son mouvement poursuivra les négociations indirectes avec l'occupation pour obtenir toutes les demandes du peuple palestinien à vivre en liberté et dignité, notant que son mouvement et les factions de la résistance obligeront l'occupation à répondre aux demandes palestiniennes.
Al-Masri a insisté sur le fait que l'occupation n'a pas réalisé ses objectifs lors de l'agression sur la Bande de Gaza, après la chute intensive des roquettes sur les villes occupées, tandis que les tunnels travaillaient jusqu'au dernier moment et la bataille a été transférée derrière les lignes de l'ennemi.
"La prochaine bataille sera sur le point du Néguev et Ashkelon et tous les territoires palestiniens occupés en 1948 vers Jérusalem", a-t-il poursuivi; tout en indiquant que la tentative de négocier les armes de la résistance pour la reconstruction est perdu d'avance.
Le festival a été organisé par le mouvement du Hamas afin d'honorer les familles des martyrs de Redwan, avec un défilé de l'élite des Brigades d'el-Qassam et d'autres sections.

Une force sioniste prend d’assaut la prison d’" Eshel " humiliant les prisonniers

Le Centre palestinien des droits de l'homme a confirmé qu’une force sioniste spéciale a pris d’assaut hier l’une des sections de la prison d’Eshel à Beersheba.
Le Centre des "prisonniers de la Palestine" a indiqué dans un communiqué de presse le samedi (27|9) que les éléments de l'unité ont pris d'assaut un certain nombre de chambres de manière barbare et ont menotté les prisonniers puis les ont fait sortir pendant plusieurs heures en dehors de leurs cellules pour mener une inspection minutieuse.
 La déclaration a mis en garde contre le retour de la "Matsada" qui est connue par son "histoire effrayante contre les prisonniers", ajoutant que "la prise d’assaut de la prison d’Eshel est intentionnel en raison de la présence de 73 prisonniers libérés par l’accord Wafa al-Ahrar qui ont été arrêtés à nouveau."

Rapport: 540 palestiniens souffrent extrêmement en détention administrative

Le Centre des «prisonniers de la Palestine » a annoncé que le nombre de détenus administratifs dans les prisons israéliennes a augmenté au cours des trois dernières semaines jusqu'à environ 540 prisonniers palestiniens après le transfert de plusieurs dizaines de personnes à la détention administrative, en plus du renouvellement de la détention pour plus de 70 autres au cours de la période écoulée.
Un communiqué publié par le centre le samedi (27/9) a confirmé que l'occupation a intensifié dans ces trois derniers mois son utilisation de la politique de la détention administrative suite à la disparition et le meurtre des trois soldats à Hébron, ce qui a élevé le nombre de prisonniers administratifs à plus de 500 prisonniers jusqu'au début du mois de Septembre, tandis que ce nombre a encore augmenté au cours de ces dernières semaines pour atteindre plus de 540 prisonniers.
Le Centre a appelé les pays signataires du « Pacte international relatif aux droits civils et politiques» et à «la Quatrième Convention de Genève» à intervenir d'urgence pour arrêter ces violations commises contre les palestiniens.

Hamdallah: des partis internationaux payeront les salaires du personnel de Gaza

Le chef du gouvernement palestinien de compatibilité Rami Hamdallah a déclaré le samedi (27/9) que des études sont en cours d'élaboration pour payer les salaires du personnel civil de Gaza temporairement par un troisième parti international.
Hamdallah a rejeté au cours d'une conférence de presse tenue au siège du gouvernorat de Naplouse, après une réunion avec les dirigeants des services de sécurité en Cisjordanie, la divulgation de ce parti.
Il est à noter que l'État du Qatar était prêt à payer les salaires du personnel du gouvernement précédent dans la bande de Gaza dont le gouvernement de consensus refuse de leur payer le salaire.
Il a souligné que le paiement de ces salaires ne serait pas effectué par l'Autorité palestinienne, "mais en coordination avec elle pour résoudre ce problème".
Dans le cadre des accords conclus par les mouvements de "Fatah" et du "Hamas" au cours des réunions effectuées par les délégations des deux mouvements au Caire mercredi et jeudi derniers il a été décidé d’exiger que le gouvernement donne une récompense financière aux employés de la bande de Gaza jusqu'à la fin du travail du comité juridique et administratif.

Les prisonniers réclament la suppression des brouilleurs cancérogènes

Les prisonniers palestiniens dans les prisons de l'occupant israélien ont appelé les organisations internationales et humanitaires à travailler afin d'éliminer les dispositifs plantés par l'administration pénitentiaire israélienne, depuis des semaines, dans le cadre de la politique du meurtre lent, qui vise à briser la volonté de mouvements des prisonniers à la liberté et la vie en dignité.
Selon un message infiltré de l'intérieur des prisons et publié le vendredi 26/9, les brouilleurs cancérogènes sont encore en train d'envahir les prisons sionistes et émettent des rayonnements inconnus qui causent différentes maladies chroniques.
Les prisonniers ont considéré que ces dispositifs font partie de la campagne de restrictions et les sanctions imposées par l'administration pénitentiaire sur le mouvement national palestinien captif, y compris la privation de la visite, du médicament, des médias et de sortir dans la cour de la prison et aussi les simples droits humanitaires.
Les prisonniers ont appelé les Palestiniens, y compris leurs familles et les ex-prisonniers libérés, les institutions et les factions à travailler pour les soutenir.

L'occupation mate les marches de la Cisjordanie et blesse des dizaines de militants

Les dizaines de citoyens palestiniens ont été asphyxiés dans de violents affrontements éclatés avec les forces armées occupantes, qui ont maté plusieurs marches dans les différentes zones de la Cisjordanie occupée.
Les forces armées occupantes ont maté après la prière de vendredi 26/9, deux marches anti-colonisation dans la zone du nord de Ramallah dans le centre de la Cisjordanie.
Dans le village de Nabi Saleh, les forces armées occupantes ont attaqué une marche qui s'est dirigée vers la colonie de "Halmish" et les terres menacées de confiscation dans ses alentours avec les bombes du gaz et les balles en caoutchouc, ce qui a causé l'asphyxie sévère d'un certain nombre des jeunes hommes et de femmes.
De violents affrontements ont eu lieu sur l'entrée orientale du village, tandis que les jeunes ont lancé des pierres sur le site militaire dans le lieu.
Dans le village de Bilin, les soldats israéliens ont maté une marche comprend des militants de paix et des solidaires étrangères, après être arrivée dans la zone occidentale menacée d'être confisquée en raison de l'expansion coloniale de la colonie "Kyriat Siver", où les soldats ont intensivement lancé les balles en caoutchouc et les bombes du gaz.
Les dizaines de citoyens et de militants étrangers ont été blessés avec l'étouffement, après que les forces armées occupantes ont maté la marche hebdomadaire anti-colonisation de Bilin et contre le mur de séparation raciste.
Un certain nombre de Palestinien ont été asphyxiés dans de violents affrontements avec les soldats israéliens dans le village de Wadi Foukin, à l'ouest de Bethléem.
Dans le même contexte, les forces armées occupantes ont réprimé, le vendredi après-midi, la marche hebdomadaire de Kafr Qadoum et ont arrêté plusieurs manifestants, alors que les dizaines ont été asphyxiés en raison du gaz lacrymogène.

Israël/Palestiniens: "les choses n'ont pas beaucoup avancé", regrette Fabius


Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a reconnu vendredi à New York que "les choses n'avaient pas beaucoup avancé" sur la question du conflit israélo-palestinien.
"Le conflit israélo-palestinien n'a pas été absent de cette session (de l'Assemblée générale de l'ONU) mais il a été moins présent que certains pouvaient imaginer. Sur la question des relations entre Israël et Palestine, pour le moment les choses n'ont pas avancé", a déclaré M. Fabius lors d'une conférence de presse.
"Il y aura une réunion sur la reconstruction de Gaza le 12 octobre au Caire, mais il est évident qu'il faut trouver une solution sur le fond. Or, force est de constater que les choses n'ont pas beaucoup avancé", a-t-il dit.
"Il y a des projets, nous avons travaillé sur une résolution, mais d'une façon générale nous connaissons les paramètres pour les négociations. On ne peut pas continuer pour l'éternité, il faut trouver une solution", a-t-il insisté.
Les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU travaillent depuis des semaines sur un projet de résolution consacré à Gaza (trêve, reconstruction, levée du blocus, démilitarisation) après la guerre meurtrière cet été entre Israël et le Hamas, qui a fait plus de 2.100 morts côté palestinien, en majorité des civils, et plus de 70 côté israélien, dont 66 soldats.
Toutefois, les Palestiniens sont opposés à une résolution ne traitant que de la question de Gaza, et la résolution a peu de chances de voir le jour, selon une source diplomatique.