dimanche 10 octobre 2010

Le Hezbollah va-t-il (de nouveau) vaincre Israël lors de la prochaine guerre ?

Samedi 9 Octobre 2010

Le site de propagande des renseignements militaires sionistes, Davkafiles, affirme que la publication des minutes des réunions du cabinet du PM, Golda Meir, pendant la Guerre de Kippour de 1973 vise à mettre en garde les ennemis d’Israël (Syrie, Hezbollah). Pourtant, la guerre de Kippour a été la première d’une série de défaites militaires cinglantes d’Israël et sans la mise en place en urgence d’un massif pont aérien militaire US d’armes et de troupes (Juifs américains et expatriés israéliens) Israël aurait été vaincu. Mais les Israéliens n’ont toujours pas tiré les leçons de cette cuisante défaite en témoigne leur arrogance infinie qui continue de les aveugler. Franklin Lamb analyse le possible scénario d’une nouvelle défaite israélienne face au Hezbollah. Ci-dessous des extraits de la Partie I. 

« Connais ton ennemi … » Sun Tzu

Préparations pour la guerre à venir - Connaître l’ennemi

Parfois des membres du Hezbollah se plaignent à l’auteur de cet article - comme l’a fait l’un d’entre eux récemment - que :
« nous passons tellement de temps à étudier chaque aspect imaginable des forces sionistes et leur société corrompue, leur psychologie, les forces et faiblesses sur le champ de bataille, chaque bataille et chaque petite confrontation depuis ces 28 dernières années, leurs aliments favoris, les drogues et les jeux vidéos. Je ne les trouve pas vraiment intéressants je veux juste les expulser du reste du Liban et de la Palestine. Le plus tôt sera le mieux. »
Parmi les guerres passées impliquant Israël que le Hezbollah dit-on étudie au microscope, en plus de ses propres combats lors des guerres et invasions israéliennes, il y a celles de 1948, 1956, 1967, et 1978, de même que toutes les agressions en série à l’intérieur de la Palestine occupée inclus Gaza.
Le Hezbollah croit qu’Israël attaquera effectivement le Liban et que le plan de bataille sioniste comprendra l’utilisation des unités israéliennes suivantes que le Hezbollah a minutieusement étudiées pour se préparer à les affronter. Parmi celles-ci la 91ème « Division Galilée » qui sera selon le Hezbollah appuyée par de multiples brigades de troupes régulières et de réservistes essayant de bloquer la frontière Sud du Liban pour stopper la Résistance et les unités de l’armée libanaises et les empêcher de pénétrer en profondeur en Palestine occupée.
En plus le Hezbollah se prépare à débusquer et paralyser la 162ème Division de Blindés qui a subi régulièrement des dommages lors de la guerre de 2006 de même qu’à affronter la 36ème Division de Blindés normalement assignée aux Hauteurs du Golan (sauf si la Syrie se bat cette fois) et au moins trois divisions de blindés de réserve (Des sources du Hezbollah pensent à la 366ème et la 319 ème).
Le Hezbollah a préparé des plans méticuleux pour détruire la 98ème division de parachutistes, la Brigade d’Infanterie Golani la plus vantée des « Forces Spéciales de Qualité » (que les réservistes du Hezbollah ont très sérieusement malmenée en 2006), la 35 brigade de parachutistes, la 551 ème brigade « Fer de Lance », la brigade d’infanterie Givati, la brigade d’infanterie Alexandroni, la brigade d’infanterie Kfir spécialisée dans la « guerre urbaine », la brigade de réserve Carmeli, et l’unité de reconnaissance Sayeret Matkal, l’unité de reconnaissance Sayeret Egoz rattachée à la brigade Golani, et l’unité de commando et de raid naval la Shayetet 13, l’unité d’ingénierie Sayeret Yael, plus toute une variété d’unités spécialisées dans les renseignements de combat, approvisionnement, transport et communications.
Le Hezbollah tout comme Israël ont refusé de commenter les rumeurs actuelles venant de personnel inquiet du Pentagone à Washington comme quoi des agents du Hezbollah à l’intérieur d’Israël ont fourni à la Résistance libanaise les noms, adresses numéros de portables et adresses emails de chaque membre du personnel assigné à chacune des unités citées ci-dessus qui seront en ligne de mire dés que les combats commenceront.
Le Hezbollah est-il prêt à combattre les collaborateurs d’Israël sur d’autres fronts ?
Les alliés de la Résistance nationale libanaise au sein et à l’extérieur du Parlement affirment que les US sont entrain d’essayer frénétiquement d’organiser un « second front au Nord » pour aider Israël dans la guerre à venir en attirant des milices chrétiennes de droite, un mixture de recrues d’al Qaeda et de «Salafistes à louer» et quiconque est prêt à frapper la Résistance dans le dos tandis qu’Israël l’affronte en face au Nord de Safad et au Sud de Nahariyah. On rapporte que la Maison Blanche a mis son véto à un plan prévoyant de faire venir des mercenaires du type de ceux de Blackwater.
L’ancien député Nasr Kandil proche du Hezbollah a déclaré le 30/09/2010 que « L’Egypte entraîne aussi des centaines de jeunes tireurs dans des camps militaires au Nord Liban qui ont été établis sous prétexte de créer des hôpitaux mobiles tandis que la Jordanie entraîne plus de 500 membres de milices sunnites » à la demande de l’ambassade US à Beyrouth et de celle de la Jordanie comme « faisant partie d’initiatives subversives contre le Liban au profit d’Israël ».
Kandil et d’autres politiciens dont Rifat Ali Eid, membre de longue date de l’Arab Democraty Party, affirment que ces groupes sont des Salafistes ayant des liens avec al Qaeda organisés par la CIA et les services secrets saoudiens identiques au groupe Fatah al Islam qui a mené une bataille tout un été en 2007 dans le camp palestinien de Nahr al Bared et dont les rangs sont entrain d’être regarnis au Liban.
Cette semaine les Forces Libanaises ont été accusées par le Sheik Naim Qassim du Hezbollah aide du Secrétaire Général Hassan Nasrallah de diriger de nouveaux camps d’entraînement militaires des LF avançant qu’ils sont entraînés à utiliser des mitrailleuses BKC de fabrication russe et des MAG américains et des petits mortiers. Si c’est le cas ils ne sont pas les seuls à participer à une frénésie d’acquisition d’armes. Une course aux armes initiée lors des violences du 8 Mai 2008 qui s’était résorbée ces deux dernières années a de nouveau resurgi le mois dernier avec pratiquement tous les partis politiques et de nombreux citoyens achetant des stocks disponibles de M4 (avec lanceur à 12 000$) des M16 ( 1 000$) et des fusils Kalashnikov AK47 ( coûtant entre 750 et 1 000$) vendus à l’arrière de voitures ou sur les bas côtés des routes et des ruelles. On rapporte que des camions chargés d’armes arrivent d’Irak transportant des surplus militaires américains détournés.
Certains analystes pensent qu’une fois que la date s’attaque d’Israël sera imminente, des milices sunnites du Nord seront regroupées autour de Tripoli et d’Akkar et d’autres endroits pour attaquer des cibles Shi’ites pour occuper des unités du Hezbollah et affaiblir sa résistance au Sud et à l’Est (Bekaa).
Ils s’attendent à un renforcement des unités type « Security - Plus Inc » financées par l’Arabie Saoudite et qui ont tenté une attaque le 8 Mai 2008. On peut rappeler que cette tentative s’est vite dégonflée et ont été ridiculisée dans les médias libanais qui les ont appelées « Sécurity Minus - Inc » car quand les jeunes recrus sont sortis de leurs bus à Hamra ils ont rapidement fait défection en masse décidant qu’ils ne voulaient pas après tout combattre les forces « de deuxième classe « du Hezbollah.
Ces trois dernières années, Israël a donné des instructions à la Maison Blanche et au Congrès, comme l’a dit Ehud Barak à Bill Clinton le 21/09/2010 lors de l’ouverture de la Clinton Global Initiative à NYC : « cette fois le Hezbollah doit être complètement éradiqué du Liban. On ne veut même pas trouver leurs résidus après la prochaine opération ».
Malgré les instructions de Barak, le J-8 Directorate for Force Structure Resources and Assessment du Pentagone qui réalise entre autres tâches des analyses, des estimations et évalue des stratégies pour le chef de tous les états majors et certains amis spéciaux des Américains est d’accord avec les planificateurs militaires israéliens et le Hezbollah sur au moins un point. La prochaine guerre Hezbollah Israël ne verra pas Israël utiliser beaucoup de forces terrestres en dehors des véhicules blindés de transport de troupes une fois entré au Liban. La raison en est que tous les trois sont d’accord avec l’opinion du J-8 Directorate du Pentagone que se basant sur les performances antérieures sur le champ de bataille il faudra au moins 5 soldats israéliens pour contrebalancer la perspicacité d’un militant du Hezbollah sur le champ de bataille.
Franklin Lamb 05/10/2010
Article intégral en anglais
Franklin Lamb est chercheur au Liban
Email : fplamb@gmail.com  

Mireille Delamarre introduction traduction

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Conférence sur le tourisme à Jérusalem : l’OCDE réprimande Israël

samedi 9 octobre 2010
L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a mis en garde Israël contre toute récupération politique de la conférence sur le tourisme que ce club de pays riches a prévu d’organiser à Jérusalem du 20 au 22 octobre prochain.
Dans un courrier à la tonalité plutôt ferme, daté du 7 octobre et que Le Monde s’est procuré, le secrétaire général de l’OCDE, le Mexicain Angel Gurria a fait part à Benyamin Nétanyahou, le premier ministre israélien, de sa "surprise" et de sa "préoccupation" face aux récentes déclarations de Stas Misezhnikov, le ministre israélien du tourisme.
Dans l’édition du 5 octobre du quotidien Haaretz, ce cadre du parti de droite radicale, Israël Beitenu, avait estimé que le choix de la ville sainte pour la tenue de la conférence constituait "une déclaration d’intention et un sceau d’approbation vis-à-vis du fait que nous avons un Etat dont la capitale reconnue est Jérusalem". Des propos que le patron de l’OCDE qualifie d’"erronés et d’inacceptables".
De fait aucun pays au monde ne considère Jérusalem comme la capitale de l’Etat juif, comme le prouve le fait que la totalité ou presque des ambassades étrangères sont implantées à Tel Aviv. De cette façon, la communauté internationale manifeste son refus de l’occupation et de l’annexion de Jérusalem-est, la partie arabe de la ville, conquise en 1967 par Israël durant la Guerre des Six-Jours et dont les Palestiniens veulent faire la capitale de l’Etat auquel ils aspirent.
"De telles déclarations (…) vont à l’encontre de notre objectif commun qui consiste à réussir cette conférence et à poursuivre l’intégration en douceur d’Israël dans le fonctionnement de l’Organisation, écrit Angel Gurria dans sa lettre à Nétanyahou. Elles rendent également plus difficiles la tenue en Israël d’autres réunions." Le secrétaire générale de l’OCDE termine son courrier sur un commandement à peine voilé à l’intention de Stas Misezhnikov : "Afin de poursuivre la préparation de la conférence sur les bases actuelles, le ministre du tourisme devrait corriger les erreurs de perception qu’il a créées et replacer la conférence dans une perspective appropriée."
Au siège de l’OCDE, à Paris, on redoute que les propos de Misezhnikov ne fassent dérailler une conférence qui suscite la controverse depuis que son emplacement a été annoncé au mois de juin dernier. La direction palestinienne qui avait déjà tenté un mois plus tôt de s’opposer à l’entrée d’Israël dans cette institution, avait aussitôt protesté. "Il serait problématique pour l’OCDE d’accueillir un tel événement tant que les négociations entre Israéliens et Palestiniens sur le statut de Jérusalem n’ont pas abouti", écrivait le ministre palestinien desaffaires étrangères Riad Al-Malki, dans un courrier envoyé en juin à Angel Gurria et dont Le Monde a eu connaissance. Le ministre palestinien y expliquait comment l’Etat juif a confisqué à son seul profit de nombreux sites antiques situés en Cisjordanie et comment le secteur touristique israélien a partie liée avec le mouvement de colonisation. Il concluait sa lettre en enjoignant Angel Gurria de sélectionner une autre ville, "de façon à ce que l’OCDE ne soit pas perçu comme le complice de violations du droit international à l’encontre du peuple palestinien".
Cette lettre transmise à tous les Etats membres de l’Organisation et le travail de lobbying mené depuis par l’Autorité palestinienne ont, semble-t-il, convaincu l’Espagne et le Royaume Uni de ne pas participer à la conférence, en dépit du fait qu’Israël se soit engagé à ne pas emmener les délégations à Jérusalem-est. A la faveur des propos du maladroit Misezhnikov, la direction palestinienne a de nouveau interpelé les Etats européens, membres de l’OCDE. Selon Israël, vingt et un ministres, ministres adjoints et responsables d’organisations sont attendus pour la conférence. La France devrait être représentée à un niveau technique, par une fonctionnaire du ministère du tourisme.
(Benjamin Barthe - Le Monde du 09 octobre 2010)
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Le milliardaire israélien Alexander Mashkevitch arrêté par la police turque

Le milliardaire kazakho-israélien Alexander Mashkevitch a été arrêté par la police turque dans le cadre d'une enquête liée à un scandale sexuel survenu à bord du légendaire yacht de l'Ataturk, Mustafa Kemal.
La police a prit d'assaut  le bateau suite à une information, et arrêté 20 personnes dont des prostituées – certaines mineures – sur le soupçon d'organisations "d'orgies sauvages" à bord du vaisseau historique.  
Mashkevitch est un fameux bienfaiteur de nombreuses organisations juives.

Washington doit persuader Israël à geler la colonisation (Ligue arabe)

12:17 09/10/2010
LE CAIRE, 9 octobre - RIA Novosti
Les Etats-Unis doivent poursuivre leurs efforts en vue de persuader Israël à geler la construction des colonies juives en Cisjordanie qui sapent les négociations directes palestino-israéliennes, ont déclaré vendredi soir les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe réunis à Syrte (Libye).
Les pays arabes ont donné un mois à Washington pour régler la situation autour négociations directes. En novembre, les ministres tiendront une nouvelle conférence pour analyser les résultats des mesures prises par l'administration américaine et examiner d'autres variantes de règlement du conflit au Proche-Orient.
Relancées le 2 septembre à Washington après une pause de deux ans, les négociations directes entre Palestiniens et Israéliens ont été mises en péril après l'expiration du moratoire israélien sur la colonisation en Cisjordanie. Les Palestiniens ont menacé de se retirer des discussions.
Ces dernières semaines, Washington a déployé des efforts sans précédent pour persuader les deux parties à rester à la table des négociations. Selon des informations non confirmées, les Etats-Unis ont même offert une assistance matérielle et diplomatique à Israël en échange d'un nouveau moratoire de 60 jours sur la construction des colonies juives.
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Ban Ki-moon appelle les dirigeants arabes à soutenir les négociations de paix

9 octobre 2010 – Les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens qui ont repris début septembre après 19 mois d'interruption doivent se poursuivre, a déclaré samedi le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, encourageant les dirigeants arabes à apporter leur plein soutien à ces négociations.
"Si la porte menant à la paix se ferme, il sera très difficile de la rouvrir", a dit le Secrétaire général, dans un message lu par le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Robert Serry, lors d'un Sommet de la Ligue des Etats arabes à Syrte, en Libye.

Des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens ont repris le 2 septembre à Washington sous les auspices des Etats-Unis. Toutefois, fin septembre, le gouvernement israélien a décidé de ne pas proroger le moratoire sur l'implantation de colonies en Cisjordanie.

"Il n'y a pas d'autre alternative à un règlement négocié conduisant à la création d'un Etat palestinien indépendant et viable vivant côte à côte avec l'Etat d'Israël dans la paix et la sécurité. Réaffirmons notre engagement commun à atteindre cet objectif, et travaillons ensemble pour le réaliser dans l'année qui vient", a affirmé le Secrétaire général de l'ONU.

Il a rappelé la détermination affichée par le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu quand ils se sont rencontrés le mois dernier à Washington.

Le Quatuor sur le Moyen-Orient (Etats-Unis, Union européenne, Fédération de Russie et Nations Unies) avait alors réitéré son appel à promouvoir un environnement favorable aux négociations, notamment en évitant des actes provocateurs et une rhétorique incendiaire.

Selon Ban Ki-moon, "la poursuite et l'expansion de la colonisation par Israël en Cisjordanie est contraire au droit international et à la Feuille de route", le plan international prévoyant une solution à deux Etats vivant en paix et en sécurité côte à côte.

"L'expiration du moratoire sur la colonisation par Israël, sans que rien ne soit institué pour préserver une atmosphère permettant le succès des négociations, a créé un obstacle majeur aux progrès" de ces négociations, a-t-il estimé.
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L’exode des conseillers juifs de la Maison Blanche obamienne n’est sans doute pas de bon augure

Etats-Unis - 09-10-2010

Par Mark Glenn 
Même si nombreux sont ceux – malades, ce qui est fort compréhensible, de voir de puissants intérêts juifs creuser leurs tunnels de leurs dents voraces jusqu’aux plus hautes instances du pouvoir tant en Amérique que dans le monde entier – qui se réjouissent, n’en doutons pas un instant, de la nouvelle du départ annoncé de Rahm Emmanuel (qui quitte son poste de chef du personnel de la Maison Blanche), il y a sans doute de fortes raisons de prendre en considération ce développement de la dernière heure avec plus d’appréhension que de soulagement.















Rahm Emmanuel et Barack Obama
Installé à son poste de chef de la Maison Blanche de Barak Obama immédiatement après que celui-ci fut élu, Emmanuel (qui est le fils d’un terroriste de l’Irgoun dont la seule participation à nos forces armées fut entièrement consacrée au service d’un pays étranger, Israël) est effectivement devenu les yeux et les oreilles d’une puissance étrangère hostile acharnée à détruire l’Amérique en l’impliquant dans une série de guerres dévastatrices et économiquement ruineuses. En tant que tel, son installation à un poste aussi sensible représente l’opération la plus efficiente de surveillance et de flicage d’un président américain en exercice de toute l’histoire, Emmanuel jouant en quelque sorte le rôle d’une éponge informationnelle suivant pas à pas le Président américain à chaque instant de sa vie éveillée. L’on peut être certain qu’avec lui à un tel poste, il n’y a pas eu un seul bâillement, une seule quinte de toux ni un seul éclaircissement de gorge présidentiels qui n’aient trouvé finalement leur chemin jusqu’au QG du Mossad à la fin de chaque journée. La dernière fois où Israël avait eu quelqu’un d’aussi « intimement » impliqué que Rahm Emmanuel dans la surveillance des moindres faits et gestes à l’intérieur du Bureau Ovale fut lorsqu’une gente demoiselle juive nommée Monica Lewinski jouait le rôle d’ « assistante personnelle » de William Jefferson Clinton…
Aussi le simple fait qu’Israël puisse être enclin à passer par pertes et profits une source aussi inestimable de renseignement de première main qu’Emmanuel ne peut signifier autre chose que le fait que de grandioses plans sont sur le bureau et que, comme l’Amérique ne l’a que trop bien appris en raison de son demi-siècle de relations indiscutablement toxiques avec la Compagnie du Crime, aucun de ces grandioses plans ne saurait être de bon augure.
Ce qui rend ce dernier développement particulièrement inquiétant, c’est le fait qu’Emmanuel n’est pas le seul VIP [Very Important Person] au sein des intérêts sionistes organisés à partir ainsi. Peu après l’annonce d’Emmanuel, le monde politique a été secoué d’entendre coup sur coup – littéralement à moins de deux jours d’intervalle – que deux collègues d’Emmanuel, à savoir David Axelrod (principal conseiller politique d’Obama) et Larry Summers (premier conseiller en matière économique) annoncer qu’ils quittaient eux aussi l’exécutif. Le fait que ces annonces soient intervenues à un tel rythme indique non seulement une coordination entre tous les acteurs concernés, mais aussi la forme de coordination la plus détestable qui soit, à savoir la collusion. Il faut aussi ajouter que tant Axelrod que Summers, bien que se trouvant assurément à des positions ne leur assurant certainement pas une « vue d’aigle » aussi avantageuse pour Israël que celle d’Emmanuel, étaient à des postes d’écoute importants vis-à-vis des travaux internes de la Maison Blanche d’Obama et que, partant, leur absence doit représenter, elle aussi, une grande perte pour l’Etat juif en termes de renseignement humain.
A cela, il faut ajouter l’absence remarquée d’Israël dans le discours prononcé par Obama à l’Assemblée générale de l’Onu au cours de la troisième semaine de septembre – un événement sans précédent en tant que tel – ainsi que le message, envoyé à Obama, si fortement que même un sourd, dans un concert de Led Zeppelin, aurait pu l’entendre se faire reprocher que « Nous, peuple juif, nous vous tournons le dos, M. le Président, et nous nous en allons ».
Sauf qu’étant donné le harcèlement qu’Obama a dû endurer ces deux dernières années en ce qui concerne Israël et ses partisans de tous poils en matière de colonies et de ses cris de guerre incessants contre l’Iran, il n’est pas douteux que le Président américain accueillerait avec satisfaction un tel développement promettant la grande paix intérieure qu’un tel abandon représente, ou plus exactement aurait représenté s’il s’était agi d’un événement de one-man-show dénué de répercussions.
Toutefois, comme tous ceux qui ont étudié cette question ne le savent que trop bien, dès lors qu’il est question d’Israël, des intérêts juifs et de la politique du pouvoir, les « non-répercussions » sont inconnues au bataillon. S’agissant d’un peuple dont le leitmotiv est « n’oublie jamais » et qui insiste toujours pour avoir le dernier mot dans n’importe quel discussion, nous pouvons supposer que cette « rebuffade » et ce « traitement silencieux » en train d’être dirigé directement vers la présidence Obama valent déclaration de guerre. Enoncée dans un dialecte particulier du gangstérien visant à éviter la clarté là où la clarté représente une gêne, ce à quoi visent les parties intéressées dans cet exode, c’est cette forme de subtilité qui en dit des tonnes instantanément, comme une tête de cheval placée sous les couvertures du lit ou un poisson mort emballé dans un gilet pare-balles.
Au mieux, cet « exode » à partir de la Maison Blanche d’Obama indique que les mêmes intérêts juifs qui voient en Obama « leur homme » sont en train de planifier d’ouvrir les portes du placard laissées jusqu’ici stratégiquement closes et d’ouvrir les vannes du flot bien préparé de squelettes embarrassants (voire potentiellement accusateurs) devant les yeux du monde entier, quelques semaines seulement avant les élections de mi-mandat au Congrès. De la même manière que Bill Clinton avait dû faire face à un tsunami de bruit médiatique embarrassant au sujet de sa gaudriole avec l’agent israélienne déjà citée Monica Lewinsky (un bruit médiatique conçu afin de le contraindre à céder aux exigences israéliennes), Obama risque lui aussi d’avoir à faire face à ses propres problèmes dès lors qu’Israël lui mettrait la pression afin de tenter de l’amener à dire « OK » au sujet d’une guerre contre l’Iran.
Au pire, toutefois, et nous ne saurions écarter cette hypothèse ne serait-ce qu’une minute, étant donné la propension d’Israël à la violence sous toutes ses formes – réelles ou théoriques – ce que tout cela pourrait indiquer serait le fait que les mêmes intérêts juifs qui ont été responsables depuis un demi-siècle d’une myriade d’attentats attribués à d’autres, d’assassinats et d’actes de terrorisme contre les Etats-Unis pourraient être en train de planifier quelque chose d’encore plus dramatique. En tête de liste figurerait la démolition contrôlée de l’économie américaine en des temps où le pays des hommes libres et la patrie des hommes courageux respire à-peine et se trouve sous perfusion financière à la suite de l’effondrement financier de septembre 2008, une démolition dont les hommes bien placés dans le District of Columbia et à New York connaissent les détails, mais dont ils ne parlent jamais. Pire encore, toutefois, pourrait être le fait qu’un nouvel attentat terroriste contre l’Amérique, voire un assassinat présidentiel, risque d’être déjà dans les tuyaux.
Les observateurs quelque peu curieux de ce film de gangsters contemporain mettant en scène Israël se souviendront que dans les derniers jours de la présidence de Bush, celui-ci avait été reçu très froidement lors d’une visite en Israël par des rabbins étroitement liés à des éléments ultraviolents de la droite israélienne, qui lui avaient soumis une liste d’exigences. Ces dix commandements d’un genre nouveau baptisés du nom hébreu de « Megillat Bush » avaient été rédigés sur un parchemin spécial conçu de manière à le faire apparaître écrit personnellement par quelque prophète tout feu et cendres tout droit sorti de l’Ancien Testament. Aussi typique du ton exigeant, menaçant, obséquieux et condescendant universellement connu pour être aussi intrinsèque à l’Etat juif que les pâtes et la sauce tomate le sont à la cuisine italienne, ce décret commençait ainsi :
« A George Bush… venu à Jérusalem, capitale éternelle de notre pays, joie de la Terre entière…
(…) Si vous désirez sincèrement la paix et si vous souhaitez être compté au nombre des authentiques Justes, nous vous exhortons à déclarer au monde entier ce qui suit :
« Moi, George Bush, je déclare que la Terre d’Israël a été promise à la nation d’Israël par le Créateur du monde, c’est Lui qui a donné cette terre à Son peuple, Israël, le peuple éternel. C’est pourquoi j’appelle toutes les nations à se sauver d’une perdition certaine et à reconnaître que cette terre est l’héritage légitime exclusif du peuple d’Israël. Quiconque nie cette vérité met en danger toute vie sur terre.»
Cette proclamation, qui n’est pas sans évoquer d’identiques menaces de damnation et de destruction proférées par Moïse mettant la pression sur Pharaon il y a de cela pas mal d’années, continuait ainsi :
« Sinon, ce qu’à Dieu ne plaise, vous pouvez choisir la deuxième possibilité… c’est-à-dire contribuer de votre plein gré à votre destructionVous savez certainement ce que le Dieu d’Israël fit à l’Egypte et à tous les ennemis d’Israël, depuis des temps immémoriaux. Pensez-vous que vous pourrez échapperez à des guerres en cours en Iran, au Pakistan, en Arabie saoudite, en Syrie, en Egypte et au Liban simplement en sacrifiant les juifs qui sont quotidiennement massacrés par leurs ennemis ? Rappelez-vous notre aïeul Abraham, qui poursuivit les quatre plus grands souverains du monde afin de sauver son neveu de l’esclavage. Nous ne pouvons oublier les hauts-faits de nos patriarches, dont l’exemple nous guide génération après génération…
... Il faut que vous compreniez bien ceci : Dieu a stipulé que le rôle de toutes les nations du monde consiste à renforcer la nation d’Israël. Par conséquent, il vous incombe de déclarer : « Moi, George Bush, commandant en chef des armées des Etats-Unis d’Amérique, je donne l’ordre à toutes mes armées de protéger les droits divins de la nation d’Israël, et d’en écarter toute menace ». Vous avez le choix : soit vous méritez la vie éternelle, soit vous êtes marqué pour la disgrâce éternelle. Votre destin et celui de tous ceux qui sont avec vous est lié au destin de notre terre
»
Quelques mois seulement après que cette liste d’exigences eut été remise à Bush, à la mi-septembre 2008, en seulement deux heures quelque 550 milliards de dollars s’évaporaient des marchés monétaires américains. D’après une déposition faite par le Secrétaire de la Réserve Fédérale Ben Bernanke et le secrétaire du Trésor d’alors Paulson devant le Congrès, n’eussent les Etats-Unis pris l’initiative de fermer les marchés monétaires, ils auraient été totalement ruinés à deux heures de l’après-midi du même jour.
Qu’il se soit agi d’une attaque financière coordonnée contre l’économie américaine (dont le résultat planifié était vraisemblablement d’en rejeter entièrement la responsabilité sur les terroristes islamiques – l’Iran, à n’en pas douter – afin de ‘justifier’ des agressions militaires contre ces pays) ne relève en rien d’une quelconque théorie du complot échevelée et spéculative. Une répétition de cet événement reste une possibilité logistique, étant donné la prédominance de l’influence sioniste au sein du secteur économique américain, n’est en rien une pure hypothèse théorique.
Toutefois, dans la traînée de scandales financiers impliquant des gens tels que Bernie Madoff, Lloyd Blankfein et les autres membres du gang, à laquelle s’ajoutent les nombreux sondages d’opinion montrant que le spectre ancestral associant les juifs à la rapacité et à l’argent émerge puis plonge alternativement à l’instar d’un cadavre dont on se serait débarrassé en hâte en le balançant dans les eaux de la pensée américaine. Ce que cela indique, c’est que les intérêts sionistes n’ont peut-être pas besoin, en réalité, d’ « y aller ».
Il est par conséquent plus plausible que les mêmes intérêts juifs salivant sur une nouvelle guerre au Moyen-Orient impliquant l’Iran risquent de recourir à des mesures plus désespérées en obtenant que la grosse boule de la roulette continue à tourner, quelque chose plus dans la ligne de ce qui était arrivé, à Dallas, en 1963, au président américain d’alors, JF Kennedy.
Qu’il y ait eu des ruminations allant dans ce sens est hors de doute. Des informations consensuelles émanant d’Israël, des Etats-Unis et d’Europe véhiculent le relent non équivoque de menaces contre la vie du Président en raison de sa prise de position vis-à-vis de la question des colonies israéliennes et de sa réticence à élargir l’implication américaine dans une guerre d’ores et déjà désastreuse dans la région [du Moyen-Orient]. En Israël, des protestations puissantes et coléreuses, parfois devant la résidence de Netanyahu, ont lieu, des foules brûlant des effigies d’Obama, qu’elles qualifient de « Pharaon noir ». D’autres récits, citant des ministres israéliens de haut rang, font référence à Obama en tant que « descendant d’esclaves » qui ne sait pas se tenir à sa place et mérite une bonne correction. Il ne se passe guère de semaine où Netanyahu ne prédise un futur apocalyptique au cas où l’Amérique ne s’affairerait pas incontinent à envoyer des GIs sur le terrain.
La question qui est posée est de savoir si Israël irait jusqu’à assassiner un président américain à seule fin de gagner certains avantages politiques ? D’après l’ex-agent du Mossad Victor Ostrovsky, la réponse à une telle question est connue d’avance, car, comme il l’explique dans son ouvrage « The Other Side of Deception » (L’autre face de la tromperie), Israël avait planifié d’assassiner le Président George H.W. Bush lors de la conférence de paix de Madrid, en octobre 1991, afin de pouvoir faire retomber la responsabilité de son assassinat sur des « extrémistes arabes ».
« Dès lors que le Mossad avait en main toutes les dispositions en matière de sécurité, amener les assassins aussi près qu’ils le désiraient du Président Bush, puis mettre en scène l’assassinat de ce dernier aurait été pour lui du gâteau ; les Israéliens auraient engrangé une victoire de plus, voilà tout. Grâce à la complicité des assassins, il aurait été difficile de découvrir où la 'faille sécuritaire' aurait bien pu se trouver, d’autant que plusieurs pays impliqués dans cette conférence, comme (au hasard…) la Syrie, étaient considérés comme des pays apportant leur assistance aux terroristes ».
D’autres indices de la manière dont une telle opération aurait pu être ourdie sont donnés pour partie dans un article paru dans le New York Times sous le titre « President Apostate », sous la plume de l’ultra-sioniste patenté Edward Lutwak, dont voici un extrait :
« En tant que fils de son père musulman, le Sénateur Obama est né musulman d’après la loi musulmane telle qu’on la comprend dans le monde entier. Le fait que, comme le Sénateur Obama a pu l’écrire, son père ait dit qu’il avait renoncé à sa religion, n’y change rien. De la même manière, selon la loi musulmane fondée sur le Coran, l’éducation chrétienne de sa mère n’a aucune importance. Bien entendu, comme la plupart des Américains le pensent, le Sénateur Obama n’est pas musulman ; il a choisi de devenir chrétien et il a, de fait, écrit de manière convaincante une explication de la manière dont il en est venu à faire ce choix et à quel point sa foi chrétienne est importante pour lui. Sa conversion, toutefois, était un crime, aux yeux des musulmans ; il s’agit d’un ’irtidâd ou de riddah, un terme arabe signifiant « apostasie », mais avec certaines connotations de rébellion et de trahison. De fait, c’est le pire de tous les crimes qu’un musulman puisse commettre ; l’apostasie est considérée pire qu’un crime.
A de rares exceptions près, les juristes de toutes les écoles musulmanes tant sunnites que chiites prescrivent l’exécution de tous les adultes qui abandonnent la foi (musulmane) sans y être contraints par la torture ; le châtiment recommandé est la décapitation effectuée par un clerc religieux. Etant donné qu’aucun gouvernement n’est prêt à autoriser la persécution du Président Obama, une autre prescription de la loi musulmane est sans doute plus pertinente : elle interdit que soit châtié un musulman ayant tué un apostat et elle prohibe, de fait, toute interférence avec tout assassinat de cette nature. A tout le moins, cela risquerait de compliquer les disposition sécuritaires lors de visites d’Etat du Président Obama dans des pays musulmans, car le simple fait pour les gardes de sécurité musulmans [d’assurer la sécurité de cet apostat] pourrait être considéré comme peccamineux ».
Autrement dit, l’idée qu’Israël est en train de communiquer à El Presidente est celle-ci : s’il sort du rang, il sera assassiné et son assassinat sera mis sur le dos d’un « extrémiste musulman » en colère conter l’ « apostasie » d’Obama.
Histoire de faire comprendre à Obama qu’Israël parle sérieusement et qu’il n’est que trop capable de franchir tous les barrages de sécurité et toutes les mesures défensives mises sur pied afin d’assurer la protection de l’homme le plus puissant du monde en amenant quelqu’un dans la proximité immédiate tant de sa personne que des membres de sa famille, le 24 novembre 2009, dans un événement qui fit les gros titres des journaux et occupa la nation des semaines durant, Tareq Salahi (présenté comme un Palestinien né en Israël) s’est introduit dans un dîner officiel organisé à la Maison Blanche en l’honneur du Premier ministre indien et s’est suffisamment approché du Président pour pouvoir être pris en photo à son côté, les photos étant affichées par la suite sur Facebook. A cette fin, Salahi avait dû franchir deux checkpoints de sécurité des services secrets, dont tous les deux auraient dû vérifier que son nom figurait bien sur la liste des invités (ce que ni l’un ni l’autre ne fit) et lui demander une photo d’identité. La brèche sécuritaire était tellement grave qu’elle entraîna des enquêtes criminelles tant du Congrès que du parquet, qui impliquèrent tous les services fédéraux chargés d’assurer la protection personnelle du Président.
Qu’il puisse ou non être démontré qu’il s’agissait là d’une opération ourdie par Israël, le fait est que les médias consensuels américains détenus et/ou gérés par les juifs en tirèrent un profit maximal en faisant passer à Obama le message selon lequel « personne n’est intouchable, M. le Président ! » Les similarités impossibles à ne pas déceler entre cet événement et l’assassinat de Robert F. Kennedy par le Palestinien né en Israël Sirhan Sirhan, le 5 juin 1968 en relation avec la situation politique au Moyen-Orient furent aussi subtiles que cette tête de cheval dissimulée sous les couvertures du lit, dans le film Le Parrain.
Toute la dramaturgie de l’exode du pouvoir juif de la Maison Blanche sous Obama rappelle point pour point ces informations infâmantes parues immédiatement après les attentats du 11 septembre (2001) où l’on apprenait que très peu d’Israéliens figuraient parmi les morts ce jour-là. Dans le cas du 11 septembre, le monde a découvert après coup que les Israéliens avaient été avertis de se tenir à l’écart via le centre du système de messagerie instantanée Odigo sis en Israël, alors que, dans le cas présent, le monde découvre la vérité avant la date de l’événement planifié. Israël et ses partisans ne veulent manifestement pas que leurs hommes de main soient « là-bas » au moment où une quelconque bombe à retardement explosera.
S’il est une chose dont on puisse être sûr, c’est que pour des individus de l’acabit des Emmanul, Axelrod et autre Summers, quitter des postes aussi prestigieux et importants non seulement pour eux, personnellement, mais aussi pour la continuation du bien-être de leur home sweet home Israël est comparable à quelqu’un qui s’éloignerait d’un sac de fric qu’il aurait trouvé par hasard, de six pieds de haut et six de large, en renonçant, ce faisant, à tout le pouvoir, aux privilèges et au prestige qu’une telle trouvaille laisse présager. En sus de la perte personnelle, il faut prendre en considération aussi le « poids de l’histoire ». En ce moment-même, Israël a besoin d’autant d’yeux et d’oreilles que possible à la Maison Blanche, car il en va de sa propre survie. Avec des modèles bibliques tels que ceux de Joseph et d’Esther, qui se rongèrent leur galerie jusqu’aux plus hautes places du pouvoir à leur époque respective et dans leur pays respectif, le fait que trois rats de taille XXL quittent le navire de l’Etat américain en ce moment particulièrement critique de l’histoire ne peut signifier qu’une seule chose, à savoir qu’à travers certains moyens extraordinaires, ils savent qu’une torpille est en train de foncer sur le navire et que celui-ci ne va pas tarder à couler.
Traduction : Marcel Charbonnier 

Les soldats israéliens témoigneront derrière un écran dans l’affaire Corrie - Une motion extraordinaire de secret d’Etat accordée

Israel - 09-10-2010

Par Rachel Corrie Foundation 
(Haïfa, Israël, 7 octobre 2010) – Jeudi, le tribunal de district d’Haïfa a accordé une demande du gouvernement et a autorisé les soldats à témoigner derrière un écran dans le procès intenté par la famille de Rachel Corrie contre l’Etat d’Israël pour son meurtre illégal à Rafah, Gaza.  
L’autorisation concerne, entre autres, le conducteur du bulldozer qui a tué Rachel et qui doit témoigner plus tard ce mois-ci. Cependant, le juge Oded Gershon a statué que tant le commandant de l’unité que le second soldat qui se trouvait dans le bulldozer qui a écrasé Rachel témoigneraient à découvert parce que leurs visages étaient déjà connus du public.
Rachel Corrie, étudiante américaine et militante des droits de l’homme originaire d’Olympia, Washington, est morte écrasée par un bulldozer Caterpillar D9R le 16 mars 2003, alors qu’elle protestait pacifiquement contre la démolition de maisons palestiniennes avec d’autres membres de l’International Solidarity Movement (ISM).
En demandant des mesures protectrices très inhabituelles, les procureurs ont fait valoir qu’elles étaient nécessaires pour protéger la sécurité des soldats et empêcher que leurs images ne circulent. Ils ont fondé leur demande sur un certificat de sécurité de portée étendue délivré par le ministre de la défense Ehud Barak en 2008, mais qui ne fournissait pas d’éléments concrets qui les rassurent quant à la sûreté et à la sécurité des soldats.
Les avocats de Corrie se sont opposés à la motion, arguant qu’autoriser les soldats à témoigner derrière un écran enfreignait le droit à un procès public, équitable et transparent. Ils ont demandé le rejet de la demande, déposée seulement 48 heures avant le témoignage du premier soldat. Par ailleurs, les avocats ont demandé au tribunal d’autoriser la famille à voir les témoins même si le public ne le pouvait pas, mais leur requête a été refusée. Les avocats de la famille Corrie envisagent de faire appel de la décision devant la Cour suprême d’Israël.
« Alors que Rachel se tenait devant un mur pour protéger les deux familles blotties derrière lui, l’Etat met maintenant les soldats derrière un mur qui nous empêche de les voir, » a dit Cindy Corrie, la mère de Rachel. « L’Etat d’Israël se cache depuis plus de sept ans. Où est la justice ? »
Le premier soldat à témoigner sous les nouvelles mesures exceptionnelles fut le commandant du second bulldozer. Connu du tribunal sous les initiales A.S., la voix assourdie derrière l’écran, il a dit au tribunal qu’il n’avait pas vu l’autre bulldozer toucher Rachel et qu’il ne souvenait pas bien de cette journée.
Contrairement à sa déposition détaillée signée il y a moins de huit semaines, A.S. a dit qu’il ne savait pas comment Rachel avait été blessée ; qu’il ne savait pas à quelle distance le bulldozer s’était approché de Rachel et qu’il n’avait aucune idée de la hauteur et de la largeur du monticule de terre que le bulldozer était en train de pousser.
Le chef de l’Unité d’enquêtes spéciales de la police militaire, Shalom Michaeli, a également témoigné jeudi. C’est lui qui a supervisé l’enquête sur le meurtre de Rachel. Il a dit au tribunal qu’il s’en tenait à son enquête de 2003 et qu’il ne voyait aucun motif à poursuites.
Michaeli a également été chargé de l’enquête sur le meurtre de Iman al-Hams, la jeune écolière de 13 ans de Gaza qui avait été tuée par les tirs d’un soldat israélien à Rafah alors qu’elle gisait par terre en octobre 2004. Une enquête interne de la police militaire a par la suite trouvé d’importantes défaillances dans l’enquête de Michaeli, disant qu’elle avait été conduite avec négligence et manque de professionnalisme. Le soldat qui a tué al-Hams a été traduit en cour martiale mais par la suite acquitté – en partie à cause de cette enquête bâclée.
Le contre-interrogatoire de Michaeli a révélé des négligences similaires dans l’enquête Corrie. Ces négligences étayent l’affirmation de la famille qu’il y a eu négligence du gouvernement en autorisant des soldats et leurs commandants à agir imprudemment en utilisant des bulldozers militaires blindés sans tenir compte de la présence de civils.
- Michaeli a dit qu’il n’avait ordonné qu’une transcription partielle des transmissions parce qu’il n’avait pas pensé qu’il était important de les retranscrire en totalité.
- Il a dit qu’il n’était pas allé sur les lieux du meurtre de Rachel parce que c’était dangereux, que le terrain avait déjà été modifié et les véhicules enlevés par l’armée israélienne. Il a reconnu qu’il aurait pu aller sur les lieux dans un véhicule blindé, mais qu’il a choisi de ne pas le faire.
- Michaeli a attesté dans sa déclaration écrite sous serment que lorsqu’il a inspecté le bulldozer, il n’a trouvé aucune trace de sang ou autre preuve que le véhicule avait blessé quelqu’un. Toutefois, témoignant devant la cour, il a dit que le bulldozer pouvait avoir été nettoyé « ou même repeint » avant qu’il l’inspecte.
- Michaeli a dit qu’il savait, avant l’ouverture de l’enquête, qu’une caméra vidéo filmait le secteur 24h/24. Mais il n’a réussi à avoir la bande que le 23 mars, une semaine après l’incident, parce que des gradés l’avaient prise. Quand on lui a demandé pourquoi il n’avait pas interrogé l’opérateur vidéo, qui avait fait un panoramique des lieux quelques minutes avant que Rachel soit tuée, il a dit qu’il n’avait pas pensé que c’était pertinent.
- Quand on lui a demandé s’il avait interrogé les équipes de conducteurs de bulldozer au sujet d’un manuel militaire israélien sur les conflits à basse intensité qui déclare que les bulldozers ne doivent pas fonctionner près des gens, Michaeli a dit que les manuels n’étaient pas pertinents. Il a ajouté qu’il ne fallait pas s’attendre à ce que les conducteurs de bulldozer suivent de telles procédures, dans cette zone. Il a continué en disant qu’il croyait que l’armée israélienne était « en guerre » avec quiconque sur la zone, y compris les activistes pacifiques d’ISM.
Michaeli dirige toujours l’Unité d’enquêtes spéciales de la police militaire, mais il a depuis eu une promotion, il est passé de sergent major à adjudant.
« Aujourd’hui, j’ai été frappé par les manquements de l’enquêteur principal, son incapacité à chercher des preuves, à obtenir des preuves, à résoudre des preuves contradictoires, et à présenter ces éléments de preuve au tribunal, » a dit Craig Corrie, le père de Rachel. « On est loin de ce que le gouvernement d’Israël nous a promis, à nous et au gouvernement des Etats-Unis, quand Rachel a été tuée et nous n’accepterons pas ça. »
Des représentants de l’ambassade des Etats Unis ont suivi l’audience de jeudi, comme ils ont assisté à toutes les audiences du procès.
Prochaines audiences : 17, 18 et 21 octobre 2010, entre 9h et 16h, devant le juge Oded Gershon, Tribunal de district d’Haïfa, 12 Palyam St., Haïfa, Israël.
Pour voir les changements d'horaires et vous inscrire pour recevoir les prochains communiqués de presse, consultez www.rachelcorriefoundation.org.
Pour toute demande de renseignements, contactez :
Stacy Sullivan
stacy@rachelcorriefoundation.org
Tel (Israel): 972-52-952-2143
7 octobre 2010
Traduction : MR pour ISM 

La bataille de Gaza se poursuit

Gaza - 09-10-2010

Par Robert Bibeau > robertbibeau@hotmail.com 
L’agression militaire
Le soleil s’était levé tôt ce matin là, vers 11 h 30 il frappait dru dans un ciel sans nuage au-dessus de Gaza l’indomptable. Ce samedi 27 décembre 2008 une « panzer division » blindée se mit en marche suivit par une division d’infanterie, une escadrille d’avions de chasse F-16 rugit dans le ciel et des détachements d’hélicoptères de combat Apache frappaient l’air de leurs palmes effrayantes, des escadrons aéroportés des Forces de « défense » d’Israël (FDI) se lancèrent elles aussi, courageusement, à l’assaut des misérables faubourgs de Gaza [1].

Le saviez-vous ? Gaza
par le groupe canadien CJPMO.
Un million et demi de civils terrorisés, entassés sur 305 kilomètres carrés de sable et de terre amère, la plus forte densité humaine sur terre (3 900 h./km2), subiront pendant vingt trois jours un déluge de fer et de feu comprenant des munitions à l’uranium appauvri, des bombes incendiaires au phosphore blanc, des bombes à fragmentation (sous-munition), des bombes conventionnelles à fort tonnage, autant d’armes de destruction massive prohibées en zone urbaine par les conventions internationales.
Quelques patriotes palestiniens, dirigés par le Hamas et d’autres organisations de la résistance, tenteront avec de vieux fusils et quelques lance-roquettes artisanaux de riposter à ces crimes de guerre et de contenir cet assaut meurtrier. Pendant ces vingt trois jours de crimes de guerre, commis au su et au vu de la « communauté internationale », Israël assassina 1434 enfants, femmes, vieillards et hommes Palestiniens et en estropia ou blessa des milliers d’autres [2]. La plupart des écoles, des édifices municipaux, plusieurs hôpitaux, des canalisations d’eau et d’autres infrastructures urbaines furent gravement endommagés. Mais surtout, et cela a été très peu relaté dans les médias occidentaux, la plupart des arbres fruitiers et de nombreux oliviers furent coupés ou déracinés, le bétail fut abattu, y compris les abeilles [3] et des millions de poulets [4] devenus soudainement agents terroristes, les champs furent saccagés par les tanks Merkavas venus là exprès car aucun blindé palestinien ne les menaçait, et enfin, des centaines d’agriculteurs furent sciemment assassinés dont tous les membres (33 personnes) de la famille Samouni exécutés devant leurs voisins effarés dans la petite ville de Zietoune [5]. La proposition qu’avait faite Dov Weisglass, conseiller du Premier ministre israélien, au lendemain de la victoire du Hamas en 2006, avait donc fait son chemin. Il avait déclaré devant le Conseil des ministres israélien, hilare, « que l’idée est de mettre les Palestiniens à la diète, mais de ne pas les faire mourir de faim. ». De fait, ils furent nombreux à mourir de faim.
Chaque jour de l’attaque l’État major hébreu tenait un point de presse afin d’indiquer aux journalistes occidentaux, témoins éloignés du massacre, ce qu’ils devaient écrire à propos du droit de défense d’Israël face à un million et demi de civils enfermés dans le bagne de Gaza. Chaque jour la plupart des journalistes occidentaux répétaient consciencieusement ce qu’ils avaient entendu au point de presse des FDI et s’en retournaient à leur hôtel confortable de Jérusalem attendre le prochain point de presse « d’information objective » de l’État-major israélien.
Pourquoi attaquer Gaza ?
Pourquoi les Forces de « défense » d’Israël (FDI) ont-elles attaqué, envahi et saccagé la bande de Gaza en décembre 2008 ? L’État-major israélien a déclaré que les FDI en agressant Gaza visaient trois objectifs :
1) faire cesser les tirs de roquettes artisanales sur le ville de Sderot au nord de la bande de Gaza ;
2) libérer le caporal Shalit, prisonnier de guerre du Hamas depuis deux ans ;
3) déloger le Hamas du pouvoir à Gaza et rétablir l’Autorité palestinienne sous le contrôle du Fatah palestinien. Ce programme militaire fera dire à Gideon Levy que l’assaut contre Gaza fut un échec complet puisque aucun de ces objectifs ne fut atteint.
L’État-major de l’armée israélienne est passé maître dans le domaine de la désinformation. Aucun des motifs invoqués par les autorités israéliennes ne tient la route. Les tirs sporadiques – symboliques – de roquettes artisanales sur le village de Sderot ont provoqué 6 à 10 morts en dix ans. Ils constituent un excellent argument de propagande pour Israël qui cherche ainsi à se présenter en victime des soi-disant terroristes du Jihad Islamique et du Hamas. Les politiciens israéliens ont besoin de ces tirs sporadiques de roquettes inefficaces pour se présenter à l’électorat israélien comme ceux qui feront cesser ces tirs et qui assureront la sécurité du bon peuple israélien colonisateur. Les FDI n’ont pas libéré le caporal Shalit alors que par de simples négociations elles pouvaient très bien le faire comme le Hamas l’a toujours proposé. Inutile d’aller détruire les infrastructures d’une grande cité pour libérer un soldat prisonnier. Enfin, reste l’argument de l’écrasement du Hamas à Gaza et du rétablissement du pouvoir de Mahmoud Abbas, le Président échu de l’Autorité palestinienne, cet argument est également un faux.
Les politiciens israéliens ont parfaitement compris que devant les pressions du Président Obama pour accorder tout de suite un bantoustan – une réserve – à gérer à l’Autorité palestinienne leur seule chance pour que cette éventualité ne survienne pas tout de suite était d’une part de redémarrer la colonisation en Cisjordanie et d’autre part de laisser le Hamas au pouvoir à Gaza. La division entre l’OLP-Fatah (27% du vote populaire en 2006) et le Hamas (65 % du vote populaire en 2006) les assure contre tout accord de paix qui les obligerait à concéder tout de suite un bantoustan – une réserve – aux Palestiniens, à faire cesser la colonisation en Cisjordanie ainsi que le grignotage des terres palestiniennes.
La bataille pour Gaza se poursuit
Quels étaient donc les véritables objectifs de l’agression armée – et des crimes de guerre – contre Gaza en décembre 2008 ? Par cet assaut l’État-major israélien poursuivait trois objectifs :
1) D’une part, terroriser la population de Gaza mais aussi celle de Cisjordanie, lui indiquer ce qu’il en coûte de résister.
2) D’autre part, consolider le blocus de Gaza et s’assurer que la population gazaouie soit bien à la « diète », presque affamée, comme le proposait le conseiller Weisglass. En effet, depuis plus de deux ans que la population gazaoui vivait sous blocus illégal et illégitime avec moins du cinquième des approvisionnements nécessaires qui perçait le blocus au dire de l’UNRWA – ONU, elle ne semblait pas faiblir ni faillir. La famine ne menaçait pas le million et demi d’habitants de Gaza parce que la bande de Gaza comprend des terres fertiles et des exploitations agricoles, des oliveraies et des arbres fruitiers, des élevages d’animaux et elle produit ses propres ressources alimentaires. L’invasion visait à exterminer les agriculteurs qui nourrissent Gaza et à détruire les terres et les exploitations agricoles, ce qui fut fait.
3) Enfin, l’attaque visait à préparer les « négociations de paix » et à assurer la réélection du Fatah en Cisjordanie sans ébranler le pouvoir du Hamas à Gaza. Quand ces trois objectifs furent atteints le 18 janvier 2009, l’armée israélienne cessa le carnage et décréta un cessez-le-feu unilatéral.
Après la main de fer de la répression l’État-major hébreu ne doutait pas que les Palestiniens apprécieraient le gant de velours des « négociations de paix » et qu’ils seraient bien disposés pour de nouvelles concessions. Car pour Israël il convenait de redonner du souffle et de la crédibilité à une Autorité palestinienne plus préoccupée de sa propre survie que de la satisfaction des droits historiques du Peuple palestinien. Désormais démunie de toute stratégie de lutte et totalement impuissante sur le terrain de la résistance à l’occupation et de la colonisation, incapable d’aider la population à affronter les difficultés de la vie quotidienne, l’Autorité n’existe plus que par la « négociation » et le soutien diplomatique et financier de la « communauté internationale » [6], qu’elle paye de ses concessions croissantes [7].
« Depuis le début, on peut identifier deux conceptions sous-jacentes au processus d’Oslo (au processus de paix, NDLR). La première est que ce processus peut réduire le coût de l’occupation grâce à un régime palestinien fantoche, avec Arafat (ou Mahmoud Abbas, NDLR) dans le rôle du policier en chef responsable de la sécurité d’Israël. L’autre est que le processus doit déboucher sur l’écroulement d’Arafat et de l’OLP. (…) L’OLP va s’effondrer ou succomber à des luttes internes. La société palestinienne va ainsi perdre sa direction politique et ses institutions, ce qui constituera un succès car il faudra du temps aux Palestiniens pour se réorganiser. Et il sera plus facile de justifier la pire oppression quand l’ennemi sera une organisation islamiste fanatique. » [8]
Ce que T. Reinhart ne savait pas quand elle a écrit ces lignes en 2002 c’est que le Peuple palestinien s’était déjà réorganiser. Le Hamas fut la réponse du Peuple palestinien à la trahison du Conseil national palestinien (PNC) du 5 novembre 1988 et aux accords d’Oslo [9]. Jusqu'à tout récemment le Hamas n’avait pas encore compris cette dynamique qui pousse la classe politique au pouvoir à la Présidence de l’Autorité palestinienne à s’inféoder complètement à l’occupant israélien et à en épouser les intérêts pour assurer sa survie en tant que segment de classe compradore, dominée, vivant de l’usufruit de l’occupation et de la colonisation, des prébendes de l’aide internationale et de la charité de l’Union européenne, l’industrie de l’ONG humanitaire est florissante en Palestine occupée. La direction du Hamas commence à comprendre que l’unité des Palestiniens ne se fera pas avec ces politiciens véreux, corrompus et collaborateurs [10].
La Présidence de Mahmoud Abbas est échue depuis dix-huit mois, des élections législatives seront bientôt requises, il n’est pas du tout évident que le Fatah les remportera malgré le soutien de leurs amis sionistes. Les négociations directes entre Netanyahu et Abbas ne mèneront à rien. Abbas est disposé à faire toutes les concessions souhaitées mais la partie israélienne en redemande toujours davantage. L’entente qui risque d’émerger de ces négociations directes sera tellement catastrophique pour la partie palestinienne qu’aucun leader palestinien ne pourra la défendre devant le Peuple palestinien. La bataille pour Gaza se poursuit donc, bataille que le Hamas est bien placé pour gagner.

Notes de lecture :
[1] http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Gaza_de_2008-2009
[2] http://blog.mondediplo.net/2009-03-14-Bilan-a-Gaza
[3] http://danactu-resistance.over-blog.com/article-gaza-l-armee-israelienne-tue-aussi-les-abeilles-55389122.html
[4] Le Saviez-vous ? Gaza (vidéo d'information ci-dessus)
[5] http://hichamdenancy.20minutes-blogs.fr/
[6] http://www.robertbibeau.ca/palestine/edito30092010.html
[7] http://www.silviacattori.net/article1355.html
[8] T. Reinhart. Détruire la Palestine. Éditions La Fabrique. 2002.
[9] http://www.legrandsoir.info/L-effondrement-imminent-d-Israel-en-Palestine-Dissident-Voice.html
[10] http://www.aloufok.net/spip.php?article2571   

Mahmoud Abbas reçoit l’appui des Arabes

le 10.10.10 | 03h00
Le sommet de Syrte a également accordé un délai d’un mois aux USA pour faire entendre raison aux Israéliens.
Les pays arabes ont apporté un soutien ferme au président palestinien Mahmoud Abbas qui refuse de négocier avec Israël à l’ombre de la colonisation, mais ont donné un mois pour éviter une faillite du processus de paix, une position saluée par le médiateur américain. Israël n’avait pas encore réagi officiellement samedi à l’annonce des chefs de la diplomatie arabes réunis la veille en Libye avec M. Abbas.
Mais un proche du Premier ministre Benjamin Netanyahu, cité par la radio, s’est félicité que la porte des négociations n’ait pas été fermée définitivement, estimant que «le pragmatisme l’a emporté».
Le département d’Etat a dit apprécier le soutien arabe aux «efforts (américains) visant à créer les conditions qui permettront des discussions directes pour aller de l’avant». «Nous continuerons à œuvrer (...) pour faire progresser les négociations afin de parvenir à la solution de deux Etats.» Tout en apportant son soutien à la position de M. Abbas, le comité de suivi du processus de paix à la Ligue arabe, a donné leur chance aux efforts américains pour parvenir à un compromis qui permettrait une relance des négociations de paix.
Porte ouverte
Le président palestinien refuse de les reprendre, Israël ayant relancé fin septembre la construction dans les colonies juives de Cisjordanie occupée, après un moratoire de dix mois. Les Etats-Unis ont offert des «incitations» à Israël en échange d’un gel de la colonisation, selon l’ambassadeur d’Israël à Washington. Mais Netanyahu n’a pas annoncé sa réponse et continue d’appeler Mahmoud Abbas à revenir à la table des négociations. Le comité arabe «soutient la position de M. Abbas appelant à l’arrêt total de toutes les activités de colonisation, en préalable à la reprise des négociations», selon le communiqué publié tard vendredi soir à Syrte. Il appelle Washington «à poursuivre ses efforts destinés à réunir les conditions nécessaires pour remettre le processus de paix sur les rails, notamment par un arrêt de la colonisation».
Le comité ajoute qu’il se réunirait dans un mois pour examiner d’autres  «alternatives» en cas d’échec des efforts pour relancer le processus de paix. Pour le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina, Washington aura ainsi un mois pour tenter «de trouver une solution au problème de la colonisation».
Washington apprécie…
Selon des participants à la réunion arabe, M. Abbas a proposé dans son discours à huis clos des alternatives en cas d’échec : demander à Washington de reconnaître un Etat palestinien dans les frontières de 1967, recourir à cette fin au Conseil de sécurité de l’ONU, ou demander à l’Assemblée générale de l’ONU que les Territoires occupés soient mis sous tutelle internationale.
Mais le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, a précisé qu’un recours au Conseil de sécurité pour demander la proclamation d’un Etat palestinien, n’était «pas à l’ordre du jour». «Ce qui est envisagé actuellement, c’est de permettre aux Etats-Unis de poursuivre leurs efforts pour parvenir à un gel total de la colonisation», a-t-il dit. Si dans un mois la situation est toujours bloquée, le comité arabe «se réunira de nouveau et M. Abbas exposera les alternatives».
A Ghaza, les islamistes du Hamas, maîtres de la bande de Ghaza, ont de nouveau appelé «à cesser complètement les négociations avec Israël», en jugeant «insuffisante» la position arabe et «inutile» le délai accordé à Washington. Les pourparlers de paix avaient été relancés le 2 septembre à Washington après 20 mois de suspension.
Hassan Moali
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Aboul Gheit : un recours à l'ONU pour un Etat palestinien pas à l'ordre du jour

09/10/2010  
Le chef de la diplomatie égyptienne, Ahmed Aboul Gheit, a indiqué samedi qu'un recours au Conseil de sécurité de l'Onu pour demander la proclamation d'un Etat palestinien, n'était "pas à l'ordre du jour", au lendemain d'une réunion arabe sur le processus de paix.  
"La question d'un recours au Conseil de sécurité pour proclamer un Etat palestinien indépendant n'est pas à l'ordre du jour actuellement", a-t-il dit à des journalistes.  
Les ministres des Affaires étrangères de 13 pays membres du comité de suivi arabe, réunis à Syrte (Libye), ont soutenu vendredi soir la position du président palestinien Mahmoud Abbas demandant l'arrêt de la colonisation israélienne en préalable à la reprise des négociations avec Israël.  
Ils ont décidé de se réunir à nouveau dans un mois pour examiner des "alternatives" proposées par M. Abbas en cas d'échec des négociations, dont le recours au Conseil de sécurité.
"Ce qui est envisagé actuellement, c'est de permettre aux Etats-Unis de poursuivre leurs efforts pour parvenir à un gel total des colonisations dans les territoires palestiniens occupés", a indiqué M. Aboul Gheit.  
"En cas de succès de ces efforts, les Palestiniens reprendront les négociations (avec les Israéliens) et les choses bougeront".
Si dans un mois, la situation est toujours bloquée, "le comité de suivi arabe se réunira de nouveau et le président Abbas exposera les alternatives dont il a parlé vendredi soir", a-t-il précisé.  
Selon des participants à la réunion, M. Abbas a proposé dans son discours à huis-clos plusieurs alternatives aux négociations: demander à Washington de reconnaître un Etat palestinien dans les frontières de 1967, recourir à cette fin au Conseil de sécurité de l'ONU, ou demander à l'Assemblée générale de l'ONU que les Territoires occupés soient mis sous tutelle internationale.

Mouallem: L'achat d'avions F35 par "Israël" menace la sécurité arabe

09/10/2010  
Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem a affirmé, ce vendredi, à Syrte en Libye que le contrat d'achat de 20 avions de chasse américains F35 par « Israël », annoncé jeudi à Washington, menaçait la sécurité au Proche-Orient.
"Le contrat d'achat d'avions F35 signé par Israël menace sérieusement la sécurité et la stabilité dans la région", a déclaré M. Moallem à des journalistes, affirmant craindre que ce contrat ait été signé dans le but d'obtenir de la part d' « Israël » un gel partiel de deux mois de la colonisation. 
"On nous dit que (le Premier ministre israélien Benjamin) Netanyahu va annoncer un gel de deux mois de la colonisation, à condition que cette question ne soit plus posée dans le futur, et qu'il obtienne en échange un contrat d'armement très sophistiqué", a-t-il précisé.
"La question n'est plus un gel de deux mois de la colonisation, mais plutôt une menace à la sécurité arabe", a souligné M. Moallem.
L'ambassadeur de l’entité sioniste à Washington, Michael Oren, avait confirmé jeudi que les Etats-Unis ont offert des "incitations" pour convaincre « Israël » de geler à nouveau partiellement la colonisation.
Avec ces 20 Joint Strike Fighters, Israël sera doté d'avions de combat plus sophistiqués que ceux dont disposent tous les autres pays de la région.
Fabriqué par le groupe de défense américain Lockheed Martin et ses partenaires, le F35, d'un coût unitaire de 100 millions de dollars, est qualifié d'avion de combat de "5e génération" capable de dominer les autres appareils en combat aérien et de renforcer les forces au sol.

L’ambassadeur du Danemark chez le Hezbollah

09/10/2010  
Le responsable du Hezbollah pour les relations internationales Ammar Moussaoui a rencontré ce samedi l’ambassadeur du Danemark au Liban, Jan Top Christensen, lequel a rapporté la condamnation de son gouvernement des publications et illustrations portant atteinte à la personne du prophète Mohammad (s).
Pour sa part Moussaoui a insisté pour que le gouvernement assume ses responsabilités, afin de prohiber ce genre de publications qui pourraient selon lui empoisonner le climat des relations entre les peuples musulmans et le Danemark.
«  Quelque soient les motifs de ces ( gens) odieux, mais il faudrait savoir que ce genre d’actions risquent d’exacerber les points de vue extrémistes qui à leur tour vont avoir un impact négatif sur l’atmosphère de dialogue, de coopération et de coordination », a ajouté Moussaoui, qui s’est interrogé sur la nature de ces droits sacrés qui permettent à des mauvaises personnes de se blottir derrière la liberté d’expression pour lancer des insultes et des diatribes contre les croyances sacrées des autres.
Par ailleurs, Moussaoui a salué la diversité et l’ouverture qui caractérisent la société danoise, au sein de laquelle grâce contribuent les Musulmans avec efficacité dans différents domaines.

« Mon livre ne les arrêtera pas »

publié le samedi 9 octobre 2010

entretien avec Charles Enderlin

 
Le journaliste de France 2 tente de trouver des explications à l’acharnement de ceux qui ont imaginé cette ahurissante entreprise de désinformation.
Denis Sieffert : L’affaire du petit Mohammed Al-Dura a commencé il y a dix ans. Elle se poursuit aujourd’hui…
Charles Enderlin : Sur tous les sites des adeptes de la théorie du complot, la campagne se poursuit. Les néoconservateurs n’ont pas disparu. Ils sont dans les corridors du pouvoir à Jérusalem et même parmi les proches conseillers de Benyamin Nétanyahou. En ce qui me concerne, cette pression continue, et je n’ai pas l’impression que cela va s’arrêter. Même mon livre ne les arrêtera pas.
Cette affaire a été reprise par des gens réputés très sérieux, depuis le Wall Street Journal jusqu’à des ­journalistes français de renom. Ces gens ont légitimé la thèse du complot en y apportant leur crédibilité. N’est-ce pas cela le plus grave finalement ?
Il y a deux types de personnes parmi celles auxquelles vous faites allusion. Il y a, d’un côté, ceux qui ne connaissent pas la situation sur le terrain, qui n’ont jamais assisté à une situation de combat, qui ne sont parfois jamais allés dans les territoires occupés et se sont laissé persuader par la théorie du complot. De l’autre côté, et c’est beaucoup plus étrange, il y a les professionnels qui savent ce qu’est un correspondant. Lorsqu’un patron de société de production de documentaires m’accuse de ne pas être allé sur place et d’avoir utilisé un correspondant, pour moi, c’est assez curieux, puisqu’on ne fait pas un journal sans correspondant. On ne fait pas un sujet télé sans que des correspondants accrédités soient sur place et envoient leurs images. Ces accusateurs démontrent par ce procédé qu’ils participent à cette campagne de calomnie en toute connaissance de cause.
Vous faites allusion à Daniel Leconte ?
Je le cite dans le livre.
Pour quelle raison ces gens ont-ils participé à cette campagne ?
Ma conclusion est qu’il doit y avoir un engagement idéologique, et je suppose qu’ils ne donneront pas d’explication. Élie Barnavi, ancien ambassadeur d’Israël à Paris, pouvait à tout moment prendre son téléphone, appeler le Shin Bet [Services généraux de sécurité israéliens] ou les renseignements militaires et leur demander s’ils avaient trouvé une quelconque trace de complot dans l’affaire du petit Mohammed. La réponse serait la même que celle obtenue par tous les gens sérieux qui ont fait cette démarche (moi y compris) : il n’y a pas de trace de complot. De plus, les témoins directs de cette affaire sont légion : les centaines de Palestiniens qui, ce jour-là, ont participé à l’affrontement avec les forces israéliennes au croisement de Netzarim, les dizaines de médecins, les employés de l’hôpital Shifa à Gaza, l’ambassadeur de Jordanie, qui a amené le père de Mohammed à Aman le lendemain, les médecins de l’hôpital militaire d’Aman qui l’ont soigné. Si tous ces gens-là avaient participé à cette mise en scène à la Warner Bros, nécessairement quelqu’un aurait fini par parler, et le Shin Bet, capable d’avoir des renseignements extrêmement précis sur des Palestiniens, l’aurait su. Or, il se trouve que le Shin Bet a effectivement enquêté, et considère que Talal Abou Rahmeh, le caméraman, est blanc comme neige.Par ailleurs, des militaires ont participé à propager cette rumeur, mais à titre personnel.
Des centaines d’enfants ont été tués depuis le début de la seconde Intifada. Pourquoi la mort de Mohammed a-t-elle pris ce caractère symbolique ?
Deux aspects expliquent cela. Le premier est celui de la communication. Les adeptes du complot et les sites conspirationnistes affirment que les images qui viennent de Gaza sont truquées et que les images de morts palestiniens sont fausses. Le deuxième aspect est la stratégie de l’armée israélienne. Depuis 2001, celle-ci n’a plus autorisé les équipes de télévision israéliennes à accompagner les unités en opération afin de montrer la réalité. Le résultat est qu’en termes d’images, lorsqu’un ­reportage étranger ou même d’une chaîne israélienne montre un Palestinien dans sa souffrance, parlant devant la caméra, l’armée israélienne ne peut que lui opposer l’image d’un porte-parole parlant plus ou moins bien l’anglais ou le français, donnant des explications devant une caméra. C’est catastrophique !
À la lecture de votre livre, on est frappé par votre sérénité.
Il y a eu des hauts et des bas. France 2 m’a soutenu depuis le début. Le problème devenait beaucoup plus sérieux lorsque cela concernait ma famille. Quand une chaîne israélienne reprend totalement la théorie conspirationniste et que, le lendemain, on vient poser des questions à mes enfants, ce n’est pas évident. J’ai été très soutenu par Danielle, mon épouse, et par mes enfants, qui ont fait ce qu’il fallait.
Un mot sur la situation actuelle.
On assiste à un changement à 180°. Il y a une réelle coopération sécuritaire entre les forces de sécurité palestiniennes et tous les services de sécurité israéliens. La stratégie palestinienne est : « Pas de 3e Intifada », et le message diffusé est : la violence contre Israël se retourne contre nous. Il y a quelques jours, je suis allé filmer dans le village palestinien situé à côté de la colonie où l’on a fêté la fin du gel de la colonisation. J’ai posé la question aux gens de ce village sur l’éventualité du déclenchement d’une 3e Intifada. La réponse était : « Les Israéliens meurent d’envie qu’on fasse l’Intifada, on ne la fera pas ! »
La stratégie palestinienne est aujourd’hui politique, diplomatique, avec une volonté de bâtir des institutions avec un budget transparent. À l’été 2011, les Palestiniens se tourneront vers la communauté internationale et diront : « Nous avons observé toutes les exigences de la feuille de route ; nous luttons contre la violence et le terrorisme, nous avons un budget transparent, etc., et les Israéliens ont continué la colonisation. Par conséquent, nous demandons au Conseil de sécurité une résolution définissant l’État palestinien et sa création rapide. » Il y a également une campagne internationale palestinienne pour obtenir le soutien de différents États. Sur le terrain, aujourd’hui, les généraux de l’armée israélienne ont une tactique différente. Les soldats ont l’ordre d’ouvrir le feu le moins possible. Lorsqu’il y a une manifestation, ils essayent de faire en sorte qu’il n’y ait pas de morts palestiniens. Tout le monde sait maintenant qu’un quelconque drame risquerait de tout faire basculer. Donc, aujourd’hui, le calme règne dans les territoires : les enfants vont à l’école, l’économie – grâce à l’aide internationale – se développe et, par exemple, le week-end et pendant les fêtes juives, dans tout le nord de la Cisjordanie, les barrages sont ouverts afin que les Arabes ­israéliens – et ils arrivent par milliers – puissent rendre visite à leur famille à Jenine, à Naplouse, et faire des achats sur les marchés palestiniens. C’est une situation totalement différente, qu’on a d’ailleurs un peu de mal à expliquer…
Est-ce que ce changement de tactique et de climat commence à être perceptible au sein de la société israélienne ?
Malheureusement non ! La presse israélienne – à l’exception de Haaretz – montre très peu ce qui se passe de l’autre côté du mur de séparation. La fable du terrorisme continue d’être racontée. On continue de nous dire que le mur est une clôture de sécurité et que c’est grâce à lui qu’il n’y a pas de terrorisme. C’est faux ! Il y a entre 30 000 et 40 000 travailleurs palestiniens sans papiers sur des chantiers en Israël qui passent toutes les semaines à travers le mur pour gagner trois sous. Très peu d’entre eux sont arrêtés car les chantiers en ont besoin. Tout cela pour dire que, si un kamikaze veut passer, il passe ! La ­vérité est que le gouvernement israélien est totalement tourné vers la ­colonisation.
Un enfant est mort, Charles Enderlin, Don Quichotte, 200 p., 18 euros.
publié par Politis

Les pays arabes donnent un mois pour sauver la paix, Washington satisfait

10/10/2010
Les pays arabes ont donné aux États-Unis un mois supplémentaire pour tenter de sauver les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens, compromises par la reprise de la colonisation israélienne en Cisjordanie, une décision saluée par plusieurs pays occidentaux.
Tout en soutenant le président palestinien Mahmoud Abbas, qui refuse de négocier avec Israël tant que la colonisation se poursuit, ils ont appelé tard vendredi Washington "à poursuivre ses efforts destinés à réunir les conditions nécessaires pour remettre le processus de paix sur les rails, notamment par un arrêt de la colonisation". Le comité de suivi du processus de paix à la Ligue arabe, réuni à Syrte (Libye), a précisé qu'il se réunirait dans un mois pour examiner des "alternatives", en cas d'échec de ces efforts.
Pour le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina, Washington aura ainsi un mois pour tenter "de trouver une solution au problème de la colonisation", relancée fin septembre dans les colonies juives de Cisjordanie, après un moratoire de dix mois.
Washington a salué cette annonce, disant apprécier le soutien arabe aux "efforts américains visant à créer les conditions qui permettront des discussions directes pour aller de l'avant". "Nous continuerons à oeuvrer (...) pour faire progresser les négociations afin de parvenir à la solution de deux États", a assuré le Département d'État.
Israël n'avait pas encore réagi officiellement samedi. Mais un proche du Premier ministre Benjamin Netanyahu, cité par la radio, s'est félicité que la porte des négociations n'ait pas été fermée définitivement, estimant que "le pragmatisme l'avait emporté".
"Tout en constatant l'impasse actuelle", Paris s'est également réjoui de la décision arabe qui "laisse la porte ouverte aux efforts pour permettre une reprise des négociations directes", selon un communiqué du Quai d'Orsay.
Le ministre des Affaires étrangères britannique William Hague a estimé de son côté que le gel de la colonisation était "urgent" pour permettre la reprise des négociations et salué "l'engagement résolu du président Abbas en faveur de la paix".
Les États-Unis ont offert des "incitations" à Israël en échange d'un gel de la colonisation, selon l'ambassadeur d'Israël à Washington. Mais M. Netanyahu n'a pas annoncé sa réponse et continue d'appeler M. Abbas à revenir à la table des négociations directes, relancées le 2 septembre à Washington après 20 mois de suspension.
Selon des participants à la réunion arabe, M. Abbas a proposé dans son discours à huis clos des alternatives en cas d'échec: demander à Washington de reconnaître un État palestinien dans les frontières de 1967, recourir à cette fin au Conseil de sécurité de l'ONU, ou demander à l'Assemblée générale de l'ONU que les Territoires occupés soient mis sous tutelle internationale.
À Gaza, les islamistes du Hamas, maîtres de la bande de Gaza, ont de nouveau appelé "à cesser complètement les négociations avec Israël", en jugeant "insuffisante" la position arabe et "inutile" le délai accordé à Washington.
En marge du sommet extraordinaire arabe ouvert samedi à Syrte, le président syrien Bachar el-Assad a émis quant à lui des réserves au sujet des décisions du comité de suivi du processus de paix à la Ligue arabe. "Le comité de suivi est chargé d'expliquer l'initiative de paix arabe mais il n'est pas concerné par les modalités des négociations ou comment nous négocions", a-t-il dit à des journalistes.
Le Soudan et le dossier palestinien ont été ajoutés à l'ordre du jour du sommet extraordinaire arabe de Syrte, au cours duquel doit également être débattue la réforme de la Ligue arabe, a annoncé le secrétaire général de la Ligue à l'ouverture de la réunion samedi. "Deux sujets importants, le Soudan et le conflit arabo-israélien", ont été ajoutés à l'ordre du jour de la réunion qui se déroulait à huis clos en présence d'une quinzaine de dirigeants arabes, dont l'Égyptien Hosni Moubarak et le Soudanais Omar el-Béchir, a déclaré M. Moussa.
Selon lui, le président palestinien Mahmoud Abbas et son homologue soudanais devaient présenter des "rapports" sur ces deux sujets. Les dirigeants arabes devaient initialement discuter de la réforme de la Ligue arabe et d'un projet de "Ligue de voisinage arabe" qui inclurait des pays comme l'Iran et la Turquie. En l'absence de consensus sur ces deux points, les ministres des Affaires étrangères ont décidé de reporter au prochain sommet ordinaire le dossier du "voisinage arabe" proposé par Amr Moussa. Ils soumettront en revanche au sommet leurs propositions sur "le développement de l'action arabe commune", dans le cadre de la réforme de la Ligue arabe.

Tzipi Livni en faveur du gel de la colonisation

Dimanche, 10 Octobre 2010 10:35
FarsNews - La cheffe de l'opposition israélienne a répété sa demande au premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de prolonger le moratoire sur la colonisation notamment en Cisjordanie. L'ancienne cheffe de la diplomatie israélienne a conseillé sur l'antenne de la 2e chaîne israélienne à Netanyahu de plier l'échine devant la demande du président américain, Barack Obama concernant un nouveau gel de la colonisation sur la rive occidentale du Jourdain. " Sous peine de se confronter aux ministres de droite à son cabinet, Netanyahu a dit "non" à Obama", a lancé Tzipi Livni.  
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Les sionistes s'en prennent aux manifestations à al-Khalil

Dimanche, 10 Octobre 2010 10:36 
IRIB - Les militaires du régime sioniste s'en sont pris samedi aux manifestants à al-Khalil dans le sud de la Cisjordanie et blessé plusieurs d'entre eux. Les militaires israéliens ont lancé des gaz lacrymogènes et tiré des balles caoutchoucs vers les manifestants palestiniens et des activistes étrangers à Beit-Amar à al-Khalil, qui scandaient des slogans pour condamner la colonisation, la construction du mur de séparation et l'attaque des colons contre les agricoles palestiniens en saison de récolte d'olives. Ils ont blessé plusieurs manifestants et arrêté quelques autres dont trois activistes étrangers qu'ils ont transférés en un endroit inconnu. Les sionistes ont attaqué, ces derniers jours, les agricoles palestiniens, détruit ou volé leurs olives récoltées.  
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Les suisses ont protesté contre la visite d'Ueli Maurer à Tel-Aviv

Dimanche, 10 Octobre 2010 10:38 
FarsNews - Les suisses ont battu le pavé vendredi, manière de durcir le ton contre la visite du ministre suisse de la Défense en Israël, a rapporté le web site Suisse INFO. Une centaine de personnes ont manifesté vendredi à Berne contre la visite en Israël du ministre de la défense Ueli Maurer. Selon les protestataires, ce voyage officiel, qui débute samedi, contrevient à l’engagement suisse pour la paix au Proche-Orient. Quelque trente organisations civiles avaient mis sur pied ce rassemblement, qui s’est déroulé au centre-ville de la capitale helvétique. Des messages rédigés sur des feuilles volantes y appelaient le conseiller fédéral à suspendre toute collaboration militaire avec des pays du Proche-Orient et à s’engager pour le respect des droits humains durant les conflits. Les relations Suisse/Israël ont été détériorées entre 2006 et 2009, en raison de certains points de désaccord entre les deux parties sur notamment les questions du Moyen-Orient, le contrat de la vente du gaz par l'Iran à la Suisse et l'accueil chaleureux qu'avait porté l'ancien président suisse à son homologue iranien. 

Abou Zouhri: Netanyahu va présenter bientôt ses sincères condoléances à ses soldats

[ 09/10/2010 - 10:01 ]
Rafah - CPI
« Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu va présenter bientôt ses sincères condoléances à ses soldats, comme il les a félicités pour l'assassinat de deux dirigeants des brigades d’Al Qassam, à Al Khalil, en Cisjordanie occupée »,  a annoncé le porte-parole du Hamas, Dr. Sami Abou Zouhri.
 Abou Zouhri a souligné que la riposte des brigades d’Al Qassam contre le crime d’assassinat perpétré de l’occupation israélienne, ne doit pas durer longtemps, soulignant que les brigades d’al-Qassam ont toujours répondu à de telles opérations criminelles, même dans les cas les plus difficiles et sombres de la situation.
« C’est une escalade très dangereuse que l’on considère l’un des résultats honteux de la coopération sécuritaire des milices de l’ex-président de l’autorité, Mahmoud Abbas avec l’ennemi occupant israélien, ainsi de la continuation des négociations directes », a contesté  Abou Zouhri contre la complicité de l’autorité en faveur des crimes de l’occupation, lors d’un discours devant les manifestants à Rafah, vendredi soir 8/10.
Abou Zouhri a souligné que ce crime d’assassinat impose la nécessité de lancer la résistance et d’annuler toutes les restrictions devant les résistants, mettant en garde l’autorité de continuer à poursuivre la résistance ou de donner encore des informations à renseignements sionistes.
 « Les pratiques de ce genre est une «trahison nationale», a ainsi considéré le leader du Hamas, soulignant que la coopération sécuritaire entre l'Autorité et l'occupation "ne réussira pas à faire avorter la résistance".
Abou Zouhri a estimé que le crime d’assassinat dans la ville d’Al Khalil est un fort message aux leaders arabes qui se réunissent à la ville libyenne (Syrte) que l’ennemi occupant israélien ne veut plus la soi-disant paix au Moyen-Orient.
 «La réaction normale arabe à la criminalité, doit être l’arrêt immédiat et final des négociations, parce que leur continuation encourage l’occupation et lui fournit la couverture de poursuivre ces crimes", a protesté le dirigeant du Hamas contre la poursuite des négociations avec les dirigeants criminels sionistes qui ont donné le feu vert aux soldats de leur armée et les félicitant après d’avoir commis leur crime contre les deux dirigeants des brigades d’Al Qassam, à Al Khalil, Nachaat Naim Al Karmi et Mamoun Al Natcheh, après les avoir encerclés dans un bâtiment de la ville, en arrêtant dix citoyen et causant la terreur au sein des habitants en y détruisant une maison.

Le gouvernement à Gaza appelle la communauté internationale à assumer ses responsabilités

[ 09/10/2010 - 10:05 ]
Gaza -CPI
Le porte-parole du gouvernement dans la Bande de Gaza, Tahar Al-Nounou, a souligné que le crime affreux perpétré par les forces sionistes le vendredi 8/10 à l'aube, contre le peuple palestinien innocent.
Le porte-parole du gouvernement palestinien à Gaza, Tahar al-Nounou, que le crime méprisable commis par les forces d'occupation, hier à l'aube, le vendredi 8/10, dans la ville d’Al-Khalil, démasque cette entité sioniste et ses mauvaises intentions envers le peuple palestinien.
Al-Nounou a appelé dans une déclaration de presse, le vendredi soir 8/10, la communauté internationale à assumer ses responsabilités face à ces crimes israéliens affreux, continuels, et de rompre son silence et punir les responsables criminels de cette entité sioniste au lieu de les couvrir pour commettre d’autres massacres contre les palestiniens, comme il s’est passé hier dans la ville d’Al-Khalil.
Le gouvernement a porté l'occupation sioniste responsable de toutes les conséquences de l'assassinat des deux Moudjahiddines, Al-Karmi et Al-Nitsheh, en accusant  l’autorité du Fatah en Cisjordanie d’avoir participé à ce crime, à cause de ses poursuites et arrestations aux résistants, ainsi que ses restrictions et mesures oppressives contre les citoyens et les journalistes, en plus des coordinations sécuritaires avec l'occupation israélienne, chose qui conduit à la découverte de l'endroit des résistants.
Le gouvernement a appelé l'autorité du Fatah à réviser sa politique et stratégie et revenir au rang palestinien, ainsi que la rupture de toutes les formes de coopérations sécuritaires et l’arrêt des rencontres avec l'entité sioniste, en soulignant que ce crime représente aussi un coup aux côtés qui parient sur les  négociations avec l'occupation.
Al-Nounou a exhorté le sommet arabe à soutenir le peuple palestinien, s’empêcher de donner toute couverture pour négocier avec l'occupation, et de travailler pour arrêter les crimes de l'ennemi sioniste et ramener les responsables israéliens vers les tribunaux au lieu de se réunir ou de prendre des photos avec eux qui donnent à cet ennemi une couverture pour commettre d’autres crimes contre les palestiniens.