jeudi 15 juillet 2010

Liban: l'arrestation d'un autre espion pour le compte du Mossad

Jeudi, 15 Juillet 2010 10:36 
IRNA - Un autre espion collectant des informations pour le compte d'Israël a été arrêté dans les télécommunications libanaises. Tareq ar-Robaa, un autre espion arrêté mercredi soir, est un complice de Charbel Kazzi, un responsable de la compagnie Alpha, l'un des deux opérateurs de téléphonie mobile au Liban, qui lui aussi a été arrêté, accusé de collaboration avec Israël. Le parquet militaire libanais a demandé mardi la peine capitale pour Charbel Kazzi. L'armée libanaise a jusqu'à présent démantelé une quarantaine de réseaux d'espionnages qui collectaient des renseignements pour le compte d'Israël et elle en a arrêté les membres.  
Lien 

La Cour suprême britannique apporte son soutien au régime sioniste

Jeudi, 15 Juillet 2010 09:53 
 IRIB - La Cour suprême britannique a, dans un geste en soutien au régime sioniste, émis les verdicts à l'encontre les 10 musulmans, arrêtés et inculpés, l'année dernière, lors d'une manifestation anti-sioniste. Ils sont accusés d'avoir eu recours à la violence. Ces verdicts sont prononcés, alors qu'on s'attendait à ce que la Cour suprême britannique innocentent ces 10 musulmans et statue sur le recours à la violence par la police contre les manifestants. La Cour suprême britannique a innocenté deux jeunes musulmans, confirmé le verdict de deux autres et atténué la peine des autres. Certains d'entre eux sont condamnés à deux ans et demi de prison ferme. 

L’hypocrisie qui consiste à prêcher la non violence aux Palestiniens

Palestine - 14-07-2010
Par Ira Chernus

Ira Chernus est professeur d’études religieuses à l’université de Colorado à Boulder. Ses articles sont en ligne sur son blog, ici
Nicholas Kristof (1) est en Palestine, mais comme toutes les journalistes des médias de masse, il l’appelle « la Cisjordanie ». Il vient de découvrir que de nombreux Palestiniens résistaient à l’occupation israélienne par des moyens non violents, alors que les chercheurs sur la non violence ont commencé à écrire sur la résistance palestinienne il y a plus de 20 ans. Donc Kristof « attend Gandhi », comme le dit le titre de son dernier éditorial (2) du New York Times, ou au moins « une version palestinienne de Martin Luther King Jr. ».















Peut-être ne devrais-je pas être aussi cynique. Kristof a acquis une renommée de croisé des droits de l’homme, et en particulier des droits des femmes. Aujourd’hui, il prend un véritable risque en plaidant pour les droits palestiniens et en louant la résistance palestinienne. Nombre de libéraux états-uniens ont vu par le passé leur carrière se défaire pour la moindre allusion aux mauvais coups israéliens. Et Kristof n’est plus dans l’allusion. Son article précédent (“In Israel, the Noble vs. The Ugly”, New York Times, 7 juillet 2010) détaillait la violence des colons israéliens contre les Palestiniens et sympathisait clairement avec leurs souffrances.
Il y salue le travail des Rabbins pour les droits de l’homme comme « des voix courageuses et efficaces au nom des Palestiniens opprimés. »
Kristof lui-même mérite des éloges pour avoir placé les Palestiniens aux côtés de toutes les autres victimes de l’oppression sur lesquelles il a écrit avec tant d’éloquence. Il fait bouger les médias de masse d’un minuscule petit pas de plus en avant vers des reportages plus honnêtes et équilibrés sur le conflit Israël/Palestine.
Mais si un auteur ne fait pas attention, chaque pas en avant peut aussi être un pas en arrière. En appelant un Gandhi palestinien, Kristof suggère clairement que la résistance palestinienne a jusqu’à présent été loin des normes morales élevées de ce dernier. Il se plaint que « pour beaucoup de Palestiniens, les jets de pierre font partie de la ‘non violence’, » donc même lorsqu’ils prétendent exclure toute violence, leurs protestations « ne sont pas vraiment non violentes. »
Ceci renforce un stéréotype tendancieux repris par les supporters de la politique israélienne depuis des décennies : « Nous les juifs nous voulons la paix, » disent-ils. « Nous avons même un mouvement de la paix organisé. Mais il n’y a pas d’équivalent palestinien. Il semble que ces Palestiniens ne soient qu’une bande de survoltés, implacablement tendus vers la violence. Comment pouvons-nous faire la paix avec eux ? »
Cette sorte de cliché incite à des positions plus extrémistes encore qui ne sont que trop familières : il n’y a « pas de partenaire pour la paix » du côté palestinien. « Ces gens » sont tellement imprégnés de violence qu’on ne peut pas raisonner avec eux. Ils ne comprennent qu’une chose : la force. Et au pire, ils demandent : Que pouvez-vous attendre d’autre venant de Musulmans ?

Je suis sûr que Nick Kristof n’a pas l’intention de promouvoir ce genre de préjugé anti-palestinien simpliste. Il voit des bons et des méchants des deux côtés. Mais quand vous êtes un éditorialiste éminent du premier quotidien de la nation, vous êtes censé être assez intelligent pour comprendre les implications de vos paroles, de savoir ce que les gens peuvent (et certains le feront inévitablement) lire entre les lignes.
Je ne connais pas Kristof, je ne peux donc pas dire pourquoi il a pu tomber dans ce piège. Mais je connais plutôt bien la couverture du sujet par les médias aux Etats-Unis. Même lorsqu’ils commencent à briser la coquille de leur réflexe « pro-Israël », les journalistes des médias de masse sont toujours infestés par des positions qui sont si anciennes, si profondément enracinées, qu’elles passent inaperçues. « N’est-ce pas une honte que ces Palestiniens soient si violents. Si seulement ils s’étaient tournés vers des moyens plus pacifiques, tout irait bien, » est peut-être la plus vieille et la plus profonde de ces façons de penser.
Il n’est donc pas surprenant que même quand un éditorialiste éminent appelle à la sympathie pour les victimes de l’oppression, il finisse indirectement, mais de façon que trop évidente, par blâmer les victimes.
Les Palestiniens pourraient tout aussi bien demander, « Qui diable est Nicholas Kristof pour nous dire comment résister à l’occupation ? ». C’est ça la bonne question. Que peut-il réellement savoir sur la situation, après avoir passé un jour ou deux avec eux ? Les critiques du journalisme américain ont depuis longtemps remarqué la baisse de qualité de nos informations sur les autres pays. Le principal coupable, disent beaucoup, est l’ignorance des journalistes qui débarquent dans un endroit pendant quelques jours, ou même quelques semaines, et écrivent des articles pour leurs compatriotes comme s’ils étaient des experts.
A un niveau plus profond, il y a la tendance toujours présente parmi les sténographes du pouvoir impérialiste à supposer qu’ils ont le droit de prêcher la vérité aux « indigènes » et leur dire comment vivre leurs vies.
Même si Kristof avait vécu en Palestine pendant des années, la question demeurerait pourtant. A-t-il, lui ou n’importe quel autre non-Palestinien, le droit de dire à un peuple opprimé comment résister à l’oppression ? Peut-être le pourraient-ils, s’ils avaient rejoint la résistance et avaient pris tous les risques que cela implique pendant assez longtemps pour obtenir ce droit. Mais ni Kristof, ni la plupart des autres non-Palestiniens qui appellent à un Gandhi palestinien n’entrent dans cette catégorie.
J’enseigne et j’écris et je plaide pour la non violence depuis longtemps. Depuis le début, j’ai ressenti au plus profond de moi-même que je n’avais pas le droit de dire à une population opprimée de maintenir non violente sa résistance, puisque je ne partage pas ses souffrances.
Finalement, c’est dans les propres écrits de Gandhi que j’ai trouvé un argument théorique puissant pour expliquer mon sentiment. Il commence avec le cœur de l’enseignement de Gandhi. Il aurait rejeté les prémisses de l’éditorial de Kristof : que la non violence est une tactique plus intelligente pour les Palestiniens, la meilleure façon d’avoir ce qu’ils veulent. Pour Gandhi, la non violence n’a jamais été une tactique ou une manière d’obtenir quelque chose. C’était un moyen – le seul moyen, insistait-il – de mettre en acte la vérité morale dans la vie quotidienne. Le principe de base de la non violence gandhienne est d’agir de façon juste dans chaque situation, quelles que douloureuses, voire mortelles, en soient les conséquences.
En d’autres termes, la non violence n’est pas de faire en sorte que l’autre bord – même lorsque ce sont des oppresseurs brutaux – change ses habitudes. Il ne s’agit pas du tout de faire que les autres changent leurs pratiques. Gandhi disait que de tels efforts sont absurdes, parce que nous ne pouvons pas contrôler le choix des autres. Tout ce que nous pouvons contrôler, c’est notre propre choix, en essayant de faire en sorte qu’ils soient aussi moralement corrects que possible.
Alors dire à un autre peuple quoi faire, comme vivre sa vie, ou même comment résister à l’oppression n’est tout simplement pas conforme à la vision de Gandhi de la non violence. Elle n’implique que changer nos propres façons de faire.
Mais quand Gandhi parlait de contrôler nos propres choix, il incluait dans « nos » non seulement lui-même en tant qu’individu, mais son peuple. C’est pourquoi, dans le vaste corpus des écrits de Gandhi, vous trouverez parfois des mises en accusation du colonialisme britannique et la demande insistante que les Britanniques quittent l’Inde – en effet, dire à l’autre bord ce qu’il doit faire – mais beaucoup plus souvent, vous trouverez des accusations du propre peuple indien de Gandhi et l’insistance qu’ils [Gandhi dit « nous »] cessent de coopérer avec l’oppression.
Si vous êtes à la recherche d’un autre Gandhi, alors cherchez quelqu’un qui traite des choix politique de son propre peuple plutôt que de dire aux autres que ce qu’ils font est faux, et comment y remédier. Kristof fait un pas dans cette direction lorsqu’il rapporte les paroles de partisans palestiniens de la non violence comme Moustafa Barghouthi, Ayad Morrar et Iltezam Morrar. Il aurait pu en trouver beaucoup d’autres. Ils ont le droit d’appeler à un Gandhi palestinien, puisqu’ils s’adressent à leur propre peuple.

La seule chose que Nick Kristof a le droit de faire – et l’obligation, aurait ajouté Gandhi – est de s’adresser à son propre peuple américain au sujet des choix des Etats-Unis. Si les Américains attendent publiquement l’avènement du nouveau Gandhi, ils devraient l’attendre et l’espérer non pas en Palestine ou dans tout autre pays étranger, mais ici même, aux Etats-Unis d’Amérique.
Kristof, étant donné son immense lectorat et son influence, a une responsabilité particulière. Plutôt que de traverser la moitié de la planète pour un séjour de quelques jours en Palestine et se lamenter de ne pas y avoir trouvé un autre Gandhi, il devrait faire ce qu’a fait Gandhi : écrire sur l’échec de l’Amérique à se tenir du côté de la justice, qui est la seule manière de se tenir du côté de la paix.
Comme l’a écrit récemment Gershon Baskin, éminent expert israélien sur la résolution des conflits, les Etats-Unis ont un rôle central à jouer si Israël et la Palestine doivent établir un règlement de paix juste. La méfiance mutuelle des deux parties est si profonde qu’un tiers réellement impartial est nécessaire pour les rassembler et garantir l’adhésion à un accord de paix.
Même si l’administration Obama s’est approché un petit peu plus que ses prédécesseurs d’une approche impartiale, on est encore très loin d’une authentique neutralité que les Palestiniens doivent constater pour revenir à la table des négociations. Des démarches idiotes comme le renforcement de l’arsenal nucléaire d’Israël ne peuvent qu’éloigner Israël et la Palestine de la paix dont les deux côtés ont tant besoin.
Dans l’intérêt de cette paix, ce sont nous, les Américains, et pas les Palestiniens, qui avons besoin de reprendre le flambeau de la non violence. Tant que nous ne le ferons pas, il est hypocrite d’accuser les Palestiniens de ne pas être à la hauteur des normes de Gandhi.
Mais cela ne signifie pas que nous devions nous asseoir « en attendant Gandhi ». Le Mahatma aurait certainement fustigé Nick Kristof et tous ceux d’entre nous qui attendent qu’un extraordinaire leader charismatique nous sauve de nos guerres et de l’injustice. C’est plus facile d’attendre que quelqu’un fasse le boulot plutôt que de tenir compte de la charge que Gandhi nous a laissée. Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde.
Nous Américains avons déjà eu notre Gandhi. Et tandis que nous l’avons élevé au rang d’un Roi héroïque (King), la plupart d’entre nous a commodément oublié les parties les plus difficiles de son message, son appel à reconnaître notre propre nation comme le plus grand pourvoyeur de violence au monde, et à pratiquer la non violence, quelles qu’en soient les conséquences.
Aujourd’hui, au lieu d’attendre un autre leader miraculeusement doué, chacun d’entre nous devrait parler et agir, et faire tout ce qu’il peut, même si c’est minime. Il faudra peut-être très longtemps avant que nous revoyons la grandeur d’un Gandhi ou d’un King. Mais ce n’est pas une raison pour abandonner la quête de la résolution non violente à nos problèmes. C’est une raison de plus pour que chacun d’entre nous prenne la responsabilité, pour nous-mêmes et notre propre peuple, de cesser de dire aux autres ce qu’ils devraient faire et de commencer, tout de suite, à changer ce que nous faisons.
Entretemps, lorsqu’un peuple opprimé, militairement occupé, résiste, reconnaissons que ce n’est pas à nous de lui dire les moyens qu’il devrait ou ne devrait pas utiliser – et certainement pas quand notre propre nation contribue tellement à son oppression.
-----
(1) Nicholas Kristof est un éditorialiste réputé du New York Times.
(2) "Waiting for Gandhi", Nicholas Kristof, New York Times, 9 juillet 2010.


Ira Chernus
Note ISM : La position de Kristof sur la non violence comme seule résistance que doivent adopter les Palestiniens est exactement la même que celle de Norman Finkelstein, qui avait à l’époque tellement irrité les Palestiniens, irritation exprimée par Omar Bargouthi et Haidar Eid qui a poussé Finkelstein à démissionner du Comité directeur de la Marche Free Gaza de décembre 2009.

USA: des Israéliens accusent Al-Jazeera d'avoir aidé le Hezbollah

 15/07/2010  
Une organisation israélienne, Shurat HaDin, a annoncé mercredi avoir porté plainte aux Etats-Unis contre Al-Jazeera, accusant la chaîne de télévision arabe d'avoir donner au Hezbollah, à travers les images diffusées sur sa chaîne, des idées de cibles à bombarder.  
"91 victimes américaines, israéliennes et canadiennes" des bombardements du Hezbollah contre Israël à partir du sud Liban il y a quatre ans, ont porté plainte aux Etats-Unis pour demander 1.200 millions de dollars d'indemnisation. 
Les plaignants, qui ont été blessés ou dont les parents sont morts dans les attaques d'août 2006, assurent que la chaîne de télévision a montré à dessein des images d'Israël pour aider le Hezbollah à cibler ses objectifs. 
Les caméras d'Al Jazeera "montraient en direct les endroits où les missiles tombaient, et le Hezbollah les utilisait pour viser avec plus de précision les populations civiles", a dit l'organisation Shurat HaDin dans un communiqué.
Lien 

Un pilote israélien hisse le drapeau palestinien sur le ghetto Varsovie

publié le mercredi 14 juillet 2010
al Manar

 
"Libérez tous les Ghettos, libérez Gaza et la Palestine", ont écrit les pacifistes sur le mur de la caserne du Ghetto Varsovie.
Des pacifistes israéliens ont dessiné des slogans pro-palestiniens sur le mur du "Ghetto Varsovie" dans la capitale polonaise et ont hissé le drapeau palestinien sur le mur de la mort.
"Libérez tous les Ghettos, libérez Gaza et la Palestine", ont écrit les pacifistes sur le mur de la caserne du Ghetto Varsovie. Selon la dixième chaine israélienne, l’ancien pilote Jonathan Shapira, l’un des opposants farouches au service militaire israélien pour des raisons morales et humaines, figure parmi ces pacifistes.
Shapira a écrit ces slogans pour attirer l’attention du monde entier sur ce qui se passe en Palestine, notamment dans la bande de Gaza. "Ma famille a péri dans ce ghetto aux mains des Nazis. Je ne peux en aucun cas accepter que les habitants de Gaza soient emprisonnés dans une grande prison et exposés aux raids des avions de guerre israélien, ces avions à bord desquels j’avais servi", a déclaré le pilote Shapira, qualifiant de crime contre l’humanité les agissements israéliens à Gaza.
Tout en démentant les informations selon lesquelles Jonathan a comparé les Israéliens aux Nazis, il a estimé qu’il était important que les Juifs écoutent d’un Juif ce qui se passe à Gaza.
Ayant servi dans un hélicoptère de guerre, Shapira est l’un des 27 pilotes réservistes à avoir été chassés de l’armée après leur refus de lancer de raids sur la bande de Gaza en 2003.

Accès à la terre

publié le mercredi 14 juillet 2010
Pierre Leparoux

 
Intervention au Forum international des Droits de l’Homme
C’est un militant du mouvement de résistance populaire non-violente qui devait intervenir ce matin à notre table ronde. Bien qu’ayant obtenu son visa pour la France, il n’a pas été autorisé par l’occupant israélien à quitter son pays : la Palestine.
Il faut rappeler qu’il n’y a pas d’aéroport en Cisjordanie et qu’un Palestinien n’est pas autorisé à prendre l’avion à Tel Aviv. Il doit aller à Amman en Jordanie. Cela suppose qu’il franchisse la frontière entre la Cisjordanie et la Jordanie par le seul point de passage sur le Jourdain : le Pont Allenby.
Cette frontière entre la Cisjordanie et la Jordanie est contrôlée par l’armée d’occupation israélienne qui s’attribue un pouvoir discrétionnaire sur les citoyens palestiniens et internationaux.
L’Etat israélien « justifie » sa politique par des raisons de « sécurité ». Quel danger peut donc représenter la sortie d’un militant palestinien de la Résistance populaire non violente ?
La réponse est claire : il faut à tout prix éviter que le monde sache ce qui se passe réellement en Palestine occupée, même si cela doit constituer une violation de plus des Droits de l’Homme.
Au moment où s’ouvre le Forum mondial, est-il nécessaire de rappeler l’article 13 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme : « Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. »
On m’a demandé d’intervenir sur le sujet que devait traiter notre ami, je le fais bien volontiers sans avoir la prétention, bien évidemment, de « remplacer » un acteur et militant du terrain. Je remercie donc les organisateurs de permettre que soit mieux connue la situation vécue par les Palestiniens.
Limitation de l’accès à la terre et nettoyage ethnique rampant dans la Vallée du Jourdain.
La Vallée du Jourdain couvre 30% du territoire de la Cisjordanie avec une surface d’environ 2400 km2. C’est essentiellement une région rurale.
À 200m au-dessous du niveau de la mer, cette zone bénéficie d’un climat chaud l’été et plutôt doux l’hiver. C’est une zone agricole très fertile et très productive, donc convoitée par l’occupant : Agrumes, dattes, grenades, raisin, légumes de toutes sortes y sont cultivés. (6 diapos). On produit là 60% des légumes et 40 % des citrons ainsi que la totalité des bananes… à condition d’avoir de l’eau ! : la terre sans l’eau n’est rien (paysage aride).
Et de l’eau, il y en a parce qu’il y a des sources…Mais cette eau est « confisquée » par les Israéliens au profit des colons.
La politique israélienne de colonisation et d’expansion territoriale s’organise autour de 4 thèmes majeurs : - Jérusalem - Le Jourdain l’eau - Les frontières - Les réfugiés, Or, la Vallée du Jourdain est au cœur de ces 4 problématiques.
 Jérusalem : pour l’occupant israélien, la seule perspective de développement vers l’est de Jérusalem, c’est l’extension de la colonie de Ma’ale Adumim vers Jericho.
 L’eau : le Jourdain avec les aquifères associés représente une ressource majeure.
 Les frontières : c’est le seul contact de la Cisjordanie avec les Pays arabes par la Jordanie.
 Les réfugiés : c’est une zone peu peuplée mais qui a accueilli en 1948 et 1967 des réfugiés fuyant vers l’ est.
Dès 1967, 6 mois après le début de l’occupation, Israël installe les premiers check-points dans la vallée du Jourdain. Le Plan ALLON, du nom du ministre de la défense en 1967 prévoyait le contrôle de toute la bande à l’Ouest du Jourdain avec un chapelet de colonies. C’est aujourd’hui réalisé et la population palestinienne est passée de 320 000 habitants en 1967 à 56 000 habitants permanents en 2009.
Comment a pu se réaliser ce nettoyage ethnique rampant ?
Dans les accords d’Oslo de 1993, la Vallée du Jourdain a été classée en zone C, zone militaire sous contrôle israélien complet.(diapoCheck point) Les Israéliens y définissent une zone de sécurité de 1 à 3 Km en bordure du Jourdain.
De nombreuses zones militaires sont établies dans cette zone : leur accès est interdit aux Palestiniens, mais les colons peuvent s’y installer. Beaucoup de réfugiés ont fui en 1967 vers la Jordanie : leurs biens tombent sous le coup d’une loi édictée par Israël : les « biens des absents » sont confisqués par l’Etat qui les attribue aux colons.
Il est interdit aux Palestiniens d’installer des infrastructures d’adduction d’eau ou d’électricité, routes, écoles : Plusieurs paysans peuvent résider à Jéricho, proche de là , mais en zone A. Les propriétaires non-résidents sur place n’ont pas le droit d’exploiter la terre qui leur appartient. La question du cadastre : régime de propriété de l’Empire Ottoman ( cadastre établi à partir seulement de 1858 et qui se trouve …à Istanbul !
La dépendance économique totale des paysans par rapport à Israël pour l’achat d’intrants agricoles.
Revenons sur la question majeure de l’accès à l’eau :
La répartition de l’eau entre les familles palestiniennes relevait d’une organisation collective datant de l’empire ottoman.
Aujourd’hui, ce système ne peut plus fonctionner. Les Palestiniens sont limités à des puits d’une profondeur maximum de 200m tandis que les colons creusent beaucoup plus profondément des puits qui tarissent les nappes superficielles alimentant les sources. La remontée de sel entraîne une détérioration de la qualité des eaux : il ne reste qu’une solution aux paysans palestiniens pour irriguer leurs cultures : acheter de l’eau potable au prix fort à la société israélienne qui a le monopole de la distribution de l’eau .
Les colons qui sont environ 6500 dans cette vallée bénéficient de conditions très favorables pour leur installation dans cette « zone franche ». - Attribution gratuite d’une maison et de 7000 m2 de terrain, le tout exonéré d’impôts. - Toutes les compagnies privées ont obligation par le gouvernement de faire 75 % de rabais sur les tarifs du téléphone ou de l’eau, les 25 % restant sont pris en charge par les organisations sionistes internationales.
De cette manière, les colons, supportés par la Compagnie Carmel Agrexco peuvent faire de gros bénéfices en exportant leurs meilleurs produits en Europe tandis que les produits de seconde qualité sont écoulés à prix de dumping sur le marché local, concurrençant ainsi l’agriculture palestinienne.
Notons encore que l’armée d’occupation ne se prive pas de détruire les maisons des paysans sous différents prétextes. Ce paysan, (diapo)rencontré sur place à l’automne dernier nous montre sa maison détruite quelques semaines plus tôt.
Le résultat c’est un haut niveau de pauvreté, d’insécurité alimentaire et de chômage parmi les paysans qui restent En 2006, le taux de chômage atteint 21% dans les districts de Jericho et Tubas. La majorité des paysans vit sous le seuil de pauvreté. Il leur reste comme solution d’aller travailler dans les colonies (diapo)
Résistance ;  The Jordan Valley Solidarity Campaign
En 2003, plusieurs membres des communautés rurales se sont regroupés pour mettre en place une campagne de résistance avec pour devise : « exister c’est résister ».
Ils ont commencé par étudier les moyens de faire face aux principaux problèmes que j’ai évoqués.
Cette campagne est indépendante des organisations politiques : elle part de la base : chacun peut y adhérer dans la mesure où il accepte de participer aux projets mis en œuvre pour maintenir et renforcer la présence palestinienne dans la vallée.
Quels sont ces projets ?
Ils sont basés sur des actions non-violentes telles que reconstruction de maisons détruites sur la base de l’utilisation de matériaux traditionnels,, adduction d’eau, générateurs électriques…Construction d’une école dans une zone interdite.
L’autre tâche majeure a été d’attirer l’attention au niveau intérieur comme international sur les conditions faites aux Palestiniens du Jourdain et la nécessité de les soutenir.
Ce qu’ils nous demandent : D’abord venir constater sur place et témoigner ici.
Ensuite, participer à la campagne internationale de « Boycott-Désinvestissement-Sanctions » :
-Boycott des produits « israéliens » fabriqués dans les colonies qui sont rappelons- le illégales au regard du droit international. -Désinvestissement des sociétés qui profitent de la colonisation (par exemple Veolia qui assure le ramassage des ordures et le traitement des eaux usées dans les colonies du Jourdain.) -Sanctions envers l’Etat israélien qui bafoue le droit international.
Je vous remercie.
Nantes, le 29 juin 2010 Pierre Leparoux ( Association France Palestine Solidarité 44)

3 Palestiniens innocents tués par l’armée israélienne à Gaza

Ecrit par PNN
14/07/2010
PNN – Une femme et deux membres de sa famille ont été tués mardi par un tir d’obus israélien devant leur domicile au camp de réfugiés d’Al-Buruji à Gaza. 
Un porte-parole de l’armée israélienne a confirmé les faits. Selon l’armée, les soldats ont ouvert le feu sur des silhouettes suspectes qui s’approchaient de la barrière à la frontière. Tsahal a ajouté que des agents terroristes étaient actifs dans la zone, posant des engins explosifs et menant une activité hostile.

Cisjordanie: treize Palestiniens arrêtés par l'armée israélienne

15/07/2010 | 09h52
Les soldats israéliens ont arrêté treize Palestiniens, dont huit membres d'une formation de gauche, jeudi matin en Cisjordanie, selon l'armée israélienne et un responsable de la sécurité palestinienne.
"Huit Palestiniens, dont deux femmes, tous membres du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP-gauche laïque), ont été appréhendés dans le village de Beit Fourik", à l'est de Naplouse, a indiqué à l'AFP un responsable de la sécurité palestinienne.
"Durant ces arrestations, les soldats ont été attaqués à coups de pierres par des manifestants et ont tiré des grenades lacrymogènes pour les disperser. Aucune blessé n'a été signalé", a de son côté précisé une porte-parole militaire israélienne.
"Les personnes arrêtées doivent être interrogées", a-t-elle encore dit.
Cinq autres Palestiniens ont été appréhendés dans des villages proches de Naplouse, selon ces mêmes sources. 

La visite de Netanyahu au Caire reportée pour raisons politiques

15/07/2010
Le report à deux reprises d'une visite au Caire du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est dû à des raisons politiques, ont avancé hier deux quotidiens égyptiens. M. Netanyahu devait être reçu mardi par le chef de l'État égyptien Hosni Moubarak, mais la rencontre a été repoussée à mercredi, puis à dimanche. Le bureau du Premier ministre israélien a fait état de « raisons d'agenda des deux côtés ». « Il n'était pas possible d'accueillir Netanyahu après ses mesures provocatrices », a affirmé un diplomate égyptien, en allusion à la démolition de trois maisons palestiniennes à Jérusalem-Est. Le report aurait été décidé après des consultations avec les Américains. 

Le cargo d’aide libyen pour Gaza renonce à briser le blocus israélien

15/07/2010
Le cargo d’aide libyen, qui devait initialement briser le blocus israélien de la bande de Gaza, s’est finalement mis à quai au port égyptien d’al-Arich hier soir et a accepté que son aide soit acheminée via l’Égypte.
Le cargo d'aide libyen qui devait initialement briser le blocus israélien de la bande de Gaza s'est finalement mis à quai au port égyptien d'al-Arich hier soir et a accepté que son aide soit acheminée via l'Égypte.
Jusqu'au dernier moment, la Fondation Kadhafi, affréteur du navire, a fait planer le doute sur la destination finale du bateau alors que les militants propalestiniens et membres d'équipage qui se trouvaient à bord se disaient déterminés à se diriger vers Gaza malgré les menaces de la marine israélienne qui escortait le navire.
La fondation a annoncé que le cargo Amalthéa, même s'il déviait son cap, avait « marqué des points » en faveur du peuple palestinien et de la reconstruction de Gaza. « L'objectif d'Amalthéa a été atteint sans que le sang coule », a dit son directeur exécutif, Youssef Sawan. « Partant de son souci de préserver la sécurité de toutes les personnes à bord du bateau, la fondation a décidé de mettre le cap sur al-Arich pour y décharger sa cargaison », a-t-il justifié.
La mise à quai du cargo devrait s'achever tard en soirée et sa cargaison devrait aussitôt être débarquée, a ajouté le capitaine du bateau. « Les fournitures médicales et les passagers entreront à Gaza par le poste frontalier de Rafah, tandis que les vivres entreront par le point de passage d'Aoudja », a-t-il précisé.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmad Aboul Gheit, avait affirmé auparavant que son pays avait accepté une requête du cargo d'accoster à al-Arich. « Dès que le cargo arrivera à al-Arich, les autorités égyptiennes le déchargeront et remettront l'aide au Croissant-Rouge égyptien, qui la livrera aux Palestiniens », avait précisé M. Aboul Gheit. Selon la fondation présidée par Seif al-Islam, fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, le cargo Amalthéa, parti samedi soir de Grèce, est « chargé de deux mille tonnes d'aide humanitaire sous forme de nourriture et de médicaments ». Dans la journée, l'armée israélienne avait déclaré que le navire semblait se diriger vers al-Arich, mais un responsable de la Fondation Kadhafi avait soutenu qu'il maintenait son cap vers Gaza. « Il avance et se rapproche d'al-Arich. Mais nous nous préparons à un scénario dans lequel il essaierait de rechanger de route et d'aller à Gaza », avait expliqué un porte-parole militaire israélien. Le port d'al-Arich est à 50 km au sud-ouest de la bande de Gaza.
Jusqu'au dernier moment, la Fondation Kadhafi a fait planer le doute sur la destination finale du bateau alors que les militants propalestiniens et les membres d'équipage affirmaient leur détermination à se diriger vers Gaza en dépit des menaces de la marine israélienne qui escortait le navire. Les Israéliens avaient établi mardi soir un contact radio avec le navire. Ils « nous ont posé des questions au sujet de notre objectif et ont aussi demandé nos noms et nationalités », avait témoigné Machallah Zwei, un représentant de la Fondation Kadhafi se trouvant à bord du navire. Israël avait fait savoir à maintes reprises qu'il empêcherait le cargo libyen d'arriver à Gaza. Il avait à son bord 21 personnes, se composant de 12 membres d'équipage, huit activistes propalestiniens et un journaliste.
Les autorités israéliennes ont déployé d'intenses efforts diplomatiques pour que le cargo libyen se déroute vers l'Égypte en avertissant qu'elles n'hésiteraient pas à l'arraisonner s'il maintenait le cap sur Gaza. L'État hébreu, qui a dénoncé « une provocation superflue », voulait prévenir une réédition du récent fiasco de sa marine dans les eaux internationales au large de Gaza. Le 31 mai, des commandos israéliens avaient intercepté une flottille humanitaire internationale qui s'efforçait de « briser » le blocus israélien, une opération mal préparée et exécutée qui a entraîné la mort de neuf militants turcs propalestiniens, soulevant un tollé dans le monde entier. Israël a défendu hier devant le Comité des droits de l'homme de l'ONU, à Genève, son droit à exercer des « représailles » contre tout navire qui tenterait de « violer » le blocus imposé à la bande de Gaza. 

Le parlement arabe décide d'envoyer une caravane d'aide à Gaza

[ 14/07/2010 - 12:40 ]
Le Caire – CPI
Le comité chargé d'envoyer des caravanes d'aides à la Bande de Gaza qui appartient au parlement arabe a tenu, hier mardi 13/7, une réunion dans le siège du secrétariat de la Ligue arabe, sous la direction du député algérien, Abdelkader al-Samawi, en décidant d'envoyer un convoi d'aide à la Bande de Gaza, au début du mois prochain de Ramadhan, dans un geste de solidarité avec les Gazaouis assiégés et pour participer à la levée du sévère blocus sioniste.
Dans ses déclaration de presse, al-Samawi a souligné, hier 13/7, que le comité chargé d'envoyer des aides à la Bande de Gaza qui a été formé le 5 juin 2010, lors de sa dernière session, a discuté  durant sa réunion, le mardi, des pas et de la stratégie prochaine pour envoyer des convois d'aides au secteur assiégé.
Il a ajouté qu'on a nommé des coordinateurs dans tous les pays arabes pour ramasser les dons des gouvernements et des Associations de la société civile.
Le député algérien a déclaré que ces caravanes vont répondre aux besoins des habitants de la Bande de Gaza, où le premier convoi va transporter les besoins du mois de Ramadhan par un don direct du parlement arabe, alors que les autres vont transporter les besoins des écoles et de l'été.
Il a exprimé son espoir que ce comité renforce les sociétés arabes et l'opinion générale sur le niveau officiel et populaire de présenter les dons à travers des bureaux du parlement arabe.
Al-Samawi a souligné qu'on va contacter toutes les organisations de la société civile pour les encourager de participer aux convois du parlement arabe.

Une marche de bougies à al-Qods pour se solidariser avec les députés menacés d'expulsion

[ 14/07/2010 - 12:47 ]
Al-Ods occupée – CPI
Des centaines des habitants de la ville occupée d'al-Qods ont participé dans une marche de bougies qui a été commencé, le mardi soir 13/7, devant la maison de la famille de Ghaoui au quartier de Cheikh Jarrah vers le siège du comité international de la Croix-Rouge (CICR), où les députés menacés d'expulsion se retranchent depuis plus de 13 jours.
Les manifestants ont répété les slogans soutenant aux députés contre la décision sioniste d'expulsion.
Des dizaines des familles des captifs Maqdissis ont participé dans cette marche avec les habitants du village de Selwan et du quartier de Cheikh Jarrah, l'oued de Jouz, Essawia, le camp de Chifat Sur Baher et les autres quartiers d'al-Qods ainsi que des dizaines de solidaires étrangers.
Les forces occupantes ont encerclé le siège de CICR dans une tentative d'interdire les manifestants d'arriver à leur but, mais ils ont insistent d'arriver au x députés.
Certains discours ont été prononcés lors du sit-in dont deux discours des fils des captifs Maqdissis.
Les députés d'al-Qods ont remercié les manifestants et ont salué les familles des captifs ainsi que les solidaires étrangers.

L’envoyé de Ban Ki-moon exige la levée du blocus et la reconstruction de la Bande de Gaza

[ 14/07/2010 - 16:49 ]
Gaza- CPI
L’envoyé du secrétaire général de l’Onu, au Moyen-Orient, Robert Serry a affirmé la nécessité de lever l’embargo israélien contre Gaza qui dure depuis plus de 4 ans consécutifs , notamment après l’assaut criminel de la marine sioniste contre les pacifistes humanitaires de la flottille internationale, le 31 mai dernier.
Lors de sa rencontre avec une délégation du réseau des organisation privées, dans le siège de l’UNESCO, à Gaza, Robert a confirmé que l’annonce de l’occupation d’avoir allégé son blocus contre Gaza, n’est pas la demande finale, mais un pas important qui peut être un début pour la reconstruction de Gaza.
«L’ONU exige toujours la levée du blocus arbitraire pour entamer la reconstruction totale de la Bande de Gaza», a souligné le responsable onusien.
De sa part, la délégation du reseau des organisations privées a insisté sur l’ouverture des passages de la Bande de Gaza, finir le blocus d’une manière durable et totale et acheminer les produits et les matières de construction, ainsi que l'encouragement des activités des marchandises et du commerce (importation et exportation), tout en saluant le rôle humanitaire des sociétés civiles.

Des milliers de Palestiniens de 48 manifestent contre la démolition des maisons

[ 14/07/2010 - 17:13 ]
Al-Ramlah – CPI
Des milliers de palestiniens qui habitent dans les territoires palestiniens occupés en 1948 ont organisé, le mardi 13/7, une manifestation dans le village de Dahmash, près de la ville d'al-Ramlah, pour protester contre la politique de démolition des maisons palestiniennes dans les villages non reconnus par les autorités de l'occupation israélienne.
Des dirigeants palestiniens des territoires occupés en 1948, des personnalités politiques et sociales ont participé dans cette marche, où les manifestants ont porté des slogans qui condamnaient la politique de démolition des maisons et la discrimination pratiquée contre les Palestiniens de 48.
Les manifestants ont affirmé qu'ils vont faire face aux décisions de démolition et qu'ils resteront sur leurs territoires après que les autorités de l'occupation ont décidé de démolir les maisons du village,  l'un des quartiers de la ville d'al-Ramalh, sous prétexte de la construction sans permission.
Il est prévu que les forces occupantes vont démolir durant, les jours prochains, plusieurs maisons après la fin du délai limité par les tribunaux de l'occupation pour geler les ordres de démolition.
L'occupation a démoli également trois maisons dans le Néguev occupé, sous prétexte de la construction sans autorisation, sous l'ombre des opérations de démolition continuelles dans les régions bédouines, au Néguev, pour s'emparer des terres et expulser leurs habitants.

Des solidaires à Gaza paralysent le travail de la compagnie sioniste "al-Al", à Athènes

[ 14/07/2010 - 17:22 ]
Athènes – CPI
 Une source aérienne a annoncé que 20 pacifiques grecs ont fait retarder, ce matin mercredi 14/7, l'inscription dans le bureau de la compagnie aérienne sioniste, "al-Al", dans l'aéroport d'Athènes,dans le cadre de leur soutien à la Bande de Gaza et le refus à l'embargo sioniste imposé contre la Bande de Gaza depuis plus de 4 ans successifs.
Dans ses déclarations de presse, le porte-parole du front syndical communiste de Bami qui a appelé à cette action, George Bontekos, a dit que ce pas représente un geste symbolique pour protester contre le blocus sioniste imposé contre la Bande de Gaza.
Les pacifistes se sont regroupés, deux heures avant le temps limité pour le voyage de la campagne sioniste "al-Al" vers les territoires palestiniens occupés en 1948, tout en répétant des slogans qui appellent à la libération de la Bande de Gaza et la levée du blocus.

L'ambassadeur jordanien à Ramallah visite la tente de sit-in des députés d'al-Qods

[ 14/07/2010 - 17:50 ]
Cisjordanie – CPI
 L'ambassadeur jordanien auprès de l'autorité palestinienne, M. Yahia al-Karala a visité, le mercredi 14/7, la tente de sit-in des députés de la ville occupée d'al-Qods, dans le siège du comité international de la Croix-Rouge (CICR), au quartier du Cheikh Jarrah, pour se solidariser avec eux et transmettre la position du gouvernement de son pays qui soutient leur question juste.
Al-Karala a insisté sur le soutien de la Jordanie aux droits légaux du peuple palestinien, en affirmant le refus de la Jordanie aux mesures oppressives de l'occupation israélienne qui vise à expulser les Palestiniens à l'extérieur de leur ville, notamment les habitants d'al-Qods occupée.
Il a transmis la position de la Jordanie soutenant le peuple palestinien qui fait face aux campagnes de judaïsation à al-Qods et les autres villes palestiniennes.
De leur côté, les députés menacés d'expulsion ont remercié l'ambassadeur pour sa visite et sa position soutenant leur droit, en lui donnant une lettre au roi, Abdallah II et discutant des derniers développements concernant leur question.

L'occupation oblige le député Abou Taïr de choisir entre la prison et l'expulsion

[ 14/07/2010 - 19:29 ]
Al-Qods occupée – CPI
Le tribunal sioniste de Soulh a prolongé, ce matin mercredi, la période d'arrestation du député de la ville occupée d'al-Qods au conseil législatif palestinien, Mohamed Abou Taïr, jusqu'à la fin des procédures juridiques contre lui, en l'obligeant de choisir entre la prison ou la libération en cas d'une promesse d'accepter de quitter la ville sacrée et de payer des amandes.
L'avocat Oussama al-Saadi, l'un des avocats du député Abou Taïr, a affirmé le refus des avocats à cette décision parce qu'elle représente une acceptation à l’expulsion.
Il a déclaré que le tribunal sioniste a décidé de prolonger son arrestation jusqu'à la fin des mesures en mettant une condition de payer plus de 13 mille dollars et de signer sur une autre amande de 100 mille Shekels (26 mille dollars), alors que deux autres citoyens des habitants de la ville occupée d'al-Qods doivent signer sur deux amandes de 200 mille Shekels.
Le tribunal oblige le député Abou Taïr d'accepter la décision de son expulsion hors de la ville occupée d'al-Qods et de s'engager de ne pas retourner à la ville sainte que par une autorisation du ministre sioniste de l'intérieur, selon l'avocat al-Saadi.

10% du commerce international d’armes entre les mains de l’Entité sioniste !

[ 15/07/2010 - 00:43 ]
Palestine – CPI
Siqel Blotsker, grand analyste économique du journal hébreu Yediot Ahronot, pense qu’il y a une grande relation entre la politique extérieure d’"Israël" gouvernée par Netanyahu et la vente d’armes par "Israël" dans le monde. Bien que ce commerce ait connu une bonne perte avec ce gouvernement, dit-il, "Israël" restera le quatrième pays exportateur d’armes au monde, cela veut dire avant même la Grande-Bretagne.
Il faut noter que le ministère israélien de la sécurité a constitué un réseau mondial de vente d’armes israéliennes. Le réseau a pris le nom de tête de lance. Des généraux de l’armée israélienne, des hommes des services de renseignements, des religieux, des hommes d’affaires y participent.
Le réseau a pu s’infiltrer dans plusieurs pays musulmans telles la Turquie, la Malaisie et l’Indonésie. 220 entreprises israéliennes exportent plus de 500 sortes d’armes, selon les règles et les lois du ministère de la sécurité.
L’officier retraité de l’armée israélienne Ely Shahal informe le journal hébreu que le service de sécurité extérieure israélien (Mossad) a pu fabriquer un groupe de réseaux secrets qui ont pour mission d’exporter les armes israéliennes vers plus de 50 pays, les Etats-Unis en tête.
Et selon l’accord stratégique entre les Etats-Unis et "Israël", cette dernière fabrique les pièces de rechange pour les chasseurs-bombardiers américains, des systèmes anti-missiles et anti-avion, des radars, des avions sans pilote, la liste est très longue.
Puis "Israël" est connue pour sa technologie avancée dans les avions d’espionnage, entre autres. Elle devient le premier pays au monde à pouvoir moderniser les armes russes, en les dopant avec des appareils électroniques avancés.
Le marketing d’armes
Des sources de la sécurité israélienne disent que le réseau israélien du marketing d’armes a élargi son champ de travail vers la Turquie, l’Australie, l’Argentine, le Chili, la Colombie, l’Afrique du Sud, la Suisse, l’Inde, la Chine, le Kurdistan irakien…
Un bon nombre de savants, d’experts, de techniciens travaillent dans des laboratoires publics et secrets, sans laisser les médias y mettre le nez.
Plusieurs universités, instituts, établissements industriels et militaires, des dizaines de grandes et petites entreprises de l’électronique et de l’informatique mettent la main dans la pâte.
Mais depuis que le gouvernement de Netanyahu a pris le pouvoir, ce commerce d’armes israélien connaît une perte considérable ; on parle de milliards et de milliards de dollars. Et à cause de l’entêtement de la droite israélienne à venir à l’encontre du processus de paix et à l’encontre de la communauté internationale, "Israël" a perdu des contrats avec l’Inde, avec plusieurs pays d’Amérique du Sud, et surtout avec la Turquie.
Le quatrième rang mondial
Des sources israéliennes confirment que leur Etat est devenu le quatrième commerçant d’armes dans le monde, par son immoralité. Par la vente d’armes, "Israël" voudrait faire des profits et gagner du terrain sur la scène diplomatique, surtout avec les pays du tiers monde. Selon ces sources, "Israël" met la main sur 10% du commerce international d’armes. Ainsi, "Israël" fait énormément de profits, sans prendre en compte qu’elle ternit de plus en plus son image en traitant avec des dictateurs qui ne respectent aucunement les droits de l’homme.
Notons enfin qu’"Israël" essaie de vendre beaucoup d’armes en Afrique et en Amérique Latine de façon indirecte, via quelque 220 entreprises, pour que son nom ne soit pas mêlé aux crimes contre l’humanité pratiqués par ses armes.
Article publié par le « Centre de suivis journalistiques », le 11 juillet 2010
Résumé et traduit par notre Centre Palestinien d’Information (CPI)

Les pirates de l’occupation obligent le navire anti-blocus libyen de se diriger à Al Arich

[ 15/07/2010 - 08:53 ]
Al Arich-CPI
« Le cargo d’aide libyen a accepté de mettre à quai au port égyptien d’Al Arich après avoir reçu des garanties, citant une source européenne sous couvert d’anonymat »,  a indiqué la fondation d’Al Kadhafi, selon le correspondant de la chaîne d’Al Jazzera.
« Notre  cargo Amalthéa, même s'il déviait sa destination, avait  marqué des points  avantageux en pour le peuple palestinien et de la reconstruction de Gaza » a annoncé la fondation, indiquant qu’ils ont accepté d’acheminer leur cargo au port égyptien d’Al Arich.
Il a indiqué également que le cargo devrait s'achever tard en soirée et sa cargaison devrait aussi  être débarquée,   soulignant que les fournitures médicales et les passagers vont entrer à Gaza par le poste frontalier de Rafah, alors que les activistes pro-palestiniens franchiront le point de passage d'Aoudja .
Après que l’armée israélienne a reconnu un fiasco des pirates de sa marine face aux humanitaires de la flottille de la liberté, le 31 mai dernier, le gouvernement de l’occupation a déployé , cette fois-ci, d’intense efforts pour que le cargo d’aide libyen se déroute vers le port égyptien d’Al Arich, tout en menaçant de lui subir le même sort due celui de la flottille sur les eaux internationales, où 9 turcs ont été délibérément massacrés, ainsi que de dizaines d’autres pacifistes ont été différemment blessés.

Veolia prend la vallée du Jourdain pour une poubelle

Publié le 14-07-2010

Déjà mise en cause pour sa participation criminelle à la construction du tramway colonial à Jérusalem, la multinationale d’origine française Veolia participe également à la pollution de la Vallée du Jourdain, territoire palestinien occupé où ses camions déversent les déchets des Israéliens. Le groupe Veolia Environnement est présidé par Henri Proglio, un proche de Sarkozy, dont on ne sait pas lequel commande à l’autre.


Les animateurs du site Corporate Watch sont les premiers à avoir rapporté au monde extérieur l’existence de la déchetterie de Tovlan, dans la vallée du Jourdain, où opère Veolia, à travers sa filiale Onyx (voir http://corporateoccupation.wordpress.com/2010/03/31/veolia-taking-out-israels-trash/ et http://corporateoccupation.wordpress.com/2010/01/28/veolias-dirty-business-the-tovlan-landfill/)
« L’implication de Veolia dans cette activité a été jusqu’à présent moins notoire que sa participation au tramway. Dans des échanges de correspondance récents avec des citoyens critiquant sa complicité avec l’occupation israélienne, la direction de Veolia avait affirmé qu’elle avait laissé tomber cette activité. Nous sommes donc retournés vérifier sur place », écrivent les auteurs, dans un nouveau rapport publié le 12 juillet.
“Dès l’entrée, il est evident que Veolia et nous n’avons pas tout à fait la même conception de ce qu’est un site abandonné : tout simplement, parce que le logo d’Onyx est toujours là, et que la noria de poids-lourds déchargeant leurs déchets est incessante. Nous avons pu avoir un entretien avec un employé du site, en lui promettant de ne pas divulguer son identité. Ce dernier, qui travaille depuis 10 ans à Tovlan, nous confirme que le site est bien tel que nous le voyons, c’est-à-dire pleinement opérationnel. Lorsque nous lui demandons s’il a observé une quelconque baisse de l’activité de Veolia au cours de la dernière période, il répond : ‘L’an dernier, effectivement, il y a eu un peu moins de trafic, de l’ordre de 300-400 tonnes de déchets par jour, mais depuis, cela a repris. On est actuellement à 600-700 tonnes/jour, et il semble que cela va continuer’ » indiquent-ils.
« L’employé précise qu’une bonne partie des déchets proviennent d’Afula, une ville de 40.000 habitants située à l’intérieur d’Israël. Les déchets d’Afula étaient jusqu’alors acheminés sur une décharge à Tibériade (nord ‘Israël), mais celle-ci a fermé. En outre, Tovlan commence maintenant à recevoir des déchets en provenance de Petach Tikva, une autre ville à l’intérieur d’Israël. Enfin, le lendemain, alors que nous étions au voisinage de la colonie de Beqaot, nous avons pu observer un camion Onyx venir y ramasser les ordures, pour les transporter à Tovlan », concluent les auteurs. (http://corporateoccupation.wordpress.com/2010/07/12/still-doing-israe...) CAPJPO-EuroPalestine